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Daria Eniukova

Professor Placet-Kouassi

French 310

11 December 2019

Interprétation existentialiste de L’Étranger.

La littérature française du vingtième siècle est devenu un siècle de recherche spirituelle.

L'abondance des courants littéraires qui ont émergé à cette époque est étroitement liée à

l'abondance de nouvelles doctrines philosophiques dans le monde entier. La philosophie

existentielle était une partie importante de la pensée française à l'époque, dominée sur le théâtre

et le roman. Ce thème d’analyse critique n'était pas choisi par hasard, le personnage du roman est

une personnalité très extraordinaire et en même temps moyenne – cette ambivalence de l'essence

humaine attire le lecteur de la première page. Camus aide à s'habituer à l'image du héros en

utilisant un vocabulaire réduit et quotidien inhérent à tout habitant, mais la situation et le

comportement de Meursault nous permettent de réfléchir à des questions profondément

philosophiques qui préoccupent plus d'une génération de poètes et d'écrivains: quelle est la

liberté, quelle est la spiritualité, est-il possible pour une personne de vivre seulement pour soi-

même. Il est nécessaire d'abord de définir l'existentialisme auquel de nombreux critiques ont

attribué l'œuvre d'Albert Camus, avec lequel il n'était pas d'accord. Le terme «existentialisme»

"composé d'existentiel, issu du bas-latin exsistentialis, relatif à l'existence, et du suffixe -isme,

servant à former des mots correspondant à une doctrine, un dogme, une idéologie ou une
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théorie". Le point de départ de la philosophie de l'existentialisme est que l'existence précède

l'essence.

La philosophie de l'existentialisme affirme qu'il n'y a pas de normes morales, qu'une

personne est libre de faire son propre choix et de s'affirmer constamment dans ce choix.

L'existentialisme oppose la société à l'homme comme quelque chose d'étranger, d'hostile, qui

détruit son individualité, limit la liberté de l'individu (Mohammed & Bashir, 233). Selon les

existentialistes, l'objectif principal du progrès scientifique ne devrait pas être le développement

de l'intelligence, mais la formation émotionnelle. L'existentialisme, né après la Première Guerre

mondiale en Allemagne et pendant la Seconde Guerre mondiale — en France, tire ses origines

idéologiques dans les enseignements du philosophe Kierkegaard. Les principales dispositions des

existentialistes sont exprimées dans l'œuvre de Sartre, un écrivain, philosophe et publiciste

français, considéré comme le chef de l'existentialisme français. Les thèmes principaux de son

travail sont la solitude, la quête de la liberté absolue et l'absurdité de l'être. On appelle Albert

Camus lui disciple et suiveur (Colette, 184).

Le roman "L'étranger” est une sorte de confession du personnage principal. Tout l'espace

y est occupé par la seule option de choix que le seul héros du roman fait. Meursault parle tout le

temps de lui-même. Ce "moi" constant souligne le manque de communauté des gens, l'histoire

collective, le besoin d'autres personnes. Le héros de Camus n'est pas de ce monde parce qu'il

appartient à un monde complètement différent — le monde de la nature. Ce n'est pas un hasard

si, au moment du meurtre, il se sent comme une partie du paysage cosmique, disant que ses

mouvements étaient dirigés par le soleil lui-même. Mais avant ce moment, Meursault apparaît

comme une personne naturelle qui peut longtemps et sans aucune raison de regarder le ciel. Le

nom de l'histoire de Camus est symbolique. Il capture la perception du monde du personnage


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principal. Meursault est indifférent à la vie dans son sens habituel. Il abandonne toutes ses

dimensions, sauf la seule sa propre existence. Dans cette existence, les normes habituelles ne

fonctionnent pas telles que dire de mots d'amour sa fiancée; pleurer aux funérailles de sa mère;

penser aux conséquences de ses actions. Ici, vous ne pouvez pas prétendre et ne pas mentir, mais

parler et faire ce qui conduit à l'existence même, sans penser à demain, parce que seules les

motivations psychologiques sont les seules motivations correctes du comportement humain.

Le personnage de Camus ne résout aucun problème social; il ne proteste contre rien. Pour

lui, il n'y a aucune circonstance socio-historique. La seule chose dont Meursault est sûr, c'est que

la mort viendra bientôt à lui. Meursault ne reconnaît pas les commandements les plus importants

et n'a donc pas le droit d'attendre la miséricorde. Mais il est absolument indifférent à cela, car il

sait que rien n'a d'importance, que la vie ne vaut pas la peine de se battre pour elle. La mort

comme manifestation de l'absurdité de l'existence est la base de la libération du personnage de

Camus de la responsabilité envers les humains. Il est libéré, ne dépend de personne, ne veut pas

se lier à personne. Il est un étranger à la vie qui lui semble être une collection ridicule de toutes

sortes de rituels; il refuse d'effectuer ces rituels. Beaucoup plus important que tous les principes

et obligations, obligations et consciences pour Meursault est qu'au moment où ils ont commis le

meurtre, il était insupportablement chaud. Ainsi, le conflit dans le roman de Camus est sur l'axe

de la collision de personnes qui effectuent automatiquement des rituels dans la vie et d'un être

vivant qui ne veut pas les accomplir. Donc un résultat tragique est inévitable ici. Il est difficile de

combiner sa propre existence égoïste et le mouvement des masses humaines qui créent l'histoire.

La collision d'une personne ordinaire avec une société qui place de force tout le monde dans le

cadre des règles, des normes établies, des opinions généralement acceptées. Cette société devient

intransigeante dans la deuxième partie du roman. Meursault est allé au-delà de ces limites du
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cadre, alors il est jugé et condamné. Pour Meursault, il n'y a plus d'avenir, il n'y a qu'un présent

momentané, rejetant l'hypocrisie de la vie bourgeoise, il accepte la mort de sa vérité perdue. À

mon avis, c'est une représentation exacte de la justice et du bonheur dans l'existentialisme-il n'y a

pas masquant des vices et personne s'éloigne pas de sa responsabilité.

À première vue, il peut sembler que l'existentialisme représente une philosophie contre la

société, cependant, ce courant incarne l'égoïsme émotionnel, mais pas le refus de punir tel ou tel

acte. Le personnage du roman "L'étranger" est un anti-héros simplement parce qu'il ne s'inscrit

pas dans le cadre de la société et ne veut pas suivre leurs règles. Pour lui, la vie est quelque chose

qui passe et il est prêt à mourir et aussi accepte ça. Il est émotionnellement indépendant de

personne, parce que pour lui l'essentiel est son propre état d'âme. Ainsi, le personnage du roman

présente une philosophie l'existentialisme en rejetant des relations humaines et avec l’adoption

d’existence avec son propre "moi".


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Bibliographie

Colette, Jacques. "L'existentialisme." Doctrines et concepts, 1937-1987: rétrospective et

prospective: cinquante ans de philosophie de langue française. 1988. pp. 183-189.

Mohammed, Mohammed AL, and Soumaya Elgamri Bashir. "L’existentialisme à travers

le héros de «L’étranger» d’Albert Camus.” Université de Khartoum Et Université de Soudan de

Sciences et Technologie. 2015. pp. 233-239.

“Existentialisme”. Def.1. La Toupie dictionnaire.org. La toupie.org, Web. 14 Jan. 2013

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