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RECHERCHE SCIENTIFIQUE
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UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI
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EcOLE NATIONALE D’écONOMIE APPLIqUéE ET DE MANAGEMENT
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Bernard AKPAN
Diplômé d’Etudes Supérieures Spécialisées d’Assurances
Docteur en sciences de Gestion
Février 2013
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SOMMAIRE
Introduction
Conclusion
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Chapitre 1 : L’ASSURANCE TOUS RISQUES CHANTIERS
L’assurance Tous Risques Chantiers est une branche d’assurance des risques
techniques relativement récente. C’est une assurance conçue pour les projets de
construction de tout genre offrant une protection complète aussi bien contre les
dommages causés à l’ouvrage en construction, aux équipements utilisés pour
l’exécution des travaux ou aux matériels de chantier que contre les dommages
matériels et corporels causés aux tiers du fait de l’exécution des travaux.
Les progrès techniques réalisés dans le secteur des bâtiments et la demande
croissante de construction d’ouvrage de tout genre ont augmenté dans le monde le
besoin d’assurance tous risques chantiers.
Face à une concurrence de plus en plus vive, les entreprises de construction ne
peuvent plus majorer leurs prix de façon suffisante pour tenir compte des risques
auxquels elles sont exposées. Les assureurs étant à même de calculer leurs primes de
façon plus rigoureuse que les majorations pour les risques d’entreprise de
construction, on peut dire que l’assurance tous risques chantiers contribue à faire
baisser les coûts de construction tout en offrant à toutes les parties intéressées une
protection efficace.
C’est pourquoi avant adjudication des travaux (acte par lequel on attribue l’exécution
des travaux à un entrepreneur), les maitres d’ouvrage, les bureaux d’étude, les
architectes et les établissements financiers exigent la preuve de l’existence de
l’assurance tous risques chantiers. De même les pouvoirs publics ont pris depuis
longtemps l’habitude d’insérer dans les conditions du contrat d’exécution des
travaux, une clause exigeant la souscription d’une assurance tous risques chantiers.
1- Personnes assurées
Les personnes assurées dans le cadre de l’assurance tous risques chantiers sont :
- Le maitre d’ouvrage : c’est la personne pour le compte de qui l’ouvrage est
construit. C’est celui qui commande la construction de l’ouvrage. Lorsque le
maitre d’ouvrage délègue une personne pour assumer son rôle, cette
dernière est appelée maitre d’ouvrage délégué.
- Les entreprises de construction y compris l’ensemble des sous-traitants qui
exécutent la construction de l’ouvrage.
De façon précise, il convient de comprendre que, peuvent être assurés tous
les participants au chantier y compris les sous-traitants voire les fournisseurs
nommément désignés. Ainsi, si l’un d’eux cause un dommage, l’assureur
indemnisera normalement sans effectuer de recours contre le responsable.
2- Ouvrages assurés :
L’assurance tous risques chantiers peut être souscrite pour les travaux de
construction tels que :
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- Fouille pour la construction d’immeuble de grande hauteur
- Gros œuvres presque terminés : Le gros œuvre c’est l’ossature y compris les
murs extérieurs sans toiture ni revêtement.
- Construction de maison et d’habitation, d’immeubles commerciaux,
d’hôpitaux, de théâtres, de bâtiments d’industrie de central d’énergie
électrique.
- Construction de route, de voie ferrée, d’aéroport, de barrage, de centrale
hydro-électrique, de tunnels d’ouvrages d’irrigation et de drainage.
- Construction de blindage de béton.....
a) L’ouvrage lui-même
Il comprend tous les travaux prévus au contrat et exécutés par l’entreprise
de construction et les sous-traitants y compris les travaux préparatoires
sur le chantier tels que le terrassement, le nivellement, les ouvrages
provisoires (un petit magasin à enlever après) ainsi que les matériaux
entreposés sur le chantier et qui sont nécessaires à l’exécution des
travaux
Les opérations de montage, d’installation et de construction en acier
peuvent être comprises dans l’assurance tous risques chantiers si ce sont
les travaux de construction qui prédominent c'est-à-dire si la valeur des
objets à monter et le coût du montage représentent moins de 50% du
total assuré.
b) Les équipements utilisés pour l’exécution de l’ouvrage.
En font partie les baraques de chantier, les magasins, les installations de
préparation et de mélange, les échafaudages, les installations
d’approvisionnement en électricité et en eau.
c) Les matériels de chantiers
Il s’agit des machines de déplacement du sable, des grues et d’autres
engins semblables à condition qu’ils soient des engins non admis à circuler
sur la voie publique.
d) Les frais de déblaiement
Ce sont les frais encourus pour déblayer un chantier après un sinistre
garanti.
e) La responsabilité civile obligatoire :
Il s’agit des conséquences pécuniaires de la responsabilité que l’assurance
peut encourir en vertu de la loi et en raison des dommages matériels et
corporels causés au tiers pendant l’exécution des travaux. Sont exclus de
cette garantie les accidents survenant aux employés ou aux ouvriers
assurés.
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f) Les avoisinants
Ce sont les biens sur le chantier assuré et à l’extérieur de celui-ci.
L’assurance tous risques chantiers offre une protection très étendue. Elle couvre tous
les dommages accidentels à condition que la cause du dommage ne figure pas dans
les exclusions énumérées dans la police.
La garantie de l’assureur est acquise pour les dommages provenant des causes ci-
après :
- Tous risques
- Incendie, explosion, foudre chute d’appareils
- Ras de marée, crue, inondation, neige
- Tempête de tout genre
- Affaissement de terrain, tremblement de terre, glissement
- Vol simple et vol par effraction
- Les malfaçons de toutes causes,
Les pertes, dommages ou destruction subis par les matériaux de construction
pendant leur transport sur le chantier peuvent être compris dans l’assurance, de
même que les dommages survenus pendant l’entreposage sur le chantier ou pendant
le montage ou le démontage des équipements des matériels sur le chantier.
Il existe très peu d’exclusions en matières de tous risques chantiers ; les
quelques exclusions qui existent sont expressément mentionnées dans la police et
concernent notamment :
4- Durée de la garantie
La garantie commence au début des travaux ou après le déchargement
des objets assurés sur le chantier et se termine lors de la réception ou de la mise en
service de l’ouvrage achevé.
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5- Somme assurée et prime
5.1- Le Capital assuré
5.2- La prime
Il n’existe pas un prix fixe applicable à tout ouvrage. La tarification se fait en fonction
des caractéristiques du risque. Les principaux éléments d’appréciation du risque
sont :
Pour établir une tarification adaptée au risque, l’assureur doit pouvoir prendre
connaissance de ce qui suit :
Si l’ouvrage ne peut pas être terminé dans la période prévue dans la police, il est
possible de prolonger l’assurance moyennant paiement d’une somme supplémentaire
(surprime). Les taux relatifs à l’équipement nécessaire, à l’exécution de l’ouvrage peuvent
être fixés soit par année, soit pour toute la période.
6- Règlement du sinistre
6.1- Indemnisation
L’assureur indemnise l’assuré des frais nécessaires à la réparation des dommages causés
à l’ouvrage.
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Sont exclus les frais de réparation des malfaçons qui auraient existé même en l’absence des
sinistres. Il est à préciser que la limite de l’indemnité est la somme assurée sauf si la police
prévoit une limite de garantie par sinistre ou une limite globale pour l’ensemble des sinistres
survenus pendant la période d’assurance.
6.2- La franchise
Sur chaque sinistre tous risques chantiers, l’assuré supporte une somme qui varie
suivant la nature et l’importance de l’ouvrage et suivant les dangers liés au milieu.
Ces franchises sont déduites de l’indemnité payable en cas de sinistre. L’objectif de la
franchise est d’éveiller chez l’assuré l’intérêt pour la prévention des dommages et de
décharger l’assureur des sinistres peu importants.
7- Période de maintenance
Les contrats de construction prévoient très souvent après la réception de l’ouvrage une
période de maintenance de six mois ou d’un an.
Elle garantit les dommages causés par les entreprises qui reviennent sur le chantier pour
satisfaire à leur obligation de contrôle d’entretien et de réparation.
Elle inclut la maintenance-visite et garantit en sus les dommages résultant d’un fait qui a
pris naissance pendant la période de construction et d’essai
En sus de la maintenance étendue, cette garantie couvre les dommages dont l’origine
remontant avant l’ouverture du chantier tient à une erreur de conception ou à un vice de
fabrication.
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Chapitre 2 : L’ASSURANCE TOUS RISQUES MONTAGE-ESSAI
L’assurance tous risques montage-essai est une variante de l’assurance des risques
techniques récemment diffusée dans le monde. Toutefois la couverture de ces
risques comporte des garanties qui se chevauchent ; il s’agit de l’incendie, de la
tempête, inondation, vol avec effraction etc.
L’assurance tous risques montage essai a acquis dans la vie économique une
importance sans cesse accrue allant de près avec le développement de
l’industrialisation dans le monde entier. Elle permet de supporter financièrement les
risques que recèlent les grandes opérations de montage. De même les banques ou
établissements de crédit exigent le plus souvent une assurance tous risques montage
et essai pour garantir dans une large mesure les prêts qu’ils consentent aux
investisseurs.
1- Objet de la garantie
L’assurance tous risques montage et essaie a pour objet de garantir contre les
conséquences pécuniaires les dommages survenus pendant la période de montage et
des essais. Il s’agit généralement du montage de machine, d’appareils et d’autres
ouvrages de construction métallique. En outre la garantie peut s’étendre à d’autres
petites machines, appareils, engins et matériel nécessaires à l’exécution du montage.
2- Personnes assurées
L’assurance tous risques montage essai s’adresse aux entrepreneurs et toutes les
parties prenantes pour qui la réalisation d’un montage comporte un risque. Il peut
s’agir :
Chaque intéressé n’est pas obligé de souscrire une police d’assurance ; au contraire
l’établissement pour l’ensemble des travaux d’une seule police dans laquelle figurent
tous les assurés est la façon la plus simple et la plus sure de réaliser une protection
complète.
L’assurance tous risques montage essai offre une couverture très étendue. Tous les
dommages accidentellement causés aux matériels assurés pendant la durée de
l’assurance sont garantis sauf les exclussions mentionnées dans la police.
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3.1- La garantie
Sont garantis les dommages résultant des causes ci-après :
Incendie, explosion, foudre, chute d’appareils de navigateur aérienne, autre destruction
ou autre mesure de lutte contre le feu, raz de marée, crue, neige, séisme, tremblement
de terre, maladresse, court-circuit, surtension, erreur de montage, affaissement, sous
pression, sur pression....., tout autre accident fortuit tels que les dommage dus à la
pénétration des corps étranger, les frais de transports sur le site de nettoyage.....
4-Durée de la garantie
L’assurance tous risques montage et essaie prend effet pour chaque bien garantit à partir
de déchargement sur le site de montage et cesse dès l’achèvement complet du montage et
des essais. La couverture peut être aussi étendue à la période de maintenance.
La somme assurée correspond à la valeur des installations telles qu’elle figure dans le
contrat de vente y compris les frais de transport, les droits de douane et le coût du montage.
Lorsqu’à l’occasion d’un sinistre l’assureur constate que la somme assurée est trop faible, il
fait application de la règle proportionnellement des capitaux. Tout changement affectant la
somme assurée doit être immédiatement déclaré à l’assureur. Les pièces et autres matériels
assurés en tous risques montage et essai le sont à leur valeur de remplacement.
L’assureur rembourse ce qu’il faut pour remettre le matériel endommagé dans l’état où il se
trouvait avant la survenance du sinistre.
6.1- L’indemnisation
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- Les frais de démontage
- Les frais de transport et de remontage
- La valeur des pièces encore utilisables ou des débris est détruite du montant de
l’indemnité.
6.2- Franchise
Sur chaque sinistre, une part des dommages est mise à la charge de l’assuré ; il s’agit de la
franchise qui sert à moraliser le risque. Elle évite également à l’assureur de payer des petits
sinistres.
7 – Période de maintenance
(Voir cours sur tous risques chantiers)
8– Tarification
En assurance tous risques montage essai, il existe tout au moins des règles de tarification
pour les affaires courantes qui ne présentent pas de circonstances aggravantes. Il existe
certains taux qu’on applique à certaines affaires courantes et qui sont en pourcentage. Ainsi
la prime à payer est égal au produit du taux par la valeur de l’objet assuré.
Pour les affaires qui présentent certaines difficultés, il est impératif de calculer le taux de
prime adéquat en tenant compte des particularités du risque. Ainsi pour établir une
tarification juste et adéquate, l’assureur a besoin de certaines informations concernant le
risque notamment :
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Chapitre 3 : ASSURANCE BRIS DE MACHINES
En dehors de son premier but, qui est de décharger l’assuré des conséquences financières
d’un sinistre accidentel, l’assurance bris de machine offre un autre avantage important.
L’assurance bris de machines est applicable à toutes les machines, appareils, équipements et
installations mécaniques à savoir :
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Il s’agit d’une détérioration importante exigeant une réparation ou le
remplacement du matériel accidenté. La plupart du temps les risques sont dus à une
des causes suivantes :
- Vice de construction
- Défaut de conception, de fabrication ou de montage
- Défaut de matière ou de la fonte
-Fausse manœuvre, maladresse, négligence, la rupture par la force
centrifuge, malveillance.
- Les courts circuits et autres effets du courant électrique, le manque d’eau
dans les radiateurs.
- Les explosions d’origine physique
- La tempête, la grêle et les débâcles de glace
1.5- Exclusions
Quelques exclusions sont souvent énumérées dans la police, il s’agit :
- des inondations, crues d’eau...
- de tous dommages susceptibles d’être pris en charge par d’autres contrats
d’assurance (l’incendie, l’explosion, le vol simple ou par effraction, chute de
foudre...)
- de toute usure due au fonctionnement ou à l’utilisation normale de la
machine.
- guerres civiles, émeutes, grève
- des fautes intentionnelles et des négligences très graves
- des défauts qui existaient au moment de la souscription et dont l’assuré
avait ou aurait dû avoir connaissance
- des défauts normalement garantie par le ;;; en vertu d’un contrat ou de la
loi
De façon générale, on note deux grandes catégories d’exclusions
Il y en a de deux sortes :
Il s’agit de celles que l’on trouve dans toutes les polices : le fait intentionnel de
l’assuré, la guerre, l’amande,
Ce sont celles qui sont propre à l’assurance bris de machine. Elles sont en principe
non rachetables et ont trait à certaines causes de sinistre ou bien concernent
certaines éléments de machine ; il s’agit notamment :
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. Des événements dus à l’utilisation d’une machine alors que l’assuré avait connaissance
d’un vice, d’un défaut, d’une malfaçon ou d’un quelque dommage
. Les pièces d’usure qui par nature ont une durée de vie limitée et doivent être
normalement remplacées à certains intervalles : câble, couroi, batterie, moule, outils...
.Les matériaux non métalliques : matériaux de bourrage, réfractaire,... à moins que les
dommages ne soient la conséquence directe d’un sinistre indemnisable
Elles sont souvent inscrites d’office dans la police, mais l’assuré peut en demander la
suppression souvent moyennant surprime.
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- les frais de transport accélérés sans quoi l’assureur ne remboursait que ses
frais au tarif le plus réduit
- les frais supplémentaires de main d’œuvre par exemple au titre des travaux
effectués en dehors des heures ou jours ouvrables
2- La tarification
Si la valeur assurée des machines venait à changer, par exemple du fait d’une hausse
des prix, l’assuré est tenu d’en informer la compagnie pour éviter une sous assurance. Il
doit également déclarer toute acquisition de nouvelles machines.
La prime nette à payer est égale au produit de la somme assurée par le taux de base
corrigé
PN = VA x tb corrigé
En assurance bris de machine, les taux de prime sont calculés sur la base des
statistiques et des données prévisionnelles. Ces taux sont fixés individuellement pour
chaque type de machine.
Les taux sont généralement élevés parce que la fréquence de sinistre en assurance bris
de machine est assez forte.
3- Règlement de sinistre
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3.1- Cas de sinistre partiel
L’assureur n’indemnise pas l’assuré des frais de révision générale des machines
assurées.
Les frais de réparation provisoire ne sont garantis que s’ils n’augmentent pas le coût
total de la réparation.
Lorsque le sinistre est total le montant des dommages est estimé sur la base de la
valeur vénale. On considère qu’il y a sinistre total lorsque le montant des frais de
réparation est inférieur ou égale à la valeur vénale de la machine.
En cas de sinistre total l’indemnité serait égale à la valeur vénale moins la valeur de
sauvetage (valeur des pièces récupérées).
L’excédent de coût lié au transport en grande vitesse, par avion ainsi qu’aux travaux
en heure supplémentaire n’est garanti que sur convention expresse.
Pour pouvoir maintenir malgré la fréquence élevée des bris de machines le taux de
prime acceptable pour l’assuré, la compagnie doit appliquée à chaque sinistre une
franchise dont le minimum est précisé au contrat.
. Si S≤F alors I= 0
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3.3.2- - Franchise relative
C’est la franchise absolue qui est souvent appliquée par les assureurs.
C’est l’assuré qui demande la franchise, c’est lui qui précise le montant de la
franchise car plus la franchise augmente plus la prime diminue
Si l’on arrive à établir la cause d’un accident, on peut trouver les moyens de prévenir
le sinistre non seulement pour la machine en cause mais aussi pour toutes les
machines de même type. La prévention des sinistres sert non seulement les intérêts
de l’assureur mais aussi ceux de l’assuré à qui le bris d’une machine ne manque
jamais de causer un préjudice économique (perte d’exploitation)
5- Exercice d’application
Une machine M fabriquée en 1991 est mise en service en 1995. A l’achat, cette
machine coûte FCFA 20.000.000. Les droits de douanes s’élèvent à 1O%, les frais de
transport et de manutention sont de 400 000 FCFA, les frais de montage de 300.000 F,
les divers frais exposés relatifs au pourboire s’élèvent à 200.000 FCFA. Les frais exposés
par le vendeur avant la mise en service s’élèvent à 150.000 FCFA, la TVA est de 18%, les
taxes de l’Etat égales à 10%. Le taux de base de la prime est de 3%0 et la majoration de
25%. Calculer la prime TTC sachant que le coût de police est de 5 000 FCFA et la TUCA
de 10%.
Correction
Capital assuré = 20.000.000 + (10% x 20.000.000) + 400 000 + 300 000 = 22 700 000
FCFA
En cas de désaccord entre les deux experts sus visés, ces derniers devront nommer
un troisième expert(le tiers expert) qui essaiera de les départager. Les honoraires de
ce dernier sont payés pour moitié par chaque partie.
Elle n’a lieu qu’au cas où la tierce expertise n’arrive pas à apporter de solution
définitive au désaccord des parties. Le président du tribunal visé plus haut nomme un
ou plusieurs experts judiciaires. Ces experts travail seule après avoir recueilli les
différents avis des experts amiables auxquels ils ne sont pas liés. Le rapport
d’expertise de l’expert judiciaire s’impose à tous.
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- si les références du matériel sinistre correspondent bien à celle du
matériel garantie
Exercice
Une bétonnière automotrice est assurée pour une valeur à neuf de 100.000.000
FCFA en Juin 1991 avec une franchise de 1 000.000 de FCFA. La valeur à neuf réelle au
jour de la souscription est de 99.000.000FCFA.
Mal haubanée, la machine est projetée à terre lors d’une forte tempête en
Septembre1997. Le coût de la remise en état de la bétonnière est de 63 millions
FCFA. L’indice de 1997 est de 195 et celui de 1991 est de 110. La valeur à neuf réelle
au jour du sinistre d’un matériel identique est 177.000.000 FCFA. Le montant des
pièces récupérées s’élève à 2 500.000 FCFA.
Quelle est l’indemnité à verser à l’assuré sachant que la valeur vénale au jour du
sinistre est de 56.000.000 FCFA.
Correction
I = 51 730.000F
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7- Les garanties hors exploitation
Toutes les garanties hors exploitation sont des garanties temporaires pouvant faire
l’objet soit d’une police spécifique soit d’une extension à la garantie ‘’en
exploitation’’ qui prend le relais
Une machine peut être stockée soit chez le fabriquant, soit chez le transporteur, soit chez le
futur utilisateur. Ici nous nous intéresserons à l’assurance du matériel en dépôt chez
l’utilisateur.
L’assureur bris de machine accordera en générale la garantie stockage dans le cas où le
matériel à été assuré sur son site d’utilisation et attend sa mise en place définitive ou son
montage. Pendant ce lapse de temps qui peut durer plusieurs mois le propriétaire du
matériel doit garantir sa nouvelle machine même si celle-ci n’est pas encore au stade de
fonctionnement industriel.
Les risques les plus importantes à garantir dans ce cas sont :
- Le vol
- Les dégâts des liquides
- La corrosion accidentelle
- L’incendie
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- Maladresse, négligence, malveillance de tierce personne
- Effet direct de la tempête, de l’ouragan, de la pluie torrentielle, du gèle, de
la débâcle de glace.
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Chapitre 4 : ASSURANCE DES PERTES D’EXPLOITATION APRES BRIS
DE MACHINES
1- Le contenu de la garantie
- du paiement des frais complémentaires éventuels dès lors qu’ils sont la conséquence
directe des dommages des matériels causés par les événements garantie au titre du contrat
d’assurance.
En réalité cette assurance est destinée à replacer l’entreprise dans la situation financière qui
aurait été la sienne s’il n’y avait pas de sinistre, la garantie perte d’exploitation après bris de
machine ne peut être accordée que si le risque direct est garanti
Cette assurance intéresse tout chef d’entreprises désireux d’être indemnisé d’un préjudice
financier subi par suite d’un arrêt partiel ou total de l’exploitation et consécutif à un
dommage matériel indemnisable dans le cadre de l’assurance bris de machine.
L’assureur garantit les pertes d’exploitation consécutives à l’arrêt total ou partiel d’activité,
arrêt dû à un bris ou à une destruction de machine par suite :
- Les différences de cours du produit fabriqué ainsi que des matières premières se
produisant entre le moment des sinistres et leur règlement
- La dépréciation après sinistre d’un stock atteint
- Le petit outillage
- Le retard dû à des fautes de la part de l’assuré (commande mal passée) réparation de
fortune sans l’accord de l’assureur entrainant de gros sinistres
- Les conséquences de dommages corporels au cours du bris de machine
Ainsi dans le cas où un personnel serait blessé ou décédé du fait d’un sinistre et que
l’exploitation en soit affectée, l’assuré ne serait pas indemnisé de l’aggravation des
pertes résultant directement de l’indisponibilité ou de la disparition de ce personnel
- Les conséquences des dommages causés par les radiations atomiques ou des
substances qui engagent la responsabilité d’un exploitant d’installation minière
- Le paiement des amandes ou penalties ainsi que les pertes d’exploitation qui
ne trouvent pas leur origine dans un sinistre bris de machine
Les exclusions suivantes peuvent être rachetées suivant le cas et suivant le prix (ou la
prime) :
- les pertes d’exploitation résultant des dommages directes garantis par une
extension particulière : grève, heurt, dégâts des eaux
- les honoraires aux frais d’expert de l’assuré
- la carence de fourniture de gaz, d’eau ou d’électricité
- l’arrêt d’exploitation imposé par décision administrative pour la sécurité des
personnes suite à un dommage garanti
Ils sont payés par l’assureur et servent à défendre les intérêts de l’assuré lors de
règlement de sinistre et du calcul de l’indemnité. Ils sont généralement limités à 10%
du coût du sinistre.
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1.6.3-Pénalité de retard
1.6.4-Indemnité de licenciement
Ces indemnités dues par l’entreprise sont prises en charge au titre de l’assurance
perte d’exploitation mais ne pourront en aucun cas dépassées le montant prévu par
les textes règlementaires et les conventions collectives de la profession ainsi que les
montants à verser par l’entreprise en l’absence de tout licenciement
Si l’utilisation du stock des produits finis non atteints lors du sinistre permet de
réduire la baisse du chiffre d’affaires pendant la période d’indemnisation
contractuelle et si ce stock ne peut pas être reconstitué pendant cette période
l’indemnité susceptible à ce titre sera fixée à dire d’expert.
La marge brute encore appelée bénéfice brute est obtenue en déduisant du chiffre
d’affaires les charges variables.
Les frais généraux permanents encore appelés charges fixes (taxe, assurance, frais
financier, frais de gestion incompressible) sont compris dans la marge brute.
Au nombre des charges variables, on peut citer celles qui sont liées à la production ou
à la fabrication des produits. Il s’agit des frais d’énergie, des frais de publicités, des
frais de prospections et de recherche, des coûts de démonstrations.
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1.7.2- Période d’indemnisation
1.7.3- La franchise
La franchise a pour but d’éviter la prise en charge de petits sinistres qui peuvent arrêter la
marche de l’unité de production pour quelque temps et qui coûteraient chers à l’assureur en
frais de gestion et d’exploitation dont l’effet sur l’exploitation est difficilement maîtrisable. La
franchise peut être définie comme étant la durée fixée aux conditions particulières du
contrat qui commence à partir du moment de l’interruption de l’exploitation ou de l’unité de
production.
L’assuré garde obligatoirement à sa charge les pertes d’exploitation qui en résulte. Cette
franchise s’exprime en jour ; la durée de la franchise est incluse dans la période
d’indemnisation toutes deux partant du jour du sinistre.
2.1-Définition du sinistre
- la machine doit être garantie tant en risque direct (bris de machine) qu’en perte
d’exploitation
Sauf cas fortuit et de force majeur l’assuré à 5 jours ouvrés pour informer l’assureur
par écrit (lettre recommandée avec accusé de réception) ou verbalement contre récépissé. Il
lui est cependant recommandé dans un but d’efficacité de prévenir l’assureur par téléphone,
télex, fax, email. Il devrait également indiqué les circonstances du sinistre, ses causes
connues ou présumées, la nature ou le montant approximatif des dommages ainsi que le
délai prévu pour une reprise totale ou normale des activités de la firme (ou de l’unité de
production). Il peut indiquer dans la mesure où il en a connaissance, le nom et l’adresse de
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l’entreprise civilement responsable du sinistre afin que l’assureur puisse mettre en cause les
présumés responsables.
2.3- L’expertise
L’expert devra aussi être apte à déterminer les causes de sinistre ainsi que
les conséquences financières de l’arrêt ou de la baisse d’activité en se faisant aider par
les services d’un sapiteur (expert-comptable). Il est à préciser que la procédure d’expertise
de sinistre perte d’exploitation est identique à celle de bris de machine.
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Chapitre 5 : ASSURANCE DES ENSEMBLES ELECTRONIQUES DE
TRAITEMENT DE L’INFORMATION
1- Objet et étendu de l’assurance
3-Les exclusions
4- Extension de garantie
Cette garantie est prise par des sociétés ou organismes de service qui, par suite d’un
sinistre sur l’ordinateur ne pouvait plus effectuer dans le temps les opérations de
facturations et devrait négocier des découverts bancaires.
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4.6- Les problèmes de détournement informatique d’argent :
5- capital assuré
27
TRAVAUX DIRIGES
TD1
1- Calcul du taux de base perte d’exploitation après bris de machine
Lorsque les machines sont en série, c’est le taux le plus élevé qui est le taux de base de la
perte d’exploitation égale taux du risque direct. Si les machines sont en parallèle alors
chaque machine contrôle un certain pourcentage du chiffre d’affaires (c’est-à-dire que telle
machine est plus importante que telle autre). Par exemple, M1 contrôle 70% du chiffre
d’affaires et M2 30% du chiffre d’affaires ; et que le taux M1=2% et le taux M2= 3%)
Donc le taux de base de l’assurance perte d’exploitation après bris de machine est égal à
70% x 2% + 30% x 3% = 0,7 x 2% + 0,3 x3% = 1,4 + 0,9 = 2,3%
1ère méthode
12 12
2ème méthode
BB 3,6
%BB = ----------=-----------= 30%
CA 12
28
Après le sinistre
BB
%BB = ------ = 30%
CA
BB= 30% x CA
= 30% x 6= 1, 8 = I
TD2
La machine M1 est montée en série avec les machines M2 et M3 qui sont à leur tour
montée en parallèle. M2 contrôle 40% de production et M3, 60%.
Chiffre d’affaires 1 000 000 000 ; achat et frais variables de production 450.000.000 ;
frais généraux permanents 400.000.000
Machine M2 40.000.000
Machine M1 10.000.000
29
On rappelle que la quotité de vétusté de toutes les machines est de l’ordre de
40% à la date du sinistre.
Travail à faire
2004 175
2003 160
2002 150
2001 130
2000 125
1999 115
1998 105
1997 100
30
Correction
Franchises actualisées
3- Capital de référence Cr
Marge brute MB
M B 2000 = 550.000.000 = CA – CV
Taux correspondant à M2 et M3
T1 = 40% x 3% + 60% x 3,5%
= 3,3%
31
Or tM1 = 2% et 3,3% > 2%
Taux de base = 3,3%
5- Taux P E
TPE = 3,3%
6- Prime P E
B = CA – (CF + CV )
= 199.650.000 FCFA
32
Compte d’exploitation après le sinistre
Les charges variables varient dans la même proportion que le chiffre d’affaires
1 331 000 000 - 260 000 000 /1 331 000 000 = 80,46%
CV = 117.034.830 FCFA
3-Règlement du sinistre
• Machine M2
I’ = Bénéfice + Perte
33
TD3
Correction du 2è partiel
I- (Voir sur l’épreuve)
II-
Non si F ≥ S
X=0
Cas pratique
2.980.000
34
799 164,6 X 5 / 12 = 332 985,2 FCFA
3-
a) Démontrons qu’il ne s’agit pas d’un sinistre total, c’est- à- dire d’un sinistre partiel
Il s’agit d’un sinistre partiel car le montant des dommages est inférieur à la valeur
Vénale.
VV = VN - Vétusté
Non, il ne s’agit pas d’un sinistre total pour la grue car le montant des dommages
c) Règlement du sinistre
- Trieuse
10- Grue
I2 = 16.000.000 – 500.000
35