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diélectrique, magnétique) et enfin aux méthodes d’études expérimentales des microstructures (micro-
scopie, diffraction des rayons X, spectroscopie Ir).
la deuxième partie propose l’étude des transitions de phase, selon les lois de la thermodyna-
mique, et met en évidence les changements de structure et de propriétés subis par un matériau lors
de son élaboration et de son utilisation. Après avoir défini la notion de transition et d’équilibre de
phases, les auteurs expliquent alors les phénomènes de solidification et de transformations à l’état
Le Bup n° 928
UNION DES PROFESSEURS DE PHYSIQUE ET DE CHIMIE 1135
tout d’abord de l’assez connu avec les télécommunications optiques avec ces sources si parti-
culières capables de « bourrer » (si j’ose dire) les fibres optiques. Mais aussi le stockage optique
CD, DVD et Blue-ray avec les indispensables photos en microscopie électronique des cuvettes. Un
peu moins connu, les disques HVD à stockage holographique (300 Go l’unité, bientôt 1 to). Une
présentation sobre, mais efficace du gyrolaser comme aide à la navigation (jolie photo p. 81, un peu
cher pour un tP…), et une description du lIDAr utilisé pour la mesure des teneurs en aérosols
ainsi que sa variante « Doppler » pour la mesure des vitesses d’écoulement.
Suit un chapitre complet dédié aux sources de lumières ultra-brèves produisant des impulsions
femtoseconde (et même attoseconde). les auteurs y réussissent, me semble-t-il fort bien, à mettre
en avant et expliquer les faits fondamentaux (qui ne sont pas si évidents) que sont les liens entre
« temps et fréquence » (et donc la dispersion) et le recours à des effets non linéaires (effet kerr).
Un autre est consacré à l’ultra-stabilité fréquentielle que l’on arrive à obtenir et les consé-
quences tant métrologiques que technologiques qui en découlent, de tests pointus de physique
fondamentales réalisés par la spectroscopie laser aux perfectionnements dans la mesure de posi-
tionnement (GPS). Sans oublier les mesures de distances et de temps.
Une autre spécialité « française » (du laboratoire kasler Brossel en particulier dont provien-
nent certains contributeurs) que l’utilisation de laser pour « refroidir » des atomes dans une mélasse
optique adéquate afin de réaliser les meilleures mesures spectroscopiques qu’il soit (rappelons le
nobel 1997 de Claude CoHen-tAnnoUDjI).
enfin un passionnant chapitre décrivant les principaux emplois médicaux des lasers, tant pour
la thérapie que pour l’imagerie médicales. on comprend ainsi mieux l’usage des lasers impulsion-
nels en fonctions des effets visés (cf. tableau p. 155). Moins connu les effets photochimiques consis-
tant à sensibiliser sélectivement une lésion par l’administration d’une molécule spécifique qui vient
s’y fixer puis à la détruire par une activation lumineuse spécifique de ce photosensibilisant. Diffé-
rentes techniques d’imagerie optique permettent la réalisation d’images exploitables de tissus mous
telle la tomographie de cohérence (oCt).
De façon générale le lecteur appréciera la maquette assez aérée, la lisibilité du texte, la richesse
et la qualité iconographiques, les tableaux et photos explicites. Il ne reste, comme disait souvent
Michel Henry dans cette rubrique, « que ce qu’il faut de coquilles pour garder le lecteur attentif »,
en fait fort peu (qui trouvera la « photo » mal placée ?).
Ayant « dévoré » d’un trait le livre dès sa réception, j’ai parfois eu un sentiment de frustra-
tion, car j’aurais bien aimé trouver encore quelques chapitres de la même eau qui développent les
sujets fort judicieusement inventoriés dans le dernier chapitre laconique et intitulé : « tout ce dont
le livre ne parle pas » ! À commencer par des détails sur ces « fameuses » jumelles laser qui font
les beaux jours de nos bas-côtés…
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Le Bup n° 928