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République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de

l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientific

Etablissement :

Département :

Référence :
Univesité : Saad dahleb, Blida1
Faculté de science et technologie
Département : Génie des procédés

Rapport de stage
Thème : Traitement du pétrole brute

Réaliser par :
- Saidi Mélissa
- Benali Lina

SUPERVISEUR DU STAGE : SERIR KHALED


PERIODE DU STAGE : 31/12/2023 AU 09/01/2024
Table de matière

Chapitre I : Généralite sur le pétrole

I.1 Historique du pétrole……………………………………………… 1


I.2 Définition du pétrole………………………………………………… 1
I.3 Origine du pétrole…………………………………………………….. 2
I.4 Composition du pétrole……………………………………………... 3
I.5 Caractéristique du pétrole :
I.5.a ) Densité……………………………………………………… 3
I.5.b ) Viscosité…………………………………………………… 3
I.5.c ) Teneur en eau……………………………………………. 4
I.5.d ) TVR………………………………………………………… 4
I.5.e ) Teneur en sédiment……………………………………. 5

Chapitre II : Description du champ

II.1 Généralités……………………………………………………………… 6
Table de matière

II.2 Situation géographique……………………………………… 7


II.3 Identification des zones………………………………………… 11
II.4 Apercu du traitement de pétrole :
II.4.1 Traitement du brute :
II.4.1.a) - Séparation………………………………… 12
II.4.1.b) - Déssalage………………………………… 12
II.4.1.c) - Stabilisation………………………………… 13
II.4.2 Stockage expédition du brute :
II.4.2.d) - Stock de l’huile (on-spec)…………………. 13
II.4.2.e) - Stockage de l’huile (off-spec)………………… 14
II.4.3.f) - Expédition du brute…………………………… 14
II.4.3 Système de traitement d’eau :
II.4.3.g)- Eau d’injection………………………………… 14
II.4.3.h) - Eau de lavage………………………………….. 15
II.4.3.i) - Eau deb potable……………………………….. 15
II.4.3.j) - Eau anti incendie………………………………. 15
II.4.4 Unité de traitement de gaz …………………………………. 15
Table de matière

II.5 Système des utilités :


II.5.a) - Système de diesel……………………………………. 15
II.5.b) - Système d’injection des produits chimique….. 16
II.5.c) - Les produits chimique à injecter………………. 16
II.5.d) - Système d’air d’instrument……………………… 17

Chapitre III : Hygiène Sécurité Environnement (HSE)

III.1 Généralité…………………………………………………………... 18
III.2 Définition de la sécurité………………………………………… 18
III.3 Les différents services de la sécurité………………………….. 18
III.4 Les accidents de travail ……………………………………………. 19
III.5 Equipements de protection individuelle (EPI)…………….. 19
III.6 Les règles générales de sécurité industrielle……………….. 20

Chapitre IV : Traitement des huiles


IV.1 Circuit du brut …………………………………………………….. 25
Table de matière

IV.2 Manifold (Collecteur des puits)………………………………….. 25


IV.3 Séparateurs HP (High Pressure Separator)………………….. 25
IV.4 Dessaleur (dessaleur et dégazeur 1ere et 2eme phase)……… 25
IV.5 Réchauffeur du pétrole brut (Crude oil heater)…………. 26
IV.6 Séparateur LP (Low Pression Separator) …………………… 26
IV.6.a )- Transfert et stockage d’huile ……………………….. 27
IV.6.b )- Expédition de l’huile ………………………………… 27

Chapitre V : Analyse laboratoire

V.A Partie huile :


V.1. ) Tension de Vapeur Reid………………………………………. 29
V.2. ) Salinite:
v.2.1)- Standard test method (ASTM)………………….. 30
v.2.2)- Salinité (IP)…………………………………………….. 31
V.3) Eau et sediment dans le brute par centrifugation………… 31
V.4) Densite, densite relative, gravity of crude petroleum……… 32
V.5) Analyses complementaires du brut…………………………….. 32
Table de matière

V.6) Viscosite cinematique ……………………………………………. 34


V.7) Flash point …………………………………………………………… 34
V.8) L'eau dans le brut par titration coulométrique karl fisher.. 35
V.B Patie eau ………………………………………………………………… 35
Conclusion générale……………………………………………… 37
Remerciement

La réalisation de ce rapport de stage a été


possible grâce au concours de plusieurs personnes
vers qui on voudrais témoigner notre gratitude .

On voudrais tout d’abord adresser toute nos


sincère remerciment envers Bousaid Yacine et
Hentabli Abderrazak qui furent les premier a nous
acceuillir parmis eux dans le groupement de OC
BMS .
On désire aussi adresser notre sincère
reconnaissance au superviseur de notre rapport de
stage Monsieur Serir Khaled pour sa patience , le
temps qui nous a consacré et surtout pour ses
judicieux conseils qui ont contribués à alimenter
notre reflexion .
Nous tenons de même à témoigner toute notre
gratitude à Monsieur Benmansor Moussaab ainsi
que Mechalla Bilel qui nous ont fourni les
informations et outils nécessaires pour la
réalisation et mise en œuvre de ce rapport .
Aussi , on souhaite exprimer nos remerciment
envers Monsieur Gastel Abd rehman et Madame
Hammad Fatiha pour l’enseignement de qualité
qu’ils nous ont offert
Enfin un grand merci au personnels de OC BMS
qui se sont montrer à la hauteur , professionnel et
surtout pour tous leurs efforts fournis pour nous
avoir garanti d’excellente conditions de travaille et
de séjour .
Chapitre I : Généralité sur le pétrole

I.1 Historique du Pétrole :


- Le terme "pétrole" trouve son origine dans les mots latins "Petra" et "Oléum", qui signifient "huile
de pierre".

Il a été utilisé dans différentes capacités, telles que:

- Un remède miracle

- Un revêtement efficace

- Une arme de guerre

- La découverte du pétrole a d'abord eu lieu au Moyen-Orient, à la surface de la terre, au milieu du


dix-neuvième siècle.

- Son utilisation a connu une croissance rapide avec la découverte du kérosène, également connu
sous le nom de "pétrole lampant", qui a été utilisé pour l'éclairage.

- Le premier puits de pétrole producteur a été foré par le colonel Drake dans l'état de Pennsylvanie,
aux États-Unis, en 1859.

- Depuis sa découverte, le pétrole est devenu la première source d'énergie dans le monde.

I.2 Définition du Pétrole Brut


 Le Pétrole brut ou (Crude Oil en Anglais) est un mélange complexe d’hydrocarbures
non traité.

 C’est la combinaison chimique de l’élément de carbone « C » et l’élément d’hydrogène


« H » il contient aussi de faible quantité de soufre, des traces d’azote, oxygène et
plusieurs autres métaux.

Il se différencie par :

01
 La densité

 La composition

 La teneur en soufre

Actuellement le degré °API est le moyen utilisé pour exprimer la qualité du pétrole brut
°API= (141.5/d)-131.5

I.3 L’origine du pétrole


 Quelles sont les origines du pétrole ?

 Mélange complexe

 Dans les fonds marins pauvres en oxygène, les restes de plancton qui ne peuvent plus
se décomposer se sont transformés, au fil des millénaires, en un mélange complexe
d'hydrocarbures, connu sous le nom de pétrole.

 Roche –magasin

 Les minéraux des sédiments marins se sont solidifiés pour former une roche poreuse
dans laquelle la transformation du plancton a pu avoir lieu. La roche-réservoir est
constituée d'un ensemble de couches géologiques imprégnées d'hydrocarbures. C'est
pourquoi le pétrole se trouve toujours emprisonné dans des formations rocheuses et non
sous forme d'un réservoir souterrain.

1. Dépôt de micro-organismes recouverts de matériaux imperméables, suivis d'une


transformation par des bactéries anaérobies.
2. Compression et solidification des couches de sédiments, accompagnées d'une
transformation supplémentaire due à l'augmentation de la pression et de la
température.
3. Déformation des couches de sédiments, migration et sédimentation de gaz,
d'huile et d'eau.

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I.4 Composition de pétrole :
Le pétrole brut est principalement composé d'hydrocarbures, qui sont des combinaisons de carbone
et d'hydrogène. Le carbone représente 83% à 87% en volume, tandis que l'hydrogène représente de
10 à 15%. En plus de cela, on trouve également des composés oxygénés, azotés et sulfurés, ainsi que
des traces de métaux particuliers tels que le vanadium, le molybdène et le nickel.

Les hydrocarbures présents dans le pétrole sont classés en trois catégories distinctes :

- Les paraffines (ou alcanes)

- Les naphtènes (ou cyclo-alcanes)

- Les aromatiques

I.5 Caractéristiques du pétrole brut :


Au stade final de son exploitation, le pétrole brut traité (produit fini) doit subir des
analyses pour caractériser ces propriétés avant qu’il soit commercialisé.

I.5.1 Densité :
La densité d’une substance est égale à la masse volumique de la substance divisée par
la masse volumique du corps de référence à la même température. Pour les liquides et les
solides, l’eau est utilisée comme référence, pour les gaz, la mesure s’effectue par rapport à l’air.
Elle est notée d et n’a pas d’unité (grandeur physique sans dimension).

I.5.2 La viscosité :
Elle représente la contrainte de cisaillement nécessaire pour produire un gradient de
vitesse d’écoulement d’une unité dans la matière. Il existe deux types de viscosité :

 La viscosité dynamique μ : Elle est définie par la relation entre la norme de la


force du liquide et la vitesse relative dv

F= μS dv/dz (pa.s)

03
Où :
S : la surface de chaque couche.
μ; la viscosité dynamique.

dz : l’épaisseur du fluide.

dv : la vitesse relative

 La viscosité cinématique ʋ est le quotient de la viscosité dynamique par


la masse volumique du fluide

Où :
: est le coefficient de viscosité cinématique, exprimé en St ou en m2.s-1 ;

: est le coefficient de viscosité dynamique. Il caractérise l'aptitude du fluide à s'écouler


et s'exprime en pascal. Seconde (Pa.s) .

: est la masse volumique du fluide, en kg.m-3

I.5.3 La teneur en eau :


La teneur en eau permet de quantifier la quantité d’eau dans le pétrole brut .

I.5.4 La tension de vapeur(TVR) :

La TVR est une pression effective et s’exprime Ordinairement en PSI « pounds per
square inch » qui est L’unité de mesure de pression (anglo-américaine)

La Spécification en TVR d’un pétrole brut est fonction des Conditions climatiques du
site de production (pour le stockage du brut), est liée à la Teneur en gaz dissous dans le brut.

Plus la teneur en gaz Dissous augmente, plus la TVR du brut va croître. Pour Satisfaire
une TVR, il faut mettre en œuvre un procédé qui va Permettre, à moindre coût, de libérer le gaz
dissous dans le Brut sorti puits.

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I.5.5 La teneur en sédiment :
Le pétrole brut contient des quantités faibles des sédiments et des sels minéraux dont la
majeure partie est dissoute dans l’eau. Le reste se trouve sous forme de cristaux très fins.

Ces produits peuvent détériorer les équipements (corrosion, érosion, dépôts, bouchage,
empoisonnement des catalyseurs…)

La présence de tels produits dans le pétrole brut est extrême ont gênante puisqu’ils
peuvent détériorer la qualité du brut et des fuels

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Chapitre II :Généralités OC BMS

II.1 Généralités :
o Les informations clés relatives au site BMS :

Adresse de l’installation Bir El Msana Bloc 401C

Coordonnées LAT = 31 degrés 46’ 56.905N LONG = 08 degrés 35’ 35.740E

Nom de l’opérateur BMS OC Cepsa / Sonatrach

Le champ BMS 401c est développé pour le compte des partenaires de la co-entreprise
BMS, à savoir BMS OC: Cepsa (45 %), Petronas (30 %) et Sonatrach (25 %).

Activités de l’institution Traitement et exportation de pétrole brut

Date de mise en service le 1er Aout 2015

Produits stockés Pétrole brut

Nature Installation de production de pétrole avec réinjection de gaz

Capacité de stockage 3 Bacs de stockage de pétrole principaux d’une capacité nominale de 3 868 m3

1 Bac de stockage de pétrole d’une capacité nominale de 1 291 m3

Principales installations Séparation et stockage du pétrole, compression et réinjection de gaz. Installations


d’appui du processus

Organisation du travail Le but du projet BMS est de produire des hydrocarbures à partir de trois puits sur le
champ BMS à des fins d’exportation. Installations de compression et de réinjection de
gaz

Le développement du gisement BMS comprend la création de trois puits de production de


brut, trois puits d'injection d'eau, deux puits d'eau potable provenant de sources Barrémien pour
l'injection d'eau, deux puits d'eau provenant de sources Mio-Pliocène pour les besoins de
nettoyage et l'eau potable, ainsi qu'un puits d'injection de gaz. Ce système est équipé d'un

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système de collecte de brut et d'une usine de stabilisation de brut dotée d'une capacité de
stockage et d'exportation.

Afin de répondre aux spécifications d'exportation du brut, l’huile provenant des trois puits
de production passe par trois étapes essentielles : séparation, dessalage et stabilisation.

Le système d'utilités nécessaire à l'installation comprend l'approvisionnement en air pour


les instruments, l'air de service, le gaz inerte, l'eau pour la lutte contre les incendies, l'injection
de produits chimiques, l'eau potable et l'eau pour les sanitaires, le gaz combustible, le gasoil,
les purges et les torches.

Il est également nécessaire de disposer de trois réservoirs de stockage flottants conformes


aux spécifications (on-spec) pour le brut, ainsi que d'un réservoir de stockage fixe hors
spécifications (off-spec) pour le brut. Un système d'expédition comprenant des pompes et des
conduites sera utilisé pour la stabilisation et le transfert du brut. Il est également nécessaire de
prévoir un espace de stockage pour les fluides utilisés dans le système d'utilités. L'alimentation
électrique sera fournie par une sous-station reliée à une ligne haute tension de 60 kV de la sous-
station BRN. Un générateur de secours fonctionnant au gasoil est également prévu.

Ce chapitre décrit les différentes unités qui composent le complexe de traitement de BMS.

II.2 SITUATION GEOGRAPHIQUE


Le bloc BMS 401C est situé au nord de la frontière du bassin Berkine, à proximité
de 270 Km à l’est de Hassi Messaoud, et à proximité à 60 Km à l’ouest d’El Borma.

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II.3 Indentification des zones :

ZONE A - Trois bacs à toit flottant pour stockage Du brut


(ON-Spec)

- Un bac a toit fixe pour stockage de brut (OFF-


Spec)
- Une pompe de retraitement
- Unité d’injection des produits chimiques
-Une unité de production d’air (3 Compresseurs
à vis)
- Un package de nitrogène
- Un système de déluge pour les bacs de stockage
du brut
- Trois pompes boosters

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- Trois pompes d’expédition

ZONE B - Un manifold : arrivée des puits producteurs du


brut

- Résistance pour circuit de test


- Séparateur de test
- Séparateur d’admission HP (inlet séparateur)
- Deux batteries de dessalements (dessaler)
- Un Four (crude oil heater)
- Séparateur LP (Base pression)
- Aero-refroidisseur du brut (crude oil colère)
- Deux pompes de transfert vers stockage
- Séparateur de vidange fermée (Close drain
séparateur)
- Ballon de fuel gaz (fuel gaz Boot)
- Deux Compresseurs de gaz
- Ballon de torche
- Unité stockage et injection de méthanol
-Une torche
ZONE C - Unité de stockage et transfert de gasoil

- Unité de récupération des drainages ouverts


(Open drain)
- Un Générateur électrique
- Un Bloc Salle de contrôle & laboratoire
- Salle des batteries
- Une Sous-station électrique + transformateurs

ZONE D - Quatre Filtres d’eau des puits

- Quatre filtres à Hydrocyclone pour IGF et


Barrémiens
- Unité de traitement des eaux huileuses (I.G.F)
- Deux pompes boosters pour injection d’eau
- Cinq pompes à piston HP pour réinjection
d’eau
- Réservoir d’eau brut (raw water tank)
- Réservoir d’eau Alimentation pompes
réinjection (injection water)
- Réservoir d’eau de lavage du brut (Wash water
tank)
- Réservoir d’eau potable
- Unité de traitement d’eau
- Quatre pompes alimentation eau potable et
de service

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- Deux pompes de lavage du brut
- Réservoir d’eau d’incendie
- Deux pompes jockey

- Une pompe électrique


- Une pompe diesel
ZONE E - Une Fosse septique

- Bloc Département HSE


- Block administrative
- Parkings pour les véhicules
- Deux postes de garde
- Un atelier de Maintenance (workshop)
- Un Magasin (warehouse)
- Une Station de distribution du gasoil
- Un Atelier mécanique pour les véhicules
- Un Aire de stockage des produits chimiques
(chemical Storage)
- Mosquée

ZONE F - Bassin d’évaporation

ZONE 1 - Terrain de feu & le périmètre de nord du CPF

ZONE 2 - Le périmètre de nord du CPF

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II.3 Aperçu du traitement du pétrole :
La figure I.2 représente le CPF (unité de traitement du pétrole brut (huile), unité de stockage
et d’expédition, unité de compression de gaz, unité de système de traitement d’eau de
(l’injection, lavage, anti incendie, service et potable) et le système de torche.

Figure II.2 : Le CPF de BMS.

II .3.1 Traitement du brut :

Consiste à éliminer le gaz, l’eau, ainsi que les sels et d’autres éléments tels que le sable en
provenance des gisements.

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Afin d’atteindre les caractéristiques nécessaires à leur commercialisation. Les spécifications
des pétroles bruts sont variables, et résultent souvent d’accords entre producteurs, transporteurs
et acheteurs.

Trois grandes opérations de traitement sont généralement nécessaires sur les effluents de
gisements d’huile dans le but de produire des bruts conformes aux spécifications :

- La séparation, qui consiste à séparer les phases (huile, eau et gaz).


- Le dessalage, dont le but est de retirer l’eau ainsi que les sels.
- La stabilisation, du brut qui consiste à séparer les composés volatiles (gaz).

D’autre part, les normes environnementales poussent à l’interdiction de torchés le


Gaz associé à l’huile, obligeant ainsi les producteurs à traiter ces gaz en vue de :

• Réinjection dans le gisement exploité (dans BMS 9 le puit poubelle).


• Consommation source d’énergie (four)

II.3.1.a) La séparation :

Les effluents des puits producteurs (BMS-06, 07 et 08) sont acheminés vers le CPF et
recueillis dans un collecteur de production ainsi qu'un collecteur de test. Les deux manifolds
consistent à isoler un puits pour test séparateur tandis que les deux autres puits restent pour
l'inlet séparateur. Cette opération permet de séparer le gaz, le pétrole brut et l'eau.
L'huile séparée est ensuite acheminée vers le premier étage du dessaleur à l'aide de la vanne
de contrôle de débit.
Le gaz produit, quant à lui, peut être dirigé vers la torche HP via la vanne de contrôle de
pression ou vers le premier étage d'injection du compresseur de gaz via le conduit. Enfin, l'eau
produite est envoyée à travers la conduite à hydro-cyclones.

II.3.1.b) Le dessalage :

Le dessalage du pétrole brut est une opération primordiale qui conditionne le bon
déroulement des traitements ultérieurs afin de prévenir les conséquences suivantes :

- L'obstruction des tubes du four.

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- La corrosion du circuit.

Une désalinisation insuffisante peut également entraîner une contamination


importante des eaux provenant du dessaleur, ce qui engendre de graves problèmes
environnementaux.

Il y a trois mécanismes du dessalage :

• La diffusion des sels


• La coalescence
• La décantation

II.3.1.c) La stabilisation :
Le pétrole dessalé s'écoule à travers les spirales du four cylindrique de réchauffage du pétrole brut
jusqu'à atteindre une température de 76°C, puis est dirigé vers un séparateur à une pression de 0,4
bar afin de libérer le maximum de brut en éliminant les hydrocarbures légers, ce qui permet de
réduire la tension de vapeur de Reid.

Enfin, le gaz récupéré dans le séparateur BP est utilisé pour alimenter le premier étage des deux
trains de compression de gaz.

II.3.2 Stockage et expédition de brut :

Après le traitement de Pétrole Brut et la stabilisation, il est transféré par l’une des pompes
de transfert vers l'un des trois bacs de stockage à toit flottant si Pétrole Brut conforme aux
normes ou vers un réservoir de stockage à toit fixe.

II.3.2.a) Stockage de l’huile On-Spec :


Le pétrole stocké dans l’un des bacs de stockage à toit flottant est prêt à être expédié, il faut
respecter les spécifications d’exporte, elles sont présentées dans le tableau II.1 suivant :

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Tableau II.1 : Les spécifications de pétrole traité à l’expédition.

II .3.2.b) Stockage de l’huile Off-Spec:

Le pétrole mal traité ou hors spécifications est stocké dans un bac à toit fixe, ou il est
envoyé vers le séparateur d’entrée HP pour le traiter à nouveau avec la pompe.

II.3.2.c) Expédition de brut :


Le pétrole traité, respecte les spécifications de commercialisation sera exporté vers PK0 puis
vers HAOUD EL HAMRA en utilisant les pompes booster, elles démarrent en parallèle avec
les pompes d’expéditions

II.3.3 Système de traitement d’eau :

II.3.3.a) Eau d’injection :

L'eau provenant de l'aquifère des deux puits Barrémien (BMS-01 et 02) sera acheminée à
travers les filtres des cartouches du cyclone solide/liquide et sera dirigée vers le bac de stockage
de l'eau d'injection, ainsi que l'eau provenant du IGF (flottation à gaz induite).

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L'eau d'injection est pompée à l'aide de pompes booster et passe à travers l'un des filtres à
cartouche pour augmenter la pression d'aspiration des pompes d'injection à 13 bars, afin d'être
réinjectée à une pression de 358 bars dans les puits BMS-03, 04 et 05 pour maintenir la
pression du réservoir dans le champ BMS.

II.3.3.b) Eau de lavage :


L'eau provenant du puits Mio-Pliocène est filtrée à travers des cyclones pour éliminer
les particules solides. Cette eau est ensuite utilisée comme eau brute, eau de service et eau anti-
incendie. Afin de réduire l'activité microbienne, le produit chimique biocide #2 est injecté. De
plus, de l'oxygène est extrait pour réduire la concentration en oxygène dans l'eau. L'eau traitée
est stockée dans le bac d'eau de service (lavage). Le bac est maintenu en inertie avec de l'azote,
tandis que le gaz combustible est évacué vers le système de torche à basse pression.

II.3.3.c) Eau brute et Potable :


L'eau de source Mio-Pliocène est utilisée pour répondre aux besoins en eau brute dans le
BMS. Les utilisateurs typiques de l'eau brute sont les suivants :

- Station des utilités


- Compresseur de gaz pour le remplissage des bacs d'eau de refroidissement
- Étanchéité des pompes

L'eau brute est filtrée à travers un cyclone avant d'être pompée vers le bac d'eau brute. À
partir de ce bac, l'eau est pompée vers le système de distribution d'eau brute.

II.3.3.d) Eau anti incendie :


L'eau provenant du puits d'eau Mio-Pliocène est filtrée à travers des filtres à cyclone pour
éliminer les particules solides et alimente le bac de stockage de l'eau anti-incendie.

II.3.4 Unité de traitement de gaz :


La pression d’injection de gaz nécessaire à la tête de puits est de 270 bars.

Les compresseurs doivent recevoir tout le gaz, qui est en excès à la limite du gaz
combustible, et le débit du gaz variera selon le taux de production et la composition du brut.

II.3.5 Système des utilités :

II.3.5.a) Système Diesel :


Le diesel sera livré à BMS via un camion-citerne (Hassi Messaoud) et stocké dans un
réservoir de stockage sur le site.

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Le système de diesel alimente les sous-systèmes suivants :
• Un réservoir de stockage d'une capacité de 50m3.
• Un réservoir d'alimentation de la pompe à diesel du système anti-incendie.
• Un réservoir d'alimentation des générateurs d'urgence électrique.

II.3.5.b) Systèmes d’injection des produits chimiques :

BMS nécessite l'injection de divers produits chimiques dans différentes sections


d'hydrocarbures et dans les cours d'eau.

Les points d'injection des produits chimiques les plus nécessaires aux différents
emplacements sont les suivants :

• Les puits de production (BMS-06, 07 et 08).


• Les installations de production / collecteur de test
• Les installations d'exportation de pétrole.
• Les installations de traitement du gaz / injection de gaz.
• Les puits d'eau de source (Barrémien).
• Les installations de stockage de l'eau de lavage, de l'eau brute et de l'eau anti-
incendie.
• L'équipement de traitement de l'eau produite (IGF).
• L'ensemble de traitement des eaux usées.
• Le stockage de l'eau d'injection.

II.3.5.c) Les produits chimiques à injecter :


Dans le tableau II.2 suivant on donne les différents produits avec les points
d’injection.

Produit But Injection

Eviter la formation de
Anti-mousse - Les Collecteurs (test et production)
la mousse
Eviter les émulsions - Les collecteurs (test et production)
Anti-émulsion
d’eau dans l’huile - Les têtes de puits de production
- Les lignes de productions d’eau
Eliminer les dépôts de
Inhibiteur de tartre - Les sources (Barrémien et Mio-
Calcaires
polécien)

Eviter la formation des - Sortie de 4éme et 5éme étage

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Méthanol (compresseur de gaz)
Hydrates
- Pipeline d’injection de gaz (BMS-09)
- Les têtes de puits de production
Inhibiteur de réduire ou d'éliminer
- La ligne d’expédition
corrosion la corrosion
- Le traitement d’eau d’injection
Inverseur Anti- Inverser les émulsions
- Système de séparation huileuse (IGF)
émulsion d’huile dans l’eau
Extracteur éliminer tout
- l’eau produite et de l'aquifère
d’Oxygène l'oxygène dissous

Biocide # 1 réduire ou éliminer la - Le système d’eau Barrémien

croissance des
Biocide # 2 Bactéries - Le système d’eau Mio-polécien

Tableau II.2 : Les différents produits chimiques à injecter.

II.3.5.d) Système d’air d’instrument :

L'instrumentation d'air est utilisée dans deux circuits principaux.

- Système de contrôle

- Système d'azote

Tous les systèmes nécessitent que l'air d'instrumentation soit typique et pressurisé entre 6 et 7
bars.

Ce système comprend les équipements suivants pour fournir l'air d'instrumentation :

- Le compresseur

- Le sécheur d'air

- Le réservoir d'air sec.

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Chapitre III : Hygiène Sécurité
Environnement (HSE)

III.1 Généralité :
L’industrie pétrolière est classée parmi les activités à grand risque sur l’être humain et
l’environnement, des études et des recherches basées sur le retour d’expérience d’accident
ont été menées afin de mettre en place des normes régissant les protections des installations
pétrolières ainsi que des systèmes de management du risque/sécurité et de l’environnement
(HSE).

III .2 Définition de la sécurité :


La sécurité se dit une situation où l’on n’a aucun danger à craindre. Cette définition
générale, reposant sur le principe du risque zéro, n’est pas adaptée aux activitées humaines ;
où l’on parle de risque acceptable. Se référant à l’industrie et, plus particulièrement, au
fonctionnement des procédés, la sécurité peut être définie comme l’aptitude d’un système à
fonctionner en maîtrisant, à un niveau acceptable, les risques pour les personnes, les biens et
l’environnement.

III .3 Les différents Services de la Sécurité :


Pour augmenter la production, conserver la vie du personnel et éliminer au maximum
des accidents, il faut installer un service de sécurité doté d'un système de mesure et des
moyens techniques et organisationnels qui limite l'influence des facteurs industriels
dangereux sur les travailleurs en garantissant la sécurité des équipements installés, la fonction
de la sécurité dans l’usine se résume en trois taches essentielles :

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• Prévention.
• Intervention.
• Surveillance.
• Environnement

III .4 Les Accidents de Travail :

Les accidents de travail peuvent survenir dans tous les types d’industries au cours de
travail dans le domaine pétrolier, ils se révèlent de façon soudaine et brutale et se traduit par :

• Un incendie.
• Une explosion.
• Des brûlures.

III .5 Equipements de protection individuelle (EPI) :


L’utilisation des équipements de protection individuelle est obligatoire au niveau des
industries pétrolières dans des zones bien définies, se renseigner auprès du représentant de la
prévention quant à endroit où ces équipements sont exigés, la désobéissance à cette règle
entraînera un arrêt de travail jusqu’à ce que ce règlement soit respecté. Des mesures
disciplinaires seront prises, il appartient à chacun de maintenir ses équipements de protection
individuelle en

• Casque de sécurité.

• Lunettes de sécurité et écran protecteur.

• Chaussure de sécurité.

• Bouchons stop bruit.

• Masque respiratoire.

• Les gants de travail.

• Les harnais de sécurité, les crochets…etc.

19
III .6 Les règles générales de Sécurité Industrielle :

Cette induction HSE a été élaborée pour donner aux stagiaires sur le champ les
informations nécessaires pour qu’ils puissent accomplir leur training en toute sécurité et
sans incidents.
Le champ BMS est composé de quatre zones définies comme suit :
• Les Bases de Vie Permanente et sous-traitants.
• La Base Industrielle.
• Le CPF (Usine).
• Les Puits (off site).

Règles et consignes de sécurité des deux bases de vie

• Le port du badge est obligatoire.

• Défense de fumer dans tous les bâtiments (les chambres, les


couloirs, au restaurant, au foyer et à la piscine).
• Il est interdit de jeter les ordures (canettes, bouteilles, paquets de
cigarettes vide,…) dans la nature, mettez-les dans les poubelles
prévues pour cela. Ne pas faire de bruit, penser à vos collègues qui
dorment.
L’hygiène est une règle de base, surtout dans le lieu publiques, tels que :
restaurant, foyer, piscine,

• Laver tout le temps vos mains avant de manger.


• Porter des vêtements propres au restaurant et au foyer.
• Se laver tout le corps avant d’accéder à la piscine.
• Au restaurant, ne jamais prendre les aliments à la main, utilisez les
cuillères ou les Pinces disposées devant chaque bac ou assiettes du
self-service.
Infirmerie :

• Toutes allergies, maladies ou prise de médicaments doivent être


signalées impérativement au médecin, et cela pour qu’en cas de

20
problème ce dernier puisse vous prendre en charge plus facilement
et pourra vous éviter des complications.
Le CPF, Les Puits :

• Faites une brève analyse des risques de l’endroit où vous allez


travailler.
• Localisez les moyens de protection et de lutte à l’endroit où vous
travaillez.
• Aucun travail n’est urgent ou important pour qu’on ne prenne pas
le temps de le faire en sécurité.
• Evitez d’avoir des comportements dangereux par vos actes ou vos
oublis.
• Communication des accidents, incidents, presque accidents,
comportements et/ou situations dangereuses, déversement de
produit, etc.
Règles de circulation et de conduite :

• Porter pendant tout le temps de votre séjour, votre permis de conduire


(permis international pour les expatriés) et votre laisser passer.
• La conduite sur le sable est interdite sauf obligation.
• limitation de vitesse :

- 10Km/h, au niveau de la BVP, BI et du CPF.

- 40Km/h, au niveau des pistes.

- 80Km/h, sur les routes goudronnées.

• interdiction de doubler :s
- il est strictement interdit de dépasser d’autres véhicules à moins que leur vitesse
soit inférieure à 80Km/h.
• Distance de sécurité :
- la distance de sécurité entre deux véhicules est de 70 m et elle est obligatoire.
• interdiction de klaxonner :
- Pour le respect du repos de vos collègues qui font le quart, il est strictement
interdit de klaxonner et de ronfler les moteurs au niveau de la base de vie.

21
• les piétons :
- les piétons sont PRIORITAIRES au niveau de la base de vie, base industrielle
et CPF.
• ceinture obligatoire :
- Mettez votre ceinture
• En cas d’incendie /accident :
- Tous les accidents/incidents doivent être communiqués.

- Les presque accidents aussi doivent être reportés puisque ce sont des
accidents qui ne se sont pas réalisés ou à qui il ne manquait qu’un paramètre
pour qu’ils se produisent.

- Ces rapports ne sont nullement destinés à la sanction mais doivent être


utilisés pour prévenir le même type d’accident dans le futur.

- En cas d’accident exécutez le PAS :

P: protéger A: alerter S: secourir

Protéger :
Pour éviter les sur accidents, c’est-à-dire les moyens ou dispositions à prendre
pour minimiser les conséquences, par exemple : en balisant le lieu, en éteignant le
moteur, en barrant l’accès,…

Alerter :
Quand vous communiquez l’information soyez calme et parlez
clairement en donnant les informations suivantes :

Votre nom + l’endroit de l’accident + le type de l’accident + les moyens de


secours requis.

Secourir:
Si vous êtes formés aux premiers secours seulement, dans le cas
contraire évitez de toucher le ou les blessés.

Prévention : serpent / scorpion :

22
• En cas de morsure ou de piqûre, ne vous agitez pas et essayez de
rester calme.
• Essayez d’identifier ou, si possible, de
• capturer l’insecte ou le reptile en cause.
• Appelez les secours: Tel et/ou radio.
• Évacuez-le blessé immédiatement vers l’infirmerie

Alerte majeure :

• En cas d’alerte majeure, l’évacuation vers le point de


rassemblement sera ordonnée par le système de publique adresse.
• Le point de rassemblement pour le CPF et la BI se situe au nord de
la centrale de sécurité et au sud du poste de garde principale, à
l’extérieur de la clôture du CPF, celui de la B de VP est tout
simplement le parking principal.
• Arrivé au point de rassemblement, donner votre nom au
responsable de ce point.
• Se calmer et attendre les instructions.

Environnement :

• Avant notre arrivée à BMS, l’Endroit où nous nous trouvons était


vierge et propre.
• Notre objectif et d’opérer l’installation avec un minimum d’impact
sur l’environnement.
• Vous pouvez tous y contribuer en utilisant à bon escient les
poubelles et les moyens de collecte des déchets mis en place et en

23
veillant à maintenir votre lieu de travail propre et bien rangé En cas
d’accident / incident
• les agents de sécurité : leur travail consiste à contrôler la circulation
du personnel à l’entrée du site, veillé sur la sécurité des travailleurs,
surveillé avec les caméras de surveillances, agir directement

Types de feux : Il existe 3 types de feux

• CLASSE A : les feux qui proviennent du combustible sec comme


le bois et le plastique, pour les éteindre on utilise les extincteurs qui
contiennent de l’eau pulvérisée
• CLASS B : les feux qui brûlent sur les combustible liquides comme
les carburants et les produits chimique inflammables, on utilise les
extincteurs qui contient de la poudre du CO2

• CLASS C : ce sont les gaz combustibles comme le propane ou le


butane, on utilise les extincteurs QUI contiennent du CO2
• Il existe des extincteurs de type ABC.

Règles de sécurité pour sauver des vies :


• Contourner les dispositifs de sécurité : Obtenir l'autorisation avant
d'outrepasser ou de désactiver un dispositif de sécurité.
• Espaces confinés : Obtenir l'autorisation avant d'entrer dans un espace
confiné.
• Au volant : Suivre les règles de conduits et de sécurité au volant.
• Isolation des sources d’énergie : Vérifier l'isolation et la neutralisation
des sources d’énergie avant toute intervention.
• Travail à chaud : Contrôler les substances Inflammables et les sources
d’ignition.
• Ligne de mire : Rester hors de la ligne de mire et veiller a ce que les
autres fassent de même.
• Levage mécanique en toute sécurité : Planifier les opérations de levage
of contrôler le périmètre.
• Autorisation de travail : Travailler avec un permis en cours de validité
s'il y a lieu.
• Travail en hauteur : Se protéger du risque de chute lors d'un travail en
hauteur.

24
Chapitre IV : Traitement de brute

IV.1 Circuit du brut :


Le processus implique l'élimina�on du gaz, de l'eau, ainsi que des sels et d'autres éléments
tels que le sable provenant de gisements, afin d'ateindre les qualités requises pour la vente.
Les caractéris�ques du pétrole brut peuvent varier et sont souvent déterminées par des
accords entre les producteurs, les transporteurs et les acheteurs.
- Trois étapes principales de traitement sont généralement nécessaires sur les effluents des
gisements de pétrole afin de produire du brut conforme aux spécifica�ons :

• La sépara�on triphasique, qui vise à dis�nguer les phases (huile, eau et gaz).
• Le dessalage, qui a pour objec�f d'éliminer l’eau et les sels.
• La stabilisa�on du brut, qui implique la sépara�on des composés vola�ls (gaz).

IV.2 Manifold (Collecteur des puits) :


Le pétrole brut est acheminé vers l’unité de traitement par des conduites individuelles
provenant des trois puits de production (BMS6, BMS7 et BMS8), qui se connectent à un
collecteur situé à l’usine (manifold).
Au niveau du collecteur, chaque ligne de transfert de brut est équipée d’un dispositif appelé
« BIG LAUNSHER », qui intervient en cas d’obstruction de ces conduites de transfert.
Chaque puits de production de pétrole brut est lié à une ligne de transfert, un collecteur de
production et un collecteur de test.
Des produits chimiques sont injectés dans le collecteur : l’ANTI-FOAM (pour éviter la
formation de mousse à l’intérieur de la ligne) et le DEMULSIFIER (pour séparer l’eau de
l’huile).

IV.3 Séparateurs HP (high pressure separator) :


Les séparateurs Inlet /TEST, qui sont des réservoirs horizontaux sous pression dotés de
soupapes de sécurité, reçoivent le pétrole brut via quatre conduites :

• OFF-Spec
• Condensateur

25
• Manifold
• Closed drain
L’huile, qui est séparée par une décantation triphasique, est dirigée par une vanne de contrôle
de débit (FCV) vers le premier étage du dessaleur. L’eau séparée est acheminée par la vanne de
contrôle de débit vers l’entrée du séparateur hydro-cyclone. Pour minimiser ou éliminer la
formation de tartre dans les conduites, un "inhibiteur de tartre " est injecté.
Le gaz récupéré des séparateurs HP/TEST est utilisé pour alimenter le collecteur de torchère
HP, le système de compression de gaz (premier étage du train 1 et du train 2) et le réchauffeur
de gaz combustible.

IV.4 Dessaleur (dessaleur et dégazeur 1ere et 2eme phase) :


Les dessaleurs sont des réservoirs horizontaux sous pression qui fonctionnent en étant remplis
de liquide favorisant ainsi la séparation de l’huile et de l’eau.
Les dégazeurs, qui sont des réservoirs horizontaux sous pression, sont placés respectivement
en amont de chaque dessaleur. Le processus de dessalage comprend deux séparateurs
électrostatiques de coalescence qui fonctionnent en série.
Le dessalage du pétrole brut est une étape cruciale qui garantit le bon fonctionnement des
traitements en aval, afin d’éviter des problèmes tels que :
- L’encrassement des tubes du four.
- La corrosion du circuit.
Un dessalage insuffisant peut également entraîner une libération massive d’hydrocarbures
dans les eaux provenant du dessaleur, ce qui peut engendrer d'importants problèmes
environnementaux.
Le processus de dessalage repose sur trois mécanismes :
- La diffusion des sels.
- La coalescence.
- La décantation

IV.5 Réchauffeur du pétrole brut (Crude oil heater):


Le pétrole dessalé circule à travers les spirales du réchauffeur, qui est équipé d’un contrôle de
température relié aux systèmes de surveillance de l’unité. La conduite de sortie du brut chaud
est équipée de transmetteurs de température pour des fonctions de contrôle et de
déclenchement.
Si la température du pétrole brut à la sortie du réchauffeur est excessivement élevée, une
vanne d’arrêt d’urgence « ESD » située sur la ligne d’alimentation en gaz combustible du
réchauffeur se fermera.

26
En cas de déclenchement du réchauffeur, de l’azote sera utilisé pour éliminer tout
hydrocarbure gazeux inflammable à l’intérieur de la chambre de combustion.
L’huile réchauffée est acheminée par une vanne de contrôle de débit (FCV) vers le séparateur
LP.

IV.6 Séparateur LP (Low pression separator) :


Le séparateur LP est un réservoir horizontal sous pression qui fonctionne en triphasé par gravité,
régule le niveau de l’interface liquide huile/eau grâce à une vanne sur la ligne d’évacuation de
l’eau séparée.
Le niveau de l’huile séparée est régulé par une vanne sur la ligne de refoulement vers le
stockage, située en aval de la pompe et du refroidisseur. Les conditions de température et de
pression dans le séparateur LP sont soigneusement contrôlées pour répondre à la spécification
de pression de la vapeur produite par le pétrole brut.
Le gaz produit est acheminé vers le premier étage du séparateur de gaz de récupération ½ via
chaque conduite. Si les compresseurs ne sont pas disponibles, le gaz produit est dirigé vers la
torche LP par la vanne de contrôle de pression, située sur la conduite de sortie de gaz du
séparateur.
L’huile séparée est acheminée à travers la vanne de contrôle de niveau vers les réservoirs de
stockage de pétrole brut via les pompes de transfert et l’aéro-réfrigérant. L’eau produite est
évacuée via la vanne de contrôle de niveau vers le séparateur de drainage fermé (close drain).
Le séparateur est protégé contre la surpression par des soupapes de sécurité.

IV.6.a) Transfert et stockage d’huile :


Le transfert du pétrole brut s'effectue à travers des pompes de transfert spécifiquement
conçues, depuis le Séparateur LP jusqu'aux bacs de stockage de l'huile brut stabilisée. Ce
processus de transfert est rendu possible grâce à l'utilisation des aéro-réfrigérants ainsi qu'à la
présence d'une vanne de régulation du niveau d'huile située au niveau du Séparateur LP.
Chaque un des trois bacs de stockage est équipé d'un dispositif de jaugeage manuel afin de
mesurer avec précision le niveau d'huile brut qui y est entreposé.
On utilise trois bacs à toits flottants pour le stockage du produit conforme, le toit flottant sert à
garder le brute stable (minimalisation du dégagement des gaz).

IV.6.b) Expédi�on de l’huile :


L'huile est transférée depuis les bacs de stockage d'huile brut conforme aux spécifications
requises (On Spec) vers les pompes d'expédition en utilisant des pompes boosters
spécifiquement adaptées à cette tâche. Le débit de refoulement des pompes d'expédition est
soigneusement régulé grâce à l'utilisation d'une vanne de contrôle de débit. Le débit minimal
des pompes boosters est réglé précisément via un système de maintien de débit à l'aspiration,
qui peut être ajusté manuellement ou automatiquement. Une fois que l'huile est prête, elle est
expédiée en flux continu vers la ligne d'expédition OD1/el-masdar/HOH.

27
Process flow diagram,crude storage and export:

28
Chapitre V :Analyses laboratoire

CONTRÔLE DE LA QUALITÉ

A.- PARTIE HUILE :

La qualité du brut est caractérisé par les des spécifica�ons répondant aux normes de transport et de
commercialisa�on telle qu’elles sont men�onnées dans le tableau suivante :
Spécifica�ons et Valeurs
TVR (RVP) ..................... Max 0.690 BAR (10PSI)
Salinité .......................... 40 mg/l max
B&W ............................. 0.5 % max
Densité ......................... 0.820-0.840 g/ml

Ces analyses sont d'une importance primordiale, elles doivent être effectuées d'une manière
quo�dienne, avant et après chaque expédi�on, afin de pouvoir établir le cer�ficat de jaugeage et le
calcul massique de la produc�on.

METHODES D'ANALYSES :
Les méthodes d'analyses appliquées au laboratoire, reposent sur des défini�ons et des façons décrites
d'une manière textuelle détaillée et précise dans les normes standard de « Tests Methods ASTM » ou
« Tests Methods IP ».
Les standards en ques�on sont men�onnés dans le tableau suivant :
TVR (RVP) ..................... ASTM D 323
Salinité ......................... IP 77 / ASTM D 3230
BS&W ........................... ASTM D 96
Densité ......................... ASTM D 1298

1) TENSION DE VAPEUR REID : STANDARD TEST METHOD ASTM D 323


Défini�on : La tension de vapeur REID (TVR ou RVP) est une propriété physique importante des liquides
vola�les dissous dans le brut, ce test est u�lisé pour déterminer la pression de vapeur à 37.8ºC (100ºF)
du pétrole brut avec un point d'ébulli�on ini�al de 0ºC (32ºF).

29
Appareillage u�lisés:
1 Chambre à vapeur.
2 Chambre à liquide.
3 Manomètre.
4 Bain thermosta�que.
5 Thermomètre.

Méthode d’analyse:
On verse l’échan�llon, déjà refroidi ti une température entre 0 à 1ºC (33ºF), dans la chambre & liquide,
puis l'accoupler A la chambre à vapeur au bout de la quelle est placée un manomètre. L'ensemble est
plongé : dans un bain thermosta�que a une température constante de 37.8º (100ºF), par conséquence
la pression commence à augmenter et la lecture de la TVR se fait directement sur le manomètre après
stabilisa�on de la valeur finale.

2.a) SALINITE: STANDARD TEST METHOD ASTM D 3230


Défini�on :
Cete méthode sert à déterminer le taux de sel, en mg/l de NaCl dans le pétrole brut, afin de connaitre
si ce brut nécessite encore le dessalage ou non.
La présence d'une concentra�on de sel levée peut être à l’origine des phénomènes nocifs de corrosion,
dans les pipes durant le transport et dans les installa�ons du raffinage. Appareillages u�lisés:
1 Salinomètre.
2 Electrode Holder.
3 Chambre d'échan�llon.
4 Réac�fs chimiques pour calibra�on.

Méthode d'analyse:
La méthode de ce test est basée sur la conduc�vité électrique de la solu�on du pétrole brute dans un
solvant polaire. L'échan�llon est dilué dans un mélange de solvant puis placé dans une cellule de test
dans laquelle est plongée une électrode de mesure. Lorsqu’on applique une tension sur cete électrode
passe un courant et son intensité est en fonc�on de la concentra�on du sel dans l'échan�llon. La
mesure se fait donc par lecture directe et la valeur de la salinité est obtenue par référence à courbe
d'étalonnage.

Remarque :
La salinité peut être obtenue par dosage direct des chlorures avec de nitrate d’argent, après extrac�on,
à l’aide d’une burete de dosage automa�que.

30
2.b) SALINITÉ IP 77
PRINCIPE :

La méthode consiste extraire les sels contenus dans le brut et dosage des chlorures par la méthode de
MOHR.

MODE OPERATOIRE :
On prélève un échan�llon de brut de 100 ml auquel on ajoute 100 ml d'eau dis contenant quelques
ppm de dé émulsifiant. Après agita�on pendant 30 min. On prélève 20 ml de la phase aqueuse dans
un Erlenmeyer, on ajoute quelques goutes de K2CrO4 et on �tre avec AgNO3 0.1 ou 0.01 N suivant la
concentra�on, jusqu'i obten�on d'une couleur rouge brique.
La salinité est exprimée en mg de NaCl de brut est donnée par la formule suivante
Avec N = 0.1N

S mg/l (NaCl) = (58.45 * N * V-X) * 1000/20


58.45 Masse moléculaire de NaCl N Normalité de AgNO3. V
Volume écoulé de AgNO3.
X Salinité d'eau dis�llée.
Avec N = 0.01

S mg/l (NaCl) =29.22 *V –X

3) EAU ET SEDIMENT DANS LE BRUTE PAR CENTRIFUGATION : STANDARD TEST METHOD


ASTM D 961 / ASTM D 4007
Défini�on :
La méthode du test consiste à déterminer le pourcentage des sédiments et d'eau (BS&W) dans le brut
afin de pouvoir déduire le volume exacte du pétrole déshydraté, impliqué dans les différentes
opéra�ons de ventes, taxa�ons, inventaires, échangés ...etc. Il reste à signaler aussi qu'une teneur
élevée du BS&W, peut causer des problèmes de corrosion dans les pipes et les équipements de
transport ainsi que dans les installa�ons du raffinage. Appareillages u�lisés:
1 Centrifugeuse.
2 Tubes à Centrifuger.
3 Appareil de chauffage.

Méthode d’analyse : Des volumes connus (100 ml en général) de l'échan�llon sont placés dans des
tubes à centrifuger, ils sont plongés dans un bain à 60ºC (140ºF), puis centrifuger durant environ 5
minutes à une grande vitesse de rota�on. Pour des mesures de sécurité, le couvercle de la

31
centrifugeuse doit être en posi�on fermé durant son fonc�onnement. Le pourcentage d'eau et de
sédiment est obtenu par lecture directe sur le tube à centrifuger.
4) DENSITE, DENSITE RELATIVE, OR GRAVITY OF CRUDE PETROLEUM: STANDARD
TEST METHOD ASTM D 1298

Défini�on:
Cete défini�on couvre la détermina�on au laboratoire de la densité, la de rela�ve, (Specific Gravity)
ou bien L’API Gravity, du brut ou autre mélange ayant une TVR, l'aide d'un densimètre (Aréomètre ou
Hydromètre). Cete densité sert à la conversion du volume apparent ou mesure, température réelle,
au volume standard à 15ºC (60ºF), en moyen des tables ASTM 53 et 54, des�nées pour ce but, puis le
calcul de la produc�on massique a la même température. Cete caractéris�que représente un facteur
déterminant dans la qualité du brut et son prix en dépend beaucoup, mais doit être combinée à
d’autres propriétés.
Remarque : Des Légères différences sont constats, entre les défini�ons françaises et
américaines liées & cete propriété. En termes américains la densité, specific gravity
correspondent respec�vement à la masse volumique, la densité dans les défini�ons
françaises.
La masse volumique est toujours liée à une unité de mesure par exemple kg/l, par contre la
densité est définie comme étant le rapport de la masse volumique du brut sur la masse volumique de
l‘eau à la même température, elle est sans unité.
Appareillages u�lisés:
1 Densimètre (Hydromètre)
2 Thermomètre.
3 Eprouvete.
4 Bain thermosta�que.

Méthode d’analyse :
Introduire l'échan�llon dans L’éprouvete, puis plonger le densimètre. Laisser stabilise et prendre la
température. Evacuer les bulles d'air, s'il en existe, le densimètre doit floter librement dans le liquide,
sans toucher la paroi du cylindre. La mesure se fait par lecture directe sur le densimètre en plaçant
L’œil en face du niveau du liquide dans l'éprouvete.
Avant de procéder aux différentes analyses au laboratoire, le laboran�n est appelé à prélever des
échan�llons, selon des procédures décrites par la norme AFNOR NF M07-001. Ceci nous amène donc,
à introduire ces procédures.

ÉCHANTILLONNAGE ASTM D 4057.


Cete opéra�on peut être accomplie de deux méthodes : Soit sur bac de stockage ou bien en ligne.

1. Echan�llonnage sur bacs de stockage :

32
A par�r du point d'échan�llonnage prévu pour cela, le technicien introduit dans le bac, un récipient
conçu spécialement pour ce genre de prélèvement
L'opéra�on doit se faire en trois niveaux, si la hauteur du brut est égale ou dépasse 4.5 m, et ce aux
milieux des trois �ers du bac (supérieur, milieu et bas).
L'échan�llon est dit par mélange, il doit être cons�tue à part égale des trois prélèvements.
Deux prélèvements pouvant se faire de la même maniéré, si le niveau d’huile dans le bac, se situe entre
3 et 4,5 m. Enfin un seul si le niveau est en dessous de 3 m.
Dans le cas générale, II s'agit de trois prélèvements avant expédi�on et un seul après vidange.

2. Echan�llonnage en ligne : II
peut être en con�nu ou ponctuel :
• En con�nu, l'échan�llon est pris goute à goute, durant toute la durée d'expédi�on,
• Ponctuel, l'échan�llon est prélevé directement, à par�r d'un point des�ne à cet effet.
COMMENTAIRE:
Il faut men�onner que les points prévus pour le prélèvement des�né à la TVR, ne sont pas
raccordable à un échan�llonneur spécial pour cete analyse.
Une fois au laboratoire, d’autres analyses peuvent s'ajouter, de la même nature que les précédentes,
mais elle ne se font pas d'une manière quo�dienne, telle que les analyses liées aux salinités et aux
pourcentages d'eau, des puits producteurs d'huile, afin de pouvoir suivre leurs évolu�ons ainsi que
leurs comportements a fur et à mesure du temps, surtout vis-à-vis de l'injec�on d'eau et l’avancée du
front d'eau dans le gisement.

ANALYSES COMPLEMENTAIRES DU BRUT:


5) DISTILLATION: STANDARD TEST METHOD ASTM D 86.
Défini�on :
La dis�lla�on (vola�lité) est une caractéris�que importante des hydrocarbures, elle a des effets sur leur
sécurité et performance, spécialement dans le cas des carburants et des solvants.
La vola�lité est un déterminant majeur des hydrocarbures à produire des vapeurs explosives. Il est
aussi important de connaitre ces influences sur les carburants auto mo�ve et avia�on durant le
démarrage, le réchauffage et la tendance à ne pas s'évaporer à des hautes températures et les hautes
al�tudes ou les deux à la fois. La présence des composants dans les carburants, dont les points
d'ébulli�on sont très hautes, peut affecter le degré de forma�on des dépôts solides. La vola�lité est
un facteur important affectant l'applica�on des solvants, par�culièrement ceux u�lisés dans le
domaine des peintures.
Appareillages u�lises:
1 Ballon de dis�lla�on.
2 Condenseur et Bain de refroidissement.
3 Chauffe ballon.
4 Cylindre gradué.
5 Système de mesure de température.

33
S'il s'agit d'un appareil automa�que, le mécanisme d'enregistrement du suivi de niveau doit avoir une
résolu�on de 0.1 ml et une précision de plus ou moins 0.1 ml. La calibra�on de l’appareil à l‘assemblage
peut être confirmé, selon les instruc�ons du constructeur et des des intervalles réguliers. La procédure
d'une calibra�on type implique la vérifica�on B la sor�e des receveurs de 5 et 100 ml.
Méthode d'analyse:
On procède à la dis�lla�on de 100 ml de brut. On note les lectures de température, en fonc�on des
volumes condensés. A par�r des données obtenues, les résultats du test sont calculés.

6) VISCOSITE CINEMATIQUE: STANDARD TEST METHOD ASTM D 445.


Défini�on:
La viscosité cinéma�que est une caractéris�que qui représente les contraintes de cisaillement d'un
liquide lors de son écoulement, elle peut être obtenue par mesure du temps d'un volume écoulé sous
l'effet de la gravité, à travers d’un capillaire d'un viscosimètre calibre, a une température constante.
La viscosité cinéma�que v en mm2/s résultat de mul�plica�on du temps mesurés par la constante de
calibra�on C en (mm2/s)/s . v =C.t
La viscosité dynamique µ en mPa·s est donnée par la formule: µ =v.ρ avec ρ la densité du liquide.
Appareillages u�lisés:
1 Viscosimètre.
2 Bain thermosta�que.
3 Thermomètre.
4 Chronomètre.

Ce sont les principaux éléments pour la mesure de la viscosité. Il peut y avoir d'autres éléments, tout
dépend de à ‘appareil u�lisé.
Méthode d’analyse :
Comme déjà évoquée dans la défini�on de la viscosité, la méthode consiste à mesurer le temps
d'écoulement d'un volume connu, a une température constante, à travers un capillaire d'un
viscosimètre calibré. Le temps de la mesure ne peut pas être moins de 200 secondes.

7) FLASH POINT: STANDARD TEST METHOD ASTM D 93.


Défini�on :
Le point de Flash est une propriété d'une large gamme de produits inflammables. Elle est définie
comme étant la plus basse température, à une atmosphère, à laquelle les vapeurs dégagées d'un ou
de plusieurs produits, lors d'un chauffage, forme un mélange inflammable avec I ‘air, sous condi�ons
contrôles au laboratoire.
Cete propriété est u�lisée pour détecter la contamina�on des produits, rela�vement non vola�les ou
non inflammable par des produits vola�les et inflammable.

34
Elle est u�lisée aussi dans le transport mari�me et la régula�on de la sécurité, pour définir les produits
combus�ble et inflammable. Cependant, le résultat obtenu par ce test peut être pris en compte
comme élement de risque de feu.
Appareillages u�lisées:
1 Appareil automa�que type Pensky-Martens Closed Cup Tester
2 Mesureur de Température
3 Source de Feu

Un échan�llon est chauffé graduellement dans un récipient. L'appareil est menu d'un système de
flamme, qui s'approche à l'échan�llon chaque pe�t intervalle de température (deux degrés par
exemple). Le point de flash est la température la plus basse, la quelle où le chauffage vaporise
l'échan�llon et provoque une é�ncelle.

8) L'EAU DANS LE BRUT PAR TITRATION COULOMÉTRIQUE KARL FISHER : STANDARD TEST METHOD
ASTM D 4928.
Défini�on :
La méthode de ce test consiste à déterminer la teneur de l'eau dans le brut, dans un intervalle compris
entre 0.02 et 5 % en masse, avec interférence des mercaptans et les sulfures. Cete méthode peut être
u�lisée pour déterminer une teneur d'eau comprise entre 0.005 et 0.02 en masse, mais sans
détermina�on d'interférence des mercaptans et des sulfures.
Appareillages u�lisés:
1 Appareil de Karl Fisher.
2 Seringues.
Méthode d'analyse:
Après homogénéisa�on d'un échan�llon de brut, on injecte un aliquote dans le ballon de �trage de
I‘appareil Karl Fisher.
L'eau est �trée avec de l'iode par colométrie et l'excès de l'iode après neutralisa�on est détecté à l'aide
d'un détecteur électro métrique.
On se basant sur la stœchiométrie de la réac�on une mole d'iode réagit avec une mole d'eau, ainsi la
quan�té d'eau est propor�onnelle au total du courant intègre selon la loi de Faraday.

B.- PARTIE EAU

À l’excep�on de la filtra�on qui fait l’object d’une norme générale décrite par la méthode ASTM D
5907, les autres analyses e font en moyen d’appareils de mesure, par lecture directe.

Les éléments à u�liser et les appareils u�lisés sont men�onnés dans le panier suivant :

35
ELEMENTS A ANALYSER APPAREILS UTILISE

Salinitè 848 Tir�no plus

Temperature Thermomètre

PH PH-mètre

Conduc�vité , TDS Conduc�vimétre

Spectrophotomètre
Dureté (Calcium), Fer Total, Manganèse, Sulfate.
HACH DRE3900

Oil in water TD500

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Conclusion

Durant la période du stage à OC BMS, on a pu connaitre et comprendre les procédures de


traitement du pétrole brute.

L’objec�f de ces processus est de créer un produit conforme aux normes interna�onal (TVR,
BSW et Salinité), Afin de créer un tel produit, le brut passe par trois étapes fondamentals :

I - Sépara�on triphasique

II - Déssalage

III - Stabilisa�on

Ces étapes servent à produire un brut adapté aux normes et à protéger les équipements des
tartres , de corrosion et d’explosion causer par le gaz.

Le déroulement du processus est supervisé par le département de HSE, créant un endroit de


travaille avec un minimum de risques, et un maximum de protec�on pour les personnels,matériaux
et environnement .

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