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N°07

Volume 2
Université Péléforo Gon Coulibaly, Côte d’Ivoire Octobre 2023
https://www.ziglobitha.org

Revue des Arts, Linguistique, Littérature &


Civilisations
Indexation internationale

ISSN-L 2708-390X
E-ISSN 2709-2836
CC BY 4.0
LIGNE
ÉDITORIALE

Ziglôbitha symbolise la quête de la perfection. Le mot, d'origine bété (langue kru


de Côte d'Ivoire) est composé de trois (3) monèmes "zi" (grand, meilleur,
perfection...), "glô" (village) et "bitha" (relation qui lie des personnes et détermine
les rapports qu'elles entretiennent, amitié, camaraderie, solidarité). Ziglôbitha
est la déclaration d'un mieux-être et du partage. Dans le cadre scientifique,
ziglôbitha est un état d'esprit, un objectif à atteindre : lier des amitiés, s'ouvrir au
monde, procurer de meilleures conditions de travail.

Ziglôbitha, revue interdisciplinaire des Arts, Linguistique, Littérature &


Civilisations publie des articles inédits, à caractère scientifique. Ils auront été
évalués en double aveugle par des membres du comité scientifique. Les langues
de publication sont le français et l'anglais. Ziglôbitha est une revue des Lettres -
Sciences humaines et s'adresse aux Chercheurs, Enseignants-Chercheurs et
Étudiants.

M. GBAKRE Andoh Jean-Jacques


Maître de Conférences
Directeur de publication
Revue Ziglôbitha
COMITÉ
DE RÉDACTION

Directeur de Publication

Dr GBAKRE Andoh Jean-Jacques, Maître de Conférences, Université Péléforo Gon Coulibaly, Côte d’Ivoire
Rédacteur en Chef

Dr TAPE Jean Martial, Maître de Conférences, Université Félix Houphouët-Boigny, Côte d’Ivoire
Secrétaires Éditoriaux

Dr KOUASSI N’dri Maurice, Maître-Assistant, Université Péléforo Gon Coulibaly, Côte d’Ivoire

Dr KOFFI Niangoran Germain, Maître-Assistant, Université Péléforo Gon Coulibaly, Côte d’Ivoire

Dr AMOA EVRARD, Maître-Assistant, Université Péléforo Gon Coulibaly, Côte d’Ivoire


Dr TAKORE –KOUAME Aya Augustine, Maître-Assistant, Université Alassane OUATTARA, Côte
d’Ivoire
Dr AMANI-ALLABA Angèle Sébastienne, Chargée de recherche, Université Félix Houphouët-Boigny,
Côte d’Ivoire
Dr ALLABA Djama Ignace, Maître de Conférences, Université Alassane OUATTARA, Côte d’Ivoire
Dr KONATE Yaya, Maître-Assistant, Université Félix Houphouët-Boigny, Côte d’Ivoire
Dr EHIRE Laurent, Maître-Assistant, Maître-Assistant, Université Alassane OUATTARA, Côte d’Ivoire

Secrétaires de Rédaction

Dr ADOU KOUADIO Antoine, Maître de Conférences, Université Péléforo Gon Coulibaly, Côte d’Ivoire

Dr SIB Sié Justin, Maître de Conférences, Université Félix Houphouët-Boigny, Côte d’Ivoire

Dr DIAWARA Ibrahim, Maître-Assistant, École Normale Supérieure (ENSUP), Mali


Dr N’GUESSAN Apkan Désiré, Maître-Assistant, Université Félix Houphouët-Boigny, , Côte d’Ivoire
Dr VAHOU Marcel, Assistant, Université Félix Houphouët-Boigny, Côte d’Ivoire
Dr GOZE Thomas, Maître-Assistant, Université Félix Houphouët-Boigny, Côte d’Ivoire
Secrétaires

Dr YAO JACKIN Simplice, Maître-Assistant, Université Péléforo Gon Coulibaly, Côte d’Ivoire
Dr KOFFI HAMANYS BROUX De Ismael, Maître-Assistant, Université Péléforo Gon Coulibaly, Côte d’Ivoire

Dr KOUASSI Konan Stanislas, Maître-Assistant, Université Péléforo Gon Coulibaly, Côte d’Ivoire
Dr AKREGBOU Boua Paulin Sylvain, Maître-Assistant, Université Péléforo Gon Coulibaly, Côte d’Ivoire
Dr SEA Souhan Monhuet Yves, Maître-Assistant, Université Félix Houphouët-Boigny, Côte d’Ivoire
Dr GONDO Bleu Gildas, Chargé de Recherche, Université Félix Houphouët-Boigny, Côte d’Ivoire

Dr DODO Jean Claude, Maître-Assistant, Université Félix Houphouët-Boigny, Côte d’Ivoire

Dr ENGUTA MWENZI Jonathan, Assistant, Université de Kinshasa, R. D. Congo


Comité scientifique
& de Lecture

National
Pr ABOA Abia Alain Laurent, Université Félix Houphouët-Boigny, Côte d’Ivoire
Dr (M. C) ADEPKATE Alain, Université Félix Houphouët-Boigny, Côte d’Ivoire
Dr (M. C) ASSANVO Amoikon Dyhie, Université Félix Houphouët-Boigny, Côte d’Ivoire
Pr BOGNY Yapo Joseph, Université Félix Houphouët-Boigny, Côte d’Ivoire
Pr BOHUI Djédjé Hilaire, Université Félix Houphouët-Boigny, Côte d’Ivoire
Pr DAHIGO Guézé Habraham Aimé, Université Alassane OUATTARA, Côte d’Ivoire
Dr (M. C) GNIZAKO Symphorien Télesphore, Université Félix Houphouët-Boigny, Côte d’Ivoire
Dr (M. C) HOUMEGA Munseu Alida, Université Félix Houphouët-Boigny, Côte d’Ivoire
Pr KOSSONOU Kouabenan Théodore, Université Félix Houphouët-Boigny, Côte d’Ivoire
Pr KOUADIO N’Guessan Jérémie, Université Félix Houphouët-Boigny, Côte d’Ivoire
Dr (M. C) KOUADIO Pierre Adou Kouakou, Université Félix Houphouët-Boigny, Côte d’Ivoire
Pr KOUAME Koia Jean-Martial, Université Félix Houphouët-Boigny, Côte d’Ivoire
Dr (M. C) KRA Kouakou Appoh Enoc, Université Félix Houphouët-Boigny, Côte d’Ivoire
Dr (M. C) YEO Kanabein Oumar, Université Félix Houphouët-Boigny, Côte d’Ivoire

International
Dr (M. C) ADJERAN Mouphoutaou, Université Abomey Calavi, Bénin
Pr BOUBACAR Camara, Université Gaston Berger, Sénégal
Pr BOUBA Kidakou Antoine, Université de Maroua, Cameroun
Dr (M. C) CHAOUI Boudghene-Benchouk Nadjet, Université de Tlemcen, Algérie
Pr Assia BELGHEDDOUCHE, Ecole Normale Supérieure (E.N.S.) de Bouzaréah, Algérie
Pr LOUM Daouda, Université Cheikh Anta Diop, Sénégal
Pr KIYINDOU Alain, Université Bordeau Montaigne, France
Pr MOSE Chimoun, Université Gaston Berger, Sénégal
Pr MOUSE Maarten, Université Leyden, Pays-Bas
Pr QUINT Nicolas, Université Paris Villejuif, France
Dr (M. C) SOUMANNA Kindo Aissata, Université Abdou Moumouni, Niger
Pr TCHAA Pali, Université de Kara, Togo
Dr (M. C) WALLA Pamessou, Université de Lomé, Togo
Politique
Éditoriale

Ziglôbitha publie des contributions originales (en français et en anglais) dans


tous les domaines des Sciences du Langage, des Lettres, des Langues et de la
Communication. En vertu du Code d’Éthique et de Déontologie du CAMES, toute
contribution est l’apanage de son contributeur
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Recommandation
aux auteurs

 Le nombre de pages minimum : 10 pages, maximum : 18 pages,


 Interligne : 1,05.
 Numérotation numérique en chiffres arabes, en bas et à droite de la page
concernée.
 Polices : Book Antiqua.
 Taille 12. Orientation :
 Portrait. Marge : Haut et Bas : 2,5cm, Droite et Gauche : 2,5cm.

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Comment
soumissionner ?

Tout manuscrit envoyé à la revue Ziglôbitha doit être inédit, c’est-à-dire n’ayant
jamais été publié auparavant dans une autre revue. Les manuscrits doivent
impérativement satisfaire les indications ci-dessous :
 Titre : La première page doit comporter le titre de l'article, les Prénoms et
NOMS des auteurs, leur institution d'affiliation et leur adresse complète.
 Résumé ne doit pas dépasser 500 mots. Il doit être succinct de manière à faire
ressortir l'essentiel de l’analyse.
 Abstract ne doit pas dépasser 500 mots. Il doit être succinct de manière à faire
ressortir l'essentiel de l’analyse.
 Mots-clés ne doivent pas dépasser cinq mots.
 Key words ne doivent pas dépasser cinq mots.
 Introduction doit fournir suffisamment d'informations de base, situant le
contexte dans lequel l'étude a été entreprise. Elle doit permettre au lecteur de
juger la valeur qualitative de l'étude et évaluer les résultats acquis.
 Corps du sujet : Les différentes parties du corps du sujet doivent apparaître
dans un ordre logique. (Ex : 1. ; 1.1 ; 1.2 ; 2. ; 2.1 ; 2.2 ; etc.). L’introduction et
la conclusion ne sont pas numérotées.
 Notes de bas de page ne renvoient pas aux références bibliographiques, mais
aux informations complémentaires.
 Citation : Les références de citation sont intégrées au texte citant, selon les
cas, des façons suivantes :
En effet, le but poursuivi par M. Ascher (1998, p.223), est : « d’élargir l’histoire
des mathématiques de telle sorte qu’elle acquière une perspective multiculturelle
et globale (…), »

Le philosophe ivoirien a raison, dans une certaine mesure, de lire, dans ce choc
déstabilisateur, le processus du sous-développement. Ainsi qu’il le dit :

Le processus du sous-développement résultant de ce choc est vécu


concrètement par les populations concernées comme une crise globale : crise
socio-économique (exploitation brutale, chômage permanent, exode accéléré
et douloureux), mais aussi crise socio-culturelle et de civilisation traduisant
une impréparation socio- historique et une inadaptation des cultures et des
comportements humains aux formes de vie imposées par les technologies
étrangères.
Diakité (1985, p.105)

 Conclusion ne doit pas faire double emploi avec le résumé et la discussion.


Elle doit être un rappel des principaux résultats obtenus et des conséquences
les plus importantes que l'on peut en déduire.
 Références bibliographiques : Les auteurs effectivement convoqués pour la
rédaction seront mentionnés dans le texte avec l'année de publication, le tout
entre parenthèses. Les références doivent être listées par ordre alphabétique, à
la fin du manuscrit de la façon suivante :

o Journal : Noms et prénoms de tous les auteurs, année de publication,


titre complet de l'article, nom complet du journal, numéro et
volume, les numéros de première et dernière page.
o Livres : Noms et prénoms des auteurs, année de publication, titre
complet du livre, éditeur, maison et lieu de publication.
o Proceedings : Noms et prénoms des auteurs, année de publication,
titre complet de l'article et des proceedings, année et lieu du congrès
ou symposium, maison et lieu de publication, les numéros de la
première et dernière page.

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Politique
d’évaluation

Les articles sont soumis à une double expertise à l’aveugle aux membres du
comité scientifique spécialiste de domaine parmi ceux que couvre la revue. Ils
renseignent chacun une fiche d’expertise détaillée avec, en conclusion, un avis
sur la publication : soit « publication autorisée » (A), soit « publication acceptée
sous réserve que les corrections requises soient effectuées » (B), soit enfin «
publication non recommandée » (C).

 Si les deux avis sont favorables à la publication (A), le rédacteur en chef


en fait une synthèse qu’il envoie à l’auteur.
 Si les deux avis émettent des réserves (B), les fiches, anonymées, sont
envoyées à l’auteur par la même voie. Après correction, l’article est de
nouveau soumis aux mêmes experts (dans la mesure du possible).
 Si les deux avis sont défavorables (C), les fiches, anonymées, sont
envoyées à l’auteur par la même voie.
 Si les deux avis sont contradictoires, un troisième avis est requis auprès
d’un des membres du comité scientifique et de lecture ; l’avis majoritaire
déterminant la procédure de communication des résultats à l’auteur.

Déontologie

 L’auteur doit réserver l’exclusive de son article à la revue jusqu’à


réception des résultats de l’expertise. Dans le cas où celle-ci est
défavorable, l’auteur est libéré de tout contrat avec la revue sauf s’il décide
d’améliorer son article et de le lui soumettre à nouveau en vue d’une
éventuelle publication. Il ne peut plus disposer librement de son article, si
celui-ci a été analysé et corrigé par les experts qui ont formulé, dans le
détail, les recommandations en vue de son amélioration (cas de figure B).

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pour publication, a bénéficié de l’intervention du comité d’édition pour sa
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par une note en bas de la première page, les références de la publication
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les sources plagiées et interdit de publication sur avis motivé.

 À moins de 20%, la reformulation des passages ciblés est une condition


sine qua non pour une nouvelle expertise de son article. Le plagiat dont il
est question ici n’implique pas les citations entre guillemets qui sont
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de son article même après sa publication dans la revue. Il doit valider, en
dernière instance, la version de l’article à publier. L’auteur doit également,
avant publication, signer une déclaration d’originalité et cession des droits
de reproduction.

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Éditeur, Ziglôbitha, Université Péléforo Gon Coulibaly


Ziglôbitha, Revue des Arts,
Linguistique, Littérature &
Civilisations

SOMMAIRE
Éditorial

LINGUISTIQUE & DIDACTIQUE

01 Hadjaratou MANA 05-12


El impacto de las redes sociales en el aprendizaje de lenguas extranjeras

02 Riadh BEN ACHOUR 13-30


De la confusion terminologique entre pédagogie et didactique

03 Alain Blaise Mbella NTOUBA 31-44


La didactique des parties de langue au prisme de la psychomécanique du langage

04 ADOU Koffi Bla Marie Laure 45-60


STRUCTURE ET FONCTION DU SYNTAGME NOMINAL EN AGNI

05 Tilado Jérôme NATAMA & Boukary NEBIE 61-74


Problématique des incorrections linguistiques dans le roman Le Prix de la stigmatisation de Ounténi
Félix NATAMA

06 Assala OUARES & Fatima Zohra SAKRANE 75-88


Analyse lexico-sémantique des néologismes dans les slogans du Hirak algérien

07 Abdellah MOULAY OMAR & Fatima Zohra SAKRANE 89-106


Innovation pédagogique et apprentissage de l’activité rédactionnelle du résumé de texte en L2 : une
nouvelle piste à explorer

08 NACOULMA Boukaré 107-118


Représentations ethnolinguistique et sociologique du multilinguisme à l’école primaire en milieu
urbain : cas de la ville de Ouagadougou

09 Guy-Roger Cyriac GOMBE-APONDZA & Simpson Dorothy MBADINGA MBADINGA 119-130


Syntagme fonctionnel en isángu, langue bantu (B42) parlée en République du Gabon

10 Abdoulaye OUÉDRAOGO 131-142


De la qualité des corrections dans l’évaluation des apprentissages au post-primaire au Burkina Faso

11 AMANI-ALLABA Angèle Sébastienne 143-152


Quelques particularités morphosyntaxiques et syntaxiques des langues Kwa et leurs
correspondances en français ivoirien
12 OSONGO OKONGAKOYI Marcel 153-164
Place de l’enseignement en binôme dans la construction du savoir en classe : Une nécessité pour
l’amélioration des compétences interactives des élèves à l’école primaire du Sankuru

13 OSONGO OKONGAKOYI Marcel 165-186


Utilisation des méthodes actives interactives dans la construction du savoir en classe. Nécessité pour
l’amélioration des apprentissages dans la sous-division de Lodja1

14 EVULU OLEKO Jean 187-200


Diffusion des innovations pédagogiques du système LMD : Une nécessité pour l’amélioration des
pratiques pédagogiques des enseignants des universités de la province du Sankuru, en RDC

15 EVULU OLEKO Jean 201-212


Mise en place de la classe inversée en milieux universitaires du Sankuru, en RDC : Une nécessité
pour l’intensification des interactions en amphithéâtre

16 Cyrile Daniel MOUKOKO KIBAMBA 213-226


Etat des lieux de la digitalisation des enseignements dans les établissements privés d’enseignement
supérieur

LITTERATURE

17 Octavien Marc Aurèle N’DRI 227-240


La médiation religieuse : une approche critique des méthodes de résolution de conflit au sein de la
Jama at Tabligh (1996-2020)

18 Alexandre MOUSSAVOU 241-252


L’INDÉPENDANCE POLITIQUE DU MÉXIQUE DANS L’ŒUVRE LITTÉRAIRE EL LABERINTO
DE LA SOLEDAD DE OCTAVIO PAZ : MYTHE ET RÉALITÉ

19 Marcellin MBEMA 253-264


Le mythe de souveraineté grec dans Les Chauves-souris De BERNARD NANGA

20 Mariame WANE LY & Faguèye SECK 265-280


Interweaving Pittsburgh’s Black Cosmogony: Transgenerational Trauma, African Cultural
Affiliation and Spiritual Restoration in August Wilson’s Joe Turner‘s Come and Gone (1988)

21 BI Tah Philipps BOLI 281-290


Ethique environnementale et protection de la biodiversité dans le roman sud-africain : une lecture
écocritique des œuvres d’André Brink

22 Elie Sosthène NGANGA 291-302


Postures énonciatives et de l’illicite dans Dans la solitude des champs de coton de Bernard-Marie Koltès

23 Mbaye DIOP 303-316


L’immigration clandestine d’hier à aujourd’hui dans la littérature africaine

24 Roger MBOUMBA MBINA 317-330


Le gouverneur idéal chez Cicéron sous la République romaine

25 FANNY Yacouba 331-344


La geste de Ségou : une didactique de l’initiation et de l’esthétique littéraire
COGNITION, COMMUNICATION & EPISTEMOLOGIE

26 DUMBI KAMANDA Louison 345-366


La carte postale de Fake News lors de la publication des résultats de la présidentielle de Décembre
2018 par la CENI en République Démocratique du Congo

27 Anna LIAKI EKPALE 367-374


Les catégories de la philosophie bantu rwandaise face aux catégories aristotéliciennes :
de la logique à l’ontologie

28 Issouf OUATTTARA 375-384


Contribution à l’étude d’un mouvement politico-religieux en Afrique : le cas du mouvement
almoravide au XIe siècle

29 Fabrice BOLENGE ILEBOSO & Joël NZAMPUNGU IMBOLE 385-400


Interactions entre la police nationale congolaise et les faux monnayeurs dans la ville de
Lubumbashi : stratégies et rapport de pouvoir

30 Yao Jules YAO, Jean-Jacques ESSOH & Yao Ernest Badou KOUADIO 401-408
Une histoire de l'alimentation : les émeutes de la faim au Niger (2019 - 2022)

31 Boubacar OUEDRAOGO & Relwende GUIGUEMDE 409-420


Comment partir de l’oralité pour réussir l’écriture dans les ateliers philosophiques ?

32 Eugenie OUATTARA 421-432


Analyse socioculturelle de l’évolution des conditions de vie de la femme tagbana

33 KUESSI Georges Mahunan, Francis TCHEGNONSI TOGNON, TOSSOU Tata Jean & Patrick Y. 433-446
HOUESSOU
Motivation et estime de soi dans le métier de sécurité privée à Cotonou et Abomey-Calavi

34 KABULU MUYOYI Glody 447-458


Influence des TIC pour un rendement efficace et efficient des employés dans les organisations en
République Démocratique du Congo

35 Nohan SIDIBE 459-474


Politique coloniale de l’attribution des primes aux planteurs de la colonie de Côte d’Ivoire : le cas
des planteurs africains de cacaoyers (1948-1960)

36 Tiénourougo Abiba SEDYON 475-484


Lecture de scénario en Côte d’Ivoire : le talon d’Achille des métiers audiovisuels

37 N'Dah N'DATI 485-496


Les lamba de korontière : une inclusion allochtone dans le kutãmmããku du xixe siècle à 1914
Ziglôbitha,
Revue des Arts, Linguistique,
Littérature & Civilisations
Université Peleforo Gon Coulibaly - Korhogo

Place de l’enseignement en binôme dans la construction du savoir en classe :


Une nécessité pour l’amélioration des compétences interactives des élèves à
l’école primaire du Sankuru

OSONGO OKONGAKOYI Marcel


Faculté des Sciences Psychologiques et de l’Education
Université des Sciences et des Technologies de Lodja
République Démocratique du Congo
marcelokongakoyi@gmail.Com

Résumé : Cet article vise la mutation de paradigme d’enseignement traditionnel du


type un maitre, une classe, au paradigme moderne du type deux maitres pour une
classe à l’école primaire du Sankuru. Cependant, l’objectif de développer les
compétences des élèves dans le cadre de partage didactique. Nous avons trouvé que
l’organisation de l’enseignement primaire selon le dispositif d’un maitre-une classe,
cause beaucoup d’ennuis et ne favorise pas le développement des compétences
interactives des élèves à l’école primaire, du fait qu’un seul enseignant ne saura
prétendument pas enseigner avec brio toutes les matières qu’il est appelé à
dispenser.

Mots-clés : Binôme, Co-enseignement, Construction du savoir, interaction, élève.

The role of paired teaching in the construction of knowledge in the classroom: A


necessity for improving pupils' interactive skills in Sankuru primary school

Abstract : This article aims to change the traditional teaching paradigm of the one
teacher, one class type, to the modern paradigm of the two teachers for one class
type at Sankuru primary school. However, the objective is to develop students' skills
within the framework of didactic sharing. We found that the organization of primary
education according to the one-teacher-one-class system causes a lot of trouble and
does not promote the development of interactive skills of students in primary school,
due to the fact that a single teacher will allegedly not be able to teach brilliantly all
the subjects he is called upon to teach.

Keywords: Pair, Co-teaching, Knowledge construction, interaction, student.

Introduction
A l’heure qu’il est, la refondation de l’école primaire est une question qui
se pose avec acuité à travers la planète terre pour assurer une formation de
qualité à la jeunesse. Tremblay (2015) a indiqué que l’introduction du
Coenseignement dans les écoles date des années 1980 Le fondement pédagogique
prend racine dans le mouvement des écoles ouvertes à partir des années 1950-
1970 en faveur des écoles plus actives en rupture des écoles traditionnelles.
Toutefois, l’école primaire est la base de toute scolarisation. De ce fait, elle
constitue l’étape incontournable de formation où se forgent les valeurs humaines

Ziglôbitha, Revue des Arts, Linguistique, Littérature & Civilisations


Éditeur : Ziglôbitha, Université Peleforo Gon Coulibaly – Côte d’Ivoire
ziglobitha@gmail.com
ISSN-L 2708-390X
eISSN 2709-2836
Place de l’enseignement en binôme dans la construction du savoir en classe : Une nécessité pour
l’amélioration des compétences interactives des élèves à l’école primaire du Sankuru

indispensables pour le développement harmonieux d’une nation. Elle doit être le


lieu privilégié où se cultivent la recherche de la vérité, la rigueur intellectuelle, le
respect de soi et d’autrui, l’esprit de solidarité, le sens de l’initiative, de la
créativité et de la responsabilité.
Cependant, en RDC/MINEPST (2011) dans son programme national de
l’enseignement primaire, DIPRIMADEPS, Kinshasa, Avril, la RD Congo à l’instar
d’autres pays de l’Afrique est du reste de la marmite, cela se traduit par le fait
qu’elle organise au travers de son système éducatif le paradigme traditionnel du
type un enseignant-une classe.
Plusieurs études ont été menées à ce sujet, à l’instar de Philippe Tremblay
(2015, p459) qui a fait des analyses sur le Coenseignement, Afin de relever ces
défis, Goddard et Tschannen-Moran, Beaumont, Lavoie et Couture (2007, 2010)
dans leurs recherches antérieures, ils ont montré que le niveau de collaboration
du personnel enseignant aurait des effets positifs sur la réussite scolaire des
élèves. Émilie Cloutier, France Dufour and Marie-Jocya (2002) ont indiqué que
cette collaboration s’avère essentielle, puisque « tous les intervenants doivent
collaborer pour créer les conditions d’enseignement-apprentissage les plus
favorables. Pour Paviel (2020), Il faut ainsi dépasser les compétences
individuelles et faire émerger une compétence collective ».
Dans le système scolaire français, la loi no 2019-791 du 26 juillet 2019 pour
une école de la confiance précise, dans son article 27, que le service public de
l’éducation « reconnaît que tous les enfants partagent la capacité d’apprendre et
de progresser qu’il veille à la scolarisation inclusive de tous les enfants.
L’intérêt de notre sujet s’étant jusqu’au niveau du gouvernement pour
solliciter une réforme de l’enseignement primaire laquelle aura pour objectif
d’internaliser ou d’implémenter le dispositif de Coenseignement selon lequel
plus de maitres que des classes à l’école primaire en RDC (PMQC).

1. Problématique
De nos jours, la majorité d’élèves qui terminent le cycle de l’enseignement
primaire éprouvent d’énormes difficultés tout simplement parce qu’ils étaient
encadrés par seul un enseignant par classe et pourtant, le même enseignant n’a
pas la maitrise de certaines disciplines inscrites dans le programme national de
l’enseignement primaire, mais, il est contraint d’enseigner parce que n’ayant pas
quelqu’un d’autres qui pourra le secourir et par ricochet plusieurs disciplines
sont galvaudées , échafaudées..
Force est de constater regrettablement que Le format traditionnel de
l’enseignement primaire suivant le dispositif un maitre -une classe cause sans
bruit des dégâts énormes sur le développement des acquis cognitifs des élèves.

154 RA2LC n°07 Octobre 2023 pp.153-164


OSONGO OKONGAKOYI Marcel

Lors de notre observation à l’école primaire Sembola2 dans la province


éducationnelle du Sankuru1, plus précisément dans la sous-division de Lodja1
avec l’autorisation du Directeur, nous avons trouvé l’enseignant Omokala
Dimandja titulaire de classe de 5eme année, en train de dispenser cours de
géographie aux élèves, pourtant, il était incapable d’expliquer correctement les
mouvements de la terre. Mais comme il ‘était seul c’est-à-dire sans auxiliaire
didactique qui pouvait l’aider pour améliorer ses enseignements, cette leçon était
considérée vue quelles que soient les lacunes d’incompréhension que
présentaient les élèves dans cette unité de formation.
Soucieux d’étalonner l’observation, nous nous étions donné la peine de
voir le jour suivant le 14/2/2021, sa prestation dans la discipline d’histoire, mais
il sautait les parties difficiles et nous avons trouvé que cela impacte négativement
sur l’avenir scolaire des élèves. Nous avons compris qu’il ne maitrisait pas
correctement ces disciplines et il s’occupait seulement des disciplines de français
où il a de la compétence. Cette préoccupation de notre étude donne lieu à la
question suivante : quels sont facteurs pourquoi le gouvernement congolais
n’organise pas le dispositif de l’enseignement en binôme à l’école Primaire ?
Eu égard à la préoccupation soulevée, nos hypothèses se reformulent de
la manière ci-après : le manque de moyens financiers handicaperait
l’organisation de l’enseignement en binôme en Rdc. L’objectif de cette recherche
est d’identifier les causes de l’inorganisation de Coenseignement selon le
nouveau format qui exige plus de maitres que de classes à l’école primaire
(PMQC).

2. Méthodologie
Dans le cadre de cette recherche, nous avons utilisé deux : approches
qualitative et quantitative. Notre population d’étude est constituée des
enseignants des écoles primaires de la Sous-Division de Lodja1, en République
Démocratique du Congo. Nous avons tiré un échantillon probabiliste aléatoire
simple de 120 enseignants des écoles primaires de la sous division de Lodja1
représenté en dix écoles.
Afin d’atteindre les objectifs assignés dans cette recherche, nous avons
recouru aux méthodes : étude de cas, ethnographique, méthodes descriptives du
type transversal. Ces méthodes ont été opérationnaliser par trois techniques :
observation, entretiens et le questionnaire d’enquête. Pour l’approche qualitative
nous nous sommes basé sur la méthode d’étude de cas et l’ethnographique. Pour
les données quantitatives, nous avons recouru la méthode descriptive du type
transversal, opérationnaliser par la technique du questionnaire.

Ziglôbitha 155
Place de l’enseignement en binôme dans la construction du savoir en classe : Une nécessité pour
l’amélioration des compétences interactives des élèves à l’école primaire du Sankuru

3. Cadre conceptuel
3.1. Enseignement
Le site Wwwtechno-science.net enseignement, consulté le (03/5/2023 à
18h 56) indique que le concept enseignement vient du latin « insignis » qui
signifie remarquable. Est une pratique de l’éducation visant à développer les
connaissances d’un élève. Pour GAGNE (2015), l’enseignement est l’ensemble
des événements planifiés pour initier, activer et supporter l'apprentissage chez
l'humain. Toutefois, lexique de termes pédagogiques couramment utilisés dans
le monde éducatif et de l’enseignement (2006, p 8). Défini l’enseignement est
l’ensemble d’activités organisées dans le but de faire acquérir à un individu de
nouvelles habiletés ou de nouvelles attitudes, dont il aura à témoigner à la fin de
la séquence prévue.
L’enseignement est l’ensemble des activités déployées par les maîtres
directement ou indirectement, afin qu’au travers de situations formelles et semi-
formelles, des élèves effectuent des tâches pour s’emparer de contenus
spécifiques. L’enseignement doit provoquer des apprentissages. Il doit être
organisé, programmé, évalué. On distingue l’enseignement centré sur
l’apprentissage ou sur les performances.
L'enseignement est tout naturellement associé à l'apprentissage. Tout ce
qu'on enseigne, on l'enseigne toujours pour que l'élève l'apprenne. On sait bien
qu'il ne suffit pas que l'enseignement soit pro- ferré, il doit s'accompagner d'un
processus d'apprentissage qui implique l'élève. Le site URL =
http://www.cdc.qc.ca/prospectives/23/morin-saint-onge-23-l-1987 consulté le
(03/5/2023 à 19h 19) indique que tout enseignement ne peut être considéré en
lui-même ; il n'a de sens que par les apprentissages qu'il suscite.
Enseigner : Communiquer un ensemble organisé d'objectifs, de savoirs,
d'habiletés et/ou de moyens, et prendre les décisions qui favorisent au mieux
l'apprentissage d'un sujet dans une situation pédagogique.
Enseignement-apprentissage : L’enseignement et l’apprentissage sont
complémentaires. On parle d’enseignement-apprentissage. Pour autant, il n’y a
pas de cause à effet entre l’enseignement et l’apprentissage. Ces deux notions
font partie de ce qu’on appelle la didactique : élaboration didactique (pôle
savoirs), appropriation didactique (pôle élèves), intervention didactique (pôle
enseignants). Toutefois, il convient de signaler que Ces deux notions font partie
de ce qu’on appelle la didactique : élaboration didactique (pôle savoirs),
appropriation didactique (pôle élèves) et intervention didactique (pôle
enseignants). Cette tripartite Pédagogique se présente de la manière suivante :

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OSONGO OKONGAKOYI Marcel

Savoir

Enseignant Elève
Ce triangle traditionnel explique bel et bien la relation pédagogique qui
existe entre les trois composantes d’une situation didactique que sont : le savoir,
l’enseignant et l’élève.
En ce qui nous concerne, l’enseignement est l’ensemble des activités
déployées par les maîtres directement ou indirectement, afin qu’au travers de
situations formelles et semi-formelles, des élèves effectuent des tâches pour
s’emparer de contenus spécifiques.
Enseignement en binôme : L’enseignement en binôme est un mode
d’enseignement qui se donne par deux auxiliaires pédagogiques de manière à ce
que les faiblesses scientifiques de l’un soient compensées par les forces de l’autre
dans une situation d’enseignement apprentissage donnée.

3.2. Apprentissage
L’apprentissage est une activité intellectuelle qui aboutit à l’acquisition de
connaissances non innées. Cela nécessite donc une activité guidée. L’ouvrage de
Didactique-français (2011, p 12) indique que l’apprentissage peut aussi désigner
un savoir ou un savoir-faire acquis. Les apprentissages formels et semi-formels
sont les apprentissages contraints et organisés (ex : l’école). Les apprentissages
informels résultent d’une action régulière mais ne sont pas contraints (ex :
famille).
En ce qui nous concerne, l’apprentissage est une activité intellectuelle qui
aboutit à l’acquisition de connaissances non innées. Cela nécessite donc une
activité guidée. Un apprentissage peut aussi désigner un savoir ou un savoir-
faire acquis. Il est nécessaire de souligner que dans le cadre de cet article, nous
avons triangulé trois approches du processus d’apprentissage :
- Approche behavioriste : Apprendre c’est modifier son comportement en
réponse à un stimulus. Le comportement attendu est renforcé par l’enseignant
(ex : un bon point quand l’élève lève la main pour parler) ;

Ziglôbitha 157
Place de l’enseignement en binôme dans la construction du savoir en classe : Une nécessité pour
l’amélioration des compétences interactives des élèves à l’école primaire du Sankuru

- Approche constructiviste. Selon Piaget dans son livre de pédagogie


expérimentale, (2015) montre cette approche, l’apprentissage est le résultat
d’une activité cognitive. L’apprenant transforme ses représentations à la
lumière de nouvelles informations, après s’être heurté à des contradictions ;
- Approche socioconstructiviste (pédagogues : Vygotski et Bruner) :
L’apprentissage est un processus social et individuel qui permet le
développement de l’apprenant. Celui-ci apprend (avec une aide), des choses
qu’il est proche de savoir seul. L’environnement et les interactions de tutelle
ont un rôle majeur dans cette approche.

3.3. Ecole
Une école est un lieu où on instruit les élèves, un établissement où se
donne un enseignement collectif. Pour le Doctorant Marcel Okongakoyi, une
école est une organisation scolaire qui se fait dans un environnement donné, et
par un type de fonctionnement, mobilise des ressources pour que les élèves
qu’elle accueille soient dotés d’un certain niveau intellectuel, lequel leur
permettra de faire face aux exigences du monde.

3.4. Coenseignement
La notion du Co- enseignement désigne l’enseignement en binôme qui se
fait entre deux enseignants dans une situation didactique partagée.

4. Résultats
4.1. Présentation de dix écoles

N° Dénomination Régime de Gestion Structure

1 EP SEMBOLA 2 NC 12
2 EP SEMBOLA1 NC 12
3 EP OLELA KELE ECK 12
4 EP DIANGENDA ECK 12
5 EP OTEKELE ECC 12
6 EP FIN DE TERME NC 12
7 EP NGANGA ECC 12
8 EP DIBONGO OFUMBO ECM 12
9 EP KUMODIDI ECM 12
10 LOKOLA NC 12
Légende : NC : Non-Conventionnée ECK : Ecole Conventionnée Kimbanguste ECC :
Ecole Conventionnée Catholique ECM : Ecole Conventionnée Méthodiste

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OSONGO OKONGAKOYI Marcel

Dans les dix écoles primaires de la sous division de Lodja1, nous 4 Ecoles
Non Conventionnées (NC), 2 Ecoles Conventionnées Kimbanguste (ECK), 2
Ecoles Conventionnées Catholiques (ECC) et 2 Ecoles Conventionnées
Méthodiste (ECM).
4.2. Tableau N° 3 Ecoles ayant le binôme d’enseignants

Dénomination Régime Structure


Nombre d’enseignant Par Salle de classe Total
de

Gestion

EP SEMBOLA NC 12 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 12
1
2
EP SEMBOLA1 NC 12 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 12
2
EP OLELA ECK 12 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 12
3
KELE
EP ECK 12 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 12
4
DIANGENDA
EP OTEKELE ECC 12 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 12
5
EP FIN DE NC 12 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 12
6
TERME
EP NGANGA ECC 12 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 12
7
EP DIBONGO ECM 12 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 12
8
OFUMBO
EP KUMODIDI EC M 12 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 12
9
LOKOLA NC 12 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 12
10

Dans ce tableau, nous constatons que les toutes les classes visitées, il n’y a
pas binôme de formateur, il y a seulement un seul titulaire par classe.

Ziglôbitha 159
Place de l’enseignement en binôme dans la construction du savoir en classe : Une nécessité pour
l’amélioration des compétences interactives des élèves à l’école primaire du Sankuru

4.3. Tableau n°4 Niveaux de Maitrise des 14 Disciplines de l’enseignement Primaire par
les enseignants

N Dénomination RG Structure Enseignants % Enseignants Enseignants


° Maitrisant 14 maitrisant 9 % Maitrisant 5 %
Disciplines Disciplines disciplines

01 EP SEMBOLA NC 12 2 17 3 2 7 58
2 5
02 EP NC 12 3 25 3 2 6 50
SEMBOLA1 5
03 EP OLELA EC 12 3 25 1 8 8 67
KELE K
04 EP EC 12 4 33 3 2 5 42
DIANGENDA K 5
05 EP OTEKELE EC 12 5 42 3 2 4 33
C 5
06 EP FIN DE NC 12 3 25 3 2 6 50
TERME 5
07 EP NGANGA EC 12 2 17 3 2 7 58
C 5
08 EP DIBONGO EC 12 2 17 4 3 6 50
OFUMBO M 3
09 EP EC 12 3 25 5 4 4 33
KUMODIDI M 2
10 LOKOLA NC 12 3 25 3 2 6 50
5
Total des enseignants maitrisant 14 Total des Total des enseignants
disciplines enseignants maitrisant 5 disciplines
30 X1OO/12O= 25% maitrisant 9 59X100/12O=49%
disciplines
31X100/120=26%

Légende : Pour trouver la moyenne, nous allons utiliser la formule suivante :


nx100/N . Petit n représente la fréquence individuelle ou le sous ensemble
multiplier par 100 et diviser par la population totale ou le grand ensemble.
Au vu des résultats trouvés dans ce tableau, nous avons toute raison de
dire que sur 120 enseignants visités dans le cadre du dispositif traditionnel un
enseignant, une classe (1 M=1C) 25% sont des enseignants qui ont la maitrise

160 RA2LC n°07 Octobre 2023 pp.153-164


OSONGO OKONGAKOYI Marcel

avérée de 14 disciplines inscrites au programme national et 26% représente la


fraction d’enseignants ne maitrisant que 9 disciplines sur les 14 disciplines
prévues dans le programme national et 49% sont ceux qui maitrisent 5 disciplines
seulement.
Niveau de maitrise des disciplines scolaires par les enseignants.

14 disciplines
25%
5 disciplines
49%

9 disciplines
26%

0 disciplines
0%

Dans ce graphique, vous remarquez nettement avec moi que la couleur


rouge n’a que 26% des enseignants ne maitrisant que 9 matières sur les 14
matières inscrites au Programme National et la couleur bleue n’occupe que 25%
soit 5 disciplines seulement et le violet occupe 49 % des enseignants qui ne
maitrisent que 5 matières sur les 14 matières inscrites au programme National.

Conclusion
Notre article qui a porté sur « La place de l’enseignement en binôme dans
la construction du savoir en classe : Une nécessité pour l’amélioration des
compétences interactives des élèves à l’école primaire du Sankuru ». En effet, la
question suivante a guidé notre problématique : Pourquoi le gouvernement
congolais n’organise pas le dispositif de l’enseignement en binôme à l’école
Primaire ? pour répondre à cette question, nous nous sommes assignés comme
objectif d’identifier les causes de l’inorganisation de Coenseignement selon le
nouveau format qui exige plus de maitres que de classes à l’école primaire
(PMQC).

Ziglôbitha 161
Place de l’enseignement en binôme dans la construction du savoir en classe : Une nécessité pour
l’amélioration des compétences interactives des élèves à l’école primaire du Sankuru

Pour atteindre cet objectif, nous avons opté pour une triangulation
méthodologique, c’est-à-dire que nous avons mobilisé deux approches
(qualitative et quantitative). Pour ce qui est de l’approche qualitative, nous avons
utilisé la méthode d’étude des cas et la méthode ethnographique, lesquelles ont
été opérationnalisées par les techniques d’observation, d’entretien et la technique
documentaire. Toutefois, pour les données quantitatives, nous avons utilisé la
méthode descriptive du type transversal soutenue par la technique statistique de
calcul de pourcentage.
Apres analyse et discussion, nous avons trouvé que sur 10 écoles choisies
au hasard, nous avons constaté que dans toutes les classes visitées, il n’y a pas
binôme de formateur, il y a seulement un seul titulaire par classe et que sur 120
enseignants visités dans le cadre du dispositif traditionnel un enseignant, une
classe(1 M=1C) 25% sont des enseignants qui ont la maitrise avérée de 14
disciplines inscrites au programme national et 26% représentent la fraction
d’enseignants ne maitrisant que 9 disciplines sur les 14 disciplines prévues dans
le programme national et 49% sont ceux qui maitrisent 5 disciplines seulement .
Par rapport aux limites de l’étude, nous n’avons pas la prétention d’avoir
tout écrit sur ce sujet, la présente étude ouvre la brèche aux autres chercheurs
d’élargir les réflexions par rapport à cette question.
Eu égard à ces résultats, nous demandons au Gouvernement de la
République Démocratique du Congo d’opter pour ce nouveau dispositif
d’enseignement de deux enseignants une classe à l’école primaire en vue
d’optimiser l’enseignement apprentissage au Congo Démocratique.

Références bibliographiques
I. Ouvrages généraux
Brousseau, G. (2004). Théorie des situations didactiques : Didactique des
mathématiques, 1970-1990.
Brousseau, G. (1982). Les objets de la didactique des mathématiques. Actes de la
Troisième école d’été de didactique des mathématiques, 5-17

II. Ouvrages spécifiques


Beaumont, C., Lavoie, J. et Couture, C. (2010). Les pratiques collaboratives en
milieu scolaire : cadre de référence pour soutenir la formation. Québec.
Québec : Centre de recherche et d’intervention sur la réussite scolaire.
Université Laval.
Boily, É. (2020). Étude des rôles des enseignantes, des orthopédagogues et de leur
collaboration en contexte d’implantation du modèle de réponse à

162 RA2LC n°07 Octobre 2023 pp.153-164


OSONGO OKONGAKOYI Marcel

l’intervention en lecture au premier cycle du primaire (thèse de doctorat


non publiée). Université du Québec à Montréal, Canada.
Brodeur, M., Dion, E., Mercier, J., Laplante, L. et Bournot-Trites, M. (2008). Le rôle
et la formation des enseignants et des orthopédagogues pour
l’apprentissage de la lecture. Stratégie nationale d’alphabétisation
précoce. London, Ontario : Réseau canadien de recherche sur le langage et
l’alphabétisation

III. Thèses et articles


Bonvin, P. (2011). Développement d’un modèle d’évaluation d’un dispositif de
soutien à l’inclusion scolaire. Éducation et francophonie, 39(2), 250-271.
Froidevaux, A. (2011). Le Coenseignement pour mieux soutenir les élèves en
difficulté. Bulletin CIIP, juillet, 28-30.
Granger, N., Debeurme, G. Et Kalubi, J. (2013). Les cercles d’apprentissage et
d’inclusion : regard sur la transformation des pratiques professionnelles
des enseignants du secondaire. Éducation et Francophonie, XLI(2), 232-
248.
Granger, N. et Tremblay, P. (2019). Satisfaction des enseignants ressources à
l’égard des rôles et des fonctions pour soutenir la réussite des élèves à
risque, en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage. McGill Journal of
Education/Revue des sciences de l’éducation de McGill, 54(1), 132-150.
Austin, V. (2001). Teacher beliefs about Co-teaching. Remédia and Spécial
Education, 22, 245-255.
Bataille, P., et Midelet, J. (2018). L’École inclusive. Un défi pour l’école: Repères
pratiques pour la scolarisation des élèves handicapés. ESF Sciences
humaines.
Chevallard, Y. (1992). Concepts fondamentaux de la didactique : Perspectives
apportées par une approche anthropologique. Publications de l’Institut de
recherche mathématiques de Rennes, VIème école d’été de didactique des
mathématiques et de l’informatique (fascicule S6), 160-163.
Clot, Y., Faïta, D., Fernandez, G., et Scheller, L. (2000). Entretiens en auto
confrontation croisée : Une méthode en clinique de l’activité. Perspectives
interdisciplinaires sur le travail et la santé, (2-1).
Collectif Didactique pour enseigner. (2019). Didactique pour enseigner. Presses
universitaires de Rennes.
Delaubier, J.-P. et Saurat, G. (2013). Le traitement de la grande difficulté au cours
de la scolarité obligatoire (publication no°2013-095). Ministère de
l’Éducation Nationale.

Ziglôbitha 163
Place de l’enseignement en binôme dans la construction du savoir en classe : Une nécessité pour
l’amélioration des compétences interactives des élèves à l’école primaire du Sankuru

Emery, R. (2014). Un langage commun, condition du travail en équipe multi


professionnelle. La nouvelle revue de l’adaptation et de la scolarisation,
65(1), 41-53.
Tremblay, P. (2010). Évaluation de la qualité de deux dispositifs scolaires –
l’enseignement spécialisé de type 8 et l’inclusion dans l’enseignement
ordinaire – destinés à des élèves de l’enseignement primaire ayant des
difficultés/troubles d’apprentissage. Université Libre de Bruxelles.
Tremblay, P. (2015). Le Coenseignement : Condition suffisante de différenciation
pédagogique ? Formation et profession, 23(3), 33.
Toullec-Théry, M., et Brissiaud, M. (2012). Scolarisation d’un élève en situation
de handicap : Le cas d’un accompagnement délicat effectué par un
Auxiliaire de vie scolaire (AVS). La nouvelle revue de l’adaptation et de la
scolarisation, 57, 139-153.
Nocerino, P. (2016). Ce que la bande dessinée nous apprend de l’écriture
sociologique. Sociologie et sociétés, 48(2), 169

IV. DOCUMENTS OFFICIELS


Inspection Générale de l’Éducation Nationale. (2013). Le traitement de la grande
difficulté scolaire au cours de la scolarité obligatoire. Inspection générale.
Blanchet, A. (2007). L’enquête et ses méthodes : L’entretien. Armand Colin.
Bulletin Officiel de l’Éducation Nationale (le) (2015). Circulaire n°2015-176 du 28-
10-2015. Enseignements adaptés Sections d’enseignement général et
professionnel adapté
Dieker, L. A., et Murawski, W. W. (2003). Co-teaching at the secondary level:
Unique issues, current trends, and suggestions for success. The High
School Journal, 86(4), 13.

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