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l’acoustique
Année 2020–2021
Quentin GRIMAL
quentin.grimal@sorbonne-universite.fr
Ce polycopié, qui a vocation à être complètement écrit en anglais à moyen terme, n’est que partiellement traduit dans la
version proposée ici. Il comprend donc des parties en anglais et en français.
Table des matières
1 Introduction 5
1.1 L’acoustique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.2 Qu’est-ce qu’une onde ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.3 l’ équation des ondes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.4 Onde plane harmonique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.5 Ordres de grandeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.6 Éléments d’histoire de l’acoustique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3
4 TABLE DES MATIÈRES
6 Fluides dissipatifs 46
6.1 Introduction : généralités sur l’absorption du son et sa modélisation . . . . . . . . . . 46
6.2 Équations de l’acoustique en milieu visqueux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
6.3 Influence de la conduction thermique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
6.4 Influence de la relaxation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
6.5 Influence de l’absorption dans les couches limites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
Références 60
Chapitre 1
Introduction
1.1 L’acoustique
Tout le monde n’entend pas la même chose lorsque l’on parle d’ acoustique . Pour certains,
l’acoustique est un domaine assez limité
Acoustics refers to the approximate linear theory [(in compressible fluids)] in which all the
disturbances are assumed to be small perturbations to an ambient constant state. [15]
Mais des définitions plus générales conviennent mieux
Acoustics is the science of sound, including its production, transmission and effects. In
the present usage, the term sound implies not only the phonmena in air responsible
for the senstation of hearing but also whatever else is governed by analogous physical
principles. [11]
En France, la définition traditionnelle assez formelle
L’acoustique est une branche de la physique dont l’objet est l’étude des sons et des ondes
mécaniques. Elle fait appel aux phénomènes ondulatoires et à la mécanique vibratoire.
(WikipédiA, sept 2010)
a évoluée vers celle d’Allan Pierce qui fait maintenant consensus.
L’acoustique est la science du son, ce qui inclut sa production, son contrôle, sa transmission,
sa réception et ses effets. Elle fait notamment appel à des notions de mécanique des fluides,
de mécanique vibratoire, de mécanique du solide déformable et de thermodynamique.
(WikipédiA, sept 2015)
Ce cours se limite à l’acoustique dans les fluides, il n’aborde pas l’acoustique dans les solides
étudiée dans les cours de spécialisation. Il se trouve que très peu de phénomènes ’acoustiques’ soient
propres aux solides. Ceux-ci se distinguent des fluides principalement par le fait que deux types d’ondes
peuvent s’y propager (ondes longitudinales et transversales). Les acousticiens des solides ont également
souvent affaire au phénomènes piézoélectriques et à des matériaux anisotropes. Les manipulations
mathématiques sont plus simples dans les fluides car il suffit souvent de manipuler une quantité
5
6 1 Introduction
scalaire (pression). Les équations de base, les méthodes de résolution (analytiques et numériques), et
les formes des solutions de la propagation dans les fluides ou les solides sont très similaires.
On présente ici des éléments sans doute déjà connus, sur lesquels nous reviendrons en détail dans
la suite.
L’équation
∂ 2 g(x, t) 2
2 ∂ g(x, t)
= c0
∂t2 ∂x2
est l’équation des ondes à une dimension (équation aux dérivées partielles hyperbolique). Mais il existe
des ondes qui obéissent à des équations différentes (voir [15]) ! Les résultats mathématiques sur les
équations hyperboliques assurent que si la valeur de g(x, t) et de sa dérivée sont partout connues à
t = 0, il existe alors une solution pour tous les instants t.
1.4 Onde plane harmonique 7
L’équation des ondes en mécanique est typiquement obtenue en combinant une ou des équations
de conservation et une loi d’état ou de comportement.
Les solutions de l’équation des ondes sont de la forme f (x±ct). C’est-à-dire que parmi les fonctions
de deux variables (x, t), seules les fonctions d’une variable (x ± ct) sont solutions. Autrement dit,
les variables t et x sont couplées. On note que l’argument x ± ct est constant lorsque l’on suit la
perturbation dans son mouvement. Cette quantité (x ± ct) est la phase de l’onde et est associée
à un front d’onde.
Fréquences. Voir la figure 1.2 pour la définition des domaines de fréquence. Dans le domaine
ultrasonore, on distingue les fréquences utilisées en acoustique sous marine (SONAR, ∼100 kHz)
et les fréquences utilisées en contrôle non-destructif et imagerie médicale (MHz).
L’acoustique dans l’histoire des sciences. L’histoire des sciences est l’étude de l’évolution de la
connaissance scientifique. Elle s’intéresse au mouvement progressif de transformation des spéculations,
et à l’accumulation des connaissances qui l’accompagne. La science dans ce contexte est considérée
comme un corpus de connaissances et comme une manière d’aborder et de comprendre le monde.
Concernant ce qui relève de l’acoustique au sens large, on note que
— Le son (l’ouı̈e) occupe une place importante comme la lumière (vue) et le mouvement
— L’acoustique occupe une place modeste dans l’Histoire des sciences (relativement peu d’écrits)
— Beaucoup des grand savants (Newton, Laplace, d’Alembert, Helmholtz, Rayleigh, etc.) ont
écrit sur l’acoustique
1.6 Éléments d’histoire de l’acoustique 9
mesure à partir du 17éme siècle, avec les tuyaux d’orgue. Le problème de la corde vibrante (c-à-
d prévoir les fréquences de résonance à partir des propriétés physiques de la corde) est le premier
problème de vibration résolu par Taylor (1713), puis Euler, Bernouilli et d’Alembert.
Mesurer et prédire la vitesse du son (célérité) dans l’air a été un problème récurrent dans
l’histoire de l’acoustique. À l’exception des Anciens, pour qui le retard du son sur la lumière, ou sur
la perception visuelle, est parfois attribuée à une moindre sensibilité de l’ouı̈e par rapport à la vue. La
mesure de la vitesse du son est tributaire des techniques de mesure du temps qui se développent à partir
de la fin du 17ème siècle. Mersenne (17ème siècle) montre que les sons forts et faibles se propagent à
la même vitesse. Il fait des expériences pour mesurer la vitesse du son et calcule également le temps
pour que mettront les trompettes du jugement dernier pour être entendues sur toute la terre... Le
problème de la détermination expérimentale de la vitesse du son est pris en charge par les Académies
(italie, france, angleterre) aux 17 et 18 ème siècles pour vérifier la théorie de Newton (1687) et Laplace
(1816).
Sans la notion d’élasticité, on ne peut pas imaginer les vibrations des milieux matériels. Pour les
suivants d’Aristote, l’onde se propage car
[...] quand la partie d’air la plus proche est frappée par le souffle venant à son contact,
l’air est immédiatement propulsé, poussant en avant de la même manière l’air conjoint, de
telle façon que le son se propage sans altération aussi loin que la perturbation de l’air le
permet.
Tandis que pour Mersenne
Il y a ce semble plus d’apparence de dire que les autres parties de l’air se condensent pour
céder à l’impétuosité de la partie agitée, quoiqu’il soit presque impossible de s’imaginer
comme se peut faire la compression ou la condensation des parties de l’air, s’il ne contient
du vide.
Chapitre 2
Points de vues eulérien et lagrangien. Les variables utilisées pour décrire la perturbation du
fluide au passage de l’onde sont les écarts instantanés des variables d’état par rapport à l’état de
repos: dP , dV (variation de volume) ou dρ (variation de densité), dT (variation de température), dS
(variation d’entropie) ainsi que le déplacement et la vitesse en chaque point du milieu. Deux points
de vues sont possibles pour décrire le mouvement du fluide: eulérien et lagrangien.
— (description lagrangienne) L’observateur suit une particule individualisée par sa position
X = X0 à t0 . La position à un instant t s’écrit χ(X0 , t) et la vitesse ∂χ(X
∂t
0 ,t
— (description eulérienne) L’observateur n’est pas intéressé par l’histoire du déplacement d’une
particule mais concentre son attention sur un point donné de l’espace r supposé fixe (ou
déplacement infinitésimal). Configuration de référence = configuration actuelle.
— La description eulérienne est la plus souvent utilisée en acoustique car elle est ne fait intervenir
que les variables qui ont une signification immédiate dans la configuration actuelle (on n’a pas
besoin de connaı̂tre la trajectoire des particules).
— Si le mouvement du fluide est infinitésimal (petite perturbation), les deux points de vue sont
confondus.
11
12 2 Derivation of the wave equation in a non-dissipative fluid
Lorsque l’on suit une particule dans son mouvement (point de vue de la description lagrangienne,
le calcul de la variation temporelle d’une quantité liée à la particule se fait avec la dérivée particulaire:
D ∂
= v · grad + ,
Dt ∂t
où v est la vitesse de l’écoulement.
Formules utiles. Le théorème de la divergence (ou de Gauss) permet de ’convertir’ une intégrale
sur un volume en une intégrale sur une surface, et vice versa. Le volume V est délimité par une surface
S. La normale locale à la surface est n. Pour la quantité scalaire a,
ZZ ZZZ
andS = grad(a)dV.
S V
soit la transformée de Fourier de la pression p(r, t). La dépendance temporelle retenue pour les
quantités complexes est e−jωt de sorte que ∂t
∂·
→ −jωt.
D
ZZZ ZZZ
ρ(r, t)dV = ρq(r, t)dV
Dt V (t) V (t)
2.4 Euler 13
où ρq(r, t) représente une éventuelle source (masse de fluide introduite dans V (t) par unité de volume
et de temps).
On peut montrer que l’équation se met sous la formes (application des règles de dérivée
particulaire)
Dρ
ZZZ ZZZ
+ ρdiv(v) dV = ρq(r, t)dV (2.1)
V (t) Dt V (t)
par intégration par partie (i.e., th. de Gauss ou de la divergence) sur le second membre
∂ρ(r, t)
ZZZ ZZZ ZZZ
dV = − div(ρ(r, t)v(r, t))dV + ρq(r, t)dV,
V0 ∂t V0 V0
Dρ
ZZZ ZZZ
+ ρdiv(v) dV = ρq(r, t)dV. (2.2)
V0 Dt V0
Les eq. (2.1)-(2.2) doivent être vraie quel que soit le volume V (t) ou V0 considéré, d’où les relations
locales (les points de vue eulérien et lagrangien mènent au même résultat)
Dρ
+ ρdiv(v) = ρq(r, t) (2.3)
Dt
∂ρ
+ div(ρv) = ρq(r, t) . (2.4)
∂t
D
ZZZ ZZZ ZZ
ρ(r, t)v(r, t)dV = fv dV + fs dS
Dt V (t) V (t) S(t)
Forces de surface.
— Suivant la nature du fluide, on utilise différents modèles pour le terme de forces de surfaces fs .
— Le tenseur symétrique σ relie l’état de contrainte dans le milieu et les forces qui s’exercent sur
une surface (’interne’) du milieu:
Les forces de surfaces sont liées au tenseur des contraintes dans le fluide par
σ · ndS = fs ,
14 2 Derivation of the wave equation in a non-dissipative fluid
où
σ11 σ12 σ13
σ = · σ22 σ23 .
· · σ33
Pour un fluide non visqueux, σ = −pI, avec p la pression hydrostatique qui ne dépend pas de
l’orientation n de la surface (fluidité parfaite) : fs = −pn dS.
Le théorème de transport (Reynolds) permet de passer la dérivation dans l’intégrale
D Dv
ZZZ ZZZ
ρvdV = ρ dV
Dt V (t) V (t) Dt
En utilisant le théorème de la divergence
ZZ ZZZ
−pndS = −grad(p)dV
S(t) V (t)
Dv
ZZZ ZZZ
ρ + grad(p) dV = fv dV.
V (t) Dt V (t)
D’où les relations locales
Dv
ρ + grad(p) = fv (2.5)
Dt
∂v
ρ + v · grad(v) + grad(p) = fv (2.6)
∂t
where the underlined terms vanish (momentum equation). Finally, the local form of the energy equation
is
Du
ρ + pdiv(v) = −div(q) . (2.10)
Dt
If viscous losses are considered, an additional term must be added. A source of heat term may also be
added to this equation.
L’état dépend donc de deux variables d’état indépendantes (fluide bivariant), e.g., pour un gaz parfaits
pV = N RT .
p = p(ρ, s0 )
∂Sρ dx
= ρ(x)v(x)S − ρ(x + dx)v(x + dx)S.
∂t
16 2 Derivation of the wave equation in a non-dissipative fluid
2.8 Linéarisation
Rappel des équations fondamentales (formes locales)
Dρ
+ ρdiv(v) = ρq(r, t)
Dt
∂ρ
+ div(ρv) = ρq(r, t) conservation de la masse
∂t
Dv
ρ + grad(p) = fv
Dt
∂v
ρ + v · grad(v) + grad(p) = fv conservation de la quantité de mouvement
∂t
Ds
= 0 conservation de l’énergie ou équivalent
Dt
Les quantités physiques qui changent au passage de l’onde peuvent s’écrire comme la somme
d’une constante et d’un quantité dite acoustique notée avec un indice a ci-dessous. Cette quantité
acoustique est la perturbation du milieu par rapport à son état d’équilibre.
p → p0 + pa
v → v0 + va
ρ → ρ0 + ρa
T → T0 + Ta
Les hypothèses suivantes sont faites :
2.9 Linéarisation de la relation de comportement 17
— la perturbation acoustique est ’petite’ : p << p0 , ρ << ρ0 , ce qui permet de limiter les
développements de Taylor au premier ordre
— le fluide est sans vitesse d’entraı̂nement : v0 = 0
∂· ∂·
— p0 et ρ0 sont des constantes ( = 0 ; = 0), reliées par la relation p0 = p0 (ρ0 , s0 ).
∂t ∂x
Après calculs, on trouve les équations linéarisées données ci-dessous. Dans la plupart des cas, on
omettra l’indice a lors que l’on écrit les équations linéarisée, ainsi, par exemple, dans les équations
ci-dessous p désigne la petite perturbation acoustique.
Conservation de la masse.
∂ρ
+ ρ0 div(v) = ρ0 q(r, t) (2.17)
∂t
∂v
ρ0 + grad(p) = fv (r, t) (2.18)
∂t
Relation de comportement.
p = c20 ρ (2.19)
où c0 est une constante caractéristique des propriétés thermodynamiques du milieu et qui se trouve être
la vitesse de propagation des ondes acoustiques. Voir la section 2.9 pour le détail de cette dérivation
Une condition importante pour que la linéarisation soit valide est que v << L/T où L et T sont
des grandeurs caractéristiques de l’onde, typiquement longueur d’onde et période et L/T ∼ c0 . La
linéarisation peut ne plus être valide dans les situations suivantes :
— Près des sources et dans les zones de focalisation, on peut avoir v ∼ L/T car les variations
spatiales du champ rapide et les amplitudes grandes
— quand on s’intéresse à la propagation sur de grandes distances à cause des effets cumulatifs
Par ailleurs, certains phénomènes acoustiques ne peuvent pas être expliqués par les équations
linéarisées (ex: pression de radiation, génération d’harmoniques).
p = p(ρ, s0 )
∂p
p(ρ0 + ρa , s0 ) = p0 (ρ0 , s0 ) + ρa + O(ρ2a )
∂ρ s0
∂p
pa = ρa
∂ρ s0
∂p
c20 = (2.20)
∂ρ s0
1 ∂ρ
χs = (2.21)
ρ ∂p s0
s
1
c0 = . (2.22)
ρχs
On constate que, à densité constante, c0 est d’autant plus grande queq la compressibilité est faible.
Analogie : La vitesse de propagation dans une barre élastique est c0 = Eρ , où E est le module de
rigidité (de Young).
Il est possible de montrer que la compressibilité à température constante χT est plus grande que
χs . La célérité est donc plus faible en conditions isothermes.
∂p
c20 =
∂ρ s0
pγ
c20 = (2.23)
ρ
p
Pour un gaz parfait pV = nRT ⇔ = rT , d’où
ρ
p
c0 = γrT . (2.24)
Application à l’air. A.N. pour l’air sec r = nR/M ; R = 8, 314 J.K −1 .mol−1 ; M = nmair ;
mair = 29 g.mol−1 (78% N2 , 21% O2 et 1% d’argon); γ = 1.4 (indépendant de la température pour la
gamme habituelle). La présence d’eau dans l’air fait diminuer γ (tendance à diminuer c0 ) et diminuer
√
la mair (tendance à augmenter c0 ). Il faut effectuer le développement de c0 = γrT au premier ordre
en h (proportion de molécule d’eau) pour connaı̂tre le comportement de la célérité en fonction de
l’humidité :
(1 + 0.16h)c0;sec
Pour 100% d’humidité à 40, h ∼ 0.07 et la correction sur la vitesse n’est que de 1%.
Avec l’hypothèse de transformation isotherme
∂p
= c20,T
T ∂ρ
√
c0,T = rT pour un gaz parfait. (2.25)
c0,T donne une valeur environ 16% plus faible que la valeur mesurée [Cf. la controverse Newton vs.
Laplace ].
2.11 Relation de comportement pour un liquide 19
Ks
c20 =
ρ
∂
Ks = ρ p(ρ, s).
∂ρ
où 1/Ks est le module de compressibilité volumique adiabatique. Pour un fluide, les modules de
compressibilité en hypothèse adiabatique ou isotherme sont très proches, Ks ∼ KT , contrairement au
cas du gaz.
Pour les températures 0-20 et les pressions 105 − 107 Pa, une formule empirique souvent suffisante
pour l’eau pure est
c = 1447 + 4.0(T − 10) + (1.6.10−6 )p.
Dans les mêmes conditions pour l’eau salée, une autre formule empirique donne
où la salinité S est exprimée en g de sel/kg d’eau. Pratiquement toutes les mers et lacs salés ont une
salinité entre 33 et 37.
E = Em + U,
where Em is the mechanical energy (kinetic energy and potential energy associated with non dissipative
forces) and U is internal energy. The first principle of thermodynamics states that the variation of
total energy between two equilibrium states is
∆E = W + Q,
where W and Q are the work of external forces and heat transfert to the system.
The conservation of energy during wave propagation means that there is no irreversible transfert
of macroscopic energy to microscopic energy, hence ∆U = 0. It follows that the conservation of energy
writes
∆Em = W + Q.
Since we assume that acoustic propagation is adiabatic, Q = 0 (except for the possible contribution of
a heat source). In the following we are going to derive the terms of this equation for the non dissipative
propagation of acoustic waves.
The derivation is done for a nondissipative fluid, based on the linearized equations obtained above.
The starting point is the momentum equation multiplied by v
∂v
ρ0 v · + v · grad(p) = v · fv
∂t
1 ∂v2
ρ0 + v · grad(p) = v · fv .
2 ∂t
2.14 Energy equation of linear acoustics 21
Using
v · grad(p) = div(pv) − pdiv(v)
1 ∂ρ
div(v) = q −
ρ0 ∂t
1 ∂v2
ρ0 + div(pv) − pdiv(v) = v · fv
2 ∂t
1 ∂v2 1 ∂ρ
ρ0 + div(pv) − p q − = v · fv
2 ∂t ρ0 ∂t
1 ∂v2 1 ∂p2
ρ0 + div(pv) + = v · fv + pq
2 ∂t 2ρ0 c20 ∂t
Where we used p = c20 ρ. Upon integration on a fixed volume V0 of surface S0 , using the divergence
theorem,
∂ 1 1
ZZZ ZZ ZZZ
ρ0 v2 + p2 dV = pv · n dS + (v · fv + pq) dV .
∂t V0 2 2ρ0 c20 S0 V0
There is a more compact form of this relation using usual notations, and without source terms,
∂
ZZZ ZZ
w dV + I · n dS = 0, (2.27)
∂t V0 S0
où
1 1 p2
w = ρ0 v 2 + energy density
2 2 ρ0 c2
1
ec = ρ0 v2 kinetic energy density
2
1 p2
ep = potential energy density
2 ρ0 c2
I = pv instantaneous acoustic intensity (vector)
∂
w + divI = 0. (2.28)
∂t
Of course, this energetic relation does not carry any new information, it is only a synthesis of the
information in the linearized continuity and momentum equations equations. Nevertheless this is a
very useful relationship as pointed by Alan Pierce:
Although the energy corollary adds nothing beyond what is already contained in
the fundamental acoustic equations, its existence facilitates the description of gross
properties of sound fields and their sources. It is also a point of departure of
approximate theories, e.g. the reverberation model of room acoustics. [11]
22 2 Derivation of the wave equation in a non-dissipative fluid
1 1 p2
w = ρ0 v 2 + ,
2 2 ρ0 c2
I = pv = ρ0 c0 v 2 n = c0 wn.
div<I >moy = 0,
where < · >moy stands for temporal average. In absence of source in the domain V , application of the
divergence theorm yields ZZ
<I >moy ·n dS = 0,
S
where n is the outward normal to S. In case the domain contains sources, the integral is not null but,
by definition equal to the power of sources < P >moy :
ZZ
< P >moy = < I >moy ·n dS . (2.29)
S
An important practical consequence of the above formula is that the power of a source can be
obtained by measuring the radiated intensity on a closed surface of arbitrary shape enclosing the
source.
∂
ZZZ ZZ
< w >moy dV + < I >moy ·n dS =< P >moy , (2.30)
∂t V0 S0
2. < wmoy > is the sum of an oscillating term and a constant, the integration of an entire number of half periods, or
a very large number of periods is null.
2.14 Energy equation of linear acoustics 23
where P is the power of the source. The integral of intensity over S0 is in fact the loss of power by
absorption in the walls.
A certain time (usually a fraction of a second) after the onset of the sound source, the emitted waves
have been reflected a number of times on the walls and the acoustic energy is somewhat homogeneous
within the room, except maybe close to the source and some obstacles. We denote w̄ the spatial average
of < w >moy in a small volume 3 . For convenience, we drop the < · >moy notation and short time
temporal averaging is assumed. The fundamental assumption 4 for what follows is that w̄ is uniform in
the room. Because the reflection and transmission phenomena on the walls are linear and because the
energy density at the level of the walls is w̄, then the acoustic power lost at the walls is proportional
to w̄ and can be written (without proof here) Pd = cA4 s w̄. Then Eq. 2.30 becomes
d
ZZZ
w̄ dV + Pd = P (2.31)
∂t V0
dw̄ c0 As
V0 + w̄ = P (2.32)
∂t 4
This equation is the energy conservation equation in a room. If at t = 0 the sound source is switched
off, we take P = 0 and w̄ is found to obey the equation
dw̄ c0 As
V0 + w̄ = 0 (2.33)
∂t 4
w̄ = w̄(t = 0)e−t/τ , (2.34)
where τ = c4V 0
0 As
. This exponential decay of sound is observed in practice and the formula can be used
to calculate descriptors of the room acoustic such as T60 which is the time required for the energy
density to drop by 60 dB.
3. its characteristic size should be larger than the wavelength and significantly smaller than the room dimensions
4. This is the assumption of Sabine theory of room acoustics.
Chapitre 3
In this chapter write all the equations required for a well-posed acoustic problem. This includes
the local equations derived in the previous chapter and additional equations. Here we are concerned
with linear acoustics in a non dissipative fluid.
The equation that must be satisfied by the wave field at the boundary is then
∂ p̂
+ jk β̂ p̂ = Û0 (3.1)
∂z z=0
25
26 3 Acoustic boundary value problem
Proceeding with an inverse Fourier transform, the time-domain counterpart of Eq. 3.1 is
∂p(x, t) 1 ∂β
+ ∗ p(x, t) = U0 .
∂z z=0 c ∂t z=0
Eq. 3.1 can be specified to obtain the elementary boundary conditions. This is done in the case
U0 = 0.
— Z → ∞ (Neumann)
∂p(z, t)
= 0, ∀t.
∂z z=0
— Z ∼ 0 (Dirichlet)
p(0, t) = 0, ∀t.
1 ∂2p
∆(p) − = −f, ∀r ∈ Ω, ∀t ∈ (t0 , ∞)
c2 ∂t2
∂p 1 ∂β
+ ∗ p = U0 , ∀r ∈ ∂Ω, ∀t ∈ (t0 , ∞)
∂n c ∂t
∂p
p et given at t = t0 ∀r ∈ Ω
∂t
Sommerfeld’s condition if the domain is not bounded (3.2)
where −f represents the source terms in the wave equation and t0 is the initial time instant.
The uniqueness of the well-posed acoustic boundary-value problem can be formally demonstrated.
3.4 Causality
The notion of causality is often used in posing acoustic boundary-problems. Given a receiver of
wave signal and a wave source at a different location, the principle of causality require that the wave
signal can not be recorded at the receiver before the source is turned on and before a certain minimum
time corresponding to the time of propagation between source and receiver.
Chapitre 4
Pourquoi cherche-t-on des solutions du problème d’acoustique ? Dans certain cas, c’est
pour comprendre de manière qualitative des phénomènes acoustiques. On utilise alors volontiers
des méthodes analytiques, numériques ou mixtes qui permettent de bien décrire la physique du
problème en limitant le nombre de variables/facteurs de manière à mieux dégager des interprétations
des phénomènes physiques observables. Dans d’autres cas, il est nécessaire de prédire une réponse
acoustique par la simulation, à partir des équations d’un modèle physique. On utilise alors volontiers
es code de calcul dédié et validé pour chaque type de problème (Ex : niveau sonore à la sortie
d’un pot d’échappement ou dans une salle de spectacle).
Pour les grandes longueurs d’ondes ( basses fréquences), on a souvent recours aux
approximations de type constantes localisées.
27
28 4 Solutions of the wave equation
Il est possible de classer les différentes méthodes de résolution à partir d’une ou plusieurs des
caractéristiques suivantes :
— Approches temporelles ou fréquentielles (qui formellement doivent donner le même résultat
mais on choisi l’une ou l’autre pour sa facilité de mise en œuvre pour un problème donné).
— Approches modales (Ex : modes de salle) ou propagatives (Ex : écho)
— Approches énergétiques
— Méthodes exactes ou approchées (Ex : approximations physiques (théories approchées de la
diffraction) ou discrétisations numériques (Ex : différences finies, éléments finies, éléments de
frontière).
Figure 4.1 – Initial configuration of a boundary value problem : un rectangular displacement of the
1D medium.
Harmonic wave. For a harmonic wave, the general form of the solution writes
4.2.2 General 1D solutions for free and forced waves in absence of source
This part deals with a simple and very common situation where the source is not actually
considered to be in the propagation domain but outside. Then, the disturbance is created from initial
conditions or a conditions at a boundary. Hence, the results of the previous section for the homogeneous
wave equation can be used.
Example with initial conditions Fig. 4.1 represents the configuration at the initial time: a string
has a rectangular displacement u(x, 0) = rect(x/2a) and its velocity is zero
∂u(x, t)
= 0.
∂t t=0
As a starting point, the solution is supposed to be of the form u(x, t) = f (x − ct) + g(x + ct). It must
satisfy at t = 0,
u(x, 0) = f (x) + g(x) = rect(x/2a)
∂u(x, t) 0 0
= −cf (x) + cg (x) = 0
∂t
Integrating at t = 0,
−f (x) + g(x) = A.
30 4 Solutions of the wave equation
1 1
u(x, t) = rect((x − ct)/2a) + rect((x + ct)/2a).
2 2
We note that, in this case, progressive and regressive waves have the same amplitude. This is a
typical result in the absence of initial condition on particle velocity.
With the same approach, the solution for arbitrary initial conditions
u(x, 0) = P (x)
∂u(x, 0)
= Q(x)
∂t t=0
is found to be Z x+ct
1 1
u(x, t) = P (x − ct) + P (x + ct) + Q(y)dy .
2 c x−ct
An example with forced excitation Let the propagation medium be semi-infinite (e.g. a string).
The extremity x = 0 is set into vibration during two periods T of a sine function:
Also, we assume that no wave travels from infinity to x = 0 (radiation condition). We chose as a
starting point the form of solution
that is practical to specify the solution at x = 0. The radiation condition imposes that G(t + x/c) = 0.
So at x = 0
F (t) = sin(ωt)[H(t) − H(t − 2T )]
Substituting t − x/c to t
∂2p 1 ∂2p ∂
2
− 2 2 = −ρ0 q(x, t). (4.4)
∂x c0 ∂t ∂t
q(x, t) = h(t)δ(x − x0 )
4.3 Three-dimensional problems 31
r·n
t− .
c
This can be illustrated graphically by taking two observation points r1 and r2 and representing the
phase planes together with the propagation direction. E.g., if r2 − r1 is orthogonal to n, the phase is
the same at the 2 points.
The general form of the solution is
r·n
p(r, t) = F t− .
c
This form shows that the pressure at all the points associated to the same phase (on a plane
perpendicular to n) is identical. Depending on the orientation of n compared to r, the solution
represents progressive or regressive waves.
Using a formalism for harmonic waves (or in the Fourier domain), the direction of propagation is
associated to the wavenumber vector k = ω·n c , then the general form of the solution can be written
n o
p(r, t) = F (k · r − ωt) = < p̂ eikr e−iωt , (4.6)
where p̂ is the complex amplitude of the harmonic wave. The modulus of the wave vector k is solution
of the dispersion equation
ω
k 2 = kx2 + ky2 + kz2 = .
c
32 4 Solutions of the wave equation
In a domain which does not contains sources, the wave equation in Cartesian coordinates is
!
∂2 ∂2 ∂2 1 ∂ 2 p(r, t)
+ + p(r, t) = .
∂x2 ∂y 2 ∂z 2 c2 ∂t2
The plane waves Eq. 4.6 (for real k) are the elementary functions of a basis for the operator
!
∂2 ∂2 ∂2 1 ∂2
= + + − .
∂x2 ∂y 2 ∂z 2 c2 ∂t2
It follows that any solution of a propagation problem can be developped on the basis of harmonic
plane waves, which writes,
Z ∞ ZZZ ∞
1 1
p(r, t) = p̂(k, ω) eikx dk e−iωt dω. (4.7)
2π −∞ (2π)3 −∞
This form is a four-dimensional (time and three spatial variables) inverse Fourier transform.
The decomposition of a solution into plane waves Eq. 4.7 is one more reason why the study of
plane waves is central in acoustics. The analytical or semi-analytical resolution of a number of 3D
wave propagation problems use the above decomposition. To find a solution starting from Eq. 4.7 one
must find p̂(k, ω) fitting the source and boundary conditions.
We use spherical coordinates and assume that the wavefield is independent of angles θ, φ.
Physically, this usually correspond to a source placed at the origin of coordinates r = 0 with an
omnidirectional radiation pattern.
1 ∂ 2 p(r, θ, φ, t)
∆p(r, θ, φ, t) − = 0
c2 ∂t2
1 ∂ 2 ∂p(r, t) 1 ∂ 2 p(r, t)
r − = 0
r2 ∂r ∂r c2 ∂t2
2
∂ rp(r, t) 1 ∂ 2 rp(r, t)
− = 0
∂r2 c2 ∂t2
This form of equation is exactly the standard for of the 1D wave equation
∂ 2 u(r, t) 1 ∂ 2 u(r, t)
− = 0,
∂r2 c2 ∂t2
1 1
p(r, t) = f (r − ct) + g(r + ct).
r r
The first and second terms respectively correspond to diverging and converging waves. In the case of
a source located at the origin g(r + ct) = 0 according to Sommerfeld’s radiation condition.
4.3 Three-dimensional problems 33
Acoustic velocity. Due to spherical symmetry, the particle velocity only has a radial component:
v = vr (r, t)er .
We use the velocity potential, i.e. we introduce φ such that v = grad(φ(r, t)). Euler equation yields
∂φ
p = −ρ0 .
∂t
A general result is that the potential φ satisfies the same wave equation as the p(r, t), which may be
written rφ(r, t) = F (r − ct) (we only consider the diverging wave here). Finally
0
∂φ F (r − ct) F (r − ct)
vr = =− + .
∂r r2 r
We find that, as opposed to pressure, the particle velocity do not simply decreases according to 1/r but
is the sum of two terms. A consequence is that the velocity signal changes shape during propagation.
However, for sufficiently large values of r (far field), v has the same shape as p, similar to the case of
plane waves.
Finally vr can be written as a function of p. Using for instance
cρ0 0
p= F (r − ct),
r
−1
Z
pdt = φ = F (r − ct)/r,
ρ0
we obtain R
pdt p
vr = + .
ρ0 r ρ0 c
In the frequency domain
ip̂ p̂
v̂r = + .
ωρ0 r ρ0 c
There is π/2 phase difference between the 2 terms. The far field in this case corresponds to kr >> 1
(i.e. r is much larger than the wavelength).
Any spherically symmetric source gives rise to a spherical wave. When the physical dimensions of
the source are small compared to the observation distance r, it is convenient to model the source as a
point, which can be modelled with a Dirac delta function in space coordinates. The spherical system
of coordinates is then placed at the center of the source. This idealization is valid to investigate the
sound field in the entire space, except in the vicinity of the source.
Non homogeneous wave equation. We consider the wave equation with point source of mass at
r0 :
1 ∂2p ∂ ∂
∆(p) − 2 2 = −ρ0 q(r, t) = −ρ0 h(t)δ(r − r0 ). (4.8)
c0 ∂t ∂t ∂t
The solution, given here without proof, is
ρ0 ∂h
p(r, t) = (r/c − t) . (4.9)
4πr ∂t
This solution is valid in the entire space domain except in the vicinity of the source at r = 0.
34 4 Solutions of the wave equation
where Ŝ is the strength of the source that may be determined by considering boundary conditions at
the source.
p2
R
p pdt
Ir = pvr = + .
ρ0 r ρ0 c
For a harmonic (or periodic) signal, the temporal average of the first term is zero. It follows that
< p2 >moy
< Ir >moy = .
ρ0 c
This is the very same expression as for a plane wave. However, the intensity varies as 1/r2 .
This important consideration can be deduced by another mean relying only on energetic quantities.
Precisely, we use the fact that as the diverging wave propagates, the total energy on the spherical
wavefront should be constant whatever the radius of the spherical wave. Let a source of omnidirectional
wave be placed at the origin of the reference frame. The intensity has only a radial component Ir .
Using the definition (eq. 2.29) of the power of a source,
RR
< P >moy = S <I >moy ·n dS
< P >moy = 4πr2 < Ir (r) >moy ,
< P >moy
< Ir (r) >moy = .
4πr2
Chapitre 5
Ce chapitre reprend des éléments d’un cours de Tony Valier Brasier (Sorbonne Université)
5.1 Introduction
In the inhomogeneous wave equation
1 ∂2p ∂
∆(p) − = div(fv (r, t)) − ρ0 q(r, t),
c20 ∂t2 ∂t
∂
There are two wource terms originating in the continuity equation −ρ0 ∂t q(r, t) and in the momentum
equation div(fv (r, t)).
We recall that q is a mass flow with the dimension of ∂ρ∂t . It is a good model for sources generating a
local change of mass density, i.e. by a transient or periodic change of volume of a object. The pulsating
sphere leads to this form of source in the wave equation. Other examples: oscillating skin of a drum;
first mode of vibration of the acoustic guitar; oscillating flow at the opening of a pipe.
We recall that fv is force per unit volume. It creates an acoustc source when there is a local spatial
variation of the body force. Typically, this source models situations in which an object is vibrating
and as a results creates a positive pressure on one of its sides and a negative pressure on the other
side. The academic model corresponding to this source is a rigid sphere oscillating in a fluid. Other
examples: a bar vibrating on its first flexion mode; the wings of an insect.
In several acoustic problems, the source dimension a is smaller than the characteristic generated
wavelength λ and the receiver is placed at a distance r several wavelengths from the source. Thsee
situations constitute a framework (ka 1 and kr 1) in which we can analyze some basic properties
of the radiation or sources.
In this chapter we present the elementary source referred to as monopole, which is obtain by
simplifying the equation of the pulsating sphere. Combinations of monopoles can then be used to
construct several radiation patterns.
5.2 Monopole
We consider a sphere of radius a which surface vibrates as (only a radial motion)
vs = Vn <[e−jωt ].
We use implicitly the complex notation below. This motion is omnidirectional (does not depend on
direction), accordingly we use a spherical system of coordinates centered at the origin of the pulsating
35
36 5 Elementary acoustic sources
sphere; the equations will be derived for the acoustic potential φ(r, t). Since the solution must have a
spherical symmetry, we propose that it has the form
A j(kr−ωt)
φ(r, ω) = e .
r
The amplitude A is found by requiring that
∂φ(r, ω)
= Vn e−jωt (5.1)
∂r r=a
jka −1 jk
Ae + = Vn (5.2)
a2 a
A jka
e [jka − 1] = Vn . (5.3)
a2
Assuming that ka 1 yields A = −Vn a2 , and the radiated field takes the form
Vn a2 j(kr−ωt)
φ(r, ω) = − e .
r
It is customary to write the amplitude of the source using the mass flow instead of Vn . The flow
is written Q = ρ0 Vn 4πa2 , then
Q j(kr−ωt)
φ(r, ω) = − e .
4πρ0 r
The pressure is
∂φ
p(r, ω) = −ρ0 (5.4)
∂t
jωρ0 Q j(kr−ωt)
p(r, ω) = − e (5.5)
4πr
jkZ0 Q j(kr−ωt)
p(r, ω) = − e . (5.6)
4πr
where Z0 = ρ0 c0 . This solution is referred to as the monopole wavefield.
This solution is consistent with the solution Eq. 4.9 of the inhomogeneous wave equation with
point source (modeled by a Dirac delta function). Starting Eq. 4.9, assuming a harmonic wave and
taking h(t) = Qe−jωt
ρ0 ∂h
p(r, t) = (r/c − t) (5.7)
4πr ∂t
ρ0
p(r, t) = (−jωQ)ej(kr−ωt) (5.8)
4πr
−jkZ0 Q j(kr−ωt)
p(r, t) = e . (5.9)
4πr
We have shown above that the monopole wavefield constructed from a physical source (the pulsating
sphere) assuming small source dimensions corresponds to the solution of the wave equation with a
point source on the right hand side.
Q1 d O d Q2
" #
k 0 Z0 ejk0 |r−r1 | ejk0 |r−r2 |
p̂(r, θ) = −j Q̂1 + Q̂2 . (5.10)
4π |r − r 1 | |r − r 2 |
où r 1 et r 2 sont les positions des monopoles. Compte tenu de la géométrie du problème, les vecteurs
r − r 1 et r − r 2 ont pour expressions respectives :
! !
r cos θ + d r cos θ − d
r − r1 = et r − r2 = , (5.11)
r sin θ r sin θ
d’où
√
|r − r | = r 2 + d2 + 2dr cos θ,
1
√ (5.12)
|r − r | = r 2 + d2 − 2dr cos θ.
2
Le champ de pression résultant du rayonnement de ces deux sources a donc pour expression
√ √
2 2 2 2
" #
k0 Z0 ejk0 r +d +2dr cos θ ejk0 r +d −2dr cos θ
p̂(r, θ) = −j Q̂1 √ + Q̂2 √ . (5.13)
4π r2 + d2 + 2dr cos θ r2 + d2 − 2dr cos θ
Les champs de pression acoustique résultant de deux sources ponctuelles en phase (Q̂1 = Q̂2 = Q̂/2) et
de deux sources ponctuelles en opposition de phase (Q̂1 = −Q̂2 = Q̂/2) sont représentés respectivement
sur les figures 5.2(a) et 5.2(b). La fréquence des ondes est f = 1 kHz et la distance entre les sources a
pour valeur 2d = 0, 05 m. Le rayonnement acoustique paraı̂t isotrope pour les sources en phase, mais
pas pour celles en opposition de phase. De plus, les amplitudes des ondes rayonnées en un certain
point éloigné des sources sont différentes dans les deux cas.
38 5 Elementary acoustic sources
Figure 5.2 – Cartographies des champs de pression rayonnées par (a) deux sources ponctuelles en
phase et (b) deux sources ponctuelles en opposition de phase.
En se positionnant sur l’axe médian entre les deux sources, c’est-à-dire pour θ = π/2, la pression
acoustique a pour expression
√ 2
k0 Z0 Q̂ ejk0 r 1+(d/r)
p̂(r, θ) = −j p . (5.15)
4πr 1 + (d/r)2
Ainsi, en champ lointain comme en champ proche, la pression acoustique est maximale et donc sa
dérivée s’annule sur l’axe médian entre les deux sources.
Si la distance d est petite devant le rayon r, c’est-à-dire lorsque le point d’observation est éloigné
des sources, un développement limité du champ de pression sur les termes en (d/r) peut être effectué
dans Eq. 5.14. Les termes de phase deviennent
q 1
k0 r 1 + (d/r)2 + 2(d/r) cos θ ∼ k0 r(1 + 2(d/r) cos θ) (5.16)
2
q 1
k0 r 1 + (d/r)2 − 2(d/r) cos θ ∼ k0 r(1 − 2(d/r) cos θ). (5.17)
2
Les termes d’amplitude au dénominateur deviennent
q
1 + (d/r)2 + 2(d/r) cos θ ∼ 1 (5.18)
q
1 + (d/r)2 − 2(d/r) cos θ ∼ 1. (5.19)
De sorte que l’expression, valable pour deux sources (monopoles) en phase, proches comparativement
à la distance d’observation, est
k0 Z0 jk0 r
p̂(r) ≈ −j Q̂e cos (k0 d cos θ) . (5.20)
4πr
5.3 Interaction de deux sources ponctuelles 39
Si, par ailleurs, la longueur d’onde est grande devant la distance d, formellement si k0 d << 1, alors la
pression peut être mise sous la forme
k0 Z0 jk0 r
p̂(r) ≈ −j Q̂e = p̂1 (r). (5.21)
4πr
En champ lointain, le rayonnement de deux sources ponctuelles en phase est donc isotrope et
l’amplitude de la pression rayonnée est égale à la pression acoustique rayonnée par une seule source
ponctuelle de débit double. La vitesse radiale est alors égale à la vitesse v1 , l’intensité I à l’intensité
I1 et donc la puissance acoustique rayonnée par deux sources en phase est exactement la même que
celle rayonnée pour une unique source de débit double.
Dans le cas où les deux sources sont en opposition de phase, les débits acoustiques de chacune
sont opposés : Q̂1 = −Q̂2 = Q̂/2. Le champ de pression résultant du rayonnement de ces deux sources
est donc la somme des champs de pressions créés par chacune des sources :
√ √
jk0 r 1+(d/r)2 +2(d/r) cos θ jk0 r 1+(d/r)2 −2(d/r) cos θ
k0 Z0 Q̂ e e
p̂(r, θ) = −j p
2
−p . (5.22)
8πr 1 + (d/r) + 2(d/r) cos θ 1 + (d/r)2 − 2(d/r) cos θ
En se positionnant sur l’axe médian entre les deux sources, c’est-à-dire pour θ = π/2, la pression
acoustique est nulle.
Ainsi que pour les sources ponctuelles en phase, si la distance d est petite devant le rayon r,
un développement limité du champ de pression sur les termes (d/r) peut être effectué. Le champ de
pression acoustique a alors pour expression (les étapes de calculs sont similaires à celles qui ont mené
à l’expression Eq.5.20)
k0 Z0 jk0 r
p̂(r, θ) = Q̂e sin [k0 d cos θ] = j p̂1 (r) sin [k0 d cos θ] (5.23)
4πr
et si, par ailleurs, la longueur d’onde est grande devant la distance d, sin [k0 d cos θ] ∼ k0 d cos θ, et la
pression peut être mise sous la forme
où
D(θ) = cos θ.
est le facteur de directivité. Le module du facteur de directivité D est tracé sur la figure 5.3 en fonction
de l’angle θ.
40 5 Elementary acoustic sources
Cette source ainsi créée est appelée un dipôle acoustique. La composante radiale de la vitesse
particulaire acoustique ayant pour expression
Q1 Q2
2d Q1 Q2 Q3 Q4
2d 2d 2d
Q3 Q4
2d
(a) (b)
Figure 5.4 – Schémas des deux dispositions : (a) quatre sources en carré et (b) quatre sources alignées.
5.4 Interaction de quatre sources ponctuelles 41
Le champ de pression résultant du rayonnement de ces quatre sources est la somme des champs
de pressions créés par chacune des sources :
4
k0 Z0 X ejk0 |r−rn |
p̂(r, θ) = −j Q̂n . (5.26)
4π n=1 |r − r n |
Les champs de pression acoustique résultant des quatre sources disposées en carré ou alignées sont
tracés respectivement sur les figures 5.5(a) et 5.5(b). La fréquence des ondes est f = 1 kHz et la
distance d a pour valeur d = 0, 025 m. La cartographie du champ de pression de la figure 5.5(b)
est très similaire à celle de la figure 5.2(b), c’est-à-dire celle du dipôle acoustique. En revanche, la
directivité de la source composée de quatre sources disposées en carré paraı̂t plus complexe, puisque
quatre directions de propagation semblent être privilégiées.
Figure 5.5 – Cartographies des champs de pression rayonnées par (a) quatre sources en carré et (b)
quatre sources alignées.
avec
D(θ) = sin(2θ). (5.29)
Afin de visualiser la directivité de cette source, le module du facteur de directivité D est tracé sur la
figure 5.6(a) en fonction de l’angle θ. Il apparaı̂t clairement que le rayonnement acoustique est maximal
en θ = π4 , 3π 5π 7π π 3π
4 , 4 , 4 et est nul en θ = 0, 2 , π, 2 . Le comportement du rayonnement acoustique des
quatre sources est quadripolaire. Cette source ainsi créée est appelée un quadripôle latéral.
90° 90°
1.0 1.0
0.8 0.8
0.6 0.6
0.4 0.4
0.2 0.2
180° 0° 180° 0°
270° 270°
(a) (b)
Figure 5.6 – Diagramme de directivité d’un quadripôle (a) latéral et (b) longitudinal.
p̂1 (r)
p̂(r, θ) = [cos (k0 d cos θ) − cos (3k0 d cos θ)] , (5.30)
2
ou encore si k0 d << 1,
p̂(r, θ) = 2(k0 d)2 D(θ)p̂1 (r), (5.31)
avec
D(θ) = cos2 θ. (5.32)
On appelle respectivement ces sources des sources cardioı̈de, supercardioı̈de et hypercardioı̈de. Les
diagrammes de directivité associés sont représentés sur la figure 5.7.
90°
135° 45°
0.8 1.0
0.6
0.2 0.4 Cardioide
Super-cardioide
180° 0°
Hyper-cardioide
225° 315°
270°
Figure 5.7 – Diagramme de directivité de sources cardioı̈de (trait plein), supercardioı̈de (tirets) et
hypercardioı̈de (pointillés).
Effet du nombre de sources. Pour k0 d constant, augmenter le nombre de sources tend à affiner
le lobe principal (augmentation de la directivité).
Chapitre 6
Fluides dissipatifs
Ce chapitre reprend en partie des éléments d’un cours de François Ollivier (Sorbonne Université)
p(x, t) = P0 ej(ωt−kx)
k = β − jα
46
6.1 Introduction : généralités sur l’absorption du son et sa modélisation 47
5. Identification de
— α(ω): Coefficient d’atténuation
ω
— Cϕ (ω) = <(k) = ωβ vitesse de phase
La forme de l’onde plane atténuée est
p(x, t) = P0 ej(ωt−kx)
p(x, t) = P0 ej(ωt−(β−jα)x)
p(x, t) = P0 e−αx ej(ωt−βx)
jω(t− Cx )
p(x, t) = P0 e−αx e ϕ
La solution est donc le produit d’une onde plane non atténuée et d’un terme de décroissance
exponentielle avec la distance.
Remarque : c’est une forme de solution pour un problème forcé (source harmonique)
Intensité d’une onde plane Le coefficient d’absorption en énergie est obtenu par
I ∝ p2ef f
I ∝ P02 e−2αx
p = P0 e−αx ej(ωt−βx)
Niveau de pression :
P0
√ P0
√
2 2
Lp = 20 log e−αx = 20 log + 20 log e−αx
pref pref
Lp = LP0 − 8.686αx
1. Remarque sur les notations : On a cherché une solution pour une forme d’onde progressive
p(x, t) = P0 ej(ωt−kx)
p(x, t) = P0 ej(−ωt+kx) ?
48 6 Fluides dissipatifs
Figure 6.1 – Absorption dans un fluide relaxant (r) et thermovisqueux (tv) [source Blackstock]
Mécanisme α(f )
Viscosité f2
Conduction thermique f2
f2
Relaxation f 2 +fr2
√
Effet couche limite f
Perte de pression :
∆Lp (x) = LP0 − Lp = 8.686αx = αdB x
Unités :
dB N eper
[αdB ] = [α] = = m−1
m m
Figure 6.2 – Coefficient d’absorption dans l’air [source Blackstock]. Courbe présentée pour 70%
d’humidité relative
En première approche, les mécanismes de d’absroption peuvent être considérés comme étant
découplés, on a donc l’expression générale ([α] = N eper/m)
B1 fN f 2 B2 fO f 2 ps 2
α= 2 + + B3 f
f 2 + fN f 2 + fO2 ps0
A1 P1 f1 f 2 A2 P2 f2 f 2
ᾱ = + + A3 P 3 f 2
f 2 + f12 f 2 + f22 | {z }
| {z } | {z } eau pure
Acide borique M gSO4
Les divers coefficients dépendent de : la température, pH, salinité, profondeur et célérité (cf Blackstock)
50 6 Fluides dissipatifs
p = c20 ρ (6.1)
∂ρ ∂v
+ ρ0 =0 (6.2)
∂t ∂x
Modélisation des forces s’exerçant sur une particule de fluide. Dans un milieu visqueux, les
composantes du tenseur des contraintes sont
2 ∂vi
Dii = (η − µ)div(v) + 2µ
3 ∂xi
!
∂vi ∂vj
Dij = µ + , i 6= j
∂xj ∂xi
où v est la vitesse particulaire.
— µ : Viscosité de cisaillement
— η : viscosité due aux changement de volume (bulk viscosity)
∂v ∂p ∂2v
ρ0 + = µṼ 2 , (6.3)
∂t ∂x ∂x
4 η
avec Ṽ = 3 + µ
6.2 Équations de l’acoustique en milieu visqueux 51
Et le nombre d’onde:
!−1/2
ω ων Ṽ
k= 1+j 2 (6.6)
c0 c0
ω Ṽ δv ω
k# −j
c0 2c0
D’où le coefficient d’absorption visqueux:
Ṽ δv ω
αv = .
2c0
Sa valeur est faible (Tab.6.2). L’absorption due aux phénomènes visqueux n’est donc pas la principale
source d’absorption pour la propagation libre dans l’atmosphère.
Vitesse de phase
ω Ṽ δv ω
k# −j
c0 2c0
Vitesse de phase :
Vφv = c0
52 6 Fluides dissipatifs
Conservation de l’énergie. Soit e l’énergie totale dans le fluide par unité de masse. On écrit la
conservation de l’énergie sur un volume fixe V0 :
∂
ZZZ ZZ ZZ ZZ
ρe dV = ρev · n dS − pv · n dS − q · n dS
∂t VO S0 S0 S0
Loi de Fourier pour la conduction thermique est :
q = −κ gradT.
En notant l’énergie interne u, l’énergie totale est
v2
ρe = ρ + ρu
2
La dérivation de l’équation de propagation est faite pour une onde plane se propageant dans la
direction des x croissants. La linéarisation est faite au passage en utilisant la notation
— p → p0 + p
— ρ → ρ0 + ρ
— t → T0 + T
L’équation locale de conservation de l’énergie devient
∂u ∂v ∂q
ρ0 + p0 =−
∂t ∂x ∂x
Loi d’état Pour un gaz parfait, p = rρT . Les fluctuations de pression, densité et température sont
liées par
p ρ T
= + .
p0 ρ0 T0
La variation d’énergie interne est donnée par du = Cv dT , où Cv est la capacité thermique à volume
constant.
Cp
γ= Cv .
Pour étudier l’importance relative des deux termes, qui dépend de κ les équation de propagation
sont adimensionnées avec le changement de variables t∗ = ωt et x∗ = ωx/c0
" # " #
∂2 ∂2v γ ∂2v ∂ ∂2v 1 ∂2v
δth ∗2 − − − =0 (6.7)
∂x ∂x2 c20 ∂t2 ∂t∗ ∂x2 c20 ∂t2
κω
δth =
ρ0 c20 Cp
∂2v 1 ∂2v
− =0
∂x2 c20 ∂t2
∂2v γ ∂2v
− =0
∂x2 c20 ∂t2
En règle générale, δth 1 (= 1.13 × 10−9 f dans l’air à 20C et 1atm). En conséquence, au premier
ordre,
∂2v 1 ∂2v
=
∂x2 c20 ∂t2
" # " #
κ ∂2 γ − 1 ∂2v ∂ ∂2v 1 ∂2v
2 2 2
+ 2
− 2 2 =0
ρ0 Cp ∂x c0 ∂t ∂t ∂x c0 ∂t
En intégrant par rapport au temps, on obtient une équation de progagation plus simple, d’une forme
similaire à (6.4) pour le cas visqueux.
κ(γ − 1)ω 2
αth =
2ρ0 c30 Cp
Remarque : les absorptions visqueuse et thermique augmentent toutes les deux comme ω 2 . Pour la
plupart des gaz, elles sont du même ordre de grandeur.
54 6 Fluides dissipatifs
à fort gradient de vitesse due à l’adhérence des molécules de fluide sur la paroi; et une couche
d’absorption d’origine thermique due aux échange thermiques entre le fluide et les parois. La
paroi à température quasi-constante est une source (ou un puit) de chaleur et la propagation est
adiabatique à distance de la paroi.
Si le tube a un diamètre suffisamment grand, les phénomènes viscothermiques sont importants
uniquement dans une épaisseur de fluide très petite proche de la paroi. Blackstock obtient une
expression approchée, à une position x fixée, pour la vitesse des particules dans l’axe de l’écoulement
P (m) jωt
√ √
v=− e − e− ω/2ν y ej(ωt− ω/2ν y)
,
jωρ0
où P (m) représente l’écoulement à distance de la couche limite. De cette expression, on déduit que le
champ dans la couche limite est la superposition du champ non perturbé par les parois, et d’une onde
√
de cisaillement de vitesse de phase 2νω fortement atténuée se propageant suivant y (orthogonal à
l’écoulement principal). On remarque que l’expression ci-dessus assure bien que la vitesse est nulle au
niveau de la paroi (y = 0) comme il se doit pour la condition d’adhérence parfaite.
L’épaisseur de la couche limite est définie comme la valeur de y pour laquelle l’amplitude de l’onde
de cisaillement a diminué de 1/e :
r
2ν
hv =
ω
On peut également obtenir une expression pour l’épaisseur de la couche d’absorption thermique :
s
2κ hv
ht = = √
ρ0 ωCp Pr
δv
Pr =
δth
où P r = δδth
v
est le nombre de Prandtl.
Exemple : dans l’air à 100 Hz, hv ∼ 0.2 mm. Les deux couches d’absorption on des épaisseurs
√
comparables. On montre ainsi que l’atténuation dans un conduit varie en ω lorsque les phénomènes
thermovisqueux dominent.
Chapitre 7
7.1 Introduction
Many interesting phenomena, most of them being of practical importance, can not be explained
with the linear theory of acoustics. Examples of nonlinear (NL) phenomena follows:
— shock waves may develop by accumulation of small nonlinear perturbations as the wave
propagates;
— harmonics not present in the signal l generated by the sound source can appear at a distance
from the source, modifying the frequency content of the wave as it propagates;
— waves emitted by different sources may interact in a nonlinear way, generating a novel spectral
content (modulation)
— a static force may be created (radiation pressure)
NL phenomena are observed and used in applications in the whole frequency spectrum of
mechanical waves.
We write the equation using the local form and in one dimension, assuming the propagation of a
plane pressure wave along x. We retain the viscous term in the momentum equation and the effect of
energy loss in the equation of state. For simplicity, we do not write the energy equation here although
it is mandatory to derive the NL thermoviscous wave equation.
In order to exhibit the second order terms (highlighted) we substitute
p → p0 + pa
v → va
ρ → ρ0 + ρa
where index a stands for the acoustic perturbation. In absence of wave, the fluid is at rest.
Mass conservation equation:
∂ρ ∂ρv
+ =0 (7.1)
∂t ∂x
∂ρa ∂va ∂va ∂ρa
+ ρ0 + ρa + va = 0. (7.2)
∂t ∂x ∂x ∂x
55
56 7 Introduction to non linear acoustics
Discussion of the order of magnitude of nonlinear vs. linear terms. Here we consider the
conservation and state equations without terms introducing attenuation
∂ρa ∂va ∂va ∂ρa
+ ρ0 + ρa + va =0 (7.7)
∂t ∂x ∂x ∂x
We consider the propagation of a harmonic wave and introduce the characteristic time T (period)
and the characteristic length λ (wavelength). It follows that ∂/∂t ∼ 1/T and ∂/∂x ∼ 1/λ. With these
notations L/T ∼ c0 .
Each linear term in the above equations much be much larger than each non linear term, this
leads to
|ρa | ρ0 (7.10)
|va | c0 (7.11)
|pa | ρ0 c20 (7.12)
2c2 2(c0 ρ0 )2
|ρa | 20 = (7.13)
∂ p B
∂ρ2 (ρ0 ,s0 )
Discussion of the order of magnitude of nonlinear vs. viscous terms. In the linear non
dissipative theory of wave propagation, both perturbations due to nonlinear and viscous effects are
neglected. One may wonder why neglecting one phenomena and not the other as in the theory of
non dissipative non linear acoustics or in linear acoustics of dissipative fluids. To gain insight on this
matter, we consider the momentum equation and investigate the relative magnitude of the terms.
∂v ∂v 1 ∂p µṼ ∂ 2 v
+v + − =0 (7.14)
∂t ∂x ρ ∂x ρ ∂x2
∂v v
∼ (7.15)
∂t T
∂v v2 v2
v ∼ = (7.16)
∂x λ c0 T
1 ∂p c0 v v
∼ = (7.17)
ρ ∂x λ T
µṼ ∂ 2 v µ v v
2
∼ 2
=ν (7.18)
ρ ∂x ρλ (c0 T )2
∂pa ∂pa
+ (c0 + βva ) =0 (7.21)
∂t ∂x
58 7 Introduction to non linear acoustics
where
∂c 1B
β = 1 + ρ0 c0 =1+ (7.22)
∂p 0 2A
For an ideal gas (fixed entropy), p ∝ ργ , then
(γ + 1)
β= . (7.23)
2
And
A = γp0 (7.24)
B = γ(γ − 1)p0 (7.25)
B
=γ−1 (7.26)
A
For air, γ = 1.4, β = 1.2. Liquids (β typically in the range 4 to 12) are ’more nonlinear’ than
gases.
For water, with temperature between 0◦ and 100◦ C, β ranges from 3.1 to 4.1 and B/A ranges
from 4.2 to 6.1. Water at 20◦ C β = 3.5 and B/A = 5. Values are slightly higher for sea water.
7.4 Solutions
It can be shown by substitution that the following form is the solution of the NL equation above
At t = 0, pa (x, t = 0) = f (x), then pa (x, t) = f (φ), i.e., pa (x, t) is a ’translation’ of pa (x, t = 0) but
deformed because translation distance depends on the amplitude through va . Note that va may be
expressed in therms of acoustic pressure assuming the linear plane wave relationship va ∼ ρp0ac0 .
This distortion may lead to the formation of a shock. However pa (φ) must remain single-valued.
Physically, this is the case due to dissipation, an effect not modeled in the above selected equations.
The solution of the NL wave equation for x > 0 is (see eq. 7.27)
x
v(x, t) = Va sin(ω(t − ).
c0 + βva (x, t)
The form of this solution is implicit. To obtain and explicit solution, we expand va as a Taylor series 1 .
The development assumes that |βva |/c0 remains small compared to unity (in air, this quantity is
∼ 0.245 for a sound of 160dB)
" 2 #
x x va va
∼ 1−β + β .
c0 + βva c0 c0 c0
The solution then writes, keeping for simplicity only the first two terms of the above expansion
x x va
va (x, t) = Va sin(ω(t − − β )) (7.28)
c0 c0 c0
va
va (x, t) = Va sin(ωt − k0 x − k0 βx ) (7.29)
c0
va
va (x, t) = Va sin(y − k0 βx ), (7.30)
c0
where y is the phase of the corresponding linear wave (β = 0) and k0 βx vc0a is an alteration to the phase
due to nonlinearity, increasing with x (cummulative effect) and depending on the amplitude of the
wave.
In order to exhibit the physical meaning of this equation, we again develop the solution around y
valid for small k0 βx vc0a
va
va = Va sin(y − k0 βx ) (7.31)
c0
" #
va 1 va 2
va ∼ Va sin(y) + k0 βx cos(y) − k0 βx sin(y) . (7.32)
c0 2 c0
1 Va
v ∼ Va sin(ωt − k0 x) + k0 βx sin(2(ωt − k0 x)) . (7.34)
2 c0
In addition to the harmonic wave at the frequency generated by the source, the propagating wave
contains the first harmonic, which grows with the propagation distance. Other harmonics and
fundamental contributions are found as higher order terms of the series are taken into account.
1
∼ 1 − + 2
1+
1 2
sin(y + ) ∼ sin(y) + cos(y) − sin(y)
2
60 7 Introduction to non linear acoustics
61