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Introduction
Magnétostatique : Révisions - Compléments
L’aimantation et les matériaux magnétiques
Magnétisme à l’échelle atomique
diamagnétisme et paramagnétisme
Intéraction dans les matériaux ferromagnétique
Magnétisme
Département de Physique
Faculté des Sciences
Université Moulay Ismail
1 Introduction
5 diamagnétisme et paramagnétisme
1 Introduction
5 diamagnétisme et paramagnétisme
Introduction :historique
Historique du magnétisme
Une histoire de 3000 ans.
Les philosophes grecs (-600) attribuaient une âme à l’aimant, une idée
qui dura 1200 ans
Introduction :historique
Historique du magnétisme
Publication du premier texte scientifique (1600) par l’anglais William
Gilbert, "De Magnet" : Examination du champ dipolaire sur la surface
d’une magnétite, c’est le premier à proposer que la Terre soit un
gigantesque aimant.
Introduction :historique
Historique du magnétisme
En 1700, Edmond Halley, c’est un capitain qui mena trois voyage de
recherche entre 1698 et 1701 afin de cartogrphier le champ magnétique
terrestre et résoudre le problème de Meridien.
En 1740 : fabrication d’un aimant sous la forme d’un fer à cheval par un
forgeron et promu par Daniel Bernoulli.
Introduction :historique
Historique du magnétisme
Danemark (1820) : Hans-Christian Oersted a découvert par coïncidence le
véritable lien entre l’électricité et le magnétisme. Il a démontré qu’un
courant traverse un fil produisait un champ circonférentiel capable de
dévier une aiguille de compas.
Introduction :historique
Historique du magnétisme
1864, le physicien écossais James Clerk Maxwell publia une série
d’équations. Elles sont aujourd’hui connues sous le nom " d’Équations de
Maxwell". Dans ses travaux, Maxwell a synthétisé le travail fait par
d’autres chercheurs en seulement quelques équations, dans lesquelles il
unifia clairement l’électricité et le magnétisme.
Par la suite et jusqu’à le moment, des découvertes qui ont changé le monde
s’enchainèrent de façon spectaculaire et rapide pour en arriver à l’utilisation
que nous faisons aujourd’hui de l’électricité et du magnétisme.
1 Introduction
5 diamagnétisme et paramagnétisme
Contenu du chapitre
Sources de champ magnétique.
Equation de Maxwell dans un milieu magnétique.
Champ excitateur H et d’induction B dans la matière.
Notion de champ démagnétisant.
Champ magnétique
Champ magnétique
Pôle magnétique
Pôle magnétique : Point de convergence des lignes de champ magnétique.
Ce sont les régions de l’aimant où la force d’attraction est la plus forte.
Tout aimant possède 2 pôles : pôle Nord (N) et pôle Sud (S).
Une généralisation
ˆ ⃗ = I S⃗ est :
de la relation m
1
⃗ =
m ⃗r ∧ ⃗jdV
2
j(r) est la densité de courant avec j=IS, où S est la section à travers
laquelle le courant circule.
Au centre d’une spire, le champ créé par un élement de circuit IRdθ est :
µ0 I
dB= dθ
4πR
µ0 I
le champ total est : B=
2R
Champ magnétique
B ou H
Le champ magnétique généré par un courant et calculé par le théorème
d’Ampère ou la loi de Biot et Savart, c’est le champ qui apparaît dans les
équations de Maxwell dans le vide ; c’est le champ d’induction magnétique B. Il
y a aussi le champ d’excitation magnétique H, c’est quoi la différence ?
B ou H
Si ce champ traverse un matériau magnétique , une ambiguité peut apparaitre,
le champ total se compose de quoi ? du champ magnétique externe ou le
champ dû au matériau lui même. Pour surmonter cette diffuclté, une quantité
du champ magnétique généralement appelé "champ d’excitation magnétique" a
été définie :
B
H= − M ===> B = µ0 (H + M)
µ0
M est l’aimantation du matériau et µ0 est la perméabilité magnétique du vide.
Champ magnétique
B ou H
Wb N
L’unité de B est : T, , ,
m2 A.m
N
L’unité de perméabilité magnétique est 2
A
A
L’unité de H et M est
m
B ou H
La relation entre B et H peut être écrite sous cette forme : B = µH avec
µ = µr µ0
µr est la perméabilité magnétique relative du matériau.
Champ magnétique
Equations de Maxwell
Equations de Maxwell
Equations de Maxwell
Equations de Maxwell
Equations de Maxwell
Equations de Maxwell
∂ E⃗ ⃗ ⃗
∂P
On a aussi : J⃗D = ϵ0 , JP = et J⃗M = rot
⃗ M⃗
∂t ∂t
⃗
⃗ H
rot ⃗ = J⃗ + ∂ D
∂t
⃗ J⃗D , J⃗M et J⃗P sont respectivement les densité des courants libre, de
J,
déplacement, de l’aimantation et de polarisation, les deux dernières sont liées
au matériau.
Champ magnétique
Flux magnétique
le champ du pôle magnétique est transporté à un endroit éloigné par
quelque chose que nous appelons un flux.
Champ magnétique
Flux magnétique
Une petite variation de flux magnétique génére un courant électrique dans
tout circuit qu’il se coupe.
Champ magnétique
courant circulant
En 1820 Oersted découvrit qu’un aiguille est déviée au voisinage d’un
courant électrique
===> Naissance d’une nouvelle science Electromagnétisme.
L’effet magnétique est causé par les moments orbital et spin de l’électron.
Dipôle magnétique
Dipôle magnétique
Le dipôle magnétique est un pôle magnétique et son homologue
inséparable.
L’énergie d’un dipôle est définie pour être zéro lorsque le dipôle est
pérpendiculaire au champ magnétique.
1 Introduction
5 diamagnétisme et paramagnétisme
Densité de flux
L’induction magnétique se rassemble au densité de flux à l’intérieur du
milieu, ϕ. Dans un matériau, B=ϕ/S.
Densité de flux
Les matériaux magnétiques peuvent être classifés en se basant sur la
différence de la densité de flux interne et externe de matériau :
Si ϕi <ϕex ==> le matériau est diamagnétique. ces matériaux
ont tendance à exclure le champ magnétique de leur intérieur.
Si ϕi est légérement plus grand que ϕex ==> le matériau est
paramagnétique ou antiferromagnétique.
Si ϕi » ϕex ==> le matériau est ferromagnétique ou
ferrimagnétique.
Des champs appliqués assez grands sont nécessaires pour provoquer des
changements plutôt faibles dans l’aimantation.
Antiferromagnétisme
La susceptibilité est positive et petite.
Ferromagnétisme ou ferrimagnétisme
Matériaux ferromagnétiques tels que : Le Fer, le cobalt et le nickel
Ferrite : :NiFe2 O4 .
1 Introduction
5 diamagnétisme et paramagnétisme
Propriétés de l’électron
Moment orbital
La vitesse de l’é est v, donc sa période de rotation autour du noyau est :
2πr
τ =
v ˛
1 ⃗ et
Le moment magnétique est donné par la relation suivante : m ⃗ = ⃗r ∧ I dl
2
dq
I=
dt
e
===> m ⃗ = − ⃗r ∧ ⃗ v et ⃗l = me ⃗r ∧ ⃗
v est le moment cinétique orbital.
2
e ⃗ ⃗
m⃗ =− l=γ l, γ est le rapport gyromagnétique.
2me
m ⃗
⃗ et l ont donc des sens opposés.
Moment orbital
Dans le cas de l’atome de Bohr, Le moment cinétique orbital est quantifié en
e
unités de ℏ alors l = nℏ ===> m = γnℏ = − nℏ = −nµB
2me
−24
µB est le magnéton de Bohr, 1µB = 9.274 × 10 A.m2
Moment orbital
e ⃗
⃗ =−
La relation m l peut être alternativement exprimée en termes d’un
2me
facteur g,
e ⃗ |m|
⃗ |⃗l|
|m|
⃗ = |l|===> =g
2me µB ℏ
et g = 1 est le facteur de Landé orbital.
e ⃗ eℏ ⃗ S⃗
⃗ = −g
m S = −g S = −g µb
2me 2me ℏ ℏ
L’électron possède un moment angulaire de spin intrinsèque de nombre
1
quantique S= et g=2.0023.
2
1
Le nombre quantique magnétique de spin est ms = ± , il n’y a donc que
2
les deux états de moment cinétique possibles
1
La composante du spin le long de n’importe quel axe est de ± ℏ
2
e 1
Suivant l’axe z : mz = −g ms ℏ avec ms = ±
2me 2
Le couplage spin-orbite
Les fonctions propres du H seront |J, Jm ⟩ qui sont les fonctions d’onde
couplées et peuvent être dérivées des fonctions d’onde non couplées
|l, ml ⟩ |s, ms ⟩,
Le couplage spin-orbite
Pour la couche électronique, le cas des alcalins, le moment orbital
1 1
angulaire l=0 et s = et j = alors :
2 2
∆Eso = 0 ===> seul niveau d’énergie.
⃗ et
Par exemple la quantité de mouvement est représentée par : p̂ = −iℏ∇
p̂ 2 ⃗2
−ℏ2 ∇
l’énergie cinétique par : =
2m 2m
Les valeurs admises d’un observable physique sont données par les valeurs
propres λi , de l’équation ÔΨi = λi Ψi , où Ô est l’opérateur et Ψi sont les
fonctions propres, qui représentent les états observables possibles du
système.
Pr. Mourad Boughrara Magnétisme
Plan
Introduction
Magnétostatique : Révisions - Compléments
L’aimantation et les matériaux magnétiques
Magnétisme à l’échelle atomique
diamagnétisme et paramagnétisme
Intéraction dans les matériaux ferromagnétique
1 Introduction
5 diamagnétisme et paramagnétisme
Diamagnétisme
Effet diamagnétique
l’effet diamagnétique peut être observé en suspendant un matériau
diamagnétique, tel que le bismuth, dans un champ magnétique.
Diamagnétisme
La susceptibilité diamagnétique
La susceptibilité magnétique est la variation de l’aimantation d’un
matériau en appliquant un champ magnétique externe.
Diamagnétisme
La susceptibilté diamagnétique
On va utiliser une approche classique pour calculer la suscpetibiltié
magnétique d’un matériau diamagnétique connue sous la nom : la théorie
du Langevin qui explique la susceptibilité négative du matériaux
diamagnétiques.
Diamagnétisme
Effet diamagnétique
L’aimantation d’un matériau diamagnétique contient N atomes et chaque
Ne 2 Z µ0 H
atome contient Z électrons est donnée par : M = − < r 2 >av
6me
Ne 2 Z µ0
La susceptibilité est donnée par : χ = − < r 2 >av .
6me
On constate que la susceptibitlité est négative et indépendante de la
température.
Diamagnétisme
Supraconductivité
Un supraconducteur est un matériau qui peut conduire l’électricité ou
transporter des électrons d’un atome à un autre sans résistance. Cela
signifie qu’aucune chaleur ou aucune autre forme d’énergie ne serait libéré
du matériau (aucune dissipation d’énergie).
Diamagnétisme
Supraconductivité
Les supraconducteurs subissent une transition d’un état de résistivité
électrique normale à un état de résistivité nulle lorsqu’ils sont refroidis en
dessous d’une température critique Tc à laquelle le matériau devient
supraconducteur.
Diamagnétisme
Supraconductivité
Pour un matériau diamagnétique, s’il est refroidi dans un champ
magnétique externe, ce matériau exclura spontanément tout flux
magnétique de son intérieur.
Diamagnétisme
Diamagnétisme
Diamagnétisme
Supraconductivité
La supraconductivité dans les métaux a été expliqué par les physiciens
américains Bardeen, Cooper et Schrieffer (Prix Nobel 1972).
Diamagnétisme
Supraconductivité
Deux électrons se repoussent en vertu de leur charge négatives.
Diamagnétisme
Supraconductivité
Selon Cooper, ceci a conduit à la formation de paires d’électrons ou
"paires de Cooper". En effet, une paire d’électrons peut former un boson.
Dans les supraconducteurs conventionnels, la création de paires
d’électrons et la formation du condensation se produisent instantanément.
Diamagnétisme
Supraconductivité
la paire Cooper est un objet assez curieux. Il est formé de deux électrons
reliés entre eux, dont les vitesses sont opposées et dont les spins sont tête
à queue (la paire cooper a un spin 0).
Diamagnétisme
Supraconductivité
Les paires de Cooper fusionnent pour former un condensat. Cela ne
signifie pas que tous les électrons se regroupent au même endroit, mais
plutôt que toutes les paires d’électrons adoptent la même phase comme
une onde unique, et la même énergie.
Diamagnétisme
Le champ critique d’un supraconducteur
Un champ magnétique suffisamment puissant détruit la supraconductivité
en perturbant le mouvement des électrons qui permet à un courant de
circuler sans résistance.
Diamagnétisme
Effet Meissner
Lorsqu’un matériau effectue la transition de l’état normal à l’état
supraconducteur, il exclut activement les champs magnétiques de son
intérieur ; c’est ce qu’on appelle l’effet Meissner.
Diamagnétisme
Effet Meissner
Dans un supraconducteur, les électrons fusionnent en une onde quantique
collective appelée le condensat.
Paramagnétisme
Paramagnétisme
Ce sont des métaux faiblement attirés par les aimants. Les atomes de ces
substances contiennent des électrons dont la plupart tournent dans la
même direction càd présente un moment magnétique.
Ces moments magnétiques sont faiblement couplés entre eux, une faible
énergie thermique peut causer un alignement aléatoire des moments
magnétiques.
Paramagnétisme
Théorie de Langevin pour le paramagnétisme
Le théorème de Langevin explique la dépendance de la susceptibilité à la
température dans un matériau paramagnétique.
Paramagnétisme
Paramagnétisme
Théorie de Langevin pour le paramagnétisme
On peut calculer le nombre de moments compris entre les angles θ et
θ + dθ par rapport au champ H, ce nombre est proportionnel à la surface
comprise entre θ et θ + dθ de la sphère, cette surface est
dS = 2πr 2 sinθdθ.
Paramagnétisme
Théorie de Langevin pour le paramagnétisme
La probabilité, p(θ) pour qu’un moment magnétique d’un atome faire un
angle entre θ et θ + dθ est :
e µ0 mHcosθ/kB T sinθdθ
p(θ) = ´ π µ mHcosθ/k T
0
e 0 B sinθdθ
Paramagnétisme
Théorie de Langevin pour le paramagnétisme
Selon la physique statistique : ´
ˆ π π µ0 mHcosθ/kB T
e cosθsinθdθ
< cosθ >= cos(θ)p(θ)dθ = 0 ´ π µ mHcosθ/k T
0 0
e 0 B sinθdθ
´ π µ0 mHcosθ/k T
e B cosθsinθdθ
M = Nm 0 ´ π µ mHcosθ/k T
0
e 0 B sinθdθ
µ0 mH kB T
M = Nm coth − = NmL(α)
kB T µ0 mH
1
avec L(α) est la fonction de Langevin ; L(α) = coth(α) − et
α
µ0 mH
α= ,
kB T
Paramagnétisme
Fonction de Langevin
Paramagnétisme
Paramagnétisme
Théorie de Langevin pour le paramagnétisme
L’aimantation est proportionnelle au champ appliqué.
Paramagnétisme
⃗ m = g µB
p
⃗ = −g µB J,
m J(J + 1) et mz = −g µB mJ
Paramagnétisme
Paramagnétisme
Paramagnétisme
Paramagnétisme
Paramagnétisme
La loi de Curie-Weiss
mj g µB B
Pour les basses températures et champ magnétique fort : >> 1
kB T
J +1
Pour x«1 ; BJ (x) = x
3J
2 2
Ng J(J + 1)µB B
M=
3kB T
Pour x»1, càd J → ∞ La fonction de Brillouin est égale à la fonction de
Langevin, les résultats quantiques s’approchent de ceux classiques
Matériaux paramagnétiques
La loi de Curie-Weiss
Les matériaux paramagnétique suivent une loi générale c’est la loi de
C
Curie-Weiss : .
T − Tc
Les matériaux paramagnétiques qui vérifient la loi de Curie-Weiss peuvent
avoir un ordre spontanné et deviennent ferromagnétiques pour des
températures inférieur à la température de curie.
Matériaux paramagnétiques
La loi de Curie-Weiss
C
La loi de Curie (χ = ) estime que les moments magnétiques
T
n’intéragissent pas entre eux, les moments magnétiques sont réorientés
suivant le champ magnétique appliqué.
Il a suggéré qu’il s’agit d’une interaction mutuelle entre les électrons qui
tend à aligner les moments dipolaires parallèlement les uns aux autres.
Matériaux paramagnétiques
La loi de Curie-Weiss
Weiss a supposé que ce champ moléculaire est porportionnel à
l’aimantation. Hw = γM, où γ est la constante du champ moléculaire.
Matériaux paramagnétiques
La loi de Curie-Weiss
Si T=θ, on va avoir une divergence de la susceptibilité, c’est la
température qui correspond au passage à la phase ordonnée.
1 Introduction
5 diamagnétisme et paramagnétisme
On va étudier l’effet de ces fortes interactions sur des observables tels que
la susceptibilité.
L’aimantation spontanée
L’aimantation spontanée :
Lorsque deux électrons localisés sont situés sur deux atomes voisins, les
fonctions d’onde antisymétriques signifient que la probabilité de trouver
des électrons est plus petite au point, qui est entre les atomes, qu’au
point situé à proximité du noyau.
Domaines ferromagnétiques
Les domaines ferromagnétiques
Les domaines ferromagnétiques sont des petites régions dans un matériau
ferromagnétique dans lesquelles tous les dipôles magnétiques sont alignés
parallèlement.
Domaines ferromagnétiques
La première méthode développée par Francis Bitter en 1931, Bitter a couvert la
surface d’un échantillon de Nickel par un liquide constitué par des particules de
magnétite Fe3 O4 . L’image ci-dessous est pris par un microscope.
Domaines ferromagnétiques
Les domaines ferromagnétiques
Lorsqu’un matériau ferromagnétique est dans son état démagnétisé, les
vecteurs d’aimantation dans des domaines différents ont des orientations
différentes et l’aimantation totale est en moyenne égale à zéro.
Domaines ferromagnétiques
Les domaines ferromagnétiques
L’énergie d’échange qui tend à aligner les spins électroniques est d’origine
électrostatique et liée au recouvrement des orbitales électroniques entre
atomes voisins.
Domaines ferromagnétiques
Les domaines ferromagnétiques
L’énergie d’échange étant une puissante force d’alignement parallèle, on
peut donc s’attendre à ce que les matériaux ferromagnétiques soient
composés d’un seul domaine avec tous les dipôles alignés dans la même
direction.
Domaines ferromagnétiques
Domaines ferromagnétiques
Domaines ferromagnétiques
Les domaines ferromagnétiques :Energie magnétostatique
un bloc aimanté de matériau ferromagnétique contenant un seul domaine
a une aimantation macroscopique. L’aimantation fait que le bloc se
comporte comme un aimant, entouré d’un champ magnétique.
Domaines ferromagnétiques
Domaines ferromagnétiques
Domaines ferromagnétiques
Les domaines ferromagnétiques
Energie magnétostatique :
Domaines ferromagnétiques
Les domaines ferromagnétiques :Energie magnétostatique
L’énergie d’échange se minimise lorsque tous les moments magnétiques
s’alignent parallèlement. Donc l’ajout de domaines supplémentaires
augmente l’énergie d’échange, car les moments magnétiques au voisinages
des frontières de domaines ne peuvent pas être alignés parallèlement.
Pour réduire l’énergie magnétostatique à zéro, nous avons besoin d’un modèle
de domaine qui ne laisse aucun pôle magnétique à la surface du bloc.
Domaines ferromagnétiques
Les directions préférées sont appelées les axes faciles, car il est plus facile
d’aimanter un échantillon démagnétisé jusqu’à la saturation si le champ
magnétique externe est appliqué dans une direction préférée.
Domaines ferromagnétiques
Domaines ferromagnétiques
Domaines ferromagnétiques
Les domaines ferromagnétiques
Energie magnétocristalline :
Domaines ferromagnétiques
Les domaines ferromagnétiques
Energie magnétocristalline :
Dans le cas de systèmes à plus basse symétrie, (cas du Cobalt par exemple
qui cristallise dans le système hexagonal compact), on a un axe privilégié,
la densité d’énergie magnétocristalline : E = K1 sin2 θ + K2 sin4 θ + ...
θ est l’angle entre l’aimantation et l’axe d’aimantation facile. K1, K2, ...
sont des constantes d’anisotropie par unité de volume.
sont les angles entre l’aimantation et les axes faciles. αi sont les cosinus
directeurs
Domaines ferromagnétiques
Les domaines ferromagnétiques :Energie magnétocristalline
Pour minimiser l’énergie magnétocristalline, les domaines devront se
former de telle façon que leur aimantations pointent au long de la
direction cristallographique facile.
Domaines ferromagnétiques
Domaines ferromagnétiques
Domaines ferromagnétiques
Domaines ferromagnétiques
⃗
B
Domaines ferromagnétiques
Domaines ferromagnétiques
Les domaines ferromagnétiques :Energie magnétostrictive
Une énergie de déformation élastique est ajouté à l’énergie totale qui
dépend au volume de domaine de fermeture.
Domaines ferromagnétiques
Domaines ferromagnétiques
Domaines ferromagnétiques
Les domaines ferromagnétiques : paroi de Bloch et de Néel
Parois de Bloch : les spins tournent parallèlement au plan de parois, on
trouve ce type de parois dans les matériaux massifs.
Domaines ferromagnétiques
Domaines ferromagnétiques
Domaines ferromagnétiques
Domaines ferromagnétiques
Domaines ferromagnétiques
Domaines ferromagnétiques
Si le champ magnétique externe est appliqué suivant l’axe des x, qui est
un axe de facile aimantation.
Domaines ferromagnétiques
Domaines ferromagnétiques
Domaines ferromagnétiques
Domaines ferromagnétiques
Le mouvement des parois est fortement influencé par les défauts ou les
impuretés de l’échantillon. Le mouvement des domaines éloignés d’un défaut
n’est pas réversible lorsqu’un champ H appliqué est inversé.
Domaines ferromagnétiques
Les domaines ferromagnétiques : Aimantation et hystérésis
Si les parois du domaine en mouvement rencontrent des défauts ou des
impuretés dans le cristal. Ces défauts ont une énergie magnétostatique
associée. Cependant, quand une limite de domaine coupe un défaut, cette
magnétostatique peut être éliminée.
Domaines ferromagnétiques
L’énergie magnétostatique joue un rôle important en forçant une structure de
domaine spéciale à côté d’une particule non magnétique.
Domaines ferromagnétiques
Lorsqu’un défaut intersecte une paroi de domaine, le pôle magnétique libre à la
surface est plus équilibré, ce qui entraîne une réduction d’énergie.
Domaines ferromagnétiques
Les domaines ferromagnétiques : Aimantation et hystérésis
Le domaine énergétique de paroi de domaine dépend des constantes
d’anisotropie (k) et du paramètre d’échange (J) du matériau. Aux points
locaux du réseau cristallin, où des défauts de réseau existent, les réseaux sont
déformés. Cela s’accompagne de variations locales des valeurs K et J, de sorte
que les valeurs d’énergie de la paroi sont également modifiées. La localisation
des défauts crée des barrières potentielles aux parois du domaine qui se
déplacent dans un champ magnétique. Si l’énergie du mur était suffisante pour
dépasser la barrière potentielle, le mur de domaine dépasse le défaut. Sinon, le
mur est fixé sur le défaut et pour continuer son évolution, on doit appliquer un
champ magnétique plus grand.
Domaines ferromagnétiques