‫ﺍﻟﻤﻌﻬﺪ ﺍﻟﺘﺤﻀﻴﺮﻱ ﻟﻠﺪﺭﺍﺳﺎﺕ ﺍﻟﻬﻨﺪﺳﻴﺔ ﺑﺎﻟﻤﻨﺎﺭ‬

Institut Préparatoire aux Etudes d’Ingénieurs – El Manar

1PT – AU : 2019 - 2020

TD Fabrication Mécanique

L’étude portera sur la fabrication de la bielle et du piston d’un moteur diesel.

Pour la coulée des pistons en EN AC-AlSi12Cu4Ni2Mg, on utilise un moule en X38CrMoV5.

1) D’après la désignation normalisée, donner la composition chimique moyenne du matériau du

piston et de l’acier pour le moule .

EN AC-AlSi12Cu4Ni2Mg : Alliage d’aluminium pour fonderie, coulé, contenant 12 % de

……………………………………………………………………………………………………………
silicium, 4 % de cuivre, 2 % de nickel et quelques traces (moins de 1%) de magnésium.
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
X38CrMoV5 : Acier fortement allié (mi-dur) contenant 0,38% de carbone, 5% de chrome et
quelques traces de Molybdène et de vanadium.
……………………………………………………………………………………………………………

2) Indiquer à quelle classe d’aciers à outils appartient le matériau du moule. Justifier son choix.
Le X38CrMoV5 est un acier à outils pour travail à chaud (teneur en carbone < à 0.60% et au Cr-W-
Mo-V ou au Ni-Cr-Mo). C’est un acier qui présente de très bonnes caractéristiques de ténacité et de
résilience (teneur en carbone moyenne) avec de très bonnes propriétés de résistance mécanique à
……………………………………………………………………………………………………………
chaud (Cr – Mo – V) :
……………………………………………………………………………………………………………
• Très bonne trempabilité, (Traitements thermiques ultérieurs améliorant les propriétés mécaniques)
•……………………………………………………………………………………………………………
Bonne résistance à l'oxydation à chaud ; (température de service élevée)
• Faible sensibilité aux chocs thermiques ; (fonction chauffage et refroidissement du moule)
……………………………………………………………………………………………………………
•……………………………………………………………………………………………………………
Grande résistance à la fatigue thermique ; (production en série (durée de vie))
• Grande résistance à l'usure (stabilité dimensionnelle) ; (usure par érosion par le métal fondu)
……………………………………………………………………………………………………………
• Aptitude au polissage. (fonction maintenance du moule)
3) Le moule doit répondre au cahier des charges suivant :
- dureté à cœur supérieure à 53 HRC,
- tenue à chaud maximale,
- dureté superficielle supérieure ou égale à 1800 HV0,1 sur une épaisseur maximale de 5 µm.

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Indiquer les moyens de contrôle ayant été utilisés pour contrôler la dureté à cœur et celle
superficielle ? Donner les schémas de principe.

……………………………………
Essai de dureté
…………………………………… Rockwell
cône (HRC) pour la mesure de
……………………………………
la dureté à cœur de la pièce.
……………………………………
h=c-a

……………………………………
Essai de dureté Vickers sous
charge réduite pour la mesure
……………………………………
de la dureté de la couche
……………………………………
superficielle du moule.
……………………………………

La bielle en C70, doit répondre au cahier des charges suivant :

- dureté à cœur : 305 ± 10 HBW,

- dureté superficielle aux alésages des deux extrémités de la bielle supérieure à 780±10 HV1 sur une
profondeur de 2 mm.

La Gamme de fabrication simplifiée :

10 cisaillage des lopins à froid,

20 forgeage des lopins,

30 grenaillage,

40 usinage d’ébauche et de demi-finition,

50 usinage de finition,

60 contrôles.

1) On donne, ci-après, le cycle thermique réalisé sur les lopins avant le cisaillage à froid en
phase 10. Indiquer le nom du traitement thermique correspondant et son rôle.

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Recuit d’adoucissement (de globularisation) (température de recuit au niveau de Ac1,

…………………………………………………………………………………………………
maintien isotherme prolongé (3 heures) et refroidissement lent à l’air – voir cours TTH)
…………………………………………………………………………………………………
Ce traitement conduit à un état suffisamment adouci améliorant l’usinabilité et l’aptitude à la
…………………………………………………………………………………………………
déformabilité à froid, il facilite donc l’opération de cisaillage à froid du lopin à partir de la barre.
…………………………………………………………………………………………………
2) Tracer les cycles thermiques complets permettant de respecter la dureté à cœur.
Note : utiliser les valeurs suivantes : 830°C ; 600°C ; 1h ; 15min.

3) Donner un moyen de traitement permettant de respecter la dureté en surface. Décrire son

principe.
…………………………………………………………………………………………
Trempe superficielle après chauffage par induction (électromagnétique).
…………………………………………………………………………………………
La pièce à traiter est placée dans un inducteur parcouru par un courant alternatif à basse,
…………………………………………………………………………………………
moyenne ou haute fréquence. Le champ magnétique généré par l’inducteur crée un courant
…………………………………………………………………………………………
induit de même fréquence qui permet de porter la surface (0,5 à 20mm) à la température
d’austénitisation (au-delà de 800 °C) par effet joule. Ensuite la pièce est soumise à un
…………………………………………………………………………………………
refroidissement rapide et immédiat par douche ou immersion permettant la transformation de
la…………………………………………………………………………………………
couche superficielle de la pièce en martensite de dureté élevée. Une opération de revenu à
basse température (160 à 220°C) est éventuellement réalisée afin de diminuer les contraintes
…………………………………………………………………………………………
internes au niveau de la surface traitée.
4) Reproduire la gamme de fabrication simplifiée en y intégrant l’ensemble des traitements
thermiques ayant été étudiés dans les différentes questions. Justifier la place de ces
traitements.
5 Recuit : améliorer l’usinabilité
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
10 Cisaillage des lopins à froid
…………………………………………………………………………………………………
20 Forgeages des lopins
…………………………………………………………………………………………………
30 Grenaillage
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40 Usinage ébauche et demi-finition
…………………………………………………………………………………………………
45 Trempe/Revenu : pour respecter les caractéristiques mécaniques à cœur
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…………………………………………………………………………………………………
46 Trempe par induction : pour garantir les duretés superficielles
…………………………………………………………………………………………………
50 Usinage finition

60 Contrôle

Le forgeage de la bielle comporte plusieurs étapes qui sont, la fabrication d'une pré-ébauche par
laminage de forme d'un lopin préalablement chauffé à une température adéquate, l'estampage de la

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pré-ébauche (estampage ébauche, estampage finition), le découpage des bavures de forgeage et un

poinçonnage.

1) Décrire, brièvement, le procédé de laminage utilisé pour la fabrication de la pré-ébauche

représentée ci-contre. Illustrer son principe.
……………………………………………………………………
C’est un procédé de forgeage par laminage à chaud dans
……………………………………………………………………
lequel le lopin cisaillé est mis en forme par déformation
plastique. Le lopin passe entre deux cylindres de laminoirs
……………………………………………………………………
cannelés, parallèles et tournant en sens inverse : le matériau
……………………………………………………………………
est étiré longitudinalement avec réductions successives de son
……………………………………………………………………
épaisseur.
…………………………………………………………………………………………………

2) Des éprouvettes de traction sont prélevées dans la barre d’acier laminée à chaud, l’une dans le
sens de laminage (L), l’autre dans le sens transversal (T). Des éprouvettes de ténacité Charpy
sont aussi prélevées dans les deux sens (L ou T) tel qu’indiqué ci-dessous.

Fibrage

Les résultats des essais de traction (à 20°C) et ceux des essais Charpy (de -80°C à +40°C) sont
représentés schématiquement ci-dessous :

Indiquez dans chacun des cercles le sens de prélèvement des éprouvettes (L ou T).

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Justifiez votre réponse pour les courbes de traction :

Parce que la ductilité diminue dans le sens perpendiculaire (transversal) au fibrage.
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…………………………………………………………………………………………………
Justifiez votre réponse pour les courbes Charpy :
La ténacité est meilleure dans le sens longitudinal fibrage (l’énergie totale emmagasinée
…………………………………………………………………………………………………
avant rupture est plus grande).
…………………………………………………………………………………….……………
3) Compléter, sur la figure ci-dessous, les différentes opérations rencontrées au cours d’un
procédé d’estampage.

4) Outre la gravure de la pièce, on distingue, dans les matrices d’estampage, la présence d’un
cordon et logement de bavure. Donner leurs rôles.
Le cordon de bavure (ou de matrice) :
……………………………………………
Il assure le remplissage de la gravure
……………………………………………
en augmentant la pression à
……………………………………………
l’intérieur de l’empreinte : rôle de
……………………………………………
frein à l’écoulement de la matière.
……………………………………………
……………………………………………
……………………………………………
5) Le logement de bavure :
…………………………………………………………………………………………………
Espace situé autour du cordon de bavure ayant pour rôle de contenir l’excédent de
…………………………………………………………………………………………………
matière.
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