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AGADIR
Faculté des Sciences Juridiques Economiques et Socailes
(fsjes)
Semistre 4
Etudiant :
Mohamed BENEMANESOUR
med.benemanesour@gmail.com
12 août 2020
Année universitaire 2019/2020
Etudiant: Mohamed BENEMANESOUR
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5.1.1 Les fondements théoriques de cette universalité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
5.1.2 Les relativismes des droits humains . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
5.2 Les limites/contestation de l’universalité des droits et libertés fondamentales . . . . . . . . . . . 16
Chapitre 6 Les droits de l’Homme et libertés fondamentales au Maroc 18
6.1 L’évolution des droits humains au Maroc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
6.2 Le cadre constitutionnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
6.3 Le cadre juridique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
6.4 Le cadre institutionnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
6.4.1 Les institutions juridictionnelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
6.4.2 Les institutions consultatives, d’arbitrage et de médiation . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
Chapitre 7 La consécration des droits de l’Homme et libertés fondamentales 20
7.1 L’autorité compétente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
7.1.1 L’autorite competente pour proclamer les droits et libertés : . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
7.1.2 L’autorite compétente pour réglementer les libertés fondamentales . . . . . . . . . . . . . 20
7.2 Les régimes juridiques applicables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
7.2.1 Les règles applicables aux libertés fondamentales en temps normal : . . . . . . . . . . . . 21
7.2.2 Les règles applicables aux libertés fondamentales en temps de crise : . . . . . . . . . . . . 21
Chapitre 8 La protection des droits de l’Homme et libertés fondamentales 22
8.1 Les protections juridictionnelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
8.1.1 Protection des libertés fondamentales par le juge ordinaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
8.1.2 La protection des libertés fondamentales par la justice constitutionnelle . . . . . . . . . . 23
8.2 Les protections non-juridictionnelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
Chapitre 9 Les débats actuels autour de certains droits de l’Homme et libertés au Maroc 25
9.1 La liberté d’association . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
9.2 La liberté de constitution des partis politiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
9.3 La Liberté de rassemblement publics . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
9.4 La liberté de presse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
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Etudiant: Mohamed BENEMANESOUR
Chapitre 1
1.1 Définitions
On se rend compte que ces 3 notions (droits de l’Homme, Libertés Publiques, droits fondamentaux) sont en
réalité historiquement marquées. Les droits de l’Homme sont une notion ancienne. La notion de Libertés
Publiques est spécifiquement française qui apparaı̂t dans un contexte de légicentrisme (le Parlement ne peut
pas mal faire car la loi est l’expression de la volonté générale, donc pas de contrôle de constitutionnalité). Le
concept de liberté fondamentale est le plus récent et apparaı̂t après la 2ème Guerre Mondiale.
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l’égard de l’administration mais à l’égard de tous les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire. Le courant qui
privilégie la conception matérielle, les droits fondamentaux sont considérés comme tels eu égard à l’importance
qu’ils représentent pour la société.
À retenir :
- Les droits de l’Homme sont des droits inhérents à la nature humaine que chaque individu peut découvrir
en lui-même grâce à sa faculté raisonnante. Les droits de l’Homme existent en dehors de toute consécration
juridique.
- Les libertés publiques désignent une consécration juridique des droits de l’Homme caractérisée par la place
et le rôle de la loi. Les libertés publiques ont un statut législatif et sont opposables essentiellement au pouvoir
exécutif.
- Les libertés et droits fondamentaux ont une consécration constitutionnelle et sont opposablesà tous les
pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire.
1.2.2 Universels
Les droits de l’homme sont les mêmes pour tous les humains sans considération de la race, du sexe, de la
religion, de l’ethnie, de l’opinion politique ou autre, de l’origine sociale ou nationale. Tous les hommes sont nés
libres et égaux en dignité et en droit. Les droits humains sont universels parce qu’ils s’appliquent à tout
le monde. Les droits de l’Homme sont universels, ce qui signifie qu’ils s’appliquent à tous également et sans
aucune discrimination.
1.2.3 Inaliénables
c’est-à-dire qu’il ne peuvent être vendus ou échangés ou prétés ou faire l’objet d’une transaction ou d’un
don.
1.2.4 Imprescriptibles
c’est-à-dire qu’il n’expirent pas au bout d’un certain temps, ils sont liés naturellement à tout être humain
depuis sa naissance jusqu’à sa mort même s’il n’en fait aucun usage.
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Etudiant: Mohamed BENEMANESOUR
Chapitre 2
Les libertés telles qu’elles sont reconnues aujourd’hui, sont le résultat de revendication à l’égard du pouvoir
politique. En effet, aucun pouvoir ne reconnait spontanément les libertés aux citoyens. L’histoire de l’humanité,
même récente, est chargée d’exemples à ce propos Aujourd’hui encore, dans de nombreux pays, les tentions, les
conflits entre le pouvoir et les citoyens sont multiples.
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Limite l’arbitraire de l’État, c’est-à-dire personnes ne peuvent être emprisonnés sans procedure et sans
présenter à un juge (limite la detention arbitraire).
C- Bill of Rights :
La déclaration des droits, Bill of Rights garantit aux citoyens américains la liberté d’expression, de
religion et la liberté de la presse.
Elle est composée d’un ensemble de dix amendements rajoutés dès 1787 à la Constitution de Philadelphie
car le le texte original n’avait pas fait un point précis sur les libertés individuelles.
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n’est pas reconnu dans sa dignité et à une époque de l’histoire de l’humanité une partie de l’humanité n’a pas
été reconnue en tant que telle : l’esclavage, a existé dans toutes les civilisations et jusqu’à une époque récente,
la femme en tant que moitié de l’humanité, elle n’avait pas aucun statut social dans certains pays. L’égalité des
Hommes va être affirmée avec l’arrivée des religions. Cependant, la reconnaissance des droits contre les pouvoirs
politiques est impossible par ex : sous les monarchies, il n’existait pas de citoyens mais seulement des sujets
envers lesquels le roi a des devoirs, mais les sujets n’ont pas de droit.
L’époque moderne a connu et connait encore de nombreux régimes autoritaires. Les exemples sont nombreux,
tels que : le régime fasciste et totalitaire avec de nombreuses variantes. Ces régimes exaltent soit l’Etat, soit
la race, la classe politique, ou le parti, dans ces régimes, les libertés sont sacrifiées au profit du pouvoir très
puissant et très oppressant. L’être humain est nié, sa liberté et la dignité humaine est bafouée.
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- La 1 ère : A posé les bases des droits et des libertés.
- La 2 ème : Toute on confirmant et on revoyant ces droits de la 1 ère génération, a crée d’autres droits
pour prendre en compte la dimension économique et sociale.
- La 3 ème : Répond aux mutations actuelles de la société, tel que le développement durable, l’informatique,
la génétique...
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Chapitre 3
Ces droits et libertés crées dans un espace donné ont connu une extension considérable qui a entrainé une
importance accrue accordée à la valeur des ces droits et libertés.
Le point de départ c’est la création de l’organisation des nations unies (O.N.U.) en 1945 qui remplace la
société des nations (S.D.N.).
La déclaration universelle des droits de l’Homme (DUDH) est adoptée par l’Assemblée générale des Nations
unies le 10 décembre 1948 à Paris au palais de Chaillot par la résolution 217 (III). Elle précise les droits
fondamentaux de l’homme. Sans véritable portée juridique en tant que tel, ce texte est une proclamation de
droits, par conséquent il n’a qu’une valeur déclarative.
Elle interdit toute forme de discrimination et énonce différents types de droits et obligations, y compris 4
catégories :
– La 1ére se sont les libertés physiques c à d le droit à la vie, sécurité des personnes...
– La 2éme catégorie : les droits civils : le droit à une nationalité.
– La 3éme catégorie : les droits politiques et intellectuels, droits liés à l’esprit.
– La 4éme catégorie : les droits économiques et sociaux comme le droit au travail, à la sécurité, liberté
syndicale....
La déclaration est un instrument juridiquement facultative, c-à-d elle ne crée pas d’obligation légales
pour les états dont l’objectif de sanctionner les atteintes des valeurs communes en vus d’une garantie collective.
En touchant le principe de non-ingérence dans les affaires internes des Etat qui passe des soucis humani-
taires aux Intérêts économiques. L’individu est passé du citoyen à l’Homme et l’Homme est devenu un sujet de
droit internationale qui a droit à porter plainte contre l’Etat devant les tribunaux internationaux : C.I.J (cour
internationale de justice) ; CPI (cour pénale internationale).
En complément de la D.U.D.H. l’O.N.U. à décidé d’adopter 2 pactes qui sont en réalité la
consécration de la D.U.D.H.
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B- Les pactes de 1966 :
1. Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques adopté le 16 décembre 1966 :
Ce pacte coı̈ncide avec le contexte de la décolonisation, ils’ouvre (Démarre) par la reconnaissance des droits
des peuples à disposer d’eux même. Ce pacte exprime la plupart des libertés et des droits proclamés dans la
D.U.D.H.
Ce 1er pacte cherche à protéger les droits civils et politiques dits ; droits de 1ère génération appelés aussi
droits abstention. Ce pacte coı̈ncide avec le contexte de la décolonisation, et donc, il s’ouvre par la reconnais-
sance des droits des peuples à disposer d’eux même.
Exemples :
Ce pacte exprime la plupart des libertés fondamentales de l’individu, le droit à la vie par ex : l’avortement,
l’euthanasie,... L’interdiction de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants, garantie contre
arrestation ou détention arbitraire, c’est pour cela qu’il y a la procédure pénale. Droit de libre circulation, est le
droit de quitter tous pays, le droit à un procés équitable dans lequel il y le respect de la vie privée ou familiale,
la liberté de penser, de conscience et de religion, d’expression, de réunion, d’association...
Avec un 1er protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politique
en 1966 et un 2ème Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et
politiques, visant à abolir la peine de mort le 15 décembre 1989.
2. Le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels adopté le 16 décembre
1966 :
Il est relatif aux droits économiques, sociaux et culturels là aussi, il reprend l’essentiel des valeurs annoncés
dans la D.U.D.H.
Tous les peuples ont le droit de disposer d’eux-mêmes. En vertu de ce droit, ils déterminent librement leur
statut politique et assurent librement leur développement économique, social et culturel.
Exemples :
Droits à la sécurité sociale, au travail et à l’éducation ; le droit de la personne à un niveau de vie suffisant
pour assurer sa santé et son bien-être.
A- Les instruments (Traités) qui sont relatifs à un droit ou à une liberté en particulier :
Les instruments relatifs à un droit ou à une liberté :
- La convention de Genève sur le droit humanitaire : C’est un droit qui cherche à protéger les
personnes en cas de conflits armés, les soldats, les blessés, les prisonniers de guerre et bien sur la population
civile.
- La convention d’O.I.T. sur l’interdiction du travail forcé.
- La convention d’O.N.U. sur la répression des génocides (1948).
- La convention d’O.N.U. sur l’interdiction de toute forme d’incrimination à l’égard des
femmes.
- L’interdiction de torture.
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Chapitre 4
Le système des Nations Unies pour la promotion et la protection des droits de l’Homme comporte deux types
d’organismes : les organes de la Charte des Nations Unies, dont le Conseil des droits de l’homme, et les
organes créés au nom des traités internationaux des droits de l’homme. La plupart de ces organes
bénéficient des services de secrétariat du Département des traités et de la commission du Haut-Commissariat
aux droits de l’Homme (HCDH).
Au sein du système des nations unies, c’est le haut-commissariat aux droits de l’homme (HCDH) qui se
charge de la promotion et la protection ainsi que le conseil des droits de l’homme.
C’est l’autorité mondiale en matière de droits de l’Homme et dirige le travail des nations unis en matière de
droits de l’homme.
Son rôle est de promouvoir et de protéger tous les droits de l’Homme consacrés par la charte des nations
unis et les lois et traités internationaux en matière de droits de l’homme, il sert au secrétariat à tous les organes
de traités des droits de l’Homme, au conseil des droits de l’Homme et à tous ses mécanismes.
Il travaille sur le terrain sous forme de bureaux nationaux, régionaux on de conseillers aux droits de l’homme,
il apporte aussi son soutien aux missions de la paix.
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4.1.3 L’Examen périodique universel
L’Examen périodique universel (EPU) est un processus unique en son genre. Il consiste à passer en revue
les réalisations de l’ensemble des Etats membres de l’ONU dans le domaine des droits de l’homme. Il s’agit
d’un processus mené par les Etats, sous les auspices du Conseil des droits de l’homme. Il fournit à chaque Etat
l’opportunité de présenter les mesures qu’il a pris pour améliorer la situation des droits de l’Homme sur son
territoire et remplir ses obligations en la matière. Mécanisme central du Conseil des droits de l’homme, l’EPU
est conçu pour assurer une égalité de traitement à chaque pays.
EPU est un nouveau dispositif du conseil les droits de l’Homme parmi d’autres. il a été mise en place afin
d’examiner, tous les 4 ans, la manière dont chaque Etat membre des nations unis s’acquitte de ses obligations
et engagements en matière de droits de l’homme.
Le conseil examine 48 Etats membres des nations unies chaque année au cours de 3 sessions de deux semaines.
L’examen de la situation de chaque pays doit se faire sur la base de trois documents : Le conseil examine 48
Etats membres des nations unies chaque année au cours de 3 sessions de deux semaines. L’examen de la situation
de chaque pays doit se faire sur la base de trois documents :
- Un rapport présenté par le pays concernés.
- Un rapport du HCDH résumant les informations rassemblées par l’ONU sur ce pays.
- Un rapport du Haut-commissariat sur les positons des ONG.
4.1.4 Les procédures spéciales assumées par le Conseil des droits de l’homme
” Procédures spéciales ” est le terme généralement attribué aux mécanismes mis en place par le Conseil des
droits de l’homme, qui s’occupent de la situation spécifique d’un pays ou de questions thématiques dans toutes
les régions du monde.
Les mandats consistent à examiner et à surveiller la situation des droits de l’Homme dans un pays ou un
territoire donné –mandat par thème- et à rendre compte publiquement.
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4.2.1 Le Comité des droits de l’Homme (CCPR)
Le Comité des droits de l’Homme est un organe composé d’experts indépendants qui surveille la mise en
œuvre du Pacte international relatif aux droits civils et politiques par les États parties.
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4.2.10 Comité des disparitions forcées (CED)
Le Comité sur les disparitions forcées (CED) est un organe d’experts indépendants chargé de surveiller la
mise en œuvre de la Convention par les États parties.
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Chapitre 5
Ces droits et libertés se sont progressivement répondus pour devenir pour certains universels. Cependant,
depuis quelques années, i y a une remise en question de cette universalisme : c’est ce qu’on appelle la théorie
du relativisme. Aujourdhui, il y a des inconvénients de contestation relative à cet universalisme.
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inégalités basées sur les discriminations, mais en même temps, Onu, admet qu’il faut respecter ses identités, et
ses spécificités culturelles des peuples en essayant de les concilier avec universalité des droits de THomme. Lidée
est acceptée qul y a des mécanismes, des conceptions, qui font partie, qui sont rattachés à des peuples et qui
faut respecter : ex : conception africaine, conception asiatique, conception islamique.
1- Conception Africaine :
On la retrouve dans la charte africaine des droits de l’Homme, et met en avant ses spécificités africaines, les
droits de l’Homme ne sont pas séparables des droits du peuple, et que la dimension de la collectivité est plus
importante que celle de l’individu.
La 2eme spécificité : les droits de l’Homme en Afrique sont inséparables de devoir de l’Homme envers
sa communauté, sa famille, la tribu, l’Etat. Comment donc avantager les droits humains par rapport à des
habitudes ancrées dans la communauté, par ex : l’excision.
La 3eme spécificité : il faut bien trouver un compromis entre les fondements occidentaux et ce particula-
risme Africain, surtout que ces Etats, ont largement intégrés dans leur processus ou leurs dispositifs juridiques
les droits de 3ème génération.
3- La conception islamique :
Bien avant la déclaration universelle de droit de l’Homme, et toutes les conventions qui ont suivies, les
religions divines et monothéistes ont mis en avant les valeurs humaines. Par ex : dans la religieux musulmane les
notions d’égalités, de résistance à l’oppression : ces notions on les retrouve dans les déclarations américaines et
françaises, et existent dans la religion musulmane, et donc on ne peut aborder les droits humains, sans aborder
les pensés musulmans et leurs relations avec les droits humains. Il y a une littérature abondante qui traite ces
tournassions, on peut les schématiser en 3 thèses :
La 1ère thèse : oppose entre les droits humains et le droit musulman.
D’après cette école tel que la négation par l’islam de la liberté de changer de religion et de la menace de mort
qui pèse sur l’apostat tel que : l’existence de châtiment corporel contraire à l’intégrité physique et à la dignité
humaine, et l’existence de plusieurs inégalités. Ex : l’inégalité entre Homme libre et l’esclave, entre femme et
homme, et musulman et non musulman.
La 2éme thèse : Considère qu’il y a compatibilité entre l’islam et les droits humains en se basant sur les
exemples tels que : la liberté de conscience, le principe de l’inviolabilité des personnes et biens.
La 3éme thèse : Constitue un compromis ou une voie intermédiaire entre les deux, elle veut dépasser
la polémique, elle considère qu’en effet, le droit musulman garantie certains droits humains, mais en contredit
d’autres, et ignore complètement certains droits humains. En avançant l’argument, qui est lié à la periodicité de
l’Islam, qu’on peut considérer comme révolution à l’époque, mais qui doit s’adapter à l’évolution des mentalités
qui prend en considération des violences plus récentes.
La situation des droits humains est très respectée dans certaines régions, contestée dans d’autres et très peu
appliquée dans plusieurs régions du monde. Au Maroc les organisations de défense de droit de l’Homme veillent
en dénonçant régulièrement les violations de ces droits en mettant les accents sur les I en ce qui concerne les
procès qui sont pas équitables, traitements inhumains et dégradants, la liberté d’expression, la torture, le droit
à la vie privé, la situation des prisons, la gestion parfois désastreuse, des étrangères en situation irrégulière...
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Chapitre 6
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6.4 Le cadre institutionnel
Le Royaume du Maroc s’est doté d’un important dispositif institutionnel assurant la reconnaissance, la
protection et la promotion des droits de l’Homme. Ces institutions sont de nature juridictionnelle, consultative
ou de médiation.
- L’institution du Médiateur :
L’institution du Médiateur qui a remplacé le consiel des doléances, en vertu de l’art 162, est une institution
nationale indépendante et spécialisée qui a pour mission, dans le cadre des rapports entre l’administration et
les usagers, de défendre les droits, de contribuer à renforcer la primauté de la loi et à diffuser les principes de
la justice et équité.
- L’institution royale :
Est un principal acteur qui peut intervenir à tout moment dans la matière.
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Chapitre 7
Les lois fondamentales proviennent d’autorités précises, en même temps, l’application ou le choix des régimes
juridiques.
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Le régime juridique applicable à une liberté, est constitué par les règles selon lesquelles cette liberté peut
s’exercer, dans tous les régimes politiques, toutes les libertés s’exercent dans le cadre de limite tracée par le
droit que le régime soit libéral, ou autoritaire. Il y a deux types de régimes juridiques applicables aux libertés :
1. Le régime de l’interdiction :
l’activité est purement et simplement interdite avant qu’elle n’est commencée.
2. L’exercice de l’activité :
nécessite l’accord de l’autorité administrative, pour pouvoir l’exercer. Ce régime juridique ne peut être décidé
que par la loi. En ce qui concerne le Maroc : la liberté de réunion ne peut se faire qu’avec l’accord de l’autorité
administrative.
3. La déclaration préalable :
elle est destinée à informer l’administration et l’existence d’une activité.
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Chapitre 8
La protection des libertés fondamentales, la proclamation des libertés n’est pas suffisante, il faut en assuré
la protection. En principe, c’est le juge qui est compétent pour assurer ce rôle en sanctionnant les violations
des libertés fondamentales. Cependant, il existe d’autres organes non juridictionnels, qui peuvent protégés ces
libertés : la protection juridictionnelle et la protection non juridictionnelle.
Au niveau national :
plusieurs juridictions permettant des garanties pour les libertés fondamentales, il y a la justice judiciaire,
administrative. et constitutionnelle.
Encore faut-il que la justice dispose d’un statut qui assure l’indépendance de la justice ou du juge et une
procédure équitables. La violation d’une liberté fondamentale peut avoir deux origines :
- La 1ère : elle vient du législateur lui-même, dans ce cas, c’est le juge constitutionnel qui en est le garant
et le gardien des libertés fondamentales.
- La 2ème : la violation des libertés fondamentales provient des autres et dans ce cas c’est le role du juge
ordinaire.
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8.1.2 La protection des libertés fondamentales par la justice constitutionnelle
Dans ce cas, quand la justice constitutionnelle intervient, c’est le législateur qui va être sanctionné et non
pas l’administration, ou par simple particulier. Le Maroc, s’est doté d’une constitution moderne parce qu’elle
contient une liste des droits et libertés que le législateur doit respecter dans l’adoption des lois. Pour assurer
le respect de ces droits et libertés par le législateur, la constitution a instauré ce qu’on appelle la justice
constitutionnelle.
Actuellement, la constitution parle de cour constitutionnelle, ce qui na pas toujours été le cas, un conseil
constitutionnel a été mis en place avec la constitution de 1992 pour veiller à la constitutionnalité des lois. Ce
conseil est devenu constitutionnel dans la constitution de 2011. La question à poser, qu’elle est la place de la
cour constitutionnelle dans la hiérarchie du système judiciaire marocain.
Cette cour constitutionnelle est considérée comme une autorité de justice et comme un élément du
système judiciaire au sens large. Sa place dans ce système, e trouve en dehors de la hiérarchie de juridiction
dont le sommet est représenté par le cour de cassation. Cette cour créée par une loi organique est prévue par
l’article 129 de la constitution qui lui attribut des prérogatives élargies, notamment, en ce qui concerne la
conformité des décisions avec la constitution. L’innovation important, c’est que le citoyen a le droit de saisir la
cour constitutionnelle pour signaler l’inconstitutionnalité d’une loi dont l’application dans un procès soumis à
la justice pourrait porter atteinte au libertés fondamentales et aux droit de l’Homme.
Les décisions de la cour constitutionnelle ne sont susceptibles d’un recours. Elles s’imposent à tous les
personnes publiques, autorités administratifs, et autorités juridictionnelles. Pour l’instant, il n’y a pas beaucoup
de recul pour apprécier le travail de cette cour en tant que garant des libertés fondamentales.
La jurisprudence de cette cour ne contient pas pour le moment de décisions sur ka constitutionnalité d’une
loi concernant sa conformité à une norme en relation avec les libertés fondamentales.
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il est prévu dans la constitution marocaine dans les articles 160 à 170. Ces articles sont consacrés à la bonne
gouvernance, soit dans le domaine économique protection des libertés fondamentales. Par ex : le conseil na-
tional des droits de l’Homme (CNDH), la haute autorité pour la partie et la lutte contre toutes les formes de
discrimination.
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Chapitre 9
Les libertés publiques qui ont suscité des controverses sont notamment celles relatives aux libertés d’associa-
tion, de rassemblements publics, de presse et de constitution des partis politiques.
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- Le problème de la liberté de la presse se pose au Maroc à deux niveaux : au niveau de la procédure de
parution des périodes et à celui des sanctions susceptibles d’être infligées aux responsables des périodiques ainsi
qu’aux journalistes, ce qui a une conséquence immédiate sur la survie de ces périodiques.
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