Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Tableaux :
1 - Introduction.
2 - Les portes de la conversion.
a) La porte de brebis.
a.1) Jésus.
a.2) Béthesda.
a.3) Signification.
b) La porte des poissons.
c) La vieille porte.
d) La signification des trois premières portes.
3 - Les portes de l'épreuve.
a) La porte d'Ephraïm.
b) La porte de l'angle.
c) La porte de la vallée.
d) La signification des portes de l'épreuve.
4 - Les portes de la transformation.
a) La porte du fumier.
b) La porte de la source.
c) La porte des eaux.
d) La signification des portes de la transformation.
5 - Les portes de la victoire.
a) La porte des chevaux.
b) La porte de l'Orient.
c) La porte de Miphkad.
d) La signification des portes de la victoire.
6 - La temporalité des portes.
Préparé par Past : Reginald ROSEMBERT
Cell : +(509) 3190-1366
E-mail :rosembertreginald@gmail.com
1 - Introduction.
Il y a 12 portes à la ville de Jérusalem. Bien qu'on le sache, la réalité est que la parole de Dieu n'en
parle quasiment pas. Pourtant Ezéchiel termine son incroyable révélation du temple en nous parlant
de manière fugace des douze portes, comme pour s'assurer que nous gardions bien en tête leur
existence, mais leur donne à chacune le nom d'un des fils de Jacob. Beaucoup plus tard, Jean fera
de même en nous parlant de la Jérusalem céleste. Si on excepte ces deux très courts passages, il
n'y a qu'un livre dans toute la parole qui en parle réellement, et même là, la raison ne transparaît
pas franchement.
Il est possible de donner diverses explications à la signification de ces portes, celle qui suit me
semble cohérente. La problématique est essentiellement due au fait que généralement, la traduction
d'un mot prend en compte le contexte, c'est-à-dire la situation globale ainsi que le reste de la phrase.
Dans le cas du nom des portes de Jérusalem, il n'y a pas vraiment de contexte et il n'y a jamais de
sens particulier à la phrase. La décision de prendre en compte telle ou telle version possible de la
traduction dépend donc totalement de la compréhension du commentateur. Si on ajoute à cela que
Néhémie est le seul à retranscrire 11 de ces noms et que la plupart d'entre eux ne sont plus jamais
cités dans la Parole, cela ajoute encore à l'opacité d'une éventuelle compréhension.
L'explication qui suit me semble être la plus cohérente.
(1) 👉 Psaumes 23.4 : Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, Je ne crains aucun
mal, car tu es avec moi: Ta houlette et ton bâton me rassurent.
Dans cette vallée, on a autant l'ombre de la mort que le réconfort et la protection de Dieu.
(2) 👉 Psaumes 84.6 : Lorsqu'ils traversent la vallée de Baca, Ils la transforment en un lieu plein
de sources, Et la pluie la couvre aussi de bénédictions.
Dans cette vallée, la vallée des larmes, ce sont à la fois des larmes de joie et de tristesse. Le lieu
desséché ne verdit pas, Dieu le remplit de sources, afin qu'il y ait également des bénédictions et
non uniquement des malédictions.
Le mot "larme" se dit Bakah est signifie autant la joie que la tristesse. Benjamin et ses frères
pleurent de joie de s'être retrouvés (Genèse 45.14-15), et les Egyptiens pleurent la mort de Jacob
(Genèse 50.3). Dans les deux situations c'est le mot Bakah qui est utilisé.
(3) 👉 Psaumes 60.6 : Dieu a dit dans sa sainteté: Je triompherai, Je partagerai Sichem, je
mesurerai la vallée de Succoth;
Le verset parle pour lui-même.
(4) 👉 Zacharie 14.3-4 : L'Éternel paraîtra, et il combattra ces nations, Comme il combat au jour
de la bataille. Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des oliviers, Qui est vis-à-vis de
Jérusalem, du côté de l'orient; La montagne des oliviers se fendra par le milieu, à l'orient et à
l'occident, Et il se formera une très grande vallée: Une moitié de la montagne reculera vers le
septentrion, Et une moitié vers le midi.
Une fois de plus, les deux versets sont parlants, la vallée est associée aux deux moitiés de la
montagne des oliviers qui se séparent.
La porte de la vallée représente donc la dualité et l'épreuve, c'est à la fois Israël et l'Eglise qui
avancent, comme des sœurs ennemies, dans cette vallée de l'ombre de la mort que sont les deux
mille années qui séparent la première venue de Jésus de son retour.
(*) Matthieu 21.5 : Dites à la fille de Sion: Voici, ton roi vient à toi, Plein de douceur, et monté
sur un âne, Sur un ânon, le petit d'une ânesse.
(**) Apocalypse 19.11 : Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le
montait s'appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice.
(***) Zacharie 10.3 : Ma colère s'est enflammée contre les pasteurs, Et je châtierai les boucs ;
Car l'Éternel des armées visite son troupeau, la maison de Juda, Et il en fera comme son cheval
de gloire dans la bataille;
(***) Exode 15.21 : Marie répondait aux enfants d'Israël: Chantez à l'Eternel, car il a fait éclater
sa gloire; Il a précipité dans la mer le cheval et son cavalier.
(***) Deutéronome 20.1 : Lorsque tu iras à la guerre contre tes ennemis, et que tu verras des
chevaux et des chars, et un peuple plus nombreux que toi, tu ne les craindras point; car l'Eternel,
ton Dieu, qui t'a fait monter du pays d'Egypte, est avec toi.
(***) Apocalypse 9.7a : Ces sauterelles ressemblaient à des chevaux préparés pour le combat,