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1. CONSIDERATIONS GENERALES
Par plantes toxiques, on entend la plante dont la consommation par différentes espèces
animales peut entrainer des troubles graves et très souvent mortels. Ces plantes se
rencontrent dans presque toutes les familles du règne végétal mais plus spécialement
certaines familles connues pour leurs qualités toxiques (Solanacées, Euphorbiacées,
Composées).
Apprendre à identifier les végétaux reconnus dangereux est donc essentiel. Le principe
toxique peut être réparti dans toute la plante (tsuga vénéneux) ou préférentiellement
dans un organisme : la racine (tsuga aquatique), les baies (lauréole) ou les feuilles
(cerisier sauvage).
a. Action mécanique : l’ingestion des graines des graminées portant des épines qui
vont perforées l’estomac. Exemple : Hétéropogon et Chrysopogon.
b. Action chimique : l’ingestion de certaines parties de la plante qui sont
fermentées. Contact avec les plantes qui sont pourvues de poils très urticants qui
créent la brû lure. Exemple : fruit du manguier fermenté.
Josué NKOTELO
0892527420/Josuekotelo@gmail.com
Fascicule d’Agrostologie
Classe terminale des Humanités Agricoles
Tous ces symptô mes ne se présentent pas en même temps, ni successivement, chez une
même bête. Certains sont caractéristiques de l’une ou l’autre plante, de même le degré
d’intoxication peut ne faire apparaitre qu’un des symptô mes seulement. Enfin, il peut y
avoir mort brusque sans aucuns symptô mes cliniques.
En règle générale, lorsque les animaux meurent en présentant ces symptô mes on doit
immédiatement penser aux plantes toxiques et examiner attentivement le contenu de
leur estomac Lorsqu’on n’est pas à mesure de déterminer son nom, on peut recourir à un
spécialiste pour déterminer le nom et caractéristique de la plante.
La valeur nutritive des herbages tropicaux constitue facteur principal qui limite le
développement de l’élevage dans la zone tropicale ; à cause d’une part, de la composition
floristique qui est pauvre et d’autre part, du climat.
En effet, la valeur nutritive d’une herbe dépend de son aptitude à faire face aux
exigences de l’animal en matière des protéines, de l’énergie, des minéraux et des
vitamines.
Sur le plan pratique, les facteurs qui déterminent le volume du fourrage absorbé sont
l’â ge de la plante et la nature spécifique de la plante. Une analyse effectuée sur la
consommation des animaux pâ turant un terrain occupé par trois graminées a donné les
résultats suivants :
On remarque qu’une repousse de 30 jours est consommée en grande quantité alors qu’à
150 jours la chute de consommation est importante. L’analyse botanique d’un herbage
cherche à déterminer sa valeur bromatologique c’est-à -dire sa capacité de charge, sa
productivité potentielle et sa productivité actuelle.
L’étude d’un pâ turage tient compte non seulement de l’examen botanique (flore,
végétation) et écologique mais aussi de l’estimation de la valeur fourragère.
La valeur fourragère d’un pâ turage, appelé aussi valeur bromatologique, est variable
au cours de l’année et dépend de la nature des plantes présentes et de leur stade
végétatif. Cette valeur alimentaire dépendra :
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L’appétibilité est une notion relative, car les animaux choisissent différemment, selon les
espèces mises à leur disposition par le pâ turage fréquenté. A défaut des plantes les plus
appréciées, consommables en priorité, les animaux consommeront des espèces de
moindre appétence et, dans un pâ turage pauvre, des plantes pourront y être
recherchées alors qu’elles seront délaissées dans un pâ turage riche. Dans un même
pâ turage, une plante donnée pourra également être recherchée à certaine période et
délaissée à d’autres moments.
- Une plante sucrée est généralement plus appréciée qu’une plante amère ;
- Des plantes très odoriférantes en vert sont refusées par le bétail, alors qu’elles
sont consommables à l’état de pailles lorsque l’odeur a disparu. C’est le cas des
citronnelles comme Cymbopogon proximus en steppes sahéliennes et
Cymbopogon giganteus en savanes soudaniennes ;
- Les graminées à chaumes moelleux sont généralement plus recherchées à l’état
de pailles que celles à chaumes fins et creux ;
- Les jeunes pousses riches en azote sont très.
Graminées :
Pennisetum purpeum : 4 – 5
Setaria sphacelata : 7
Paspalum notatum : 2 – 3
Panicum repens : 3
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Bracchiara mutica : 4 – 6
Légumineuses :
Stylosanthes guyanensis : 6 – 7
Vigna sinensis : 4 – 5
Trifolium subterraneum : 6 – 7
Elle va de 0 – 10 :
Application
La valeur énergétique du fourrage est exprimée en Unités Fourragères (UF). L’U.F. est
l’équivalent d’un kilogramme d’orge en grain produisant 1 650 calories dans le cas de
ruminants. On utilise en pratique deux unités : la première, Unité Fourragère Lait (UFL)
est utilisée pour la production de lait et une série d’autres productions telles que la
croissance du fœtus et l’énergie nécessaire à l’exercice. La seconde, Unité Fourragère
Viande (UFV) l’est pour la production de viande à un rythme de croissance très élevé.
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L’UFL exprime la quantité d’énergie nette pour la production laitière contenue dans 1 kg
d’orge de référence (870 g de matières sèches ; 2 700 kcal d’énergie métabolisable). 1
UFL = 1 700 kcal ou 7 115 kJ, soit 7,12 MJ d’énergie nette pour la production laitière.
L’UFV exprime la quantité d’énergie nette contenue dans 1 kg d’orge de référence (870 g
de matières sèches ; 2 700 kcal d’énergie métabolisable) pour l’entretien et la croissance
chez l’animal à l’engrais, à un niveau de production de 1,5. 1 UFV = 1 820 kcal ou 7,62 MJ
d’énergie nette pour la production de viande.
Les bovins tropicaux adultes étant des animaux dont le poids moyen varie de 200 à 400
kg, les éleveurs africains ont adopté une norme zootechnique conventionnelle pour
exprimer le poids moyen d’un bovin. Un bovin adulte représente une unité
conventionnelle de 250 kg. Les éleveurs africains parlent de l’U.B.T (Unité Bétail
Tropicale). Cette unité zootechnique adoptée conventionnellement par les éleveurs
africains permet d’estimer la charge que porter un pâ turage car tous les animaux
présents au pâ turage n’ont pas le même poids.
La consommation journalière d’un bovin est estimée à 2,5 kg de matières sèches (M.S.)
pour 100 kg de poids vif (P.V).
Par exemple : si 100 kg de P.V consomme 2,5 kg par jour ; un U.B.T consommera 6,25 kg
250 kg x 2 , 5 kg
de M.S par jour ; soit =6 ,25 kg de M.S par U.B.T.
100 kg
Pour les moutons et les chèvres en stabulation, la consommation journalière est toujours
de 2,5 kg de M.S pour 100 kg de P.V. Toutefois, les chèvres peuvent consommer jusqu’à 5
kg de M.S par jour en pâ turage naturel.
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Apport du
kg de M.S U.F M.A.d M . A .d
(g) U .F
Production U.B.T
Entretien /Jour…………………………………………………… 0,45 25 55
Gain de poids/jour
100g…………………………………………………………………… 0,50 29 60
300g…………………………………………………………………… 0,60 37 60
500g…………………………………………………………………… 0,70 45 65
700g…………………………………………………………………… 0,80 52 65
Production laitière/jour
1 litre………………………………………………………………… 0,50 34 70
3litres………………………………………………………………… 0,60 53 90
4litres………………………………………………………………… 0,70 63 90
6litres………………………………………………………………… 0,80 82 100
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