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Problèmes économiques et sociaux Centre FARESS AHBAR ISMAIL

 Exercice 1 : Les graphiques les plus utilisés par les économistes


1- Que mesure ici la banque mondiale ?

2- Que signifie la croissance en valeur et la croissance en volume ?


 La croissance en valeur : La croissance en valeur fait référence à l'augmentation de la valeur totale d'un
indicateur économique, d'un marché ou d'une entreprise au fil du temps. Cela peut concerner divers domaines tels
que le produit intérieur brut (PIB), les ventes d'une entreprise, les revenus d'un secteur particulier….
Dans le contexte du PIB, par exemple, la croissance en valeur signifie une augmentation de la production
économique globale d'un pays, mesurée en termes monétaires. Si le PIB d'un pays augmente d'une année à l'autre,
cela indique une croissance en valeur de son économie.
De manière similaire, dans le contexte des entreprises, la croissance en valeur peut se manifester par une
augmentation des revenus, des bénéfices ou de la capitalisation boursière. Une entreprise peut atteindre une
croissance en valeur en augmentant ses ventes, en développant de nouveaux produits, en pénétrant de nouveaux
marchés, ou en améliorant l'efficacité opérationnelle.
En résumé, la croissance en valeur mesure l'augmentation globale des chiffres monétaires associés à un
indicateur économique spécifique.
 La croissance en volume : La croissance en volume se réfère à l'augmentation de la quantité physique ou réelle
d'un indicateur économique, d'un produit ou d'une activité.
Par exemple, dans le contexte de la production économique, la croissance en volume du produit intérieur brut
(PIB) signifierait une augmentation de la production réelle de biens et services, sans tenir compte des changements
de prix. Cela pourrait résulter d'une augmentation de la quantité de biens et services produits dans une économie.
Dans le contexte des ventes d'une entreprise, la croissance en volume pourrait être mesurée par une
augmentation du nombre d'unités vendues, indépendamment des fluctuations des prix de vente.
En résumé, la croissance en volume se concentre sur l'expansion physique ou réelle d'une variable, sans
considérer les fluctuations de la valeur monétaire associée. C'est une mesure importante pour évaluer la
croissance réelle d'une économie, d'un secteur ou d'une entreprise.

3- Quelle est la différence entre croissance en valeur et croissance en volume ?

La différence principale entre la croissance en valeur et la croissance en volume réside dans la nature des mesures
utilisées pour évaluer l'expansion économique ou l'activité d'une entreprise.

 Pour la croissance en Valeur : on dit qu’elle :


- Mesure l'augmentation totale en termes monétaires, en prenant en compte les variations de prix.
- Se concentre sur l'expansion des valeurs monétaires, telles que le chiffre d'affaires, les revenus, le PIB, etc.
- Peut résulter d'une augmentation des prix, d'une augmentation de la quantité produite/vendue, ou d'une combinaison des 2.
 Pour la croissance en Volume : on dit qu’elle :
- Mesure l'augmentation physique ou réelle indépendamment des variations de prix.
- Se concentre sur l'expansion de la quantité physique, comme le nombre d'unités produites, vendues, la production réelle de
biens et services, etc.
- Ne prend pas en compte les fluctuations de prix, se concentrant uniquement sur les variations quantitatives.
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En résumé, la croissance en valeur prend en compte les changements de prix, tandis que la croissance en volume se
concentre sur les changements dans la quantité physique.

4- Faite une lecture en présentant la comparaison entre le PIB en volume et le PIB en valeur au Maroc.

Comparaison :

- L’économie nationale a enregistré, en 2021, un produit intérieur brut (PIB) en volume de 1244,9 milliards de DH avec une
croissance de 8 % après une profonde récession de 7,2% en 2020 due en particulier à la crise sanitaire.
- Aux prix courants, le PIB a marqué une valeur de 1274 ,7 milliards de DH avec une hausse de 10,6%.

- L'analyse comparative révèle que, bien que le PIB en valeur ait augmenté de manière significative, le PIB en volume a
également montré une croissance constante sur la même période.
- Les écarts entre le PIB en volume et en valeur peuvent être expliqués par les variations de prix au fil du temps. Si la
croissance en valeur est plus rapide que la croissance en volume, cela pourrait indiquer une augmentation des prix, tandis
qu'une croissance similaire suggère une croissance équilibrée entre la production réelle et les prix.
- L'écart entre le PIB en volume et en valeur peut également fournir des informations sur l'inflation ou la déflation. Si
l'augmentation en valeur est principalement due à une hausse des prix, cela peut indiquer une pression inflationniste. En
conclusion, l'analyse comparative du PIB en volume et en valeur au Maroc suggère une croissance économique
significative tant en termes de production réelle que de valeur monétaire.

5- Commenter la figure 2 ?
- En volume, les comptes régionaux de 2021 font ressortir des disparités des taux de croissance du PIB entre les
régions.
- Quatre régions ont pu enregistrer des taux de croissance supérieurs à la moyenne nationale (8%). Il s’agit de la
région de Fès-Meknès (12,7%), de Béni Mellal-Khénifra (10,4%), de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (8,7%) et de
Marrakech-Safi (8,5%).
- Les huit régions restantes ont enregistré des taux de croissance inférieurs à la moyenne nationale (8%) ; allant
de (4,2%) dans la région de Guelmim-Oued Noun à (7,9%) dans la région de Casablanca-Settat.

6- Quelles sont les 2 caractéristiques principales du PIB marocain que vous retenez de la figure 3 ?

En analysant la répartition sectorielle du PIB marocain en 2021, deux caractéristiques principales se dégagent :

 Diversification Sectorielle : Le PIB marocain présente une diversification sectorielle notable. Aucun secteur ne domine
de manière écrasante, et la contribution de chaque secteur est relativement équilibrée. Cela indique une économie qui ne
dépend pas excessivement d'un seul secteur, ce qui peut contribuer à une stabilité économique globale. La variété des
secteurs, tels que l'agriculture, l'industrie, les services financiers, le commerce, et d'autres, suggère une approche
diversifiée de la croissance économique.
 Prédominance des Services et de l'Agriculture :
 Les services jouent un rôle important dans l'économie marocaine, avec des secteurs tels que le commerce, les
services financiers, les transports et les communications représentant des parts significatives du PIB. Ceci est
souvent caractéristique des économies en développement où les services deviennent un moteur clé de la
croissance économique.
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 L'agriculture est également une composante notable du PIB, représentant 13,9%. Bien que cela puisse refléter
une part relativement importante de l'économie, cela souligne également l'importance continue du secteur
agricole dans le contexte économique du Maroc.
7- Analyser dans un paragraphe la part des secteurs dans la formation du PIB marocain :

L'agriculture et le secteur manufacturier occupent une place centrale avec une contribution égale de 13,9%, mettant en
évidence la pertinence continue de l'agriculture et l'essor du secteur manufacturier. Les services jouent un rôle prépondérant,
représentant près de 29,5% du PIB, avec des contributions notables des transports et des communications, du commerce, des
services publics, et des services financiers. La construction, à 5,1%, indique une activité dynamique dans le développement
des infrastructures, soulignant les investissements dans le secteur immobilier et les projets d'infrastructure. La part
substantielle de 32,6% attribuée aux "Autres secteurs" suggère une diversité d'activités économiques, bien que la nature
spécifique de ces secteurs nécessite une exploration plus approfondie. Les secteurs de l'industrie extractive et de l'électricité,
gaz et eau, bien que moins prédominants, soulignent une économie moins dépendante des ressources naturelles. En
conclusion, cette répartition équilibrée des secteurs témoigne de la résilience et de la flexibilité de l'économie marocaine face à
des défis variés, contribuant à une croissance globale stable et diversifiée.

 Exercice 2 : Exploiter un texte économique :

1- Vous définirez ou expliquez les expressions suivantes : « piège des pays à revenu intermédiaire »
 Possibilité 1 :
"Piège des pays à revenu intermédiaire" : Cette expression fait référence à une situation économique dans
laquelle un pays connaît un ralentissement de la croissance de son PIB par habitant sur une période prolongée. Le terme
"intermédiaire" suggère que le pays se situe entre les économies à revenu faible et celles à revenu élevé. Dans ce
contexte, le piège se caractérise souvent par une stagnation économique due principalement à la faiblesse des gains de
productivité, entravant la transition vers une catégorie de pays à revenu plus élevé.
 Possibilité 2 :
Signification de l’expression "Piège des pays à revenu intermédiaire" : Cette expression fait référence à une
situation économique où un pays, malgré un niveau de revenu relativement élevé par rapport aux pays à faible revenu,
connaît un essoufflement dans la croissance de son PIB par habitant sur une longue période. Cela se produit
généralement en raison de la faiblesse des gains de productivité et de l'incapacité à progresser vers une catégorie de pays
à revenu élevé.
2- Selon l’auteur, quel est le principal déterminant de la croissance au Maroc ?
 Possibilité 1 :
Selon l'auteur, le principal déterminant de la croissance au Maroc est le secteur agricole, en particulier la
production céréalière. Les fluctuations dans ce secteur, causées par des conditions climatiques imprévisibles comme la
sécheresse, ont un impact majeur sur la croissance économique du pays
 Possibilité 2 :
Selon l'auteur, le principal déterminant de la croissance au Maroc est fortement lié à la performance du secteur
agricole, en particulier à la valeur ajoutée agricole. Les fluctuations dans ce secteur, influencées par des facteurs tels que
les conditions climatiques, impactent directement la croissance économique du pays. L'article souligne que la dépendance
aux campagnes agricoles et la variabilité de la production céréalière jouent un rôle crucial dans la croissance globale du
Maroc.
3- En synthèse, quelle orientation générale, en matière de politique économique, doit-on mettre en place pour
produire plus de richesse (vous proposez un bref commentaire de l’article)
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 Possibilité 1 :
En synthèse, l'article souligne l'urgence de développer les capacités productives du Maroc, en particulier dans
le secteur agricole, pour assurer une production stable et résiliente face aux aléas climatiques. Cela nécessite une
augmentation significative du rendement des cultures, ainsi que la transformation productive du secteur privé. Le pays
doit devenir plus entrepreneurial innovant pour explorer de nouvelles opportunités et conquérir de nouveaux marchés.
La Charte de l'investissement est présentée comme une initiative visant à soutenir cette transformation, mais le défi
réside dans le changement des mentalités pour réussir à accéder à l'émergence économique et dépasser le plafond de
croissance actuel
 Possibilité 2 :
L'article propose une orientation générale axée sur le développement plus vigoureux des capacités productives du
pays, avec un accent particulier sur la réduction des fluctuations dans le secteur agricole. L'objectif est de garantir une
production stable et résiliente face aux aléas climatiques.
Le texte met en avant la nécessité de stimuler le rendement des cultures, en particulier céréalières, pour atténuer
l'impact des conditions climatiques changeantes. De plus, il souligne l'importance d'une transformation productive du
secteur privé, le rendant plus entrepreneurial, innovant, capable de prendre des risques et de s'adapter à la concurrence
internationale.
La Charte de l'investissement est mentionnée comme un instrument qui pourrait contribuer à atteindre ces
objectifs, bien que l'auteur soulève des doutes quant à son efficacité sans un changement plus profond dans les mentalités.
En résumé, l'article appelle à des mesures visant à diversifier l'économie, à accroître la productivité agricole et à
encourager l'entrepreneuriat et l'innovation pour surmonter les défis de la croissance économique au Maroc.

 Exercice 3 : Les facteurs de la croissance économique :

1- Rappelez à quoi correspondent les facteurs de production.

Les facteurs de production sont les ressources nécessaires à la création de biens et services dans une économie. Les
principaux facteurs de production sont le travail, représenté par la main-d'œuvre, et le capital, qui englobe les biens durables
utilisés dans le processus de production, tels que les bâtiments, les machines, les équipements, les terres, les logiciels, etc.

2- Comment l'augmentation de ces facteurs permet-elle la croissance économique ?

L'augmentation des facteurs de production, en particulier du travail et du capital, contribue à la croissance économique
en augmentant la capacité de production. Plus de main-d'œuvre signifie généralement plus de biens et de services produits,
tandis que l'augmentation du capital permet d'améliorer l'efficacité et la productivité du processus de production. Cela stimule
la croissance en créant davantage de biens et services disponibles sur le marché.

3- Pourquoi la productivité globale des facteurs est-elle un « résidu » ?

La productivité globale des facteurs est considérée comme un résidu parce qu'elle capture la part de la croissance
économique qui ne peut être directement attribuée à l'augmentation du travail ou du capital. Elle mesure l'efficacité globale
de la combinaison de ces facteurs dans le processus de production. Si la croissance économique est plus importante que ce
que l'on pourrait attendre simplement en additionnant la croissance du travail et du capital, le reste est attribué à la PGF. Cette
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mesure englobe divers éléments, dont le progrès technologique, l'efficacité des techniques de production et l'organisation du
travail.

4- Comment expliquer l'existence de croissance ?

L'existence de la croissance économique est expliquée en partie par l'augmentation des facteurs de production, tels que
le travail et le capital, qui accroît la capacité de production. Cependant, la croissance observée peut dépasser ce qui serait
prévu uniquement en fonction de l'augmentation des facteurs de production, et c'est là que la PGF intervient. Le progrès
technique, l'amélioration des méthodes de production et l'efficacité organisationnelle contribuent à cette croissance
inexpliquée. En d'autres termes, la croissance économique résulte non seulement de la quantité de facteurs de production,
mais aussi de la manière dont ils sont utilisés de manière plus efficace et innovante.

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