Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
AVEC GIMP
1
Table des matières
I. Notions de bases ................................................................................................................. 3
1.2. Caractéristiques d’une image....................................................................................... 4
1.2.1. Le pixel : .............................................................................................................. 4
1.2.2. Définition d’une image ....................................................................................... 5
1.2.3. Poids d’une image, octet, Méga, Giga, Téra octet, …. ................................... 5
1.2.4. La résolution, la taille et la « définition » d’une photo ? ................................ 6
1.2.5. Les formats d’images courants ......................................................................... 6
1.2.6. Comment choisir le bon format d’image ? ....................................................... 9
1.2.7. Les couches de couleurs ................................................................................... 10
1.2.8. Le canal alpha ................................................................................................... 11
1.2.9. Image transparente .......................................................................................... 11
1.3. Redimensionner, couper et compresser une image ou une photo.............................. 11
II. THE GIMP : Les bases d’utilisation du logiciel GIMP ................................................ 13
2.1. Pourquoi utiliser GIMP ? ........................................................................................... 13
2.2. Comment utiliser ce logiciel ? ................................................................................... 13
2.2.1. La logique des calques...................................................................................... 14
2.2.2. Prise en main ..................................................................................................... 16
2.2.3. Personnaliser votre espace de travail ............................................................. 16
2.2.4. Restaurer les fenêtres ....................................................................................... 20
2.2.5. Raccourcis clavier ............................................................................................ 21
2.2.6. Les menus .......................................................................................................... 22
2.2.7. Les outils............................................................................................................ 23
2.2.8. Fonctions communes des outils de peinture ................................................... 25
2.2.9. Ouvrir une photo dans GIMP ......................................................................... 34
2.2.10. Redimensionner une image .......................................................................... 35
2.2.11. Rogner / recadrer une image sur Gimp ...................................................... 36
2.2.12. Détourer l'image ........................................................................................... 38
2.2.13. Incruster une image avec GIMP ................................................................. 44
2.2.14. Réduire le poids d’une photo avec Gimp.................................................... 46
2.2.15. Convertir et gérer les formats d’image dans Gimp ................................... 47
2.2.16. Clonage .......................................................................................................... 48
2.2.17. Les raccourcies clavier ................................................................................. 50
2
I. Notions de bases
La retouche d'image désigne tout procédé qui consiste à modifier une image, photographie,
film cinématographique ou peinture.
En photographie, la retouche consiste à corriger des défauts d'aspect, éclaircir ou assombrir
l'image, augmenter ou diminuer les contrastes et retravailler la saturation des couleurs.
Elle peut aussi faire référence à des modifications plus importantes. Si on transforme une
photographie pour ajouter une personne ou en enlever une, on parle alors de photomontage ou
de trucage photographique.
1.1. Les logiciels de retouche photos
Il existe de nombreux outils payants ou gratuits intégrant toutes les fonctions nécessaires qui
permettront la retouche d’image.
Logiciel Professionnel payant :
Adobe Lightroom
Adobe Photoshop
Logiciels gratuits :
GIMP
Canvas photo editor
Darktable
Raw Therapee
PhotoScape X
Photo Pos Pro
Polarr
Paintnet.fr
PAINT 3D
InPixio
En ligne :
Photopea
Pixlr
Befunky
Photofancy.fr
Logiciels gratuits de retouche photo sur mobile (Applications mobiles)
Instasize Photo
3
Adobe Photoshop Express
LightX
Snapseed
Pixlr
Adobe Lightroom
VSCO
Une image numérique est constituée d'un ensemble de points appelés pixels (abréviation de
Picture Element) pour former une image.
Une fois une image est ouverte en taille réelle (Grâce un programme de visualisation
d’images par exemple), En « zoomant » sur une partie de l’image, on voit apparaître les pixels
sous la forme de carrés colorés.
Le pixel représente ainsi le plus petit élément constitutif d'une image numérique. L'ensemble
de ces pixels est contenu dans un tableau à deux dimensions constituant l'image :
4
1.2.2. Définition d’une image
La définition d’une image est le nombre de pixels qui la composent. Elle est donnée en
indiquant le nombre de pixels sur une ligne, et le nombre sur une colonne. Par exemple, une
image de pixels contient 441 pixels sur la largeur (ligne) et 234 pixels sur une
hauteur (colonne).
Pour les imprimantes, on ne parle pas de pixels mais de points. La résolution est alors donnée
en points par pouce, en dpi (dots per inch). La résolution d’images imprimées est bien sûr en
dpi.
1.2.3. Poids d’une image, octet, Méga, Giga, Téra octet, ….
L’octet ( en anglais byte ou B avec une majuscule dans les notations) est l’unité informatique
qui mesure la taille d’un fichier, son poids. C’est à dire l’espace qu’il occupe physiquement
sur un disque dur ou une mémoire de stockage. L’octet étant une unité de taille très petite, la
plupart des fichiers informatiques sont exprimés en Ko (Kilo octets), Mo (Méga octets), Go
(Giga octets) ou To (Tera octets).
L’octet est composé de 8 bits. Ils correspondent à la capacité de stockage d'un appareil ou
d'un fichier.
Vous l'aurez donc compris, les termes Téra, Giga ou Méga octet sont les unités qui définissent
la capacité de stockage d'un appareil ou le poids d'un fichier !
5
1.2.4. La résolution, la taille et la « définition » d’une photo ?
La résolution d'une image est le nombre de pixels par pouce qu'elle contient (1 pouce = 2.54
centimètres). Elle est exprimée en "PPP" (points par pouce) ou DPI (dots per inch). Plus il y a
de pixels (ou points) par pouce et plus il y aura d'information dans l'image (plus précise). Par
exemple, une résolution de 300dpi signifie que l'image comporte 300 pixels dans sa largeur et
300 pixels dans sa hauteur, elle est donc composée de 90 000 pixels (300x300 ppp). Grâce à
cette formule, il est facile de connaître la dimension maximale d'un tirage.
Il est généralement admis qu'une résolution de 300 ppp pour une image est largement
suffisante avant impression. Cette résolution peut être revue à la baisse dans le cas
d'impressions devant être visualisées à une distance plus ou moins éloignée de l'observateur
(par conséquent liée au pouvoir séparateur de l'oeil humain).
Il existe des dizaines de formats de fichier pour les images, ces formats pouvant eux-mêmes
avoir des variantes. L’idée n’est pas d’être exhaustif mais de couvrir les formats les plus
fréquents.
Il existe deux grandes catégories de formats d’image : ceux qui supportent la compression
mais avec une perte de qualité et ceux qui conservent une bonne qualité d’image.
1.2.5.1. Les formats d’image sans perte de qualité
BMP
Le format d’image BMP est un ancien format d’image développé par Microsoft. Il est lisible
par tous les programmes d’image (visualiseur ou logiciel de traitement d’images).
L’avantage de ce format est qu’il ne dégrade pas la qualité de l’image. Il n’est en effet pas
compressé.
Les images dans ce format sont donc nécessairement lourdes et ne sont donc pas adaptées à
internet. Il est donc fortement déconseillé d’insérer ce type d’image sur votre site internet.
TIFF
Ce format, proche du BMP, offre une image de très bonne qualité mais qui est également très
volumineuse. Développé par l’entreprise Microsoft, il appartient désormais à l’entreprise
Adobe. Il est lisible par la plupart des logiciels de traitement d’images.
RAW
6
C’est un format principalement utilisé par les photographes. En effet, il permet des traitements
d’image et ce sans perte de qualité même si plusieurs traitements sont effectués de manière
consécutive, contrairement au format JPG qui compresse le fichier à chaque sauvegarde.
L’inconvénient étant bien sûr que ce format d’image est très gourmand en stockage et ne peut
être lu qu’avec des logiciels spécifiques de traitement d’images.
GIF
Ce format d’image est principalement utilisé pour les images animées. Le format GIF est un
format compressé mais sans perte de qualité. Ceci pour une raison simple, c’est qu’elle ne
peut contenir plus de 256 couleurs dans chaque calque d’une même image, celle-ci supportant
la superposition de calques. Le GIF gère également la transparence ce qui est un avantage
pour l’intégration dans une page web.
Qu’est-ce qu’une transparence dans une image ? Voir les explications ici.
Ce format d’image est lu et créé par des logiciels de traitement d’images ou par des logiciels
spécifiques afin de créer ces animations.
Elles ont quelque peu disparues de nos sites internet mais se développent sur les applications
de messagerie instantanée telles que Messenger ou What’s App.
PNG
Ce format d’image gère la transparence en fonds. L’intérêt est de pouvoir intégrer un logo
(rarement carré ou rectangulaire) sur un fonds de couleur et donc de supprimer le cadre blanc
rectangulaire de l’image.
Prenons une feuille avec un fond bleu sur laquelle vous intégrez une même image : à gauche
en format jpg, à droite en format png. Vous constatez par vous-mêmes qu’il est beaucoup plus
agréable de n’avoir visuellement que le logo et non le cadre blanc autour.
7
Vous pouvez bien sûr en partant d’une image
JPG la transformer en PNG, que ce soit pour un
logo, une icône, un dessin afin de l’intégrer dans
une carte de visite, votre site internet, un flyer ou
un bon cadeau. Cette transformation avec
intégration d’une transparence peut s’effectuer
dans un logiciel tel que Gimp ou Photoshop.
C’est de plus un format d’image qui accepte la compression sans perte de qualité.
Format natif de Gimp, il permet de sauvegarder l’intégralité d’un projet Gimp. Il conserve
les calques, les masques, les chemins,… C’est un format de travail mais pas d’échange :
d’une part il est très lourd mais surtout il a une très faible compatibilité. Pour Photoshop,
l’équivalent est le PSD. Il existe des passerelles entre les deux (il est possible d’ouvrir des
XCF dans Photoshop et des PSD dans Gimp) mais la compatibilité n’est pas absolue alors des
surprises peuvent apparaître… Réservez donc ce format quand vous travaillez avec Gimp.
JPG ou JPEG
Le format JPEG est le format le plus populaire. C’est celui de vos images prises avec votre
smartphone ou votre appareil numérique. C’est également sous ce format que vous trouvez la
majorité des images, icônes ou dessins lorsque vous effectuez une recherche dans votre
moteur de recherche (Google, Qwant, Ecosia, Lilo…). Il n’y a aucune différence entre
l’extension jpg ou jpeg. Vous retrouverez plus souvent le jpeg sur Mac et jpg sur Windows.
C’est un format compressé afin de prendre le moins de place possible sur votre stockage :
carte sd dans un smartphone, disque dur dans l’ordinateur ou sur le serveur de votre site web.
Ce format d’image est donc celui qui est le plus utilisé sur tous les sites internet puisque la
vitesse d’accès à votre site est un des points clés d’un bon référencement.
Webp
8
Bien que son développement ne date pas d’hier, le format WebP, développé par Google reste
à ce jour le format le plus intéressant pour retrouver une vitesse de chargement qui séduit
moteurs de recherche et internautes.
Récapitulation :
1. La compression des JPG entraîne une perte de données (et donc de qualité) mais qui
peut être minime si bien gérée.
2. La compression GIF est sans perte mais il ne gère que 256 couleurs.
3. Le GIF gère la transparence en tout ou rien (pas d’opacité graduelle).
4. Le BMP peut être utilisé sur le web mais déconseillé à cause à cause de la lourdeur des
fichiers.
5. Le XCF supporte l’animation dans le cadre de la création d’un GIF animé.
Dans les faits vous n’avez pas besoin d’utiliser tous ces formats si vous faites uniquement de
la photo « classique ». Concrètement seuls quelques-uns suffisent :
Pour shooter : choisissez le RAW pour un maximum de qualité ou le JPG pour un flux
de production simplifié.
Pour retoucher : enregistrez vos projets en cours dans le format natif de votre outil de
retouche (XCF pour Gimp).
Pour partager : préférez les formats JPG ou PNG. Ce dernier est un peu plus puissant
(pas de perte à la compression) mais un peu plus lourd. Notez que bien souvent la
compression JPG, bien que destructrice est quasiment invisible à l’œil.
Pour le web, utiliser Webp, jpg ou png.
Les autres formats sont destinés à des usages plus spécialisés : le GIF pour
l’animation, le TIFF pour le HDR (entre autre),…
9
1.2.7. Les couches de couleurs
Toute image est composée d’une ou plusieurs couches contenant des informations
colorimétriques. Le nombre de couches de couleur dans une image dépend de son mode de
couleur (RVB; CMJN; niveaux de gris ...).
Le mode RVB (ou RGB en anglais)
Les images RVB utilisent trois couleurs, rouge, vert et bleu, ou aussi appelé couches, pour
reproduire les couleurs à l’écran.
Ce mode est le plus simple des systèmes de codage informatique des couleurs. Les écrans
d’ordinateurs reconstituent une couleur de synthèse à partir des trois couleurs : le rouge, le
vert et le bleu. Si on mélange les couleurs entre elles, on obtient d’autres teintes (voir-ci-
dessous un exemple).
10
La couleur indexée est une manière de reproduire une image en couleur, à l’écran de
l’ordinateur aussi bien qu’en impression. En sérigraphie, les images imprimées en couleurs
indexées ont un rendu bien supérieur aux images reproduites en quadrichromie.
Le canal alpha (ou couche alpha) est une 4éme couche qui vient s'ajouter aux 3 couches
Rouge, Vert et Bleu (RVB), qui permet de stocker la transparence de l'image, elle ne modifie
en rien la couleur des pixels.
Attention toutefois, car peu de formats de fichiers image prennent en charge la couche Alpha.
Le format jpeg par exemple ne permet pas d'avoir une couche Alpha, par contre le PNG prend
complètement en charge la couche Alpha.
La transparence est une propriété qui permet de définir l'opacité d'une image, c'est-à-dire la
possibilité de voir à travers l'image et de laisser apparaître des éléments situés en dessous (un
fond ou un autre objet graphique). En cas d'image transparente, l'arrière-plan est symbolisé
par un damier.
Vous souhaitez importer sur un site internet une photo, cependant vous n’y arrivez pas :
Votre photo n’est pas aux bonnes dimensions, le rendu n’est pas beau, coupé ou
déformé.
Et/ou votre photo à une taille trop grande pour pouvoir être importée sur un site
internet.
11
téléchargements. Les images compressées ont un effet positif sur la vitesse de chargement des
sites Web. Des fichiers images trop volumineux, à l’inverse, augmentent les temps de
chargement d’un site Web qui se verra moins bien référencé sur les moteurs de recherche.
12
II. THE GIMP : Les bases d’utilisation du logiciel GIMP
Dans cette partie, nous allons décrypter les fondamentaux de GIMP, le logiciel libre
considéré comme la référence gratuite en termes de retouche image.
GIMP est considéré comme la référence en termes de logiciels de retouche photo gratuit. Il est
très complet et concurrence directement Photoshop. Il s’adresse aux amateurs plus ou moins
avertis et aux professionnels.
Sa prise en main demande un peu d’exercice et de patience mais est largement abordable.
Deux avantages : il est gratuit et léger ce qui permet une rapidité d’action !
13
2.2.1. La logique des calques
Tout comme Photoshop, GIMP fonctionne avec la logique des calques. Avant de le prendre
en main il faut donc comprendre ce concept de base.
Si vous ouvrez le document calques1.xcf (Voir Drive), dans la fenêtre de gestion des calques,
vous pouvez voir les icones de chaque calque. Cette fenêtre montre leur position (dessus /
dessous), et leur représentation en taille et en couleurs: chaque calque est complètement
14
indépendant des autres. (pour ouvrir la fenêtre des calques si elle n’est déjà pas ouverte: Ctrl +
L).
En cliquant sur l’œil à gauche, vous pouvez rendre visible ou invisible le calque
correspondant pour comprendre plus facilement son contenu.
Toute modification effectuée ne l’est que sur le calque sélectionné et pas sur les autres
calques. Dans notre exemple, si je décide de changer la couleur du rond rouge, il faudra que je
sois sur le calque qui contient ce rond rouge.
Il peut donc arriver que l'on n'arrive pas à modifier un élément d'une image
parce qu'il se trouve sur un autre calque que celui sur lequel on essaye de faire la
manipulation. Ou bien parce qu’un calque est «posé» par-dessus notre modification et
que la modification ne soit que simplement «cachée». Il suffit donc d’aller sur le bon
calque ou de changer l’ordre des calques (avec les flèches en bas de la fenêtre des calques)
pour changer l’ordre des éléments.
Les calques sont utiles dans des images complexes, qui demandent du temps de
travail, et qui nécessitent parfois des modifications d’objets distincts. En revanche,
d’autres peuvent être créées et modifiées ultérieurement sans calques. Voici deux
exemples, le premier (fig.a) où il n’est pas nécessaire de travailler avec plusieurs calques et
le deuxième (fig.b) où l’enchevêtrement des formes nécessitera l’usage des calques
Fig. b
Fig a.
ATTENTION: lorsque vous créez une nouvelle forme, celle-ci se rajoute par défaut sur
le calque sélectionné. Pour que votre forme se crée sur un autre calque, il faut créer un
nouveau calque préalablement.
15
2.2.2. Prise en main
Lorsque vous lancez GIMP, vous arrivez sur une interface de travail composée de plusieurs
zones et fenêtres :
16
cliquer sur le menu Thème :
Vous pouvez par exemple, au lieu de thème Dark, choisir, le thème System avec un fond
blanc cassé ;
Vous pouvez aussi changer les icones dans le menu Thème d'icône, au lieu du thème
Symbolic sélectionné par défaut vous pouvez par exemple choisir Legacy pour retrouver
l'apparence des icônes des versions antérieures ; la taille des icônes peut aussi être
17
paramétrée en cliquant sur Estimer la taille d'icône à partir de la sélection et en choisissant
Taille d'icône personnalisée puis l'un des 3 boutons Small, Medium, Large ou Huge
Déplacer la fenêtre de droite à côté de celle de gauche puis remettre le Mode fenêtre unique :
Pointer entre les colonnes et cliquer-glisser pour les élargir ou les diminuer de largeur.
d) Ajouter un onglet :
Comme dans les versions précédentes, il suffit de cliquer sur la petite flèche, juste à droite du
ou des onglets :
18
puis allez sur Ajouter un onglet puis choisir par exemple Brosses Mypaint comme nouvel
onglet :
Refaites les mêmes manipulations pour chacun les onglets que vous voulez ajouter.
NB :
Avec cette petite flèche, juste à droite du ou des onglets, on peut aussi allez sur Fermer
l'onglet. S'il n'y a plus d'onglet dans la fenêtre, celle-ci disparaît.
19
e) Déplacer un onglet :
NB : Le menu Fenêtres / Fenêtres ancrables permet aussi d'ajouter un onglet dans une
fenêtre.
Revenir aux fenêtres de départ : pour retourner à la configuration des fenêtres comme
enregistré : Gestion des fenêtres / Restaurer les positions enregistrées aux valeurs par
défaut / Valider 2 x et relancer Gimp.
Changer la langue : Interface : dans la zone déroulante Langue, choisir une autre langue que
la langue système et relancer Gimp.
20
N'hésitez pas à regarder les autres rubriques de la fenêtre Préférences pour personnaliser
GIMP à votre goût.
Les combinaisons de touches fonctionnent comme dans tous les programmes Windows mais
peuvent être personnalisées dans Édition / Préférences / Interface / cocher Utiliser les
raccourcis clavier dynamiques.
En survolant chaque outil, une petite description apparait ainsi que la raccourcie clavier
correspondante :
R E F U Maj+0 J
B O Z Maj + M M Q Maj + c
21
Personnalisez votre espace de travail dans le Menu principal > Fenêtres > Fenêtres ancrables.
Les panneaux sont déplaçables et réductibles, vous pouvez laisser ainsi plus de place à votre
image.
Contrairement à Photoshop, avec GIMP vous pouvez utiliser la fonction « Annuler » (ctrl +
Z) pour revenir en arrière autant de fois que vous le souhaitez !
2.2.6. Les menus
Les menus sont les portes d’entrées de toutes les fonctions de GIMP. Ils sont variés,
permettant des réglages, et donnant parfois accès à des retouches directes.
Fichier : ouvrir, fermer, enregistrer, imprimer une photo. C’est ici aussi que l’on
trouve « quitter » pour fermer le logiciel.
Edition : copier/coller, annuler/rétablir une manipulation, remplir un calque avec la
couleur de premier-plan ou d’arrière-plan, et certaines autres modifications. On y
trouve également l’accès aux préférences de GIMP.
Sélection : permet d’accéder à l’outil Sélection et à ses différentes fonctionnalités.
Affichage : permet de régler et personnaliser l’affichage de son document (règles,
grille, etc.).
Image : informations relatives à la photographie travaillée et quelques
transformations (mode colorimétrique, taille, qualité de l’image, rognage, rotation,
etc.).
Calque : toutes les fonctions permettant de gérer les calques (création, duplication,
alignement, style, fusion, etc.)
Couleurs : les réglages utiles pour développer l’aspect couleur et teinte d’une
photo (balance des couleurs, teinte et saturation, luminosité et contraste, etc.).
Outils : permet d’accéder à certains outils de la palette d’outils.
Filtres : toutes les possibilités d’effets sur les images (texture, jeux de flous, effets
esthétiques variés)
Fenêtres : pour configurer votre espace de travail en affichant ou cachant différentes
fenêtres (Couleurs, calques, brosses, etc.)
Aide : un accès à l’aide intégrée dans le logiciel ou en ligne.
22
2.2.7. Les outils
Les outils GIMP permettent de réaliser différentes sortes de retouche photo. Ils appartiennent
à plusieurs catégories :
23
Outils de formes et de couleurs: pipette à couleur, pot de peinture, crayon, pinceau,
aérographe, calligraphie, gomme, barbouillage, texte.
Outils de transformation : déplacement, alignement, découpage, rotation, mise à
l’échelle, cisaillement, perspective, retournement.
Outils de navigation : zoom, Mesure.
Outils de retouche : correcteurs, Tampons, Gomme, Goutte d’eau de
netteté, éclaircissement.
Le contrôle des couleurs de premier plan et d’arrière-plan.
Les Outils de Déformation:
Le Crayon est le plus basique des outils. Il trace des traits aux pixels durs, sans
La Gomme supprime les pixels (ne pas oublier les principes des calques).
L’Aérographe trace des traits dont l’opacité est limitée, donnant un aspect plus
doux.
24
L’Outil de Clonage, Le Correcteur et L’Outil de Clonage en
Perspective permettent de reproduire une partie de l’image et de l’utiliser
comme brosse avec différentes possibilités respectives.
A chaque outil correspond une fonction et des paramètres qui s’affichent dans la partie
panneaux.
La plupart ont des fonctions alternatives directement utilisables avec un raccourci clavier
(voir plus bas dans les «Notes»). Votre image se trouve également dans une fenêtre
indépendante. Vous naviguez donc entre la boîte à outils et votre image. Si la plupart des
outils courants se trouvent directement dans la boîte à outils, vous avez aussi accès à
l’ensemble des paramètres dans la barre de menus qui se trouve en haut de votre image
Ainsi, chaque fois que vous sélectionnez un outil dans la boîte à outils, une nouvelle fenêtre
apparaît avec les options disponibles pour l’outil. Par exemple, en sélectionnant l’outil
Texte, vous ouvrez une fenêtre vous donnant la possibilité de modifier la taille et le style de la
police, l’interligne, le retrait, etc. Cette fenêtre d’options permet d’étendre les possibilités des
différents outils.
Accédez à une brève description de chaque outil (nom, effets) en les survolant avec votre
souris !
2.2.8. Fonctions communes des outils de peinture
La Boîte à outils de GIMP contient 13 outils de peinture, regroupés dans le bas de celle-ci
(dans la disposition par défaut).
25
Ils ont en commun que vous les utilisez en déplaçant le pointeur de la souris sur la fenêtre
d’image. Quatre d’entre eux
le Crayon,
le Pinceau,
l’Aérographe et
l’outil de calligraphie
et Brosses MyPaint, un nouvel outil dans GIMP-2.10.6.
Les outils de peinture de base tels que le Crayon, la Brosse et l’Aérographe peignent
effectivement.
Les autres outils modifient l’image plutôt qu’ils ne la peignent.
L’avantage d’utiliser une tablette plutôt qu’une souris s’avère particulièrement important pour
ces outils-là, car le gain en précision est inégalable. Ces outils ont une « sensibilité à la
pression » qui n’est utilisable qu’avec une tablette graphique.
26
Il est possible d’utiliser les outils de façon automatique en « traçant » une sélection ou un
chemin. Voyez le chapitre Tracer pour de plus amples informations.
a) Touches de contrôle
Ctrl
Shift
L’appui sur la touche Maj place l’outil en mode Ligne Droite : pour créer une ligne
droite avec un outil de peinture, cliquez d’abord sur le point de départ puis appuyez
sur la touche Maj. Tant que vous la maintenez enfoncée, vous verrez une fine ligne
joignant le point de départ et le point actuel. Cette ligne sera tracée par l’outil si vous
cliquez à nouveau. Si vous déplacez le pointeur de la souris et que vous appuyez à
nouveau sur Maj, une nouvelle ligne apparaîtra, avec le dernier point cliqué pour point
de départ. Vous pouvez ainsi créer une série de segments connectés.
Ctrl+Shift
Maintenir simultanément ces deux touches appuyées oblige l’outil à tracer une ligne
droite contrainte angulairement par incréments de 15°. Cela vous permettra de créer
des lignes parfaitement horizontales, verticales ou diagonales.
b) Options
27
Les options partagées par les outils de peinture
De nombreuses options sont communes à tous les outils : ce sont elles que nous verrons ici.
Les options particulières seront décrites avec chaque outil.
Mode
La liste déroulante Mode fournit une sélection des modes d’application de la peinture,
définissant comment la peinture fusionnera avec la couleur des pixels sur lesquels elle est
appliquée. Pour comprendre comment fonctionne le Mode, il faut imaginer que la peinture est
en fait appliquée sur un calque au-dessus de celui sur lequel vous travaillez et que le mode de
fusion des calques est le mode Sélection. Vous pouvez ainsi obtenir une grande variété
d’effets spéciaux. L’option Mode n’est utilisable qu’avec les outils qui ajoutent de la couleur :
le Crayon, le Pinceau, l’Aérographe, l’outil Calligraphie et l’outil Clonage. Pour les autres,
28
l’option n’est là qu’à titre anecdotique et toujours en grisé. Une liste de ces modes se trouve
dans le Glossaire : Modes de calque.
Dans cette liste, certains modes sont particuliers et sont décrits plus bas.
Opacité
Le curseur Opacité règle la force de la transparence de l’outil. Pour en comprendre le
fonctionnement, imaginez qu’au lieu de modifier le calque actif, l’outil crée un calque
transparent au-dessus de lui et agisse sur celui-ci. Changer l’opacité dans les options de l’outil
a le même effet que celui produit en la changeant dans le Dialogue de ce nouveau calque. Plus
le niveau est élevé, et plus l’opacité de la peinture est forte et inversement. Avec la Gomme,
plus l’opacité est élevée et plus l’effacement est prononcé : pensez que vous peignez alors
avec de la transparence.
Brosse
GIMP vous offre différents types de brosses pour vous permettre de modifier l’aspect de
votre coup de pinceau. Ces brosses sont décrites dans la section Brosses. Vous en changez en
cliquant sur l’icône de sélection de la brosse adjacente. Tous les outils disposent des mêmes
brosses à l’exception de Calligraphie qui utilise une brosse très particulière. La couleur
n’entre en jeu que pour les outils où elle a un sens : le Crayon, le Pinceau et l’Aérographe.
Pour les autres, seule la distribution de l’intensité est significative.
Taille
Cette option vous permet de modifier très précisément la taille de la brosse. De façon
pratique, vous pouvez utiliser les touches fléchées de déplacement pour une variation de
±0.01, ou les touches Page-Haut et Page-Bas pour une variation plus rapide de ±1.00. Vous
pouvez obtenir le même résultat à l’aide de la roulette de votre souris si vous l’avez
programmée correctement en utilisant les Préférences. Voir Comment faire varier la taille de
la brosse
Proportions
Ceci détermine les proportions de la brosse. Le curseur est gradué de -20,00 à 20,00 avec la
valeur par défaut fixée à 0,00. Une valeur négative de 0,00 à -20,00 diminuera de la brosse
tandis qu’une valeur positive entre 0,00 et 20,00 réduit la largeur de la brosse.
Angle
Cette option fait tourner la brosse autour de son centre. C’est visible si la brosse n’est pas
circulaire ou a été créée à partir d’une figure ayant subi une rotation.
Espacement
Cette option définit la distance entre les coups de brosse dans un tracé.
29
Différents espacements
Dureté
Force
Modifie le gain.
30
Dynamique de la brosse
Options de dynamique
Appliquer fluctuation
Vous connaissez l’« espacement » dans les traits de brosse : chaque trait est en fait
constitué d’une série d’empreintes qui, très rapprochées, donnent l’impression d’un trait
continu. Ici, au lieu d’être alignés, ces empreintes sont éparpillés sur une distance que vous
pouvez régler avec le curseur Quantité.
31
Les fortes valeurs de Poids rigidifient le tracé de la brosse.
Essai de tracé d’une ligne droite et d’une sinusoïde avec la souris. 1 : option non cochée 2 :
valeurs par défaut 3 : valeurs maximum
Quand vous travaillez sur une image plus grande (en pixels) que l’écran, vous devez
sans cesse zoomer avant et arrière. Cette option permet un traitement itératif
d’amélioration sans avoir besoin de demander à l’application de changer la taille de la
brosse quand vous passez d’un zoom à l’autre.
32
Cette image est une capture d’écran d’une petite partie d’une image TIFF plus grande que
mon écran. Ici, GIMP affiche cette image avec un zoom de 50%, et l’ensemble de l’image est
donc visible. L’option n’est pas cochée, la taille de la brosse dans la boîte à outils est de 100
pixels.
Capture d’écran : zoom 200. L’option n’est pas cochée. Nous dessinons avec le pinceau et la
brosse Poivron qui fait 100 pixels de haut dans la boîte à outils : le coup de brosse affiché fait
200 pixels de haut.
33
Capture d’écran : zoom 200. L’option n’est pas cochée. Nous dessinons avec le pinceau et la
brosse Poivron qui fait 100 pixels de haut dans la boîte à outils : le coup de brosse affiché fait
100 pixels de haut.
Pour choisir l'image sur laquelle vous voulez effectuer un détourage, cliquez en haut à gauche
sur « Fichier » puis sur « Ouvrir ».
34
Sur la fenêtre qui apparaît, cherchez l'emplacement de votre image, cliquez une fois dessus et
validez avec « Ouvrir »
Votre photo se positionne au centre dans la fenêtre de document. Vous avez au préalable
configuré votre espace de travail (Menu > Fenêtres).
Il peut vous arriver de vouloir redimensionner une image. Pour le faire, allez dans
le menu Image > Echelle et taille de l’image.
35
Il suffit ensuite de spécifier une nouvelle largeur ou hauteur pour votre image (600
par exemple) et d’appuyer sur Mise à l’Echelle. Et voilà, votre image est redimensionnée.
Attention, votre image sera de moins bonne qualité si vous augmentez sa taille, ainsi si vous
voulez revenir à sa taille d’origine, utilisez plutôt Ctrl +Z.
Lorsque vous enregistrez votre document, vous avez le choix entre plusieurs
formats d’enregistrements. The Gimp lit les formats d’images les plus courants: .jpg,
.png,.bmp, .gif, .tiff... Si ces formats sont très utilisés, ils ne permettent pas de conserver
les différents calques d’une image. Si vous avez besoin de les retravailler plus tard, vous
pouvez enregistrer votre image au format .xcf. Ainsi la prochaine fois que vous
ouvrirez votre document, vous pourrez modifier vos différents calques.
Si vous enregistrez une image contenant plusieurs calques en format autre que
le .xcf, The Gimp vous demandera de confirmer l’enregistrement.
36
Rogner une image sur Gimp avec l’outil rectangle de sélection
37
Annuler le découpage de l’image ?
En cas de problème, il est toujours possible de faire Édition > Annuler le découpage de
l’image (ou le raccourci clavier Ctrl+z).
Le détourage photo consiste en la modification d’un fond ou d’extraction d’un objet. Afin
d’être plus précis, cela consiste à rogner des photos et à modifier leur arrière-plan.
Dupliquer le calque
De manière générale, il est recommandé de faire un clic droit sur le nom de votre image dans
les calques (panneau latéral droit) puis de choisir « Dupliquer le calque ». De cette manière,
vous créez une copie de votre image sur laquelle vous allez pouvoir travailler (sinon vous
modifiez l'image originale). Quand elle est créée, cliquez dessus pour qu'elle devienne active
sur la zone de travail.
38
Après avoir sélectionné la copie, faites un clic droit sur son nom (panneau latéral droit) et
choisissez « Ajouter un canal alpha ». C'est grâce à cela que le fond d'une image sera
transparent une fois le sujet détouré.
39
Méthode 1
L'image à détourer doit maintenant être affichée. Cette méthode marche parfaitement quand
l'élément à extraire est isolé avec un fond uni. Vérifiez dans le panneau latéral droit de la
calque que l'icône « œil » n'est activée que pour la copie, sinon vous voyez à l'écran la
superposition des calques de l'image originale et de la copie. Sélectionnez l'outil de sélection
contiguë, représenté par une icône de baguette magique dans le panneau latéral gauche.
Faites maintenant un simple clic sur n'importe quel point de la zone à effacer (dans la zone
blanche pour notre exemple). Normalement, les contours de l'image à détourer s'affichent en
pointillés. Faites ensuite un clic droit sur n'importe où dans la zone de couleur unie à
supprimer. Dans le menu qui s'ouvre, cliquez sur « Édition » puis sur « Effacer ».
40
Toute la zone recouverte de carrés gris matérialise la surface qui est dorénavant transparente
(et non plus blanche) sur la copie de l'image.
Vous pouvez à présent sauver la copie sur laquelle vous avez détouré l'image. Pour cela,
cliquez sur « Fichier » puis sur « Exporter sous ».
41
Donnez un nom à votre fichier puis validez en cliquant sur « Exporter ». Une petite fenêtre
s'ouvre, vous pouvez définir la qualité de l'image et changer quelques réglages, puis cliquez
sur « Exporter » pour confirmer l'opération.
Méthode 2
La deuxième méthode est adaptée quand l'objet à détourer possède une forme simple et que le
fond de l'image n'est pas uni. Dans ces cas-là, choisissez l'outil de sélection à main levée
représenté par l'icône en forme de lasso.
42
Dans notre exemple, nous allons détourer cet immeuble. Pour cela, il suffit de cliquer à
n'importe quelle extrémité de l'élément à détourer pour faire apparaître un premier point.
Chaque clic gauche supplémentaire rajoute un point qui est directement lié en ligne droite au
précédent. Sur l'image ci-dessous, vous pouvez voir les points reliés les uns aux autres et le
tracé de contour du toit.
si vous maintenez le clic gauche tout en déplaçant la souris, vous pouvez procéder à
un tracé de la même manière que si vous teniez un stylo. Cela peut être pratique pour
les parties arrondies ou nécessitant un peu plus de précision ;
n'hésitez pas à utiliser les commandes de zoom « + » et « - » pour travailler avec une
meilleure visibilité.
Les points que vous ajoutez avec le lasso se lient les uns aux autres.
Une fois que vous avez tracé le contour entier de l'élément à extraire, il vous suffit de faire un
clic droit dessus, de choisir « Édition » puis « Copier ». Celui-ci est désormais stocké dans le
presse-papier et vous pouvez directement le coller sur autre image.
43
Vous pouvez copier/coller l’élément dont vous avez tracé le contour
2.2.13. Incruster une image avec GIMP
L’incrustation d’une image consiste à composer une image avec d'autres images. La méthode
la plus facile est l’utilisation de l'outil ciseaux et du copier-coller, en quelques étapes.
Prenons l’exemple d’une image de fond ou l’on veut incruster la photo d’une personne
44
Etape 1
Etape 2
45
Etape 3
Pour réduire le poids d’une image, on peut pratiquer au redimensionnement de l’image et/ou à
la compression de celle-ci. Ces deux actions ne sont pas forcément à utiliser ensemble mais le
choix fonction du besoin.
Dimensions de l’image
On a déjà vu que pour redimensionne l’image pour réduire la taille: menu « image »
→ « Echelle et taille de l’image ».
Entrez une valeur de hauteur ou de largeur et l’autre sera calculée selon les proportions de la
photo. Pour désactiver la proportion cliquez sur la chaine à droite des champs « Largeur » et
« Hauteur ». la redimensionnement permet de diminuer significativement le poids une fois
l’image réenregistrée.
Compression
46
Gimp est avant-tout un logiciel de retouche mais il faut bien maîtriser le principe de
compression pour pouvoir gérer vos photos.
Gimp est un logiciel de retouche photo mais il peut faire bien d’autres choses. Il permet
aussi grâce à sa grande compatibilité de passer d’un format d’image à autre. C’est très
pratique pour lire certains formats « exotiques » mais aussi pour sauvegarder une image dans
un format adapté à son usage final.
Avant de savoir comment fonctionne les formats d’image dans Gimp, il faut comprendre la
subtilité de Gimp sur la sauvegarde des fichiers. En effet, le logiciel fait la distinction entre «
Enregistrement» et « export ».
47
2.2.16. Clonage
L’outil Cloner utilise la pointe de brosse courante pour copier une partie d’image ou un motif
dans une autre partie d’image ou une autre image. Ses usages sont multiples. L’un des plus
importants est la réparation de petits défauts de surface sur les photographies en récupérant
une copie de pixels ailleurs sur la photo. Cette technique est un peu longue à maîtriser, mais,
quand elle l’est, elle s’avère très puissante.
Si vous voulez cloner à partir d’une image, au lieu d’un motif, vous devez indiquer à GIMP
quelle image utiliser. Vous réalisez cela par un Ctrl-clic sur l’image source choisie. Tant que
vous n’avez pas désigné la source de cette façon, vous ne pouvez pas peindre avec l’outil
Vous pouvez cloner à partir de tout objet graphique (calque, masque de calque ou canal) vers
un autre objet graphique. Vous pouvez même cloner à partir de ou vers un masque de
sélection en basculant en mode Masque rapide. Si cela revient à copier des couleurs que la
48
cible n’accepte pas (par exemple cloner à partir d’une image RVB vers un calque Indexé ou
un masque de calque), alors les couleurs seront converties vers les couleurs les plus proches
possibles.
a) Activation de l’outil
b) Touches de contrôle
La touche Ctrl est utilisée pour déterminer la source si vous clonez à partir d’une image ; elle
n’a aucun effet si vous clonez à partir d’un motif. Vous pouvez cloner à partir d’un calque ou
d’une image en maintenant l’appui sur Ctrl et en cliquant sur le calque actif. Si l’option
Alignement est réglée sur « Aucun », « Aligné », ou « Fixé » le point cliqué devient la source
de clonage. Le pointeur devient . Relâchez la touche Ctrl et le clic, et allez à l’endroit que
vous voulez peindre. Cliquez-glissez pour peindre : la brosse est le pinceau avec la pointe de
brosse en cours.
c) Les Options de l’outil
Normalement, les options de l’outil sont affichées dans une fenêtre attachée en-dessous de la
Boîte à outils ou dans le panneau de droite. Si elles ne le sont pas, vous pouvez y accéder
depuis la barre de menus de l’image par Fenêtres → Fenêtres ancrables → Options de l’outil.
Image
49
Si l’option Échantillonner sur tous les calques est validée, c’est ce que vous voyez (la
couleur est faites de tous les calques d’une image multi-calques). Si elle n’est pas
validée, seul le calque sélectionné est cloné.
Motif
Vous indique le motif en cours. Si vous cliquez sur la boîte de présentation, vous
déroulez la liste des motifs et vous pouvez en choisir un autre.
Si cette option n’est pas cochée (par défaut), l’outil Cloner échantillonne à partir du
calque actif.
Si cette option est cochée, L’outil Cloner échantillonne à partir de tous les calques. Ce
qui vous permet de travailler de façon non-destructive, sans modifier les pixels
d’origine : vous créez un nouveau calque (transparent) au dessus du calque de l’image
et, ce nouveau calque étant actif, tous les pixels clonés apparaitront dans ce calque.
Alignement
Dans les exemples qui suivent, nous utiliserons une image source où sera prélevé le
motif à cloner, et une image destination sur laquelle le motif prélevé sera cloné (il
pourrait s’agir d’un calque dans l’image source) :
50