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RETOUCHE D’IMAGES

AVEC GIMP

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Table des matières
I. Notions de bases ................................................................................................................. 3
1.2. Caractéristiques d’une image....................................................................................... 4
1.2.1. Le pixel : .............................................................................................................. 4
1.2.2. Définition d’une image ....................................................................................... 5
1.2.3. Poids d’une image, octet, Méga, Giga, Téra octet, …. ................................... 5
1.2.4. La résolution, la taille et la « définition » d’une photo ? ................................ 6
1.2.5. Les formats d’images courants ......................................................................... 6
1.2.6. Comment choisir le bon format d’image ? ....................................................... 9
1.2.7. Les couches de couleurs ................................................................................... 10
1.2.8. Le canal alpha ................................................................................................... 11
1.2.9. Image transparente .......................................................................................... 11
1.3. Redimensionner, couper et compresser une image ou une photo.............................. 11
II. THE GIMP : Les bases d’utilisation du logiciel GIMP ................................................ 13
2.1. Pourquoi utiliser GIMP ? ........................................................................................... 13
2.2. Comment utiliser ce logiciel ? ................................................................................... 13
2.2.1. La logique des calques...................................................................................... 14
2.2.2. Prise en main ..................................................................................................... 16
2.2.3. Personnaliser votre espace de travail ............................................................. 16
2.2.4. Restaurer les fenêtres ....................................................................................... 20
2.2.5. Raccourcis clavier ............................................................................................ 21
2.2.6. Les menus .......................................................................................................... 22
2.2.7. Les outils............................................................................................................ 23
2.2.8. Fonctions communes des outils de peinture ................................................... 25
2.2.9. Ouvrir une photo dans GIMP ......................................................................... 34
2.2.10. Redimensionner une image .......................................................................... 35
2.2.11. Rogner / recadrer une image sur Gimp ...................................................... 36
2.2.12. Détourer l'image ........................................................................................... 38
2.2.13. Incruster une image avec GIMP ................................................................. 44
2.2.14. Réduire le poids d’une photo avec Gimp.................................................... 46
2.2.15. Convertir et gérer les formats d’image dans Gimp ................................... 47
2.2.16. Clonage .......................................................................................................... 48
2.2.17. Les raccourcies clavier ................................................................................. 50

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I. Notions de bases

La retouche d'image désigne tout procédé qui consiste à modifier une image, photographie,
film cinématographique ou peinture.
En photographie, la retouche consiste à corriger des défauts d'aspect, éclaircir ou assombrir
l'image, augmenter ou diminuer les contrastes et retravailler la saturation des couleurs.
Elle peut aussi faire référence à des modifications plus importantes. Si on transforme une
photographie pour ajouter une personne ou en enlever une, on parle alors de photomontage ou
de trucage photographique.
1.1. Les logiciels de retouche photos
Il existe de nombreux outils payants ou gratuits intégrant toutes les fonctions nécessaires qui
permettront la retouche d’image.
Logiciel Professionnel payant :
 Adobe Lightroom
 Adobe Photoshop
Logiciels gratuits :
 GIMP
 Canvas photo editor
 Darktable
 Raw Therapee
 PhotoScape X
 Photo Pos Pro
 Polarr
 Paintnet.fr
 PAINT 3D
 InPixio
En ligne :
 Photopea
 Pixlr
 Befunky
 Photofancy.fr
Logiciels gratuits de retouche photo sur mobile (Applications mobiles)
 Instasize Photo

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 Adobe Photoshop Express
 LightX
 Snapseed
 Pixlr
 Adobe Lightroom
 VSCO

1.2. Caractéristiques d’une image


1.2.1. Le pixel :

Une image numérique est constituée d'un ensemble de points appelés pixels (abréviation de
Picture Element) pour former une image.
Une fois une image est ouverte en taille réelle (Grâce un programme de visualisation
d’images par exemple), En « zoomant » sur une partie de l’image, on voit apparaître les pixels
sous la forme de carrés colorés.

Le pixel représente ainsi le plus petit élément constitutif d'une image numérique. L'ensemble
de ces pixels est contenu dans un tableau à deux dimensions constituant l'image :

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1.2.2. Définition d’une image

La définition d’une image est le nombre de pixels qui la composent. Elle est donnée en
indiquant le nombre de pixels sur une ligne, et le nombre sur une colonne. Par exemple, une
image de pixels contient 441 pixels sur la largeur (ligne) et 234 pixels sur une
hauteur (colonne).
Pour les imprimantes, on ne parle pas de pixels mais de points. La résolution est alors donnée
en points par pouce, en dpi (dots per inch). La résolution d’images imprimées est bien sûr en
dpi.
1.2.3. Poids d’une image, octet, Méga, Giga, Téra octet, ….

L’octet ( en anglais byte ou B avec une majuscule dans les notations) est l’unité informatique
qui mesure la taille d’un fichier, son poids. C’est à dire l’espace qu’il occupe physiquement
sur un disque dur ou une mémoire de stockage. L’octet étant une unité de taille très petite, la
plupart des fichiers informatiques sont exprimés en Ko (Kilo octets), Mo (Méga octets), Go
(Giga octets) ou To (Tera octets).

L’octet est composé de 8 bits. Ils correspondent à la capacité de stockage d'un appareil ou
d'un fichier.

UNITÉ S'ÉCRIT VALEUR OCTET


Octet o 8 bits 1
Kilooctet Ko 1 000 octets 1 000
Mégaoctet Mo 1 000 Ko 1 000 000
Gigaoctet Go 1 000 Mo 1 000 000 000
Téraoctet To 1 000 Go 1 000 000 000 000

Vous l'aurez donc compris, les termes Téra, Giga ou Méga octet sont les unités qui définissent
la capacité de stockage d'un appareil ou le poids d'un fichier !
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1.2.4. La résolution, la taille et la « définition » d’une photo ?

La résolution d'une image est le nombre de pixels par pouce qu'elle contient (1 pouce = 2.54
centimètres). Elle est exprimée en "PPP" (points par pouce) ou DPI (dots per inch). Plus il y a
de pixels (ou points) par pouce et plus il y aura d'information dans l'image (plus précise). Par
exemple, une résolution de 300dpi signifie que l'image comporte 300 pixels dans sa largeur et
300 pixels dans sa hauteur, elle est donc composée de 90 000 pixels (300x300 ppp). Grâce à
cette formule, il est facile de connaître la dimension maximale d'un tirage.

Il est généralement admis qu'une résolution de 300 ppp pour une image est largement
suffisante avant impression. Cette résolution peut être revue à la baisse dans le cas
d'impressions devant être visualisées à une distance plus ou moins éloignée de l'observateur
(par conséquent liée au pouvoir séparateur de l'oeil humain).

1.2.5. Les formats d’images courants

Il existe des dizaines de formats de fichier pour les images, ces formats pouvant eux-mêmes
avoir des variantes. L’idée n’est pas d’être exhaustif mais de couvrir les formats les plus
fréquents.
Il existe deux grandes catégories de formats d’image : ceux qui supportent la compression
mais avec une perte de qualité et ceux qui conservent une bonne qualité d’image.
1.2.5.1. Les formats d’image sans perte de qualité

BMP
Le format d’image BMP est un ancien format d’image développé par Microsoft. Il est lisible
par tous les programmes d’image (visualiseur ou logiciel de traitement d’images).
L’avantage de ce format est qu’il ne dégrade pas la qualité de l’image. Il n’est en effet pas
compressé.
Les images dans ce format sont donc nécessairement lourdes et ne sont donc pas adaptées à
internet. Il est donc fortement déconseillé d’insérer ce type d’image sur votre site internet.
TIFF
Ce format, proche du BMP, offre une image de très bonne qualité mais qui est également très
volumineuse. Développé par l’entreprise Microsoft, il appartient désormais à l’entreprise
Adobe. Il est lisible par la plupart des logiciels de traitement d’images.

RAW

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C’est un format principalement utilisé par les photographes. En effet, il permet des traitements
d’image et ce sans perte de qualité même si plusieurs traitements sont effectués de manière
consécutive, contrairement au format JPG qui compresse le fichier à chaque sauvegarde.
L’inconvénient étant bien sûr que ce format d’image est très gourmand en stockage et ne peut
être lu qu’avec des logiciels spécifiques de traitement d’images.
GIF
Ce format d’image est principalement utilisé pour les images animées. Le format GIF est un
format compressé mais sans perte de qualité. Ceci pour une raison simple, c’est qu’elle ne
peut contenir plus de 256 couleurs dans chaque calque d’une même image, celle-ci supportant
la superposition de calques. Le GIF gère également la transparence ce qui est un avantage
pour l’intégration dans une page web.
Qu’est-ce qu’une transparence dans une image ? Voir les explications ici.
Ce format d’image est lu et créé par des logiciels de traitement d’images ou par des logiciels
spécifiques afin de créer ces animations.
Elles ont quelque peu disparues de nos sites internet mais se développent sur les applications
de messagerie instantanée telles que Messenger ou What’s App.
PNG

Ce format d’image gère la transparence en fonds. L’intérêt est de pouvoir intégrer un logo
(rarement carré ou rectangulaire) sur un fonds de couleur et donc de supprimer le cadre blanc
rectangulaire de l’image.

Regardez ci-dessous les deux exemples.

Prenons une feuille avec un fond bleu sur laquelle vous intégrez une même image : à gauche
en format jpg, à droite en format png. Vous constatez par vous-mêmes qu’il est beaucoup plus
agréable de n’avoir visuellement que le logo et non le cadre blanc autour.

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Vous pouvez bien sûr en partant d’une image
JPG la transformer en PNG, que ce soit pour un
logo, une icône, un dessin afin de l’intégrer dans
une carte de visite, votre site internet, un flyer ou
un bon cadeau. Cette transformation avec
intégration d’une transparence peut s’effectuer
dans un logiciel tel que Gimp ou Photoshop.

Si vous ouvrez une image avec un damier de gris


en arrière plan, telle que celle que je vous
présente ci-dessus, c’est donc une image avec le
fonds transparent qui s’adaptera à la couleur de
fonds de votre document ou de votre site web.

C’est de plus un format d’image qui accepte la compression sans perte de qualité.

XCF (Projet Gimp)

Format natif de Gimp, il permet de sauvegarder l’intégralité d’un projet Gimp. Il conserve
les calques, les masques, les chemins,… C’est un format de travail mais pas d’échange :
d’une part il est très lourd mais surtout il a une très faible compatibilité. Pour Photoshop,
l’équivalent est le PSD. Il existe des passerelles entre les deux (il est possible d’ouvrir des
XCF dans Photoshop et des PSD dans Gimp) mais la compatibilité n’est pas absolue alors des
surprises peuvent apparaître… Réservez donc ce format quand vous travaillez avec Gimp.

1.2.5.2. Le format d’image avec perte de qualité

JPG ou JPEG

Le format JPEG est le format le plus populaire. C’est celui de vos images prises avec votre
smartphone ou votre appareil numérique. C’est également sous ce format que vous trouvez la
majorité des images, icônes ou dessins lorsque vous effectuez une recherche dans votre
moteur de recherche (Google, Qwant, Ecosia, Lilo…). Il n’y a aucune différence entre
l’extension jpg ou jpeg. Vous retrouverez plus souvent le jpeg sur Mac et jpg sur Windows.

C’est un format compressé afin de prendre le moins de place possible sur votre stockage :
carte sd dans un smartphone, disque dur dans l’ordinateur ou sur le serveur de votre site web.
Ce format d’image est donc celui qui est le plus utilisé sur tous les sites internet puisque la
vitesse d’accès à votre site est un des points clés d’un bon référencement.

L’inconvénient de ce format d’image est que la qualité de l’image se dégrade au fur et à


mesure de la compression. Ce type d’image ne supporte également guère l’agrandissement au
risque d’obtenir une image qui n’est pas nette, où vous pouvez même distinguer les pixels.

Webp

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Bien que son développement ne date pas d’hier, le format WebP, développé par Google reste
à ce jour le format le plus intéressant pour retrouver une vitesse de chargement qui séduit
moteurs de recherche et internautes.

Récapitulation :

1. La compression des JPG entraîne une perte de données (et donc de qualité) mais qui
peut être minime si bien gérée.
2. La compression GIF est sans perte mais il ne gère que 256 couleurs.
3. Le GIF gère la transparence en tout ou rien (pas d’opacité graduelle).
4. Le BMP peut être utilisé sur le web mais déconseillé à cause à cause de la lourdeur des
fichiers.
5. Le XCF supporte l’animation dans le cadre de la création d’un GIF animé.

1.2.6. Comment choisir le bon format d’image ?

Dans les faits vous n’avez pas besoin d’utiliser tous ces formats si vous faites uniquement de
la photo « classique ». Concrètement seuls quelques-uns suffisent :

 Pour shooter : choisissez le RAW pour un maximum de qualité ou le JPG pour un flux
de production simplifié.
 Pour retoucher : enregistrez vos projets en cours dans le format natif de votre outil de
retouche (XCF pour Gimp).
 Pour partager : préférez les formats JPG ou PNG. Ce dernier est un peu plus puissant
(pas de perte à la compression) mais un peu plus lourd. Notez que bien souvent la
compression JPG, bien que destructrice est quasiment invisible à l’œil.
 Pour le web, utiliser Webp, jpg ou png.
 Les autres formats sont destinés à des usages plus spécialisés : le GIF pour
l’animation, le TIFF pour le HDR (entre autre),…

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1.2.7. Les couches de couleurs
Toute image est composée d’une ou plusieurs couches contenant des informations
colorimétriques. Le nombre de couches de couleur dans une image dépend de son mode de
couleur (RVB; CMJN; niveaux de gris ...).
Le mode RVB (ou RGB en anglais)
Les images RVB utilisent trois couleurs, rouge, vert et bleu, ou aussi appelé couches, pour
reproduire les couleurs à l’écran.
Ce mode est le plus simple des systèmes de codage informatique des couleurs. Les écrans
d’ordinateurs reconstituent une couleur de synthèse à partir des trois couleurs : le rouge, le
vert et le bleu. Si on mélange les couleurs entre elles, on obtient d’autres teintes (voir-ci-
dessous un exemple).

Pour chacune des couleurs primaires, la valeur s’exprime dans un


intervalle entre 0 et 255. Une valeur d’intensité est attribuée à
chacun des pixels du document.
Le RVB est habituellement utilisé à toutes les créations destinées à
être affichée sur un écran (ordinateur, télévision, smartphone...), car
les écrans fonctionnement avec des pixels basés sur ces 3 couleurs.

Le mode CMJN (CMYK en anglais)


Le mode CMJN est l’abréviation de Cyan, Magenta, Jaune et Noir (et
CMYK en anglais).
Utilisez le mode CMJN lorsque vous préparez une image pour
l’impression en quadrichromie. Le CMJN est utilisé pour les créations
destinées à être imprimées (on appelle ça le print), car les machines
des imprimeurs fonctionnement à base de ces 4 couleurs : Cyan,
Magenta, Jaune et Noir.

Niveaux de gris (Grayscale)


Comme son nom l'indique, ce mode est utilisé pour les images qui ne sont pas en couleur
(noir et blanc).
Couleurs indexées (Indexed)
Ce mode est un peu particulier, on l'utilise principalement dans le web (webdesign), et plus
particulièrement lorsqu'on travaille avec le format GIF ou PNG-8.
Dans ce mode, on ne dispose que d'une palette de 256 couleurs qui fait partie de l'image et qui
est en général différente sur chaque image, d'où le nom de couleurs indexées.

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La couleur indexée est une manière de reproduire une image en couleur, à l’écran de
l’ordinateur aussi bien qu’en impression. En sérigraphie, les images imprimées en couleurs
indexées ont un rendu bien supérieur aux images reproduites en quadrichromie.

1.2.8. Le canal alpha

Le canal alpha (ou couche alpha) est une 4éme couche qui vient s'ajouter aux 3 couches
Rouge, Vert et Bleu (RVB), qui permet de stocker la transparence de l'image, elle ne modifie
en rien la couleur des pixels.

Attention toutefois, car peu de formats de fichiers image prennent en charge la couche Alpha.
Le format jpeg par exemple ne permet pas d'avoir une couche Alpha, par contre le PNG prend
complètement en charge la couche Alpha.

1.2.9. Image transparente

La transparence est une propriété qui permet de définir l'opacité d'une image, c'est-à-dire la
possibilité de voir à travers l'image et de laisser apparaître des éléments situés en dessous (un
fond ou un autre objet graphique). En cas d'image transparente, l'arrière-plan est symbolisé
par un damier.

À gauche, l'image originale.


Au centre, une transparence simple.
À droite, une transparence par couche alpha.

1.3. Redimensionner, couper et compresser une image ou une photo

Vous souhaitez importer sur un site internet une photo, cependant vous n’y arrivez pas :
 Votre photo n’est pas aux bonnes dimensions, le rendu n’est pas beau, coupé ou
déformé.
 Et/ou votre photo à une taille trop grande pour pouvoir être importée sur un site
internet.

Le redimensionnement, ou la mise à l'échelle, est une transformation applicable à une image


numérique qui consiste à en modifier la taille, que ce soit pour l'agrandir ou pour la rétrécir,
Couper une photo c’est de sélectionner une partie de la photo et d’enlever le reste.
La compression d’image consiste à réduire son poids. Ceci pour de nombreuses raisons : soit
pour économiser de l’espace sur votre disque, soit pour réduire les temps de chargements et

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téléchargements. Les images compressées ont un effet positif sur la vitesse de chargement des
sites Web. Des fichiers images trop volumineux, à l’inverse, augmentent les temps de
chargement d’un site Web qui se verra moins bien référencé sur les moteurs de recherche.

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II. THE GIMP : Les bases d’utilisation du logiciel GIMP

Dans cette partie, nous allons décrypter les fondamentaux de GIMP, le logiciel libre
considéré comme la référence gratuite en termes de retouche image.

2.1. Pourquoi utiliser GIMP ?

GIMP est considéré comme la référence en termes de logiciels de retouche photo gratuit. Il est
très complet et concurrence directement Photoshop. Il s’adresse aux amateurs plus ou moins
avertis et aux professionnels.

Il permet un traitement avancé des photographies, à savoir leur développement et des


retouches d’images localisées. Sa palette d’outils est riche et il propose de nombreux effets et
filtres facilement applicables. Ses fonctionnalités se rapprochent de celles de Photoshop, il
gère aussi bien les calques et certains outils sont semblables.

Sa prise en main demande un peu d’exercice et de patience mais est largement abordable.
Deux avantages : il est gratuit et léger ce qui permet une rapidité d’action !

2.2. Comment utiliser ce logiciel ?

Découvrons ensemble la logique, l’espace de travail et les différentes fonctionnalités de cet


outil grâce à un bref tuto GIMP entre calques et outils :

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2.2.1. La logique des calques

Tout comme Photoshop, GIMP fonctionne avec la logique des calques. Avant de le prendre
en main il faut donc comprendre ce concept de base.

Travailler un document sous GIMP revient à travailler un


ensemble de calques, c’est-à-dire de feuilles transparentes
que l’on superpose l’une sur l’autre. La feuille supérieure
sera visible sur toutes les autres et inversement. Un calque
peut contenir plusieurs types d’éléments : une photo, un
texte, un objet, etc. Chaque calque permet d’ajouter des
éléments ou effets à une image, et peut être masqué ou
supprimé rapidement et individuellement.

Une nouvelle image ne possède qu’un seul calque. Vous


pouvez y ajouter autant de calques que vous le souhaitez,
une seule limite : votre imagination

Un calque est une feuille transparente que l'on empile par-


dessus une image (comme dans la vraie vie). Il al a propriété de laisser apparaître tout ce qui
est "sous lui" et de permettre de rajouter des éléments par-dessus cette image sans toutefois la
modifier. Voici l’exemple d'une image composée de 4 calques: Les éléments de couleurs sont
posés les uns sur les autres, mais ils se trouvent tous sur des calques différents.
Voici 2 exemples de ces 4mêmes calques, disposés différemment

Si vous ouvrez le document calques1.xcf (Voir Drive), dans la fenêtre de gestion des calques,
vous pouvez voir les icones de chaque calque. Cette fenêtre montre leur position (dessus /
dessous), et leur représentation en taille et en couleurs: chaque calque est complètement

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indépendant des autres. (pour ouvrir la fenêtre des calques si elle n’est déjà pas ouverte: Ctrl +
L).
En cliquant sur l’œil à gauche, vous pouvez rendre visible ou invisible le calque
correspondant pour comprendre plus facilement son contenu.
Toute modification effectuée ne l’est que sur le calque sélectionné et pas sur les autres
calques. Dans notre exemple, si je décide de changer la couleur du rond rouge, il faudra que je
sois sur le calque qui contient ce rond rouge.
Il peut donc arriver que l'on n'arrive pas à modifier un élément d'une image
parce qu'il se trouve sur un autre calque que celui sur lequel on essaye de faire la
manipulation. Ou bien parce qu’un calque est «posé» par-dessus notre modification et
que la modification ne soit que simplement «cachée». Il suffit donc d’aller sur le bon
calque ou de changer l’ordre des calques (avec les flèches en bas de la fenêtre des calques)
pour changer l’ordre des éléments.
Les calques sont utiles dans des images complexes, qui demandent du temps de
travail, et qui nécessitent parfois des modifications d’objets distincts. En revanche,
d’autres peuvent être créées et modifiées ultérieurement sans calques. Voici deux
exemples, le premier (fig.a) où il n’est pas nécessaire de travailler avec plusieurs calques et
le deuxième (fig.b) où l’enchevêtrement des formes nécessitera l’usage des calques

Fig. b
Fig a.

ATTENTION: lorsque vous créez une nouvelle forme, celle-ci se rajoute par défaut sur
le calque sélectionné. Pour que votre forme se crée sur un autre calque, il faut créer un
nouveau calque préalablement.

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2.2.2. Prise en main

Lorsque vous lancez GIMP, vous arrivez sur une interface de travail composée de plusieurs
zones et fenêtres :

 La fenêtre de document : au milieu se trouve la zone de retouche avec votre ou vos


photographie(s).
 Les menus : en haut se trouve les différents items du menu : fichier, édition, sélection,
Affichage, Image, Calque, Couleurs, Outils, Filtres, Fenêtres, Aide.
 Les Outils : c’est ici que vous sélectionnez un outil pour effectuer une modification
d’image. C’est là aussi que vous gérez les couleurs de premier-plan et d’arrière-plan.
 Les Panneaux « fenêtres » : ils apparaissent sous formes de fenêtres amovibles, plus
ou moins nombreux selon les fenêtres que vous choisissez lors de la configuration de
votre espace de travail (calques, couleurs, brosses, polices, etc.)
 Le Panneau Calques : sous forme de fenêtre, il constitue le cœur de votre retouche
d’image. Vous avez ici tous les calques qui composent votre document GIMP.
 les onglets : affiche des images en miniature pour basculer entre les images ouvertes

2.2.3. Personnaliser votre espace de travail

a) Changer le thème et le thème des icônes :

Pour changer le thème et le theme des icônes Édition / Préférences / Interface :

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cliquer sur le menu Thème :

Vous pouvez par exemple, au lieu de thème Dark, choisir, le thème System avec un fond
blanc cassé ;
Vous pouvez aussi changer les icones dans le menu Thème d'icône, au lieu du thème
Symbolic sélectionné par défaut vous pouvez par exemple choisir Legacy pour retrouver
l'apparence des icônes des versions antérieures ; la taille des icônes peut aussi être

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paramétrée en cliquant sur Estimer la taille d'icône à partir de la sélection et en choisissant
Taille d'icône personnalisée puis l'un des 3 boutons Small, Medium, Large ou Huge

b) Déplacer les fenêtres :

Cliquer dans le menu sur Fenêtres et décocher Mode fenêtre unique :

Déplacer la fenêtre de droite à côté de celle de gauche puis remettre le Mode fenêtre unique :

c) Élargir les fenêtres :

Pointer entre les colonnes et cliquer-glisser pour les élargir ou les diminuer de largeur.

d) Ajouter un onglet :

Comme dans les versions précédentes, il suffit de cliquer sur la petite flèche, juste à droite du
ou des onglets :

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puis allez sur Ajouter un onglet puis choisir par exemple Brosses Mypaint comme nouvel
onglet :

Refaites les mêmes manipulations pour chacun les onglets que vous voulez ajouter.

NB :

Avec cette petite flèche, juste à droite du ou des onglets, on peut aussi allez sur Fermer
l'onglet. S'il n'y a plus d'onglet dans la fenêtre, celle-ci disparaît.

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e) Déplacer un onglet :

Cliquez-glisser l'onglet (maintenir le bouton de la souris enfoncé) jusqu'au bord extérieur de


la fenêtre voulue. Si ce bord devient plus large et bleu et que vous relâchez l'onglet : il se met
dans une nouvelle fenêtre.

NB : Le menu Fenêtres / Fenêtres ancrables permet aussi d'ajouter un onglet dans une
fenêtre.

f) Déplacer un onglet à droite :

Cliquez-glisser l'onglet sur la bande grise à droite de la fenêtre Gimp :

g) Garder les positions des fenêtres :

Édition / Préférences / Gestion des fenêtres / Enregistrer maintenant la position des


fenêtres / Valider 2 x et relancer Gimp.

2.2.4. Restaurer les fenêtres

Aller dans Édition / Préférences

Revenir aux fenêtres de départ : pour retourner à la configuration des fenêtres comme
enregistré : Gestion des fenêtres / Restaurer les positions enregistrées aux valeurs par
défaut / Valider 2 x et relancer Gimp.

Changer la langue : Interface : dans la zone déroulante Langue, choisir une autre langue que
la langue système et relancer Gimp.

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N'hésitez pas à regarder les autres rubriques de la fenêtre Préférences pour personnaliser
GIMP à votre goût.

2.2.5. Raccourcis clavier

Les combinaisons de touches fonctionnent comme dans tous les programmes Windows mais
peuvent être personnalisées dans Édition / Préférences / Interface / cocher Utiliser les
raccourcis clavier dynamiques.

En survolant chaque outil, une petite description apparait ainsi que la raccourcie clavier
correspondante :

Voici quelques raccourcies clavier les plus utilisées

R E F U Maj+0 J

B O Z Maj + M M Q Maj + c

De plus, beaucoup d’outils possèdent leurs propres raccourcis que vous


découvrirez au fur et à mesure de l’utilisation. Par exemple: Outil de remplissage + Ctrl
maintenu = remplir avec la couleur d’arrière-plan.
Outil de remplissage + Shift maintenu = remplir TOUTE l’image.
Crayon/pinceau + Ctrl maintenu = pipette de couleur.
Outil de sélection+ Ctrl maintenu = désélectionne des régions.
Outil de sélection+ Shift maintenu = sélectionne des régions en plus.
Afficher la fenêtre des calques: Ctrl+ L
Sans compter les raccourcis communs à beaucoup d’autres logiciels:
Ctrl + C = Copier Ctrl + V = Coller Ctrl + X = Couper Ctrl + S = Enregistrer Ctrl + Z =
Annuler la dernière action Ctrl + A = Tout sélectionner
Le zoom (très courant et très utile): utilisez la roulette de la souris en maintenant
appuyé le bouton Ctrl

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Personnalisez votre espace de travail dans le Menu principal > Fenêtres > Fenêtres ancrables.
Les panneaux sont déplaçables et réductibles, vous pouvez laisser ainsi plus de place à votre
image.
Contrairement à Photoshop, avec GIMP vous pouvez utiliser la fonction « Annuler » (ctrl +
Z) pour revenir en arrière autant de fois que vous le souhaitez !
2.2.6. Les menus

Les menus sont les portes d’entrées de toutes les fonctions de GIMP. Ils sont variés,
permettant des réglages, et donnant parfois accès à des retouches directes.

 Fichier : ouvrir, fermer, enregistrer, imprimer une photo. C’est ici aussi que l’on
trouve « quitter » pour fermer le logiciel.
 Edition : copier/coller, annuler/rétablir une manipulation, remplir un calque avec la
couleur de premier-plan ou d’arrière-plan, et certaines autres modifications. On y
trouve également l’accès aux préférences de GIMP.
 Sélection : permet d’accéder à l’outil Sélection et à ses différentes fonctionnalités.
 Affichage : permet de régler et personnaliser l’affichage de son document (règles,
grille, etc.).
 Image : informations relatives à la photographie travaillée et quelques
transformations (mode colorimétrique, taille, qualité de l’image, rognage, rotation,
etc.).
 Calque : toutes les fonctions permettant de gérer les calques (création, duplication,
alignement, style, fusion, etc.)
 Couleurs : les réglages utiles pour développer l’aspect couleur et teinte d’une
photo (balance des couleurs, teinte et saturation, luminosité et contraste, etc.).
 Outils : permet d’accéder à certains outils de la palette d’outils.
 Filtres : toutes les possibilités d’effets sur les images (texture, jeux de flous, effets
esthétiques variés)
 Fenêtres : pour configurer votre espace de travail en affichant ou cachant différentes
fenêtres (Couleurs, calques, brosses, etc.)
 Aide : un accès à l’aide intégrée dans le logiciel ou en ligne.

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2.2.7. Les outils

Les outils GIMP permettent de réaliser différentes sortes de retouche photo. Ils appartiennent
à plusieurs catégories :

 Outils de sélection qui déterminent une partie de l’image qui


sera touchée par une retouche : sélection rectangulaire, sélection
elliptique, lasso, sélection contigüe, sélection par couleur, ciseaux intelligent,
extraction du premier plan, chemins.

La Sélection carrée ou ronde permet de délimiter un cadre de travail dans l’image. Le


Lasso est un outil de sélection dont la forme se délimite «à mainlevée»

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 Outils de formes et de couleurs: pipette à couleur, pot de peinture, crayon, pinceau,
aérographe, calligraphie, gomme, barbouillage, texte.
 Outils de transformation : déplacement, alignement, découpage, rotation, mise à
l’échelle, cisaillement, perspective, retournement.
 Outils de navigation : zoom, Mesure.
 Outils de retouche : correcteurs, Tampons, Gomme, Goutte d’eau de
netteté, éclaircissement.
 Le contrôle des couleurs de premier plan et d’arrière-plan.
 Les Outils de Déformation:

L’Outil de Découpage ou Cutter permet de découper une image.

Rotation, Mise à l’échelle, Cisaillement et


Perspective déforment chacun suivant leurs spécificité une sélection ou un calque
entier.

Retournement retourne suivant un axe une sélection ou un calque entier.

 Les Outils de Dessin:

Texte créer un calque de texte modifiable.

Le Pot de Peinture remplit une zone délimitée de la couleur ou du motif


sélectionné.

Dégradé remplit une sélection d’un dégradé de couleur.

Le Crayon est le plus basique des outils. Il trace des traits aux pixels durs, sans

adoucissement, contrairement au Pinceau, qui offre les mêmes


possibilités, mais avec un adoucissement des bords du trait (appelé «anti-
alias»). La forme du trait est appelée «brosse».

La Gomme supprime les pixels (ne pas oublier les principes des calques).

L’Aérographe trace des traits dont l’opacité est limitée, donnant un aspect plus
doux.

L’Outil Calligraphique donne au Pinceau l’aspect d’une plume à écrire.

24
L’Outil de Clonage, Le Correcteur et L’Outil de Clonage en
Perspective permettent de reproduire une partie de l’image et de l’utiliser
comme brosse avec différentes possibilités respectives.

L’Outil de Flou et Netteté fait varier la netteté de l’image suivant le tracé de la


brosse.

Le Barbouillage mélange les pixels de l’image en fonction de la brosse.

L’Outil Assombrissement et Éclaircissement fait varier la luminosité


de l’image suivant le tracé de la brosse.

Enfin, le Sélecteur de Couleur permet de choisir la couleur de 1er plan


(qui est utilisée pour dessiner) et celle d’arrière-plan (qui est utilisée pour la gomme
lorsque l’on est sur le calque d’arrière-plan et pour les valeurs par défaut du dégradé).

A chaque outil correspond une fonction et des paramètres qui s’affichent dans la partie
panneaux.

La plupart ont des fonctions alternatives directement utilisables avec un raccourci clavier
(voir plus bas dans les «Notes»). Votre image se trouve également dans une fenêtre
indépendante. Vous naviguez donc entre la boîte à outils et votre image. Si la plupart des
outils courants se trouvent directement dans la boîte à outils, vous avez aussi accès à
l’ensemble des paramètres dans la barre de menus qui se trouve en haut de votre image

Ainsi, chaque fois que vous sélectionnez un outil dans la boîte à outils, une nouvelle fenêtre
apparaît avec les options disponibles pour l’outil. Par exemple, en sélectionnant l’outil
Texte, vous ouvrez une fenêtre vous donnant la possibilité de modifier la taille et le style de la
police, l’interligne, le retrait, etc. Cette fenêtre d’options permet d’étendre les possibilités des
différents outils.

Accédez à une brève description de chaque outil (nom, effets) en les survolant avec votre
souris !
2.2.8. Fonctions communes des outils de peinture

La Boîte à outils de GIMP contient 13 outils de peinture, regroupés dans le bas de celle-ci
(dans la disposition par défaut).

25
Ils ont en commun que vous les utilisez en déplaçant le pointeur de la souris sur la fenêtre
d’image. Quatre d’entre eux
 le Crayon,
 le Pinceau,
 l’Aérographe et
 l’outil de calligraphie
et Brosses MyPaint, un nouvel outil dans GIMP-2.10.6.
Les outils de peinture de base tels que le Crayon, la Brosse et l’Aérographe peignent
effectivement.
Les autres outils modifient l’image plutôt qu’ils ne la peignent.

 le outil de remplissage remplit avec une couleur ou un motif ;


 l’outil de Dégradé remplit avec un dégradé ;
 l’outil Gomme permet d’effacer ;
 l’outil de Clonage copie à partir d’un motif ou d’une image ;
 l’outil de Clonage en perspective ;
 l’outil Correcteur corrige les petits défauts ;
 l’outil de Flou / netteté rend flou ou plus net ;
 l’outil de Barbouillage mélange les couleurs survolées ;
 et l’outil d’éclaircissement et d’assombrissement blanchit ou noircit.

L’avantage d’utiliser une tablette plutôt qu’une souris s’avère particulièrement important pour
ces outils-là, car le gain en précision est inégalable. Ces outils ont une « sensibilité à la
pression » qui n’est utilisable qu’avec une tablette graphique.

26
Il est possible d’utiliser les outils de façon automatique en « traçant » une sélection ou un
chemin. Voyez le chapitre Tracer pour de plus amples informations.
a) Touches de contrôle

Ctrl

Maintenir la touche Ctrl a un effet particulier à chaque outil. Pour le Crayon, le


Pinceau, l’Aérographe, la Gomme, l’outil Calligraphie et l’outil Barbouillage, Ctrl les
fait passer dans un mode « Pipette » de telle sorte qu’en cliquant sur un pixel de
l’image, la couleur de ce pixel dans le calque actif devient la couleur de premier plan
de GIMP (ou d’arrière-plan, avec l’outil Gomme). Avec l’outil Clonage, Ctrl le fait
passer dans un mode où le clic détermine le point de référence pour la copie. Avec la
Goutte d’eau, Ctrl bascule entre le flou et le net et entre éclaircir et assombrir avec
Éclaircir/Assombrir.

Shift

L’appui sur la touche Maj place l’outil en mode Ligne Droite : pour créer une ligne
droite avec un outil de peinture, cliquez d’abord sur le point de départ puis appuyez
sur la touche Maj. Tant que vous la maintenez enfoncée, vous verrez une fine ligne
joignant le point de départ et le point actuel. Cette ligne sera tracée par l’outil si vous
cliquez à nouveau. Si vous déplacez le pointeur de la souris et que vous appuyez à
nouveau sur Maj, une nouvelle ligne apparaîtra, avec le dernier point cliqué pour point
de départ. Vous pouvez ainsi créer une série de segments connectés.

Ctrl+Shift

Maintenir simultanément ces deux touches appuyées oblige l’outil à tracer une ligne
droite contrainte angulairement par incréments de 15°. Cela vous permettra de créer
des lignes parfaitement horizontales, verticales ou diagonales.

b) Options

27
Les options partagées par les outils de peinture
De nombreuses options sont communes à tous les outils : ce sont elles que nous verrons ici.
Les options particulières seront décrites avec chaque outil.
Mode
La liste déroulante Mode fournit une sélection des modes d’application de la peinture,
définissant comment la peinture fusionnera avec la couleur des pixels sur lesquels elle est
appliquée. Pour comprendre comment fonctionne le Mode, il faut imaginer que la peinture est
en fait appliquée sur un calque au-dessus de celui sur lequel vous travaillez et que le mode de
fusion des calques est le mode Sélection. Vous pouvez ainsi obtenir une grande variété
d’effets spéciaux. L’option Mode n’est utilisable qu’avec les outils qui ajoutent de la couleur :
le Crayon, le Pinceau, l’Aérographe, l’outil Calligraphie et l’outil Clonage. Pour les autres,

28
l’option n’est là qu’à titre anecdotique et toujours en grisé. Une liste de ces modes se trouve
dans le Glossaire : Modes de calque.
Dans cette liste, certains modes sont particuliers et sont décrits plus bas.
Opacité
Le curseur Opacité règle la force de la transparence de l’outil. Pour en comprendre le
fonctionnement, imaginez qu’au lieu de modifier le calque actif, l’outil crée un calque
transparent au-dessus de lui et agisse sur celui-ci. Changer l’opacité dans les options de l’outil
a le même effet que celui produit en la changeant dans le Dialogue de ce nouveau calque. Plus
le niveau est élevé, et plus l’opacité de la peinture est forte et inversement. Avec la Gomme,
plus l’opacité est élevée et plus l’effacement est prononcé : pensez que vous peignez alors
avec de la transparence.
Brosse
GIMP vous offre différents types de brosses pour vous permettre de modifier l’aspect de
votre coup de pinceau. Ces brosses sont décrites dans la section Brosses. Vous en changez en
cliquant sur l’icône de sélection de la brosse adjacente. Tous les outils disposent des mêmes
brosses à l’exception de Calligraphie qui utilise une brosse très particulière. La couleur
n’entre en jeu que pour les outils où elle a un sens : le Crayon, le Pinceau et l’Aérographe.
Pour les autres, seule la distribution de l’intensité est significative.
Taille
Cette option vous permet de modifier très précisément la taille de la brosse. De façon
pratique, vous pouvez utiliser les touches fléchées de déplacement pour une variation de
±0.01, ou les touches Page-Haut et Page-Bas pour une variation plus rapide de ±1.00. Vous
pouvez obtenir le même résultat à l’aide de la roulette de votre souris si vous l’avez
programmée correctement en utilisant les Préférences. Voir Comment faire varier la taille de
la brosse
Proportions
Ceci détermine les proportions de la brosse. Le curseur est gradué de -20,00 à 20,00 avec la
valeur par défaut fixée à 0,00. Une valeur négative de 0,00 à -20,00 diminuera de la brosse
tandis qu’une valeur positive entre 0,00 et 20,00 réduit la largeur de la brosse.
Angle
Cette option fait tourner la brosse autour de son centre. C’est visible si la brosse n’est pas
circulaire ou a été créée à partir d’une figure ayant subi une rotation.
Espacement
Cette option définit la distance entre les coups de brosse dans un tracé.

29
Différents espacements
Dureté

Modifie la taille du centre dur de la brosse.

Sur la gauche : dureté = 50 À droite : dureté = 100.

Force

Modifie le gain.

Force est égale à 10%, 20%, 40%, 80%.

30
Dynamique de la brosse

La dynamique de la brosse vous permet de mettre en correspondance différents paramètres


de la brosse avec plusieurs dynamiques. Elle est surtout utilisée avec les tablettes graphiques,
mais certaines peuvent aussi être utilisées avec la souris.

Vous trouverez plus d’informations sur la dynamique dans Dynamique de la brosse

Lors du tracé de chemins ou de sélections en utilisant un outil de peinture, il existe une


option pour « Émuler la dynamique de la brosse ». Cela signifie que la pression et la vitesse
peuvent varier tout au long du tracé. La pression de départ est à zéro, elle monte jusqu’à
pression maximum puis redescend à zéro. De même pour la vitesse.

Options de dynamique

Ces options sont décrites dans Options de dynamique de la brosse.

Appliquer fluctuation

Vous connaissez l’« espacement » dans les traits de brosse : chaque trait est en fait
constitué d’une série d’empreintes qui, très rapprochées, donnent l’impression d’un trait
continu. Ici, au lieu d’être alignés, ces empreintes sont éparpillés sur une distance que vous
pouvez régler avec le curseur Quantité.

De haut en bas : sans fluctuation, fluctuation = 1, fluctuation = 4.


Fluctuation est aussi disponible dans l’Éditeur de dynamique où vous pouvez mettre en
correspondance la fluctuation avec le comportement de la brosse.
Lisser le tracé
Cette option n’affecte pas le rendu du tracé de la brosse mais sa « forme ». Elle supprime
les tremblements de la ligne que vous êtes en train de tracer. Elle rend le dessin avec la souris
plus facile.
Quand cette option est cochée, deux zones de réglage s’affichent, Qualité et Poids. Vous
pouvez adapter les valeurs par défaut à votre habileté.

31
Les fortes valeurs de Poids rigidifient le tracé de la brosse.

Essai de tracé d’une ligne droite et d’une sinusoïde avec la souris. 1 : option non cochée 2 :
valeurs par défaut 3 : valeurs maximum

Fixer la taille de la brosse à l’affichage

Quand vous travaillez sur une image plus grande (en pixels) que l’écran, vous devez
sans cesse zoomer avant et arrière. Cette option permet un traitement itératif
d’amélioration sans avoir besoin de demander à l’application de changer la taille de la
brosse quand vous passez d’un zoom à l’autre.

Si la taille de la brosse est relative au canevas (option inactivée), l’action de zoomer


avant fait que la brosse zoome aussi et paraît plus grande (occupe plus de pixels sur
l’écran). Si vous travaillez avec une brosse de 300 pixels et zoomer de 12% à 100%, la
brosse occupe maintenant la moitié de la taille de l’écran ! Il vous faut donc réduire la
taille de cette brosse.

Si la brosse est relative à l’écran (option activée)

Exemple de fixation de la taille de la brosse

32
Cette image est une capture d’écran d’une petite partie d’une image TIFF plus grande que
mon écran. Ici, GIMP affiche cette image avec un zoom de 50%, et l’ensemble de l’image est
donc visible. L’option n’est pas cochée, la taille de la brosse dans la boîte à outils est de 100
pixels.

Capture d’écran : zoom 200. L’option n’est pas cochée. Nous dessinons avec le pinceau et la
brosse Poivron qui fait 100 pixels de haut dans la boîte à outils : le coup de brosse affiché fait
200 pixels de haut.

33
Capture d’écran : zoom 200. L’option n’est pas cochée. Nous dessinons avec le pinceau et la
brosse Poivron qui fait 100 pixels de haut dans la boîte à outils : le coup de brosse affiché fait
100 pixels de haut.

2.2.9. Ouvrir une photo dans GIMP

Pour choisir l'image sur laquelle vous voulez effectuer un détourage, cliquez en haut à gauche
sur « Fichier » puis sur « Ouvrir ».

34
Sur la fenêtre qui apparaît, cherchez l'emplacement de votre image, cliquez une fois dessus et
validez avec « Ouvrir »

Votre photo se positionne au centre dans la fenêtre de document. Vous avez au préalable
configuré votre espace de travail (Menu > Fenêtres).

2.2.10. Redimensionner une image

Il peut vous arriver de vouloir redimensionner une image. Pour le faire, allez dans
le menu Image > Echelle et taille de l’image.

35
Il suffit ensuite de spécifier une nouvelle largeur ou hauteur pour votre image (600
par exemple) et d’appuyer sur Mise à l’Echelle. Et voilà, votre image est redimensionnée.
Attention, votre image sera de moins bonne qualité si vous augmentez sa taille, ainsi si vous
voulez revenir à sa taille d’origine, utilisez plutôt Ctrl +Z.
Lorsque vous enregistrez votre document, vous avez le choix entre plusieurs
formats d’enregistrements. The Gimp lit les formats d’images les plus courants: .jpg,
.png,.bmp, .gif, .tiff... Si ces formats sont très utilisés, ils ne permettent pas de conserver
les différents calques d’une image. Si vous avez besoin de les retravailler plus tard, vous
pouvez enregistrer votre image au format .xcf. Ainsi la prochaine fois que vous
ouvrirez votre document, vous pourrez modifier vos différents calques.
Si vous enregistrez une image contenant plusieurs calques en format autre que
le .xcf, The Gimp vous demandera de confirmer l’enregistrement.

2.2.11. Rogner / recadrer une image sur Gimp

On parle de rognage ou de recadrage quand on souhaite réduire la zone à afficher et découper


une image au format numérique. Recadrer une image consiste à sélectionner une partie de la
photo pour ne conserver que cette partie sélectionnée et de supprimer l’espace autour du sujet
parce que cela n’est pas intéressant et que cela pèse lourd pour rien. On parle aussi de rogner
une image.
Deux méthodes existent pour rogner ou recadrer une image sur gimp :

36
Rogner une image sur Gimp avec l’outil rectangle de sélection

1. Sélectionner l’outil rectangle de sélection (raccourci clavier : R).


2. Dessiner un rectangle le plus près possible du sujet.
3. Aller dans le menu Image > Rogner selon la sélection.
4. Enregistrer.

Recadrer une image sur Gimp avec l’outil de recadrage

1. Sélectionner l’outil de recadrage (Raccourci clavier : Maj+C).


2. Cliquer sur la partie en haut et à gauche de la partie de l’image désirée puis, le bouton
de la souris étant enfoncé, la glisser jusqu’en bas et à droite de la partie à conserver. Il
est possible de régler finement la sélection avec les 4 poignées des angles du rectangle.
3. Une fenêtre va également s’ouvrir.
4. Vérifier sur l’image si la sélection est bonne et cliquer sur la zone sélectionnée ou
sur le bouton entrée du clavier pour valider le découpage.
5. Enregistrer.

37
Annuler le découpage de l’image ?

En cas de problème, il est toujours possible de faire Édition > Annuler le découpage de
l’image (ou le raccourci clavier Ctrl+z).

2.2.12. Détourer l'image

Le détourage photo consiste en la modification d’un fond ou d’extraction d’un objet. Afin
d’être plus précis, cela consiste à rogner des photos et à modifier leur arrière-plan.
Dupliquer le calque
De manière générale, il est recommandé de faire un clic droit sur le nom de votre image dans
les calques (panneau latéral droit) puis de choisir « Dupliquer le calque ». De cette manière,
vous créez une copie de votre image sur laquelle vous allez pouvoir travailler (sinon vous
modifiez l'image originale). Quand elle est créée, cliquez dessus pour qu'elle devienne active
sur la zone de travail.

38
Après avoir sélectionné la copie, faites un clic droit sur son nom (panneau latéral droit) et
choisissez « Ajouter un canal alpha ». C'est grâce à cela que le fond d'une image sera
transparent une fois le sujet détouré.

39
Méthode 1
L'image à détourer doit maintenant être affichée. Cette méthode marche parfaitement quand
l'élément à extraire est isolé avec un fond uni. Vérifiez dans le panneau latéral droit de la
calque que l'icône « œil » n'est activée que pour la copie, sinon vous voyez à l'écran la
superposition des calques de l'image originale et de la copie. Sélectionnez l'outil de sélection
contiguë, représenté par une icône de baguette magique dans le panneau latéral gauche.

Faites maintenant un simple clic sur n'importe quel point de la zone à effacer (dans la zone
blanche pour notre exemple). Normalement, les contours de l'image à détourer s'affichent en
pointillés. Faites ensuite un clic droit sur n'importe où dans la zone de couleur unie à
supprimer. Dans le menu qui s'ouvre, cliquez sur « Édition » puis sur « Effacer ».

40
Toute la zone recouverte de carrés gris matérialise la surface qui est dorénavant transparente
(et non plus blanche) sur la copie de l'image.

Vous pouvez à présent sauver la copie sur laquelle vous avez détouré l'image. Pour cela,
cliquez sur « Fichier » puis sur « Exporter sous ».

41
Donnez un nom à votre fichier puis validez en cliquant sur « Exporter ». Une petite fenêtre
s'ouvre, vous pouvez définir la qualité de l'image et changer quelques réglages, puis cliquez
sur « Exporter » pour confirmer l'opération.
Méthode 2
La deuxième méthode est adaptée quand l'objet à détourer possède une forme simple et que le
fond de l'image n'est pas uni. Dans ces cas-là, choisissez l'outil de sélection à main levée
représenté par l'icône en forme de lasso.

42
Dans notre exemple, nous allons détourer cet immeuble. Pour cela, il suffit de cliquer à
n'importe quelle extrémité de l'élément à détourer pour faire apparaître un premier point.
Chaque clic gauche supplémentaire rajoute un point qui est directement lié en ligne droite au
précédent. Sur l'image ci-dessous, vous pouvez voir les points reliés les uns aux autres et le
tracé de contour du toit.

Notez ces deux astuces :

 si vous maintenez le clic gauche tout en déplaçant la souris, vous pouvez procéder à
un tracé de la même manière que si vous teniez un stylo. Cela peut être pratique pour
les parties arrondies ou nécessitant un peu plus de précision ;
 n'hésitez pas à utiliser les commandes de zoom « + » et « - » pour travailler avec une
meilleure visibilité.

Les points que vous ajoutez avec le lasso se lient les uns aux autres.
Une fois que vous avez tracé le contour entier de l'élément à extraire, il vous suffit de faire un
clic droit dessus, de choisir « Édition » puis « Copier ». Celui-ci est désormais stocké dans le
presse-papier et vous pouvez directement le coller sur autre image.

43
Vous pouvez copier/coller l’élément dont vous avez tracé le contour
2.2.13. Incruster une image avec GIMP

L’incrustation d’une image consiste à composer une image avec d'autres images. La méthode
la plus facile est l’utilisation de l'outil ciseaux et du copier-coller, en quelques étapes.
Prenons l’exemple d’une image de fond ou l’on veut incruster la photo d’une personne

44
Etape 1

Pour supprimer le fond de l’image et le remplacer par un fond


transparent, on utilise l'outil ciseaux à main levée, et on définit
le pourtour de l'image à conserver. C'est en fait à la fois simple
et rapide.
On peut passer en dehors du cadre de la photo pour atteindre des
parties isolées.
L'opération est terminée quand le point d'arrivée rejoint le point
de départ.

Mais il faut encore éliminer le crénelage. Cochez l'option


"adoucir les bords" dans les options de ciseaux:

Etape 2

Lorsque le dernier point se superpose au point de départ, l'outil


ciseaux se désactive automatique et l'image d'un lasso remplace le
curseur de la souris.

Il suffit de cliquer à l'intérieur de l'image délimitée pour en faire


une sélection.

Faire "copier" et "coller comme nouvelle image". Vous avez


maintenant l'objet sélectionné sur fond transparent. (On ne voit sur
l'image de droite que la disparition du fond).

45
Etape 3

Maintenant dans l'image du modèle, cliquer sur


"Sélectionner tout" puis sur "copier".

Aller sur l'image du fond, en mode sélection, et


cliquer sur "coller".

Déplacer l'image pour la cadrer comme vous le


voulez.

2.2.14. Réduire le poids d’une photo avec Gimp

Pour réduire le poids d’une image, on peut pratiquer au redimensionnement de l’image et/ou à
la compression de celle-ci. Ces deux actions ne sont pas forcément à utiliser ensemble mais le
choix fonction du besoin.
Dimensions de l’image

On a déjà vu que pour redimensionne l’image pour réduire la taille: menu « image »
→ « Echelle et taille de l’image ».

Entrez une valeur de hauteur ou de largeur et l’autre sera calculée selon les proportions de la
photo. Pour désactiver la proportion cliquez sur la chaine à droite des champs « Largeur » et
« Hauteur ». la redimensionnement permet de diminuer significativement le poids une fois
l’image réenregistrée.

Compression

La compression se règle au moment de l’enregistrement du fichier: lorsque vous enregistrez


votre image ( Ctrl+S ), une boite de dialogue apparait et vous pouvez régler la compression
entre 10 et 100 (100 étant la qualité maximum)

46
Gimp est avant-tout un logiciel de retouche mais il faut bien maîtriser le principe de
compression pour pouvoir gérer vos photos.

2.2.15. Convertir et gérer les formats d’image dans Gimp

Gimp est un logiciel de retouche photo mais il peut faire bien d’autres choses. Il permet
aussi grâce à sa grande compatibilité de passer d’un format d’image à autre. C’est très
pratique pour lire certains formats « exotiques » mais aussi pour sauvegarder une image dans
un format adapté à son usage final.

Changer le format d’une image avec Gimp

Avant de savoir comment fonctionne les formats d’image dans Gimp, il faut comprendre la
subtilité de Gimp sur la sauvegarde des fichiers. En effet, le logiciel fait la distinction entre «
Enregistrement» et « export ».

 Enregistrer (menu Fichier > Enregistrer) permet de sauvegarder le projet au format


XCF. C’est le format natif de Gimp assurant une sauvegarde complète d’un projet en
cours.
 Exporter (menu Fichier > Exporter) permet de convertir le projet actif dans n’importe
quel format d’image commun (JPG, GIF, PNG, TIFF,…).

47
2.2.16. Clonage

L’outil Cloner utilise la pointe de brosse courante pour copier une partie d’image ou un motif
dans une autre partie d’image ou une autre image. Ses usages sont multiples. L’un des plus
importants est la réparation de petits défauts de surface sur les photographies en récupérant
une copie de pixels ailleurs sur la photo. Cette technique est un peu longue à maîtriser, mais,
quand elle l’est, elle s’avère très puissante.

Si vous voulez cloner à partir d’une image, au lieu d’un motif, vous devez indiquer à GIMP
quelle image utiliser. Vous réalisez cela par un Ctrl-clic sur l’image source choisie. Tant que
vous n’avez pas désigné la source de cette façon, vous ne pouvez pas peindre avec l’outil

Clonage ; le pointeur de l’outil vous le rappelle en devenant


Lors du clonage à partir d’un motif, si le point que vous copiez déborde d’un côté, le motif
reprend de l’autre côté. Cela ne se produit pas si vous clonez à partir d’une image ; si vous
débordez, l’outil Cloner ne produit plus rien.

Vous pouvez cloner à partir de tout objet graphique (calque, masque de calque ou canal) vers
un autre objet graphique. Vous pouvez même cloner à partir de ou vers un masque de
sélection en basculant en mode Masque rapide. Si cela revient à copier des couleurs que la

48
cible n’accepte pas (par exemple cloner à partir d’une image RVB vers un calque Indexé ou
un masque de calque), alors les couleurs seront converties vers les couleurs les plus proches
possibles.
a) Activation de l’outil

Vous pouvez activer cet outil de différentes manières :

 Dans le menu d’image par Outils → Outils de peinture → Clonage,


 en cliquant sur l’icône dans la Boîte à outils.
 en tapant la touche C sur le clavier.

b) Touches de contrôle

La touche Ctrl est utilisée pour déterminer la source si vous clonez à partir d’une image ; elle
n’a aucun effet si vous clonez à partir d’un motif. Vous pouvez cloner à partir d’un calque ou
d’une image en maintenant l’appui sur Ctrl et en cliquant sur le calque actif. Si l’option
Alignement est réglée sur « Aucun », « Aligné », ou « Fixé » le point cliqué devient la source

de clonage. Le pointeur devient . Relâchez la touche Ctrl et le clic, et allez à l’endroit que
vous voulez peindre. Cliquez-glissez pour peindre : la brosse est le pinceau avec la pointe de
brosse en cours.
c) Les Options de l’outil

Normalement, les options de l’outil sont affichées dans une fenêtre attachée en-dessous de la
Boîte à outils ou dans le panneau de droite. Si elles ne le sont pas, vous pouvez y accéder
depuis la barre de menus de l’image par Fenêtres → Fenêtres ancrables → Options de l’outil.

Mode, Opacité, Brosse, Taille, Proportions, Angle, Espacement, Force, Dynamique de la


brosse, Options de dynamique, Appliquer fluctuation, Lisser le tracé, Fixer la taille de la
brosse à l’affichage
Reportez-vous aux Options communes des outils de peinture pour une description des
options qui s’appliquent à de nombreux, voire tous les outils de peinture.
Source

Vous permet de choisir la source de clonage : l’image ou un motif.

Image

Avec cette option : Ctrl-Clic pour désigner la source et cliquer-glisser sur la


destination pour peindre, comme vu plus haut. Le plus souvent, source et destination
seront dans la même image. Mais la source peut se trouver dans une autre image
présente sur votre écran et, en particulier, dans un des calques de cette image ; dans ce
cas, rendez ce calque seul visible, cela vous facilitera la tâche.

49
Si l’option Échantillonner sur tous les calques est validée, c’est ce que vous voyez (la
couleur est faites de tous les calques d’une image multi-calques). Si elle n’est pas
validée, seul le calque sélectionné est cloné.

Motif

Vous indique le motif en cours. Si vous cliquez sur la boîte de présentation, vous
déroulez la liste des motifs et vous pouvez en choisir un autre.

Échantillonner sur tous les calques

Si cette option n’est pas cochée (par défaut), l’outil Cloner échantillonne à partir du
calque actif.

Si cette option est cochée, L’outil Cloner échantillonne à partir de tous les calques. Ce
qui vous permet de travailler de façon non-destructive, sans modifier les pixels
d’origine : vous créez un nouveau calque (transparent) au dessus du calque de l’image
et, ce nouveau calque étant actif, tous les pixels clonés apparaitront dans ce calque.

Alignement

Le mode Alignement définit la relation entre la position de la brosse et la position de


la source.

Dans les exemples qui suivent, nous utiliserons une image source où sera prélevé le
motif à cloner, et une image destination sur laquelle le motif prélevé sera cloné (il
pourrait s’agir d’un calque dans l’image source) :

2.2.17. Les raccourcies clavier

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