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1-Qui parle à qui dans le texte ? Quelles sont les marques personnelles qui caractérisent les
deux interlocuteurs ? Repérez les indices spatio-temporels contenus dans le texte. Relevez les
indices de sentiment de celui qui parle dans le texte. (05pts)
2-Montrez que le texte exprime suffisamment la fonction esthétique. (02pts)
3-Nature et fonction des mots soulignés dans le texte. (03pts)
4-Trouvez la nature et la fonction des propositions contenues dans les trois derniers vers du
texte. (03pts)
5-Soit la phrase : « L’aigle seul contemple impunément le soleil et la gloire. »
-A quel type et forme de phrases appartient-elle ? (02pts)
-Réécrivez-la en la commençant par « Le soleil et la gloire » (02pts)
6-Relevez les verbes contenus dans la deuxième strophe, à quels temps sont-ils ? Mettez-les
au subjonctif imparfait. (03pts)
1- Dans le texte, il semble que le locuteur parle à lui-même, exprimant ses pensées intérieures.
Les marques personnelles utilisées sont principalement des pronoms de première personne
singulier, tels que "je", "mon", "moi". Les indices spatio-temporels sont "bien jeune encore",
indiquant une époque passée de jeunesse, et "depuis", suggérant une période de temps écoulée
depuis cet événement. Les indices de sentiment incluent des termes tels que "audacieux",
"hélas", et l'utilisation de l'exclamation "Oh !".
3- Les mots soulignés dans le texte sont "gloire" et "soleil". Ils représentent des concepts
symboliques, où "soleil" peut représenter la lumière, la connaissance ou la grandeur, tandis
que "gloire" évoque la renommée, le prestige ou la réussite.
4- Les trois derniers vers du texte sont : "Oh ! C’est que l’aigle seul,- malheur à nous,
malheur- / Contemple impunément le soleil et la gloire !" Les propositions sont des
propositions indépendantes qui expriment une idée complète. La nature des propositions est
déclarative, exprimant une affirmation. Leur fonction est de conclure le texte en soulignant le
contraste entre l'aigle, qui peut regarder le soleil et la gloire sans conséquences, et le locuteur
qui ne peut le faire sans être perturbé.
5- La phrase "L’aigle seul contemple impunément le soleil et la gloire." est une phrase
déclarative de type affirmatif. Elle est à la forme affirmative du présent de l'indicatif. Réécrite
en commençant par "Le soleil et la gloire", elle devient : "Le soleil et la gloire sont
contemplant impunément par l'aigle seul."
6- Les verbes contenus dans la deuxième strophe sont "vis" et "fixai", qui sont à l'imparfait de
l'indicatif. Au subjonctif imparfait, ils deviennent "visse" et "fixasse". 1. Dans le texte, il
semble que le locuteur parle à lui-même, exprimant ses pensées intérieures. Les marques
personnelles incluent les pronoms personnels comme "je" et "moi", indiquant ainsi que le
locuteur parle de son propre point de vue. Les indices spatio-temporels comprennent des
références au soleil, au ciel, et à la vision, suggérant un cadre spatial et temporel centré sur
l'expérience visuelle du locuteur. Les sentiments exprimés dans le texte incluent la frustration,
le regret et un certain désespoir face à la perception envahissante de la gloire.
3. Les mots soulignés dans le texte sont "tache livide", "gloire", "tache noire". "Tache livide"
et "tache noire" sont des métaphores utilisées pour représenter respectivement la vision
obsédante de la gloire, avec une connotation négative et intrusive. "Gloire" représente l'objet
de fixation du locuteur, symbolisant la renommée ou la réussite recherchée.
4. Les trois derniers vers du texte contiennent une proposition subordonnée relative : "que
l’aigle seul, malheur à nous, malheur-". La nature de cette proposition est adverbiale de cause,
exprimant la raison pour laquelle l'aigle peut contempler impunément le soleil et la gloire. La
fonction de cette proposition est de souligner la différence entre le locuteur, symbolisé par
"nous", et l'aigle, qui peut observer sans être affecté.
5. La phrase "L’aigle seul contemple impunément le soleil et la gloire." est une phrase
déclarative affirmative. Réécrite en commençant par "Le soleil et la gloire", elle devient : "Le
soleil et la gloire sont contemplés impunément par l’aigle seul."
6. Les verbes contenus dans la deuxième strophe sont "vis", "briller", "fixai", "était",
"importunant", "arrête", "vois", "poser", "contemple". À l'origine, ces verbes sont conjugués
au passé simple ou à l'imparfait. Mis au subjonctif imparfait, ils deviennent : "que je visse",
"brillât", "fixasse", "fût", "importunât", "arrêtasse", "visse", "posât", "contemplât".