Vous êtes sur la page 1sur 20

Tout s'effondre

livre de Chinua Achebe

Tout s'effondre
Auteur Chinua Achebe
Pays Nigeria
Genre Roman
Version originale
Langue Anglais
Titre Things Fall Apart
Éditeur Heinemann
Date de parution 1958
Version française
Traducteur Pierre Girard
Éditeur Actes Sud
Lieu de parution Paris
Date de parution 2013
Type de média papier
Couverture Martina Bacigalupo
Nombre de pages 228
ISBN 978-2-330-02441-3
modifier (https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Tout_s%27effondre&action=edit&secti
on=0)

Tout s'effondre (titre original : Things Fall Apart ; titre de la


première traduction française : Le monde s'effondre) est un roman
de l'écrivain nigérian Chinua Achebe.
Publié en 1958, le roman raconte la vie précoloniale dans le sud-
est du Nigeria et l'arrivée des Britanniques à la fin du xixe siècle. Il
est considéré comme l'archétype du roman africain moderne en
anglais, l'un des premiers à être acclamé par la critique mondiale.
Le livre est étudié dans les écoles à travers l'Afrique et il est
largement lu et étudié dans les pays anglophones du monde
entier. En 1962, ce premier roman d'Achebe a été publié au
Royaume-Uni par William Heinemann Ltd. Tout s'effondre est le
premier ouvrage de la collection African Writers Series de
Heinemann.

À travers le destin d'Okonkwo, un notable de son clan, Chinua


Achebe évoque le choc culturel qu'a représenté pour les
autochtones l'arrivée des Britanniques chez les Igbos, à la fin du
xixe siècle et la colonisation du Nigeria par les Britanniques.
Presque coupés de l'extérieur, les habitants de la forêt équatoriale
pouvaient imaginer un monde à leur image, fait de multiples dieux,
de culte des ancêtres, de rites et de tabous. L'irruption des
Européens et de leur religion, le christianisme, bouleverse toutes
les croyances traditionnelles, d'où le titre du roman (tiré d'un
poème de Yeats). Cependant, Chinua Achebe n'idéalise pas le
passé. C'est parce que son meilleur ami a été victime d'un
sacrifice humain que le fils d'Okonkwo rompt avec les pratiques
de son village, ouvrant ainsi une brèche dans l'unité du clan.
Tout s'effondre a eu une suite, Le Malaise (1960), écrite à l'origine
comme deuxième partie d'une œuvre plus vaste avec Flèche de
dieu (1964). Achebe affirme que ses deux romans ultérieurs A
Man of the People (en) (1966) et Anthills of the Savannah (en) (1987),
bien qu'ils ne présentent pas les descendants d'Okonkwo, sont les
successeurs spirituels des romans précédents de la chronique de
l'histoire africaine.

Résumé

Partie 1

Le protagoniste du roman, Okonkwo, est célèbre dans les villages


d'Umuofia pour ses talents de lutteur, battant un lutteur
surnommé Amalinze le chat (parce qu'il ne tombe jamais sur le
dos). Okonkwo est fort, travailleur et s'efforce de ne montrer
aucune faiblesse. Il veut faire oublier le souvenir de son père
Unoka, de ses dettes impayées, de sa négligence envers sa
femme et ses enfants, et de sa lâcheté à la vue du sang. Okonkwo
travaille à bâtir sa richesse entièrement seul, car Unoka est mort
d'une mort honteuse et ne lui a laissé que de nombreuses dettes.
Il est aussi obsédé par sa masculinité, et tout petit compromis à
ce sujet est rapidement renié. Par conséquent, il bat souvent ses
femmes et ses enfants, et il est méchant avec ses voisins. Sa
volonté d'échapper à l'héritage de son père le conduit à être riche,
courageux et puissant parmi les gens de son village. C'est un
leader de son village. Il a atteint une position dans sa société pour
laquelle il s'est battu toute sa vie[1].

Okonkwo est choisi par les anciens pour être le gardien


d'Ikemefuna, un garçon exigé par le clan comme accord de paix
entre Umuofia et un autre clan après que le père d'Ikemefuna ait
tué une femme umuofia. Le garçon vit avec la famille d'Okonkwo
et Okonkwo s'éprend de lui, même s'il ne montre pas son affection
pour ne pas paraître faible. Le garçon admire Okonkwo et le
considère comme un second père. L'oracle d'Umuofia finit par
déclarer que le garçon doit être tué. Ezeudu, l'homme le plus âgé
du village, avertit Okonkwo qu'il ne doit pas participer au meurtre
du garçon parce que ce serait comme tuer son propre enfant.
Cependant, pour ne pas paraître faible et féminin aux autres
hommes du village, Okonkwo ignore l'avertissement du vieil
homme et frappe lui-même le coup mortel alors même
qu'Ikemefuna lui demande de le protéger. Pendant plusieurs jours
après avoir tué Ikemefuna, Okonkwo se sent coupable et triste.

Peu après la mort d'Ikemefuna, les choses commencent à mal


tourner pour Okonkwo. Sa fille Ezinma tombe malade et on craint
qu'elle ne meure. De plus, lors d'une salve d'armes aux funérailles
d'Ezeudu, l'arme d'Okonkwo explose accidentellement et tue le fils
d'Ezeudu. Okonkwo et sa famille sont envoyés en exil pendant
sept ans pour apaiser les dieux qu'il a offensé
Partie 2

Pendant qu'Okonkwo est en exil à Mbanta, il apprend que des


hommes blancs vivent en Umuofia avec l'intention d'y introduire
leur religion, le christianisme. Au fur et à mesure que le nombre de
convertis augmente, l'emprise des Blancs augmente et un
nouveau gouvernement est mis en place[2]. Le village est forcé de
répondre par l'apaisement ou la résistance à l'imposition de la
société naissante du peuple blanc.

Partie 3

De retour d'exil, Okonkwo trouve son village transformé par la


présence des hommes blancs. Après qu'un converti ait commis
un acte odieux en démasquant un ancien qui incarne un esprit
ancestral du clan, le village riposte en détruisant l'église
chrétienne locale. En réponse, le commissaire de district
représentant le gouvernement britannique fait emprisonner
Okonkwo et d'autres dirigeants autochtones en attendant le
paiement d'une amende de deux cents cauris. Malgré les
instructions du commissaire de district de traiter les dirigeants
d'Umuofia avec respect, les agents du tribunal autochtones les
humilient, en leur rasant la tête et en les fouettant. En
conséquence, le peuple d'Umuofia se rassemble enfin pour ce qui
pourrait être un grand soulèvement. Okonkwo, un guerrier de
nature et intransigeant sur la coutume et la tradition umuofiennes,
méprise toute forme de lâcheté et préconise la guerre contre les
hommes blancs. Quand les messagers du gouvernement blanc
essaient d'arrêter le rassemblement, Okonkwo décapite l'un d'eux.
Parce que la foule permet aux autres messagers de s'échapper et
ne se bat pas aux côtés d'Okonkwo, ce dernier se rend compte
avec désespoir que le peuple d'Umuofia ne va pas se battre pour
se protéger. La réponse de sa société à un conflit, qui pendant si
longtemps était prévisible et dicté par la tradition, est en pleine
mutation.

Lorsque le chef local du gouvernement blanc, Gregory Irwin, vient


chez Okonkwo pour le traduire en justice, il découvre qu'Okonkwo
s'est pendu pour éviter d'être jugé dans un tribunal colonial. Parmi
son propre peuple, le suicide d'Okonkwo a terni sa réputation et
son statut, car il est strictement contraire aux enseignements des
Igbos de se suicider[3].

Le commissaire du district, qui s'intéresse aux mœurs primitives


des Africains, pense que l'histoire d'Okonkwo fera une bonne page
dans son livre, ou peut-être un bon paragraphe.

Personnages

Okonkwo : Personnage principal, guerrier respecté du village


d'Umuofia, travailleur acharné et mari de trois femmes. Son
gout pour la force le conduit à être brutal envers ses proches et
incapable d'exprimer de l'amour.
Unoka : Père d'Okonkwo, homme paresseux et rêveur, musicien
avant tout. Il meurt endetté auprès de tous et ne peut rien
léguer à ses enfants. Son fils Okonkwo lui vouera une haine
féroce et ne cessera de vouloir se détourner de son mauvais
exemple.
Première femme d'Okonkwo : Elle n'est jamais mentionnée par
son prénom à travers le roman, seulement en tant que mère de
Nwoye.
Nwoye : Fils ainé de Okonkwo, toujours très triste que son père
ne sache pas témoigner de l'affection à sa famille. Il devient
proche d'Ikemefuna et est très affecté lors de son meurtre. Cet
événement en particulier le poussera plus tard à se convertir au
christianisme au grand désespoir de son père.
Ikemefuna : Fils adoptif de Okonkwo, offert par un village voisin
pour préserver la paix. Bien que son père adoptif eut beaucoup
d'affection pour lui, il accepta de le sacrifier sur demande des
anciens du village.
Obiageli : Sœur de Nwoye. Fille d'Okonkwo et de sa première
femme.
Ekwefi : Deuxième épouse d'Okonkwo. Elle eut du mal à obtenir
un enfant et fit pas moins de neuf fausses couches.
Ezinma : Fille unique d'Ekwefi et d'Okonkwo. Très intelligente et
intuitive pour son âge. Elle aime appeler sa mère par son
prénom.
Ojiugo : Troisième épouse d'Okonkwo. Ses premières
apparitions laissent penser qu'Okonkwo aime passer ses nerfs
sur elle.
Nkechi : Fille d'Ojiugo et d'Okonkwo.
Uchendu : Oncle d'Okonkwo, frère de sa mère. Il accueille
Okonkwo à Mbanta pendant son exil. Il est décrit comme d'un
âge avancé et d'une grande sagesse.
Amikwu : Cousin d'Okonkwo, fils d'Uchendu.
Agbala : Oracle du village d'Umuofia.
Nwakibie : Homme au titre et au rang social le plus élevé
d'Umuofia. Il aide Okonkwo à démarrer dans la vie en lui offrant
des bulbes d'ignames.
Ezeani : Prêtre de la déesse de la terre du village d'Umuofia.
Ogbuefi Ezeudu : Doyen d'Umuofia.
Obierika : Meilleur ami d'Okonkwo au village d'Umuofia.
Pendant le mariage de son fils, Okonkwo fait éclater
accidentellement son fusil et tue un enfant, ce qui le force à
quitter le village pour sept ans. Obierika s'occupera de ses
terres pendant son exil.
Contexte

Le titre anglais, Things Fall Apart, est une citation de The Second
Coming, un poème de W. B. Yeats.

La plus grande partie de l'histoire se déroule dans le village fictif


d'Iguedo, qui fait partie du clan Umuofia. Umuofia est située à
l'ouest de la ville actuelle d'Onitsha, sur la rive est du fleuve Niger
au Nigeria. Les événements du roman se déroulent dans les
années 1890[4]. La culture représentée, celle du peuple igbo, est
semblable à celle d'Ogidi (en) , le lieu de naissance d'Achebe, où les
gens parlant l'igbo vivaient dans des groupes de villages
indépendants dirigés par des aînés. Les coutumes décrites dans
le roman reflètent celles du peuple Onitsha actuel, qui vivait près
d'Ogidi, et avec lesquelles Achebe était familier.

Choix de la langue

Achebe a écrit ses romans en anglais parce que le langage écrit


standard igbo a été créé en combinant différents dialectes, créant
ainsi une forme écrite artificielle. Dans une interview accordée en
1994 à The Paris Review, Achebe déclarait : « La forme du roman
semble aller de pair avec la langue anglaise. Il y a un problème
avec la langue igbo. Elle souffre d'un héritage très grave qu'elle a
reçu au début de ce siècle de la mission anglicane. Les autorités
ont envoyé un missionnaire du nom de Dennis, Archidiacre
Dennis. C'était un érudit. Il considérait que la langue igbo - qui
comptait plusieurs dialectes - devrait en quelque sorte fabriquer
un dialecte uniforme qui serait utilisé pour l'écrit pour éviter tous
ces dialectes. Parce que les missionnaires étaient puissants, ce
qu'ils voulaient faire, ils le faisaient. C'est devenu la loi. Mais ce
dialecte uniforme et artificiel ne peut pas chanter. Il n'y a rien que
tu puisses faire pour le faire chanter. C'est lourd. C'est lourd. C'est
en bois. Il ne va nulle part »[5].

Le choix d'Achebe d'écrire en anglais a suscité la controverse.


Alors que les critiques africains et non africains s'accordent à dire
qu'Achebe a modelé Tout s'effondre sur la littérature européenne
classique, ils ne s'entendent pas sur la question de savoir si son
roman soutient un modèle occidental ou, en fait, s'il le subvertit ou
le confronte[6]. Achebe continue de défendre sa décision :
« L'anglais est quelque chose que vous passez votre vie à acquérir,
donc ce serait stupide de ne pas l'utiliser. Aussi, dans la logique
de la colonisation et de la décolonisation, c'est en fait une arme
très puissante dans la lutte pour récupérer ce qui était à vous.
L'anglais était la langue de la colonisation elle-même. Ce n'est pas
simplement quelque chose que vous utilisez parce que vous l'avez
de toute façon »[7].

Achebe se distingue par l'inclusion habile de proverbes de la


culture orale igbo dans ses écrits[8]. Cette influence a été
explicitement mentionnée par Achebe dans Tout s'effondre :
« Chez les Igbos, l'art de la conversation est très apprécié, et les
proverbes sont l'huile de palme avec laquelle on mange les
mots. ».

Signification littéraire et réception

Tout s'effondre est une étape importante dans la littérature


africaine. Le roman est considéré comme l'archétype du roman
africain moderne en anglais[4],[7] et il est lu au Nigeria et dans
toute l'Afrique. De toutes les œuvres d'Achebe, Tout s'effondre est
celle qui est lue le plus souvent et qui a suscité le plus de
réactions critiques, d'examens et de critiques littéraires. Le roman
est étudié largement en Europe, en Inde et en Amérique du Nord,
où il a donné lieu à de nombreux travaux analytiques secondaires
et supérieurs. Il a acquis un statut et une réputation similaires en
Inde, en Australie et en Océanie[4].

Considéré comme l’œuvre principale d'Achebe, le roman s'est


vendu à plus de 20 millions d'exemplaires dans le monde[9]. Le
roman a été traduit dans plus de 50 langues, et est souvent utilisé
dans la littérature, l'histoire mondiale et les cours d'études
africaines dans le monde entier.

Achebe est considéré comme le romancier essentiel sur l'identité


africaine, le nationalisme et la décolonisation. L'ambiguïté
culturelle et la contestation ont été au centre des préoccupations
d'Achebe. La complexité de romans comme Tout s'effondre
repose sur la capacité d'Achebe à amener des systèmes culturels
concurrents et leurs langues au même niveau de représentation,
de dialogue et de contestation[7].

Les critiques ont fait l'éloge de la narration neutre d'Achebe et ont


décrit Tout s'effondre comme un roman réaliste. Une grande partie
de la discussion critique sur Tout s'effondre se concentre sur les
aspects sociopolitiques du roman, y compris les frictions entre les
membres de la société igbo face à la présence envahissante et
écrasante du gouvernement et des croyances occidentaux. Ernest
N. Emenyonu (en) a dit que « Tout s'effondre est en effet une étude
classique de l'incompréhension interculturelle et des
conséquences pour le reste de l'humanité, quand une culture ou
une civilisation belligérante, par pure arrogance et
ethnocentrisme, prend sur elle d'envahir une autre culture, une
autre civilisation »[10].

Les écrits d'Achebe sur la société africaine, en racontant d'un


point de vue africain l'histoire de la colonisation des Igbos,
tendent à dissiper l'idée fausse que la culture africaine était
sauvage et primitive. Dans Tout s'effondre, la culture occidentale
est présentée comme étant arrogante et ethnocentrique, insistant
sur le fait que la culture africaine avait besoin d'un leader. Comme
elle n'avait ni rois ni chefs, la culture umuofienne était vulnérable à
l'invasion de la civilisation occidentale. On estime que la
répression de la langue igbo à la fin du roman contribue
grandement à la destruction de la culture. Bien qu'Achebe favorise
la culture africaine de la société préoccidentale, l'auteur attribue
sa destruction aux faiblesses de la structure autochtone. Achebe
dépeint la culture umuofienne comme ayant une religion, un
gouvernement, un système monétaire et une tradition artistique,
ainsi qu'un système judiciaire[11].

Influence et héritage

La publication de Tout s'effondre a ouvert la voie à de nombreux


autres écrivains africains. Les romanciers qui ont publié après
Achebe ont su trouver un mode d'expression éloquent et efficace
de la situation sociale, historique et culturelle particulière de
l'Afrique moderne[6]. Avant la sortie de Tout s'effondre, la plupart
des romans sur l'Afrique avaient été écrits par des auteurs
européens, dépeignant les Africains comme des sauvages qui
avaient besoin des lumières de l'Ouest.

Achebe a rompu avec ce point de vue extérieur en présentant la


société igbo sous un jour sympathique. Cela permet au lecteur
d'examiner les effets du colonialisme européen d'un point de vue
différent[6]. Achebe a commenté : « La popularité de Tout
s'effondre dans ma propre société peut s'expliquer simplement :
c'était la première fois que nous nous voyions nous-mêmes, en
tant qu'individus autonomes, plutôt qu'à moitié, ou, comme dirait
Joseph Conrad, en tant qu'âmes rudimentaires. »[7].

La langue du roman a non seulement intrigué les critiques, mais


elle a aussi été un facteur majeur dans l'émergence du roman
africain moderne. Parce qu'Achebe écrivait en anglais, dépeignait
la vie des Igbos du point de vue d'un homme africain et utilisait la
langue de son peuple, il a pu influencer grandement les
romanciers africains, qui le considéraient comme un mentor[7].

La fiction et la critique d'Achebe continuent d'inspirer et


d'influencer les écrivains du monde entier. Hilary Mantel, lauréate
du prix Booker, dans un article paru le 7 mai 2012 dans Newsweek,
"Hilary Mantel's Favorite Historical Fictions", classe Tout s'effondre
parmi ses cinq romans favoris dans ce genre. Toute une nouvelle
génération d'écrivains africains - Binyavanga Wainaina (actuel
directeur du Chinua Achebe Center au Bard College) et Helon
Habila (en) (Waiting for an Angel (en) [2004] et Helon Habila (en) [2007]),
ainsi que Uzodinma Iweala (Beasts of No Nation [2005]) et
Professeur Okey Ndibe (en) (Arrows of Rain (en) [2000]) - mentionnent
Chinua Achebe comme un de leurs modèles. Chimamanda Ngozi
Adichie, auteur des romans populaires et acclamés par la critique
Purple Hibiscus (en) (2003) et Half of a Yellow Sun (2006), a
commenté dans une interview de 2006 : « Chinua Achebe sera
toujours important pour moi parce que son travail n'a pas tant
influencé mon style que ma philosophie d'écriture : le lire m'a
enhardi, m'a donné la permission d'écrire sur ce que je
connaissais bien"[7].

Reconnaissance

Encyclopædia Britannica a inclus Things Fall Apart dans sa liste


des 12 plus grands romans jamais écrits[12].

Le 60e anniversaire de la première publication de Things Fall Apart


a été célébré au Southbank Centre à Londres, le 15 avril 2018 avec
des lectures publiques du livre par Femi Elufowoju Jr (en) , Adesua
Etomi, Yomi Sode, Lucian Msamati (en) , Jennifer Makumbi,
Chibundu Onuzo, Ellah Wakatama Allfrey (en) , Ben Okri et Margaret
Busby[13],[14].

Le magazine Time a inclus le roman dans ses 100 meilleurs


romans en anglais de 1923 à 2005[15].

Éditions françaises

(fr) Chinua Achebe (auteur) et Michel Ligny (traducteur), Le


monde s'effondre [« Things Fall Apart »], Paris, Éditions
Présence africaine, 1966, 243 p.
(BNF
32897793 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32897793b.public
)
(fr) Chinua Achebe (auteur) et Pierre Girard (traducteur) (trad. de
l'anglais), Tout s'effondre [« Things Fall Apart »], Arles, Actes
Sud, coll. « Lettres africaines », 2013, 230 p.
(ISBN 978-2-330-02441-3,
BNF
43702822 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb437028223.public
)

Radio, film, télévision et musique

En avril 1961, un drame radiophonique inspiré du roman et intitulé


Okonkwo a été produit par la Nigerian Broadcasting Corporation (en) .
Wole Soyinka y jouait un second rôle[16].

En 1970, le roman a été porté au grand écran par Jason Pohland.


Le film mettait en vedette la princesse Elizabeth Bagaya de
Toro[17],[18].

En 1987, le livre a été adapté en une minisérie télévisée très


réussie dirigée par David Orere et diffusée par la Nigerian
Television Authority. La minisérie mettait en vedette plusieurs
acteurs de renom, dont Pete Edochie, Nkem Owoh et Sam Loco
Efe (en)
[19].

En 1999, le groupe de hip-hop américain The Roots a intitulé son


quatrième album studio Things Fall Apart en hommage au roman
de Chinua Achebe.
En 2008, une adaptation cinématographique de Tout s'effondre a
été réalisée par une société de production nigériane avec une
distribution entièrement nigériane. Pete Edochie jouait Okonkwo.

Notes et références

1. Abiola Irele, « The Crisis of Cultural Memory in Chinua


Achebe's Things Fall Apart » (http://asq.africa.ufl.edu/files/AS
Q-Vol-4-Issue-3.pdf) [archive], African Studies Quarterly,
Volume 4, Issue 3, Fall 2000, pp. 1–40.
2. Sutassi Smuthkochorn, « Things Fall Apart », Journal of the
Humanities, vol. 31,‎2013, p. 1-2
3. « Random House for High School Teachers - Catalog - Things
Fall Apart by Chinua Achebe (http://www.randomhouse.com/
highschool/catalog/display.pperl?isbn=9780385474542&view
=tg) [archive] », sur randomhouse.com
4. Kwame Anthony Appiah (1992), "Introduction" to the
Everyman's Library edition.
5. Brooks, Jerome, "Chinua Achebe, The Art of Fiction No. 139" (h
ttp://www.theparisreview.org/interviews/1720/the-art-of-fiction
-no-139-chinua-achebe) [archive], The Paris Review No. 133
(Winter 1994).
6. Booker (2003), p. 7.
7. Sickels, Amy. "The Critical Reception of Things Fall Apart", in
Booker (2011).
8. Jayalakshmi V. Rao, Mrs A. V. N. College, "Proverb and Culture
in the Novels of Chinua Achebe" (http://www.postcolonialweb.
org/achebe/jvrao1.html) [archive], African Postcolonial
Literature in English.
9. (en) THINGS FALL APART by Chinua Achebe |
PenguinRandomHouse.com (lire en ligne (http://www.penguinr
andomhouse.com/books/565351/things-fall-apart-by-chinua-a
chebe/9780385474542/) [archive])
10. Whittaker, David, "Chinua Achebe's Things Fall Apart", New
York, 2007, p. 59.
11. Chinua Achebe, Things Fall Apart, Londres, Penguin Books,
1994, 8 p. (ISBN 0-385-47454-7)
12. Hogeback, Jonathan, "12 Novels Considered the 'Greatest
Book Ever Written'" (https://www.britannica.com/list/12-novels-
considered-the-greatest-book-ever-written) [archive],
Encyclopædia Britannica.
13. Murua, James, "Chinua Achebe’s 'Things Fall Apart' at 60
celebrated" (http://www.jamesmurua.com/chinua-achebes-thin
gs-fall-apart-at-60-celebrated/) [archive], James Murua's
Literature Blog, 24 April 2018.
14. Hewitt, Eddie, "Brnging Achebe's Masterpiece to Life" (https://b
rittlepaper.com/2018/04/fall-60th-anniversary-reading-london-
15th-april-2018/) [archive], Brittle Paper, 24 April 2018.
15. "All-TIME 100 Novels| Full list" (http://entertainment.time.com/
2005/10/16/all-time-100-novels/slide/all/) [archive], Time, 16
October 2005.
16. Ezenwa-Ohaeto (1997). Chinua Achebe: A Biography
Bloomington: Indiana University Press, p. 81.
(ISBN 0-253-33342-3).
17. David Chioni Moore, Analee Heath and Chinua Achebe, « A
Conversation with Chinua Achebe », Transition, vol. 100,‎2008,
p. 23 (JSTOR 20542537 (https://jstor.org/stable/20542537) )
18. "Things Fall Apart“ (https://www.filmportal.de/film/things-fall-a
part_ff604e3712e24a2987759e21ffb7f519) [archive].
19. (en) « African movies direct and entertainment online. (http://w
ww.africanmoviesdirect.com/product_info.php?products_id=4
3036) [archive] », sur www.africanmoviesdirect.com (consulté
le 10 décembre 2017)

Voir aussi

Bibliographie

Charly Gabriel Mbock, Le monde s'effondre” de Chinua Achebe :


essai critique, Buma Kor, Yaoundé, 1978, 109 p.
(en) George Shea, A reader's guide to Chinua Achebe's 'Things Fall
Apart', Enslow Publishers, Berkeley Heights, (N.J.), 2008, 128 p.
(ISBN 978-0-7660-2831-9)
(en) David Whittaker et Mpalive-Hangson Msiska, Chinua Achebe's'
'Things fall apart' , Routledge, London, New York , 2007, 145 p.
(ISBN 978-0-415-34456-2)

Liens externes

Notices d'autorité : VIAF (http://viaf.org/viaf/177467671) ·


BnF (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb11967456h)
(données (https://data.bnf.fr/ark:/12148/cb11967456h) ) ·
IdRef (http://www.idref.fr/027684415) ·
LCCN (http://id.loc.gov/authorities/n88645469) ·
GND (http://d-nb.info/gnd/4443314-1) ·
Israël (http://olduli.nli.org.il/F/?func=find-b&local_base=NLX10&find_
· Australie (http://nla.gov.au/anbd.aut-an35000724) ·
WorldCat (http://www.worldcat.org/identities/lccn-n88-645469)

Portail de la littérature Portail du Nigeria


Portail de l’Empire britannique
Portail des années 1950

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?


title=Tout_s%27effondre&oldid=208118200 ».

La dernière modification de cette page a été faite le 23 septembre 2023 à


14:07. •
Le contenu est disponible sous licence CC BY-SA 4.0 sauf mention contraire.

Vous aimerez peut-être aussi