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COURS DE

MATHEMATIQUES
DR S E S S A DI A BOUA H
UFR SEG, FHB
Equations ordinaires
PLAN ECUE1

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INTEGRALES GENERALISEES

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?

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CONVERGENCE (1)

Exemples : ;
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CONVERGENCE (2)

+∞ 1 +∞ 1
Exercices : ‫׬‬1 𝑥 𝑑𝑥 ; ‫׬‬1 𝑡 2 𝑑𝑡
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CONVERGENCE (3)

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CONVERGENCE (4)

Exercice :

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INTEGRALE DE RIEMAN

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AUTRES THEOREMES

+∞ 𝑥
Soit une intégrale 𝐼 = ‫׬‬0 𝑟 𝑑𝑥, avec 𝑟 > 0 alors :

- 𝐼 converge si seulement si 𝑟 < 1 ;

- 𝐼 diverge si seulement si 𝑟 ≥ 1 .

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- Soit 𝑓 et 𝑔 sont deux fonctions telles que 0 ≤ 𝑓 𝑥 ≤ 𝑔 𝑥 , ∀𝑥 ∈ 𝑎, +∞ .
+∞
Les deux fonctions sont continues sur 𝑎, +∞ . Si ‫𝑔 𝑎׬‬ 𝑡 𝑑𝑡 converge, alors
+∞ +∞ +∞
‫𝑓 𝑎׬‬ 𝑡 𝑑𝑡 converge. Si ‫𝑓 𝑎׬‬ 𝑡 𝑑𝑡 diverge, alors ‫𝑔 𝑎׬‬ 𝑡 𝑑𝑡 diverge.
+∞ +∞
- Si au voisinage de +∞ 𝑓 𝑥 ~𝑔 𝑥 , alors ‫𝑓 𝑎׬‬ 𝑥 𝑑𝑥 𝑒𝑡 ‫𝑔 𝑎׬‬ 𝑥 𝑑𝑥 sont de

même nature. Il en est de même pour les autres types d’intégrales au voisinage

d’un point.
+∞ +∞
- ‫𝑓 𝑎׬‬ 𝑥 𝑑𝑥 𝑒𝑡 ‫𝑓 𝑏׬‬ 𝑥 𝑑𝑥 sont de même nature si 𝑎 < 𝑏.

- La somme de 2 intégrales convergentes est convergente. La somme d’une

intégrale convergente et d’une intégrale divergente est divergente.

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Exercices
Exercices :

Donner la nature des intégrales :


5
Calculer l’intégrale : ‫׬‬− 2 ln 5 − 𝑥 𝑑𝑥

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EQUATIONS DIFFERENTIELLES ORDINAIRES

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Equations Ordinaires (EDO)
Une équation différentielle ordinaire est une égalité contenant une variable 𝑡, une fonction
inconnue 𝑦 𝑡 de 𝑡 et les dérivées 𝑦 ′ , 𝑦 ′′ , … , 𝑦 (𝑛) de 𝑦(𝑡).
L’ordre de l’équation différentielle est l’ordre le plus élevé des dérivées de 𝑦 contenues dans
la relation.
Exemples : 𝑦 ′ = 2𝑡𝑦 ; 𝑥 ′′ − 4𝑥 ′ + 4𝑥 = 𝑡𝑒 2𝑡 .

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Equations 1
Forme : 𝑎 𝑡 𝑦 ′ + 𝑏 𝑡 𝑦 = 𝑐 𝑡 , où : 𝑎 𝑡 , 𝑏 𝑡 et 𝑐 𝑡 sont des fonctions en t, sur un intervalle I.

Résolution de l’équation homogène associée : 𝑎 𝑡 𝑦 ′ + 𝑏 𝑡 𝑦 = 0


;

Solution homogène 𝑦ℎ = 𝐾𝐻0 𝑡 ,

Solution particulière avec

Solution générale : 𝑦 = 𝑦ℎ + 𝑦𝑝

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Equations 1
(suite)
Exercice corrigé : 𝑡𝑦 ′ + 2𝑡 − 3 𝑦 − 4𝑡 4 = 0
• L’équation devient : 𝑡𝑦 ′ + 2𝑡 − 3 𝑦 = 4𝑡 4 (1)

• Equation homogène associée : 𝑡𝑦 ′ + 2𝑡 − 3 𝑦 = 0 (2)


𝑑𝑦 𝑑𝑦 3 𝑑𝑦 3
𝑡 = (3 − 2𝑡)𝑦 ; = − 2 𝑑𝑡 ; ‫׬‬ = ‫ 𝑡𝑑 ׬‬- ‫ ׬‬2𝑑𝑡
𝑑𝑡 𝑦 𝑡 𝑦 𝑡
3 𝑦
𝐿𝑛𝑦 = 𝐿𝑛 𝑡 − 2𝑡 + 𝑐. Posons 𝑐 = 𝐿𝑛 𝐾 ⇒ 𝐿𝑛 = −2𝑡
𝐾𝑡 3
Solution homogène 𝑦ℎ = 𝐾𝑡 3 𝑒 −2𝑡 ; 𝐻0 𝑡 = 𝑡 3 𝑒 −2𝑡

• Solution particulière 𝑦𝑝 = 𝐾𝑝 𝐻0 𝑡 avec

(ici, la constante d’intégration est égale à 0


puisque nous recherchons simplement une solution particulière).

• Solution générale : 𝑦 = 𝑦ℎ + 𝑦𝑝= 𝑡 3 𝐾𝑒 −2𝑡 + 2


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EQUATION DE BERNOUILLI
Forme : 𝑎 𝑡 𝑦 ′ + 𝑏 𝑡 𝑦 + 𝑐 𝑡 𝑦 𝑚 = 0 1,
où : 𝑎 𝑡 , 𝑏 𝑡 et 𝑐 𝑡 sont des fonctions continues en t, sur un intervalle I.
avec 𝑚 ≠ 1, on divise (1) par 𝑦 𝑚 .

1
Changement de variable : posons 𝑈 =
𝑦𝑚−1

On obtient :
On sait résoudre cette équation différentielle linéaire en U. On obtient une solution 𝑈 𝑡 et on
en tire y.

Exemple : 𝑡𝑦 ′ − 2𝑡 − 3 𝑦 + 4𝑡 4 𝑦 2 = 0

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Equation de Bernouilli : exercice
Exercice corrigé : 𝑡𝑦 ′ − 2𝑡 − 3 𝑦 + 4𝑡 4 𝑦 2 = 0 1
• Ici, , on divise (1) par =>

1
• Changement de variable : 𝑈 = = 𝑦 −1 ; 𝑈′ = −𝑦 −2 𝑦′
𝑦

• L’équation (2) devient : −𝑡𝑈 ′ − 2𝑡 − 3 𝑈 = −4𝑡 4 ou 𝑡𝑈 ′ + 2𝑡 − 3 𝑈 = 4𝑡 4 (3)


(3) est l’équation différentielle linéaire en U résolue dans l’exercice précédent.
3 −2𝑡 1
𝑈 = 𝑡 𝐾𝑒 + 2 or 𝑈 =
𝑦

1
• D’où 𝑦 =
𝑡 3 𝐾𝑒 −2𝑡 +2

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EQUATION DE RICATTI
Forme : 𝑎 𝑡 𝑦 ′ + 𝑏 𝑡 𝑦 + 𝑐 𝑡 𝑦 2 = 𝑑(𝑡) 1,
où : 𝑎 𝑡 , 𝑏 𝑡 et 𝑐 𝑡 sont des fonctions continues en t, sur un intervalle I.

Déterminer une solution particulière 𝑧𝑝 . Posons 𝑦 = 𝑧𝑝 + 𝑧

(1) Devient une équation de Bernoulli : 𝑎𝑧 ′ + 𝑏 + 2𝑐𝑧𝑝 𝑧 + 𝑐𝑧 2 = 0 qu’on sait résoudre.

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Equation de Ricatti : exercice
Exercice corrigé : 𝑡𝑦 ′ + 8𝑡 5 − 2𝑡 + 3 𝑦 + 4𝑡 4 𝑦 2 = −4𝑡 6 + 2𝑡 2 − 4𝑡 1
Vérifier 𝑧𝑝 = −𝑡 est une solution particulière puis résoudre (1).

• 𝑧′𝑝 = −1 et 𝑧 2 𝑝 = 𝑡 2
𝑧𝑝 = −𝑡 est bien une solution particulière de (1).

• Posons 𝑦 = 𝑧𝑝 + 𝑧 = −t + z
On en déduit 𝑦 ′ et 𝑦 2 , l’équation (1) devient : 𝑡𝑧 ′ − 2𝑡 + 3 𝑧 + 4𝑡 4 𝑧 2 = 0 (2)
• (1) devient une équation de Bernoulli qu’on sait résoudre. Elle correspond à l’équation de
l’exercice précédent.
1
On en déduit que z = 𝑡 3 𝐾𝑒 −2𝑡 +2
1
D’où y = −t + 𝑡 3 𝐾𝑒 −2𝑡 +2

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EQUATIONS DIFFE

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EQUATION A COEFFICIENTS CONSTANTS (1)
Forme : 𝑎𝑦 ′′ (𝑡) + 𝑏𝑦′ 𝑡 + 𝑐𝑦 𝑡 = 𝑑(𝑡) 1
Où 𝑎 ≠ 0 et a, 𝑏, 𝑐 sont constants par rapport à t.

Equation homogène associée : 𝑎𝑦 ′′ + 𝑏𝑦 ′ + 𝑐𝑦 = 0 (2)


Equation caractéristique de (2) : 𝑎𝑟 2 + 𝑏𝑟 + 𝑐 = 0 (3)
Soit ∆= 𝑏 2 − 4𝑎𝑐
Si ∆> 0, 𝑦1 = 𝑒 𝑟1 𝑡 et 𝑦2 = 𝑒 𝑟2 𝑡 , la solution de (2) est 𝑦𝐻 = 𝑐1 𝑒 𝑟1 𝑡 + 𝑐2 𝑒 𝑟2 𝑡
𝑏
Si ∆= 0, 𝑟 = − , la solution de (2) est 𝑦𝐻 = (𝑐1 + 𝑡𝑐2 )𝑒 𝑟𝑡
2𝑎
Si ∆< 0, la solution est 𝑦𝐻 = 𝑐1 𝑒 𝑟1 𝑡 + 𝑐2 𝑒 𝑟2 𝑡 avec 𝑟1 et 𝑟2 qui sont des nombres complexes.

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EQUATION A COEFFICIENTS CONSTANTS (2)

Recherche d’une solution particulière de l’équation (1)


Supposons 𝑑 𝑡 = σ𝑛𝑖=1 𝑑𝑖 (𝑡) et 𝑑𝑖 𝑡 = 𝑃𝑖 (𝑡)𝑒 𝛼𝑖 𝑡
o Si 𝛼𝑖 n’est pas racine de l’équation caractéristique (2), une solution particulière de (1) relative à
𝑑𝑖 (𝑡) est de la forme 𝑦𝑝 = 𝑄𝑖 (𝑡)𝑒 𝛼𝑖𝑡 où 𝑄𝑖 (𝑡) est un polynôme tel que deg[𝑄𝑖 (𝑡)] =
deg[𝑃𝑖 (𝑡)].
o Si 𝛼𝑖 est racine simple de (2), une solution particulière de (1) relative à 𝑑𝑖 (𝑡) est de la forme
𝑦𝑝 = 𝑄𝑖 (𝑡)𝑒 𝛼𝑖 𝑡 où 𝑄𝑖 (𝑡) est un polynôme tel que deg[𝑄𝑖 (𝑡)] = deg[𝑃𝑖 (𝑡)] + 1.
o Si 𝛼𝑖 est racine double de (2), une solution particulière de (1) relative à 𝑑𝑖 (𝑡) est de la forme
𝑦𝑝 = 𝑄𝑖 (𝑡)𝑒 𝛼𝑖 𝑡 où 𝑄𝑖 (𝑡) est un polynôme tel que deg[𝑄𝑖 (𝑡)] = deg[𝑃𝑖 (𝑡)] + 2.

Solution générale 𝑦𝐺 = 𝑦𝐻 + 𝑦𝑝

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Exercice
Exercice corrigé : −2𝑦′′ + 𝑦 ′ + 𝑦 = 𝑡 2 + 1 1

• Equation homogène associée : −2𝑦′′+𝑦 ′ + 𝑦 = 0 (2)


Equation caractéristique de (2) : −2𝑟 2 + 𝑟 + 1 = 0 (3)
1
(3) admet deux racines : 𝑟1 = 1 et 𝑟2 = −
2
1
− 𝑡
𝑦𝐻 = 𝑐1 𝑒 𝑡 + 𝑐2𝑒 2

• Solution particulière
𝑑 𝑡 = 𝑡 2 + 1 et 𝑑 𝑡 = 𝑃 𝑡 𝑒 𝛼𝑡 = (𝑡 2 + 1) 𝑒 𝛼𝑡 , avec 𝛼 = 0
Comme 0 n’est pas racine de (3), 𝑦𝑝 = 𝑞 𝑡 𝑒 𝛼𝑡 = 𝑞 𝑡 où 𝑞(𝑡) est un polynôme tel que
deg 𝑞 𝑡 = deg 𝑃 𝑡 = 2 = deg[𝑦𝑝].
𝑦𝑝 = 𝑎𝑡 2 + 𝑏𝑡 + 𝑐. On en déduit 𝑦𝑝′ et 𝑦𝑝′′.
Alors (1) devient : −2 2𝑎 + 2𝑎𝑡 + 𝑏 + 𝑎𝑡 2 + 𝑏𝑡 + 𝑐 = 𝑡 2 + 1
𝑦𝑝 = 𝑡 2 − 2𝑡 + 7
1
−2𝑡
𝑦𝐺 = 𝑡2 − 2𝑡 + 7 + 𝑐1 𝑒𝑡 + 𝑐2𝑒

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Exercices
Exercices :

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Suites et series de fonctions
PLAN ECUE 2

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SERIES NUMERIQUES

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?

Peut-on donner un sens à une somme d'un nombre infini de termes ?

On appelle série numérique dans ℂ ou ℝ le couple 𝑈𝑛 𝑛∈ℕ , 𝑆𝑛 𝑛∈ℕ où 𝑈𝑛 𝑛∈ℕ est


une suite numérique et 𝑆𝑛 𝑛∈ℕ est une suite numérique définie par :
𝑆𝑛 = 𝑆0 , 𝑆1 , … , 𝑆𝑛 , … = 𝑈0 , 𝑈0 + 𝑈1 , … , 0
𝑈0 + 𝑈1 + ⋯ + 𝑈𝑛 , … .

La série est notée σ 𝑈𝑛 . Le terme 𝑈𝑛 est appelé le 𝑛𝑖è𝑚𝑒 terme de la série ou terme
général de la série et Sn est appelée la 𝑛𝑖è𝑚𝑒 somme partielle de la série.

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GENERALITES (1)
Une série σ 𝑈𝑛 est dite convergente si la suite 𝑆𝑛 𝑛∈ℕ est convergente (admet une limite finie

lorsque 𝑛 tend vers l’infini). Si une série converge alors sa limite est notée 𝑆 et 𝑆 = lim σ𝑘0 𝑈𝑝 . La
𝑘→+∞

série diverge si la limite de 𝑆𝑛 𝑛∈ℕ n’est pas finie ou n’existe pas.

= lim σ𝑘0 𝑈𝑝. La série diverge si la limite de 𝑆𝑛 𝑛∈ℕ n’est pas finie ou n’existe pas.
𝑘→+∞

Condition nécessaire de convergence d’une série

Pour que la série σ 𝑈𝑛 converge, il faut que le terme général 𝑈𝑛 tende vers 0 quand n tend vers
l’infini. (La réciproque n’est pas nécessairement vraie).

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GENERALITE (2)
(Convergence absolue d’une série).

On dit que la série σ 𝑈𝑛 est absolument convergente, lorsque la série σ 𝑈𝑛 est convergente. Alors la
série σ 𝑈𝑛 converge.

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- La nature (convergente ou divergente) d’une série ne change pas si l’on

supprime ou si modifie un nombre fini de termes.

- Si la série σ 𝑈𝑛 est convergente et a pour somme 𝑆 et si la série σ 𝑉𝑛 est

convergente et a pour somme 𝑇, alors la série σ 𝑈𝑛 + 𝑉𝑛 est convergente et a

pour somme 𝑆 + 𝑇.

- Si la série σ 𝑈𝑛 convergente et la série σ 𝑉𝑛 diverge, alors la série σ 𝑈𝑛 + 𝑉𝑛

diverge. On ne peut rien dire de la somme de deux série divergentes.

- Pour 𝜆 ≠ 0, si la série σ 𝑈𝑛 est convergente (resp. divergente) et a pour somme

𝑆, alors la série σ 𝜆𝑈𝑛 est convergente (resp. divergente) et a pour somme𝜆𝑆.

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SERIES REELLES A TERMES POSITIFS (1)
Une série est dite à termes positifs si tous ses termes sont positifs à partir d’un certain rang.
Elle converge si et seulement si l’ensemble des sommes partielles 𝑆𝑛 est majorée.

(Comparaison et équivalence).

Soient σ 𝑈𝑛 et σ 𝑉𝑛 deux séries réelles à termes positifs telles que pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 𝑈𝑛 ≤ 𝑉𝑛 . Alors, si
la série σ 𝑈𝑛 converge (resp. diverge), la série σ 𝑉𝑛 converge (resp. diverge).

Si 𝑈𝑛 et 𝑉𝑛 sont équivalents quand 𝑛 tend vers +∞ , alors les séries σ 𝑈𝑛 et σ 𝑉𝑛 sont de même
nature.

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SERIES REELLES A TERMES POSITIFS (3)
Règle d’Alembert
𝑈𝑛+1
Si lim existe et est égale à 𝑘, alors :
𝑛→+∞ 𝑈𝑛
- Si 𝑘 < 1, la série converge
- Si 𝑘 > 1, la série diverge
- Si 𝑘 < 1, on ne peut pas conclure.

Critère de Cauchy
𝑛
Si lim 𝑈𝑛 existe et est égale à 𝑘, alors :
𝑛→+∞
- Si 𝑘 < 1, la série converge
- Si 𝑘 > 1, la série diverge
- Si 𝑘 < 1, on ne peut pas conclure.

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SERIES REELLES A TERMES POSITIFS (4)
Comparaison avec une intégrale

Si 𝑈𝑛 = 𝑓 𝑛 , avec 𝑓 qui est une fonction positive décroissante sur un intervalle 𝑎, +∞ (où 𝑎 > 0),
+∞
alors la série σ 𝑈𝑛 est de même nature que l’intégrale. ‫𝑓 𝑎׬‬ 𝑥 𝑑𝑥 .

1
Séries de référence : La série harmonique σ est divergente.
𝑛
1
La série de Riemann σ converge si α > 1.
𝑛𝛼
1
La série de Bertrand σ𝑛≥2
𝑛𝛼 (ln 𝑛) 𝛽
- converge si α > 1;
- diverge si α < 1;
- si α = 1, elle converge si et seulement si β > 1.

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SERIES REELLES A TERMES POSITIFS (4)
Comparaison avec une intégrale

Si 𝑈𝑛 = 𝑓 𝑛 , avec 𝑓 qui est une fonction positive décroissante sur un intervalle 𝑎, +∞ (où 𝑎 > 0),
+∞
alors la série σ 𝑈𝑛 est de même nature que l’intégrale. ‫𝑓 𝑎׬‬ 𝑥 𝑑𝑥 .

Séries de référence :
1
La série σ est appelée série harmonique.
𝑛
La série de Riemann
1
La série de Bertrand σ𝑛≥2 𝛼 𝛽 𝑛 (ln 𝑛)
- converge si α > 1;
- diverge si α < 1;
- si α = 1, elle converge si et seulement si β > 1.

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SERIES REELLES A TERMES POSITIFS (1)
Une série alternée est une série dont les termes sont alternativement positifs et négatifs.
La série σ 𝑈𝑛 est une série alternée si 𝑈𝑛 = −1 𝑛 𝑎𝑛 avec 𝑎𝑛 ≥ 0.

Nature d’une série alternée

La série alternée σ 𝑈𝑛 converge si 𝑈𝑛 décroit et tend vers 0 quand n → +∞.

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Exercices
Exercices :
1) Déterminer la nature des séries suivantes ∶ σ 𝑈𝑛 avec 𝑈𝑛 = −1 𝑛; σ 𝑉𝑛 avec 𝑉𝑛 = −1 𝑛+1; σ 𝑈𝑛 + 𝑉𝑛 .
2) Déterminer la nature σ 𝑈𝑛 = σ 𝑞 𝑛 selon la valeur de 𝑞.
1 −1 𝑛
3) Donner la nature des séries : σ ;σ ;
2𝑛+1 𝑛

5
Calculer l’intégrale : ‫׬‬− 2 ln 5 − 𝑥 𝑑𝑥

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