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RELATIONS INTERNATIONALES
Second semestre
Licence
Sommaire
Introduction ……………………………………………
………………………………………………………………………………….
…………………………………….………..3
…………………………………….………..3
Les formes d’
d’organisation
organisation de l’Etat…………………………
l’Etat…………………………………………………
………………………...……..
……………………… .……..18
La composition de l’ONU…………………………………
l’ONU…………………………………………………………
…………………………..…...
……………………… …...….22
L’Union Africaine…………………………………………
Africaine………………………………………………………..
……………..…………………….2
…………………….2
…………………….27
Chapitre 3. La Diplomatie…………………………………
Diplomatie………………………………………....
……....………………
………………..………..30
………..30
1. Définir la diplomatie……………………………
diplomatie………………………………………………………….
……………………………..………….31
……………………………. ………….31
2. La formation des diplomates………………………………………………………..…..32
diplomates……………………………………………………… …..32
3. Les caractéristiques d’un diplomate efficace……………………..…
efficace……………………..…..
..………………36
………………36
La politique étrangère……………………………………………………..…………….38
Conclusion
clusion….............................................................................................................
.....................................................................................................
.....................................................................................................41
Bibliographie………………………………...
bliographie………………………………...
bliographie………………………………...……………………………………….42
……………………………………….42
……………………………………….42-43.
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UNIVERSITÉ INTERNATIONALE DE LIBREVILLE
INTRODUCTION
Selon Desjardins (2013) les
es médias véhiculent quotidiennement des images et des idées sur
le monde qui nous entoure. Celles-ci
Celles ci sont trop souvent simplifiées et expliquent peu l’origine
des crises, problèmes, guerres et autres événements internationaux qui font l’actualité. Des
acteurs et pays y sont campés comme des « alliés » et des « enne
ennemis
mis » à la manière de
films hollywoodiens. Et évidemment, « nous » sommes les « bons » et les actions de nos
gouvernements sont alors jugées justes et légitimes, sinon « nécessaires »…
La société internationale actuelle est entrée dans une période de mondialisation dont les
effets sur les relations internationales sont multiples. Cette réalité implique, plus que jamais,
la nécessaire connaissance des principaux engrenages qui permettent le fonctionnement
des rapports entre Etats (LARBI, 2017). En effet, aujourd'hui nul ne peut vivre dans l'horizon
étroit de son État. Les systèmes juridiques nationaux ou régionaux sont largement
lar
dépendants des institutions, règles et principes par lesquels transitent les relations
internatio
internationales (LARBI, 2017). D’où l'intérêt de ce séminaire sur l’introduction aux Relations
Internationales. L’objectif est d’initier les participants à la connaissance
connaissance des principales
institutions internationales, en l’occurrence les acteurs internationaux ainsi qu’à la
compréhension des principaux mécanismes et règlent qui régissent leurs rapport,
rapport sans
oublier la nécessité de comprendre le monde de la diplomat
diplomatie.
3
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Institutions internationales:
Les relations internationales sont également régis par une société « institutionnelle »,
constitué des Etats, mais également des organisations internationales, des sociétés
multinationales et des organisations non gouvernementales. Les ouvrages qui traitent ce
sujet offrent une initiation à la connaissance des principales institutions internationales,
ainsi qu’à la compréhension des principaux mécanismes et règlent qui régissent leurs
rapports
rapports.
Politique internationale:
Société internationale:
Communauté internationale :
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La Géopolitique et la Géostratégie ;
L’Histoire ;
L’Economie ;
La Sociologie ;
La Diplomatie ;
La Coopération Internationale ;
La Sécurité Internationale et bien d’autres disciplines que nous ne pourrons pas toutes
mentionner dans ce cours.
On peut donc définir les RI selon l’auteur comme l’ensemble de transactions ou flux de
transactions qui traversent les frontières ou qui ont tendance à les traverser.
traverser
5
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Le second critère implique qu’il faut définir les RI en tenant compte de la qualité ou la nature
des acteurs, et même si traditionnellement on considère les RI comme les relations entre les
Etats, ce critère est restrictif pour ne pas dire obsolète puisque le contact diplomatique et
interétatique à travers des organisations définit uniquement un aspect de la réalité
internationale. Il faut également
également prendre en considération les initiatives privées qui vont bien
au-delà
delà des frontières des Etats : les groupes d’intérêts comme les grandes multinationales,
les corporatives, les partis politiques, les églises, les organisations non gouvernementales à
caractère
aractère international comme Amnesty International, Human Rights Watch, Médecins sans
frontières...
Pour approfondir davantage les connaissances sur la thématique des RI, nous présentons
ici une petite synthèse sur leurs antécédents historiques qui nous permettra de mettre en
lumière un panorama général à propos de leur apparition (RI) et leur évolution. Dougherty et
Pfaltzgraff consacrent une partie de leur livre à la description des origines et le
développement ultérieur des efforts conjugués à théoriser sur la nature des RI. Pour ne pas
trop complexifier notre approche et analyse historique, nous allons résumer les périodes les
plus importantes.
L’étude des RI remonte à la Chine antique, l’Inde et la Grèce, en considérant les réflexions
de Platon, Aristote et surtout de Thucydide (l’historien de la Grèce antique qui écrivit un
traité classique appelé « Histoire de la G
Guerre
uerre du Péloponnèse »). Plusieurs années plus
tard, vers le XVème
ème et le XVIème siècle appa
apparaissent « Le Principe » de Machiavel,
Mach
précurseur de l’analyse moderne du pouvoir et du système des Etats, et de « Monarchie »
de Dante devinrent un des plus puissants
puissants appels à une organisation internationale capable
de faire respecter la paix, ces deux personnages conjointement avec d’autres défenseurs
d’une confédération ou ligue des Etats
Etats-nations,
nations, furent les premiers à consacrer
consac une
littérature sur la thématique des
es RI.
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A. L’UTOPISME
Edward Carr identifie l’origine de l’utopisme dans l’optimisme illuministe du XVIIIème siècle,
le libéralisme du XIXème
XIXème siècle et l’idéalisme wilsonien du XX
XXème
ème siècle. Les principales
caractéristiques de ce courant sont les suivant
suivantes:
1
Principe de droit internationale relatif à la décolonisation et reposant sur le droit des peuples à se gouverner
eux-mêmes.
mêmes. Ce principe n’est applicable en droit international public qu’aux anciennes colonies et aux
territoires à décoloniser et ne porte pas
pas sur les autres mouvements indépendantistes.
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Selon Carr, l’utopisme surgit après la Première Guerre Mondiale et répond à la nécessité de
minimiser ou d’éliminer les raisons susceptibles de conduire à une nouvelle guerre. Certains
des fondateurs de cette école sont entre autres : Dickinson, Murray Butler, James Shotwell,
Alfred Zimmern, Norman Angell et Gilbert Murr
Murray.
B. LE REALISME
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Le réalisme classique :
Le néo
néo-réalisme
réalisme :
Selon Hans Morgenthau, « le réalisme n’est pas dicté par une forme de pessimisme moral
mais plutôt fondé sur une description objective des intérêts des Etats, qui poursuivent
poursuive tous
un même b
but,
ut, la recherche du pouvoir».
pouvoir». La politique étrangère des Etats doit tenir compte
de la nature humaine et de l’égoïsme des intérêts nationaux. (Ph. Morcellin,
Morcellin 2015),, cité par
l’auteur.
L’idéalisme
L’idéalisme:
Les idéalistes se prononcent pour une conception reposant sur la construction d’une
société internationale instituée sur le droit et non les politiques de force.
« L’enjeu est de privilégier la coopération entre les Etats, soucieux d’unifier le monde dans
une grande confédération
confédération » (Ph. Morcellin 2015)
2015).
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L’école marxiste:
marxiste l’apport
’apport de Karl Marx à l’analyse des relations internationales, apparait
dans sa conception du rôle de l’économie, qui selon lui est la cause des conflits.
La conception marxiste des relations internationales, analyse la scène mondiale par une
critique du système capitaliste (thèse de Lénine dans L’impérialisme stade suprême du
capitalisme
capitalisme-1917--).
Cette conception est développée dans les années 1970 par Raul Prebicsh dans sa théorie
de la « dépendance » fondée sur les relations économiques entre Etats.
La même inspiration marxiste, apparait dans l’œuvre d’Immanuel Wallerstein pour lequel
le « système monde » divise les Etats entre le centre dominant, à savoir l’occident et la
périphérie, qui cherche à s’affranchir.
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DEFINITION
Pour définir le système international nous devons d’abord nous intéresser à un autre
concept aussi pertinent, il s’agit de « l’ordre international ». Dallanegra Pedraza le définit
comme un ensemble de règles de jeu qui régulent les relations entre les acteurs et qui se
créent à l’intérieur d'un système international. Le même auteur définit le système
international comme l’ensemble de modèles d’interaction entre les acteurs, qui établissent
les relations de pouvoir belliqueux ou conflictuelles ou non, sselon
elon la compatibilité des
intérêts pour atteindre leurs objectifs. Pour mieux comprendre le concept, nous allons
décrire ses caractéristiques :
- Les relations qui s’y établissent sont celles du pouvoir dans un cadre où les règles sont
établies à partir de la coordination des différents gouvernants, en conséquence les Etats
jouent la double fonction
fonction de législateurs et de juges ;
- Il n’existe aucune puissance qui pourrait jouer le rôle de policier pour exiger le respect des
règles ou qui pourrait sanctionner pour
pour non
non-respect
respect de ces dernières ;
LA STRUCTURE
LES ACTEURS INTERNATIONAUX
INTERNATI ONAUX
Nous parlerons des acteurs dans la prochaine section, pour l’instant nous voulons nous
intéresser à la structure du système international
international.
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D’un autre côté, Aron décrit les modèles de système selon la configuration de la relation de
forces. Dans ce cas nous avons les catégories suivantes :
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- Le système bipolaire : dans ce modèle deux acteurs dominent leurs rivaux jusqu’au point de
devenir, chacun d’entre eux, le centre
centre d’une coalition, poussant les acteurs secondaires à
être obligés de se ranger dans l’un des blocs, à moins qu’ils aient la chance ou la possibilité
de pouvoir s'abstenir. L’objectif des principaux acteurs est de ne pas se retrouver à la merci
de leur rival et empêcher à ce dernier d’acquérir les moyens supérieurs aux leurs. Les
alliances sont permanentes et il existe un système de récompenses et de sanctions à
l’intérieur de chaque bloc. Dans ce cas encore, on a l’exemple de la Guerre Froide,
Froide de la fin
fi
de la 2nde Guerre Mondiale jusqu’à 1989.
DEFINITION
Ce terme a donné lieu à diverses interprétations. Ernest B. Haas a découvert jusqu’à huit
(08) définitions du terme et H. Morgenthau dans son travail « Politique entre les nations »
l’utilise avec quatre (04) approches différentes. Pour Dogherty et Pfatzgraff il est possible de
concevoir l’équilibre des forces aussi bien comme une situation ou condition, qu’une
tendance universelle ou loi de comportement de l’Etat, comme un guide pour l’art de
gouverner, et comme une forme de maintien du système caractéristique de certains types
de systèmes internationaux.
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OBJECTIFS ET FONCTIONS
- Le réalisme
réalisme,, qui considère que le système qui régit le système international c'est
l'anarchie, qu'il n'existe pas de régulation claire au niveau international ni un pouvoir qui
puisse la faire respecter et que les parties cherchent l’équilibre pour assurer la paix et la
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stabilité. Le système est hiérarchisé selon les attributs de pouvoir de chaque Etat – que
l’on considère comme les principaux acteurs – et l’agenda international est reparti dans les
questions de Haute politique – politiques, militaires, et de sécurité – et de Basse politique
– économiques, commerciales, environnementale, etc. – .
- Le structuralisme,
structuralisme, de tendance marxiste (même si tout le structuralisme n’est pas
marxiste) et à l’intérieur de laquelle se trouve la théorie de la dépendance et
l'impérialisme, il décrit le système international comme une structure rigide et hiérarchisée.
Les Etats peuvent appartenir à deux groupes : les impérialistes ou dominants et les
colonisés o
ouu dépendants. L’ordre obéit aux règles imposées par le premier groupe d’Etats
et c’est le facteur économique qui établit ladite structure hiérarchique et irréversible. Les
Etats impérialistes (les Etats du centre) dominent la majorité des Etats exploités de
d la
périphérie
périphérie.
-
3. LES ACTEURS INERTNATIONAUX
Dans toutes les sciences sociales il est nécessaire de choisir un point d’appui pour
commencer l’étude. Dans les RI cela devient compliqué vu que le champ est assez vaste et
il existe beaucoup de niveaux d’analyse
d’anal yse ou « d’acteurs
d’acteur » où nous pouvons centrer notre
attention. D’autre part, il faut tenir compte que chaque école théorique met l’accent sur
certains de ces acteurs.
Pour commencer, nous allons définir l’acteur international selon l’auteur Guillermo M. Figari,
comme ces groupes ou entités qui ont une influence – majeure ou mineure – dans la prise
de décisions sur des faits ou événements qui traversent la frontière d'un Etat. Nous allons
voir dans les lignes suivantes, les différents types d’acteurs, allant des plus petits au plus
puissant
puissants,, il s’agit de tous ceux
ceux qui pourraient remplir la fonction d’acteur.
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1- LES INDIVIDUS
L’idée que les individus peuvent être considérés comme des acteurs internationaux est
rejetée par la majorité des théoriciens des RI et, même si dans certains cas on a focalisé les
études sur des leaders ou les attitudes des votants sur les questions internationales,
inter nationales, en
général on les classe en tant que sous-
sous-groupe
groupe à l'intérieur de l'Etat.
l'Eta . En plus,
plus les autorités
juridiques leur ont refusé le statut de sujet de droit international. Cependant, certains auteurs
considère
considèrent
nt qu’il est fondamental de regarder les individus comme des acteurs comme toute
autre théorie sociale, car selon eux,
eux, ces derniers sont réels
réels.
La première convention adoptée en la matière fut celle de Genève du 22 aout 1864 relative
à l’amélioration du sort des militaires blessés dans les armées de campagne ». Remaniée
en 1907 puis en 1929, elle est devenue la conventi
convention
on I de Genève du 12 aout 1949.
La brèche ouverte par le droit humanitaire dans le mur de la souveraineté de l’État a permis,
après la seconde guerre mondiale, d’étendre la protection du droit international aux individus
en temps de paix. Mais, également d
dee les tenir pour responsables d’actes fautifs de
caractère international (LARBI, 2017).
2017). Suite aux atrocités de la seconde guerre mondiale, le
droit international des droits de l’homme s’est développé à un rythme saisissant. C'est ainsi
que plusieurs textes sont venus placer le concept des droits de l’homme dans les exigences
internationales (LARBI, 2017).
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A l’intérieur de ces groupes se trouvent les partis politiques, les groupes d’intérêts de type
non gouvernemental, les médias de communication etc. Même si les théoriciens ne
concentrent pas leur attention sur eux, ils ne peuvent pas nier l’importance de ces derniers
du fait du lien étroit qui existe entre la politi
politique
que interne et internationale. Un exemple pourrait
être l’effet
effet qu’aurait dans un système parlementaire, une minorité ethnique sur la politique
étrangè
étrangère
re de son pays
pays (quand les votants grecs demandèrent au Congrès de couper l'aide à
la Turquie pour avoir envahi Chypre en 1974)).
3
3- LES ETATS
- Le territoire
territoire: est indispensable à l’existence de l’État. C’est l’espace sur lequel il exerce ses
pouvoirs souverains et exclusifs. Il ne peut y avoir d’État sans territoire (LARBI, 2017) ;
- La population : est constituée par l’ensemble de personnes résidantes sur le territoire
étatique. Elle englobe aussi bien les nationaux que les étrangers, qui se trouvent dans une
situation juridique différente (LARBI, 2017) ;
- Un gouvernement: c’est-à-dire
c’est e une autorité politique qui exerce le pouvoir sur le territoire
territ oire et la
population, représente le troisième élément constitutif de l’État. Cette autorité permet à l’État
d’avoir le monopole du pouvoir de coercition nécessaire au respect des règles édictées, et à
l’exécution des décisions prises LARBI, 2017) ;
- La reconnaissance internationale: elle constitue la condition d’exercice des compétences
internationales de l’Etat. La reconnaissance est exercée selon deux formes : d’État et de
gouvernement. La reconnaissance
reconnaissance d’État est l’acte par lequel un sujet international, et en
particulier un État, vient constater officiellement l’existence d’un nouvel Etat sur la scène
17
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internationale (LARBI, 2017).. Cet acte discrétionnaire peut être effectué selon diverses
modalités
lités : explicite ou implicite ; individuelle ou collective.. Comme Il revêt une grande
importance en apparaissant comme l’invitation d’un État à développer des relations
diplomatiques avec le nouvel État. A titre d’exemple, la reconnaissance par la communauté
communa
internationale du Sud-Soudan
Sud Soudan suite à la proclamation de son indépendance du Soudan le 09
juillet 2011 (LARBI,, 2017).
On distingue deux grandes formes d’organisation de l’État : l’État unitaire d’un côté et les
États composés de l’autre côté avec leurs trois formules : les unions d’États, la
confédération et le fédéralisme. Cependant, à l’heure actuelle, en raison de l’inexistence
l’in existence de
la première formule et de la rareté de la deuxième formule, nous nous contenterons de
l’étude du fédéralisme (LARBI, 2017).
L’ÉTAT UNITAIRE
L’ÉTAT FEDERAL
L’État fédéral est une association d’États fédérés (États fédérés aux Etats-Unis,
Etats , Lander en
Allemagne, Cantons en Suisse, ou provinces au Canada), qui ont décidé volontairement
d’abandonner une partie de leurs compétences au profit du regroupement qu’elles ont
constitué. L’union fédérale résulte le plus souvent d’une constitution adoptée par une
assemblée constituante, et ratifiée
ratifiée par les entités fédérées (LARBI, 2017). Cela donne lieu à
la création d’une nouvelle collectivité étatique, superposée aux États fédérés, portant le nom
de l’État fédéral. Une vingtaine de nations, ont adopté cette forme d’État. Il s’agit entre
autres, des États-Unis
Unis d’Amérique, du Canada, de la Suisse
Suisse, de l’Allemagne, du Brésil, des
Émirats arabes unis, du Nigeria, ou encore de l’Inde (LARBI, 2017).
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Les théoriciens réalistes sont ceux qui mettent le plus l’accent sur le rôle de l’Etat. Bien qu’ils
reconnaissent l’existence d’autres acteurs ils considèrent que ces derniers, directement ou
indirectement se trouvent
trouvent subordonnés aux Etats et qu’ils tiennent leur existence des Etats
ou du degré jusqu’auquel ils peuvent
peuvent influencer les politiques ou le comportement
comportement des Etats.
Marcel Merle définit l’Etat comme une entité basé sur la concordance de trois (03) éléments
matériels – un territoire, une population et un gouvernement – et la reconnaissance de ces
trois éléments par le reste de la communauté intern
internationale.
ationale. Bien que les Etats aient les
mêmes droits, de fait ils présentent des différences qui nous montrent la diversité du
phénomène étatique. Plusieurs auteurs comme Hans Morgenthau et Frederick Hartmann
ont réalisé des études sur les éléments de pouvo
pouvoir
ir national et comment ces derniers
influencent la scène internationale, certains d’entre eux sont : la démographie, la
géographie, l‘économie, la science et la technologie… la puissance militaire
ilitaire (typologie selon
Hartmann).
Ces différences entre les Etats révèlent une certaine « hiérarchie » au niveau international
qui les positionne dans des secteurs et fonctions différentes dans la scène mondiale. Aussi,
nous pouvons trouver :
- Ceux qui ont une influence dans un secteur particulier ou spécifique des RI et qui peuvent
étendre leur jeu dans une partie
partie du tableau mondial ;
- Ces Etats qui ont une fonction locale, laquelle fonction est en rapport avec la préservation
de leur indépendance et la protection de leur territoire.
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UNIVERSITÉ INTERNATIONALE DE LIBREVILLE
Par leur nombre, leur compétence technique, leur poids politique ou leur capacité de
mobilisation, les organisations non gouvernementales (ONG) sont progressivement
devenues des acteurs incontournables de la vie internationale. Les ONG expriment une
solidarité transnationale qui se manifeste dans des domaines très variés (culturel,
( culturel, social,
politique, technique, sanitaire, humanitaire, sportif, touristique, syndical, scientifique, etc.
etc
(LARBI, 2017).
Ici on peut regrouper toutes les entités (politiques, économiques, religieuses, commerciales
etc.) qui opèrent de façon transnationale et qui n’ont pas les gouvernements ou leurs
représentants parmi leurs membres. Certains exemples sont : l’église catholique, le parti
communiste, les groupes terroriste internationaux, des organisations internationales non
gouvernementale, etc.
e
Marcel Merle définit les organisations internationales non gouvernementales (ONG) comme
tout groupe, association ou mouvement constitué durablement par des particuliers
appartenant à différents pays avec la finalité d'atteindre des objectifs non lucratifs.
lucr . Quelques
traits spécifiques de ce phénomène sont l’initiative privée, la solidarité entre les particuliers
de différents pays et une organisation durable qui permet aux membres de participer à la
dynamique de la société internationale. On doit considérer
considérer comme caractéristiques
importantes leur emplacement géographique, leur taille, structure et objectifs.
Les ONG ne possèdent aucun statut juridique conforme à leur nature et fonctions et en
général, elles doivent se conformer à la législation du pays où elles résident. Dans la
majorité des cas, elles ont une relation fluide avec les Etats et les organisations
gouvernementales internationales.
La compagnie multinationale est l’un des phénomènes qui a attiré l’attention des théoriciens
ces dernières a
années
nnées et qui se retrouvent également dans cette catégorie. Contrairement
aux Etats elles ne considèrent pas les frontières comme une limite pour leur champ
actionnel et se préoccupent plus de leurs profits que de la politique. Entre autres, nous
pouvons n
nommer
ommer General Motors,
Motors, Westinghouse, Sony et Royal Dutch,, Coca Cola, Shell,
Microsoft Corporation comme des firmes transnationales et des agents importants parmi les
acteurs internationaux.
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La coop
coopération
ération universelle est rendue possible au sein du système onusien qui englobe
l’ONU avec ses organes principaux et subsidiaires, ainsi que les institutions spécialisées qui
lui sont rattachées. L’ONU a été instituée avec l’adoption de la Charte de San Francisco, le
26 juin 1945, après l’échec de la SDN dans sa mission de maintien de la paix et de la
sécurité
ité internationales. On examinera dans un premier temps les institutions
institutions mises en
place par l’ONU afin de mettre en œuvre les principes juridico-politiques
juridico politiques qui régissent
régisse la
société internationale (LARBI, 2017).
2017)
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LA COMPOSITION DE L ’ONU
L’ONU est constituée de six organes principaux, institués par la Charte elle-même,
elle même, et d’un
nombre indéterminé d’organes subsidiaires, créés par les organes principaux et soumis à
leur contrôle (article 7). Les institutions
institutions spécialisées gardent une certaine indépendance vis-
vis
à-vis
vis de l’ONU, mais elles lui sont rattachées par accords. D’autres organisations
autonomes, comme l’OMC et l’AIEA sont liées à l’ONU, sans avoir la qualité d’institutions
internationales (LARBI, 2017)
2017).
LE CONSEIL DE SECURITE
Le Conseil de S
Sécurité
écurité (CS) est un organe restreint et permanent, pouvant siéger à chaque
fois que la paix et la sécurité internationales sont menacé
menacées.. Il est constitué de 15 membres,
dont cinq (la Chine, la France, la Russie, le Royaume-Uni
Royaume et les États-
États-Unis)
Unis) occupent un
siège permanent ; les dix autres membres non permanents sont élus pour un mandat de
deux ans par l’AG. (Ils sont renouvelés
renouvelés par moiti
moitiéé chaque année).
année). Les décisions du CS sont
adoptées par un vote affirmatif de 9 membres sur les 15, lorsqu’il s’agit de questions de
procédure (article 27, alinéa 2). Pour toutes les autres questions, les décisions sont prises
par un vote affirmatif de 9 de ses membres, comprenant les voix de tous les membres
permanents (article 27, alinéa 3). C’est le fameux « droit de veto » (LARBI, 2017).
LE CONSEIL DE TUTELLE
22
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La Cour internationale de justice (CIJ), est l’organe judiciaire principal des Nations Unies. La
Cour dont le siège est à La Haye, est composée de 15 juges indépendants, de nationalités
différentes, élus pour neuf ans, rééligibles et renouvelables par tiers tous les
l es trois ans
(LARBI, 2017).
LE SECRETARIAT GENERAL
Le Secrétariat G
Général
énéral est un organe adminis
administratif
tratif composé d’un Secrétaire Général,
Général, et d’un
personnel de fonctionnaires internationa
internationaux
ux (article 97). Le Secrétaire Général
Général est désigné à
la majorité
jorité des 2/3 par l’Assemblée Générale
Générale sur recommandation du Conseil de Sécurité.
Sécurité. Il
est titulaire d’un mandat de 5 ans renouvelable. En sa qualité de plus haut fonctionnaire
fonctio nnaire de
l’ONU, le Secrétaire Général
Général dirige le Secrétariat, dont il nomme le personnel. Il met en
œuvre
vre les programmes et politiques arrêtés par les différents organes de l’ONU. En plus de
ses fonctions administratives
administratives et techniques, le Secrétaire G
Général
énéral exerce des fonctions
politiques et diplomatiques (LARBI, 2017).
Les organes subsidiaires sont créés par les organes principaux de l’ONU, auxquels ils sont
soumis hiérarchiquement. L’article 7§2 de la Charte prévoit cette possibilité qui incombe
inco
expressément à l’Assemblée Générale
G ale (art. 22) ou au Conseil de S
Sécurité
écurité (art. 29), ainsi
ain
qu’à tout autre organe principal (art. 6
68)
8) comme le Secrétariat Général et le Conseil
Economique et S
Social.
ocial. La création des organes subsidiaires, répond au souci de mieux
adapter la structure de l’organisation, aux exigences requises pour l’accomplissement
l’accomplissem ent de sa
mission. A cet effet, de nombreux organes subsidiaires ont été institués dans des domaines
variés (LARBI, 2017).
2017)
23
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Les caractéristiques générales des institutions spécialisées sont précisées à l’article 57§1 de
la Charte qui stipule que: « les diverses institutions spécialisées créées par accords
intergouvernementaux, et pourvues aux termes de leurs statuts d’attributions internationales
étendues, dans les domaines économique, social, de la culture intellectuelle et de
l’éducation, de la santé publique et autres domaines connexes, sont reliées à l’Organisation
l’ Organisation
conformément aux dispositions de l’article 63 » (LARBI, 2017).
2017).
CLASSIFICATION ET ROL
ROLEE DES INSTITUTIONS SPECIALISEES
S PECIALISEES
24
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L’Organisation internationale
internationale du travail (OIT), créée par le traité de Versailles en 1919 ;
l’Organisation mondiale de la santé (OMS), instituée en 1946.
25
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Les relations internationales sont régies par des règles générales de caractère politique et
juridique, qui constituent aujourd’hui « les principes de base de la Société internationale ».
Considérés parmi les moins contestés, ces principes issus des relations interétatiques
modelées par la paix de Westphalie (1684) sont : le principe de l’égalité des États, le
principe de non-intervention
intervention et le principe de bonne foi (LARBI, 2017).
2017)
Parmi ces principes proclamés dans le chapitre premier de la Charte de San Francisco, on
peut citer : le principe de la coopération internationale, le principe de l’interdiction du recours
à la force, et le principe du règlement pacifique des différends (LARBI, 2017).
2017)
2
Règle du droit international aux termes de laquelle tout auteur d’un fait qui constitue une infraction
internationale est responsable de ce chef et est passible d’un châtiment qui est prononcé, selon le cas par un
tribunal interne ou une juridiction pénale internationale. Le principe de responsabilité pénale est né avec la
première incrimination internationale : la piraterie. Il s’applique surtout à des personnes physiques même
lorsqu’elles sont des responsables
responsables de l’Etat.
26
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L’UNION AFRICAINE
L’Union africaine a succédé à l’OUA, le 26 mai 2001. Elle a été unanimement proclamée au
Sommet de Lusaka (Zambie), en juillet 2001, qui a en même temps adopté le Nouveau
partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD).
La nouvelle organisation africaine a été conçue de façon à pallier les insuffisances de
l’OUA.
A cet effet, l’UA a été dotée d’une nouvelle structure, qui rappelle celle de l’Union
Européen
uropéenne.
ne. Elle est constituée de 17 o
organes
rganes dont la Banque Centrale Africaine ; le
Conseil Economique, Social et Culturel ; le Parlement A
Africain
fricain ; la Conférence de l’Union ;
le Conse
Conseilil Exécutif ; le Comité des Représentants P
Permanents
ermanents (COREP) ; et la
Commission
Commission.
- Les organisations à vocation universelle qui englobent tous les Etats et leurs activités
essayent d’aborder tous les domaines possibles – de la paix et la sécurité internationale à
la coopération dans divers champs –.. Les exemples
exemples par excellence sont la Société des
Nations et lles
es Nations Unies ;
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- Les organisations à vocation universelle quant à leurs membres mais limitées quant à leurs
activités. Dans cette catégorie on retrouve les organismes spécialisés des Nations Unies ;
- Les organisations à vocation universelle quant à leurs membres mais limitées quant à leurs
activités. Elles abordent les questions de défense régionale et la coopération mutuelle mais
sont circonscrits à un nombre déterminé de membres, par exemple l’Organisation
l’Or ganisation des
Etats Américains ;
- Les organisations
organisation à vocation limitée quant à leurs activités et à leurs membres. Un
exemple est l’Association Américaine de Libre Echange : elle est limitée quant à ses
membres puisque ne peuvent y participer que les Etats de l’Amérique latine, mais aussi
aus
limitée quant à ses activités étant donné qu'elle s'occupe de la coopération économique
des Etats de cet espace communautaire.
AUTRES APPROCHES
Il n’existe pas une liste « officielle » d’acteurs internationaux et, comme nous avons été
clairs dès le début de ce séminaire,
séminaire, chaque école théorique aura tendance à souligner
l’importance de certains de ces acteurs:
- L’Idéalisme examine non seulement l'Etat mais aussi les autres agents internationaux et
l'importance que ces derniers occupent sur la scène mondiale tout en insistant que leur
existence dérive des
des individus qui les constituent ;
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- Les marxistes mettent l’accent sur les structures et les processus globaux (qu’ils soient
« capitalistes » ou non) considérant que ces derniers prédominent sur les Etats et qu'ils
constituent le vrai niveau
niveau d’analyse ;
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CHAPITRE 3. LA DIPLOMATIE
INTRODUCTION
Les Etats qui constituent la communauté internationale ne peuvent pas vivre isolés ; ils
doivent et ont besoin d’établir des liens entre eux. On définit l’Etat comme la Nation
Nati
politiquement organisée. Ses exigences sont :
a) une population,
b) un territoire,
d) l’indépendance.
Tout Etat détermine par son action internationale, ce qu’on appelle « Politique Etrangère »,
qui renvoie à l’ensemble des objectifs que le pays se fixe pour son action internationale,
avec un ordre de priorité. L’action que l’Etat entreprend pour atteindre de tels objectifs est
connue comme étant sa « diplomatie ». Le Droit Diplomatique est la « science
nce » dans
laquelle est régie cette activité et la « pratique diplomatique » est « l’art » de conduire les
Relations Internationales en respectant les principes du « Droit Diplomatique ». Cette
« science » et cet « art » sont les éléments de base à l’idée que la diplomatie doit toujours
être entre les mains de professionnels qui ont consacré leurs vies à les connaître et à les
approfondir (Una Introducción a la Diplomacia, 2012).
La diplomatie est l’une des fonctions les plus nobles et glorieuses que peut exercer un être
humain. Pour tout quelconque individu, servir son pays et le représenter à l’étranger
implique un certain nombre d’obligations importantes. Tout au long de l’histoire, la
communauté internationale s’est efforcée à renforcer et à réglementer les pratiques
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Ce séminaire n’aborde
n’aborde que les aspects pratiques de l’action diplomatique. A aucun moment
nous ne nous intéresserons aux considérations relatives à la fonction consulaire.
Cependant, ces aspects pratiques doivent être en accord avec les principes établis par la
coutume intern
internationale
ationale et les conventions internationales qui se négocièrent à la base dans
la deuxième moitié du 20ème siècle et qui donnent un cadre légal aux activités diplomatiques.
Charles Rousseau définit la population comme « l’ensemble des individus qui sont unis
un à un
Etat par un lien juridique et politique ».
Le territoire, qui est un élément très important fait référence à l’aspect physique qui est
compris entre les frontières qui séparent un Etat de ses voisins. Dans ce territoire s’exerce
une souveraineté totale. Cette souveraineté s’étend jusqu’aux frontières
frontièr es précitées –
lesquelles frontières sont établies par le moyen d’un procédé de « délimitation » et de
« démarcation ». Il existe des frontières terrestres, maritimes et aériennes. L’indépendance
de l’Etat signifie qu’il a le pouvoir de se donner l’organi
l’organisation
sation politique qui lui plait et traiter
ses affaires en toute liberté, sans intervention des puissances étrangères (Una Introducción
a la Diplomacia, 2012).
1. DEFINIR LA DIPLOMATIE
Il y en a qui considèrent les diplomates comme des personnages frivoles qui vont de
réception en réception, avec des verres de whisky à la main, se pavanant avec des voitures
de luxe, accompagnés de leurs élégantes
élégantes épouses, habillés avec des vêtements qui
provoquent l’indignation des écologistes. Cette caricature ne correspond en aucune manière
à la réalité. Du moins, elle ne correspond pas à la réalité actuelle (Una Introducción a la
Diplomacia, 2012).
Toujours dans l’optique de tenter une définition à la diplomatie, il convient d’avoir d’autres
opinions sur la question. La diplomatie est « l’application de l’intelligence et le tact dans la
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Dans le passé, les diplomates s’improvisaient plus et venaient des secteurs sociaux de
meilleure situation économique et sociale. Pendant longtemps, les diplomates ne
percevaient aucune rémunération de leurs gouvernements mais exerçaient leur fonction
fo nction à
l’étranger avec leurs propres ressources économiques (Una Introducción a la Diplomacia,
2012).
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en danger les objectifs que les pays cherchent à atteindre à l’extérieur ou à l’international.
Une personne qui ne maîtrise pas les « sciences de la diplomatie » peut difficilement
exercer une fonction efficace et excellente (Una Introducción a la Diplomacia, 2012).
On pourrait donc dire qu’un diplomate au 21 ème siècle a besoin entre autres, des vertus
suivantes
ntes :
- Avoir une connaissance totale des thèmes du Droit International, des Relations
Economiques, des processus normaux de la diplomatie, etc.,
- Avoir un bon maniement des langues. Un diplomate qui est accrédité dans un pays
devrait se familiariser avec la langue du pays récepteur, ainsi que la maitrise de la
langue anglaise qui est actuellement une espèce de « langue de la diplomatie »,
dans le passé c’était le latin, le français etc.,
- Loyauté absolue à son gouvernement,
- Crédibilité,
- Conduite personnelle et
et familiale impeccable,
- Prudence et modération,
- Patience (Una Introducción a la Diplomacia, 2012).
Pour nous rapprocher du monde de la diplomatie le premier pas c’est de nous informer
info de
quoi il est question et à quoi elle sert. Dans les lignes qui vont suivre nous allons évoquer
son origine et son évolution, en mentionnant ses fonctions, et en décrivant les qualités d’un
diplomate. Pour ce faire, nous allons nous appuyer sur les ttravaux
ravaux de Coulumbis et Wolf
(2017) qui analysent de façon exhaustive ces questions.
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La diplomatie est l’un des arts les plus anciens du monde. Il existe de preuves que l’Inde, la
Chine et l’Egypte antique pratiquaient la
la diplomatie de façon rudimentaire et que de telles
activités diplomatiques furent améliorées et institutionnalisées dans la Grèce et la Rome
antique, où les envoyés ou messagers se transformèrent en négociateurs cessant d’être
uniquement des simples messagers.
messagers. Mais le parcours fut difficile car il y a eu des messagers
qu’on décapita et brûla.
Les règles établies à la Convention de Vienne de 1961 stipulent que les relations
diplomatiques entre les gouvernements ne s’établissent pas de façon automatique, mais
lorsqu’il y a un consentement mutuel. Le premier pas consiste à présenter un document que
l’on appelle agrément ou approbation par lequel l’Etat récepteur (Etat de résidence) accepte
les diplomates envoyés après avoir vérifié leurs antécédents et si le type d’activités qu’ils
vont exercer ne va pas à l’encontre
l’encontre de ses propres intérêts. Ensuite, le nouvel ambassadeur
présente ses « lettres de créances » au Chef d’Etat lors d’une brève cérémonie.
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seulement avec leur consentement. Si ces derniers sont coupables de conduite irrégulière
(délits) ils peuvent faire l’objet d’une détention provisoire pour ensuite être déportés et jugés
dans leur pays d’origine. S’ils commencent des activités privées ils doivent se soumettre à
des charges, impôts et exigences légales du pays de résidence. Un autre privilège en
rapport avec les activités diplomatiques c’est le principe d’extraterri
d’extraterritorialité,
torialité, qui veut dire
que l’Ambassadeur, sa résidence et le bâtiment qui abrite l’Ambassade sont considérés
comme des îles de souveraineté de l’Etat accréditaire (Etat d’envoi).
Parmi les fonctions des missions diplomatiques on peut particulièrement en distinguer trois :
les fonctions de routine (qui sont en rapport avec les papiers et documents des citoyens du
pays accréditaire qui résident dans l’Etat récepteur (Etat de résidence) et la participation à
des réun
réunions
ions sociales ou des cérémonies), la fonction d’information et de négociation qui
sont les plus importantes. La mission d’information consiste à observer et transmettre à
l’Etat d’envoi des informations relatives aux conditions économiques, politiques, sociales,
soc
militaires, etc., en indiquant le rapport, risque ou importance de ces dernières pour l’Etat
accréditaire. On appelle cette information transmise intelligence (renseignement).
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S’agissant de la négociation, le débat est centré sur qui doit être le protagoniste : le
diplomate ou l’homme politique. Les désavantages du politicien sont qu’il ne connaît pas en
profondeur le
less cultures et styles de vie des autres pays et qu’en général, il cherche des
triomphes pour avoir de l’avantage sur ses adversaires ou augmenter le nombre de ses
électeurs, alors que l’objet d’une négociation ce n’est pas la victoire mais un compromis
acceptable,
ptable, viable et favorable. A l’opposé, le diplomate a plus de possibilités que le
politicien à devenir un négociateur chanceux étant donné qu’il compte sur sa préparation
professionnelle, l’information et études faites sur les cultures étrangères et il ne
n e cherche pas
l’applaudissement publique (gloire ou mérite).
Nicolson (1982) conclut que l’élaboration de la politique étrangère doit être un processus
ouvert et expliqué publiquement, processus que les politiciens doivent mener à bien mais
que les diploma
diplomates
tes doivent coordonner. Les négociations au contraire doivent se tenir dans
un cadre privé, entre diplomates et s’orienter vers les objectifs fixés par les autorités
politiques.
En plus de ces sept qualités essentielles il faut en ajouter d’autres qu’il considère
« secondaires », il s’agit de : intelligence, imagination, connaissance, discernement,
prudence, hospitalité, diligence, séduction (dans le discours), et bien entendu le tact.
En prenant en considération ces caractéristiques, Nicolson (1982) préconise huit (8) règles
pour des diplomates efficaces :
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Oublier les goûts et préférences personnels, penser uniquement aux intérêts nationaux
définis par le gouvernement ;
Suivre fidèlement les instructions ;
Comprendre les nécessités (besoins) et intérêts de l’Etat de résidence sans perdre de
vue les objectifs de son propre pays ;
Reconnaître et évaluer l’opinion publique sans pour autant permettre que celle-ci
celle vous
induise en er
erreur
reur ;
Ne pas dramatiser les rapports avec l’objectif d’attirer l’attention des hautes sphères ;
Ne pas être trop sceptique ou incrédule ;
Ne pas agir seulement en fonction du temps où on est aux affaires, penser aux
successeurs (aux autres diplomates aprè
aprèss vous) ;
Ne pas dédaigner les coutumes et traditions du pays récepteur, ni des restrictions qui
dérivent du protocole.
En dépit du fait que ses réflexions ont une emprunte et influence réaliste, Nicolson (1982)
conclut son travail convaincu que la diplom
diplomatie
atie morale prévaudra et affirme avec optimisme
que les diplomates du 20ème siècle ont laissé derrière eux les diplomates rapaces des XVI et
XVIIème siècle qui incitaient à la rébellion, intervenaient subversivement dans les affaires
internes, mentaient et espionnaient.
Pour les partisans de la théorie classique (réaliste), le critère décisif pour le diplomate c’est
la survie et la prospérité de l’Etat. Les réalistes considèrent que le conflit reste lattant et qu’il
revient à diplomatie de retarder son éclatement. Selon les réalistes, les diplomates doivent
être pragmatiques et non idéalistes, réservés et flexibles, patients, profiter des opportunités
et connaître le point faible de l’adversaire, surtout être prudents.
Morgenthau (1986), le père de la Realpolitik (terme allemand qui signifie politique réaliste,
est une stratégie politique fondée non sur des a priori idéologiques ou des jugements de
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valeur mais sur l’importance économique ou géopolitique des interlocuteurs) expose quatre
(4) règles auxquelles doit s’astreindre un diplomate pour garder une conduite rationnelle :
Les idéalistes questionnent les réalistes sur le fait de considérer comme objectif
ob jectif unique la
survie et la prospérité de l’Etat. Ils reprochent aussi les réalistes l’usage de la force sans
raison, et le manque de discernement entre prudence et moralité. Cette polémique entre
réalistes et idéalistes ne s’arrêtera pas demain, une cho
chose
se qui peut nous déconcerter car
d’une certaine manière, nous sentons le besoin de s’aligner à l’une des deux écoles
théoriques, comme le dit E. H. Carr, les théories politiques solides contiennent de l’utopisme
et du réalisme, du pouvoir et des valeurs mo
morales.
LA POLITIQUE ETRANGERE
Dans cette dernière section nous aborderons la thématique de la politique étrangère. Pour
cela nous commencerons par la définir et la distinguer des autres concepts. Ensuite, nous
nous arrêterons sur la problématique de sa conception
conception,, en décrivant les caractéristiques qui
doivent être prises en considération
considération lors de sa conception
conception.
DEFINITION
Tout acteur a un intérêt ou un ensemble d’intérêts qui constituent des expectatives. Ces
intérêts se transforment en objectifs et constituent ce que l’on appelle politique étrangère.
étrangère
Coulumbis et Wolf la définissent de la manière suivante : réduit à ses ingrédients
fondamentaux, la politique étrangère se compose de deux éléments : les objectifs
objectifs nationaux
qu’il faut atteindre et les moyens pour les atteindre
atteindre.. L’interaction entre les objectifs nationaux
et les ressources pour les atteindre est l’éternel sujet de l’art de gouverner. Dans ses
ingrédients, la politique étrangère de tous les Etat
Etats,
s, grands et petits, est la même.
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Luciano Tomassini énumère les facteurs réels et formels qui doivent être pris en
compte à l'heure de prendre des décisions de politique étrangère. Parmi les premiers
facteurs nous avons :
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CONCLUSION
Nous avons d’abord tenté de définir les RI en empruntant la définition de Merle qui l’entend
comme l’ensemble de transactions
transactions ou flux de transactions qui traversent les frontières ou qui
ont tendance à les traverser.
traverser Dans cette conclusion nous voulons simplifier cette définition.
On peut entendre les RI comme l’interaction entre les différents acteurs qui la composent. Il
est
st vrai que d’un point de vue réaliste, l’Etat est l’acteur international par excellence des RI,
mais ne pas prendre en considération
considération les autres acteurs ce serait réduire le champ d’étude
de cette di
discipline.
scipline. Désormais,
Désormais nous connaissons les acteurs internationaux,
internationaux, du moins les
principaux que nous avons étudiés.
étudiés
Ce cours étant perfectible, les étudiants en bons chercheurs et curieux ont la responsabilité
d’approfondir les connaissances théoriques et pratiques acquise
acquisess dans ce dernier en
consultant des livres,
livres des revues
evues et des articles scientifiques. En effet, les études des RI
sont difficiles e
ett la simple lecture de ce document ne peut à lui seul suffire à la
compréhension de la discipline. Les étudiants doivent affectionner la recherche et pourront
alors ma
maitriser
itriser le domaine ou le secteur dans lequel ils veulent se spécialiser.
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BIBLIOGRAPHIE
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Diplomacia en Diplomados
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Internacionales. Venezuela: Asociación
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MERLE,
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Marcel (1984).
(1984) Sociología de las Relaciones Internacionales
Internacionales.. Alianza: Madrid.
Madrid
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