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Memoire Johanes Final
Memoire Johanes Final
AGRONOMIE ENVIRONNEMENT
Membres du jury :
Président :
Encadreur pédagogique : RABARIJAONA Tsiriniaina Mbolamamy Claudia
Examinateur:
Promotion RENITELO
Janvier 2016
UNIVERSITE PRIVEE
AGRONOMIE ENVIRONNEMENT
Membres du jury :
Président :
Encadreur pédagogique : RABARIJAONA Tsiriniaina Mbolamamy Claudia
Examinateur:
Avant tout, nous adressons nos remerciements et la gloire au Seigneur Tout Puissant qui nous a
octroyé la force, le courage et surtout la persévérance durant ces années d’études. Beaucoup d’obstacles
ont été franchis grâce à ses bonnes mains.
Nous devons aussi nos reconnaissances envers les membres de notre famille pour leur
contribution, surtout notre femme Honorine et nos enfants pour tout ce qu’ils ont enduré afin que nous
puissions soulever d’un niveau notre valeur familiale.
Devons-nous l’honneur aux personnes citées ci-après pour leurs encadrements et collaborations
durant ces années :
Nous avons aussi à remercier tous ceux qui nous ont soutenu moralement et financièrement dont
quelques noms seulement seront cités dans la présente mais leurs bienfaits sont hébergés entièrement dans
nos cœurs et que Dieu les bénissent chaque jour. Entre autres :
Ambanivohitra
i
LISTE DES FIGURES
ii
LISTE DES CLICHES
iii
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 :Traitements non randomisés
Tableau 5 : Les saisons de culture de la tomate :
Tableau 3 : Randomisation des grandes parcelles
Tableau 4 : Randomisation des petites parcelles
Tableau 2 : 12 traitements
iv
LISTE DES ANNEXES
Annexe 1. Tomate.....................................................................................................................................XLIII
Annexe 2. Compost 7 jours (Bokashi).......................................................................................................XLIX
Annexe 3. Itinéraires techniques appliqué pendant l’expérimentation...........................................................LI
Annexe 4 : Nombre de bouquets floraux.....................................................................................................LIV
Annexe 5 : Fiche de suivi..........................................................................................................................LVIII
Annexe 6 : Tableau des récoltes.................................................................................................................LXII
Annexe 7 : Tableau affichant les poids bruts.............................................................................................LXIV
Annexe 8 : Tableau affichant les poids des déchets...................................................................................LXIX
Annexe 9 : Principes de base de Maraichage en Agriculture biologique.................................................LXXIV
Annexe 10 : Systématique et morphologie...............................................................................................LXXV
v
GLOSSAIRE
Bloc : ensemble de parcelles voisines qui servent à comparer différents traitements
Matière active : substance active identifié par un nom commun qui, dans tout produits
phytopharmaceutique, assure toute ou une partie de son efficacité contre les
ennemis des cultures
vi
INTRODUCTION
c
omparaison de l’effet de 3 formules de composts sur 3 variétés de tomate en saison pluvieu
INTRODUCTION
L’Agriculture reste encore la principale source qui assure les besoins des êtres humains dans
sa consommation. Ils cherchent de jours en jours à améliorer leur production en quantité tant qu’en
qualité. Certains pays ont connu leurs essors grâce à l’Agriculture et ne cessent de s’évoluer dans ce
domaine, dans l’innovation des moyens de production et l’amélioration des techniques. Les autres se
contentent encore des savoir-faire et outils traditionnels, cela explique la faiblesse de la production qui
est souvent destinée à l’autoconsommation.
Outre le niveau de la technique d’exploitation, des paramètres peuvent limiter la production,
entre autre la variété cultivée, le climat, les cataclysmes naturels et les dégâts causés par les ennemis
de culture qui sont les insectes, les nématodes, les bactéries, les virus et les champignons. Pour
contrôler ces problèmes, des intuitions paysannes ont connu des succès. Ces derniers sont renforcés
par des recherches scientifiques plus poussées pour appliquer les matières actives à la dose appropriée
pour un résultat plus sûr.
La richesse de la science a connu des réussites dans la maitrise de certains dégâts. Par contre
un nouveau problème survient, qui est l’accumulation des résidus chimiques dans l’organisme humain.
Ce dernier peut provoquer des effets cancérogènes. Le désastre commence au niveau des personnels
des firmes industrielles de synthèse de ces produits toxiques. L’application dans les champs expose les
Agriculteurs et leur environnement, ainsi que les consommateurs, à des dangers.
Pourtant, les exploitants qui se précipitent pour avoir le meilleur rendement avant de se
préoccuper de ses effets optent pour les pesticides de synthèses en raison de son efficacité et de son
application facile et pratique. Cependant, l’emploi intensif et inconsidéré de ces produits chimiques a
provoqué une contamination de la chaine alimentaire, et l’apparition des insectes résistants. Fort
heureusement, des Agronomes et exploitants sont convaincus de l’avenir de l’agriculture ou
l’agriculture durable, cela fut naitre la lutte intégrée.
Les Solanacées sont les plus sensibles parmi les cultures existantes, dans cette grande Famille
figure la Lycopersicum esculentum, la tomate. Les dégâts se confirment par l’importance des déchets
des baies en production. Les nématodes font parties des ennemies les plus redoutables, entre autre
Meloïdogyne Spp, Rotylenchutus Spp, ils attaquent les racines et se manifestent par des galles au
niveau des organes supérieurs. Quand les cultures sont à l’état critique, la production sera remise en
cause. Les insectes comme les Bemisia tabaci, Agrotis spp, entrainent non seulement des dommages
sur la culture mais servent de porte d’entrée pour les bactéries et les virus
(RANDRIAMAHAZOMANANA M. A., 1979).
Cela forme la première raison de la mise en œuvre de ce dudit, le recours à la lutte chimique
sans modération est devenu la première reflexe dans les exploitations quel que soit la taille. Les
mauvaises intentions conduisent à la résistance des ennemies aux matières actives des pesticides et
RAKOTONIRINANOMENJANAHARY Johanes Frederic Page 1
c
omparaison de l’effet de 3 formules de composts sur 3 variétés de tomate en saison pluvieu
cela nécessite une augmentation des doses ou implique une nouvelle recherche pour une autre matière
appropriée. Or ces derniers ne font qu’accentuer encore l’exposition aux risques au niveau de
l’écosystème.
La lutte biologique est méconnue par certains exploitants ou encore le découragement est dû à
l’exigence de préparation. En général, une formule nécessite au moins le fixateur et le solvant. La
plupart des formules exige des temps de macération mais l’efficacité est aussi remise en question.
Quant au compost, malgré le temps d’attente de fermentation, l’avantage est signifiant car les
plantes bénéficieront non seulement de l’action fertilisant mais aussi de la protection. Les composés
issus de la fermentation sont extrême riches en énergie libre, qui est absorbée par les feuilles. « Grâce
à la régulation de la mobilisation de l’amidon, des sucres et des acides aminés à l’intérieur de la plante,
la résistance de celle-ci aux maladies et aux attaques d’insectes s’en trouve renforcée. Le compostage
est un moyen simple, souple, et peu onéreux de produire des cultures saines » (GABRIELE S et
HOHBER G., 2002).
Afin d’obtenir des rendements satisfaisants, le technique de compostage ne cesse de
s’améliorer. Des types de compost répondent à des besoins plus spécifiques, comme les types de
compost additionné à des poudres d’os destinés à des plantes plus exigeant en termes de calcium.
Ainsi, cette étude s’intéresse à la vertu Agronomique du Ricinus commune L, du Melia azedarach et
Psiadia altissima. Qu’ils octroyèrent au compost fini la maitrise du Phytophtora infestans et la qualité
de bon fertilisant.
Vu ces contraintes, le problématique est de découvrir, Quelle formule de compost peut assurer en
même temps, dans la culture de tomate, la fertilisation et la meilleure protection contre le Mildiou?
Cette problématique engendre 3 hypothèses :
H1. La formule 1 contenant le Ricinus communis L. protège les plantes contre le Mildiou.
H2. La formule 2 contenant du Mélia azedarach donne la meilleure production.
H3. La formule 2 contenant du Mélia azedarach fournit le maximum de baies de qualité.
L’objectif de cette étude est de démontrer l’efficacité du compost dans la culture de Tomate
même en saison pluvieuse. Bien évidemment, pour une pratique productive et saine, équitable pour les
producteurs et les consommateurs.
Dans cet ouvrage, l’objectif spécifique est de découvrir parmi ces trois formules de compost,
qui peut être adoptée par les exploitants pour lutter contre le Mildiou de la tomate afin d’avoir une
bonne production tant en quantité qu’en qualité sans intervention chimique. Ce dernier augmente non
seulement le coût de production mais surtout expose tout le monde face au problème de résidus
chimique.
Pour ce faire, le plan de cet ouvrage se divisera en 3 grandes parties, la première partie
concerne les matériels et méthodes, tandis que la deuxième présentera les résultats et la troisième et
dernière partie sera consacrée à la discussion.
Selon ces cités vertus du Psiadia altissima, l’initiative est de découvrir si elle peut garder ces
qualités et voir même s’améliorant dans une pratique de compostage. Sachant que généralement le
compost en tant que bon fertilisant améliore aussi le système de défense naturelle des plantes. Alors,
s’ajoutant à la vertu de cette plante aromatique, l’espoir se voit grand. Elle a un arome très particulier qui
annonce déjà un effet répulsif pour les insectes.
I. 1. 1. 2. Tomate
a) Choix de culture
La tomate est aujourd’hui l’une des cultures légumières les plus répandues et les plus importantes
économiquement. Selon la FAO (2009), production mondiale de tomate s’élevait en 2007 à 126,2
millions de tonnes pour une surface de 4,63 millions d’hectares, soit un rendement moyen de 27,3 tonnes à
l’hectare. Les généralités sur la tomate sont citées en Annexe 1, et l’itinéraire technique appliqué en
annexe 3.
La Tomate est un des légumes les plus consommés à Madagascar, la cuisine malgache ne peut pas
s’en emparer. Le prix s’élève pendant la saison de pluie à cause de la complication de la conduite de la
culture intensifié par l’application excessive des fongicides et par faute de moyen, la majorité des
agriculteurs se découragent et ce qui explique la faiblesse de la quantité de tomate exposé sur le marché.
Toutes les classes sociales qui consomment chaque jour ce produit, cru, en jus, salade ou cuit, en sauce, au
four et bien d’autre façon ; sont sujets aux risques des résidus chimiques. Ces derniers provoquent des
effets cancérogènes graves.
I.1.2.Site d’Expérimentation
I.1.2.1 Localisation de la zone d’étude
Le site d’expérimentation se situe dans le Fokotany de Labrousse, Commune d’Imerintsiatosika, Région
Analamanga. Sur la RN 1, la Commune d’ Imerintsiatosika est au PK : 20, elle fait partie du District
d’Arivonimamo, constitué par 32 Fokontany .Elle est la plus grande Commune du District d’
Arivonimamo avec une superficie de 173 km2, elle est entourée à 11 km au Nord par la Commune
d’Ambohitrambo, à 12 Km au Sud par Ambohimandry, Arivonimamo I à 12 km à l’Ouest, à 12 km à l’Est
Ambatomirahavavy qui est séparée d’elle par la rivière de Katsaoka. Elle est située à 18,98° de latitude, à
47,31° de longitude. Il est à 1 347 m d’altitude.
Imerintsiatosika est un portail de produits agricoles et artisanaux pour ces Communes alentours
pour son prix de vente plus intéressant. Elle ravitaille les marchés de la capitale entre autre, Anosibe,
Isotry et Namontana. Apparemment, des camions sont remarqués presque tous les jours. Les produits en
chargement prennent la destination de la côte et surtout vers Tamatave.
Le Fokontany de Labrousse quant à lui est entouré, au Nord et à l’Est par Tsenakely, à l’Ouest le
Tsenamasoandro, au sud par Morarano Nord. Le plus remarquable est l’existence de l’abattoir de zébu et
de porc qui alimente les boucheries de la commune et des environs. A part Ambatonapoaka, le marché de
bovidé s’y effectue aussi tous les mercredis.
c) Climat
Le climat est chaud et humide, de pluviosité de 80% en novembre jusqu’en avril, et sec et froid
marqué par la fréquence du crachin en mai jusqu’en octobre .La température moyenne est de 18°C, le
maxima peut atteindre 28°C et le minima 8°C, tandis que la pluviométrie annuelle est de 800 à 1 000 mm.
Entonnoir
Un ustensile en forme de cône, servant à transvaser des liquides, en générale, fabriqué en fer, en
tôle galvanisé et en plastique.
Marmite
La marmite est un récipient où l’on fait cuire des aliments, il existe des diverses tailles selon le
besoin. Dans ce dudit, la cocotte 45 a été utilisé pour préparer l’activateur.
Jerricane
Le Jerricane est un genre de récipient souvent en plastique, existant en divers taille mais en
général de 20 l, servant de transport et de conditionnement des liquides. Pendant l’expérimentation, la
réalisation de la macération de l’activateur a été faite avec. Pareillement, la préparation du thé de compost
pour la lutte Biologique.
Faucille
Une petite faucille en acier pour couper les herbes ou faucher les chaumes ou d’autre matériel
végétal non ligneuse. Ici, les feuilles de ricin ont été recueillies avec.
Hâche
Il s’agit d’un instrument tranchant fait en acier. Il est utilisé pour fendre, couper le bois. Mais cette
fois-ci, il est utilisé pour découper les plantes vertes en vue utilisée de compostage.
Angady ou Bêche
Un matériel constitué de lame mince large et plate, pourvue d’un long manche, et qui sert à
retourner la terre, il existe différents modèles selon le type de travail ou labour.
1 2
I.1.3.2.Plantation
Briques
Des matériaux de construction à base d’argile, en forme parallélépipède rectangle moulé et cuit au
four, il sert dans la construction de maison ou muraille selon disponibilité. Les 3 pépinières du dudit
expérimentation ont été protégés contre les animaux domestiques.
Tuteurs
Des branches d’arbre servant de clôture ou charpente dans la construction. Durant l’expérimentation, ils
sont chargés de supporter les ficelles dans le système de tuteurage. La taille de 6 cm de diamètre suffit
alors largement à supporter les plants de tomate. Ils ont été confectionnés sous forme de croix sur les deux
extrémités des groupes de parelles. Une partie à raison de 30 cm a été enfoncé afin qu’ils ne se flèchent
pas.
Corde
Outil fabriquée en sisal ou en nylon, à multi usage, pour attacher, servant aussi de guide pour tracer les
parcelles, utilisée aussi comme support ou tuteur. Durant l’expérience, son utilisation réduit la
consommation en bois rond, par ce dernier ils sont attaché d’une boue à l’autre.
I.1.3.3. Mensuration
Mètre ruban
Le mètre ruban est un outil de métrage simple. Il est très facile à porter et à manipuler. Dans ce
dudit, elle sert à mesurer les plants depuis la pépinière afin d’évaluer leurs développements. Le contour
des baies sera vérifié aussi à l’aide de cet outil pour faire la comparaison.
Balance
Une balance est un instrument servant à peser, à comparer des masses. Trois sortes ont été utilisé
pendant l’expérimentation dont : la balance romaine pour les matières vertes et les composts finis, la
balance Roberval pour les poids des composts à épandre. Enfin, la balance électronique qui a été utilisée
pendant la récolte afin de contrôler les poids des baies.
I.1.1.4. Intrants
Fumier de parc de bœuf
Des produits issus du parc de bœuf composé de bouse de vache et de la litière, ce type de
fertilisant est recommandé de 5t à l’hectare pour la fumure de fond classique. Il sert aussi de composant de
base dans le compostage.
Composts
Trois types de composts ont été fabriqué sur le site, la différence se fait sur les matières vertes de
base dont : le Psiadia altissima (Dingadingana), Ricinus communis (Tanatanamanga), Melia azedarach
(Voandelaka)
Semence
Il est définit comme un organe végétal qui sert à la multiplication d’une espèce, il peut être
générative ou végétative selon l’espèce ou selon l’objectif. Pour les solanacées, plus précisément la tomate
et dans ce dudit, les semences en question sont des pépins.
I.2.METHODES
I.2.1. Expérimentation
I.2.1.1. Protocole expérimental
a) Protocole
L’élaboration du protocole est nécessaire afin de définir le thème, les problématiques, les
hypothèses, les objectifs de l’étude ainsi que la conduite de l’expérimentation. Ce dernier se déroulait au
sein de site de recherche de Monsieur Clément, paysan chercheur.
Etant donné le titre de l’ouvrage, la recherche se focalise sur la fertilisation de la tomate par le
biais des composts, maitrisant en même temps le Mildiou. La fabrication se déroule alors sur le site
d’expérimentation même (cf. Annexe 2). Tels sont les différents types de composts à tester selon le type
de matière végétale de base et bien évidemment avec le Fumier de parc de Bœufs comme témoin :
FF : Témoin, Fumier de parc de Bœufs
VM : Voandelaka (Melia azedarach)
TR : Tanatanamanga (Ricinus communis)
DP : Dingadingana (Psiadia altissima)
Trois variétés subissent les tests avec ces composts :
r : Raitra
k : Kada
b : Boribory
Douze traitements ont été établis sur chaque bloc. Les randomisations des traitements ont été
réalisées par tirage simultané sans remise. Pour ces trois répétitions, deux blocs ont été donc considérés,
chaque bloc a été constitué par 12 parcelles de 0 ,8 m2 dont 12 traitements par bloc y étaient reparties, tels
sont ces traitements :
FF R K B
VM R K B
TR R K B
DP R K B
Source : Auteur
D’ après cette figure, 4 grandes parcelles ont été consacrées pour randomiser le facteur fertilisant.
Tout de suite après ils sont subdivisés par randomisation en petite parcelle pour le facteur variété afin
d’obtenir les 12 traitements comme suit :
Tableau 2 :12 traitements
Temoin FF DP TR VM
FFR FFK FFB DPR DPK DPB TRR TRK TRB VMR VMK VMB
Source : Auteur
3 4
Source : Auteur
Parcelles de plantations
Pour le cas des exploitants de la Commune d’Imerintsiatosika, comme les autres cultures
maraichères, la culture de la tomate se fait, soit en culture de contre saison occupant les rizières durant la
saison sèche, soit, comme selon notre cas en culture sur tanety, pendant la saison pluvieuse. Sauf que cette
dernière s’avère compliqué en matière de maitrise des maladies.
Deux blocs étaient alors mis en place pour accueillir les jeunes plants, le premier bloc A et le
second Bloc B. Sur les deux années précédentes, 3 types de cultures ont occupé ces lieux : bradés,
pépinière rizicole et eucalyptus. Chaque bloc mesure 7,9 m de long et de 2,70 m de large, y compris 0,30
cm de servitude, soit 21,33m2, ce qui fait en total pour ces deux blocs 42,66 m 2.La plantation a été
pratiquée en ligne, la distance entre les lignes est de 0,80 et la distance interligne est de 0,50m, soit 6
plants/parcelle, il fait 96 plants sur la totalité du surface.
VM TR
FF VM
TR FF
DP DP
Bloc A Bloc B
Source : Auteur
VM : Melia azedarach
FF : Fumier
TR : Ricinus communis
DP : Psiadia altissima
VM K R B TR B K R
FF K R B VM R K B
TR R B K FF R B K
DP B R K D R K B
Bloc A Bloc B
Source : Auteur
E=0,80 m X X
I=0,50 m
X X
a) Degré d’infestation
Ce paramètre a été évalué par rapport à l’apparition des maladies. En cas de Mildiou, le travail
s’intéresse à l’importance des taches. Des brunissements se manifestant aux bords des feuilles allant vers
l’intérieur du limbe, indique l’attaque du Phytophtora infestans. Les poudres blanches sur la partie
inferieure des feuilles le confirment.
Ces mêmes signes de brunissement envahissent les tiges. Généralement, de la base vers la partie
supérieure, ces dernières en sont entourées. En persistant au niveau de ces organes, ces tâches signifiant le
Mildiou virent la couleur des tiges en vert grisâtre.
Pour atteindre les baies, ils se concentrent au niveau des pédoncules. Arrivant à ce stade, le dégât
est signifiant car il va toucher directement à la production. Les baies en question sont sûrement sujettes à
la pourriture. Pour le cas du flétrissement bactérien, les plantes perdent leurs vitalité, les feuilles se
ramollissent et se fanent brusquement ; chaque traitement sera évalué selon les pertes. Les IOV ci- après
sont récoltés 2 mois et 2 mois et demis après transplantation. Elles sont prises pendant le stade de
floraison, la croissance de la plante touche alors presque à sa phase finale, l’observation a été faite sur
100% des plants.
Le premier tâche est alors de sortir le taux de réussite des plants jusqu’à la floraison.
nv
Tr = × 10
nt
Tr : Taux de réussite (%)
nv : Nombre de plants vivants
nt : Nombre de plants transplantés
Pour l’aperçu général, l’évaluation était faite par codage comme le suivant :
Le signe + indique l’existence des symptômes d’attaque,
Le signe – indique l’absence des symptômes,
Le signe x représente les plantes mortes.
Le code 0 marque le non apparition des organes à observer.
Par exploitation de l’aperçu général, le comptage des signes fournit le nombre de plant dont les
organes en question présentent les symptômes du Phytophtora infestans. Par le biais de ces données, le
pourcentage des attaques a été établi.
Sur feuille
Le nombre des plants dont les feuilles présentent des symptômes à la base, au milieu, sur la partie
supérieur, par parcelle et donne la fréquence :
n
F= × 100
N
Sur tige
Par la même formule, le nombre des plants dont la tige présente les symptômes sur les trois
niveaux. Des brunissements ceinturent les tiges attaquées. Ces derniers débutent généralement à la base
des tiges en essayant au fur et à mesure d’envahir la partie supérieure.
Sur Baies
Pareillement, concernant les fruits sur les mêmes niveaux. Ces mensurations étaient prises 3 fois
afin de refléter l’évolution du mildiou sur les organes de la tomate. Le début de l’observation date du
17/05/15, soit, 3 mois après semis d’où 2 mois après transplantation.
b) Production
Le paramètre production est évalué dans ce dudit, par le biais du nombre des bouquets floraux et
la quantité de fruits par plants. Pour les bouquets, le comptage débute 3 mois après le semis, d’où le taux
d’inflorescence atteint 79%, le comptage était effectué sur 100% des plants. Quant à la quantité des fruits,
les fruits récoltés sur chaque parcelle sont pesés à l’aide d’une balance électronique, au fur et mesure, à
chaque récolte qui s’échelonne.(cf. Annexe 5)
P = p1+ p2
qm= qb – d
Tout de suite les produits de récolte subissent le pesage par balance de type électronique pour
gagner plus de précision en termes de poids. Les déchets sont triés par observation directe, les pourritures
sont surtout dues à l’attaque des vers de tomate.
II.1.1. Mildiou
Le Mildiou est un des maladies les plus redoutables pour les Solanacées, y compris le
Lycopersicum esculentum ou la Tomate. Cette maladie dont l’agent causal n’est autre que le Phytophtora
infestans se manifeste sur la partie aérienne, feuille, tige, fruit, de la plante suspectée. Elle pourra tuer
cette dernière en provoquant des dégâts qui va engendrer des pertes sur la production.
Le dudit expérience se déroule alors pendant la saison pluvieuse. Cependant, les conditions sont
favorables pour ce genre de maladie. L’irrigation par aspersion, les rosées en font aussi partie et il suffit 2
h de présence d’eau sur les feuilles pour amorcer une infection.
L’observation débute 3 mois après le semis. A partir de cette période, les plantes atteignent
presque le pic de leurs développements végétatifs, il est alors favorable pour l’observation des organes de
tous les niveaux, de la base vers la partie supérieur.
Or, aucune trace de Mildiou n’a été révélée sur la totalité des plants. Cela est dû au manque
d’humidité. Cette condition est en manque pour le Phytophtora infestans pour 2 grandes raisons :
premièrement, à cause de la bonne exposition du terrain à l’ensoleillement. Tant que l’environnement qui
est l’un des piliers du triangle de la maladie n’est pas favorable, aucune manifestation ne soit
envisageable.
Aucune lutte n’est disponible jusqu’à nos jours. Le seul moyen de prévention est la rotation
culturale. Il faut au moins 2 ans entre des plantes de la même famille entre autre les pommes de terre, les
poivrons, les piments et aussi bien que le géranium. Et en cas d’atteinte, il n’y a pas d’autre choix que
l’incinération des plantes en question.
Malgré les deux années de précédente culturale en production céréalière, cette maladie a fait son
ravage. Les pertes de plant qu’elle a commis a rendu les tâches plus difficile durant l’expérimentation. Il
est vrai que l’étude prévue ne la concerne pas mais la figure suivante va seulement refléter l’importance
des dégâts qui a conduit à la complication.
%
100
100
100
100
83.33
83.33
83.33
83.33
83.33
100
90
66.66
60.66
60.66
60.66
60.66
80
70
50
50
50
50
50
60
33.33
33.33
33.33
50 33.33
40
30
20
10
0
0
BLOC A BLOC B
FFR FFK FFB DPR DPK DPB TRR TRK TRB VMR VMK VMB
Source : Auteur
Figure 2 : Niveau d'attaque du Flétrissement bactérien
D’après cette figure, la variété K est la plus susceptible durant ce dudit. Les 3 traitements qui
enregistrent des pertes à 100% sont tous issus de cette variété : DPK, TRK, VMK. Le pire des cas se
manifeste en VMK car aucune plante de ce traitement n’a survécu sur le Bloc A que sur B. Malgré la
tentative d’immunisation, Ralstonia solani se confirme sans aucune prévention. Par contre, les traitements
les moins touchés sont ceux de la variété B, cela implique sûrement la rusticité de cette dernière. Cette
variété valorise bien aussi les apports de compost.
II.2. Production
II.2.1. Quantité
II.2.1.1. Nombre de Bouquet
La floraison est un stade très attendu dans la culture visant les fruits. Pour le cas de cette
expérimentation, les plants de tomate commencent à fleurir 3 mois après le semis. Généralement, des
belles floraisons annoncent une bonne production. Cette dernière peut être influencée par des facteurs
physiques, chimiques, biotiques ou abiotiques. La fertilisation tient aussi un rôle durant ce stade, cela
justifie l’importance de la fumure d’entretien. Les données brutes sur les nombres de bouquets floraux
sont en annexe 4. Ci-après sont représentés les impacts de chaque type de compost sur les trois variétés.
Moyenne bouquet
3 3
3
2.5
2
2
1.5
1
0.60000000000000
0.60000000000000
1 1 1
0.5
0 0
0
Bloc A Bloc B
Source : Auteur
Figure 3 : Moyenne nombre de bouquet 14 semaines apres semis , bloc A et B
Sur le Bloc A que sur B, le compost TR à base de Ricinus communis procure le nombre maximum
de bouquet floraux pour le cas de la variété R. Par contre, le nombre de bouquet issus du compost à base
de Mélia azedarach VM n’est pas à négliger. Il est dépassé par Ricinus seulement sur A mais ils sont en
ex aequo sur B avec le nombre moyen de 3 bouquets floraux. Cependant TR est plus apprécié par sa
performance sur le bloc B et même sur A. Sur ce dernier, les moyennes générales sur tous les traitements
sont faibles. Cela s’explique par la pauvreté du sol en Phosphore ou bien que ce dernier n’a pas été libéré
au moment opportun.
Moyenne bouquet
4.2
4.5 4
4
3.5
3 2.5 2.5 2.6 2.6
2.5
2 1.6
1.5
1
0.3
0.5
0
Bloc A Bloc B
Source : Auteur
Moyenne bouquet
1
1 1
0.9
0.8
0.7
0.6
0.5 0.5
0.4
0.3
0.2
0.1 0 0 0
0
Bloc A 0 0
Bloc B
Source : Auteur
Figure 5 : Moyenne nombre de bouquet 14 semaines après semis, bloc A et B, variété K.
variété K fertilisée au Fumier, DPK, variété K qui a subit le compost à base de Psiadia altissima, TRK,
variété K fertilisée au compost de Ricinus communis. DPK prend la première place avec un faible chiffre
de 1 bouquet. Tout cela confirme que la variété K est plus exigeante en termes d’éléments nutritifs, elle est
avide en P et en K.
Source : Auteur
Moyenne bouquet
3
3
2.5
2 2 2
2
1.5
0.5
0 0 0 0
0
Bloc A Bloc B
Sur le Bloc A, le traitement survivant FFK a connu une augmentation de 3 bouquets 16 semaines
après semis. Le fumier de ferme est un bon fertilisant sauf qu’il demande plus de temps de décomposition
afin de libérer les éléments nutritifs aux plantes. En Bloc B, les 3 traitements sont sur le même pied
d’égalité avec la moyenne de 2 bouquets. En tant que variété amélioré, le Kada ou K est exigeant en
qualité de sol et en termes de fertilisation. Comme il a été annoncé, pour la variété Kada, en prenant en
compte les résultats réels, FF reste le fertilisant intéressant.
Moyenne bouquet
3.4
4 2.3
2
0
Bloc A Bloc B
Source : Auteur
La rusticité se voit à travers cette variété B. Les plants ont survécu à 100% et la comparaison est
plus à l’aise en elle. Sur le Bloc A VM ou le compost Mélia azedarach tient le premier rang en fournissant
le nombre moyen de bouquet de 3,4. Sur le Bloc B, le nombre de bouquet est réduit mais VM garde
toujours son rang. Il existe une bonne relation entre le compost VM et la variété B.
Moyenne bouquet
6 5.33
4.5 4.6
5
4 3.5
2.8
3 2.5
2.2
1.6
2
0
Bloc A Bloc B
Source : Auteur
Les résultats sont si vagues 16 semaines après semis. Sur le Bloc A, le fertilisant Fumier FF
procure le meilleur nombre de bouquet de 5,33. Et sur le Bloc B, celui à base de Ricinus communis ou TR
tient le premier rang avec 3,5 bouquets. Par contre, en observant la moyenne sur les 2 Blocs, les résultats
avec le Mélia azedarach VM est toujours intéressant avec 3,7 bouquets en ex éco avec le fumier FF. Ce
dernier contient les éléments nutritifs indispensables mais à dose limitée. Pareillement pour VM, le
résultat semble exploitable mais la manque de performance est dû au non diversification des matières
organiques compostés.
Nombre de bouquet
FFR DPR TRR VMR FFK DPK TRK VMK FFB DPB TRB VMB
3.4
3 3
2.66
1.51.5
1 1 1
0.60.6 0.5
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
BLOC A BLOC B
Source : Auteur
D’après cette figure récapitulant le nombre de bouquet floraux des 12 traitements, VMB d’où, la
variété B fertilisée par le compost Mélia VM atteint le pic avec 3,4 bouquets. Hélas ce chiffre reste
seulement en A mais il n’est pas soutenu sur le Bloc B. Donc, en cette période de 14 semaines après le
semis, le traitement TRK, d’où variété K fertilisée par le compost à base de ricin a eu la moyenne en
équilibre donc il a trouvé son aisance en A et aussi bien que sur le bloc B.
Nombre de bouquet
FFR DPR TRR VMR FFK DPK TRK VMK FFB DPB TRB VMB
5.3
4.5 4.6
4.2
4
3.5
3
2.8
2.52.5 2.5 2.62.6
2.2
2 2 2
1.6 1.6
0.3
0 0 0 0
BLOC A BLOC B
Source : Auteur
2 semaines après la période précédente d’où 16 semaines après semis, le traitement FFR se
remarque sauf qu’il n’est non plus soutenu sur le bloc B. Malgré qu’il a été dépassé par TRK sur la
première période, VMK se confirme comme le traitement portant le plus de nombre de bouquet. Cela
indique que le compost VM se rapporte bien avec la variété K. Les résultats obtenus par le compost Mélia
azedarach sur les autres variétés ne sont pas aussi mal. VM contient des éléments nutritifs exploitables.
1400
1180
1200
1000 FFR
DPR
800 TRR
VM
600 475
384
290
400
130
200
0 0
0
Bloc A Bloc B
Source : Auteur
Figure 11 : Récolte variété R sur les blocs A et B
D’après ce graphe, sur le Bloc A, le traitement TRR d’où la variété R fertilisée avec Ricinus
communis se démarque en premier rang avec une récolte de 290g. Cette dernière est largement dépassée
sur le Bloc B pour la même fertilisation avec 1180 g. En outre ce chiffre est encore faible par rapport au
résultat issu de la fertilisation FF fumier de ferme avec 1387g. Des augmentations sont remarquées sur les
4 traitements, cela marque une aisance de la variété sur le Bloc B et qui veut encore révéler une réunion
des conditions. La bonne décomposition des matières organiques aboutit à la formation du CAH. Cette
dernière assure la disponibilité systématique des éléments nutritifs assimilables par les plantes. En tenant
compte que le résultat comparable au Bloc B, le résultat avec est considérable car il a pu fournir les
besoins des plants de tomate jusqu’à la fructification.
Par l’importance des pertes des plants de cette variété, aucune comparaison ne peut être effectuée.
Sur le seul survivant traitement, la récolte est de 295g sur le Bloc A. Tandis que sur B, la même variété
fertilisée au Ricinus noté TR procure 205g. Ces résultats sont moindres face à la qualité de K qui est une
variété très apprécié dans la Commune d’Imerintsiatosika. Elle est aussi qualifiée de variété à port
indéterminé qui mérite une meilleure production. Donc, des conditions ne sont pas respectées et les
fertilisations ne sont pas adéquates.
2500
2070 2002
FFB
2000 DPB
TRB
1500 VMB
1000
470
365
500
0 0 60
0
Bloc A Bloc B
Source : Auteur
Pour cette variété B qui se présente plus rustique par rapport aux autres, les résultats sont
intéressants sur le Bloc A. Il y trouve plus les conditions favorables à la fructification. Sur ce même bloc
le pic de la production est de 2900 g, et elle est procurée par le compost de Psiadia altissima. Sauf que ce
résultat n’est pas soutenu sur le Bloc B par perte des fleurs. Cela s’explique par une carence en élément
nutritif pour faire face aux actions physique externes entre autre le vent, les insectes, le coup de soleil. En
outre, sur le Bloc B, FF qui est le fertilisant témoin tient le premier rang avec 470 g. Cela confirme que FF
est toujours un bon fertilisant sauf qu’il en faut une bonne dose.
2070 2002
1387
1180
384 470
290 295 365
130 205
0 0 0 0 0 0 0.475 0 0 0 0 60
Bloc A Bloc B
Source : Auteur
Cette figure présente des chiffres contradictoires par rapports aux résultats issus des nombres de
bouquet floraux (cf.fig9). La variété B fertilisée par le Psiadia altissima se démarque largement sauf que
le chiffre n’a pas été soutenu sur le bloc B. FFB est alors le traitement présentant les productions
équilibrés sur le bloc A que sur B. Il a pu trouver ses besoins en termes de fructification sur les deux
milieux.
Déchet (%)
70
60.34
60
50 FFR
DPR
40 TRR
VMR
27.39
30
20
6.48 5.08
10
0 0
0
Bloc A Bloc B
Source : Auteur
Sur le bloc A, le taux de déchet est de 0% avec le compost VM. Cela s’explique par la maitrise
des vers de tomate (Heliothis armigera) par la pratique du thé de compost. Par contre, le taux est très
élevé, avec 60,34 % pour le cas du compost TR. Ce dernier est alors moins efficace pour les vers. Sur le
Bloc B, le taux de déchet est de 0% pour le compost DPR. En outre pour le cas de VM qui a démarqué
intéressant sur le Bloc A, en B, le déchet augmente de 27,39%. Le chiffre n’est pas trop important, il
révèle seulement une manque de dose de matière active. Pour cette variété R, VM maitrise mieux les
attaques des chenilles de tomate.
Déchet (%)
1
0.9
0.8
FFK
0.7 DPK
0.6 TRK
0.5 VMK
0.4
0.3
0.2
0.1 0 0
0
Bloc A Bloc B
Source : Auteur
L’évaluation de déchet à 0% pour le compost FF sur le Bloc A et TR en B est un bon signe sauf
que la récolte est faible. Ce dernier explique alors des déchets précoces par chute des fruits avant
maturation. K est une variété améliorée productive. Evidemment, elle est plus sensible et très exigeant en
termes de fertilisation et d’entretien.
Déchet (%)
100
100
90
80
FFB
70
DPB
60 TRB
50 VMB
28.76
40
30
20
4.25
10 1.34 0 0
0
Bloc A Bloc B
Source : Auteur
Sur le Bloc A, le compost Psiadia se montre intéressant avec un taux de 0% de déchet sauf que le
chiffre n’est pas soutenu sur le Bloc B en raison de perte significative de plants. La comparaison se
pratique alors sur le témoin FF et le compost Mélia azedarach VM. Le premier d’où FF, reste alors en tête
avec 1,34% de déchet sur le Bloc A et 0% en B. Ces faibles taux traduisent la fermeté de baies issues de
ce traitement sur ces 2 cités bloc.
Déchet (%)
FFR DPR TRR VMR FFK DPK TRK VMK FFB DPB TRB VMB
100
60.34
27.39 28.76
Bloc A Bloc B
Source : Auteur
D’après cette figure récapitulative, le taux de déchet le plus faible a été observé sur le traitement
FFB. Le fumier FF a assuré alors non seulement la production de la variété B mais surtout des baies sains.
Grâce à ce type de fertilisant la fermeté des baies est renforcée.
70 62
58 58
60 FFR
DPR
50 42 43
TRR
40 VMR
30
20
10
0
Bloc A Bloc B
Source : Auteur
Sur le Bloc A, les baies issues des plants fertilisés par VM ont eu le meilleur poids moyen avec
43g. Ce dernier ne se rapporte pas à R qui est une variété ronde. Cela est dû au retard de développement
des plants. Par contre sur le Bloc B, tous les plants ont fournis des baies à poids moyen plus élevé. Le pic
se trouve en FF sauf qu’il n’est pas soutenu sur le Bloc A. Cependant, le résultat issu de VM est à
considérer avec 62g. Ce compost de Mélia contient les éléments nutritifs nécessaires en tant que fumure
d’entretien ou plus précisément de fructification.
45 41
40
35 31
FFK
30 DPK
TRK
25
VMK
20
15
10
5
0
Bloc A Bloc B
Source : Auteur
Sur le Bloc A, la seule plante qui a survécu est celle fertilisée avec FF. Quant au Bloc B, il n’y a
que le traitement TRK d’où les variétés Kada fertilisées par Ricinus communis qui a fourni la moyenne de
poids de baies de 41g. Aucune de ces résultats permettent la comparaison. Par contre, le chiffre issu FFK
est trop faible même pour une variété Kada
40
30
20
10
0
Bloc A Bloc B
Source : Auteur
Dans l’ensemble, le pic est atteint par le biais du compost Psiadia altissima sauf que cela se limite
sur le Bloc A. La comparaison se fige alors sur deux traitements : FFB et VMB. Les résultats semblent
alors contraignants. Sur le Bloc A, VM procure la moyenne des fruits les plus intéressants de 93g. Sauf
que la situation tourne sur le Bloc B et que la moyenne soit seulement à 58g. Ce dernier est alors dépassé
par FF avec 77g. Une réduction des moyennes de poids des Baies est observée sur ces deux traitements,
aussi bien que chez les autres, sur le bloc B. Cela est sans doute dû à la dépréciation des plants des
conditions tel que la fertilité du sol, l’ensoleillement, la température et bien d’autre. Par contre, sur FF
l’écart est réduit. Cet équilibre s’explique par l’importance du taux de K et de P de ce fertilisant. Sachant
que le phosphore P est l’élément d’équilibre de la plante, il est aussi un régulateur favorisant la mise à
fruit. Quant au Potassium K, il constitue un élément de santé.
62 60 58
58 58
42 43 41
31
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Bloc A Bloc B
Source : Auteur
Selon cette figure, les traitements à base de FF ont pu procurer des baies avec des poids moyens
unitaires plus importants du bloc A qu’en B. Le fertilisant FF s’adapte plus aux 3 variétés. Ce fertilisant
répond alors aux demandes des plants de tomate pendant son stade de fructification.
La saison agit sur le coût des activités agricoles. Cela affecte bien évidement sur le prix des
produits. Pendant le mois de Septembre jusqu’en mars, d’où durant la saison pluvieuse, les risques de
maladie s’intensifient, la culture de tomate nécessite alors des traitements à plusieurs reprises. Ces
derniers sont coûteux et démotivent beaucoup de producteur. La même affirmation est aussi partagée par
ANDRIAMANOHIARISOAMANANA F J. 2009 qui disait : « Pour la culture de tomate en saison
pluvieuse, les paysans doivent toujours lutter contre les maladies pouvant détruire la culture. »
Le dudit a été situé dans la deuxième saison qui est la culture intermédiaire. Des difficultés
interviennent encore par le niveau d’humidité assez élevé. Des cas d’attaque de Mildiou intense le
confirment dans les alentours. Le point positif du dudit dans ce terme est que les plantes sont à l’abri de
l’agressivité du Phytophtora infestans. L’erreur à considérer est l’incertitude sur l’efficacité des composts
face au Mildiou car même les témoins sont intacts.
Le sol est le support de la végétation, il doit être meuble et assez profond. Les racines y puisent les
éléments nutritifs. Le travail du sol dépend du système racinaire. Ce dernier est favorisé dans la culture de
tomate par la pratique des billons. Les travaux s’effectuent comme les suivants :
III.3. Fertilisation
La fertilisation ne consiste pas seulement à apporter à la plante leur besoin nutritif mais surtout à
tenir compte de la vie du sol. Cette dernière est assurée par les microorganismes et les matières organiques
décomposables. Pendant la décomposition, des éléments assimilables par les plantes sont libérés. Ce
processus est la minéralisation primaire. Une autre qui est plus intéressante appelé minéralisation lente
donne naissance à l’Humus. Par contre cela nécessite la présence de l’argile d’où formation du complexe
argilo-humique (CAH). Raisons pour lesquelles la base de la fertilisation est organique.
Dans la pratique, les plus exploités sont les fumiers de ferme et le compost. Ce dernier est le plus
important par le biais de la fermentation qui permet la multiplication des éléments utiles non seulement
pour la plante mais aussi pour le sol. Frère Huber et Al. affirme bien que: « Le compost est le seul
composé organique capable de vérifier la vie microbienne d’un sol, améliorer la structure de ses agrégats
et pourvoir à la nourriture des plantes en corrigeant leurs dysfonctionnements : Besoin de croissance,
autodéfense, santé, reproduction, conservation ». C’est le fertilisant organique le plus concentrés :
1 compost = 2 FUMIERS
La particularité de cette étude est l’intention de formuler le compost par des matières vertes afin
d’exploiter leurs vertus agronomiques et phytopathologiques. Plus précisément, l’idée est d’apporter
beaucoup plus d’élément fertilisant et en même temps de pouvoir maitriser les ennemies culturaux.
Afin de vérifier leurs efficacités, les trois choix de matières vertes : Psiadia altissima, Ricinus
communis, Melia azedarach, ont été compostées séparément sans aucune autre matière à part les
composants de base : le son de riz, la balle de riz grillé, l’activateur, le fumier. Après, l’apport été faite par
fractionnement: Fumure de base, fumure d’entretien.
III.4. Entretiens
III.4.1. Arrosage
L’eau fait partie des facteurs incontournables dans la culture en général et bien surtout dans le
maraichage comme la tomate. Par contre, cette dernière requiert l’excès d’eau. Cela peut asphyxier les
racines par manque d’oxygène. L’arrosage par aspersion favorise les maladies cryptogamiques. « Il suffit
2 h de présence d’eau sur les feuilles pour amorcer une infection ». (BLANCARD D., 2013).
Comme l’expérimentation a été réalisée pendant la saison pluvieuse, l’arrosage n’est nécessaire
qu’en cas de manque. En ce dernier, il est effectué tous les deux jours. Au niveau de l’exploitation, le
point est un peu éloigné des blocs. Il n’existe pas de dispositif pour le rendre moins pénible.
III.4.2. Sarclo-binage
Le sarclage consiste à éliminer les adventices. Ces derniers concurrencent les cultures en termes
de lumière, eau, et éléments nutritifs. Ils abritent aussi parfois des insectes indésirables. Le binage quant à
elle permet d’aérer les racines et de favoriser leurs développements.
L’avantage dans cette étude est la pratique du paillage morte sur chaque pied. Cela réduit et
affaiblit les adventices. Elle maintient aussi l’humidité, car elle limite l’évaporation de l’eau du sol. Par
contre, Le binage est en manque et cela fut la formation des croûtes superficielles. La perméabilité du sol
est alors réduite aussi bien que la faculté du système racinaire.
Le suivi dont elle doit planifier les interventions a été négligé parfois dans l’exploitation. Durant
cette expérimentation, aucune produits chimiques de synthèse n’a été appliqué en fertilisation aussi bien
qu’en luttant contre les ennemies culturaux. A part le flétrissement bactérien qui ne propose aucune lutte à
part la rotation culturale jusqu’à nos jours, le traitement phytosanitaire se base sur les vers de la tomate.
Ces derniers ont commis beaucoup de ravage sur les fruits.
Il est difficile d’adopter des luttes adéquates contre eux. Cela ne fait que confirmer l’affirmation :
« Durant la fructification et la maturation des fruits, les ravageurs n’ont pas été contrôlé par l’utilisation
Des observations ont été établies au niveau des feuilles, des tiges et des baies des plants de tomate
sur la totalité de l’exploitation. Aucune trace de Phytophtora infestans se manifeste sur les deux blocs A et
B. Les parcelles de ces deux blocs ont été fertilisées par 3 types de compost, dont à base de : Psiadia
altissima, Ricinus communis, Melia azedarach et le Fumier de ferme comme fertilisant témoin. Les
composts sont des fertilisants très réputés pour leurs qualités. « Fertilisants stimulant la résistance des
plantes ». (GABRIELE S. 2002). Dans ce dudit l’initiative était de tenter de renforcer ces qualités par la
vertu de ces matières vertes de base cités ci-dessus.
Les deux blocs sont intacts de Mildiou même si l’attaque de cette maladie sévit dans la région
durant la période de l’expérimentation. L’erreur est alors, en premier lieu le non inoculation des plantes en
cas d’absence des symptômes, en second lieu, pour une expérimentation en termes de phytopathologie, il
manque de distance entre les traitements, la répétition se voit aussi insuffisant. Bref l’hypothèse 1 : « La
formule contenant le Ricinus communis protège les plantes contre le Mildiou » n’est pas entièrement
vérifiée.
Dans une exploitation purement biologique comme celle-ci, la mise se pose surtout sur la qualité
que sur la quantité des produits. En plus, aucune organisation spécifique n’a été prévue sur la succession
des cultures. Donc, les résultats ne sont pas si étonnants. Comme tous les cas des autres indices, la
comparaison s’avère compliqué par faute de perte de plant. Le même problème est survenu lors de la
réalisation d’ANDRIAMANOHIARISOAMANANA F J. en 2009 : « L’attaque de flétrissement bactérien
a réduit le nombre des échantillons ». D’après RAHOBIARISOA L. en 2014 : «Le nombre de bouquet par
plante le plus élevé a été de 8,66 bouquets contre 1,12 bouquet sur le témoin » Tandis qu’ici le nombre de
bouquet varie de 0 à 5,33.
La différence s’explique sur la fertilisation durant cette expérimentation, les fertilisants appliqués
sont seulement organiques. Ces derniers respectent l’équilibre naturel. Après l’humification, des éléments
assimilables sont libérés systématiquement au niveau des racines des plants. L’avantage de ce choix de
fertilisation est en premier lieu, le respect de la vie du sol. En second lieu, le risque de pollution
Pour la variété R
En J1, le TR ricin a fourni le nombre maximum de bouquet sauf qu’elle a été dépassée par VM
melia en J2. La baisse de nombre de bouquet de TR s’explique par une chute. Elle est causée par la
pauvreté de ce fertilisant en potassium K. Ce dernier est connu comme un élément de santé. Il assure la
rigidité des tissus. L’évolution de VM s’observe sur les deux blocs de J1 en J2. Cela veut dire que VM a
besoin plus de temps d’humification afin de libérer aux plants de tomate les éléments nécessaires pour
déclencher son cycle de développement. P en fait partie, il est un régulateur qui favorise les phénomènes
concernant la fécondation. Quant au potassium K, la carence en cet élément se manifeste par des chutes de
fleurs, et les pertes de fruits. En considérant que les nombres de bouquet, aussi bien que ces derniers
annoncent la production, VM est un bon fertilisant pour la variété raitra R.
Concernant la Variété K
Comme il n’existe que les plantes de tomate fertilisées par le témoin FF et au compost Psiadia DP,
la comparaison se fasse entre ces deux. FF atteint alors le meilleur nombre de bouquet et enregistre aussi
de bonne évolution de J1 en J2. Cela indique que FF reste toujours une bonne fumure organique. Il
contient les 3 éléments de base N, P, K. Par contre, il en nécessite une dose importante et de temps de
décomposition d’au moins 1 mois. Il faut aussi que le rapport C/N soit respecté par la mise en place des
litières, cela a été bien confirmé par RASOLOFO JM. 2009 « Pour obtenir du bon fumier, il faut apporter
régulièrement une litière aux animaux (paille, sciure de bois, etc.) Alors que les éleveurs dans les
alentours du site d’expérimentation ne tiennent pas en compte cette pratique. Donc la qualité des fumiers
utilisés sont sûrement moins bons.
Chez la variété B
Le compost VM attire encore l’attention. En J1, sur les deux blocs, il a pu procurer les meilleurs
nombres de bouquets floraux. Malgré qu’en J2, il a été dépassé par FF sur le bloc A et par TR en B,
l’appréciation reste en lui par l’homogénéité du bloc A en B et aussi bien que la progression de J1 en J2,
surtout sur le bloc A. Sur ce dernier, les plants de tomates ont donné des résultats plus importants que sur
l’autre. Cela veut dire que les conditions y sont plus favorables. Cette analyse confirme que la tomate est
une plante de lumière, par rapport au bloc B, A s’explose plus au soleil.
La récolte est le verdict final, toutes les estimations issues du comptage des nombres de bouquet
pourraient changer. Sachant que même pendant la fructification, les tomates ne cessent pas encore à
fleurir. Pour en voir plus, les résultats sont alors comparés par variété. Les données collectées sont
recueillis dans l’annexe 7.
Variété R
Faute de récolte nul sur le bloc A, TR a dépassé FF pour acquérir le premier rang en termes de
poids brute de baie récoltée. VM qui a été réputé sur le nombre de bouquet n’a pas soutenu alors sa qualité
de bon fertilisant. Les récoltes sont faibles sur le bloc A que sur B. L’humification n’est pas assez pour
procurer plus d’élément nutritif et fertilisant jusqu’à terme de production.
Variété K
Sur le bloc A, aucune comparaison ne peut se faire, le seul résultat a été procuré par FF.
Pareillement sur le bloc B, il n’y a aucune production à part TR. Ces résultats sont très faibles par rapport
à la réputation de la variété K. Les plants de ces traitements ont survécu au flétrissement bactérien mais
n’ont pas eu les conditions favorables à leurs productivités. Le Kada K, est une variété améliorée, il est
plus exigeant en terme de fertilisant. Raison pour laquelle les paysans de la Commune d’Imerintsiatosika
utilisent non seulement les fumiers mais massivement des engrais chimiques. De plus il est aussi très
sensible aux maladies surtout cryptogamiques. Cela explique l’application presque par semaine des
produits phyto-chimiques de synthèses sans modération.
Variété B
L’attention est tout de suite attiré par l’importance des résultats obtenus sur le Bloc A sur les 3
traitements : FFB, DPB, VMB. Cela marque l’aisance de la variété B sur ce bloc. Et entre ces 3, le
compost DP a pu procurer la moyenne élevé en termes de production brute de baie avec 1450g. Ce
dernier reste aussi le pic dans la totalité de l’exploitation. La variété B s’adapte bien alors à la condition
sur cette exploitation.
Le taux de déchet indique la fermeté des baies. Il est calculé à partir des poids des déchets (en
annexe 8).Il traduit aussi leurs sensibilités face aux facteurs externes entre autre le coup de soleil et les
insectes nuisibles. Le niveau de fermeté indique aussi la résistance à la manipulation surtout pendant le
transport. Dans ce dudit les déchets sont issus des ravages des vers de la tomate. Ils creusent les baies, et
ces derniers se pourrissent rapidement.
Sur la variété R et la variété B, les plants fertilisés par le compost Psiadia altissima DP, a connu
le moindre de déchet. Rien que par son odeur, la conviction vient facilement sur la qualité de compost en
insecticide répulsif. Le système de défense naturel a été stimulé par l’épandage mais encore renforcé par
l’application de thé de compost.
La fertilisation cautionne la valeur marchande des baies. Plus la plante est bien alimentée plus
l’accumulation des réserves est important. La technique d’ébourgeonnement agit aussi positivement sur
cette valeur, il consiste à pincer les bourgeons sur les aisselles. Le but est alors d’orienter les éléments
nutritifs au profit des baies. Cette technique n’a pas été nécessaire durant le dudit car les plants n’ont pas
connu un développement végétatif important. Le poids des baies varient de variété en variété. Dans cette
expérimentation :
Variété R
Sur le bloc A, les baies sont moins gros que ceux sur le bloc B. Cela est valable pour tous les
traitements issus de cette variété raitra. Les éléments pour la fructification sont alors réunis pour elle sur le
Bloc B. Cela est dû au phénomène de photopériodisme favorable sur ce bloc. Le rayon de soleil capté joue
un rôle important dans la photosynthèse voir l’accumulation des réserves.
Variété K
Parmi ces trois variétés, K est celle possédant les fruits les moins gros. Ces derniers sont de forme
allongée. Sur le bloc A, les plantes fertilisées au compost témoin FF ont fourni des baies à 31g de poids
moyen qui est faible. Tandis que sur le bloc B, l’application du compost à base de Ricinus communis TR a
procuré une moyenne de poids de 41g, un chiffre qui est plus intéressant que le précédent pour cette
variété. Selon ANDRIAMANOHIARISOAMANANA F J. (2009) : « Sur les parcelles ébourgeonnées, le
poids moyen des fruits sont 50,70g et 38,90g sur les parcelles non ébourgeonnées ». Dans cette ouvrage
énumérée, les plantes ont reçu des fertilisant chimique. Tandis que, dans la présente expérimentation, les
plantes n’ont reçu que des traitements purement biologiques. Ces derniers ne répondent pas des fois aux
Variété B
Contrairement à ces deux autres variétés, elle a rencontré sa satisfaction sur le bloc A. Cela a été
vérifié sur tous les traitements. Mais d’après la moyenne sur les deux parcelles, FF procure celle la plus
important avec 80g. Elle présente aussi de l’homogénéité des baies sur les deux blocs. Cela signifie la
meilleure adaptation de cette variété. Cette dernière qui est une variété à port déterminé a pu conserver en
elle sa rusticité.
III.7. Recommandations
III.7.1. Milieu d’expérimentation
Pour le cas de vérification d’efficacité d’une pratique contre une maladie comme le Mildiou, il est
mieux d’inoculer les plantes. Cela assure l’apparition de la maladie afin de vérifier sa maitrise. Et pour
parvenir à des conclusions plus pertinentes la multiplication des répétitions est si importante.
III.7.2. Compostage
La diversification des matières dans le compost est un gage pour sa qualité. La connaissance de
l’apport de ces matières est aussi importante. Les risques de toxicité peuvent induire à l’erreur. Cela
requiert une recherche intense et des analyses au laboratoire, pour les matières vertes aussi bien que le
compost fini. L’équilibre en rapport carbone et azote doit aussi être tenu en compte. Le principe est
simple, les matières procurant du carbone (Branchette, paille, écorces d’arbre, copeaux ou sciure de bois,
RAKOTONIRINANOMENJANAHARY Johanes Frederic Page 35
tronc et feuille de banane, etc.) doivent être 30 fois supérieur aux matières porteurs d’azote (Feuille,
fumier, etc.) .En cas de besoin plus important de compost, vaut pratiquer le compost en tas de 1 à 3 mois.
Faute de temps, le compost de 7 jours est toujours réalisable sauf qu’il nécessite beaucoup plus de travail.
III.7.3. Arrosage
L’eau est un élément vital pour la plante. Un manque implique le stress qui peut réduire la
performance de la plante ou voire même conduit à l’inhibition de certain stade phénologique. Parfois
l’arrosage constitue une tâche très pénible. La mise en place d’un point d’eau le plus proche possible de
l’exploitation en est une solution. Selon le moyen, la mise en place d’un dispositif de goutte à goutte est
aussi une autre alternative. Ce dernier, contrairement à l’arrosage par aspersion réduit fortement le risque
des maladies des organes supérieurs.
III.7.4. Binage
Comme toutes les parties d’une plante, la racine respire aussi. Elle a donc besoin d’être aérée.
Cela explique l’importance des faunes du sol entre autre les vers qui y creusent des galeries. Cependant, le
binage est alors nécessaire pour imiter l’action naturel de ces microfaunes afin de subvenir les besoins des
racines en oxygène. Cette action doit être réalisée avec précaution pour ne pas endommager le système
racinaire. En général, il se pratique manuellement à l’aide d’un outil léger en acier ou à bois selon la
caractéristique du sol.
III.7.5. Suivi
La faim d’azote frappe parfois les plantes. Le retard de la rectification de ce phénomène implique
un recul sur le cycle de développement. L’apport qui règle cette situation est la fumure d’entretien.
Apporté à temps, ce dernier évite le jaunissement des feuilles. Cela est pratiqué suivant le calendrier
d’entretien mais peut être effectué comme coup de fouet en cas d’épuisement. Ce dernier se manifeste par
des jaunissements. Il nécessite alors l’intensification des suivis. Pareillement pour le cas des attaques des
ennemies culturaux. Prévenir est primordial mais lutter à temps est aussi important.
Dans une exploitation biologique, nombreux sont les paramètres à tenir en compte. Les principes
de bases sont annoncés dans l’annexe 9. Parmi lesquels, les 3 points suivants sont très importants :
Choix de la variété
Après la reconnaissance de l’historique du lieu de l’exploitation en termes d’ennemie culturaux, le
choix de la variété doit être réalisé avec précaution. Des variétés adaptées et plutôt résistantes sont
toujours préconisées.
Avant tout, l’historique du terrain est un élément important qui est souvent négligé. L’exportation
de matière nutritive durant la précédente récolte met en cause la réserve du sol. La rotation culturale est
donc à appliquer. Cette technique engendre des périodes de jachère qui permet au sol de se ravitailler en
termes de ressource nutritive.
L’analyse du sol est sollicitée afin de s’informer sur ses composants. Bien évidemment qu’elle
permet de connaitre les éléments qu’il faut apporter.
Lutte
Lutter contre les ennemies culturales d’une manière biologique est une affaire très sérieuse.
« Rendement souvent inférieurs au conventionnel (pertes parfois notables par des problèmes sanitaires).
Selon CATHERINE M. (2011). La prévention constitue le moyen primordial. La technique de rotation
culturale permet de rompre les cycles des ennemies culturaux. La sélection des plantes contribue aussi à
avoir des plantes vigoureuses qui sont capable de résister à des contraintes à une certaine limite. En cas
d’application des pesticides bio, le respect des temps de répétition est une clé de la réussite. Parfois la lutte
bio parait insuffisante afin de maintenir une exploitation saine. Cela fut naitre alors la lutte intégré qui
prime la lutte agronomique. Le recours à la lutte chimique n’a lieu qu’en cas de force majeur.
CONCLUSION
Malgré les innovations diverses, jusqu’à nos jours la vie humaine ne peut pas se séparer de
l’Agriculture. En général, l’essor de certaines grandes puissances se sont fait avec. Il constitue aussi un
moyen de mesurer le niveau de développement d’une nation. Nombreux sont les nouvelles technologies
mis en œuvre dans ce domaine.
Apparemment, plusieurs facteurs peuvent affectés la production : Parmi ceux-ci se dénombrent
des phénomènes abiotiques, et d’autres biotiques. Ces derniers préoccupent beaucoup les entrepreneurs
dans le domaine de l’exploitation agricole aussi bien que les chercheurs. Des intuitions paysannes
fructueuses sont alors valorisées par la richesse de la science. Cela s’est enchainé par l’apparition de
plusieurs produits chimiques de synthèse. Ils sont efficaces en premier temps mais favorisent aussi la de
résistance des ennemis de culture. A cela s’ajoutent encore des effets néfastes auxquels ils exposent
l’environnement et bien évidement les êtres vivants.
Auparavant personne ne se soucie des effets néfastes, mais vu l’importance des cas qui sont
surtout cancérogènes, une partie des consommateurs et exploitants prennent le problème aux sérieux. La
culture maraichère fait partie des plus exposés à ce genre de problème. Après la culture vivrière, les
exploitants la pratiquent pour les besoins quotidiens les plus commercialisés sur le marché. Raison pour
laquelle la demande s’élève de plus en plus, et cela pousse les gens à ne pas respecter les rotations
culturales car ils cherchent à se spécialiser à des valeurs sures comme la tomate. Donc les ennemis
culturaux sont plus à l’aise car leurs conditions sont favorables et leurs cycles se poursuivent sans
problème. Et pour faire face à tout cela, les exploitants appliquent des doses monstrueuses de pesticides et
le risque de résidus chimiques est alors assez élevé.
Pire encore pendant la saison pluvieuse, les maladies surtout cryptogamiques s’intensifient. Donc,
très peu d’exploitants exercent pendant cette saison à cause de l’importance du coût et la pénibilité du
travail. Raison pour laquelle, durant cette expérience, l’idée est de chercher à avoir de la production
signifiante et de qualité en termes d’Agriculture biologique, donc sans la dépendance à des produits
chimiquement synthétisés. Pour atteindre ces objectifs, les plants de tomate ont alors été fertilisés par 3
types de compost avec chacune leurs matières vertes végétales spécifiques. Le choix de ces plants ont été
fait par leurs vertus pharmaceutique qu’agronomique.
D’après les résultats de l’expérimentation, le mildiou et le flétrissement bactérien sont les
maladies les plus fréquentes durant la période de plantation. Dans certains cas fréquents, la prévalence du
flétrissement atteint même les 100 %. Pourtant, il n’existe pas encore de cure contre cette phytopathologie.
Pour le nombre moyen de bouquets, le phosphore est l’élément expliquant sa valeur. En effet,
quand ce dernier est indisponible dans le sol ou libéré au mauvais moment, le nombre moyen de bouquets
est faible. Ainsi, 14 semaines après semis pour la variété R, certaines fleurs commencent à apparaitre, en
plus grand nombre pour le TRR et le VMR que pour les deux autres traitements. A la seizième semaine, le
nombre moyen de bouquets augmente encore, le compost Mélia azedarach en état responsable. Pour la
variété K, le nombre moyen de bouquets est faible par rapport à celle de la variété R car elle est plus
exigeante en termes d’éléments nutritifs. Aussi, le fumier de ferme est le fertilisant le plus intéressant pour
cette variété car il permet de produire plus de fleurs. Quant à la variété A, sa floraison est surtout poussée
par le compost VM. A 16 semaines, lez nombre moyen de bouquet a pu atteindre 5,33 (bloc A).
Pour le poids brut des récoltes échelonnées, il existe de très grands écarts de valeur non seulement
pour les variétés, les traitements, mais aussi pour les blocs.La variété B est le plus rustique, donc il s’est le
plus adapté aux conditions de culture. Fertilisé par le fumier de ferme, il donne de bons résultats.
En considérant le taux de déchets, les facteurs sont les ravageurs tels que les vers de tomate ou
Heliothis armigera, ou encore la fermeté des tomates qui facilite leur manutention. Le taux de déchets
minimal est de 0 % pour les traitements qui ont maitrisés les ravageurs, et le maximal est de 100 %. Le
poids unitaire des baies a permis de déduire que le fumier de ferme est adapté aux trois variétés pour
donner de bons résultats à la récolte.
L’hypothèse 1 selon laquelle « La formule contenant le Ricinus communis protège les plantes
contre le Mildiou » n’est pas entièrement vérifiée car aucun cas de mildiou n’a été détecté pendant
l’expérimentation. Ensuite, « La formule 2 contenant du Mélia azedarach donne la meilleur production »
(hypothèse 2) n’est pas entièrement vérifiée car la variété B a obtenu le meilleur résultat quel que soit son
traitement. Et l’hypothèse 3 qui stipule que « La formule 2 contenant du Mélia azedarach fournit le
maximum de Baies de qualité » n’est pas entièrement vérifiée aussi dans les deux blocs.
L’expérimentation a été influencée par de nombreux facteurs, parmi lesquels la saison de culture.
En effet, pendant la saison des pluies, les maladies se font plus fréquentes. Les itinéraires techniques
influent aussi sur la qualité de la production obtenue. L’erreur a été de ne pas avoir tenu compte de la
culture ayant précédé les tomates. D’autre part, la fertilisation joue aussi un rôle prépondérant. Frere
HUBERT et Al : «Un compost est autant plus riche qu’il mêle des produits très divers.». Psiadia
altissima, Ricinus communis, et Melia azedarach ont été utilisés, mais ce n’est pas encore suffisant pour
procurer de meilleurs résultats. L’arrosage, le sarclo-binage et la lutte contre les divers ravageurs ont
aussi influencés les résultats. Le suivi a été négligé, ce qui a détruit les baies : les interventions n’ont pas
été faites au bon moment.
Des recommandations ont été émises : le milieu d’expérimentation doit être plus varié pour que
les résultats soient plus fiables. Pour le compostage, les variétés utilisées doivent être plus nombreuses. La
mise en place d’un système d’arrosage goutte à goutte diminuerait le risque des maladies des organes
aériens. Le binage doit se faire pour subvenir aux besoins des racines en oxygène. Le suivi doit être
rigoureux, et l’exploitation devrait être biologique. En effet, le système de culture biologique est très
pratique : elle protège l’environnement et pourrait avoir une marge bénéficiaire plus élevée.
BIBLIOGRAPHIE
ANDRIAMANOHIARISOAMANANA F J., (2012). Amélioration de la production de tomate de saison
par la technique d’ébourgeonnement. Mémoire de fin d’étude ESSA, Département Agriculture. 80 p.
FAO. 2007. La Tomate. Fiche technique de base destinée aux techniciens Agricoles. 4p
ANDRE. D. Le thé de compost pour des cultures vigoureuses et en bonne santé. 5p.
MBONITSARA. V.E. (2007). Effets du compost sur les comportements des plantes maraichères.
Mémoire pour l’obtention du diplôme de licence en sciences. 44p.
El GHARRAS. Y. et Al. Comparaison de l’effet fertilisant et contrôle des nématodes des, touteaux de
neem, touteau de riçin, tourteau de d’organ et feuille d’organ, sur une culture de courgette en conduite
biologique. Acte de congrès international de l’Arganier. 6p.
WEBIOGRAPHIE
www.composthumus.com (décembre 2015)
www.aspro-pnpp.org(2015)
ANNEXES
Annexe 1. Tomate
1.1. Itinéraire Technique de la culture de tomate
a) Pépinière
Sur une terre fine maraichère et sans risque de maladies. Aplanir correctement, éviter l’excès d’humidité
(mise en place de système de drainage si nécessaire).
Pour le semis : Utiliser des semences saines, fraiches, traçabilité garantie, bien biner le sol et bien
ameublir, tracer des lignes espacées de 10-20 cm, semer 2 à 5G de semence pour 1are de plantation à
espace régulière, Ecartement : 1 cm, profondeur : 1cm, recouvrir légèrement de poudre de fumier ou de
terreau fin.
Quant à l’entretien : Recouvrir les semis d’une couche de paille, arroser, enlever le paillis dès la levée,
arroser régulièrement(ne pas laisser la pépinière manquer d’eau), supprimer les plants chétifs, séjour en
pépinière : 4 à 5 semaines.
b) Préparation du sol
Faire des planches ou billons de 20cm de hauteur, labourer immédiatement après récolte du précédent
cultural, profondeur : 20-30cm, enfouir 400 à 500kg de NPK 11-22-16 par are (Culture conventionnelle),
bien pulvériser pour avoir une parcelle homogène.
c) Plantation (repiquage)
Repiquer au stade de 5feuilles, de préférence en fin d’après-midi pour limiter la transpiration (30à 40 jours
après semis), trier les plants d’où l’élimination des individus trop chétifs ou présentant des malformations,
ensuite, Habiller les plants en bottillon (raccourcir les feuilles et la racine de la moitié) ;
Faire une boue de fumier de ferme et d’argile, y plonger les plants avant mise en terre, repiquer les plants
en ligne à une distance de 50 x 50 ou 60 x 80 cm suivant les variétés, la densité varie de 20000 (pour un
écartement de 1 m entre les billons et 50 cm sur les billons) à 35000 pieds(pour un écartement de 80cm
entre les billons et 33cm sur les billons) par hectare. Bien tasser la terre autour du pied avec la main ou le
plantoir, arroser les plants après mise en terre sans mouiller les feuilles.
d) La fertilisation de la tomate
Il est considéré longtemps que la gestion de la fertilité du sol consistait à préserver son potentiel productif
en appliquant des doses recommandées de fumure organique et minérale. Ce raisonnement repose sur
deux principes, d’abord, corriger les carences du sol, ensuite, compenser les exportations liées aux
récoltes.
Comme la tomate est une plante vorace, elle demande une bonne fertilisation afin de donner des
rendements acceptables. Elle nécessite les éléments de base tels que N, P, K et des oligo-éléments
comme : Ca, Mg, Mn, Fe, … Elle a besoin d’azote pour se développer, mais l’excès entraine un
développement excessif des feuilles au détriment des fruits, et favorise l’apparition des maladies. Alors
qu’une déficience retarde la croissance de la plante et donne une couleur vert pale à leur feuillage. Le
phosphore entre dans la formation des racines, stimule l’apparition des fleurs et
la fructification, mais un déficit en P mène vers un verdissement des feuilles, la couleur vire en violacée
avant de tomber. Un manque de K entraine une apparition d’une marbrure sur les vieilles feuilles, et à un
stade avancé, le marbre brunit. Elle engendre aussi le murissement inégal des fruits. P et K sont
indispensables à la formation des fruits, étant donné que la meilleure qualité des baies est recherchée.
La fumure organique
Les engrais organiques sont relativement riches en substances colloïdales, et ces dernières permettent aux
grains de sable de s’agglutiner, et au sol de mieux retenir l’eau. L’amendement organique se combine avec
l’argile, histoire de former le complexe argilo-humique qui est la base de la fertilité des sols. Par ailleurs,
elle améliore l’activité biologique et la capacité d’échanges en cations. Elle se fait au moment de labour et
la dose conseillée est de 40 à 50 tonnes par Ha.
La fumure minérale
Cette fumure fournit aux plantes les éléments nutritifs qu’elles ont besoin. Pourtant, elle n’apporte pas
d’Humus. Pour la fumure de fond, la dose préconisée pour la culture de tomate est de 80 u/Ha de P2O5
sous forme superphosphate, 120 u/Ha de K2O sous forme chlorure de potassium ou sulfate de potassium,
1tonne/Ha de Dolomie.
Alors que pour la fumure d’entretien, l’azote est l’élément essentiel apporté, ayant comme quantité
100u/Ha, sous forme sulfate d’ammoniac ou d’ammonitrate, dont la moitié est appliquée au moment de la
transplantation, dans les trous de repiquage, et le reste en couverture au début de la floraison, et 2u/ Ha
sous forme d’urée, à pulvériser sur les feuilles pendant la période de la production, dont les traitements
successifs sont espacés de 15 j.
Pour la pépinière, si les plants manquent de vigueur ou jaunissent, arroser les planches avec une solution
de sulfate d’ammoniac ou de nitrate de soude. Ensuite, laver les feuilles avec de l’eau pure pour empêcher
ces dernières d’être brûlées. La dose est de 100g d’engrais dans 5l d’eau pour 10 m2 de planche.
e) Entretiens
Biner et sarcler manuellement, une semaine à 10 jours après le repiquage et chaque fois que le sol
forme une croûte, pour éviter la compétition de l’espace, de lumière et d’éléments nutritifs entre la
culture et les mauvaises herbes, et aussi, pour aérer le sol,
Elagage (ou effeuillage) : enlever les feuilles âgées et les tiges au bas du plant au début de la
maturité du premier bouquet et jusqu’au début de floraison, de préférence, il se fait le matin des
journées ensoleillées, afin que les blessures se cicatrisent rapidement. En fait, ces blessures
constituent un point d’entrer des pathogènes.
Arroser au pied de la plante sans mouiller les feuilles pour éviter la prolifération des maladies
cryptogamiques, comme c’est une plante grimpante, la tomate a besoin d’un entretien régulier, à
savoir le taillage le tuteurage.
Le taillage est obligatoire afin de régulariser la ramification, d’assurer la fructification régulière,
de favoriser la pénétration de la lumière, d’éviter la maturation tardive, et d’avoir un nombre
suffisant de belles tomates. Pour les variétés précoces, la taille à une tige est intéressante. En effet,
elle avance la récolte d’environ 15 jours. La taille à deux tiges produit davantage de fruits. Une
fois que la tige principale atteint 20cm, pincé là pour former deux tiges et supprimer les pousses
latérales. Ensuite, pincer les deux tiges au-dessus du 4 è bouquet floral. Pour les plants à grand
développement, la taille à tiges multiples est préconisée. Une fois que la plante atteint 20 cm de
hauteur, pincer la tige principale et laisser développer 4 ou 5 pousses latérales.
Le tuteurage : Comme elle est une plante rampante, de ce fait, elle nécessite un soutien pour que
la tige demeure verticale. Il faut mettre un tuteur de 1 à 1,8m à une distance de 5-10 cm du plant,
surtout pour les variétés à croissance indéterminée. En outre, les branches sont fragiles, et à cause
des poids de la tomate, il faut s’assurer de bien attacher la tige principale au tuteur, sans toutefois
l’étrangler. Des tuteurs de nature diverse peuvent être utilisés : fer à béton, tige, bois de 2 cm de
diamètre, … Pour les variétés indéterminées, les tuteurs doivent être assez haut, car les bouquets
sont espacés en conditions tropicales
f) Récolte
Pour être capable de rougir et d’être mûre, une tomate doit avoir au moins les ¾ de sa taille définitive, et
elle doit avoir perdu aussi son revêtement de poils et doit présenter un aspect brillant. La première récolte
aura lieu 90 à 120 jours après les semailles (45à55jours après la floraison). Il n’y a pas d’intérêt à récolter
parfaitement mûr pour la consommation de table.
La maturation aura lieu en une semaine sous abris. Et un pied de tomate produit entre 2 à 5 kg suivant la
saison. Néanmoins les points suivants méritent d’être soulignés :
Cueillir manuellement au stade point rose ou « tournant » : en général 2 mois après le repiquage
Faire plusieurs passages;
Protéger les fruits des excès de chaleur et de l’ensoleillement direct.
Les tomates industrielles doivent être récoltées mûres, avec un délai de moins de moins de 24h.
La culture de la tomate se heurte à des différents problèmes, notamment, les ennemis (maladies et insectes
ravageurs) et les aléas climatiques.
Symptôme : Les feuilles se ramollissent puis se fanent brusquement, un plant dont les racines sont
plongées ans un verre d’eau montre un exsudat blanc au niveau de la section, ce sont des bactéries.
Moyens de lutte : Utilisation des variétés résistantes, destruction des plants atteints par le feu.
Insectes ravageurs
a) Mouche de fruit(Diptère)
Symptômes : Présence d’asticots blancs de 1 cm environ, à l’intérieur des fruits, entrainant ainsi sa
pourriture nauséabonde.
Moyens de lutte : Traitement au Trichlorfon, tous les dix jours à partir de la nouaison, destruction des
fruits parasités.
b) Noctuelle (Lépidoptère) : Helcoverpa armigera
Symptômes : Les feuilles sont rongées, les fruits sont troués, alors que les fleurs sont coupées par des
chenilles de 30 à 40 mm. Ces chenilles sont de couleur vert clair à brun noir, à bandes longitudinales
claires et foncées.
Moyen de lutte : Traitement au Deltamétrhrine DECIS toutes les semaines.
c) Vers gris(Lépidoptère) : Spodoptera littoralis
Symptôme : Les collets de la plante sont rongés puis se flétrissent. Cela est dû à des chenilles grisâtres
glabres, de 4 à 5 cm, elles sont enroulées dans le sol.
Moyens de lutte : Traiter avec du Deltaméthrine les pieds des plants, piéger ces chenilles sous des
planchettes posées à plat sur le sol, et légèrement enterrée, ramassée manuellement les chenilles et les
déduire.
Quelques mesures préventives pour lutter contre les maladies de la tomate.
En pépinière :
-Opérer uniquement sur substrat sain,
-Respecter les conditions optimales de germination,
-Semer clair et distancer suffisamment les plants.
En plein champ :
-Respecter une durée de rotation tenant compte de la dernière culture de tomate ou des précédents
culturaux,
Le coup de soleil : Dû à une forte insolation qui affecte directement les fruits. Des tâche blanchâtres
déprimées apparaissent sur l’épiderme des fruits.
L’excès d’eau entrainant la craquelure des fruits. Les épidermes sont déchirés, et les fruits sont crevassés.
La nécrose apicale qui apparait comme une tache grise puis noire. C’est un affaissement des cellules de la
partie supérieur du fruit par manque d’eau.
La déformation nécrotique caractérisée par une croissance trop vigoureuse de la tige suite à un excès
d’azote ; La tige est donc fasciée et peut casser.
La fente de croissance due à une pluie abondante ou un fort arrosage qui succède une période de
sécheresse. Il apparait une fente concentrique ou radiale sur les fruits en cours de grossissement ou en
cours de maturation.
Les accidents climatiques
Le vent : Les plants qui viennent d’être repiqués sont surtout les plus sensibles au vent. Dans ce
cas, il faut donc les attacher aussitôt que possible, par un tuteur qui sera placé dès le repiquage.
La grêle : Celle avant floraison peut entrainer un décollement des jeunes rameaux, les limbes
seront déhiquetés. Les inflorescences sont détruites et la production diminue.
Quelques ennemies secondaires
Les maladies cryptogamiques : La pourriture (Phoma spp, Phomopsis spp), la maladie fauve
(Cladosporium fulvum), la fente de semis. (Pythium), la fusariose (Fusarium oxisporum)…
Les maladies bactériennes : La tache bactérienne (Xanthomonas campestris), le cancer bacterien
(Corynebactérium michiganense),…
Les maladies virales, véhiculés par les pucerons et les aleurodes, dus aux TMV (Virus
mosaïque du tabac ou de la tomate), TEV (Virus et du tabac), PVY( Virus Y de la pomme de
terre), PeMV (Virus moucheté du piment), CMV(Virus mosaïque du concombre), PVMV(Virus
moucheté vernal du piment), CVMV(Virus moucheté vernal du Chili), …
Les maladies dues à des nématodes à gales : Meloidogine incognita, M. javanica, M. arenaria.
Les maladies dues à des acariens : Tetranychus.spp.
Les insectes comme : Thrips spp, Aphis grossypii, Agrotis spp, Heliothis spp, Plutella spp,
Bemisia tabaci (aleurode)
Le compost est un engrais organique. Le nom de Bokashi est issu du mot japonais qui signifie : matière
organique.
2.2. Préparation
a) Activateur
Matériel nécessaire
Fut, seau, cuvette en plastique, marmite, sachet plastique.
Matières :
- 5 l de jus de panse
-5 l de mélasse
-2 à 3 kg de son de riz
-10l d’eau propre
Préparation
- 10l d’eau est faite bouillie avec les 2 kg de son de riz
- Le tout est laissé au repos pour le refroidir
- Le jus de panse et la mélasse sont mélangés
- Le tout est mélangé dans un seau ou fut en plastique, puis recouvert avec un sachet en plastique.
- l’activateur est prêt après 15 jours de repos.
Remarque : Pour garder les microorganismes en vie, il faut apporter le jus de panse au moins 3 h dans la
mélasse. L’eau additionnée de sucre peut être en substitution de la mélasse. La reussite de l’activateur se
témoigne par son odeur. Il sent la fermentation et sa couleur est jaune. Pour le garder, il faut le mettre à
l’abri du soleil.
b) Compost
Matériels
Matières
Activateur, mélasse, eau propre, fumier, foin, matières vertes séchées, son de riz (ampombo mahery), balle
de riz grillé, son de riz (ampombo malemy).
Doses
- 100 ml de mélasse
- 100 ml d’activateur
- 10 l d’eau
- 2 à 5 soubique de fumier
- 1 soubique de foin
- 1 soubique de son (Ampombo mahery)
- 1 soubique de balle de riz grillé
- 3 kg de son de riz (Ampombo malemy)
Préparation
- Le foin, les matières vertes, le son de riz (Ampombo mahery) et le fumier sont mélangés.
- L’activateur est préparé, dont 100 ml de mélasse pour 100 ml d’activateur et 10 l d’eau.
- Le son de riz est imbibé avec de l’activateur et ajouté mélange.
- Le mélange est arroséavec l’activateur jusqu’à obtenir un taux d’humidité de 40%
- La taille du mélange doit atteindre 40 cm
- Le tout est recouvert par un tapis (Goelaka)
Remarque :
a)Pépinière
Préparation
La pépinière était confectionnée sur sol sauf que la terre a été retirée pour la mélanger avec 1/3 et 1/3 de
sable et de fumier de ferme. Dans le but d’éliminer les microorganismes indésirables, le tout a été stérilisé
sur plaque métallique, subissant de la haute température.
Semis
En moyenne, 0,3 à 0,5 kg de semences est nécessaire pour repiquer 1 ha. Il ne faut pas trop enterrer les
graines car elles sont plates, un à deux centimètre est une bonne profondeur. Un à deux jours avant le
semis, les planches doivent être humidifiées. Des sillons espacés de 15 cm sont tracés et que chaque sillon
doit avoir alors un à deux cm de profondeur.
Arrosage
L’arrosage commence juste après le semis, la pépinière ne doit pas manquer d’eau, raison pour laquelle,
elle est installée le plus proche possible d’un point d’eau. Il faut 1 arrosoir/m 2 d’eau le matin et soir.
b) Plantation
Labour
Pour faciliter l’accès des racines, un labour profond de 0,30 m était effectué, tout de suite après, chaque
bloc est divisé en 3 billons et chaque billon en 4 pour former les 12 parcelles. Sur ces derniers sont mis en
place des trous de 0,30 m de diamètre.
Enfouissement d’engrais
Etant donné qu’il s’agit d’expérimentation avec différents traitements, il est facile de former des boulettes
correspondant à la dose, afin de faciliter l’épandage et un simple coup d’ « Angady » suffit pour écraser et
enfin l’enfouir.
6 7 8
Transplantation
Cette opération s’est fait 4 semaines après le semis. Il est toujours préférable de faire la transplantation
vers la fin de l’après-midi, pendant ce dernier, l’hygrométrie atmosphérique est assez élevé afin d’éviter le
risque de flétrissement par évapotranspiration. Avant l’arrachage des jeunes plants, afin de limiter
l’endommagement des racines, la pépinière doit recevoir une bonne portion d’eau et tout de suite après la
transplantation. L’arrosage se pratique tous les jours jusqu’ à la bonne reprise des plants et après tous les
2 jours suffit largement car la tomate craint l’humidité excessif. Il faut éviter de mouiller les feuilles si
possibles pour éviter la prolifération des maladies cryptogamiques.
Sarclo–binage
Cette opération se fait manuellement 10 jours après le repiquage afin d’éviter la concurrence en lumière et
en éléments nutritifs entre les plants de tomates et celles indésirables. La pratique du multching a affaibli
le développement des plantes adventices. Cela traduit une réduction des tâches au niveau du sarclage. Le
binage quant à elle, consiste à favoriser le système racinaire. Il a été pratiqué à chaque remarque de
formation de croûte de sol.
Tuteurage
Comme les tomates sont des plantes rampantes sauf certaines variétés. Environ, 8 semaines après le semis,
elles nécessitent des soutiens pour que les tiges demeurent verticales. Il faut mettre en place des tuteurs de
hauteur de 1 à 2 m. Plusieurs techniques sont possibles selon le moyen et disponibilité des matières mais
la base est de bien attacher les tiges sans, l’étrangler, pour que ces dernières supportent bien les poids des
baies. Durant ce dudit, afin d’économiser financièrement et de veiller à ne pas trop nuire l’environnement,
le minimum possible de bois ont été utilisé. Des ficelles longent les parcelles en allant d’un piquet à
l’autre. Les tomates sont alors attachées sur ces derniers.
Récolte
La première récolte a eu lieu 90 à 120 jours après les semailles dont 45 à 55 jours après floraison, s’étale
jusque 2 mois selon la variété. La couleur des baies à la cueillette dépend aussi de la fin de l’exploitation.
Les fruits destinés à la vente sont récoltés au couleur jaune virant au rose, ceux pour la consommation
directe, de couleur orange virant au rouge et les fruits destinés à la transformation sont récoltés couleurs
vifs. Sachant que la récolte en culture de tomate est échelonnée (cf : annexe 5). Durant l’expérimentation,
les premières récoltes ont été effectuées 120 jours après semis. A cette période, les baies sont de couleur
jaune virant au rose en imitant les paysans qui vise la commercialisation.
X X XX
X X XX
14 TRK X X X XX X
X X XX
X X XX
15 TRR 1 X 2 2X 2.5
X 3 X3
X X XX
16 VMR X 0 1 X2 2.5
X 2 X3
X X XX
17 VMK X X X XX X
X X XX
X X XX
4 3 66
4 3 44
19 FFR X X 0 XX 4
X X XX
0 X 4X
0 4 45
4 3 56
21 FFK 1 X 1 3X 3
X X XX
X X XX
22 DPR X X 0 XX 0.3
0 X 1X
0 0 0 0
23 DPK X X X XX X
X X XX
X X XX
1 X 4X
X 2 X4
B 25 FFK 0 X 0.5 3X 2
X X XX
1 X 1X
X X XX
1 0 2 2
27 FFB 1 2 2 22 2.2
X X 0X
3 2 43
28 TRB X 3 2 X4 3.5
X X XX
X 1 X3
29 TRK X X 0 XX 2
X X XX
X 0 X2
30 TRR 0 X 3 1X 2.6
8 X 5X
1 X 2X
0 3 15
X X X1
32 VMR 2 6 3 55 4.2
X X XX
2 2 43
33 VMK X X X XX X
X X XX
X X XX
34 DPK X X 1 XX 2
X 1 X2
X X XX
X X XX
1 0 42
36 DPB 0 X 0 2X 1.6
0 0 12
X X XX
30/4/15 A VMK 5 0 0 6 0 0 0
30/4/15 B VMK 21 0 0 6 0 0 0
17/5/15 A VMK 5 0 0 6 0 0 0
17/5/15 B VMK 21 0 0 6 0 0 0
23/4/15 A VMR 4 2 1 3 -- 0 0
23/4/15 B VMR 20 4 0 2 +- 1 0
30/4/15 A VMR 4 2 2 2 -- 0 0
30/4/15 B VMR 20 4 0 2 +- 1 0
17/5/15 A VMR 4 0 3 3 -- 2 0
17/5/15 B VMR 20 4 0 2 ++ 4 3
23/4/15 A VMB 6 5 0 1 -- 0 0
23/4/15 B VMB 19 4 1 2 -- 0 0
30/4/15 A VMB 6 5 0 1 +- 0 0
30/4/15 B VMB 19 5 0 1 +- 1 0
17/5/15 A VMB 6 5 0 1 ++ 5 4
17/5/15 B VMB 19 2 3 1 +- 2 1
30/4015 A FFK 9 1 1 4 -- 0 0
30/4015 B FFK 13 2 1 3 - 0 0
17/5/15 A FFK 9 1 0 5 ++ 1 0
17/5/15 B FFK 13 2 0 4 +- 1 0
30/4/15 A FFR 7 2 1 3 -- 0 0
30/4/15 B FFR 14 2 1 3 - 0 0
17/5/15 A FFR 7 0 3 3 -- 1 0
17/5/15 B FFR 14 3 0 3 +- 3 1
23/4/15 A FFB 8 6 0 0 -- 1 0
23/4/15 B FFB 15 4 1 1 -- 0 0
30/4/15 A FFB 8 6 0 0 +- 0 0
30/4/15 B FFB 15 4 0 2 - 0 0
17/5/15 A FFB 8 6 0 0 ++ 5 4
17/5/15 B FFB 15 4 1 1 ++ 4 1
23/4/15 A TRR 3 2 0 4 -- 0 0
23/4/15 B TRR 18 2 1 3 -- 1 0
30/4/15 A TRR 3 2 0 4 -- 0 0
30/4/15 B TRR 18 2 1 3 +- 1 0
17/5/15 A TRR 3 2 0 4 +- 2 2
17/5/15 B TRR 18 3 1 2 +- 2 2
23/4/15 A TRB 1 2 1 4 - 0 0
23/4/15 B TRB 16 2 1 3 -- 1 0
30/4/15 A TRB 1 3 0 3 -- 0 0
30/4/15 B TRB 16 2 1 3 +- 1 0
17/5/15 A TRB 1 2 1 3 +- 2 0
17/5/15 B TRB 16 2 1 3 +- 2 1
23/4/15 A TRK 2 1 0 5 -- 0 0
23/4/15 B TRK 17 1 1 4 --- 0 0
23/4/15 A DPB 12 5 0 1 + 0 0
23/4/15 B DPB 24 4 1 1 --- 0 0
30/4/15 A DPB 12 4 0 2 -- 0 0
30/4/15 B DPB 24 4 0 2 -- 0 0
17/5/15 A DPB 12 4 0 2 +- 3 0
17/5/15 B DPB 24 3 0 3 -- 0 0
17/5/15 B DPR 23 3 0 3 +- 2 0
23/4/15 A DPK 11 0 0 6 0 0 0
23/4/15 B DPK 22 3 0 3 +- 0 0
30/4/15 A DPK 11 0 0 6 0 0 0
30/4/15 B DPK 22 2 1 3 6 0 0
17/5/15 A DPK 11 0 0 6 0 0 0
17/5/15 B DPK 22 2 0 4 -- 1 0
TR PB Saine PM TM
DPR11 0,24 0,14 0,048 15
DPR11 0,175 0,175 0,087 18
DPR11 0,075 0,075 0,075 16
DPR11 0,28 0,28 0,04 12
DPR11 0,77 0,67 0,0625 15,25
TR PB Saine PM TM
DPR35 0,065 0,065 0,065 17
DPR35 0,06 0,06 0,06 15
DPR35 0,35 0,35 0,05 15
DPR35 0,475 0,475 0,058333 15,66667
TR PB Saine PM TM
FFB20 0,18 0,065 0,09 16
FFB20 0,955 0,9 0,09 20
FFB20 0,935 0,935 0,077 20
FFB20 2,07 1,9 0,085667 18,66667
TR PB Saine PM TM
FFB27 0,395 0,395 0,079 18,6
FFB27 0,075 0,075 0,075 18
FFB27 0,47 0,47 0,077 18,3
TR PB Saine PM TM
FFB6 0,155 0,12 0,06 16
FFB6 0,145 0,145 0,048 14
FFB6 0,3 0,265 0,054 15
TR PB Saine PM TM
FFK21 0,115 0,115 0,115 20
FFK21 0,021 0,021 0,01 18
FFK21 0,159 0,159 0,053 15
FFK21 0,295 0,18 0,0315 17,66667
TR PB Saine PM TM
FFK4 0,09 0,09 0,045 13
FFK4 0,09 0,09 0,045 13
TR PB Saine PM TM
FFR26 0,475 0,385 0,09 21
FFR26 0,06 0,06 0,09 18
FFR26 0,36 0,36 0,09 19
FFR26 0,492 0,492 0,041 12
FFR26 1,387 1,297 0,07775 17,5
TR PB Saine PM TM
FFR5 0,846 0,345 0,076 16,3
FFR5 0,075 0,045 0,037 12,5
FFR5 0,1 0,1 0,05 16
FFR5 0,225 0,225 0,056 15,5
FFR5 0,111 0,111 0,037 10
FFR5 1,357 0,826 0,0512 14,06
TR PB Saine PM TM
TRB28 0,06 0 0,06 16
TR PB Saine PM TM
TRB8 0,99 0,38 0,07 16,5
TRB8 0,315 0 0,078 17,2
TRB8 0,4 0,245 0,066 15,7
TRB8 0,305 0,305 0,061 16
TRB8 0,34 0,34 0,034 10
TRB8 2,35 1,27 0,0618 15,08
TR PB Saine PM TM
TRK29 0,205 0,205 0,041 12
TRK29 0,205 0,205 0,041 12
TR PB Saine PM TM
TRK9 0,13 0,045 0,043 14,3
TRK9 0,185 0,185 0,061 13,6
TRK9 0,115 0,115 0,057 15
TRK9 0,195 0,195 0,048 13,5
TRK9 0,09 0,09 0,045 15
TRK9 0,715 0,63 0,0508 14,28
TR PB Saine PM TM
TRR15 0,175 0 0,058 16,3
TRR15 0,025 0,025 0,048 12
TRR15 0,09 0,09 0,022 10
TRR15 0,29 0,115 0,042667 12,76667
TR PB Saine PM TM
TRR30 0,26 0,26 0,086 16,3
TRR30 0,375 0,315 0,063 15,6
TRR30 0,135 0,135 0,045 14,3
RAKOTONIRINANOMENJANAHARY Johanes Frederic Page LXVIII
c
omparaison de l’effet de 3 formules de composts sur 3 variétés de tomate en saison pluvieus
TR PB Saine PM TM
TRR7 0,155 0 0,038 12,2
TRR7 0,085 0,085 0,085 18
TRR7 0,05 0,05 0,05 15
TRR7 0,29 0,135 0,057667 15,06667
TR PB Saine PM TM
VMB18 0,42 0,335 0,083 18,5
VMB18 0,455 0,455 0,09 17,6
VMB18 0,49 0,49 0,163 20
VMB18 0,345 0,345 0,057 15
VMB18 0,292 0,292 0,073 16
VMB18 2,002 1,917 0,0932 17,42
TR PB Saine PM TM
VMB3 0,055 0,055 0,055 16
VMB3 0,055 0,055 0,055 16
TR PB Saine PM TM
VMB31 0,175 0,115 0,087 18
VMB31 0,045 0,045 15
VMB31 0,055 0,055 0,055 15
VMB31 0,09 0,09 0,045 12
VMB31 0,365 0,26 0,058 15
TR PB Saine PM TM
VMR16 0,13 0,13 0,043 14,3
VMR16 0,13 0,13 0,043 14,3
TR PB Saine PM TM
VMR2 0,1 0 0,05 13,5
VMR2 0,17 0,17 0,056 15,6
VMR2 0,04 0,04 0,04 14
VMR2 0,074 0,074 0,037 10
VMR2 0,384 0,284 0,04575 13,275
TR PB Saine PM TM
VMR32 0,1 0 0,1 19
VMR32 0,11 0,11 0,055 16
VMR32 0,055 0,055 0,055 16
VMR32 0,055 0,055 0,055 16
VMR32 0,045 0,045 0,045 14
VMR32 0,365 0,265 0,062 16,2
Source : Auteur
Morphologie
Le Melia azedarach est un arbre ramifié avec un tronc sombre et des branches claires, très
rameuses. Les feuilles sont composées imparipennées, à phyllotaxies alterne ou spiralée. Elles sont
caduques, non stipulées, de couleur vert foncé et à limbe très divisé. Le pétiole et la nervure sont couverts
de duvet brunâtre. A la sénescence, les feuilles laissent des cicatrices qui sont très apparentes et donnent
un aspect noueux à ces rameaux.
L’inflorescence est axillaire en grappe de cymes contractée et plus courte que les feuilles. La fleur est
composée par :
Un calice à 5 pétales bruns, libres et dressés, une corolle à 5 pétales libres, très étalées et de couleur mauve
et blanc, un tube staminal mauve-violet formé par la coalescence des filets et portant 10 anthères jaunâtre
protégés par une enveloppe membraneuse, un disque hypogyne qui supporte un gynécée supère à 5 loges,
à style droit central et un stigmate capité.
Les fleurs de cette plante s’épanouissent à Madagascar le mois de Septembre à Novembre, avant la saison
de pluies. La fructification a eu lieu le mois de Novembre à Mars. A la maturation, les fruits sont des
petites boules portées par des grappes pendantes.
Morphologie
Le Ricin est un arbuste de 2 à 3m de haut. Les feuilles de ricin sont palmées, larges portant entre 7 à 12
lobes avec de longs et solides pétioles creux. Les tiges présentent un épi de fleurs femelles, juste au-dessus
des inflorescences mâles. Les fruits sont des capsules couverts d’épines légères, à 3 loges, s’ouvrant par 3
fentes.
3. Psiadia altissima
SYSTEMATIQUE
Règne : PLANTAE
Sous Règne : TRACHEBIONT
Division : MAGNOLIOPPHYTA
Classe : MAGNOLIOPSIDA
Sous-Classe : ASTERIDAE
Ordre : ASTERALSA
Famille : ASTERACEAE
Genre : Psiadia
Espèce : Psiadia altissima
Morphologie
Le dingadingana est un arbuste de 2 à 5 m de hauteur, une plante pérenne et qui pousse à l’état sauvage
dans toute l’île. La période de floraison se situe vers le mois d’octobre. Les feuilles sont épais, quelquefois
dentées, faces supérieures lisses et résineuses, la tige présente de rameaux glabres, les fruits sont plus ou
moins pubescents, de longueur 6 à 8 mm.
SYSTEMATIQUE
Règne : PLANTAE
Sous –règne : TRACHEBIONTA
Division : MAGNIOLIOPHYTA
Classe : MAGNIOLOPSIDA
Sous classe : ASTERIDAE
Genre : Solanum
Espèce : lycopersicum
Morphologie
La tomate est une plante herbacée, elle est vivace en son origine considérée comme plante
annuelle en culture.Suivant les variétés, il existe des plantes à croissance déterminée et indéterminée. Chez
les plantes à croissance indéterminée, chaque bouquet floral est séparé par trois feuilles et la plante peut
croitre ainsi indéfiniment. Par contre, chez les plantes à croissance déterminée, les inflorescences sont
séparées par l’alternance de deux feuilles et une feuille jusqu’en position terminale sur la tige.
RAKOTONIRINANOMENJANAHARY Johanes Frederic Page LXXX
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omparaison de l’effet de 3 formules de composts sur 3 variétés de tomate en saison pluvieus
RAKOTONIRINANOMENJANAHARY
Johanes Frederic
Né le 31 juillet 1977 à Ankazomanga Antananarivo
Adresse : lot av5 c bis Avaratetezana Antananarivo VIeme
rjohanesfrederic@yahoo.fr
03314 05168
Expériences professionnelles :
DIPLOMES UNIVERSITAIRES
CONNAISSANCE LUINGUSTIQUE
Formations
Permis B
Formation en informatique bureautique
Formation en pâtisserie de base
Formation en élevage de canard et production de foie gras
STAGES :
Voyage d’Etude :
Centre de service agricole (CSA) , culture d’oignon, plantation de tabac et transformation, production
d’alevin, porciculture intensive, site de lutte antiérosif, production intensive d’haricot, exploitation de
jatropha.
AUTRES
Musicien
RESUME
La culture de tomate est une source de revenue importante dans la Commune d’Imerintsiatosika. Il s’y
pratique en 3 saisons : Tomate contre saison, intermédiaire, saison pluvieuse. Les deux derniers sont les
plus avantageux en terme commercial. Par contre, durant lesquelles, les ennemies culturales sont plus
favorisées par la forte humidité et l’importance de la température. Cela nécessite une forte dose de
pesticide à appliquer en une espace d’une semaine en moyenne jusqu’à la récolte. D’une part, il engendre
une exposition grave en résidus chimique et un autre part il traduit une augmentation important du coût de
production. La présente ouvrage contient alors la tentative de maitriser ces problèmes par l’utilisation de
compost à base de matière végétales qui ont des vertus médicinales et Agronomiques. D’après
l’expérience faite, le Melia azedarach constitue un potentiel non seulement en fertilisation mais surtout
dans la phytopathologie en Agriculture.
Mots clés : Culture de tomate, saison pluvieuse, maladie cryptogamique, pesticide, compost, Melia
azedarach
ABSTRACT
Tomato’s growing is an important source of incomes in the locality of Imerintsiatosika. It’s practiced in 3
3 seasons: the winter, the inter-season and in the summer. These two are more commercially benefic
although the effects of cultural enemies are particularly increased by higher temperature and humidity
during this period. It requires a high dose of pesticides, especially one week of growing until the harvest.
On one side, this particularly exposes the tomatoes to chemical residues, and on the other it means an
important increase of the production costs. These work concerns about the way of mastering these
problems by the use of compost based of plants which have medical and agronomical virtue. According to
this experimentation, Melia azedarach is not only an effective fertilizer, but a very good phytopathology
product in the Agriculture field too.
Keywords: Tomato’s growing, summertime, cryptogrammic disease, pesticide, compost, Melia azedarach