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BURKINA FASO

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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
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UNIVERSITE NAZI BONI
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UFR/SH-LAM
ANTHROPOLOGIE
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LICENCE2

GROUPE 20
GRILLE DE LECTURE

CHAPITRE17 : LIMITE EXTERNE DE L’ECHANGE GENERALISE

Enseignant : Dr BARRY
LISTE DES MEMBRES DU GROUPE

NOM PRENOM INE NUMERO SIGNANTURE


DRAME AÏCHA N007559202024 67 86 76 67
1
FONKANI YVETTE N00427120202 61 13 40 35
HEMA FATOU N00947320202 67 88 60 34
KEÏTA AMINATA N00653220202 74 58 58 73
NIKIEMA AWA N02271620202 64 38 91 11
OUEDRAOGO LASSANE N03628120201 64 63 69 73
OUEDRAOGO SAÏBOU N01016720201 67 00 68 71
OUERMI SEHANA N02601220201 75 06 45 68
TONI DIELAWALIA N03543720202 57 85 73 76
EUGENIE
JULIETTE
OUEDRAOGO ISSOUF N04013720201 74 74 06 04

1
PLAN
INTRODUCTION
I-DEFINITION DES CONCEPTS CLE
2-MARIAGE
3-FILLIATION
4-CLASSE MATRIMONIALE
5-ECHANGE GENERALISE
II-ANALYSE SUBSTANTIELLE SUR LES SOUS THEME
1-EXOGAMIE
2-MARIAGE
3-FILLIATION
III- PARTIE CRITIQUE
1-EXOGAMIE
2- MARIAGE
3-FILIATION
IV-L’ANALYSE DE L’ŒUVRE SELON LES LIMITES
EXTERNE DE L’ECHANGE GENERALISE
CONCLUSION

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INTRODUCTION

Les structures élémentaires de la parenté est une œuvre de philosophie et de l’anthropologie


écrite par CLAUDE LEVI-STRAUSS publiée en 1949. A travers cette œuvre l’auteur défend
la théorie de l’alliance en ASIE. De plus le chapitre XXVII intitulé « limite externes de
l’échange généralisé » qui fait l’objet de notre travail, LEVI-STAUSS nous fait part des
systèmes d’échanges du mariage entre tribus. Ce chapitre ne pose, t-il pas le problème des
principes et des règles d’échange du mariage entre tribus ? Pour mener à bien notre travail
nous tenterons d’abord de définir quelques concepts clés, ensuite nous ferons l’analyse
substantielle du texte et nous évaluerons une partie critique et enfin nous analyseront l’œuvres
sur la base de notre texte.

I-DEFINITION DES CONCEPTS CLE

1-EXOGAMIE

L’exogamie est une règle imposant de chercher son conjoint à l’extérieur de son groupe
d’appartenance (clan, tribu, caste…). Etant donné que les tribus se différencient des unes des
autres, chacun à sa manière de définir ce concept. Par exemple chez les chiru l’exogamie
consiste donc à se marier à une autre section même s’ils font partis du même grand groupe.

2-MARIAGE

Le mariage est une union conjugale contractuelle et /ou rituelle, à durée illimitée,
déterminée ou indéterminée, reconnue et encadrée par une institution juridique ou religieuse
qui en détermine les modalités. Le terme désigne à la fois la cérémonie rituelle, qui est issu et
l, institution en définissant les règles. C’est l’un des cadres établissant les structures familiales
d’une société. On distingue deux (02) types de mariages : le mariage symétrique qui s’oppose
au mariage asymétrique.

3-FILIATION

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La filiation est selon CHRISTIAN GHASARIAN, « le principe gouvernant la transmission de
la parenté ». Elle détermine l’identité d’un individu dans une société, en définissant de qui il
hérite ses droits fonciers, ses titres, ses obligations morales, c’est-à-dire son statut social. La
filiation est un élément important dans le jeux complexe des règles du mariage.

4-CLASSE MATRIMONIALE

La classe matrimoniale peut-être définie comme la classe définie de façon non équivoque
et qui implique pour les membres de la classe, certaine contrainte matrimoniale différentielle
par rapport à celle qui s’impose aux membres d’une autre classe.

5-ECHANGE GENERALISE

L’échange généralisé peut-être définie comme un système de mariage qui s’applique à


l’ensemble ou à la majorité des individus. On distingue deux types d’échange généralisé :
l’échange généralisé interne, et l’échange généralisé externe.

II-L’ANALYSE SUBSTANTIELLE DES SOUS THEME

1-EXOGAMIE

Dans plusieurs tribus birmanes, par exemple les Chirus, Lhotas Naga, groupe subdivisé en
plusieurs sous-groupes, la théorie de l’exogamie stipule que le conjoint doit chercher son
épouse dans une autre moitié. En effet, chez les Chirus par exemple Denla peut épouser une
femme Dingthoi, un homme Dingthoi une femme Shongdur. Cependant selon MILLS les
moities perdent leurs caractère exogamique quand elles se subdivisent en groupe plus
nombreux. Alors la règle d’exogamie s’applique aux subdivisions du clan principal. De ce fait
la règle d’exogamie laisse place à la théorie selon laquelle les mariages entre personne du
même clan sont autorisés, quand les deux conjoints non pas d’ancêtre commun en ligne
paternelle. Par ailleurs chez les Mongsons groupe exogamique toute familiarité est prohibée
entre membre du même clan et de la même section.

2-MARIAGE

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La forme et les règles du mariage dépendent d’une tribu à une autre. Chez les Chirus le
mariage préféré est avec la fille de l’oncle maternelle. La cousine croisée patrilinéaire est
rigoureusement exclue En effet la coutume était si stricte que si le jeune homme cherchait une
autre épouse, l’oncle maternelle pouvait le rouer de coup. Chez les Lhotas Naga le gendre
peut épouser la mère de son épouse après la mort de son mari, devenant ainsi le conjoint de la
mère et de la fille. Cependant chez les Lhota, MILLS indique que bien qu’elles appartiennent
à une section que le sujet, le mariage est toujours interdit avec la fille de la sœur de la mère et
la fille de la sœur du père. Par contre le mariage est possible avec la fille du frère de la mère et
il est recommandé avec celle-ci ou avec une femme du clan de la mère. Ce type de mariage
n’est pas obligatoire, mais en agissant autrement, on risque d’offenser le clan maternel. Si un
homme, dont la première femme appartenait au clan de la mère, se remarie avec une femme
d’un autre clan, il est astreint à payer une amende.

Cependant cela est considérée comme anormale chez les Sema. Par ailleurs chez les Thado, le
mariage des cousins est interdit, néanmoins on aperçoit une asymétrie structurale qui doit
nécessairement correspondre à un système d’échange généralisé. En effet les familles se
partage entre famille qui sacrifie les truies et famille qui sacrifient des buffles. Or les
sacrificateurs de buffle épousent volontiers des filles de sacrificateurs de truies, mais l’inverse
ne se produit pas.

3-FILIATION

La filiation est la transmission de la parenté d’une personne. On distingue trois types de


filiation : la filiation patrilinéaire ou matrilinéaire (unilinéaire), la filiation bilinéaire et la
filiation indifférenciée. Cependant dans la plupart des tribus Birmane, la filiation unilinéaire
est la plus répandu. De plus dans les sociétés, bien que la filiation soit patrilinéaire ou
matrilinéaire, le mariage ne relève pas du lignage, mais des principes matrimoniaux selon les
groupes.

III- PARTIE CRITIQUE

1-EXOGAMIE

Bien que ces groupes soient exogames, le mariage avec la cousine maternelle est accepté,
ce qui va à l’encontre du principe de l’exogamie, donc de ce fait ces tribus doivent être
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qualifier d’endogame au lieu d’exogame. De plus l’exogamie est la règle universelle de
structuration de la parenté issue peut-être de la prohibition de l’inceste. Pourtant chez les
Lhota NAGA par exemple deux (02) frère et sœur issu de clan différent peuvent s’unir.

2-MARIAGE

Le mariage accompli des fonctions sociale et politique. En effet selon MILLS le


mariage est l’institution qui permet l’échange des femmes entre deux groupes, c’est-à-dire
issue d’un même ancêtre afin d’entretenir par alliance l’effacement progressif des liens de
parenté qui finirais par en faire des groupes étrangers puis des peuples ennemis. Pourtant
selon l’opinion commun le mariage renforce les liens de parenté et de solidarité entre les
groupes. Par ailleurs chez les LHOTA NOGA le mariage avec son gendre peut être considéré
comme anormal car cela est contraire aux règles morale et naturelle.

3-FILIATION

Selon les anthropologues distinguent trois types de filiation qui sont : filiation unilinéaire,
filiation bilinéaire et filiation indifférenciée. La première elle est la plus rependue. Elle est
imposée à chacun, du côté du père ou de la mère, et détermine auquel des deux groupes
(filiation) un individu appartient. Quand a la deuxième elle est rare elle combine les deux
systèmes de filiation précédents. L’individu obtient des aspect sociaux précis de chaque côté :
nom de famille, droits, devoirs, statuts, biens, culte des ancêtres, etc Et en fin la filiation
bilatérale ou indifférenciée qui est contraire à la filiation unilinéaire, le sexe n’est ici pas
déterminant. Un individu fait partie d’au moins deux groupes de parenté, ceux de ses deux
parents, mais généralement ce sont les quatre grands-parents qui sont pris en compte.

Des ethnologues ont fait remarquer que ces divisions sont trop rigides pour décrire les
parentés réellement efficaces dans les sociétés :il y aurait dans les faits une proportion entre
patrilinéaires et matrilinéaire. Pour RODNEY NEEDHAM dans la parenté en question, il n’y
a « aucun principe de filiation unique ». La conformité d’une société à un modèle uniforme
est ainsi selon lui improbable. En conséquence, le classement des sociétés selon ces critères
n’a rien d’évident.

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IV-L’ANALYSE DE L’ŒUVRE SELON LES LIMITES

EXTERNE DE L’ECHANGE GENRALISE

Œuvre majeur incontournable, les structures élémentaires de la parenté de CLAUD


LEVI-STRAUSS, publié en 1948, aborde de nombreux élément de débat anthropologique
depuis ses débuts. Elle renouvelle la perception des structures de la parenté, la place de la
famille, de l’interdiction, de l’inceste, des échanges entre groupe sociaux. Tout échange
apparait inséparable d’une intervention et tout échange est réglé. Reprenant les études de
MARCEL MAUSS, l’auteur introduit deux (02) observations :

L’échange qui dans les sociétés archaïques est essentiellement un don (et contre don) et n’est
point seulement économique : il est synthétique, c’est-à-dire que le transfert est consenti
d’une valeur, d’un individu a un autre, change ceux-ci en partenaire et ajoute une
qualité nouvelle a la valeur transférée. L’échange apparait comme un système de “prestation
totale“, et les femmes, par conséquent peuvent être des objets d’échange. Les structures de
parenté sont liées très fortement au forme d’échange. La détermination d’un groupe à
l’intérieur duquel le mariage est interdit impliquant l’existence d’un groupe au sein duquel le
mariage est possible et même inévitable. La démonstration porte sur des sociétés anciennes ou
traditionnelles ou le choix du conjoint est socialement déterminé par des règles de parenté, et
s’inscrit donc dans des structures préétablies d’échange matrimonial. Les structures
élémentaires contiennent à la fois un considérable travail de comparaison ethnographique sur
les coutumes du mariage, de la parenté. Selon l’auteur c’est une théorie de l’homme en
société. L’argument fondamentale de l’ouvrage est qu’il existe une base commune a toute les
sociétés humaines.

CONCLUSION

Au terme de notre analyse il ressort que les limites externes de l’échange généralisé, qui est
l’étude des relations entre groupe, famille ou individu par le biais du mariage. L’auteur nous

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éclaire sur les règles et formes d’échange du mariage dans la société et les fondements de la
parenté dans la société Birmane.

Anthropologiquement cette analyse nous a permis de mieux comprendre ces peuples,


particulièrement leur système d’échange qui est basé sur leurs cultures, et de pouvoir étudier
d’autre société à l’avenir. Cependant durant l’analyse de ce chapitre nous avons été confronté
principalement au problème de compréhension du texte. En effet l’auteur dans son texte
étudie plusieurs sociétés à la fois alors que ces sociétés sont différentes des unes des autres.

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BIBLIOGRAPHIE
 CLAUDE LEVI-STRAUSS les structures élémentaires de la
parenté( chapitre 17)

Webographie
 Www.google.com Wikipédia(10h à 11h30mn 20/10/22 ; 15h à
16h46mn, 21/10/22)
 www.persee.fr (9h 11h30mn ; 29/10/22)

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