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INTRODUCTION

Les activités religieuses des missions chrétiennes en Afrique ont été très
souvent présenter comme négative à travers les romans des écrivains noirs.
En fait, la similitude entre certaine technique utilise par l’église et celle de l’administration
coloniale ont profondément traumatise les africains d’où la révolte de ces derniers contre
l’évangélisation. Pourtant la révolte des noirs ne débouche pas sur la religion escompte car
la tentative des révoltes sont des éparses, isole d’où leur inefficacité.

I. BIOBIBLIOGRAPHIE
1. BIOGRAPHIE

FERDINAND OYONO est né à N’Goulémakong près d’EBOLOWA, au Cameroun en


1929. Il entre à l’école primaire en 1939. Plus tard il travaillera comme « boy »
chez des missionnaires avec l’esprit d’aider sa mère. Il obtient son certificat
d’études primaire, ce qui un bonheur total a son père qui apprend la nouvelle
dans le journal. Il entre ensuite au lycée d’Ebolawa avant d’aller continuer ces
études en France au lycée de province ou il obtient son baccalauréat en 1950. Il
va a pris pour y suivre les cours de faculté de droit et de l’école national
d’administration (section diplomatique). Pendant ce temps il utilise ses loisirs
pour écrire.
Il débute en 1959 une brillante carrière de haute fonctionnaire avant de
devenir ambassadeur du Cameroun dans divers poste (auprès des nations unis
en New York, en Algérie, en Libye…. A partir de 1987, il participe à de
nombreux gouvernement de son pays et assure la charge de diffèrent ministère
comme les affaires étrangères ou la culture.

2. BIBLIOGRAPHIE
A la fin des années 50 FERDINAND OYONO publie en langue française trois romans
qui ont en ligne avec la vie quotidienne en Afrique à l’époque coloniale :
« Une vie de boy » publie en 1956
« Le vieux nègre et la médaille » publie en 1956
« Chemin d’Europe » publie en 1960
Ferdinand oyono n’a pas exploré d’autres sujet en cessant d’écrire depuis
en1960.
II. ETUDE DE L’0EUVRE
1. Résumé de l’œuvre

Au début du roman MEKA doit visiter le commandant de son pays Doum et il


pense que le commandant va le tué. Mais en fait, Meka va recevoir une
médaille en reconnaissance de son dévouement pour la France, d’être par
conséquent « un ami pour la France ». En effet, ses deux fils sont morts en
combattant pour les français durant la seconde guerre mondiale et il a donné
ses terres à la mission catholique. Après le vin d’bonheur, tous les noirs sont
devenus ivres et M. Varini appelé aussi Gosier-d ’oiseau fait évacuer la salle du
foyer Européen. Dans la panique, on oublia et enferma l’ivre Meka qui dormais
à l’intérieur l’orage éclate en ravageant la salle d’où sortit Meka titubant. Il
perde sa médaille en allant se Mamie titi. Il est arrêté dans la nuit, brutalisé et
maltraiter par des policiers trop gelé avant d’être conduit dans un prison ou il
sera encore humilié par Gosier –d’oiseau de qui, il attendait une
reconnaissance. Pendant le roman Meka essaie d’aider les blancs et il suit des
règles.
2.Etude des personnages
a. Le personnage principale

Meka : c’est le personnage principal dans ce roman. Tout tourne autour de lui
depuis le moment où il est commencé à tenir un journal jusqu’à sa mort. Meka
est le héros c’est un vieillard qui as fait la première guerre mondiale.
Maintenant il vit tranquillement avec sa famille même s’il a perdu ces deux fils
à la guerre. Il offre ces terres à la mission catholique et une foi a la nouvelle
religion. Il est aimé du village de Doum et sa femme qui l’assiste dans les
meilleurs moments comme dans les pires, ainsi qu’il en ces l’ors qu’il a été
maltraité par des policiers blanc. Aussi ces amis nua et Nti. Mamie titi tient
quant à elle un bar à la périphérie du quartier des indigènes, elle est également
âgée. Ce ci parlera par sa femme calera, qui souffre pour ces fils perdu mes
aussi elle est toujours inquiète lors que les blancs appels son marie.
B. Les personnages secondaire
André O bébé qui sera chasser de la maison de Meka lors que les blancs l’on
malmené. Le boy, et l’interprète qui sont des intermédiaires incontournables
pour le service et l’inter compréhension. Le tailleur Ella est un personnage
« grossier, fat et prétentieux » qui travaille le grec angelopoulos ; Vina est aussi
un cuisinier des prêtres.
Le haut-commissaire de police M. Vanini, surnommé Gosier d’oiseau,
certainement à cause d’un cou qui ressemble à celui d’un oiseau.
L’administrateur et organisateur de la cérémonie M. Fou Coni que le narrateur
d’écrit ainsi : « un jeune aux formes arrondies à l’abondante chevelure noire et
au large bassin que les noirs avaient surnommé « la coré presque la femme »,
le père Vander Mayer le commerce est géré par les grecs pipiniakis,
angelopoulos et Mme de Monro ti avec la buveuse de thé, des régisseurs ou
gardes de prison.

2-L-ingnorance
a -Culture religieuse et modernité

Il est évident que la méconnaissance ou l’ignorance sont directement lieu à


l’évolution des institutions et de la poétique religieuse : le nombre de clercs
(prêtre, religieuse etc.) Le médiateur privilégie de la culture chrétienne, est en
déclin constant, sans que le laïc aient pris le relai en quantité équivalent ; la
proportion d’enfant catéchisés est aussi le moins de 40% d’une génération ;
quant à la pratique religieuse régulière (au moins une fois par mois), qui génère
au temps d’occasion de relative un enseignement. Elle est passe au cours des
50 dernier année de plus 40% de la population a 9% seulement. Ces évolutions
sont centrales pour explique la prise de distance vis-à-vis de la culture
religieuse.
Mais le processus qui sont à l’œuvre dans le religieux ne révèle pas que de la
sphère religieuse. Ils sont certes produits par une défaillance des mécanismes
de transmission et des cadres institutionnels la socialisation confessionnelle.
Mais ils sont alimentés aussi par un déphasage majeur entre les catégories
dans lesquelles est émis le discours des religions et sur les religions d’une part,
et les catégories dans lesquelles elles sont perçues par les gens auxquels ces
discours sont destinés d’une part. Cette grille de perception est forgée par ce
que vit chacun dans une tout autre sphère que la sphère religieuse : monde du
travail, univers des médias, etc. Elle renvoie à une modernité qui est en porte-
à-faux avec l’univers religieux sur un grand nombre de point essentiels. Quand
bien même n’augmenterait pas, elle change profondément de nature. Il faut
insister plus particulièrement sur deux de ces contradictions : une contradiction
entre la mémoire religieuse et la manière dont la modernité vit le rapport au
temps. Et une contradiction entre la démarche religieuse et la manière dont la
modernité vit le rapport à l’individu.

b. La montée de l’individualisation
L’individu est de plus en plus revendiqué aujourd’hui comme le centre de tout
rapport au monde. Il est devenu la mesure de toute chose (alpha et l’Omega,
pour reprendre un vocabulaire qui ne s’appliquait justement pas à l’homme…).
L’individu contemporain ressent sa vie comme un processus d’auto
engendrement : ce que l’on éprouve soi-même est le critère premier
d’ajustement aux situations que l’on rencontre, l’expertise extérieure pèse de
peu de poids par rapport à l’expérience personnelle, chacun tend à construire
ses normes de manière autonome en se référant à des valeurs qu’il a forgées
lui-même, etc. Ces évolutions ont été repérées et analysées par tous les
sociologues depuis une vingtaine d’années, nous n’y reviendrons pas. En
revanche, il est intéressant de regarder de près ce qui se passe dans le champ
des connaissances (ou de l’ignorance) religieuses.

C. Les trois distinctions de l’œuvre

La réflexion sur la nature de la méconnaissance ou l’ignorance religieuses, et


plus encore la réflexion sur les conditions de transmission des bases d’une
culture religieuse qui permette à chacun de rester en prise avec les racines
culturelles de sa propre société , hors de toute visée apologétique ou prosélyte
nécessite d’opérer trois distinctions entres des notions trop souvent
confondues dans les débats qui portent sur ces sujets.
- Une distinction entre le besoin et la demande :
Si l’on considère que toute connaissance permet à l’homme un meilleur
exercice de sa liberté, particulièrement les connaissances qui restituent le poids
de l’histoire et celles qui portent sur les fondamentaux, il est clair que la culture
religieuse correspond à un besoin. Et que les dynamiques sociales que nous
avons évoquées, ou les carences que les professionnels de la médiation
(enseignants, historiens, etc.) rencontrent tous les jours, incitent à conclure
que de plus en plus de personnes ont privées ou coupées de la mémoire
culturelle de leur propre civilisation, et donc d’une partie des clés de
compréhension du monde dans lequel elles vivent. Mais ce n’est pas par ce
qu’il y a un besoin.
-Distinction entre l’ignorance et l’oubli :
La méconnaissance repérée dans les enquêtes cache en fait deux phénomènes
relativement différents : l’oubli « je l’ai su, mais je ne m’en souviens plus, ou
alors de manière déformée » et l’ignorance « je ne l’ai jamais su ». Cette
distinction n’est pas que théorique, elle a aussi une portée pratique : le
journaliste par exemple qui doit écrire un article à l’occasion de telle ou telle
fête, ou de tel ou tel évènement religieux, doit recourir à deux traitements
différenciés : dans le premier cas il faut redonner forme et épaisseur à des
souvenirs disparus ou erronés, c’est-à-dire réactiver la mémoire et reformuler
le mal digéré. Dans le second cas, il faut se mettre en position d’initiation, du
simple vers le complexe, de la famille vers l’étrangers etc.
- distinction entre la barrière et le niveau
Pour reprendre une terminologie forgée par Edmond Goblot dans un atout
autre contexte (pour analyser l’accès de la bourgeoisie). De ce qui relève du
niveau dans la méconnaissance religieuse, tient à la plus ou moins grande
complexité du discours religieux d’une part, et à la plus ou moins grande
formation initiale ou culturelle des personnages à qui on s’adresse d’autre part.
Bref, un problème pédagogique classique qui n’est pas propre à la sphère
religieuse, et auquel sont confrontés tous ceux qui ont à transmettre un savoir
dans le domaine littéraire, scientifique, etc.

CONCLUSION
A travers le vieux nègre et la médaille, c’est une sorte d’opposition classique
chez oyono qu’on vient de voir : la traditionnelle d’opposition d’un noir naïf qui
croit à l’amitié des blancs hypocrites et sournois. C’est surtout l’ironie et
l’humour caractéristique de l’écriture de oyono qu’on lit dans ces textes
simples mais très denses. Ce livre de moins de deux cent pages résumes les
spécifiques culturelles africaines et occidentales mais aussi les caractères et
comportement de deux peuples à travers des thématiques variées à la fois
traditionnelle et modernes. Cette médaille de Meka n’est-elle pas le symbole
des visites de chefs d’états européens ? Des aides répétées qui n’ont aucune
valeur comparée au mal qu’ils ont fait subir aux africains.
PLAN DU TAVAIL

INTRODUCTION
I. BIOBIBLIOGRAPHIE
1. BIOGRAPHIE
2. BIBLIOGRAPHIE
II. ETUDE DE L’ŒUVRE
1. RESUME DE L’ŒUVRE
2. ETUDE DES PERSONNAGES
a. PERSONNAGE PRINCIPALE
b. PERSONNAGES SECONDAIRES
III. ETUDE THEMATIQUE
1. L’INFLUENCE DE LA RELIGION CHRETIENNE
a. ROLE DES RELIGION
b. LE CHRISTIANISME
2. L’IGNORANCE
a. CULTURE RELIGIEUSE ET MODERNITE
b. LA MONTE DE L’INDIVIDUALISATION
c. LES TROIS DISTINCTIONS DE L’ŒUVRE
LPRGO BURKINA FASO
UNITE-PROGRES JUSTICE
Classe 2nd ACC1

EXPOSE DE FRANCAIS

THEME : L’influence de la religion chrétienne et


l’ignorance dans le vieux nègre et la médaille

MEMBRES DU GROUPE

NOM  PRENOM

SANA HAOUA
OUATTARA AMI
KOIBA FARIDATOU
SANOU ROLAND
DOLLO RAMATOU RIMA
OUEDRAOGO CATHERINE

GROUPE N° 5

PROFESSEUR : Mme BONI

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