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Sommaire

Introduction générale

Chapitre I : Généralité sur le pétrole


I.1 Historique de pétrole ………………………………………………………………………………………1
I.2 Définition du pétrole brut ……………………………………………………………………………….1
I.3 L’origine du pétrole …………………………………………………………………………………………2
I.4 Composition de pétrole ……………………………………………………………………………..……3
I.5 Caractéristique du pétrole brut ……………………………………………………………..……….3
I.5.1Densite ……………………………………………………………………………………………..….…3
I.5.2 La viscosité …………………………………………………………………………………………....3
I.5.3 La teneur en eau ……………………………………………………………………..………….…4
I.5.4 La tension de vapeur (TVR) :…………………………………………………..……………...4
I.5.5 La teneur en sédiment : …………………………………………………………….………..…5

Chapitre II : Description du champ de BIR EL - MSANA

II.1 généralités ……………………………………………………………………………………………………..6


II.2 situation géographique :…………………………………………………………………………………7
II.3 aperçu du traitement du brut ………………………………………………………………….……10
II.3.1 Traitement du brut ……………………………………………………………….……….......10
II.3.1.a la séparation :…………………………………………………………………………..….11
II.3.1.b la déshydratation/dessalage ……………………………………………………....11
II.3.1.c la stabilisation ………………………………………………………………………………12
II.3.2 stockage et expédition de brut : …………………………………………………………..12
II.3.2.a stockage de l’huile On-Spec :………………………………………………………….13
II.3.2.b stockage de l’huile Off-spec :………………………………………………………...13
II.3.3 unité de traitement de gaz :…………………………………………………………………..13
II.3.4 système de traitement d’eau :…………………………………………………………….…14
II.3.4.a eau d’injection :……………………………………………………………………………...14
II.3.4.b eau de lavage :…………………………………………………………………………….….15
II.3.4.c eau brut et potable :………………………………………………………………….……15
II.3.4.d eau anti incendie :…………………………………………………………………….…….15
II.3.5 système des utilités :……………………………………………………………………………...16
II.3.5.a système diesel :……………………………………………………………………….……..16
II.3.5.b système d’injection des produits chimique : …………………………………..17
II.3.5.c les produits chimique à injecter :…………………………………………………….18
II.3.5.d système d’air d’instrument :…………………………………………………………..19
II.3.5.e système d’azote : …………………………………………………………………………..20

Chapitre III : SECURITE INDUSTRIELLE

III.1 généralité :……………………………………………………………………………………………………..21


III.2 définition de la sécurité : ……………………………………………………………………………….21
III.3 les différents services de la sécurité :……………………………………………………………..21
III.3.1 prévention :……………………………………………………………………………….…….22
III.3.2 intervention :…………………………………………………………………………………..22
III.3.3 surveillance :…………………………………………………………………………………...22
III.4 les accidents de travail :………………………………………………………………………………...23
III.4.1 incendie :………………………………………………………………………………………...23
III.4.1.1 présence d’un combustible :…………………………..…...23
III.4.1.2 présence de l’oxygène :……………………………………....23
III.4.1.3 présence de la source d’inflammation :……………..…24

III.4.2 explosion :………………………………………………………………………………..……..24


III.4.3 les brulures :………………………………………………………………………..………….24
III.4.3.1 : les brulures thermiques :……………………………………24
III.4.3.2 : les brulures chimiques :………………………….………….25
III.5 équipements de protection individuelle (EPI)………………………………….……………..25
III.6 les règles générales de sécurité industrielle :…………………………………….…………..26

Chapitre IV : DÉSCRIPTION LA PROCÉDURE DE


SYSTEME DU RÉINJECTION D’EAU
Introduction

IV.1. La Présentation de Circuit du système……………………………………………….. 31


IV.1.2 bac de stockage ……………………………….………………………………….………..32
IV.1.3 Fonctionnement de pompes booster..…………………………….………….33
IV.1.4 Les pompe d’injections……………………………………………………..………..…33
IV.1.5 Tableau de vérification, Alarmes & Déclenchements…………….……34
IV.1.6 schéma sur le système………………………….………..……………………….…….35
IV.2 La pompe alternative Wepuko DP 212…………….………………………………….36
IV 2.1. Composition de la pompe Wepuko DP 212…………………….………..36
IV 2.2 Tableau 02 : Composition de la pompe………………………………….….37
IV 2.3 Circuit de lubrification de la pompe et de la boite à vitesse…....38
IV 2.3.1 circuit de lubrification et de refroidissement………….38
IV 2.3.2 schéma sur Circuit de lubrification….........................39
IV 2.3.3 circuit de refroidissement de la boite de vitesse…….42
IV.3 procédure de démarrage ……………………………………..………………………………….43

IV.3.1 démarrage à froid …………………………………………………………..……..44


IV.3.2 mis en service …………………………………………………………………………45
IV.3.3 démarrage à chaud ……………..………………………………………………..45
IV.3.4 opération normal et surveillance en continue …………………..46
IV.4 arête d’urgence …………………………………………………………………………………………..47
IV.5 redémarrage………………………………………………………………………………………………..48
Conclusion
Introduction Générale

Le pétrole ou bien l’or noir est une matière première de la civilisation moderne,
c’est la première source d’énergie mondiale grâce à ces propriétés physiques et
chimiques, principalement la quantité d’énergie par rapport au volume ainsi que le
rendement et la rentabilité économique qu’il offre, la facilité de sa commercialisation,
sa production et son transport.

Les échanges internationaux en matières pétrolières, que ce soit brut ou


produit finis, sont régis par des contrats ou des réglementations de vente répandant à
des spécifications assurant le transport, l'exploitation et l'utilisation des produits finis.
En effet, ces spécifications offrent à l'utilisateur une garantie de qualité.

Le champ de BMS est exploite en partenaires, Cepsa (45%), Petronas (30%) et


Sonatrach (25%), pour l’exploitation d’un petit gisement de brut léger, avec une
production moyenne de 12000 barils par jour.

Avec des spécifications exigées en particulier les teneurs en sel, en eau et en sulfure,
ainsi que la tension de vapeur (REID).

L’eau produite qui est utilisée dans l’installation est considérée comme une source
pour le réinjection dans le réservoir dans le but de la pressurisation du gisement et le
maintien de la pression.
Chapitre I GENERALITE SUR LE PETROLE

I.1 Historique de Pétrole


 Le mot « pétrole » est composé de deux mots latins « Petra » et « Oléum » qui
signifié « Huile de Pierre »

 Il était utilisé comme :

- Médicament miracle

- Revêtement efficace

- Arme de guerre

 Le pétrole est découvert pour la première fois au Moyen-Orient à la surface de


la terre au milieu du dix-neuvième siècle.

 la croissance de sa utilisation a évolué très rapidement avec la découverte du


kérosène « pétrole lampant » qui a été utilisé pour l’éclairage.

 Le premier puits du production de pétrole est réalisé par le « colonel Drake »


dans l’état de Pennsylvanie en USA en 1859.

 Après sa découverte le pétrole est devenu la première source d’énergie dans le


monde

I.2 Définition du Pétrole Brut


 Le Pétrole brut ou (Crude Oil en Anglais) C’est un mélange complexe
d’hydrocarbures non traité.

 C’est la combinaison chimique de l’élément de carbone « C » et l’élément


d’hydrogène « H » il contient aussi de faible quantité de soufre , des trace
d’azote , oxygène et plusieurs métaux.

AMMOUR IBRAHIM 1
Chapitre I GENERALITE SUR LE PETROLE

Il se différencie par :

 La densité

 La composition

 La teneur en soufre

Actuellement le degré °API Est le moyen utilisé pour exprimer la qualité du pétrole
brut °API= (141.5/d)-131.5

I.3 L’origine du pétrole


 Quelles sont les origines du pétrole ?

 mélange complexe

 dans les fonds marin pauvres en oxygène , les restes de plancton ne


pouvant plus se décomposer se sont transformés , au cours des millénaires,
en un mélange complexe d’ hydrocarbure( le pétrole).

 Cette transformation n’a été possible que par des processus chimiques et
biologiques continuels, à des températures de 65° à 120°c et sous forte pression.

 Roche –magasin

 Les minéraux des boues abyssales se sont solidifiés en roche poreuse, où le


plancton a pu se transformer. La roche-magasin est un ensemble de couches
géologiques imprégnées d’hydrocarbures. C’est pourquoi, le pétrole se présente
toujours emprisonné dans des formations rocheuses, et jamais sous forme d’un
lac souterrain.

1. Dépôt de micro- organismes, recouvert de matériaux imperméables.


Transformation par des bactéries anaérobies.
2. Tassement et solidification des couches de sédimentation. Autre
transformation sous l’effet de la pression et de l’élévation de la
température.
3. Plissement des couches de sédimentation, migration et sédimentation de
gaz, d’huile et d’eau.

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Chapitre I GENERALITE SUR LE PETROLE

I.4 Composition de pétrole


 Le pétrole brut est formé essentiellement d’hydrocarbures (combinaison de
carbone et d’hydrogène) ou le carbone présente 83% à 87% en volume et
hydrogène de 10 à 15 %. associé à des composés oxygénés, azotés et sulfurés
ainsi qu’à des traces de métaux particuliers (vanadium, molybdène, nickel),

Les hydrocarbures contenus dans le pétrole sont regroupées en trois familles :

 Les paraffines (alcanes)

 Les naphtènes (cyclo-alcanes)

 Les aromatiques

I.5 Caractéristiques du pétrole brut :


Au stade final de son exploitation, le pétrole brut traité (produit fini) doit subir
des analyses pour caractériser ces propriétés avant qu’il soit commercialisé.

I.5.1 Densité :
La densité d’une substance est égale à la masse volumique de la substance
divisée par la masse volumique du corps de référence à la même température. Pour les
liquides et les solides, l’eau est utilisée comme référence, pour les gaz, la mesure
s’effectue par rapport à l’air. Elle est notée d et n’a pas d’unité (grandeur physique sans
dimension).

I.5.2 La viscosité :
Elle représente la contrainte de cisaillement nécessaire pour produire un
gradient de vitesse d’écoulement d’une unité dans la matière. Il existe deux types de
viscosité :

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Chapitre I GENERALITE SUR LE PETROLE

 La viscosité dynamique μ : Elle est définie par la relation entre la


norme de la force du liquide et la vitesse relative dv

F= μS dv/dz (pa.s)
Où :
S : la surface de chaque couche.
μ; la viscosité dynamique.

dz : l’épaisseur du fluide.

dv : la vitesse relative

 La viscosité cinématique ʋ est le quotient de la viscosité dynamique par


la masse volumique du fluide

Où :
: est le coefficient de viscosité cinématique, exprimé en St ou en m2.s-1 ;

: est le coefficient de viscosité dynamique. Il caractérise l'aptitude du fluide à s'écouler


et s'exprime en pascal. Seconde (Pa.s) .

: est la masse volumique du fluide, en kg.m-3

I.5.3 La teneur en eau :


La teneur en eau permet de quantifier la quantité d’eau dans le pétrole brut .

I.5.4 La tension de vapeur(TVR) :

La TVR est une pression effective et s’exprime Ordinairement en PSI « pounds


per square inch » qui est L’unité de mesure de pression (anglo-américaine)

La Spécification en TVR d’un pétrole brut est fonction des Conditions


climatiques du site de production (pour le stockage du brut), est liée à la Teneur en gaz
dissous dans le brut.

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Chapitre I GENERALITE SUR LE PETROLE

Plus la teneur en gaz Dissous augmente, plus la TVR du brut va croître. Pour
Satisfaire une TVR, il faut mettre en œuvre un procédé qui va Permettre, à moindre
coût, de libérer le gaz dissous dans le Brut sorti puits.

I.5.5 La teneur en sédiment :


Le pétrole brut contient des quantités faibles des sédiments et des sels minéraux
dont la majeure partie est dissoute dans l’eau. Le reste se trouve sous forme de
cristaux très fins.

Ces produits peuvent détériorer les équipements (corrosion, érosion, dépôts,


bouchage, empoisonnement des catalyseurs…)

La présence de tels produits dans le pétrole brut est extrême ont gênante
puisqu’ils peuvent détériorer la qualité du brut et des fuels

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CHAPITRE II DESCRIPTION DU CHAMP DE BIR EL -MSANA

II.1 Généralités :
Le développement de gisement BMS inclut trois puits de production de brut
(BMS-06, 07 et 08), trois puits d’injection d’eau (BMS-03, 04 et 05), deux puits d’eau
de source Barrémien (WSW-01 et 02) pour l’eau d’injection, deux puits d’eau de
source Mio-Pliocène (BMS-01 et 02) pour l’eau de nettoyage et l’eau potable et un
puits d’injection de gaz (BMS-09) avec un système de collecte de brut et une usine de
stabilisation de brut avec une capacité de stockage et d’export.

Les équipements de procédé du brut utiliseront un seul train pour la séparation,


dessalement et stabilisation de brut venant des trois puits producteurs pour atteindre les
spécifications d’export du brut. L’eau produite sera traitée pour la réinjection dans le
réservoir, l’eau venant des deux puits de source sera traitée et injectée dans le réservoir
pour la pressurisation, le gaz récupéré sera utilisé comme gaz combustible et l’excès de
gaz sera comprimé et réinjecté dans le réservoir.

Le système des utilités requis pour l’installation sont :


L’air instrument, l’air de service, le gaz inerte, eau anti-incendie, injection de
produits chimiques, l’eau potable et l’eau pour les sanitaires, gaz combustible, gasoil,
les purges et torches.

Trois bacs à toit flottant de stockage de brut selon spécifications exigées (on-spec),
un bac à toit fixe de stockage de brut hors spécifications (off-spec) et un système
d’expédition contenant des pompes et des conduites seront pour la stabilisation et
transfert du brut. Le stockage pour les fluides des utilités est requis aussi, l’alimentation
électrique sera fourni à partir d’une sous station connectée à une ligne haute tension 60
KV de la sous station BRN. Un générateur de secours en gasoil est fourni aussi.

Ces différentes unités qui constituent le complexe de traitement de BMS sont


décrites dans ce chapitre.

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CHAPITRE II DESCRIPTION DU CHAMP DE BIR EL -MSANA

II.2 SITUATION GEOGRAPHIQUE


Le bloc BMS 401C est situé au nord de la frontière du bassin Berkine, à
proximité de 270 Km à l’est de Hassi Messaoud, et à proximité à 60 Km à l’ouest
d’El Borma.

II.3 Indentification des zones :

1. ZONE A

2. Trois bacs à toit flottant pour stockage Du brut (ON-Spec)


3. Un bac a toit fixe pour stockage de brut (OFF-Spec)
4. Une pompe de retraitement
5. Unité d’injection des produits chimiques
6. Une unité de production d’air (3 Compresseurs à vis)

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CHAPITRE II DESCRIPTION DU CHAMP DE BIR EL -MSANA

7. Un package de nitrogène
8. Un système de déluge pour les bacs de stockage du brut
9. Trois pompes boosters
10. Trois pompes d’expédition

11.ZONE B
1. Un manifold : arrivée des puits producteurs du brut
2. Résistance pour circuit de test
3. Séparateur de test
4. Séparateur d’admission HP (inlet séparateur)
5. Deux batteries de dessalements (dessaler)
6. Un Four (crude oil heater)
7. Séparateur LP (Base pression)
8. Aero-refroidisseur du brut (crude oil colère)
9. Deux pompes de transfert vers stockage
10. Séparateur de vidange fermée (Close drain séparateur)
11. Ballon de fuel gaz (fuel gaz Boot)
12. Deux Compresseurs de gaz
13. Ballon de torche
14. Unité stockage et injection de méthanol
15. Une torche

12. ZONE C

1. Unité de stockage et transfert de gasoil


2. Unité de récupération des drainages ouverts (Open drain)
3. Un Générateur électrique
4. Un Bloc Salle de contrôle & laboratoire
5. Salle des batteries
6. Une Sous-station électrique + transformateurs

13.ZONE D

1. Quatre Filtres d’eau des puits


2. Quatre filtres a Hydrocyclone pour IGF et Barrémiens
3. Unité de traitement des eaux huileuses (I.G.F)
4. Deux pompes boosters pour injection d’eau
5. Cinq pompes à piston HP pour réinjection d’eau
6. Réservoir d’eau brut (raw water tank)
7. Réservoir d’eau Alimentation pompes réinjection (injection water)
8. Réservoir d’eau de lavage du brut (Wash water tank)
9. Réservoir d’eau potable
10. Unité de traitement d’eau

AMMOUR Ibrahim 8
CHAPITRE II DESCRIPTION DU CHAMP DE BIR EL -MSANA

11. Quatre pompes alimentation eau potable et de service


12. Deux pompes de lavage du brut
13. Réservoir d’eau d’incendie
14. Deux pompes jockey
15. Une pompe électrique
16. Une pompe diesel

14.ZONE E

1. Une Fosse septique


2. Bloc Département HSE
3. Block administrative
4. Parkings pour les véhicules
5. Deux postes de garde
6. Un atelier de Maintenance (workshop)
7. Un Magasin (warehouse)
8. Une Station de distribution du gasoil
9. Un Atelier mécanique pour les véhicules
10. Un Aire de stockage des produits chimiques (chemical Storage)
11. Mosquée

15.ZONE F : Bassin d’évaporation


16.ZONE 1 : Terrain de feu & le périmètre de nord du CPF
17. ZONE 2 : Le périmètre de nord du CPF

AMMOUR Ibrahim 9
CHAPITRE II DESCRIPTION DU CHAMP DE BIR EL -MSANA

II.3 Aperçu du traitement du brut :


La figure I.2 représente le CPF (unité de traitement du pétrole brut (huile), unité de
stockage et d’expédition, unité de compression de gaz, unité de système de traitement
d’eau de (l’injection, lavage, anti incendie, service et potable) et le système de torche.

Figure II.2 : Le CPF de BMS.

II .3.1 Traitement du brut :

Consiste à éliminer le gaz, l’eau, ainsi que les sels et d’autres éléments tels que le
sable en provenance des gisements.

Afin d’atteindre les qualités requises à leur commercialisation. Les spécifications


des pétroles bruts sont variables, et résultent souvent d’accords entre producteurs,
transporteurs et acheteurs.

Trois grandes opérations de traitement sont généralement nécessaires sur les


effluents de gisements d’huile dans le but de produire des bruts conformes aux
spécifications :

- La séparation qui consiste à séparer les phases (huile, eau et gaz).

AMMOUR Ibrahim 10
CHAPITRE II DESCRIPTION DU CHAMP DE BIR EL -MSANA

- Le dessalage, dont le but est de retirer l’eau ainsi que les sels.
- La stabilisation du brut qui consiste à séparer les composés volatiles (gaz).

D’autre part, les normes environnementales poussent à l’interdiction de torchés le


Gaz associé à l’huile, obligeant ainsi les producteurs à traiter ces gaz en vue de :
• générer de l’électricité pour des besoins de consommation interne.

• les commercialiser.

• les réinjecter tout simplement dans le gisement exploité ou tout autre réservoir à
Proximité.

II.3.1.a La séparation :

Les effluents des puits producteurs (BMS-06, 07 et 08) arrivent au CPF à une
pression de P ≈ 8.5 bars à une température qui varie de 55 à 63 °C et collecter dans un
collecteur de production et d’autre de test, les deux manifolds consistent de changement
d’un puits en test séparateur et deux puits restent en inlet séparateur.

La séparation effectuée pour séparer le gaz, le pétrole brut et l’eau.

Huile séparée sera acheminé vers le 1ére étage du dessaleur via la vanne de contrôle
de débit 10-FCV-0001.

Le gaz produit sera transmis soit à la torche HP par la vanne de contrôle de pression
10 PCV- 0002 A ou bien vers le 1ér étage d'injection du Compresseur de gaz via la
conduite 6ʺ.L'eau produite est envoyée à travers la conduite 6ʺ à Hydro-cyclones (40-
V-0-0100 /0200).

II.3.1.b Le dessalage :

Le dessalage du pétrole brut est une opération essentielle : elle conditionne


la bonne marche des traitements « aval », pour éviter les conséquences

- encrassement des tubes du four.

- corrosion du circuit.

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CHAPITRE II DESCRIPTION DU CHAMP DE BIR EL -MSANA

Un mauvais dessalage peut conduire également à des entraînements massifs


d’hydrocarbures dans les eaux issues du dessaleur, d’où de sérieux problèmes
d’environnement.

Il y a trois mécanismes du dessalage :


 La diffusion des sels, il s’agit de faire dissoudre dans l’eau tous les cristaux
des sels contenus dans le brut en utilisant une vanne de mélange placée à
l’entrée du dessaleur qui assure l’opération de mélange entre l’eau et l’huile
(le sel diffusé dans l’eau).

 La coalescence, elle est provoquée par un champ électrostatique, l’émulsion


eau-brut, mélange intime de deux liquides non miscibles, est constituée par
une phase continue (brut) et une phase dispersée (l’eau sous forme de
gouttelettes dont les dimensions varient de 1 à 10 μm).

 La décantation, sous l’effet du champ électrique, les gouttelettes d’eau


se rassemblent et donnent de grosses gouttelettes qui, sous l’effet de leur
densité supérieure à celle du brut, se décantent au fond du dessaleur par
l’effet de gravité.
En fin, Le gaz de flash (récupéré) est purgé au système de compression de Gaz de
Flash (récupéré) sous contrôle de contre-pression à partir de ballon Dégazeur.

II.3.1.c La stabilisation :

Le Pétrole dessalé s’écoule à travers les spirales de Four cylindrique (Réchauffeur


de Pétrole Brut (12-HF-0-0100)) pour atteindre la température 76°C et envoyé vers
un séparateur (BP) 0.4 bar pour dégazer le maximum de brut (éliminer les
hydrocarbures léger), diminution de la Tension de Vapeur Reid (TVR).

En fin, le gaz récupéré dans le séparateur BP alimente les 1ér étages des deux

trains de compression de gaz.

II.3.2 Stockage et expédition de brut :

Après le traitement de Pétrole Brut et la stabilisation, il est transféré par l’un des
pompes de transfert (12-P-0-0201 et 0202) de brut à partir du séparateur BP (12-V-0-
0300) et à travers le Refroidisseur du Pétrole Brut (14-X-0-0100) de type ventilateur à
ailette vers l'un des trois bacs de stockage à toit flottant (14-T-0-0101, 0102 et 0103))

AMMOUR Ibrahim 12
CHAPITRE II DESCRIPTION DU CHAMP DE BIR EL -MSANA

de Pétrole Brut conforme aux spécifications ou vers un réservoir de stockage à toit fixe
(14-T-0-0200) pour le Pétrole Brut hors spécification.

II.3.2.a Stockage de l’huile On-Spec :


Le pétrole stocké dans l’un des bacs de stockage à toit flottant (14-T-0-0101, 0102
et 0103) est prêt à être expédié, il faut respecter les spécifications d’exporte, elles sont
présentées dans le tableau II.1 suivant :

Tableau II.1 : Les spécifications de pétrole traité à l’expédition.

II .3.2.b Stockage de l’huile Off-Spec:

Le pétrole mal traité ou hors spécifications est stocké dans un bac à toit fixe (14-
T-0-0200), ou il est envoyé vers le séparateur d’entrée HP (10-V-0-0100) pour le
nouveau traitement avec la pompe (14-P-0-0100).

II.3.2.c Expédition de brut :


Le pétrole traité, respecte les spécifications de commercialisation sera exporté vers
PK0 puis vers HAOUD EL HAMRA en utilisant les pompes booster (P-0- 0101 / 0102
et 0103), elles démarrent en parallèle avec les pompes d’expéditions (15-P-0- 0201 /
0202 et 0203).

II.3.3 Unité de traitement de gaz :

L’objectif de ce document est de donner un procédé et une description du


système de compression et d’injection de gaz dans la tête de puits (BMS)

AMMOUR Ibrahim 13
CHAPITRE II DESCRIPTION DU CHAMP DE BIR EL -MSANA

La pression d’injection de gaz nécessaire à la tête de puits est de 270 bars.

 Spécifications techniques des équipements :

Cette partie de description des procédures couvre le gaz produit qui n’est pas
utilisé par l’installation est considéré comme excès de gaz. Le gaz en excès ne doit pas
être torché sur une base continue et sera compressé et réinjecté dans le réservoir.

Le gaz des séparateurs d’entrée et des séparateurs BP est comprimé au niveau


de cinq étages de compression de gaz, puis réinjecté vers le réservoir. Les cinq étages
des compresseurs alternatifs comprendront deux étages de gaz de flash (récupéré) et
trois étages de compression de gaz d’injection. Les compresseurs de gaz de flash et de
gaz d’injection seront conduits par des moteurs alternatifs, qui ont leur propre (package)
système de contrôle pour la surveillance des paramètres de fonctionnement de
l’équipement (vibration, température de l’huile et paliers, etc.) et le contrôle de la
capacité. Il y aura 2 x 50% de compressions de gaz de flash et de gaz d’injection des
trains.

Les compresseurs doivent recevoir tout le gaz, qui est en excès à la limite de
gaz combustible, et le débit de gaz variera selon le taux de production et la composition
de brut. Le contrôle de la capacité de gaz est géré automatiquement par chaque
compresseur utilisant une combinaison de compression chargement /déchargement et
le recyclage du gaz refroidi de la sortie à l’entrée de chaque équipement, a pour but de
maintenir une pression constante à l’entrée.

II.3.4 Système de traitement d’eau :


II.3.4.a Eau d’injection :

L'eau de l'aquifère des deux puits Barrémien (BMS-01 et 02) s’écoulera à travers
les filtres des cartouches du cyclone solide / liquide et sera acheminée vers le bac de
stockage d’eau d'injection ainsi que l’eau arrivé au IGF (Induced gas flotation) (40-V-
0-0300).

L’eau d’injection est pompé avec des pompes booster (44-P-0-0101 / 0102) et à
travers l’un des filtre à cartouche (44-F-0-0101 / 0102), pour augmenter la pression
d’aspiration des pompes d’injection à 13 bar et réinjecter à pression de 358 bar aux
puits BMS-03, 04 et 05 pour le maintienne de la pression de réservoir de champ BMS.

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CHAPITRE II DESCRIPTION DU CHAMP DE BIR EL -MSANA

II.3.4.b Eau de lavage :

L’eau du puits Mio -pliocène est filtrée à travers les cyclones (46-F-0-0100 et 0300)
pour l’élimination des particules solides, ainsi cette eau est utilisée comme Eau Brute,

Eau de service et Eau anti-incendie. Afin de réduire l’activité microbienne le produit


chimique biocide #2 est injecté. Tandis que l’extracteur d'oxygène est injecté afin de
réduire la concentration en oxygène dans l'eau.

L'eau traitée est stockée dans le Bac d’eau de service (lavage) (46-T-0-0300).
Le Bac est inertie avec de l’azote, et le gaz combustible est purgé vers le
système de torche à basse pression.

II.3.4.c Eau brute et Potable :


L’eau de source Mio-Pliocène est utilisée pour alimenter les besoins en eau
Brute au BMS, Les utilisateurs typiques d’eau Brute sont :

 Station des utilités.


 Compresseur de gaz de remplissage des bacs d’eau de refroidissement.


 Étanchéité de la Pompe.

L’eau Brute est filtrée par le biais d’un filtrée cyclone avant d’être pompée vers le
bac d’eau Brute (46-T-0-0100). A partir de ce bac, l’eau est pompée au Système de
distribution d’eau Brute et/ ou la station de traitement d’eau suivie par la station de
stérilisation avec les pompes (46-P-0-0101 et 0102). L’eau potable produite par la
station doit être stockée dans le bac de stockage et alimenté le réseau d’eau potable avec
les pompes (46-P-0-0701 /0702).

II.3.5.d) Eau anti incendié :

L’eau de puits d’eau Mio-pliocène est filtré à travers des filtres à cyclone pour
élimination des particules solides et alimente le bac de stockage d’eau anti incendie
(50-T-0-0100) d’ une capacité de 4536 m3 pour assurer un système de déluge qui est

AMMOUR Ibrahim 15
CHAPITRE II DESCRIPTION DU CHAMP DE BIR EL -MSANA

conçu pour refroidissement des capacités et éventuellement faire face à la propagation


de feu situé à 04 bacs de stockage qui sont situés dans la même zone.

Les Traitement avec Biocide et préfiltre sont exigés pour empêcher la croissance de
bactérie et la pénétration des solides dans le système d’eau Mio-pliocène (anti
incendie). Cela aussi évite la corrosion de la tuyauterie, vannes et l’intérieure des
ballons (Séparateurs).

Une pompe jockey (50-P-0-0201/02) est en service en permanence pour assurer le


maintien des conduites de réseau d’eau anti incendié rempli, à une pression de 11 bar.

En cas d’urgence, la chute de pression dans le réseau d’eau d’anti incendié sera
renforcée avec la pompe électrique (50-P-0-0101), elle démarre à la pression de 9 bar
pour gonfler le réseau et les pompes jockey (50-P-0-0201/02) sont arrêtée mais au cas
où la pression atteint la valeur de démarrage pour augmenter la pression (50-P-0-
0101) est arrêté. 7 bar la pompe diesel (50-P-0-0102) sera dans le réseau et la pompe
électrique.

II.3.5 Système des utilités :

II.3.5.a) Système Diesel :

Le diesel sera livré à BMS via un camion-citerne (Hassi Messaoud) et stocké dans
un réservoir de stockage sur le site.

Le système de diesel alimente les sous-systèmes suivants :


3
 Réservoir de stockage (36-T-0-0100) avec une capacité de 50m .

 Réservoir d’alimentation du Pompe à diesel de système anti incendie (50-T-0-


 0200).

 Réservoir d’alimentation du Générateurs d'urgence électrique (EDG) (77-T-0-


100).

AMMOUR Ibrahim 16
CHAPITRE II DESCRIPTION DU CHAMP DE BIR EL -MSANA

II.3.5.b) Systèmes d’injection des produits chimiques :


BMS nécessite l'injection de divers produits chimiques dans différentes sections
d'hydrocarbures et les cours d'eau.

Les points d'injection des produits chimiques plus nécessaires aux emplacements sont :

 Puits de production (BMS-06, 07 et 08).

 Production / collecteur de test.

 Exportation de pétrole.

 Traitement du gaz / Injection de gaz.

 Puits d'eau de source (Barrémien) (BMS-01 et 02).

 Stockage de l'eau de lavage, l'eau brute et l'eau anti incendie.

 équipement de traitement de l'eau produit (IGF) (40-V-0-0300).

 Ensemble de traitement des eaux usées.

 Stockage d'eau d’injection.

AMMOUR Ibrahim 17
CHAPITRE II DESCRIPTION DU CHAMP DE BIR EL -MSANA

II.3.5.c) Les produits chimiques à injecter :


Dans le tableau II.2 suivant on donne les différents produits aves les
points d’injection.

Le produit But Injection

Eviter la formation de
Anti-mousse - Les Collecteurs (test et production)
la mousse
Eviter les émulsions - Les collecteurs (test et production)
Anti-émulsion
d’eau dans l’huile - Les têtes de puits de production
- Les lignes de productions d’eau
Eliminer les dépôts de
Inhibiteur de tartre - Les sources (Barrémien et Mio-
Calcaires
polécien)

- Sortie de 4éme et 5éme étage


Eviter la formation des
Méthanol (compresseur de gaz)
Hydrates
- Pipeline d’injection de gaz (BMS-09)
- Les têtes de puits de production
Inhibiteur de réduire ou d'éliminer
- La ligne d’expédition
corrosion la corrosion
- Le traitement d’eau d’injection
Inverseur Anti- Inverser les émulsions
- Système de séparation huileuse (IGF)
émulsion d’huile dans l’eau
Extracteur éliminer tout
- l’eau produite et de l'aquifère
d’Oxygène l'oxygène dissous

Biocide # 1 réduire ou éliminer la - Le système d’eau Barrémien

croissance des
Biocide # 2 Bactéries - Le système d’eau Mio-polécien

Tableau II.2 : Les différents produits chimiques à injecter.

AMMOUR Ibrahim 18
CHAPITRE II DESCRIPTION DU CHAMP DE BIR EL -MSANA

II.3.5.d) Système d’air d’instrument :

L’air instrument est utilisé dans deux principaux circuits.

 Système de contrôle

 Système d'Azote

Tous les systèmes exigent que l'air instrument soit typique et pressurisé entre 6 –
7 bars.

Ce système comprend les équipements suivant pour fournir l’air instrument :


Le compresseur d’air à vis ayant une capacité nominale de 916,4 Sm3 / hr,
il comprime l’air à environ du 8,5 bar. Après l’air comprimé refroidi par aéro
refroidisseur d'air et filtré pour minimise l'eau libre est coalescées et enlevées dans les
ballons avant de passer l’unité de séchage.

Le sécheur d’air est conçus de 02 unités identiques, branchées en parallèle ; une en


service et autre en régénération, qui permet d’enlever toute impureté et solide
transporté. La régénération de l’air est finalisée par un contre-courant d'air sec prévenu
de l'unité en service (Le point de rosé est de - 40 º C à 8.5 bar).

Le ballon d’air sec, L'air sec issu des sécheurs est acheminé vers un ballon de
stockage conçu selon des normes et standards. Ce ballon doit être d’une mesure bien
déterminé afin d’assurer une autosuffisance de 20 minutes pour une variation de
pression de 8.5 bar à 4.5 bar. Ce qui va donner suffisamment de temps pour démarrer
le compresseur en veille (standby) en cas de défaillance du principal et éviter toute
perturbation dans la production.

AMMOUR Ibrahim 19
CHAPITRE II DESCRIPTION DU CHAMP DE BIR EL -MSANA

II.3.5.e) Système d’azote :


Le gaz inerte (azote) doit être produit par des séparations à membranes, les
générateurs d'azote séparent l'air comprimé sec en un courant d'azote et (Déchets) d'air
enrichi. Le flux d'air résiduel sera évacué dans l’atmosphère, tandis que l'azote est dirigé
dans le système. L’air est préchauffé (s’assurer qu'il est au-dessus de son point de rosée
de l'eau) et passe dans les membranes. L'oxygène imprègne relativement rapidement
Par rapport à l'azote de sorte que l'unité peut être conçue pour donner un produit avec
une pureté jusqu'à 97% Azote et 0,5 à 2% d'oxygène au BMS. L'azote est généralement
mis à disposition à une pression de 1 à 2 bars en dessous de la pression d'alimentation.

Un ballon de stockage peut être fourni pour couvrir les demandes de pointe.

AMMOUR Ibrahim 20
Chapitre III SECURITE INDUSTRIELLE

III.1 Généralité :
L’industrie pétrolière est classée parmi les activités à grand risque sur l’être humain et
l’environnement, des études et des recherches basées sur le retour d’expérience d’accident
ont été menées afin de mettre en place des normes régissant les protections des installations
pétrolières ainsi que des systèmes de management du risque/sécurité et de l’environnement
(HSE).

III .2 Définition de la sécurité :


La sécurité se dit une situation où l’on n’a aucun danger à craindre. Cette définition
générale, reposant sur le principe du risque zéro, n’est pas adaptée aux activités humaines ;
où l’on parle de risque acceptable. Se référant à l’industrie et, plus particulièrement, au
fonctionnement des procédés, la sécurité peut être définie comme l’aptitude d’un système à
fonctionner en maîtrisant, à un niveau acceptable, les risques pour les personnes, les biens et
l’environnement.

III .3 Les différents Services de la Sécurité :


Pour augmenter la production, conserver la vie du personnel et éliminer au maximum
des accidents, il faut installer un service de sécurité doté d'un système de mesure et des
moyens techniques et organisationnels qui limite l'influence des facteurs industriels
dangereux sur les travailleurs en garantissant la sécurité des équipements installés, la fonction
de la sécurité dans l’usine se résume en trois taches essentielles :

 Prévention.

 Intervention.

 Surveillance.

AMMOUR Ibrahim 21
Chapitre III SECURITE INDUSTRIELLE

III .3.1 Prévention :

La prévention est une attitude et/ou l'ensemble de mesures à prendre pour éviter qu'une
situation ne se dégrade, ou qu'un accident ne survienne. Le service de la prévention a comme
rôle :

 Assurer le suivi des travaux dans des conditions de sécurité optimale.


 Participer à l’étude et aux modifications concernant les Installations.
 Etablir des audits de sécurité des Installations.
 Rédiger des consignes de sécurité générales et particulières.
 Participer à la politique globale de prévention, la commission Hygiène et sécurité et les
différentes compagnes de prévention.
 S’assurer de l’application des divers contrôles et inspections réglementaires des
équipements.
 Elaborer et étudier les statistiques d’accidents du travail.

III. 3.2 Intervention :

La compétence d’un service de sécurité se mesure par la rapidité d’intervention et le


savoir-faire sur le terrain ; les taches de l’intervention du service sur le terrain sont :

 Intervenir en cas d’incendie.


 Assister les travaux dangereux en y apportant la couverture de sécurité nécessaire.
 Assurer l’entretien préventif des systèmes de protection, des équipements et des
matériels anti-incendie et soutient
 Assurer l’entraînement du personnel aux exercices d’intervention.
 Etablir, actualiser et appliquer les plans d’interventions de la direction régionale et
autres.

Faire appliquer les consignes générales et particulières de sécurité.

III. 3.3 Surveillance :

C’est la fonction des agents de sécurité, elle consiste en ces quelques points :

 Assurer les contrôles des accès des unités et bases.


 L’entretien des équipements anti- incendie.

AMMOUR Ibrahim 22
Chapitre III SECURITE INDUSTRIELLE

 Coordonner les mouvements des véhicules lors des situations d’urgence.


 Constituer une force d’intervention rapide grâce au casernement de ses effectifs.

III .4 Les Accidents de Travail :

Les accidents de travail peuvent survenir dans tous les types d’industries au cours de
travail dans le domaine pétrolier, ils se révèlent de façon soudaine et brutale et se traduit par :

 un incendie ;
 une explosion ;
 des brûlures.

III.4.1 Incendie :
Les produits pétroliers traités dans les unités de production sont inflammables et peuvent
être explosifs, L’incendie est une combustion vive résultant de l’action de l’oxygène sur le
combustible, il existe trois conditions nécessaires pour qu’il y ait une combustion :

III.4.1.1 Présence d’un combustible :

C’est un produit susceptible de s’oxyder, c’est le cas, du charbon, des produits pétroliers
ainsi que du caoutchouc, certains produits combustibles (l’acétone, l’essence) peuvent
s’enflammer vivement et brûler en produisant des flammes.

Pour caractériser l’inflammabilité des liquides on utilise la notion de Point Eclair,


température minimale à partir de laquelle ce liquide émet suffisamment de vapeurs pour
former avec l’air un mélange pouvant être enflammé en présence d’une source d’énergie.

III.4.1.2 Présence de l’oxygène :


L’oxygène favorise ou active la combustion, on peut le trouver pur ou un mélange avec
d’autres gaz comme dans l’air, ou encore des produits chimiques oxygénés comme l’eau
oxygénée, les chlorates, les nitrates, les peroxydes…etc.

AMMOUR Ibrahim 23
Chapitre III SECURITE INDUSTRIELLE

III.4.1.3 Présence de la source d’inflammation :

La source d’énergie est une source d’inflammation capable de produire assez de chaleur
pour initier la combustion telle qu’on peut citer : la flamme, point chaud, étincelle électrique
ou électrostatique, choc ou frottement.

Les bases de prévention d’un incendie consistent à éliminer au moins un de ces facteurs,
pour assurer cette condition il faut :

 Eviter d’atteindre les points d’auto inflammation des hydrocarbures.


 Eviter le contact des hydrocarbures avec l’oxygène en créant un milieu inerte.
 Opérer hors du domaine d’explosivité des hydrocarbures.
 Supprimer toutes possibilités de création d’une source d’amorçage (étincelle).

III.4.2 Explosion :
Dans certaines conditions, lorsque les produits combustibles sont mélangés à l’air sous
forme de gaz, de vapeurs, de brouillard ou de poussières, la réaction de combustion peut être
extrêmement rapide, violente et libérer en un court instant une quantité d’énergie élevée c’est
l’explosion, elle ne peut se produire que si coexistent une source d’inflammation et un
mélange explosif.

Les produits combustibles mélangés à l’air ne sont explosif que dans un domaine de
concentration déterminé compris entre la limite inferieure d’explosibilité (LIE) et la Limite
Supérieure d’Explosibilité (LSE).

III.4.3 Les Brûlures :


On distingue les brûlures thermiques et les brûlures chimiques.

III.4.3.1 Les brûlures thermiques :


Les brûlures thermiques sont les conséquences de plusieurs contacts on peut citer :

 Le contact avec des produits portés à haute température suite à incendie ou explosion.
 le contact avec des liquides cryogéniques (air ou azote liquide…) ;
 le contact avec des produits chauds (vapeurs surchauffées…).

AMMOUR Ibrahim 24
Chapitre III SECURITE INDUSTRIELLE

III.4.3.2 Les brûlures chimiques :

Les brules chimiques sont généralement causé par des contacts avec :

 de produits corrosifs tels que les acides concentrés (chlorhydriques, sulfuriques,


nitrique, fluorhydrique) et les alcalins concentrés (soude, potasse) ;
 de produits oxydants forts (eau oxygénée concentrée) ;
 de phénol et de chlore.

III .5 Equipements de protection individuelle (EPI) :


L’utilisation des équipements de protection individuelle est obligatoire au niveau des
industries pétrolières dans des zones bien définies, se renseigner auprès du représentant de la
prévention quant à endroit où ces équipements sont exigés, la désobéissance à cette règle
entraînera un arrêt de travail jusqu’à ce que ce règlement soit respecté .Des mesures
disciplinaires seront prises, il appartient à chacun de maintenir ses équipements de protection
individuelle en

 Casque de sécurité ;

 Lunettes de sécurité et écran protecteur ;

 Chaussure de sécurité ;

 bouchons stop bruit ;

 masque respiratoire ;

 Les gants de travail ;

 Les harnais de sécurité, les crochets…etc.

AMMOUR Ibrahim 25
Chapitre III SECURITE INDUSTRIELLE

III .6 Les règles générales de Sécurité Industrielle :

Cette induction HSE a été élaborée pour donner aux stagiaires sur le champ les
informations nécessaires pour qu’ils puissent accomplir leur training en toute sécurité et
sans incidents.
Le champ BMS est composé de quatre zones définies comme suit :
 Les Bases de Vie Permanente et sous-traitants.
 La Base Industrielle.
 Le CPF (Usine).
 Les Puits (off site).

Règles et consignes de sécurité des deux bases de vie

 Le port du badge est obligatoire.

 Défense de fumer dans tous les bâtiments (les chambres, les


couloirs, au restaurant, au foyer et à la piscine).
 Il est interdit de jeter les ordures (canettes, bouteilles, paquets de
cigarettes vide,…) dans la nature, mettez-les dans les poubelles
prévues pour cela. Ne pas faire de bruit, penser à vos collègues qui
dorment.
L’hygiène est une règle de base, surtout dans le lieu publiques, tels que :
restaurant, foyer, piscine,

 Laver tout le temps vos mains avant de manger.


 Porter des vêtements propres au restaurant et au foyer.
 Se laver tout le corps avant d’accéder à la piscine.
 Au restaurant, ne jamais prendre les aliments à la main, utilisez les
cuillères ou les Pinces disposées devant chaque bac ou assiettes du
self-service.
Infirmerie :

 Toutes allergies, maladies ou prise de médicaments doivent être


signalées impérativement au médecin, et cela pour qu’en cas de
problème ce dernier puisse vous prendre en charge plus facilement
et pourra vous éviter des complications.

AMMOUR Ibrahim 26
Chapitre III SECURITE INDUSTRIELLE

Le CPF, Les Puits :

 Faites une brève analyse des risques de l’endroit où vous allez


travailler.
 Localisez les moyens de protection et de lutte à l’endroit où vous
travaillez.
 Aucun travail n’est urgent ou important pour qu’on ne prenne pas
le temps de le faire en sécurité.
 Evitez d’avoir des comportements dangereux par vos actes ou vos
oublis.
 Communication des accidents, incidents, presque accidents,
comportements et/ou situations dangereuses, déversement de
produit, etc.
Règles de circulation et de conduite :

 Porter pendant tout le temps de votre séjour, votre permis de conduire


(permis international pour les expatriés) et votre laisser passer.
 La conduite sur le sable est interdite sauf obligation.
 limitation de vitesse :

- 20Km/h, au niveau de la BVP, BI et du CPF.

- 40Km/h, au niveau des pistes.

- 80Km/h, sur les routes goudronnées.

 interdiction de doubler :
- il est strictement interdit de dépasser d’autres véhicules à moins que leur vitesse
soit inférieure à 80Km/h.
 Distance de sécurité :
- la distance de sécurité entre deux véhicules est de 70 m et elle est obligatoire.
 interdiction de klaxonner :
- pour le respect du repos de vos collègues qui font le quart, il est strictement
interdit de klaxonner et de ronfler les moteurs au niveau de la base de vie.

AMMOUR Ibrahim 27
Chapitre III SECURITE INDUSTRIELLE

 les piétons :
- les piétons sont PRIORITAIRES au niveau de la base de vie, base industrielle
et CPF.
 ceinture obligatoire :
- Mettez votre ceinture
 En cas d’incendie /accident :
- Tous les accidents/incidents doivent être communiqués.

- Les presque accidents aussi doivent être reportés puisque ce sont des
accidents qui ne se sont pas réalisés ou à qui il ne manquait qu’un paramètre
pour qu’ils se produisent.

- Ces rapports ne sont nullement destinés à la sanction mais doivent être


utilisés pour prévenir le même type d’accident dans le future.

- En cas d’accident exécutez le PAS :

P: protéger A: alerter S: secourir

Protéger :
Pour éviter les sur accidents, c’est-à-dire les moyens ou dispositions à prendre
pour minimiser les conséquences, par exemple : en balisant le lieu, en éteignant le
moteur, en barrant l’accès,…

Alerter :
Quand vous communiquez l’information soyez calme et parlez
clairement en donnant les informations suivantes :

Votre nom + l’endroit de l’accident + le type de l’accident + les moyens de


secours requis.

Secourir:
Si vous êtes formés aux premiers secours seulement, dans le cas
contraire évitez de toucher le ou les blessés.

AMMOUR Ibrahim 28
Chapitre III SECURITE INDUSTRIELLE

Prévention : serpent / scorpion :

 En cas de morsure ou de piqûre, ne vous agitez pas et essayez de


rester calme.
 Essayez d’identifier ou, si possible, de
 capturer l’insecte ou le reptile en cause.
 Appelez les secours: Tel et/ou radio.
 Évacuez-le blessé immédiatement vers l’infirmerie

Alerte majeure :

 En cas d’alerte majeure, l’évacuation vers le point de


rassemblement sera ordonnée par le système de publique adresse.
 Le point de rassemblement pour le CPF et la BI se situe au nord de
la centrale de sécurité et au sud du poste de garde principale, à
l’extérieur de la clôture du CPF, celui de la B de VP est tout
simplement le parking principal.
 Arrivé au point de rassemblement, donner votre nom au
responsable de ce point.
 Se calmer et attendre les instructions.

Environnement :

 Avant notre arrivée à BMS, l’Endroit où nous nous trouvons était


vierge et propre.
 Notre objectif et d’opérer l’installation avec un minimum d’impact
sur l’environnement.

AMMOUR Ibrahim 29
Chapitre III SECURITE INDUSTRIELLE

 Vous pouvez tous y contribuer en utilisant à bon escient les


poubelles et les moyens de collecte des déchets mis en place et en
veillant à maintenir votre lieu de travail propre et bien rangé En cas
d’accident / incident
 les agents de sécurité : leur travail consiste à contrôler la circulation
du personnel à l’entrée du site, veillé sur la sécurité des travailleurs,
surveillé avec les caméras de surveillances, agir directement

Types d’incendies : Il existe 3 types de feux

 CLASSE A : les feux qui proviennent du combustible sec comme


le bois et le plastique, pour les éteindre on utilise les extincteurs qui
contiennent de l’eau pulvérisée
 CLASS B : les feux qui brûlent sur les combustible liquides comme
les carburants et les produits chimique inflammables, on utilise les
extincteurs qui contient de la poudre du CO2

 CLASS C : ce sont les gaz combustible comme le propane ou le


butane, on utilise les extincteurs QUI contiennent du CO2
 Il existe des extincteurs de type ABC.

AMMOUR Ibrahim 30
CHAPITRE IV description de la procédure de système du réinjection d’eau

Introduction

L’eau produite qui est utilisée dans l’installation est considérée comme une source pour le
réinjection dans le réservoir dans le but de la pressurisation du gisement et le maintien de la
pression.

IV – La description de la procédure de system du réinjection d’eau


IV 1. La Présentation de Circuit du système.
 On a une source d’eau (barrémien water Wells WSW 1 /2 ) l’eau arrive dans une tuyère
avec une pression 8 à 9 bar orientée vers CPF passant vers le hydro cyclone (liquide
/solide) .
 On injecte dans les puits un produit chimique qui s’appelle scale inhibiteur (détartrant) avec
une pression de 8.5 bar.
scale inhibiteur (détartrant) :
- Utilisé pour minimiser ou éliminer la formation d'échelle dans le système de traitement de l'eau
Et le réservoir
 A l’arrivée de l’hydro cyclone en aval à une pression =7 bar.
 On injecte aussi le produit chimie (biocide 1) avec une pression 9 bars.
 A l’entrer on a un débit il est contrôler avec 41 LCV 0001.
Rôle est la fermeture et ouverture avec un pourcentage lié avec le processus donnée.
 il y’a 2 hydro cyclone un en service et l’autre standby avec un tag Name 41-V-0-0101/0102
ROLE : on récupère les sédiments dans l’eau.
 on injecte les solides ou bien les sédiments au-dessus de hydro cyclone avec une vanne
automatique 41XV003 vers le (send bit), mais nous changeons de direction.
 on ajouter de tuyaux vers drainage ouvert à l’intervalle de 240 min (chaque 4 H) est pendant 120
s ou bien avec une vanne manuelle.
 à la sortie de tuyau nous avons diminué le diamètre avec une l’orifice diamètre inférieur, pour
maintient la pression à chuter dans le cas de drainage.
 La sortie de hydro cyclone ,nous avons une quantité d’eau qui viennent l’ IGF sont associes avec
lui et orienter vers les filtres avec une contrôle de LCV 001 qu’ il est maintient le niveau de
bac de stockage (l’entrer et la sortie ) .
 Nous avons 2 filtres un en service et l’autre en standby avec tag Name 41-F-0-0101/0102.

 A l’intérieur de filtre, il y’a 3 cartouche.


 Tous les modèles de filtres, de cartouches
 Bobinées.
 Polypropylène.
 conteneurs avec charbon actif,
 anti-nitrate, etc.
 Vous trouverez des filtres, 5 pouces jusqu'à 40 pouces.
ROLE : si éliminer le maximum des sédiments.

 Le problème de cartouche si :

AMMOUR Ibrahim 31
CHAPITRE IV description de la procédure de système du réinjection d’eau

 La durée de vie limité dans un certain temps, nous savons leur avec l’augmentation de la
différence de pression DIP on va :
 1- Soit, changer les cartouches.
 2 - Soit, nous sommes faire un lavage avec un system qui marche (bac washing).
 A la sortie de filtre il y’a une vanne (ESV0001) ouvert Pour permettre le passage de débit d’eau
vers le bac de stockage 44-T-0-0100 c’est un bac de toit fermée.
 on injecter à l’aval de bac de produit chimique (biocide 1) avec une P=8.5 bar est un temps T=
15 min et une quantité de 4 litre cet opération faire 2 fois par jour le matin et le soir.
biocide 1
- Utilisé pour minimiser ou éliminer la croissance bactérienne dans le système de traitement d'eau
et le réservoir.

IV 1.2 Bac de stockage :


 Au-dessus de la surface du réservoir est fermée.
 ont injecté le fuel de gaz ou bien le nitrogène.
 Rôle si pour éviter la déformation du bac.
 Il y’a 2 trou d’hommes pour l’entrer pour le nettoyage en cas de révision
 ligne de recyclage
 2 lignes sortie vers le drainage ouvert en cas vider le bac
 Il y’a aussi des transmetteurs LT et LG, qui donner une valeur indiquer le niveau de bac
 1 ligne de sortie de bac vers les 2 pompes booster de tag name 44-P-0-0101/0102 Une pompe
en service et l’autre en standby.
 on injecte dans la ligne :

Corrosion Inhibiteur.
- Utilisé pour minimiser ou éliminer la corrosion dans le système de traitement d'eau.

Oxygen Scavenge
- Utilisé pour "nettoyer" tout oxygène dissous qui peut avoir fui dans le système d'eau
À travers des joints de réservoir, des joints, des presse-étoupes de pompe et de soupape
et similaires.
- Le système d'eau doit être soigneusement surveillé et le doseur d'oxygène dosé si la présence de
l'oxygène est détecté.
- La présence d'oxygène dissous peut entraîner des graves effets biologiques.

AMMOUR Ibrahim 32
CHAPITRE IV description de la procédure de système du réinjection d’eau

IV 1.3 Fonctionnement de pompes booster :


Rôle : si aspiration a une faible pression de P=1.1 bar est augmenter le refoulement à une
pression P=14 bar.

 La sortie de refoulement d’eau avec un transmetteur de débit 44-F-0001 indiqué Le


débit qui sorte q=130 m3/h.
 Ce linge devisé par 3 lignes :
 Une ligne vers le recyclage de bac contrôler par une 44FCV0001 en mettre une valeur
comme un signal (alarme dans la salle de contrôle) ne pas reculer un débit Q=120 m3/h
pour protéger les pompes d’injection.
 deux lignes vers les filtres de tag Name 44-F-0-0101/0102,
Un en service et l’autre en standby .j’ai dit le rôle et etc. précédemment.
 on a une by basse, en cas des problèmes dans les filtres et aussi pour faire un (bac
washing).

IV 1.4 Les pompes d’injections.

 Les 3 lignes sont assembler dans une seul ligne qui orienter vers les 5 pompes
d’injections de tag Name : 44-P-0-0201/0202/0203/0204/0205, avec une pression P=>13
bar à l’aspiration.
 En cas une pression de l’aspiration et inférieur à 13 bar exactement a une valeur de 10
bar les pompes ont va arrêter (shut dawon), le but pour protection des pompes.
 Les pompes sont fonctionnements à 3 grands pistons et sont refoulement à une pression
de 350 bars dans une seule ligne.
 Cette ligne va diviser à 3 lignes, ou bien dans les trois puits.
 Trois puits injecteurs (BMS-3, BMS-4, BMS-5) sont forés depuis la nappe d’eau Barrémien
qui sera utilisé comme source d’eau pour l’injection.
 La pression d'injection nécessaire à la Tête de puits est de 345 bars (5000 psi). Les trois
puits seront fracturés pour faciliter l'injection. Une direction de la 0fracture Nord-Sud est
prévue.

AMMOUR Ibrahim 33
CHAPITRE IV description de la procédure de système du réinjection d’eau

IV 1.5 Tableau de vérification, Alarmes & Déclenchements .

Service Position d’alarme Unité


HH H N L LL
IGF Ballon 0.6 0.4 0.2 Bar
Eau de puits d’eau barrémien 13 5 Bar
(WSW1/2)

Bac de Stockage d’eau 0.1 0.02 0 Bar


d’injection Bac

Refoulement Pompe booster 14.3 13 11.7 10.4 Bar


injection d’eau

Refoulement Pompe injection 383 371 355 Bar


d’eau

Hydrocyclone Séparateur 2 1.7 Bar


d’entrée Liquide-liquide

Hydrocyclone Solide-liquide 1.8 0.1 Bar


Filtre à Cartouche 1.8 0.1 Bar

Pompes d’injection d’eau 149 134 m3/h


Refoulement

AMMOUR Ibrahim 34
CHAPITRE IV description de la procédure de système du réinjection d’eau

AMMOUR Ibrahim 35
CHAPITRE IV description de la procédure de système du réinjection d’eau

IV 2. La pompe alternative Wepuko DP 212

C’est une pompe volumétrique alternative à piston avec un mécanisme bielle-manivelle, de type
triplex à simple effet, pour ce type les manivelles sont décalées à 120°, et le nombre de clapet est
de 6 (3 à l’aspiration et 3 au refoulement).

IV 2.1. Composition de la pompe Wepuko DP 212


Elle se compose des composants suivants :
1- Moteur électrique 6- Accumulateur de pulsation a l’aspiration
2- Boite à vitesse 7- Pompe de lubrification de la pompe à
3- Pompe de lubrification de la boite à piston
vitesse 8- Refroidisseur d’huile du circuit de
4- Refroidisseur d’huile du circuit de refroidissement de la pompe
refroidissement de la boite à vitesse 9- Filtres à huiles
5- Accumulateur de pulsation au 10- Pompe à piston
refoulement

Figure 01 : pompe wepuko DP 212

AMMOUR Ibrahim 36
CHAPITRE IV description de la procédure de système du réinjection d’eau

IV 2.2 Tableau 02 : Composition de la pompe

N° Description Photo N° description photo

1 Moteur électrique 5.5 kV 6 Accumulateur de


pulsation a
l’aspiration

2 Boite à vitesse 7 Pompe de


lubrification de la
pompe à piston

Refroidisseur d’huile
3 Pompe de lubrification 8 du circuit de
de la boite à vitesse refroidissement de la
pompe

Refroidisseur d’huile du
4 circuit de 9 Filtres à huiles
refroidissement de la
boite à vitesse

5 Accumulateur de
pulsation au refoulement 10 Pompe à piston

AMMOUR Ibrahim 37
CHAPITRE IV description de la procédure de système du réinjection d’eau

IV 2.3 Circuit de lubrification de la pompe et de la boite à vitesse


IV.2.3.1. Circuit de lubrification et de refroidissement de la pompe
 Moyen de lubrification
Castrol Tribal 800 (ISO Viscosity Grade, ASTM D 2422: 220)

 Remplissage d’huile :
Le réservoir de la pompe peut contenir environ 300 L

 La description :
La lubrification se compose de deux circuits, un pour la lubrification elle-même, et un
pour le Circuit de refroidissement. Un circuit de refroidissement séparé est nécessaire en
raison de la grande quantité d'huile car il n'est pas possible de récupérer la quantité totale
de l’huile à travers le vilebrequin Le circuit de refroidissement est divisé en deux circuits
car L'huile froide peut être utilisée pour un refroidissement supplémentaire du boîtier de
la pompe.

Si Le clapet anti-retour 44-CKV-0502 a échoué et la soupape a été complètement fermée,


la pression dans le circuit 2 augmentera en raison de l'ouverture des buses dans le corps
de la pompe. Si la pression augmente au-dessus de 9 bars 44-PSV-0508 s'ouvre et l'huile
retourne au réservoir sans passer par la glacière. Ainsi, la température de l'huile
augmentera et celle-ci est surveillée.

Si le clapet anti-retour 44-CKV-0502 a échoué et que la vanne est complètement ouverte,


il y aura encore une petite contre-pression à cause de la tuyauterie. La quantité d'huile par
le circuit 2 sera Moins, mais il y aura encore un refroidissement du boîtier de la pompe.
Aussi la pression est Surveillée par 44-PT-0151. Une surveillance supplémentaire pour
44-CKV-0502 n'est pas nécessaire.

Le PSV-0507 est utilisé comme dispositif permanent de régulation de pression. Si l'huile


est froide,

La pression augmentera de plus de 10 bars avant que le PSV-0507 ne s'ouvre à cause de


la haute viscosité. Pour cela, la barre HH = 18 est requise.

AMMOUR Ibrahim 38
CHAPITRE IV description de la procédure de système du réinjection d’eau

 Les données :
 Pompe de lubrification : env. 50 L/min
 Pompe de refroidissement : env. 110 L/min
 Pression réglée 44-PSV-0508 : env. 9 bar (dépend de la température de l'huile)
 Pression réglée 44-PSV-0507 : env. 10 bar (dépend de la température de l'huile)
 Transmetteur de pression (44-PT-0151)
HH 10 H 8
LL 0,5 L 1

 Transmetteur de pression (44-PT-0151)


HH 18 H 16
LL 5 L 6
 Transmetteur de température (44-TT-0154)
HH 75°C H 72°C
LL 15°C L 18°C
>40°C Démarrer 44-FNM-0-0211 <30°C Arrêter 44-FNM-0-0211

 Débitmètre (44-FG-0164) : env. 50 L/min


 Débitmètre (44-FG-0165) : env. 110 L/min
 Clapet anti-retour la pression réglée (44-CKV-0503) : env. 3 bars
 Clapet anti-retour la pression réglée (44-CKV-0502) : env. 3 bars
Pour protéger le système, les points HH sont nécessaires. Si la pression dans le circuit de
refroidissement est élevée, le refroidisseur pourrait être endommagé.

Si la pression dans le circuit de lubrification est trop élevée, le joint d'étanchéité sur le
vilebrequin pourrait être endommagé.

Si la température de l'huile devient chaude, cela aura un impact sur les propriétés de
lubrification, qui peut endommager la pompe.

AMMOUR Ibrahim 39
CHAPITRE IV description de la procédure de système du réinjection d’eau

AMMOUR Ibrahim 40
CHAPITRE IV description de la procédure de système du réinjection d’eau

Figure 07: circuit de lubrification et de refroidissement de la pompe

AMMOUR Ibrahim 41
CHAPITRE IV description de la procédure de système du réinjection d’eau

IV.2.3.3. circuit de refroidissement de la boîte de vitesses


 Moyens de lubrification :
ISO Viscosité Grade 320
 Remplissage d’huile :
Pour un boîtier de boîte de vitesses, environ 150 L sont nécessaires. Le niveau d'huile doit
être vérifié par la jauge d’huile.
 La description :
La lubrification consiste en un circuit de refroidissement avec refroidisseur d'air.
Les données :
 Pompe de refroidissement : env. 30 L/min
 Pression réglée 44-PSV-0509 : env. 8 bar (dépend de la température de l'huile)
 Transmetteur de température (44-TT-0155)
HH 100 H 97

 Procédure :
 Le circuit de refroidissement (44-PM-0-0221 et 44-FNM-0221) devrait
commencer si la température dépasse 70 ° C
Si la température tombe sous 50 ° C les moteurs (44-PM-0-0221 et 44-FNM-
0221) s’arrêtent
 Si la température dépasse 100 ° C, arrêtez l'ensemble du système.

AMMOUR Ibrahim 42
CHAPITRE IV description de la procédure de système du réinjection d’eau

AMMOUR Ibrahim 43
CHAPITRE IV description de la procédure de système du réinjection d’eau

IV 3 Procédure de démarrage
IV 3.1Démarrage à froid :
 Assurer que tous les permis de travails en suspens sur cet équipement ont été fermé et
retournés à la salle de contrôle.

 tous les isolements verrouillés est ont été enlevées et vérifier.

 Tous les drains, les évents et les points de purge et d’échantillonnage sont fermés.

 S’assurer que les systèmes ESD, détection anti-incendie feu et gaz sont opérationnels.

 Si le système est arrêté à cause de déclenchement, la cause a été établie, la situation a


été rectifiée et le système est prêt pour redémarrage.

i) Confirmer que les systèmes utilitaires suivants sont en service :


 Système d’alimentation électrique
 Système d’Air Instrument
 Système de Torche basse et Haute pression HP/LP
 Système d’injection des produits chimiques.
 Système de drainage Ouvert/Fermé.
 Système Nitrogène (Gaz inerte)
 Système de gaz combustible.
 Système anti-incendie ‘’Détection Feu et Gaz ‘’.
 Système Eau incendie.
 Système Gaz Inerte (Azote).

 Si le système est arrêté à cause de déclenchement, la cause a été établie, la situation a été rect
ifiée et le système est prêt pour redémarrage.
 Les vannes de tête du puits sont ouvertes, et Assurer que l’Eau produit est disponible
 Les vannes de l’entrer et la sortie de hydrocyclone et les filtres sont disposer
 Assurer que le système gaz combustible est disponible et peut fournir gaz couvrant à ballon
IGF Ballon et bac de Stockage d’eau d’injection
 Confirmer que le système d’injection des produits chimiques (d’inhibiteur de tartre/
De-émulsifiant renversée/ Biocide#1 est disponible.
 Confirmer que les pompes de transfert et les moteurs IGF Écrémage d’huile sont activés.
 Confirmer que l’ESV sur l’aval de Filtre à Cartouche complètement ouverte
 Assurer que l’indicateur et le contrôleur de la pression pour IGF avec point de consigne 0.4
bar sur DCS.
 SURVEILLER la pression interne du bac de Stockage d’eau d’injection sur le DCS pour
vérifier le remplissage couvrant de gaz.

AMMOUR Ibrahim 44
CHAPITRE IV description de la procédure de système du réinjection d’eau

 Assurer et contrôler le niveau d’eau produite et le niveau l’huile écrémé pour IGF avec les po
mpes de transfert.

 OUVRIR la vanne d’isolement en Amont de la pompe de transfert.

 Démarrer la pompes booster et les pompes auxiliaire, ensuite les pompes d’injection.

 SURVEILLER pour tout bruit anormal ou vibration. En cas du bruit excessif ou vibration arr
êter la pompe et le signaler.

 SURVEILLER la pression Refoulement de la pompe d’injection

IV 3.2 mis en service.


La situation D’Usine doit être comme suit :

 Pompe d'injection d'inhibiteur de tartre du Séparateur d’entrée/ WSW1/2


De-émulsifiant renversée prêt pour démarrage.
 Ballon IGF 40-V-0-0300 a été inerte avec de l'azote et vérifié.
 Pompes IGF de Transfer sont prêt pour le démarrage.
 Pompe Écrémage d’huile est prête pour démarrage.
 Hydro cyclones Solide/liquide ont été inertes avec de l'azote et vérifiés.
 Pompe d'injection de l'eau Biocide#1 de Barrémien est prête pour démarrage
 ESPs pour puits d’eau de source Barrémien WSW1/2 sont prêt pour le démarrage
 Filtre à Cartouche a été inerte avec de l'azote et vérifié.
 Pompes boosters d’injection d’eau sont prêt pour le démarrage.
 Pompes d'injection de l'eau sont prêt pour le démarrage.

IV 3 .3 démarrage à chaud:
 Assurer que tous les permis de travails en suspens sur cet équipement ont été fermé et reto
urnés à la salle de contrôle, et tous les isolements verrouillés est ont été enlevées et vérifi
er.
 Les niveaux et pressions sur tous le système ont été restés avec leurs Échèle d’opération.
 Si le système est arrêté à cause de déclenchement, la cause a été établie, la situation a été r
ectifiée et le système est prêt pour redémarrage.
 Les Pompes booster d’injection d’eau 44-P-0-0101/02 sont l'arrêt et les vanne d’isolation (
Aspiration et Refoulement) sont Fermées.
 Pompes d’injection d’eau 44-P-0-0201/02/03/04/05 sont l'arrêt inclure le systèm
e huile lubrification et les vanne d’isolement (Aspiration et Refoulement) sont

AMMOUR Ibrahim 45
CHAPITRE IV description de la procédure de système du réinjection d’eau

IV 3.4 Opération Normal et surveillance en continue

L'opération normale de ce système consiste principalement à :

 Contrôler les conditions du procéder et d’opérations de divers boucles de régulations.

 Les observations de l’opérateur sont importantes pour la détection prématurée des


problèmes potentiels.
 Surveiller opérations globales, les paramètres de fonctionnement de niveau, pressure, débi
t, températures et autres variables sont dans leurs normal.
 faire des tournés pour inspecter visuellement des fuites, endommages et toute anomalie
sur le système, communiquera la salle control en cas de fuite.
 A la fin du poste la passation des consignes de travail posté doit se faire d’une manière
clair et précise.
 Si le système est arrêté à cause de déclenchement, la cause a été établie, la situation a été
rectifiée et le système est prêt pour redémarrage.
 Les vannes de tête du puits sont ouvertes, et Assurer que l’Eau produit est disponible.
 Les vannes de l’entrer et la sortie de hydrocyclone et les filtres sont disposer.
 Assurer que le système gaz combustible est disponible et peut fournir gaz couvrant à
ballon IGF Ballon et bac de Stockage d’eau d’injection.
 Confirmer que le système d’injection des produits chimiques (d’inhibiteur de tartre/ De-
émulsifiant renversée/ Biocide#1 est disponible.
 Confirmer que les pompes de transfert et les moteurs IGF Écrémage d’huile sont activés.
 Confirmer que la ESV sur l’aval de Filtre à Cartouche complètement ouverte.
 Assurer que l’indicateur et le contrôleur de la pression pour IGF avec point de consigne
0.4 bar sur DCS.
 SURVEILLER la pression interne du bac de Stockage d’eau d’injection sur le DCS pour
vérifier le remplissage couvrant de gaz.
 Assurer et contrôler le niveau d’eau produite et le niveau l’huile écrémé pour IGF avec
les pompes de transfert.
 OUVRIR la vanne d’isolement en Amont de la pompe de transfert.
 Démarrer la pompes booster et les pompes auxiliaire, ensuite les pompes d’injection.

 SURVEILLER pour tout bruit anormal ou vibration. En cas du bruit excessif ou


vibration arrêter la pompe et le signaler.

 SURVEILLER la pression Refoulement de la pompe d’injection.

AMMOUR Ibrahim 46
CHAPITRE IV description de la procédure de système du réinjection d’eau

IV 4 Arête d’urgence.

L’Arrêt D’urgence est lancé par l'intermédiaire de procédure suivant ;

 IGF Ballon liquide niveau Très Haut :

 Fermer ESV Sorties Eau sur Séparateur Test Séparateur d’entrée.


 Fermer ESV sur la ligne sotie Eau du paquet de dessaleur.
 Déclenchement pompe d’Injection reverse de-émulsifier
 IGF Ballon liquide niveau Très Bas on va faire ou bien les
 Déclenchement Pompe de transfert du Ballon IGF.
 Bac d’eau d’Injection Niveau Très Haut :
 Déclenchement la Pompe de transfert du Ballon IGF
 Fermer ESV La ligne d’eau d’Injection vers le bac de Stockage d’eau
d’injection,
 Déclenchement des pompes d’eau a qui Fère Barrémien #1& #2,
 Déclenchement pompe d’injection Biocide #1d’eau Barrémien et d’eau
d’Injection.
 Déclenchement les pompes d’injection d’inhibiteur de tartre pour les deux
puits Barrémien.

 Injection d’eau pressure de Refoulement Très Bas :

 Déclenchement Pompe booster d’Injection Eau


 Déclenchement Pompe d’Injection Eau injection Extracteur.
 Déclenchement Pompe d’Injection Eau d’injection d’Inhibiteur de Corrosion,
 Déclenchement Pompes d’injection d’eau 44-P-0-0201/02/03/04/05
 Fermer Vanne latérales sur Tête de puits Eau D’Injection BMS-3/4/5
respectivement

 L'Eau de source pressure Très Haut :



 Déclenchement ESP pour aquifère Barrémien (WSW1/2)
 Déclenchement pompe d’injection d’inhibiteur de tartre WSW1/2

 Injection d’eau pression d’aspiration Très Bas :

 Déclenchement les 5 Pompes d’injection d’eau


 Pression de Refoulement Très Haut :
 Déclenchement les 5 Pompes d’injection d’eau.

AMMOUR Ibrahim 47
CHAPITRE IV description de la procédure de système du réinjection d’eau

IV 5. Redémarrage

 Redémarrage après arrêt d'urgence sera déterminé par rapport à la nature et la


durée de l'arrêt de production (fermeture des puits de production).

 Dans le cas où la durée d'arrêt est supérieure à une heure, se référer à la


procédure de démarrage à froid (initial).

 Dans le cas où l'arrêt est moins d'une heure se référer à la procédure de


démarrage à chaud.

AMMOUR Ibrahim 48
CONCULSION GENERAL

Dans le but de Projet de Développement de BIR EL MSANA, le pétrole brut est traité
afin d’abaisser sa tension de vapeur et diminuer au maximum ses teneurs en eau, sels et
sulfure.
Le produit finis pétrole stable doit répondre aux spécifications commerciales, avant
d’être expédiés vers HAUOD EL HAMRAA.
Le gaz et l’eau récupérer lors du traitement sont réinjectés dans les puits pour maintenir
la pression du gisement.
L’eau produite qui est utilisée dans l’installation est considérée comme une source pour
le réinjection dans le réservoir dans le but de la pressurisation du gisement et le maintien de
la pression
En conclusion, le système de refroidissement et lubrification avec l’eau et huile si plus
important sur la pompes d’injection,
Finalement, il faut toujours suivre et respecter les paramètres de marche normaux et fait
subir à entretien et maintenance régulière pour éviter et démunie les arrêts des pompes
d’injection.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES


 www.universalis.fr/encyclopedie/petrole-le-petrole-brut.


 http:/fr.wikipedia.org/wiki/pétrole.


 http:/fr.wikipedia.org/wiki/Fichier: Greekfire-madridskylitzes1.jpg.


 Manuel de formation de l’unité de traitement CPF d’organisation BMS.


 Procédure opératoire de l’organisation BMS.


 cours de formation sécurité IAP 2015.



.
REPORT No : BMS 115-15, CEPSA INVESTIGATION
41 LCV0001

Scal
COOROSSION
inhibiteur Biocide 1 44 FCV
Biocide 1 INHIBITEUR
h 0003
OXYGENE
SCAVANGER

WSW 1 / 2 Hydrocyclone Pompes booster


Filtre 1/2 Bac T- 100
101/102

IGF
44 FCV 003

BMS 3

BMS 4 Pompes d’injection Filtre 101/ 102

BMS 5
Figure 1 : schéma représente circuit du système de réinjection d’eau.

AMMOUR IBRAHIM 35
PSV
Refroidissement de
l’aéro Les filtres piston
PRV
PG

PT

La pompe 1

PRV PSV

La pompe 1
La caisse d’huile
PG
Réchauffeur électrique
TT

LES FILTRES
PG

PT
La caisse de vilebrequin

Figure 2 : schéma de système de graissage dans la pompe d’injection d’eau.

AMMOUR IBRAHIM 40

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