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Plan de travail

INTRODUCTION
I. DEFINITION DES CONCEPTS.
1. Mythes
2. Légendes
3. Proverbes
Il. PRESENTATION DES BAKANIGUI ET LES MBAHOUIN.
1.Localisation et historique des BAKANIGUI.
2.Localisation et historique des MBAHOUIN.
III. MYTHES, LEGENDES ET PROVERBES.
1. Chez les BAKANIGUI
2. Chez les MBAHOUIN

Conclusion
Bibliographie

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INTRODUCTION

Le GABON est un état d’Afrique centrale qui s’entend sur une superficie de 266.667
km² divisée en neuf provinces. Il se caractérise par une richesse culturelle (Groupe ethniques,
langues, traditions, rites, mythes etc..). Sa démographie de 1.8 millions d’habitants est
inégalement répartie sur le territoire.

Les langues gabonaises d'origines africaines sont des langues Bantous ; elles ont été
introduites dans la région il y a environ 2 000 ans par des migrations. On distingue quarante à
cinquante langues au Gabon, c'est-à-dire un ensemble de peuples étendus, ayant un nom
distinct, avec le sentiment d'une origine et d'une appartenance commune. Ces peuples étaient
eux-mêmes divisés en clans qui se faisaient fréquemment la guerre. Leur particularisme vis-à-
vis des autres peuples n'en est pas moins vif, et ne les empêche pas d'ailleurs d'avoir avec
certains d'entre eux des parentés dues soit à la langue, soit aux origines, soit à des alliances
matrimoniales fréquentes. Elles sont généralement utilisées à l'oral sans être écrites. Alors que
les missionnaires venus de France et des États-Unis ont élaboré des transcriptions à partir de
l'alphabet latin pour bon nombre de ces langues à compter des années 1840 et ont traduit la
bible dans bon nombre d'entre elles, la politique coloniale française officielle a été de
décourager l'emploi de ces langues au profit de l'apprentissage du français. Les langues
africaines continuent d'être transmises au sein de la famille et du clan.

Dans l’optique de redorer et montrer l’importance des langues gabonaises, le


gouvernement encourage depuis les années 1970, la recherche sur les langues Bantous du
pays. La connaissance des différentes langues gabonaises a une portée sociale, culturelle et
symbolique. Ce faisant, il voudrait que le peuple gabonais, apporte aussi sa contribution en
vue de la revalorisation des savoirs traditionnels et de leur mode de transmission. Nous
sommes convaincus que c'est aussi celui de nombreux spécialistes en sciences sociales qui,
depuis plusieurs années, ont mis un point d'honneur à étudier et à faire connaître les
civilisations africaines dans toute leur splendeur. De ce fait, notre intérêt se portera
particulièrement sur les peuples BAKANIGUI et MBAHOUIN qui sont très peu connus de la
population gabonaise.

Dès lors, quelle est la géolocalisation et l'histoire de ces peuples ? Quels sont leurs
mythes, légendes et proverbes ?

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Notre étude portera sur les mythes, les légendes et les proverbes des BAKANIGI et
des MBAHOUINS. Ces deux groupes se retrouvent dans plusieurs provinces du Gabon et
appartiennent au grand groupe des AKELE.

Notre travail consistera, dans un premier temps, à présenter une brève généalogie,
ensuite à localiser les groupes sur le territoire gabonais, et enfin à présenter leurs mythes,
légendes et proverbes.

Pour ce faire, nous nous appuierons sur des ouvrages généraux et spécialisés et
davantage sur les résultats d’entretiens, et sur des sources orales de notre travail d’enquête.

METHODOLOGIE

 La recherche documentaire

Elle consiste à faire un recueil des données bibliographiques existantes afin de


capitaliser les connaissances les langues du Gabon en particulier les BAKANIGUI et
MBAHOUIN et leur localisation géographique. Cette phase nous a permis d’assoir et de
définir les bases et la problématique de notre travail. Nous avons également consulté des sites
web en rapport avec notre thème, des documents au sein des bibliothèques du département
d’Anthropologie et de l’Université Omar BONGO. En outre, les documents consultés étaient
des ouvrages généraux et spécifiques, encyclopédies et des mémoires de Master. Pour arriver
au bout de ce travail nous avons dus joindre par téléphone des amis résidants dans la province
du Haut Ogooué afin qu’ils se rendre sur le terrain et d’interroger des personnes ressources

 L’échantillonnage

Dans notre étude, compte tenu de la géolocalisation de la population BAKANIGUI et


MBAHOUIN, de la non popularité de ces langues qui sont peu connues par la population
Librevilloise et considérant l’impératif temporel, nous avons jugé nécessaire de procéder à un
échantillonnage aléatoire. Grâce à celui-ci tous les éléments de la population ont la probabilité
de faire partie de l’échantillon. Il est composé de vingt (10) enquêtés répartis comme
suite (tableau n°1).

Tableau n°1 : L’échantillonnage.


Villes/ Quartiers LIBREVILLE HAUT- OGOOUE

Nombre d’enquêtés 04 06
3
Source : Réalisation du groupe

 Le guide d’entretien

Il nous a permis de faire des entretiens semi-dirigés avec des spécialistes et autres
personnes en relation avec notre travail de recherche. Le choix de ce type d’entretiens permet
de maitriser, de contrôler la discussion et d’éviter que la personne ne s’éloigne trop du sujet
pendant l’entrevue.

 Les difficultés rencontrées lors de la recherche.

Tout travail de recherche scientifique est souvent émaillé de contraintes. Dans le cadre
de notre travail, nous avons rencontré des difficultés telles que, l’acquisition des informations
dans les bibliothèques, site internet, auprès des populations tant celles sur Libreville que celles
dans la province du Haut Ogooué, etc. Le transport et le financement pour les informations
recueillies sur le terrain.

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I. DEFINITION DES CONCEPTS

1. Les Mythes
Le mythe peut se définir comme un langage, mieux un discours universel où, écrit,
« tout est compris, même le désordre », où apparaissent des dieux, les hommes, les animaux et
les plantes, les génies, les êtres fabuleux, certains principes métaphysiques personnifiés :
chaos, le vide, la force… M. Griaule.

Le mythe dans son essence constitue avant tout un bien collectif essentiellement
transmissible. Véhiculé par les vieillards détenteurs du savoir profond, il se dit et, selon une
liturgie rigoureuse, lors des grands moments sociaux intronisation d’un roi, circoncision,
funérailles… se chante, se dense et s’exprime dans le geste rituel, se relève enfin par paliers
successif dans l’initiation. En lui norme et code ne font qu’un.

C’est un récit mettant en scène des êtres surnaturels, des actions imaginaires, des
fantasmes collectifs. Un récit relatant des faits imaginaires non consignés par l’histoire,
transmis par la tradition et mettant en scène des êtres représentant symboliquement des forces
physiques, des généralités d’ordre philosophique, métaphysique ou social.

2. Les Légendes

Récit fabuleux, souvent d’origine populaire, qui met en scène des êtres (dieux, demi-
dieux, héros, animaux, forces naturelles) symbolisant des énergies, des puissances, des aspects
de la condition humaine.

3. Les Proverbes

Les proverbes appartiennent au patrimoine linguistique d’un pays. Bien souvent, les
différentes cultures ont créé des proverbes similaires, les caractéristiques mises en valeur étant
souvent similaires. Se pose alors la question de leur conservation (c’est-à-dire de leur mise par
écrit) et avant tout de la collecte de ce savoir diffus, plus rural que citadin et surtout transmis
par les anciennes générations.

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Il est une formule langagière de portée générale contenant une morale, une expression
de sagesse populaire ou une vérité d’expérience que l’on juge utile de rappeler. Il n’est pas
attribué à un auteur, (contrairement à la citation ou l’apophtegme) : les proverbes sont souvent
très anciens, d'origine populaire et par conséquent de transmission orale. Ils servent
d’argument d’autorité.

Sentence courte et imagée, d’usage commun, qui exprime une vérité d’expérience ou
un conseil de sagesse et auquel se réfère le locuteur.

II - PRESENTATION DES BAKANIGUI ET DES MBAHOUIN


Le Gabon compte une panoplie de langes repartie sur tout le territoire. Selon leurs
origines d’une part et de manière disperser d’autre part. C’est le cas particulièrement des
BAKANIGUI et des MBAHOUIN.

1. Localisation et historique des BAKANIGUI

Les BAKANIGUI sont originaire du Congo (il faut dire que les premiers habitants du
Haut-Ogooué sont les pygmées après les NDOUNOUS) troisième groupe ethniques, ils se
sont installés au Nord-Ouest de Franceville et à l’est de l’Ogooué. Les BAKANIGUI sont
parentés aux NDOUMOU, AMBAMBA, Téké. Longtemps repoussés par les MBOCHI, ils
ont traversé la Sébé ou ils ont retouvé les SHAKE, et se sont rendus à leur emplacement
actuel(Franceville).

Après la migration, les BAKANIGUI se sont principalement installé à Franceville,


après différents déplacements s’en sont suivi Moanda, Okoloville, Moupia, Boumango. Les
mariages ont favorisé la dissémination de ceux-ci sur tout le territoire. Les villages les plus
fréquentés étaient, Yama, Moutobo 1 et 2, Moupia, Moanda, Koloville, Boumango, etc.

Chez les BAKANIGUI on retrouve les clans suivants, Beloulou (priorité), Ngoumou,
Moukara, Moungouma, Mboma.

2. Localisation et historique des MBAHOUINS

Les MBAHOUIN se distinguent par leur dispersion géographique sur toute l’entendue
du territoire du Gabon. Actuellement, ils sont repartis en très petits groupe. En effet, c’est

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l’explorateur français Du Challu qui mentionne pour la première fois la dispersion
géographique de cette population en écrivant « (…), j’ai trouvé le village Bakalais »
indépendants, perdus en milieu des pays occupés par d’autres tributs » (Du Challu,
1839 :432).

Appartenant au sous-groupe des AKELES intégrant également les BONGOME, les


MBAHOUIN sont originaires de la région du Kivu dans l’Est de la République Démocratique
du Congo ils sont passés par la montagne MOUANDANA ODJINGA (à 20 km sur la route
d’OKONDJA), puis la montagne KOULOU. L’installation des MBAHOUIN sur le territoire
gabonais remonte depuis le XVIIe siècle. Ils se sont installés dans la province du Haut-
Ogooué d’abord dans le village ONGALI situé à la frontière entre le GABON et le CONGO
puis dans le village BIBASSA. Ils se retrouvent aujourd’hui dans la province de l’Ogooué
Ivindo précisément à MEKAMBO puis dans la province de l’Estuaire notamment à Libreville.

Les MBAHOUIN se retrouvent dans différents villages à savoir le village de


BIBASSA, BIGNOMBI 1 et 2, NKOUGA, ville BANGOUE, ZAMAYIKA, ONGALI,
BOUMANGO, etc.

Chez les MBAHOUIN, on retrouve les clans suivant MISSAMAYO, OYIELIKETE,


OTSALA MINGOMO, SHAKE, SHAMASHOKO, les BOUBOUKOUYOU, les SHAYAKA
les SHAROWOUYOU etc.

Pour se nourrir, les MBAHOUIN chassaient au filet, cultivaient le maïs


(BAPOUTCHE) et la banane (AKONDO) ; ils avaient des masques de cuivre ; ils ont très
longtemps gardé le pagne d’écorces (ATITI) comme style vestimentaire.

Ainsi, retenons qu’en dépit de ces multiples divisions internes et les évènements
historiques parfois très doucereux, à l’instar de la colonisation occidentale, qu’ils ont vécu,
Les MBAHOUIN n’abandonneront pas totalement leur pratiques sociales et culturelles
notamment pendant la colonisation, mais vont, en essayant de dépasser leurs pseudo-
différences, chercher à se regrouper et à cette religion commune aux nouvelles croyances
venues d’Occident.

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Carte n°1 : Répartition spatiale des peuples Bakanigui et Bahouin.

Source : Production du groupe

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III. MYTHES, LEGENDES ET PROVERBES
Après la collecte des informations auprès des sources orales, nous avons effectué un
traitement consistant à retenir les informations qui se recoupent nous avons ainsi choisi de
nous appesantir sur les trois mythes, légendes, ou proverbes qui reviennent le plus lors de nos
entretiens.

1. Chez les BAKANIGUI


Tableau n° 2 : mythes, légendes et proverbes

EN LANGUE TRADUCTION FRANCAISE


D’aucun dise que pour véhiculer
un message à travers l’ensemble
des villages, le chef se mettait
Mythes 1 : Mossami
dans son hangar et parlait à voix
basse. Le message arrivait dans
MYTHES les oreilles des concernés.
Quand le chef apportait à manger
dans son corps de garde, cette
Mythe2 : Vila nourriture pouvait nourrir tout son
peule sans que la marmite ne se
vide.

EN LANGUE TRADUCTION FRANCAISE

LEGENDES Légendes 1 : Oshashi à Tsala Une corde à linge à base de plume

EN LANGUE TRADUCTION FRANCAISE

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Proverbes 1 : Wé dja biéla « Tu mangeras ton nom à la sueur
moudzanga ya pa mé de ton front »

« Si tu cherches des champignons


Proverbes2 : Wé songa boko wé toli dans la plaine et que tu trouves les
PROVERBES
bi suéri plus petits, ce sont des gros
problèmes. »

Proverbes3 : Wé bouma fouya fouya « Si tu tues le vilain et payeras le


wé foutouga lendiéri plus beau »

Source : Réalisation du groupe

2. Chez les Mbahouin


Tableau n° 3 : mythes, légendes et proverbes

EN LANGUE TRADUCTION FRANCAISE

10
Le serpent noir appelé
NDJONKOUNION : Quand les
hommes vont à la chasse ou à la
Mythes 1 : pêche, et qu’ils rencontrent le
serpent noir, ils doivent
impérativement revenir car ils
n’attraperont aucun gibier
L’antilope noir : Chez les
MBAHOUIN, il est strictement
interdit de manger la viande de
l’antilope noir. Si quelqu’un le
Mythe2 :
faisait, son pronostic vital serait
MYTHES engagé car dans le passé tout un
village a été décimé à cause de la
consommation de la viande.
Le caïman : Quand les hommes
vont à la pêche et tombent sur des
pirogues et que l’une d’elles
chavirent, le caïman noir surgit
pour sauver les naufragés. La
Mythes3 :
viande de l’animal n’est pas
interdite à la consommation, mais
une fois en danger, celui qui l’a
consommé ne sera plus secouru.

Le Munkala est une société que


l’on retrouve dans l’ensemble des
groupe ethnolinguistique son
accès est réservé aux seul
hommes à l’exception des mères
des jumeaux et jumelles qui sont
considérés comme des mères
Mythes 4: exceptionnelles. On rapporte qu’à
l’origine, cette institution était la
priorité des femmes et que les
hommes ont fait preuves de russe
et usé de leurs forces pour se
l’accaparer et ont excluent les
femmes.

Le Ndukué, esprit au masque


d’animal qui surgit lorsque les
Mythes 5 : femmes implorent leur génie
protecteur quand elles trouvent
leur plantation saka gé. Ce dernier
se révèle comme étant le
responsable et propose aux
femmes un moyen de protection.
Il sort un os de sa poche.
Le « Lishimvu » provient d’un
échange effectué contre le
11
« Mungala » qui a été découvert
par les femmes lors d’une partie
de pêche. Le « Lishimvu » est
conféré à une confrérie sécrète
dont le rôle principal est la
protection de la société et des
connaissances féminines. Elle
enseigne à la futur femme la vie
Mythes 6: au foyer, de mère de famille et la
forêt.

EN LANGUE TRADUCTION FRANCAISE

Obenga est un danseur de


Moungala. Il alla chasser des
hérissons en brulant une plaine.
Les flammes en folie
l’entourèrent, le brulèrent et il
Légendes 1 : mourut. Un groupe de femmes
passent par la et le virent. Elles
s’approchèrent et furent frappés
d’aveuglément car elles ont vu ce
qu’il ne fallait pas. La nudité de
Obenga

Dans un village appelé Doumé


LEGENDES vivait un chef appelé Salza. Il
était un chef particulier car il était
le grand ami du chef du village
voisin appelé Mounganda. Les
deux villages vivaient en
harmonie. Un jour Douné vit
qu’on avait vole son vin de palme
Légendes2 :
et ses atangas. Il émit un
avertissement dans tout le village
et posa des pièges autour de ses
choses. Le lendemain il vint
vérifier ses pièges et découvrit à
sa grande surprise que le voleur
n’est autre que son ami
Mounganda.

EN LANGUE TRADUCTION FRANCAISE

12
« Si tu tues le coq, la perdrix, et
Proverbes 1 : Oyoulou kouba les oiseaux, Comment sauras-tu
oyoulou ngouali nala nonni qu’il fait jour ? »
mayènabi na kouandji okouyi kina Si tu as les problèmes avec ta
djo lélé bana kena famille et tes amis, qui va prendre
ta part ?

« Il est interdit de déféquer dans


Proverbes2 : Idjakoulou djiba
le puits où on puise l’eau. »
djamanhou bassa ka yakabi fouya
Ne rends pas un mauvais service à
nan dja houndé youkoudjouba adjara
celui qui t’aide sinon la prochaine
djamahou koudji
fois, il ne t’aidera plus.

« Un chien qui aboie ne mords


pas. »
Proverbes3 : Djamanhou oukoudji Celui qui fait le bruit est souvent
le plus faible

« La chèvre qui se lie d’amitié a la


panthère s’expose elle-même au
Proverbes 4 : danger »
Dans la vie nos choix nous
donnerons raison ou tort demain

« La saleté reste toujours sur les


PROVERBES Proverbes 5 : Mamam mains » Nos actes malsains
nakounabé maketou restent toujours dans les souvenirs
makedjia des autres

Proverbes 6 : Momomgo
« La pirogue ou il y a un vieillard
bouya biboka mabouma ne chavire point ». Dans la vie la
boutchoba tso mavan force de l’expérience est mieux
balibidja bazené makidjia que celle de la jeunesse
ossi bouthoumbé

Source : Réalisation du groupe

13
CONCLUSION

Aujourd'hui la pénétration commerciale, administrative, et surtout missionnaire et


scolaire, ont changé les choses et les esprits. Les jeunes, et c'est légitime, ne rêvent plus que
de « progrès technologiques et de connaissances livresques. Parmi les enquêtés eux-mêmes
certains hommes parmi les plus jeunes (de 45 à 65 ans), conservaient une bonne notion de vie
ancestrale qu'ils avaient pratiquée dans leur enfance, mais d’autre ne savent pratiquement rien
de leur tradition soi-disant qu’ils n’ont pas grandie au village ou que les parents ne leurs ont
jamais parlé des traditions ancestrales et d’autre ont même du mal à parler leurs langues.

les légendes , mythes et proverbes d'origine, si elles ont eu cours autrefois, semblent
avoir péri, dans la plupart des cas, avec les anciens qui les détenaient et avec le culte des
ancêtres qui les faisait réciter en certaines circonstances; cette religion est morale du fait des
missions, de l'école, de la circulation des hommes et des idées et aussi, plus récemment et
massivement dans certaines régions, par les effets destructeurs de certains cultes syncrétiques
éphémères, tel le « bougisme » dans le sud-ouest, le culte de « Mademoiselle n dans le nord. Il
faut s’y résigner : le Gabon n'est plus ce paradis du temps de nos ancêtres. A Libreville, les
femmes gabonaises suivent la mode occidentale. Une tradition historique en forme (à
supposer même qu'il y en ait eu) est devenue aussi introuvable qu'un masque BAKOTA ou
qu'une statuette fang.

Ainsi, il est urgent, en Afrique et ailleurs, de collecter ce qui reste des traditions orales
si nous voulons que l’histoire en bénéficie.

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BIBLIOGRAPHIE

- Akoun, A. (1990), MYTHES ET CROYANCES DU MONDE ENTIER, Tom III Afrique


noire, Amérique Océanie. P. 486, Paris V.

- Hubert Deschamps, (1962), in Traditions orales et archives au Gabon. Contribution à


l’ethnohistoire, Berger-Levraut, Paris, p.61.

- Daniel Franck. I, (2008), Eléments de Description des Langues du Gabon, vol. 1,


Libreville, Les Editions du CENAREST.

- PENDI BIDONA, D. R, (2022). Rites et Pratiques chez les Ungom, mémoire de Master
p 26.

- Centre National de Recherches Textuelles et Lexicales, Repéré sur https://www.cnrtl.fr /

Sources Orales :
- M. MADJOUPA ANGUILLET, Tel :077470201, Derrière l’école normale
supérieur, Libreville, entretien réalisé le 23 février 2024
- M. Thierry OKOUMBA, du clan oyiliekété, Dragages, Libreville, Entretien réalisé
le 25 février 2024.
- M. Romaric :065 26 86 67, Dragages, Libreville
Entretien réalisé le 25 février 2024
MOUKOKO Alphonse, Libreville PK9
Entretien réalisé le 11 Janvier 2024

15
ANNEXE :

Carte n° 2 : Localisation des BANHOUIN (ONGUM)

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Source : PENDI BIDONA D R (2022). Rites et Pratiques chez les Ungom, mémoire de
Master p 26.

GUIDE D’ENTRETIEN DES BAKANIGUI :


IDENTIFICATION DE L’ENQUETE
Nom (s) et Prénom(s) :
Genre : Tel :
Groupe ethnique :
Sous-groupe : Clan :
Adresse :
BREVE GENEALOGIE DU GROUPE BAKANIGUI
D’où venez-
vous ?.....................................................................................................................................
…………………………………………………………………………………………………
………..
…………………………………………………………………………………………………
…………
A quand remonte votre première
installation ?..........................................................................................
…………………………………………………………………………………………………
…………
…………………………………………………………………………………………………
………….
Où vous êtes-vous installés pour la première fois sur le territoire gabonais ?
…………………………...
……………………………………………………………………………………………….. …
………..
…………………………………………………………………………………………………
…………
…………………………………………………………………………………………………
………….
Quelles sont les provinces et villages où on retrouve votre groupe ethnique ?
Provinces…………………………………………
Village……………………………………………….

17
Provinces…………………………………………
Village……………………………………………….
Provinces…………………………………………
Village……………………………………………….
Provinces………………………………………...
Village……………………………………………….
Provinces…………………………………………
Village……………………………………………….
Provinces…………………………………………
Village……………………………………………….

MYTHES, LEGENDES, PROVERBES


Avez-vous des mythes propres à votre groupe ethnique ?
Si oui,
lesquels ?.......................................................................................................................................
.
…………………………………………………………………………………………………
………..
…………………………………………………………………………………………………
………..

Explication du rite 1 :

Explication du rite 2 :

Explication du rite 3

18
Avez-vous des légendes propres à votre groupe ethnique ?
Si oui,
lesquels ?.......................................................................................................................................
...
…………………………………………………………………………………………………
…………
…………………………………………………………………………………………………
………….

Explication de la légende

Explication de la légende 2 :

Explication de la légende 3

Avez-vous des proverbes propres à votre groupe ethnique ?


Si oui lesquels ?
…………………………………………………………………………………………

19
…………………………………………………………………………………………………
…………
…………………………………………………………………………………………………
………….

Explication du proverbe 1

Explication du Proverbe 2

Explication du proverbe 3

Fait à ………………………, le …………………………………….

Signature

20
GUIDE D’ENTRETIEN DES MBAHOUIN :
Dans le cadre de notre cours portant sur la Géographie Culturelle, nous sommes
amenés à effectuer une étude sur les Mythes, Légendes et Proverbes des peuples Bakaniguis
et Mbahouins d’où ce guide d’entretien vous est proposé.
IDENTIFICATION DE L’ENQUETE
Nom (s) et Prénom(s) :
Genre : Tel :
Groupe ethnique :
Sous-groupe : Clan :
Adresse :
BREVE GENEALOGIE DU GROUPE MBAHOUIN
D’où venez-
vous ?.....................................................................................................................................
…………………………………………………………………………………………………
………..
…………………………………………………………………………………………………
…………
A quand remonte votre première
installation ?..........................................................................................
…………………………………………………………………………………………………
…………
…………………………………………………………………………………………………
………….
Où vous êtes-vous installés pour la première fois sur le territoire gabonais ?
…………………………...
……………………………………………………………………………………………….. …
………..
…………………………………………………………………………………………………
…………
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Quelles sont les provinces et villages où on retrouve votre groupe ethnique ?
Provinces…………………………………………
Village……………………………………………….
Provinces…………………………………………
Village……………………………………………….
Provinces…………………………………………
Village……………………………………………….
Provinces………………………………………...
Village……………………………………………….
Provinces…………………………………………
Village……………………………………………….
Provinces…………………………………………
Village……………………………………………….

MYTHES, LEGENDES, PROVERBES


Avez-vous des mythes propres à votre groupe ethnique ?
Si oui,
lesquels ?.......................................................................................................................................
.
…………………………………………………………………………………………………
………..
…………………………………………………………………………………………………
………..

Explication du mythe 1 :

Explication du mythe 2 :

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Explication du mythe 3

Avez-vous des légendes propres à votre groupe ethnique ?


Si oui,
lesquels ?.......................................................................................................................................
...
…………………………………………………………………………………………………
…………
…………………………………………………………………………………………………
………….

Explication de la légende 1 :

Explication de la légende 2 :

Explication de la légende 3

Avez-vous des proverbes propres à votre groupe ethnique ?


Si oui lesquels ?
…………………………………………………………………………………………

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…………………………………………………………………………………………………
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………….

Explication du proverbe 1

Explication du Proverbe 2

Explication du proverbe 3

Fait à ………………………, le …………………………………….

Signature

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