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TIPE Partie D Saint-Martin

EPREUVE DE TIPE-PARTIE D

TITRE : LA NEIGE
Temps de préparation : 2h15
Temps de présentation devant le jury : 10 minutes
Entretien avec le jury : 10 minutes

GUIDE POUR LE CANDIDAT :


Le dossier ci-joint comporte :
Document principal : 11 pages
Documents complémentaires : 3 pages
Divers : 0 page

(En fait la présentation diffère de celle de l’original et l’impression donne 11 pages)

Travail suggéré au candidat : Faire la synthèse du texte.


On pourra expliquer la procédure (ne pas oublier qu’on est sur le terrain) et écrire les
équations d’une des méthodes de mesure de la teneur en eau liquide de la neige mouillée.

CONSEILS GENERAUX POUR LA PREPARATION DE L’EPREUVE :


-Lisez le dossier en entier dans un temps raisonnable
-Réservez du temps pour préparer l’exposé devant le jury

LA NEIGE

Introduction
Le mot neige désigne deux choses très différentes : des flocons tombant dans l’air et le
matériau obtenu par l’accumulation de ces flocons sur le sol. En fait, la réalité est encore plus
complexe : comme chacun sait, il existe, suivant les conditions climatiques, différentes
variétés de flocons (grains fins, plaquettes, étoiles) et de couches de neige (poudreuse, dure,
5 mouillée).
La neige au sol est un matériau poreux, mélange de glace, d’air, de vapeur d’eau et
parfois d’eau liquide s’il s’agit de neige mouillée. Suivant les proportions et l’arrangement de
ces phases les propriétés physiques, notamment thermiques et mécaniques sont très
différentes. Leur connaissance ainsi que celle de la température permettent de caractériser les
10 différents types de neige ce qui est utile, aussi bien pour la prédiction et la compréhension des
mécanismes des avalanches que pour l’amélioration des performances des skieurs
professionnels. Nous décrirons tout d’abord la formation des flocons, leur chute puis leur
dépôt sur le sol. Ensuite nous étudierons les propriétés thermiques de différentes neiges puis,

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nous décrirons les principales techniques de mesure de la teneur en eau liquide de la neige
15 mouillée et enfin nous décrirons un mécanisme de formation d’avalanche.

1) Germination et croissance des flocons

La neige a pour origine les nuages dans lesquels la température est inférieure à 0°C. Les
20 nuages sont constitués initialement de gouttelettes d’eau liquide de rayon de l’ordre de
10m. Quand la température devient inférieure à 0°C, ces gouttes ne gèlent pas
nécessairement. Ainsi au laboratoire, on peut refroidir des gouttes de taille micronique
d’eau très pure jusqu’à –40°C sans qu’elles se transforment en glace, c’est le phénomène
de surfusion. Dans l’atmosphère ce retard au changement de phase peut atteindre –20°C,
25 exceptionnellement –35°C. Cette différence est due à la présence de germes de
cristallisation constitués principalement par des particules argileuses de taille variant de
0,5 à 20 m, insolubles, provenant de la poussière terrestre. Il peut aussi s’agir de
particules provenant de produits de combustion.
Dès qu’une goutte a gelé, elle croît rapidement au détriment des gouttelettes d’eau
30 liquide environnantes à cause de la différence de tension de vapeur saturante (voir annexe
1) entre l’eau et la glace. En effet, considérons une goutte d’eau et une particule de glace
voisines, à la même température, par exemple –12°C. La goutte d’eau émet de la vapeur
pour maintenir la pression à sa valeur d’équilibre soit 244 Pa. Dans le même temps, la
particule de glace absorbe cette vapeur pour créer autour d’elle, la pression d’équilibre,
35 217 Pa. Il en résulte une croissance de la particule de glace au détriment de la goutte
d’eau.
Lorsque son poids ne peut plus être compensé par les mouvements ascendants de l’air
dans le nuage, la particule tombe vers le sol.
Si la température reste négative entre le nuage et le sol, c’est la chute de neige. Si au
40 cours de sa descente, le flocon rencontre l’isotherme 0°C de l’atmosphère, il fond
partiellement et s’agglutine avec d’autres en gros flocons puis, éventuellement, fond
complètement pour devenir une goutte de pluie. En moyenne, la limite neige/pluie se situe
entre 200 et 400 m au dessous de l’isotherme 0°C.
Les cristaux de neige ainsi formés appartiennent au système hexagonal (a = 0,4523, c
45 = 0,7367 nm). Ce qui signifie, qu’à l’origine, ils ont tous la forme d’un prisme droit ; le
côté de la base et la hauteur du prisme sont des multiples respectifs de a et c. Ils prennent
ensuite des formes différentes suivant les conditions de température et de pression de
vapeur d’eau existant dans l’atmosphère. Ainsi, au laboratoire, pour une humidité relative
donnée (11O%) on a obtenu (Figure 1) :
50  de – 13 à – 18°C, une croissance suivant les arêtes verticales ce qui donne la forme
bien connue en étoile (cas A).
 de –10 à – 12°C une croissance suivant les facettes du prisme hexagonal
conduisant à des plaquettes (cas B).
 de – 6 à – 10°C une croissance parallèle à l’axe de la plaquette ce qui donne des
55 aiguilles (cas C).

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Fig 1 : Différents types de croissance d’un cristal de neige en fonction de la température pour
un taux d’humidité relativement constant.

65 Selon leur séjour dans une ou plusieurs plages de températures et d’humidités


différentes, les cristaux de neige peuvent prendre des formes diverses, parfois complexes,
dues à des combinaisons de types de croissance. En outre, des assemblages de flocons
conduisent à des formes composites.
Suivant leur forme et leur masse les flocons tombent à des vitesses variant entre 50 et
70 180 cm.s-1
Tombée avec des températures inférieures à – 10°C jusqu’au sol, et en l’absence de
vent, la neige est sèche, duveteuse, et sa masse volumique, , est comprise entre 30 et 60
kg.m-3 . Un vent violent brise les cristaux en petits fragments qui s’arrangent de façon plus
dense,  pouvant atteindre 300 kg.m-3 .
75 Lorsque la température au sol est voisine de 0°C la neige est humide et  varie entre
80 et 130 kg.m-3 .
Pour des températures positives de +2 à +4°C, elle est mouillée et  vaut de 150 à 200
-3
kg.m .
Par tassement durant l’hiver la neige passe à des  de 300 à 350 kg.m-3 ; pour la neige
80 fondante d’avril,  = 450 à 500 kg.m-3 (pour la glace massive, appelée glace vive,  = 911
kg.m-3 ).
Ces valeurs montrent, du seul point de vue de la masse volumique, la diversité des
neiges et laissent présager des propriétés très différentes.

85 2) Propriétés thermiques de la neige

On s’intéressera ici aux propriétés de la neige sèche.

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2.1) Chaleur spécifique (C)


90 Les contributions de l’air et de la vapeur d’eau interstitiels sont négligeables pour la
chaleur spécifique de la neige, seule la matrice de glace doit être prise en compte. Pour de la
glace vive de très grande pureté :
C = 2,114 + 7 ,787 10-3  - 0,0167 -2 en J.g-1.°C-1

95  est la température en °C (le second terme est donc nécessairement négatif).

2.2) Conductivité thermique ()


Des mesures de conductivité thermiques ont été réalisées sur tous les types de neige.
On obtient une assez bonne corrélation avec la masse volumique  dans le domaine
100 100<<600 kg.m-3 :
 = 0,029 + 2,9 10-6 2  en W.m-1.K-1
(A titre de comparaison pour la glace vive,  = 2,2 W.m-1.K-1 )
Il y a malgré tout une dispersion des résultats due à la nature des liaisons entre les
cristaux de neige.
105 La détermination de la conductivité de la neige humide n’est pas possible directement
car il s’agit d’un mélange isotherme.
Du fait de sa faible conductivité thermique la neige protége la végétation du froid
extérieur ; elle retient aussi la chaleur interne de la terre. Le flux géothermique apporte en
permanence un peu de chaleur à la base de la couche de neige. Ce flux de chaleur, faible (5
110 10-6 W.cm-2) mais constant, est suffisant pour maintenir tout au long de l’hiver la base du
manteau neigeux à 0°C, si la couche de neige est assez épaisse (50-60 cm) pour amortir les
variations de la température extérieure. A une altitude de 1200-1500 m, même si la première
neige tombe sur un sol gelé, le flux géothermique amène la surface du sol à 0°C au bout d’une
dizaine de jours. On verra plus loin que le gradient thermique qui en résulte dans la couche de
115 neige est responsable de certaines avalanches.

2.3) Chaleur latente


Les chaleurs latentes de fusion et de sublimation de la neige sont celles de la glace qui
la constitue. Pour des applications pratiques courantes, on peut se contenter des valeurs à 0°C
120 soit, respectivement 333 et 2830 kJ.kg-1 pour la fusion et la sublimation.

2.4) Interactions avec le rayonnement


2.4.1) Rayonnement solaire visible (0,38 à 0,78 m)
L’absorption, par la neige, de la lumière visible obéit à la loi
125 I = Io exp (-z)
Où Io et I sont respectivement l’intensité arrivant à la surface et l’intensité à la profondeur z.
Le coefficient  vaut en moyenne 0,21 cm-1 . Ainsi l’absorption se fait dans les quinze
premiers centimètres de neige. L’énergie y est transformée en chaleur ; elle contribue à la
modification de la structure, voire à la fonte, de la strate superficielle. Cette absorption du
130 rayonnement varie avec la qualité de la neige. La neige fraîche n’en conserve que 10%, les 90
autres pourcents sont réfléchis d’où un risque de surexposition pour la peau et les yeux. La
vieille neige en absorbe 50%. La quantité d’énergie absorbée varie donc avec la saison. A titre
d’exemple, au col de Porte, en 1969, 8400 J.cm-2 sont arrivés à la surface du manteau neigeux
en janvier, 700 ont été absorbés ; en avril, 25000 J.cm-2 ont été fournis par le soleil, la neige
135 en a conservé la moitié.
Ceci explique, malgré des journées ensoleillées de janvier, la neige reste sèche et
poudreuse en surface. A l’opposé en avril, une vieille neige, sale, peut commencer à fondre en
surface. Cette particularité est bien connue en montagne où on accélère le phénomène en

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répandant, au printemps, des cendres ou du fumier à la surface de la neige afin de créer une
140 fusion prématurée qui permettra de gagner quelques jours sur le début des travaux agraires.

2.4.2) Rayonnement infrarouge


Un corps à une température proche de 0°C perd de la chaleur par rayonnement dans un
145 domaine spectral de l’infrarouge (de 6 à 100 m de longueur d’onde avec un maximum
proche de 11 m). Dans ce domaine de longueur d’onde, la neige émet le maximum possible
d’énergie pour un corps à sa température (on dit qu’elle se comporte comme un corps noir
parfait). Cette particularité fait que la surface de la neige se refroidit, dans certaines
conditions, bien au dessous de la température de l’air ambiant. Il est assez fréquent, après une
150 nuit claire, de mesurer à la surface de la neige une température de –20°C à –25°C alors que
sous abri, 1,50 m au dessus de la neige, le minimum de la nuit n’a été que de –10 à –12°C.
L’explication est que l’énergie rayonnée par la neige part à l’infini et que cette perte n’est pas
compensée. Par temps couvert ou très nuageux, le rayonnement émis par la neige est absorbé
puis réémis par la vapeur d’eau et les gouttelettes d’eau. Un équilibre des échanges par
155 rayonnement s’établit et la température de la surface de la neige s’aligne sur celle de l’air
ambiant.

3) Neige humide. Mesure de la teneur en eau liquide

160 La neige est dite humide ou mouillée lorsqu’elle contient de l’eau liquide ; elle est alors
obligatoirement à 0 °C. Le comportement mécanique de la neige mouillée dépend
fortement de la « teneur en eau liquide » (TEL), définie par :

TEL = masse d’eau liquide contenue dans la neige


165 Masse de neige(glace, eau liquide, vapeur d’eau, air)

celle-ci a donné lieu à de nombreuses méthodes de mesure. Les mesures présentent la


particularité de devoir être faites sur le terrain pour ne pas perturber l’état de la neige. Si des
prélèvements sont nécessaires, ils doivent se faire délicatement pour ne pas perdre une partie
170 de l’eau et doivent être traités aussitôt pour donner une valeur correcte.
Le terrain étant difficilement accessible et peu propice aux manipulations, les appareils
doivent être portables, légers et très pratique et néanmoins d’une précision correcte.
Nous nous intéresserons à des méthodes directes qui mesurent soit la quantité d’eau
soit celle de glace puis à une méthode indirecte.
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3.1)Méthodes calorimétriques
3.1.1)Méthode des mélanges
Dans le calorimètre contenant une masse m1 d’eau à 40°C environ on ajoute une masse
m2 de neige telle qu’à l’équilibre toute la neige soit fondue. De la mesure de la température
180 finale on déduit la TEL. La technique est très ancienne mais un appareil miniaturisé vient
d’être développé en 1998. Avec m1 = 60 g et m2 = 20 g il permet une bonne précision. La
figure 2 montre la TEL mesurée (au laboratoire), E, en fonction de la TEL « théorique », Eo.
La TEL théorique correspond à des échantillons préparés au laboratoire en mélangeant de la
neige sèche et de l’eau liquide à 0°C.
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Fig 2 : TEL mesurée en fonction de la TEL théorique. Expériences réalisées au laboratoire.


Les lignes en pointillés représentent E = Eo  2%.
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3.1.2)Méthode par solidification
A 500 ml d’huile au silicone à basse température (-40 à –50°C) on ajoute 200 g de
neige. Toute l’eau gèle. De la température de l’équilibre final on déduit la TEL (voir annexe
2).
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3.1.3)Méthode de fusion et dilution
A 80 g de méthanol à 0°C, on ajoute 25 g de neige à analyser. Les quantités
sont telles que toute la neige se dissout. On mesure la température finale du mélange ;
celle-ci n’est pas 0°C car la dissolution de la glace solide dans le méthanol liquide
200 peut-être considéré comme un processus en deux étapes :
a)la rupture des forces intermoléculaires de la glace qui demande de l’énergie
b)la mise en solution de l’eau dans le méthanol qui en fournit.
La quantité de chaleur de a) est bien supérieure à celle de b) ce qui conduit à un
abaissement de la température du mélange dépendant seulement de la quantité de glace
205 contenue dans la neige (voir annexe 2). Dans la pratique, l’appareil a été étalonné au
préalable.

3.2)Méthode de dilution d’un électrolyte


210 Une masse S de solution d’acide chlorhydrique à 0,01 mol.L-1 à 0°C dans l’eau est
mélangée à une masse M de neige mouillée contenant une masse W d’eau. La concentration
Cs en acide de S a été choisis suffisamment basse pour qu’elle ne modifie pas sensiblement le
point de fusion de la glace tout en étant nettement supérieure à la concentration en ions
pouvant exister « naturellement » dans la neige.
215 La caractérisation Cm de la partie liquide du mélange final est :

Cm = (S Cs)
S+W

220 Une quantité de ce liquide est prélevée et sera analysée ultérieurement, au laboratoire ;
Cm sera déterminée par une mesure de conductivité électrique.

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La TEL sera obtenue par :

225 TEL = W = S  Cs - 1 
M M  Cm 

4) Modélisation d’un type d’avalanche


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On se propose de décrire de façon schématique le mécanisme de déclenchement d’une
avalanche de neige ancienne.
On considère une couche de neige initialement homogène. Supposons que
pendant l’hiver la surface supérieure soit à –10°C alors que, sous l’effet du flux
235 géothermique, la surface au sol est à 0°C. La pression de vapeur d’eau d’équilibre au
niveau inférieur est donc plus élevée que celle existant au niveau supérieur (voir annexe
1). Ainsi les particules de glace du bas de la couche libèrent de la vapeur d’eau, celle-ci
vient se congeler sur les particules de glace supérieure. Ce mécanisme est à rapprocher de
celui décrit à l’annexe 1 à la différence près qu’il n’est pas isotherme. Le transport
240 ascendant de la vapeur d’eau est aidé par la convection de l’air ; plus chaud en bas, saturé
de vapeur d’eau, il va diffuser vers le haut rencontrer des grains de plus en plus froids et
se condenser par givrage sur les grains.
Le résultat est que la couche inférieure devient de moins en moins dense, les
grains diminuent de volume et s’arrondissent. Cette couche finit par ressembler à un tapis
245 de billes ; on l’appelle « neige coulante ». La configuration résultante peut-être
schématisée par une plaque compacte reposant sur une couche de coefficient de frottement
quasi-nul (Fig 3).
La plaque étant initialement en équilibre mécanique sous l’effet de son poids,
du frottement au sol et des ancrages latéraux aux plaques voisines. La diminution du
250 frottement au sol par l’apparition de la neige coulante peut suffire à rompre l’équilibre et
une avalanche peut se produire.
Un skieur passant sur la plaque peut provoquer une catastrophe non pas directement
par son propre poids, négligeable devant le poids de la plaque, mais parce que ses skis
créent une amorce de fissure. La neige ayant une très faible résistance mécanique, la
255 fissure va se propager rapidement et supprimer l’action de retenue de la partie amont et
l’avalanche va se déclencher.

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Fig 3 : Représentation schématique d’une plaque sur une couche de neige coulante. La
présence d’un skieur peut créer une fissure qui, en se propageant, désolidarisera la plaque de
sa partie amont.
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ANNEXE 1
Pression de vapeur d’eau

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La courbe en trait plein de la figure A1 montre la variation, en fonction de la température, de
la pression de la vapeur d’eau (P) en équilibre soit avec de la glace (T<0°C) soit avec de l’eau
liquide (T>0°C). Cette pression est aussi appelée pression de vapeur saturante.

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Fig A1 : variation de la pression de vapeur saturante de l’eau en fonction de la température

_____ cas où la transformation liquide-solide se passe à 0°C (P)


300 ---- cas où l’eau reste liquide au dessous de 0°C (P’)
Lorsqu’on refroidit de l’eau liquide, il peut arriver qu’elle reste liquide au dessous de 0°C.
Dans ce cas la pression de vapeur saturante (P’) est supérieure à celle qui existerait au dessus
de la glace à la même température (courbe en pointillé).

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320 ANNEXE 2

325 Fig A2 : variation de la température du contenu du calorimètre au cours du temps pour une
mesure par la méthode de solidification (§ 3.1.2). Détermination des températures t1 et t2
respectivement avant et près introduction de la neige.

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345 ANNEXE 3

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Fig A3 : Variation de la température du mélange méthanol-neige en fonction du temps. Selon
les auteurs, de 4 à 7 min., la courbe est linéaire. En extrapolant au temps zéro, ils obtiennent
To : « Température qu’aurait eu le mélange si la neige s’était dissoute instantanément ».

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