Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Travail présenté au
Par
Groupe N° : 9
ANAR Ismail
CHATI Chayma
OUAKHIR Walid Hamza
ZAAROUR Hafssa
2
Partie I : Modèle d’équilibre général calculable
Introduction
Des interactions générales équilibrées sont importantes pour évaluer le coût de politiques environnementales
efficaces. Par rapport aux modèles d'équilibre partiel, ces modèles estiment des coûts de production plus élevés,
des distorsions des facteurs du marché et des coûts sociaux plus élevés. Bien que les modèles d'équilibre général
calculables (CGEM) ne puissent pas être utilisés pour prédire les cycles économiques, ils sont essentiels pour
classer diverses politiques alternatives. La théorie de l'équilibre général permet aux économistes d'évaluer les
résultats qualitatifs et les effets sur le bien-être d'un outil politique donné. Cependant, en général, la théorie de
l'équilibre général ne peut à elle seule déterminer les signes de l'impact net de l'interaction, ni être classée en
fonction de l'impact économique de politiques environnementales alternatives.
1- Des modèles d'entrée-sortie (E-S) aux modèles d'équilibre général calculables (MEGC):
Un modèle d'entrée-sortie (E-S) statique décrit le entre l'offre Xi d'un secteur industriel i, les demandes
intermédiaires de toutes les industries j (j = 1,..., n) de biens provenant du secteur i, soit 𝑋𝑖𝑗 et la demande finale
𝐹𝐷𝑖 : 𝑿𝒊 = ∑𝒏𝒋=𝟏 𝑿𝒊𝒋 + 𝑭𝑫𝒊 , 𝒊 = 𝟏, … 𝒏. (1)
Selon la supposition des coefficients d'entrée fixes de Leontief: 𝑿𝒊𝒋 =∝𝒊𝒋 . 𝑿𝒋 , 𝒊, 𝒋 = 𝟏, … 𝒏 (2)
3
Selon la demande finale, on peut résoudre l'équation (3) pour connaître la productionXi . Les prix PXi se calculent
avec l'équation suivante :
En utilisant (2), on obtient : 𝑷𝑿𝒋 = ∑𝒏𝒊=𝟏 𝑷𝑿𝒊 . ∝𝒊𝒋 + 𝑷𝑳. ∝𝑳𝒋 + 𝑷𝑲. ∝𝑲𝒋 (5)
Le caractère dual d'une technologie, démontré par SHEPHARD (1953), permet tout comme son lemme de
dériver les coefficients d'entrée de minimisation des coûts pour obtenir une dérivée partielle de la fonction du coût
unitaire par rapport à la production d'un secteur industriel. Le modèle d'entrée-sortie, nous le verrons plus loin, est
incorporé aux MEGC pour décrire les échanges intersectoriels.
Dans un MEGC dual, la technologie d'une industrie visant la minimisation des coûts se caractérise par une fonction
de coût C,
Où W est le vecteur prix des facteurs intermédiaires. Les coûts obtenus sont alors
Selon la supposition des rendements constants à l'échelle, 𝒄𝒋 = 𝑪𝒋 (𝟏, 𝑾, 𝑷𝑳, 𝑷𝑲) est la fonction du coût unitaire
et 𝑪𝒋 = 𝑿𝒋 . 𝒄𝒋 (𝑾, 𝑷𝑳, 𝑷𝑲)
À partir du lemme de SHEPHARD, nous pouvons dériver des fonctions de demande et obtenir des coefficients
d'entrée :
Cette condition où le prix au coût moyen peut être utilisée afin de déterminer le système de n prix de
production. Comme le vecteur prix w des facteurs intermédiaires est exactement le vecteur prix (𝑷𝑿𝟏 ,....,𝑷𝑿𝒏 ) des
prix de production, l'équation (9) pour le secteur j devient :
Ce système de n prix peut être résolu à partir des prix de la main-d'œuvre et du capital.
4
𝛿𝒄𝒋 (.)
𝑿𝒊𝒋 = 𝑿𝒋 𝛿𝑷𝑿 de (6) pour 𝑿𝒊𝒋 de l'équation (1). L'équation devient alors :
𝒊
𝛿𝒄𝒋 (.)
𝑿𝒊 = ∑𝒋 𝑿𝒋 𝛿𝑷𝑿 +𝑭𝑫𝒊 𝐢 = 𝟏, … 𝐧. (11)
𝒊
Ce système X de n équations à n inconnues peut être résolu si la demande finale est connue. Le modèle
d'entrée-sortie de Leontief est un cas spécial de ce modèle dual, ou orienté vers les coûts, mis de l'avant par
JOHANSEN et JORGENSON. Si la fonction du coût unitaire de l'équation (10) est une moyenne arithmétique du
prix des intrants, comme exprimé par l'équation (9), alors (11) est identique au modèle de Leontief.
Les MEGC élaborés selon la méthode primale de production ont été utilisés par SHOVEN et WHALLEY
(1973, 1984). Dans l'optique primale, aussi bien la demande que l'offre dépendent explicitement des prix qui sont
déterminés par la correspondance offre-demande. Dans l'optique duale, le fournisseur fixe le prix du marché de
son produit à partir du coût moyen.
Néanmoins, en principe, quelle que soit l'approche envisagée, l'équilibre doit être unique et les fonctions de
coût et de production utilisées auto-duales (Cobb-Douglas ou fonction d'élasticité de substitution constante CFS).
L'économie de bien-être appliquée est à l'origine des modèles de type SHOVEN-WHALLEY tandis que ceux de
type JOHANSEN-JORGENSON proviennent de l'analyse d'entrée-sortie.
Préciser les formes des fonctions de production ou de coût dépend de l'option choisie : soit l'aspect économétrique,
soit de calibrage du MEGC. D'une part, l'aspect économétrique requiert des séries chronologiques ou des données
transversales pour estimer statistiquement les paramètres inconnus. D'autre part, le calibrage faire appel à un
mélange de résultats économétriques en plus d'autres données recueillies dans la documentation. Lorsque le choix
se porte sur l'économétrie, on peut utiliser des formes fonctionnelles flexibles des fonctions de coût, comme les
translog ou les spécifications généralisées de Leontief.
En général, le calibrage des paramètres des MEGC vise à ce que les observations d'une seule année soient
suffisantes. Il est préférable d'utiliser une série de fonctions CFS imbriquées qui comportent toutefois quelques
coefficients d'entrée fixes comme intrants. Selon cette méthode, l'élasticité de substitution sera approximée et les
paramètres de distribution reposeront sur l'année sélectionnée pour le calibrage.
L'élasticité de substitution induite par le prix constitue un paramètre clé qui affectera les coûts économiques et les
bénéfices environnementaux. En général, les catégories de facteurs et les niches d'une structure de production
imbriquée devraient être sélectionnées selon le but visé par le modèle. Dans un pays en développement qui dépend
de l'agriculture, de la pêche et des forêts, les niches utilisées dans un modèle fondé sur l'énergie pourraient ne pas
être les mêmes que dans une analyse commerciale ou environnementale.
2- Comportement du consommateur:
Dans la plupart des MEGC, l'analyse porte principalement sur les questions d'efficacité. Tous les consommateurs
sont alors regroupés en un seul consommateur représentatif et celui-ci, par prévision parfaite, maximise la somme
actualisée de l'utilité pour une période donnée. Cette somme représente la « consommation totale » (FC : full
consumption) constituée des biens de consommation et de loisir :
∞ 𝝈
𝝈
𝑼𝒕 = ∑(𝟏 + 𝒔)𝒕−𝝉 𝑭𝑪 𝝈−𝟏
𝒔
𝝈−𝟏
𝝉=𝒕
5
𝝈 Représente l'élasticité de substitution intertemporelle de FC et s, le taux de préférence pour le présent. FC est
un indice de quantité qui prend la forme d'un agrégat, pour une période donnée, de consommation de biens (𝑪𝒕 ) et
de loisir (𝑳𝑱𝒕 ): F𝑪𝒕 = FC (𝑪𝒕 ,𝑳𝑱𝒕 ). Déterminer FC peut être vu comme la première étape du processus d'allocation
d'un consommateur. À la seconde étape, c'est le consommateur qui décide comment répartir FC entre 𝑪𝒕 et le temps
de loisir LJ. La différence entre la quantité de loisir consommée et le temps total des ménages détermine l'offre en
main-d'œuvre. C'est également à cette étape que les économies sont établies. Elles sont représentées par la
différence entre le profit courant de l'offre de capital et de main-d'œuvre, d'une part, et les dépenses de
consommation personnelles, d'autre part. Au dernier stade du processus budgétaire, 𝑪𝒕 est réparti entre plusieurs
catégories de consommation.
Puisque la réglementation en matière d'environnement a des effets sur l'achat et l'utilisation de biens de
consommation durables, tels que des voitures, des appareils électriques ou de chauffage, un modèle de
comportement du consommateur devrait accompagner une demande pour les biens durables et non durables.
Pour évaluer les effets distributifs de politiques visant à restreindre la pollution de l'air, une ventilation en plusieurs
types de ménages pourrait être utile.
Les MEGC sont fondés sur une vision walrasienne de l'économie, éventuellement amendée d'apports de la
théorie microéconomique moderne. Le traitement de la demande et celui de l'offre sont symétriques: les fonctions
de demande des consommateurs sont déduites de programmes d'optimisation sous contraintes, de même que les
fonctions de demande de facteurs et d'offre de biens des producteurs. Les marchés sont en général ajustés par les
prix, même s'il est possible d'introduire des ajustements par les quantités et des phénomènes de rationnements, sur
le marché du travail notamment.
Cette deuxième partie sera consacrée à la modélisation du comportement du consommateur en arbitrant entre
les biens standards, qui représente une menace pour l’environnement, et les biens verts avec lesquels le
consommateur n’influe pas la qualité de l’environnement. Dans un premier lieu nous procédons à la distinction
entre les produits standards et verts et puis nous spécifions le modèle qui sera l’objectif de notre étude.
6
sur l’environnement en adoptant l’indicateur émission CO2 qui va nous permettre de désagréger les biens verts et
standards.
D’après la classification des postes de consommation formée par HCP, nous distinguons les produits alimentaires
et tabac, pour les produits alimentaires on a choisi 4 biens : les œufs, la viande, les céréales et pour le tabac nous
avons choisi la consommation des cigarettes. En se basant sur l’indicateur d’émission du CO2, les trois biens :
œufs, viande et céréales sont considérer comme des biens verts. Par contre, le tabac est un bien standard, car son
consommation dégrade l’environnement.
2. Le logement :
Le nombre de logement est considérer comme un bien vert car il n’a aucun effet négatif sur l’environnement (pas
d’émission de CO2).
3. L’enseignement :
Pour l’enseignement, on a choisi le nombre d’élèves et d’étudiants inscrits comme variable verte, car elle n’a aucun
effet négatif sur l’environnement (pas d’émission de CO2).
4. Les loisirs
Pour loisirs et sur la base de la ventilation de HCP, on a choisi 4 biens : la télévision, lecteur VCD/CD, ordinateur
et fixe qui appartiennent au poste matériel audiovisuel, photographique et de traitement de l’information.
En se basant sur l’indicateur d’émission du CO2, les trois biens: la télévision, lecteur VCD/CD et ordinateur sont
considérés comme des biens standards. Par contre, le fixe est un bien vert (Zéro émission de CO2).
5. Le transport :
Pour le transport, il y a deux catégories : la première est moins polluante, par exemple : le tramway, le train, le bus
électrique, etc. qui sont moins polluants. Mais on a collecté juste les statistiques des véhicules en circulation qui
sont considérées comme standards ou plus polluants en termes d’émissions de CO2 à cause de l’absence de
transport vert dans la région de Draa-Tafilalt.
7
Pour les biens durables selon la ventilation des biens durables figurés dans les annuaires statistiques de HCP, on a
choisi 4 biens standards émetteurs de CO2 à savoir cuisinière à gaz, lave-linge, four à gaz et électrique,
réfrigérateur. Un autre bien choisi, le robot électroménager qui est un bien vert (Zéro émission de CO2)1, alors que
les quatre premiers sont des biens standards.
7. Eau et électricité :
On a choisi comme variable la quantité vendue d’eau et d’électricité. Elles sont des biens verts (Zéro émission de
CO2).
8. Santé :
Pour la santé, on a choisi comme variable le nombre de lits médicalisés. Elle est considérée comme variable
standard à cause de l’émission de CO2.
B- Produits standards
Ils rassemblent tous les produits considérés polluants ou ont un impact négatif sur l’environnement. Ils se
composent des produits susmentionnés. Ils sont agrégés par la part de chaque poste dans la dépense totale des
ménages.
C- Produits vert
Ils contiennent deux postes de consommation qui sont supposés amis de l’environnement à savoir l’électricité
et l’enseignement, de la même manière, ils sont agrégés par leur part budgétaire dans la dépense totale des ménages.
D- Emissions CO2
A cause d’une carence des données des déchets ménagers, nous avons choisi les émissions CO2/ Hab. comme
variable qui représente la dégradation de l’environnement.
1
Selon l’agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie (ADEME) qui a lancé une étude portant sur la modélisation et
l’évaluation du poids carbone de produits de consommation et de biens d’équipement en 2016.
8
G- Loisirs verts & standards
La fonction d’utilité est en fonction de consommation et loisirs, dans notre étude, nous avons constaté les
deux types de loisirs standards et verts selon l’indicateur déjà mentionné qui est le CO2.
H- Prix de Loisir
Il représente l’indice des prix à la consommation des loisirs dans la région de Draa Tafilalet
Le modèle sera une fonction d’utilité qui reflète le comportement du consommateur dans le cas de
l’introduction de la variable qui représente l’environnement. Cette fonction sera représentée sous forme de CES
(constante elasticity of substitution). Avant de procéder à l’estimation des paramètres de modèle, il convient de
tester la stationnarité des variables pour déterminer le processus qui va nous conduire à estimer les paramètres. Les
fonctions CES imbriquées sont souvent à la base des modèles d’équilibre général. Ces fonctions sont également
utilisées dans la théorie du producteur.
2- Test ADF
std.
coeff. t-stat P-value modèle Mackinnon processus
Error
Ln(CO2) 0.022497 0.010276 2.189379 0.044800 3 0.3977 Ds
Ds sans
Ln(Cs) 0.029265 0.028367 1.031661 0.3121 1 0.2641
dérive
Ds sans
Ln(Cv) 0.034762 0.00356 -1.71603 0.09960 1 0.1847
dérive
Ln(Pib_hab) 2072.59 151.4331 13.68651 0 3 0 Ts
ln(loisirs Ds sans
0.059395 0.019068 3.114867 0.0046 1 0.5882
verts) dérive
Loisirs Ds sans
0.042914 0.024485 1.752686 0.0919 1 0.0757
standards dérive
D’après le test de stationnarité ADF ( Augmented dickey-Fuller), nous constatons que tous les variables sont
non-stationnaires.
Dans le contexte d'une fonction d’utilité, la stationnarité de tendance plutôt que la stationnarité de
différence impliquerait l'existence d'un paramètre d’échelle constant. Une possibilité est que ln(PIB) soit
la seule variable stationnaire en tendance et que les variables d'entrée soient stationnaires en différence.
Dans ce cas, la tendance déterministe de l’utilité peut être attribuée au paramètre d’échelle neutre en
termes de biens. Cependant, si ln(Cs) est également stationnaire en tendance, alors la consommation des
produits standards est vraisemblablement biaisée. Dans ce cas, les effets d'accroissement de la
9
consommation des biens verts signifient que de plus en plus que la consommation des biens standards est
utilisé pour un niveau de consommation des biens verts est fondamentalement identique. Si les prix des
biens restent inchangés, cela affectera la distribution des dépenses au fil du temps, la valeur des biens
demeurant inchangée.
Une question plus délicate est la pertinence empirique de toute fonction d’utilité estimée sur une
échelle stationnaire en tendance et des biens stationnaires en différence. En effet, la tendance linéaire de
ln(PIB_hab) implique qu'elle ne peut être cointégrée avec la tendance stochastique de ln(Cv), ln(Cs) ou
Ln(Co2). Pour que l'estimation, soit cohérente, il est nécessaire de supposer que les biens verts et la
dépense totale partagent la même tendance stochastique, c'est-à-dire qu'ils sont cointégrés. Ce n'est que
dans ce cas qu'une certaine combinaison de biens sera une série stationnaire pouvant expliquer le niveau
d'une série d’utilité stationnaire par l'ajout d'un bien dû au consommation des biens standards.
Ainsi, pour que les biens standards compensent la tendance stochastique des biens verts, il faut
supposer que ln(Cs) est stationnaire par différence, de sorte que le paramètre d’échelle est neutre. Pour
tester l'hypothèse selon laquelle les biens sont cointégrés, une régression de cointégration statique a été
effectuée entre ln(Cs) et ln(Cv). Comme le test de Mackinnon ci-dessus a établi que les biens verts
suivaient une marche aléatoire avec une dérive non nulle, un terme constant a été inclus dans cette
régression. Sur cette spécification, le test de Johansen peut rejeter l'hypothèse d'absence de vecteurs de
cointégration au niveau de 1%, en conservant l'hypothèse d'un seul vecteur de cointégration.
4- Estimation du modèle
10
D’après l’estimation du modèle sous la MCO (la méthode des moindres carré ordinaire), la relation
entre le PIB/hab et les émissions de CO2 est négative. Nous pouvons conclure que la dégradation de
l’environnement en terme des émissions a un effet négatif sur le bien-être de la région.
Std.
Variable Coefficient t-Statistic Prob.
Error
𝝈 0.445473 0.854011 0.568462 0.5752
𝜶(𝑬) -6.45E-09 6.12E-08 0.105513 0.9169
C -0.979779 0.630232 1.554633 0.1337
𝐶𝑣 𝑃𝑣
𝐿𝑛 ( ) = −0.9802 + 0.445473 𝐿𝑛 ( )
𝐶𝑠 𝑃𝑠
𝟏
Avec : 𝝈 = 𝟏 = −0.353476
𝟏−
𝜸
𝜸𝟐 = −𝟎. 𝟖𝟒𝟑𝟓𝟑𝟐 : C’est l’élasticité de substitution entre les produits verts et standards
𝟏
𝟏 𝟏 𝟏
𝟏+ 𝟏+
𝑪(𝑪𝒔, 𝑪𝒗) = [𝑪𝒔 𝟎.𝟖𝟒𝟑 − 𝟔. 𝟒𝟓. 𝟏𝟎−𝟗 𝑪𝒗 𝟎.𝟖𝟒𝟑 ]𝟏+𝟎.𝟖𝟒𝟑
Commentaire :
D’après la formule nous constatons que 𝜸𝟐 proche de 1 donc on peut dire qu’il y a une substituabilité entre la
consommation des biens verts et standards.
6- Elasticité de substitution consommation loisirs :
Std.
Variable Coefficient t-Statistic Prob.
Error
𝝈 0.000000000144 1.95E-09 0.073855 0.9418
11
C -0.004083 0.013691 0.298193 0.7685
Avec :
𝟏
𝝈= 𝟏 = 0.000000000144
𝟏−
𝜸𝟏
1
1 1 1
1+ 1+ 1+
𝑈(𝐶, 𝑙) = [𝐶 𝟏.𝟒𝟒𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟐𝟎𝟕𝟑𝟔𝑬−𝟏𝟎 +𝑙 𝟏.𝟒𝟒𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟐𝟎𝟕𝟑𝟔𝑬−𝟏𝟎 ] 𝟏.𝟒𝟒𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟐𝟎𝟕𝟑𝟔𝑬−𝟏𝟎
Commentaire :
L’élasticité de substitution est proche de 0 presque nulle, nous pouvons constater qu’il y a une
complémentarité entre la consommation des biens et les loisirs.
Conclusion
Ce document présente une étude sur le comportement des consommateurs pour la région de Draa Tafilalet,
avec les caractéristiques spécifiques suivantes. (i) Il est agrégé à 9 groupes de biens, en mettant l'accent sur les
groupes de produits particulièrement pertinents pour les problèmes liés à l'utilisation de l'énergie et aux questions
environnementales. (ii) le comportement est intégré dans un modèle d'équilibre général à échelle régionale qui
est utilisé pour l'analyse des politiques et les projections à long terme, en particulier pour analyser les questions
environnementales en relation avec la consommation des produits standards et verts.
La fonction d'utilité directe est un exemple d'arbre d'utilité non homothétique à trois niveaux, qui implique
de fortes restrictions testables sur les élasticités-prix. Elle peut capturer des caractéristiques importantes de la
capacité des ménages à substituer des biens spécifiques. En particulier, il y a beaucoup de substitution entre les
différents types de transports publics et entre les transports privés et publics, mais dans notre cas nous avons
limité la substituabilité au niveau supérieur de l’arbre d’utilité.
Les résultats de l’estimation montre qu’il y a une substituabilité entre les biens verts et standards, or nous
pouvons conclure qu’il y a une complémentarité entre la consommation des biens et la consommation des loisirs
comme le montrer dans le résultat de l’estimation.
12
Bibliographie
13