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Introduction
Introduction : plan
Code de
commerce
Trè
Très forte demande des
dirigeants et des tiers Code de dé
déontologie
Normes DDL
autorisation
certification
Délivrance d’
d’une attestation par
le commissaire aux comptes
Introduction
Éléments de contexte des diligences
directement lié
liées à la mission de
commissaire aux comptes
Conditions requises pour la dé
délivrance d’
d’une attestation
Travaux du commissaire aux comptes
Rédaction et communication de l’l’attestation
Conclusion
OUI NON
QUIZ : réponse
Introduction
Éléments de contexte des diligences directement
lié
liées à la mission de commissaire aux comptes
Le commissaire aux
PRÉVISIONS comptes ne peut pas se
prononcer sur la
possibilité de leur
réalisation
OUI NON
OUI NON
QUIZ : réponses
OUI X NON
OUI X NON
Il se fait préciser
le contexte de la demande
Conditions de l’intervention
du commissaire aux comptes
Acceptation de la prestation
Analyse de la demande
d’attestation
Introduction
Éléments de contexte des diligences directement
lié
liées à la mission de commissaire aux comptes
Conditions requises pour la dé
délivrance d’
d’une attestation
Contrôles
Nature de l’information appropriés Formulation de la
contenue dans le document conclusion
Objectif de l’attestation
Esprit critique
Jugement professionnel
Éléments collectés
suffisants appropriés
Le caractère
Le caractère suffisant dépend de la
approprié dépend de
quantité.
la qualité des
La quantité d’éléments à collecter éléments collectés
dépend du
risque d’anomalies significatives et fiabilité et
de la pertinence
qualité des éléments collectés
Techniques de contrôle
Inspection des enregistrements ou des documents
Inspection des actifs, contrôle physique
Observation physique de l’exécution d’une procédure
Demande d’information à des personnes internes ou
externes
Demande de confirmation des tiers
Vérification d’un calcul
Ré-exécution de contrôles
Procédures analytiques
Déclarations de la direction
Introduction
Éléments de contexte des diligences directement
lié
liées à la mission de commissaire aux comptes
Conditions requises pour la dé
délivrance d’
d’une attestation
Travaux du commissaire aux comptes
Rédaction et communication
de l’l’attestation
Conclusion
Rédaction et communication
de l’attestation : plan
Introduction
« En notre qualité de commissaire(s) aux comptes de (Nom
de l’entité) et en réponse à votre demande, nous avons
procédé à la vérification des informations figurant dans le
document …, joint à la présente attestation et établi dans
le cadre de …
Il faut préciser le contexte en reprenant le contexte indiqué
dans le document joint à l’attestation
Formulations de la conclusion
Formulations de la conclusion
Formulations de la conclusion
Formulations de la conclusion
Formulations de la conclusion
Communication de l’attestation
SECRET PROFESSIONNEL
Attestation du
commissaire aux Direction de
comptes l’entité
Délais de prescription
3 ans
OUI NON
X OUI X NON
Introduction
Éléments de contexte des diligences directement
lié
liées à la mission de commissaire aux comptes
Conditions requises pour la dé
délivrance d’
d’une attestation
Travaux du commissaire aux comptes
Rédaction et communication
de l’l’attestation
Conclusion
Conclusion
ATTESTATION DU BENEFICE
BENEFICE NET ET DES CAPITAUX
CAPITAUX PROPRES (PARTICIPATION
(PARTICIPATION DES SALARIES
AUX RESULTATS DE L’ENTREPRISE)
L’ENTREPRISE) C.N.P. 2003
2003-
03-28 BULL. CNCC N° 137,
137, 03/2005, P 116
CONTEXTE
Un commissaire aux comptes peut être sollicité par une société pour établir l’attestation du
bénéfice net et des capitaux propres servant de base au calcul de la participation dans le
cadre des articles L. 3326-1 et D. 3325 du code du travail.
Le comité des normes professionnelles (CNP 2003-28 Bulletin CNCC 137 mars 2005, p 116)
considère que
que cette attestation n’entre pas dans le champ d’application de la norme CNCC
4-104 « Attestations particulières » relative aux attestations demandées au commissaire aux
comptes de l’entité « en dehors des cas expressément prévus par les textes légaux et
réglementaires », car les articles L. 3326-
3326-1 et D.3325 du Code de travail prévoient que le
montant du bénéfice net et celui des capitaux propres servant de base au calcul de la
réserve spéciale de participation peuvent être attestés par le commissaire aux ccomptes.
omptes.
DILIGENCES DU COMMISSAIRE
COMMISSAIRE AUX COMPTES
COMPTES
Le montant du bénéfice net et celui des capitaux propres servant de base au calcul de la
réserve spéciale de participation qui sont à attester par le commissaire aux comptes ne sont
pas directement issus des comptes, mais sont déterminés par l’entité en fonction des règles
légales, réglementaires ou contractuelles applicables au cas d’espèce.
- vérifie que l’entité a fait une correcte application des dispositions légales,
réglementaires ou contractuelles, relatives à la détermination des montants
du bénéfice net et des capitaux propres,
ATTESTATION
Le Comité considère que rien n’empêche, a priori, de suivre une telle approche. Dans ce cas,
l’attestation comportera, dans la phrase de conclusion, la mention « étant précisé que les
comptes annuels n’ont pas encore été approuvés par l’assemblée générale ».
L’attestation fera mention des observations éventuellement nécessaires sur les montants
déterminés par l’entité ou conclura à l’absence d’observation à formuler.
Si, dans son rapport général sur les comptes annuels, le commissaire aux comptes a formulé
une certification avec réserves ou un refus de certifier, et si ces réserves ou ce refus
n’affectent pas les montants du bénéfice net ou des capitaux propres, il établit un rapport
sans observation.
CNCC FORMATION Les attestations du commissaire aux comptes
2009/2010 Documentation participants Annexe 1
Exemple d’attestations où l’intervention du commissaire aux comptes
est expressément prévue par les textes : participation des salariés Page 3/4
Si, dans son rapport général sur les comptes annuels, le commissaire aux comptes a formulé
une certification avec réserves ou un refus de certifier ayant une incidence sur les montants
du bénéfice net ou des capitaux propres, il établit un rapport avec observation.
EXEMPLE D’ATTESTATION
D’ATTESTATION (SANS OBSERVATION)
En application de l’article L. 3326-1 du Code de travail, vous nous avez demandé d’établir
une attestation sur le montant du bénéfice net et celui des capitaux propres pour l’exercice
clos le …, tels qu’ils figurent dans les documents annexés au présent rapport.
Ces montant ont été déterminés sous la responsabilité de …. Il nous appartient d’attester
les montants ainsi déterminés.
Notre intervention, qui ne constitue ni un audit ni un examen limité, a été effectuée selon
les normes professionnelles applicables en France. Nous avons vérifié la correcte application
des dispositions légales et règlementaires (ou contractuelles) relatives à la détermination de
ces montants, et nous nous sommes assurés de leur concordance avec les données chiffrées
extraites des comptes annuels ayant fait l’objet, dans le cadre de notre audit, d’une
certification sans réserve dans notre rapport en date du …, et approuvés par votre
assemblée générale du ..
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur le montant du bénéfice net et celui des
capitaux propres.
Article L.3326-
L.3326-1 (ancien L. 442-13) : le montant du bénéfice net et celui des capitaux
propres de l'entreprise sont établis par une attestation de l'inspecteur des impôts ou du
commissaire aux comptes. Ils ne peuvent être remis en cause à l'occasion des litiges nés de
l'application du présent titre.
Les contestations relatives au montant des salaires et au calcul de la valeur ajoutée prévus
au 4° de l'article L. 3324-1 sont réglées par les procédures stipulées par les accords de
participation. A défaut, elles relèvent des juridictions compétentes en matière d'impôts
directs. Lorsqu'un accord de participation est intervenu, les juridictions ne peuvent être
saisies que par les signataires de cet accord.
Tous les autres litiges relatifs à l'application du présent titre sont de la compétence du juge
judiciaire.
Article D.3325-
D.3325-1 (ancien R.442-22)
Sur demande de l'entreprise, l'attestation du montant du bénéfice net et des capitaux
propres est établie soit par le commissaire aux comptes, soit par l'inspecteur des impôts.
Dans ce dernier cas, la demande est accompagnée d'un état annexe rempli par l'entreprise,
conformément à un modèle arrêté par le ministre chargé de l'économie.
CLIENT
EXEMPLE DE QUESTIONNAIRE D’ACCEPTATION
CNCC Formation 2009/2010
DE DÉLIVRANCE D’UNE ATTESTATION Annexe 2
Les attestations du commissaire aux comptes
COLLABORATEUR EXERCICE FOLIO 1/3
SUPERVISION DATE
Attention : ce document a été conçu dans le cadre pédagogique du séminaire de formation Campus Compagnie
« Les attestations du commissaire aux comptes ». Il ne constitue pas un modèle, au sens normatif.
Ce questionnaire est établi en référence à la NEP 9030 - Norme relative aux attestations entrant dans le cadre
de diligences directement liées à la mission de commissaire aux comptes (hors les cas prévus expressément
par les textes légaux et règlementaires).
Objet de l’attestation demandée :
Synthèse :
Commentaires
CNCC FORMATION Les attestations du commissaire aux comptes
2009/2010 Documentation participants Annexe 3
Réponses du comité des normes professionnelles (CNP) de la CNCC Page 1/9
SOMMAIRE
1 Attestation dans l’intérêt exclusif d’un ou de certains associés C.N.P. 2005 2005--09
Bull. CNCC n° 140-
140-2005, p.667 ................................................................
......................................................................
...................................... 2
2 Attestation
Attestation possible si les procédures et systèmes d’information de l’entité
permettent de vérifier les informations autres que comptables – transports
routiers-
routiers- CNP 2007-
2007-11 Bull. CNCC n° 148 - 12/2007 p. 601 ..................................
.................................. 4
1 2005--09 Bull.
Attestation dans l’intérêt exclusif d’un ou de certains associés C.N.P. 2005
CNCC n° 140-
140-2005, p.667
Question :
La réglementation fiscale prévoit en effet le paiement différé, puis fractionné, des droits
exigibles à l’occasion de la mutation à titre gratuit des titres de sociétés non cotées ayant
une activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale, à condition que le
bénéficiaire reçoive au moins 5 % du capital social,
(article 397 A de l’annexe III au Code général des impôts).
Ce régime fiscal de faveur ne peut, en principe, s’appliquer aux titres de sociétés holding, au
motif que cette catégorie de sociétés exerce une activité financière.
Toutefois, deux instructions administratives des 15 février 1995 et 8 novembre 1999 ont
admis à ce régime les droits exigibles à l’occasion de mutations à titre gratuit des titres de
sociétés holding animatrices effectives de leur groupe de sociétés.
L’administration fiscale, dans son instruction du 15 février 1995 (§ 13), précise les critères
à remplir par la société holding pour être considérée comme « animatrice de son groupe ».
L’instruction du 8 novembre 1999 précise que pour bénéficier de ce régime de paiement des
droits de mutation à titre gratuit, la déclaration de succession ou de donation doit être
appuyée par la production de deux documents :
Par ailleurs, la norme CNCC 4-104 « Attestations particulières » prévoit expressément que le
commissaire aux comptes ne peut se prononcer que sur un document établi par les
dirigeants sociaux habilités, sous leur responsabilité.
Le Comité des normes professionnelles a ainsi estimé que le commissaire aux comptes ne
saurait répondre favorablement à la demande d’établissement d’une attestation prévue par
une instruction administrative, dans l’intérêt exclusif d’un ou de certains associés.
CNCC FORMATION Les attestations du commissaire aux comptes
2009/2010 Documentation participants Annexe 3
Réponses du comité des normes professionnelles (CNP) de la CNCC Page 4/9
Question :
Le commissaire aux comptes d'une entreprise de transport routier de marchandises peut-il
attester les éléments de la déclaration annuelle relative à la condition de capacité financière et
à la sous-traitance ?
Le Comité des normes professionnelles a rappelé qu'il avait conclu dans une réponse
antérieure (1) à l’impossibilité pour le commissaire aux comptes d'une entreprise de
transport routier de marchandises de fournir l’attestation requise lors de la demande
d’inscription d'une entreprise sur le registre des commissionnaires de transport et vous
souhaitez savoir si cette position serait remise en question.
Cette fiche, intégrée dans le formulaire CERFA 11411, comprend les éléments suivants :
L’ancienne norme 4-104 de la CNCC, dont les principes sont notamment inspirés des normes
internationales et sont repris dans une norme d’exercice professionnel en cours
d’élaboration, indique que le commissaire aux comptes :
• examine avec attention les critères qualitatifs inclus dans les informations à
attester afin de déterminer s’il lui est possible, dans le cadre de contrôles
appropriés, de délivrer l’attestation requise,
• se prononce sur un document préalablement établi, sous leur responsabilité, par
les dirigeants sociaux,
• délivre une attestation qui décrit la nature des contrôles mis en œuvre, en fait
ressortir les limites et comporte une conclusion adaptée à ses objectifs.
Le commissaire aux comptes pourra accepter de délivrer une attestation s’il estime que les
procédures et systèmes d’information de l’entité lui permettent de vérifier les informations
autres que comptables fournies dans la déclaration et notamment le nombre des véhicules
concernés.
Le formulaire est alors joint à l’attestation, celle-ci permettant au commissaire aux comptes
de préciser les diligences effectuées et la nature de la conclusion qui en résulte (en termes
de concordance, de cohérence…).
Ou
Commissionnaire de transport
La réponse de la CNCC publiée dans le bulletin CNCC n° 86 de 1992 porte sur l’attestation
requise lors de la demande d’inscription d’une entreprise au registre des commissionnaires
de transport en application de l’arrêté du 25 septembre 1990 (1). Cet arrêté prévoyait une
attestation établie et certifiée par un « organisme habilité » (dont les commissaires aux
comptes et les experts-comptables) justifiant que « l’entreprise à créer dispose des ressources
nécessaires pour assurer sa mise en marche dans des conditions respectant les réglementations
et permettent le règlement des sommes dues aux transporteurs conformément au contrat
conclu » ou que « l’entreprise déjà établie est en mesure de faire face aux obligations qu’elle
contracte… ». Le Comité des diligences (depuis appelé Comité des normes professionnelles)
avait estimé qu’ « en l’absence de tout critère objectif permettant de définir et chiffrer d’une
part la capacité financière de l’entreprise, d’autre part les obligations contractées », et l’arrêté
ne prévoyant pas un document établi par la société, les commissaires aux comptes ne
pouvaient pas délivrer une telle attestation.
CNCC FORMATION Les attestations du commissaire aux comptes
2009/2010 Documentation participants Annexe 3
Réponses du comité des normes professionnelles (CNP) de la CNCC Page 6/9
Cette situation diffère de celle décrite au titre de la réglementation des transports routiers
de marchandises et la réponse formulée par le Comité en 1992 reste à ce jour applicable aux
cas similaires. Il convient cependant de noter que, dans le cas des commissionnaires de
transport, l’arrêté en vigueur en 1992 a été abrogé et remplacé par l’arrêté du 3 septembre
1999 qui ne prévoit plus d’attestation du commissaire aux comptes.
3 ATTESTATIONS PARTICULIERES
PARTICULIERES DEMANDEES AU COMMISSAIRE AUX COMPTES
COMPTES DANS LE
CADRE D’UN CONTRAT DE
DE CAUTION ET DANS LE CADRE DU DECRET N° 72- 72-678 PRIS EN
APPLICATION DE LA LOI
LOI HOGUET –CNP 2005-
2005-02-
02- BULL. CNCC N° 139, 09/2005 § 106
Question :
Un commissaire aux comptes peut-il signer en l’état les attestations requises par un organisme
de cautionnement dans le contrat de caution ?
Au cas d’espèce, le contrat de caution, signé entre l’entité et l’organisme de cautionnement,
prévoit que le commissaire aux comptes est chargé par le cautionné de :
Réponse :
Acceptation de l’intervention
Préalablement à la question de la forme et du contenu des attestations à fournir, le Comité
des normes professionnelles a souligné que le commissaire aux comptes n’est pas engagé
par les termes du contrat de caution dont il n’est pas (et ne peut être) signataire. Avant
d’accepter d’effectuer les travaux lui permettant de délivrer les attestations demandées, le
commissaire aux comptes se réfère aux principes de base qui gouvernent son comportement
professionnel, et en particulier au Code de déontologie professionnelle.
Notamment, la clause prévoyant que le commissaire aux comptes informe la caution de tout
manquement significatif du cautionné n’est pas compatible avec le secret professionnel
auquel il est soumis.
CNCC FORMATION Les attestations du commissaire aux comptes
2009/2010 Documentation participants Annexe 3
Réponses du comité des normes professionnelles (CNP) de la CNCC Page 8/9
Les attestations portant sur les sommes détenues pour le compte des mandants et sur le
montant maximal des fonds détenus s’inscrivent quant à elles dans le cadre des articles 82
et 83 du décret n° 72-678 du 20 juillet 1972 (pris en application de la loi Hoguet). Ces
articles prévoient un arrêté de comptes (certifié exact, dans le cas de l’article 82
uniquement) « délivré par un expert comptable, un comptable agréé ou par le garant ».
Les textes en vigueur ne prévoient donc pas l’attestation des arrêtés de comptes par un
commissaire aux comptes. Par ailleurs, les principes de base du comportement du
commissaire aux comptes, rappelés ci-dessus, ne lui permettent pas d’être un dispensateur
d’informations et d’établir un tel arrêté.
Cependant, le Comité a confirmé que, dans les limites fixées par le respect de ces principes,
le commissaire aux comptes peut attester des informations, fournies par la direction, qui
entrent normalement dans le champ de ses investigations. Il conviendra, dans ce cas, de
s’assurer au préalable qu’un tel schéma est accepté par l’ensemble des parties concernées, et
notamment par le destinataire final de l’attestation, certaines préfectures demandant la
stricte application des dispositions du décret.
Forme et contenu des attestations
Les attestations demandées au commissaire aux comptes s’inscrivent dans le cadre des «
Autres interventions définies par la loi ou par convention ». Le contenu et la formulation
des attestations doivent être conformes aux principes généraux énoncés par les normes
professionnelles applicables.
CNCC FORMATION Les attestations du commissaire aux comptes
2009/2010 Documentation participants Annexe 3
Réponses du comité des normes professionnelles (CNP) de la CNCC Page 9/9
Les imprimés types d’attestation prévus par le contrat de caution ont à cet égard appelé les
remarques suivantes de la part du Comité des normes professionnelles
• Responsabilité des informations à fournir :
Le commissaire aux comptes ne peut se prononcer que sur un document préalablement
établi, sous leur responsabilité, par les dirigeants sociaux. Tel n’est pas le cas dans les
imprimés types transmis qui sont à compléter par le commissaire aux comptes.
Nous accusons réception de votre lettre de mission complémentaire et nous vous confirmons notre
accord sur les termes et conditions exposés.
Date :
Pour l’entité………. « titre ».
Mots clés
REVELATION DES FAITS DELICTUEUX, DILIGENCES DIRECTEMENT LIEES A LA MISSION DE
COMMISSAIRE AUX COMPTES, Faits découverts à l'occasion d'une DDL dans une entité autre
que celle dans laquelle il est commissaire aux comptes (non), Faits découverts à l'occasion
d'une DDL dans l'entité dans laquelle il est commissaire aux comptes (oui)
Résumé
L'homologation des normes d'exercice professionnel sur les diligences directement liées à la
mission des commissaires aux comptes (DDL) parues à ce jour ne modifie pas le périmètre de
l'obligation de révélation des faits délictueux au procureur de la République par un
commissaire aux comptes (art. L. 823-12 C.com.), qui reste limité aux seuls faits délictueux
commis dans la société dont il est commissaire aux comptes. Lorsque le commissaire aux
comptes effectue des travaux dans le cadre de DDL dans la société dont il est commissaire
aux comptes, les faits délictueux dont il a connaissance au cours de l'accomplissement de
ces travaux doivent être révélés au procureur de la République . Lorsque un commissaire aux
comptes effectue des travaux dans le cadre de DDL dans des sociétés qui contrôlent ou qui
sont contrôlées par la société dont il est commissaire aux comptes, les faits délictueux
découverts dans ces sociétés contrôlantes ou contrôlées dont il n'est pas commissaire aux
comptes n'ont pas à faire l'objet d'une révélation au procureur de la République.
(EJ 2008-119)
Question :
Le commissaire aux comptes d'une entité doit-il procéder à une révélation au procureur de la
République des faits délictueux dont il a eu connaissance à l'occasion d'une mission effectuée
dans le cadre d'une norme d'exercice professionnel sur les diligences directement liées (DDL)
soit dans une entité autre que l'entité dont il est commissaire aux comptes soit dans celle dont
il est commissaire aux comptes ?
La Commission des études juridiques a rappelé que la présente réponse a été établie sur la
base des 7 NEP sur les DDL homologuées à ce jour, qui portent respectivement sur les
attestations, l'audit, l'examen limité, les consultations, les procédures convenues, les
acquisitions et les cessions.
La position de la CNCC concernant le périmètre de l'obligation de révélation des faits
délictueux qui est reprise dans le Bulletin CNCC n° 83 p. 374 et dans le Bulletin CNCC n° 91
p. 414, a été définie à la suite de questions posées par des confrères qui, constatant
l'existence d'un fait délictueux dans une filiale de la société dont ils étaient commissaires
aux comptes, se demandaient s'ils devaient révéler les faits ainsi découverts.
La position de la CNCC se fonde sur les constatations et le raisonnement suivants :
L'article L. 823-12 du Code de commerce dispose : "Les commissaires aux comptes signalent à
la plus prochaine assemblée générale ou réunion de l'organe compétent les irrégularités et
inexactitudes relevées par eux au cours de l'accomplissement de leur mission.
CNCC FORMATION Les attestations du commissaire
commissaire aux comptes
2009/2010 Documentation participants Annexe 5
Révélation des faits délictueux – EJ 2008-119
Page 2/4
Ils révèlent au procureur de la République les faits délictueux dont ils ont eu connaissance,
sans que leur responsabilité puisse être engagée par cette révélation".
Cet article fait partie de la section II du chapitre III du titre II du livre VIII du Code de
commerce, section consacrée à la définition de la mission du commissaire aux comptes.
Le premier alinéa de l'article L. 823-14 du Code de commerce dispose, certes, quant à lui
:"Les investigations prévues à l'article L. 823-13 peuvent être faites tant auprès de la personne
ou de l'entité dont les commissaires aux comptes sont chargés de certifier les comptes que des
personnes ou entités qui la contrôlent ou qui sont contrôlées par elle au sens de l'article L.
233-3. Elles peuvent également être faites, pour l'application du deuxième alinéa de l'article L.
823-9, auprès de l'ensemble des personnes ou entités comprises dans la consolidation."
Mais, les articles L. 823-13 et L. 823-14 figurent sous la section suivante, à savoir la section
III qui définit les modalités d'exercice de la mission des commissaires aux comptes. Dès
lors, ces articles ne sauraient être placés sur un même plan, tant leur nature et leur portée
sont différentes.
Le premier alinéa de l'article L. 823-14 vise à conférer au commissaire aux comptes des
moyens complémentaires à ceux énoncés à l'article L. 823-13 pour lui permettre de remplir
sa mission. En aucun cas, il assigne au commissaire aux comptes l'obligation de révéler les
faits délictueux qu'il a découverts dans une entité autre que celle dont il est commissaire
aux comptes.
Le deuxième alinéa de l'article L. 823-14 complète ce dispositif en permettant au
commissaire aux comptes de recueillir toutes informations utiles à l'exercice de sa mission
auprès de tiers qui ont accompli des opérations pour le compte de la personne ou de l'entité
et en précisant ainsi de façon claire que les moyens conférés au commissaire aux comptes le
sont pour le seul exercice de sa mission.
Par conséquent, l'obligation de révélation des faits délictueux fait partie intégrante de la
mission du commissaire aux comptes de la société dans laquelle il a été nommé et se
circonscrit à cette seule société. Les pouvoirs accordés au commissaire aux comptes par
l’article L. 823-14 pour mener ses investigations au-delà de l’entité dont il est commissaire
aux comptes ne constituent que des moyens complémentaires à ceux énumérés à l’article
L. 823-13 et n’ont, comme ces derniers, pour seul objet, que de lui permettre de réaliser la
mission relative à la société dont il est commissaire aux comptes.
La Commission a précisé que ces investigations ne sont que des moyens donnés au
commissaire aux comptes par le législateur pour l'accomplissement de sa mission dans la
société qu'il contrôle. Ces investigations n'étendent pas la mission du commissaire aux
comptes aux sociétés filiales ou aux sociétés mères de la société que le commissaire aux
comptes contrôle.
Il convient donc de s'en tenir aux obligations légales en matière de révélation. En
conséquence, s'il apparaît que la société mère et/ou ses dirigeants peuvent être recherchés
en qualité de co-auteur ou de complice pour des faits délictueux commis dans l'une des
filiales, le commissaire aux comptes de la société mère devra révéler ces faits au procureur
de la République.
Il convient d'observer que les DDL ne font pas partie intégrante de la mission du
commissaire aux comptes ; elles sont liées à sa mission mais ne font pas partie de sa
mission stricto sensu. Cette dernière est strictement définie à la section II du chapitre III du
livre VIII du Code de commerce, section intitulée « De la mission du commissaire aux
CNCC FORMATION Les attestations du commissaire
commissaire aux comptes
2009/2010 Documentation participants Annexe 5
Révélation des faits délictueux – EJ 2008-119
Page 3/4
comptes », alors que les DDL sont mentionnées à l’article L. 822-11 dans une section
intitulée « De la déontologie et de l’indépendance des commissaires aux comptes », dont
l’objet est, notamment, de définir les situations et activités qui sont compatibles ou
incompatibles avec la mission du commissaire aux comptes. Quant aux NEP relatives aux
DDL, elles s'attachent à définir les modalités de réalisation des travaux que le commissaire
aux comptes est autorisé à accomplir au-delà de sa mission elle-même (c’est-à-dire les DDL)
et non pas la mission elle-même, c'est-à-dire en cas d'absence de texte légal ou
réglementaire prévoyant la mission. Les 7 NEP sur les DDL offrent toutes, sans exception, au
commissaire aux comptes la faculté de refuser l'intervention qui lui est proposée alors que le
commissaire aux comptes peut refuser le mandat de commissaire aux comptes d'une entité
envisagée par les articles de la section II, relatifs à la définition de la mission, mais quand
il a accepté le mandat, il ne peut pas refuser une de ses composantes. Enfin, la Commission
a noté que le décret n° 2008-1487 du 30 décembre 2008 relatif aux commissaires aux
comptes apporte des précisions intéressantes sur ce point. En effet, l'article 2 de ce décret
complète l'article R. 123-198 du Code de commerce en ajoutant aux informations devant
figurer dans l'annexe des comptes celle relative aux honoraires des commissaires aux
comptes, étant précisé que le montant total des honoraires des commissaires aux comptes
figurant au compte de résultat de l'exercice doit distinguer les honoraires facturés au titre
du contrôle légal des comptes et ceux facturés au titre des conseils et prestations de
services entrant dans les diligences directement liées à la mission de contrôle légal des
comptes.
Pour chacune des 7 NEP sur les DDL, il est clairement précisé qu'elle entre dans le cadre de
diligences directement liées à la mission de commissaire aux comptes au sens de l'article
L. 822-11-II du Code de commerce, dès lors que les conditions requises par chacune d'elles
au regard de la déontologie et de l'indépendance sont remplies et que les interdictions
énoncées notamment pour les DDL d'acquisition ou de cession sont strictement respectées.
Les DDL peuvent concerner l'entité elle-même mais également une entité qui la contrôle ou
une entité qui est contrôlée par elle au sens des I et II de l'article L. 233-3 du Code de
commerce. Les entités visées par les NEP sur les DDL ne sont pas différentes de celles visées
par l'article L. 823-14 du Code de commerce puisque dans un cas comme dans l'autre, il est
fait référence à l'article L. 233-3. L'exécution par un commissaire aux comptes de diligences,
dans le cadre de l’article L. 823-14, auprès d'entités autres que celle dont il est commissaire
aux comptes n'emporte pas, comme on l'a vu plus haut, l'obligation pour ce dernier de
révéler des faits délictueux découverts dans ces autres entités. Il en va de même a fortiori
lorsque les diligences effectuées, tout en restant liées à la mission, constituent des travaux
autorisés (DDL) qui n’ont pas pour objet de contribuer directement à la mission de
commissaire aux comptes telle que définie aux articles L. 823-9 à L. 823-12 du Code de
commerce.
La Commission considère que les deux alinéas de l'article L. 823-12 du Code de commerce ne
sont pas détachables. Par conséquent, l'obligation de révélation des faits délictueux au
procureur de la République est liée à la mission du commissaire aux comptes dans la société
dans laquelle il a été nommé et se circonscrit à cette unique société. En effet, l’obligation
de révélation s’inscrit uniquement dans le cadre de la mission de commissaire aux comptes
de la société dans laquelle le commissaire aux comptes a été désigné et se limite à cette
seule société.
CNCC FORMATION Les attestations du commissaire
commissaire aux comptes
2009/2010 Documentation participants Annexe 5
Révélation des faits délictueux – EJ 2008-119
Page 4/4
En conséquence, lorsque des DDL conduisent le commissaire aux comptes d’une société à
effectuer des travaux dans des sociétés qui contrôlent ou qui sont contrôlées par la société
dont il est commissaire aux comptes, la découverte de faits délictueux dans ces sociétés
contrôlantes ou contrôlées n’entre pas dans le périmètre de la révélation ci-dessus défini.
Reste le cas où, à l'occasion d’une DDL, le commissaire aux comptes constate un ou des faits
délictueux commis au sein même de la société dont il est commissaire aux comptes.
Une première analyse conduit à constater que la mission du commissaire aux comptes, dont
les éléments constitutifs énumérés aux articles L. 823-9 à L. 823-12 du Code de commerce
sous le titre « De la mission du commissaire aux comptes » ont pour champ d’application la
société où la mission est exercée, comporte l’obligation de révélation des faits délictueux
(article L. 823-12, 2ème alinéa). Dès lors, si le commissaire aux comptes, à l’occasion d’une
DDL réalisée dans l’entité dont il est commissaire aux comptes, constate l’existence de faits
délictueux au sein de cette entité, il doit les révéler car ceux-ci entrent dans le périmètre de
son obligation de révélation, à savoir la société dont il est commissaire aux comptes.
Une deuxième analyse consiste à soutenir que les DDL ne font pas partie intégrante de la
mission définie aux articles L. 823-9 à L. 823-12 et qu’en conséquence, la découverte de
faits délictueux à l’occasion d’une DDL n’emporte pas l’obligation de révélation.
La Commission des études juridiques considère que le champ d’application de la révélation,
à savoir l’existence de faits délictueux au sein de la société, doit l’emporter sur la nature
des travaux (mission proprement dite ou autres travaux autorisés) à l’origine de la
découverte des faits délictueux.
En conséquence, les faits délictueux découverts par le commissaire aux comptes au sein de
la société dont il est commissaire aux comptes doivent être révélés, qu’ils soient découverts
à l’occasion de la réalisation de la mission proprement dite ou d’autres travaux autorisés
(DDL).
En conclusion, il s'avère à l'analyse que les NEP sur les DDL parues à ce jour ne modifient
pas le périmètre de l'obligation de révélation des faits délictueux au procureur de la
République par un commissaire aux comptes, qui reste limitée aux seuls faits délictueux
commis dans la société dont il est commissaire aux comptes.
CNCC FORMATION Les attestations du commissaire aux comptes
2009/2010 Documentation participants Annexe 6
Exemples d’attestations fournis par la CNCC Page 1/26
4 Attestation
Attestation sur les informations financieres (ratios) ...........................................
........................................... 15
4.1 Exemple de rédaction de l’attestation en français ..........................................15
4.2 Exemple de rédaction de l’attestation en anglais ...........................................18
4.3 Exemple de lettre de mission .....................................................................21
4.4 Exemple de lettre d’affirmation...................................................................26
CNCC FORMATION Les attestations du commissaire aux comptes
2009/2010 Documentation participants Annexe 6
Exemples d’attestations fournis par la CNCC Page 2/26
1 ATTESTATION DU COMMISSAIRE
COMMISSAIRE AUX COMPTES RELATIVE
RELATIVE A LA DECLARATION
DECLARATION ANNUELLE
DES DELAIS ET RETARDS
RETARDS DE PAIEMENT DANS LA
LA FILIERE AUTOMOBILE - COMMUNIQUE
CNCC DU 11/04/2008
1.1 Textes
L'article L.420-4 du code de commerce prévoit que certains accords, notamment lorsqu'ils
ont pour objet d'améliorer la gestion des entreprises moyennes ou petites, ne soient pas
qualifiés de pratiques anti-concurrentielles. Le décret n°2007-1884 du 26 décembre 2007
reconnaît l'accord du 24 janvier 2007, qui prévoit la réduction des délais de paiement entre
clients et sous-traitants industriels dans la filière automobile, comme répondant aux
dispositions du I (2°) et du II de l'article L.420-4 du code de commerce. Ce décret est
applicable jusqu'au 31 décembre 2009.
Outre les articles relatifs à la réduction des délais de paiement, l’accord du 24 janvier 2007
prévoit à l'article 5 les dispositions suivantes :
« Il sera fait obligation aux entreprise de la filière de publier régulièrement des indicateurs de
performance portant tout à la fois sur les délais et les retards de paiement. De périmètre
France, ces indicateurs seront, après certification par les auditeurs externes des entreprises,
transmis à l’Observatoire des délais de paiement qui centralisera l’ensemble des indicateurs de
la filière et en assurera la publication.
L’observatoire des délais de paiement sera chargé de réaliser une évaluation complète de
l’application de l’accord. Dans l’exercice de cette mission, l’Observatoire travaillera en
formation élargie aux représentants des constructeurs automobiles, des équipements et des
sous-traitants. Il remettra un rapport au Ministre d’ici le 31 mars 2009, incluant un état des
lieux de l’application de l’accord et des éventuels problèmes rencontrés. Sur cette base,
l’observatoire pourra faire toute proposition d’évolution de l’accord, s’il le juge nécessaire et
sous réserve de l’avis des parties. »
« Toutes les dispositions de l’accord s’appliqueront aux nouvelles consultations émises après
signature de l’accord sur les délais de paiement et au plus tôt à compter du 1er septembre
2007 pour permettre la mise en place des nouveaux process et s’appuyer sur un calendrier
homogène. »
CNCC FORMATION Les attestations du commissaire aux comptes
2009/2010 Documentation participants Annexe 6
Exemples d’attestations fournis par la CNCC Page 3/26
Les précisions données ci-après sont issues des échanges de la Compagnie nationale des
commissaires aux comptes avec le CCFA, la FIEV et la FIM.
Indicateurs de performance :
Le CCFA, la FIEV et la FIM ont convenu que les indicateurs de performance prévus à l'article
5 de l'accord portaient sur les délai et les retards de paiement fournisseurs. L'accord ne
définit pas les modalités de calcul de ces indicateurs de performance. Le CCFA, la FIEV et la
FIM conviennent que celles-ci relèvent de la responsabilité des seules entreprises.
Auditeurs externes :
Les parties prenantes à l’accord précisent que, l’intervention de « l’auditeur
l’auditeur externe » étant
purement conventionnelle, la notion d’auditeur externe, telle que spécifiée à l'article 5 de
l'accord, fait référence à tout professionnel comptable indépendant de l’entité, c'est
c'est--à-dire
un commissaire aux comptes ou un expert-
expert-comptable. Dès lors que cette intervention sera
demandée au commissaire aux comptes, elle s'inscrit dans le cadre des diligences
directement liées à sa mission.
mission
(1) L'article 1 de l'accord relatif aux délais de paiement conclu le 24 janvier 2007 prévoit :
"Le point de départ du délai de paiement convenu entre les parties est la date
d'émission de la facture, du relevé périodique, de livraison ou la date d'exécution des
prestations commandées."
CNCC FORMATION Les attestations du commissaire aux comptes
2009/2010 Documentation participants Annexe 6
Exemples d’attestations fournis par la CNCC Page 4/26
(2) L'article 6 de l'accord relatif aux délais de paiements conclu le 24 janvier 2007 prévoit :
"Toutes ces dispositions s'appliqueront aux nouvelles consultations émises après
signature de l'accord sur les délais de paiement et au plus tôt à compter du 1er
septembre 2007 pour permettre la mise en place des nouveaux process et s'appuyer sur
un calendrier homogène."
Afin de répondre à certaines interrogations, la FIEV et la FIM ont rédigé un mode d'emploi
commun pour l'application de l'accord. Le CCFA, quant à lui, n'est pas partie prenante de ce
document. Dans ce contexte, les entités concernées obtiendront de leur fédération
professionnelle le mode d'emploi à l'accord du 24 janvier 2007 et recueilleront, le cas
échéant, des informations complémentaires.
L'absence de règle de calcul normalisée du délai de paiement qui résulterait d'une définition
commune entres les parties prenantes à l'accord est source d'incertitudes. Il apparaît ainsi
nécessaire que l'entité concernée accompagne l'information donnée au titre des délais et
retards de paiement d'une « règle du jeu », en terme de périmètre, de définitions, de
méthodes de calcul utilisées pour établir les indicateurs de performance tout en expliquant
leur base d'élaboration, ceci dans un souci d'exhaustivité et de comparabilité, mais aussi de
transparence et de crédibilité de l'information donnée. Il convient, en effet, que
l'information donnée soit compréhensible et autonome.
Il est rappelé tout d’abord que le terme « certification » utilisé dans l’accord est un « abus
de langage » et qu’il convient d’utiliser, au cas d’espèce, le terme « attestation » comme
prévu dans la norme d'exercice professionnel relative aux attestations entrant dans le cadre
de diligences directement liées à la mission de commissaire aux comptes (Norme d'exercice
professionnel NEP 9030 - relative aux attestations entrant dans le cadre de diligences
directement liées à la mission de commissaire aux comptes, homologuée par arrêté du 20
mars 2008, publié au J.O. n°0071 du 23 mars 2008)
- prendre connaissance de l’accord relatif aux délais de paiement entre clients et sous-
traitants industriels dans la filière automobile et, le cas échéant, de son mode
d'emploi pour les entreprises adhérentes de la FIEV et la FIM ;
- prendre connaissance des modalités d’élaboration retenues par l'entité concernée
pour produire les informations données ;
- vérifier, par sondages, la correcte application des modalités d’élaboration des
données utilisées dans le calcul des indicateurs et leur concordance avec la
comptabilité de l'entité ;
- vérifier les calculs sur la base des modalités d'élaboration décrites.
S'agissant de l’attestation :
En pratique, les observations pourraient être formulées, par exemple comme suit:
« Sur la base des travaux réalisés, les indicateurs ainsi déterminés appellent de notre part les
observations suivantes: »
« - Les délais de paiement déclarés n'ont pas été établis selon la méthode de calcul détaillée
dans le document joint. »
Ou
« Sur la base des travaux réalisés, les indicateurs ainsi déterminés appellent de notre part les
observations suivantes: »
« - L'entité n'a pas mentionné dans le document joint les méthodes de calcul uti utilisées
lisées pour
établir les indicateurs de performance. Par conséquent, nous ne sommes pas en mesure »
« d'attester les indicateurs ainsi déterminés. »
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2009/2010 Documentation participants Annexe 6
Exemples d’attestations fournis par la CNCC Page 6/26
Ou
« Sur la base des travaux réalisés, les indicateurs ainsi déterminés appellent de notre part les
observations
observations suivantes: »
« - Le délai de paiement fournisseurs a été calculé en prenant en compte certains fournisseurs
ne faisant pas partie de la filière automobile. Toutefois, le montant des flux liés à ces
fournisseurs n'étant pas significatifs, cette prise
prise en compte n'a aucune incidence sur le délai de
paiement fournisseurs ainsi calculés. »
L’attestation, à laquelle est jointe le document établi par l'entité, est adressée à :
- la société française qui établit les indicateurs pour le compte de l'ensemble des
sociétés donneuses d'ordre concernées par l'accord (cas d'un groupe français de
sociétés) ou ;
- l'entité française concernée qui établit les indicateurs pour le compte de l'ensemble
des sociétés donneuses d'ordre concernées par l'accord et "contrôlées" par celle-ci
lorsque cette dernière fait partie d'un groupe dont la maison mère n'est pas située en
France (cas d'un sous-pallier de consolidation en France) ou ;
- l'entité française concernée lorsque celle-ci ne fait pas partie d'un groupe de
sociétés.
Cet exemple est issu de discussions menées entre la Compagnie nationale des commissaires
aux comptes et les représentants des fédérations professionnelles nommées ci-dessus. Il a
également été établi en concertation avec le Conseil Supérieur de l'Ordre des Experts-
Comptables.
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2009/2010 Documentation participants Annexe 6
Exemples d’attestations fournis par la CNCC Page 7/26
- prendre connaissance des modalités d’élaboration retenues par votre Société pour
produire les informations données dans le document joint ;
- vérifier, par sondages, la correcte application des modalités d'élaboration des données
utilisées dans le calcul des indicateurs et leur concordance avec les données sous-
tendant la comptabilité de votre Société à partir desquelles sont établie ces
informations;
- vérifier les calculs sur la base des modalités d'élaboration décrites.
Sur la base des travaux réalisés, nous n’avons pas d’observation à formuler sur les
indicateurs ainsi déterminés.
Cette attestation est établie à votre attention dans le contexte décrit ci-avant et ne doit
pas être utilisée, diffusée, ou citée à d’autres fins.
Question :
Est-il possible, pour un commissaire aux comptes d’une coopérative vinicole, d’émettre les
attestations demandées par le Régime social des indépendants (RSI), organisme de
recouvrement de la contribution sociale de solidarité? Notamment, est-il possible d'utiliser les
modèles d’attestation fournis par l’organisme?
Par ailleurs, comment tenir compte, pour cette attestation, du fait que la contribution est
basée sur l’année civile alors que, dans la plupart des cas, les coopératives ont des dates de
clôture décalées ?
Réponse :
L’article L.651-5-1 du Code de la sécurité sociale prévoit que « … Les sociétés et entreprises
mentionnées à l’article L.651-1 (1) sont tenues de fournir, à la demande de l’organisme de
recouvrement, tous renseignements et documents nécessaires à la détermination de
l’assiette de la contribution et de son montant, dans un délai de soixante jours ».
(1) Notamment, au 10°) de cet article, les sociétés ou organismes qui sont régis par la loi
n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération, sauf exceptions
précisées dans cet article.
- reprenant le montant des achats effectués par la coopérative auprès de ses associés
coopérateurs et de ceux réalisés auprès de tiers,
- précisant l’ensemble des opérations déduites (leur nature et leur montant),
- détaillant le montant des opérations de vinification pour le compte des associés et
pour le compte de tiers.
L’organisme joint un modèle d’attestation à compléter par le commissaire aux comptes dans
laquelle celui-ci certifie les informations chiffrées qu’il renseigne sur la base des opérations
réalisées du 1er janvier au 31 décembre de l’année servant de base au calcul de la
contribution.
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2009/2010 Documentation participants Annexe 6
Exemples d’attestations fournis par la CNCC Page 9/26
Une telle
telle intervention relève de la norme d’exercice professionnel relative aux attestations
entrant dans le cadre de diligences directement liées à la mission de commissaire aux
comptes.
En conséquence :
- le commissaire aux comptes ne peut se prononcer que sur un document établi par la
direction de la coopérative qui en assume la responsabilité et annexé à l’attestation,
l’attestation
- ce document doit indiquer les informations objet de l’attestation, le nom et la
signature du dirigeant produisant l'information contenue dans le document et la
date d’établissement du document. Il pourra également préciser l’objet de la
demande et l'identité du destinataire final (le RSI),
- le commissaire aux comptes décrit dans son attestation la nature et l’étendue des
travaux mis en œuvre et toutes remarques utiles permettant au destinataire final de
mesurer la portée et les limites de l’attestation délivrée. Notamment, au cas
d’espèce,, il précisera que les informations de la période couverte par l’attestation
n’ont pas fait l’objet d’un audit ou d’un examen limité,
- le commissaire aux comptes conclut sur la concordance avec la comptabilité des
informations présentées par la direction dans le document.
Ne s’agissant pas de l’audit mis en œuvre dans le cadre de la certification des comptes, le
commissaire
commissaire aux comptes n’utilise pas, dans son attestation, le verbe « certifier ».
« Sur la base de nos travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur… »
ou
Le commissaire aux comptes ne peut donc pas utiliser les modèles d’attestation fournis par
l’organisme.
Par ailleurs, dans ce contexte particulier où les informations sur lesquelles porte
l’attestation demandée se rapportent à une année civile et non à un exercice de la
coopérative, le commissaire aux comptes porte une attention particulière aux procédures
mises en œuvre par la coopérative pour assurer la correcte affectation des opérations à la
période considérée.
CNCC FORMATION Les attestations du commissaire aux comptes
2009/2010 Documentation participants Annexe 6
Exemples d’attestations fournis par la CNCC Page 10/26
3 ATTESTATION
ATTESTATION ECOFOLIO : EXEMPLE D'ATTESTATION
D'ATTESTATION DU COMMISSAIRE AUX
AUX COMPTES
RELATIVE A LA DECLARATION
DECLARATION ANNUELLE DES IMPRIMES
IMPRIMES VISES EN APPLICATION
APPLICATION DE
L'ARTICLE L. 541-
541-10-
10-1 DU CODE DE L'ENVIRONNEMENT
L'ENVIRONNEMENT 4/01/2008
Résumé
Monsieur le Président[1],
En notre qualité de Commissaire aux Comptes de votre Société, la Société X enregistrée chez
EcoFolio sous le numéro Adhérent AAAA, et conformément à la demande qui nous en a été
faite par votre Société dans le cadre du contrat conclu entre votre Société et EcoFolio, nous
avons procédé à la vérification des éléments de la fiche déclarative EcoFolio[2] au titre de
l’année 200X, concernant le tonnage d’imprimés visés en application de l’article L.541-10-1
du Code de l’environnement.
Cette fiche déclarative, établie par votre Société et jointe à la présente attestation, fait
ressortir un montant total de XXX tonnes d’imprimés visés ci-dessus, distribués ou mis à
disposition par votre Société au cours de l’année 200X. Il nous appartient d’attester les
éléments ainsi déterminés.
Notre intervention, qui ne constitue ni un audit ni un examen limité, a été effectuée selon
les normes professionnelles applicables en France. Nos travaux ont eu pour objectif de
vérifier la concordance de cette information avec les données sous-tendant la comptabilité
de votre Société à partir desquelles est établie cette information.
- prendre connaissance des procédures mises en place par votre Société pour produire
l’information donnée dans la fiche déclarative et
- vérifier, par sondages, que l’information résultant de l’application de ces procédures
concorde avec les données sous-tendant la comptabilité de votre société.
CNCC FORMATION Les attestations du commissaire aux comptes
2009/2010 Documentation participants Annexe 6
Exemples d’attestations fournis par la CNCC Page 11/26
Sur la base des travaux ainsi réalisés, nous n’avons pas d’observation à formuler sur la
concordance de l’information donnée dans la fiche déclarative EcoFolio au titre de l’année
200X.
Cette attestation est établie à votre attention dans le contexte décrit ci-avant et ne doit
pas être utilisée, diffusée, ou citée à d’autres fins.
Fait à
Le ......
[2]
Fiche déclarative: document établi par l'adhérent qui peut prendre la forme de l'impression écran de la déclaration
effectuée par l'adhérent dans l'extranet d'EcoFolio, imprimé sur papier entête et signé par le mandataire social de
l'adhérent.
Résumé
La CNCC porte à la connaissance des commissaires aux comptes un courrier qui lui a été
adressé par la société EcoFolio en date du 18 juin 2007 afin que ceux-ci puissent, le cas
échéant, attirer l'attention des sociétés qu'ils contrôlent et qui entreraient dans le champ de
ces obligations, sur le nouveau dispositif éco-environnemental mis en place pour la collecte
et le recyclage des imprimés gratuits, sur son calendrier et ses sanctions éventuelles.
« Monsieur le Président,
La société EcoFolio souhaite, par la présente, attirer votre attention sur le nouveau
dispositif éco-environnemental mis en place pour la collecte et le recyclage des
imprimés gratuits.
Par arrêté ministériel en date du 19 janvier 2007, la société EcoFolio a été agréée en
qualité d’éco-organisme chargé de percevoir la contribution à la collecte, à la
valorisation et à l’élimination des déchets d’imprimés et de reverser des soutiens aux
collectivités locales.
Pour 2007, le barème de contribution voté par le Conseil d’EcoFolio applicable aux
tonnages d’imprimés mis à disposition ou distribués par les assujettis, au titre de 2006,
s’établit à 35 euros la tonne(1) hors taxe.
- l’assujetti doit avoir adhéré et déclaré ses tonnages auprès d’ EcoFolio avant le
31 juillet 2007,
- sur ces bases, EcoFolio notifiera à l’assujetti le montant de sa contribution due
avant le 10 septembre 2007 (envoi de la facture),
- le paiement de la contribution devra intervenir avant le 10 octobre 2007.
Nous vous serions reconnaissants de bien vouloir rappeler ce dispositif, ses sanctions,
ainsi que son calendrier, aux membres de votre Compagnie ainsi qu’aux sociétés
concernées, auprès desquelles ces derniers interviennent. Votre intervention permettra
ainsi à beaucoup d’acteurs économiques de se mettre en conformité avec la loi et
d’arbitrer entre le paiement de la contribution et de la TGAP.
En vous remerciant par avance du relais que vous apporterez à la mission confiée à
EcoFolio, je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l’expression de ma sincère
considération.
Frédéric Aurand
Depuis 2006, les émetteurs de catalogues, tracts, prospectus, journaux gratuits d’annonces et
autres annuaires sont financièrement responsables du devenir de ces imprimés.
Entre le 1er et le 31 janvier 2008, les émetteurs d’imprimés gratuits devront déclarer auprès
d’EcoFolio les tonnages mis sur le marché en 2007.
Une déclaration dématérialisée et simplifiée au maximum.
En un clic, les adhérents peuvent se mettre à jour de leurs obligations légales. Dans un
espace sécurisé qui leur est réservé, ils déclarent leurs tonnages sur le site www.ecofolio.fr.
Pour les entreprises et organismes qui n’auraient pas encore adhéré, la contractualisation se
fait en ligne.
Art L. 541-
541-10-
10-1 du Code de l’environnement
A compter du 1er juillet 2008, tout donneur d'ordre qui émet ou fait émettre des imprimés
papiers, y compris à titre gratuit, à destination des utilisateurs finaux, contribue à la
collecte, à la valorisation et à l'élimination des déchets d'imprimés papiers, ménagers et
assimilés ainsi produits. (…)
D 543-
543-208
Les personnes mentionnées au premier alinéa de l'article L. 541-10-1 déclarent auprès de
l'organisme mentionné à l'article D. 543-207 le tonnage d'imprimés distribués par elles ou
pour leur compte dans chaque commune au cours d'une année, avant le 31 janvier de
l'année suivante. L'organisme leur notifie avant le 28 février le montant de la contribution
dont elles sont redevables.
Attestation des commissaires aux comptes sur les informations financières préparées par la
[Nom de la société],
société], dans le cadre de [intitulé du contrat]
1 A préciser le cas échéant (par exemple si les annexes comprennent des informations détaillées que l’on ne
souhaite pas couvrir avec notre attestation, il conviendra de les exclure)
2 Le document doit comporter au moins les informations objet de l’attestation, le nom et la signature du
dirigeant produisant l’information ainsi que la date de son établissement.
3 A adapter selon la forme juridique de la société (par exemple Direction Générale s’il s’agit d’une S.A.). La
signature du document joint à notre attestation par le seul directeur financier est dans le cas général
insuffisante.
4 Par exemple : « Ces informations représentent des totaux de rubriques issus des grands-livres à partir
desquels les comptes consolidés/annuels ont été préparés ».
CNCC FORMATION Les attestations du commissaire aux comptes
2009/2010 Documentation participants Annexe 6
Exemples d’attestations fournis par la CNCC Page 16/26
Les méthodes et les principales hypothèses utilisées par la direction pour établir ces informations
financières sont précisées dans le document ci-joint. Il ne nous appartient pas de remettre en cause
les hypothèses retenues par la direction de [Nom de la société] et, en particulier, de donner une
interprétation au [intitulé du contrat].
contrat] Le cas échéant : Celles-ci comprennent notamment [à
5
compléter] :
Dans le cadre de notre mission de commissariat aux comptes, nous avons effectué un audit des
comptes consolidés/annuels de [Nom de la société] pour l’exercice clos le [date de clôture].
clôture] Notre
audit, effectué selon les normes d’exercice professionnel applicables en France, avait pour objectif
d’exprimer une opinion sur les comptes consolidés/annuels pris dans leur ensemble, et non pas sur
des éléments spécifiques de ces comptes utilisés pour le calcul des ratios financiers. Par
conséquent, nous n’avons pas effectué nos tests d’audit et nos sondages dans cet objectif, et nous
n’exprimons aucune opinion sur ces éléments pris isolément.
Nous n’avons pas audité de comptes intermédiaires de [Nom de la société] postérieurs au [date de
clôture],
clôture] et par conséquent, nous n’exprimons aucune opinion à ce titre. En outre, notre rapport sur
les comptes consolidés/annuels de [Nom de la société] pour l’exercice clos le [date de clôture] n’a
pas été mis à jour pour des faits ou événements survenus postérieurement à l’émission de notre
rapport en date du [date du rapport sur comptes].
comptes]
Nos diligences ont été effectuées conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en
France. Pour les besoins de cette attestation, nous avons mis en œuvre les procédures suivantes [à
compléter ou adapter si nécessaire] :
- Nous avons pris connaissance de la copie de [intitulé du contrat] que vous nous avez
communiquée ;
- Nous avons comparé les modalités de calcul du [ratio financier + date] avec celles figurant au
[intitulé du contrat] [le
[ cas échéant : dans la clause [N° de la clause]] ;
- Nous avons vérifié la concordance des montants utilisés dans le calcul du [ratio financier +
date] avec les montants figurant dans les livres comptables ayant servi à la préparation des
comptes consolidés/annuels de [Nom de la société] pour l’exercice clos le [date de clôture] ;
- Nous avons vérifié le calcul arithmétique des informations financières figurant dans le document
ci-joint, après application de règles d’arrondis le cas échéant.
5 Par exemple : « Les hypothèses utilisées par la direction font que le cash flow pris en compte dans le calcul
du ratio a été déterminé en incluant des retraitements décrits dans la note XX du document ci-joint, non
spécifiquement prévus au [intitulé du contrat] ».
CNCC FORMATION Les attestations du commissaire aux comptes
2009/2010 Documentation participants Annexe 6
Exemples d’attestations fournis par la CNCC Page 17/26
Les procédures décrites ci-dessus ne constituent ni un audit ni un examen limité effectué selon les
normes d’exercice professionnel applicables en France. En conséquence, nous n'exprimons pas
d'opinion sur les ratios présentés dans le document ci-joint. Si nous avions mis en œuvre des
procédures complémentaires, nous aurions pu relever d'autres faits qui auraient été relatés dans la
présente attestation.
Sur la base des travaux ainsi effectués, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les
informations financières présentées dans le document ci-joint, utilisées pour le calcul des ratios
financiers, [étant précisé qu’il ne nous appartient pas d’apprécier le respect des ratios fixés dans le
contrat] ainsi que les conséquences en cas de non respect]6.
[intitulé du contrat],
Cette attestation est établie à l’attention du Président7 de [Nom de la société] dans le contexte
décrit ci-avant et ne doit pas être utilisée, diffusée, ou citée à d’autres fins.
Les diligences mises en œuvre dans le cadre de la présente attestation ne sont pas destinées à
remplacer les enquêtes et diligences que les banques/établissements financiers parties à [intitulé
du contrat] pourraient par ailleurs mettre en œuvre dans le cadre de ce [intitulé du contrat],
contrat] et
nous ne portons pas d’avis sur leur caractère suffisant au regard des besoins des
banques/établissements financiers concernés.
En notre qualité de commissaires aux comptes de la société [Nom de la société], société] notre
responsabilité à l’égard de votre société et de ses actionnaires est définie par la loi française et
nous n’acceptons aucune extension de notre responsabilité au-delà de celle prévue par la loi
française. Nous ne sommes redevables et n’acceptons aucune responsabilité vis-à-vis de tout tiers, y
compris les banques/établissements financiers (ainsi que tout emprunteur, agent ou toute autre
partie à [intitulé du contrat]),
contrat] étant précisé que nous ne sommes pas partie à [intitulé du contrat].
contrat]
CAC (et [Co-cac]) ne pourra(ont) être tenu(s) responsable(s) d’aucun dommage, perte, coût ou
dépense résultant de l’exécution de [intitulé du contrat] ou en relation avec celui-ci.
En aucun cas CAC (et [Co- [Co-cac])
cac] ne pourra(ont) être tenu(s) responsable(s) d’aucun dommage,
perte, coût ou dépense résultant d’un comportement dolosif ou d’une fraude commise par les
administrateurs, les dirigeants ou les employés de votre société.
Cette attestation est régie par la loi française. Les juridictions françaises ont compétence exclusive
pour connaître de tout litige, réclamation ou différend pouvant résulter de notre lettre de mission
ou de la présente attestation, ou de toute question s'y rapportant. Chaque partie renonce
irrévocablement à ses droits de s'opposer à une action portée auprès de ces tribunaux, de prétendre
que l'action a été intentée auprès d'un tribunal incompétent, ou que ces tribunaux n'ont pas
compétence.
XXXX, le [date]
Les/L’un des Commissaires aux comptes
CAC [Co-CAC]
[Nom de l’associé] [Nom de l’associé]
Associé Associé
This information, based on the accounting records used for the preparation of the
[consolidated/annual] financial statements of [Client] as of and for the year ended [Year End], was
prepared under [Client]'s management’s(2) responsibility in connection with the [describe contract]
dated [Contract Date].
The methods and main assumptions used by management for the calculation of the financial
information can be found in the attached Appendix. We have no responsibility for challenging the
assumptions of the management of [Client] and particularly we make no representations regarding
questions of legal interpretation of the [Contract]. If necessary : They include [to be specified](4)
In the context of our role as Commissaires aux Comptes (statutory auditors), we have audited the
[consolidated/annual] accounts of [Client] as at and for the year ended [Year End]. Our audit was
undertaken in accordance with auditing standards applicable in France, and was planned and
performed for the purpose of forming an opinion on the [consolidated/annual] financial statements
taken as a whole and not on any individual elements of the accounts used for the calculation of the
financial ratios.
We have not audited any interim accounts of the Company as of any date or for any period
subsequent to [Year End], and accordingly we express no opinion thereon.
Furthermore, our report on the [consolidated/annual] accounts of the Company as at and for the year
ended [Year End] has not been updated for events and circumstances occurring after [date of original
audit opinion].
(1) A préciser le cas échéant (par exemple si les annexes comprennent des informations détaillées que l’on
ne souhaite pas couvrir avec notre attestation, il conviendra de les exclure)
(2) A adapter selon la forme juridique de la société (Par exemple Direction Générale s’il s’agit d’une S.A.). La
signature du document joint à notre attestation par le seul directeur financier est dans le cas général
insuffisante.
(3) Par exemple : « This information represents the addition of individual components from the general ledgers
from which the [consolidated/annual accounts] of the Company as at [Years End] are prepared.
(4) Par exemple : “ Given the assumptions made by the Company, the cash-flow included in the calculation of
the ratio has been determined by using the restatement described in Note XXX of the attached document,
not explicitly foreseen in the [Contact]”.
CNCC FORMATION Les attestations du commissaire aux comptes
2009/2010 Documentation participants Annexe 6
Exemples d’attestations fournis par la CNCC Page 19/26
Our examination was performed in accordance with auditing standards applicable in France. For the
purposes of this attestation, we have performed the following procedures (to be completed/adapted
as appropriate) :
- read a copy of the Contract which you have communicated to us ;
- compared the calculation methods of the financial ratios used by management with those set
out in the Contract (if necessary precise the number of the clause of the Contract) ;
- checked that the data used in the calculations of the financial ratios was extracted from the
[consolidated] ledgers from which the [consolidated/annual] accounts of the Company as at
[Year End] were prepared ;
- checked the arithmetical accuracy of the financial ratios set out in the attached Appendix, after
giving effect to rounding, if applicable.
The above procedures do not constitute neither an audit nor a review conducted in accordance with
auditing standards generally accepted in France. Accordingly, we do not express any assurance on
the financial ratios reflected in the attached document.
Had we performed additional procedures, other matters might have come to our attention that
would have been reported to you.
On the basis of our work, as described above, we have nothing to report on the financial
information used for the calculation of the ratios contained in the attached document(6). [It
should be understood that we have no responsibility to comment on whether the ratios respect the
conditions of the Contract, as well as the consequences in the event of non-respect.](7)
This attestation is addressed to the President of the Company in the context described above and is
not to be used, circulated, quoted, or otherwise referred to for any other purpose.
These procedures should not be taken to supplant any additional inquiries or procedures that
should be undertaken by the Financial Institutions parties to the [Contract] and we make no
representations regarding the sufficiency of the procedures we performed for the Financial
Institutions’ purpose.
(6) Le cas échéant reprendre les motifs de réserves ou refus de certifier sur les comptes annuels ou
consolidés s’ils ont un impact sur le calcul des ratios financiers.
(7) A inclure en cas de non respect de ratios
CNCC FORMATION Les attestations du commissaire aux comptes
2009/2010 Documentation participants Annexe 6
Exemples d’attestations fournis par la CNCC Page 20/26
In our capacity as Statutory Auditors of your Company, our responsibility towards your Company
and the Shareholders is defined by French law and we do not accept any extension of our
responsibility beyond that set out in French law. We do not owe or accept any duty of care to any
third party including the Financial Institutions (and any assignee of and any sub participant in any
interest in the Contract) in connection with the [Contract] to which we are not party. [Cac] and
[Co-cac] shall not be liable in respect of any loss, damage or expense of whatsoever nature which
may be incurred as a result of the execution of the [Contract] or in relation to it.
In no event shall [co-cac] and [co-cac ] be liable for any loss, damage, cost or expense arising in
any way from fraudulent acts, misrepresentation or wilful misconduct on the part of the Directors,
employees or agents of the Company.
This attestation shall be governed by, and construed in accordance with French law.
The Courts of France shall have exclusive jurisdiction in relation to any claim, dispute or difference
concerning the engagement letter or this attestation, and any matter arising from them. Each party
irrevocably waives any right it may have to object to an action being brought in any of those
Courts, to claim that the action has been brought in an inconvenient forum or to claim that those
Courts do not have jurisdiction.
CAC [Co-
[Co-CAC]
[Adresse] [Adresse]
Président3
[Entité]
[Adresse]
Madame, Monsieur,
En réponse à votre demande, nous vous faisons parvenir notre proposition de mission relative à
l'attestation sur les informations financières préparées par la société [nom de la société] (ci après
la "Société") pour l'exercice clos le [date de clôture]4, dans le cadre de [intitulé du contrat] (ci-
après "l'Intervention"). Cette Intervention s’inscrit dans le cadre de notre mission de commissaires
aux comptes de la Société dont les modalités d'intervention figurent dans notre lettre de mission en
date du [date de la lettre de mission CAC]. Sauf indication contraire dans la présente lettre, les
dispositions prévues dans notre lettre de mission initiale s'appliquent.
Nous vous rappelons que l'objectif de notre mission est d'émettre une attestation sur les
informations financières3 dont la préparation et le contenu sont placés sous la responsabilité de la
direction4 de la Société, dans le cadre du [intitulé du contrat],
contrat] daté du [date du contrat].
Nous effectuerons notre mission selon les normes d'exercice professionnel applicables en France.
2. Procédures à réaliser
- Prise de connaissance de la copie de [intitulé du contrat] que vous nous avez communiquée ;
- Comparaison des modalités de calcul du [ratio financier + date] avec celles figurant au [intitulé
du contrat] [le cas échéant : dans la clause [N° de la clause]]
clause] ;
- Vérification de la concordance des montants utilisés dans le calcul du [ratio financier + date]
avec les montants figurant dans les livres comptables ayant servi à la préparation des comptes
consolidés/annuels de la Société pour l’exercice clos le [date de clôture] ;
Les procédures décrites ci-dessus ne constituent ni un audit, ni un examen limité effectué selon les
normes d'exercice professionnel applicables en France. Elles ne sont, en outre, pas destinées à
remplacer les enquêtes et diligences que les banques/établissements financiers, parties à [intitulé
du contrat] pourraient par ailleurs, mettre en œuvre dans le cadre de ce [intitulé du contrat],
contrat] et
nous ne portons pas d'avis sur leur caractère suffisant au regard des besoins des
banques/établissements financiers concernés.
3. Attestation
Notre attestation sera adressée au Président de la Société, dans le contexte décrit ci-avant, et ne
devra pas être utilisée, diffusée ou citée à d'autres fins.
Nous vous rappelons qu'en tant que commissaire(s) aux comptes de la société [nom de la société],
société]
notre responsabilité à l'égard de votre société et de ses actionnaires est définie par la loi française
et nous n'acceptons aucune extension de notre responsabilité au-delà de celle prévue par la loi
française.
Nous ne sommes redevables et n’acceptons aucune responsabilité vis-à-vis de tout tiers, y compris
les banques/établissements financiers (ainsi que tout emprunteur, agent ou toute autre partie à
[intitulé du contrat]),
contrat] étant précisé que nous ne sommes pas partie à [intitulé du contrat].
contrat] CAC (et
[Co-CAC]) ne pourra(ont) être tenu(s) responsable(s) d’aucun dommage, perte, coût ou dépense
résultant de l’exécution de [intitulé du contrat] ou en relation avec celui-ci.
3 A préciser le cas échéant (par exemple si les annexes comprennent des informations détaillées que l’on
ne souhaite pas couvrir avec notre attestation, il conviendra de les exclure)
4 A adapter selon la forme juridique de la société (Par exemple Direction Générale s'il s'agit d'une S.A.)
CNCC FORMATION Les attestations du commissaire aux comptes
2009/2010 Documentation participants Annexe 6
Exemples d’attestations fournis par la CNCC Page 23/26
4. Honoraires
Nos honoraires sont fonction du niveau de qualification requis par la nature et la complexité des
travaux effectués et du temps passé. Nos honoraires relatifs à cette Intervention s’élèveront à
[Montant des honoraires].
honoraires]
[Le cas échéant, la répartition des honoraires entre les deux commissaires aux comptes est présentée
ci-après :
- ;
- .]
Ces honoraires s'entendent hors taxe, hors frais et hors débours. Les frais de déplacement et autres
débours vous seront facturés en sus en fonction des dépenses engagées, y compris la contribution aux
coûts des contrôles de qualité périodiques de la profession (article L 821-7 du Code de commerce et
décision n°2007-01 du Haut Conseil du commissariat aux comptes)
Cette estimation d'honoraires repose sur des conditions de déroulement normal de notre
Intervention et sur une bonne disponibilité de vos services. Au cas où nous rencontrerions des
difficultés particulières en cours d'Intervention, nous pourrions être amenés, le cas échéant, à
réviser cette estimation, en accord avec vous.
Nous vous rappelons par ailleurs que nos factures sont payables à réception.
5. Calendrier (A
A compléter – par exemple : L'Intervention se déroulera sur la période allant du
[date] au [date]).
[date]
CNCC FORMATION Les attestations du commissaire aux comptes
2009/2010 Documentation participants Annexe 6
Exemples d’attestations fournis par la CNCC Page 24/26
6. Loi applicable
Nous vous saurions gré d'accuser réception de cette lettre et de confirmer par écrit votre
acceptation des termes et conditions de notre Intervention en nous retournant un exemplaire signé
de cette lettre revêtu de votre signature avec la mention "bon pour accord".
Nous restons à votre disposition pour vous apporter tout complément d'information que vous
pourriez souhaiter et vous prions de croire, Madame/Monsieur, à l'assurance de nos salutations
distinguées.
XXXX, le [date]
CAC [Co-
[Co-CAC]
[Nom
Nom de l'associé]
l'associé [Nom de l'associé]
Associé Associé
CNCC FORMATION Les attestations du commissaire aux comptes
2009/2010 Documentation participants Annexe 6
Exemples d’attestations fournis par la CNCC Page 25/26
Nous confirmons que la présente lettre décrit fidèlement la nature de l'Intervention que nous
attendons de vous. Nous donnons notre accord, [conformément à notre politique d'autorisation des
missions réalisées par notre commissaire aux comptes] pour cette Intervention dont nous agréons les
modalités pratiques et de facturation.
(Signature) ……………………………………
(Date) ……………………………………
CAC [Co-
[Co-CAC]
[Adresse
Adresse]
Adresse Adresse]
CNCC FORMATION Les attestations du commissaire aux comptes
2009/2010 Documentation participants Annexe 6
Exemples d’attestations fournis par la CNCC Page 26/26
L’exemple suivant de lettre d’affirmation dans le cas d’une attestation a été fourni par le
département APE de la CNCC lors du forum APE le 20 juin 2008.
Lettre d’affirmation
[CAC] [Co-
[Co-CAC]
[Adresse
Adresse]
Adresse [Adresse]
Objet : Votre mission d'attestation sur les informations financières établies dans le cadre de
[intitulé du contrat] - Exercice clos le [date de clôture]
Conformément à vos normes d’exercice professionnel applicables en France, nous vous confirmons
ci-après, en toute bonne foi et au mieux de notre connaissance, les informations et affirmations qui
vous ont été fournies dans le cadre de votre examen des informations financières établies selon
[intitulé du contrat] (ci-après "le Contrat") conclu par [nom société client CAC] (« la Société »).
1. Ces informations financières (ci-après "le Document") ont été préparées en date du [date du
document], sous notre responsabilité, dans le respect des définitions financières données dans le
document]
Contrat.
2. Nous vous confirmons vous avoir communiqué le Contrat définitif ainsi que l'ensemble des
avenants ou tout autre élément juridique pouvant avoir une incidence sur les modalités de calcul de
ces informations financières.
3. Les modalités de calcul des ratios ainsi que les hypothèses que nous avons retenues sont
correctement décrites dans le Document que nous avons établi et répondent aux dispositions du
Contrat.
4. Les éléments pris en compte pour le calcul des ratios sont extraits des comptes
[consolidés/combinés/annuels] de la Société au [date de clôture].
5. Nous vous confirmons que, depuis notre lettre d'affirmation sur les comptes
[consolidés/combinés/annuels] en date du [date de la lettre d'affirmation annuelle],
[consolidés/combinés/annuels annuelle] nous n'avons
eu à ce jour connaissance d'aucun élément ni d'aucune affaire qui soit susceptible d'affecter de
manière significative les comptes de notre société au [date de clôture] ainsi que le calcul des ratios
financiers à cette date.
Dans la continuité du courrier du 6 février 2009 publié sur le portail de la CNCC, la CNCC
met à la disposition des professionnels (portail CNCC –29/05/2009) des exemples
d’attestation utilisables dans le cadre de diligences directement liées à la mission de
commissaire aux comptes, complétant les outils qui sont nécessaires dans l’exercice de leurs
missions. Il est rappelé qu’il ne s’agit que d’exemples illustrant le contenu possible
d’attestations. Chaque professionnel conserve la possibilité, s’il le juge utile, de les adapter
en fonction des situations rencontrées et des caractéristiques de l’entité, s’agissant
notamment de :
L’utilisation de ces exemples ne dispense pas les commissaires aux comptes de se reporter
aux normes d’exercice professionnel concernées pour les appliquer de manière appropriée
dans le cadre de leur intervention.
Les formulations optionnelles sont identifiées par un surlignement jaune
Attestation du commissaire aux comptes de l’entité1 XXX relative à [… (à préciser)]
pour/ au [... (préciser la période ou la date concernée)]
[Ou bien]
Il nous appartient de nous prononcer sur la conformité de ces informations avec [...
(dispositions issues de textes légaux ou réglementaires) ou les dispositions des statuts ou
les stipulations du contrat ... (à préciser) ou les procédures de contrôle interne de l’entité
telles que décrites dans le document ou ... (à préciser)].
[Ou bien]
Il nous appartient d’attester les informations [le cas échéant : ainsi] établies.
8Il ne nous appartient pas en revanche de remettre en cause les hypothèses retenues par la
direction de [Nom de l’entité] [le cas échéant] et, en particulier, de donner une interprétation
au [intitulé du contrat]. [Le cas échéant] Celles-ci comprennent notamment [... (à
compléter)].
9Dans le cadre de notre mission de commissariat aux comptes, nous avons effectué un audit
des comptes [consolidés ou annuels] de [Nom de l’entité] pour [l’exercice clos le ...
(préciser la date de clôture)]. Notre audit, effectué selon les normes d’exercice professionnel
applicables en France, avait pour objectif d’exprimer une opinion sur les comptes [consolidés
ou annuels] pris dans leur ensemble, et non pas sur des éléments spécifiques de ces comptes
utilisés pour [le calcul ou la détermination] des [informations]. Par conséquent, nous
n’avons pas effectué nos tests d’audit et nos sondages dans cet objectif et nous n’exprimons
aucune opinion sur ces éléments pris isolément.
10En outre, nous n’avons pas mis en œuvre de procédures pour identifier, le cas échéant, les
évènements survenus postérieurement à l’émission de notre rapport sur les comptes
[consolidés ou annuels] de [Nom de l’entité] en date du [... (préciser la date du rapport sur
comptes)].
11Nous n’avons pas audité de comptes intermédiaires de [Nom de l’entité] postérieurs au [...
(préciser la date de clôture)] et, par conséquent, nous n’exprimons aucune opinion à ce titre.
7 [Le cas échéant] Ce document fait ressortir des montants de […] euros.
8 Si le commissaire aux comptes le juge utile. Ce paragraphe peut être utilisé notamment lorsque la phrase faisant l’objet du
renvoi 6 est mentionné dans le second paragraphe, i.e. « Les méthodes et les principales hypothèses utilisées pour établir ces
[informations] sont précisées dans le document ci-joint »
9 Si le commissaire aux comptes le juge utile et pertinent au cas d’espèce. Ce paragraphe peut être utilisé, par exemple,
lorsque l’information, objet de l’attestation, est issue des comptes audités ; ceci pour spécifier que les éléments pris en
compte pour le calcul de cette information n’ont pas fait l’objet, pris isolément, d’un audit.
10 Si le commissaire aux comptes le juge utile et pertinent au cas d’espèce, par exemple lorsque le rapport d’audit et
l’attestation ne sont pas émis à la même date.
11 Si le commissaire aux comptes le juge utile et pertinent au cas d’espèce. Ce paragraphe peut être utilisé, par exemple,
lorsque l’information sur laquelle porte l’attestation est relative à une période non couverte par un audit ou un examen limité.
CNCC FORMATION Les attestations du commissaire aux comptes
2009/2010 Documentation participants Annexe 7
Illustration : exemple de rédaction d’une attestation (NEP 9030)) Page 3/5
Notre intervention, qui ne constitue ni un audit ni un examen limité, a été effectuée selon les
normes d'exercice professionnel applicables en France. Nos travaux ont consisté à […
(description de la nature des contrôles mis en œuvre et des limites éventuelles, par
exemple 12 :
[Le cas échéant (Limitations des travaux connues avant l’acceptation de la mission)15]
Sur la base de nos travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur [la concordance
ou la cohérence] des informations [figurant dans le document joint ou relatives à ... (à
compléter) ou objet de l’attestation] avec [la comptabilité ou les données sous-tendant la
comptabilité ou les données internes à l’entité en lien avec la comptabilité (telles que,
notamment, la comptabilité analytique ou des états de gestion)].
[Ou bien]
Sur la base de nos travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur la conformité des
informations [figurant dans le document joint ou relatives à ... (à compléter) ou objet de
l’attestation] avec [… (dispositions issues de textes légaux ou réglementaires) ou les
dispositions des statuts ou les stipulations du contrat ... (à préciser) ou les procédures de
contrôle interne de l’entité telles que décrites dans le document ou ... (à préciser)].
[Ou bien]
Sur la base de nos travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations
[figurant dans le document joint ou relatives à ... (à compléter) ou objet de l’attestation]..
Cette attestation est établie à votre attention dans le contexte décrit ci-avant et ne doit pas être
utilisée, diffusée ou citée à d’autres fins. 16
Nos travaux ne sont pas destinés à remplacer les diligences qu’il appartient, le cas échéant,
aux tiers ayant eu communication de cette attestation de mettre en œuvre au regard de leurs
propres besoins.17
l'attestation est signée par chaque commissaire aux comptes dès lors qu'elle porte sur des
CNCC FORMATION Les attestations du commissaire aux comptes
2009/2010 Documentation participants Annexe 7
Illustration : exemple de rédaction d’une attestation (NEP 9030)) Page 5/5
informations financières de l'entité établies conformément aux référentiels comptables appliqués pour
répondre à ses obligations légales ou réglementaires françaises d'établissement des comptes, et que
ces informations :
Dans les autres cas, l'attestation peut être signée par l'un des commissaires aux comptes.
Il appartient au commissaire aux comptes qui établit l'attestation :