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PRIVILÉGIÉ ET CONFIDENTIEL

N.B. : Les pages blanches insérées en vue de la


reproduction recto/verso du rapport ont été retirées de la
version électronique.

Université de Montréal

Évaluation des risques


écotoxicologiques et toxicologiques,
et des impacts sur l’eau souterraine
Lots 3 632 377 et 3 632 379
Ancienne cour de triage Outremont
Ville de Montréal (Qc)

N/D : DDH-07-010
V/D : CAMPUS OUTREMONT

Juin 2008

En collaboration avec :
PRIVILÉGIÉ ET CONFIDENTIEL

Université de Montréal

Évaluation des risques


écotoxicologiques et toxicologiques,
et des impacts sur l’eau souterraine
Lots 3 632 377 et 3 632 379
Ancienne cour de triage Outremont
Ville de Montréal (Qc)

N/D : DDH-07-010
V/D : CAMPUS OUTREMONT

Juin 2008

Préparé sous la direction de :

Sylvain Loranger
Ph. D., Directeur de projet

En collaboration avec :
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SOMMAIRE

En mars 2006, l’Université de Montréal (UdeM) faisait l’acquisition du site de la cour


de triage du Chemin de fer Canadien Pacifique (CFCP) à Outremont afin de permettre à
l’institution de combler son déficit d’espace et de répondre aux besoins spécifiques en
termes d’enseignement et de recherche. Le plan d’aménagement proposé s’étale sur
15 ans et prévoit notamment : le démantèlement des voies de triage et le déplacement
du corridor ferroviaire au nord et à l’est du site, l’aménagement d’une large promenade
verte qui traversera le site d’est en ouest; la construction de pavillons d'enseignement et
de recherche dont la superficie totale atteindra à terme 275 000 m2, la construction de
résidences étudiantes totalisant environ 1 000 places d’hébergement et la construction
par le privé de quelque 800 logements, dont 30 % des logements sociaux ou abordables,
sur le site et à proximité immédiate du site.

Par ailleurs, différentes études de caractérisation environnementale réalisées sur le site


depuis près de 20 ans ont montré une contamination significative des sols en composés
organiques et inorganiques dépassant les valeurs limites d’usage prescrites dans le
Règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains (RPRT), particulièrement
dans le remblai de surface. Afin de concilier ses considérations économiques et
environnementales, l’UdeM optait pour la réalisation d’une évaluation des risques
toxicologiques (santé humaine) et écotoxicologiques (faune et flore) ainsi que des
impacts sur l’eau souterraine afin d’établir un plan de réhabilitation qui prévoit le
maintien en place de contaminants dont les concentrations sont supérieures aux valeurs
limites réglementaires. Cette approche, reconnue dans la Loi sur la qualité de
l’environnement (LQE), permet de fixer des mesures spécifiques pour la gestion des
sols contaminés afin de réduire le risque des futurs utilisateurs, de la population
environnante et des récepteurs écologiques cibles à un niveau sain et sécuritaire.

L’évaluation du risque pour la santé humaine a montré que, dans leur état actuel et selon
les conditions du scénario conservateur retenu, les sols du site Outremont ne présentent
pas de potentiel de risque d’effets non cancérigènes pour les utilisateurs actuels et futurs
du site; le risque étant attribuable essentiellement au bruit de fond (exposition
naturelle). Quant aux substances à effets dits cancérigènes, le niveau de risque calculé
pour les utilisateurs du site à l’heure actuelle est supérieur au seuil considéré acceptable
par le MSSS, soit un cas sur un million d’individus pour les HAP, le plomb et l’arsenic.
Toutefois, ce risque est comparable à celui calculé par l’Institut national de santé

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publique du Québec (INSPQ) dans le cas d’une exposition naturelle (bruit de fond) en
considérant les congénères évalués par cet organisme. Quant à l’évaluation préliminaire
du risque écotoxicologique, les résultats ont montré que, sur la base de scénarios
d’exposition conservateurs (ex. : sols à nu, exposition continue), la contamination en
métaux présente un potentiel de risque pour certains récepteurs écologiques (merle,
plantes, invertébrés et micro-organismes du sol). En ce qui a trait à l’eau souterraine, les
mesures effectuées indiquent que les sols contaminés en place ont un impact non
significatif sur la qualité de l’eau.

Sur la base de la présente étude, il est recommandé de réduire l’exposition potentielle


des récepteurs écologiques et humains en disposant un matériel de recouvrement (ex. :
sol propre) sur les sols contaminés selon les recommandations des lignes de conduites
du ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP) et
les usages proposés dans le plan d’aménagement.

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TABLE DES MATIÈRES

1.0 INTRODUCTION............................................................................................................... 1

1.1 Mise en contexte ............................................................................................................... 1


1.2 Objectifs de l’étude............................................................................................................ 1
1.3 Plan d’aménagement ........................................................................................................ 1
1.4 Plan de réhabilitation......................................................................................................... 2
1.5 Cadre réglementaire ......................................................................................................... 3
1.6 Structure du rapport .......................................................................................................... 4

2.0 DÉMARCHE D’ÉVALUATION DU RISQUE..................................................................... 5

2.1 Approche générale............................................................................................................ 5


2.2 Principales étapes de l’évaluation des risques toxicologique et écotoxicologique............ 6

3.0 DESCRIPTION DU SITE .................................................................................................. 7

3.1 Localisation et historique du site ....................................................................................... 7


3.2 Milieu géophysique ........................................................................................................... 7
3.2.1 Topographie 7
3.2.2 Contexte géologique régional et local ................................................................... 8
3.2.3 Contexte hydrologique et hydrogéologique ........................................................... 9
3.2.3.1 Hydrologie .......................................................................................................9
3.2.3.2 Hydrogéologie .....................................................................................................10
3.2.4 Climat et météorologie ........................................................................................ 11
3.3 Milieu humain .................................................................................................................. 12
3.3.1 Occupation du territoire ....................................................................................... 12
3.3.2 Population environnante...................................................................................... 14
3.3.3 Population utilisatrice .......................................................................................... 15
3.4 Milieu biologique ............................................................................................................. 16
3.4.1 Milieux humides................................................................................................... 16
3.4.2 Flore terrestre ..................................................................................................... 17
3.4.3 Faune terrestre .................................................................................................... 17
3.4.3.1 Amphibiens et reptiles .........................................................................................17
3.4.3.2 Oiseaux .....................................................................................................18
3.4.3.3 Mammifères .....................................................................................................18
3.4.4 Espèces fauniques à statut particulier................................................................. 19
3.4.5 Espèces floristiques à statut particulier ............................................................... 20

4.0 ANALYSE DES DONNÉES DE CARACTÉRISATION ENVIRONNEMENTALE .......... 21

4.1 Sommaire des évaluations environnementales de site ................................................... 21

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4.1.1 ÉES I – Groupe Solroc – 1989 ............................................................................ 21


4.1.2 ÉES 2 – Lupien, Rosenberg et Associés – 1994................................................. 22
4.1.3 ÉES 3 – Quéformat (Groupe AXOR Inc.) – 1994 ................................................ 22
4.1.4 ÉES 4 – Terrapex Environnement Ltée – 2001................................................... 23
4.1.5 ÉES 5 – DDH Environnement ltée – 2005........................................................... 23
4.1.6 ÉES 6 – DDH Environnement ltée – 2007........................................................... 23
4.2 Qualité des sols de la zone étudiée ................................................................................ 24
4.2.1 Matrice de données ............................................................................................. 24
4.2.2 Statistiques descriptives ...................................................................................... 25
4.2.3 Distribution spatiale de la contamination ............................................................. 27
4.3 Qualité des eaux souterraines de la zone étudiée .......................................................... 28

5.0 ÉVALUATION DU RISQUE ÉCOTOXICOLOGIQUE..................................................... 29

5.1 Planification..................................................................................................................... 29
5.1.1 Problématique ..................................................................................................... 29
5.1.2 Approche d’évaluation et objectif général ........................................................... 30
5.1.3 Modèle conceptuel .............................................................................................. 30
5.1.3.1 Source de contamination.....................................................................................31
5.1.3.2 Transport et transfert (devenir) de la contamination............................................31
5.1.4 Choix méthodologique relié à la formulation des hypothèses ............................. 32
5.1.4.1 Agents stresseurs................................................................................................32
5.1.4.2 Récepteurs écologiques d’intérêt ........................................................................33
5.1.4.3 Limites spatiales..................................................................................................34
5.1.4.4 Réponses écotoxicologiques et hypothèses .......................................................34
5.1.5 Outils descriptifs .................................................................................................. 35
5.1.5.1 Règle de décision................................................................................................35
5.1.5.2 Niveau de précision .............................................................................................36
5.2 Méthode d’évaluation et de calcul du risque ................................................................... 36
5.2.1 Description des scénarios spécifiques et méthode d’estimation de
l’exposition ..................................................................................................... 37
5.2.1.1 Généralités .....................................................................................................38
5.2.1.2 Microorganismes du sol, plantes terrestres et invertébrés du sol .......................38
5.2.1.3 Avifaune herbivore (Pigeon biset) et omnivore (Merle d’Amérique) ....................39
5.2.1.4 Micromammifère (campagnol des champs) et mammifère (écureuil gris)...........41
5.2.1.5 Estimation de la concentration en agents stresseurs d’intérêt dans les
différents médias environnementaux (eau, plantes, invertébrés)........................43
5.2.2 Plan de suivi et d’analyse de l’incertitude et plan d’assurance et de contrôle
de la qualité ..................................................................................................... 43
5.2.2.1 Plan de suivi et d’analyse de l’incertitude (PSAI) ................................................43
5.2.2.2 Plan d’assurance et de contrôle de la qualité (PAQC) ........................................44
5.3 Détermination des valeurs de référence ......................................................................... 44
5.4 Activités descriptives et d’évaluation............................................................................... 45

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5.4.1 Caractérisation du risque .................................................................................... 45


5.4.1.1 Microorganismes du sol, plantes terrestres et invertébrés du sol .......................46
5.4.1.2 Avifaune herbivore (Pigeon biset) et omnivore (Merle d’Amérique) ....................46
5.4.1.3 Micromammifère (campagnol des champs) et mammifère (écureuil gris)...........46
5.4.2 Évaluation des éléments d’incertitude ................................................................. 46
5.4.2.1 Incertitude associée à l’estimation de l’exposition...............................................47
5.4.2.2 Incertitude associée aux valeurs de référence ....................................................48
5.4.2.3 Incertitude associée au risque estimé .................................................................49
5.5 Gestion du risque écotoxicologique ................................................................................ 50

6.0 ÉVALUATION PRÉLIMINAIRE DES RISQUES POUR LA SANTÉ HUMAINE ............ 51

6.1 Identification du danger................................................................................................... 51


6.1.1 Source de contamination et sélection des contaminants .................................... 51
6.1.2 Transport et devenir de la contamination ............................................................ 53
6.1.3 Population cible et voies d’exposition potentielles............................................... 54
6.2 Estimation de l’exposition................................................................................................ 55
6.2.1 Scénarios d’exposition ........................................................................................ 55
6.2.1.1 Usage du site et choix des scénarios d’exposition ..............................................55
6.2.1.2 Temps et fréquence d’exposition ........................................................................56
6.2.1.3 Choix des voies d’exposition ...............................................................................57
6.2.2 Concentration dans les médias d’exposition ....................................................... 58
6.2.3 Calcul des doses d’exposition ............................................................................. 58
6.2.3.1 Méthode de calcul de la dose d’exposition multimédia et multivoie ....................58
6.2.3.2 Dose d’exposition associée aux effets non cancérigènes ...................................59
6.2.3.3 Dose d’exposition associée aux effets cancérigènes ..........................................60
6.3 Caractérisation toxicologique .......................................................................................... 60
6.4 Caractérisation du risque ................................................................................................ 62
6.4.1 Méthode de calcul du risque ............................................................................... 62
6.4.1.1 Substances à effets chroniques non cancérigènes .............................................62
6.4.1.2 Substances à effets cancérigènes ......................................................................63
6.4.2 Estimation du risque ............................................................................................ 63
6.4.2.1 Substances à effets chroniques non cancérigènes .............................................64
6.4.2.2 Substances à effets cancérigènes ......................................................................64
6.5 Évaluation des éléments d’incertitude............................................................................. 65
6.5.1 Paramètres d’exposition ...................................................................................... 65
6.5.1.1 Concentrations dans les médias d’exposition .....................................................65
6.5.1.2 Temps et fréquence d’exposition ........................................................................65
6.5.1.3 Caractéristiques du sol ........................................................................................66
6.5.2 Doses associées au bruit de fond ....................................................................... 67
6.5.3 Estimateurs de risque.......................................................................................... 67
6.6 Évaluation et gestion du risque toxicologique ................................................................. 68
6.6.1 Notions de risques acceptables........................................................................... 68
6.6.2 Évaluation du risque pour le scénario retenu ...................................................... 69

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7.0 ÉVALUATION DES IMPACTS SUR L’EAU SOUTERRAINE........................................ 70

7.1 Contamination de l’eau souterraine ................................................................................ 70


7.2 Activités responsables de la contamination .................................................................... 70
7.3 Origine de la contamination ............................................................................................ 70
7.4 Impacts de la contamination ........................................................................................... 71
7.4.1 Classification de l’aquifère................................................................................... 71
7.4.2 Impacts réels ou appréhendés ............................................................................ 71
7.4.3 Phases flottantes ................................................................................................. 71
7.4.4 Seuils d’alerte 71

8.0 CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS.................................................................... 73

8.1 Conclusion ...................................................................................................................... 73


8.2 Recommandations .......................................................................................................... 74

9.0 BIBLIOGRAPHIE............................................................................................................ 77

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LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Emplacement du site à l’étude


Figure 2 : Plan d’aménagement du site à l’étude
Figure 3 : Démarche générale de l'évaluation des risques écotoxicologiques et
toxicologiques
Figure 4 : Localisation des stations d'échantillonnage caractérisées lors des différentes
évaluations environnementales de site, cour de triage Outremont (Montréal)
Figure 5 : Schéma d’analyse statistique des données issues des différentes
caractérisations réalisées sur le site de l’ancienne gare de triage d’Outremont
entre 1989 et 2007
Figure 6 : Modèle conceptuel des interactions probables entre la source de contamination
et les récepteurs écologiques, cour de triage Outremont (Montréal)
Figure 7 : Modèle conceptuel des interactions probables entre la source de contamination
et les récepteurs humains, cour de triage Outremont (Montréal)
Figure 8 : Procédure d’intervention sur les eaux souterraines

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 Nombre d’individus selon la direction géographique dans un rayon d’un kilomètre
autour du site Outremont
Tableau 2 Nombre d’individus selon les classes d’âge dans un rayon d’un kilomètre autour
du site Outremont
Tableau 3 Comparaison de la répartition de la population, en pourcentage selon les
différents groupes d'âge
Tableau 4 Sommaire des études de caractérisation effectuées entre 1989 et 2007 sur les
sols de la gare de triage de l'arrondissement d'Outremont, Montréal
Tableau 5 Statistiques descriptives des concentrations des substances mesurées entre
1989 et 2007 dans les sols (toutes les profondeurs) de la cour de triage
Outremont, Montréal
Tableau 6 Résultats des tests de corrélations non paramétriques (Tau de Kendall) sur les
données transformées des paramètres inorganiques présents dans les sols du
site de la cour de triage d'Outremont, Montréal (entre 1989 et 2007)
Tableau 7 Résultats des tests de corrélations non paramétriques (Tau de Kendall) sur les
données transformées des HAP présents dans les sols du site de la cour de
triage d'Outremont, Montréal (entre 1989 et 2007)
Tableau 8 Résultats des tests de comparaison (Tukey) réalisés sur les paramètres
inorganiques indicateurs présents dans les sols du site de la cour de triage
d'Outremont, Montréal
Tableau 9 Résultats des tests de comparaison (Tukey) réalisés sur les paramètres
organiques indicateurs présents dans les sols du site de la cour de triage
d'Outremont, Montréal
Tableau 10 Statistiques descriptives des concentrations des substances mesurées entre
1989 et 2007 dans les sols de surface (0-1,5m) de la cour de triage Outremont,
Montréal
Tableau 11 Résultats analytiques des échantillons d’eau souterraine
Tableau 12 Statistiques descriptives des concentrations en composés chimiques présents
dans les sols de surface du site Outremont et identifiés comme agents
stresseurs (> critère A)
Tableau 13 Médias environnementaux et récepteurs écologiques retenus pour l'évaluation du
risque écotoxicologique
Tableau 14 Liste des paramètres d'évaluation, des paramètres de mesure et des outils de
relation pour l'évaluation du risque écotoxicologique
Tableau 15 Valeurs de référence intérimaires pour les récepteurs terrestres proposés par le
CEAEQ pour un niveau 2 de protection (zonage résidentiel)

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Tableau 16 Indices de risque calculés pour les récepteurs écologiques cibles et les
différentes substances d'intérêt, site de la cour de triage d'Outremont, Montréal
Tableau 17 Voies d’exposition et compartiments environnementaux considérés pour
l’estimation de l’exposition humaine
Tableau 18 Indices de risque calculés pour les effets non cancérigènes (travailleurs actuels)
Tableau 19 Indices de risque calculés pour les effets cancérigènes (travailleurs actuels)
Tableau 20 Indices de risque calculés pour les effets non cancérigènes (population
environnante)
Tableau 21 Indices de risque calculés pour les effets cancérigènes (population environnante)
Tableau 22 Indices de risque calculés pour les effets non cancérigènes (population
utilisatrice future)
Tableau 23 Indices de risque calculés pour les effets cancérigènes (population utilisatrice
future)
Tableau 24 Valeurs toxicologiques de référence des substances retenues pour l'évaluation
du risque

ANNEXES

Annexe A Synthèse du projet, préparé pour les consultations publiques (OCPM), Février
2007
Annexe B Certificat de localisation
Annexe C Plan de zonage
Annexe D Évaluation de la représentativité et de la précision statistique des données de
caractérisation des sols, QSAR (2008)
Annexe E Paramètres d’exposition des récepteurs écologiques
Annexe F Paramètres d’entrée utilisés pour le calcul de l’exposition des récepteurs
écologiques
Annexe G Doses d’expositions calculées pour les récepteurs écologiques
Annexe H Calculs des concentrations des contaminants dans l’air
Annexe I Caractéristiques physiques du site
Annexe J Définition générale des scénarios d'exposition
Annexe K Calculs des doses d'exposition multimédia et multivoie associées au site

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1.0 INTRODUCTION

1.1 MISE EN CONTEXTE

En mars 2006, l’Université de Montréal (UdeM) a acquis le site de la cour de triage du


Chemin de fer Canadien Pacifique (CFCP) à Outremont (site Outremont). Ce site,
localisé à quelques minutes du campus de cette institution d’enseignement, lui permettra
de combler son déficit d’espace. Cette acquisition permettra aussi à l’UdeM de répondre
aux besoins spécifiques de différents types de recherche, de satisfaire aux exigences
pédagogiques de l’enseignement universitaire moderne, d’améliorer l’encadrement des
étudiants et d’accroître globalement la qualité de l’enseignement et de la recherche.
L’emplacement du site est montré à la Figure 1.

Considérant l’usage passé et actuel du site (activités ferroviaires), différentes études de


caractérisation environnementale réalisées depuis près de 20 ans ont montré une
contamination significative des sols en composés organiques et inorganiques dépassant
les valeurs limites d’usage prescrites dans le Règlement sur la protection et la
réhabilitation des terrains (RPRT), particulièrement dans la couche de remblai de
surface.

En s’appuyant sur les nouvelles dispositions de la Loi sur la qualité de l’environnement


(LQE), l’UdeM a opté pour le maintien d’une partie des sols contaminés en place en
considérant l’utilisation d’une analyse de risque pour la santé et pour l’environnement.

1.2 OBJECTIFS DE L’ÉTUDE

Cette étude vise donc à évaluer les risques toxicologiques (santé humaine) et
écotoxicologiques (faune et flore) ainsi que les impacts sur l’eau souterraine associés à
la contamination en place sur le site Outremont. Cette étude propose aussi, le cas
échéant, des mesures de gestion visant à réduire l’exposition et le risque à un niveau
sécuritaire pour les populations environnantes et utilisatrices ainsi que pour la faune et
la flore potentiellement présente.

1.3 PLAN D’AMÉNAGEMENT

Dans ses grandes lignes, le concept préliminaire d’aménagement comprend les


composantes suivantes :

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Le démantèlement des voies de triage et le regroupement des voies ferrées dans un


corridor ferroviaire au nord et à l’est du site;
L’intégration de nombreux parcs publics représentant 20 % de la superficie du site
dont l’aménagement d’une large promenade verte qui traverse le site d’est en ouest;
La construction, en trois phases s’étalant sur 15 ans, de pavillons d'enseignement et
de recherche dont la superficie totale des surfaces de plancher atteindra à terme
275 000 m2 bruts;
La construction de résidences étudiantes totalisant environ 1 000 places
d’hébergement;
La construction par le privé de quelque 800 logements, dont 30 % de logements
sociaux ou abordables, sur le site et à proximité immédiate du site;
L’aménagement d’une gare donnant accès au train de banlieue Montréal –
Blainville/Saint-Jérôme;
L’édification d’une passerelle pour piétons et cyclistes au-dessus de la voie ferrée au
nord du site et permettant, entre autres, d’accéder à la station de métro Acadie;
La relocalisation de la cour de voirie de l’arrondissement d'Outremont sur le terrain
de l'UdeM;
L’aménagement de bandes cyclables qui seront éventuellement reliées au réseau
panmontréalais;
La relocalisation du terrain de balle molle et du parc canin de l'arrondissement
Outremont de part et d’autre du viaduc Rockland.

Le plan d’aménagement du nouveau campus est illustré à la Figure 2.

Une description plus détaillée du plan d’aménagement est disponible dans le document
intitulé Synthèse du projet, préparé pour les consultations publiques (OCPM) en février
2007 (Annexe A).

1.4 PLAN DE RÉHABILITATION

Les travaux d’aménagement du site Outremont s’échelonneront sur une période de 10 à


15 ans à compter de 2007. Ces travaux nécessiteront une opération de réhabilitation des

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sols nécessaire en vertu de la LQE étant donné l’usage historique de ce site à des fins
ferroviaires.

Les démarches entourant l’élaboration d’un plan de réhabilitation conforme aux


exigences de la LQE pour le site Outremont sont en cours de réalisation par l’UdeM, en
collaboration avec le CFCP. Ce plan s’appuiera sur les recommandations de la présente
étude et seront décrits dans un document spécifique.

À ce stade-ci, mentionnons que les objectifs généraux du plan visent à éliminer tous les
hydrocarbures pétroliers dépassant la limite d’usage du RPRT ou du Règlement sur
l’enfouissement des sols contaminés (RESC). Tous les autres sols contaminés en
composés inorganiques (ex. : métaux) et organiques (hydrocarbures aromatiques
polycycliques) seront laissés en place. De plus, la qualité et l’épaisseur des sols ou
matériaux de recouvrement prévus respecteront les normes ou lignes de conduite
prévues par la réglementation ou par le MDDEP.

1.5 CADRE RÉGLEMENTAIRE

Dans un contexte de changement d’utilisation du site qui a supporté des activités


industrielles visées par le RPRT, la LQE exige qu’une étude de caractérisation attestée
par un expert visé à l’article 31.65 soit soumise au Ministre (art. 31.53). Si l’étude de
caractérisation indique la présence de contaminants dont la concentration excède les
valeurs limites réglementaires pour le nouvel usage, un plan de réhabilitation
accompagné d’un calendrier d’exécution des travaux de réhabilitation doit également
être soumis au Ministre (art. 31.53) et un avis de contamination doit être inscrit au
registre foncier (art. 31.58). De plus, puisque le plan de réhabilitation prévoit le
maintien sur le site de contaminants dont la concentration excède les valeurs limites
réglementaires, il est nécessaire de réaliser une évaluation des risques toxicologique et
écotoxicologique ainsi que des impacts sur les eaux souterraines (art. 31.55). Une
séance publique d’information sur le projet est prévue à la suite du dépôt de l’étude.
Enfin, un avis de restriction devra être complété et déposé au bureau d’enregistrement.
Cet avis devra consigner notamment les éléments clés décrits dans le plan de
réhabilitation. Précisons que depuis l’entrée en vigueur de la Loi modifiant la Loi sur la
qualité de l’environnement et d’autres dispositions législatives relativement à la
protection et à la réhabilitation des terrains (Assemblée Nationale du Québec 2002),
l’utilisation de l’évaluation des risques a été confirmée et renforcée comme outil de

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gestion pour la réhabilitation de sites contaminés dans le cadre de projet de


développement ou d’une réhabilitation volontaire.

1.6 STRUCTURE DU RAPPORT

Outre la présente introduction (Section 1), ce document comporte huit autres parties. La
Section 2 présente la démarche méthodologique employée pour l’évaluation des risques
toxicologique et écotoxicologique. Une description du site et de son historique est faite
à la Section 3. Les résultats des études environnementales de site ayant eu lieu à cet
endroit sont exposés à la Section 4. L’évaluation des risques écotoxicologiques suit à la
Section 5 alors que l’évaluation préliminaire des risques toxicologiques est détaillée à la
Section 6. L’étude des impacts sur l’eau souterraine est présentée à la Section 7.
Finalement, la discussion et les recommandations concluent le rapport à la Section 8.

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2.0 DÉMARCHE D’ÉVALUATION DU RISQUE

2.1 APPROCHE GÉNÉRALE

La plupart des concepts associés à l’évaluation des risques toxicologiques (pour la santé
humaine) ont été développés durant les années 1970. Ce n’est qu’au début des années
1980 que le U.S. National Research Council (NRC) a proposé une démarche formelle
visant à évaluer qualitativement et quantitativement l’exposition humaine à des
contaminants, leurs effets sur la santé et les risques qui en découlent pour la population
en général (NRC 1983). Depuis l’énoncé de ce paradigme par le NRC, l’évaluation du
risque est devenue un outil d’aide à la décision de plus en plus utilisé en gestion
environnementale. De nombreux organismes gouvernementaux ont adapté cette
démarche en fonction de leurs particularités juridiques et administratives (U.S. EPA
1989; U.S. EPA 1991; Environment Canada 1994; Santé Canada 1994; CCME 1996;
CCME 1997; Environnement Canada 1997; Centre d'expertise en analyse
environnementale du Québec (CEAEQ) 1998; U.S. EPA 1998; WHO 1999; CCME
2001; MSSS 2002; Santé Canada 2004). La plupart de ces démarches préconisent
différents niveaux d’analyses selon une échelle de complexité croissante (CCME 1996;
Environnement Canada 1997; Centre d'expertise en analyse environnementale du
Québec (CEAEQ) 1998; ASTM 2000; CCME 2001; Santé Canada 2004), soit :

Niveau 1 : Une analyse préliminaire conservatrice (scénario du pire cas réaliste,


approche déterministe);
Niveau 2 : Une analyse préliminaire réaliste (niveau d’exposition réaliste, approche
stochastique);
Niveau 3 : Une analyse détaillée (mesures directes de l’exposition et des effets
toxiques sur l’Homme, la flore ou la faune).

Afin d’augmenter la précision de l’évaluation, chaque niveau nécessite une qualité et


une quantité d’informations toujours plus importantes, tant en ce qui a trait à
l’estimation de l’exposition qu’au choix des valeurs de référence toxicologiques ou
écotoxicologiques.

Dans le cadre de la présente étude, l’évaluation des risques toxicologique et


écotoxicologique a été réalisée sur la base d’une analyse de niveau 1. Par conséquent,
les scénarios et hypothèses considérés sont basés sur l’approche du pire cas réaliste

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(conservateur), notamment en ce qui a trait aux concentrations initiales de contaminants


dans le sol, dans l’eau ou dans l’air et aux paramètres d’exposition.

2.2 PRINCIPALES ÉTAPES DE L’ÉVALUATION DES RISQUES TOXICOLOGIQUE ET


ÉCOTOXICOLOGIQUE

D’une manière générale, l’évaluation des risques toxicologique et écotoxicologique


comprend cinq étapes principales :

L’identification du danger (évaluation du problème);


L’estimation de l’exposition;
L’évaluation toxicologique;
La caractérisation du risque;
La gestion du risque.

Soulignons toutefois que la procédure proposée en 1998 par le Centre d’expertise en


analyse environnementale du Québec (CEAEQ) pour l’évaluation du risque
écotoxicologique diffère quelque peu de la démarche originale proposée par l’U.S.
EPA. Cette variante ne modifie toutefois pas les objectifs visés par l’évaluation ainsi
que l’approche par niveau décrite précédemment.

Par ailleurs, malgré les similitudes entre les deux approches pour la santé et pour
l’environnement, plusieurs points les distinguent, notamment en ce qui concerne la
description de la problématique, le choix des récepteurs cibles, les types d’effets
observés chez ces récepteurs ou les aspects liés à la gestion du risque.

La démarche générale utilisée dans le cadre de la présente étude est illustrée à la


Figure 3. Cette démarche intègre à la fois les volets environnemental (faune et flore) et
humain et s’appuie essentiellement sur les approches proposées respectivement par le
CEAEQ (Centre d'expertise en analyse environnementale du Québec (CEAEQ) 1998) et
par le MSSS (MSSS 2002).

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3.0 DESCRIPTION DU SITE

3.1 LOCALISATION ET HISTORIQUE DU SITE

L’ancienne cour de triage Outremont est située au 6 660 rue Durocher dans
l’arrondissement Outremont à Montréal QC. Ce terrain est également désigné par les
lots 3 632 377, 3 632 378 et 3 632 379 du cadastre du Québec. Le certificat de
localisation du terrain appartenant à l’UdeM est présenté à l’Annexe B. L’ensemble du
site Outremont est d’une superficie d’environ 24 ha (ou 243 800 m²). La superficie
combinée des lots 3 632 377 et 3 632 379, propriété de l’UdeM, est d’environ 18,5 ha,
correspondant à environ 75% de la superficie totale de la cour de triage. Les
coordonnées approximativement au centre du terrain selon le système MTM NAD 83
(projection SCOPQ) sont 5 042 600 (Nord) et 295 470 (Ouest). Actuellement, le site est
uniquement accessible par son extrémité est1, via le prolongement de la rue Durocher, à
l’intersection avec l’avenue Atlantic.

L’historique de la cour de triage Outremont remonte à la fin du XIXe siècle, lorsque le


CFCP s’est porté acquéreur de terres auprès de particuliers. La cour Outremont aurait
été mise en place dans la période située entre 1882 et 1907 et a maintenu une vocation
consacrée au support d’activités ferroviaires. Cette cour est toujours opérationnelle et
fait présentement l’objet d’une location. Les opérations ferroviaires pratiquées
présentement sur la cour sont gérées depuis 1997 par la compagnie Chemins de fer
Québec-Gatineau Inc. (CFQG), filiale de Genesee & Wyoming Canada Inc. Il n’y a plus
de transbordement de marchandises dans la cour Outremont depuis la démolition du
terminal Tormon à l’automne 2006, ni de ravitaillement de locomotives. Seules des
activités de triage ont actuellement cours sur la série de voies ferrées situées dans la
portion sud du site. Les voies ferrées bordant la limite nord du terrain sont quant à elles
destinées au transport de passagers (train de banlieue).

3.2 MILIEU GÉOPHYSIQUE

3.2.1 Topographie

Étant situé au pied du versant nord du mont Royal, la topographie générale du terrain à
l’étude montre une faible pente en direction nord avec un gradient oscillant entre 1 %

1
Pour simplifier le rapport, l’avenue Durocher est considérée dans l’axe Nord-Sud comme le veut la convention
populaire de Montréal.

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(au nord de la cour) et 2,5 % (au sud de la cour). L’élévation de la cour varie entre
59,5 m et 64 m au-dessus du niveau moyen des mers. Le point bas du terrain se situe à
son extrémité nord-est.

3.2.2 Contexte géologique régional et local

Selon Prest et Keyser (1982), les dépôts meubles dans le secteur du site Outremont sont
associés à des sédiments d’eau peu profonde constitués de sable, de limon (silt) et de
gravier. Ces dépôts ont été mis en place lors de l’épisode de la mer de Champlain. La
carte des épaisseurs des dépôts meubles montre pour ce secteur des épaisseurs variant
entre 1,5 et 6 m.

La région de Montréal est localisée dans la province géologique des Basses Terres du
Saint-Laurent. Cette séquence Cambro-Ordovicienne repose en discordance angulaire
sur le socle Précambrien. Elle est typiquement formée de roches ayant une composition
calcaire et/ou dolomitique avec quelques lits de shales. Selon Clark (1972), le roc dans
le secteur du site Outremont fait partie du Groupe de Chazy de la Formation de Laval.
Cette formation est typiquement composée de calcaire de pureté variable interlités
d’horizons shaleux ou dolomitiques. La proximité avec le mont Royal est propice à la
présence sur le site de dykes ou de sills gabbroïques ou syénitiques apparentés à
l’intrusif du mont Royal.

Le site Outremont est située au carrefour d’un réseau de failles qui comprend les failles
Outremont et Rapide-du-Cheval-Blanc (E-O) ainsi que la faille Duvernay (NE-SO).
L’axe de pli de l’anticlinal Villeray longe le site Outremont à quelques centaines de
mètres au nord-ouest.

Plus de 200 sondages ont été réalisés lors des études environnementales historiques
effectuées sur le site Outremont. Ces sondages ont permis de dresser un portrait
relativement exhaustif de la nature des matériaux qui y sont présents.

Les dépôts meubles du site Outremont se caractérisent par la présence d’horizons


successifs de remblai totalisant une épaisseur moyenne de 1,5 mètres qui reposent sur
les sols naturels composés de silt argileux à sableux. L’épaisseur des sols naturels varie
de quelques dizaines de centimètres à plus de 5 mètres localement (2 mètres en
moyenne). Le roc calcaire a été rencontré à des profondeurs variables, entre 1,5 et 6,7
mètres sous la surface du terrain (3,5 mètres en moyenne).

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Quatre principaux types de remblai


ont été distingués. Le premier
correspond à un remblai de sable et
de gravier contenant des matières
résiduelles, en particulier du charbon,
du bois, du béton, des résidus de
combustion du charbon (cendres et
mâchefer), du verre et de la brique
rouge, en proportion inférieure à
50 %. Le second type de remblai
consiste en un assemblage varié
d’argile, de silt, de sable et de gravier
ne contenant pas ou moins de 5 % de
débris. L’un ou l’autre de ces
remblais, ou les deux, sont rencontrés
sur l’ensemble du site Outremont. Stratigraphie type du site Outremont

Le troisième type de remblai correspond à un remblai de débris constitué à plus de 50 %


de résidus de combustion du charbon (cendres et mâchefer). Ce remblai forme des
enclaves ou des lentilles discontinues d’une épaisseur moyenne de 60 cm. Enfin, le
quatrième type de remblai correspond à un horizon de pierre concassée d’une épaisseur
moyenne de 20 cm identifié principalement en surface des secteurs nord et est du
terrain.

3.2.3 Contexte hydrologique et hydrogéologique

3.2.3.1 Hydrologie

Aucun cours d’eau ne traverse le site Outremont ou n’est situé dans un rayon d’un
kilomètre de celui-ci. La rivière des Prairies et le fleuve Saint-Laurent sont
respectivement situés à environ 5,5 km au nord et au sud du site. Selon Terrapex (2001),
la carte de l’Atlas de la ville de Montréal (Hopkins, 1879) indique à la limite est du site
la présence historique d’un méandre d’un cours d’eau prenant origine au pied du mont
Royal. La carte topographique du secteur datant de 1911 montre également la présence
historique d’un fossé longeant l’extrémité sud du site et se déversant, à l’ouest du site,
dans un ruisseau tributaire de la rivière des Prairies.

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Compte tenu de la nature perméable des matériaux retrouvés en surface, le drainage des
eaux de surface se fait principalement par infiltration et par écoulement en convergeant
vers la portion nord-est qui constitue le point bas du site Outremont.

3.2.3.2 Hydrogéologie

La carte hydrogéologique régionale de l’île de Montréal (Bériault et Simard 1978)


montre pour le site Outremont et ses environs un écoulement en direction nord, vers la
rivière des Prairies. Cette direction d’écoulement est influencée par la présence du mont
Royal au sud-ouest. Selon cette même carte, la ligne de partage au-delà de laquelle l’eau
souterraine s’écoule vers le fleuve Saint-Laurent se situerait à environ 2 km au sud du
site.

Sur le terrain du site Outremont, dix-huit puits d’observation de la qualité de l’eau


souterraine ont été installés par Lupien Rosenberg et Associés (Lupien Rosenberg) en
1994 (8 puits) et par Terrapex Environnement Ltée (Terrapex) en 2001 (10 puits). Ces
puits ont permis d’établir les caractéristiques hydrauliques de la nappe d’eau
souterraine. Un relevé piézométrique effectué en janvier 2001 par Terrapex a indiqué
que la profondeur de la nappe variait entre 0,7 et 5,8 m sous la surface du terrain. Le
patron général d’écoulement sur le site est orienté vers le nord-nord-est, conformément
à l’écoulement régional.

Dans la portion centrale du site, entre le prolongement des avenues Wiseman et


Champagneur, une déviation vers le nord-ouest de l’écoulement de la nappe est
observée. L’écoulement dans cette portion du site pourrait être influencé par la présence
des infrastructures souterraines du métro, qui traverse le terrain à l’ouest du
prolongement de l’avenue Wiseman.

Le secteur du site Outremont est desservi par l’aqueduc municipal. Aucun puits
d’alimentation en eau potable n’a été répertorié sur le site.

Le système d’information hydrogéologique (SIH) indique la présence de deux puits


privés situés à l’intérieur d’un rayon de 1 000 m du site (Nos de dossier 1062 et 1063).
Ces puits sont situés en amont hydraulique du site Outremont ou perpendiculairement à
la direction d’écoulement de l’eau souterraine. Ils sont installés dans le roc à des
profondeurs de 19,8 et de 31,1 m sous la surface. Selon le SIH, le niveau statique de ces
puits est situé à environ 4,6 m sous la surface. Aucune information précise n’a été

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recueillie quant à l’état actuel de ces puits. Puisque le secteur est desservi par l’aqueduc
municipal, il est peu probable que ces puits soient utilisés à des fins de consommation.

Selon la Carte hydrogéologique de l’île de Montréal et des îles Perrot et Bizard


(Bériault et Simard 1978), dix-neuf (19) puits ont été exploités dans un rayon d’un
kilomètre autour du site Outremont, mais dix-sept (17) de ces puits n’étaient plus
exploités en 1978. Les deux (2) puits toujours actifs en 1978 sont situés dans des parcs
en amont hydraulique du site Outremont.

3.2.4 Climat et météorologie

Les trois (3) principaux éléments climatiques de la classification des climats du Québec
adoptée par le MDDEP2 sont la température moyenne annuelle, les précipitations totales
annuelles et la durée de la saison de croissance. Selon cette classification, la région de
Montréal est de type modéré sub-humide à saison de croissance longue.

Ce type de climat se caractérise par :

une température moyenne annuelle variant entre 4,5 et 6,6°C;


des précipitations totales annuelles se situant entre 800 et 1 359 mm;
une saison de croissance comprise entre 180 et 209 jours.

La station météorologique la plus proche du site à l’étude est située à dans le parc
Lafontaine, à environ 4 km du site Outremont. Les données sur les températures et
précipitations à cette station proviennent des compilations des normales climatiques
réalisées par Environnement Canada pour les années allant de 1971 à 2000.

Au niveau des températures, on observe :

des moyennes quotidiennes de température mensuelle de -8,8°C en janvier, 6,8°C en


avril, 22,4°C en juillet et 9,1°C en octobre;
une température moyenne annuelle de 7,3°C;
pour le mois le plus froid (janvier), une température minimale quotidienne de
-12,6°C et une température maximale quotidienne de -4,9°C;

2
http://www.mddep.gouv.qc.ca/changements/classification/index.htm

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pour le mois le plus chaud (juillet), une température minimale quotidienne de


17,8°C et une température maximale quotidienne de 26,8°C.

Au niveau des précipitations, on observe :

une moyenne annuelle des précipitations totales de 1 053,4 mm se répartissant en


831,8 mm de pluie et 218,8 cm de neige (un facteur de dix est appliqué pour
convertir les précipitations de neige en précipitation de pluie);
les plus fortes précipitations de pluie ont lieu aux mois de juillet et août où des
valeurs moyennes de 97,6 et 107,8 mm ont été respectivement enregistrées;
les plus fortes précipitations de neige s’étalent, quant à elles, entre les mois de
décembre et janvier avec des valeurs moyennes enregistrées de respectivement 56,3
et 57,3 cm de neige;
une moyenne de précipitation de116 jours par année;
un couvert de neige variant entre 5 à plus de 25 cm est présent pendant sept mois
consécutifs, soit de septembre à avril.

Selon les saisons, la région est balayée par des vents dominants d’ouest ou d’est. De
manière générale, durant l’automne et l’été, les vents d’ouest dominent, alors que les
durant le printemps et à l’hiver, des vents du nord-est et de l’ouest sont retrouvés. Les
vents d’ouest (O, SO) présentent une fréquence annuelle cumulative supérieure à 40 %.
À l’opposé, les vents d’est (NE) présentent une fréquence annuelle d’environ 15 %. La
vitesse des vents varie de 17 à 19,5 km/h pour les vents d’ouest et de 15 km/h pour les
vents d’est. Les vents sont calmes (vitesse des vents inférieure à 1 km/h) 3,6 % du
temps (fréquence annuelle). La rose des vents de la station météorologique de Dorval
établie pour les années 1998-2007 a été fournie par Environnement Canada.

3.3 MILIEU HUMAIN

3.3.1 Occupation du territoire

Le site Outremont se situe en totalité sur le territoire de l’arrondissement Outremont. Le


terrain est logé au carrefour de trois (3) autres arrondissements de la ville de Montréal,
celui de Villeray - Saint-Michel - Parc Extension au nord-est, de Rosemont - La Petite-
Patrie à l’est et du Plateau-Mont-Royal au sud-est, et de la municipalité de Ville Mont-
Royal au nord-ouest.

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La limite nord du site s’étend sur une longueur approximative de 1,1 km. Au-delà des
voies ferrées servant au transport des passagers, ce secteur est majoritairement occupé
par la cour arrière de terrains à vocation commerciale et industrielle donnant sur la rue
Beaumont. De l’ouest vers l’est s’y retrouvent :

Un centre commercial (épicerie, restaurant, bureaux, services médicaux);


Une station-service, un garage d’entretien mécanique et un lave-auto;
Trois bâtiments à vocation manufacturière (textile, imprimerie);
Un poste électrique appartenant à Hydro-Québec (poste Beaumont);
Une fabrique et un détaillant de jouets;
Une série de bâtiments commerciaux et industriels comprenant de petites
manufactures, un atelier de carrosserie et des détaillants alimentaires.

Entre la limite est du site et la rue Durocher se retrouvent un bâtiment commercial et


industriel (entrepôt) ainsi qu’une école et un terrain de jeux.

Les terrains au sud du site sont à caractère majoritairement résidentiel et institutionnel


(école, garderie) incluant des espaces verts et récréatifs (terrain de balle-molle, piste
d’athlétisme). Les ateliers municipaux de l’arrondissement Outremont bordent
également la limite sud du site, entre l’avenue Wiseman et le prolongement de l’avenue
Dollard. L’extrémité sud-est du site est bordée par un secteur à vocation industrielle.

L’ouest du site est marqué par le viaduc du boulevard Rockland et par le prolongement
des voies ferrées. Parmi les commerces présents à l’ouest du site, soulignons la présence
d’un dépôt pétrolier de la compagnie Pétrolière Impériale Ltée à environ 250 m à
l’ouest (75 chemin Bates) sur lequel quatre (4) réservoirs hors-sol à très grande capacité
sont érigés.

La Figure 2 illustre l’occupation du sol aux abords du site Outremont.

Le zonage actuel du site Outremont est mixte. Le règlement 1177 de l’arrondissement


Outremont subdivise l’ancienne cour en une quinzaine d’îlots auxquels sont attribués
des zonages de types résidentiel, commercial et communautaire. Le CFCP possède une
clause de droits acquis (clause grand-père) permettant l’exercice d’activités ferroviaires

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sur le site Outremont. Le plan de zonage tiré du site internet de l’arrondissement


Outremont est montré à l’Annexe C.

Dans la démarche d’implantation du campus universitaire, une demande de


modification du plan d’urbanisme de l’arrondissement a été adressée à la ville de
Montréal pour que l’affectation du sol du terrain soit apte à son redéveloppement par
l’UdeM et devienne du type Grand Équipement Institutionnel. Cette demande,
combinée au projet de Règlement de l’article 89 modifiant les dispositions
réglementaires applicables qui fixe par îlot les conditions d’implantation (usages,
hauteur des bâtiments, pourcentage et coefficient d’occupation du sol, etc.), a conduit à
une consultation publique tenue en mars 2007 et présidée par l’Office de consultation
publique de Montréal (OCPM).

3.3.2 Population environnante

Afin de décrire la population rencontrée à l’intérieur de la zone d’étude, la population a


été répartie en quatre (4) quadrants définis par la rose des vents. La population comprise
à l’intérieur de la zone d’étude a été dénombrée à partir de données démographiques du
recensement de 2006 de Statistique Canada. Pour ce faire, un rayon d’un kilomètre a été
tracé sur une carte à partir du centre du site. Avec l’aide de cette carte, les divisons de
recensement de Statistique Canada incluses dans le territoire ont été identifiées et
analysées une à une. Dans certains cas, les données de population associées à chacune
des aires de diffusion ont été ajustées avec les cartes d’utilisation du sol. La population
à l’intérieur du rayon de un kilomètre est estimée à 28 670 résidents (Tableau 1). En
effet, le quadrant nord-est comprend 6 054 individus (24 %). Par ailleurs, le quadrant
sud-est loge 6 318 individus (22 %). De plus, 4 476 personnes résident dans le quadrant
sud-ouest, soit 16 % de la population totale. Le quadrant nord-ouest est habité par 38 %
de la population totale, avec 11 021 individus, ce qui en fait le plus populeux de la zone
d’étude.

Le nombre d’individus par classe d’âge a été déterminé pour la zone d’étude en
appliquant aux données démographiques de chacun des secteurs de recensement, la
proportion de population comprise dans la zone d’étude d’un rayon d’un kilomètre.

Ainsi, on compte 1 970 enfants de 0 à 4 ans, soit 6,8 % de l’effectif total (Tableau 2).
Les jeunes de 5 à 9 ans sont moins nombreux que le groupe précédent avec 6,6 % de la
population totale, tandis que les adolescents âgés de 10 à 19 ans comptent 3 310

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individus, soit 11,5 % de l’effectif total. Enfin, les adultes âgés de 20 ans et plus
s’avèrent le groupe le plus nombreux réunissant 75,4 % de la population totale dans la
zone d’étude, correspondant à 21 615 individus.

Lorsqu’on compare la répartition de la population par classe d’âge à l’intérieur de la


zone d’étude à celle de l’ensemble de la région métropolitaine de Montréal et de la
province de Québec (Tableau 3), on constate que les proportions de bambins (0 à 4 ans)
et d’enfants (5 à 9 ans) sont mieux représentées que dans l’ensemble de la région
métropolitaine de Montréal et de la province de Québec. Toutefois, les proportions
d’adolescents (10 à 19 ans) et d’adultes (> 20 ans) y sont plus faibles.

La densité de la population comprise à l’intérieur du cercle d’un kilomètre de rayon à


partir du site est estimée à 9 125 habitants/km2. Ce niveau de densité est supérieur à
celui de la région métropolitaine de Montréal établi à 854 habitants/km2.

3.3.3 Population utilisatrice

Situation actuelle

Les activités actuelles du site Outremont sont des activités de triage sur la série de voies
ferrées situées dans la portion sud du site (CFQG) et des activités d’entretien des voies
ferrées bordant la limite nord du site (CFCP).

Entre 40 et 50 employés de CFQG sont affectés au site Outremont. Le travail est divisé
en quart de travail de 8h ou de 12h, 24h par jour et 7 jours semaine. Le quart de travail
de jour sur semaine occupe le plus de travailleurs, soit entre 15 et 20. Le quart de nuit
occupe quant à lui entre 2 et 10 personnes. Les principaux types de travail sont :
mécanique, chef de train, entretien de la voie, superviseur et wagonnier.

Occasionnellement, une équipe composée de cinq (5) employés du CFCP, s’occupe de


l’entretien des voies ferrées bordant la limite nord du site.

Situation future

Selon le plan d’aménagement, la population utilisatrice du site sera composée des


groupes suivants :

Clientèle étudiante : 9 190 étudiants quotidiennement au campus universitaire;

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Le personnel enseignant et non enseignant du campus totalise 1 600 personnes;


Clientèle des cliniques : 260 clients par jour aux cliniques d’optométrie, de soins
dentaires et autres;
Secteur résidentiel : 816 unités de logement seront construites à proximité du
campus et 1 058 résidences universitaires;
De plus, à même les édifices résidentiels, quelques commerces locaux sont prévus
dans le secteur à l’usage des étudiants et des résidents.

Les activités du CFCP pour l’entretien des voies ferrées seront maintenues.

3.4 MILIEU BIOLOGIQUE

Cette section présente sommairement les principales composantes du milieu biologique


caractérisant le site à l’étude. Elle a été rédigée à partir de la documentation existante et
des observations faites lors de la visite de terrain.

La visite du site a été effectuée par QSAR le 3 juin 2008. Elle a permis de constater que
le site Outremont se trouve sur un terrain relativement plat. Le sol est principalement
inorganique et recouvert majoritairement, selon l’endroit, de pierre concassée et
d’asphalte et/ou de béton. La visite a eu lieu après de nombreux jours pluvieux et le
personnel de QSAR a pu remarquer la persistance de certaines mares temporaires et
même d’une zone relativement saturée en eau.

3.4.1 Milieux humides

Une évaluation du site a été effectuée par DDH Environnement ltée (DDH) à la
demande de l’UdeM afin de déterminer si celui-ci comportait des milieux humides
(MDDEP 2003). Cette évaluation a permis de montrer que le terrain ne comporte aucun
milieu pouvant être qualifié de milieu humide (étang, marais, marécage et tourbière) en
fonction des définitions du MDDEP. Une déclaration attestant l’absence de milieu
humide sur le site a été élaborée par DDH (Gauthier 2007). Le long du côté nord-ouest
du site, on observe un fossé dont la dénivellation n’est pas très importante et qui permet
des accumulations d’eau temporaires. À cet endroit, on peut retrouver une flore qui
s’apparente à celle d’un milieu humide. La visite du site a en effet permis d’observer la
présence de quelques quenouilles (Typha latifolia) à l’endroit de cette dépression.

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3.4.2 Flore terrestre

La zone d’étude appartient au domaine bioclimatique de l’érablière à caryer cordiforme


(MRNF 2003). Ce domaine couvre le sud-ouest de la province, qui bénéficie d’un
climat plus clément. Il renferme donc la flore la plus méridionale du Québec. Les forêts
y sont très diversifiées, alliant des espèces à leur limite septentrionale (ex.: caryer ovale,
micocoulier) et des espèces plus nordiques (ex. : érable à sucre, épinette).

La végétation présente principalement aux pourtours du site Outremont et les espèces


végétales observées sont typiques de milieux industriels en friche subissant de
fréquentes perturbations ou activités anthropiques. Le CFCP a historiquement exercé un
contrôle de la végétation afin de libérer l’ensemble de la propriété pour les activités
ferroviaires. Sur le site on observe une strate herbacée éparse et constituée d’espèces
typiques de milieux en friche alors que les contours du site laissent place à quelques
espèces arbustives et arborescentes plus développées (ex. aulne, peuplier faux-tremble,
érable) dont quelques arbres matures.

Les espèces herbacées comprennent des graminées dont le pâturin (Poa sp.), la fétuque
rouge (Festuca rubra), le brome inerme (Bromus inermis) et l’agropyron rampant
(Elytrigia repens var. repen), le chénopode blanc (Chenopodium album), la vesce
jargeau (Vicia cracca), la renouée liseron (Polygonum convolvulus), l’agripaume
cardiaque (Leonorus cardiaca), l’aster (Aster sp.), la verge d’or (Solidago sp.), la
tanaisie vulgaire (Tanacetum vulgare) et l’armoise vulgaire (Artemisia vulgaris).

Les espèces arbustives, observées majoritairement le long des limites du site sont
principalement représentées par le cornouiller stolonifère (Cornus stolonifera), la vigne
des rivages (Vitis riparia) et le genévrier (Juniperus sp.).

Quoique le site ne constitue pas un milieu humide, certaines espèces caractéristiques


des ces milieux colonisent le fossé de drainage présent, soit la quenouille (Typha
latifolia) en plus de certaines graminées dont le phragmite commun (Phragmites
australis) et l’alpiste roseau (Phalaris arundinacea).

3.4.3 Faune terrestre

3.4.3.1 Amphibiens et reptiles

L’Atlas des amphibiens et reptiles du Québec (Bider and Matte 1994), de même que
Desroches et Rodrigue (Desroches and Rodrigue 2004) proposent une représentation

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DDH-07-010 / Juin 2008
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cartographique des observations faites à ce jour au Québec sur la distribution des


populations des espèces d’amphibiens et de reptiles. Cet ouvrage rapporte plusieurs
mentions pour le secteur de l’île de Montréal où se situe le site à l’étude : necture
tacheté (Necturus maculosus maculosus), triton vert (Notophthalmus viridescens),
salamandre à points bleus (Ambystoma laterale), salamandre à deux lignes (Eurycea
bislineata), salamandre cendrée (Plethodon cinereus), crapaud d’Amérique (Bufo
americanus), rainette crucifère (Pseudacris crucifer), rainette versicolore (Hyla
versicolor), ouaouaron (Rana catesbeiana), grenouille verte (Rana clamitans),
grenouille des bois (Rana sylvatica), grenouille léopard (Rana pipiens), grenouille des
marais (Rana palustris), grenouille du Nord (Rana septentrionalis), chélydre serpentine
(Chelydra serpentina), tortue peinte (Chrysemys picta), tortue géographique
(Graptemys geographica), couleuvre à ventre rouge (Storeria occipitomaculata),
couleuvre rayée (Thamnophis sirtalis), couleuvre tachetée (Lampropeltis triangulum) et
couleuvre verte (Liochlorophis vernalis). Ces espèces sont susceptibles d’être présentes
sur le site étudié, en autant que des habitats propices à ces dernières s’y retrouvent.

Lors de la visite effectuée sur le terrain le 3 juin 2008, aucun amphibien ni reptile n’a
été observé.

3.4.3.2 Oiseaux

Les espèces d’oiseaux susceptibles d’être observées dans la zone à l’étude sont celles
qui fréquentent les milieux urbains. Les oiseaux les plus communément observés dans
ce type de milieu sont : le pigeon biset (Columbia livia), le moineau domestique (Passer
domesticus), l’étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris), le merle d’Amérique (Turdus
migratorius), la corneille d’Amérique (Corvus brachyrhyncos) et le goéland à bec
cerclé (Larus delawarensis).

Lors de la visite de terrain, plusieurs espèces ont pu être observées notamment la


corneille d’Amérique, le moineau domestique, l’étourneau sansonnet, le goéland à bec
cerclé, le carouge à épaulettes (Agelaius phoeniceus), la mésange à tête noire (Parus
atricapillus) ainsi que le pluvier Kildir (Charadrius vociferus) et le merle d’Amérique.
Plusieurs dizaines de pigeons ont aussi été observés sur le terrain.

3.4.3.3 Mammifères

L’Atlas des micromammifères du Québec (Desrosiers, Morin et al. 2002) présente les
aires de distribution de plusieurs petits mammifères, dont les limites ont été réalisées à

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DDH-07-010 / Juin 2008
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la suite d’observations provenant de différentes sources. Le secteur couvrant l’île de


Montréal, arrondissement Outremont, est inclus dans les aires de distribution de
plusieurs espèces : musaraigne cendrée (Sorex cinereus), musaraigne palustre (Sorex
palustris), musaraigne fuligineuse (Sorex fumeus), musaraigne pygmée (Sorex hoyi),
grande musaraigne (Blarina brevicauda), taupe à queue velue (Parascalops breweri),
condylure étoilé (Condylura cristata), phénacomys (Phenacomys intermedius), souris
sylvestre (Peromyscus maniculatus), souris à pattes blanches (Peromyscus leucopus),
campagnol-lemming de Cooper (Synaptomys cooperi), campagnol à dos roux de Gapper
(Clethrionomys gapperi), campagnol des champs (Microtus pennsylvanicus),
campagnol des rochers (Microtus chrotorrhinus), rat surmulot (Rattus norvegicus),
souris commune (Mus musculus), souris sauteuse des champs (Zapus hudsonius) et
souris sauteuse des bois (Napoeozapus insignis). Ces espèces sont susceptibles de se
retrouver dans le secteur à l’étude, en autant que des habitats propices à ces espèces y
soient présents.

D’autres mammifères, typiques des milieux urbains pourraient aussi être retrouvés sur
le terrain. Ainsi, lors de la visite de site, il a été mentionné qu’une quantité importante
de rats (Rattus norvegicus) était présente dans le secteur. De plus, le site pourrait être
propice à la présence des moufettes rayées (Mephitis mephitis), des ratons-laveurs
(Procyon lotor) et des marmottes communes (Marmotta monax).

Lors de la visite du site, des écureuils gris (Sciurius carolinensis) ont pu être observés.
Il est à noter qu’un parc canin est situé à environ 50 m de la limite sud-est du site.

3.4.4 Espèces fauniques à statut particulier

La consultation de la banque du CDPNQ a révélé la présence, sur le territoire du projet


(rayon de 8 km), de deux (2) mentions d’occurrence d'espèces fauniques menacées ou
vulnérables ou susceptibles d'être ainsi désignées comme tel ou d'intérêt pour le
CDPNQ, soient la chauve-souris rousse (Lasiurus boréalis) et la couleuvre tachetée
(Lampropeltis triangulum triangulum). De plus, le CDPNQ mentionne la probabilité de
présence d’une espèce menacée, la pie-grièche migratrice (Lanius ludovicianus), qui a
acquis ce statut en mars 2000. Toutefois, selon les informations fournies par le CDPNQ,
les mentions d’occurrence pour ces trois (3) espèces proviennent d’observation
effectuées à l’extérieur du périmètre d’influence du site. Aucune de ces trois (3) espèces
n’a été observée lors de la visite du site (CDPNQ 2007).

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3.4.5 Espèces floristiques à statut particulier

La consultation de la banque du CDPNQ a révélé l’absence, sur le territoire du projet


(rayon d’un kilomètre) ou à l’intérieur d’un périmètre d’influence de ce dernier, de
mentions d’occurrence d'espèces floristiques menacées ou vulnérables ou susceptibles
d'être ainsi désignées ou d'intérêt pour le CDPNQ (Chagnon 2007).

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4.0 ANALYSE DES DONNÉES DE CARACTÉRISATION ENVIRONNEMENTALE

Quatorze (14) études à caractère environnemental ont été effectuées sur le site
Outremont entre 1989 et 2007 dont six (6) évaluations environnementales ayant
impliqué des prélèvements d’échantillons (Tableau 4 et Figure 4). La dernière étude de
ce type a été réalisée à l’automne et à l’hiver 2006 lorsque les sols situés sous l’ancien
terminal Tormon ont été caractérisés à la suite de son démantèlement. Ces mandats
visaient principalement l’évaluation de la qualité des sols (ÉES Phase II) de différentes
parties du site Outremont. D’une manière générale, le choix des substances chimiques
analysées lors de ces études a été effectué essentiellement en fonction de l’historique
des activités industrielles dans la zone d’étude ainsi que des sources potentielles de
contamination. Notons que plusieurs substances non détectées dans les premières ÉES
Phase II non pas été remesurées lors des études subséquentes.

Les sections qui suivent résument les campagnes de caractérisation considérées pour les
besoins de la présente étude.

4.1 SOMMAIRE DES ÉVALUATIONS ENVIRONNEMENTALES DE SITE

4.1.1 ÉES I – Groupe Solroc – 1989

En 1989, Le groupe Solroc réalisait une caractérisation préliminaire des sols du site à
l’étude (Le groupe SOLROC 1989). Huit (8) échantillons issus de quatre (4) stations
d’échantillonnage avaient alors été analysés pour leurs concentrations en quelques
métaux d’intérêt (ex. Cu, Pb et Zn) et en huiles et graisses minérales (HGM). Les
résultats avaient alors mis en évidence la présence de certaines substances chimiques
potentiellement préoccupantes à des teneurs dépassant les critères associés à l’usage du
site selon l’ancienne Politique de réhabilitation des terrains contaminés (Politique)
alors en vigueur depuis 1988.

À l’époque, la qualité de l’eau souterraine avait été évaluée à partir de trois (3)
prélèvements. Aucun échantillon ne s’était révélé contaminé au-delà du critère
applicable.

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4.1.2 ÉES 2 – Lupien, Rosenberg et Associés – 1994

L’étude de caractérisation de la firme Lupien, Rosenberg et Associés a été réalisée à


l’automne 1993 (Lupien, Rosenberg et al. 1994). Lors de cette évaluation, 60 stations
d’échantillonnage ont servi à l’analyse de diverses substances chimiques, à savoir : 3
forages, 8 puits d’observation, 8 tranchées d’exploration peu profondes et 41 tranchées
d’exploration. Les groupes de substances chimiques retenus étaient les HAP, les
biphényles polychlorés (BPC), les hydrocarbures aromatiques chlorés (HAC), les
hydrocarbures aromatiques monocycliques (HAM), les composés phénoliques chlorés
et non-chlorés, les métaux et métalloïdes et les HGM. Les analyses mettaient alors en
évidence la présence de certains métaux et des HGM en concentrations supérieures aux
critères B de la Politique de l’époque instaurée par le ministère de l’Environnement et
de la Faune du Québec (MEF) en 1998.

Les huit (8) puits d’observation avaient aussi fait l’objet d’analyses chimiques de l’eau
souterraine et tous les résultats s’étaient révélés inférieurs aux critères B en vigueur à
l’époque, ce qui correspond à des valeurs inférieures aux critères actuels de résurgence
dans les eaux de surface et infiltration dans les égouts de la Politique (critère «eau de
surface et égouts»). Aucune épaisseur de produits pétroliers en phase libre n’a été
observée dans les puits. Selon cette étude, le faible niveau de contamination de l’eau
souterraine est attribuable au fait que la majorité des matériaux contaminés sur le site
sont retrouvés en surface, au-dessus du niveau de la nappe souterraine.

4.1.3 ÉES 3 – Quéformat (Groupe AXOR Inc.) – 1994

Ce programme de caractérisation a été entrepris en septembre 1994 afin de compléter


l’étude de Lupien, Rosenberg et Associés. Les objectifs visés par cette deuxième
caractérisation étaient d’une part, d’investiguer plus en profondeur certaines stations
échantillonnées lors de la caractérisation précédente et de délimiter l'étendue de
certaines zones identifiées comme étant plus contaminées, et d’autre part, d’évaluer la
qualité des sols dans certaines zones non encore échantillonnées (ex. : sous la zone
asphaltée et les voies ferrées).

Au total, 52 sites d’échantillonnage ont été retenus, soit 21 forages, 3 tranchées


d’exploration de surface et 28 tranchées d’exploration plus profondes (Groupe AXOR
Inc. 1994). Plus d’une centaine d’échantillons ont été analysés pour déterminer leurs
concentrations en HGM, en hydrocarbures pétroliers totaux (HPT), en HAM et en HAP.

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De plus, les BPC, les HAC, les métaux, l’arsenic, le mercure et le soufre ont aussi été
analysés.

4.1.4 ÉES 4 – Terrapex Environnement Ltée – 2001

Dans le but de préciser les résultats des ÉES précédentes, CFCP mandatait Terrapex
afin de réaliser en 2000, une caractérisation complémentaire du site (Terrapex
Environment Ltée 2001). Lors de cette campagne, 66 stations d’échantillonnage ont été
retenues, soit : 4 forages, 19 tranchées d’exploration peu profondes, 10 puits
d’observation et 33 tranchées d’exploration. Au total, 90 échantillons ont été analysés
en laboratoire afin de déterminer leurs concentrations en HAP, en HAM, en métaux, en
arsenic et la fraction C10-C50 des HPT (HP C10-C50).

La qualité de l’eau souterraine est conforme aux critères de comparaison de l’époque à


l’exception du cuivre et de l’arsenic à l’endroit d’un des douze puits échantillonnés.

4.1.5 ÉES 5 – DDH Environnement ltée – 2005

Dans l’optique de l’acquisition probable du site par l’UdM, la firme DDH s’est vue
confier un mandat en 2005 pour mettre à jour les informations relatives à la
contamination du site, évaluer les coûts rattachés à la réhabilitation environnementale
éventuelle du site et réaliser une caractérisation complémentaire des sols (DDH
Environnement ltée 2005).

Le 22 juin 2005, DDH réalisait six (6) forages (F1 à F6) d’une profondeur de l’ordre de
3,5 m sous la surface du terrain. Deux (2) à trois (3) échantillons par forage ont fait
l’objet d’analyses chimiques en vue de déterminer leurs concentrations en composés
inorganiques (métaux et métalloïdes), en HAP et en HP C10-C50. Au total, 13
échantillons ont été analysés par DDH.

4.1.6 ÉES 6 – DDH Environnement ltée – 2007

À la suite du démantèlement de l’ancien terminal ferroviaire Tormon situé sur le site du


cours de triage Outremont, DDH a été mandaté en 2007 pour caractériser le fond de la
fosse générée et ainsi juger de la qualité des sols présents sous l’ancienne dalle de béton
du bâtiment (DDH Environnement ltée 2007).

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Le 30 novembre 2007, DDH réalisait 85 tranchées d’exploration sur un maillage de 17


cellules de 25 x 17m (TT1 à TT17) couvrant l’ensemble de la superficie du fond de la
fosse (415 m x 17m). Deux (2) à trois (3) échantillons par forage ont fait l’objet
d’analyses chimiques de laboratoire en vue de déterminer leurs concentrations en
composés inorganiques (métaux et métalloïdes), en HAP et en HP C10-C50. Au total, 17
échantillons (+2 duplicata) ont été analysés par DDH en 2007.

4.2 QUALITÉ DES SOLS DE LA ZONE ÉTUDIÉE

Il importe de préciser ici qu’une étude détaillée de la représentativité et de la précision


statistique des données a été réalisée par QSAR en 2008 afin de déterminer si les
données disponibles étaient suffisantes pour la réalisation de l’évaluation des risques
toxicologique et écotoxicologique (voir Annexe D). Or, selon les résultats de cette
étude, il appert que l’ensemble des données issues des différentes caractérisations
réalisées sur le site depuis 1989 permet d’obtenir une précision suffisante et une
représentativité statistique adéquate pour la réalisation de l’évaluation des risques.

4.2.1 Matrice de données

Des statistiques univariées et multivariées ont été réalisées sur les données issues des
différentes campagnes de caractérisation. Pour ce faire, une matrice de données brutes
intégrant l’ensemble des résultats de caractérisation des sols du site a été générée. Cette
matrice comprend au total 353 échantillons analysés (éléments) et près de 100
paramètres physico-chimiques (variables). Les échantillons ont été prélevés entre 1989
et 2007 à 201 stations d’échantillonnage sur des profondeurs variant entre 0 et 4,6 m. Il
faut préciser ici que deux (2) échantillons n’ont pas été conservés en raison de l’absence
de localisation précise du prélèvement (SP104, Groupe Axor Inc. 1994) et des teneurs
anormalement élevées en HAP dans les sols profonds (> 150 cm) associées
possiblement à la présence d’hydrocarbures pétroliers (TP254D, Groupe Axor Inc.
1994). Notons que pour ce dernier prélèvement, un duplicata de terrain avait montré des
teneurs inférieures par plus d’un ordre de grandeur.

Les variables mesurées se répartissent de la façon suivante :

25 congénères de HAP plus leur somme pour 34 échantillons;


4 BPC plus leur somme pour 8 échantillons;
15 HAC;

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11 HAM;
7 composés phénoliques non chlorés;
18 composés phénoliques chlorés;
16 composés inorganiques (métaux et métalloïdes);
Les HP C10-C50;
Les HGM.

La Figure 5 présente le schéma d’analyse statistique des données brutes utilisé dans le
cas de la présente étude. De manière générale, l’analyse des données s’est basée sur une
approche descriptive visant à analyser la variation spatiale de la contamination en place.
En plus des statistiques descriptives générales (ex. : moyenne, écart-type, etc.), des tests
de corrélations non paramétriques ainsi que des tests de comparaisons d’échantillons
indépendants ont permis d’une part, de décrire le mode de répartition quantitatif des
différents contaminants présents dans les sols du site, et d’autre part, de comparer la
distribution de la contamination en fonction de la profondeur d’échantillonnage. Tous
les tests ont été réalisés à l’aide du logiciel XLSTAT (v.7.5). Ce logiciel est un outil
d'analyse de données et de statistiques reconnu pour Microsoft Excel. Précisons ici que
dans le cas des concentrations inférieures aux limites de détection, la valeur du seuil de
détection rapportée de la méthode analytique a été attribuée à l’échantillon dans le cas
des composés inorganiques alors que le critère associé au bruit de fond (critère A) a été
considéré pour les composés organiques. Les résultats obtenus sont décrits dans les
sections qui suivent.

4.2.2 Statistiques descriptives

Des statistiques descriptives décrivant la distribution des données pour l’ensemble des
variables analysées dans les sols à toutes les profondeurs sont présentées au Tableau 5.
Ce tableau présente également, pour chacune des substances, le nombre de
dépassements des valeurs limites du RPRT. Le texte qui suit décrit plus spécifiquement
la nature de ces dépassements en fonction des principaux groupes de substances.

Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)

Au total, 21 des 25 congénères analysés ont montré des concentrations dépassant les
valeurs limites définies à l’annexe I du RPRT. Les dépassements observés varient entre

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2 (ex. méthyl-3 cholantrène) et 49 dépassements (ex. : benzo(b+j+k)fluoranthène).


Aussi, 12 composés montrent des dépassements des valeurs limites définies à l’annexe
II du RPRT, particulièrement le benzo(b+j+k)fluoranthène avec 7 dépassements
(environ 5% des échantillons analysés).

Biphényles polychlorés (BPC)

Aucun dépassement des critères pour la somme des BPC n’est observé.

Hydrocarbures aliphatiques chlorés (HAC)

Aucun dépassement des valeurs limites définies aux annexes I et II du RPRT n’est
observé. Seul un (1) échantillon présente une concentration supérieure au critère associé
au bruit de fond de la Politique (critère A).

Hydrocarbures aromatiques monocycliques (HAM)

Quelques dépassements des valeurs limites du RPRT pour un usage résidentiel (annexe
I) sont observés pour le benzène, l’éthylbenzène et les xylènes avec respectivement 3, 1
et 5 dépassements (maximum de 14 % des échantillons).

Composés phénoliques non chlorés

Un (1) seul dépassement de l’annexe I du RPRT pour le phénol est observé.

Composés phénoliques chlorés

Un seul échantillon a été analysé à des teneurs dépassant l’annexe I du RPRT (critère B)
et ce pour la quasi-totalité des composés phénoliques chlorés mesurés. Il s’agit de
l’échantillon SP103 prélevé par AXOR en 1994 dans la portion sud-est du site.
Cependant les résultats présentés pour cet échantillon sont à interpréter avec prudence.
En effet, il semblerait que la somme des composés phénoliques ait été déterminée par
méthode analytique et qu’une valeur, correspondant à une part arbitraire de chaque
composé, leur ait ensuite été attribuée par simple division par le nombre de substances.

Composés inorganiques (métaux et métalloïdes)

Au total, 13 des 16 composés inorganiques mesurés dans les échantillons retenus pour
l’étude montrent des concentrations dépassant les valeurs limites définies à l’annexe I

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du RPRT. Les dépassements observés varient entre 1 (ex. mercure) et 80 dépassements


(ex. : cuivre).

Aussi, 8 composés inorganiques montrent des dépassements des valeurs limites définies
à l’annexe II du RPRT, particulièrement l’arsenic et le soufre avec respectivement 13 et
22 dépassements.

Hydrocarbures pétroliers totaux et huiles et graisses minérales

Sur un total de 67 mesures effectuées pour les HP C10-C50, un total de 10 et 4


échantillons ont été mesurés dans la plage B-C (supérieur à l’annexe I, mais inférieur à
l’annexe II) et supérieur à C (annexe II), respectivement.

Quant aux HGM, dix (10) échantillons dépassent l’ancien critère C (5 000 ppm) du
MEF pour les HGM dans un environnement industriel sur un total de 180 analyses
chimiques.

4.2.3 Distribution spatiale de la contamination

Considérant d’une part, l’absence fréquente de mesures simultanées des différentes


variables sur la majorité des prélèvements effectués depuis 1989, et d’autre part, le
niveau de contamination des sols en HAP et en métaux, le traitement de données s’est
effectué sur chaque sous-groupe de substances pris séparément.

Afin d’augmenter l’effectif pour les différents tests statistiques, les données manquantes
des sous-matrices « HAP » et « métaux » ont été remplacées par la moyenne
géométrique des séries de données (par substance) afin de créer deux ensembles
complets de valeurs. Ces remplacements ont été effectués après vérification de la
distribution des valeurs selon des patrons lognormaux. Toutes les variables dont les
concentrations étaient inférieures au seuil de détection et/ou étaient constantes (ex. :
argent) ont été éliminées de l’analyse.

Les corrélations ont été calculées à partir des concentrations en HAP et en métaux et
métalloïdes mesurées et/ou estimées (remplacement) dans les sols. Les résultats obtenus
pour les métaux et les HAP sont présentés aux Tableaux 6 et 7, respectivement. De
manière générale, les coefficients de corrélation observés entre les différentes paires de
variables sont faibles (< 0,5) mais significatifs (p<0,05) du fait des effectifs élevés.

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À la suite des tests de corrélations, 3 métaux et métalloïdes ainsi que 3 congénères en


HAP ont été choisis comme variables indicatrices de la contamination globale présente
sur le site Outremont, soit : le zinc, le plomb, l’arsenic, le benzo(a)pyrène, le
dibenzo(a,h)anthracène et le méthyl-2naphtalène.

Des tests de comparaisons multiples de Tukey associés à des analyses de variance


(ANOVA) ont été utilisés afin de comparer les concentrations des différentes variables
indicatrices entre les échantillons prélevés à quatre profondeurs distinctes, soit : 0-50
cm, > 50-100 cm, > 100-150 cm et > 150 cm. Les tests ont été réalisés sur les données
transformées en rang. Les résultats pour les composés inorganiques et les HAP sont
présentés aux Tableaux 8 et 9, respectivement.

De manière générale, les sols sont significativement plus contaminés (p<0,05) en


surface (0-150 cm) qu’en profondeur (> 150 cm). De fait, les teneurs des différentes
variables indicatrices sont significativement plus élevées (p<0,05) dans les couches
superficielles par rapport aux couches profondes. Cette analyse confirme que les sols
contaminés sont associés essentiellement aux remblais de surface estimés en moyenne à
1,5 m (voir Section 3.2.2). Le Tableau 10 présente les statistiques descriptives des
concentrations en composés chimiques mesurés uniquement dans le remblai de surface
(0-1,5 m) présent sur le site Outremont.

4.3 QUALITÉ DES EAUX SOUTERRAINES DE LA ZONE ÉTUDIÉE

Des résultats analytiques sont disponibles pour les 18 puits d’observations. Toutefois, la
plupart des puits n’ont été échantillonnée qu’à une reprise. Les résultats sont présentés
au Tableau 11.

La totalité des résultats en HAP et la quasi-totalité des résultats en métaux respectent les
critères applicables de la Politique (critères «Eau de surface et égouts»). Seuls deux (2)
résultats isolés ont montré des concentrations en Cu et en As excédant les critères
applicables de l’époque. Soulignons que le critère pour l’As a depuis été modifié et que
la concentration mesurée lors de la campagne d’échantillonnage en 2000 respecte le
critère actuellement applicable.

En ce qui concerne les hydrocarbures pétroliers, aucune phase libre ni aucune


concentration significative en hydrocarbures pétroliers n’a été notée dans l’eau
souterraine au terme des deux campagnes effectuées en 1993 et 2000. Le résultat en HP
C10-C50 ou BTEX le plus élevé équivaut à environ 11% du critère applicable.

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5.0 ÉVALUATION DU RISQUE ÉCOTOXICOLOGIQUE

5.1 PLANIFICATION

Tel que suggéré dans la Procédure d’évaluation du risque écotoxicologique (PÉRÉ),


l’étape de la planification vise à présenter la problématique générale associée au site,
notamment quant à la source et aux niveaux de contamination du site, à préciser
l’approche d’évaluation retenue et, finalement, à définir l’objectif général de l’étude
(Centre d'expertise en analyse environnementale du Québec (CEAEQ) 1998).

Dans le cadre de la présente étude, la planification a été effectuée de concert entre les
gestionnaires de DDH et les spécialistes de QSAR. Des discussions et échanges
d’informations ont eu lieu afin de préciser les objectifs spécifiques de gestion et de
permettre de colliger l’ensemble des informations pertinentes pour la réalisation de
l’évaluation du risque écotoxicologique. Une visite de site a également eu lieu le 3 juin
2008 dans le but de préciser certains éléments nécessaires à l’élaboration des modèles
d’exposition (espèces animales et végétales présentes ou potentiellement utilisatrices du
site).

5.1.1 Problématique

La problématique a été décrite en détail dans la première partie du présent document et


couvre plusieurs éléments communs à l’évaluation des risques écotoxicologique et
toxicologique. Seuls les éléments spécifiques de la problématique à considérer pour
l’évaluation du risque écotoxicologique sont repris ici. Dans ce contexte, mentionnons
que :

La cour de triage du CFCP est localisée au 6 660 de l'avenue Durocher dans


l’arrondissement d’Outremont et occupe une superficie d'environ 25 ha;
La végétation en place se limite à des espèces de friche typiques de milieux
industriels perturbés physiquement et seuls les pourtours du site abritent des espèces
arborescentes matures;
Lors de la visite de terrain du 3 juin 2008, quelques espèces aviaires ont été
entendues et/ou aperçues, notamment des pigeons, des pluviers et des merles et le
site abriterait également différentes espèces de mammifères, mais seul deux écureuil
gris ont été observés lors de la visite;

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L’eau de surface présente sur le site résulte de mares d’eau temporaires se formant à
la suite d’averses ou à la fonte des neiges;
Le sol est formé essentiellement d’un remblai hétérogène d’une épaisseur de 1,5 m
et contaminé en composés inorganiques (métaux et métalloïdes) et HAP;
Les sols naturels sous-jacents sont composés de silt argileux à sableux;
Le socle rocheux calcaire (roche mère) a été intercepté à des profondeurs variant de
1,5 m à 6,7 m.

Précisons enfin que le site est situé en milieu urbain.

5.1.2 Approche d’évaluation et objectif général

La présente évaluation du risque écotoxicologique vise à déterminer si la contamination


présente sur le site à l’étude entraîne, à l’intérieur de ses limites et dans ses environs, un
potentiel de risque pour la flore et la faune. L’évaluation permettra, le cas échéant, de
déterminer des mesures de réhabilitation ou de mitigation spécifiques préalables à
l’aménagement du secteur prévu par l’UdeM.

Tel que mentionné à la Section 2, la présente évaluation considère un niveau 1


d’analyse, soit une approche conservatrice basée sur une exposition maximale des
récepteurs potentiels.

5.1.3 Modèle conceptuel

Le modèle conceptuel vise à synthétiser sous forme graphique les liens possibles entre
la source de contamination (sols contaminés) et les récepteurs écologiques ciblés selon
un continuum Source -> Devenir -> Cible -> Effet. Il décrit les principaux mécanismes
de transfert, de transport ou de transformation des substances problématiques associées
à la source au travers des différents compartiments environnementaux (ex. : air, sol, eau
souterraine, eau de surface). Le devenir de ces substances entraîne généralement une
exposition de récepteurs écologiques (cibles) et, le cas échéant, l’apparition d’effets
délétères pour l’organisme ou une réponse néfaste pour la population, la communauté
ou l’écosystème (effets).

La Figure 6 présente le modèle conceptuel défini pour le site Outremont. Il schématise


les interactions possibles entre les compartiments environnementaux, les récepteurs

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écologiques et les réponses écotoxicologiques anticipées. Le texte qui suit apporte plus
de détails.

5.1.3.1 Source de contamination

Dans le cas présent, la source de contamination au niveau du site à l’étude est


essentiellement attribuable au remblai hétérogène de surface contaminé par des métaux
et des HAP (voir Section 4). Cette contamination est issue essentiellement des activités
industrielles passées dans le secteur. Plus spécifiquement, les analyses de sol ont révélé
que certains composés organiques et inorganiques montrent des concentrations
dépassant les valeurs limites définies aux annexes I et II du RPRT. Les dépassements
les plus fréquents sont observés pour l’arsenic, le plomb, le benzo(b+j+k)fluoranthène
ou encore pour le chrysène (Tableau 10).

5.1.3.2 Transport et transfert (devenir) de la contamination

Les résultats des analyses chimiques effectués sur les prélèvements de sol montrent une
contamination significative en métaux, métalloïdes et HAP. Ces éléments chimiques
sont susceptibles d’être transporté naturellement au sein des médias environnementaux
et d’un média à un autre selon divers mécanismes.

D’une manière générale, le sol est recouvert d’une végétation éparse, localisée
principalement en périphérie du site. Outre les voies de chemin de fer recouvert de
matériaux grossier et la présence d’asphalte et de dalles de béton sur certaines portions
du site, le remblai de surface est généralement à nu. À ce titre, l’érosion éolienne et la
dispersion des particules des sols de surface (processus 1) est probable sur l’ensemble
du site. Les particules contaminées pouvant possiblement être entraînées sur des
distances plus ou moins grandes selon leur taille (processus 8). Elles peuvent également
se déposer sur des végétaux situés sur le site ou à proximité (processus 2) pour être
éventuellement ingérées par des organismes herbivores ou omnivores (voie d’exposition
B).

Le ruissellement des eaux de surface (processus 4) résultant des précipitations est


possiblement capable d’entraîner une certaine érosion du remblai de surface. Il est
toutefois peu probable que cette eau puisse ruisseler au-delà des limites de la propriété
du fait de la présence de talus et de rails au pourtour du site. Par ailleurs, lors de fortes
précipitations ou à la fonte des neiges au printemps, des accumulations d’eau (mares

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temporaires) peuvent survenir à certains endroits sur le site et ce particulièrement dans


les fossés de drainage. Les particules de sol transportées pourront aussi se déposer sur
ces eaux de surface et favoriser un contact direct avec les particules contaminées ou être
ingérées par la consommation de ces eaux (voies d’exposition C et D).

Les sols contaminés peuvent également interagir avec l’eau souterraine (située entre 0,6
et 2,2 m de profondeur en moyenne) en raison du battement de celle-ci lors de périodes
de saturation du sol en eau (processus 7) ou du fait du lessivage des sols suite aux
précipitations (processus 3). Ces processus sont susceptibles d’entraîner une dispersion
des contaminants via l’écoulement de l’eau souterraine (processus 8) ou via la
résurgence vers les eaux de surface (processus 5). Toutefois, la migration des composés
organiques et inorganiques vers l’eau souterraine locale semble limitée. De fait, les
mesures réalisées en juillet 2007 dans les eaux de surface et souterraine indiquaient des
teneurs très faibles en HAP, voire non détectable.

En ce qui concerne les organismes qui sont présents dans le sol (ex. : flore microbienne,
invertébrés terrestres, plantes terrestres) ou vivant à proximité de la zone contaminée
(ex. : mammifères, oiseaux, amphibiens), ceux-ci peuvent être exposés aux sols
contaminés par contact direct ou absorption (voies d’exposition C et E) ou via la chaîne
alimentaire par ingestion de sol, d’eau de surface (marres d’eau temporaire, fossés), de
plantes ou d’organismes contaminés (voies d’exposition A, B et D).

5.1.4 Choix méthodologique relié à la formulation des hypothèses

L’évaluation de la problématique et l’analyse du modèle conceptuel conduisent à la


formulation d’hypothèses explicites qui reposent sur les quatre (4) éléments descriptifs
suivants :

Les agents stresseurs (substances d’intérêt);


Les récepteurs écologiques potentiellement exposés;
Les limites spatiales (c’est-à-dire, le site dans son ensemble);
Les réponses écotoxicologiques appréhendées.

5.1.4.1 Agents stresseurs

Comme le mentionne la PÉRÉ, toutes les substances dont la concentration dans les sols
dépasse le critère A de la Politique du MDDEP (bruit de fond ou limite de détection

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rapportée) doivent être considérées dans l’évaluation du risque pour l’environnement.


Dans le cas du site Outremont, les zones échantillonnées contenant des hydrocarbures
pétroliers au-delà des concentrations prescrites à l’annexe I du RPRT (700 mg/kg) vont
être gérées par excavation. Afin d’estimer la qualité des sols après le déplacement et
l’envoi dans un centre agrée de cette partie de la contamination, les échantillons
contenant des HP C10-C50 (ou des huiles graisses minérales ajustées par un facteur de
0,7) ont été supprimés de la matrice des sols de surface (Tableau 10) et de nouvelles
statistiques descriptives ont pu être calculées pour les composés chimiques dont un
échantillon au moins dépassait le critère A associé à la Politique (Tableau 12). Ces
composés représentent les agents stresseurs présents dans les sols du site à l’étude.

De manière générale, l’élimination des données (échantillons) dépassant l’annexe I du


RPRT pour les HP C10-C50 a eu pour effet de diminuer d’environ 10% la teneur
moyenne des HAP particulièrement pour les congénères associés aux produits pétroliers
(ex. : méthyl-2 naphtalène). Quant aux composés inorganiques, cette opération n’a
modifié que de façon très sensible les teneurs (< 1 %) considérées pour les calculs.

5.1.4.2 Récepteurs écologiques d’intérêt

Le choix des récepteurs écologiques a été réalisé en considérant les facteurs suivants :

La source de contamination et le devenir environnemental des différentes substances


d’intérêt présentes;
Le type de milieu;
Les exigences du MDDEP pour la réalisation d’une évaluation du risque en milieu
urbain, dans une zone à vocations résidentielle, institutionnelle ou publique.

Ainsi, à la lumière des données disponibles, il appert que :

Les substances mesurées sur le site montrent des concentrations supérieures au bruit
de fond ou à la limite de quantification;
L’exposition directe par contact avec les sols contaminés ou le transfert des
contaminants par l’entremise de la chaîne alimentaire est probable;
Le milieu comporte une végétation typique d’un site industriel partiellement en
friche, contiguë à des aménagements urbains;

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Il existe plusieurs récepteurs écologiques potentiels dans le secteur à l’étude.

En conséquence, les récepteurs écologiques d’intérêt retenus pour l’évaluation du risque


écotoxicologique sont :

Les micro-organismes du sol;


Les vers de terre (invertébré terrestre);
Les plantes terrestres;
Le pigeon biset (oiseau terrestre granivore);
Le merle d’Amérique (oiseau terrestre omnivore);
Le campagnol des champs (micromammifère);
L’écureuil gris (mammifère).

Le Tableau 13 présente un résumé des justifications quant aux compartiments


environnementaux et aux récepteurs cibles retenus. Il faut préciser qu’aucun amphibien
ni reptile n’a été retenu pour l’analyse en raison de l’absence de valeur de référence
toxicologique et de données de toxicité facilement interprétables dans la littérature pour
ces récepteurs écologiques.

5.1.4.3 Limites spatiales

Les récepteurs écologiques considérés sont affectés essentiellement par les sols
contaminés présents sur le site. Par soucis de conservatisme, la superficie contaminée a
été calculée en fonction des zones accessibles aux récepteurs écologiques, soit
l’ensemble du terrain.

Par ailleurs, dans le cas des mammifères et des oiseaux, leur domaine vital a été
considéré dans le calcul du risque.

5.1.4.4 Réponses écotoxicologiques et hypothèses

Dans le cadre de l’évaluation du risque écotoxicologique, différentes hypothèses ont été


formulées en fonction des récepteurs écologiques considérés, des agents stresseurs
présents sur le site ainsi que des limites spatiales. Ces hypothèses sont à la base de
l’analyse pour les différents paramètres d’évaluation et de mesure utilisés pour
l’évaluation du risque écotoxicologique (Tableau 14).

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Ainsi, la présence des agents stresseurs (substances d’intérêt) dans les sols à des
concentrations supérieures aux critères génériques A de la Politique du MDDEP peut
provoquer :

Une inhibition de la croissance ou des activités des micro-organismes du sol se


développant dans le remblai de surface de la zone d’étude;
Une inhibition de la survie ou de la reproduction des vers de terre évoluant dans le
remblai de surface de la zone d’étude;
Une inhibition de la croissance ou de la reproduction des plantes terrestres vivant
sur le remblai de surface de la zone d’étude;
Un enjeu vital ou une inhibition des activités métaboliques liées à la croissance ou à
la reproduction chez les merles d’Amérique fréquentant la zone d’étude;
Un enjeu vital ou une inhibition des activités métaboliques liées à la croissance ou à
la reproduction chez les pigeons bisets fréquentant la zone d’étude;
Un enjeu vital ou une inhibition des activités métaboliques liées à la croissance ou à
la reproduction chez les campagnols des champs potentiellement présents sur le site;
Un enjeu vital ou une inhibition des activités métaboliques liées à la croissance ou à
la reproduction chez les écureuils gris potentiellement présents sur le site.

5.1.5 Outils descriptifs

5.1.5.1 Règle de décision

L’évaluation du risque écotoxicologique de 1er niveau (dépistage) est basée sur une
règle de décision qui implique l’ensemble des récepteurs écologiques ciblés. Cette règle
est dictée par la méthode du quotient, soit le rapport entre la dose ou concentration
d’exposition estimée et la valeur de référence écotoxicologique.

Sur la base du quotient, si la valeur de l’un ou l’autre des paramètres d’évaluation est
supérieure à l’unité (1), deux choix s’offrent à l’équipe de gestion :

Soit la réalisation d’une évaluation du risque écotoxicologique de 2e niveau


(détaillée) afin d’obtenir une évaluation plus réaliste du paramètre d’évaluation
dépassant l’unité;

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Soit la mise en place de mesures de gestion de risque suffisantes pour réduire le


risque à un niveau sécuritaire et acceptable pour le ou les récepteurs écologiques à
risque.

Il faut souligner que dans le cadre d’une analyse de 1er niveau, le dépassement de
l’unité (> 1) n’indique pas nécessairement un risque réel. Ce dépassement reflète
possiblement le niveau élevé de conservatisme appliqué dans la formulation des
hypothèses et du choix des valeurs utilisées pour le calcul du risque. La réalisation
d’une évaluation de 2e niveau vise alors à augmenter la précision de l’analyse, à réduire
l’incertitude entourant les différents choix méthodologiques et hypothèses retenus et à
obtenir une estimation plus réaliste de l’exposition des récepteurs écologiques.

Si toutes les valeurs sont égales ou inférieures à l’unité (≤ 1), alors l’évaluation du
risque écotoxicologique est terminée en concluant qu’il y a absence de risque pour
l’ensemble des récepteurs écologiques selon les informations disponibles et l’analyse
qui en est faite.

Rappelons que dans le cadre de la présente étude, l’évaluation du risque


écotoxicologique constitue une analyse de 1er niveau (dépistage). Par conséquent, les
scénarios et hypothèses retenus et décrits ci-après sont basés sur l’approche du pire cas
réaliste (conservateur).

5.1.5.2 Niveau de précision

En évaluation du risque écotoxicologique préliminaire (niveau 1), le niveau de précision


se définit par le degré de conservatisme de l’évaluation et vise à vérifier l’absence de
risque significatif.

Comme mentionné précédemment, un scénario d’exposition conservateur a été élaboré


pour la présente étude.

5.2 MÉTHODE D’ÉVALUATION ET DE CALCUL DU RISQUE

En évaluation du risque écotoxicologique préliminaire (niveau 1), le risque


écotoxicologique est estimé au moyen de la méthode du quotient. Cette méthode permet
de vérifier l’absence d’un risque significatif, sans toutefois caractériser son ampleur.
Elle est utilisée pour estimer qualitativement le risque pour tout récepteur exposé à un
agent stresseur (substance d’intérêt).

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L’équation générale de la méthode du quotient est la suivante :

n
RE = ∑ (EE j /VR j )
j =1

où : RE = risque estimé pour une substance

EEj = exposition estimée pour la voie d’exposition j

VRj = valeur de référence pour la voie d’exposition j

Le risque estimé est donc obtenu par la sommation des rapports entre la valeur
d’exposition et la valeur de référence correspondant au niveau de réponse tolérable pour
le récepteur.

Lors de la réalisation du 1er niveau d’analyse, le risque est estimé selon une méthode
dite déterministe qui consiste à attribuer aux différents paramètres du calcul de la dose
ou concentration d’exposition des valeurs uniques correspondant à celles se situant
proches des extrêmes observés en fonction des hypothèses retenues. L’estimation ainsi
obtenue prend la forme d’une valeur unique («point estimate») et comporte un degré
relativement élevé de conservatisme.

Dans le cas où la réalisation d’une évaluation de 2e niveau s’avère l’option privilégiée


par l’équipe de gestion, l’utilisation d’une approche stochastique ou probabiliste (ex.:
simulations Monte Carlo) basée sur des données représentatives spécifiques, permet de
fournir des estimations plus précises et plus réalistes du niveau de risque et de quantifier
les facteurs générant le plus d’incertitude.

5.2.1 Description des scénarios spécifiques et méthode d’estimation de l’exposition

À la suite de l’analyse du modèle conceptuel et des différents paramètres d’évaluation,


divers scénarios spécifiques ont été définis pour chaque récepteur écologique considéré.

L’exposition aux sols contaminés ne considère pas la présence d’une couche de neige
sur le site durant une partie de l’hiver, ni la diminution ou l’arrêt des activités des
espèces cibles durant la période hivernale. Il est également important de rappeler que le
site dans son ensemble présente des surfaces recouvertes de béton (près de 30% du site).
Pour fins de calculs, les sols sont tous considérés sans recouvrement.

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5.2.1.1 Généralités

L’exposition peut être définie comme étant le contact entre un récepteur écologique et
un agent chimique, physique ou biologique. Quant à l’estimation de l’exposition, c’est
la méthode qui permettra de quantifier ce contact en termes de quantité de l’agent
stresseur aux zones d’échange ou aux tissus cibles du récepteur, de voies d’exposition
affectées, de durée et de fréquence d’exposition.

Le niveau d’exposition d’un récepteur s’exprime généralement en fonction d’une dose


quotidienne d’exposition exprimée en milligramme de substance par kilogramme de
poids corporel par jour chez les mammifères et les oiseaux, ou en fonction d’une
concentration d’exposition ou de contact dans un milieu donné (ex. : concentration de
métaux dans le sol en mg/kg) chez les organismes de contact avec le sol (ex. végétaux
terrestres).

Les sections qui suivent décrivent, pour chaque récepteur écologique retenu, la méthode
de calcul des doses ou des concentrations d’exposition.

5.2.1.2 Microorganismes du sol, plantes terrestres et invertébrés du sol

Le sol est le principal compartiment par lequel les microorganismes du sol, les plantes
terrestres et les invertébrés du sol peuvent être exposés par contact direct. Le contact
direct réfère au contact, toutes voies confondues, avec le compartiment environnemental
considéré sans distinguer les phases dans lesquelles se trouve le contaminant, ni les
voies d’exposition précises. Pour les invertébrés du sol (vers de terre), bien que
l’ingestion de sol soit une voie d’exposition importante, il n’est pas pertinent d’estimer
l’exposition en distinguant l’ingestion et le contact cutané. En effet, la plupart des tests
de toxicité effectués sur ce récepteur décrivent et quantifient des effets toxiques en
fonction des concentrations d’un contaminant dans le sol ou dans le substrat utilisé. Les
effets observés et rapportés sont ceux qui résultent de l’exposition simultanée par
contact et par ingestion.

En considérant le scénario de base conservé (site à l’état actuel sans recouvrement), les
paramètres statistiques retenus pour définir la concentration initiale des différentes
substances d’intérêt dans le sol ont été choisis en fonction de l’approche (déterministe)
et du niveau d’analyse (niveau 1). Ainsi, pour ces trois groupes de récepteurs,
l’exposition sera directement fonction de la limite supérieure de l’intervalle de

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confiance à 95% (LSIC95%) sur la moyenne arithmétique de l’ensemble des


concentrations des substances mesurées dans les sols de surface (0-1,5 m) pour le
scénario état actuel du site.

5.2.1.3 Avifaune herbivore (Pigeon biset) et omnivore (Merle d’Amérique)

D’une manière générale, l’avifaune peut être exposée aux différentes substances
chimiques de multiples façons, soit : par inhalation, par ingestion de nourriture, d’eau et
de sol et par contact cutané avec le sol. Tel que décrit lors de l’assemblage du modèle
conceptuel, l’ingestion de nourriture, d’eau de surface et de sol sont les seules voies
d’exposition jugées pertinentes dans le contexte de l’étude.

Les sources de nourriture que l’on pourrait retrouver dans la zone d’étude et qui
contribuent à l’exposition aux agents stresseurs sont, dans le cas du pigeon biset
(herbivore), les plantes terrestres (100 %) et dans le cas du merle d’Amérique
(omnivore), les plantes terrestres (55,7 %) et les invertébrés à corps durs (44,3 %)
(Centre d'expertise en analyse environnementale du Québec (CEAEQ) 2005).
L’ingestion accidentelle de sol a été estimée à environ 2 % de la nourriture ingérée dans
le cas du pigeon biset (Centre d'expertise en analyse environnementale du Québec
(CEAEQ) 2005) et à 4,65% dans le cas du merle (Sample and Suter II 1994).
L’Annexe E contient plus de détails concernant les paramètres d’exposition retenus.

Ainsi, pour les oiseaux, l’exposition aux agents stresseurs se calcule au moyen de
l’équation suivante :

E ing = E n + E s + E e

où : Eing = exposition attribuable à l’ingestion (mg/kg/d)


En = exposition par ingestion de nourriture (mg/kg/d)
Es = exposition par ingestion de sol (mg/kg/d)
Ee = exposition par ingestion d’eau de surface (mg/kg/d)

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Les différents termes de cette équation se calculent comme suit :

⎛ TI × Cn ⎞ ⎛ Sn ⎞
En = ⎜ n ⎟×⎜ ⎟
⎜ PC ⎟ ⎜ DV ⎟
⎝ ⎠ ⎝ ⎠

où : TIn = taux d’ingestion de nourriture (kg/d)


Cn = concentration du contaminant dans la nourriture (mg/kg de poids
frais)
PC = poids corporel (kg)
Sn = superficie potentiellement contaminée (ha)
DV = domaine vital de l’organisme (ha)

Il est à noter que dans le cas du merle d’Amérique qui est sujet à un régime alimentaire
mixte, les doses par ingestion de végétaux et d’invertébrés doivent être calculées
séparément puis sommées pour déterminer une dose totale par ingestion de nourriture.

⎛ TI × Cs ⎞ ⎛ Sn ⎞
Es = ⎜ s ⎟×⎜ ⎟
⎜ PC ⎟ ⎜ DV ⎟
⎝ ⎠ ⎝ ⎠

où : TIs = taux d’ingestion de sol (kg/d)


Cs = concentration du contaminant dans le sol (mg/kg)
PC = poids corporel (kg)
Sn = superficie potentiellement contaminée (ha)
DV = domaine vital de l’organisme (ha)

⎛ TI × Ce ⎞ ⎛ Sn ⎞
Ee = ⎜ e ⎟×⎜ ⎟
⎜ PC ⎟ ⎜ DV ⎟
⎝ ⎠ ⎝ ⎠

où : TIe = taux d’ingestion d’eau (L/d)


Ce = concentration du contaminant dans l’eau (mg/L)
PC = poids corporel (kg)
Sn = superficie potentiellement contaminée (ha)
DV = domaine vital de l’organisme (ha)

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Les doses d’exposition ont été calculées suivant une approche déterministe (résultat de
l’équation de base) en utilisant la LSIC95% sur la moyenne de l’ensemble des
concentrations des substances mesurées dans le sol.

5.2.1.4 Micromammifère (campagnol des champs) et mammifère (écureuil gris)

À l’instar des oiseaux, les micromammifères et mammifères terrestres peuvent être


exposés aux agents stresseurs par inhalation, par ingestion de nourriture, d’eau et de sol
et par contact cutané avec le sol et l’eau. Tel que décrit lors de l’assemblage du modèle
conceptuel, l’ingestion de nourriture, d’eau de surface et de sol sont les seules voies
d’exposition jugées pertinentes dans le contexte de l’étude; l’inhalation étant considérée
comme négligeable.

Les sources de nourriture que l’on pourrait retrouver dans la zone d’étude et qui
contribuent à l’exposition aux agents stresseurs sont les plantes terrestres (100 %) dans
le cas du campagnol des champs et de l’écureuil gris (Centre d'expertise en analyse
environnementale du Québec (CEAEQ) 2006).

L’ingestion accidentelle de sol a été estimée à environ 2,4% de la nourriture ingérée


chez le campagnol (Centre d'expertise en analyse environnementale du Québec
(CEAEQ) 2006) et à 2% chez l’écureuil gris (Beyer, Connor et al. 1994). L’Annexe E
apporte plus de détails concernant les paramètres d’exposition utilisés.

Ainsi l’exposition aux agents stresseurs se calcule au moyen de l’équation suivante :

E ing = E n + E s + E e

où : Eing = exposition attribuable à l’ingestion (mg/kg/d)


En = exposition par ingestion de nourriture (mg/kg/d)
Es = exposition par ingestion de sol (mg/kg/d)
Ee = exposition par ingestion d’eau de surface (mg/kg/d)

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Les différents termes de cette équation se calculent comme suit :

⎛ TI × Cn ⎞ ⎛ Sn ⎞
En = ⎜ n ⎟×⎜ ⎟
⎜ PC ⎟ ⎜ DV ⎟
⎝ ⎠ ⎝ ⎠

où : TIn = taux d’ingestion de nourriture (kg/d)


Cn = concentration du contaminant dans la nourriture (mg/kg de poids
frais)
PC = poids corporel (kg)
Sn = superficie potentiellement contaminée (ha)
DV = domaine vital de l’organisme (ha)

⎛ TI × Cs ⎞ ⎛ Sn ⎞
Es = ⎜ s ⎟×⎜ ⎟
⎜ PC ⎟ ⎜ DV ⎟
⎝ ⎠ ⎝ ⎠

où : TIs = taux d’ingestion de sol (kg/d)


Cs = concentration du contaminant dans le sol (mg/kg)
PC = poids corporel (kg)
Sn = superficie potentiellement contaminée (ha)
DV = domaine vital de l’organisme (ha)

⎛ TI × Ce ⎞ ⎛ Sn ⎞
Ee = ⎜ e ⎟×⎜ ⎟
⎜ PC ⎟ ⎜ DV ⎟
⎝ ⎠ ⎝ ⎠

où : TIe = taux d’ingestion d’eau (L/d)


Ce = concentration du contaminant dans l’eau (mg/L)
PC = poids corporel (kg)
Sn = superficie potentiellement contaminée (ha)
DV = domaine vital de l’organisme (ha)

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Les doses d’exposition ont été calculées suivant une approche déterministe (résultat de
l’équation de base) en utilisant la LSIC95% sur la moyenne des concentrations des
substances mesurées dans le sol.

5.2.1.5 Estimation de la concentration en agents stresseurs d’intérêt dans les différents


médias environnementaux (eau, plantes, invertébrés)

Les concentrations des composés inorganiques (métaux et métalloïdes) d’intérêt dans la


nourriture (vers de terre et plantes terrestres) ont été estimées en accord avec les
recommandations de Sample et al. (Sample, Aplin et al. 1997; Sample, Beauchamp et
al. 1998) pour une estimation générale. Ainsi, l’estimation a été faite au moyen des
modèles de régressions ou des facteurs de bioconcentration (90e centile) selon la
substance considérée en utilisant la LSIC95% sur la moyenne arithmétique des
concentrations mesurées dans le sol (Annexe F). Concernant l’estimation des
concentrations en composés organiques (ex. HAP) dans les invertébrés et les plantes, les
équations proposées de Briggs et al. (Briggs, Bromilow et al. 1982; Briggs, Bromilow et
al. 1983) ont été utilisées (Annexe F).

La concentration des substances dans l’eau de surface a été estimée à partir de la


LSIC95% sur la moyenne arithmétique des concentrations des substances mesurées
dans le sol, du coefficient de partage sol/eau (Kd) (substances inorganiques) et du
coefficient de partage carbone organique/eau (Koc) et de la fraction de carbone
organique dans le sol (foc) (substances organiques) (Annexe F).

5.2.2 Plan de suivi et d’analyse de l’incertitude et plan d’assurance et de contrôle de la


qualité

L’évaluation globale des risques estimés doit s’effectuer en considérant les différentes
sources d’incertitude et de variabilité associées à l’estimation des doses ou
concentrations d’exposition et aux valeurs de référence utilisées.

5.2.2.1 Plan de suivi et d’analyse de l’incertitude (PSAI)

Le niveau de connaissance sur la qualité des sols en place permettant de juger de


l’ampleur de la contamination peut être considéré comme satisfaisant, compte tenu du
nombre de prélèvements réalisés et de leur localisation sur le site (voir Section 4).

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Par ailleurs, les données relatives aux différents paramètres d’exposition ont été tirées
de la littérature. Le niveau d’incertitude ou la variabilité entourant ces valeurs est
généralement précisé (écart-type, coefficient de détermination). Toutefois, les données
concernant certains paramètres, tels le domaine vital des mammifères et des oiseaux
dans le secteur à l’étude ou la période annuelle d’activités des récepteurs cibles, n’ont
pas toujours été quantifiées ou été vérifiées in situ.

Quant à l’incertitude entourant les valeurs de référence écotoxicologiques, celle-ci


dépend de la source de données utilisées ainsi que des limites associées à la
méthodologie utilisée. Les valeurs utilisées ont été tirées du document du CEAEQ
(Centre d'expertise en analyse environnementale du Québec (CEAEQ) 2000).
Soulignons enfin qu’aucun test écotoxicologique ni aucune mesure directe de
l’exposition n’ont été réalisés sur les récepteurs ciblés.

5.2.2.2 Plan d’assurance et de contrôle de la qualité (PAQC)

Précisons en premier lieu que toutes les données de caractérisation des sols ou d’eau
souterraine ont fait l’objet d’un contrôle de la qualité, lors de l’échantillonnage ou des
analyses en laboratoire. De plus, la procédure d’échantillonnage suivie se veut
conforme aux directives émises par le MDDEP.

Les certificats d’analyses chimiques ainsi que les programmes de contrôle de la qualité
qui ont été produits dans le cadre des études de caractérisation environnementales
menées dans la zone d’étude sont disponibles dans chacun des rapports. Les
informations relatives aux diverses campagnes de caractérisation réalisées sur le site
sont résumées à la Section 4.

Quant aux paramètres de mesures utilisés, toutes les valeurs sont documentées par une
revue de littérature approfondie et ont par la suite été vérifiées individuellement avant la
modélisation. De plus, chaque équation a fait l’objet d’une vérification pour s’assurer de
la conformité des résultats obtenus. Toutes les données pertinentes au calcul du risque
peuvent être retrouvées dans les différents tableaux et annexes du présent document.

5.3 DÉTERMINATION DES VALEURS DE RÉFÉRENCE

Les valeurs de référence écotoxicologiques ont été obtenues du CEAEQ pour


l’ensemble des récepteurs considérés (Centre d'expertise en analyse environnementale
du Québec (CEAEQ) 2000). Elles ont été établies essentiellement à partir des données

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de toxicité présentées dans différents rapports d’études provenant du laboratoire


national d’Oak Ridge (ORNL).

Précisons que dans le cadre de la présente étude, il s’agit des valeurs dites intérimaires
correspondant au niveau N2 de protection défini par le CEAEQ pour un usage
résidentiel, récréatif et institutionnel (Centre d'expertise en analyse environnementale du
Québec (CEAEQ) 2000).

Dans le cas du campagnol des champs et de l’écureuil gris, une dose équivalente
(définie en fonction de l’espèce de mammifère retenue) a été calculée sur la base du
temps physiologique en fonction du poids corporel à partir de l’équation suivante :

1/ 4
⎛ PC ⎞
⎜ esptest ⎟
D espfaun = D esptest × ⎜ ⎟⎟
⎜ PC
⎝ espfaun ⎠

où : Despfaun = dose équivalente pour l’espèce faunique retenue (mg/kg/d)


Desptest = dose définie pour l’espèce testée (mg/kg/d)
PCesptest = poids corporel de l’espèce testée (kg)
PCespfaun = poids corporel de l’espèce faunique retenue (kg)

Le Tableau 15 présente les valeurs de référence écotoxicologiques issues des directives


du CEAEQ et applicables pour la présente étude.

5.4 ACTIVITÉS DESCRIPTIVES ET D’ÉVALUATION

5.4.1 Caractérisation du risque

Afin de répondre aux besoins de la PÉRÉ, toutes les informations pertinentes


permettant la réalisation des activités d’évaluation ont été colligées. Ainsi, toutes les
études de caractérisation ou d’évaluation environnementale disponibles (voir la
Section 4) ont été utilisées pour décrire l’état de la contamination du sol dans la zone
d’étude. De plus, des données relatives au milieu biologique (faune et flore) et aux
espèces rares ou menacées se trouvant potentiellement dans les environs ont été
évaluées. Il faut rappeler qu’aucune mesure in situ ni aucun test de toxicité n’ont été
réalisés au cours de la présente étude.

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Les sections qui suivent présentent les résultats des activités d’évaluation qui ont permis
d’estimer le profil d’exposition, de préciser les valeurs de référence utilisées ainsi que
d’estimer le risque pour les différents récepteurs considérés et d’en interpréter la portée,
compte tenu des différentes sources de variabilité et d’incertitude. Les
recommandations sont par ailleurs présentées à la dernière partir de la présente section.

Le Tableau 16 présente, pour chacun des récepteurs, les indices de risque calculés au
moyen de l’approche déterministe décrite ci-avant. L’Annexe G présente les doses
d’exposition pour les différents récepteurs écologiques et substances retenus.

5.4.1.1 Microorganismes du sol, plantes terrestres et invertébrés du sol

Dans le cas des micro-organismes du sol, aucune substance ne présente de potentiel de


risque sur la base du calcul de risque de niveau 1 (déterministe) réalisé à partir de la
LSIC95% sur la moyenne arithmétique des concentrations mesurées dans les sols du
site.

Quant aux invertébrés du sol, les indices de risque théorique calculés sont supérieurs à
l’unité pour le cuivre. Les plantes terrestres présentant elles un potentiel de risque pour
le cuivre, le zinc et le sélénium (Tableau 16).

5.4.1.2 Avifaune herbivore (Pigeon biset) et omnivore (Merle d’Amérique)

Selon le calcul de risque par la méthode déterministe (LSIC95%), l’exposition du merle


d’Amérique à l’arsenic, au cuivre, au nickel et au plomb présenterait théoriquement un
risque (Tableau 16).

Concernant les HAP, le CEAEQ ne propose aucune valeur de référence pour les
oiseaux.

5.4.1.3 Micromammifère (campagnol des champs) et mammifère (écureuil gris)

Les indices de risque théorique calculés pour le campagnol des champs et l’écureuil gris
par la méthode déterministe sont tous inférieurs à l’unité (Tableau 16).

5.4.2 Évaluation des éléments d’incertitude

L’évaluation globale des risques estimés doit s’effectuer en considérant les différentes
sources d’incertitude et de variabilité associées à l’estimation des doses ou
concentrations d’exposition et aux valeurs de référence utilisées.

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5.4.2.1 Incertitude associée à l’estimation de l’exposition

Les variations inhérentes aux concentrations des substances dans le sol et aux
paramètres d’exposition (taux d’ingestion, poids corporel, domaine vital, etc.) sont les
principaux éléments qui contribuent à l’incertitude et à la variabilité associées à
l’exposition et au risque estimé.

Dans la présente évaluation, le calcul du risque est basé sur l’utilisation d’une valeur
déterministe s’appuyant sur une approche conservatrice, soit l’utilisation de la
LSIC95% de la moyenne arithmétique des concentrations des substances mesurées dans
les sols de surface. Utilisée dans un contexte de dépistage (niveau 1), cette méthode
tend à produire une estimation conservatrice de l’exposition et permet, lorsque les
indices de risque calculés sont inférieurs à l’unité, de conclure à l’absence de risque
avec un degré de confiance relativement élevé. En revanche, le choix de paramètres
conservateurs entraîne une surestimation de l’exposition et du risque qui en découle. Il
faut comprendre que pour la majorité, sinon la totalité des récepteurs écologiques ciblés,
le contact, direct ou indirect avec le sol contaminé, varie de façon spatio-temporelle, de
sorte qu’une exposition réaliste de ces organismes s’approche beaucoup plus de la
valeur moyenne des concentrations des substances dans le sol. À titre d’exemple, dans
le cas présent, l’utilisation de la LSIC95% des concentrations en plomb dans le sol
(Tableau 12) entraîne une surestimation des risques calculés chez le merle d’Amérique
d’environ 23 %.

De plus, l’estimation des concentrations dans l’eau de surface ou dans la nourriture (ex.
ver de terre, plante) à partir d’un coefficient de partage ou d’équations de régression
ajoute à la surestimation de l’exposition puisque les valeurs calculées peuvent excéder
par plus d’un ordre de grandeur les valeurs mesurées sur un site.

Quant aux paramètres d’exposition utilisés pour les oiseaux et les mammifères, il est
difficile de juger directement du niveau d’incertitude et de la variabilité liées à la dose
d’exposition calculée sans avoir recours à une approche probabiliste (ex. : simulations
de Monte Carlo). Toutefois, ces paramètres sont généralement moins sensibles et moins
variables que les concentrations estimées ou mesurées dans les compartiments
environnementaux ou médias d’exposition.

Par ailleurs, les calculs de l’exposition pour l’ensemble des récepteurs écologiques
ciblés n’ont pas tenu compte de la durée réelle du contact entre les médias d’exposition

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ou les sources alimentaires (ex. : sol, végétation). À titre d’exemple, les activités de
certaines espèces sont considérablement réduites en hiver, voire nulles. De plus,
l’accessibilité du sol et des contaminants est également considérablement limitée
pendant la période hivernale (ex. : sol gelé, couverture de neige). Ces éléments
pourraient à eux seuls réduire considérablement l’exposition réelle et, par conséquent, le
risque qui en découle, par un facteur pouvant atteindre 50 % si l’on considère une
période de couvert de neige et de gel au sol de six mois par année.

Enfin, il a été assumé dans le calcul des risques pour le merle, que ce dernier était
susceptible d’évoluer sur l’ensemble du site (ex. recherche de nourriture). Or d’après la
configuration générale du terrain, il est plus probable que les merles évoluent plutôt au
pourtour du site (arbres matures, présence probable de vers de terre dans les sols) qu’au
sein même du secteur industriel, c’est d’ailleurs proche des arbres bordant le site au
nord-est que ces derniers ont été aperçus lors de la visite du site. Dans ce contexte,
l’exposition réelle, tout comme le risque qui en découle est surestimée dans une large
mesure compte tenu des hypothèses conservatrices considérées (niveau 1)

5.4.2.2 Incertitude associée aux valeurs de référence

Les valeurs de référence utilisées pour les récepteurs terrestres dans le cadre de cette
étude ont été établies par le CEAEQ (2000) (Centre d'expertise en analyse
environnementale du Québec (CEAEQ) 2000) à partir des données de toxicité
présentées dans les documents publiés par l’ORNL dans les années 1990. La
méthodologie utilisée se distingue selon qu’il s’agisse d’un côté de micromammifères,
de mammifères et d’oiseaux, ou de l’autre, de végétaux, d’invertébrés terrestres et de
micro-organismes. Mis à part la détermination de niveaux de protection (N1, N2 et N3)
correspondant à un usage ou à une sensibilité donnée d’un site contaminé ainsi qu’à
différents seuils d’effets toxicologiques (10, 20, 40 %), le CEAEQ a également défini
certains facteurs d’incertitude ou d’extrapolation selon le type d’étude et la qualité des
données disponibles. Il faut souligner que dans la plupart des cas, le choix de la
méthode de calcul de seuils d’effets correspondant aux niveaux de protection souhaités
à partir de données publiées par ORNL (règle de 3, régression linéaire), ne prend pas en
compte l’allure sigmoïde généralement observée des courbes doses/réponse et a
tendance à sous-estimer les capacités de régulation par homéostasie des récepteurs
écologiques. Quoique justifiée en raison des limites des données (ex. un seul seuil
d’effet), cette approche entraîne un degré élevé de conservatisme.

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Par ailleurs, rappelons que les valeurs de référence pour le campagnol des champs et
l’écureuil gris ont été extrapolées à partir des valeurs fournies par le CEAEQ pour
l’ensemble des mammifères. La méthode utilisée est celle de la conversion de la dose
sur la base du temps physiologique. Cette approche est fondée sur les différences
physiologiques et métaboliques observées chez les mammifères et tend à réduire
l’incertitude.

Les données concernant la toxicité des substances sur les plantes, les invertébrés (vers
de terre) et les micro-organismes du sol proviennent d’études scientifiques
généralement réalisées en laboratoire et dont les méthodologies respectives diffèrent sur
de nombreux points. Par conséquent, elles présentent une grande variabilité dont les
sources les plus importantes sont les suivantes :

Le type d’effet observé pour un organisme donné;


Les paramètres de mesure (« endpoint ») retenus pour évaluer un effet donné;
Les différences intra et interspécifiques;
Les caractéristiques physico-chimiques du substrat utilisé;
La forme chimique de la substance testée (les études en laboratoire étant pour la
plupart réalisées dans un but agronomique, des formes extrêmement solubles de
contaminants sont utilisées);
La durée de l’expérimentation (effet aiguë ou chronique);
Le facteur lié aux différences de biodisponibilité des substances entre
l’expérimentation en laboratoire et la réalité du terrain (« Lab to field factor »);

Ainsi, lors de l’élaboration des valeurs de référence pour les récepteurs terrestres, la
procédure la plus adéquate pour réduire l’incertitude est d’utiliser les données issues des
études dont les conditions expérimentales et les organismes utilisés présentent le plus de
similitudes avec la situation à l’étude. Dans le cas présent, une telle procédure n’a pas
été utilisée.

5.4.2.3 Incertitude associée au risque estimé

Dans le cadre de la présente étude, la variabilité ou l’incertitude associée au risque


estimé dépend essentiellement de celle attribuable au calcul de la dose ou concentration
d’exposition et du choix des valeurs de référence utilisées. Dans ce dernier cas, il faut

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rappeler que les valeurs choisies correspondent au niveau 2 de protection défini par le
CEAEQ pour un usage résidentiel, récréatif et institutionnel. Néanmoins, lorsque l’on
considère le niveau de conservatisme utilisé de manière générale pour les calculs du
risque et la période d’accessibilité des sols contaminés (exposition réelle) pour les
récepteurs écologiques, l’incertitude entourant le risque estimé peu atteindre plus d’un
ordre de grandeur et par conséquent peut réduire le risque par un facteur équivalent.

Il importe aussi de spécifier que l’évaluation du risque théorique est basée sur
l’accessibilité et la biodisponibilité des substances d’intérêt des sols du site aux
différents récepteurs écologiques considérés. Les sols ont été considérés à nu sur
l’ensemble de la superficie du site, alors que près de 30% du site sont recouvert par des
dalles de béton, 20% de gravier et 15 % de végétation. Ces conditions limitent donc
l’exposition et le contact des organismes aux sols, tout comme le risque théorique qui
en découle. Par ailleurs, rappelons qu’une telle estimation du risque est basée sur une
approche individuelle et ne peut en aucun cas être généralisée d’un point de vue
populationnel.

5.5 GESTION DU RISQUE ÉCOTOXICOLOGIQUE

Dans le cadre de la présente évaluation du risque écotoxicologique, différentes


hypothèses ont été formulées sur la base de la présence d’agents stresseurs (substances
d’intérêt) à des concentrations supérieures au critère générique A de la Politique du
MDDEP dans les sols.

En considérant la règle de décision et le niveau de précision retenu (niveau 1), trois (3)
récepteurs écologiques considérés dans cette étude (merle, plantes et invertébrés
terrestres) montreraient un risque théorique associé à la présence de contaminants en
quantités excédant le bruit de fond naturel dans les sols du site à l’état actuel.
Cependant, il est important de préciser que dans le cas du merle exposé au plomb, au
nickel et au cuivre, les hypothèses d’exposition conservatrices retenues rendent aussi les
bruits de fond respectifs de ces substances (critères A) à risque.

Enfin, rappelons que la cour de triage Outremont va faire l’objet d’un réaménagement
complet et que la majorité du remblai actuellement présent en surface sera entièrement
recouvert par des infrastructures institutionnelles, résidentielles ou publiques (ex. rues,
parcs). Les mesures détaillées de gestion du risque écotoxicologique sont présentées à la
Section 8.

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6.0 ÉVALUATION PRÉLIMINAIRE DES RISQUES POUR LA SANTÉ HUMAINE

6.1 IDENTIFICATION DU DANGER

Plusieurs aspects liés à l’historique du site, au milieu humain et au milieu biologique


environnant (Section 3) ainsi qu’aux caractéristiques des sols et de l’eau souterraine
dans le secteur à l’étude (Section 4) ont déjà été décrits dans les sections précédentes.
Les sections qui suivent ne reprendront que les éléments permettant de compléter
l’identification de la situation problématique et de déterminer si, du point de vue de la
santé publique, cette situation présente une exposition significative et un risque
potentiel pour la santé de la population cible.

6.1.1 Source de contamination et sélection des contaminants

Les études de caractérisation des sols de la propriété ont montré que plusieurs
substances ont été mesurées au moins une fois à une concentration supérieure à la
valeur bruit de fond (inorganiques) ou à la valeur de la limite de quantification
(organiques), soit les critères génériques A de la Politique du MDDEP. Ces substances
comptent plusieurs composés de HAP, des métaux et métalloïdes ainsi que plusieurs
substances organiques. Cette contamination des sols est essentiellement attribuable à un
remblai hétérogène contaminé par les activités passées du site. D’une épaisseur
moyenne de 1,5 m, ce remblai est peut être recouvert de pierre concassée, d’asphalte, de
dalles de béton et de végétation.

Puisque le terrain n’est pas entièrement recouvert d’infrastructures (ex. : bâtiments), les
mécanismes de et d’érosion éolienne peuvent contribuer au transport et à la dispersion
dans l’air des contaminants contenus dans le remblai des secteurs laissés à nu, créant
ainsi un potentiel d’exposition par inhalation. En outre, ces secteurs découverts peuvent
constituer un potentiel d’exposition par ingestion accidentelle de sol et/ou de contact
cutané avec le sol.

D’autre part, la nappe phréatique, observée entre 0,6 à 2,2 m de profondeur, n’est pas
considérée comme une source d’exposition potentielle puisque les résidants du secteur
et la population environnante sont ou seront approvisionnés en eau potable par
l’aqueduc municipal de la Ville de Montréal.

Les contaminants d’intérêt inclus dans l’évaluation des risques pour la santé humaine
sont ceux qui satisfont aux deux critères suivants :

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La concentration de la substance dans les sols est supérieure au critère générique A


de la Politique du MDDEP (lorsque disponible), tout en maintenant une cohérence
avec le mode de sélection utilisé pour l’évaluation du risque écotoxicologique, ce
critère tient compte de ce qui est exigé par le MSSS dans le contexte de terrains
contaminés.
Une valeur toxicologique de référence (VTR) (ex. : dose de référence ou coefficient
de cancérogénicité) a été déterminée par une des agences ou organisations suivantes
listées par ordre de préférence :
1. U.S. Environmental Protection Agency (U.S. EPA)
2. Agency for Toxic Substances and Diseases Registry (ATSDR)
3. Santé Canada
4. Organisation Mondiale de la Santé (OMS)
5. California Environmental Protection Agency (CalEPA)
6. Netherlands National Institute of Public Health and the Environment (RIVM)

Ainsi, parmi les 96 substances analysées dans les sols de la propriété, 45 ont été
retenues sur la base des deux (2) critères précédents. Ces substances sont les suivantes :

Substances organiques :

Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)

− Acénaphtène − Dibenzo(a,l)pyrène
− Anthracène − Diméthyl-7,12 Benzo(a)anthracène
− Benzo(a)anthracène − Fluoranthène
− Benzo(a)pyrène − Fluorène
− Benzo(b+j+k)fluoranthène − Indéno(1,2,3-c,d)pyrène
− Benzo(c)phénanthrène − Méthyl-2 naphtalène
− Benzo(g,h,i)pérylène − Méthyl-3 cholanthrène
− Chrysène − Naphtalène
− Dibenzo(a,h)anthracène − Phénanthrène
− Dibenzo(a,h)pyrène − Pyrène
− Dibenzo(a,i)pyrène

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Hydrocarbures aliphatiques chlorés

− Chloroforme

Hydrocarbures aromatiques monocycliques

− Benzène − Xylènes
− Toluène − Styrène

Composés phénoliques non chlorés

− Crésol (ortho, méta, para) − Diméthyl-2,4 phénol

Composés phénoliques chlorés

− Chlorophénol (-2, -3, ou -4) − Tétrachloro-2,3,4,6 phénol


− Dichloro(2,4) phénol − Trichloro-2,4,5 phénol
− Pentachlorophénol − Trichloro-2,4,6 phénol

Substances inorganiques (métaux et métalloïdes) :

Composés inorganiques

− Arsenic − Molybdène
− Baryum − Nickel
− Cadmium − Plomb
− Cobalt − Sélénium
− Cuivre − Zinc
− Mercure

Les hydrocarbures pétroliers C10-C50 n’ont pas été inclus dans l’évaluation des risques,
puisque les sols non conformes au critère d’usage pour ces composés seront excavés.

6.1.2 Transport et devenir de la contamination

Plusieurs mécanismes de transport et de transformation peuvent contribuer au transfert


des substances d’intérêt du sol vers d’autres compartiments environnementaux. Le
modèle conceptuel (Figure 7) permet d’illustrer graphiquement les liens possibles entre

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la source de contamination (sols contaminés) et les récepteurs humains ciblés


(populations utilisatrice, population environnante et travailleurs). Il décrit les principaux
mécanismes de transfert, de transport ou de transformation des substances
problématiques associées à la source au travers les différents compartiments ou médias
environnementaux (ex.: air, sol, eau souterraine, eau de surface). Le devenir de ces
substances entraîne généralement une exposition chez les récepteurs humains et, le cas
échéant, l’apparition d’effets délétères.

La Figure 7 représente le modèle conceptuel développé pour l’évaluation des risques


pour la santé humaine associés aux sols de l’ancienne gare de triage d’Outremont, à
Montréal. Ce modèle schématise les interactions possibles entre les compartiments
environnementaux et les récepteurs humains.

En général, la plupart des substances sont adsorbées aux particules de sol (processus 4).
Certaines le sont plus fortement que d’autres, tels que les métaux. Elles peuvent être
misent en suspension dans l’air, notamment par l’érosion éolienne au niveau des
secteurs comportant des sols à nu (processus 1) ou par des véhicules circulants sur le
site. Certaines substances plus volatiles, tels les HAP, peuvent aussi être émises dans
l’air sous forme gazeuse par volatilisation (processus 3). À l’instar des particules, les
gaz seront dispersés sur des distances plus ou moins grandes selon le cas (processus 9).
Les substances dans l’air peuvent ensuite se déposer (processus 7) sur le sol ou les
végétaux sous forme de précipitations sèches et humides.

Le lessivage et le ruissellement des eaux de surface (processus 6) peuvent disperser la


contamination et entraîner une érosion accentuée des sols de surface. Les eaux de
surface peuvent s’écouler hors site, s’évaporer sur place ou se diriger et recharger
lentement la nappe phréatique, laquelle est située entre 0,6 et 2,2 m de profondeur
(processus 8). Les sols contaminés peuvent aussi interagir avec la nappe d’eau
souterraine par percolation (processus 8) et entraîner une solubilisation de certains
composés ainsi qu’une migration vers les compartiments voisins. Toutefois, en milieu
urbain, le ruissellement de surface vers les égouts est plus important que la percolation
ou l’infiltration.

6.1.3 Population cible et voies d’exposition potentielles

Actuellement, le terrain à l’étude est utilisé pour la réparation de trains et le passage de


ceux-ci. Selon le plan d’aménagement proposé, le terrain sera réutilisé à des fins

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principalement institutionnelles, par la construction de bâtiments devant être utilisés par


l’UdeM. Le plan d’aménagement prévoit aussi la construction de résidences pour les
étudiants et de logement pour la population générale. Par ailleurs, le terrain est situé
dans un quartier de la ville dont la population résidente se répartit, selon les données de
recensement de 2006 (voir Section 3.3.2) dans toutes les classes d’âge définies par le
MSSS pour la réalisation d’une évaluation des risques pour la santé humaine (MSSS
2002). On peut également supposer que les futurs occupants des résidences étudiantes
appartiennent à l’une au l’autre de ces classes d’âge.

Dans ce contexte, et en considérant l’état actuel du site, la population potentiellement


exposée à la contamination se compose des travailleurs actuellement présents sur le site,
des résidents du secteur environnant, des futurs occupants des résidences étudiantes et
logements, ainsi que les futurs travailleurs qui utiliseront les bâtiments de l’UdeM.
Cette population comprend toutes les classes d’âge définies par le MSSS pour la
réalisation d’une évaluation du risque toxicologique (MSSS 2002) soit les nourrissons
(0 à 6 mois), les tout-petits (> 6 mois à 4 ans), les enfants (> 4 à 11 ans), les adolescents
(> 11 à 19 ans) et les adultes (> 19 ans). À ces groupes s’ajoute celui des travailleurs
dont les caractéristiques diffèrent du groupe des adultes en termes de temps et durée
d’exposition.

Comme on l’a vu précédemment (voir la Section 6.1.2) la contamination du sol peut


diffuser dans l’air, l’eau souterraine et l’eau de surface. Compte tenu de l’usage actuel
et futur du site, les visiteurs peuvent être exposés aux composés préoccupants (CP) dans
le sol par ingestion accidentelle et contact cutané ainsi qu’aux CP dans l’air extérieur et
intérieur par inhalation. L’air intérieur est pris en compte puisque plusieurs bâtiments
tant institutionnels que résidentiels sont prévus sur le site. Par ailleurs, le plan
d’aménagement de prévoit pas d’accès à des parcelles individuelles de terrain (jardins
potager) sur le site, ce qui exclut l’ingestion de fruits et légumes d’origine locale.

6.2 ESTIMATION DE L’EXPOSITION

6.2.1 Scénarios d’exposition

6.2.1.1 Usage du site et choix des scénarios d’exposition

Comme on l’a vu précédemment, le site est actuellement utilisé pour des activités
ferroviaires (triage et entretien) effectuées par une cinquantaine d’employés et selon un

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quart de travail de 8 ou 12 heures. On retrouve en bordure du site des bâtiments


industriels et des résidences. De plus, la future population utilisatrice du site diffère de
la population utilisatrice actuelle. Selon le plan d’aménagement, elle sera composée à la
fois d’étudiants, de résidents et de travailleurs des secteurs du service. Dans ce contexte,
trois (3) scénarios ont été élaborés.

Le premier concerne l’exposition des utilisateurs du site tel qu’il est actuellement, c’est-
à-dire les travailleurs actuels du site, avec l’adulte travailleur comme récepteur critique.
Parmi les utilisateurs actuels du site, ce récepteur est celui qui est théoriquement le plus
exposé puisque les résidents et employés des entreprises situées aux pourtours du site ne
circulent pas fréquemment sur celui-ci.

Le deuxième scénario concerne l’exposition de la population environnante, qui est


constituée de résidents et de travailleurs. Les récepteurs principaux du premier groupe
sont les cinq principaux groupes cibles définis par le MSSS (nourrissons, tout-petits,
enfants, adolescents et adultes) alors que les travailleurs ont l’adulte comme récepteur
critique.

Le troisième scénario concerne l’exposition des futurs utilisateurs du site. Ce groupe est
composé de plusieurs catégories d’utilisateurs. Premièrement, des résidents, puisque le
plan d’aménagement prévoit la construction d’immeubles à logement comprenant des
résidences pour étudiants et des appartements accessibles à la population générale. Ce
groupe de récepteurs comprend les cinq (5) principaux groupes cible comme récepteurs
critiques. Deuxièmement, des travailleurs, qui seront notamment les employés de
l’UdeM, avec les adultes comme récepteurs critiques.

6.2.1.2 Temps et fréquence d’exposition

Le temps d’exposition est le nombre d’heures d’exposition par jour ou le temps que
dure une activité évaluée. Dans le cas présent, il s’agit du temps passé sur le site ou
dans les bâtiments et résidences sur le site ou dans les résidences et entreprises
environnantes. La fréquence d’exposition est le nombre de jours par année où il y a
exposition c’est-à-dire le nombre de jours dans une année au cours desquels les
différents groupes de récepteurs sont exposés. Quant à la durée d’exposition, elle
correspond au nombre d’années pendant lesquelles un individu est exposé.

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Les valeurs respectives de ces trois paramètres sont de 12 heures, 250 jours et 45 ans
pour les travailleurs du scénario 1 et de 24 heures, 365 jours et 70 ans pour les résidents
des scénarios 2 et 3. Dans les calculs, le nombre de jours par an a toutefois été ajusté
pour tenir compte de la période pendant laquelle il n’y a pas d’exposition en raison de la
couverture de neige.

6.2.1.3 Choix des voies d’exposition

Pour obtenir une estimation réaliste de l’exposition des individus aux substances
d’intérêt, il est important de tenir compte de tous les mécanismes de transfert, de
transport ou de transformation des substances entre les différents compartiments
environnementaux (air, sol, eaux souterraines et de surface, etc.) jusqu’aux différents
récepteurs potentiellement affectés. Le Tableau 17 présente les médias et voies
d’exposition considérés et retenus dans le cadre de la présente étude.

Compte tenu de l’usage actuel du site, les résidents du quartier et les travailleurs des
entreprises avoisinantes peuvent être exposés aux substances dans le sol par
l’intermédiaire de l’air extérieur et intérieur (volatilisation des substances et remise en
suspension des particules de sol). Ils peuvent aussi être exposés par ingestion de
poussières intérieures qui sont en partie formées des retombées de particules de sol. Ces
voies et médias d’exposition ont également été retenus dans le cas du scénario
concernant les futurs utilisateurs du site qui en plus tient compte de l’ingestion
accidentelle et du contact cutané avec le sol. On notera aussi que le plan
d’aménagement prévoit des espaces verts sur le site dont un terrain de balle molle. Une
exposition au sol par contact cutané est donc probable pour les futurs utilisateurs du
site.

La contribution du site à l’exposition alimentaire par l’ingestion d’aliments d’origine


locale ou d’eau souterraine n’est pas considérée dans le calcul du risque toxicologique
puisque, d’une part, aucun jardin potager ne sera aménagé sur le site et, d’autre part,
tous les individus ciblés sont approvisionnés en eau potable par l’aqueduc de la Ville de
Montréal. Il faut toutefois mentionner que les aliments et l’eau potable seront pris en
compte dans le cadre du calcul de la dose d’exposition bruit de fond.

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6.2.2 Concentration dans les médias d’exposition

Afin d’estimer l’exposition multimédia et multivoie des groupes cibles aux différentes
substances d’intérêt, il importe d’obtenir les concentrations des contaminants mesurées
ou estimées dans l’environnement. Dans la présente étude, le calcul des doses
d’exposition a été réalisé à partir des concentrations des diverses substances mesurées
dans le sol et modélisées dans l’air et dans les poussières intérieures.

Pour le compartiment sol, les concentrations des substances utilisées pour le calcul des
doses d’exposition correspondent à la limite supérieure de l’intervalle de confiance à
95 % (LSIC95%) de la moyenne arithmétique des teneurs mesurées sur l’ensemble des
échantillons de sols prélevés sur le site, et ce, à des profondeurs de 1,50 m ou moins.

En ce qui concerne l’air, les processus de transfert considérés pour l’estimation des
concentrations des substances émises sont la volatilisation des contaminants à partir du
sol et l’érosion éolienne du sol (émission de particules et poussières contaminées). Le
modèle utilisé pour la volatilisation s’appuie sur une mise à jour les équations de Jury
publiées au début des années 90 (voir annexe H). Selon les évaluations faites par
l’U.S.EPA, les prédictions de ce modèle sont comparables à celles obtenues par le
modèle Johnson-Ettinger et surestiment les teneurs mesurées dans l’air. Dans un
contexte d’évaluation du risque, les valeurs prédites sont donc conservatrices et
suffisamment protectrices. L’Annexe H présente la description des modèles
mathématiques utilisés et les hypothèses de travail retenues pour estimer les
concentrations des contaminants dans l’air sur le site et en périphérie. Des exemples de
calculs sont également fournis. Les caractéristiques physiques des sols en place,
nécessaires aux calculs, sont présentées à l’Annexe I.

6.2.3 Calcul des doses d’exposition

6.2.3.1 Méthode de calcul de la dose d’exposition multimédia et multivoie

Les doses d’exposition multimédia et multivoie ont été calculées au moyen des
équations définies dans les Lignes directrices du MSSS (MSSS 2002) ou celles définies
par Santé Canada (Santé Canada 2004). De manière générale, ces équations permettent
de calculer des doses d’exposition potentielles à partir des concentrations des
contaminants dans l’environnement et des données de conditions d’exposition (ex.: taux
d’ingestion, poids corporel, fréquence et durée d’exposition). Les données relatives aux

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facteurs de conditions d’exposition sont présentées à l’Annexe J. L’Annexe K présente


les principales formules mathématiques utilisées pour le calcul des doses d’exposition
multimédia et multivoie. Il faut préciser que l’exposition multimédia et multivoie est
calculée distinctement pour les substances à effets cancérigènes et non cancérigènes. Le
texte qui suit apporte plus de détails.

6.2.3.2 Dose d’exposition associée aux effets non cancérigènes

Dans le cas des substances à effets non cancérigènes, la dose d’exposition multimédia et
multivoie totale pour un groupe cible donné combine la dose attribuable à l’exposition
aux substances associées au site (ex.: sol, air, etc.) et celle attribuable au milieu naturel
(bruit de fond), c’est-à-dire l’exposition quotidienne de la population aux contaminants
présents dans l’environnement. La dose totale multimédia et multivoie est exprimée en
milligramme par kilogramme de poids corporel par jour (mg/kg/jr).

L’exposition associée au bruit de fond est prise en considération afin de s’assurer que la
dose attribuable à la situation étudiée, lorsque combinée à l’exposition de base, n’est
pas supérieure aux doses de référence ou ne contribue pas à augmenter de façon
significative une exposition de base qui serait déjà élevée. Les concentrations
environnementales ainsi que les doses d’exposition pour l’ingestion d’aliments ayant
servi au calcul des doses bruit de fond sont présentées à l’Annexe J.

Cette annexe est constituée d’un ensemble de fiches qui résument les caractéristiques
physico-chimiques, toxicologiques et environnementales des substances ou groupes de
composés (ex. : HAP) considérés dans le cadre de l’étude. Toutes les données ont été
obtenues à partir d’une revue approfondie de la littérature pour des environnements
urbains et périurbains se rapprochant le plus des caractéristiques environnementales du
site à l’étude. L’utilisation de documents produits par des instances provinciales,
nationales et internationales (ex.: INSPQ, Santé Canada, U.S. EPA) a été favorisée et la
rédaction a été complétée par des recherches dans des bases de données spécifiques
(ex.: ATSDR, HSDB) et de la littérature scientifique.

Les taux de contact avec les différents compartiments environnementaux et le poids


corporel des groupes cibles considérés pour le calcul de la dose d’exposition associée au
bruit de fond sont tirés des Lignes directrices du MSSS (MSSS 2002). Il faut préciser
que les doses associées au bruit de fond sont calculées avec les mêmes équations que
celles utilisées pour le calcul des doses d’exposition associées au site.

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Les résultats des calculs des doses d’exposition associées aux substances à effets non
cancérigènes sont présentés aux Tableaux 18, 20 et 22.

6.2.3.3 Dose d’exposition associée aux effets cancérigènes

Dans le cas des substances à effets cancérigènes, la dose d’exposition est estimée en
pondérant les doses d’exposition multimédia et multivoie calculées pour les effets non
cancérigènes, par tranches d’âge en fonction de la durée de ces tranches. Les doses
moyennes pour les nourrissons (< 0,5 an), les enfants de 7 mois à 4 ans et de plus de
4 ans à 11 ans, les adolescents de plus de 11 ans à 19 ans et les adultes de plus de 19 ans
sont multipliées par des durées de 0,5 an, 3,5 ans, 7 ans, 8 ans et 51 ans, respectivement.

La dose d’exposition moyenne à vie correspondant à une durée totale d’exposition de


70 ans est obtenue par la sommation des doses moyennes calculées pour chacune des
classes d’âge à l’aide de l’équation suivante :

5 D ×T
Dmoy = ∑ i5 i
i =1
∑Ti
i =1

où : Dmoy = dose moyenne d’exposition entre 0 et 70 ans (mg/kg/d)


Di = dose moyenne durant la tranche d’âge i (mg/kg/d)
Ti = durée de la tranche d’âge i (an)

Les résultats des calculs des doses d’exposition associées aux substances à effets
cancérigènes sont présentés aux Tableaux 19, 21 et 23.

6.3 CARACTÉRISATION TOXICOLOGIQUE

L’évaluation toxicologique a pour objectifs, à partir des données toxicologiques


existantes, d’établir une relation dose-réponse pour chacune des substances retenues et
d’élaborer les valeurs toxicologiques de référence (VTR) qui serviront à la
caractérisation du risque.

Les VTR sont élaborées pour chaque substance et pour chaque voie d’exposition à
partir des informations fournies par la relation entre la dose d’exposition de la substance
et les effets toxiques qu’ils peuvent causer chez l’être humain en termes de gravité et
d’incidence.

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Dans le cas des effets autres que le cancer, la VTR est généralement appelée « dose de
référence », ou dose journalière admissible et représente la dose à laquelle un individu
(incluant les sujets hypersensibles) peut être exposé sur une base quotidienne durant
toute sa vie sans risque de subir des effets néfastes pour la santé. Cette dose, exprimée
en milligramme de substance par kilogramme de poids corporel et par jour, est calculée
à partir d’une dose avec effet (LOAEL) ou sans effet (NOAEL) issue d’études animales,
d’études cliniques ou épidémiologiques et à laquelle on applique différents facteurs
d’incertitude. Ces facteurs tiennent compte, entre autres, des variabilités intra- et inter-
espèce, de la durée de l’étude et de l’utilisation d’un LOAEL plutôt que d’un NOAEL.

Dans le cas des effets cancérigènes, la VTR est appelée « coefficient de


cancérogénicité », ou excès de risque unitaire et correspond généralement à la limite
supérieure de la valeur de la pente, dans la région des faibles doses, de la relation dose-
réponse. Ce coefficient est généralement exprimé en risque par unité de dose (x
(mg/kg/d)-1).

Le Tableau 24 présente les VTR des contaminants préoccupants pour leurs effets
cancérogènes et non cancérogènes. Toutes les VTR utilisées ont été obtenues auprès des
agences nationales ou internationales suivantes, présentées par ordre de préférence :

Santé Canada (SC);


U.S. Environmental Protection Agency (U.S. EPA);
Organisation mondiale de la Santé (OMS);
Netherlands National Institute of Public Health and the Environment (RIVM);
Agency for Toxic Substances and Disease Registry (ATSDR);
California Environmental Protection Agency (CalEPA).

Dans le cas des HAP, les VTR pour les effets cancérogènes ont été obtenues au moyen
de la méthode des facteurs d’équivalence toxique (FET) par rapport au benzo(a)pyrène.
Les facteurs utilisés sont ceux qui ont été recommandés à Santé Canada par Equilibrium
Environmental Inc. (2006) dans le cadre d’une réévaluation des FET actuellement
utilisés au Canada (Equilibrium Environmental inc (EEI) 2006).

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6.4 CARACTÉRISATION DU RISQUE

6.4.1 Méthode de calcul du risque

L’estimation du risque consiste à mettre en relation les doses d’exposition estimées pour
la population et la valeur toxicologique de référence. À l’instar du calcul des doses
d’exposition multimédia et multivoie, cette estimation se calcule différemment, selon
qu’il s’agit de substances à effets cancérigènes ou non cancérigènes. Les sections qui
suivent apportent plus de détails.

6.4.1.1 Substances à effets chroniques non cancérigènes

Pour les substances auxquelles sont associés des effets chroniques non cancérigènes,
l’indice de risque est établi, pour chacune des voies d’exposition considérées, selon
l’équation suivante :

D max + BF
IR nc =
VTR nc
où : IRnc = indice de risque brut (effets non cancérigènes)

Dmax = dose d’exposition maximale estimée (inhalation, ingestion) sur une


période donnée (en mg/kg de poids corporel/jr)

BF = bruit de fond ou dose d’exposition présente dans l’environnement pour


une voie d’exposition donnée (mg/kg de poids corporel/jr)

VTRnc = dose de référence d’une substance pour une voie d’exposition donnée
(mg/kg de poids corporel/jr)

Un indice global de risque supérieur à l’unité pour l’ensemble des voies d’exposition
considérées signale la présence d’un potentiel de risque pour la santé des populations
exposées.

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6.4.1.2 Substances à effets cancérigènes

Pour les substances dites à effets cancérigènes, on calcule un risque additionnel de


cancer pour chacune des voies d’exposition considérées selon la formule suivante :

R c = D moy × CC

où : Rc = risque additionnel de cancer (effets cancérigènes)

Dmoy = dose d’exposition moyenne à vie (ex.: 70 ans) estimée pour une voie
d’exposition donnée (mg/kg de poids corporel/jr)

CC = coefficient de cancérogénicité d’une substance pour une voie


d’exposition donnée (mg/kg de poids corporel/jr)-1

Un indice peut également être établi pour permettre de juger de l’acceptabilité du


risque. Cet indice est calculé de la façon suivante :

Rc
IGRc =
R acc

où : IGRc = indice global de risque

IRc = risque additionnel de cancer (par sommation des diverses voies


d’exposition)

Racc = niveau de risque acceptable (< 1 cas sur 1 000 000 ou 1 cas sur 100 000)

Comme pour les substances à effets non cancérigènes, un indice de risque global
supérieur à l’unité pour l’ensemble des voies d’exposition considérées signale la
présence d’un potentiel de risque pour la santé des populations exposées. Cet aspect
sera discuté à la section sur la gestion du risque.

6.4.2 Estimation du risque

Les indices de risque pour les substances à effets non cancérigènes et cancérigènes,
calculés pour chaque scénario d’exposition, sont présentés aux Tableaux 18 à 23.

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6.4.2.1 Substances à effets chroniques non cancérigènes

Pour les travailleurs actuels du site, on observe un indice de risque supérieur à 1


uniquement dans le cas du méthyl-2 naphtalène. Ce dépassement de l’unité est
cependant attribuable à l’exposition bruit de fond, l’indice de risque calculé pour les
sols de la propriété uniquement est inférieur à 0,02.

Pour la population environnante, en considérant l’état actuel du site, on observe des


indices de risque supérieurs à 1 dans les cas du mercure et du nickel pour le deuxième
groupe d’âge (> 6 mois à 4 ans), dans le cas de l’arsenic pour les 3 premiers groupes
d’âge, dans les cas du molybdène pour les deux premiers groupes d’âge et dans le cas
du méthyl-2 naphtalène pour tous les groupes d’âge. Le dépassement de l’unité est
attribuable à l’exposition bruit de fond, les indices de risque calculés pour les sols de la
propriété uniquement étant généralement inférieurs à 0,01.

Pour la future population utilisatrice du site, le même constat que précédemment


(population environnante) s’applique.

6.4.2.2 Substances à effets cancérigènes

Pour les travailleurs, le risque additionnel de cancer attribuable au site dans son état
actuel est de 5,6 x 10-4 dans le cas de la somme des HAP et varie entre moins de
1 x 10-6 à 1,91 x 10-5 pour les autres substances. En règle générale, le risque est surtout
attribuable à l’ingestion de sol et de poussières intérieures contaminées par le sol.

Pour la population environnante, le risque additionnel de cancer attribuable au site dans


son état actuel est inférieur à 1 x 10-6.

Dans le cas des autres contaminants, le risque de cancer est inférieur à 1 x 10-6. En règle
générale, le risque est surtout attribuable à l’ingestion de poussières intérieures
contaminées par les particules de sol.

Pour la future population utilisatrice, le risque additionnel de cancer attribuable au site


dans son état actuel est de 1,32 x 10-3 dans le cas de la somme des HAP, de 1,37 x 10-5
dans le cas du chloroforme, de 3,06 x 10-5 dans le cas de l’arsenic et de 1,58 x 10-6 dans
le cas du plomb. Dans le cas des autres contaminants, le risque de cancer est inférieur à
1 x 10-6. En règle générale, le risque est attribuable à l’ingestion accidentelle de sol et au
contact cutané avec le sol.

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6.5 ÉVALUATION DES ÉLÉMENTS D’INCERTITUDE

L'évaluation des éléments d'incertitude associés au calcul du risque doit considérer


plusieurs prémisses de base liées notamment aux niveaux de précision de l’analyse, aux
scénarios d’exposition considérés, à la variabilité ou à la précision des données utilisées
(ex. : paramètres d’exposition, coefficient de cancérogénicité) et aux limites des
modèles mathématiques retenus.

6.5.1 Paramètres d’exposition

6.5.1.1 Concentrations dans les médias d’exposition

Les scénarios retenus pour estimer le risque découlant de l’état actuel du site supposent
que les différents groupes cibles sont exposés à une concentration de contaminants dans
le sol correspondant à la LSIC95% de la moyenne des mesures réalisées entre 0 et 1,5 m
de profondeur. Ce choix entraîne une surestimation des concentrations et des doses
d’exposition variant de 10 à 73 % dans le cas des composés de HAP et de 7 à 225 %
dans le cas des autres substances (Tableau 10).

Les concentrations des contaminants d’intérêt dans l’air (formes particulaire et gazeuse)
ont été modélisées à partir de la LSIC95% de la moyenne arithmétique des
concentrations dans le sol. Ces concentrations et les doses d’exposition qui en résultent
sont par conséquent surestimées par un facteur du même ordre de grandeur que celui
observé pour le sol par rapport à l’utilisation de la concentration moyenne dans le sol.

6.5.1.2 Temps et fréquence d’exposition

La fréquence d’exposition est le nombre de jours (d’événements) dans l’année durant


lesquels un individu peut être exposé aux substances d’intérêt. La durée d’exposition est
le nombre d’années durant lesquelles l’individu est exposé. Ce paramètre est utilisé
pour estimer le risque additionnel de cancer et correspond au temps de résidence dans le
secteur à l’étude.

La fréquence d’exposition des populations environnante et utilisatrice (256 jours par an)
est celle qui est recommandée par le MSSS (MSSS 2002) pour une occupation
résidentielle en milieu urbain, mais ajustée pour tenir compte de la période de l’année
où la couverture de neige au sol empêche l’exposition. Cet ajustement tend à réduire la
surestimation liée à l’utilisation d’une fréquence de 365 jours par an.

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Selon les lignes directrices du MSSS (MSSS 2002), la durée d’exposition à considérer
pour l’évaluation du risque cancérigène est de 70 ans pour la population résidentielle.
Le risque cancérigène a donc été estimé en assumant une durée d’exposition de 70 ans,
ce qui tend à surestimer le risque réel de 4 à 30 fois puisque selon plusieurs études
(Israeli and Nelson 1992), le temps moyen de résidence peut varier de 2 à 17 ans selon
la région (ex.: rural, urbain) ou le type d’habitation (ex.: propriétaire, locataire). Notons
que l’U.S. EPA (U.S. EPA 1997) propose généralement d’utiliser un temps de résidence
de 30 ans, soit le 95e centile de la durée d’exposition à vie calculée à partir d’études
effectuées auprès de la population américaine.

De plus, l’exposition réelle associée à l’ingestion de poussières contaminées provenant


du site par la population environnante est considérée comme négligeable (< 1%) par
rapport à celle du site. De fait, le recouvrement de plus de 70% du site par des
infrastructures (gravier, béton, rails) et la végétation, alliée au faible taux d’émission, à
la déposition rapide des particules et à la distance des habitations, limitent grandement
l’exposition par cette voie.

Aucune valeur n’est précisée dans le cas d’une population composée de travailleurs,
mais on peut assumer qu’elle est au plus de 45 ans, soit généralement le nombre
d’années de travail (entre 20 et 65 ans). Pour le scénario portant sur les travailleurs
actuels du site, la durée d’exposition a donc été fixée à 45 ans.

6.5.1.3 Caractéristiques du sol

D’une manière générale, les caractéristiques du sol influent particulièrement sur sa


capacité à retenir (adsorption / désorption) ou à laisser échapper (ex.: volatilisation,
évaporation) les composés chimiques et l’eau de la matrice par diffusion ou advection.
Les activités biochimiques (ex. : biodégradation) et biologiques associées aux
organismes en place vont également moduler les caractéristiques de cette zone. Il
importe par conséquent que la nature du sol soit bien caractérisée pour le calcul de
l’exposition et du risque. Dans le cas présent, le sol en place consiste en une couche de
remblai hétérogène formé de sable et de silt et d’argile. Les principales caractéristiques
de ce sol sont bien documentées et par conséquent ne représentent pas une grande
source d’incertitude dans le cas présent.

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6.5.2 Doses associées au bruit de fond

Dans le cas des données associées au milieu naturel (bruit de fond), les concentrations
des substances d’intérêt dans les différents médias environnementaux et d’exposition
(ex. : air, eau, aliments) ont été tirées essentiellement de la littérature (Annexe K). Il
faut noter que les concentrations dans un média donné sont très variables selon la source
d’information. Par exemple, en milieu urbain, la concentration moyenne de
benzo(a)pyrène peut atteindre 0,38 mg/kg (Wild and Jones 1995), soit près de la moitié
de la valeur limite définie à l’annexe I du RPRT fixée à 1 mg/kg. En milieu rural, les
concentrations peuvent aussi varier de 0,009 à 0,016 mg/kg pour cette substance (Jones
1989).

Étant donné la grande variabilité des valeurs du bruit de fond et l’absence de données
spécifiques à la population locale, il faut admettre que le risque estimé pour les effets
chroniques non cancérigènes est empreint d’une grande incertitude qui génère dans
certains cas un potentiel de risque, indépendamment de la source de contamination en
cause (ex.: les sols du site à l’étude).

Par ailleurs, soulignons que la validation des critères de la Politique du MDDEP par
l’INSPQ (INSPQ 2005) a montré que les risques associés à l’exposition par ingestion de
HAP cancérigènes excèdent de près de 87 fois le seuil de risque acceptable d’un cas sur
un million pour une exposition associée au bruit de fond (1 / 11 000).

Il faut ajouter enfin qu’il existe également d’autres sources d’exposition qui n’ont pas
été incluses dans le calcul du risque et qui peuvent contribuer significativement au
risque associé au bruit de fond. Au nombre de ces sources, la consommation de tabac
compte parmi les facteurs de risque les plus importants et peut masquer tout effet ou
risque potentiel découlant de l’exposition aux substances présentes sur un terrain
contaminé.

6.5.3 Estimateurs de risque

Les valeurs toxicologiques de référence utilisées dans cette évaluation ont été établies
par des organismes réputés en la matière à partir des résultats d’études
épidémiologiques ou animales. L’incertitude de ces valeurs a plusieurs causes dont les
principales sont, entre autres, les hypothèses formulées quant aux mécanismes d’action
toxique (cancérogenèse ou non), l’extrapolation dans le domaine des faibles doses,

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l’extrapolation de l’animal à l’humain et la variabilité de la sensibilité à l’action toxique


au sein d’une même espèce.

Dans le cas des effets non cancérigènes, pour compenser ces sources d’incertitudes, la
dose critique est ajustée au moyen de différents facteurs qui tiennent compte des
sources d’incertitude et qui ont pour résultats de générer des VTR conservatrices. Dans
le cas des effets cancérogènes, les VTR correspondent généralement à la limite
supérieure de l’intervalle de confiance de la pente de la relation dose-réponse extrapolée
dans la région des faibles doses.

En règle générale, les VTR établies à ce jour sont des indices toxicologiques assez
conservateurs qui peuvent conduire à une surestimation du risque.

6.6 ÉVALUATION ET GESTION DU RISQUE TOXICOLOGIQUE

6.6.1 Notions de risques acceptables

Un des facteurs clés relatifs à l’identification ou non d’un potentiel de risque est le seuil
de risque considéré comme acceptable. Dans le cas des effets cancérigènes, le risque
acceptable peut être défini comme étant un risque dont la probabilité de survenance ou
les conséquences sont si faibles qu’un individu, un groupe ou une société consent à
prendre ce risque (Timmermann 1989; PCC 1997). Plusieurs auteurs ont fait ressortir
que la valeur de risque acceptable varie d’une agence gouvernementale à l’autre (Travis,
Richter et al. 1987; Kocher and Hoffman 1991; Kocher and Hoffman 1996). Toutefois,
les valeurs les plus véhiculées varient d’un cas additionnel de cancer pour dix mille
personnes exposées (1 x 10-4) à un million de personnes exposées (1 x 10-6).
Actuellement, le niveau de risque acceptable a été établi à 1 x 10-6 (un cas sur un
million) par le MSSS (MSSS 2002) et à 1 x 10-5 (un cas sur cent mille) par Santé
Canada (Santé Canada 2004).

Dans le cas des effets chroniques non cancérigènes, le seuil d’acceptabilité n’est pas
basé sur une probabilité, mais plutôt sur le dépassement de l’unité de l’indice de risque,
calculé suivant le rapport de la dose d’exposition estimée pour une voie donnée dans la
population étudiée sur la dose de référence définie pour cette voie. L’utilisation de ce
ratio a fait l’objet d’un débat beaucoup moins important que celui du risque associé aux
effets cancérigènes (Kocher and Hoffman 1996). Suivant la procédure actuelle, les
doses de référence sont généralement basées sur des données animales auxquelles on

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applique différents facteurs d’incertitude ou de sécurité pouvant atteindre jusqu’à


10 000. Par conséquent, ces doses de référence se situent bien en deçà de la limite
pouvant entraîner des effets chez l’humain et il n’est pas absolument certain que le
dépassement de cette dose causerait à coup sûr des effets délétères pour la santé.

Par ailleurs, exception faite du MSSS (MSSS 2002), l’estimation de la dose attribuable
au bruit de fond n’est généralement pas intégrée directement au calcul du risque pour
les substances à effets non cancérigènes. Cette approche fait toutefois l’objet de
discussion dans la communauté scientifique (Smith, Sciortino et al. 1996). De fait,
aucun organisme gouvernemental canadien, américain ou européen n’utilise cette
méthode à l’intérieur d’une réglementation ou d’une directive dans le cadre d’une
évaluation du risque pour la santé humaine. Pour leur part, Santé Canada et le ministère
de l’Environnement de l’Ontario utilisent la valeur de 0,2 comme seuil d’acceptabilité
du risque d’effets chroniques autres que le cancer attribuable uniquement à la situation
étudiée. Le calcul qu’ils font de l’exposition ne considère pas le bruit de fond.

Soulignons enfin que la gestion du risque implique essentiellement la détermination


d’un seuil de risque acceptable et l’évaluation des options ou des moyens visant à
réduire le risque à un niveau acceptable, tant d’un point de vue environnemental que de
santé publique. Ces moyens peuvent prendre la forme d’actions directes sur la source de
contamination ou d’exposition (ex.: excavation, confinement), ou de mesures indirectes
sur le devenir environnemental de la contamination (ex.: restriction d’usage ou d’accès).
Dans tous les cas, les risques estimés permettent d’évaluer sur une base relative ces
différentes options.

6.6.2 Évaluation du risque pour le scénario retenu

Dans leur état actuel et sous l’hypothèse voulant qu’ils ne soient pas recouverts, les sols
du site Outremont ne présenteraient pas de potentiel de risque d’effets non cancérigènes
pour les populations utilisatrice (actuelle et future) et environnante.

Concernant le risque additionnel de cancer pour les utilisateur actuels et futurs du site, il
est supérieur au seuil acceptable établi par le MSSS (1 sur 1 000 000) dans le cas de
l’arsenic, du plomb et des HAP (cumulés).

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7.0 ÉVALUATION DES IMPACTS SUR L’EAU SOUTERRAINE

La Procédure d’intervention sur les eaux souterraines (Procédure) de la Politique est


détaillée à la Figure 8.

7.1 CONTAMINATION DE L’EAU SOUTERRAINE

Selon la Procédure, une eau souterraine est contaminée si la concentration pour l’une ou
l’autre des substances chimiques analysées est supérieure au bruit de fond ou à la limite
de quantification de la méthode analytique. Sur la base de cette définition, l’eau
souterraine du site Outremont est contaminée puisque des métaux, des HAP, des
HP C10-C50 et des BTEX sont parfois présents en concentration supérieure à la limite de
quantification de la méthode analytique.

7.2 ACTIVITÉS RESPONSABLES DE LA CONTAMINATION

Les principales activités responsables de la contamination de l’eau souterraine


découlent de l’utilisation du site comme cour de triage ferroviaire et de la présence
d’installations pétrolières sur les propriétés voisines. Les sources sont les suivantes :

1. Métaux et HAP: présence de résidus de combustion (cendres et mâchefer) dans le


remblai;

2. HP C10-C50 et BTEX : les installations pétrolières sur les propriétés voisines, les
aires de ravitaillement des locomotives au sud de l’ancien terminal Tormon, les
aires d’entreposage de carburant et l’atelier de réparation au nord-est du site.

7.3 ORIGINE DE LA CONTAMINATION

Selon la Procédure, comme la contamination ne provient pas d’une usine implantée


après la mise en vigueur de la Politique, il est nécessaire de déterminer si la
contamination est sources d’impacts.

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DDH-07-010 / Juin 2008
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7.4 IMPACTS DE LA CONTAMINATION

7.4.1 Classification de l’aquifère

L’eau souterraine interceptée est de Classe III (MENV, 1999), i.e. une eau souterraine
ne constituant pas une source potentielle de consommation et dont les usages sont
limités.

7.4.2 Impacts réels ou appréhendés

Sur la base des informations disponibles, les activités historiques pratiquées sur le
terrain du site Outremont ne semblent pas avoir affecté significativement la qualité de
l’eau souterraine et ce, malgré la présence à découvert de résidus de combustion du
charbon sur l’ensemble du site. Les faibles concentrations en HAP et métaux dans l’eau
souterraine témoignent donc de la mobilité limitée de ces composés chimiques présents
dans les matériaux de surface. Seul un résultat isolé en cuivre excède marginalement le
critère applicable. Aucune concentration significative en hydrocarbures pétroliers, en
HAP et en BTEX n’a été décelée lors des deux campagnes d’échantillonnage de l’eau
souterraine effectuées sur le site. Sur ces bases, le risque d’impact sur la qualité de l’eau
souterraine et de migration hors-site de contaminants n’apparaît pas constitué un enjeu
environnemental significatif.

7.4.3 Phases flottantes

Aucune phase flottante n’a été décelée lors des deux campagnes d’échantillonnage de
l’eau souterraine effectuées sur le site.

7.4.4 Seuils d’alerte

Selon la Procédure, le recours aux seuils d’alerte n’est pas requis puisqu’il s’agit d’une
eau souterraine de Classe III (MENV, 1999) et qu’il n’y a aucun cours d’eau à moins
d’un (1) kilomètre du site.

Université de Montréal / Évaluation des risques, Ancienne cour de triage Outremont Page 71
DDH-07-010 / Juin 2008
PRIVILÉGIÉ ET CONFIDENTIEL

8.0 CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

8.1 CONCLUSION

La présente étude avait comme objectif d’évaluer les risques toxicologiques (pour la
santé humaine) et écotoxicologiques (pour l’environnement) ainsi que les impacts sur
l’eau souterraine associés à la présence de contaminants dans les sols de l’ancienne cour
de triage Outremont située au 6 660 rue Durocher dans l’arrondissement Outremont à
Montréal.

Sur la base de scénarios construits avec des hypothèses conservatrices (niveau 1


d’analyse) notamment celles voulant que les sols soient découverts (à nus) et que
l’exposition dure toute l’année et toute la vie, l’évaluation du risque toxicologique pour
la santé humaine a montré que dans leur état actuel, les sols de la propriété étudiée ne
présenteraient pas de potentiel de risque d’effets non cancérigènes pour les populations
environnante et utilisatrice (actuelle et future). Il en est de même en ce qui a trait au
risque d’effets cancérigènes pour la population environnante. Les résultats indiquent
toutefois que le risque additionnel de cancer pour les populations utilisatrices actuelle et
future serait supérieur au seuil acceptable de 1/10-6 établi par le MSSS. Ce dépassement
du seuil acceptable s’observe dans les cas de l’arsenic, du plomb et des HAP pris dans
leur ensemble (additivité des risques).

Quant à l’évaluation préliminaire du risque écotoxicologique (niveau 1), les résultats


ont montré que la contamination par l’arsenic, le cuivre, le nickel, le plomb, le sélénium
et le zinc présente un risque théorique pour les organismes de contact du sol (plantes,
invertébrés et micro-organismes du sol) et l’avifaune. Toutefois, ce risque est largement
surestimé compte tenu des hypothèses conservatrices retenues, le risque réel pouvant
être considéré comme non significatif en regard du bruit de fond.

Dans un contexte d’évaluation préliminaire (niveau 1 d’analyse), les résultats de


l’évaluation des risques indiquent que d’une manière générale, les sols en place
présenteraient un risque théorique pour la population utilisatrice et certains récepteurs
écologiques sur la base de scénarios d’exposition conservateurs (ex. : sols à nu,
exposition continue).

Université de Montréal / Évaluation des risques, Ancienne cour de triage Outremont Page 73
DDH-07-010 / Juin 2008
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En fonction de la procédure d’intervention sur les eaux souterraines utilisée dans le


cadre de la présente évaluation, un suivi de la qualité de l’eau souterraine n’est pas
requis puisqu’on n’appréhende aucun impact associé au site.

8.2 RECOMMANDATIONS

Il est important de rappeler que l’évaluation des risques pour la santé humaine et pour
l’environnement a été réalisée sur la base d’une analyse de niveau 1 qui prend en
compte des scénarios et hypothèses selon une approche du pire cas réaliste
(conservateur). Sur la base des résultats de l’évaluation préliminaire du risque obtenus
et compte tenu du projet d’aménagement proposé, l’équipe de gestion opte pour la mise
en place de mesures de gestion de risque plutôt que de réaliser une évaluation de 2e
niveau (détaillée) visant à obtenir une évaluation plus réaliste du risque. Les mesures de
gestion ont été élaborées conformément aux Lignes de conduites du GTE (Gauthier,
2007) et de manière à s’assurer de réduire le risque à un niveau sécuritaire et acceptable
pour la population environnante et la future population utilisatrice.

Les mesures de gestion du risque recommandées pour le terrain de l’ancienne cour de


triage Outremont à Montréal sont les suivantes :

Les secteurs comportant un remblai contaminé qui font l’objet de construction


d’infrastructures permanentes (ex. : bâtiments, stationnements) seront recouverts par
des matériaux sains sur une épaisseur d’au moins 40 cm. L’épaisseur finale du
recouvrement sera dictée par des considérations géotechniques et architecturales.
Dans le cas des stationnements, le cas échéant, ces matériaux seront recouverts
d’une couche d’asphalte dont l’épaisseur sera suffisante pour maintenir son
intégrité;
Les secteurs comportant un remblai contaminé qui font l’objet d’un aménagement
paysager seront recouverts par des sols propres ;
Le maintien de l’intégrité des recouvrements de matériaux sains, de bitume et/ou de
sol respectant le critère d’usage sera assuré par des mesures de contrôle et de suivi.
L’excavation et la gestion des sols dont la contamination en HP C10-C50 dépasse les
valeurs limites des annexes I ou II du RPRT, selon les zonages particuliers qui
s’appliqueront, dans la mesure où cette contamination n’est pas associée à un
remblai hétérogène historique. Une analyse chromatographique des échantillons de

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DDH-07-010 / Juin 2008
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sol visés permettra, le cas échéant, de statuer sur leur excavation ou leur maintien en
place
Advenant que certains secteurs demeurent non aménagés sur des périodes plus ou
moins longues, un recouvrement temporaire (ex. : géotextile, gravier,
engazonnement) limitant l’exposition directe (sols à nu) et l’érosion éolienne devra
être mis en place.

Université de Montréal / Évaluation des risques, Ancienne cour de triage Outremont Page 75
DDH-07-010 / Juin 2008
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DDH-07-010 / Juin 2008
FIGURES
PRIVILÉGIÉ ET CONFIDENTIEL

Figure 1 : Emplacement du site à l’étude

Figure 2 : Plan d’aménagement du site à l’étude

Figure 3 : Démarche générale de l'évaluation des risques


écotoxicologiques et toxicologiques

Figure 4 : Localisation des stations d'échantillonnage caractérisées lors


des différentes évaluations environnementales de site, cour de
triage Outremont (Montréal)

Figure 5 : Schéma d’analyse statistique des données issues des


différentes caractérisations réalisées sur le site de l’ancienne
gare de triage d’Outremont entre 1989 et 2007

Figure 6 : Modèle conceptuel des interactions probables entre la source


de contamination et les récepteurs écologiques, cour de triage
Outremont (Montréal)

Figure 7 : Modèle conceptuel des interactions probables entre la source


de contamination et les récepteurs humains, cour de triage
Outremont (Montréal)

Figure 8 : Procédure d’intervention sur les eaux souterraines


t
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an

Légende FIGURE 1
Cour Outremont EMPLACEMENT DE LA COUR
OUTREMONT
Site Outremont
0 200 400 800 m Évaluation environnementale Phase I

Échelle approximative (1: 20 000)

Source : Touratech QV-Navigator 2002. 31H12-200-0102. DDH Environnement ltée


505, boul. René-Lévesque Ouest
Préparée par : S.L. Vérifiée par : M.D. N° Dossier : 8e étage, Montréal (Québec)
07-010 \ F1-empl-Outremont.cdr
Dessinée par : M.L. Date : 07/05/2007
43
ÉCHELLE 1:4000

Campus Outremont | Université de Montréal


CARDINAL H A R D Y en collaboration avec Concept d’aménagement Projet | 116-007-0
ET ASSOCIÉS ARCHITECTES nord
nord 29 juin 2006
Figure 3 : Démarche générale de l'évaluation des risques écotoxicologiques et toxicologiques
Figure 4 : Localisation des stations d'échantillonnage caractérisées lors des différentes évaluations environnementales de site, cour de triage Outremont (Montréal)

Caractérisations environnementales

DDH 2005
DDH 2007

Lupien Rosenberg 1994

Quéformat 1994

SolRoc 1989

Terrapex 2001
Figure 5 : Schéma d’analyse statistique des données issues des différentes caractérisations réalisées sur le site de l’ancienne gare de triage d’Outremont entre 1989 et
2007

Matrice de données brutes :1989 à 2007


100 variables x 353 éléments

Statistiques descriptives
Données brutes
(Tableau 3)

Répartition des
substances

Métaux - Métalloïdes HAP


16 variables x 54/248 éléments 25 variables x 84/136 éléments

oui
Test de conformité (KS) oui
Données Données
Remplacement par les moyennes géométriques
manquantes manquantes
Élimination de valeur constante non détectée

non non

Matrice de données transformées Matrice de données transformées


15 variables / 252 éléments 25 variables / 136 éléments

Corrélations non paramétriques Transformation Transformation Corrélations non paramétriques


(tau de Kendall) des données des données (tau de Kendall)
(Tableau 6) (rangs) (rangs) (Tableau 5)

Analyse de variance (Tukey) Analyse de variance (Tukey)


comparaison des profondeurs comparaison des profondeurs
(Tableau 6) (Tableau 7)
Figure 6 : Modèle conceptuel des interactions probables entre la source de contamination et les récepteurs écologiques, cour de triage Outremont (Montréal)

Médias Récepteurs Réponses


environnementaux écologiques écotoxicologiques

Air Flore B
8 9 11 microbienne Invertébrés
du sol B
10

1 2 2 B
2 1 C C

Faune
avienne B
A

A B
Remblai (1,5m) C E Petits
mammifères B
9 SOL 6 B
Plantes
4
terrestres B
Sol naturel
10 A

D D
3 7 Eau de surface C

Eau souterraine
5
9 8

Mécanismes de transport Mécanismes de transformation Réponses écotoxicologiques


1 Évaporation, volatilisation et mise en suspension 9 Réaction chimique et dégradation biologique
A Inhibition de la croissance et de la reproduction
2 Retombées sèche et humide (déposition) 10 Biotransformation

3 Percolation vers les eaux souterraines 11 Photolyse B Effet néfaste sur la survie ou la reproduction

4 Lessivage et ruissellement superficiels


5 Décharge / Recharge
6 Adsorption / Désorption Voies et médias d'exposition
7 Battement de la nappe A Ingestion de sol Mécanismes de transport considérés
8 Dispersion / Diffusion B Ingestion de nourriture Mécanismes de transport non considérés
C Contact direct Voies d’exposition considérés
D Ingestion d’eau Voies d’exposition non considérés
E Absorbtion
Figure 7 : Modèle conceptuel des interactions probables entre la source de contamination et les récepteurs humains, cour de triage Outremont
(Montréal)

Récepteurs humains
Source potentielle de Milieux d’exposition Voies
la contamination Travailleurs Future Population
d’exposition
actuels population environnante
3 utilisatrice
9
3
Air extérieur Inhalation + + +
7 (Gaz et/ou particules)

1 Air intérieur Inhalation + + +


3 (Gaz et/ou particules)

1
Poussières intérieures Ingestion + + +
Rhizosphère

1 2 Fruits et légumes
4
10 d’origine locale Ingestion - - -

Vadose 3
Ingestion + + -
Contact cutané + + -

6
Eau de surface Ingestion + + -
Contact cutané -- - -
1 2
8
Ingestion - - -
Eau souterraine
5
Contact cutané - - -

MÉCANISMES DE TRANSPORT

1 Érosion éolienne et par les véhicules 6 Lessivage et ruissellement superficiel

2 Décharge et recharge 7 Retombée sèches et humides MÉCANISMES DE TRANSFORMATION


3 Évaporation, volatilisation, mise en suspension 8 Percolation et lixiviation 1 Réaction chimique et dégradation biologique

4 Adsorption et désorption 9 Dispersion et diffusion 2 Biotransformation


5 Battement de la nappe 10 Absorption 3 Photolyse
FIGURE 8 : PROCÉDURE D'INTERVENTION SUR LES EAUX SOUTERRAINES

Source : Site internet du Ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, Québec (2006)
TABLEAUX
PRIVILÉGIÉ ET CONFIDENTIEL

Tableau 1 Nombre d’individus selon la direction géographique dans un


rayon d’un kilomètre autour du site Outremont

Tableau 2 Nombre d’individus selon les classes d’âge dans un rayon d’un
kilomètre autour du site Outremont

Tableau 3 Comparaison de la répartition de la population, en pourcentage


selon les différents groupes d'âge

Tableau 4 Sommaire des études de caractérisation effectuées entre 1989


et 2007 sur les sols de la gare de triage de l'arrondissement
d'Outremont, Montréal

Tableau 5 Statistiques descriptives des concentrations des substances


mesurées entre 1989 et 2007 dans les sols (toutes les
profondeurs) de la cour de triage Outremont, Montréal

Tableau 6 Résultats des tests de corrélations non paramétriques (Tau de


Kendall) sur les données transformées des paramètres
inorganiques présents dans les sols du site de la cour de triage
d'Outremont, Montréal (entre 1989 et 2007)

Tableau 7 Résultats des tests de corrélations non paramétriques (Tau de


Kendall) sur les données transformées des HAP présents dans
les sols du site de la cour de triage d'Outremont, Montréal
(entre 1989 et 2007)

Tableau 8 Résultats des tests de comparaison (Tukey) réalisés sur les


paramètres inorganiques indicateurs présents dans les sols du
site de la cour de triage d'Outremont, Montréal

Tableau 9 Résultats des tests de comparaison (Tukey) réalisés sur les


paramètres organiques indicateurs présents dans les sols du
site de la cour de triage d'Outremont, Montréal

Tableau 10 Statistiques descriptives des concentrations des substances


mesurées entre 1989 et 2007 dans les sols de surface (0-1,5m)
de la cour de triage Outremont, Montréal

Tableau 11 Résultats analytiques des échantillons d’eau souterraine

Tableau 12 Statistiques descriptives des concentrations en composés


chimiques présents dans les sols de surface du site Outremont
et identifiés comme agents stresseurs (> critère A)

Tableau 13 Médias environnementaux et récepteurs écologiques retenus


pour l'évaluation du risque écotoxicologique
Tableau 14 Liste des paramètres d'évaluation, des paramètres de mesure
et des outils de relation pour l'évaluation du risque
écotoxicologique

Tableau 15 Valeurs de référence intérimaires pour les récepteurs terrestres


proposés par le CEAEQ pour un niveau 2 de protection (zonage
résidentiel)

Tableau 16 Indices de risque calculés pour les récepteurs écologiques


cibles et les différentes substances d'intérêt, site de la cour de
triage d'Outremont, Montréal

Tableau 17 Voies d’exposition et compartiments environnementaux


considérés pour l’estimation de l’exposition humaine

Tableau 18 Indices de risque calculés pour les effets non cancérigènes


(travailleurs actuels)

Tableau 19 Indices de risque calculés pour les effets cancérigènes


(travailleurs actuels)

Tableau 20 Indices de risque calculés pour les effets non cancérigènes


(population environnante)

Tableau 21 Indices de risque calculés pour les effets cancérigènes


(population environnante)

Tableau 22 Indices de risque calculés pour les effets non cancérigènes


(population utilisatrice future)

Tableau 23 Indices de risque calculés pour les effets cancérigènes


(population utilisatrice future)

Tableau 24 Valeurs toxicologiques de référence des substances retenues


pour l'évaluation du risque
Tableau 1 : Nombre d’individus selon la direction géographique dans un rayon
d’un kilomètre autour du site Outremont

Rayon d’un kilomètre du site


Direction géographique
Nombre Proportion (%)
Quadrant nord-est 6 054 24 %
Quadrant sud-est 6 318 22 %
Quadrant sud-ouest 4 476 16 %
Quadrant nord-ouest 11 021 38 %
Total 28 670 100,0 %
Source : Statistique Canada 2006

Tableau 2 : Nombre d’individus selon les classes d’âge dans un rayon d’un
kilomètre autour du site Outremont

Rayon d’un kilomètre du site


Groupe d’âge (année)
Nombre Proportion (%)
0-4 1 960 6,8 %
5-9 1 785 6,2 %
10-14 1 670 5,8 %
15-19 1 640 5,7 %
20-24 2 080 7,3 %
25-34 4 645 16,2 %
35-44 4 375 15,3 %
45-54 3 925 13,7 %
55-64 3 000 10,5 %
65-74 1 875 6,5 %
75 et plus 1 715 6,0 %
Total 28 670 100,0 %
Source : Statistique Canada 2006

Tableau 3 : Comparaison de la répartition de la population, en pourcentage


selon les différents groupes d'âge

Rayon d’un kilomètre Montréal (région


Groupe d’âge Province de Québec
du site métropolitaine)
0-4 ans 6,8 5,2 5,0
5-9 ans 6,2 5,5 5,3
10-19 ans 11,5 12,6 12,6
> 20 ans 75,4 76,7 77,1
Source : Statistique Canada 2006
Tableau 4 : Sommaire des études de caractérisation effectuées entre 1989 et 2007 sur les sols de la gare de triage de l'arrondissement d'Outremont, Montréal

Nombre de Paramètres analysés


Média Date Échantillons Échantillons Échantillons Raisons de l'exclusion
Firme (date) Noms des stations stations (1) (1)
environnemental d'échantillonnage analysés retenus non-retenus des échantillons Métaux et
échantillonnées Autres paramètres
métalloïdes

Le Groupe Solroc Cd, Cr, Cu, Ni,


1989 TP1 à TP4 4 8 8 0 n.a. HGM
(juillet 1989) Pb, Zn

BH 104, 106 et 108 As, Ag, Ba, Cd,


BPC, composés
Lupien et Rosenberg Du 24 novembre au MW 102 à 110 Cr, Co, Cu, Hg,
60 123 123 0 n.a. phénoliques, HAP. HGM,
(1994) 20 décembre 1993 SP 301 à 308 Mo, Ni, Pb,
HAC, HAM
TP 203 à 249 Se, Sn, Zn

SP104 n'a pu être localisé As, Ag, Ba, Cd,


Quéformat, BH 110 à 130 2 BPC, composés
avec précision et TP254D Cr, Co, Cu, Hg,
Groupe AXOR Inc. Septembre 1994 SP 101 à 104 52 104 102 (SP104 et phénoliques, HAP. HGM,
s'est présenté comme une Mo, Ni, Pb,
(1994) TP 250 à 278 TP254D) HAC, HAM, Soufre
donnée extrême Se, Sn, Zn

BHOO 111, 120, 131 et 132 As, Ag, Ba, Cd,


SOL
Terrapex FOO 101 à 119 Cr, Co, Cu, Mn, HP C10-C50,
2000 66 90 90 0 n.a.
(2001) POO 101 à110 Mo, Ni, Pb, HAM, HAP
TPOO 101 à 137 Sn, Zn

As, Ag, Ba, Cd,


DDH Environnement
Cr, Co, Cu, Mn, HP C10-C50,
Ltée 22 juin 2005 F1 à F6 6 13 13 0 n.a.
Mo, Ni, Pb, HAP
(2005)
Sn, Zn

As, Ag, Ba, Cd,


DDH Environnement
Cr, Co, Cu, Mn, HP C10-C50,
Ltée 30 novembre 2007 TT1 à TT17 13 17 17 0 n.a.
Mo, Ni, Pb, HAP
(2007)
Sn, Zn

Le Groupe Solroc Cd, Cr, Cu, Ni,


1989 TP1 à TP4 4 3 n.a. n.a. n.a. HGM
(juillet 1989) Pb, Zn

As, Ag, Ba, Cd,


BPC, composés
Lupien et Rosenberg Du 24 novembre au Cr, Co, Cu, Hg,
EAU SOUTERRAINE MW-102 à MW-110 8 8 n.a. n.a. n.a. phénoliques, HAP. HGM,
(1994) 20 décembre 1993 Mo, Ni, Pb,
HAC, HAM
Se, Sn, Zn
Al, Sb, As, Ag,
POO-101 à PP-109
Terrapex Ba, Cd, Cr, Co,
Décembre 2000 MW-102, MW-108A 12 12 n.a. n.a. n.a. HAP, HP C10-C50
(2001) Cu, Mn, Mo, Ni,
et MW-110
Na, Pb, Zn

(1) Retenus et non retenus pour la présente évaluation BPC = Biphényles polychlorés HP C10-C50 = Hydrocarbures petroliers
n.a. = non applicable HAP = Hydrocarbures aromatiques p HGM = Huiles et graisses minérales
n.d. = non déterminé HAM= Hydrocarbures aromatiques monocycliques HAC= Hydrocarbures aromatiques chlorés
Tableau 5 : Statistiques descriptives des concentrations des substances mesurées entre 1989 et 2007 dans les sols (toutes les profondeurs) de la cour de triage Outremont, Montréal

Moyenne 90e 99e Valeur Critères génériques pour Nombre de


Substances Effectif arithmétique LSIC95% centile centile maximale les sols du MDDEP (mg/kg)(a) dépassements
A B C >A >B >C
Annexe I Annexe II Annexe I Annexe II
3189

Hydrocarbures aromatiques polycycliques 3189


Acénaphtène (mg/kg) 133 0,21 0,28 0,30 2,14 2,50 0,1 10 100 25 0 0
Acénaphtylène (mg/kg) 133 0,27 0,36 0,59 2,79 4,60 0,1 10 100 44 0 0
Anthracène (mg/kg) 133 0,43 0,56 0,93 3,71 5,10 0,1 10 100 59 0 0
Benzo(a)anthracène (mg/kg) 133 1,07 1,56 2,28 9,72 29,00 0,1 1 10 73 31 2
Benzo(a)pyrène (mg/kg) 133 1,13 1,49 3,64 9,06 15,00 0,1 1 10 80 34 1
Benzo(b+j+k)fluoranthène (mg/kg) 133 2,66 3,97 6,86 17,36 82,00 0,1 1 10 86 49 7
Benzo(c)phénanthrène (mg/kg) 132 0,22 0,29 0,49 1,64 3,80 0,1 1 10 40 4 0
Benzo(g,h,i)pérylène (mg/kg) 133 1,09 1,58 2,88 7,32 31,00 0,1 1 10 78 34 1
Chrysène (mg/kg) 133 1,31 1,81 2,96 10,56 28,00 0,1 1 10 86 43 2
Dibenzo(a,h)anthracène (mg/kg) 123 0,35 0,57 0,58 2,63 13,00 0,1 1 10 34 6 1
Dibenzo(a,h)pyrène (mg/kg) 133 0,16 0,21 0,27 1,50 2,30 0,1 1 10 19 3 0
Dibenzo(a,i)pyrène (mg/kg) 133 0,17 0,22 0,28 1,47 2,40 0,1 1 10 20 3 0
Dibenzo(a,l)pyrène (mg/kg) 133 0,50 0,76 1,18 2,97 17,00 0,1 1 10 58 15 1
Diméthyl-1,3 naphtalène (mg/kg) 84 1,27 2,42 1,20 26,57 44,00 0,1 1 10 49 16 2
Diméthyl-7,12 Benzo(a)anthracène (mg/kg) 133 0,15 0,19 0,10 1,50 2,30 0,1 1 10 10 3 0
Fluoranthène (mg/kg) 133 1,87 2,65 4,22 23,44 38,00 0,1 10 100 85 5 0
Fluorène (mg/kg) 133 0,33 0,45 0,60 3,58 5,00 0,1 10 100 52 0 0
Indéno(1,2,3-c,d)pyrène (mg/kg) 133 0,94 1,44 2,18 5,80 32,00 0,1 1 10 71 26 1
Méthyl-1 naphtalène (mg/kg) 101 1,08 1,87 1,40 17,00 37,00 0,1 1 10 59 19 2
Méthyl-2 naphtalène (mg/kg) 101 1,61 3,09 1,50 35,00 69,00 0,1 1 10 61 21 2
Méthyl-3 cholanthrène (mg/kg) 116 0,14 0,17 0,10 1,35 1,50 0,1 1 10 8 2 0
Naphtalène (mg/kg) 136 0,82 1,25 1,60 14,50 22,00 0,1 5 50 77 3 0
Phénanthrène (mg/kg) 133 1,45 1,96 3,08 16,40 18,00 0,1 5 50 86 10 0
Pyrène (mg/kg) 133 1,73 2,46 3,98 20,12 38,00 0,1 10 100 85 3 0
Triméthyl-2,3,5 naphtalène (mg/kg) 101 0,50 0,84 0,70 7,90 16,00 0,1 1 10 52 4 1
HAP (somme) (mg/kg) 34 12,35 18,12 42,24 58,0256 58,25 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
3189
88
Biphényles polychlorés (BPC) 44
Aroclor 1242 (mg/kg) 9 0,03 0,03 0,03 0,03 0,03 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
Aroclor 1248 (mg/kg) 9 0,03 0,03 0,03 0,03 0,03 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
Aroclor 1254 (mg/kg) 9 0,03 0,03 0,03 0,03 0,03 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
Aroclor 1260 (mg/kg) 9 0,05 0,09 0,06 0,1864 0,2 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
BPC (somme) (mg/kg) 8 0,03 n.d. 0,03 0,03 0,03 0,05 1 10 0 0 0
44

(a) : Les critères B et C provenant de la Politique de protection des sols et de réhabilitation des terrains contaminés du ministère de l’Environnement du Québec (MENV 1998 modifiée en 1999, 2000 et 2001)
correspondent respectivement aux valeurs des annexes I et II du Règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains (RPRT).
LSIC95% : Limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95 % sur la moyenne arithmétique (1 - a = 95 %).
Note : L'intervalle de confiance de la moyenne est estimé selon : Pr ( x - ta/2 Sx < X < x + ta/2 Sx ) = 95 %.
n.d. : Non défini.
Tableau 5 : Statistiques descriptives des concentrations des substances mesurées entre 1989 et 2007 dans les sols (toutes les profondeurs) de la cour de triage Outremont, Montréal (suite)
1960

Moyenne 90e 99e Valeur Critères génériques pour Nombre de


Substances Effectif arithmétique LSIC95% centile centile maximale les sols du MDDEP (mg/kg)(a) dépassements
A B C >A >B >C
Annexe I Annexe II Annexe I Annexe II
224
Hydrocarbures aliphatiques chlorés 224
Chloroforme (mg/kg) 15 0,27 0,843 0,031 3,447 4 0,2 5 50 1 0 0
Dichloro-1,1 éthane (mg/kg) 15 0,01 0,031 0,046 0,0965 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Dichloro-1,1 éthène (mg/kg) 15 0,01 0,027 0,031 0,093 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Dichloro-1,2 éthane (mg/kg) 15 0,01 0,027 0,031 0,093 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Dichloro-1,2 éthène (cis) (mg/kg) 14 0,01 0,013 0,002 0,04376 0,05 0,2 5 50 0 0 0
Dichloro-1,2 éthène (trans) (mg/kg) 15 0,01 0,027 0,031 0,093 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Dichloro-1,2 propane (mg/kg) 15 0,01 0,031 0,046 0,0965 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Dichloro-1,3 propène (cis et trans) (mg/kg) 15 0,01 0,031 0,046 0,0965 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Dichlorométhane (mg/kg) 15 0,65 1,418 1,860 4,622 5 Aucun 5 50 0 0 0
Tétrachloro-1,1,2,2 éthane (mg/kg) 15 0,01 0,027 0,031 0,093 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Tétrachloroéthène (mg/kg) 15 0,01 0,024 0,015 0,0895 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Tétrachlorure de carbone (mg/kg) 15 0,01 0,027 0,031 0,093 0,1 0,1 5 50 0 0 0
Trichloro-1,1,1 éthane (mg/kg) 15 0,01 0,031 0,046 0,0965 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Trichloro-1,1,2 éthane (mg/kg) 15 0,01 0,031 0,046 0,0965 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Trichloroéthène (mg/kg) 15 0,01 0,027 0,031 0,093 0,1 0,2 5 50 0 0 0
224
322
Hydrocarbures aromatiques monocycliques 322
a-Méthylstyrène (mg/kg) 6 0,20 0,200 0,200 0,2 0,2 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
Benzène (mg/kg) 35 0,21 0,34 0,16 1,73 2,00 0,1 0,5 5 4 3 0
Chlorobenzène (mono) (mg/kg) 34 0,19 0,20 0,20 0,20 0,20 0,2 1 10 0 0 0
Dichloro-1,2 benzène (mg/kg) 34 0,19 0,20 0,20 0,20 0,20 0,2 1 10 0 0 0
Dichloro-1,3 benzène (mg/kg) 34 0,19 0,20 0,20 0,20 0,20 0,2 1 10 0 0 0
Dichloro-1,4 benzène (mg/kg) 34 0,19 0,20 0,20 0,25 0,28 0,2 1 10 1 0 0
Éthylbenzène (mg/kg) 35 0,58 1,05 0,80 6,42 7,20 0,2 5 50 4 1 0
Mésithylène (mg/kg) 6 2,03 5,51 5,05 8,34 8,70 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
Styrène (mg/kg) 34 0,21 0,26 0,20 0,74 1,00 0,2 5 50 1 0 0
Toluène (mg/kg) 35 0,31 0,46 0,38 2,19 2,60 0,2 3 30 4 0 0
Xylènes (mg/kg) 35 1,75 3,13 5,92 17,70 19,60 0,2 5 50 9 5 0
322
(a) : Les critères B et C provenant de la Politique de protection des sols et de réhabilitation des terrains contaminés du ministère de l’Environnement du Québec (MENV 1998 modifiée en 1999, 2000 et 2001)
correspondent respectivement aux valeurs des annexes I et II du Règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains (RPRT).
LSIC95% : Limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95 % sur la moyenne arithmétique (1 - a = 95 %).
Note : L'intervalle de confiance de la moyenne est estimé selon : Pr ( x - ta/2 Sx < X < x + ta/2 Sx ) = 95 %.
n.d. : Non défini.
Tableau 5 : Statistiques descriptives des concentrations des substances mesurées entre 1989 et 2007 dans les sols (toutes les profondeurs) de la cour de triage Outremont, Montréal (suite)
2442

Moyenne 90e 99e Valeur Critères génériques pour Nombre de


Substances Effectif arithmétique LSIC95% centile centile maximale les sols du MDDEP (mg/kg)(a) dépassements
A B C >A >B >C
Annexe I Annexe II Annexe I Annexe II
225
Composés phénoliques non chlorés 225
4,6-Dinitro-2-méthylphénol (mg/kg) 32 0,18 0,25 0,20 1,00 1,00 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
Crésol (ortho, méta, para) (mg/kg) 32 0,15 0,21 0,20 0,75 1,00 0,1 1 10 8 0 0
Diméthyl-2,4 phénol (mg/kg) 32 0,15 0,21 0,20 0,75 1,00 0,1 1 10 8 0 0
Dinitro-2,4 phénol (mg/kg) 32 0,21 0,33 0,20 1,69 2,00 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
Nitro-2 phénol (mg/kg) 32 0,15 0,21 0,20 0,75 1,00 0,5 1 10 1 0 0
Nitro-4 phénol (mg/kg) 32 0,15 0,21 0,20 0,75 1,00 0,5 1 10 1 0 0
Phénol (mg/kg) 33 0,19 0,29 0,20 1,34 1,50 0,1 1 10 9 1 0
225
225
Composés phénoliques chlorés 514
4-Chloro-3-méthylphénol (mg/kg) 9 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
Chlorophénol (-2, -3 ou -4) (mg/kg) 32 0,15 0,21 0,20 0,75 1,00 0,1 0,5 5 8 1 0
Dichloro-2,3 phénol (mg/kg) 31 0,15 0,21 0,20 0,76 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Dichloro-2,4 phénol (mg/kg) 32 0,15 0,20 0,20 0,75 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Dichloro-2,5 phénol (mg/kg) 32 0,15 0,20 0,20 0,75 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Dichloro-2,6 phénol (mg/kg) 31 0,15 0,21 0,20 0,76 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Dichloro-3,4 phénol (mg/kg) 22 0,17 0,25 0,20 0,83 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Dichloro-3,5 phénol (mg/kg) 31 0,15 0,21 0,20 0,76 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Pentachlorophénol (PCP) (mg/kg) 32 0,16 0,21 0,20 0,81 1,00 0,1 0,5 5 8 1 0
Tétrachloro-2,3,4,5 phénol (mg/kg) 31 0,15 0,21 0,20 0,76 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Tétrachloro-2,3,4,6 phénol (mg/kg) 31 0,15 0,21 0,20 0,76 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Tétrachloro-2,3,5,6 phénol (mg/kg) 22 0,17 0,25 0,20 0,83 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Trichloro-2,3,4 phénol (mg/kg) 31 0,15 0,21 0,20 0,76 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Trichloro-2,3,5 phénol (mg/kg) 31 0,15 0,21 0,20 0,76 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Trichloro-2,3,6 phénol (mg/kg) 22 0,17 0,25 0,20 0,83 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Trichloro-2,4,5 phénol (mg/kg) 31 0,15 0,21 0,20 0,76 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Trichloro-2,4,6 phénol (mg/kg) 32 0,15 0,21 0,20 0,75 1,00 0,1 0,5 5 8 1 0
Trichloro-3,4,5 phénol (mg/kg) 31 0,15 0,21 0,20 0,76 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
514
(a) : Les critères B et C provenant de la Politique de protection des sols et de réhabilitation des terrains contaminés du ministère de l’Environnement du Québec (MENV 1998 modifiée en 1999, 2000 et 2001)
correspondent respectivement aux valeurs des annexes I et II du Règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains (RPRT).
LSIC95% : Limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95 % sur la moyenne arithmétique (1 - a = 95 %).
Note : L'intervalle de confiance de la moyenne est estimé selon : Pr ( x - ta/2 Sx < X < x + ta/2 Sx ) = 95 %.
n.d. : Non défini.
Tableau 5 : Statistiques descriptives des concentrations des substances mesurées entre 1989 et 2007 dans les sols (toutes les profondeurs) de la cour de triage Outremont, Montréal (suite)
3251

Substances Moyenne 90e 99e Valeur Critères génériques pour Nombre de


Effectif arithmétique LSIC95% centile centile maximale les sols du MDDEP (mg/kg)(a) dépassements
A >A
B C >B >C
région Basses région Basses
Annexe I Annexe II Annexe I Annexe II
Terres Terres
3251
Composés inorganiques 3251
Arsenic (mg/kg) 240 20,38 23,58 44,10 146,10 170,00 6 30 50 130 49 13
Argent (mg/kg) 239 2,00 n.d. 2,00 2,00 2,00 2 20 40 0 0 0
Baryum (mg/kg) 239 128,80 154,66 182,00 1034,00 2500,00 200 500 2000 15 4 1
Cadmium (mg/kg) 247 1,01 1,10 1,00 1,00 11,00 1,5 5 20 2 2 0
Chrome total (mg/kg) 247 17,98 20,14 27,00 74,42 230,00 85 250 800 2 0 0
Cobalt (mg/kg) 239 10,14 11,16 15,00 29,24 110,00 15 50 300 19 1 0
Cuivre (mg/kg) 247 206,53 339,80 264,00 1708,00 15000,00 40 100 500 161 80 8
Étain (mg/kg) 239 44,48 72,17 35,20 765,00 2900,00 5 50 300 40 23 7
Manganèse (mg/kg) 54 460,85 502,39 670,00 770,00 770,00 770 1000 2200 0 0 0
Mercure (mg/kg) 92 0,22 0,28 0,36 1,14 2,60 0,2 2 10 42 1 0
Molybdène (mg/kg) 239 2,36 2,57 2,00 10,62 16,00 2 10 40 20 3 0
Nickel (mg/kg) 247 36,41 44,63 56,40 220,80 900,00 50 100 500 32 8 1
Plomb (mg/kg) 248 230,02 285,32 460,00 2406,00 4100,00 50 500 1000 157 18 9
Sélénium (mg/kg) 104 0,85 0,97 1,50 3,28 3,90 1 3 10 31 2 0
Zinc (mg/kg) 247 172,53 198,29 324,00 931,00 2000,00 110 500 1500 117 17 1
Soufre total (mg/kg) 83 1805,42 2191,47 3660,00 8254,00 8500,00 400 1000 2000 71 49 22
3251
247
Paramètre intégrateur 247
Huiles et graisses minérales (mg/kg) 180 2796,19 4692,80 1110,00 83210,00 98000,00 Aucun Aucun 5000(b) 0 0 10
Hydrocarbures pétroliers (C10 à C50) (mg/kg) 67 1128,81 2201,64 2240,00 16134,00 36000,00 300 700 3500 20 14 4
247
(a) : Les critères B et C provenant de la Politique de protection des sols et de réhabilitation des terrains contaminés du ministère de l’Environnement du Québec (MENV 1998 modifiée en 1999, 2000 et 2001)
correspondent respectivement aux valeurs des annexes I et II du Règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains (RPRT).
LSIC95% : Limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95 % sur la moyenne arithmétique (1 - a = 95 %).
Note : L'intervalle de confiance de la moyenne est estimé selon : Pr ( x - ta/2 Sx < X < x + ta/2 Sx ) = 95 %.
n.d. : Non défini.
(b) Ancien critère du ministère de l'environnement et de la faune (MEF) avant la Politique de 2001
Tableau 5 : Statistiques descriptives des concentrations des substances mesurées entre 1989 et 2007 dans les sols (toutes les profondeurs) de la cour de triage Outremont, Montréal

Moyenne 90e 99e Valeur Critères génériques pour Nombre de


Substances Effectif arithmétique LSIC95% centile centile maximale les sols du MDDEP (mg/kg)(a) dépassements
A B C >A >B >C
Annexe I Annexe II Annexe I Annexe II
3189

Hydrocarbures aromatiques polycycliques 3189


Acénaphtène (mg/kg) 133 0,21 0,28 0,30 2,14 2,50 0,1 10 100 25 0 0
Acénaphtylène (mg/kg) 133 0,27 0,36 0,59 2,79 4,60 0,1 10 100 44 0 0
Anthracène (mg/kg) 133 0,43 0,56 0,93 3,71 5,10 0,1 10 100 59 0 0
Benzo(a)anthracène (mg/kg) 133 1,07 1,56 2,28 9,72 29,00 0,1 1 10 73 31 2
Benzo(a)pyrène (mg/kg) 133 1,13 1,49 3,64 9,06 15,00 0,1 1 10 80 34 1
Benzo(b+j+k)fluoranthène (mg/kg) 133 2,66 3,97 6,86 17,36 82,00 0,1 1 10 86 49 7
Benzo(c)phénanthrène (mg/kg) 132 0,22 0,29 0,49 1,64 3,80 0,1 1 10 40 4 0
Benzo(g,h,i)pérylène (mg/kg) 133 1,09 1,58 2,88 7,32 31,00 0,1 1 10 78 34 1
Chrysène (mg/kg) 133 1,31 1,81 2,96 10,56 28,00 0,1 1 10 86 43 2
Dibenzo(a,h)anthracène (mg/kg) 123 0,35 0,57 0,58 2,63 13,00 0,1 1 10 34 6 1
Dibenzo(a,h)pyrène (mg/kg) 133 0,16 0,21 0,27 1,50 2,30 0,1 1 10 19 3 0
Dibenzo(a,i)pyrène (mg/kg) 133 0,17 0,22 0,28 1,47 2,40 0,1 1 10 20 3 0
Dibenzo(a,l)pyrène (mg/kg) 133 0,50 0,76 1,18 2,97 17,00 0,1 1 10 58 15 1
Diméthyl-1,3 naphtalène (mg/kg) 84 1,27 2,42 1,20 26,57 44,00 0,1 1 10 49 16 2
Diméthyl-7,12 Benzo(a)anthracène (mg/kg) 133 0,15 0,19 0,10 1,50 2,30 0,1 1 10 10 3 0
Fluoranthène (mg/kg) 133 1,87 2,65 4,22 23,44 38,00 0,1 10 100 85 5 0
Fluorène (mg/kg) 133 0,33 0,45 0,60 3,58 5,00 0,1 10 100 52 0 0
Indéno(1,2,3-c,d)pyrène (mg/kg) 133 0,94 1,44 2,18 5,80 32,00 0,1 1 10 71 26 1
Méthyl-1 naphtalène (mg/kg) 101 1,08 1,87 1,40 17,00 37,00 0,1 1 10 59 19 2
Méthyl-2 naphtalène (mg/kg) 101 1,61 3,09 1,50 35,00 69,00 0,1 1 10 61 21 2
Méthyl-3 cholanthrène (mg/kg) 116 0,14 0,17 0,10 1,35 1,50 0,1 1 10 8 2 0
Naphtalène (mg/kg) 136 0,82 1,25 1,60 14,50 22,00 0,1 5 50 77 3 0
Phénanthrène (mg/kg) 133 1,45 1,96 3,08 16,40 18,00 0,1 5 50 86 10 0
Pyrène (mg/kg) 133 1,73 2,46 3,98 20,12 38,00 0,1 10 100 85 3 0
Triméthyl-2,3,5 naphtalène (mg/kg) 101 0,50 0,84 0,70 7,90 16,00 0,1 1 10 52 4 1
HAP (somme) (mg/kg) 34 12,35 18,12 42,24 58,0256 58,25 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
3189
88
Biphényles polychlorés (BPC) 44
Aroclor 1242 (mg/kg) 9 0,03 0,03 0,03 0,03 0,03 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
Aroclor 1248 (mg/kg) 9 0,03 0,03 0,03 0,03 0,03 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
Aroclor 1254 (mg/kg) 9 0,03 0,03 0,03 0,03 0,03 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
Aroclor 1260 (mg/kg) 9 0,05 0,09 0,06 0,1864 0,2 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
BPC (somme) (mg/kg) 8 0,03 n.d. 0,03 0,03 0,03 0,05 1 10 0 0 0
44

(a) : Les critères B et C provenant de la Politique de protection des sols et de réhabilitation des terrains contaminés du ministère de l’Environnement du Québec (MENV 1998 modifiée en 1999, 2000 et 2001)
correspondent respectivement aux valeurs des annexes I et II du Règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains (RPRT).
LSIC95% : Limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95 % sur la moyenne arithmétique (1 - a = 95 %).
Note : L'intervalle de confiance de la moyenne est estimé selon : Pr ( x - ta/2 Sx < X < x + ta/2 Sx ) = 95 %.
n.d. : Non défini.
Tableau 5 : Statistiques descriptives des concentrations des substances mesurées entre 1989 et 2007 dans les sols (toutes les profondeurs) de la cour de triage Outremont, Montréal (suite)
1960

Moyenne 90e 99e Valeur Critères génériques pour Nombre de


Substances Effectif arithmétique LSIC95% centile centile maximale les sols du MDDEP (mg/kg)(a) dépassements
A B C >A >B >C
Annexe I Annexe II Annexe I Annexe II
224
Hydrocarbures aliphatiques chlorés 224
Chloroforme (mg/kg) 15 0,27 0,843 0,031 3,447 4 0,2 5 50 1 0 0
Dichloro-1,1 éthane (mg/kg) 15 0,01 0,031 0,046 0,0965 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Dichloro-1,1 éthène (mg/kg) 15 0,01 0,027 0,031 0,093 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Dichloro-1,2 éthane (mg/kg) 15 0,01 0,027 0,031 0,093 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Dichloro-1,2 éthène (cis) (mg/kg) 14 0,01 0,013 0,002 0,04376 0,05 0,2 5 50 0 0 0
Dichloro-1,2 éthène (trans) (mg/kg) 15 0,01 0,027 0,031 0,093 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Dichloro-1,2 propane (mg/kg) 15 0,01 0,031 0,046 0,0965 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Dichloro-1,3 propène (cis et trans) (mg/kg) 15 0,01 0,031 0,046 0,0965 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Dichlorométhane (mg/kg) 15 0,65 1,418 1,860 4,622 5 Aucun 5 50 0 0 0
Tétrachloro-1,1,2,2 éthane (mg/kg) 15 0,01 0,027 0,031 0,093 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Tétrachloroéthène (mg/kg) 15 0,01 0,024 0,015 0,0895 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Tétrachlorure de carbone (mg/kg) 15 0,01 0,027 0,031 0,093 0,1 0,1 5 50 0 0 0
Trichloro-1,1,1 éthane (mg/kg) 15 0,01 0,031 0,046 0,0965 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Trichloro-1,1,2 éthane (mg/kg) 15 0,01 0,031 0,046 0,0965 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Trichloroéthène (mg/kg) 15 0,01 0,027 0,031 0,093 0,1 0,2 5 50 0 0 0
224
322
Hydrocarbures aromatiques monocycliques 322
a-Méthylstyrène (mg/kg) 6 0,20 0,200 0,200 0,2 0,2 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
Benzène (mg/kg) 35 0,21 0,34 0,16 1,73 2,00 0,1 0,5 5 4 3 0
Chlorobenzène (mono) (mg/kg) 34 0,19 0,20 0,20 0,20 0,20 0,2 1 10 0 0 0
Dichloro-1,2 benzène (mg/kg) 34 0,19 0,20 0,20 0,20 0,20 0,2 1 10 0 0 0
Dichloro-1,3 benzène (mg/kg) 34 0,19 0,20 0,20 0,20 0,20 0,2 1 10 0 0 0
Dichloro-1,4 benzène (mg/kg) 34 0,19 0,20 0,20 0,25 0,28 0,2 1 10 1 0 0
Éthylbenzène (mg/kg) 35 0,58 1,05 0,80 6,42 7,20 0,2 5 50 4 1 0
Mésithylène (mg/kg) 6 2,03 5,51 5,05 8,34 8,70 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
Styrène (mg/kg) 34 0,21 0,26 0,20 0,74 1,00 0,2 5 50 1 0 0
Toluène (mg/kg) 35 0,31 0,46 0,38 2,19 2,60 0,2 3 30 4 0 0
Xylènes (mg/kg) 35 1,75 3,13 5,92 17,70 19,60 0,2 5 50 9 5 0
322
(a) : Les critères B et C provenant de la Politique de protection des sols et de réhabilitation des terrains contaminés du ministère de l’Environnement du Québec (MENV 1998 modifiée en 1999, 2000 et 2001)
correspondent respectivement aux valeurs des annexes I et II du Règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains (RPRT).
LSIC95% : Limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95 % sur la moyenne arithmétique (1 - a = 95 %).
Note : L'intervalle de confiance de la moyenne est estimé selon : Pr ( x - ta/2 Sx < X < x + ta/2 Sx ) = 95 %.
n.d. : Non défini.
Tableau 5 : Statistiques descriptives des concentrations des substances mesurées entre 1989 et 2007 dans les sols (toutes les profondeurs) de la cour de triage Outremont, Montréal (suite)
2442

Moyenne 90e 99e Valeur Critères génériques pour Nombre de


Substances Effectif arithmétique LSIC95% centile centile maximale les sols du MDDEP (mg/kg)(a) dépassements
A B C >A >B >C
Annexe I Annexe II Annexe I Annexe II
225
Composés phénoliques non chlorés 225
4,6-Dinitro-2-méthylphénol (mg/kg) 32 0,18 0,25 0,20 1,00 1,00 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
Crésol (ortho, méta, para) (mg/kg) 32 0,15 0,21 0,20 0,75 1,00 0,1 1 10 8 0 0
Diméthyl-2,4 phénol (mg/kg) 32 0,15 0,21 0,20 0,75 1,00 0,1 1 10 8 0 0
Dinitro-2,4 phénol (mg/kg) 32 0,21 0,33 0,20 1,69 2,00 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
Nitro-2 phénol (mg/kg) 32 0,15 0,21 0,20 0,75 1,00 0,5 1 10 1 0 0
Nitro-4 phénol (mg/kg) 32 0,15 0,21 0,20 0,75 1,00 0,5 1 10 1 0 0
Phénol (mg/kg) 33 0,19 0,29 0,20 1,34 1,50 0,1 1 10 9 1 0
225
225
Composés phénoliques chlorés 514
4-Chloro-3-méthylphénol (mg/kg) 9 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
Chlorophénol (-2, -3 ou -4) (mg/kg) 32 0,15 0,21 0,20 0,75 1,00 0,1 0,5 5 8 1 0
Dichloro-2,3 phénol (mg/kg) 31 0,15 0,21 0,20 0,76 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Dichloro-2,4 phénol (mg/kg) 32 0,15 0,20 0,20 0,75 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Dichloro-2,5 phénol (mg/kg) 32 0,15 0,20 0,20 0,75 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Dichloro-2,6 phénol (mg/kg) 31 0,15 0,21 0,20 0,76 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Dichloro-3,4 phénol (mg/kg) 22 0,17 0,25 0,20 0,83 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Dichloro-3,5 phénol (mg/kg) 31 0,15 0,21 0,20 0,76 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Pentachlorophénol (PCP) (mg/kg) 32 0,16 0,21 0,20 0,81 1,00 0,1 0,5 5 8 1 0
Tétrachloro-2,3,4,5 phénol (mg/kg) 31 0,15 0,21 0,20 0,76 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Tétrachloro-2,3,4,6 phénol (mg/kg) 31 0,15 0,21 0,20 0,76 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Tétrachloro-2,3,5,6 phénol (mg/kg) 22 0,17 0,25 0,20 0,83 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Trichloro-2,3,4 phénol (mg/kg) 31 0,15 0,21 0,20 0,76 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Trichloro-2,3,5 phénol (mg/kg) 31 0,15 0,21 0,20 0,76 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Trichloro-2,3,6 phénol (mg/kg) 22 0,17 0,25 0,20 0,83 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Trichloro-2,4,5 phénol (mg/kg) 31 0,15 0,21 0,20 0,76 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Trichloro-2,4,6 phénol (mg/kg) 32 0,15 0,21 0,20 0,75 1,00 0,1 0,5 5 8 1 0
Trichloro-3,4,5 phénol (mg/kg) 31 0,15 0,21 0,20 0,76 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
514
(a) : Les critères B et C provenant de la Politique de protection des sols et de réhabilitation des terrains contaminés du ministère de l’Environnement du Québec (MENV 1998 modifiée en 1999, 2000 et 2001)
correspondent respectivement aux valeurs des annexes I et II du Règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains (RPRT).
LSIC95% : Limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95 % sur la moyenne arithmétique (1 - a = 95 %).
Note : L'intervalle de confiance de la moyenne est estimé selon : Pr ( x - ta/2 Sx < X < x + ta/2 Sx ) = 95 %.
n.d. : Non défini.
Tableau 5 : Statistiques descriptives des concentrations des substances mesurées entre 1989 et 2007 dans les sols (toutes les profondeurs) de la cour de triage Outremont, Montréal (suite)
3251

Substances Moyenne 90e 99e Valeur Critères génériques pour Nombre de


Effectif arithmétique LSIC95% centile centile maximale les sols du MDDEP (mg/kg)(a) dépassements
A >A
B C >B >C
région Basses région Basses
Annexe I Annexe II Annexe I Annexe II
Terres Terres
3251
Composés inorganiques 3251
Arsenic (mg/kg) 240 20,38 23,58 44,10 146,10 170,00 6 30 50 130 49 13
Argent (mg/kg) 239 2,00 n.d. 2,00 2,00 2,00 2 20 40 0 0 0
Baryum (mg/kg) 239 128,80 154,66 182,00 1034,00 2500,00 200 500 2000 15 4 1
Cadmium (mg/kg) 247 1,01 1,10 1,00 1,00 11,00 1,5 5 20 2 2 0
Chrome total (mg/kg) 247 17,98 20,14 27,00 74,42 230,00 85 250 800 2 0 0
Cobalt (mg/kg) 239 10,14 11,16 15,00 29,24 110,00 15 50 300 19 1 0
Cuivre (mg/kg) 247 206,53 339,80 264,00 1708,00 15000,00 40 100 500 161 80 8
Étain (mg/kg) 239 44,48 72,17 35,20 765,00 2900,00 5 50 300 40 23 7
Manganèse (mg/kg) 54 460,85 502,39 670,00 770,00 770,00 770 1000 2200 0 0 0
Mercure (mg/kg) 92 0,22 0,28 0,36 1,14 2,60 0,2 2 10 42 1 0
Molybdène (mg/kg) 239 2,36 2,57 2,00 10,62 16,00 2 10 40 20 3 0
Nickel (mg/kg) 247 36,41 44,63 56,40 220,80 900,00 50 100 500 32 8 1
Plomb (mg/kg) 248 230,02 285,32 460,00 2406,00 4100,00 50 500 1000 157 18 9
Sélénium (mg/kg) 104 0,85 0,97 1,50 3,28 3,90 1 3 10 31 2 0
Zinc (mg/kg) 247 172,53 198,29 324,00 931,00 2000,00 110 500 1500 117 17 1
Soufre total (mg/kg) 83 1805,42 2191,47 3660,00 8254,00 8500,00 400 1000 2000 71 49 22
3251
247
Paramètre intégrateur 247
Huiles et graisses minérales (mg/kg) 180 2796,19 4692,80 1110,00 83210,00 98000,00 Aucun Aucun 5000(b) 0 0 10
Hydrocarbures pétroliers (C10 à C50) (mg/kg) 67 1128,81 2201,64 2240,00 16134,00 36000,00 300 700 3500 20 14 4
247
(a) : Les critères B et C provenant de la Politique de protection des sols et de réhabilitation des terrains contaminés du ministère de l’Environnement du Québec (MENV 1998 modifiée en 1999, 2000 et 2001)
correspondent respectivement aux valeurs des annexes I et II du Règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains (RPRT).
LSIC95% : Limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95 % sur la moyenne arithmétique (1 - a = 95 %).
Note : L'intervalle de confiance de la moyenne est estimé selon : Pr ( x - ta/2 Sx < X < x + ta/2 Sx ) = 95 %.
n.d. : Non défini.
(b) Ancien critère du ministère de l'environnement et de la faune (MEF) avant la Politique de 2001
Tableau 6 : Résultats des tests de corrélations non paramétriques (Tau de Kendall) sur les données transformées des paramètres inorganiques présents dans les sols du
site de la cour de triage d'Outremont, Montréal (entre 1989 et 2007)

Chrome total

Manganèse

Soufre total
Molybdène
Cadmium

Sélénium
Mercure
Baryum
Arsenic

Cobalt

Cuivre

Plomb
Nickel
Étain

Zinc
Arsenic 1,00
Baryum 0,22 1,00
Cadmium 0,12 0,26 1,00
Chrome total -0,02 0,29 -0,42 1,00
Cobalt 0,11 0,19 -0,60 0,39 1,00
Cuivre 0,39 0,32 -0,29 0,08 0,25 1,00
Étain 0,20 0,21 -0,47 0,17 0,19 0,28 1,00
Manganèse -0,10 -0,08 -0,51 0,05 0,16 -0,08 -0,29 1,00
Mercure 0,01 0,04 -0,08 0,15 0,11 0,08 -0,09 -0,34 1,00
Molybdène 0,16 0,08 -0,41 0,07 0,01 0,08 0,14 -0,30 -0,01 1,00
Nickel 0,17 0,25 -0,47 0,45 0,57 0,32 -0,12 -0,19 0,08 -0,40 1,00
Plomb 0,38 0,35 -0,27 0,08 0,18 0,67 -0,06 -0,38 -0,07 -0,51 0,30 1,00
Sélénium 0,25 0,06 -0,33 -0,01 0,02 0,17 -0,18 -0,37 0,09 -0,37 0,10 0,19 1,00
Zinc 0,21 0,34 -0,30 0,27 0,29 0,48 -0,15 -0,36 -0,01 -0,44 0,44 0,50 0,02 1,00
Soufre total 0,33 0,12 -0,21 0,08 0,19 0,31 0,05 -0,30 0,13 -0,31 0,24 0,32 0,32 0,27 1,00
En gras, valeurs significatives (hors diagonale) au seuil alpha=0,050 (test bilatéral)
Tableau 7 : Résultats des tests de corrélations non paramétriques (Tau de Kendall) sur les données transformées des HAP présents dans les sols du site de la cour de triage
d'Outremont, Montréal (entre 1989 et 2007)

Diméthyl-7,12 Benzo(a)anthracène

Triméthyl-2,3,5 naphtalène
Benzo(b+j+k)fluoranthène

Diméthyl-1,3 naphtalène
Dibenzo(a,h)anthracène

Indéno(1,2,3-c,d)pyrène
Benzo(c)phénanthrène

Méthyl-3 cholanthrène
Benzo(g,h,i)pérylène
Benzo(a)anthracène

Méthyl-1 naphtalène

Méthyl-2 naphtalène
Dibenzo(a,h)pyrène

Dibenzo(a,i)pyrène

Dibenzo(a,l)pyrène
Benzo(a)pyrène
Acénaphtylène

Phénanthrène
Acénaphtène

Fluoranthène
Anthracène

Naphtalène
Chrysène

Fluorène

Pyrène
Acénaphtène 1,00
Acénaphtylène 0,15 1,00
Anthracène 0,13 0,48 1,00
Benzo(a)anthracène -0,07 0,41 0,70 1,00
Benzo(a)pyrène -0,09 0,40 0,64 0,79 1,00
Benzo(b+j+k)fluoranthène -0,11 0,35 0,53 0,76 0,81 1,00
Benzo(c)phénanthrène 0,22 0,56 0,60 0,63 0,61 0,57 1,00
Benzo(g,h,i)pérylène -0,11 0,44 0,58 0,75 0,83 0,83 0,39 1,00
Chrysène -0,08 0,36 0,61 0,88 0,81 0,85 0,39 0,77 1,00
Dibenzo(a,h)anthracène 0,08 0,54 0,41 0,47 0,48 0,52 0,40 0,56 0,44 1,00
Dibenzo(a,h)pyrène 0,43 0,40 0,22 0,25 0,36 0,30 0,45 0,32 0,25 0,48 1,00
Dibenzo(a,i)pyrène 0,40 0,43 0,24 0,27 0,38 0,33 0,47 0,35 0,28 0,50 0,94 1,00
Dibenzo(a,l)pyrène 0,12 0,52 0,56 0,64 0,73 0,70 0,56 0,73 0,66 0,39 0,10 0,13 1,00
Diméthyl-1,3 naphtalène -0,15 -0,07 0,14 0,16 0,19 0,18 0,00 0,15 0,22 -0,21 -0,36 -0,29 0,10 1,00
Diméthyl-7,12 Benzo(a)anthracène 0,48 0,30 0,11 0,14 0,15 0,13 0,23 0,20 0,09 0,39 0,54 0,53 0,27 0,04 1,00
Fluoranthène -0,07 0,32 0,64 0,84 0,78 0,78 0,37 0,70 0,88 0,18 -0,26 -0,25 0,52 0,20 -0,59 1,00
Fluorène 0,26 0,29 0,54 0,44 0,38 0,34 0,28 0,34 0,44 0,02 -0,24 -0,23 0,29 0,13 -0,50 0,44 1,00
Indéno(1,2,3-c,d)pyrène -0,05 0,50 0,63 0,78 0,85 0,81 0,42 0,88 0,80 0,36 -0,25 -0,19 0,70 0,23 -0,62 0,76 0,32 1,00
Méthyl-1 naphtalène -0,16 0,06 0,25 0,35 0,41 0,36 0,00 0,34 0,39 -0,05 -0,32 -0,29 0,25 0,54 -0,62 0,35 0,24 0,35 1,00
Méthyl-2 naphtalène -0,17 0,11 0,27 0,36 0,43 0,37 0,07 0,38 0,40 0,00 -0,26 -0,27 0,27 0,57 -0,65 0,37 0,21 0,37 0,90 1,00
Méthyl-3 cholanthrène 0,14 0,00 -0,13 -0,11 -0,09 -0,08 -0,06 -0,07 -0,14 0,06 0,13 0,13 0,00 -0,07 0,28 -0,12 -0,15 -0,07 -0,20 -0,21 1,00
Naphtalène -0,15 0,24 0,60 0,55 0,48 0,46 0,22 0,46 0,55 0,09 -0,40 -0,39 0,36 0,40 -0,67 0,51 0,43 0,49 0,53 0,58 -0,58 1,00
Phénanthrène 0,03 0,23 0,61 0,70 0,64 0,62 0,26 0,58 0,72 0,11 -0,26 -0,27 0,46 0,29 -0,61 0,72 0,45 0,61 0,49 0,51 -0,30 0,64 1,00
Pyrène -0,04 0,36 0,67 0,82 0,76 0,75 0,35 0,71 0,84 0,19 -0,27 -0,26 0,48 0,21 -0,52 0,89 0,35 0,71 0,34 0,37 -0,51 0,52 0,72 1,00
Triméthyl-2,3,5 naphtalène -0,19 -0,01 0,16 0,27 0,32 0,25 -0,14 0,28 0,28 -0,01 -0,33 -0,32 0,13 0,54 -0,71 0,26 0,19 0,27 0,77 0,76 -0,59 0,40 0,43 0,28 1,00
En gras, valeurs significatives (hors diagonale) au seuil alpha=0,050 (test bilatéral)
Tableau 8 : Résultats des tests de comparaison (Tukey) réalisés sur les paramètres inorganiques indicateurs présents dans les sols du site
de la cour de triage d'Outremont, Montréal

Résultats des regroupements


Variable selon un test de Tukey
Variable Qualitative Graphique
Dépendante
Modalités Moyenne* Regroupements

0-50cm 303,7 A A

Concentration (mg/kg)
B
300

Profondeur 50-100cm 286,9 B 200


0-50cm
50-100cm C
Plomb
100-150cm
100
>150cm 100-150cm 97,1 C

0
0-50cm 50-100cm 100-150cm >150cm
Moyennes (mg/kg) 303,7 286,9 97,1 37,5
>150cm 37,5 C
Profondeur

0-50cm 202,3 A
Concentration (mg/kg)

A A A

200

Profondeur 50-100cm 185,7 A


0-50cm B
Zinc 50-100cm 100
100-150cm
>150cm 100-150cm 148,0 A

0
0-50cm 50-100cm 100-150cm >150cm
Moyennes (mg/kg) 202,3 185,7 148,0 84,1
>150cm 84,1 B
Profondeur

0-50cm 23,6 A 30
A A
Concentration (mg/kg)

B B B

20
Profondeur 50-100cm 20,5 A-B
0-50cm
Arsenic 50-100cm
100-150cm 10
>150cm 100-150cm 17,1 B

0
0-50cm 50-100cm 100-150cm >150cm
Moyennes (mg/kg) 23,6 20,5 17,1 11,9
>150cm 11,9 B
Profondeur

* pour les tests les données ont toujours été transformées en rangs; les valeurs présentées sont les moyennes réelles
Tableau 9 : Résultats des tests de comparaison (Tukey) réalisés sur les paramètres organiques indicateurs présents dans les sols du site de la
cour de triage d'Outremont, Montréal

Résultats des regroupements


Variable selon un test de Tukey
Variable Qualitative Graphique
Dépendante
Modalités Moyenne* Regroupements

0-50cm 2,1 A

Concentration (mg/kg)
A

Profondeur 50-100cm 0,7 B


0-50cm
Benzo(a)pyrène 50-100cm 1 B B
100-150cm
>150cm 100-150cm 0,8 B

0
0-50cm 50-100cm 100-150cm >150cm
Moyennes (mg/kg) 2,1 0,7 0,8 0,2
>150cm 0,2 B
Profondeur

0-50cm 1,4 A A A A

Concentration (mg/kg)
2

Profondeur 50-100cm 2,5 A


0-50cm B
Méthyl-2
50-100cm
naphtalène 1
100-150cm
>150cm 100-150cm 0,4 A-B

0
0-50cm 50-100cm 100-150cm >150cm

>150cm 0,2 B Moyennes (mg/kg) 1,4 2,5 0,4 0,2


Profondeur

0-50cm 0,22 A 0,5


Concentration (mg/kg)

50-100cm 0,15 B A B B B
Profondeur
0-50cm
Dibenzo(a,h)anth
50-100cm
racène
100-150cm
>150cm 100-150cm 0,18 B

0
0-50cm 50-100cm 100-150cm >150cm
Moyennes (mg/kg) 0,22 0,15 0,18 0,11
>150cm 0,11 B
Profondeur

05
* pour les tests les données ont toujours été transformées en rangs; les valeurs présentées sont les moyennes réelles
Tableau 10 : Statistiques descriptives des concentrations des substances mesurées entre 1989 et 2007 dans les sols de surface (0-1,5m) de la cour de triage Outremont, Montréal

Moyenne 90e 99e Valeur Critères génériques pour Nombre de


Substances Effectif arithmétique LSIC95% centile centile maximale les sols du MDDEP (mg/kg)(a) dépassements
A B C >A >B >C
Annexe I Annexe II Annexe I Annexe II
2459

Hydrocarbures aromatiques polycycliques 2459


Acénaphtène (mg/kg) 102 0,24 0,32 0,49 2,39 2,50 0,1 10 100 23 0 0
Acénaphtylène (mg/kg) 102 0,32 0,44 0,62 3,28 4,60 0,1 10 100 42 0 0
Anthracène (mg/kg) 102 0,53 0,69 1,59 3,99 5,10 0,1 10 100 57 0 0
Benzo(a)anthracène (mg/kg) 102 1,35 1,98 2,79 10,96 29,00 0,1 1 10 70 31 2
Benzo(a)pyrène (mg/kg) 102 1,43 1,88 3,98 9,58 15,00 0,1 1 10 74 34 1
Benzo(b+j+k)fluoranthène (mg/kg) 102 3,38 5,07 8,37 17,98 82,00 0,1 1 10 75 47 7
Benzo(c)phénanthrène (mg/kg) 101 0,26 0,35 0,50 1,70 3,80 0,1 1 10 39 4 0
Benzo(g,h,i)pérylène (mg/kg) 102 1,37 2,01 3,18 7,78 31,00 0,1 1 10 73 33 1
Chrysène (mg/kg) 102 1,65 2,28 4,06 11,96 28,00 0,1 1 10 77 42 2
Dibenzo(a,h)anthracène (mg/kg) 92 0,44 0,72 0,88 3,63 13,00 0,1 1 10 32 6 1
Dibenzo(a,h)pyrène (mg/kg) 102 0,18 0,24 0,30 1,50 2,30 0,1 1 10 17 3 0
Dibenzo(a,i)pyrène (mg/kg) 102 0,19 0,25 0,30 1,50 2,40 0,1 1 10 18 3 0
Dibenzo(a,l)pyrène (mg/kg) 102 0,62 0,95 1,49 3,10 17,00 0,1 1 10 55 15 1
Diméthyl-1,3 naphtalène (mg/kg) 74 1,40 2,69 1,27 28,67 44,00 0,1 1 10 46 14 2
Diméthyl-7,12 Benzo(a)anthracène (mg/kg) 102 0,16 0,21 0,10 1,50 2,30 0,1 1 10 8 3 0
Fluoranthène (mg/kg) 102 2,36 3,36 4,90 25,92 38,00 0,1 10 100 75 5 0
Fluorène (mg/kg) 102 0,40 0,55 0,79 3,99 5,00 0,1 10 100 50 0 0
Indéno(1,2,3-c,d)pyrène (mg/kg) 102 1,19 1,83 2,69 5,90 32,00 0,1 1 10 67 26 1
Méthyl-1 naphtalène (mg/kg) 74 1,42 2,48 1,60 22,40 37,00 0,1 1 10 56 19 2
Méthyl-2 naphtalène (mg/kg) 74 2,13 4,15 1,94 44,18 69,00 0,1 1 10 58 20 2
Méthyl-3 cholanthrène (mg/kg) 102 0,14 0,18 0,10 1,49 1,50 0,1 1 10 6 2 0
Naphtalène (mg/kg) 104 1,03 1,58 1,74 17,70 22,00 0,1 5 50 72 3 0
Phénanthrène (mg/kg) 102 1,84 2,47 4,58 17,95 18,00 0,1 5 50 78 10 0
Pyrène (mg/kg) 102 2,19 3,12 5,03 22,91 38,00 0,1 10 100 76 3 0
Triméthyl-2,3,5 naphtalène (mg/kg) 74 0,63 1,09 0,70 10,09 16,00 0,1 1 10 50 4 1
HAP (somme) (mg/kg) 30 13,24 19,67 45,62 58,0528 58,25 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
2459
78
Biphényles polychlorés (BPC) 39
Aroclor 1242 (mg/kg) 8 0,03 n.d. 0,03 0,03 0,03 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
Aroclor 1248 (mg/kg) 8 0,03 n.d. 0,03 0,03 0,03 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
Aroclor 1254 (mg/kg) 8 0,03 n.d. 0,03 0,03 0,03 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
Aroclor 1260 (mg/kg) 8 0,05 0,10 0,08 0,1881 0,2 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
BPC (somme) (mg/kg) 7 0,03 n.d. 0,03 0,03 0,03 0,05 1 10 0 0 0
39

(a) : Les critères B et C provenant de la Politique de protection des sols et de réhabilitation des terrains contaminés du ministère de l’Environnement du Québec (MENV 1998 modifiée en 1999, 2000 et 2001)
correspondent respectivement aux valeurs des annexes I et II du Règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains (RPRT).

LSIC95% : Limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95 % sur la moyenne arithmétique (1 - a = 95 %). où : Pr = probabilité = 1 - α = 95 %
Note : L'intervalle de confiance de la moyenne est estimé selon : Pr ( x - ta/2 Sx < X < x + ta/2 Sx ) = 95 %. x = moyenne arithmétique des valeurs mesurées
n.d. : Non défini. tα/2 = valeur critique au seuil de probabilité = 95 %
Sx = erreur type des valeurs mesurées
X = moyenne arithmétique
Tableau 10 : Statistiques descriptives des concentrations des substances mesurées entre 1989 et 2007 dans les sols de surface (0-1,5m) de la cour de triage Outremont, Montréal (suite)
7572

Moyenne 90e 99e Valeur Critères génériques pour Nombre de


Substances Effectif arithmétique LSIC95% centile centile maximale les sols du MDDEP (mg/kg)(a) dépassements
A B C >A >B >C
Annexe I Annexe II Annexe I Annexe II
164
Hydrocarbures aliphatiques chlorés 164
Chloroforme (mg/kg) 11 0,37 1,179 0,050 3,605 4 0,2 5 50 1 0 0
Dichloro-1,1 éthane (mg/kg) 11 0,02 0,042 0,075 0,0975 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Dichloro-1,1 éthène (mg/kg) 11 0,02 0,036 0,050 0,095 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Dichloro-1,2 éthane (mg/kg) 11 0,02 0,036 0,050 0,095 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Dichloro-1,2 éthène (cis) (mg/kg) 10 0,01 0,018 0,007 0,04568 0,05 0,2 5 50 0 0 0
Dichloro-1,2 éthène (trans) (mg/kg) 11 0,02 0,036 0,050 0,095 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Dichloro-1,2 propane (mg/kg) 11 0,02 0,042 0,075 0,0975 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Dichloro-1,3 propène (cis et trans) (mg/kg) 11 0,02 0,042 0,075 0,0975 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Dichlorométhane (mg/kg) 11 0,68 1,693 1,200 4,62 5 Aucun 5 50 0 0 0
Tétrachloro-1,1,2,2 éthane (mg/kg) 11 0,02 0,036 0,050 0,095 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Tétrachloroéthène (mg/kg) 11 0,01 0,032 0,025 0,0925 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Tétrachlorure de carbone (mg/kg) 11 0,02 0,036 0,050 0,095 0,1 0,1 5 50 0 0 0
Trichloro-1,1,1 éthane (mg/kg) 11 0,02 0,042 0,075 0,0975 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Trichloro-1,1,2 éthane (mg/kg) 11 0,02 0,042 0,075 0,0975 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Trichloroéthène (mg/kg) 11 0,02 0,036 0,050 0,095 0,1 0,2 5 50 0 0 0
164
266
Hydrocarbures aromatiques monocycliques 266
a-Méthylstyrène (mg/kg) 5 0,20 n.d. 0,200 0,2 0,2 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
Benzène (mg/kg) 29 0,23 0,40 0,36 1,78 2,00 0,1 0,5 5 4 3 0
Chlorobenzène (mono) (mg/kg) 28 0,19 0,20 0,20 0,20 0,20 0,2 1 10 0 0 0
Dichloro-1,2 benzène (mg/kg) 28 0,18 0,20 0,20 0,20 0,20 0,2 1 10 0 0 0
Dichloro-1,3 benzène (mg/kg) 28 0,18 0,20 0,20 0,20 0,20 0,2 1 10 0 0 0
Dichloro-1,4 benzène (mg/kg) 28 0,19 0,21 0,20 0,26 0,28 0,2 1 10 1 0 0
Éthylbenzène (mg/kg) 29 0,66 1,25 1,22 6,56 7,20 0,2 5 50 4 1 0
Mésithylène (mg/kg) 5 2,40 6,82 5,78 8,41 8,70 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
Styrène (mg/kg) 28 0,21 0,28 0,20 0,78 1,00 0,2 5 50 1 0 0
Toluène (mg/kg) 29 0,33 0,53 0,56 2,26 2,60 0,2 3 30 4 0 0
Xylènes (mg/kg) 29 2,06 3,79 6,11 18,03 19,60 0,2 5 50 9 5 0
266
(a) : Les critères B et C provenant de la Politique de protection des sols et de réhabilitation des terrains contaminés du ministère de l’Environnement du Québec (MENV 1998 modifiée en 1999, 2000 et 2001)
correspondent respectivement aux valeurs des annexes I et II du Règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains (RPRT).
LSIC95% : Limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95 % sur la moyenne arithmétique (1 - a = 95 %). où : Pr = probabilité = 1 - α = 95 %
Note : L'intervalle de confiance de la moyenne est estimé selon : Pr ( x - ta/2 Sx < X < x + ta/2 Sx ) = 95 %. x = moyenne arithmétique des valeurs mesurées
tα/2 = valeur critique au seuil de probabilité = 95 %
n.d. : Non défini.
Sx = erreur type des valeurs mesurées
X = moyenne arithmétique
Tableau 10 : Statistiques descriptives des concentrations des substances mesurées entre 1989 et 2007 dans les sols de surface (0-1,5m) de la cour de triage Outremont, Montréal (suite)
2284

Moyenne 90e 99e Valeur Critères génériques pour Nombre de


Substances Effectif arithmétique LSIC95% centile centile maximale les sols du MDDEP (mg/kg)(a) dépassements
A B C >A >B >C
Annexe I Annexe II Annexe I Annexe II
211
Composés phénoliques non chlorés 211
4,6-Dinitro-2-méthylphénol (mg/kg) 30 0,18 0,26 0,20 1,00 1,00 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
Crésol (ortho, méta, para) (mg/kg) 30 0,15 0,21 0,20 0,77 1,00 0,1 1 10 7 0 0
Diméthyl-2,4 phénol (mg/kg) 30 0,15 0,21 0,20 0,77 1,00 0,1 1 10 7 0 0
Dinitro-2,4 phénol (mg/kg) 30 0,21 0,34 0,20 1,71 2,00 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
Nitro-2 phénol (mg/kg) 30 0,15 0,21 0,20 0,77 1,00 0,5 1 10 1 0 0
Nitro-4 phénol (mg/kg) 30 0,15 0,21 0,20 0,77 1,00 0,5 1 10 1 0 0
Phénol (mg/kg) 31 0,19 0,30 0,20 1,35 1,50 0,1 1 10 8 1 0
211
211
Composés phénoliques chlorés 480
4-Chloro-3-méthylphénol (mg/kg) 9 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
Chlorophénol (-2, -3 ou -4) (mg/kg) 30 0,15 0,21 0,20 0,77 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Dichloro-2,3 phénol (mg/kg) 29 0,15 0,21 0,20 0,78 1,00 0,1 0,5 5 6 1 0
Dichloro-2,4 phénol (mg/kg) 30 0,15 0,21 0,20 0,77 1,00 0,1 0,5 5 6 1 0
Dichloro-2,5 phénol (mg/kg) 30 0,15 0,21 0,20 0,77 1,00 0,1 0,5 5 6 1 0
Dichloro-2,6 phénol (mg/kg) 29 0,15 0,21 0,20 0,78 1,00 0,1 0,5 5 6 1 0
Dichloro-3,4 phénol (mg/kg) 20 0,17 0,26 0,20 0,85 1,00 0,1 0,5 5 6 1 0
Dichloro-3,5 phénol (mg/kg) 29 0,15 0,21 0,20 0,78 1,00 0,1 0,5 5 6 1 0
Pentachlorophénol (PCP) (mg/kg) 30 0,16 0,22 0,20 0,83 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Tétrachloro-2,3,4,5 phénol (mg/kg) 29 0,15 0,21 0,20 0,78 1,00 0,1 0,5 5 6 1 0
Tétrachloro-2,3,4,6 phénol (mg/kg) 29 0,15 0,21 0,20 0,78 1,00 0,1 0,5 5 6 1 0
Tétrachloro-2,3,5,6 phénol (mg/kg) 20 0,17 0,26 0,20 0,85 1,00 0,1 0,5 5 6 1 0
Trichloro-2,3,4 phénol (mg/kg) 29 0,15 0,21 0,20 0,78 1,00 0,1 0,5 5 6 1 0
Trichloro-2,3,5 phénol (mg/kg) 29 0,15 0,21 0,20 0,78 1,00 0,1 0,5 5 6 1 0
Trichloro-2,3,6 phénol (mg/kg) 20 0,17 0,26 0,20 0,85 1,00 0,1 0,5 5 6 1 0
Trichloro-2,4,5 phénol (mg/kg) 29 0,15 0,21 0,20 0,78 1,00 0,1 0,5 5 6 1 0
Trichloro-2,4,6 phénol (mg/kg) 30 0,15 0,21 0,20 0,77 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Trichloro-3,4,5 phénol (mg/kg) 29 0,15 0,21 0,20 0,78 1,00 0,1 0,5 5 6 1 0
480
(a) : Les critères B et C provenant de la Politique de protection des sols et de réhabilitation des terrains contaminés du ministère de l’Environnement du Québec (MENV 1998 modifiée en 1999, 2000 et 2001)
correspondent respectivement aux valeurs des annexes I et II du Règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains (RPRT).
LSIC95% : Limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95 % sur la moyenne arithmétique (1 - a = 95 %).
où : Pr = probabilité = 1 - α = 95 %
Note : L'intervalle de confiance de la moyenne est estimé selon : Pr ( x - ta/2 Sx < X < x + ta/2 Sx ) = 95 %. x = moyenne arithmétique des valeurs mesurées
n.d. : Non défini. tα/2 = valeur critique au seuil de probabilité = 95 %
Sx = erreur type des valeurs mesurées
X = moyenne arithmétique
Tableau 10 : Statistiques descriptives des concentrations des substances mesurées entre 1989 et 2007 dans les sols de surface (0-1,5m) de la cour de triage Outremont, Montréal (suite)
2749

Moyenne 90e 99e Valeur Critères génériques pour Nombre de


Substances Effectif arithmétique LSIC95% centile centile maximale les sols du MDDEP (mg/kg)(a) dépassements
A >A
B C >B >C
région Basses région Basses
Annexe I Annexe II Annexe I Annexe II
Terres Terres

2749
Composés inorganiques 2749
Arsenic (mg/kg) 205 21,84 25,35 45,60 149,60 170,00 6 30 50 122 47 12
Argent (mg/kg) 202 2,00 n.d. 2,00 2,00 2,00 2 20 40 0 0 0
Baryum (mg/kg) 202 138,04 168,39 199,00 1293,00 2500,00 200 500 2000 15 4 1
Cadmium (mg/kg) 208 1,06 1,17 1,00 1,00 11,00 1,5 5 20 2 2 0
Chrome total (mg/kg) 208 18,04 20,48 27,00 61,93 230,00 85 250 800 1 0 0
Cobalt (mg/kg) 202 10,20 11,38 15,00 29,96 110,00 15 50 300 18 1 0
Cuivre (mg/kg) 208 236,97 394,90 280,00 1786,00 15000,00 40 100 500 153 78 8
Étain (mg/kg) 202 51,65 84,33 63,60 857,50 2900,00 5 50 300 38 23 7
Manganèse (mg/kg) 32 422,69 480,14 662,00 742,10 770,00 770 1000 2200 0 0 0
Mercure (mg/kg) 85 0,22 0,28 0,36 1,26 2,60 0,2 2 10 39 1 0
Molybdène (mg/kg) 202 2,42 2,66 2,00 10,99 16,00 2 10 40 19 3 0
Nickel (mg/kg) 208 38,73 48,44 58,30 228,60 900,00 50 100 500 30 8 1
Plomb (mg/kg) 209 266,09 330,40 490,00 2484,00 4100,00 50 500 1000 151 18 9
Sélénium (mg/kg) 96 0,88 1,01 1,50 3,33 3,90 1 3 10 31 2 0
Zinc (mg/kg) 208 189,26 218,63 353,00 989,50 2000,00 110 500 1500 114 16 1
Soufre total (mg/kg) 72 1795,42 2166,39 3490,00 7577,00 8500,00 400 1000 2000 65 46 19
2749
210
Paramètre intégrateur 210
Huiles et graisses minérales (mg/kg) 168 2986,21 5015,63 1200,00 83330,00 98000,00 Aucun Aucun 5000(d) 0 0 10
Hydrocarbures pétroliers (C10 à C50) (mg/kg) 42 1684,52 3379,99 3110,00 23659,00 36000,00 300 700 3500 17 12 4
210
(a) : Les critères B et C provenant de la Politique de protection des sols et de réhabilitation des terrains contaminés du ministère de l’Environnement du Québec (MENV 1998 modifiée en 1999, 2000 et 2001)
correspondent respectivement aux valeurs des annexes I et II du Règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains (RPRT).
LSIC95% : Limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95 % sur la moyenne arithmétique (1 - a = 95 %).
où : Pr = probabilité = 1 - α = 95 %
Note : L'intervalle de confiance de la moyenne est estimé selon : Pr ( x - ta/2 Sx < X < x + ta/2 Sx ) = 95 %. x = moyenne arithmétique des valeurs mesurées
n.d. : Non défini. tα/2 = valeur critique au seuil de probabilité = 95 %
(b) Ancien critère du ministère de l'environnement et de la faune (MEF) avant la Politique de 2001 Sx = erreur type des valeurs mesurées
X = moyenne arithmétique
Tableau 11 : Résultats analystiques des échantillons d'eau souterraine

Critères du
(1) Identification de l'échantillon / Résultats d'analyse (mg/L)
MDDEP (ug/L)
Paramètres analytiques
MW102 MW102 MW103 MW104A MW105 MW105 MW107 MW108A MW108A MW109 MW110 MW110 POO-101 POO-102 POO-103 POO-104 POO-105 POO-106 POO-107 POO-108 POO-109
ESE
1993-12-14 2000-12-06 1993-12-14 1993-12-14 1993-12-14 1993-12-20 1993-12-14 1993-12-14 2000-12-06 1993-12-14 1993-12-14 2000-12-21 2000-12-06 2000-12-06 2000-12-06 2000-12-06 2000-12-06 2000-12-06 2000-12-06 2000-12-06 2000-12-06
Métaux
Aluminium 750 - <0,03 - - - - - - <0,03 - - <0,03 <0,03 <0,03 <0,03 <0,03 <0,03 <0,03 <0,03 <0,03 <0,03
Antimoine - - <0,03 - - - - - - <0,03 - - - <0,03 <0,03 <0,03 <0,03 <0,03 <0,03 <0,03 <0,03 <0,03
Argent 0,62 <10 <0,0003 <10 <10 <10 <10 <10 <10 <0,0003 <10 <10 <0,0003 <0,0003 <0,0003 <0,0003 <0,0003 <0,0003 <0,0003 <0,0003 <0,0003 <0,0003
Arsenic 340 6 0,019 <2 <2 <2 <2 <2 <2 <0,0003 <2 <2 <0,0003 <0,0003 <0,0003 <0,0003 <0,0003 <0,0003 <0,0003 <0,0003 <0,0003 <0,0003
Baryum 5 300 <10 0,11 <10 <10 50 50 80 80 0,09 30 60 0,05 0,06 0,05 0,08 0,03 0,11 0,21 0,05 0,07 0,07
Cadmium 2,1 <0,3 <0,001 <0,3 <0,3 <0,3 <0,3 <0,3 <0,3 <0,001 <0,3 <0,3 <0,001 <0,001 <0,001 <0,001 <0,001 <0,001 <0,001 <0,001 <0,001 <0,001
Chrome - <10 <0,03 <10 <10 <10 <10 <10 <10 <0,03 <10 <10 <0,03 <0,03 <0,03 <0,03 <0,03 <0,03 <0,03 <0,03 <0,03 <0,03
Cobalt 500 <10 <0,03 <10 <10 <10 <10 <10 <10 <0,03 <10 <10 <0,03 <0,03 <0,03 <0,03 <0,03 <0,03 <0,03 <0,03 <0,03 <0,03
Cuivre 7,3 <10 <0,003 <10 <10 50 10 <10 <10 0,014 <10 <10 0,007 0,004 0,004 <0,003 <0,003 <0,003 <0,003 0,003 0,003 0,006
Étain - <10 - <10 <10 <10 <10 <10 <10 - <10 <10 - - - - - - - - - -
Fer - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Manganèse - - 0,46 - - - - - - 0,32 - - 0,88 0,073 0,45 0,029 0,22 0,49 0,81 0,15 0,005 0,17
Mercure 0,13 <0,2 - <0,2 <0,2 <0,2 <0,2 <0,2 <0,2 - <0,2 <0,2 - - - - - - - - - -
Molybdène 2 000 <10 <0,03 <10 <10 <10 <10 <10 <10 <0,03 <10 <10 <0,03 <0,03 <0,03 <0,03 <0,03 <0,03 <0,03 <0,03 <0,03 <0,03
Nickel 260 <10 <0,01 <10 <10 30 20 <10 10 <0,01 <10 <10 <0,01 <0,01 0,02 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 0,01 <0,01
Plomb 34 <3 <0,005 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <0,005 <3 <3 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 <0,005
Sélénium 20 <1 - <1 <1 <1 <1 <1 <1 - <1 <1 - - - - - - - - - -
Sodium - - 46 - - - - - - 77 - - 280 200 250 21 300 28 130 360 120 190
Zinc 67 <10 0,009 <10 <10 <10 10 10 10 0,023 <10 <10 0,023 0,012 0,011 0,006 <0,003 0,004 0,007 0,011 0,011 0,006
Hydrocarbures aromatiques monocycliques (HAM)
Benzène 590 0,6 - <0,5 <0,5 <0,5 1,0 - - - <0,5 <0,5 - - - - - - - - - -
Toluène 580 3,0 - 1,8 0,7 1,8 <0,5 - - - 0,7 <0,5 - - - - - - - - - -
Éthylbenzène 420 <0,5 - <0,5 <0,5 <0,5 <0,5 - - - <0,5 <0,5 - - - - - - - - - -
Xylènes (o, m, p) 820 0,6 - 0,5 <0,5 0,7 <0,5 - - - 0,5 <0,5 - - - - - - - - - -
Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)
Acénaphtène 67 - <0,05 - - - - - - <0,05 - - <0,05 <0,05 <0,05 <0,05 <0,05 <0,05 <0,05 <0,05 <0,05 <0,05
Anthracène 11 000 000 - <0,02 - - - - - - <0,02 - - 0,04 <0,02 <0,02 0,04 0,03 0,27 <0,02 <0,02 <0,02 <0,02
Benzo (a) anthracène 4,9 - <0,04 - - - - - - <0,04 - - <0,04 <0,04 <0,04 <0,04 <0,04 0,3 <0,04 <0,04 <0,04 <0,04
Benzo (b + j) fluoranthène 4,9 - <0,04 - - - - - - <0,04 - - <0,04 <0,04 <0,04 <0,04 <0,04 0,38 <0,04 <0,04 <0,04 <0,04
Benzo (a) pyrène 4,9 - <0,01 - - - - - - <0,01 - - <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 0,2 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01
Chrysène 4,9 - <0,03 - - - - - - <0,03 - - <0,03 <0,03 <0,03 <0,03 <0,03 0,3 <0,03 <0,03 <0,03 <0,03
Dibenzo (a, h) anthracène 4,9 - <0,02 - - - - - - <0,02 - - <0,02 <0,02 <0,02 <0,02 <0,02 <0,02 <0,02 <0,02 <0,02 <0,02
Fluoranthène 2,3 - <0,01 - - - - - - <0,01 - - 0,02 <0,01 0,02 <0,01 <0,01 0,79 <0,01 <0,01 0,01 <0,01
Fluorène 1 400 000 - 0,02 - - - - - - <0,01 - - <0,01 <0,01 <0,01 0,03 0,06 0,08 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01
Indéno (1, 2, 3-cd) pyrène 4,9 - <0,01 - - - - - - <0,01 - - <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 0,09 <0,01 <0,01 <0,01 <0,01
Naphtalène 340 - 0,07 - - - - - - 0,07 - - <0,03 <0,03 0,2 0,37 0,77 0,07 <0,03 <0,03 <0,03 0,11
Phénanthrène 30 - 0,05 - - - - - - <0,01 - - 0,08 <0,01 0,01 0,05 0,1 0,76 <0,01 <0,01 <0,01 0,01
Pyrène 1 100 000 - <0,01 - - - - - - <0,01 - - 0,01 <0,01 0,02 <0,01 0,01 0,67 <0,01 <0,01 0,01 <0,01
HAP sommation - - - - - 1,2 - - - - - - - - - - - - - - -
Composés phénoliques non chlorés
Phénol 500 - - - - - <1 - - - - - - - - - - - - - - -
HP C10-C50 3 500 - 110 - - - - - - <100 - - <100 <100 <100 380 <100 <100 360 300 230 200
Huiles et graisses totales - - - - - - 100 - - - - - - - - - - - - - - -
Hydrocarbures pétroliers totaux - - - - - 10 - - - - - - - - - - - - - - -
BPC 0,012 - - - - - <0,1 - - - - - - - - - - - - - - -

NOTES:
(1)
: Critère «Eau de consommation» ou «Eau de surface et égouts» de la Politique de protection des sols et de réhabilitation des terrains contaminés (MDDEP 1999 et mise à jour sur le portail électronique du ministère)
(2)
: Norme du Règlement relatif aux rejets des eaux usées dans les réseaux d'égout pluvial ou dans un cours d'eau de la CUM (article 11 du Règlement No 87)
(3)
: Tirées de l'Annexe V du Règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains (RPRT). Norme correspondant généralement au critère EC de la Politique

LÉGENDE:
- : Non défini ou non analysé
50 : Concentration supérieure au critère «Eau de surface et égouts» de la Politique.
Tableau 12 : Statistiques descriptives des concentrations en composés chimiques présents dans les sols de surface du
site Outremont et identifiés comme agents stresseurs (> critère A)

Moyenne Valeur
Substances Effectif arithmétique LSIC95% maximale
2106
Hydrocarbures aromatiques polycycliques 2106
Acénaphtène (mg/kg) 88 0,19 0,25 2,40
Acénaphtylène (mg/kg) 88 0,34 0,47 4,60
Anthracène (mg/kg) 88 0,49 0,67 5,10
Benzo(a)anthracène (mg/kg) 88 1,45 2,18 29,00
Benzo(a)pyrène (mg/kg) 88 1,47 1,97 15,00
Benzo(b+j+k)fluoranthène (mg/kg) 88 3,61 5,55 82,00
Benzo(c)phénanthrène (mg/kg) 87 0,26 0,36 3,80
Benzo(g,h,i)pérylène (mg/kg) 88 1,42 2,15 31,00
Chrysène (mg/kg) 88 1,78 2,51 28,00
Dibenzo(a,h)anthracène (mg/kg) 81 0,44 0,76 13,00
Dibenzo(a,h)pyrène (mg/kg) 88 0,15 0,20 2,30
Dibenzo(a,i)pyrène (mg/kg) 88 0,17 0,22 2,40
Dibenzo(a,l)pyrène (mg/kg) 88 0,65 1,04 17,00
Diméthyl-1,3 naphtalène (mg/kg) 66 0,51 0,64 2,40
Diméthyl-7,12 Benzo(a)anthracène (mg/kg) 88 0,13 0,18 2,30
Fluoranthène (mg/kg) 88 2,56 3,70 38,00
Fluorène (mg/kg) 88 0,29 0,37 2,30
Indéno(1,2,3-c,d)pyrène (mg/kg) 88 1,26 2,00 32,00
Méthyl-1 naphtalène (mg/kg) 66 0,73 0,92 4,00
Méthyl-2 naphtalène (mg/kg) 66 0,79 0,98 3,90
Méthyl-3 cholanthrène (mg/kg) 88 0,11 0,12 0,50
Naphtalène (mg/kg) 90 0,56 0,69 3,10
Phénanthrène (mg/kg) 88 1,63 2,28 18,00
Pyrène (mg/kg) 88 2,30 3,37 38,00
Triméthyl-2,3,5 naphtalène (mg/kg) 66 0,33 0,39 1,10
2106
10
Hydrocarbures aliphatiques chlorés 10
Chloroforme (mg/kg) 10 0,40 1,306 4
10
79
Hydrocarbures aromatiques monocycliques 79
Benzène (mg/kg) 20 0,11 0,12 0,20
Styrène (mg/kg) 19 0,24 0,33 1,00
Toluène (mg/kg) 20 0,27 0,40 1,40
Xylènes (mg/kg) 20 0,28 0,37 1,00
79
88
Composés phénoliques non chlorés 88
Crésol (ortho, méta, para) (mg/kg) 29 0,12 0,14 0,20
Diméthyl-2,4 phénol (mg/kg) 29 0,12 0,14 0,20
Phénol (mg/kg) 30 0,17 0,26 1,50
88
88
Composés phénoliques chlorés 454
Chlorophénol (-2, -3 ou -4) (mg/kg) 29 0,12 0,14 0,20
Dichloro-2,3 phénol (mg/kg) 28 0,12 0,13 0,20
Dichloro-2,4 phénol (mg/kg) 29 0,12 0,13 0,20
Dichloro-2,5 phénol (mg/kg) 29 0,12 0,13 0,20
Dichloro-2,6 phénol (mg/kg) 28 0,12 0,13 0,20
Dichloro-3,4 phénol (mg/kg) 19 0,13 0,15 0,20
Dichloro-3,5 phénol (mg/kg) 28 0,12 0,13 0,20
Pentachlorophénol (PCP) (mg/kg) 29 0,13 0,15 0,40
Tétrachloro-2,3,4,5 phénol (mg/kg) 28 0,12 0,13 0,20
Tétrachloro-2,3,4,6 phénol (mg/kg) 28 0,12 0,13 0,20
Tétrachloro-2,3,5,6 phénol (mg/kg) 19 0,13 0,15 0,20
Trichloro-2,3,4 phénol (mg/kg) 28 0,12 0,13 0,20
Trichloro-2,3,5 phénol (mg/kg) 28 0,12 0,13 0,20
Trichloro-2,3,6 phénol (mg/kg) 19 0,13 0,15 0,20
Trichloro-2,4,5 phénol (mg/kg) 28 0,12 0,13 0,20
Trichloro-2,4,6 phénol (mg/kg) 29 0,12 0,14 0,20
Trichloro-3,4,5 phénol (mg/kg) 28 0,12 0,13 0,20
454
2108
Composés inorganiques 2108
Arsenic (mg/kg) 185 22,94 26,76 170,00
Baryum (mg/kg) 184 127,79 149,29 1400,00
Cadmium (mg/kg) 190 1,04 1,15 11,00
Cobalt (mg/kg) 184 10,16 11,38 110,00
Cuivre (mg/kg) 190 251,54 424,31 15000,00
Étain (mg/kg) 184 53,09 88,47 2900,00
Mercure (mg/kg) 79 0,23 0,29 2,60
Molybdène (mg/kg) 184 2,46 2,73 16,00
Nickel (mg/kg) 190 35,28 41,02 360,00
Plomb (mg/kg) 191 254,96 318,85 4100,00
Sélénium (mg/kg) 88 0,92 1,05 3,90
Zinc (mg/kg) 190 185,12 216,62 2000,00
Soufre total (mg/kg) 69 1796,67 2182,41 8500,00
2108
Tableau 13: Médias environnementaux et récepteurs écologiques retenus pour l'évaluation du risque écotoxicologique

Composante Justification
Compartiments environnementaux
- Sol (remblai de surface) - Présence de contaminants dont les concentrations dépassent le bruit de fond ou la limite de détection
- Zone de croissance des racines et substrat pour la microflore du sol et la pédofaune
- Protection de la qualité des sols
- Exigence minimale du CEAEQ (a) pour l'évaluation du risque écotoxicologique
- Eau de surface - Présence d'eau de surface (fossés de drainage et marres temporaires) à proximité du site à l'étude
- Protection de la vie aquatique
- Exigence minimale du CEAEQ pour l'évaluation du risque écotoxicologique
Récepteurs écologiques
- Microorganismes du sol - Indicateur de la viabilité du sol
- Croissent et se développent dans la zone contaminée
- Exigence minimale du CEAEQ pour l'évaluation du risque écotoxicologique
- Invertébrés du sol
Vers de terre - Espèce sensible à la contamination organique et inorganique
- Disponibilité (ingestion) pour les récepteurs écologiques des niveaux trophiques supérieurs (ex. : oiseaux)
- Exigence minimale du CEAEQ pour l'évaluation du risque écotoxicologique
- Plantes terrestres - Espèces typiques des milieux en friche observées sur le site
- Disponibilité (ingestion) pour les récepteurs écologiques des niveaux trophiques supérieurs (ex. : mammifères,
oiseaux)
- Exigence minimale du CEAEQ pour l'évaluation du risque écotoxicologique
- Oiseaux
Merle d'Amérique - Domaine vital (habitat) recoupant la zone contaminée
- Espèce représentative du milieu et observée dans le secteur
- Espèce sensible à la présence des contaminants dans le sol
- Espèce dont le régime alimentaire est mixte (invertébrés et végétaux)
- Espèce aviaire identifiée par le CEAEQ pour le calcul de l'exposition et du risque écotoxicologique
Pigeon biset - Domaine vital (habitat) recoupant la zone contaminée
- Espèce représentative du milieu et observée dans le secteur
- Espèce sensible à la présence des contaminants dans le sol
- Espèce dont le régime alimentaire est constitué essentiellement de végétaux (granivore)
- Espèce aviaire identifiée par le CEAEQ pour le calcul de l'exposition et du risque écotoxicologique
Composante Justification
- Mammifères
Campagnol des champs - Espèce ayant une grande répartition au Québec
- Domaine vital (habitat) recoupant la zone contaminée
- Espèce en contact direct avec le sol
- Espèce fréquentant diverses régions (ex. : humides et herbeuses, champs en friche, brousailles, zone urbaines, etc.)
- Micrommamifère identifié par le CEAEQ pour le calcul de l'exposition et du risque écotoxicologique
Écureuil gris - Espèce répandue fréquentant les milieux urbains et en contact direct avec le sol
- Espèce représentative des espèces herbivores de moyenne taille (ex. : lièvre d'Amérique, porc-épic)
- Domaine vital (habitat) recoupant la zone contaminée
- Plusieurs écureuils gris observés sur le site ou à proximité de celui-ci lors de la visite de terrain
- Espèce herbivore se nourrissant de plantes herbacées et susceptible d'ingérer du sol par inadvertance
- Mammifère identifié par le CEAEQ pour le calcul de l'exposition et du risque écotoxicologique
(a) CEAEQ : Centre d'expertise en analyses environnementales du Québec
Tableau 14 : Liste des paramètres d'évaluation, des paramètres de mesure et des outils de relation pour l'évaluation du risque écotoxicologique

Paramètres d'évaluation Paramètres de mesure Outil de relation


Inhibition de la croissance Concentrations des contaminants dans le sol (LSIC95%) Aucun
ou des activités des Valeurs écotoxicologiques de référence du CEAEQ Aucun
Inhibition de la croissance ou de la Concentrations des contaminants dans le sol (LSIC95%) Aucun
reproduction des plantes terrestres Valeur écotoxicologique de référence du CEAEQ Aucun
Diminution de la survie ou de la Concentrations des contaminants dans le sol (LSIC95%) Aucun
reproduction des vers de terre Valeurs écotoxicologiques de référence du CEAEQ Aucun
Concentrations des contaminants dans le sol (LSIC95%) Aucun
Concentration dans les invertébrés à l'aide de
Concentrations des contaminants dans les invertébrés terrestres (nourriture)
facteurs de bioconcentration et de régressions
Diminution de la survie ou de la Concentration dans les plantes terrestres à l'aide de
Concentrations des contaminants dans les plantes terrestres (nourriture)
reproduction de la population du facteurs de bioconcentration et de régressions
merle d'Amérique Concentration dans l'eau de surface à l'aide de
Concentrations des contaminants dans l'eau de surface
coefficients de partage sol - eau (Kd)
Valeur écotoxicologique de référence du CEAEQ (exposition chronique) Aucun
Paramètres d'exposition édictés par le CEAEQ Aucun
Concentrations des contaminants dans le sol (LSIC95%) Aucun
Concentration dans les plantes terrestres à l'aide de
Concentrations des contaminants dans les plantes terrestres (nourriture)
Diminution de la survie ou de la facteurs de bioconcentration et de régressions
reproduction de la population du Concentration dans l'eau de surface à l'aide de
Concentrations des contaminants dans l'eau de surface
pigeon biset coefficients de partage sol - eau (Kd)
Valeur écotoxicologique de référence du CEAEQ (exposition chronique) Aucun
Paramètres d'exposition édictés par le CEAEQ Aucun
Concentrations des contaminants dans le sol (LSIC95%) Aucun
Concentration dans les plantes terrestres à l'aide de
Concentrations des contaminants dans les plantes terrestres (nourriture)
facteurs de bioconcentration et de régressions
Diminution de la survie ou de la
Concentration dans l'eau de surface à l'aide de
reproduction de la population de Concentrations des contaminants dans l'eau de surface
coefficients de partage sol - eau (Kd)
campagnols des champs
Extrapolation interspécifique des données selon le
Valeur écotoxicologique de référence du CEAEQ (exposition chronique)
modèle du temps physiologique (CEAEQ)
Paramètres d'exposition édictés par le CEAEQ Aucun
Concentrations des contaminants dans le sol (LSIC95%) Aucun
Concentration dans les plantes terrestres à l'aide de
Concentrations des contaminants dans les plantes terrestres (nourriture)
facteurs de bioconcentration et de régressions
Diminution de la survie ou de la
Concentration dans l'eau de surface
reproduction de la population Concentrations des contaminants dans l'eau de surface
à l'aide de coefficients de partage sol - eau (Kd)
d'écureuil gris
Extrapolation interspécifique des données selon le
Valeur écotoxicologique de référence du CEAEQ (exposition chronique)
modèle du temps physiologique (CEAEQ)
Paramètres d'exposition édictés par le CEAEQ Aucun
Tableau 15 : Valeurs de référence intérimaires pour les récepteurs terrestres proposés par le CEAEQ pour un niveau 2 de protection (zonage résidentiel)

Mammifères
Oiseaux Plantes Invertébrés Microorganismes
Substance Campagnol des
Écureuil gris (pigeon et merle) terrestres terrestres du sol
champs
Hydrocarbures aromatiques polycycliques
Benzo(a)pyrène 3,06 1,62
Fluorène 31,17
Hydrocarbures aliphatiques chlorés
Chloroforme 50,87 26,93
Hydrocarbures aromatiques monocycliques
Toluène 2014,58
Xylènes 1,89 1,00
Composés phénoliques non chlorés
Crésol (ortho, méta, para) 483,27 255,78
Phénol 69,94
Composés phénoliques chlorés
Chlorophénol (-2, -3 ou -4) 15,16
Dichloro-3,4 phénol 23,68
Pentachlorophénol (PCP) 4,07 2,15 3,38 12,84
Tétrachloro-2,3,4,5 phénol 24,45
Trichloro-2,4,5 phénol 12,59
Trichloro-2,4,6 phénol 10,40
Métaux, métalloïdes et autres inorganiques
Baryum 16,38 8,67 51,27
Cadmium 7,51 3,97 1,45 16,54 34,42 257,93
Cuivre 25,82 13,66 5,54 49,46 95,63 447,65
Étain 1747,64
Mercure 4,94 2,61 0,45 175,88
Molybdène 0,72 0,38 385,22
Nickel 135,66 71,80 8,58 64,22 142,91 311,97
Plomb 135,66 71,80 1,13 360,36 1165,42 1834,91
Zinc 271,32 143,60 130,90 168,44 233,02 386,98
Arsenic 0,30 0,16 0,73 32,93 304,75
Sélénium 0,42 0,22 0,50 0,90 923,44
Tableau 16 : Indices de risque calculés pour les récepteurs écologiques cibles et les différentes subtances d'intérêt, site de la cour de triage d'Outremont, Montréal

Campagnol Écureuil Pigeon Merle Plantes Invertébrés Microorganismes


Substance des champs gris biset d'Amérique terrestres du sol du sol
LSIC95% LSIC95% LSIC95% LSIC95% LSIC95% LSIC95% LSIC95%

Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)


Benzo(a)pyrène < 0,01 < 0,01 n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.
Fluorène n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. 0,01 n.d.
Hydrocarbures aliphatiques chlorés
Chloroforme < 0,01 < 0,01 n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.
Hydrocarbures aromatiques monocycliques
Toluène n.d. n.d. n.d. n.d. < 0,01 n.d. n.d.
Xylène < 0,01 < 0,01 n.d. n.d. n.d. n.d.
Composés phénoliques non chlorés
Crésol (ortho, méta, para) < 0,01 < 0,01 n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.
Phénol n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. < 0,01 n.d.
Composés phémoliques chlorés
Chlorophénol(-2, -3 ou -4) n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. 0,01 n.d.
Dichloro-3,4 phénol n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. 0,01 n.d.
Pentachlorophénol (PCP) < 0,01 < 0,01 n.d. n.d. 0,05 0,01 n.d.
Tétrachloro-2,3,4,5 phénol n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. 0,01 n.d.
Trichloro-2,4,5 phénol n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. 0,01 n.d.
Trichloro-2,4,6 phénol n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. 0,01 n.d.
Métaux, métalloïdes et autres inorganiques
Baryum 0,51 0,31 0,03 0,50 n.d. n.d. n.d.
Cadmium 0,01 0,01 0,01 0,82 0,07 0,03 < 0,01
Cuivre 0,14 0,08 0,21 6,61 8,58 4,44 0,95
Étain n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. 0,05
Mercure < 0,01 < 0,01 0,01 0,23 n.d. n.d. < 0,01
Molybdène 0,04 0,01 n.d. n.d. n.d. n.d. 0,01
Nickel < 0,01 < 0,01 0,01 2,81 0,64 0,29 0,13
Plomb 0,01 0,01 0,65 29,04 0,88 0,27 0,17
Zinc 0,04 0,03 0,01 0,66 1,29 0,93 0,56
Arsenic 0,58 0,33 0,09 3,17 0,81 n.d. 0,09
Sélénium 0,15 0,09 0,02 0,55 1,17 n.d. < 0,01
n.d. : Non déterminé en raison de l'absence des valeurs écotoxicologiques de référence
en gras : indice de risque estimé supérieur à 1
Tableau 17 : Voies d’exposition et compartiments environnementaux considérés pour l’estimation de l’exposition humaine

Scénario (a)
Voie d’exposition et
compartiment Future Commentaires
Travailleurs Population
environnemental population
actuels du site environnante
résidente
Inhalation
Air extérieur L'inhalation de gaz et de particules contaminés est considérée durant la
Oui Oui Oui
(phases gazeuse et particulaire) période sans couvert de neige.
Air intérieur L'inhalation de gaz et de particules contaminés est considérée durant la
Oui Oui Oui
(phases gazeuse et particulaire) période sans couvert de neige.
Ingestion
L'ingestion de poussières contaminées est considérée durant la période
sans couvert de neige. Dans le cas de la population environnante,
considérant le recouvrement de près de 70 % du site (béton, végétation,
Poussières intérieures Oui Oui Oui
gravier), la vitesse de déposition des particules ainsi que la distance des
habitations par rapport au site, la proportion de poussières intérieures
provenant du site a été estimée à 1 %.
L’ingestion d’eau souterraine n’est pas considérée puisque le site et les
Eau souterraine Non Non Non quartiers environnants sont approvisionnés en eau par un aqueduc
municipal.
L’ingestion accidentelle de sol est considérée durant la période sans
Sol Oui Oui Non
couverture de neige.
Aucun jardin potager n’existe ou n’est prévu sur le site. L'ingestion de
Fruits et légumes d'origine locale Non Non Non
fruits et légumes d'origine locale n’a pas été considérée (b).
Autres aliments d'origine locale Aucun autre aliment d’origine locale n’est produit sur le site. Cette voie
Non Non Non
(lait, viande et poisson) d’exposition n’est donc pas retenue (b).
Contact cutané
Le contact cutané avec le sol est pris en compte seulement pour les
travailleurs actuels et la future population résidant sur le site. On notera
Sol Oui Oui Non
aussi que l’aménagement prévu permet la pratique d’activités favorisant
le contact cutané avec le sol.

(a)
Les différents scénarios considèrent un type d’occupation en milieu résidentiel urbain. Les deux populations sont composées des 5 groupes cibles. Les caractéristiques de ces
groupes cibles sont définies dans les lignes directrices du MSSS (2002).
(b)
L’exposition attribuable à la consommation de ces types d’aliments est prise en compte lors de l’estimation de l’exposition bruit de fond par les aliments
Tableau 18 : Indices de risque calculés pour les effets non cancérigènes (travailleurs actuels)

Inhalation Ingestion Contact cutané


Dose Dose Dose Indice global
Dose de Dose bruit associée Dose de Dose bruit associée Dose de Dose bruit associée de risque
Substances Groupe cible
référence de fond au site référence de fond au site référence de fond au site
(mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) ((b+c)/a)+((e+f)/d)+
a b c d e f g h i ((h+i)/g)
Acénaphtène 20 ans et plus 6,0E-02 1,2E-06 7,9E-07 6,0E-02 1,4E-05 1,5E-07 6,0E-02 0,0E+00 1,5E-07 < 0,1
Anthracène 20 ans et plus n.d. 7,6E-07 6,8E-06 3,0E-01 4,9E-06 3,9E-07 3,0E-01 0,0E+00 4,1E-07 < 0,1
Fluoranthène 20 ans et plus 4,0E-02 4,7E-06 3,8E-05 4,0E-02 1,4E-05 2,2E-06 4,0E-02 0,0E+00 2,3E-06 < 0,1
Fluorène 20 ans et plus n.d. 1,7E-06 2,7E-06 4,0E-02 9,8E-06 2,2E-07 4,0E-02 0,0E+00 2,3E-07 < 0,1
Méthyl-2 naphtalène 20 ans et plus 3,2E-03 1,4E-02 3,7E-06 4,0E-03 6,1E-05 5,7E-07 4,0E-03 0,0E+00 6,0E-07 4,5
Naphtalène 20 ans et plus 8,6E-04 1,9E-05 1,9E-06 2,0E-02 5,8E-07 4,0E-07 2,0E-02 0,0E+00 4,2E-07 < 0,1
Pyrène 20 ans et plus n.d. 3,4E-06 7,0E-08 3,0E-02 1,0E-05 2,0E-06 3,0E-02 0,0E+00 2,1E-06 < 0,1
Benzène 20 ans et plus 8,6E-03 5,2E-04 3,8E-06 4,0E-03 6,9E-04 6,8E-08 4,0E-03 0,0E+00 4,4E-08 0,2
Toluène 20 ans et plus 1,4E+00 2,2E-03 1,2E-05 8,0E-02 5,5E-04 2,3E-07 8,0E-02 0,0E+00 2,3E-07 < 0,1
Xylènes 20 ans et plus 2,9E-02 8,9E-04 6,4E-06 2,0E-01 8,1E-04 2,2E-07 2,0E-01 0,0E+00 2,1E-07 < 0,1
Styrène 20 ans et plus 2,9E-01 1,3E-04 2,1E-06 2,0E-01 5,7E-03 1,9E-07 2,0E-01 0,0E+00 3,1E-07 < 0,1
Chloroforme 20 ans et plus 8,6E-02 2,9E-05 4,8E-05 1,0E-02 4,5E-04 7,7E-07 1,0E-02 0,0E+00 6,2E-07 < 0,1
Crésol (ortho, méta, para) 20 ans et plus n.d. 6,4E-04 2,9E-07 5,0E-02 5,6E-03 8,0E-08 5,0E-02 0,0E+00 3,2E-07 0,1
Diméthyl-2,4 phénol 20 ans et plus n.d. 7,4E-06 9,5E-20 2,0E-02 5,6E-03 8,0E-08 2,0E-02 0,0E+00 1,7E-07 0,3
Chlorophénol (-2) 20 ans et plus n.d. 0,0E+00 4,7E-07 5,0E-03 1,0E-05 8,0E-08 5,0E-03 0,0E+00 1,7E-07 < 0,1
Dichloro-2,4 phénol 20 ans et plus n.d. 0,0E+00 8,4E-07 3,0E-03 1,0E-05 7,7E-08 3,0E-03 0,0E+00 2,5E-07 < 0,1
Pentachlorophénol 20 ans et plus n.d. 1,4E-07 2,2E-06 3,0E-02 3,8E-05 8,9E-08 3,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Tétrachloro-2,3,4,6 phénol 20 ans et plus n.d. 0,0E+00 1,3E-06 3,0E-02 1,0E-05 7,8E-08 3,0E-02 0,0E+00 1,6E-07 < 0,1
Trichloro-2,4,5 phénol 20 ans et plus n.d. 0,0E+00 1,3E-06 1,0E-01 1,0E-05 7,8E-08 1,0E-01 0,0E+00 1,6E-07 < 0,1
Arsenic 20 ans et plus 8,6E-06 2,2E-07 1,9E-17 3,0E-04 1,9E-04 1,6E-05 3,0E-04 0,0E+00 4,1E-06 0,7
Baryum 20 ans et plus n.d. 1,1E-04 1,0E-16 2,0E-01 8,9E-03 8,8E-05 1,0E-02 0,0E+00 7,1E-05 < 0,1
Tableau 19 : Indices de risque calculés pour les effets cancérigènes (travailleurs actuels)

Inhalation Ingestion Contact cutané


Coefficient de Dose moyenne Coefficient de Dose moyenne Coefficient de Dose moyenne Risque
Substances cancérogénicité à vie cancérogénicité à vie cancérogénicité à vie additionnel
(mg/kg/jr)-1 (mg/kg/jr) (mg/kg/jr)-1 (mg/kg/jr) (mg/kg/jr)-1 (mg/kg/jr) de cancer
a b c d e f [(a x b)+(c x d)+(e x f)]
Benzo(a)anthracène 1,4E-02 1,4E-08 7,3E-01 8,8E-07 7,3E-01 6,3E-07 1,10E-06 1 / 909618
Benzo(a)pyrène 1,4E-01 3,4E-09 7,3E+00 8,0E-07 7,3E+00 5,7E-07 9,97E-06 1 / 100308
Benzo(b)fluoranthène 1,4E-02 7,2E-09 7,3E-01 2,2E-06 7,3E-01 1,6E-06 2,80E-06 1 / 356613
Benzo(g,h,i)pérylène 1,4E-03 3,3E-09 7,3E-02 8,7E-07 7,3E-02 6,2E-07 1,09E-07 < 1 / 1000000
Chrysène 1,4E-03 4,6E-09 7,3E-02 1,0E-06 7,3E-02 7,2E-07 1,27E-07 < 1 / 1000000
Dibenzo(a,h)anthracène 1,4E-01 8,8E-10 7,3E+00 3,1E-07 7,3E+00 2,2E-07 3,82E-06 1 / 261683
Dibenzo(a,h)pyrène 1,4E+00 2,9E-10 7,3E+01 8,3E-08 7,3E+01 5,9E-08 1,03E-05 1 / 96852
Dibenzo(a,i)pyrène 1,4E+00 3,2E-10 7,3E+01 9,0E-08 7,3E+01 6,4E-08 1,12E-05 1 / 89070
Dibenzo(a,l)pyrène 1,4E+00 1,2E-10 7,3E+01 4,2E-07 7,3E+01 3,0E-07 5,26E-05 1 / 19019
Indéno(1,2,3-c,d)pyrène 1,4E-02 4,4E-09 7,3E-01 8,1E-07 7,3E-01 5,8E-07 1,01E-06 1 / 990558
Méthyl-3 cholanthrène 2,2E+01 3,0E-10 2,2E+01 4,9E-08 2,2E+01 3,5E-08 1,87E-06 1 / 534347
Phénanthrène 1,4E-04 1,5E-05 7,3E-03 9,2E-07 7,3E-03 6,6E-07 1,35E-08 < 1 / 1000000
Somme des HAP 9,50E-05 1 / 10531
Benzène 2,7E-02 1,8E-06 5,5E-02 4,7E-08 5,5E-02 2,0E-08 5,21E-08 < 1 / 1000000
Chloroforme 8,1E-02 2,3E-05 n.d. 5,3E-07 n.d. 2,9E-07 1,82E-06 1 / 548263
Trichloro-2,4,6 phénol 1,1E-02 6,0E-07 1,1E-02 5,5E-08 1,1E-02 7,9E-08 8,10E-09 < 1 / 1000000
Arsenic 1,5E+01 8,7E-18 1,5E+00 1,1E-05 1,5E+00 1,9E-06 1,91E-05 1 / 52450
Cadmium 6,3E+00 3,7E-19 n.d. 4,6E-07 n.d. 2,5E-08 2,36E-18 < 1 / 1000000
Nickel 8,4E-01 1,3E-17 n.d. 1,7E-05 n.d. 3,2E-05 1,13E-17 < 1 / 1000000
Plomb 4,2E-02 1,0E-16 8,5E-03 1,3E-04 1,7E-02 4,2E-06 1,17E-06 1 / 856913
Tableau 20 : Indices de risque calculés pour les effets non cancérigènes (population environnante)
Inhalation Ingestion Contact cutané
Dose Dose Dose Indice global
Dose de Dose bruit associée Dose de Dose bruit associée Dose de Dose bruit associée de risque
Substances Groupe cible
référence de fond au site référence de fond au site référence de fond au site
(mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) ((b+c)/a)+((e+f)/d)+
a b c d e f g h i ((h+i)/g)
Acénaphtène 0 à 6 mois 6,0E-02 3,1E-06 5,6E-06 6,0E-02 4,6E-05 1,5E-09 6,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Acénaphtène 7 mois à 4 ans 6,0E-02 3,2E-06 5,8E-06 6,0E-02 3,8E-05 5,6E-09 6,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Acénaphtène 5 à 11 ans 6,0E-02 2,5E-06 4,5E-06 6,0E-02 2,5E-05 6,6E-10 6,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Acénaphtène 12 à 19 ans 6,0E-02 1,5E-06 2,7E-06 6,0E-02 1,6E-05 2,1E-10 6,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Acénaphtène 20 ans et plus 6,0E-02 1,2E-06 2,3E-06 6,0E-02 1,4E-05 1,8E-10 6,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Anthracène 0 à 6 mois n.d. 1,9E-06 4,9E-05 3,0E-01 1,6E-05 4,0E-09 3,0E-01 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Anthracène 7 mois à 4 ans n.d. 1,9E-06 5,0E-05 3,0E-01 1,3E-05 1,5E-08 3,0E-01 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Anthracène 5 à 11 ans n.d. 1,5E-06 3,9E-05 3,0E-01 8,6E-06 1,7E-09 3,0E-01 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Anthracène 12 à 19 ans n.d. 9,0E-07 2,3E-05 3,0E-01 5,5E-06 5,5E-10 3,0E-01 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Anthracène 20 ans et plus n.d. 7,6E-07 2,0E-05 3,0E-01 4,9E-06 4,6E-10 3,0E-01 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Fluoranthène 0 à 6 mois 4,0E-02 1,2E-05 2,7E-04 4,0E-02 4,7E-05 2,2E-08 4,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Fluoranthène 7 mois à 4 ans 4,0E-02 1,2E-05 2,8E-04 4,0E-02 3,9E-05 8,3E-08 4,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Fluoranthène 5 à 11 ans 4,0E-02 9,3E-06 2,2E-04 4,0E-02 2,5E-05 9,7E-09 4,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Fluoranthène 12 à 19 ans 4,0E-02 5,6E-06 1,3E-04 4,0E-02 1,6E-05 3,1E-09 4,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Fluoranthène 20 ans et plus 4,0E-02 4,7E-06 1,1E-04 4,0E-02 1,4E-05 2,6E-09 4,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Fluorène 0 à 6 mois n.d. 4,1E-06 1,9E-05 4,0E-02 7,7E-05 2,2E-09 4,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Fluorène 7 mois à 4 ans n.d. 4,2E-06 2,0E-05 4,0E-02 3,9E-05 8,3E-09 4,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Fluorène 5 à 11 ans n.d. 3,3E-06 1,5E-05 4,0E-02 2,0E-05 9,7E-10 4,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Fluorène 12 à 19 ans n.d. 2,0E-06 9,3E-06 4,0E-02 1,1E-05 3,1E-10 4,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Fluorène 20 ans et plus n.d. 1,7E-06 7,8E-06 4,0E-02 9,8E-06 2,6E-10 4,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Méthyl-2 naphtalène 0 à 6 mois 3,2E-03 3,5E-02 2,6E-05 4,0E-03 1,7E-04 5,9E-09 4,0E-03 0,0E+00 0,0E+00 11,0
Méthyl-2 naphtalène 7 mois à 4 ans 3,2E-03 3,6E-02 2,7E-05 4,0E-03 1,4E-04 2,2E-08 4,0E-03 0,0E+00 0,0E+00 11,3
Méthyl-2 naphtalène 5 à 11 ans 3,2E-03 2,8E-02 2,1E-05 4,0E-03 9,7E-05 2,6E-09 4,0E-03 0,0E+00 0,0E+00 8,8
Méthyl-2 naphtalène 12 à 19 ans 3,2E-03 1,7E-02 1,3E-05 4,0E-03 7,4E-05 8,1E-10 4,0E-03 0,0E+00 0,0E+00 5,3
Méthyl-2 naphtalène 20 ans et plus 3,2E-03 1,4E-02 1,1E-05 4,0E-03 6,1E-05 6,8E-10 4,0E-03 0,0E+00 0,0E+00 4,5
Naphtalène 0 à 6 mois 8,6E-04 4,7E-05 1,4E-05 2,0E-02 1,9E-06 4,1E-09 2,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Naphtalène 7 mois à 4 ans 8,6E-04 4,8E-05 1,4E-05 2,0E-02 1,1E-06 1,5E-08 2,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Naphtalène 5 à 11 ans 8,6E-04 3,7E-05 1,1E-05 2,0E-02 7,8E-07 1,8E-09 2,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Naphtalène 12 à 19 ans 8,6E-04 2,2E-05 6,6E-06 2,0E-02 5,4E-07 5,7E-10 2,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Naphtalène 20 ans et plus 8,6E-04 1,9E-05 5,6E-06 2,0E-02 5,8E-07 4,8E-10 2,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Pyrène 0 à 6 mois n.d. 8,2E-06 5,0E-07 3,0E-02 3,4E-05 2,0E-08 3,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Pyrène 7 mois à 4 ans n.d. 8,5E-06 5,1E-07 3,0E-02 2,8E-05 7,5E-08 3,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Pyrène 5 à 11 ans n.d. 6,6E-06 4,0E-07 3,0E-02 1,8E-05 8,8E-09 3,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Pyrène 12 à 19 ans n.d. 4,0E-06 2,4E-07 3,0E-02 1,1E-05 2,8E-09 3,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Pyrène 20 ans et plus n.d. 3,4E-06 2,0E-07 3,0E-02 1,0E-05 2,3E-09 3,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Benzène 0 à 6 mois 8,6E-03 1,3E-03 2,7E-05 4,0E-03 2,3E-03 6,9E-10 4,0E-03 0,0E+00 0,0E+00 0,7
Benzène 7 mois à 4 ans 8,6E-03 1,3E-03 2,8E-05 4,0E-03 1,4E-03 2,6E-09 4,0E-03 0,0E+00 0,0E+00 0,5
Benzène 5 à 11 ans 8,6E-03 1,0E-03 2,2E-05 4,0E-03 9,5E-04 3,0E-10 4,0E-03 0,0E+00 0,0E+00 0,4
Benzène 12 à 19 ans 8,6E-03 6,2E-04 1,3E-05 4,0E-03 6,5E-04 9,5E-11 4,0E-03 0,0E+00 0,0E+00 0,2
Benzène 20 ans et plus 8,6E-03 5,2E-04 1,1E-05 4,0E-03 6,9E-04 8,0E-11 4,0E-03 0,0E+00 0,0E+00 0,2
Toluène 0 à 6 mois 1,4E+00 5,4E-03 8,3E-05 8,0E-02 1,5E-03 2,4E-09 8,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Toluène 7 mois à 4 ans 1,4E+00 5,6E-03 8,5E-05 8,0E-02 9,8E-04 8,9E-09 8,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Toluène 5 à 11 ans 1,4E+00 4,3E-03 6,6E-05 8,0E-02 8,0E-04 1,0E-09 8,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Toluène 12 à 19 ans 1,4E+00 2,6E-03 4,0E-05 8,0E-02 5,1E-04 3,3E-10 8,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Toluène 20 ans et plus 1,4E+00 2,2E-03 3,4E-05 8,0E-02 5,5E-04 2,8E-10 8,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Tableau 20 : Indices de risque calculés pour les effets non cancérigènes (population environnante) (suite)

Inhalation Ingestion Contact cutané


Dose Dose Dose Indice global
Dose de Dose bruit associée Dose de Dose bruit associée Dose de Dose bruit associée de risque
Substances Groupe cible
référence de fond au site référence de fond au site référence de fond au site
(mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) ((b+c)/a)+((e+f)/d)+
a b c d e f g h i ((h+i)/g)
Xylènes 0 à 6 mois 2,9E-02 2,2E-03 4,5E-05 2,0E-01 2,2E-03 2,2E-09 2,0E-01 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Xylènes 7 mois à 4 ans 2,9E-02 2,3E-03 4,7E-05 2,0E-01 1,6E-03 8,3E-09 2,0E-01 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Xylènes 5 à 11 ans 2,9E-02 1,8E-03 3,6E-05 2,0E-01 1,1E-03 9,7E-10 2,0E-01 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Xylènes 12 à 19 ans 2,9E-02 1,1E-03 2,2E-05 2,0E-01 7,7E-04 3,1E-10 2,0E-01 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Xylènes 20 ans et plus 2,9E-02 8,9E-04 1,9E-05 2,0E-01 8,1E-04 2,6E-10 2,0E-01 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Styrène 0 à 6 mois 2,9E-01 3,2E-04 1,5E-05 2,0E-01 1,9E-02 2,0E-09 2,0E-01 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Styrène 7 mois à 4 ans 2,9E-01 3,3E-04 1,5E-05 2,0E-01 1,2E-02 7,4E-09 2,0E-01 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Styrène 5 à 11 ans 2,9E-01 2,6E-04 1,2E-05 2,0E-01 7,8E-03 8,7E-10 2,0E-01 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Styrène 12 à 19 ans 2,9E-01 1,6E-04 7,2E-06 2,0E-01 5,3E-03 2,7E-10 2,0E-01 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Styrène 20 ans et plus 2,9E-01 1,3E-04 6,1E-06 2,0E-01 5,7E-03 2,3E-10 2,0E-01 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Chloroforme 0 à 6 mois 8,6E-02 7,1E-05 8,1E-06 1,0E-02 2,2E-03 2,4E-08 1,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 0,2
Chloroforme 7 mois à 4 ans 8,6E-02 7,3E-05 8,3E-06 1,0E-02 1,2E-03 9,0E-08 1,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 0,1
Chloroforme 5 à 11 ans 8,6E-02 5,7E-05 6,5E-06 1,0E-02 7,2E-04 1,0E-08 1,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Chloroforme 12 à 19 ans 8,6E-02 3,4E-05 3,9E-06 1,0E-02 4,5E-04 3,3E-09 1,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Chloroforme 20 ans et plus 8,6E-02 2,9E-05 3,3E-06 1,0E-02 4,5E-04 2,8E-09 1,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Crésol (ortho, méta, para) 0 à 6 mois n.d. 1,6E-03 2,1E-06 5,0E-02 1,8E-02 8,2E-10 5,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 0,4
Crésol (ortho, méta, para) 7 mois à 4 ans n.d. 1,6E-03 2,2E-06 5,0E-02 1,1E-02 3,1E-09 5,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 0,2
Crésol (ortho, méta, para) 5 à 11 ans n.d. 1,3E-03 1,7E-06 5,0E-02 7,5E-03 3,6E-10 5,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 0,1
Crésol (ortho, méta, para) 12 à 19 ans n.d. 7,6E-04 1,0E-06 5,0E-02 5,2E-03 1,1E-10 5,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 0,1
Crésol (ortho, méta, para) 20 ans et plus n.d. 6,4E-04 8,5E-07 5,0E-02 5,6E-03 9,5E-11 5,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 0,1
Diméthyl-2,4 phénol 0 à 6 mois n.d. 1,8E-05 5,3E-19 2,0E-02 1,8E-02 8,2E-10 2,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 0,9
Diméthyl-2,4 phénol 7 mois à 4 ans n.d. 1,9E-05 5,4E-19 2,0E-02 1,1E-02 3,1E-09 2,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 0,6
Diméthyl-2,4 phénol 5 à 11 ans n.d. 1,5E-05 4,2E-19 2,0E-02 7,5E-03 3,6E-10 2,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 0,4
Diméthyl-2,4 phénol 12 à 19 ans n.d. 8,7E-06 2,5E-19 2,0E-02 5,2E-03 1,1E-10 2,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 0,3
Diméthyl-2,4 phénol 20 ans et plus n.d. 7,4E-06 2,1E-19 2,0E-02 5,6E-03 9,5E-11 2,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 0,3
Chlorophénol (-2) 0 à 6 mois n.d. 0,0E+00 3,4E-06 5,0E-03 3,3E-05 8,2E-10 5,0E-03 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Chlorophénol (-2) 7 mois à 4 ans n.d. 0,0E+00 3,4E-06 5,0E-03 2,7E-05 3,1E-09 5,0E-03 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Chlorophénol (-2) 5 à 11 ans n.d. 0,0E+00 2,7E-06 5,0E-03 1,8E-05 3,6E-10 5,0E-03 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Chlorophénol (-2) 12 à 19 ans n.d. 0,0E+00 1,6E-06 5,0E-03 1,1E-05 1,1E-10 5,0E-03 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Chlorophénol (-2) 20 ans et plus n.d. 0,0E+00 1,4E-06 5,0E-03 1,0E-05 9,5E-11 5,0E-03 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Dichloro-2,4 phénol 0 à 6 mois n.d. 0,0E+00 6,0E-06 3,0E-03 3,3E-05 7,9E-10 3,0E-03 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Dichloro-2,4 phénol 7 mois à 4 ans n.d. 0,0E+00 6,1E-06 3,0E-03 2,7E-05 3,0E-09 3,0E-03 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Dichloro-2,4 phénol 5 à 11 ans n.d. 0,0E+00 4,8E-06 3,0E-03 1,8E-05 3,5E-10 3,0E-03 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Dichloro-2,4 phénol 12 à 19 ans n.d. 0,0E+00 2,9E-06 3,0E-03 1,1E-05 1,1E-10 3,0E-03 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Dichloro-2,4 phénol 20 ans et plus n.d. 0,0E+00 2,4E-06 3,0E-03 1,0E-05 9,2E-11 3,0E-03 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Tableau 20 : Indices de risque calculés pour les effets non cancérigènes (population environnante) (suite)

Inhalation Ingestion Contact cutané


Dose Dose Dose Indice global
Dose de Dose bruit associée Dose de Dose bruit associée Dose de Dose bruit associée de risque
Substances Groupe cible
référence de fond au site référence de fond au site référence de fond au site
(mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) ((b+c)/a)+((e+f)/d)+
a b c d e f g h i ((h+i)/g)
Pentachlorophénol 0 à 6 mois n.d. 3,5E-07 1,5E-05 3,0E-02 2,2E-04 9,1E-10 3,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Pentachlorophénol 7 mois à 4 ans n.d. 3,6E-07 1,6E-05 3,0E-02 8,1E-05 3,4E-09 3,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Pentachlorophénol 5 à 11 ans n.d. 2,8E-07 1,2E-05 3,0E-02 6,1E-05 4,0E-10 3,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Pentachlorophénol 12 à 19 ans n.d. 1,7E-07 7,4E-06 3,0E-02 4,0E-05 1,3E-10 3,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Pentachlorophénol 20 ans et plus n.d. 1,4E-07 6,3E-06 3,0E-02 3,8E-05 1,1E-10 3,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Tétrachloro-2,3,4,6 phénol 0 à 6 mois n.d. 0,0E+00 9,2E-06 3,0E-02 3,3E-05 8,0E-10 3,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Tétrachloro-2,3,4,6 phénol 7 mois à 4 ans n.d. 0,0E+00 9,4E-06 3,0E-02 2,7E-05 3,0E-09 3,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Tétrachloro-2,3,4,6 phénol 5 à 11 ans n.d. 0,0E+00 7,4E-06 3,0E-02 1,8E-05 3,5E-10 3,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Tétrachloro-2,3,4,6 phénol 12 à 19 ans n.d. 0,0E+00 4,4E-06 3,0E-02 1,1E-05 1,1E-10 3,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Tétrachloro-2,3,4,6 phénol 20 ans et plus n.d. 0,0E+00 3,7E-06 3,0E-02 1,0E-05 9,3E-11 3,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Trichloro-2,4,5 phénol 0 à 6 mois n.d. 0,0E+00 9,3E-06 1,0E-01 3,3E-05 8,0E-10 1,0E-01 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Trichloro-2,4,5 phénol 7 mois à 4 ans n.d. 0,0E+00 9,5E-06 1,0E-01 2,7E-05 3,0E-09 1,0E-01 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Trichloro-2,4,5 phénol 5 à 11 ans n.d. 0,0E+00 7,5E-06 1,0E-01 1,8E-05 3,5E-10 1,0E-01 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Trichloro-2,4,5 phénol 12 à 19 ans n.d. 0,0E+00 4,5E-06 1,0E-01 1,1E-05 1,1E-10 1,0E-01 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Trichloro-2,4,5 phénol 20 ans et plus n.d. 0,0E+00 3,8E-06 1,0E-01 1,0E-05 9,3E-11 1,0E-01 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Arsenic 0 à 6 mois 8,6E-06 5,5E-07 1,0E-16 3,0E-04 2,9E-04 1,6E-07 3,0E-04 0,0E+00 0,0E+00 1,0
Arsenic 7 mois à 4 ans 8,6E-06 5,6E-07 1,1E-16 3,0E-04 4,5E-04 6,0E-07 3,0E-04 0,0E+00 0,0E+00 1,6
Arsenic 5 à 11 ans 8,6E-06 4,4E-07 8,3E-17 3,0E-04 3,0E-04 7,0E-08 3,0E-04 0,0E+00 0,0E+00 1,0
Arsenic 12 à 19 ans 8,6E-06 2,6E-07 5,0E-17 3,0E-04 1,9E-04 2,2E-08 3,0E-04 0,0E+00 0,0E+00 0,7
Arsenic 20 ans et plus 8,6E-06 2,2E-07 4,1E-17 3,0E-04 1,9E-04 1,9E-08 3,0E-04 0,0E+00 0,0E+00 0,6
Baryum 0 à 6 mois n.d. 2,6E-04 5,8E-16 2,0E-01 2,3E-02 9,0E-07 1,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 0,1
Baryum 7 mois à 4 ans n.d. 2,7E-04 5,9E-16 2,0E-01 2,4E-02 3,3E-06 1,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 0,1
Baryum 5 à 11 ans n.d. 2,1E-04 4,6E-16 2,0E-01 1,9E-02 3,9E-07 1,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Baryum 12 à 19 ans n.d. 1,3E-04 2,8E-16 2,0E-01 1,1E-02 1,2E-07 1,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Baryum 20 ans et plus n.d. 1,1E-04 2,3E-16 2,0E-01 8,9E-03 1,0E-07 1,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Cadmium 0 à 6 mois 5,7E-06 1,8E-06 4,4E-18 1,0E-03 2,7E-04 6,9E-09 5,0E-05 0,0E+00 0,0E+00 0,6
Cadmium 7 mois à 4 ans 5,7E-06 1,8E-06 4,5E-18 1,0E-03 5,9E-04 2,6E-08 5,0E-05 0,0E+00 0,0E+00 0,9
Cadmium 5 à 11 ans 5,7E-06 1,4E-06 3,6E-18 1,0E-03 4,6E-04 3,0E-09 5,0E-05 0,0E+00 0,0E+00 0,7
Cadmium 12 à 19 ans 5,7E-06 8,5E-07 2,1E-18 1,0E-03 3,2E-04 9,5E-10 5,0E-05 0,0E+00 0,0E+00 0,5
Cadmium 20 ans et plus 5,7E-06 7,2E-07 1,8E-18 1,0E-03 3,2E-04 8,0E-10 5,0E-05 0,0E+00 0,0E+00 0,4
Cobalt 0 à 6 mois 2,9E-05 2,4E-06 4,4E-17 n.d. 7,5E-05 6,8E-08 n.d. 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Cobalt 7 mois à 4 ans 2,9E-05 2,5E-06 4,5E-17 n.d. 4,6E-05 2,5E-07 n.d. 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Cobalt 5 à 11 ans 2,9E-05 2,0E-06 3,5E-17 n.d. 3,1E-05 3,0E-08 n.d. 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Cobalt 12 à 19 ans 2,9E-05 1,2E-06 2,1E-17 n.d. 2,1E-05 9,4E-09 n.d. 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Cobalt 20 ans et plus 2,9E-05 9,9E-07 1,7E-17 n.d. 2,3E-05 7,9E-09 n.d. 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Tableau 20 : Indices de risque calculés pour les effets non cancérigènes (population environnante) (suite)

Inhalation Ingestion Contact cutané


Dose Dose Dose Indice global
Dose de Dose bruit associée Dose de Dose bruit associée Dose de Dose bruit associée de risque
Substances Groupe cible
référence de fond au site référence de fond au site référence de fond au site
(mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) ((b+c)/a)+((e+f)/d)+
a b c d e f g h i ((h+i)/g)
Cuivre 0 à 6 mois 6,9E-04 9,3E-06 1,6E-15 1,0E-01 6,8E-02 2,5E-06 4,2E-02 0,0E+00 0,0E+00 0,7
Cuivre 7 mois à 4 ans 6,9E-04 9,6E-06 1,7E-15 1,0E-01 6,5E-02 9,5E-06 4,2E-02 0,0E+00 0,0E+00 0,7
Cuivre 5 à 11 ans 6,9E-04 7,5E-06 1,3E-15 1,0E-01 4,7E-02 1,1E-06 4,2E-02 0,0E+00 0,0E+00 0,5
Cuivre 12 à 19 ans 6,9E-04 4,5E-06 7,9E-16 1,0E-01 3,2E-02 3,5E-07 4,2E-02 0,0E+00 0,0E+00 0,3
Cuivre 20 ans et plus 6,9E-04 3,8E-06 6,5E-16 1,0E-01 3,2E-02 3,0E-07 4,2E-02 0,0E+00 0,0E+00 0,3
Mercure 0 à 6 mois 2,6E-05 5,5E-06 8,7E-06 3,0E-04 1,1E-04 1,8E-09 1,2E-05 0,0E+00 0,0E+00 0,9
Mercure 7 mois à 4 ans 2,6E-05 5,6E-06 8,9E-06 3,0E-04 1,4E-04 6,6E-09 1,2E-05 0,0E+00 0,0E+00 1,0
Mercure 5 à 11 ans 2,6E-05 4,4E-06 7,0E-06 3,0E-04 1,1E-04 7,7E-10 1,2E-05 0,0E+00 0,0E+00 0,8
Mercure 12 à 19 ans 2,6E-05 2,6E-06 4,2E-06 3,0E-04 6,7E-05 2,4E-10 1,2E-05 0,0E+00 0,0E+00 0,5
Mercure 20 ans et plus 2,6E-05 2,2E-06 3,5E-06 3,0E-04 6,3E-05 2,1E-10 1,2E-05 0,0E+00 0,0E+00 0,4
Molybdène 0 à 6 mois n.d. 6,1E-06 1,1E-17 5,0E-03 8,5E-03 1,6E-08 5,0E-03 0,0E+00 0,0E+00 1,7
Molybdène 7 mois à 4 ans n.d. 6,2E-06 1,1E-17 5,0E-03 6,0E-03 6,1E-08 5,0E-03 0,0E+00 0,0E+00 1,2
Molybdène 5 à 11 ans n.d. 4,9E-06 8,5E-18 5,0E-03 4,0E-03 7,1E-09 5,0E-03 0,0E+00 0,0E+00 0,8
Molybdène 12 à 19 ans n.d. 2,9E-06 5,1E-18 5,0E-03 2,6E-03 2,3E-09 5,0E-03 0,0E+00 0,0E+00 0,5
Molybdène 20 ans et plus n.d. 2,5E-06 4,2E-18 5,0E-03 2,6E-03 1,9E-09 5,0E-03 0,0E+00 0,0E+00 0,5
Nickel 0 à 6 mois 5,7E-06 2,2E-06 1,6E-16 2,0E-02 3,5E-03 2,5E-07 6,9E-03 0,0E+00 0,0E+00 0,6
Nickel 7 mois à 4 ans 5,7E-06 2,3E-06 1,6E-16 2,0E-02 1,2E-02 9,2E-07 6,9E-03 0,0E+00 0,0E+00 1,0
Nickel 5 à 11 ans 5,7E-06 1,8E-06 1,3E-16 2,0E-02 9,1E-03 1,1E-07 6,9E-03 0,0E+00 0,0E+00 0,8
Nickel 12 à 19 ans 5,7E-06 1,1E-06 7,6E-17 2,0E-02 6,2E-03 3,4E-08 6,9E-03 0,0E+00 0,0E+00 0,5
Nickel 20 ans et plus 5,7E-06 8,9E-07 6,3E-17 2,0E-02 6,2E-03 2,9E-08 6,9E-03 0,0E+00 0,0E+00 0,5
Plomb 0 à 6 mois n.d. 1,1E-05 1,2E-15 3,6E-03 4,5E-04 1,9E-06 1,8E-03 0,0E+00 0,0E+00 0,1
Plomb 7 mois à 4 ans n.d. 1,1E-05 1,3E-15 3,6E-03 1,5E-03 7,1E-06 1,8E-03 0,0E+00 0,0E+00 0,4
Plomb 5 à 11 ans n.d. 8,8E-06 9,9E-16 3,6E-03 1,0E-03 8,3E-07 1,8E-03 0,0E+00 0,0E+00 0,3
Plomb 12 à 19 ans n.d. 5,3E-06 5,9E-16 3,6E-03 6,3E-04 2,6E-07 1,8E-03 0,0E+00 0,0E+00 0,2
Plomb 20 ans et plus n.d. 4,5E-06 4,9E-16 3,6E-03 6,5E-04 2,2E-07 1,8E-03 0,0E+00 0,0E+00 0,2
Sélénium 0 à 6 mois 5,0E-03 1,2E-06 4,0E-18 5,0E-03 7,3E-05 6,3E-09 5,0E-03 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Sélénium 7 mois à 4 ans 5,0E-03 1,2E-06 4,2E-18 5,0E-03 4,4E-05 2,3E-08 5,0E-03 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Sélénium 5 à 11 ans 5,0E-03 9,5E-07 3,2E-18 5,0E-03 3,0E-05 2,7E-09 5,0E-03 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Sélénium 12 à 19 ans 5,0E-03 5,7E-07 2,0E-18 5,0E-03 2,1E-05 8,7E-10 5,0E-03 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Sélénium 20 ans et plus 5,0E-03 4,8E-07 1,6E-18 5,0E-03 2,2E-05 7,3E-10 5,0E-03 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Zinc 0 à 6 mois 1,0E-02 2,7E-05 8,4E-16 1,0E+00 6,8E-01 1,3E-06 2,5E-01 0,0E+00 0,0E+00 0,7
Zinc 7 mois à 4 ans 1,0E-02 2,8E-05 8,6E-16 1,0E+00 6,7E-01 4,8E-06 2,5E-01 0,0E+00 0,0E+00 0,7
Zinc 5 à 11 ans 1,0E-02 2,2E-05 6,7E-16 1,0E+00 4,6E-01 5,7E-07 2,5E-01 0,0E+00 0,0E+00 0,5
Zinc 12 à 19 ans 1,0E-02 1,3E-05 4,0E-16 1,0E+00 3,1E-01 1,8E-07 2,5E-01 0,0E+00 0,0E+00 0,3
Zinc 20 ans et plus 1,0E-02 1,1E-05 3,3E-16 1,0E+00 2,9E-01 1,5E-07 2,5E-01 0,0E+00 0,0E+00 0,3
Tableau 21 : Indices de risque calculés pour les effets cancérigènes (population environnante)

Inhalation Ingestion Contact cutané


Risque
Coefficient de Dose moyenne Coefficient de Dose moyenne Coefficient de Dose moyenne
additionnel
Substances cancérogénicité à vie cancérogénicité à vie cancérogénicité à vie
de cancer
(mg/kg/jr)-1 (mg/kg/jr) (mg/kg/jr)-1 (mg/kg/jr) (mg/kg/jr)-1 (mg/kg/jr)
[(a x b)+(c x d)+(e x f)]
a b c d e f
Benzo(a)anthracène 1,4E-02 1,0E-07 7,3E-01 4,4E-09 7,3E-01 0,0E+00 4,62E-09 < 1 / 1000000
Benzo(a)pyrène 1,4E-01 2,5E-08 7,3E+00 4,0E-09 7,3E+00 0,0E+00 3,27E-08 < 1 / 1000000
Benzo(b)fluoranthène 1,4E-02 5,4E-08 7,3E-01 1,1E-08 7,3E-01 0,0E+00 8,94E-09 < 1 / 1000000
Benzo(g,h,i)pérylène 1,4E-03 2,4E-08 7,3E-02 4,4E-09 7,3E-02 0,0E+00 3,52E-10 < 1 / 1000000
Chrysène 1,4E-03 3,4E-08 7,3E-02 5,1E-09 7,3E-02 0,0E+00 4,18E-10 < 1 / 1000000
Dibenzo(a,h)anthracène 1,4E-01 6,6E-09 7,3E+00 1,5E-09 7,3E+00 0,0E+00 1,21E-08 < 1 / 1000000
Dibenzo(a,h)pyrène 1,4E+00 2,2E-09 7,3E+01 4,1E-10 7,3E+01 0,0E+00 3,32E-08 < 1 / 1000000
Dibenzo(a,i)pyrène 1,4E+00 2,4E-09 7,3E+01 4,5E-10 7,3E+01 0,0E+00 3,61E-08 < 1 / 1000000
Dibenzo(a,l)pyrène 1,4E+00 9,2E-10 7,3E+01 2,1E-09 7,3E+01 0,0E+00 1,55E-07 < 1 / 1000000
Indéno(1,2,3-c,d)pyrène 1,4E-02 3,3E-08 7,3E-01 4,0E-09 7,3E-01 0,0E+00 3,40E-09 < 1 / 1000000
Méthyl-3 cholanthrène 2,2E+01 2,2E-09 2,2E+01 2,5E-10 2,2E+01 0,0E+00 5,43E-08 < 1 / 1000000
Phénanthrène 1,4E-04 1,1E-04 7,3E-03 4,6E-09 7,3E-03 0,0E+00 1,50E-08 < 1 / 1000000
Somme des HAP 3,56E-07 < 1 / 1000000
Benzène 2,7E-02 1,3E-05 5,5E-02 2,3E-10 5,5E-02 0,0E+00 3,62E-07 < 1 / 1000000
Chloroforme 8,1E-02 4,0E-06 n.d. 8,1E-09 n.d. 0,0E+00 3,21E-01 < 1 / 1000000
Trichloro-2,4,6 phénol 1,1E-02 4,5E-06 1,1E-02 2,8E-10 1,1E-02 0,0E+00 4,97E-08 < 1 / 1000000
Arsenic 1,5E+01 5,0E-17 1,5E+00 5,4E-08 1,5E+00 0,0E+00 8,13E-08 < 1 / 1000000
Cadmium 6,3E+00 2,1E-18 n.d. 2,3E-09 n.d. 0,0E+00 1,35E-17 < 1 / 1000000
Nickel 8,4E-01 7,6E-17 n.d. 8,3E-08 n.d. 0,0E+00 6,43E-17 < 1 / 1000000
Plomb 4,2E-02 5,9E-16 8,5E-03 6,5E-07 1,7E-02 0,0E+00 5,49E-09 < 1 / 1000000
Tableau 22 : Indices de risque calculés pour les effets non cancérigènes (population utilisatrice future)

Inhalation Ingestion Contact cutané


Indice global
Dose Dose Dose de risque
Substances Groupe cible Dose de Dose bruit associée Dose de Dose bruit associée Dose de Dose bruit associée
référence de fond au site référence de fond au site référence de fond au site ((b+c)/a)+((e+f)/d)
(mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) +
a b c d e f g h i ((h+i)/g)
Acénaphtène 0 à 6 mois 6,0E-02 3,1E-06 5,6E-06 6,0E-02 4,6E-05 3,6E-07 6,0E-02 0,0E+00 3,5E-07 < 0,1
Acénaphtène 7 mois à 4 ans 6,0E-02 3,2E-06 5,8E-06 6,0E-02 3,8E-05 1,3E-06 6,0E-02 0,0E+00 8,4E-07 < 0,1
Acénaphtène 5 à 11 ans 6,0E-02 2,5E-06 4,5E-06 6,0E-02 2,5E-05 1,6E-07 6,0E-02 0,0E+00 7,2E-07 < 0,1
Acénaphtène 12 à 19 ans 6,0E-02 1,5E-06 2,7E-06 6,0E-02 1,6E-05 4,9E-08 6,0E-02 0,0E+00 2,2E-07 < 0,1
Acénaphtène 20 ans et plus 6,0E-02 1,2E-06 2,3E-06 6,0E-02 1,4E-05 4,1E-08 6,0E-02 0,0E+00 2,1E-07 < 0,1
Anthracène 0 à 6 mois n.d. 1,9E-06 4,9E-05 3,0E-01 1,6E-05 9,4E-07 3,0E-01 0,0E+00 9,2E-07 < 0,1
Anthracène 7 mois à 4 ans n.d. 1,9E-06 5,0E-05 3,0E-01 1,3E-05 3,5E-06 3,0E-01 0,0E+00 2,2E-06 < 0,1
Anthracène 5 à 11 ans n.d. 1,5E-06 3,9E-05 3,0E-01 8,6E-06 4,1E-07 3,0E-01 0,0E+00 1,9E-06 < 0,1
Anthracène 12 à 19 ans n.d. 9,0E-07 2,3E-05 3,0E-01 5,5E-06 1,3E-07 3,0E-01 0,0E+00 5,7E-07 < 0,1
Anthracène 20 ans et plus n.d. 7,6E-07 2,0E-05 3,0E-01 4,9E-06 1,1E-07 3,0E-01 0,0E+00 5,5E-07 < 0,1
Fluoranthène 0 à 6 mois 4,0E-02 1,2E-05 2,7E-04 4,0E-02 4,7E-05 5,2E-06 4,0E-02 0,0E+00 5,1E-06 < 0,1
Fluoranthène 7 mois à 4 ans 4,0E-02 1,2E-05 2,8E-04 4,0E-02 3,9E-05 2,0E-05 4,0E-02 0,0E+00 1,2E-05 < 0,1
Fluoranthène 5 à 11 ans 4,0E-02 9,3E-06 2,2E-04 4,0E-02 2,5E-05 2,3E-06 4,0E-02 0,0E+00 1,1E-05 < 0,1
Fluoranthène 12 à 19 ans 4,0E-02 5,6E-06 1,3E-04 4,0E-02 1,6E-05 7,2E-07 4,0E-02 0,0E+00 3,2E-06 < 0,1
Fluoranthène 20 ans et plus 4,0E-02 4,7E-06 1,1E-04 4,0E-02 1,4E-05 6,1E-07 4,0E-02 0,0E+00 3,0E-06 < 0,1
Fluorène 0 à 6 mois n.d. 4,1E-06 1,9E-05 4,0E-02 7,7E-05 5,3E-07 4,0E-02 0,0E+00 5,2E-07 < 0,1
Fluorène 7 mois à 4 ans n.d. 4,2E-06 2,0E-05 4,0E-02 3,9E-05 2,0E-06 4,0E-02 0,0E+00 1,2E-06 < 0,1
Fluorène 5 à 11 ans n.d. 3,3E-06 1,5E-05 4,0E-02 2,0E-05 2,3E-07 4,0E-02 0,0E+00 1,1E-06 < 0,1
Fluorène 12 à 19 ans n.d. 2,0E-06 9,3E-06 4,0E-02 1,1E-05 7,2E-08 4,0E-02 0,0E+00 3,2E-07 < 0,1
Fluorène 20 ans et plus n.d. 1,7E-06 7,8E-06 4,0E-02 9,8E-06 6,1E-08 4,0E-02 0,0E+00 3,1E-07 < 0,1
Méthyl-2 naphtalène 0 à 6 mois 3,2E-03 3,5E-02 2,6E-05 4,0E-03 1,7E-04 1,4E-06 4,0E-03 0,0E+00 1,4E-06 11,0
Méthyl-2 naphtalène 7 mois à 4 ans 3,2E-03 3,6E-02 2,7E-05 4,0E-03 1,4E-04 5,2E-06 4,0E-03 0,0E+00 3,3E-06 11,3
Méthyl-2 naphtalène 5 à 11 ans 3,2E-03 2,8E-02 2,1E-05 4,0E-03 9,7E-05 6,1E-07 4,0E-03 0,0E+00 2,8E-06 8,8
Méthyl-2 naphtalène 12 à 19 ans 3,2E-03 1,7E-02 1,3E-05 4,0E-03 7,4E-05 1,9E-07 4,0E-03 0,0E+00 8,4E-07 5,3
Méthyl-2 naphtalène 20 ans et plus 3,2E-03 1,4E-02 1,1E-05 4,0E-03 6,1E-05 1,6E-07 4,0E-03 0,0E+00 8,1E-07 4,5
Tableau 22 : Indices de risque calculés pour les effets non cancérigènes (population utilisatrice future) (suite)

Inhalation Ingestion Contact cutané


Dose Dose Dose Indice global
Dose de Dose bruit associée Dose de Dose bruit associée Dose de Dose bruit associée de risque
Substances Groupe cible
référence de fond au site référence de fond au site référence de fond au site
(mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) ((b+c)/a)+((e+f)/d)
a b c d e f g h i +((h+i)/g)
Naphtalène 0 à 6 mois 8,6E-04 4,7E-05 1,4E-05 2,0E-02 1,9E-06 9,7E-07 2,0E-02 0,0E+00 9,5E-07 < 0,1
Naphtalène 7 mois à 4 ans 8,6E-04 4,8E-05 1,4E-05 2,0E-02 1,1E-06 3,6E-06 2,0E-02 0,0E+00 2,3E-06 < 0,1
Naphtalène 5 à 11 ans 8,6E-04 3,7E-05 1,1E-05 2,0E-02 7,8E-07 4,2E-07 2,0E-02 0,0E+00 2,0E-06 < 0,1
Naphtalène 12 à 19 ans 8,6E-04 2,2E-05 6,6E-06 2,0E-02 5,4E-07 1,3E-07 2,0E-02 0,0E+00 5,9E-07 < 0,1
Naphtalène 20 ans et plus 8,6E-04 1,9E-05 5,6E-06 2,0E-02 5,8E-07 1,1E-07 2,0E-02 0,0E+00 5,7E-07 < 0,1
Pyrène 0 à 6 mois n.d. 8,2E-06 5,0E-07 3,0E-02 3,4E-05 4,8E-06 3,0E-02 0,0E+00 4,7E-06 < 0,1
Pyrène 7 mois à 4 ans n.d. 8,5E-06 5,1E-07 3,0E-02 2,8E-05 1,8E-05 3,0E-02 0,0E+00 1,1E-05 < 0,1
Pyrène 5 à 11 ans n.d. 6,6E-06 4,0E-07 3,0E-02 1,8E-05 2,1E-06 3,0E-02 0,0E+00 9,6E-06 < 0,1
Pyrène 12 à 19 ans n.d. 4,0E-06 2,4E-07 3,0E-02 1,1E-05 6,5E-07 3,0E-02 0,0E+00 2,9E-06 < 0,1
Pyrène 20 ans et plus n.d. 3,4E-06 2,0E-07 3,0E-02 1,0E-05 5,5E-07 3,0E-02 0,0E+00 2,8E-06 < 0,1
Benzène 0 à 6 mois 8,6E-03 1,3E-03 2,7E-05 4,0E-03 2,3E-03 1,6E-07 4,0E-03 0,0E+00 9,8E-08 0,7
Benzène 7 mois à 4 ans 8,6E-03 1,3E-03 2,8E-05 4,0E-03 1,4E-03 6,1E-07 4,0E-03 0,0E+00 2,4E-07 0,5
Benzène 5 à 11 ans 8,6E-03 1,0E-03 2,2E-05 4,0E-03 9,5E-04 7,1E-08 4,0E-03 0,0E+00 2,0E-07 0,4
Benzène 12 à 19 ans 8,6E-03 6,2E-04 1,3E-05 4,0E-03 6,5E-04 2,2E-08 4,0E-03 0,0E+00 6,1E-08 0,2
Benzène 20 ans et plus 8,6E-03 5,2E-04 1,1E-05 4,0E-03 6,9E-04 1,9E-08 4,0E-03 0,0E+00 5,8E-08 0,2
Toluène 0 à 6 mois 1,4E+00 5,4E-03 8,3E-05 8,0E-02 1,5E-03 5,6E-07 8,0E-02 0,0E+00 5,1E-07 < 0,1
Toluène 7 mois à 4 ans 1,4E+00 5,6E-03 8,5E-05 8,0E-02 9,8E-04 2,1E-06 8,0E-02 0,0E+00 1,2E-06 < 0,1
Toluène 5 à 11 ans 1,4E+00 4,3E-03 6,6E-05 8,0E-02 8,0E-04 2,5E-07 8,0E-02 0,0E+00 1,0E-06 < 0,1
Toluène 12 à 19 ans 1,4E+00 2,6E-03 4,0E-05 8,0E-02 5,1E-04 7,8E-08 8,0E-02 0,0E+00 3,1E-07 < 0,1
Toluène 20 ans et plus 1,4E+00 2,2E-03 3,4E-05 8,0E-02 5,5E-04 6,5E-08 8,0E-02 0,0E+00 3,0E-07 < 0,1
Xylènes 0 à 6 mois 2,9E-02 2,2E-03 4,5E-05 2,0E-01 2,2E-03 5,3E-07 2,0E-01 0,0E+00 4,8E-07 < 0,1
Xylènes 7 mois à 4 ans 2,9E-02 2,3E-03 4,7E-05 2,0E-01 1,6E-03 2,0E-06 2,0E-01 0,0E+00 1,1E-06 < 0,1
Xylènes 5 à 11 ans 2,9E-02 1,8E-03 3,6E-05 2,0E-01 1,1E-03 2,3E-07 2,0E-01 0,0E+00 9,8E-07 < 0,1
Xylènes 12 à 19 ans 2,9E-02 1,1E-03 2,2E-05 2,0E-01 7,7E-04 7,2E-08 2,0E-01 0,0E+00 2,9E-07 < 0,1
Xylènes 20 ans et plus 2,9E-02 8,9E-04 1,9E-05 2,0E-01 8,1E-04 6,1E-08 2,0E-01 0,0E+00 2,8E-07 < 0,1
Tableau 22 : Indices de risque calculés pour les effets non cancérigènes (population utilisatrice future) (suite)

Inhalation Ingestion Contact cutané


Indice global
Dose Dose Dose de risque
Dose de Dose bruit associée Dose de Dose bruit associée Dose de Dose bruit associée
Substances Groupe cible
référence de fond au site référence de fond au site référence de fond au site ((b+c)/a)+((e+f)/d)
(mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) +
a b c d e f g h i ((h+i)/g)
Styrène 0 à 6 mois 2,9E-01 3,2E-04 1,5E-05 2,0E-01 1,9E-02 4,7E-07 2,0E-01 0,0E+00 7,0E-07 < 0,1
Styrène 7 mois à 4 ans 2,9E-01 3,3E-04 1,5E-05 2,0E-01 1,2E-02 1,7E-06 2,0E-01 0,0E+00 1,7E-06 < 0,1
Styrène 5 à 11 ans 2,9E-01 2,6E-04 1,2E-05 2,0E-01 7,8E-03 2,0E-07 2,0E-01 0,0E+00 1,4E-06 < 0,1
Styrène 12 à 19 ans 2,9E-01 1,6E-04 7,2E-06 2,0E-01 5,3E-03 6,4E-08 2,0E-01 0,0E+00 4,3E-07 < 0,1
Styrène 20 ans et plus 2,9E-01 1,3E-04 6,1E-06 2,0E-01 5,7E-03 5,4E-08 2,0E-01 0,0E+00 4,2E-07 < 0,1
Chloroforme 0 à 6 mois 8,6E-02 7,1E-05 3,5E-04 1,0E-02 2,2E-03 1,8E-06 1,0E-02 0,0E+00 1,4E-06 0,2
Chloroforme 7 mois à 4 ans 8,6E-02 7,3E-05 3,6E-04 1,0E-02 1,2E-03 6,9E-06 1,0E-02 0,0E+00 3,3E-06 0,1
Chloroforme 5 à 11 ans 8,6E-02 5,7E-05 2,8E-04 1,0E-02 7,2E-04 8,1E-07 1,0E-02 0,0E+00 2,9E-06 < 0,1
Chloroforme 12 à 19 ans 8,6E-02 3,4E-05 1,7E-04 1,0E-02 4,5E-04 2,5E-07 1,0E-02 0,0E+00 8,6E-07 < 0,1
Chloroforme 20 ans et plus 8,6E-02 2,9E-05 1,4E-04 1,0E-02 4,5E-04 2,1E-07 1,0E-02 0,0E+00 8,3E-07 < 0,1
Crésol (ortho, méta, para 0 à 6 mois n.d. 1,6E-03 2,1E-06 5,0E-02 1,8E-02 1,9E-07 5,0E-02 0,0E+00 7,3E-07 0,4
Crésol (ortho, méta, para 7 mois à 4 ans n.d. 1,6E-03 2,2E-06 5,0E-02 1,1E-02 7,2E-07 5,0E-02 0,0E+00 1,7E-06 0,2
Crésol (ortho, méta, para 5 à 11 ans n.d. 1,3E-03 1,7E-06 5,0E-02 7,5E-03 8,4E-08 5,0E-02 0,0E+00 1,5E-06 0,1
Crésol (ortho, méta, para 12 à 19 ans n.d. 7,6E-04 1,0E-06 5,0E-02 5,2E-03 2,7E-08 5,0E-02 0,0E+00 4,5E-07 0,1
Crésol (ortho, méta, para 20 ans et plus n.d. 6,4E-04 8,5E-07 5,0E-02 5,6E-03 2,2E-08 5,0E-02 0,0E+00 4,3E-07 0,1
Diméthyl-2,4 phénol 0 à 6 mois n.d. 1,8E-05 5,3E-19 2,0E-02 1,8E-02 1,9E-07 2,0E-02 0,0E+00 3,8E-07 0,9
Diméthyl-2,4 phénol 7 mois à 4 ans n.d. 1,9E-05 5,4E-19 2,0E-02 1,1E-02 7,2E-07 2,0E-02 0,0E+00 9,1E-07 0,6
Diméthyl-2,4 phénol 5 à 11 ans n.d. 1,5E-05 4,2E-19 2,0E-02 7,5E-03 8,4E-08 2,0E-02 0,0E+00 7,8E-07 0,4
Diméthyl-2,4 phénol 12 à 19 ans n.d. 8,7E-06 2,5E-19 2,0E-02 5,2E-03 2,7E-08 2,0E-02 0,0E+00 2,3E-07 0,3
Diméthyl-2,4 phénol 20 ans et plus n.d. 7,4E-06 2,1E-19 2,0E-02 5,6E-03 2,2E-08 2,0E-02 0,0E+00 2,2E-07 0,3
Chlorophénol (-2) 0 à 6 mois n.d. 0,0E+00 3,4E-06 5,0E-03 3,3E-05 1,9E-07 5,0E-03 0,0E+00 3,8E-07 < 0,1
Chlorophénol (-2) 7 mois à 4 ans n.d. 0,0E+00 3,4E-06 5,0E-03 2,7E-05 7,2E-07 5,0E-03 0,0E+00 9,1E-07 < 0,1
Chlorophénol (-2) 5 à 11 ans n.d. 0,0E+00 2,7E-06 5,0E-03 1,8E-05 8,4E-08 5,0E-03 0,0E+00 7,8E-07 < 0,1
Chlorophénol (-2) 12 à 19 ans n.d. 0,0E+00 1,6E-06 5,0E-03 1,1E-05 2,7E-08 5,0E-03 0,0E+00 2,3E-07 < 0,1
Chlorophénol (-2) 20 ans et plus n.d. 0,0E+00 1,4E-06 5,0E-03 1,0E-05 2,2E-08 5,0E-03 0,0E+00 2,2E-07 < 0,1
Tableau 22 : Indices de risque calculés pour les effets non cancérigènes (population utilisatrice future) (suite)

Inhalation Ingestion Contact cutané


Indice global
Dose Dose Dose de risque
Dose de Dose bruit associée Dose de Dose bruit associée Dose de Dose bruit associée
Substances Groupe cible
référence de fond au site référence de fond au site référence de fond au site ((b+c)/a)+((e+f)/d)
(mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) +
a b c d e f g h i ((h+i)/g)
Dichloro-2,4 phénol 0 à 6 mois n.d. 0,0E+00 6,0E-06 3,0E-03 3,3E-05 1,9E-07 3,0E-03 0,0E+00 5,6E-07 < 0,1
Dichloro-2,4 phénol 7 mois à 4 ans n.d. 0,0E+00 6,1E-06 3,0E-03 2,7E-05 7,0E-07 3,0E-03 0,0E+00 1,3E-06 < 0,1
Dichloro-2,4 phénol 5 à 11 ans n.d. 0,0E+00 4,8E-06 3,0E-03 1,8E-05 8,1E-08 3,0E-03 0,0E+00 1,2E-06 < 0,1
Dichloro-2,4 phénol 12 à 19 ans n.d. 0,0E+00 2,9E-06 3,0E-03 1,1E-05 2,6E-08 3,0E-03 0,0E+00 3,5E-07 < 0,1
Dichloro-2,4 phénol 20 ans et plus n.d. 0,0E+00 2,4E-06 3,0E-03 1,0E-05 2,2E-08 3,0E-03 0,0E+00 3,3E-07 < 0,1
Pentachlorophénol 0 à 6 mois n.d. 3,5E-07 1,5E-05 3,0E-02 2,2E-04 2,2E-07 3,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Pentachlorophénol 7 mois à 4 ans n.d. 3,6E-07 1,6E-05 3,0E-02 8,1E-05 8,0E-07 3,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Pentachlorophénol 5 à 11 ans n.d. 2,8E-07 1,2E-05 3,0E-02 6,1E-05 9,4E-08 3,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Pentachlorophénol 12 à 19 ans n.d. 1,7E-07 7,4E-06 3,0E-02 4,0E-05 3,0E-08 3,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Pentachlorophénol 20 ans et plus n.d. 1,4E-07 6,3E-06 3,0E-02 3,8E-05 2,5E-08 3,0E-02 0,0E+00 0,0E+00 < 0,1
Tétrachloro-2,3,4,6 phén 0 à 6 mois n.d. 0,0E+00 9,2E-06 3,0E-02 3,3E-05 1,9E-07 3,0E-02 0,0E+00 3,7E-07 < 0,1
Tétrachloro-2,3,4,6 phén 7 mois à 4 ans n.d. 0,0E+00 9,4E-06 3,0E-02 2,7E-05 7,0E-07 3,0E-02 0,0E+00 8,8E-07 < 0,1
Tétrachloro-2,3,4,6 phén 5 à 11 ans n.d. 0,0E+00 7,4E-06 3,0E-02 1,8E-05 8,2E-08 3,0E-02 0,0E+00 7,6E-07 < 0,1
Tétrachloro-2,3,4,6 phén 12 à 19 ans n.d. 0,0E+00 4,4E-06 3,0E-02 1,1E-05 2,6E-08 3,0E-02 0,0E+00 2,3E-07 < 0,1
Tétrachloro-2,3,4,6 phén 20 ans et plus n.d. 0,0E+00 3,7E-06 3,0E-02 1,0E-05 2,2E-08 3,0E-02 0,0E+00 2,2E-07 < 0,1
Trichloro-2,4,5 phénol 0 à 6 mois n.d. 0,0E+00 9,3E-06 1,0E-01 3,3E-05 1,9E-07 1,0E-01 0,0E+00 3,7E-07 < 0,1
Trichloro-2,4,5 phénol 7 mois à 4 ans n.d. 0,0E+00 9,5E-06 1,0E-01 2,7E-05 7,0E-07 1,0E-01 0,0E+00 8,8E-07 < 0,1
Trichloro-2,4,5 phénol 5 à 11 ans n.d. 0,0E+00 7,5E-06 1,0E-01 1,8E-05 8,2E-08 1,0E-01 0,0E+00 7,6E-07 < 0,1
Trichloro-2,4,5 phénol 12 à 19 ans n.d. 0,0E+00 4,5E-06 1,0E-01 1,1E-05 2,6E-08 1,0E-01 0,0E+00 2,3E-07 < 0,1
Trichloro-2,4,5 phénol 20 ans et plus n.d. 0,0E+00 3,8E-06 1,0E-01 1,0E-05 2,2E-08 1,0E-01 0,0E+00 2,2E-07 < 0,1
Arsenic 0 à 6 mois 8,6E-06 5,5E-07 1,0E-16 3,0E-04 2,9E-04 3,8E-05 3,0E-04 0,0E+00 9,1E-06 1,2
Arsenic 7 mois à 4 ans 8,6E-06 5,6E-07 1,1E-16 3,0E-04 4,5E-04 1,4E-04 3,0E-04 0,0E+00 2,2E-05 2,1
Arsenic 5 à 11 ans 8,6E-06 4,4E-07 8,3E-17 3,0E-04 3,0E-04 1,7E-05 3,0E-04 0,0E+00 1,9E-05 1,2
Arsenic 12 à 19 ans 8,6E-06 2,6E-07 5,0E-17 3,0E-04 1,9E-04 5,2E-06 3,0E-04 0,0E+00 5,6E-06 0,7
Arsenic 20 ans et plus 8,6E-06 2,2E-07 4,1E-17 3,0E-04 1,9E-04 4,4E-06 3,0E-04 0,0E+00 5,4E-06 0,7
Tableau 22 : Indices de risque calculés pour les effets non cancérigènes (population utilisatrice future) (suite)

Inhalation Ingestion Contact cutané

Dose Dose Dose Indice global


Substances Groupe cible Dose de Dose bruit associée Dose de Dose bruit associée Dose de Dose bruit associée de risque
référence de fond au site référence de fond au site référence de fond au site
(mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) ((b+c)/a)+((e+f)/d)
a b c d e f g h i +((h+i)/g)
Baryum 0 à 6 mois n.d. 2,6E-04 5,8E-16 2,0E-01 2,3E-02 2,1E-04 1,0E-02 0,0E+00 1,6E-04 0,1
Baryum 7 mois à 4 ans n.d. 2,7E-04 5,9E-16 2,0E-01 2,4E-02 7,9E-04 1,0E-02 0,0E+00 3,8E-04 0,2
Baryum 5 à 11 ans n.d. 2,1E-04 4,6E-16 2,0E-01 1,9E-02 9,2E-05 1,0E-02 0,0E+00 3,3E-04 0,1
Baryum 12 à 19 ans n.d. 1,3E-04 2,8E-16 2,0E-01 1,1E-02 2,9E-05 1,0E-02 0,0E+00 9,8E-05 < 0,1
Baryum 20 ans et plus n.d. 1,1E-04 2,3E-16 2,0E-01 8,9E-03 2,5E-05 1,0E-02 0,0E+00 9,4E-05 < 0,1
Cadmium 0 à 6 mois 5,7E-06 1,8E-06 4,4E-18 1,0E-03 2,7E-04 1,6E-06 5,0E-05 0,0E+00 1,2E-07 0,6
Cadmium 7 mois à 4 ans 5,7E-06 1,8E-06 4,5E-18 1,0E-03 5,9E-04 6,1E-06 5,0E-05 0,0E+00 2,9E-07 0,9
Cadmium 5 à 11 ans 5,7E-06 1,4E-06 3,6E-18 1,0E-03 4,6E-04 7,1E-07 5,0E-05 0,0E+00 2,5E-07 0,7
Cadmium 12 à 19 ans 5,7E-06 8,5E-07 2,1E-18 1,0E-03 3,2E-04 2,2E-07 5,0E-05 0,0E+00 7,5E-08 0,5
Cadmium 20 ans et plus 5,7E-06 7,2E-07 1,8E-18 1,0E-03 3,2E-04 1,9E-07 5,0E-05 0,0E+00 7,3E-08 0,4
Cobalt 0 à 6 mois 2,9E-05 2,4E-06 4,4E-17 n.d. 7,5E-05 1,6E-05 n.d. 0,0E+00 1,2E-05 < 0,1
Cobalt 7 mois à 4 ans 2,9E-05 2,5E-06 4,5E-17 n.d. 4,6E-05 6,0E-05 n.d. 0,0E+00 2,9E-05 < 0,1
Cobalt 5 à 11 ans 2,9E-05 2,0E-06 3,5E-17 n.d. 3,1E-05 7,0E-06 n.d. 0,0E+00 2,5E-05 < 0,1
Cobalt 12 à 19 ans 2,9E-05 1,2E-06 2,1E-17 n.d. 2,1E-05 2,2E-06 n.d. 0,0E+00 7,5E-06 < 0,1
Cobalt 20 ans et plus 2,9E-05 9,9E-07 1,7E-17 n.d. 2,3E-05 1,9E-06 n.d. 0,0E+00 7,2E-06 < 0,1
Cuivre 0 à 6 mois 6,9E-04 9,3E-06 1,6E-15 1,0E-01 6,8E-02 6,0E-04 4,2E-02 0,0E+00 4,5E-04 0,7
Cuivre 7 mois à 4 ans 6,9E-04 9,6E-06 1,7E-15 1,0E-01 6,5E-02 2,2E-03 4,2E-02 0,0E+00 1,1E-03 0,7
Cuivre 5 à 11 ans 6,9E-04 7,5E-06 1,3E-15 1,0E-01 4,7E-02 2,6E-04 4,2E-02 0,0E+00 9,3E-04 0,5
Cuivre 12 à 19 ans 6,9E-04 4,5E-06 7,9E-16 1,0E-01 3,2E-02 8,2E-05 4,2E-02 0,0E+00 2,8E-04 0,3
Cuivre 20 ans et plus 6,9E-04 3,8E-06 6,5E-16 1,0E-01 3,2E-02 7,0E-05 4,2E-02 0,0E+00 2,7E-04 0,3
Mercure 0 à 6 mois 2,6E-05 5,5E-06 8,7E-06 3,0E-04 1,1E-04 4,2E-07 1,2E-05 0,0E+00 1,6E-07 0,9
Mercure 7 mois à 4 ans 2,6E-05 5,6E-06 8,9E-06 3,0E-04 1,4E-04 1,6E-06 1,2E-05 0,0E+00 3,8E-07 1,1
Mercure 5 à 11 ans 2,6E-05 4,4E-06 7,0E-06 3,0E-04 1,1E-04 1,8E-07 1,2E-05 0,0E+00 3,2E-07 0,8
Mercure 12 à 19 ans 2,6E-05 2,6E-06 4,2E-06 3,0E-04 6,7E-05 5,7E-08 1,2E-05 0,0E+00 9,7E-08 0,5
Mercure 20 ans et plus 2,6E-05 2,2E-06 3,5E-06 3,0E-04 6,3E-05 4,8E-08 1,2E-05 0,0E+00 9,3E-08 0,4
Tableau 22 : Indices de risque calculés pour les effets non cancérigènes (population utilisatrice future) (suite)

Inhalation Ingestion Contact cutané


Indice global
Dose Dose Dose de risque
Substances Groupe cible Dose de Dose bruit associée Dose de Dose bruit associée Dose de Dose bruit associée
référence de fond au site référence de fond au site référence de fond au site ((b+c)/a)+((e+f)/d)
(mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) (mg/kg/jr) +
a b c d e f g h i ((h+i)/g)
Molybdène 0 à 6 mois n.d. 6,1E-06 1,1E-17 5,0E-03 8,5E-03 3,9E-06 5,0E-03 0,0E+00 2,9E-06 1,7
Molybdène 7 mois à 4 ans n.d. 6,2E-06 1,1E-17 5,0E-03 6,0E-03 1,4E-05 5,0E-03 0,0E+00 7,0E-06 1,2
Molybdène 5 à 11 ans n.d. 4,9E-06 8,5E-18 5,0E-03 4,0E-03 1,7E-06 5,0E-03 0,0E+00 6,0E-06 0,8
Molybdène 12 à 19 ans n.d. 2,9E-06 5,1E-18 5,0E-03 2,6E-03 5,3E-07 5,0E-03 0,0E+00 1,8E-06 0,5
Molybdène 20 ans et plus n.d. 2,5E-06 4,2E-18 5,0E-03 2,6E-03 4,5E-07 5,0E-03 0,0E+00 1,7E-06 0,5
Nickel 0 à 6 mois 5,7E-06 2,2E-06 1,6E-16 2,0E-02 3,5E-03 5,8E-05 6,9E-03 0,0E+00 1,5E-04 0,6
Nickel 7 mois à 4 ans 5,7E-06 2,3E-06 1,6E-16 2,0E-02 1,2E-02 2,2E-04 6,9E-03 0,0E+00 3,7E-04 1,1
Nickel 5 à 11 ans 5,7E-06 1,8E-06 1,3E-16 2,0E-02 9,1E-03 2,5E-05 6,9E-03 0,0E+00 3,1E-04 0,8
Nickel 12 à 19 ans 5,7E-06 1,1E-06 7,6E-17 2,0E-02 6,2E-03 8,0E-06 6,9E-03 0,0E+00 9,4E-05 0,5
Nickel 20 ans et plus 5,7E-06 8,9E-07 6,3E-17 2,0E-02 6,2E-03 6,7E-06 6,9E-03 0,0E+00 9,1E-05 0,5
Plomb 0 à 6 mois n.d. 1,1E-05 1,2E-15 3,6E-03 4,5E-04 4,5E-04 1,8E-03 0,0E+00 2,0E-05 0,3
Plomb 7 mois à 4 ans n.d. 1,1E-05 1,3E-15 3,6E-03 1,5E-03 1,7E-03 1,8E-03 0,0E+00 4,9E-05 0,9
Plomb 5 à 11 ans n.d. 8,8E-06 9,9E-16 3,6E-03 1,0E-03 2,0E-04 1,8E-03 0,0E+00 4,2E-05 0,4
Plomb 12 à 19 ans n.d. 5,3E-06 5,9E-16 3,6E-03 6,3E-04 6,2E-05 1,8E-03 0,0E+00 1,3E-05 0,2
Plomb 20 ans et plus n.d. 4,5E-06 4,9E-16 3,6E-03 6,5E-04 5,2E-05 1,8E-03 0,0E+00 1,2E-05 0,2
Sélénium 0 à 6 mois 5,0E-03 1,2E-06 4,0E-18 5,0E-03 7,3E-05 1,5E-06 5,0E-03 0,0E+00 2,2E-08 < 0,1
Sélénium 7 mois à 4 ans 5,0E-03 1,2E-06 4,2E-18 5,0E-03 4,4E-05 5,5E-06 5,0E-03 0,0E+00 5,4E-08 < 0,1
Sélénium 5 à 11 ans 5,0E-03 9,5E-07 3,2E-18 5,0E-03 3,0E-05 6,5E-07 5,0E-03 0,0E+00 4,6E-08 < 0,1
Sélénium 12 à 19 ans 5,0E-03 5,7E-07 2,0E-18 5,0E-03 2,1E-05 2,0E-07 5,0E-03 0,0E+00 1,4E-08 < 0,1
Sélénium 20 ans et plus 5,0E-03 4,8E-07 1,6E-18 5,0E-03 2,2E-05 1,7E-07 5,0E-03 0,0E+00 1,3E-08 < 0,1
Zinc 0 à 6 mois 1,0E-02 2,7E-05 8,4E-16 1,0E+00 6,8E-01 3,1E-04 2,5E-01 0,0E+00 2,3E-05 0,7
Zinc 7 mois à 4 ans 1,0E-02 2,8E-05 8,6E-16 1,0E+00 6,7E-01 1,1E-03 2,5E-01 0,0E+00 5,5E-05 0,7
Zinc 5 à 11 ans 1,0E-02 2,2E-05 6,7E-16 1,0E+00 4,6E-01 1,3E-04 2,5E-01 0,0E+00 4,7E-05 0,5
Zinc 12 à 19 ans 1,0E-02 1,3E-05 4,0E-16 1,0E+00 3,1E-01 4,2E-05 2,5E-01 0,0E+00 1,4E-05 0,3
Zinc 20 ans et plus 1,0E-02 1,1E-05 3,3E-16 1,0E+00 2,9E-01 3,6E-05 2,5E-01 0,0E+00 1,4E-05 0,3
Tableau 23 : Indices de risque calculés pour les effets cancérigènes (population utilisatrice future)

Inhalation Ingestion Contact cutané


Risque
Coefficient de Dose moyenne Coefficient de Dose moyenne Coefficient de Dose moyenne
additionnel
Substances cancérogénicité à vie cancérogénicité à vie cancérogénicité à vie
de cancer
(mg/kg/jr)-1 (mg/kg/jr) (mg/kg/jr)-1 (mg/kg/jr) (mg/kg/jr)-1 (mg/kg/jr)
[(a x b)+(c x d)+(e x f)]
a b c d e f
Benzo(a)anthracène 1,4E-02 1,0E-07 7,3E-01 1,0E-06 7,3E-01 2,5E-06 2,60E-06 1 / 384796
Benzo(a)pyrène 1,4E-01 2,5E-08 7,3E+00 9,4E-07 7,3E+00 2,3E-06 2,36E-05 1 / 42445
Benzo(b)fluoranthène 1,4E-02 5,4E-08 7,3E-01 2,6E-06 7,3E-01 6,4E-06 6,63E-06 1 / 150902
Benzo(g,h,i)pérylène 1,4E-03 2,4E-08 7,3E-02 1,0E-06 7,3E-02 2,5E-06 2,57E-07 < 1 / 1000000
Chrysène 1,4E-03 3,4E-08 7,3E-02 1,2E-06 7,3E-02 2,9E-06 2,99E-07 < 1 / 1000000
Dibenzo(a,h)anthracène 1,4E-01 6,6E-09 7,3E+00 3,6E-07 7,3E+00 8,8E-07 9,03E-06 1 / 110733
Dibenzo(a,h)pyrène 1,4E+00 2,2E-09 7,3E+01 9,8E-08 7,3E+01 2,4E-07 2,44E-05 1 / 40983
Dibenzo(a,i)pyrène 1,4E+00 2,4E-09 7,3E+01 1,1E-07 7,3E+01 2,6E-07 2,65E-05 1 / 37690
Dibenzo(a,l)pyrène 1,4E+00 9,2E-10 7,3E+01 5,0E-07 7,3E+01 1,2E-06 1,24E-04 1 / 8049
Indéno(1,2,3-c,d)pyrène 1,4E-02 3,3E-08 7,3E-01 9,5E-07 7,3E-01 2,3E-06 2,39E-06 1 / 419137
Méthyl-3 cholanthrène 2,2E+01 2,2E-09 2,2E+01 5,8E-08 2,2E+01 1,4E-07 4,46E-06 1 / 224432
Phénanthrène 1,4E-04 1,1E-04 7,3E-03 1,1E-06 7,3E-03 2,6E-06 4,21E-08 < 1 / 1000000
Somme des HAP 2,24E-04 1 / 4456
Benzène 2,7E-02 1,3E-05 5,5E-02 5,5E-08 5,5E-02 8,2E-08 3,70E-07 < 1 / 1000000
Chloroforme 8,1E-02 1,7E-04 n.d. 6,2E-07 n.d. 1,2E-06 1,37E-05 1 / 73195
Trichloro-2,4,6 phénol 1,1E-02 4,5E-06 1,1E-02 6,5E-08 1,1E-02 3,2E-07 5,38E-08 < 1 / 1000000
Arsenic 1,5E+01 5,0E-17 1,5E+00 1,3E-05 1,5E+00 7,6E-06 3,06E-05 1 / 32671
Cadmium 6,3E+00 2,1E-18 n.d. 5,5E-07 n.d. 1,0E-07 1,35E-17 < 1 / 1000000
Nickel 8,4E-01 7,6E-17 n.d. 2,0E-05 n.d. 1,3E-04 6,43E-17 < 1 / 1000000
Plomb 4,2E-02 5,9E-16 8,5E-03 1,5E-04 1,7E-02 1,7E-05 1,58E-06 1 / 631523

QSAR Inc.
Évaluation des risques écotoxicologiques et toxicologiques
Impacts sur l'eau souterraine 2008
Tableau 24 : Valeurs toxicologiques de référence des substances retenues pour l'évaluation du risque

Dose de référence (DR) (mg/kg/jr) Coefficient de cancérogénicité (CC) (mg/kg/jr)-1 Potentiel


Substances Inhalation Ingestion Contact cutané Inhalation Ingestion Contact cutané cancérigène Référence
Data_VDR_Sub Data_DR_Inh Data_DR_Ing Data_DR_CC Data_CC_Inh Data_CC_Ing Data_CC_CC (U.S. EPA)
Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)
Acénaphtène 6,00E-02 6,00E-02 6,00E-02 n.d. n.d. n.d. n.c. a
Anthracène n.d. 3,00E-01 3,00E-01 n.d. n.d. n.d. D a
Benzo(a)anthracène n.d. n.d. n.d. 1,37E-02 7,30E-01 7,30E-01 B2 f, h
inh. : c;
Benzo(a)pyrène n.d. n.d. n.d. 1,37E-01 7,30E+00 7,30E+00 B2
ing. : a
Benzo(b)fluoranthène n.d. n.d. n.d. 1,37E-02 7,30E-01 7,30E-01 B2 f, h
Benzo(c)phénanthrène n.d. n.d. n.d. 0,00E+00 0,00E+00 0,00E+00 n.d.
Benzo(g,h,i)pérylène n.d. n.d. n.d. 1,37E-03 7,30E-02 7,30E-02 D f, h
Benzo(j)fluoranthène n.d. n.d. n.d. 1,37E-02 7,30E-01 7,30E-01 B2 f, h
Benzo(k)fluoranthène n.d. n.d. n.d. 1,37E-02 7,30E-01 7,30E-01 B2 f, h
Chrysène n.d. n.d. n.d. 1,37E-03 7,30E-02 7,30E-02 B2 f, h
Dibenzo(a,h)anthracène n.d. n.d. n.d. 1,37E-01 7,30E+00 7,30E+00 B2 b
Dibenzo(a,h)pyrène n.d. n.d. n.d. 1,37E+00 7,30E+01 7,30E+01 n.d. f
Dibenzo(a,i)pyrène n.d. n.d. n.d. 1,37E+00 7,30E+01 7,30E+01 n.d. f
Dibenzo(a,l)pyrène n.d. n.d. n.d. 1,37E+00 7,30E+01 7,30E+01 n.d. f
Diméthyl-7,12 Benzo(a)anthracène n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. b
Fluoranthène 4,00E-02 4,00E-02 4,00E-02 n.d. n.d. n.d. D a
Fluorène n.d. 4,00E-02 4,00E-02 n.d. n.d. n.d. D a
Indéno(1,2,3-c,d)pyrène n.d. n.d. n.d. 1,37E-02 7,30E-01 7,30E-01 B2 f
Méthyl-2 naphtalène 3,20E-03 4,00E-03 4,00E-03 n.d. n.d. n.d. n.c. a
Méthyl-3 cholanthrène n.d. n.d. n.d. 2,20E+01 2,20E+01 2,20E+01 n.d. b
Naphtalène 8,60E-04 2,00E-02 2,00E-02 n.d. n.d. n.d. C a
Phénanthrène n.d. n.d. n.d. 1,37E-04 7,30E-03 7,30E-03 D f, h
Pyrène n.d. 3,00E-02 3,00E-02 n.d. n.d. n.d. D a
Hydrocarbures aliphatiques chlorés
DR inh. : b;
Chloroforme 8,60E-02 1,00E-02 1,00E-02 8,05E-02 n.d. n.d. B2 CC inh. : a;
DR ing. : a
Hydrocarbures aromatiques monocycliques (HAM)
Benzène 8,60E-03 4,00E-03 4,00E-03 2,73E-02 5,50E-02 5,50E-02 A a
Styrène 2,86E-01 2,00E-01 2,00E-01
Toluène 1,43E+00 8,00E-02 8,00E-02 n.d n.d. n.d. D a
Xylènes 2,86E-02 2,00E-01 2,00E-01 n.d n.d. n.d. D a
Tableau 24 : Valeurs toxicologiques de référence des substances retenues pour l'évaluation du risque (suite)

Dose de référence (DR) (mg/kg/jr) Coefficient de cancérogénicité (CC) (mg/kg/jr)-1 Potentiel


Substances Inhalation Ingestion Contact cutané Inhalation Ingestion Contact cutané cancérigène Référence
Data_VDR_Sub Data_DR_Inh Data_DR_Ing Data_DR_CC Data_CC_Inh Data_CC_Ing Data_CC_CC (U.S. EPA)
Composés phénoliques
Crésol (ortho, méta, para) n.d. 5,00E-02 5,00E-02
Diméthyl-2,4 phénol n.d. 2,00E-02 2,00E-02 0,00E+00 DR ing : a
Chlorophénol (-2) n.d. 5,00E-03 5,00E-03 n.d. n.d. n.d. n.c.
Dichloro-2,4 phénol n.d. 3,00E-03 3,00E-03 n.d. n.d. n.d. n.c.
Pentachlorophénol n.d. 3,00E-02 3,00E-02 n.d. 1,20E-01 1,20E-01 B2
Tétrachloro-2,3,4,6 phénol n.d. 3,00E-02 3,00E-02 n.d. n.d. n.d. n.c.
Trichloro-2,4,5 phénol n.d. 1,00E-01 1,00E-01 n.d. n.d. n.d. n.c.
Trichloro-2,4,6 phénol n.d. n.d. n.d. 1,10E-02 1,10E-02 1,10E-02 B2
Métaux et métalloïdes
inh : b;
Arsenic 8,60E-06 3,00E-04 3,00E-04 1,50E+01 1,50E+00 1,50E+00 A ing : a;
CC inh, ing : a
Baryum n.d. 2,00E-01 1,00E-02 n.d. n.d. n.d. D a
DR inh : b;
Cadmium 5,70E-06 1,00E-03 5,00E-05 6,30E+00 n.d. n.d. B1 DR ing : a;
CC inh : a
Cobalt 2,86E-05 n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. g
inh. : b;
Cuivre 6,90E-04 1,00E-01 4,20E-02 n.d. n.d. n.d. D
ing : h
Mercure 2,60E-05 3,00E-04 1,20E-05 n.d. n.d. n.d. C inh : b ; ing : a
Molybdène n.d. 5,00E-03 5,00E-03 n.d. n.d. n.d. n.c. a
DR inh : c;
Nickel 5,70E-06 2,00E-02 6,90E-03 8,40E-01 n.d. n.d. n.c. ing : a;
CC inh : a
DR ing : d;
Plomb n.d. 3,57E-03 1,79E-03 4,20E-02 8,50E-03 1,70E-02 B2
CC : b
inh : b;
Sélénium 5,00E-03 5,00E-03 5,00E-03 n.d. n.d. n.d. D
ing : a
ing. d;
Zinc 1,00E-02 1,00E+00 2,50E-01 n.d. n.d. n.d. D
inh. b

Référence : a = U.S. EPA (IRIS) ; b = CalEPA ; c = Santé Canada ; d = OMS ; e = TPHCWG ; f = facteur d'équivalence toxique par raport au benzo(a)pyrène ; g = ATSDR ; h = INSPQ
n.d. : Non défini ou aucune information dn.c. : Non classé. ing. : Ingestion. inh. : Inhalation.
Classification IRIS :
Groupe A : Cancérigène pour l'humain. Groupe C : Possiblement cancérigène pour l'humain (évidence limitée obtenue à partir d'études animales).
Groupe B1 : Probablement cancérigène pour l'humain (évidence limitée obtenue des études é Groupe D : Inclassable quant à son action cancérigène pour l'humain.
Groupe B2 : Probablement cancérigène pour l'humain (potentiel suffisamment démontré lors d'études chez les animaux).

EQT total = La dose totale journalière (TDI) telle que recommandée par l'OMS (1,0 à 4,0 pg/kg/jr). Cette dose est utilisée par le MENV pour la détermination d'un critère de qualité de l'air fixé à 60 pg/m³
Les valeurs de référence pour le contact cutané correspondent aux valeurs de référence pour l'ingestion ajustées en fonction de la fraction d'absorption gastrointestinale
ANNEXE A
SYNTHÈSE DU PROJET, PRÉPARÉ POUR LES CONSULTATIONS PUBLIQUES
(OCPM), FÉVRIER 2007
UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL
SITE OUTREMONT

POUR UN DÉVELOPPEMENT
www.siteoutremont.umontreal.ca
URBAIN EXEMPLAIRE
REMERCIEMENTS TABLE DES MATIÈRES

L’Université de Montréal remercie l’ensemble des


citoyens, corporations et organismes des quartiers
limitrophes qui ont en permanence bonifié le projet
grâce à leur participation aux consultations menées
à ce jour. L’Université de Montréal remercie également
les acteurs de la communauté universitaire qui ont
participé à l’élaboration de ce projet, les firmes
de consultants pour leur professionnalisme, ainsi que
l’arrondissement d’Outremont et la Ville de Montréal
pour la diligence avec laquelle se déroule le processus
administratif qui mènera à la concrétisation
Mot du recteur 04
du nouveau site universitaire.

L’Université de Montréal, l’excellence depuis 129 ans 05

Un défi de taille : l’excellence à maintenir et développer 05

La gare de triage du CP à Outremont, une occasion unique pour


l’Université de Montréal, les quartiers limitrophes, Montréal et le Québec 06

Une vision guidée par des valeurs fortes 09

Des citoyens actifs, des consultations enrichissantes, des étapes cruciales 10

Cap sur une stratégie de développement durable 14

Le plan d’aménagement proposé 15

Des priorités « vertes », un projet bâti avec et pour les communautés 16

Échéancier 21

Conclusion 22

Annexe 23

02/03
MOT DU RECTEUR

Le développement de l’Université de Montréal sur le site de la gare de triage du Canadien Pacifique


à Outremont constitue un projet d’envergure. En plus de permettre la requalification d’un territoire
et l’intégration de nouveaux édifices, le futur site Outremont répondra à plusieurs défis auxquels
l’Université est actuellement confrontée. Il lui permettra notamment de combler son déficit d’espace,
de répondre aux besoins spécifiques de différents types de recherche (organisée et individuelle), L’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL, UN DÉFI DE TAILLE :
de satisfaire aux exigences pédagogiques de l’enseignement universitaire moderne, d’améliorer L’EXCELLENCE DEPUIS 129 ANS L’EXCELLENCE À MAINTENIR ET DÉVELOPPER
l’encadrement des étudiants et d’accroître globalement la qualité de l’enseignement et de la recherche.
Bref, d’assurer l’avenir. Depuis sa fondation en 1878, l’Université de Montréal s’est déve- Au cours des dix dernières années, la croissance des effectifs et les
loppée en s’inscrivant à la fine pointe des courants scientifiques investissements en recherche ont exercé une pression considérable
Le projet que l’Université de Montréal met de l’avant dépasse cependant largement les limites strictes et des modèles universitaires répondant à son objectif d’offrir à ses sur les besoins d’espace, ce qui a contraint l’Université de Montréal à
de l’activité universitaire, il embrasse la vie collective urbaine. Notre Université est parfaitement étudiants, ses professeurs et ses chercheurs un environnement repenser en profondeur la configuration de son campus. Un groupe
consciente du rôle social qu’elle a à jouer et c’est pourquoi elle souhaite se développer en offrant approprié et un enseignement de très grande qualité. Guidée par de travail a spécifiquement été mandaté pour dresser le portrait
un nouveau milieu de vie qui servira à la fois les intérêts de la communauté universitaire et ceux des des valeurs fortes et respectueuses de la communauté environnante, réel des besoins des diverses facultés et des membres de la commu-
résidents des quartiers limitrophes. Il s’agit d’un projet essentiellement collectif, qui sera réalisé l’Université de Montréal, en 129 ans d’histoire, a su conserver nauté universitaire. Ce groupe a également examiné les pistes de
dans le respect des préoccupations de la population locale et de l’intégrité urbanistique des un caractère qui lui est propre tout en s’adaptant avec justesse solutions qui s’offraient à l’Université de Montréal. Il en est venu
quartiers avoisinants. aux nouvelles réalités auxquelles elle était confrontée. à la conclusion que toute nouvelle construction sur le campus actuel
ne permettrait pas de combler les besoins en espace, que l’adapta-
Dans cet esprit, nous nous sommes déjà engagés dans un processus de consultation auprès des L’Université de Montréal et ses deux écoles affiliées, soient l’École tion des structures existantes s’avérerait inadéquate et dans de
personnes et des organismes directement touchés. Chacune des phases de réalisation sera soumise Polytechnique et HEC Montréal, forment le plus important complexe nombreux cas, extrêmement coûteuse1.
à des examens qui viendront assurer une mise en œuvre cohérente, transparente et responsable tant universitaire du Québec et le deuxième au Canada. Avec 13 facultés,
sur le plan social qu’environnemental. Pour l’Université de Montréal, l’objectif est de proposer 2 400 professeurs et chercheurs et plus de 55 000 étudiants, Devant ces constats, le groupe de travail a recommandé que
à la communauté un développement urbain qui tient compte des préoccupations des citoyens et l’Université de Montréal offre actuellement au-delà de 650 program- la reconfiguration des espaces de l’Université de Montréal se
de la qualité de vie des générations futures. En d’autres mots, le projet est résolument tourné vers mes à tous les cycles d’études et décerne quelque 3 000 diplômes poursuive par une expansion au-delà des confins du campus.
le développement durable. de maîtrise et de doctorat chaque année. L’Université de Montréal
est une très grande institution d’enseignement et de recherche qui LES EXIGENCES SUIVANTES ONT GUIDÉ LA RECHERCHE
Le présent document a été préparé en vue des consultations publiques sur le plan d’aménagement ET LE CHOIX DU TERRAIN :
permet à Montréal et au Québec d’occuper une place des plus
du projet tenues par l’Office de consultation publique de Montréal. Il présente le projet de l’Université
enviables au Canada.
sur le site d’Outremont, ainsi que la synthèse des travaux effectués à ce jour. Il témoigne de la démarche n ÊTRE À PROXIMITÉ DU CAMPUS ACTUEL;
entreprise et cerne les orientations et objectifs définis en partenariat avec de nombreux intervenants, n ÊTRE ACCESSIBLE PAR LE TRANSPORT EN COMMUN;
ainsi qu’avec l’arrondissement d’Outremont et la Ville de Montréal. Les renseignements fournis dans
les pages qui suivent exposent l’essentiel des intentions de l’Université de Montréal quant au dévelop-
n ÊTRE DOTÉ D’UNE SUPERFICIE PERMETTANT DE
COMBLER LES BESOINS DE L’UNIVERSITÉ À LONG
pement du site, mais toute personne ou tout groupe désireux d’en savoir davantage pourra se référer
TERME ET AINSI D’ÉVITER L’ÉPARPILLEMENT
à la version intégrale des études et analyses listées en annexe de ce document et disponibles en ligne
DE SES LIEUX D’ENSEIGNEMENT ET DE RECHERCHE.
sur notre site Internet.

Cette avenue est la seule qui permette à l’Université de Montréal de


L’Université de Montréal est fière de cette initiative qui, à terme, améliorera la qualité de vie
faire face à son manque d’espace et de répondre pleinement aux
de la communauté universitaire et des citoyens et contribuera à étendre le rayonnement de Montréal
exigences du XXI e siècle en matière d’enseignement et de recherche.
et du Québec en matière d’enseignement et de recherche universitaires de très haut niveau.

Luc Vinet 1
Source : document « État de la question-Acquisition
Recteur de l’Université de Montréal de la cour de triage du Canadien Pacifique », mars 2006

04/05
LA GARE DE TRIAGE DU CP À OUTREMONT,
UNE OCCASION UNIQUE POUR
L’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL,
LES QUARTIERS LIMITROPHES,
MONTRÉAL ET LE QUÉBEC Depuis plus d’un an, l’Université de Montréal élabore un projet
de développement d’un pôle d’enseignement et de recherche
au cœur d’un quartier situé à quelques minutes de son campus,
soit le site de la gare de triage du Canadien Pacifique à Outremont.
En mars 2006, elle franchissait une étape importante dans la
réalisation de ce projet en faisant l’acquisition du site, ce qui lui
permettra de se doter des instruments essentiels à la poursuite
de son développement.

L’aménagement d’un nouveau site de l’Université de Montréal


sur l’emplacement de la gare de triage Outremont nécessitera une
opération de restauration des sols qui fera disparaître une source
importante de nuisance environnementale dans un secteur situé au
cœur de la Ville. Elle permettra de poursuivre et catalyser le déve-
loppement au nord de l’arrondissement d’Outremont et de consolider
le cadre bâti environnant, tout en intégrant judicieusement ce site
à l’urbanisme et à l’architecture du milieu. L’enclave que constitue
la cour de triage pourra alors devenir un milieu de vie qui rétablira
le lien entre la frontière nord de l’arrondissement d’Outremont et
les territoires limitrophes.

L’intégration de l’Université au cœur d’un quartier urbain représente


une occasion unique de favoriser un rapprochement entre l’éta-
blissement et la communauté montréalaise, tout en offrant un
cadre de vie dynamique et stimulant à sa communauté universitaire.

LE DÉVELOPPEMENT DU PROJET À OUTREMONT


EST PORTEUR, COHÉRENT ET RÉSOLUMENT
TOURNÉ VERS L’AVENIR.

À terme, sa mise en œuvre vise à offrir de nouvelles perspectives


Les stations de métro Côte-des-Neiges, Université de pour les quartiers limitrophes et pour Montréal. Elle consolidera la
Montréal, Édouard-Montpetit, Outremont et Acadie position de l’Université de Montréal dans le paysage universitaire
assureront la liaison entre les deux sites du Campus. nord-américain tout en contribuant grandement au rayonnement
de Montréal à titre de leader mondial en matière d’innovation.

06/07
UNE VISION GUIDÉE
PAR DES VALEURS FORTES

Au fil des années, l’Université de Montréal s’est fait un devoir L’adhésion des populations locales est essentielle à la réalisation
de concilier son développement avec la nécessité de veiller à la harmonieuse du projet. Toutefois, la vision de l’Université de
cohésion et aux valeurs partagées avec les populations locales. Montréal va bien au-delà de la simple adhésion : elle vise à ce que
C’est d’ailleurs à ce titre qu’elle a travaillé ardemment à préserver les citoyens s’approprient le projet au même titre que la communauté
les zones vertes sur son campus. Dès 1996, l’Université de Montréal universitaire. En effet, depuis ses débuts, le projet est en permanence
a soumis un « Plan directeur de développement » qui a fait l’objet bonifié grâce à des discussions et des consultations qui visent à
d’un accord cadre avec la Ville de Montréal, affirmant son intention, tenir compte des intérêts et de la volonté des citoyens. Cette
entre autres, de contribuer positivement à la conservation des démarche s’effectue en concomitance avec les consultations que
espaces à protéger dans l’Arrondissement historique et naturel l’Université de Montréal mène auprès des membres de sa commu-
du Mont-Royal. nauté afin de dégager les meilleures propositions quant à la
configuration des espaces. Ces consultations internes inspireront le
Le développement du site à Outremont reste guidé par ces mêmes Plan directeur des espaces que l’Université se donnera à l’automne
valeurs. L’élaboration du projet fait appel à une implication des 2007 et qui déterminera l’identité des unités qui se déplaceront
citoyens et sera centrée sur les fonctions premières de l’Université. et la séquence de leur déménagement.
Le projet prévoit la transformation du site en un environnement
institutionnel ouvert comprenant une zone résidentielle et une
zone communautaire.

L’ENSEMBLE COMPRENDRA DES PAVILLONS UNIVERSITAIRES,


DES RÉSIDENCES ÉTUDIANTES AINSI QUE DES BÂTIMENTS
RÉSIDENTIELS ET COMMERCIAUX DESTINÉS À UNE
CLIENTÈLE VARIÉE.
D’une superficie d’environ 185 000 mètres
carrés, la gare de triage du Canadien
Pacifique est située à la limite nord de
l’arrondissement d’Outremont et contiguë
à quatre territoires et communautés
municipales : l’arrondissement Villeray –
Saint-Michel – Parc-Extension, l’arrondissement
Rosemont – La Petite-Patrie, l’arrondissement
Outremont et Ville de Mont-Royal. Véritable
friche ferroviaire, le site est actuellement
enclavé au cœur de la ville.

08/09
DES CITOYENS ACTIFS,
DES CONSULTATIONS ENRICHISSANTES,
DES ÉTAPES CRUCIALES

L’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL A ENTREPRIS DES CONSULTATIONS


3
ÉTAPE
AVEC LES INTERVENANTS CONCERNÉS DANS LE BUT DE
PERMETTRE UNE INTÉGRATION HARMONIEUSE DU NOUVEAU Conformément à ces quatre objectifs, Convercité a par la suite réuni et consulté près de 50 acteurs touchés de près par le projet .
SITE AU MILIEU EXISTANT. Les entretiens réalisés ont permis d’établir dix principes généraux 4 qui respectent la volonté et les attentes du milieu.
Ceux-ci ont été formulés de la façon suivante :

n UN PROJET URBAIN EXEMPLAIRE n UNE CONTRIBUTION AU DÉVELOPPEMENT


Assurer la responsabilité sociale, notamment en intégrant ÉCONOMIQUE DU SECTEUR
des façons de faire associées au développement durable Favoriser la mise en place de conditions de succès
et à la viabilité économique du projet. permettant la revitalisation des secteurs limitrophes.

1 2 n UN ENSEMBLE URBAIN CONVIVIAL n UNE MISE EN ŒUVRE RESPONSABLE


ÉTAPE ÉTAPE Créer un milieu de vie propice aux échanges en désenclavant le Prévoir et restreindre les nuisances associées aux travaux
secteur et en intégrant des lieux publics accessibles, conviviaux de construction.
Au printemps 2005, des discussions avec l’arrondissement L’Université de Montréal a également chargé la firme Convercité 2
et sécuritaires ainsi qu’une portion importante d’espaces verts.
d’Outremont et avec la Ville de Montréal visaient à s’assurer d’élaborer un processus de consultation des membres de la n DE L’INFORMATION EN CONTINU
que le projet de l’Université de Montréal puisse être validé par communauté et d’en assurer la gestion. Convercité a proposé n UN CADRE BÂTI DE QUALITÉ Prévoir, tout au long du projet, de sa conception à sa finalité,
les autorités compétentes en fonction de la réglementation d’urba- quatre objectifs qui devaient guider ces consultations importantes : Proposer des constructions de qualité, dont la densité et la des outils et médias favorisant le transfert de l’information
nisme de l’arrondissement d’Outremont et du Plan d’urbanisme hauteur favorisent un ensemble cohérent et intégré au quartier. relative au projet aux citoyens, aux entreprises et aux
de Montréal. Ces discussions ont conduit à la mise sur pied d’un n développer un plan d’aménagement répondant à la fois aux organismes concernés.
comité technique chargé de définir les balises du cadre réglemen- besoins de l’Université et aux attentes et aux préoccupations n UN MILIEU SOCIAL ÉQUILIBRÉ
taire nécessaires à la transformation de la vocation du terrain. de la population touchée par le projet; Intégrer une mixité sociale s’harmonisant à la mixité actuelle. n UNE APPROCHE CIVIQUE
Définir un processus prévoyant des étapes préétablies
n répondre au souhait manifesté par la communauté d’être
n DES SERVICES RÉPONDANT AUX BESOINS où les gens seront invités à se prononcer et où l’information
interpellée aux différentes étapes de développement du projet;
DE LA COLLECTIVITÉ sera recueillie et intégrée pour la bonification du projet.
n établir un cadre structuré, organisé et ouvert favorisant Développer les infrastructures et les services nécessaires
des échanges constructifs; au maintien de la qualité de vie de la collectivité.
n assurer l’intégration harmonieuse de ce projet au sein
d’un milieu de vie existant.3 n DES NUISANCES MINIMISÉES
Prévoir des solutions afin de réduire les impacts liés à la circulation
et au stationnement, susceptibles d’affecter la sécurité et
la qualité de vie des résidents et des usagers du secteur.

2
Pour plus de renseignements sur la firme Convercité, consultez www.convercite.org
3
Source : document « Bâtir un consensus » développé par Convercité pour
l’Université de Montréal, février 2006. 4
Source : document « Bâtir un consensus » développé par Convercité pour l’Université de Montréal, février 2006.

10/11
4 5
ÉTAPE ÉTAPE

En 2006, l’Université a convenu avec l’arrondissement d’Outremont Au printemps 2006, le plan d’aménagement préliminaire, réalisé
de former un comité conseil dont les membres ont la responsabilité
5
par Cardinal Hardy et associés architectes et Provencher Roy et
d’exprimer et de prendre en considération les préoccupations associés architectes, a été soumis au Comité ad hoc d’architecture
recueillies dans la communauté et de veiller à ce que celles-ci soient et d’urbanisme de la Ville de Montréal et au Comité consultatif
intégrées tout au long du processus d’élaboration du plan d’amé- d’urbanisme (CCU) de l’arrondissement d’Outremont.7 Ayant reçu
nagement. Les commentaires des membres du comité conseil ont des avis favorables de ces comités, le projet a été déposé au conseil
permis de préciser les appréhensions locales, de valider les principes d’arrondissement d’Outremont, au comité exécutif de Montréal et,
généraux du projet et de le bonifier. Une vingtaine de citoyens en dernière instance, au conseil municipal, qui a donné son aval
et de citoyennes d’Outremont ont été choisis pour faire partie à la modification du cadre réglementaire en vertu de l’article 89
du comité conseil. Des représentants de la Ville de Montréal et de de la Charte de la Ville de Montréal. L’Office de consultation
l’arrondissement d’Outremont ont pris part aux diverses rencontres.6 publique de Montréal a ensuite été mandaté pour tenir une
consultation au début l’année 2007.

6 7
ÉTAPE ÉTAPE

Enfin, plus d’une trentaine d’organismes économiques et commu- Une fois le plan d’aménagement préliminaire validé, plusieurs firmes
nautaires des quatre arrondissements limitrophes et de la Ville de indépendantes de consultants ont également été mandatées pour
Mont-Royal ont été interpellés par l’Université de Montréal.
8
mener les études préalables nécessaires à la réalisation du projet,
Ces rencontres, au cours desquelles l’Université a présenté son plan en considérant les différents impacts et les appréhensions exprimées
d’aménagement préliminaire, ont permis de cerner les préoccupa- par les citoyens. Mentionnons entre autres :
tions propres à chaque territoire et d’amorcer un processus de n Étude acoustique, réalisée par Acoustec –
collaboration afin de favoriser le développement économique
Conseillers en acoustique, contrôle de bruit et des vibrations;
de ces secteurs. Les préoccupations recueillies ont été présentées
n Étude de potentiel commercial, réalisée par Géocom;
au comité conseil et aux représentants municipaux.
n Étude des impacts sur la circulation, réalisée par CIMA+;
n Plan directeur d’infrastructures, réalisé par Teknika HBA inc.;
n Analyse et orientations du projet d’aménagement,
5
La liste des membres du comité conseil est disponible sur le site Internet de l’Université de Montréal (www.umontreal.ca).
réalisée par Cardinal Hardy et associés architectes
6
Le comité conseil a tenu des réunions les 28 février, 21 et 28 mars, 25 avril et 23 août 2006.
7
Voir les avis du Comité ad hoc d’architecture et d’urbanisme en date du 21 avril et du 15 septembre 2006; et Provencher Roy et associés architectes.
voir aussi les avis du Comité consultatif d’urbanisme du 11 et 18 mai 2006 et du 14 septembre 2006
8
La liste des organismes économiques et communautaires est disponible sur le site Internet de l’Université de Montréal (www.umontreal.ca). Les études sont disponibles dans leur intégralité sur le site
9
www.umontreal.ca Internet de l’Université de Montréal 9.
12/13
LE PLAN D’AMÉNAGEMENT PROPOSÉ
CAP SUR UNE STRATÉGIE
DE DÉVELOPPEMENT DURABLE ÉLÉMENTS QUANTITATIFS
n Des locaux universitaires à terme (15-20 ans) : une superficie
ÉLÉMENTS QUALITATIFS
n L’intégration de nombreux espaces verts au projet représentant
de plancher d’environ 275 000 mètres carrés brut réalisés 20 % de la superficie du site.
L’urbanisation d’une friche ferroviaire comme la gare de triage Sous toutes les facettes de réalisation du projet, l’Université de en plusieurs phases. n L’intention manifeste de s’associer des partenaires de manière
Outremont soulève les défis de la restauration d’un terrain d’une Montréal veut concevoir un plan d’aménagement qui intègre n Des résidences pour les étudiants et les chercheurs à créer un pôle scientifique très fort pour engendrer des
superficie de plus de 185 000 mètres carrés et de l’intégration du les approches LEED et souhaite obtenir une certification LEED
11 comptant environ 1000 places d’hébergement. synergies et faire des économies d’échelle.

nouveau site de l’Université. Préoccupée par les enjeux de développe- or canadienne en respectant les critères établis par le Conseil du
n L’ajout d’espaces verts desservant le site universitaire n Un aménagement des édifices qui favorise l’interdisciplinarité.
et le voisinage. n L’accessibilité au site et des liens optimaux avec le campus
ment durable et soucieuse des préoccupations légitimes des citoyens, bâtiment durable. Ainsi, le projet vise l’atteinte d’objectifs environ-
l’Université de Montréal veut souscrire à la mise en œuvre d’un nementaux très élevés. Cette intention stratégique encouragera
n Environ 800 unités de logement dont 30 % principal grâce au transport collectif (métro et train de banlieue).
de logement abordable.
aménagement qui répond « aux besoins du présent sans compro- l’implantation d’une concentration de constructions « vertes ».
n La relocalisation des ateliers municipaux à l’est
mettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs »10.
de la nouvelle emprise ferroviaire.
n Le déplacement du corridor ferroviaire desservant
le Port de Montréal vers le nord-est du site12.

PROGRAMME DE DÉVELOPPEMENT*

L’hypothèse de travail du plan d’aménagement présenté par l’Université prévoit la répartition suivante.

TERRAIN (m2) UdeM (m2)

Îlots UdeM 110 513 47 % 100 973 54 %


Résidentiel 30 787 13 % 13 869 7%
Parcs 47 831 20 % 27 245 15 %
Rues(1) 31 811 14 % 30 861 17 %
Cour de voirie 13 588 6% 13 588 7%
TOTAL 234 530 100 % 186 536 100 %

* La colonne identifiée « terrain » comprend les superficies du terrain de l’Université en plus des terrains de la Ville alors que la deuxième colonne représente les superficies
Résidentiel pour le terrain de l’Université uniquement.
Résidentiel (proposé) (1)
La superficie brute des emprises de rues hors site CP n’est pas comptabilisée dans le présent tableau hormis le lot permettant de raccorder la future promenade
et ses rues à l’avenue Durocher.
Résidences pour étudiants
Mixité
Résidentiel / commercial
Mixité (proposée)
Institutionnel / résidentiel
Commercial
INSTITUTIONNEL RÉSIDENCES ÉTUDIANTES HABITATION
Équipements collectifs, institutionnels et lieux de culte
Institutionnel (Université de Montréal, proposé) Superficie Superficie Nb. de lits Superficie Nb. d’unités
Parcs et espaces verts construite (m2) construite (m2) construite (m2)
Parcs et espaces verts (proposés)
Industriel 10
Définition du développement durable formulé dans le rapport Brundtland
de la Commission des Nations Unies sur l’environnement et le développement.
TOTAL 273 500 50 370 1 058 96 200 816
Hauteur maximale (nombre d'étages)*
Hauteur maximale (mètres)* 11
La certification LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) assure les plus TOTAL % 65 % 12 % 23 %
* Les hauteurs en nombre d'étages et en mètres
hauts standards de performance en matière de développement durable.
sont calculées à partir du niveau moyen du sol. 12
Le plan d’aménagement prévoit diverses mesures qui permettront d’atténuer grande-
Les hauteurs n'incluent pas les constructions hors toits (tous les appentis)
si celles-ci ne dépassent pas 50 % de la surface de la toiture. ment certaines nuisances générées par le bruit des déplacements ferroviaires telles que GRAND TOTAL : 420 070 m2
le nivellement du terrain, le traitement des façades et l’aménagement de talus.

14/15
DES PRIORITÉS « VERTES »,
UN PROJET BÂTI AVEC Ainsi, le réseau routier du projet est conçu comme un réseau
à caractère local, tant dans sa conception que dans sa géo-

ET POUR LES COMMUNAUTÉS métrie. De plus, l’offre de stationnement prévue sur le site
est limitée à environ 1 000 places, soit 50 % de moins que
l’approche réglementaire en vigueur.

L’UNIVERSITÉ A CONÇU LE PROJET EN S’APPUYANT SUR LE PRINCIPE QUE LE TRANSPORT COLLECTIF


À ce propos, l’arrondissement devra intervenir afin d’assurer
(MÉTRO, TRAIN DE BANLIEUE, AUTOBUS) ET ACTIF (À PIED ET À VÉLO) SOIT LA PIERRE D’ASSISE DE des espaces de stationnement pour les résidents du secteur à
LA GESTION DES DÉPLACEMENTS. LA QUESTION DE LA FLUIDITÉ DES DÉPLACEMENTS PIÉTONNIERS, l’aide d’un programme de vignettes. Ces vignettes assureront
VÉHICULAIRES, CYCLABLES, AINSI QUE L’ACCESSIBILITÉ À L’ENSEMBLE DU SITE ONT FAIT L’OBJET la disponibilité des places sur rue, en particulier pour les
D’UNE ATTENTION TOUTE PARTICULIÈRE13. îlots résidentiels existants.

LE TRANSPORT EN COMMUN LE TRANSPORT ACTIF k Réseau cyclable pan-montréalais existant


Parcours piétonnier primaire
Parcours piétonnier secondaire Réseau cyclable pan-montréalais potentiel
Le projet de développement proposé par l’Université de Montréal Parcours piétonnier tertiaire L’Université entend sensibiliser les usagers à l’utilisation du trans- Piste cyclable proposée (Ville)
Bande cyclable proposée
prévoit déjà des mesures visant à encourager l’usage du transport port actif en mettant en place des mesures incitatives à cet effet.
Chaussée partagée proposée
en commun et des modes alternatifs de transport. Le positionne- La priorité sera donnée à la circulation piétonne sur l’ensemble
ment stratégique du site dans la continuité de la ligne « bleue » du projet. Ainsi, la majorité des avenues deviendront des allées
du métro de Montréal, qui dessert déjà l’Université, favorise le piétonnes à partir de l’axe central identifié présentement comme
déplacement en métro. La liaison sera en effet directe entre le site « la promenade verte ».
à Outremont, situé entre les stations Acadie et Outremont, et
le campus actuel, desservi par les stations Édouard-Montpetit,
Université de Montréal et Côte-des-Neiges sur la même ligne.

L’Université a aussi entrepris des démarches auprès de l’Agence


métropolitaine de transport (AMT), qui a d’ailleurs déjà annoncé
son intention d’implanter une gare de train de banlieue sur le site.
L’Université poursuit également des discussions avec la Société de
transport de Montréal (STM) dans le but d’optimiser les circuits
d’autobus qui desserviront le nouveau site.

13
Voir le document Étude des impacts sur la circulation réalisée
par la firme spécialisée CIMA+, octobre 2006.

16/17
AXE WISEMAN

CINQ GRANDES ORIENTATIONS

LE PLAN D’AMÉNAGEMENT REPOSE


SUR CINQ GRANDES ORIENTATIONS 14
QUI ASSURERONT UN DÉVELOPPEMENT
DE QUALITÉ.

LA PROMENADE VERTE, UN ÉLÉMENT DISTINCTIF L’AXE WISEMAN, L’ÉCHINE DU NOUVEAU SITE UN ENSEMBLE INSTITUTIONNEL COHÉRENT

La promenade verte établira un lien entre les secteurs est et ouest Le trafic routier sera distribué de chaque côté de la promenade, L’axe Wiseman constituera l’échine du site développé par l’Université. La majorité des pavillons universitaires et des résidences étudiantes
du site. Elle sera composée d’une enfilade de places et jardins créant des avenues à sens unique typiques à Outremont. La prome- C’est un corridor qui traversera le projet du sud vers le nord, assu- sera située au nord de la promenade, entre les avenues McEachran
publics permettant des usages diversifiés : socialisation, détente, nade verte contribuera également à l’équilibre de la circulation sur rant un lien entre les stations de métro Outremont et Acadie. et Durocher. L’Université s’assurera que les concepteurs prévoient
jeux et rassemblement. À l’ouest, elle donnera sur un pôle d’équi- le réseau routier puisque les automobilistes pourront accéder au L’avenue Wiseman deviendra une allée piétonne à partir de la des immeubles qui favoriseront l’ouverture sur le quartier et
pements communautaires qui servira de lieu de socialisation aux site par la promenade, entre le viaduc Rockland et la rue Durocher. promenade verte. Elle se rendra jusqu’à la gare de train de banlieue qui constitueront un milieu de vie partagé par les étudiants, les
membres de la communauté et elle débouchera sur l’avenue Ouvert à l’est, ce nouvel axe servira de porte d’entrée pour le tiers projetée par l’AMT. L’hypothèse envisagée actuellement prévoit professeurs et les résidents. Les pavillons universitaires offriront
McEachran. À l’est, la promenade donnera accès à un quartier des automobilistes attendus sur le site. Ce point d’accès supplé- une passerelle qui enjambera le corridor ferroviaire, permettant aux des rez-de-chaussée perméables où se dérouleront les activités
mixte formé de pavillons universitaires et d’immeubles résidentiels mentaire évitera de surcharger l’avenue Van Horne, qui peut piétons et aux cyclistes de rejoindre la station de métro Acadie en publiques. Ces édifices comporteront un réseau de cours intérieures
et commerciaux. Elle passera sous le viaduc ferroviaire qui sera difficilement recevoir un débit additionnel. Enfin, la configuration toute sécurité. Un pavillon universitaire avec une cour d’honneur accessibles au public. Elles seront éclairées et surveillées de façon
construit, permettant une ouverture sur le secteur est et l’avenue de la promenade verte, dont les voies seront séparées par un large est prévu devant la place centrale au niveau de la promenade, entre à offrir un milieu de vie sécuritaire aux usagers. Les résidences
Durocher. La circulation piétonne y prédominera ainsi que la circu- parc linéaire, permettra de contrôler les mouvements de la circulation le prolongement des avenues Wiseman et Outremont. Cet ensem- étudiantes seront situées à proximité de la place centrale, ajoutant
lation des vélos, grâce à des bandes cyclables positionnées de part par des interruptions des axes nord-sud. Aucun accès véhiculaire ble marquera le cœur du nouveau secteur. La place centrale sera par leur achalandage à l’animation du quartier. Les accès aux bâti-
et d’autre de la promenade. Ces bandes seront conçues pour se ne sera positionné directement sur la promenade pour atteindre un lieu animé, un lieu de vie universitaire et un espace convivial ments institutionnels (automobiles et camions de livraison) se
rattacher au réseau cyclable de la Ville de Montréal. De plus, elles les pavillons. pour les résidents. concentreront sur l’avenue Bates qui sera prolongée vers l’est
rendront possible des connexions vers d’autres secteurs qui ne jusqu’à l’avenue Outremont. En direction nord, seules les avenues
sont pas desservis actuellement. McEachran et Outremont constitueront des liens routiers pour
rejoindre le prolongement projeté de l’avenue Bates.

14
Voir le document Analyse et orientations du projet d’aménagement du Campus
Outremont, Université de Montréal réalisé par la firme Cardinal Hardy et associés
architectes et Provencher Roy et associés architectes, septembre 2006.

18/19
LE COMPLÉMENT LA CONSOLIDATION ÉCHÉANCIER
DU QUARTIER OUTREMONT DU PÔLE COMMUNAUTAIRE

Le nouveau site de l’Université de Montréal à Outremont représente Les équipements récréatifs et communautaires utilisés par les rési- Le projet est ambitieux et sa réalisation se fera en plusieurs phases.
l’occasion de parachever la trame urbaine, sans toutefois désavouer dents seront maintenus à proximité du centre communautaire Le succès dépendra d’une gestion serrée, transparente et respon- ACTIVITÉ ÉCHÉANCIER
la mémoire des lieux. De part et d’autre de la promenade, la pro- intergénérationnel de l’avenue McEachran, consolidant ainsi un sable des fonds publics et privés et des ressources qui seront mises
Phase 1 :
portion des nouveaux îlots respectera l’enfilade du cadre bâti du pôle communautaire à Outremont. L’ensemble des parcs publics à contribution. L’Université est déterminée à réaliser le meilleur
Viabilisation du site et opération 2007 - 2010
quartier dans un parfait respect de l’alignement des avenues et une prévus dans le projet fera l’objet de consultation. Ils seront aménagés projet pour la communauté universitaire et pour les résidents de de restauration des sols.
hauteur des bâtiments universitaires selon une gradation (plus bas selon les besoins de la population et les décisions de l’arrondissement. l’arrondissement d’Outremont.
Phase 2 :
au sud et plus élevé au nord). La hauteur et l’implantation des édi- Le projet de l’Université prévoit le maintien des acquis communau-
Construction des premiers bâtiments. 2008 - 2010
fices situés au sud de la promenade correspondront au gabarit de taires locaux. Il propose la relocalisation du terrain de balle-molle La première phase concerne les travaux préparatoires (réhabili- Planification des phases subséquentes.
quatre étages des immeubles majoritairement résidentiels. Au nord et du parc canin. Les jardins communautaires seront conservés. tation environnementale du site), les travaux de relocalisation
Phase 3 :
de la promenade, les pavillons construits s’apparenteront plus au Ils logeront éventuellement à l’est du centre communautaire et au du corridor ferroviaire et des activités de triage, y compris la
Occupation des premiers bâtiments. 2010
cadre actuel des abords ferroviaires en proposant des hauteurs de sud du stationnement, entre le boulevard Dollard et l’avenue Stuart. construction d’un viaduc ferroviaire.
six étages le long de la promenade et de huit étages près du corridor Le stationnement public sera déplacé sous la traverse Rockland,
Phase 4 :
Parachèvement du projet. 2015 - 2020
ferroviaire. Quant aux unités de logement, elles seront situées en de façon à être soustrait de la vue tout en demeurant facile d’accès Les autres phases concernent la construction de pavillons
majorité au sud de la promenade verte. et sécuritaire. Enfin, les ateliers municipaux seront déménagés à universitaires, de résidences étudiantes et de logements privés.
l’extrémité nord-est du site. Voici un aperçu des étapes de réalisation du projet :

Parallèlement à ces activités, la programmation des espaces publics,


le déménagement des ateliers municipaux et le réaménagement
du pôle d’équipements communautaires se feront selon une
séquence définie par les annonces de la Ville et de l’Université.

20/21
CONCLUSION ANNEXE

La réhabilitation de la gare de triage du Canadien Pacifique en un milieu de vie ouvert et sécuritaire, Études et documents disponibles sur le site Internet n Étude des critères écologiques applicables, Campus
alliant des fonctions institutionnelles, résidentielles, communautaires, industrielles et commerciales, de l’Université de Montréal Outremont, Université de Montréal, Cardinal Hardy
profitera autant à l’Université de Montréal qu’aux résidents actuels et futurs des quartiers limitrophes. et associés architectes et Provencher Roy et associés
Déterminée à implanter ce site à Outremont sous le signe du développement durable, l’Université de n Analyse et orientations du projet d’aménagement architectes, Juin 2006
Montréal présente un projet urbain cohérent qui s’inscrit dans le respect des principes élaborés tout du Campus Outremont, Université de Montréal,
n Étude acoustique pour le développement du Campus
au long des consultations tenues à ce jour. En tenant compte des appréhensions et des attentes Cardinal Hardy et associés architectes et Provencher
Outremont de l’Université de Montréal, Le bruit généré
légitimes des citoyens, le site représente une occasion unique de construire l’avenir en créant des liens Roy et associés architectes, Septembre 2006
par les activités ferroviaires et les mesures de mitigation
forts, nourris par des valeurs communes à l’institution universitaire et à la communauté environnante.
n Bâtir un consensus, Convercité, Février 2006 requises, Acoustec, Juin 2006

L’Université de Montréal souhaite initier la conversion d’une gare de triage ferroviaire en un projet de n État de la question préparé par la direction générale n Plan directeur d’infrastructures, des aménagements
développement urbain créant un milieu de vie de qualité pour les Montréalais. Il s’agit d’un projet de l’Université, sur l’acquisition de la cour de triage de surface, des voies publiques et des ouvrages d’art,
porteur qui vise à ce qu’il y ait une véritable appropriation des nouveaux lieux de socialisation, parcs du Canadien Pacifique, Mars 2006 Campus Outremont, Université de Montréal,
et autres espaces verts. Au cours des consultations publiques, les communautés auront la possibilité Teknika HBA, Juin 2006
n Étude des impacts sur la circulation du campus de
de contribuer à l’élaboration d’un projet collectif qui vise à faire de ce site la fine pointe du modèle
l’Université de Montréal à Outremont, CIMA+, Octobre 2006 n Liste des membres du comité conseil
universitaire moderne et un milieu de vie exceptionnel. Cette approche propose un équilibre entre les
besoins de l’Université et les préoccupations des citoyens. Le développement d’un site universitaire au n Étude de potentiel commercial, Campus Outremont, n Liste des organismes économiques
cœur de la Ville de Montréal insufflera un dynamisme nouveau, dont les échos résonneront au-delà Université de Montréal, Géocom et communautaires consultés
du Québec et confirmeront la position de leader qu’occupe l’Université de Montréal au Canada,
en Amérique du Nord et également à l’échelle internationale. Cette contribution au rayonnement de
Montréal, ville de savoir, est pour l’Université de Montréal une source de fierté indéniable.

TOUTE PERSONNE INTÉRESSÉE À OBTENIR


LES VERSIONS INTÉGRALES DE CES ÉTUDES EN
FORMAT ÉLECTRONIQUE SUR CD PEUT EN FAIRE
LA DEMANDE EN ÉCRIVANT À L’ADRESSE SUIVANTE :
SITEOUTREMONT@UMONTREAL.CA

22/23
ANNEXE B
CERTIFICAT DE LOCALISATION
ANNEXE C
PLAN DE ZONAGE
ANNEXE D
ÉVALUATION DE LA REPRÉSENTATIVITÉ ET DE LA PRÉCISION
STATISTIQUE DES DONNÉES DE CARACTÉRISATION DES SOLS,
QSAR (2008)
Évaluation de la représentativité et de la
précision statistique des données de
caractérisation des sols
Cour de triage de l’arrondissement d’Outremont à Montréal

www.projetmontreal.org

Document technique
Version finale

N/Réf. : 08117 Mai 2008


Évaluation de la représentativité et de la
précision statistique des données de
caractérisation des sols
Cour de triage de l’arrondissement d’Outremont à Montréal
Document technique

Préparé par :

Julien Gravière
DESS - Chargé de projet

Approuvé par :

Sylvain Loranger
Ph.D. - Directeur de projet

N/Réf. : 08117 Mai 2008

Service d’analyse de risque QSAR inc.


1600 boulevard Saint-Martin Est, Tour A, suite 660
Laval (Québec) H7G 4R8 Téléphone : 450.667.0965 Télécopieur : 450.667.1096
www.qsar.qc.ca
LIMITATIONS

Ce document technique est destiné à l’usage unique et exclusif de DDH Environnement ltée et
pour les fins auxquelles il est destiné. Le service d’analyse de risque QSAR inc. (QSAR)
n’assume aucune responsabilité découlant de l’utilisation éventuelle de ce rapport par un tiers.
L’information et les opinions qui y sont exprimées ont été préparées à la seule intention de DDH
Environnement ltée. Ce document doit être lu dans son ensemble. Les données factuelles, ainsi
que les interprétations et les recommandations sont spécifiques à ce projet et ne peuvent
s’appliquer à aucun autre projet.

La responsabilité de QSAR se limite à l’évaluation de la représentativité statistique des données


de caractérisation des sols du site de l’ancienne gare de triage d’Outremont et ce, sur la base
de l’étude des données fournies par les rapports d’évaluation environnementales de site (ÉES)
et de la réglementation applicable au moment de la rédaction du rapport. Cette évaluation est
réalisée selon les règles de l’art, ce qui inclut la prise en compte de guides, d‘hypothèses, de
choix méthodologiques ou modèles mathématiques utilisés pour l’évaluation de la qualité des
données environnementales liées au projet de DDH Environnement ltée. L’analyse et les
conclusions de ce rapport sont basées strictement sur l’information disponible et ayant été
transmise à QSAR préalablement à la rédaction du rapport. Tout changement dans les faits, les
circonstances, la réglementation considérée ou tout autre élément relatif au contenu de ce
rapport et survenu postérieurement à sa rédaction ne saurait en aucun cas engager la
responsabilité de QSAR.

Évaluation de la représentativité et de la précision statistique DDH Environnement ltée / QSAR inc.


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i
ÉQUIPE DE RÉALISATION

Service d’analyse de risque QSAR.

Sylvain Loranger, Ph.D. toxicologue Directeur de projet

Julien Gravière, D.E.S.S. écotoxicologue Chargé de projet

Bertrand Langlet, M.Sc. toxicologue Analyste

DDH Environnement ltée

Daniel Morin, M.Sc. Responsable du projet

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ii
RÉSUMÉ

L’Université de Montréal prévoit développer un pôle scientifique sur le terrain de l’ancienne gare
de triage d’Outremont appartenant actuellement au Chemin de fer Canadien Pacifique (CFCP)
et situé au 6660 de l'avenue Durocher. Le projet de redéveloppement prévoit également un
changement de zonage et d’usage du site ainsi que la réhabilitation d’une partie du terrain.

Au total, six (6) évaluations environnementales de site (ÉES) phase II ont été réalisées sur la
propriété à l’étude au cours des 20 dernières années. Elles ont mis en évidence la présence
d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), de métaux, de métalloïdes et
d’hydrocarbures pétroliers à des concentrations supérieures aux limites édictées à l’annexe I du
Règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains (RPRT) pour un usage résidentiel.

Prenant en compte la réglementation existante, l’Université de Montréal a opté pour le maintien


d’une partie des sols contaminés en place en s’appuyant sur une approche basée sur les
risques. Considérant le nombre d’ÉES réalisées sur le site et la quantité d’information disponible
à ce jour, l’Université de Montréal veut s’assurer que celles-ci sont suffisantes pour réaliser une
telle évaluation. Dans ce contexte, le Service d’analyse de risque QSAR inc a été mandaté pour
évaluer la représentativité et la précision statistique des données de caractérisation des sols.

L’analyse statistique des données a permis de confirmer le profil stratigraphique de la


contamination et ainsi de démontrer que les substances chimiques potentiellement
préoccupantes sont essentiellement présentes dans le remblai de surface d’environ 150 cm
d’épaisseur. De plus, la contamination des sols est associée essentiellement à la présence de
HAP, de métaux, de métalloïdes et d’hydrocarbures pétroliers. Ces différents groupes de
substances se distribuent spatialement de façon spécifique, indiquant la nature hétérogène du
remblai et les sources multiples de contamination. Par ailleurs, l’analyse de la variabilité
statistique révèle que le gain de précision associé à une augmentation théorique de la taille de
l’échantillon statistique (n’) par rapport à l’effectif actuel (n0) serait minime, voire non significatif
dans le contexte d’une évaluation des risques pour la santé et pour l’environnement. De plus,
en raison de la recherche active de points chauds (« hot spot »), les stratégies
d’échantillonnage dites « ciblées » ou « à choix raisonné », utilisées lors des ÉÉS, ont eu pour
effet de surestimer les concentrations de contaminants potentiellement présentes dans le
remblai hétérogène de surface (0-150 cm).

En conclusion, l’utilisation des données de caractérisation disponibles à l’heure actuelle


permettra d’appuyer les hypothèses conservatrices (pire cas) considérées dans une évaluation
préliminaire du risque toxicologique et écotoxicologique (niveau 1). Par conséquent, le recours à
une caractérisation complémentaire du terrain n’est pas requis.

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iii
TABLE DES MATIÈRES

Page

Limitations...................................................................................................................................... i

Équipe de réalisation .................................................................................................................... ii

Résumé........................................................................................................................................ iii

Table des matières ....................................................................................................................... v

Liste des tableaux ....................................................................................................................... vii

Liste des figures..........................................................................................................................viii

Liste des annexes ........................................................................................................................ ix

1 Introduction .............................................................................................................................1

1.1 Mise en contexte............................................................................................................1

1.2 Objectifs de l’étude ........................................................................................................1

1.3 Structure du rapport.......................................................................................................1

2 Localisation, historique et projet de développement du site ...................................................3

3 Analyse des données de caractérisations environnementales ...............................................5

3.1 Sommaire des évaluations environnementales de site .................................................5

3.1.1 Groupe Solroc – 1989........................................................................................5

3.1.2 Lupien, Rosenberg et Associés – 1994 .............................................................5

3.1.3 Quéformat (Groupe AXOR Inc.) – 1994.............................................................6

3.1.4 Terrapex Environnement Ltée – 2001 ...............................................................6

3.1.5 DDH Environnement ltée – 2005 .......................................................................6

3.1.6 DDH Environnement ltée – 2007 .......................................................................6

3.2 Stratigraphie des sols ....................................................................................................7

4 représentativité statistique et précision des données .............................................................9

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v
4.1 Schéma d’analyse des données ................................................................................... 9

4.2 Statistiques descriptives ............................................................................................. 10

4.3 Distribution spatiale de la contamination et analyses multivariées ............................. 12

4.3.1 Analyse de l’ensemble des données............................................................... 12

4.3.2 Évaluation statistique des sous-matrices « HAP » et « métaux » ................... 12

4.3.3 Choix des indicateurs chimiques et comparaison en fonction de


la profondeur ................................................................................................... 13

4.4 Considérations reliées à l’échantillonnage.................................................................. 14

4.4.1 Évaluation de la précision des données (erreur aléatoire) .............................. 14

4.4.2 Évaluation de la représentativité statistique des données (erreur


systématique) .................................................................................................. 15

5 Conclusion et recommandations .......................................................................................... 17

5.1 Conclusion .................................................................................................................. 17

5.2 Recommandations ...................................................................................................... 17

Références ................................................................................................................................. 19

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vi
LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Sommaire des études de caractérisation effectuées sur les sols de la


gare de triage de l'arrondissement d'Outremont, Montréal entre 1989 et
2007 ..................................................................................................................23

Tableau 2 : Statistiques descriptives des concentrations des substances mesurées


dans les sols de l’ancienne gare de triage de l’arrondissement
d’Outremont à Montréal (1989 à 2007) .............................................................24

Tableau 3 : Corrélations non paramétriques (tau de Kendall) entre les paramètres


inorganiques présents dans les sols du site de la gare de triage
d'Outremont à Montréal entre 1989 et 2007 .....................................................28

Tableau 4 : Corrélations non paramétriques (tau de Kendall) entre les HAP présents
dans les sols du site de la gare de triage d'Outremont à Montréal entre
1989 et 2007 .....................................................................................................29

Tableau 5 : Comparaison des concentrations en plomb, zinc et arsenic en fonction


de la profondeur des prélèvements de sol – Site Outremont à Montréal..........30

Tableau 6 : Comparaison des concentrations en benzo(a) pyrène, méthyl 2


naphtalène et dibenzo(a,h) anthracène en fonction de la profondeur des
prélèvements de sol – Site Outremont à Montréal............................................31

Tableau 7 : Résultats des tirages effectués à partir des concentrations de plomb et


de benzo(a)pyrène estimées par krigeage dans les sols de surface (0-
150 cm) de la gare de triage de l'arrondissement d'Outremont à
Montréal ............................................................................................................32

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vii
LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Localisation de la gare de triage de l’arrondissement d’Outremont à


Montréal, Québec ............................................................................................. 35

Figure 2 : Profil stratigraphique type des sols du site de la gare de triage


d'Outremont (DDH 20071) ................................................................................ 36

Figure 3 : Schéma d’analyse statistique des données issues des différentes


caractérisations réalisées sur le site de l’ancienne gare de triage
d’Outremont entre 1989 et 2007 ...................................................................... 37

Figure 4 : Dendrogramme et analyse en composantes principales obtenus à partir


des corrélations non paramétriques (tau de Kendall) réalisées sur les
échantillons pour lesquelles des mesures en HAP en métaux, en
métalloïdes et en hydrocarbures pétroliers ont été effectuées (n=40)
entre 1989 et 2007 ........................................................................................... 38

Figure 5 : Dendrogramme des corrélations non paramétriques (tau de Kendall)


réalisé à partir des mesures de métaux et métalloïdes dans le sol du site
Outremont à Montréal entre 1989 et 2007 ....................................................... 39

Figure 6 : Dendrogramme des corrélations non paramétriques (tau de Kendall)


réalisés à partir des mesures de HAP dans le sol du site Outremont à
Montréal entre 1989 et 2007 ............................................................................ 40

Figure 7 : Analyse en composantes principales (ACP) réalisée sur les


concentrations en métaux et métalloïdes mesurées ou estimées
(remplacement) dans les sols du site de l’ancienne gare de triage
d’Outremont à Montréal entre 1989 et 2007..................................................... 41

Figure 8 : Analyse en composantes principales (ACP) réalisée sur les


concentrations en HAP mesurées ou estimées (remplacement) dans les
sols du site de l’ancienne gare de triage d’Outremont ..................................... 42

Figure 9: Catégories d’erreurs statistiques observables dans le cas de


l’échantillonnage et de l’analyse de sols contaminés....................................... 43

Figure 10 : Variation de la précision relative des données de caractérisation en


fonction d’une augmentation de l’effectif par rapport aux conditions
initiales pour les substances indicatrices mesurées dans les sols de
surface (0-150 cm) ........................................................................................... 44

Figure 11 : Variation de la précision relative des données de caractérisation en


fonction d’une augmentation de l’effectif par rapport aux conditions
initiales pour les substances indicatrices mesurées dans les sols
profonds (> 150 cm) ......................................................................................... 45

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Figure 12 : Délimitation des quadrats de 25 m x 25 m (n=398) utilisés pour
l’interpolation statistique et le tirage des éléments (stations
d’échantillonnage) .............................................................................................46

LISTE DES ANNEXES

Annexe A : Représentation graphique des concentrations en plomb et en


benzo(a)pyrène interpolées par krigeage dans les quadrats de 625 m2
sur le site Outremont à Montréal

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ix
1 INTRODUCTION

1.1 Mise en contexte


L’Université de Montréal (UdM) souhaite acquérir et développer un pôle scientifique à l’endroit
de l’ancienne gare de triage du Chemin de fer Canadien Pacifique (CFCP) située dans
l’arrondissement d’Outremont à Montréal. Depuis près de vingt ans, ce secteur a fait l’objet de
plusieurs évaluations environnementales de site (ÉES phases I et II) dans le but de connaître la
qualité physico-chimique des sols et de l’eau souterraine présents sur l’ensemble de la
propriété.

Considérant le projet d’aménagement prévu et la présence de quantités non négligeables de


sols contaminés dépassant les valeurs limites d’usage prescrites dans le Règlement sur la
protection et la réhabilitation des terrains (RPRT), l’UdM désire utiliser l’analyse des risques
toxicologiques et écotoxicologiques comme outil de gestion des sols contaminés. Dans ce
contexte, il importe d’évaluer la qualité des données de caractérisation d’un point de vue
statistique et s’assurer que les résultats d’échantillonnage des sols disponibles à l’heure
actuelle sont jugés suffisamment précis et représentatifs de la contamination globale du terrain
à l’étude. Il s’agit notamment de déterminer la nécessité ou non de recourir à une
caractérisation complémentaire du site pour répondre aux besoins de l’analyse de risque.

1.2 Objectifs de l’étude


Cette étude vise à évaluer la représentativité et la précision statistique des données issues des
différentes ÉES menées sur le secteur de la cour de triage d’Outremont afin de juger de la
pertinence de réaliser ou non une caractérisation complémentaire des sols.

1.3 Structure du rapport


Outre la présente introduction (chapitre 1), ce document comporte quatre autres parties. Une
description du site et de son historique est faite au chapitre 2. Les résultats des différentes ÉES
réalisées seront exposés au chapitre 3. Le chapitre 4 se propose d’analyser sur une base
statistique l’ensemble des données disponibles, d’évaluer leur précision et de juger de leur
représentativité statistique. Les conclusions et recommandations de l’étude seront détaillées au
chapitre 5.

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1
2 LOCALISATION, HISTORIQUE ET PROJET DE
DÉVELOPPEMENT DU SITE

Localisée au 6660 de l'avenue Durocher dans l’arrondissement d’Outremont, la cour de triage


du CFCP occupe une superficie d'environ 25 ha. Le terrain est de forme triangulaire. L'avenue
Durocher est présentement la seule voie d'accès au site (Figure 1).

Le début de l'exploitation de la cour de triage ferroviaire d'Outremont remonte à 1907. Tout au


long du vingtième siècle, plusieurs bâtiments, ouvrages et infrastructures ont été construits et
utilisés à différentes fins. Depuis les années 90, les projets de réhabilitation et le
démantèlement des installations se sont succédés. En 2006, le terminal Tormon, dernier
bâtiment encore en place, était démoli.

Les options d’aménagement du terrain de la cour de triage du CFCP à Outremont ont fait l'objet
de nombreux débats au cours des trente dernières années. En 1994, le Conseil de l'ancienne
Ville d'Outremont et les représentants du CFCP avaient signé une entente relative à un projet
global de relocalisation de la cour de triage et de développement du terrain à des fins
résidentielles et commerciales. Depuis 1999, les nombreuses démarches d'Outremont et de
Montréal auprès du propriétaire foncier pour l'inciter à relocaliser l'activité de triage ferroviaire et
à redévelopper le site à des fins urbaines n'avaient pas permis de réaliser ce projet important
pour l'avenir de la communauté outremontaise et sa qualité de vie [8].

En novembre 2004, le nouveau Plan d'urbanisme de la Ville de Montréal réaffirmait l'intention de


relocaliser la voie de transport ferroviaire au nord du site et prévoyait une vocation résidentielle
pour le secteur au sud du corridor de transport ferroviaire de même qu'un secteur de
requalification et de diversification des activités pour le secteur à l'est du côté de la rue Atlantic
[8].

Au cours du printemps 2005, l'UdM exprimait son intention d'acquérir le site de la cour de triage
du CFCP afin d'y réaliser une expansion de son campus universitaire à Outremont
particulièrement axée sur la vocation scientifique et le développement durable. À cette fin, l'UdM
a convenu une offre d'achat du terrain avec CFCP. Elle prévoit établir sur ce site des pavillons
de recherche et d'enseignement d'une superficie d'environ 300 000 mètres carrés ainsi que la
construction d'environ 1 000 résidences universitaires et 700 logements à caractère privé [8].

Le secteur étudié dans la présente évaluation de la représentativité statistique des données de


caractérisation des sols se limite à la propriété même du CFCP (Figure 1). Ce terrain de forme
triangulaire est bordé à l’est par des bâtiments commerciaux de l’avenue Durocher, au sud par
l’avenue Bates et les extrémités des impasses formées par les avenues Wiseman, Outremont et
Champagneur. L’extrémité ouest du site est dominée par le viaduc du boulevard Rockland. Les
terrains au nord sont occupés par les cours arrière de plusieurs bâtiments industriels ou
commerciaux tels un poste de transformation d’électricité, propriété d’Hydro-Québec.

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3
3 ANALYSE DES DONNÉES DE CARACTÉRISATIONS
ENVIRONNEMENTALES

Les sections qui suivent résument les différentes campagnes de caractérisation des sols
considérées pour les besoins de la présente étude statistique. Depuis 1989, le terrain à l’étude
a fait l’objet de 6 ÉES (Tableau 1 et Figure 1). Ces mandats visaient principalement l’évaluation
de la qualité des sols (phases II) de différentes parties du terrain. D’une manière générale, le
choix des substances chimiques analysées lors de ces études a été effectué essentiellement en
fonction de l’historique des activités industrielles dans la zone d’étude. Notons que plusieurs
substances non détectées dans les premières ÉES non pas été remesurées lors des études
subséquentes.

3.1 Sommaire des évaluations environnementales de site

3.1.1 Groupe Solroc – 1989

En 1989, le groupe Solroc réalisait une caractérisation préliminaire des sols du site à l’étude [5].
Huit (8) échantillons issus de quatre (4) stations d’échantillonnage avaient alors été analysés
pour leurs concentrations en quelques métaux d’intérêt (ex. Cu, Pb et Zn) et en huiles et
graisses minérales (HGM). Les résultats avaient alors mis en évidence la présence de certaines
substances chimiques potentiellement préoccupantes à des teneurs dépassant les critères
associés à l’usage du site selon l’ancienne Politique de réhabilitation des terrains contaminés
(Politique) alors en vigueur depuis 1988.

À l’époque, la qualité de l’eau souterraine avait été évaluée à partir de trois (3) prélèvements.
Aucun échantillon ne s’était révélé contaminé au-delà du critère applicable.

3.1.2 Lupien, Rosenberg et Associés – 1994

L’étude de caractérisation de la firme Lupien, Rosenberg et Associés a été réalisée à l’automne


1993 [6]. Lors de cette évaluation, 60 stations d’échantillonnage ont servi à l’analyse de
diverses substances chimiques, à savoir : 3 forages, 8 puits d’observation, 8 tranchées
d’exploration peu profondes et 41 tranchées d’exploration. Les groupes de substances
chimiques retenus étaient les HAP, les biphényles polychlorés (BPC), les hydrocarbures
aromatiques chlorés (HAC), les hydrocarbures aromatiques monocycliques (HAM), les
composés phénoliques chlorés et non-chlorés, les métaux et métalloïdes et les HGM. Les
analyses mettaient alors en évidence la présence de certains métaux et des HGM en
concentrations supérieures aux critères B de la Politique (MEF, 1998). Les huit (8) tranchées
d’exploration avaient aussi fait l’objet d’analyses chimiques et tous les résultats s’étaient révélés
inférieurs aux critères B en vigueur à l’époque.

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3.1.3 Quéformat (Groupe AXOR Inc.) – 1994

Ce programme de caractérisation a été entrepris en septembre 1994 afin de compléter l’étude


de Lupien, Rosenberg et Associés [4]. Les objectifs visés par cette deuxième caractérisation
étaient d’une part, d’investiguer plus en profondeur certaines stations échantillonnées lors de la
caractérisation précédente et de délimiter l'étendue de certaines zones identifiées comme étant
plus contaminées, et d’autre part, d’évaluer la qualité des sols dans certaines zones non encore
échantillonnées (ex. : sous la zone asphaltée et les voies ferrées).

Au total, 52 sites d’échantillonnage ont été retenus, soit 21 forages, 3 tranchées d’exploration
de surface et 28 tranchées d’exploration plus profondes. Plus d’une centaine d’échantillons ont
été analysés pour déterminer leurs concentrations en HGM, en hydrocarbures pétroliers totaux
(HPT), en HAM et en HAP. De plus, les BPC, les HAC, les métaux, l’arsenic, le mercure et le
soufre ont aussi été analysés.

3.1.4 Terrapex Environnement Ltée – 2001

Dans le but de préciser les résultats des ÉES précédentes, CFCP mandatait Terrapex afin de
réaliser en 2000, une caractérisation complémentaire du site [7]. Lors de cette campagne, 66
stations d’échantillonnage ont été retenues, soit : 4 forages, 19 tranchées d’exploration peu
profondes, 10 puits d’observation et 33 tranchées d’exploration. Au total, 90 échantillons ont été
analysés en laboratoire afin de déterminer leurs concentrations en HAP, en HAM, en métaux,
en arsenic et la fraction C10-C50 des HPT (HP C10-C50).

3.1.5 DDH Environnement ltée – 2005

Dans l’optique de l’acquisition probable du site par l’UdM, la firme DDH s’est vue confier un
mandat en 2005 pour mettre à jour les informations relatives à la contamination du site, évaluer
les coûts rattachés à la réhabilitation environnementale éventuelle du site et réaliser une
caractérisation complémentaire des sols [1].

Le 22 juin 2005, DDH réalisait six (6) forages (F1 à F6) d’une profondeur de l’ordre de 3,5 m
sous la surface du terrain. Deux (2) à trois (3) échantillons par forage ont fait l’objet d’analyses
chimiques en vue de déterminer leurs concentrations en composés inorganiques (métaux et
métalloïdes), en HAP et en HP C10-C50. Au total, 13 échantillons ont été analysés par DDH.

3.1.6 DDH Environnement ltée – 2007

À la suite du démantèlement de l’ancien terminal ferroviaire Tormon situé sur le site du cours de
triage Outremont, DDH a été mandaté en 2007 pour caractériser le fond de la fosse générée et
ainsi juger de la qualité des sols présents sous l’ancienne dalle de béton du bâtiment [2].

Le 30 novembre 2007, DDH réalisait 85 tranchées d’exploration sur un maillage de 17 cellules


de 25 x 17m (TT1 à TT17) couvrant l’ensemble de la superficie du fond de la fosse (415 m x
17m). Deux (2) à trois (3) échantillons par forage ont fait l’objet d’analyses chimiques de
laboratoire en vue de déterminer leurs concentrations en composés inorganiques (métaux et
métalloïdes), en HAP et en HP C10-C50. Au total, 17 échantillons (+2 duplicata) ont été analysés
par DDH en 2007.
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3.2 Stratigraphie des sols
La stratigraphie générale des sols du terrain à l’étude a été établie à l’aide d’observations
effectuées lors des études de caractérisation et est illustrée à la figure 2. Les dépôts meubles
du site d’Outremont se caractérisent par la présence d’un remblai hétérogène d’une épaisseur
moyenne de 1,5 m reposant sur des sols naturels composés de silt argileux à sableux. D’une
épaisseur très variable (0,1 à 5,0 m), cette strate naturelle (N°2 figure 2) repose sur une roche
mère calcaire (N°1) rencontrée entre 1,5 et 6,7 m sous la surface du terrain [3].

Quatre types de remblais ont été distingués. Le premier correspond à un remblai de sable et de
gravier contenant des matières résiduelles telles du charbon, du bois, du béton, des résidus de
combustion (cendres et mâchefer), du verre et de la brique rouge (N°5). Le second type de
remblai présente un mélange d’argile, de silt, de sable et de gravier contenant peu de débris
(N°3). Le troisième type de remblai est caractérisé par une très forte présence de résidus de
combustion du charbon (N°4). Ce remblai forme des enclaves ou des lentilles discontinues
d’une épaisseur moyenne de 60 cm. Enfin, le quatrième type de remblai correspond à un
horizon de pierre concassée d’une épaisseur moyenne de 20 cm identifié principalement en
surface des secteurs nord et est du terrain (N°6).

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7
4 REPRÉSENTATIVITÉ STATISTIQUE ET PRÉCISION DES
DONNÉES

4.1 Schéma d’analyse des données


Une matrice de données intégrant l’ensemble des résultats de caractérisation des sols du site a
été générée. Cette matrice comprend au total 353 prélèvements ou échantillons analysés
(éléments), et près de 100 paramètres physico-chimiques (variables). Les échantillons ont été
prélevés entre 1989 et 2007 à 201 stations d’échantillonnage sur des profondeurs variant entre
0 et 4,60 m. Il faut préciser ici que deux échantillons n’ont pas été conservés en raison de
l’absence de localisation précise du prélèvement (SP104, Quéformat, 1994) et des teneurs
anormalement élevées en HAP dans les sols profonds (> 150 cm) associées possiblement à la
présence d’hydrocarbures pétroliers (TP254D, Quéformat, 1994). Notons que pour ce dernier
prélèvement, un duplicata de terrain avait montré des teneurs inférieures par plus d’un ordre de
grandeur.

Les variables mesurées se répartissent de la façon suivante :

• 25 congénères de HAP plus leur somme pour 34 échantillons;

• 4 BPC plus leur somme pour 8 échantillons;

• 15 HAC;

• 11 HAM;

• 7 composés phénoliques non chlorés;

• 18 composés phénoliques chlorés;

• 16 composés inorganiques (métaux et métalloïdes);

• les HP C10-C50;

• les HGM.

La figure 3 présente le schéma d’analyse des données de caractérisation des sols utilisé pour
évaluer la répartition spatiale et la précision des données. De manière générale, l’analyse des
données s’est basée sur une approche descriptive visant à analyser la variation spatiale de la
contamination en place. En plus des statistiques descriptives générales (ex. : moyenne, écart-
type, etc.), des tests de corrélations non paramétriques1 alliés à des méthodes de groupements

1
Le coefficient de corrélation de Kendall permet essentiellement de mesurer l’intensité d’une relation monotone entre différentes
paires de variables et de tester si la corrélation est significative. Le coefficient de corrélation de Kendall varie de -1, si les deux
variables sont inversement corrélées, à +1, si la relation entre ces variables est identique [31, 32]. Ajoutons que plus le
coefficient calculé tend vers zéro, plus les variations de la première variable sont indépendantes des fluctuations de la seconde
et vice versa.

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9
hiérarchiques2 et d’analyse en composantes principales3, ainsi que des tests de comparaisons
d’échantillons indépendants4 ont permis d’une part, d’identifier les composés préoccupants et
les paramètres indicateurs, et d’autres part, de comparer la distribution de la contamination en
fonction de la profondeur. Ces différentes méthodes sont décrites dans les sections qui suivent.
Tous les tests ont été réalisés à l’aide du logiciel XLSTAT (v.7.5). Ce logiciel est un outil
d'analyse de données et de statistiques reconnu pour Microsoft Excel.

4.2 Statistiques descriptives


Des statistiques descriptives décrivant la distribution des données pour l’ensemble des
variables sont présentées au Tableau 2. Précisons ici que dans le cas des concentrations
inférieures aux limites de détection, la valeur du seuil de détection rapportée de la méthode
analytique a été attribuée à l’échantillon dans le cas des composés inorganiques alors que le
critère associé au bruit de fond de la Politique (critère A) a été considéré pour les composés
organiques. Ce tableau présente également, pour chacune des substances, le nombre de
dépassements des valeurs limites du RPRT. Le texte qui suit décrit plus spécifiquement la
nature de ces dépassements en fonction des groupes de substances.

• Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) :

Au total, 21 des 25 congénères analysés ont montré des concentrations dépassant les valeurs
limites définies à l’annexe I du RPRT. Les dépassements observés varient entre deux (ex.
méthyl-3 cholantrène) et 49 dépassements (ex. : benzo(b+j+k)fluoranthène). Aussi, 12
composés montrent des dépassements des valeurs limites définies à l’annexe II du RPRT,
particulièrement le benzo(b+j+k)fluoranthène avec 7 dépassements (environ 5% des
échantillons analysés).

• Biphényles polychlorés (BPC) :

2
Le principe d'une méthode de groupement hiérarchique est de rassembler les objets (éléments ou variables) qui ont un degré
de similarité ou de corrélation suffisant pour être réunis dans le même ensemble; tous les objets doivent obligatoirement se
retrouver dans la structure finale et se terminer par un seul. Le groupement peut être illustré à l’aide d’un dendrogramme qui
place les différents nœuds du groupement sur une échelle graduée en fonction des valeurs de similarité ou corrélation
décroissante. Il existe plusieurs méthodes de groupement selon le degré d’appartenance des objets à un groupe en formation
(ex. : liens simples, liens complets, liens proportionnels, etc.)

3
L’analyse en composantes principales est une méthode statistique dite multivariée permettant de résumer à quelques
dimensions importantes (axes principaux) un phénomène multidimensionnel (avec plus de deux variables), de façon à rendre
compte de la variabilité de la matrice de corrélation. Il s’agit en fait de représenter, dans un plan à deux dimensions, la
variabilité exprimée par l’ensemble des variables physico-chimiques mesurées dans les sédiments et l’eau interstitielle. Le
graphique produit permet d’identifier les relations entre toutes les variables simultanément et de mettre en lumière les groupes
de variables se distribuant de façon similaire au niveau spatial. Cette analyse permet également d’illustrer la position relative
des différents points de prélèvements ou stations d’échantillonnage dans cet espace réduit. Il est alors possible de juger de la
contribution individuelle de chaque station à la variation globale de la matrice de corrélation.

4
Lors de l’analyse de données environnementales, il est souvent nécessaire de comparer deux ou plusieurs ensembles de
données afin de déterminer lequel se distingue des autres. En général, on fait appel à l’analyse de variance pour comparer
deux ou plusieurs moyennes associées à autant d’échantillons statistiques. Lorsqu’il ne s’agit que de deux échantillons,
l’analyse de variance correspond en fait à un test t de Student. S’il y a plus de deux échantillons, il faut alors recourir à un test
de comparaisons multiples (ex. : Student-Newman-Keuls ou Tukey) afin de déterminer lesquels des sous-groupes
d’échantillons diffèrent les uns des autres.

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Aucun dépassement des critères pour la somme des BPC n’est observé.

• 15 hydrocarbures aliphatiques chlorés (HAC) :

Aucun dépassement des valeurs limites définies aux annexes I et II du RPRT n’est observé.
Seul un échantillon présente une concentration supérieure au critère associé au bruit de fond de
la Politique (critère A).

• 11 hydrocarbures aromatiques monocycliques (HAM) :

Quelques dépassements des valeurs limites du RPRT pour un usage résidentiel (annexe I) sont
observés pour le benzène, l’éthylbenzène et les xylènes avec respectivement 3, 1 et 5
dépassements (maximum de 14 % des échantillons).

• composés phénoliques non chlorés :

Un seul dépassement de l’annexe I du RPRT pour le phénol est observé.

• composés phénoliques chlorés :

Un seul échantillon a été analysé à des teneurs dépassant l’annexe I du RPRT (critère B) et ce
pour la quasi-totalité des composés phénoliques chlorés mesurés. Il s’agit de l’échantillon
SP103 prélevé par AXOR en 1994 dans la portion sud-est du site. Cependant les résultats
présentés pour cet échantillon sont à interpréter avec prudence. En effet, il semblerait que la
somme des composés phénoliques ait été déterminée par méthode analytique et qu’une valeur,
correspondant à une part arbitraire de chaque composé, leur ait ensuite été attribuée par simple
division par le nombre de substances.

• 16 composés inorganiques (métaux et métalloïdes) :

Au total, 13 des 16 composés inorganiques mesurés dans les échantillons retenus pour l’étude
montrent des concentrations dépassant les valeurs limites définies à l’annexe I du RPRT. Les
dépassements observés varient entre 1 (ex. mercure) et 80 dépassements (ex. : cuivre).

Aussi, 8 composés inorganiques montrent des dépassements des valeurs limites définies à
l’annexe II du RPRT, particulièrement l’arsenic et le soufre avec respectivement 13 et 22
dépassements.

• les hydrocarbures pétroliers :

Sur un total de 67 mesures effectuées pour les HP C10-C50, un total de 10 et 4 échantillons ont
été mesurés dans la plage B-C (supérieur à l’annexe I, mais inférieur à l’annexe II) et supérieur
à C (annexe II), respectivement.

Quant aux HGM, dix (10) échantillons dépassent l’ancien critère C (5 000 ppm) du ministère de
l’Environnement et de la Faune (MEF) pour les HGM dans un environnement industriel sur un
total de 180 analyses chimiques.

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11
4.3 Distribution spatiale de la contamination et analyses multivariées
Compte tenu de l’hétérogénéité des données disponibles et de l’absence fréquente de mesures
simultanées des différents paramètres chimiques (ex. : HAP, métaux, HPT), l’analyse de la
distribution spatiale de la contamination a été réalisée en plusieurs étapes.

Tel que mentionné précédemment, différentes analyses statistiques ont été effectuées sur
l’ensemble des données, soit : des corrélations non-paramétriques (tau de Kendall), des
analyses en composantes principales (ACP), des groupements hiérarchiques et des analyses
de variance (ANOVA) couplées à des tests de comparaisons multiples (Tukey).

4.3.1 Analyse de l’ensemble des données

Afin de mieux décrire la variabilité spatiale de la contamination et d’identifier des variables


indicatrices, une première analyse a été réalisée en considérant l’ensemble des données pour
lesquelles des mesures de HAP, de métaux, de métalloïdes et d’hydrocarbures pétroliers ont
été réalisées simultanément. Compte tenu que plusieurs variables chimiques montraient un
nombre élevé de valeurs manquantes, celles-ci ont dû être éliminées de l’analyse. Afin de ne
pas trop réduire l’effectif, les données de HGM ont été transformées en HP C10-C50 en
appliquant un facteur de 0,7 sur celles-ci. Au final, la matrice utilisée pour ce premier traitement
statistique comportait 40 éléments et 30 variables (20 HAP, 9 métaux et métalloïdes, HP C10-
C50). Des corrélations non paramétriques (tau de Kendall) et une analyse de groupement non
hiérarchique (liens proportionnels) ont été réalisées. Ces tests ont permis de mettre en évidence
des variations spatiales similaires pour les HAP et les HP C10-C50 indiquant possiblement une
même origine (figure 4). Quant aux composés inorganiques, leur distribution spatiale semble
distincte malgré leur présence simultanée avec les HAP dans le sol (remblai). Une analyse en
composantes principales réalisée avec les variables indicatrices des différents groupes
identifiés sur le dendrogramme met en évidence les liens entre les HAP et les hydrocarbures
pétroliers (groupe A et A’) et leur distinction avec les métaux et métalloïdes (groupe B).

4.3.2 Évaluation statistique des sous-matrices « HAP » et « métaux »

Considérant d’une part, l’absence fréquente de mesures simultanées des différentes variables
sur la majorité des prélèvements effectués depuis 1989, et d’autre part, l’importance de la
contamination des sols en HAP et en métaux, le traitement de données s’est effectué sur
chaque sous-groupe de substances pris séparément.

Afin d’augmenter l’effectif pour les différents tests statistiques, les données manquantes des
sous-matrices « HAP » et « métaux » ont été remplacées par la moyenne géométrique des
séries de données (par substance) afin de créer deux ensembles complets de valeurs. Ces
remplacements ont été effectués après vérification de la distribution des valeurs selon des
patrons lognormaux. Toutes les variables dont les concentrations étaient inférieures au seuil de
détection et/ou étaient constantes (ex. : argent) ont été éliminées de l’analyse.

Les corrélations ont été calculées à partir des concentrations en HAP et en métaux et
métalloïdes mesurées et/ou estimées (remplacement) dans les sols. Les résultats obtenus pour
les métaux et les HAP sont présentés aux tableaux 3 et 4, respectivement. De manière
générale, les coefficients de corrélation observés entre les différentes paires de variables sont

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faibles (< 0,5). Cependant, ils n’en sont pas moins significatifs (p<0,05) du fait des effectifs
relativement élevés.

Deux classifications ascendantes hiérarchiques des corrélations (groupements sur les liens
complets) ont été réalisées pour les paramètres inorganiques (figure 5) et les HAP (Figure 6). À
la lumière des résultats obtenus, il appert que les substances se regroupent selon leurs
propensions à varier quantitativement dans les mêmes proportions (variables corrélées) et par
conséquent illustrent de façon secondaire leurs niveaux de présence dans les sols.

L’ACP calculée à partir de la matrice de corrélation a permis d’illustrer les relations entre les
deux ensembles de données et de mettre en évidence des variables ou groupes de variables se
distribuant de façon similaire au niveau spatial (plan de projection des variables). Cette analyse
illustre également la position relative dans cet espace réduit des échantillons prélevés à des
profondeurs différentes (distribution des échantillons dans le plan principal F1/F2). Il est alors
possible de juger de la contribution individuelle de chaque échantillon à la variation globale de la
matrice de corrélation.

La figure 7 présente le plan de projection des métaux (15 variables) dans l’espace réduit des
deux premières composantes principales (F1 et F2). Ce plan exprime environ 35 % de la
variabilité de la matrice de données. En général, on retrouve 3 ensembles ou groupes de
variables. Le premier groupe est associé aux variables très présentes dans les sols et
constituant le groupe A de la classification ascendante hiérarchique. Le deuxième groupe est
constitué des variables du groupe B. Ces deux premiers groupes semblent se discriminer selon
l’axe F2. Le troisième groupe (intérieur du cercle) comprend essentiellement les substances peu
présentes dans les sols du site à l’étude ou présentant une faible variabilité spatiale.

La figure 8 présente le plan de projection des HAP (25 variables) dans le plan principal des
deux premières composantes (F1 et F2). Ce plan exprime plus de 78 % de la variabilité de la
matrice de données. En général, on retrouve 2 ensembles ou groupes de variables. Le premier
groupe est associé aux congénères lourds (ex. benzo(a)pyrène). Le deuxième groupe est
constitué des congénères plus légers (ex. méthyl(2)naphtalène). Ces deux groupes semblent se
discriminer perpendiculairement indiquant l’absence de corrélations entre les variables qui les
constituent.

Enfin, que ce soit pour les composés inorganiques ou organiques, un gradient de distribution
des échantillons peut être observé le long de l’axe F1 du plan principal en fonction de la
profondeur d’échantillonnage (0-50, > 50-100, > 100-150 et > 150 cm).

4.3.3 Choix des indicateurs chimiques et comparaison en fonction de la profondeur

À la suite des tests de corrélations et de groupements, 3 métaux et métalloïdes ainsi que 3


congénères en HAP ont été choisis comme variables indicatrices de la contamination globale
présente sur le site de l’ancienne gare de triage d’Outremont, soit : le zinc, le plomb, l’arsenic, le
benzo(a)pyrène, le dibenzo(a,h)anthracène et le méthyl-2naphtalène.

Des tests de comparaisons multiples de Tukey associés à des analyses de variance (ANOVA)
ont été utilisés afin de comparer les concentrations des différentes variables indicatrices entre
les échantillons prélevés à quatre profondeurs distinctes, soit : 0-50 cm, > 50-100 cm, > 100-
150 cm et > 150 cm. Les tests ont été réalisés sur les données transformées en rang. Les

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13
résultats des composés inorganiques et des HAP sont présentés aux tableaux 5 et 6,
respectivement.

De manière générale, ces analyses ont permis de mettre en évidence les différences visuelles
observées sur l’ACP en discriminant significativement (p< 0,05) les différentes couches de sols
(0-50 cm, 50-100 cm, > 100-150 cm, > 150 cm). De fait, les sols sont significativement plus
contaminés (p<0,05) en surface qu’en profondeur : les teneurs des différentes variables
indicatrices sont significativement plus élevées (p<0,05) dans les couches superficielles (0-150
cm) par rapport aux couches profondes (>150 cm). Cette analyse confirme que l’épaisseur de
sols contaminés est essentiellement associé au remblai de surface estimé en moyenne à 1,5 m
par DDH [3].

4.4 Considérations reliées à l’échantillonnage


L’utilisation d’un plan d’échantillonnage dit « ciblé » ou « à choix raisonné » lors des différentes
études de caractérisation a permis d’identifier les points chauds (« hot spot ») ou les sources de
contamination principales répertoriées lors des ÉES Phase I. Cette méthode permet également
de maximiser l’effort d’échantillonnage en considérant les campagnes antérieures. Elle ne
permet pas toutefois d’obtenir un échantillon dit « représentatif » statistiquement puisque seuls
des prélèvements effectués à partir d’un plan d’échantillonnage aléatoire permet d’obtenir une
telle représentativité.

Dans l’optique de gérer la contamination sur la base d’excavations hors site et/ou de traitement
in situ, l’utilisation d’un plan ciblé est approprié puisqu’il permet une bonne description des
matériaux en place (ex. : remblai) et la délimitation du secteur à décontaminer sur la base des
concentrations mesurées dans le sol.

En revanche, d’un point de vue statistique, l’échantillonnage ciblé entraîne deux types d’erreurs
statistiques, à savoir : une erreur dite « aléatoire » reliée à l’imprécision des mesures (ex. :
faible effectif) et une erreur dite « systématique » ou « biais » associée à la « non
représentativité statistique » du plan d’échantillonnage utilisé (Figure 9). Les sections qui
suivent décrivent ces principales catégories d’erreur en fonction du cas à l’étude.

4.4.1 Évaluation de la précision des données (erreur aléatoire)

Lors des prélèvements de sol, l’erreur aléatoire est reliée essentiellement à la taille de
l’échantillon (effectif) qui agit sur la précision des estimations. Un faible effectif peut augmenter
l’étendue de l’intervalle de confiance sur la moyenne et réduire ainsi la précision de son
estimation par rapport à la moyenne5.

Afin d’illustrer l’influence de l’effectif ou de la taille de l’échantillon sur l’erreur aléatoire, l’écart
entre, d’une part, la précision relative (PR%) associée à l’effectif initial (n0) résultant des

5
La précision correspond à l’intervalle dans lequel le paramètre statistique choisi à 1-alpha chance de se trouver, soit l’étendue
de l’intervalle de confiance. L’écart s’étendant de part et d’autre de l’estimation est fixé, soit en valeur absolue (d), ou soit en
valeur relative égale à PR % = 100 d/θ, où θ correspond à l’estimateur statistique utilisé (ex. : moyenne). La PR% peut
également s’exprimer pour l’échantillon statistique à partir du ratio du coefficient de variation (écart-type/moyenne) et de la
racine carrée de l’effectif.

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14
mesures effectuées sur le terrain, et d’autre part, celle associée à l’augmentation théorique de
l’effectif jusqu’à n’ =200 a été calculé et représenté graphiquement pour différentes substances
indicatrices. Ce calcul a été effectué tant pour les sols de surface (<= 150 cm, figure 10) que
pour les sols profonds (> 150 cm, figure 11). Rappelons que la PR% équivaut à la différence
entre l’intervalle de confiance de la moyenne arithmétique (LSIC95%) et la moyenne (M) divisée
par la moyenne (LSIC95%-M / M * 100).

En considérant comme significative une augmentation de 50% de la PR% entre l’effectif initial
(n0) et l’effectif maximal final (n0+n’), on peut constater que l’ajout d’éléments (prélèvements)
supplémentaires n’apporterait qu’un gain minime en terme de précision, et ce, tant dans les sols
de surface (<= 150 cm) que dans les sols profonds (> 150 cm); les différentes courbes
atteignant rapidement une asymptote en abscisse. Dans le cas du benzo(a)pyrène dans les sols
de surface, par exemple, l’ajout de 200 éléments à l’effectif initial (n=102) ferait passer la
LSIC95% de 1,88 mg/kg (PR=32%) à 1,69 mg/kg (PR=18 %), soit une diminution de moins de
10% (1,88-1,69/1,88 * 100) pour un effort d’échantillonnage, somme toute, très important. Il faut
mentionner ici que de manière générale, la précision est supérieure pour les sols profonds pour
un effectif donné puisque la variabilité est moindre dans cette couche composée
essentiellement de sols naturels peu contaminés.

En conséquence, l’impact de l’erreur dite « aléatoire » peut être considéré comme faible,
voire non significatif sur l’intervalle de confiance de la moyenne, car l’effectif initial
associé aux mesures effectuées sur le site depuis 1989 est élevé pour les substances
jugées préoccupantes (ex. : HAP : n > 100; métaux : n> 200).

4.4.2 Évaluation de la représentativité statistique des données (erreur systématique)

L’erreur systématique est reliée à l’écart entre la « vraie » distribution d’un paramètre statistique
(ex. : moyenne) par rapport à celle découlant de l’échantillonnage. Ce type d’erreur est
généralement relié à l’utilisation d’un plan d’échantillonnage ou d’une méthode de prélèvement
biaisée ou à la faible résolution du dispositif de mesure (ex. : limite de détection trop élevée).
Par exemple, l’échantillonnage des sols dans les endroits présumés très contaminés (« hot
spot ») peut entraîner une surestimation (biais) du niveau de contamination moyen d’un terrain.

Afin d’évaluer l’importance du biais (surestimation) associé à l’erreur systématique découlant de


l’utilisation d’un plan d’échantillonnage à choix raisonné (ou ciblé) lors des différentes
campagnes de caractérisation, un échantillonnage théorique « aléatoire simple » a été réalisé
en utilisant les teneurs interpolées par krigeage au niveau des sols de surface du site suivant un
maillage standard de 25 m x 25 m.

Pour ce faire, la zone d’étude a été quadrillée dans un premier temps en mailles de 25 m x 25 m
(Figure 12) numérotées séquentiellement de 1 à 398 en partant de la partie nord-est du site. À
l’aide du logiciel « Surfer 8.0» (Golder Software inc), une interpolation des concentrations en
plomb et benzo(a)pyrène par krigeage a été réalisée pour l’ensemble du site en considérant les
valeurs mesurées sur le site dans les sols de surface, c'est-à-dire prélevés à moins de 150 cm
(voir annexe A). Notons que lorsque la strate 0-150 cm proposait deux résultats (ex. 0-20 cm et
60-80 cm) pour une même station d’échantillonnage (ex. : forage), la valeur maximale mesurée
était considérée.

Par la suite, 102 et 209 éléments ou numéros de maille ont été tirés au hasard à partir d’un
générateur de nombre aléatoire dans le cas du plomb et du benzo(a)pyrène respectivement, et
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15
ce, à 3 reprises. Le nombre d’éléments retenu pour chaque substance est basé sur le nombre
de prélèvements (mesures) réalisés sur le site. La population statistique finie (N) correspondait
au nombre maximal de quadrats dans la zone d’étude, soit 398. Ainsi, toutes les stations
d’échantillonnage (maille) dont le numéro correspondait à un des nombres tirés aléatoirement
ont été sélectionnées et la concentration en plomb ou en benzo(a)pyrène estimée par krigeage
associée à ces stations était alors retenue dans le but de générer une matrice de données.

En se basant sur la détermination empirique de la distribution d'échantillonnage de la moyenne,


il est possible de générer des statistiques descriptives à partir des résultats de ces différents
tirages (données prédites) pour le benzo(a)pyrène et pour le plomb et de les comparer à celles
mesurées (données réelles) dans les sols de surface du site (Tableau 7).

Ainsi, en s’appuyant sur un plan d’échantillonnage aléatoire visant à minimiser l’erreur


systématique (biais), on note que les concentrations moyennes de benzo(a)pyrène ou de plomb
issues du tirage aléatoire sont inférieures aux moyennes de concentrations mesurées issues de
l’échantillonnage (ciblé) de terrain. Cet écart atteint près de 64 % pour le plomb et 57 % pour le
benzo(a)pyrène. Autrement dit, sur la base de ces calculs, il appert que la caractérisation des
terrains du site de l’ancienne gare de triage d’Outremont par échantillonnage ciblé surestime
dans les mêmes proportions les concentrations potentiellement présentes dans les sols de
surface sur l’ensemble du site.

Notons que cette surestimation de la contamination est très souvent observée dans le cas de
données provenant de terrains caractérisés suivant une approche ciblée (« hot spot »). Ce type
d’échantillonnage surestime donc naturellement les concentrations présentes dans les sols d’un
site contaminé, tout comme le risque qui en découle.

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5 CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

5.1 Conclusion
Dans le cadre du projet de redéveloppement du terrain de la cour Outremont par l’UdM, il est
proposé de gérer une partie des sols en s’appuyant sur les résultats d’une analyse des risques
toxicologiques et écotoxicologiques.

Différentes ÉES menées depuis 1989 ont mis en évidence la présence de composés
inorganiques (métaux et métalloïdes) et organiques (HAP, HP C10-C50) à des concentrations
supérieures aux valeurs limites édictées à l’annexe I du RPRT pour un usage résidentiel. Afin
de juger de la pertinence de réaliser ou non une caractérisation complémentaire des sols, une
évaluation statistique de la représentativité et de la précision des données issues de ces
différentes ÉES a été réalisée.

De manière générale, la contamination des sols est associée essentiellement à la présence de


HAP, de métaux, de métalloïdes et d’hydrocarbures pétroliers dans le remblai composant les
150 premiers centimètres d’épaisseur. Ces différents groupes de substances se distribuent
spatialement de façon spécifique, indiquant la nature hétérogène du remblai et des sources
multiples de contamination.

Par ailleurs, le nombre élevé de prélèvements réalisés sur le site indique que la précision des
estimations par rapport à la moyenne est satisfaisante et ne nécessite pas de mesures
additionnelles. D’autre part, les simulations d’échantillonnage ou les tirages réalisés sur
l’ensemble des données interpolées par krigeage (398 quadrats de 25 m x 25 m) à partir des
concentrations mesurées en benzo(a)pyrène et en plomb ont mis en évidence que l’utilisation
des données mesurées pouvait surestimer par un facteur de plus de 50 %, la concentration
moyenne susceptible de se trouver réellement sur le site. Autrement dit, la réalisation
d’échantillonnages dits « ciblés » ou « à choix raisonné » (recherche de la contamination) ont
eu pour effet de surestimer les conditions réelles qui prévalent dans les sols du site à l’étude.

5.2 Recommandations
Sur la base des données disponibles, le recours à une caractérisation complémentaire du
terrain n’est pas requis pour la réalisation d’une évaluation des risques toxicologiques et
écotoxicologiques. L’utilisation des données de caractérisation disponibles permettra même
d’appuyer les hypothèses conservatrices (pire cas) considérées dans une évaluation
préliminaire du risque (niveau 1).

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17
REFERENCES

1. DDH Environnement ltée, Évaluation des coûts associés à la réhabilitation du terrain de


la cour de triage Outremont à Montréal (Québec). 2005: Montréal.
2. DDH Environnement ltée, Qualité environnementale des sols de la fosse de
démantèlement du terminal Tormon, ancien triage Outremont, Montréal (Québec). 2007:
Montréal.
3. DDH Environnement ltée, Site Outremont - État environnemental et réhabilitation du
terrain de la cour ferroviaire - Résumé de la situation. 2007.
4. Groupe AXOR Inc., Développement de la cour de triage d'Outremont - Rapport de
caractérisation complémentaire. 1994. Volume 1.
5. Le groupe SOLROC, Preliminary Subsoil Investigation of Geotechnical and
Environmental Parameters at Outremont Yard, Outremont, Quebec. 1989.
6. Lupien, R.e.A., Phase II Environmental Site Assesment, Outremont Yard. 1994.
7. Terrapex Environmental Ltée, Rapport final de caractérisation supplémentaire -
Compagnie Chemin de Fer Canadien Pacifique - Cour de triage d'Outremont. 2001.
8. Ville de Montréal, Vie de quartier - Arrondissement Outremont - Développement de la
cour de triage, http://ville.montreal.qc.ca/, 13 mai

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19
Tableaux

21
Tableau 1 : Sommaire des études de caractérisation effectuées sur les sols de la gare de triage de l'arrondissement
d'Outremont, Montréal entre 1989 et 2007
Nombre de Paramètres analysés
Média Date Échantillons Échantillons Échantillons Raisons de l'exclusion
Firme (date) Noms des stations stations Métaux et
environnemental d'échantillonnage analysés retenus (1) non-retenus (1) des échantillons Autres paramètres
échantillonnées métalloïdes

Le Groupe Solroc Cd, Cr, Cu, Ni,


1989 TP1 à TP4 4 8 8 0 n.a. HGM
(juillet 1989) Pb, Zn

BH 104, 106 et 108 As, Ag, Ba, Cd,


BPC, composés
Lupien et Rosenberg Du 24 novembre au MW 102 à 110 Cr, Co, Cu, Hg,
60 123 123 0 n.a. phénoliques, HAP. HGM,
(1994) 20 décembre 1993 SP 301 à 308 Mo, Ni, Pb,
HAC, HAM
TP 203 à 249 Se, Sn, Zn

SP104 n'a pu être localisé As, Ag, Ba, Cd,


Quéformat, BH 110 à 130 2 BPC, composés
avec précision et TP254D Cr, Co, Cu, Hg,
Groupe AXOR Inc. Septembre 1994 SP 101 à 104 52 104 102 (SP104 et phénoliques, HAP. HGM,
s'est présenté comme Mo, Ni, Pb,
(1994) TP 250 à 278 TP254D) HAC, HAM, Soufre
une donnée extrême Se, Sn, Zn

BHOO 111, 120, 131 et 132 As, Ag, Ba, Cd,


SOL
Terrapex FOO 101 à 119 Cr, Co, Cu, Mn, HP C10-C50,
2001 66 90 90 0 n.a.
(2001) POO 101 à110 Mo, Ni, Pb, HAM, HAP
TPOO 101 à 137 Sn, Zn

As, Ag, Ba, Cd,


DDH Environnement
Cr, Co, Cu, Mn, HP C10-C50,
Ltée 22 juin 2005 F1 à F6 6 13 13 0 n.a.
Mo, Ni, Pb, HAP
(2005)
Sn, Zn

As, Ag, Ba, Cd,


DDH Environnement
Cr, Co, Cu, Mn, HP C10-C50,
Ltée 30 novembre 2007 TT1 à TT17 13 17 17 0 n.a.
Mo, Ni, Pb, HAP
(2007)
Sn, Zn

Le Groupe Solroc Cd, Cr, Cu, Ni,


1989 TP1 à TP4 4 3 n.a. n.a. n.a. HGM
(juillet 1989) Pb, Zn

EAU SOUTERRAINE
As, Ag, Ba, Cd,
BPC, composés
Lupien et Rosenberg Du 24 novembre au Cr, Co, Cu, Hg,
MW 102 à 110 8 8 n.a. n.a. n.a. phénoliques, HAP. HGM,
(1994) 20 décembre 1993 Mo, Ni, Pb,
HAC, HAM
Se, Sn, Zn

(1) Retenus et non retenus pour la présente évaluation BPC = Biphényles polychlorés HP C10-C50 = Hydrocarbures petroliers
n.a. = non applicable HAP = Hydrocarbures aromatiques p HGM = Huiles et graisses minérales
n.d. = non déterminé HAM= Hydrocarbures aromatiques monocycliques HAC= Hydrocarbures aromatiques chlorés

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23
Tableau 2 : Statistiques descriptives des concentrations des substances mesurées dans les sols de l’ancienne gare de
triage de l’arrondissement d’Outremont à Montréal (1989 à 2007)
e
Substances Moyenne 90e 99 Valeur Critères génériques pour Nombre de
(a)
Effectif arithmétique LSIC95% centile centile maximale les sols du MDDEP (mg/kg) dépassements
A B C >A >B >C
Annexe I Annexe II Annexe I Annexe II
3189

Hydrocarbures aromatiques polycycliques 3189


Acénaphtène (mg/kg) 133 0,21 0,28 0,30 2,14 2,50 0,1 10 100 25 0 0
Acénaphtylène (mg/kg) 133 0,27 0,36 0,59 2,79 4,60 0,1 10 100 44 0 0
Anthracène (mg/kg) 133 0,43 0,56 0,93 3,71 5,10 0,1 10 100 59 0 0
Benzo(a)anthracène (mg/kg) 133 1,07 1,56 2,28 9,72 29,00 0,1 1 10 73 31 2
Benzo(a)pyrène (mg/kg) 133 1,13 1,49 3,64 9,06 15,00 0,1 1 10 80 34 1
Benzo(b+j+k)fluoranthène (mg/kg) 133 2,66 3,97 6,86 17,36 82,00 0,1 1 10 86 49 7
Benzo(c)phénanthrène (mg/kg) 132 0,22 0,29 0,49 1,64 3,80 0,1 1 10 40 4 0
Benzo(g,h,i)pérylène (mg/kg) 133 1,09 1,58 2,88 7,32 31,00 0,1 1 10 78 34 1
Chrysène (mg/kg) 133 1,31 1,81 2,96 10,56 28,00 0,1 1 10 86 43 2
Dibenzo(a,h)anthracène (mg/kg) 123 0,35 0,57 0,58 2,63 13,00 0,1 1 10 34 6 1
Dibenzo(a,h)pyrène (mg/kg) 133 0,16 0,21 0,27 1,50 2,30 0,1 1 10 19 3 0
Dibenzo(a,i)pyrène (mg/kg) 133 0,17 0,22 0,28 1,47 2,40 0,1 1 10 20 3 0
Dibenzo(a,l)pyrène (mg/kg) 133 0,50 0,76 1,18 2,97 17,00 0,1 1 10 58 15 1
Diméthyl-1,3 naphtalène (mg/kg) 84 1,27 2,42 1,20 26,57 44,00 0,1 1 10 49 16 2
Diméthyl-7,12 Benzo(a)anthracène (mg/kg) 133 0,15 0,19 0,10 1,50 2,30 0,1 1 10 10 3 0
Fluoranthène (mg/kg) 133 1,87 2,65 4,22 23,44 38,00 0,1 10 100 85 5 0
Fluorène (mg/kg) 133 0,33 0,45 0,60 3,58 5,00 0,1 10 100 52 0 0
Indéno(1,2,3-c,d)pyrène (mg/kg) 133 0,94 1,44 2,18 5,80 32,00 0,1 1 10 71 26 1
Méthyl-1 naphtalène (mg/kg) 101 1,08 1,87 1,40 17,00 37,00 0,1 1 10 59 19 2
Méthyl-2 naphtalène (mg/kg) 101 1,61 3,09 1,50 35,00 69,00 0,1 1 10 61 21 2
Méthyl-3 cholanthrène (mg/kg) 116 0,14 0,17 0,10 1,35 1,50 0,1 1 10 8 2 0
Naphtalène (mg/kg) 136 0,82 1,25 1,60 14,50 22,00 0,1 5 50 77 3 0
Phénanthrène (mg/kg) 133 1,45 1,96 3,08 16,40 18,00 0,1 5 50 86 10 0
Pyrène (mg/kg) 133 1,73 2,46 3,98 20,12 38,00 0,1 10 100 85 3 0
Triméthyl-2,3,5 naphtalène (mg/kg) 101 0,50 0,84 0,70 7,90 16,00 0,1 1 10 52 4 1
HAP (somme) (mg/kg) 34 12,35 18,12 42,24 58,0256 58,25 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
3189
88
Biphényles polychlorés (BPC) 44
Aroclor 1242 (mg/kg) 9 0,03 0,03 0,03 0,03 0,03 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
Aroclor 1248 (mg/kg) 9 0,03 0,03 0,03 0,03 0,03 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
Aroclor 1254 (mg/kg) 9 0,03 0,03 0,03 0,03 0,03 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
Aroclor 1260 (mg/kg) 9 0,05 0,09 0,06 0,1864 0,2 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
BPC (somme) (mg/kg) 8 0,03 n.d. 0,03 0,03 0,03 0,05 1 10 0 0 0
44
(a)
: Les critères B et C provenant de la Politique de protection des sols et de réhabilitation des terrains contaminés du ministère de l’Environnement du
Québec (MENV 1998 modifiée en 1999, 2000 et 2001) correspondent respectivement aux valeurs des annexes I et II du Règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains (RPRT).
LSIC95% : Limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95 % sur la moyenne arithmétique (1 - α = 95 %). où : Pr = probabilité = 1 - α = 95 %
x = moyenne arithmétique des valeurs mesurées
Note : L'intervalle de confiance de la moyenne est estimé selon : Pr ( x - tα/2 Sx < X < x + tα/2 Sx ) = 95 %. tα/2 = valeur critique au seuil de probabilité = 95 %
n.d. : Non défini. Sx = erreur type des valeurs mesurées
X = moyenne arithmétique

Évaluation de la représentativité et de la précision statistique DDH Environnement ltée / QSAR inc.


des données de caractérisation des sols
Cour de triage d’Outremont Mai 2008
24
Tableau 2 : Statistiques descriptives des concentrations des substances mesurées dans les sols de l’ancienne gare de
triage de l’arrondissement d’Outremont à Montréal (1989 à 2007) (suite)

Substances Moyenne 90e e Valeur Critères génériques pour Nombre de


99
(a)
Effectif arithmétique LSIC95% centile centile maximale les sols du MDDEP (mg/kg) dépassements
A B C >A >B >C
Annexe I Annexe II Annexe I Annexe II
224
Hydrocarbures aliphatiques chlorés 224
Chloroforme (mg/kg) 15 0,27 0,843 0,031 3,447 4 0,2 5 50 1 0 0
Dichloro-1,1 éthane (mg/kg) 15 0,01 0,031 0,046 0,0965 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Dichloro-1,1 éthène (mg/kg) 15 0,01 0,027 0,031 0,093 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Dichloro-1,2 éthane (mg/kg) 15 0,01 0,027 0,031 0,093 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Dichloro-1,2 éthène (cis) (mg/kg) 14 0,01 0,013 0,002 0,04376 0,05 0,2 5 50 0 0 0
Dichloro-1,2 éthène (trans) (mg/kg) 15 0,01 0,027 0,031 0,093 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Dichloro-1,2 propane (mg/kg) 15 0,01 0,031 0,046 0,0965 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Dichloro-1,3 propène (cis et trans) (mg/kg) 15 0,01 0,031 0,046 0,0965 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Dichlorométhane (mg/kg) 15 0,65 1,418 1,860 4,622 5 Aucun 5 50 0 0 0
Tétrachloro-1,1,2,2 éthane (mg/kg) 15 0,01 0,027 0,031 0,093 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Tétrachloroéthène (mg/kg) 15 0,01 0,024 0,015 0,0895 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Tétrachlorure de carbone (mg/kg) 15 0,01 0,027 0,031 0,093 0,1 0,1 5 50 0 0 0
Trichloro-1,1,1 éthane (mg/kg) 15 0,01 0,031 0,046 0,0965 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Trichloro-1,1,2 éthane (mg/kg) 15 0,01 0,031 0,046 0,0965 0,1 0,2 5 50 0 0 0
Trichloroéthène (mg/kg) 15 0,01 0,027 0,031 0,093 0,1 0,2 5 50 0 0 0
224
322
Hydrocarbures aromatiques monocycliques 322
a-Méthylstyrène (mg/kg) 6 0,20 0,200 0,200 0,2 0,2 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
Benzène (mg/kg) 35 0,21 0,34 0,16 1,73 2,00 0,1 0,5 5 4 3 0
Chlorobenzène (mono) (mg/kg) 34 0,19 0,20 0,20 0,20 0,20 0,2 1 10 0 0 0
Dichloro-1,2 benzène (mg/kg) 34 0,19 0,20 0,20 0,20 0,20 0,2 1 10 0 0 0
Dichloro-1,3 benzène (mg/kg) 34 0,19 0,20 0,20 0,20 0,20 0,2 1 10 0 0 0
Dichloro-1,4 benzène (mg/kg) 34 0,19 0,20 0,20 0,25 0,28 0,2 1 10 1 0 0
Éthylbenzène (mg/kg) 35 0,58 1,05 0,80 6,42 7,20 0,2 5 50 4 1 0
Mésithylène (mg/kg) 6 2,03 5,51 5,05 8,34 8,70 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
Styrène (mg/kg) 34 0,21 0,26 0,20 0,74 1,00 0,2 5 50 1 0 0
Toluène (mg/kg) 35 0,31 0,46 0,38 2,19 2,60 0,2 3 30 4 0 0
Xylènes (mg/kg) 35 1,75 3,13 5,92 17,70 19,60 0,2 5 50 9 5 0
322
(a)
: Les critères B et C provenant de la Politique de protection des sols et de réhabilitation des terrains contaminés du ministère de l’Environnement du
Québec (MENV 1998 modifiée en 1999, 2000 et 2001) correspondent respectivement aux valeurs des annexes I et II du Règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains (RPRT).
LSIC95% : Limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95 % sur la moyenne arithmétique (1 - α = 95 %). où : Pr = probabilité = 1 - α = 95 %
x = moyenne arithmétique des valeurs mesurées
Note : L'intervalle de confiance de la moyenne est estimé selon : Pr ( x - tα/2 Sx < X < x + tα/2 Sx ) = 95 %. tα/2 = valeur critique au seuil de probabilité = 95 %
n.d. : Non défini. Sx = erreur type des valeurs mesurées
X = moyenne arithmétique

Évaluation de la représentativité et de la précision statistique DDH Environnement ltée / QSAR inc.


des données de caractérisation des sols
Cour de triage d’Outremont Mai 2008
25
Tableau 2 : Statistiques descriptives des concentrations des substances mesurées dans les sols de l’ancienne gare de
triage de l’arrondissement d’Outremont à Montréal (1989 à 2007) (suite)

Substances Moyenne 90e e Valeur Critères génériques pour Nombre de


99
(a)
Effectif arithmétique LSIC95% centile centile maximale les sols du MDDEP (mg/kg) dépassements
A B C >A >B >C
Annexe I Annexe II Annexe I Annexe II
225
Composés phénoliques non chlorés 225
4,6-Dinitro-2-méthylphénol (mg/kg) 32 0,18 0,25 0,20 1,00 1,00 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
Crésol (ortho, méta, para) (mg/kg) 32 0,15 0,21 0,20 0,75 1,00 0,1 1 10 8 0 0
Diméthyl-2,4 phénol (mg/kg) 32 0,15 0,21 0,20 0,75 1,00 0,1 1 10 8 0 0
Dinitro-2,4 phénol (mg/kg) 32 0,21 0,33 0,20 1,69 2,00 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
Nitro-2 phénol (mg/kg) 32 0,15 0,21 0,20 0,75 1,00 0,5 1 10 1 0 0
Nitro-4 phénol (mg/kg) 32 0,15 0,21 0,20 0,75 1,00 0,5 1 10 1 0 0
Phénol (mg/kg) 33 0,19 0,29 0,20 1,34 1,50 0,1 1 10 9 1 0
225
225
Composés phénoliques chlorés 514
4-Chloro-3-méthylphénol (mg/kg) 9 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 Aucun Aucun Aucun 0 0 0
Chlorophénol (-2, -3 ou -4) (mg/kg) 32 0,15 0,21 0,20 0,75 1,00 0,1 0,5 5 8 1 0
Dichloro-2,3 phénol (mg/kg) 31 0,15 0,21 0,20 0,76 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Dichloro-2,4 phénol (mg/kg) 32 0,15 0,20 0,20 0,75 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Dichloro-2,5 phénol (mg/kg) 32 0,15 0,20 0,20 0,75 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Dichloro-2,6 phénol (mg/kg) 31 0,15 0,21 0,20 0,76 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Dichloro-3,4 phénol (mg/kg) 22 0,17 0,25 0,20 0,83 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Dichloro-3,5 phénol (mg/kg) 31 0,15 0,21 0,20 0,76 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Pentachlorophénol (PCP) (mg/kg) 32 0,16 0,21 0,20 0,81 1,00 0,1 0,5 5 8 1 0
Tétrachloro-2,3,4,5 phénol (mg/kg) 31 0,15 0,21 0,20 0,76 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Tétrachloro-2,3,4,6 phénol (mg/kg) 31 0,15 0,21 0,20 0,76 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Tétrachloro-2,3,5,6 phénol (mg/kg) 22 0,17 0,25 0,20 0,83 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Trichloro-2,3,4 phénol (mg/kg) 31 0,15 0,21 0,20 0,76 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Trichloro-2,3,5 phénol (mg/kg) 31 0,15 0,21 0,20 0,76 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Trichloro-2,3,6 phénol (mg/kg) 22 0,17 0,25 0,20 0,83 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Trichloro-2,4,5 phénol (mg/kg) 31 0,15 0,21 0,20 0,76 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
Trichloro-2,4,6 phénol (mg/kg) 32 0,15 0,21 0,20 0,75 1,00 0,1 0,5 5 8 1 0
Trichloro-3,4,5 phénol (mg/kg) 31 0,15 0,21 0,20 0,76 1,00 0,1 0,5 5 7 1 0
514
(a)
: Les critères B et C provenant de la Politique de protection des sols et de réhabilitation des terrains contaminés du ministère de l’Environnement du
Québec (MENV 1998 modifiée en 1999, 2000 et 2001) correspondent respectivement aux valeurs des annexes I et II du Règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains (RPRT).
LSIC95% : Limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95 % sur la moyenne arithmétique (1 - α = 95 %). où : Pr = probabilité = 1 - α = 95 %
x = moyenne arithmétique des valeurs mesurées
Note : L'intervalle de confiance de la moyenne est estimé selon : Pr ( x - tα/2 Sx < X < x + tα/2 Sx ) = 95 %. tα/2 = valeur critique au seuil de probabilité = 95 %
n.d. : Non défini. Sx = erreur type des valeurs mesurées
3251 X = moyenne arithmétique

Évaluation de la représentativité et de la précision statistique DDH Environnement ltée / QSAR inc.


des données de caractérisation des sols
Cour de triage d’Outremont Mai 2008
26
Tableau 2 : Statistiques descriptives des concentrations des substances mesurées dans les sols de l’ancienne gare de
triage de l’arrondissement d’Outremont à Montréal (1989 à 2007) (suite)

Substances Moyenne 90e e Valeur Critères génériques pour Nombre de


99
(a)
Effectif arithmétique LSIC95% centile centile maximale les sols du MDDEP (mg/kg) dépassements
A >A
B C >B >C
région Basses région Basses
Annexe I Annexe II Annexe I Annexe II
Terres Terres
3251
Composés inorganiques 3251
Arsenic (mg/kg) 240 20,38 23,58 44,10 146,10 170,00 6 30 50 130 49 13
Argent (mg/kg) 239 2,00 n.d. 2,00 2,00 2,00 2 20 40 0 0 0
Baryum (mg/kg) 239 128,80 154,66 182,00 1034,00 2500,00 200 500 2000 15 4 1
Cadmium (mg/kg) 247 1,01 1,10 1,00 1,00 11,00 1,5 5 20 2 2 0
Chrome total (mg/kg) 247 17,98 20,14 27,00 74,42 230,00 85 250 800 2 0 0
Cobalt (mg/kg) 239 10,14 11,16 15,00 29,24 110,00 15 50 300 19 1 0
Cuivre (mg/kg) 247 206,53 339,80 264,00 1708,00 15000,00 40 100 500 161 80 8
Étain (mg/kg) 239 44,48 72,17 35,20 765,00 2900,00 5 50 300 40 23 7
Manganèse (mg/kg) 54 460,85 502,39 670,00 770,00 770,00 770 1000 2200 0 0 0
Mercure (mg/kg) 92 0,22 0,28 0,36 1,14 2,60 0,2 2 10 42 1 0
Molybdène (mg/kg) 239 2,36 2,57 2,00 10,62 16,00 2 10 40 20 3 0
Nickel (mg/kg) 247 36,41 44,63 56,40 220,80 900,00 50 100 500 32 8 1
Plomb (mg/kg) 248 230,02 285,32 460,00 2406,00 4100,00 50 500 1000 157 18 9
Sélénium (mg/kg) 104 0,85 0,97 1,50 3,28 3,90 1 3 10 31 2 0
Zinc (mg/kg) 247 172,53 198,29 324,00 931,00 2000,00 110 500 1500 117 17 1
Soufre total (mg/kg) 83 1805,42 2191,47 3660,00 8254,00 8500,00 400 1000 2000 71 49 22
3251
247
Paramètre intégrateur 247
(b)
Huiles et graisses minérales (mg/kg) 180 2796,19 4692,80 1110,00 83210,00 98000,00 Aucun Aucun 5000 0 0 10
Hydrocarbures pétroliers (C10 à C50) (mg/kg) 67 1128,81 2201,64 2240,00 16134,00 36000,00 300 700 3500 20 14 4
247
494
0
(a)
: Les critères B et C provenant de la Politique de protection des sols et de réhabilitation des terrains contaminés du ministère de l’Environnement du
Québec (MENV 1998 modifiée en 1999, 2000 et 2001) correspondent respectivement aux valeurs des annexes I et II du Règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains (RPRT).
LSIC95% : Limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95 % sur la moyenne arithmétique (1 - α = 95 %). où : Pr = probabilité = 1 - α = 95 %
x = moyenne arithmétique des valeurs mesurées
Note : L'intervalle de confiance de la moyenne est estimé selon : Pr ( x - tα/2 Sx < X < x + tα/2 Sx ) = 95 %. tα/2 = valeur critique au seuil de probabilité = 95 %
n.d. : Non défini. Sx = erreur type des valeurs mesurées
X = moyenne arithmétique
(b)
Ancien critère du ministère de l'environnement et de la faune (MEF) avant la Politique de 2001

Évaluation de la représentativité et de la précision statistique DDH Environnement ltée / QSAR inc.


des données de caractérisation des sols
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27
Tableau 3 : Corrélations non paramétriques (tau de Kendall) entre les paramètres inorganiques présents dans les sols du
site de la gare de triage d'Outremont à Montréal entre 1989 et 2007

Chrome total

Manganèse

Soufre total
Molybdène
Cadmium

Sélénium
Mercure
Baryum
Arsenic

Cobalt

Cuivre

Plomb
Nickel
Étain

Zinc
Arsenic 1,00
Baryum 0,22 1,00
Cadmium 0,12 0,26 1,00
Chrome total -0,02 0,29 -0,42 1,00
Cobalt 0,11 0,19 -0,60 0,39 1,00
Cuivre 0,39 0,32 -0,29 0,08 0,25 1,00
Étain 0,20 0,21 -0,47 0,17 0,19 0,28 1,00
Manganèse -0,10 -0,08 -0,51 0,05 0,16 -0,08 -0,29 1,00
Mercure 0,01 0,04 -0,08 0,15 0,11 0,08 -0,09 -0,34 1,00
Molybdène 0,16 0,08 -0,41 0,07 0,01 0,08 0,14 -0,30 -0,01 1,00
Nickel 0,17 0,25 -0,47 0,45 0,57 0,32 -0,12 -0,19 0,08 -0,40 1,00
Plomb 0,38 0,35 -0,27 0,08 0,18 0,67 -0,06 -0,38 -0,07 -0,51 0,30 1,00
Sélénium 0,25 0,06 -0,33 -0,01 0,02 0,17 -0,18 -0,37 0,09 -0,37 0,10 0,19 1,00
Zinc 0,21 0,34 -0,30 0,27 0,29 0,48 -0,15 -0,36 -0,01 -0,44 0,44 0,50 0,02 1,00
Soufre total 0,33 0,12 -0,21 0,08 0,19 0,31 0,05 -0,30 0,13 -0,31 0,24 0,32 0,32 0,27 1,00
En gras, valeurs significatives (hors diagonale) au seuil alpha=0,050 (test bilatéral)

Évaluation de la représentativité et de la précision statistique DDH Environnement ltée / QSAR inc.


des données de caractérisation des sols
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28
Tableau 4 : Corrélations non paramétriques (tau de Kendall) entre les HAP présents dans les sols du site de la gare de
triage d'Outremont à Montréal entre 1989 et 2007

Diméthyl-7,12 Benzo(a)anthracène

Triméthyl-2,3,5 naphtalène
Benzo(b+j+k)fluoranthène

Diméthyl-1,3 naphtalène
Dibenzo(a,h)anthracène

Indéno(1,2,3-c,d)pyrène
Benzo(c)phénanthrène

Méthyl-3 cholanthrène
Benzo(g,h,i)pérylène
Benzo(a)anthracène

Méthyl-1 naphtalène

Méthyl-2 naphtalène
Dibenzo(a,h)pyrène

Dibenzo(a,i)pyrène

Dibenzo(a,l)pyrène
Benzo(a)pyrène
Acénaphtylène

Phénanthrène
Acénaphtène

Fluoranthène

Naphtalène
Anthracène

Chrysène

Fluorène

Pyrène
Acénaphtène 1,00
Acénaphtylène 0,15 1,00
Anthracène 0,13 0,48 1,00
Benzo(a)anthracène -0,07 0,41 0,70 1,00
Benzo(a)pyrène -0,09 0,40 0,64 0,79 1,00
Benzo(b+j+k)fluoranthène -0,11 0,35 0,53 0,76 0,81 1,00
Benzo(c)phénanthrène 0,22 0,56 0,60 0,63 0,61 0,57 1,00
Benzo(g,h,i)pérylène -0,11 0,44 0,58 0,75 0,83 0,83 0,39 1,00
Chrysène -0,08 0,36 0,61 0,88 0,81 0,85 0,39 0,77 1,00
Dibenzo(a,h)anthracène 0,08 0,54 0,41 0,47 0,48 0,52 0,40 0,56 0,44 1,00
Dibenzo(a,h)pyrène 0,43 0,40 0,22 0,25 0,36 0,30 0,45 0,32 0,25 0,48 1,00
Dibenzo(a,i)pyrène 0,40 0,43 0,24 0,27 0,38 0,33 0,47 0,35 0,28 0,50 0,94 1,00
Dibenzo(a,l)pyrène 0,12 0,52 0,56 0,64 0,73 0,70 0,56 0,73 0,66 0,39 0,10 0,13 1,00
Diméthyl-1,3 naphtalène -0,15 -0,07 0,14 0,16 0,19 0,18 0,00 0,15 0,22 -0,21 -0,36 -0,29 0,10 1,00
Diméthyl-7,12 Benzo(a)anthracène 0,48 0,30 0,11 0,14 0,15 0,13 0,23 0,20 0,09 0,39 0,54 0,53 0,27 0,04 1,00
Fluoranthène -0,07 0,32 0,64 0,84 0,78 0,78 0,37 0,70 0,88 0,18 -0,26 -0,25 0,52 0,20 -0,59 1,00
Fluorène 0,26 0,29 0,54 0,44 0,38 0,34 0,28 0,34 0,44 0,02 -0,24 -0,23 0,29 0,13 -0,50 0,44 1,00
Indéno(1,2,3-c,d)pyrène -0,05 0,50 0,63 0,78 0,85 0,81 0,42 0,88 0,80 0,36 -0,25 -0,19 0,70 0,23 -0,62 0,76 0,32 1,00
Méthyl-1 naphtalène -0,16 0,06 0,25 0,35 0,41 0,36 0,00 0,34 0,39 -0,05 -0,32 -0,29 0,25 0,54 -0,62 0,35 0,24 0,35 1,00
Méthyl-2 naphtalène -0,17 0,11 0,27 0,36 0,43 0,37 0,07 0,38 0,40 0,00 -0,26 -0,27 0,27 0,57 -0,65 0,37 0,21 0,37 0,90 1,00
Méthyl-3 cholanthrène 0,14 0,00 -0,13 -0,11 -0,09 -0,08 -0,06 -0,07 -0,14 0,06 0,13 0,13 0,00 -0,07 0,28 -0,12 -0,15 -0,07 -0,20 -0,21 1,00
Naphtalène -0,15 0,24 0,60 0,55 0,48 0,46 0,22 0,46 0,55 0,09 -0,40 -0,39 0,36 0,40 -0,67 0,51 0,43 0,49 0,53 0,58 -0,58 1,00
Phénanthrène 0,03 0,23 0,61 0,70 0,64 0,62 0,26 0,58 0,72 0,11 -0,26 -0,27 0,46 0,29 -0,61 0,72 0,45 0,61 0,49 0,51 -0,30 0,64 1,00
Pyrène -0,04 0,36 0,67 0,82 0,76 0,75 0,35 0,71 0,84 0,19 -0,27 -0,26 0,48 0,21 -0,52 0,89 0,35 0,71 0,34 0,37 -0,51 0,52 0,72 1,00
Triméthyl-2,3,5 naphtalène -0,19 -0,01 0,16 0,27 0,32 0,25 -0,14 0,28 0,28 -0,01 -0,33 -0,32 0,13 0,54 -0,71 0,26 0,19 0,27 0,77 0,76 -0,59 0,40 0,43 0,28 1,00
En gras, valeurs significatives (hors diagonale) au seuil alpha=0,050 (test bilatéral)

Évaluation de la représentativité et de la précision statistique DDH Environnement ltée / QSAR inc.


des données de caractérisation des sols
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29
Tableau 5 : Comparaison des concentrations en plomb, zinc et arsenic en fonction de la
profondeur des prélèvements de sol – Site Outremont à Montréal

Évaluation de la représentativité et de la précision statistique DDH Environnement ltée / QSAR inc.


des données de caractérisation des sols
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30
Tableau 6 : Comparaison des concentrations en benzo(a) pyrène, méthyl 2 naphtalène
et dibenzo(a,h) anthracène en fonction de la profondeur des prélèvements
de sol – Site Outremont à Montréal

Évaluation de la représentativité et de la précision statistique DDH Environnement ltée / QSAR inc.


des données de caractérisation des sols
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31
Tableau 7 : Résultats des tirages effectués à partir des concentrations de plomb et de benzo(a)pyrène estimées par
krigeage dans les sols de surface (0-150 cm) de la gare de triage de l'arrondissement d'Outremont à Montréal

Statistiques descriptives réelles


Plomb Tirage numéro 1 Tirage numéro 2 Tirage numéro 3 Ensemble des tirages
(ÉES de 1989 à 2007)

Effectif 209 209 209 209 209

Moyenne (en mg/kg) 266,09 87,76 113,69 87,90 96,45

Écart-type 474,32 286,04 309,95 231,06 275,68

Maximum (en mg/kg) 4100,00 2600,00 2600,00 2210,00 2600,00

Statistiques descriptives réelles


Benzo(a)pyrène Tirage numéro 1 Tirage numéro 2 Tirage numéro 3 Ensemble des tirages
(ÉES de 1989 à 2007)

Effectif 102 102 102 102 102

Moyenne (en mg/kg) 1,43 0,70 0,51 0,64 0,62

Écart-type 2,33 1,40 0,95 1,52 1,29

Maximum (en mg/kg) 15,00 8,30 6,30 12,00 12,00

Évaluation de la représentativité et de la précision statistique DDH Environnement ltée / QSAR inc.


des données de caractérisation des sols
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32
Figures

33
Figure 1 : Localisation de la gare de triage de l’arrondissement d’Outremont à Montréal, Québec

Évaluation de la représentativité et de la précision statistique DDH Environnement ltée / QSAR inc.


des données de caractérisation des sols
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35
Figure 2 : Profil stratigraphique type des sols du site de la gare de triage d'Outremont (DDH 20071)

1
DDH Environnement Ltée, Site Outremont ‐ État environnemental
et réhabilitation du terrain de la cour ferroviaire ‐ Résumé de la situation. 2007.

Évaluation de la représentativité et de la précision statistique DDH Environnement ltée / QSAR inc.


des données de caractérisation des sols
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36
Figure 3 : Schéma d’analyse statistique des données issues des différentes caractérisations réalisées sur le site de
l’ancienne gare de triage d’Outremont entre 1989 et 2007

Matrice de données brutes :1989 à 2007


100 variables x 353 éléments
HAP, métaux&métalloïdes, C10-C50
30 variables x 40 éléments

Statistiques descriptives
Données brutes Corrélations non paramétriques
(Tableau 2)
(tau de Kendall)

Groupements hierarchiques à liens Analyse en composantes principales


proportionnels (Figure 4)
(Figure 4)

Répartition des
substances
Métaux - Métalloïdes HAP
16 variables x 54/248 éléments 25 variables x 84/136 éléments

oui
Test de conformité (KS) oui
Données Données
Remplacement par les moyennes géométriques
manquantes Élimination de valeur constante non détectée manquantes

non non

Matrice de données transformées Matrice de données transformées


15 variables / 252 éléments 25 variables / 136 éléments

Corrélations non Corrélations non


Transformation Transformation
paramétriques paramétriques
des données des données
(tau de Kendall) (rangs) (rangs) (tau de Kendall)
(Tableau 3) (Tableau 4)

Groupements hierarchiques à liens Groupements hierarchiques à liens


Analyse en composantes principales Analyse en composantes principales
complets (Figure 7)
complets (Figure 8)
(Figure 5) (Figure 6)

Choix des Analyse de variance (Tukey) Analyse de variance (Tukey) Choix des
variables comparaison des profondeurs comparaison des profondeurs variables
indicatrices (Tableau 5) (Tableau 6) indicatrices

Statistiques descriptives
0-1,5m et > 1,5 m

Courbes de précision statistique


(Figures 10 et 11)

Évaluation de la représentativité et de la précision statistique DDH Environnement ltée / QSAR inc.


des données de caractérisation des sols
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37
Figure 4 : Dendrogramme et analyse en composantes principales obtenus à partir des corrélations non paramétriques
(tau de Kendall) réalisées sur les échantillons pour lesquelles des mesures en HAP en métaux, en métalloïdes
et en hydrocarbures pétroliers ont été effectuées (n=40) entre 1989 et 2007

Variables (axes F1 et F2 : 64,86 %)

A Acénaphtène
1
Dibenzo(a,h)anthracène
Diméthyl-7,12 Benzo(a)anthracène
Dibenzo(a,l)pyrène
Dibenzo(a,i)pyrène
Dibenzo(a,h)pyrène
Arsenic A
Chrome total
Acénaphtène
Cobalt
0,5 HP (C10 - C50)
Nickel
B Baryum Naphtalène

Plomb A' Chrysène

Cuivre
Zinc Fluoranthène

-- axe F2 (14,64 %) -->


Étain
Fluorène Benzo(a)pyrène
HP (C10 à C50) 0
Acénaphtylène
Étain
Naphtalène
Anthracène Arsenic
Benzo(a)anthracène
Plomb
Pyrène
A' Chrysène Zinc
Fluoranthène B
Phénanthrène -0,5 Cuivre
Indéno(1,2,3-c,d)pyrène Nickel
Seuil de
Benzo(g,h,i)pérylène
Benzo(b+j+k)f luoranthène coupure
Benzo(a)pyrène
Benzo(c)phénanthrène
0

0,100

0,500

0,700
0,200

0,300

0,400

0,600

-1
Corrélation tau de Kendall -1 -0,5 -- axe F1 (50,22
0 %) --> 0,5 1

Évaluation de la représentativité et de la précision statistique DDH Environnement ltée / QSAR inc.


des données de caractérisation des sols
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38
Figure 5 : Dendrogramme des corrélations non paramétriques (tau de Kendall) réalisé à partir des mesures de métaux et
métalloïdes dans le sol du site Outremont à Montréal entre 1989 et 2007

seul 1 Cadmium

seul 2 Manganèse
-0,30
Étain
0,14 -0,60

Molybdène
C
Mercure
0,08 -0,51
Chrome total
0,39
Cobalt
B 0,57
Nickel
-0,07
Baryum

Cuivre 0,32
0,67
Plomb
A 0,48

Zinc 0,02

Sélénium
Seuil de coupure
0,25
Arsenic
0,33
Soufre total
0,100

0,200

0,300

0,400

0,500

0,600

0,700

0,800
0

Corrélation de Kendall

Groupes A C B Seul1 Seul2


Plage B - C 165 19 9 2 0
Dépassement de C 54 7 1 0 0

Évaluation de la représentativité et de la précision statistique DDH Environnement ltée / QSAR inc.


des données de caractérisation des sols
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39
Figure 6 : Dendrogramme des corrélations non paramétriques (tau de Kendall) réalisés à partir des mesures de HAP
dans le sol du site Outremont à Montréal entre 1989 et 2007

B Acénaphtylène 0,56

Benzo(c)phénanthrène 0,40

Dibenzo(a,h)anthracène
Acénaphtène -0,06
D
Dibenzo(a,h)pyrène 0,40
0,94

Dibenzo(a,i)pyrène 0,53
0,13
Diméthyl-7,12 Benzo(a)anthracène
seul Méthyl-3 cholanthrène
Fluorène
Dibenzo(a,l)pyrène
0,70 -0,71
Benzo(b+j+k)fluoranthène 0,29
0,81
Benzo(a)pyrène
0,83
Benzo(g,h,i)pérylène 0,88 0,36

A Indéno(1,2,3-c,d)pyrène
Naphtalène
0,51
Anthracène
Phénanthrène 0,61 0,10

Benzo(a)anthracène 0,88
0,70

Chrysène 0,82

Fluoranthène 0,89

Pyrène
Diméthyl-1,3 naphtalène
C 0,54
Méthyl-1 naphtalène 0,90

Méthyl-2 naphtalène 0,76


Seuil de coupure
Triméthyl-2,3,5 naphtalène
0

0,100

0,200

0,300

0,400

0,500

0,600

0,700

0,800

0,900
Corrélation de Kendall

Groupes A C B Seul1 Seul2


Plage B - C 238 53 9 9 2
Dépassement de C 15 7 1 0 0

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40
Figure 7 : Analyse en composantes principales (ACP) réalisée sur les concentrations en métaux et métalloïdes
mesurées ou estimées (remplacement) dans les sols du site de l’ancienne gare de triage d’Outremont à
Montréal entre 1989 et 2007

Chrome total

Nickel

0,5

Cobalt

Manganèse
Cadmium 0-50cm

100-150cm
-- axe F2 (14,12 %) -->

50-100cm
Molybdène
Zinc
>150cm
Mercure
0 Baryum Barycentre de 0-50cm

Barycentre de 100-150cm

Sélénium Barycentre de 50-100cm

Arsenic
Soufre total
Barycentre de >150cm

Substance en gras :
Plomb Paramètre indicateur

-0,5

Cuivre
Étain

-1
-0,5 0 0,5 1
-- axe F1 (21,07 %) -->

Évaluation de la représentativité et de la précision statistique DDH Environnement ltée / QSAR inc.


des données de caractérisation des sols
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41
Figure 8 : Analyse en composantes principales (ACP) réalisée sur les concentrations en HAP mesurées ou estimées
(remplacement) dans les sols du site de l’ancienne gare de triage d’Outremont

Triméthyl-2,3,5 naphtalène
Méthyl-2 naphtalène Diméthyl-1,3 naphtalène
Méthyl-1 naphtalène
Fluorène
Naphtalène

Acénaphtène

0,5
Phénanthrène
-- axe F2 (23,89 %) -->

0-50cm
100-150cm
50-100cm
Anthracène >150cm
Barycentre de 0-50cm
Barycentre de 100-150cm
Barycentre de 50-100cm
Méthyl-3 cholanthrène
Fluoranthène Barycentre de >150cm
Pyrène Benzo(a)pyrène
Benzo(c)phénanthrène Substance en gras :
Benzo(a)anthracène
Chrysène Diméthyl-7,12 Paramètre indicateur
Dibenzo(a,h)pyrène Benzo(a)anthracène
Acénaphtylène Dibenzo(a,i)pyrène
Benzo(g,h,i)pérylène
Dibenzo(a,l)pyrène
Dibenzo(a,h)anthracène Benzo(b+j+k)fluoranthène
Indéno(1,2,3-c,d)pyrène

-0,5
-1 0 1 2 3
-- axe F1 (54,34 %) -->

Évaluation de la représentativité et de la précision statistique DDH Environnement ltée / QSAR inc.


des données de caractérisation des sols
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42
Figure 9: Catégories d’erreurs statistiques observables dans le cas de l’échantillonnage et de l’analyse de sols
contaminés

ERREURS ALÉATOIRES (précision) ERREURS SYSTÉMATIQUES (biais)

Dispositif de Dispositif de
Échantillon Estimateurs Échantillon Estimateurs
mesure mesure
ƒ Fidélité ƒ Effectif (n) ƒ Efficacité ƒ Justesse ƒ Représentativité ƒ Biais
ƒ Sensibilité ƒ Fraction (n/N) ƒ Convergence ƒ Convergence
ƒ Efficacité du plan
de sondage

LABO TERRAIN BUREAU LABO TERRAIN BUREAU


ERREUR ALÉATOIRE
f(x)
(PRÉCISION)

-3 -2 -1 0 1 2 3 4

ERREUR SYSTÉMATIQUE
(BIAIS)
f(x) f(x)

-4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4
Moyenne Moyenne
μ
SOUS-ESTIMATION SURESTIMATION
Évaluation de la représentativité et de la précision statistique DDH Environnement ltée / QSAR inc.
des données de caractérisation des sols
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43
Figure 10 : Variation de la précision relative des données de caractérisation en fonction d’une augmentation de l’effectif
par rapport aux conditions initiales pour les substances indicatrices mesurées dans les sols de surface (0-150
cm)

100%
50%
Benz o(a)pyrène

90% Dibenz o(a,h)anthrac ène


A rs enic
(LSIC95% - Moyenne) / Moyenne

Coefficient de variation / √ (n0+n')


80% Plomb
40%
Z inc

70% Méthyl‐2 naphtalène

60% 30%

50%

40% 20%

30%

20% 10%

10%

0% 0%
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200

Effectif supplémentaire (n0+n')

Évaluation de la représentativité et de la précision statistique DDH Environnement ltée / QSAR inc.


des données de caractérisation des sols
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44
Figure 11 : Variation de la précision relative des données de caractérisation en fonction d’une augmentation de l’effectif
par rapport aux conditions initiales pour les substances indicatrices mesurées dans les sols profonds (> 150
cm)

100%
50%
Benzo(a)pyrène
90% Dibenzo(a,h)anthracène
(LSIC95% - Moyenne) / Moyenne

Arsenic

Coefficient de variation / √ (n0+n')


80% Plomb 40%
Zinc
70% Méthyl‐2 naphtalène

60% 30%

50%

40% 20%

30%

20% 10%

10%

0% 0%
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200

Effectif supplémentaire (n0+n')

Évaluation de la représentativité et de la précision statistique DDH Environnement ltée / QSAR inc.


des données de caractérisation des sols
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45
Figure 12 : Délimitation des quadrats de 25 m x 25 m (n=398) utilisés pour l’interpolation statistique et le tirage des
éléments (stations d’échantillonnage)

Évaluation de la représentativité et de la précision statistique DDH Environnement ltée / QSAR inc.


des données de caractérisation des sols
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46
Annexe A : Représentation graphique des
concentrations en plomb et en benzo(a)pyrène
interpolées par krigeage dans les quadrats de
625 m2 sur le site Outremont à Montréal
Annexe A : Représentation graphique des concentrations en plomb et en benzo(a)pyrène interpolées par krigeage dans les
quadrats de 625 m2 sur le site Outremont à Montréal

Plomb

Benzo(a)pyrène

Évaluation de la représentativité et de la précision statistique DDH Environnement ltée / QSAR inc.


des données de caractérisation des sols
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A-1
ANNEXE E
PARAMÈTRES D’EXPOSITION DES RÉCEPTEURS ÉCOLOGIQUES
Annexe E:
Paramètres d’exposition des récepteurs écologiques
Annexe E : Paramètres d’exposition des récepteurs écologiques

Paramètres d'exposition chez le pigeon biset


Pigeon biset
Paramètres Moyenne Écart-type Minimum Maximum Coefficient de Type de Référence Commentaire
variation (%) distribution

Poids corporel Dunning, 1984 Adultes des deux sexes,


5,42E-01 6,10E-02 4,94E-01 6,16E-01 11,25 Normale
(PC) (kg) (CEAEQ, 2005) Amérique du Nord

Nagy, 1987 100% de végétaux


Taux d'ingestion de nourriture
3,91E-02 2,84E-03 3,68E-02 4,25E-02 7,27 Normale (Sample et al. , 1997) Équation générale pour
#1 (TIsp1) (kg/jr)
(CEAEQ, 2005) les oiseaux

Taux d'ingestion de nourriture


n.a. n.a. n.a. n.a. n.a. n.a. n.a. Non considéré
#2 (Tisp2) (kg/jr)

Équation générale pour


Taux d'ingestion d'eau Calder & Braun, 1983
3,91E-02 2,93E-03 3,68E-02 4,26E-02 7,49 Normale les oiseaux
(Tie) (L/jr) (Sample et al ., 1997)
(estimation conservatrice)

Taux d'ingestion de sol 2% de la nourriture ingérée


1,08E-03 8,02E-04 4,00E-04 2,00E-03 73,99 Normale Beyer et al. , 1994
(Tis) (kg/jr) (estimation conservatrice)

Johnston, 1992 Peu territorial puisque


Domaine vital (DV) (ha) 1,35E+01 1,25E+01 1,00E+00 2,60E+01 92,59 Normale
(CEAEQ, 2005) de nature grégaire

n.a. : Non applicable.


n.d. : Non disponible.

Paramètres d’exposition des récepteurs écologiques DDH Environnement ltée. / QSAR inc.
E-1
Annexe E : Paramètres d’exposition des récepteurs écologiques

Paramètres d'exposition chez le merle d'Amérique


Merle d'Amérique
Paramètres Moyenne Écart-type Minimum Maximum Coefficient de Type de Référence Commentaire
variation (%) distribution

Clench et Leberman, 1978 ;


Poids corporel Moyenne annuelle,
8,10E-02 5,11E-03 6,35E-02 1,03E-01 6,31 Normale Wheelwright, 1986
(PC) (kg) adultes des deux sexes
(CEAEQ, 2005)

55,7% de végétaux,
Hazelton et al. , 1984 ;
Taux d'ingestion de nourriture moyenne de 3 saisons
6,86E-02 1,13E-02 5,51E-02 8,85E-02 16,45 Normale Wheelwright, 1986
#1 (TIsp1) (kg/jr) (min : 7%, max : 92%).
(CEAEQ, 2005)
Taux de 1,52 g/g-j.

44,3% d'invertébrés
Hazelton et al. , 1984 ; (vers de terre),
Taux d'ingestion de nourriture
5,46E-02 8,97E-03 4,38E-02 7,03E-02 16,45 Normale Wheelwright, 1986 moyenne de 3 saisons
#2 (Tisp2) (kg/jr)
(CEAEQ, 2005) (min : 8%, max : 93%)
Taux de 1,52 g/g-j

Équation générale pour


Taux d'ingestion d'eau Calder & Braun, 1983
1,10E-02 1,78E-03 9,30E-03 1,29E-02 16,25 Normale les oiseaux
(Tie) (L/jr) (Sample et al ., 1997)
(estimation conservatrice)

Taux d'ingestion de sol Beyer et al. , 1994 4,65% de la nourriture ingérée


5,73E-03 1,39E-03 4,60E-03 7,38E-03 24,34 Normale
(Tis) (kg/jr) (Sample et Sutter, 1994) (estimation conservatrice)
Moyenne des domaines vitaux
Howell, 1942 ;
lors des priodes de nidification,
Domaine vital (DV) (ha) 3,20E-01 9,31E-02 1,10E-01 9,40E-01 29,10 Uniforme Weatherhead et MacRae, 1990
d'alimentation des oisillons et des
(CEAEQ, 2005)
juvéniles

n.a. : Non applicable.


n.d. : Non disponible.

Paramètres d’exposition des récepteurs écologiques DDH Environnement ltée. / QSAR inc.
E-2
Annexe E : Paramètres d’exposition des récepteurs écologiques

Paramètres d'exposition chez le campagnol des champs (Microtus pennsylvanicus )


Campagnol des champs
Paramètres Moyenne Écart-type Minimum Maximum Coefficient de Type de Référence Commentaire
variation (%) distribution

Brochu et al., 1988 ;


Poids corporel Adultes des deux sexes,
4,23E-02 8,25E-03 3,41E-02 5,06E-02 19,49 Normale Boonstra et Rodd, 1983
(PC) (kg) Québec et Ontario
(US EPA, 1993)

100 % de végétaux
Taux d'ingestion de nourriture Nagy, 1987
5,14E-03 5,68E-04 4,55E-03 5,69E-03 11,04 Normale Équation générale pour
#1 (TIsp1) (kg/jr) (CEAEQ, 2006)
les rongeurs

Taux d'ingestion de nourriture


n.a. n.a. n.a. n.a. n.a. n.a. n.a. Non considéré
#2 (Tisp2) (kg/jr)

Équation générale pour


Taux d'ingestion d'eau Calder & Braun, 1983
5,75E-03 1,01E-03 4,73E-03 6,75E-03 17,56 Normale les mammifères
(Tie) (L/jr) (CEAEQ, 2006)
(estimation conservatrice)

Taux d'ingestion de sol Beyer et al., 1994 2,4% de la nourriture ingérée


1,23E-04 1,36E-05 1,09E-04 1,36E-04 11,04 Normale
(Tis) (kg/jr) (CEAEQ, 2006) (estimation conservatrice)

Polygone convexe à 95%,


Pugh & Ostfeld, 1998 par télémétrie,
Domaine vital (DV) (ha) 4,30E-02 3,71E-02 5,83E-03 8,01E-02 86,42 Uniforme
(CEAEQ, 2006) milieu herbacé
(densités confondues)

n.a. : Non applicable.


n.d. : Non disponible.

Paramètres d’exposition des récepteurs écologiques DDH Environnement ltée. / QSAR inc.
E-3
Annexe E : Paramètres d’exposition des récepteurs écologiques

Paramètres d'exposition chez l'écureuil gris (Sciurus carolinensis )


Écureuil gris
Paramètres Moyenne Écart-type Minimum Maximum Coefficient de Type de Référence Commentaire
variation (%) distribution

Poids corporel Adultes, mâles et femelles


5,39E-01 1,08E-02 4,84E-01 5,94E-01 2,01 Normale CEAEQ, 2006
(PC) (kg) (4 saisons)

100 % de végétaux
Taux d'ingestion de nourriture Nagy, 1987
2,16E-02 1,25E-03 2,03E-02 2,28E-02 5,77 Normale Équation générale pour
#1 (TIsp1) (kg/jr) (CEAEQ, 2006)
les rongeurs

Taux d'ingestion de nourriture


n.a. n.a. n.a. n.a. n.a. n.a. n.a. Non considéré
#2 (Tisp2) (kg/jr)

Équation générale pour les


Taux d'ingestion d'eau Calder & Braun, 1983
5,68E-02 5,22E-03 5,15E-02 6,20E-02 9,20 Normale mammifères.
(Tie) (L/jr) (Sample et al. , 1997)
(estimation conservatrice)

Taux d'ingestion de sol 2% de la nourriture ingérée


4,32E-04 2,49E-05 4,06E-04 4,56E-04 5,77 Normale Beyer et al. , 1994
(Tis) (kg/jr) (estimation conservatrice)

Zone périurbaine boisée,


méthode du polygone
Thompson, 1978 ;
Domaine vital (DV) (ha) 2,10E+00 2,74E-01 1,30E+00 4,10E+00 13,04 Uniforme convexe à 100%,
(CEAEQ, 2006)
mâles et femelles
en Ontario (4 saisons)

n.a. : Non applicable.


n.d. : Non disponible.

Paramètres d’exposition des récepteurs écologiques DDH Environnement ltée. / QSAR inc.
E-4
ANNEXE F
PARAMÈTRES D’ENTRÉE UTILISÉS POUR LE CALCUL DE
L’EXPOSITION DES RÉCEPTEURS ÉCOLOGIQUES
Annexe F:
Paramètres d’entrée utilisés pour le calcul de
l’exposition des récepteurs écologiques
Annexe F : Paramètres d’entrée utilisés pour le calcul de l’exposition des récepteurs écologiques

Concentrations des substances estimées dans l'eau de surface sur le site de la cour outremont, à Montréal.

Concentration dans le sol Concentration dans l'eau


Méthode de calcul utilisé
Substance Catégorie de substance LSIC95% LSIC95%
(estimation générale)
(mg/kg) (mg/L)
Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)
Benzo(a)pyrène Organique Coefficient de partage (Kd) 1,97 0,0001
Fluorène Organique Coefficient de partage (Kd) 0,37 0,0026
Hydrocarbures aliphatiques chlorés Organique
Chloroforme Organique Coefficient de partage (Kd) 1,31 1,93
Hydrocarbures aromatiques monocycliques
Toluène Organique Coefficient de partage (Kd) 0,40 0,204
Xylène Organique Coefficient de partage (Kd) 0,37 0,077
Composés phénoliques non chlorés
Crésol (ortho, méta, para) Organique Coefficient de partage (Kd) 0,14 0,077
Phénol Organique Coefficient de partage (Kd) 0,26 0,479
Composés phémoliques chlorés
Chlorophénol(-2, -3 ou -4) Organique Coefficient de partage (Kd) 0,14 n.d
Dichloro-3,4 phénol Organique Coefficient de partage (Kd) 0,15 0,0057
Pentachlorophénol (PCP) Organique Coefficient de partage (Kd) 0,15 0,0022
Tétrachloro-2,3,4,5 phénol Organique n.a. 0,13 n.d.
Trichloro-2,4,5 phénol Organique n.a. 0,13 n.d.
Trichloro-2,4,6 phénol Organique n.a. 0,14 n.d.
Métaux, métalloïdes et autres inorganiques
Baryum Inorganique Coefficient de partage (Kd) 149,29 0,043
Cadmium Inorganique Coefficient de partage (Kd) 1,15 0,000
Cuivre Inorganique Coefficient de partage (Kd) 424,31 0,088
Étain Inorganique Coefficient de partage (Kd) 88,47 0,020
Mercure Inorganique Coefficient de partage (Kd) 0,29 0,000
Molybdène Inorganique Coefficient de partage (Kd) 2,73 0,076
Nickel Inorganique Coefficient de partage (Kd) 41,02 0,002
Plomb Inorganique Coefficient de partage (Kd) 318,85 0,002
Xzinc Inorganique Coefficient de partage (Kd) 216,62 0,019
Arsenic Inorganique Coefficient de partage (Kd) 26,76 0,002
Sélénium Inorganique Coefficient de partage (Kd) 1,05 0,00002

n.a. : non applicable car non évalué


n.d. : non déterminé

Paramètres d’entrée utilisés pour le calcul de l’exposition des récepteurs écologiques DDH Environnement ltée. / QSAR inc.
F-1
Annexe F : Paramètres d’entrée utilisés pour le calcul de l’exposition des récepteurs écologiques

Concentrations des substances estimées dans les végétaux sur le site de la cour outremont, à Montréal.

Concentration dans les


Concentration dans le sol
Méthode de calcul utilisé plantes
Substance Catégorie de substance LSIC95%
(estimation générale) LSIC95%
(mg/kg)
(mg/kg)
Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)
Benzo(a)pyrène Organique Équations de bioconcentration* 1,97 0,0001
Fluorène Organique Équations de bioconcentration* 0,37 0,0002
Hydrocarbures aliphatiques chlorés Organique Équations de bioconcentration*
Chloroforme Organique Équations de bioconcentration* 1,31 0,15
Hydrocarbures aromatiques monocycliques
Toluène Organique Équations de bioconcentration* 0,40 0,020
Xylène Organique Équations de bioconcentration* 0,37 0,007
Composés phénoliques non chlorés
Crésol (ortho, méta, para) Organique Équations de bioconcentration* 0,14 0,006
Phénol Organique Équations de bioconcentration* 0,26 0,025
Composés phémoliques chlorés
Chlorophénol(-2, -3 ou -4) Organique Équations de bioconcentration* 0,14 n.d.
Dichloro-3,4 phénol Organique Équations de bioconcentration* 0,15 0,0005
Pentachlorophénol (PCP) Organique Équations de bioconcentration* 0,15 0,0005
Tétrachloro-2,3,4,5 phénol Organique Équations de bioconcentration* 0,13 n.d.
Trichloro-2,4,5 phénol Organique Équations de bioconcentration* 0,13 n.d.
Trichloro-2,4,6 phénol Organique Équations de bioconcentration* 0,14 n.d.
Métaux, métalloïdes et autres inorganiques
Baryum Inorganique Facteur de bioconcentration** 149,29 64,80
Cadmium Inorganique Régression linéaire** 1,15 0,61
Cuivre Inorganique Régression linéaire** 424,31 19,27
Étain Inorganique n.a. 88,47 n.d.
Mercure Inorganique Régression linéaire** 0,29 0,17
Molybdène Inorganique Facteur de bioconcentration** 2,73 0,06
Nickel Inorganique Régression linéaire** 41,02 1,58
Plomb Inorganique Régression linéaire** 318,85 6,12
Zinc Inorganique Régression linéaire** 216,62 86,97
Arsenic Inorganique Régression linéaire** 26,76 0,79
Sélénium Inorganique Régression linéaire** 1,05 0,49

* selon Briggs et al. 1982, 1983


** selon Sample et al. 1997, 1998
n.a. : non applicable car non évalué
n.d. : non déterminé

Paramètres d’entrée utilisés pour le calcul de l’exposition des récepteurs écologiques DDH Environnement ltée. / QSAR inc.
F-2
Annexe F : Paramètres d’entrée utilisés pour le calcul de l’exposition des récepteurs écologiques

Concentrations des substances estimées dans les invertébrés terrestres (vers de terre) sur le site de la cour outremont, à Montréal.

Concentration dans
Concentration dans le sol les invertébrés
Méthode de calcul utilisé
Substance Catégorie de substance LSIC95% (carapace molle)
(estimation générale)
(mg/kg) LSIC95%
(mg/kg)
Métaux, métalloïdes et autres inorganiques
Baryum Inorganique Facteur de bioconcentration* 149,29 3,82
Cadmium Inorganique Régression linéaire* 1,15 1,48
Cuivre Inorganique Régression linéaire* 424,31 4,22
Étain Inorganique Régression linéaire* 88,47 n.d.
Mercure Inorganique Régression linéaire* 0,29 0,07
Molybdène Inorganique Facteur de bioconcentration* 2,73 0,91
Nickel Inorganique Facteur de bioconcentration* 41,02 31,04
Plomb Inorganique Régression linéaire* 318,85 13,48
Zinc Inorganique Régression linéaire* 216,62 79,87
Arsenic Inorganique Régression linéaire* 26,76 0,39
Sélénium Inorganique Régression linéaire* 1,05 0,15

* Selon Sample et al. 1998


n.d. : non déterminé

Paramètres d’entrée utilisés pour le calcul de l’exposition des récepteurs écologiques DDH Environnement ltée. / QSAR inc.
F-3
ANNEXE G
DOSES D’EXPOSITIONS CALCULÉES
POUR LES RÉCEPTEURS ÉCOLOGIQUES
Annexe G:
Doses d’expositions calculées
pour les récepteurs écologiques
Annexe G : Doses d’expositions calculées pour les récepteurs écologiques

Doses d'exposition (en mg/kg/j) des récepteurs écologiques supérieurs estimées sur le site de la cour outremont, à Montréal

Substance Catégorie de substance Pigeon biset Merle d'Amérique Campagnol des champs Écureuil gris
Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)
Benzo(a)pyrène Organique n.a. n.a. 0,01 <0,01
Hydrocarbures aliphatiques chlorés Organique
Chloroforme Organique n.a. n.a. 0,28 0,03
Hydrocarbures aromatiques monocycliques
Xylène Organique n.a. n.a. 0,01 <0,01
Composés phénoliques non chlorés
Crésol (ortho, méta, para) Organique n.a. n.a. 0,01 <0,01
Composés phémoliques chlorés
Pentachlorophénol (PCP) Organique n.a. n.a. <0,01 <0,01
Métaux, métalloïdes et autres inorganiques
Baryum Inorganique 1,38 25,79 8,31 2,72
Cadmium Inorganique 0,01 1,20 0,08 0,03
Cuivre Inorganique 1,17 36,61 3,59 1,11
Mercure Inorganique <0,01 0,10 0,02 0,01
Molybdène Inorganique 0,01 0,83 0,03 0,01
Nickel Inorganique 0,11 24,11 0,31 0,10
Plomb Inorganique 0,74 32,81 1,67 0,50
Zinc Inorganique 1,88 86,09 11,20 3,66
Arsenic Inorganique 0,07 2,31 0,17 0,05
Sélénium Inorganique 0,01 0,27 0,06 0,02

n.a. : non applicable car non évalué

Doses d’exposition calculées pour les récepteurs écologiques DDH Environnement ltée. / QSAR inc.
G-1
ANNEXE H
CALCULS DES CONCENTRATIONS DES CONTAMINANTS DANS L’AIR
Annexe H - Calculs des concentrations des contaminants dans l’air

La méthode utilisée dans le présent rapport est pour l’estimation des concentrations des
substances d’intérêt dans l’air ambiant.

• Processus no1 : volatilisation

La volatilisation est un phénomène important pour les substances ayant une pression de
vapeur et une constante de Henry relativement élevée (Weiner, 2000). Dans le contexte
de la présente étude, le taux de volatilisation des métaux n’a pas été évalué puisque ces
composés présentent une très faible pression de vapeur (< 5,65 x 10–7 Pa). En revanche,
le taux de volatilisation des substances organiques, soit les hydrocarbures aromatiques
polycycliques, a été évalué.

Afin d’estimer les taux de volatilisation ou d’émission de contaminants dans l’air ambiant
à partir de différentes couches de sol, le modèle proposé par Jury et al. (1983 ; 1984 ;
1990) a été utilisé. Les équations supportant ce modèle ont fait l’objet d’un processus de
validation exhaustif pour différentes conditions limites d’application. L’annexe C du
document Soil Screening Guidance : Technical Background (U.S. EPA, 1996 ; EQM,
1995) présente l’essentiel de ce processus. De plus, les équations initiales proposées dans
les études de Jury ont été adaptées par plusieurs auteurs (Anderssen et al., 1997 ; Lin et
Hildeman, 1994 ; McLanHlan et al., 2002) pour des situations particulières (ex. : lieux
d’enfouissement sanitaire, infiltration dans les bâtiments, etc.).

Ce modèle permet d’estimer le taux de volatilisation de composés provenant d’une


contamination uniforme dans le sol en fonction du temps, de la profondeur et de
l’épaisseur de la contamination. Il permet également, pour des conditions limites
d’application (ex. : pas de sol propre en surface), d’estimer un taux d’émission pour une
contamination en surface. Le modèle assume une distribution linéaire, à l’équilibre, du
contaminant dans le sol entre la phase vapeur, liquide et particulaire (adsorbée). Les
paramètres suivants sont calculés à l’aide des équations proposées par Jury et al. (1983,
1984 et 1990) et servent ensuite à estimer le taux d’émission du contaminant :

• Coefficient de diffusion de la phase dissoute du contaminant dans l’air et dans l’eau du


sol.
• Coefficient de diffusion de la phase dissoute du contaminant dans l’air et dans l’eau de
la couche d’interface sol-air. Ce paramètre n’est cependant pas pris en compte pour
des conditions limites d’application (EQM, 1995).
• Vitesse effective de la phase dissoute du contaminant dans l’eau du sol. Cette variable
permet de tenir compte des phénomènes de lessivage ou d’évaporation. Par souci de
conservatisme, un taux moyen d’évaporation a été pris en compte à raison de 0,25
cm/jour (Jury et al., 1984). Le processus associé à la lixiviation des sols n’a pas été
considéré.
Le temps écoulé depuis la contamination est intégré au niveau du calcul de plusieurs
paramètres définis dans les équations de Jury et al. Premièrement, il permet d’évaluer la
concentration résiduelle du contaminant selon une réaction de dégradation du premier
ordre. Deuxièmement, il est considéré dans l’évaluation de la diffusion des différentes
phases du contaminant dans le sol.

Ainsi, le modèle prédit que le taux de volatilisation est à son maximum peu après la
contamination (environ 20 jours) et diminue par la suite pour se stabiliser après plusieurs
jours (> 365 jours).

Par souci de conservatisme, le temps de dégradation des substances impliquées dans la


présente étude a été considéré comme étant infini. De plus, le temps écoulé entre le
moment où la contamination est présente sur le site et aujourd’hui a été fixé à 365 jours.

Les taux de volatilisation ont été considérés pour les couches suivantes :
• Interface sol - air du terrain : cette couche, d’une épaisseur de 0,5 cm, est rattachée aux
propriétés spécifiques de la rhizosphère. Pour cette couche, un processus de
volatilisation du sol de surface vers l’air a été considéré. Les concentrations utilisées
correspondent à la LSIC95% sur la moyenne des concentrations de contaminants
mesurées dans le sol de l’ensemble du terrain sur une profondeur de 0 à 1 m.
• Rhizosphère du terrain : cette couche, d’une épaisseur de 1,5 m, est rattachée aux
propriétés spécifiques de la rhizosphère. Pour cette couche, un processus de
volatilisation d’une contamination située à moins de 1,5 m a été considéré. Le
processus de volatilisation prend place majoritairement au travers de la rhizosphère.
Les concentrations considérées correspondent à la LSIC95% sur la moyenne des
concentrations en contaminants mesurées dans le sol de l’ensemble du terrain sur une
profondeur inférieure ou égale à 1,5 m. Lorsque les concentrations mesurées étaient
inférieures au critère A de la Politique du MDDEP, une concentration dans le sol
équivalente à ce critère a été considérée.
• Sol profond - vadose du terrain (non saturé) : cette couche, d’une épaisseur d’environ
2 m, est rattachée aux propriétés spécifiques de la vadose. Pour cette couche, un
processus de volatilisation d’une contamination située en profondeur (1 à 6 m) a été
considéré. Le processus de volatilisation prend place majoritairement au travers de la
vadose. Les concentrations utilisées correspondent à la LSIC95% sur la moyenne des
concentrations mesurées dans le sol de l’ensemble du terrain sur une profondeur de 1,5
m.

• Processus no2 : érosion éolienne

Les taux d’émission de contaminants reliés à la suspension par érosion éolienne de


matières particulaires respirables (PM10) ont été estimés à partir des équations présentées
dans le document intitulé Rapid Assessment of Exposure to Particulate Emissions from
Surface Contamination Site de l’U.S. EPA (1985). Les processus physiques impliqués
dans ces équations sont reliés à la nature même du sol (ex. : granulométrie, facteur de
rugosité, couverture végétale) ainsi qu’à la friction du vent sur le sol.

Les paramètres suivants sont calculés à l’aide des équations proposées par l’U.S. EPA et
servent ensuite à estimer le taux d’émission du contaminant.
• Diamètre moyen des particules : ce paramètre permet d’évaluer la facilité avec
laquelle les particules sur le site peuvent être mises en suspension.
• Facteur de correction pour tenir compte des parties non érodables : puisque les
matériaux de surface ne sont pas homogènes, ce facteur, sous forme d’équation
polynomiale, permet de tenir compte de la proportion du site qui est composé de
matériaux pouvant être difficilement mis en suspension.
• Vitesse critique de friction : ce paramètre correspond à la vitesse à partir de laquelle
les particules présentes sur le sol sont mises en suspension.
• Vitesse limite du vent à 7 mètres : ce paramètre permet de tenir compte de la
distribution verticale du vent sur le site à l’étude.

• Processus no3 : dispersion atmosphérique

Afin d’évaluer les concentrations ambiantes à laquelle la population environnante est


exposée résultant de la volatilisation et de l’érosion éolienne de contaminants provenant
du site, une modélisation de la concentration dans l’air au-dessus du site a été réalisée à
l’aide d’un modèle de type uni-compartiment ou box-model nécessitant comme données
d’entrée :

• le taux d’émission ;
• la superficie du site ;
• la vitesse du vent.
Tableau H-1 : Calculs des concentrations des contaminants dans l’air

Substances Air
Taux Concentration
Érosion Forme Forme de Forme
Volatilisation
éolienne particulaire poussières gazeuse
Subst_taux eros Volatilisation
Acénaphtène 3.76E-22 8.57E-10 6.41E-18 6.41E-18 1.46E-05
Anthracène 9.96E-22 7.42E-09 1.70E-17 1.70E-17 1.27E-04
Benzo(a)anthracène 3.25E-21 3.19E-11 5.54E-17 5.54E-17 5.43E-07
Benzo(a)pyrène 2.95E-21 7.89E-12 5.03E-17 5.03E-17 1.34E-07
Benzo(b)fluoranthène 8.29E-21 1.68E-11 1.41E-16 1.41E-16 2.86E-07
Benzo(c)phénanthrène 5.38E-22 1.72E-12 9.17E-18 9.17E-18 2.94E-08
Benzo(g,h,i)pérylène 3.22E-21 7.60E-12 5.49E-17 5.49E-17 1.30E-07
Chrysène 3.74E-21 1.06E-11 6.39E-17 6.39E-17 1.82E-07
Dibenzo(a,h)anthracène 1.13E-21 2.06E-12 1.93E-17 1.93E-17 3.51E-08
Dibenzo(a,h)pyrène 3.05E-22 6.79E-13 5.21E-18 5.21E-18 1.16E-08
Dibenzo(a,i)pyrène 3.32E-22 7.38E-13 5.66E-18 5.66E-18 1.26E-08
Dibenzo(a,l)pyrène 1.55E-21 2.86E-13 2.65E-17 2.65E-17 4.87E-09
Diméthyl-7,12 Benzo(a)ant 2.76E-22 3.82E-13 4.71E-18 4.71E-18 6.52E-09
Fluoranthène 5.53E-21 4.19E-08 9.43E-17 9.43E-17 7.14E-04
Fluorène 5.56E-22 2.94E-09 9.47E-18 9.47E-18 5.01E-05
Indéno(1,2,3-c,d)pyrène 2.98E-21 1.02E-11 5.09E-17 5.09E-17 1.74E-07
Méthyl-2 naphtalène 1.46E-21 4.00E-09 2.50E-17 2.50E-17 6.82E-05
Méthyl-3 cholanthrène 1.83E-22 6.89E-13 3.12E-18 3.12E-18 1.18E-08
Naphtalène 1.03E-21 2.10E-09 1.75E-17 1.75E-17 3.57E-05
Phénanthrène 3.41E-21 3.38E-08 5.81E-17 5.81E-17 5.77E-04
Pyrène 5.03E-21 7.61E-11 8.58E-17 8.58E-17 1.30E-06
Benzène 1.72E-22 4.12E-09 2.94E-18 2.94E-18 7.03E-05
Toluène 5.96E-22 1.26E-08 1.02E-17 1.02E-17 2.15E-04
Xylènes 5.56E-22 6.92E-09 9.48E-18 9.48E-18 1.18E-04
Styrène 4.94E-22 2.28E-09 8.42E-18 8.42E-18 3.88E-05
Chloroforme 1.95E-21 5.27E-08 3.33E-17 3.33E-17 8.99E-04
Crésol (ortho, méta, para) 2.04E-22 3.19E-10 3.47E-18 3.47E-18 5.44E-06
Diméthyl-2,4 phénol 2.04E-22 0.00E+00 3.47E-18 3.47E-18 0.00E+00
Chlorophénol (-2) 2.04E-22 5.11E-10 3.47E-18 3.47E-18 8.72E-06
Dichloro-2,4 phénol 1.97E-22 9.10E-10 3.36E-18 3.36E-18 1.55E-05
Pentachlorophénol 2.27E-22 2.35E-09 3.88E-18 3.88E-18 4.01E-05
Tétrachloro-2,3,4,6 phénol 1.99E-22 1.40E-09 3.39E-18 3.39E-18 2.38E-05
Trichloro-2,4,5 phénol 1.99E-22 1.42E-09 3.39E-18 3.39E-18 2.41E-05
Trichloro-2,4,6 phénol 2.04E-22 1.40E-09 3.47E-18 3.47E-18 2.39E-05
Arsenic 4.00E-20 0.00E+00 6.82E-16 6.82E-16 0.00E+00
Baryum 2.23E-19 0.00E+00 3.80E-15 3.80E-15 0.00E+00
Cadmium 1.71E-21 0.00E+00 2.92E-17 2.92E-17 0.00E+00
Cobalt 1.70E-20 0.00E+00 2.90E-16 2.90E-16 0.00E+00
Cuivre 6.34E-19 0.00E+00 1.08E-14 1.08E-14 0.00E+00
Mercure 4.40E-22 1.33E-09 7.50E-18 7.50E-18 2.26E-05
Molybdène 4.08E-21 0.00E+00 6.95E-17 6.95E-17 0.00E+00
Nickel 6.13E-20 0.00E+00 1.04E-15 1.04E-15 0.00E+00
Plomb 4.76E-19 0.00E+00 8.12E-15 8.12E-15 0.00E+00
Sélénium 1.57E-21 0.00E+00 2.67E-17 2.67E-17 0.00E+00
Références

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Organic Soil Contaminants : Extension of the Jury, Spencer and Farmer
Behaviour Assessment Model and Solution". Applied Mathematics Letters, 10(6)
: 135.

Anderssen, R.S. and F.R. De Hoog. 1997. Modelling the Volatilization of Organic Soil
Contaminants : Extension of the Jury, Spencer and Farmer Behaviour Assessment
Model and Solution. Applied Mathematics Letters, 10(1) : 31-34.

EQM. 1995. Limited Validation of the Jury Infinite Source and Jury Reduced Solution
Finite Source Models for Emissions Of Soil-Incorporated Volatile Organic
Compounds. Environmental Quality Management inc.

Jury, W.A., W.F. Spencer and W.J. Farmer. 1983. Behavior Assessment Model for Trace
Organics in Soil : I. Model Description. Journal of Environmental Quality, 12(4) :
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Jury, W.A., W.F. Spencer and W.J. Farmer. 1984. Behavior Assessment Model for Trace
Organics in Soil : II. Chemical Classification and Parameter Sensitivity. Journal
of Environmental Quality, 13(4) : 567-586.

Jury, W.A., D. Russo, G. Streile, and H. El Abd. 1990. Evaluation of Volatilization by


Organic Chemicals Residing below the Soil Surface. Water Resources Research
26(1), 13-20.

Lin, J.-S. and L.M. Hildemann. 1995. A Nonsteady-State Analytical Model to Predict
Gaseous Emissions of Volatile Organic Compounds from Landfills. Journal of
Hazardous Materials. 40 : 271-295.

McLachlan, M.S., G. Czub and F. Wania. 2002. The Influence of Vertical Sorbed Phase
Transport on the Fate of Organic Chemicals in Surface Soils. Environmental
Science & Technology, 36(22) : 4860-4867.

US EPA. 1985. Rapid assessment exposure to particulate emissions from surface


contamination sites. U.S. Environmental Protection Agency.159 p.

US EPA. 1996. Soil-Screening Guidance : Technical Background Document, part 5.


Chemical-specific Parameters. U.S. Environmental Protection Agency.

Weiner, E.R. 2000. Applications of environmental chemistry : a practical guide for


environmental professionals. CRC Press.
ANNEXE I
CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES DU SITE
Annexe I : Caractéristiques physiques du site
Paramètre Valeur Note Référence
Superficie contaminée (m²) 250000 Superficie du site à l'étude Études de caractérisation
Fraction du terrain couverte de végétation 0,15 Estimation selon la visite de terrain Études de caractérisation
Épaisseur du sol de l'interface sol - air (m) 0,005 Valeur par défaut Jury et al. (1983, 1984, 1990)
Densité des particules dans le sol (kg/m³) 2650 Densité de la silice Pellan, 1994 ; Schwalen, 1996
Épaisseur de la rhizosphère (m) 1,5 Épaisseur du remblai Études de caractérisation
Pourcentage (fraction) de sable dans la rhizosphère 0,60 Pour un sol de type loam sableux (sandy loam) Soil Texture Triangle, pedosphere.com (2002)
Pourcentage (fraction) de silt dans la rhizosphère 0,25 Pour un sol de type loam sableux (sandy loam) Soil Texture Triangle, pedosphere.com (2002)
Pourcentage (fraction) d'argile dans la rhizosphère 0,15 Pour un sol de type loam sableux (sandy loam) Soil Texture Triangle, pedosphere.com (2002)
Diamètre moyen des particules de la rhizosphère (mm) 0,361 Moyenne pondérée en fonction des composantes du sol Schwalen, 1996
Fraction en carbone organique de la rhizosphère 0,020 Hypothèse (valeur par défaut) Valeur par défaut
Densité du sol (bulk density) de la rhizosphère (g/cm³) 1,5 À l'aide du diagramme triangulaire de textures des sols Soil Texture Triangle, pedosphere.com (2002)
Porosité de la rhizosphère 0,44 Calculé à l'aide de la densité des particules du sol Schwalen, 1996
Fraction en eau de la rhizosphère Capacité de rétention au champ. Ficklin, R.L.
0,22
(capacité de rétention au champ) À partir des % de sable et d'argile dans la rhizosphère http://www.ficklinsoils.net/soils/soiltexture.htm
Fraction en air de la rhizosphère 0,22 À partir de la porosité du sol moins le contenu en eau Schwalen, 1996
Épaisseur de la zone vadose 2 Selon les résultats des caractérisations Études de caractérisation
Pourcentage (fraction) de sable dans la zone vadose 0,2 Pour un sol de type silt argileux à sableux Soil Texture Triangle, pedosphere.com (2002)
Pourcentage (fraction) d'argile dans la zone vadose 0,2 À l'aide du diagramme triangulaire de textures des sols Soil Texture Triangle, pedosphere.com (2002)
Fraction en carbone organique de la zone vadose 0,01 Hypothèse (valeur < rhizosphère) Valeur par défaut
Densité du sol (bulk density) de la zone vadose (g/cm³) 1,37 À l'aide du diagramme triangulaire de textures des sols Soil Texture Triangle, pedosphere.com (2002)
Porosité de la zone vadose 0,48 Calculé à l'aide de la densité des particules du sol Schwalen, 1996
Fraction en eau de la zone vadose Capacité de rétention au champ. Ficklin, R.L.
0,29
(capacité de rétention au champ) À partir des % de sable et d'argile dans la vadose http://www.ficklinsoils.net/soils/soiltexture.htm
Fraction en air de la zone vadose 0,19 À partir de la porosité du sol moins le contenu en eau Schwalen, 1996
Pourcentage (fraction) de particules non érodables 0,1 Selon la méthode décrite à l'annexe A de l'U.S. EPA (0-10% U.S. EPA, 1985
Longueur de rugosité (cm) 35 Zone avec végétation basse et obstacles clairsemés Visite du site et MDDEP, 2005
Vitesse des vents - moyenne annuelle (m/d) 343200 Station météorologique : Mtl/Pierre Elliott Trudeau INTL A * Environnement Canada, 2004
Température ambiante (K) 279,35 Station météorologique : Mtl/Pierre Elliott Trudeau INTL A * Environnement Canada, 2004
Précipitations moyennes annuelles (m/d) 0,0021 Station météorologique : Mtl/Pierre Elliott Trudeau INTL A * Environnement Canada, 2004
Nombre de jours sans pluie ou sans couvert de neige 137 Station météorologique : Mtl/Pierre Elliott Trudeau INTL A * Environnement Canada, 2004
Nombre de jours sans couvert de neige 256 Station météorologique : Mtl/Pierre Elliott Trudeau INTL A * Environnement Canada, 2004
Constante universelle des gaz (Pa × m³ × K-1 × mol-1) 8,31451 Constante universelle Lide, 2002
Temps écoulé depuis la contamination (jours) 365 Selon les résultats des caractérisations Études de caractérisation

QSAR Inc.
Évaluation des risques écotoxicologiques et toxicologiques
Impacts sur l'eau souterraine 2008
ANNEXE J
DÉFINITION GÉNÉRALE DES SCÉNARIOS D'EXPOSITION
Annexe J : Définition générale des scénarios d'exposition
A- Occupation du territoire Groupe cible : Population utilisatrice actuelle Condition du site : État actuel
Résidentielle en milieu urbain Résidentielle en milieu rural x Commerciale/Industrielle Récréative

B- Voies d'exposition
Inhalation Ingestion Contact cutané Calcul dose moyenne à vie
x Inhalation de la phase gazeuse (ext.) x Ingestion par inadvertance de sol x Sol Oui 70
x Inhalation de la phase gazeuse (int.) Ingestion par inadvertance d'eau (baignade) Eau
x Inhalation de particules (ext.) x Ingestion de poussières (int.) Air
x Inhalation de particules (int.) Ingestion d'eau potable Sédiments
Ingestion de lait et produits laitiers (local)
Ingestion de légumes racines (local)
Ingestion d'autres légumes (local)
Ingestion de fruits (local)
Ingestion de viande (local)
Ingestion de poisson (local)
Ingestion de sédiments

C- Fréquence et durée d'exposition Ingestion sol et Liste de référence


(1) poussières int. Référence A Résidentielle milieu urbain/rural - MSSS, 2002
Nombre d'heures par jour (D1) 10 N/A B B Commerciale/Industrielle - MSSS, 2002
Nombre de jours par semaine (D2) 5 5 B C Récréative - MSSS, 2002
Nombre de semaines par an (D3) 50 37 B D Résidentielle milieu urbain/rural - Santé Canada, 2003
(1) Inhalation E Commerciale/Industrielle - Santé Canada, 2003
Adulte Enfant Référence F Récréative - CCME, 1996
Temps passé à l'intérieur (hre) 2 0 H G Richardson, 1997
Temps passé à l'extérieur (hre) 10 0 H H Scénario spécifique
Temps total (hre) 12 0 I Hypothèse réaliste

Contact cutané Sol Référence Eau Référence Sédiments Référence


- Nombre d'heures par événement (DEs 1) DEs1 2,8 A DEec1 DEsedc1
- Nombre d'événements par jour (DEs 2) DEs2 1 A DEec2 DEsedc2
- Nombre de jours avec événement par année (DEs 3) DEs3 185 Jrs sans neige DEec3 DEsedc3
Ingestion par inadvertance d'eau Référence Ingestion par inadvertance de sédiments Référence
- Nombre d'événements par jour (DEe 1) - Nombre d'événements par jour (DEsed 1)
- Nombre de jours avec événement par année (DEe 2) - Nombre de jours avec événement par année (DEsed 2)

Référence
Nombre de jours sans précipitation (JSP) 137 1 Environnement Canada, 2005 Durée d'exposition (an) (DE) 45
Nombre de journées sans couverture de neige (JSN) 256 1 Environnement Canada, 2005 Durée de vie moyenne (an) (DV) 70
Annexe J : Définition générale des scénarios d'exposition
D- Classes d'âge
Nourrissons (de la naissance à 6 mois)
Tout-petits (de > 6 mois à 4 ans)
Enfants (de > 4 ans à 11 ans)
Adolescents (de >11 ans à 19 ans)
x Adultes (> 19 ans et plus) x Travailleurs (20 ans et plus)

E- Paramètres d'exposition
Poids corporel (kg) Référence Liste de référence
Nourrissons (de la naissance à 6 mois) (PC 1) 8,2 A A Richardson, 1997
Tout-petits (de 7 mois à 4 ans) (PC 2) 16,5 A B Santé Canada, 1994
Enfants (de 5 ans à 11 ans) (PC3) 32,9 A C Hypothèse conservatrice
Adolescents (de 12 ans à 19 ans) (PC4) 59,7 A D
Adultes (20 ans et plus) (PC5) 70,7 A NC Non considéré

Taux d'inhalation (m3/jr) Référence Liste de référence


0,55 Nourrissons (de la naissance à 6 mois) (TInh 1) 4,5 A A MSSS, 2002
0,56 Tout-petits (de 7 mois à 4 ans) (TInh 2) 9,3 A B Richardson, 1997
0,44 Enfants (de 5 ans à 11 ans) (TInh3) 14,5 A C Santé Canada, 1994
0,26 Adolescents (de 12 ans à 19 ans) (TInh4) 15,8 A D Hypothèse conservatrice
0,22 Adultes (20 ans et plus) (TInh5) 15,8 A NC Non considéré

Taux d'ingestion d'eau (L/jr) Référence Liste de référence


0,07 Nourrissons (de la naissance à 6 mois) (TIE 1) 0,596 A A MSSS, 2002
0,04 Tout-petits (de 7 mois à 4 ans) (TIE 2) 0,728 A B Richardson, 1997
0,03 Enfants (de 5 ans à 11 ans) (TIE3) 0,985 A C Santé Canada, 1994
0,02 Adolescents (de 12 ans à 19 ans) (TIE4) 1,232 A D Hypothèse conservatrice
0,02 Adultes (20 ans et plus) (TIE5) 1,584 A NC Non considéré

Taux d'ingestion par inadvertance d'eau (L/h) Référence Liste de référence


Nourrissons (de la naissance à 6 mois) (TIEA 1) 0,0057 A A McKone, 1994 (valeur provient du RAGS)
Tout-petits (de 7 mois à 4 ans) (TIEA 2) 0,0116 A B Taux suggéré par U.S. EPA
Enfants (de 5 ans à 11 ans) (TIEA 3) 0,023 A C
Adolescents (de 12 ans à 19 ans) (TIEA 4) 0,0418 A D Hypothèse conservatrice
Adultes (20 ans et plus) (TIEA 5) 0,0495 A NC Non considéré
Annexe J : Définition générale des scénarios d'exposition
E- Facteurs d'exposition

Taux d'ingestion par inadvertance de sol (g/jr) Référence Liste de référence


0,002 Nourrissons (de la naissance à 6 mois) (TIS 1) 0,013 A A MSSS, 2002
0,006 Tout-petits (de 7 mois à 4 ans) (TIS 2) 0,0975 A B CCME, 1996
0,001 Enfants (de 5 ans à 11 ans) (TIS3) 0,0228 A C Santé Canada, 1994
0,000 Adolescents (de 12 ans à 19 ans) (TIS4) 0,013 A D U.S. EPA, 1997
0,001 Adultes (20 ans et plus) (TIS5) 0,065 A E Santé Canada, 2003
0,001 Travailleurs (20 ans et plus) (TIS6) 0,065 A F Hypothèse conservatrice NC Non considéré

Taux d'ingestion d'aliments (total) (kg/jr) Référence Liste de référence


Nourrissons (de la naissance à 6 mois) (TIA 1) 0,838 A A Richardson, 1997
Tout-petits (de 7 mois à 4 ans) (TIA 2) 1,414 A B Santé Canada, 1994
Enfants (de 5 ans à 11 ans) (TIA3) 1,81 A C Hypothèse conservatrice
Adolescents (de 12 ans à 19 ans) (TIA4) 2,079 A
Adultes (20 ans et plus) (TIA5) 2,214 A NC Non considéré

Taux d'ingestion de lait et produits laitiers (kg/jr) Référence Liste de référence


Nourrissons (de la naissance à 6 mois) (TILa 1) 0 NC A MSSS, 2002
Tout-petits (de 7 mois à 4 ans) (TILa 2) 0 NC B
Enfants (de 5 ans à 11 ans) (TILa3) 0 NC C Hypothèse conservatrice
Adolescents (de 12 ans à 19 ans) (TILa4) 0 NC
Adultes (20 ans et plus) (TILa5) 0 NC NC Non considéré

Taux d'ingestion de légumes racines (kg/jr) Référence Liste de référence


Nourrissons (de la naissance à 6 mois) (TILR1) 0 NC A Richardson, 1997
Tout-petits (de 7 mois à 4 ans) (TILR 2) 0 NC B
Enfants (de 5 ans à 11 ans) (TILR3) 0 NC C Hypothèse conservatrice
Adolescents (de 12 ans à 19 ans) (TILR4) 0 NC
Adultes (20 ans et plus) (TILR5) 0 NC NC Non considéré

Taux d'ingestion d'autres légumes (kg/jr) Référence Liste de référence


Nourrissons (de la naissance à 6 mois) (TILF 1) 0 NC A Richardson, 1997
Tout-petits (de 7 mois à 4 ans) (TILF 2) 0 NC B
Enfants (de 5 ans à 11 ans) (TILF3) 0 NC C Hypothèse conservatrice
Adolescents (de 12 ans à 19 ans) (TILF4) 0 NC
Adultes (20 ans et plus) (TILF5) 0 NC NC Non considéré
NC : Non considéré.
E- Facteurs d'exposition

Taux d'ingestion par inadvertance de sédime (g/jr) Liste de référence


Nourrissons (de la naissance à 6 mois) (TISed 1) 0 NC A
Tout-petits (de 7 mois à 4 ans) (TISed 2) 0 NC B
Enfants (de 5 ans à 11 ans) (TISed3) 0 NC C
Adolescents (de 12 ans à 19 ans) (TISed4) 0 NC D
Adultes (20 ans et plus) (TISed5) 0 NC

Surface cutanée exposée au sol (m2) Liste de référence


Nourrissons (de la naissance à 6 mois) (SCUTSed 0,000 NC A 85% de la surface totale
Tout-petits (de 7 mois à 4 ans) (SCUTSed2) 0 NC B 50% pour les 3 premiers groupes d'âge et 30% pour les autres
Enfants (de 5 ans à 11 ans) (SCUTSed3) 0 NC C Richardson (1997) Surface des mains)
Adolescents (de 12 ans à 19 ans) (SCUTSed4) 0 NC D Tête, avant-bras et visage *
Adultes (20 ans et plus) (SCUTSed5) 0,33 D E Bras, mains et jambes

Charge de sol sur la peau (g/m2) (g/m2 - év.) Liste de référence


Nourrissons (de la naissance à 6 mois) (CSed1) 0 NC A Enfant dans la boue et adultes "reed gathering"
Tout-petits (de 7 mois à 4 ans) (CSed2) 0 NC B Valeur recommandées par U.S. EPA
Enfants (de 5 ans à 11 ans) (CSed3) 0 NC C Kissell et al (1996, 1998)*
Adolescents (de 12 ans à 19 ans) (CSed4) 0 NC D Valeur pondérée pour un travailleur (sol)**
Adultes (20 ans et plus) (CSed5) 2 D E À définir

Taux d'ingestion de poussières intérieures (g/jr) Liste de référence


Nourrissons (de la naissance à 6 mois) (TIPOU 1) 0 NC A MSSS, 2002
Tout-petits (de 7 mois à 4 ans) (TIPOU 2) 0 NC B
Enfants (de 5 ans à 11 ans) (TIPOU3) 0 NC C
Adolescents (de 12 ans à 19 ans) (TIPOU4) 0 NC D
Adultes (20 ans et plus) (TIPOU5) 0,035 A
ANNEXE K
CALCULS DES DOSES D'EXPOSITION MULTIMÉDIA ET
MULTIVOIE ASSOCIÉES AU SITE
Annexe K : Calculs des doses d'exposition multimédia et multivoie associées au site
Occupation du territoire : Résidentielle en milieu urbain Substance : Zinc Groupe cible : Population utilisatrice
Voie d'exposition : Inhalation d'air extérieur (gaz et/ou particules) Catégorie : INORG Condition du site : État actuel

Équation 1 : Exposition attribuable à l'inhalation d'air extérieur (forme gazeuse) (mg/kg/jr) Équation 3 : Exposition attribuable à l'inhalation d'air extérieur (mg/kg/jr)
Dinhextgi = Cairextg x TInhi x (JSN / 365) x (D1 / 24) x (D2 / 7) x (D3 / 52) / PC i Dinhexti = Dinhextgi + Dinhextpi
Équation 2 : Exposition attribuable à l'inhalation d'air extérieur (forme particulaire) (mg/kg/jr)
Dinhextpi = Cairextp x TInhi x (JSP / 365) x (D 1 / 24) x (D2 / 7) x (D3 / 52) / PC i

Valeur Descripteur
Variable Unité Description de la variable Référence
retenue retenu

Paramètres associés au site


Cairextg = 0,00E+00 mg/m3 Maximum Concentration de la substance sous forme gazeuse dans l'air extérieur Modélisation dans l'air
Cairextp = 5,52E-15 mg/m3 Maximum Concentration de la substance sous forme particulaire dans l'air extérieur Modélisation dans l'air
Paramètre associé à la substance
FA = 1 aucun Maximum Facteur d'absorption Valeur par défaut
Fréquences et durées d'exposition
D1 adulte = 1,4 hre/jr Nombre d'heures par jour passées à l'extérieur Résidentielle milieu urbain/rural - MSSS, 2002
D1 enfant = 2,8 hre/jr Nombre d'heures par jour passées à l'extérieur Résidentielle milieu urbain/rural - MSSS, 2002
D2 = 7 jr/sem Nombre de jours par semaine Résidentielle milieu urbain/rural - MSSS, 2002
D3 = 52 sem/an Maximum Nombre de semaines par an Résidentielle milieu urbain/rural - MSSS, 2002
JSN = 256 jr/an Nombre de jours sans couvert de neige Environnement Canada, 2004
JSP = 137 jr/an Nombre de jours sans pluie (jours sans couvert de neige) Environnement Canada, 2004
Paramètres d'exposition (5 classes d'âge)
varie selon la
TInhi = m3/jr Moyenne Taux d'inhalation d'air, voir facteurs d'exposition MSSS, 2002
classe d'âge
varie selon la
PCi = kg Moyenne Poids corporel, voir facteurs d'exposition Richardson, 1997
classe d'âge
Exemples de calcul (classe d'âge 20 ans et plus)
Dinhextg5 = 0 x 15.8 x x (256 / 365) x (1.4 / 24) x (7 / 7) x (52 / 52) / 70.7 = 0,00E+00 mg/kg/jr
Dinhextp5 = 5.51843542648046E-15 x 15.8 x x (137 / 365) x (1.4 / 24) x (7 / 7) x (52 / 52) / 70.7 = 2,70E-17 mg/kg/jr
Dinhext5 = 0 + 2.70021369052842E-17 = 2,70E-17 mg/kg/jr

Résultats : Dose d'exposition par classe d'âge


Dinhext1 = 1,33E-16 mg/kg/jr < 6 mois
Dinhext2 = 1,36E-16 mg/kg/jr 7 mois à 4 ans
Dinhext3 = 1,07E-16 mg/kg/jr 5 à 11 ans
Dinhext4 = 6,40E-17 mg/kg/jr 12 à 19 ans
Dinhext5 = 2,70E-17 mg/kg/jr 20 ans et plus

QSAR Inc.
Évaluation des risques écotoxicologiques et toxicologiques
Impacts sur l'eau souterraine 2008
Annexe K : Calculs des doses d'exposition multimédia et multivoie associées au site
Occupation du territoire : Résidentielle en milieu urbain Substance : Zinc Groupe cible : Population utilisatrice
Voie d'exposition : Inhalation d'air intérieur (gaz et/ou particules) Catégorie : INORG Condition du site : État actuel

Équation 1 : Exposition attribuable à l'inhalation d'air intérieur (forme gazeuse) (mg/kg/jr) Équation 3 : Exposition attribuable à l'inhalation d'air intérieur (mg/kg/jr)
Dinhintgi = Cairintg x TInhi x (JSN / 365) x (D1 / 24) x (D2 / 7) x (D3 / 52) / PC i Dinhinti = Dinhintgi + Dinhintpi
Équation 2 : Exposition attribuable à l'inhalation d'air intérieur (forme particulaire) (mg/kg/jr)
Dinhintpi = Cairintp x TInhi x (JSP / 365) x (D 1 / 24) x (D2 / 7) x (D3 / 52) / PC i

Valeur Descripteur
Variable Unité Description de la variable Référence
retenue retenu

Paramètres associés au site


Cairintg = 0,00E+00 mg/m3 Maximum Concentration de la substance sous forme gazeuse dans l'air intérieur Modélisation dans l'air (100% air extérieur)
Cairintp = 3,86E-15 mg/m3 Maximum Concentration de la substance sous forme particulaire dans l'air intérieur Modélisation dans l'air (70% air extérieur)
Paramètre associé à la substance
FA = 1 aucun Maximum Facteur d'absorption Valeur par défaut
Fréquences et durées d'exposition
D1 adulte = 22,6 hre/jr Nombre d'heures par jour passées à l'intérieur Résidentielle milieu urbain/rural - MSSS, 2002
D1 enfant = 21,2 hre/jr Nombre d'heures par jour passées à l'intérieur Résidentielle milieu urbain/rural - MSSS, 2002
D2 = 7 jr/sem Nombre de jours par semaine Résidentielle milieu urbain/rural - MSSS, 2002
D3 = 52 sem/an Maximum Nombre de semaines par an Résidentielle milieu urbain/rural - MSSS, 2002
JSN = 256 jr/an Nombre de jours sans couvert de neige Environnement Canada, 2004
JSP = 137 jr/an Nombre de jours sans pluie (jours sans couvert de neige) Environnement Canada, 2004
Paramètres d'exposition (5 classes d'âge)
varie selon la
TInhi = m3/jr Moyenne Taux d'inhalation d'air, voir facteurs d'exposition MSSS, 2002
classe d'âge
varie selon la
PCi = kg Moyenne Poids corporel, voir facteurs d'exposition Richardson, 1997
classe d'âge
Exemples de calcul (classe d'âge 20 ans et plus)
Dinhintg5 = 0 x 15.8 x x (256 / 365) x (22.6 / 24) x (7 / 7) x (52 / 52) / 70.7 = 0,00E+00 mg/kg/jr
Dinhintp5 = 3.86290479853632E-15 x 15.8 x x (137 / 365) x (22.6 / 24) x (7 / 7) x (52 / 52) / 70.7 = 3,05E-16 mg/kg/jr
Dinhint5 = 0 + 3.05124147029711E-16 = 3,05E-16 mg/kg/jr

Résultats : Dose d'exposition par classe d'âge


Dinhint1 = 7,03E-16 mg/kg/jr < 6 mois
Dinhint2 = 7,22E-16 mg/kg/jr 7 mois à 4 ans
Dinhint3 = 5,64E-16 mg/kg/jr 5 à 11 ans
Dinhint4 = 3,39E-16 mg/kg/jr 12 à 19 ans
Dinhint5 = 3,05E-16 mg/kg/jr 20 ans et plus

QSAR Inc.
Évaluation des risques écotoxicologiques et toxicologiques
Impacts sur l'eau souterraine 2008

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