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rédiger un petit paragraphe pour chaque thème

1. Biographie de Cioran: Emil Cioran, né dans un contexte familial marqué par la mélancolie transmise par sa mère en
Roumanie, expérimente un ennui existentiel à un jeune âge. Sa jeunesse à Rasinari est décrite comme un "paradis"
jusqu'à son départ pour le lycée à Sibiu. Fasciné par la mort et étudiant en Allemagne en 1933, il exprime
temporairement son admiration pour Hitler, soulignant son engagement politique en Allemagne.

2. Emil Cioran et la figure maternelle: La mélancolie transmise par sa mère influence profondément Cioran, créant
une base pour son rapport à la vie. Son départ pour le lycée à un jeune âge témoigne de la complexité de ses
premières expériences familiales, façonnant ainsi son attitude envers le monde.

3. Emil Cioran et la mère patrie: L'ambivalence de Cioran envers la Roumanie se manifeste par des regrets sur le
manque de grandeur de son pays, culminant dans son engagement temporaire dans l'arène politique allemande. Ce
thème explore son lien complexe avec sa patrie d'origine.

4. Emil Cioran et l’écriture: Des passions adolescentes à son choix de n'écrire qu'en français, ce thème trace
l'évolution de la relation de Cioran avec l'écriture. Son passage de l'Allemagne à la France, rencontrant Simone Boué et
prenant la décision cruciale de s'exprimer exclusivement en français, représente un tournant dans sa carrière littéraire.

5. Emil Cioran et la guerre: Fascination pour le fascisme allemand, engagement dans la propagande en Roumanie, et
son rôle temporaire à Vichy font de la guerre un élément clé. "Bréviaire des vaincus" reflète sa réflexion intense
pendant et après la guerre, marquant ses oscillations idéologiques entre utopie et nihilisme.

6. Emil Cioran le philosophe: Oscillant entre des positions idéologiques opposées, Cioran exprime son admiration pour
l'Allemagne nazie tout en devenant un sympathisant du Mouvement légionnaire en Roumanie. Sa notoriété pour ses
écrits et son enseignement de la philosophie marquent cette période tumultueuse de sa vie.

7. Emil Cioran et sa vie en France: Le thème explore le départ brusque de Cioran pour Paris en 1937, sa décennie de
stérilité consacrée à approfondir sa connaissance du roumain, sa rencontre avec Simone Boué, et sa décision de ne
plus écrire qu'en français. La reconnaissance en France et les controverses liées à ses prises de position sont
également mises en lumière.

8. Thèmes récurrents dans l'œuvre de Cioran: Nostalgie de la foi, rôle de l'écriture comme acte créateur, et attitude
négative envers la vie et la reproduction sont des thèmes récurrents. Les contradictions et paradoxes dans sa pensée,
tels que son rejet de la reproduction humaine, sont examinés, soulignant la complexité de son œuvre.

9. La vie et la mort d'Emil Cioran: Le thème final explore la rupture radicale avec la Roumanie, sa vie en France, son
décès à l'âge de quatre-vingt-quatre ans, et le mystère entourant le suicide de Simone Boué. La perspective de Cioran
sur la vie et ses liens avec des écrivains tels que Samuel Beckett sont également abordés, offrant une conclusion à son
parcours singulier.

insérer les points de convergence et de différence de divergence avec Schopenhauer

Points de Convergence avec Schopenhauer :

Pessimisme Existentialiste : Comme Arthur Schopenhauer, Emil Cioran partage un pessimisme profond envers la vie et
adopte une perspective existentialiste qui explore les aspects sombres de l'existence humaine. Les deux philosophes
expriment un regard négatif sur la condition humaine, soulignant la souffrance inhérente à l'existence.

La Nature de la Souffrance : Tant Schopenhauer que Cioran s'intéressent à la nature de la souffrance humaine. Ils
examinent les sources de la douleur, la futilité des aspirations humaines et la confrontation inévitable avec la douleur
dans la vie.
Rôle de l'Écriture : Les deux philosophes attribuent à l'écriture un rôle crucial dans la compréhension et l'expression de
leurs visions pessimistes du monde. Ils considèrent l'acte d'écrire comme un moyen de donner sens à l'absurdité de
l'existence.

Points de Divergence avec Schopenhauer :

Style Littéraire et Tonalité : Bien que partageant des idées pessimistes, Cioran se distingue de Schopenhauer par son
style littéraire plus passionné et parfois provocateur. Alors que Schopenhauer est souvent plus académique, Cioran
adopte un ton plus personnel et poétique, explorant la noirceur de manière plus subjective.

Engagement Politique : Cioran, contrairement à Schopenhauer, s'engage temporairement dans le contexte politique,
exprimant son admiration pour le fascisme allemand. Cette période tumultueuse de l'histoire de Cioran montre une
facette de son engagement avec le monde qui diffère de la retraite politique préconisée par Schopenhauer.

Réflexions sur la Mort : Bien que les deux philosophes partagent une fascination pour la mort, Cioran va au-delà en
explorant des aspects plus intimes et existentiels de la mortalité. Ses écrits reflètent parfois une obsession intense
avec le concept de la fin, se distinguant des perspectives plus réservées de Schopenhauer sur ce sujet.

Points de Convergence et de Divergence :

Influence de Schopenhauer : Les deux philosophes partagent une influence schopenhauerienne dans leur vision du
monde, mais Cioran s'écarte de manière significative en développant ses propres thèmes et en les explorant avec une
intensité émotionnelle distincte.

Attitude envers la Vie : Tant Schopenhauer que Cioran partagent une attitude négative envers la vie, mais leurs raisons
et leurs expressions diffèrent. Schopenhauer se concentre davantage sur la volonté de vivre, tandis que Cioran explore
l'absurdité de l'existence humaine avec une sensibilité plus subjective.

Réception et Héritage Intellectuel : Alors que Schopenhauer a influencé la philosophie académique, Cioran est souvent
associé à la littérature et à la pensée existentialiste. Leur héritage intellectuel diffère en termes de discipline, bien que
les deux aient marqué le paysage philosophique avec leurs perspectives pessimistes

Samuel Beckett présente à la fois des points de convergence et de divergence avec la philosophie
d'Arthur Schopenhauer.

Points de Convergence :Beckett et Schopenhauer

Nihilisme et Absurdité : Les deux partagent une vision pessimiste de la vie, mettant en avant l'absurdité et le
nihilisme inhérents à l'existence humaine. Pour Schopenhauer, la vie est caractérisée par la souffrance, et pour
Beckett, l'absurdité de la condition humaine est une thématique centrale dans son œuvre.

La Quête de la Vérité : Schopenhauer et Beckett partagent une quête constante de la vérité. Schopenhauer
considère que la connaissance de soi et la compréhension de la nature profonde de la réalité sont essentielles pour
transcender la souffrance. De même, Beckett explore la condition humaine dans ses œuvres, cherchant à mettre à nu
la vérité fondamentale de l'existence.

Points de Divergence :

Le Rôle de la Volonté : Schopenhauer place une importance centrale sur la Volonté comme force motrice derrière
toutes les actions humaines et le fondement de la réalité. Beckett, bien que partageant le pessimisme de
Schopenhauer, ne s'engage pas explicitement dans une analyse métaphysique similaire. Son exploration se concentre
davantage sur l'expérience humaine immédiate et l'absurdité plutôt que sur une force métaphysique sous-jacente.

La Réponse à l'Absurdité : Bien que les deux reconnaissent l'absurdité de l'existence, leurs réponses diffèrent.
Schopenhauer propose une voie de libération par la négation de la Volonté à vivre, atteinte par la contemplation
esthétique et la compassion. Beckett, en revanche, ne propose pas de solution ou de voie de libération claire dans son
œuvre. Son exploration de l'absurde reste souvent sans résolution, soulignant la condition humaine sans offrir de
solution métaphysique.

Approche Artistique : Schopenhauer valorise l'art comme moyen de transcender la souffrance, en particulier à
travers la contemplation esthétique. Beckett, bien qu'appréciant l'art, adopte une approche plus directe et minimaliste
dans son expression artistique. Ses œuvres, souvent dépourvues d'ornements, mettent en lumière l'absurdité de
manière crue, sans le filtre esthétique préconisé par Schopenhauer.

En résumé, bien que partageant un certain pessimisme et une reconnaissance de l'absurdité de l'existence, Beckett et
Schopenhauer diffèrent dans leurs approches métaphysiques, leurs réponses à l'absurdité, et leur valorisation de l'art
comme moyen de transcendance.

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