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1- Photométrie : rappels
2- Détection du rayonnement
Élévation de température
Création d’une
Modification des propriétés charge électrique
électriques du matériau
Ondes électromagnétiques
dR
1- Photométrie : rappels
Grandeurs énergétiques
Flux Flux énergétique : débit Flux du vecteur de Poynting Watt
d’énergie par unité de temps ou 1
puissance transportée par le Fe S E H E0
2
faisceau 2
Flux photonique : débit de Fp = Fe / h s-1
photons par unité de temps
Intensité Flux émis dans une direction par dFS u, v,dS W.sr-1
unité d’angle solide I(u, v)
dS
Luminance Intensité par unité d’aire dI(x, y, z, u, v) W.sr-1.m-2
apparente L(x, y, z, u, v)
dAS cos S
La luminance se conserve lors
de la propagation (en l’absence d 2 FS x, y, z, u, v,dS
L(x, y, z, u, v)
de pertes) d2G
Densité Eclairement : Densité spatiale de dF x, y W.m-2
flux reçu E x, y R
spatiale de dA R
flux Emittance : Densité spatiale de
flux émis dFS x, y
M x, y
dAS
Energie Intégrale du flux sur une durée t Q Fe dt W.s
Joule
1- Photométrie : rappels
Photométrie visuelle
Impression visuelle sur un observateur moyen
En vision photopique 2
dFe
FV K V d
1
d
Ordres de grandeur
Eclairement Lux W.m-2
Lumière du jour (plein soleil) 105 1.5 à 555 nm (=1 nm)
Ciel étoilé 10-3
Pleine lune 0.2 2.3 10-6 à 507 nm (=1 nm)
L’oeil
2- La détection du rayonnement
L’oeil
1- Photométrie : rappels
2- Détection du rayonnement
Élévation de température
Création d’une
Modification des propriétés charge électrique
électriques du matériau
Détecteur
Réception d’un rayonnement création d’un signal le plus souvent électrique
variation de résistance : bolomètre •Il existe une seuil, pour >seuil, le quantum
effet thermoélectrique : d’énergie du photon est insuffisant pour
provoquer une transition
thermopile, thermocouple •La réponse énergétique dépend fortement de
variation de capacité : •Temps de réponse plus rapide lié au temps de
détecteur pyroélectrique vie ou de migration des porteurs de charges
2- La détection du rayonnement
Caractéristiques métrologiques
Paramètres de signal
R()
détecteur thermique
*
e
qu
ni
to
ho
rp
eu
ct
te
dé
seuil
Il faut aussi tenir compte de la transmission de la fenêtre placée devant la surface sensible
2- La détection du rayonnement Paramètres de signal
Fe ,total
2
dFe
d d
1
• Permet souvent de choisir entre plusieurs détecteurs en fonction des possibilités d’association
détecteur - appareil de mesure électrique
Exemple :
Mesurer le flux lumineux issu d ’un laser HeNe de 0,5 mW de puissance ?
Avec une thermopile dont R = 0,1 V/W, le signal n ’excèdera pas 50 µV
Réalisation d’un montage soigneusement blindé et utilisation d’un voltmètre sensible !
2- La détection du rayonnement Paramètres de signal
L’inertie des détecteurs est due à des phénomènes complexes liés en particulier dans les
semi-conducteurs à la durée de vie des porteurs
2- La détection du rayonnement Paramètres de signal
Autres paramètres
Étendue de mesure : Ecart entre les valeurs extrêmes (appelées portées) pouvant être
prises par la grandeur à mesurer
Zone de linéarité : Gamme de flux incident dans laquelle le signal délivré est
proportionnel au flux incident
En général limitée par : - le FEB aux bas flux
- Le seuil d’endommagement aux forts flux
Hystérésis : mesure l'écart d'indication du capteur lorsqu'on atteint une même valeur de la
grandeur mesurée par variation croissante continue ou décroissante continue
2- La détection du rayonnement Paramètres de bruit
Paramètres de bruit
Signal d’obscurité
Origine externe
Sachant que la luminance spectrale du corps noir est donnée par la loi de Planck:
c1
L() Avec c1=2hc² et c2=hc/k h=6,63.10-34 J.s constante de Planck
c2
TB
k=1,38.10-23 J.K-1 constante de Boltzmann
5 e 1
c1 TB = 300 K B
FB .SD .B avec
c2 B = 2 sr
5
e TB
1 S
S
SD
c1 TS = 3000 K
FS .SD . S avec
c2 S = 2(1-cos S)
5 TS
e 1
c2
TB
FS e 1 2S
c .1 cos S 490
FB 2 2
TS
e 1
FS
Il faut que 1 S >> 3° ou alors B << 2 sr
FB
2- La détection du rayonnement Paramètres de bruit
Enveloppe refroidie pour limiter l’angle solide sous lequel est vu l’environnement
chaud
Bruit présent dans tout circuit électrique où le transfert d’énergie est décrit par des
phénomènes quantiques => grandeur observée : somme d’événements individuels (ex : nb
de particules qui changent d’état)
- bruit extrinsèque, peut être dû au signal ou au flux de photons émis par l’environnement
Bruit blanc
2- La détection du rayonnement Paramètres de bruit
Autres types de bruit
- Certains des porteurs libres créés par les photons incidents peuvent se recombiner
avant d’être collectés.
Bruit en 1/f
Bruit total
Toutes les sources de bruit ne sont pas nécessairement connues caractérisation globale
en terme de bruit par le flux équivalent au bruit et la détectivité
2- La détection du rayonnement Paramètres de bruit
FEB ou NEP (Noise Equivalent Power) : Flux lumineux qui produit, par unité de bande
passante, un photocourant égal au bruit intrinsèque du détecteur (bruit mesuré en
l’absence de flux utile sur le détecteur)
Puissance de bruit du détecteur
2
iB
NEP
R B
Sensibilité du détecteur
Il s’exprime en W.Hz-1/2
Estimation du plus petit signal lumineux mesurable avec un rapport signal à bruit = 1
Pour pouvoir comparer plus facilement les détecteurs entre eux, on ramène le NEP ou la
détectivité à l’unité de surface. La puissance de bruit interne varie le plus souvent
linéairement avec la surface A
iB2 iS A
NEP
D’où le NEP spécifique :
A
A
et la détectivité spécifique : D* D A
NEP
Indication des conditions de mesure pour la valeur de D*:
pour rayonnement monochromatique
D* , fréquence, bande passante
T pour rayonnement de corps noir
Pour augmenter la détectivité max => boîtier basse température avec angle de vision limité
=> spécif en plus : température et angle de vision
Efficacité quantique
NEP (caractérise le bruit interne) inutile pour estimer le flux minimum décelable
Dans ce cas, la qualité du détecteur est caractérisée par son efficacité quantique :
1- Photométrie : rappels
2- Détection du rayonnement
Élévation de température
Création d’une
Modification des propriétés charge électrique
électriques du matériau
3.0- Introduction
Dans le monde animal certains serpents (crotale, serpent à sonnette, boa, …) sont dotés de
récepteurs IR de nature thermique
Dans les laboratoires, les détecteurs thermiques sont très utilisés en métrologie
3- Détecteurs thermiques
- fonctionnement à T ambiante
Détecteurs pyroélectriques
Variation de la polarisation électrique spontanée avec la température
Surtout utilisés pour les flux modulés ou pulsés
Détecteurs thermoélectriques
Apparition d’une f.e.m. suite à l’élévation de température d’une jonction entre deux
métaux
Surtout utilisés pour les flux continus
Bolomètres
Variation de la résistivité électrique avec la température
Usage plus restreint
Détecteurs pneumatiques
Dilatation d’un gaz déformation de membrane, mesure optique ou électrique
Usage très limité
3- Détecteurs thermiques
- capacité calorifique K
Capteur performant si :
Principe
Effet pyroélectique :
Dans les matériaux cristallins dont la maille n’a pas de centre de symétrie
une polarisation spontanée qui varie fortement avec la température
déplacement global des électrons de liaison par rapport au réseau cristallin
couche absorbante A
d
matériau pyroélectrique
électrodes P
Coefficient pyroélectrique :
variation thermique de la polarisation autour d’une température donnée
dP
p en C.m-2.K-1
dT
Caractéristiques :
Sensibilité uniquement aux variations de charges détection des flux modulés ou
pulsés, pas des flux continus
Insensible au rayonnement ambiant continu pas de système de refroidissement
Réponse plus rapide que celle des thermocouples
dQ dP dT dF
Ip A
dt dT dF dt
p2fF1
Ce courant a pour amplitude I1 A dans le cas d’un flux modulé
G 1 2f
2
constante diélectrique
A
Ip Cp
d
Cp Rp résistivité
d
Rp
A
Sensibilité en courant
I1 p2f
Ri A
F1 G 1 2f
2
Ri
Ap
G
0 f
1
2
Mesure d’un flux : la fréquence de modulation doit être > la fréquence de coupure
Mesure de Ip montage convertisseur courant-tension BP limitée de l’amplificateur
La fréquence de modulation ne peut pas être trop grande
3- Détecteurs thermiques 3.3- Détecteurs pyroélectriques
Sensibilité en tension
Ip
Cp Rp Cm Rm Vm
p2fF1 R
V1 A
G 1 2f 1 2fe
2 2
R mR p
Avec e RC R C Cp Cm
Rm Rp
En général 1/2e > 1/2 et la BP correspond aux fréquences comprises entre ces deux valeurs
V1 p2f R
RV A
F1 G 1 2f
2
1 2fe
2
Détectivité
4kTB
Valeur efficace du courant de bruit : iB
Rp
p
I1 A pour f > 1/ 2
G
iB G 4kT
d’où NEP
Ri B Ap Rp
K c' 4kTAd
Et en posant c ' la chaleur volumique du matériau on a : NEP
Ad pe
A pe
Détectivité spécifique : D*
NEP c ' 4kTd
3- Détecteurs thermiques 3.3- Détecteurs pyroélectriques
Sensibilité en courant :
de 0,1 à qqes µA/W
Détectivité spécifique
D*(1000 K, 10Hz, 1) = de 108 à 109 cm Hz1/2W-1
3- Détecteurs thermiques 3.4- Détecteurs thermoélectriques
Métal 1
Métal 2
Thermopile
Soudures chaudes
Soudures froides
Réponse
E = s T
sF1
D’où dans le cas d’un flux modulé : E
G 1 2f
2
E s
linéarité du détecteur et R
F1 G 1 2f
2
R
s
G
0 1 f
f3dB
2
3- Détecteurs thermiques 3.4- Détecteurs thermoélectriques
Détectivité
EB G 4k TR T
NEP
R B s
A s A
Détectivité spécifique : D*
NEP G 4k TR T
Sensibilité dans la BP :
de 0,1 à 100 V/W < sensibilité des détecteurs pyroélectriques
3.5- Bolomètres
Principe
Réponse
R b RR 0 T
Echauffement du bolomètre (faible)
Pont de Wheatstone
R1 R2
Rs
id Rd
Es Vm
Rb R3
E s R b E s
Vm R T
4 R0 4
Es F1
Vm R
4 G 1 2f
2
3- Détecteurs thermiques 3.5- Bolomètres
Fonctionnement linéaire
La sensibilité vaut :
Vm E s
R R
F1 4 G 1 2f
2
R
E s R
4G
0 1 f
f3dB
2
Augmentation de Es augmenation de R
mais augmentation de T effet Joule Bruit
R dans les SC
On se fixe en général un échauffement maximal par effet Joule TJM …
3- Détecteurs thermiques 3.5- Bolomètres
1 E2SM
TJM
G 4R 0
R R 0 TJM
RM
2
G 1 2f
2
Soit dans la BP
R R 0 .TJM
RM
2 G
Réponse élevée
R0 grande avec R important
G faible ( détecteur lent)
3- Détecteurs thermiques 3.5- Bolomètres
Détectivité
NEP
EB
4
GkT 1 2f
2
RM B R TJM
A ATJM Indépendante de R0 !
R
Détectivité spécifique : D*
NEP 4
GkT 1 2f
2
Ordres de grandeur
La cellule de Golay
Grille
Cavité remplie de gaz
Source
Couche absorbante
Rayonnement
Principe de fonctionnement
3- Détecteurs thermiques
Exercices
D
En utilisant les équations de Kirchhoff, donner l’expression du courant id indiqué sur le
schéma en fonction de Es et des résistances du circuit.
Le pont est dit équilibré lorsque VA = VB, en supposant que le pont est équilibré lorsque
le bolomètre n’est soumis à aucun rayonnement, quelle condition satisfait R0 ?
En supposant de plus que la résistance de la source est faible (Rs<<R, Rd) et que le
dispositif de mesure est à grande impédance d ’entrée (Rd>>R), exprimez la tension de
déséquilibre Vm en fonction de Rb puis en fonction de T.
3- Détecteurs thermiques
Exercices
=> La théorie d’Eisntein explique des phénomènes inexpliqués par la théorie classique
- Existence d’un seuil photoélectrique : h > W
- Effet immédiat : l’absorption d’un photon suffit à créer un électron
- La vitesse max ne varie pas avec le nombre de photons incidents mais avec la fréquence
1/2mv²= h - W
4- Détecteurs quantiques ou photoniques
Détecteurs quantiques :
Détecteurs Détecteurs
photoémissifs photoconducteurs ou photovoltaïques
4.2.1- Principe
BV
Surface du solide
Matériaux semi-conducteurs
Apport d’énergie > largeur de bande interdite
Durée de vie de la paire électron-trou grande longueur de diffusion (qqes µm)
métal SC dopé P Ea
BC
+ traitement de surface par métaux alcalins Ea
alcalin
EF
Ea très faible voire négative BV
Tout e- promus dans la BC et à portée de la
surface peut facilement sortir Couche
Ea alcaline de
rendement quantique (30 %) faible
épaisseur
sur un SC
4- Détecteurs quantiques ou photoniques 4.2- Détecteurs photoémissifs
enveloppe
e-
Couche mince 10 nm
4- Détecteurs quantiques ou photoniques 4.2- Détecteurs photoémissifs
T 0 aux courtes
0 aux grandes
Fp Fp
Nb de photons incidents : ni
h hc
Rm
+
- E Ia
E s Vak
Droite de charge : Ia Zone de Zone de saturation
Rm charge Ts les e émis sont collectés par l’anode
-
Courant d’obscurité
Sensibilité
Ik q T
Dans la zone de saturation Ia Ik R a R k
Fp hc
comportement linéaire
Rapidité
Temps de transit des e- entre cathode et anode quand Vak : peut être < 10-9 s
ne limite pas la rapidité
Rapidité limitée par la constante de temps électrique de la cellule et des circuits associés
Ia 1 Car >> Rm
Schéma
Fréquence de coupure : fc
C 2R mCp
équivalent Rm
p
du montage Constante de temps : = RmCp
de base
Temps de montée : tm= 2,2
4- Détecteurs quantiques ou photoniques 4.2- Détecteurs photoémissifs
Bruit de fond
Sources de bruit internes à la cellule :
bruit de Schottky du courant d’obscurité : ibS 2eBIao
4kTB
bruit de Johnson de la résistance interne : ib
2 2
Courant de bruit total : iB ib S ib
4kTB
Bruit de Johnson de la résistance de charge Rm : ibR
Rm
4kTB
Sources de bruit internes prépondérantes si : R m 2 2
ib S ib
Ordres de grandeur
Courant d’obscurité : 10-8 à 10-13 A
Applications
cathode
Ionisation des atomes de gaz par choc avec les électrons émis par la cathode
Amplification par 5 ou 10 du courant cathodique
Amplification
d’autant plus
importante que Vak
est grande
Vak faible
Accélération faible
pas d’ionisation Limiter Vak pour
idem cellule à vide éviter destruction
photocathode
(souvent < 90 V)
4- Détecteurs quantiques ou photoniques 4.2- Détecteurs photoémissifs
Propriétés
Sensibilité :
- 5 à 10 fois celle de la cellule à vide
- augmente avec le flux incident comportement non linéaire
- se détériore avec le temps (bombardement ionique de la cathode)
mauvaise stabilité
Rapidité :
- accroissement du temps de transit cathode – anode
(chocs et faible mobilité des ions)
limite la rapidité
- de l’ordre de la ms
4.2.7- Photomultiplicateur
Principe
Recouverte d’un
matériau à fort
Potentiel croissant
coefficient d’émission
secondaire
4- Détecteurs quantiques ou photoniques 4.2- Détecteurs photoémissifs
4.2.7- Photomultiplicateur
Autres configurations
Anode
Photocathode
Flux lumineux
Dynodes
Choix de la forme des dynodes, de leur répartition spatiale, du système de focalisation pour
4.2.7- Photomultiplicateur
Gain M
Tous les électrons émis par la cathode n’atteignent pas la première dynode
Efficacité de collection : nc
Tous les électrons issus d’une dynode n’atteignent pas la dynode suivante
Efficacité de transfert : nt
courant anodique
M= = nc (nt )n
photocourant cathodique
Si le photomultiplicateur compte n dynodes
Ordres de grandeur
n : de 5 à 15
: de 5 à 10 varie avec la ddp appliquée M : de 106 à 108
nt et nc > 90 %
4- Détecteurs quantiques ou photoniques 4.2- Détecteurs photoémissifs
4.2.7- Photomultiplicateur
d e-
nx px dx e- e-
0 d
x
Nombre d’électrons secondaires
libérés par un électron primaire à la Probabilité de sortie d’un électron
profondeur x libéré à la profondeur x
4.2.7- Photomultiplicateur
Résultats de l’expérience :
varie avec l’énergie de l’électron incident,
il passe par un maximum pour une énergie 100 eV
on choisit la d.d.p. V entre dynodes pour, au plus, atteindre cette énergie
Pour V < Vmax, croît avec V selon une fonction qui dépend du matériau
de l’expérience on tire par exemple:
= 0,2 V0,7 pour Cs3Sb
ou = 0,025 V pour AgOMg
4- Détecteurs quantiques ou photoniques 4.2- Détecteurs photoémissifs
4.2.7- Photomultiplicateur
D1 D2 Rm
signal
photocathode anode
4.2.7- Photomultiplicateur
Ia0 M Ik0
4.2.7- Photomultiplicateur
Sensibilité
I a = M Ik
q T
Comme on l’a vu Ik qne F
hc
q T
Donc Ia M VHT F
hc
4.2.7- Photomultiplicateur
Rapidité
Signal modulé fréquence de coupure 1/ tr soit période du signal de l ’ordre de tr
4.2.7- Photomultiplicateur
Rapidité (suite)
Ia 1 Car Rd >> Rm
Fréquence de coupure : fc
Rd C 2R mCp
p Rm
Montage Constante de temps : = RmCp
de base
Temps de montée : tm= 2,2
Photomultiplicateur
détecteur très sensible et très rapide
4- Détecteurs quantiques ou photoniques 4.2- Détecteurs photoémissifs
4.2.7- Photomultiplicateur
Bruit de fond
Sources de bruit principales :
- Le courant d’obscurité cathodique Ik0 : Fluctuations de Ik0 bruit de Schottky
Ibk 2qIk 0B
Iba = m M Ibk
avec m 1 1 coefficient d ’émission de la 1ère dynode
1 1 pour les autres
Réduction du bruit :
- Maximiser 1
- Réduire Ik0 en refroidissant
4- Détecteurs quantiques ou photoniques 4.2- Détecteurs photoémissifs
4.2.7- Photomultiplicateur
Bruit de fond
4kTB
IbR
Rm
4.2.7- Photomultiplicateur
Iba m 2qIk 0
NEP
Ra B Rk
En réduisant Iko par refroidissement de la cathode, des valeurs de NEP de l'ordre de 10-
17 W.Hz-1/2 peuvent être atteintes.
Les notions de détectivité et de NEP n’ont plus d’utilité pour ce type de détecteur, qui
peut détecter l’arrivée d’un photon unique.
4.2.7- Photomultiplicateur
Applications
Intérêts :
Grande sensibilité
Détection de signaux optiques très faibles
Bruit de fond minimal
continus ou pulsés
Rapidité élevée
radiométrie astronomique
spectrophotométrie
télémétrie laser
Choix des matériaux photocathode et fenêtre
Limitations :
4.2.7- Photomultiplicateur
Exercice
Données :
q = 1,602.10-19 C
4- Détecteurs quantiques ou photoniques 4.3- A effet photoélectrique interne
4.3.0- Principe
BC électron BC électron BC
W < Eg
4- Détecteurs quantiques ou photoniques 4.3- A effet photoélectrique interne
4.3.0- Principe
Récupération des charges : les drainer vers l’extérieur de la zone d’interaction pour éviter
la recombinaison des paires
Deux modes de fonctionnement
Mode photoconducteur :
Porteurs de charges séparés par un champ électrique externe
(photorésistance ou photodiode polarisée en inverse)
Mode photovoltaïque :
Séparation produite par l ’existence du ddp interne au dispositif,
créée par une jonction (jonction PN ou PIN)
pas de polarisation externe
Matériaux : Si : domaine visible et proche IR (seuil < 1,13 µm, E=1,1 eV)
Ge : proche IR (seuil < 1,91 µm, E=0,65 eV)
HgCdTe IR moyen et lointain
Les photons sont absorbés dans le matériau suivant une loi exponentielle avec la
profondeur :
F(x)= F0 exp(-x)
coefficient d ’absorption (en cm-1) qui dépend du matériau (de l ’énergie de la BI) et
de la longueur d’onde
L
A
Système étudié : échantillon de semi-conducteur dopé N (Nd : densité de sites donneurs d’e-)
de volume A x L
Conduction principalement de nature extrinsèque : transport du courant
assuré essentiellement par les e- libres de la BC (porteurs majoritaires)
Densité moyenne des porteurs majoritaires : n
Mobilité des porteurs majoritaires :
4- Détecteurs quantiques ou photoniques 4.3- A effet photoélectrique interne
4.3.1- Cellule photoconductrice ou photorésistance
Courant d’obscurité
Taux de recombinaison :
r = r no²
Taux de recombinaison Densité de porteurs libres x densité d’atomes ionisés
a a2 aNd
A l ’équilibre (régime stationnaire) : r = c no 2
2r 4r r
Courant d ’obscurité Io ?
1
F 1 R F
AL hc
Rendement quantique Coeff de réflexion en intensité
1
n 1 R F
rAL hc
4- Détecteurs quantiques ou photoniques 4.3- A effet photoélectrique interne
4.3.1- Cellule photoconductrice ou photorésistance
D ’où le photocourant Ip :
A 1 AL
Ip Vqn Vq 2 1 R F
L L r hc
Gain
n
tr
I = I0 + Ip
4- Le photoconducteur possède les propriétés suivantes : longueur W=0,1 mm, surface W²,
temps de vie des porteurs 10-6 s, mobilité 104 cm².V-1.s-1 et rendement égal à 1. Calculer
D*obs pour une détection limitée par le bruit d’obscurité du détecteur. On donne Rc0=100
à T=300 K et à c=10 µm, constante de Boltzmann : 1,381.10-23 J/K, charge de l’électron :
1,602.10-19 C, constante de Planck : 6,626.10-34 J.s, vitesse de la lumière dans le vide :
2.998.108 m/s.
4- Détecteurs quantiques ou photoniques 4.3- A effet photoélectrique interne
4.3.1- Cellule photoconductrice ou photorésistance
Exercices
Utilisation d’une photorésistance RTC 61 SV
Les caractéristiques de cette photorésistance au sulfure de plomb, sensible dans le proche
infrarouge sont les suivantes :
Vm
Domaine spectral : 0.3 - 3 µm
max = 2.2 µm Rc Rm
Rc0 = 1,5 M
Sensibilité à 2 µm : 8.104 V.W-1
D*(2, 800, 1) = 4.1010 cm.Hz1/2.W-1 E
Surface photosensible : 6 mm x 6 mm
Schéma électrique du
Temps de réponse : 100 µs
montage de base
Valeurs limites : tension = 250 V, Intensité = 0,5 mA
1- On utilise le montage électrique schématisé ci-dessus, où Rc est la résistance de la cellule
photoconductrice et Rm la résistance de charge. Exprimer Vm la tension mesurée aux bornes
de la résistance de charge en fonction de Rc et de Rm. Sachant qu’une variation de flux
lumineux induit une variation Rc de la résistance du détecteur, donner l’expression de la
variation de tension résultante. Que doit-on choisir comme résistance de charge pour rendre
cette tension maximale ?
2- Donner la valeur de la bande passante du détecteur et du flux équivalent au bruit au
maximum de réponse spectrale. En supposant que les appareils de mesure n’introduisent
pas de filtrage supplémentaire et en fixant le seuil de mesure à 6 fois le NEP, quel est le plus
petit signal électrique que l’on pourra mesurer ? Caractéristiques de l’appareil de mesure ?
4- Détecteurs quantiques ou photoniques 4.3- A effet photoélectrique interne
4.3.2- photodiode
Principe
BC BC
Niveau
EF EF
donneur Niveau
accepteur
BV BV
Abaissement des BV et BC EF
dans le SC dopé N et élévation
dans le SC dopé P
N P
Diagramme énergétique pour une jonction P-N
En l’absence de champ extérieur le courant à travers la jonction est nul : 2 courants qui
s’opposent
E
N P
porteurs t Créés par ionisation
majoritaires Par agitation thermique des dopants
e-
Ej h
P N
e- + e-
t
Ir
+
4- Détecteurs quantiques ou photoniques 4.3- A effet photoélectrique interne
4.3.2- photodiode
Réalisation et composants
4- Détecteurs quantiques ou photoniques 4.3- A effet photoélectrique interne
4.3.2- photodiode
Fonctionnement en mode photoconducteur
Droite de charge
RmIr=Vd+Es
Flux
croissant
rs
Ir rd Cd
I=-Ir
I
Vco Vseuil
ou Rm
V
Point de fonctionnement
Résistance de charge Rm
(celle de l’appareil de mesure) Droite de charge
RmIr=Vd
Flux
croissant
Diode générateur de
courant ou de tension
4- Détecteurs quantiques ou photoniques 4.3- A effet photoélectrique interne
4.3.2- photodiode
kT Ip
- aux forts flux : I0 << Ip donc Vco log 1 (tension plus importante 0,1 – 1 V
q I0 mais réponse non linéiare)
4- Détecteurs quantiques ou photoniques 4.3- A effet photoélectrique interne
4.3.2- photodiode
Ir rd Cd
En mode photovoltaïque
Cd //: capacité de la jonction 5 à 10 fois + grande que Cd en mode photoconducteur
I Rm << rd I Ir
rs
Ir rd Cd Rm Vd 0 et Ir Ip
Rm
soit Icc = Ip F0
Sensibilité
q 1 R
Ip F0 e x Ip F0 sur une très large plage de flux (5 à 6 décades)
hc
q1 R e x
R
hc
rs
En négligeant rs et en prenant Rm << rd, on montre que, pour un flux modulé d ’amplitude
F1, l ’amplitude de la tension aux bornes de Rm est donnée par :
RF1R m
V1
1 f / fc
2
Pour que le bruit dû à la résistance de charge soit inférieur au bruit propre de la photodiode,
il faut que :
R m 4kT2 D *
2
AR
VB et M dépendent de la température
4- Détecteurs quantiques ou photoniques 4.3- A effet photoélectrique interne
4.3.3- photodiode à avalanche
Courant d’obscurité
I0 = I0S + M. I0V
Courant d’obscurité volumique
Courant d’obscurité surfacique
Sensibilité
Ia = M.Ip la sensibilité est multipliée par M
M dépend de la fréquence de modulation du flux incident donc la sensibilité aussi
Temps de réponse
Comme pour la photodiode : C d C p R m
Avec Cd capacité de la jonction, Cp capacité parasite, Rm résistance de charge
Cd diminue lorsque la tension inverse appliquée augmente.
Ici fortes tensions inverses grande rapidité
4- Détecteurs quantiques ou photoniques 4.3- A effet photoélectrique interne
4.3.3- photodiode à avalanche
Réponse en fréquence
Fixée par le circuit électrique : fc 1 1
2 2C d C d R m
Sensibilité élevée emploi d’une Rm plus faible
Plus grande BP
Tension inverse élevée Cd faible
- -
+ +
Vs Vs
R
E
Montage 1 Montage 2
R2
-
+
Vs
Montage 3
4- Détecteurs quantiques ou photoniques 4.3- A effet photoélectrique interne
Exercices
A
Is
Vs
Figure 1
9- Calculer le rapport S/B en décibels pour les deux photodiodes et les 3 valeurs.
10- Choisir le meilleur détecteur pour chaque valeur de puissance en sachant que pour une
bonne transmission on exige S/B > 22 dB.
Données :
constante de Boltzmann : 1,381.10-23 J/K
charge de l’électron : 1,602.10-19 C
constante de Planck : 6,626.10-34 J.s
vitesse de la lumière dans le vide : 2.998.108 m/s
4- Détecteurs quantiques ou photoniques 4.3- A effet photoélectrique interne
Exercices
Comparaison de photodétecteurs
Soient trois photodétecteurs différents couplés à une résistance de charge R=50 à la
température de l’azote liquide (77 K) utilisés dans un système optique de longueur d’onde 1
µm et de bande passante 1 GHz.
- Détecteur 1 : une photodiode (mode photoconducteur) ayant un rendement quantique de
0,9.
- Détecteur 2 : une photodiode à avalanche ayant un rendement quantique de 0,6, un gain
moyen M=100 et un facteur de bruit d’avalanche F(M)=2.
- Détecteur 3 : un photomultiplicateur à 10 étages ayant un rendement quantique
cathodique de 0,3, un coefficient d’émission secondaire de 4 et un facteur de bruit
multiplicatif m=1+1/3(/(-1)). Les efficacités de collection de toutes les dynodes sont
supposées égales à 1.
1- Pour chaque détecteur, calculer le photocourant pour un flux photonique incident F=1010
photons/s. On supposera que toute la lumière incidente est transmise au détecteur et
absorbée dans la zone utile.
2- Calculer le bruit thermique lié à la résistance de charge R.
3- Calculer le bruit de grenaille associé à chacun des détecteurs.
4- Evaluer le rapport signal à bruit (S/B) pour chaque détecteur. Quel est le meilleur
détecteur pour mesurer le flux incident ?
5- Capteurs d’images CCD
5.1.1- Généralités
Analyse séquentielle :
-Image analysée point par point
-Le point balaie l’image en lignes horizontales de la gauche vers la droite
-Le capteur transforme l’info lumineuse en info électrique transmise à un récepteur
-Le récepteur la transforme en info lumineuse à un endroit qui doit correspondre à
la position du point analysé dans l’image
-Il faut synchroniser le balayage de l’image analysée et celui de l’image restituée
Fréquence de rafraichissement
Phénomène de papillottement
5- Capteurs d’images CCD
Fréquence trame 50 Hz
Fréquence image 25 Hz
Standard d’analyse TV
5- Capteurs d’images CCD
Technologie des tubes cathodiques et fabrication de leurs ampoules de verre => rapport
4/3 max (à l’époque) entre longueur et hauteur
Vision confortable => distance d’observation d’au moins 4 fois la hauteur de l’image
Nombre de lignes
Mais l’expérience montre que 500 lignes suffisent : la structure lignée est visible mais pas
gênante
5- Capteurs d’images CCD
une image : 40 ms
une trame : 20 ms
5.2.1- Historique
Pour l’imagerie : au moins 500x500 pixels => 250 000 photodiodes => impossible
d’envisager autant de sorties et d’amplificateurs
Apparition des dispo à transfert de charges 1969-1970 : 1er imageurs solides performants
Boyle et Smith, Bell Laboratory à Murray Hill : CCD (charge coupled devices)
horloge
E S
Ligne à retard
horloge
E
Démultiplexeur
Converion série /parallèle
S1 S2 Sn
horloge
S
Multiplexeur
Converion parallèle/ série
E1 E2 En
Structures de registre plus complexes => filtres transversaux, …
5- Capteurs d’images CCD
VG
électrode
isolant
- - - - -
Semi-conducteur
Principe de transfert
5- Capteurs d’images CCD
Principe de fonctionnement
Applications professionnelles : utilisation d’un obturateur mécanique pour éviter les défaut de
pollution de transfert vertical (smearing)
5- Capteurs d’images CCD
=> les cellules voisines contiennent des infos qui ne les concernent pas
Le drain est réalisé par une couche enterrée disposée sour les photosites
Avantage : meilleure résolution car on ne perd pas la surface occupée par le drain latéral
Quand une zone image est très contrastée par rapport à celles situées au dessus et au
dessous, elle peut dégrader le contraste de toute la colonne verticale où elle se trouve.
Cette pollution se produit pendant les transferts verticaux mais le processus diffère selon le
type d’architecture du capteur
5- Capteurs d’images CCD
Pour réduire ce défaut : accélérer la vitesse de transfert des charges vers la zone mémoire
(vitesse limitée car sinon diminution de l’efficacité de transfert)
Pour un CCD,
Dynamique de l’ordre de 100 à 1000 : très faible par rapport aux dynamiques de scènes
rencontrées dans le visible (souvent > 10 000 entre une zone élcairée par le soleil et une
zone d’ombre)
Le courant d’obscurité s’ajoute au signal utile et diminue la dynamique (ce courant double
tous les 8 à 10°)
On distingue :
-le bruit spatial lié à la variation de signal d’un pixel à l’autre (indépendant du temps)
Bruit de lecture
- bruit de reset : bruit thermique généré par le transistor MOS de reset de la capacité de
lecture (il peut être supprimé)
- bruit de l’amplificateur de sortie : il inclut le bruit thermique et le bruit en 1/f du transistor
MOS de sortie
Il est donné par le constructeur à T ambiante et varie en T0,5
S ISignalUtile I2SignalUtile
20 log 10 log 2
B
IBruitTotal IBruitTotal
Bruit temporel
Dû aux fluctuations dans le temps des phases des horloges, aux interférences des
alimentations non synchrones et aux autres sources de bruit fluctuant dans le temps
Bruit spatial
Dû aux défauts de forme des horloges, aux interférences des alimentations synchrones et aux
autres sources externes ne fluctuant pas temporellement
3- Détecteurs thermiques
Exercices
D
En utilisant les équations de Kirchhoff, donner l’expression du courant id indiqué sur le
schéma en fonction de Es et des résistances du circuit.
Le pont est dit équilibré lorsque VA = VB, en supposant que le pont est équilibré lorsque
le bolomètre n’est soumis à aucun rayonnement, quelle condition satisfait R0 ?
En supposant de plus que la résistance de la source est faible (Rs<<R, Rd) et que le
dispositif de mesure est à grande impédance d ’entrée (Rd>>R), exprimez la tension de
déséquilibre Vm en fonction de Rb puis en fonction de T.
3- Détecteurs thermiques
Exercices
4.2.7- Photomultiplicateur
Exercice
Données :
q = 1,602.10-19 C
4- Détecteurs quantiques ou photoniques 4.3- A effet photoélectrique interne
4- Le photoconducteur possède les propriétés suivantes : longueur W=0,1 mm, surface W²,
temps de vie des porteurs 10-6 s, mobilité 104 cm².V-1.s-1 et rendement égal à 1. Calculer
D*obs pour une détection limitée par le bruit d’obscurité du détecteur. On donne Rc0=100
à T=300 K et à c=10 µm, constante de Boltzmann : 1,381.10-23 J/K, charge de l’électron :
1,602.10-19 C, constante de Planck : 6,626.10-34 J.s, vitesse de la lumière dans le vide :
2.998.108 m/s.
4- Détecteurs quantiques ou photoniques 4.3- A effet photoélectrique interne
4.3.2- photodiode
Exercice
Bruit dans une photodiode UDT PIN 10
On donne les données constructeur suivantes :
Sensibilité : 0,4 A.W-1
Courant d’obscurité (à 23 °C) : 0,5 µA
NEP (pour 1 Hz de BP) : 10-12 W
Surface : 1 cm²
1- Calculer la densité spectrale du bruit de grenaille associé au courant d’obscurité. Calculer
le NEP correspondant pour une BP de 1 Hz et comparer-le au NEP donné par le
constructeur. Conclusion.
2- Déterminer la valeur de la résistance de charge Rm qui fournit un bruit thermique (à 300
K) de même densité spectrale que le bruit de grenaille. Quelle condition faut-il imposer pour
que le bruit thermique ne limite pas la détectivité du capteur ? Quelle autre caractéristique
de la photodiode cette condition met-elle à mal ?
3- Calculer l’écart type de la tension de bruit mesurée aux bornes de la résistance Rm avec
un voltmètre de BP 20 kHz (Phillips PM2525 par exemple).
Données : constante de Boltzmann : 1,381.10-23 J/K, charge de l’électron : 1,602.10-19 C
4- Détecteurs quantiques ou photoniques 4.3- A effet photoélectrique interne
Exercices
Caractéristiques de la photodiode Hamamatsu G1738
1- Lire les données constructeurs données ci-après et relever les valeurs suivantes à 25°C:
surface photosensible A
sensibilité maximale R
détectivité spécifique D*
courant d'obscurité I0 pour une polarisation inverse de 1V
résistance de la jonction rd
capacité de la jonction Cd
2- En déduire la densité spectrale du bruit de Schottky du courant d’obscurité et la fréquence
de coupure, en considérant que la photodiode débite dans une résistance de charge de 50
.
3- Dans le mode photovoltaïque, quelle doit être la valeur de la résistance de charge pour
que la détectivité de la diode soit meilleure ?
4- Détecteurs quantiques ou photoniques 4.3- A effet photoélectrique interne
Exercices
Détermination du point de fonctionnement d’une photodiode
Une photodiode de sensibilité spectrale R(), de courant d’obscurité inverse I0, reçoit sur sa
surface active un flux Fi = 0,2 mW et débite dans une résistance R. On appelle Ir le courant
inverse émis par la diode et Vd la tension à ses bornes.
1- Donner le schéma du montage, l’équation de la caractéristique Ir=f(Vd, Fi) ainsi que
l’équation de la droite de charge.
2- Traduire les équations précédentes dans le plan (Vd, Ir). Quel est le mode de
fonctionnement de la photodiode?
3- Déterminer les coordonnées du point de fonctionnement dans les trois cas suivants : R=0,
R et R=100 .
4- Détecteurs quantiques ou photoniques 4.3- A effet photoélectrique interne
Exercices
Montages associés au conditionnement des photodiodes
R R R1 R2
1 2
- -
+ +
Vs Vs
R
E
Montage 1 Montage 2
R2
-
+
Vs
Montage 3
4- Détecteurs quantiques ou photoniques 4.3- A effet photoélectrique interne
Exercices
Exercices
Photodiode PIN et PDA pour transmission sur fibre optique
On compare deux structures de photodiodes en InGaAs, une photodiode PIN et une
photodiode à avalanche PDA de gain M et de facteur de bruit d’avalanche F(M)=M1/2.
On définit le bruit de grenaille pour une photodiode PIN par l’expression 2qIB et pour une
photodiode à avalanche par l’expression 2qIM²F(M)B, I étant le courant créé par effet
photoélectrique.
Un signal optique arrive sur la photodiode en sortie d’une fibre optique. Sa puissance
optique moyenne est Fs et sa fréquence maximale est 1GHz.
1- Pour un rendement quantique du détecteur de 80%, exprimer la sensibilité de la
photodiode PIN et calculer sa valeur dans la troisième fenêtre spectrale d’une fibre optique
en silice à III=1550 nm. On supposera que toute la lumière incidente est transmise au
détecteur et absorbée dans la zone de charge d’espace.
2- Exprimer le courant moyen Is dû au signal optique Fs pour les deux photodiodes.
3- Le circuit permettant de détecter le courant est de type préamplificateur transimpédance
(fig. 1) de gain A=1000 et de résistance de réaction RF=100 k. La température est T=300
K. En supposant la résistance dynamique de la photodiode infinie et sa résistance série nulle,
déterminer l’expression de l’amplitude de la tension Vs aux bornes du circuit en fonction de Is
et de la fréquence f, celle de sa bande passante et l’expression de Vsmax dans la bande
passante. Sachant que A>>1, à quoi se réduisent les expressions de Vsmax et de la BP ?
Calculer B pour une capacité de photodiode Cd=1 pF.
4- Détecteurs quantiques ou photoniques 4.3- A effet photoélectrique interne
Exercices
Vr
RF
A
Is
Vs
Figure 1
Exercices
9- Calculer le rapport S/B en décibels pour les deux photodiodes et les 3 valeurs.
10- Choisir le meilleur détecteur pour chaque valeur de puissance en sachant que pour une
bonne transmission on exige S/B > 22 dB.
Données :
constante de Boltzmann : 1,381.10-23 J/K
charge de l’électron : 1,602.10-19 C
constante de Planck : 6,626.10-34 J.s
vitesse de la lumière dans le vide : 2.998.108 m/s
4- Détecteurs quantiques ou photoniques 4.3- A effet photoélectrique interne
Exercices
Comparaison de photodétecteurs
Soient trois photodétecteurs différents couplés à une résistance de charge R=50 à la
température de l’azote liquide (77 K) utilisés dans un système optique de longueur d’onde 1
µm et de bande passante 1 GHz.
- Détecteur 1 : une photodiode (mode photoconducteur) ayant un rendement quantique de
0,9.
- Détecteur 2 : une photodiode à avalanche ayant un rendement quantique de 0,6, un gain
moyen M=100 et un facteur de bruit d’avalanche F(M)=2.
- Détecteur 3 : un photomultiplicateur à 10 étages ayant un rendement quantique
cathodique de 0,3, un coefficient d’émission secondaire de 4 et un facteur de bruit
multiplicatif m=1+1/3(/(-1)). Les efficacités de collection de toutes les dynodes sont
supposées égales à 1.
1- Pour chaque détecteur, calculer le photocourant pour un flux photonique incident F=1010
photons/s. On supposera que toute la lumière incidente est transmise au détecteur et
absorbée dans la zone utile.
2- Calculer le bruit thermique lié à la résistance de charge R.
3- Calculer le bruit de grenaille associé à chacun des détecteurs.
4- Evaluer le rapport signal à bruit (S/B) pour chaque détecteur. Quel est le meilleur
détecteur pour mesurer le flux incident ?