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Hervé Bazin

Hervé Bazin, de son nom de naissance Jean Pierre Marie Hervé-Bazin, né le 17 avril 1911 à Angers, ville
où il est mort le 17 février 19961, est un écrivain et romancier français, connu en particulier pour ses
romans autobiographiques (Vipère au poing, La Mort du petit cheval et Cri de la chouette).

Biographie

Famille

Hervé Bazin est né au sein d'une famille aisée. Son père, Jacques Hervé-Bazin (1882-1944), est docteur
en droit, avocat de profession, et enseigne durant plusieurs années à l'Université Catholique de l'Aurore
à Shanghaï (Chine). Sa mère, Paule Guilloteaux (1890-1960), est la fille de Jean Guilloteaux (1865-1949),
député puis sénateur du Morbihan. Sa grand-mère paternelle, Marie Bazin (1850-1919), auteure de
plusieurs romans sous le pseudonyme de Jacques Bret, est la sœur du romancier et académicien français
René Bazin (1853-1932)2.

Enfance et jeunesse

Il passe son enfance à Marans, près d'Angers, dans la propriété familiale, le château du Patys, avec ses
deux frères, où il s'oppose à sa mère qui était une femme autoritaire et sèche. Il fugue plusieurs fois
pendant son adolescence et refuse de passer les examens à la faculté catholique de droit d'Angers qu'on
lui a imposée et, l'année de ses vingt ans, il rompt avec sa famille, et part étudier à la faculté de lettres
de la Sorbonne (il emprunte la voiture de son père, a un accident, dont il sort amnésique, ce qui le
condamne à une longue hospitalisation). Malgré les souvenirs douloureux de son enfance, il reste toute
sa vie très attaché à sa région natale où il situe bon nombre de ses romans.

En parallèle de ses études, il exerce de nombreux petits métiers et écrit de la poésie, durant une
quinzaine d'années, sans éclats. En 1946, il crée la revue poétique La Coquille (huit volumes seulement).
En 1947, il obtient le prix Apollinaire pour Jour, son premier recueil de poèmes, qui sera suivi d'À la
poursuite d'Iris en 1948.

Sur le conseil de Paul Valéry, il se détourne alors de la poésie pour se consacrer à la prose.
Nom d'auteur

Il adresse aux éditions Grasset son manuscrit Vipère au poing sous son véritable nom, Jean Hervé-Bazin.
Après son acceptation par Jean Blanzat, directeur littéraire, Bernard Grasset décida d'autorité que la
publication du livre sous le nom d'Hervé Bazin suffisait. Il décida aussi de rajeunir son nouveau et dernier
poulain littéraire en le faisant naître en 1917, au lieu de 1911, pour donner l'impression qu'il s'agissait
d'un jeune auteur. En 1948 Hervé Bazin avait déjà 37 ans3.

Vipère au poing

Les rapports conflictuels qu'il a eus avec sa mère pendant son enfance lui inspirent le roman Vipère au
poing en 1948. Y est narrée la relation de haine entre Folcoche (nom donné par les paysans à une truie
qui mettant bas dévore aussitôt ses petits4), mère sèche et cruelle constamment à la recherche de
nouveaux moyens de brimade (par exemple, l'histoire de la fourchette) et ses enfants. Le narrateur est
Jean Rezeau, surnommé Brasse-Bouillon, et l'action se déroule dans les lieux mêmes de son enfance, le
château du Patys, rebaptisé La Belle Angerie. Maurice Nadeau apprécie ces « Atrides en gilet de flanelle
», selon l'expression d'Hervé Bazin. Ce roman connaît un immense succès après-guerre et est suivi de
nombreux autres qui décrivent, avec un certain naturalisme et un art du portrait psychologique, les
mœurs de son époque. Plus tard, deux autres romans (La Mort du petit cheval et Cri de la chouette)
auront comme héros les personnages déjà présents dans Vipère au poing.

Carrière littéraire

En 1950, il participe, avec d’autres écrivains comme Marcelle Auclair, Jacques Audiberti, Émile Danoën,
Maurice Druon et André Maurois, au numéro de la revue La Nouvelle équipe française de Lucie Faure,
intitulé « L’Amour est à réinventer ».

En 1954, il veut témoigner, à la suite de son expérience personnelle, de l'état déplorable des
établissements psychiatriques (qui pour lui n'avaient pas changé depuis ses démêlés familiaux de 1940),
et entreprend un tour de France de ces hôpitaux (entre autres l'hospice Pasteur à Poitiers), accompagné
du photographe Jean-Philippe Charbonnier, enquête qui sera publiée dans la revue Réalités de janvier
1955.

En 1957, il obtient le grand prix de littérature de Monaco.

De 1959 à 1960, Hervé Bazin réside à Anetz dans la maison de l'Emeronce avec une vue imprenable sur
la Loire et la rive opposée située en Anjou. C'est en ce lieu qu'il écrira son roman Au nom du fils.
Il est élu membre de l'Académie Goncourt en 1960, au couvert de Francis Carco. Il en deviendra
président en 1973 et contribuera au développement du prix Goncourt des lycéens.

En 1970, il publie Les Bienheureux de La Désolation, récit racontant l'histoire vraie des 264 habitants de
l'île Tristan da Cunha, nommée aussi « île de la Désolation », rapatriés en Angleterre à la suite de
l'éruption du volcan en 1961. Le roman relate le choc des cultures qui attendait les habitants de Tristan à
leur arrivée en Angleterre.

De 1984 à 1992, Hervé Bazin vit à Mont-Saint-Aignan. Il passe les dernières années de sa vie à Cunault
sur les bords de la Loire. Il meurt le 17 février 1996 à Angers. Conformément à son souhait, il est
incinéré et ses cendres sont dispersées dans la Maine. Toutefois, une pierre tombale à son nom est
visible au cimetière de Cunault.

Hervé Bazin est considéré comme « un romancier de la famille », thème central de tous ses romans. Sa
vision de la famille traditionnelle y est toutefois très négative et destructrice, conformément à ses idées
personnelles. Il a écrit également des nouvelles et des essais, comme Ce que je crois en 1977.

Engagements politiques

Politiquement, il s'engage en 1949 dans le Mouvement de la paix, une organisation proche du Parti
communiste qu'il rejoint pour s'opposer à sa famille qui appartient à la droite bourgeoise et
conservatrice. Il soutient les époux Rosenberg durant leur procès. Il obtint le prix Lénine pour la paix en
1980, ce qui fit dire plaisamment à Roger Peyrefitte : « Hervé Bazin avait deux prix qui faisaient
pendant : le prix Lénine de la Paix et le prix de l'humour noir5 ». En 1985, il signe avec Albert Jacquard,
Suzanne Prou, et Léon Schwartzenberg un article affirmant que « l'arme nucléaire est une arme de
suicide autant qu'une arme de menace6 ».

Manuscrits

En 1995, lors d'un déménagement, Hervé Bazin avait déposé ses manuscrits et sa correspondance aux
archives municipales de la ville de Nancy, déjà en possession du fonds des frères Goncourt, originaires
de la ville. Après sa mort, à la suite d'un imbroglio juridique, cinq de ses premiers enfants ont obtenu,
contre l'avis de sa dernière épouse et de son dernier fils, la vente de ce fonds à l'hôtel Drouot, le 29
octobre 2004. La bibliothèque universitaire d'Angers parvint à préempter la quasi-totalité de ce
patrimoine, soit 22 manuscrits et près de 9 000 lettres : seuls manquent celui de Vipère au poing, vendu
par l'auteur dans les années 1960, et celui des Bienheureux de la désolation, recueilli par son fils
Dominique le jour de la vente.

Unions et enfants
Jean Pierre Hervé-Bazin se marie en premières noces à Paris (5e arrondissement) le 3 février 1934 avec
Odette Danigo (1914 - 2003), dont il divorce en 1948. De cette première union est issu :

Jacques (1934-1976), mort par suicide.

Il épouse en secondes noces à Paris (11e arrondissement) le 30 avril 1948, Jacqueline Dussollier (1920-
2007), dont il divorce en 1967. De ce second mariage sont issus :

Jean-Paul (né en 1948)

Maryvonne (née en 1950)

Catherine (née en 1953)

Dominique (né en 1957)

Il épouse en troisièmes noces à Paris (13e arrondissement) le 9 mai 1967, Monique Serre (1933-2018),
dont il divorce en 1987. De cette troisième union est issu :

Claude (né en 1970)

Il épouse en quatrièmes noces à Barneville-sur-Seine (Eure) le 8 août 1987 (il a 76 ans), Odile L'Hermitte
(1950-2017) de trente-neuf ans sa cadette. En 1988, il publie Le Démon de minuit, roman dans lequel il
défend l'amour intergénérationnel. De cette quatrième union est issu :

Nicolas (né en 1986, dans la soixante-quinzième année d'Hervé Bazin)7.

Orthographe et ponctuation

Dans son essai de 1966 Plumons l'Oiseau8, Bazin propose une orthographe presque phonémique pour la
langue française, qu'il appelle « l'ortografiǝ lojikǝ ». Il attribue cette orthographe à son ami (fictif) Alexis
Patagos.

Lettre Nom Nom (API) Remarque

a a (wvèr) /a~ɑ/ (/u.vèʁ/)

(á) a fèrmé /a~ɑ/ /fɛʁ.me/ optionnel

e e /ə/

é é /e/

è è /ɛ/
œ œ (wvèr) /œ~ø/ (/u.vèʁ/)

(œ́ ) œ fèrmé /œ~ø/ /fɛʁ.me/ optionnel

o ɔ (wvèr)/ɔ/ (/u.vèʁ/)

ó ó (fèrmé) /o/ (/fɛʁ.me/) obligatoire

i i /i/

u u /y/

w w /u/ la voyelle ou

ã ã /ɑ̃/

ẽ ẽ /ɛ̃/

õ õ /ɔ̃/

œ̃ œ̃ /œ̃ /

b bé /be/

k ké /ke/

d dé /de/

f fé /fe/

g gé /ge/ toujours dur

h hé /ʃe/ ch doux

j jé /ʒe/

l lé /le/

m mé /me/

n né /ne/

ñ ñé /ɲ/, /ŋ/

p pé /pe/

r ré /ʁe/

s sé /se/ jamais exprimé

t té /te/

v vé /ve/

z zé /ze/

y yé /je/
u͐ u͐e /ɥe/

w͐ w͐ e /we/

ɔ le siñə dur /lə siɲ dyʁ/ /h/ si nécessaire

ə le siñə mw /lə siɲ mu/ /e/, où parfois muette

× le siñə du pluryèl ɛ̃sonor /lə siɲ dy ply.ʁjɛl ɛ̃.sɔ.nɔʁ/ pluriel parfois muet (par
exemple, femmes → ⟨fam×⟩)

◌̇ le point de différenciation (par exemple, ça → ⟨ṡa⟩, mais sa → ⟨sa⟩)

Il a également proposé six nouveaux « points d'intonation »9,10 :

Les signes de ponctuation proposés par Bazin dans Plumons l'Oiseau (1966)

Acclamation

Autorité

Conviction

Doute

Ironie

Amour

Exemple11 :

Orthographe standard Ortografiǝ lojikǝ

J’aime, dit l’amant,

Je parle, dit le député,

J’enseigne, dit le professeur,

Je règne, dit le roi,


Je crois, dit le moine,

Je pense, dit le philosophe,

Je trouve, dit le savant...

J’èmǝ di l’amã,

Je parlǝ, di le député,

J’ãsèñǝ, di le profèsœr,

Je rèñǝ di le rw͐ a,

Je krw͐ a di le mw͐ anǝ,

Je pãsǝ, di le filozofǝ,

Je trwvǝ, di le savã...

Œuvre littéraire

Œuvres

Poésie

Jour, poèmes, 1947

À la poursuite d'Iris, poèmes, 1948

Humeurs, poèmes, 1953

Traits, aphorismes et poèmes, 1976

Œuvre poétique, poèmes, 1992

Romans

Vipère au poing, roman autobiographique, 1948

La Tête contre les murs, roman écrit d'août 1948 à février 1949, publié en 1949

La Mort du petit cheval, roman autobiographique, suite de Vipère au poing publié en 1948, écrit de
décembre 1949 à août 1950, publié en 1950

Lève-toi et marche, roman, écrit en 1951, publié en 1952

Contre vents et marées, roman, 1953

L'Huile sur le feu, roman, écrit d'oct. 1953 à février 1954, publié en 1954
Qui j'ose aimer, roman, écrit de novembre 1955 à oct. 1956, publié en 1956, puis en 1966 avec
illustrations originales de Viko (Éditions Rombaldi)

Au nom du fils, roman, écrit d'avril 1959 à septembre 1960, publié en 1960

Le Matrimoine, roman écrit en 1966, publié en 1967

Les Bienheureux de La Désolation, enquête romanesque, 1970, sur l'évacuation des habitants de l'île
Tristan da Cunha suivant une éruption volcanique en 1961, leur malaise au sein de la société de
consommation britannique où l'on tentait de les intégrer, puis leur volonté inébranlable de retourner
vivre sur leur île, l'un des lieux les plus durs de la planète.

Cri de la chouette, roman autobiographique (suite de Vipère au poing et de La Mort du petit cheval),
écrit en 1971, publié en 1972, adapté à la télévision en 1986 sous le titre Le Cri de la chouette

Madame Ex, roman, écrit en 1974, publié en 1975

Un feu dévore un autre feu, roman, 1978

L'Église verte, roman, 1981

Le Démon de minuit, roman, 1988

L'École des pères, roman, 1991

Le Grand Méchant Doux, roman, 1992

Le Neuvième jour, roman, 1994

Nouvelles

Le bureau des mariages, nouvelles, 1951

Chapeau bas, nouvelles, 1963 : Chapeau bas, Bouc émissaire, La hotte, M. le conseiller du cœur,
Souvenirs d'un amnésique, Mansarde à louer, La Clope

Essais

La Fin des asiles, essai / enquête, 1959

Plumons l'oiseau, essai, 1966

Ce que je crois, essai, 1977

Abécédaire, journal autobiographique sous forme d'un abécédaire, 1984

Jeunesse

Qui est le prince ?, roman, 1981

Citations

Sur les autres projets Wikimedia :


Hervé Bazin, sur Wikiquote

« Écrire est un aveu doublé d’un camouflage. » - Abécédaire (1984)

« Quand la loi redevient celle de la jungle, c'est un honneur que d'être déclaré hors-la-loi. » — Un feu
dévore un autre feu (1978)

« Il est significatif que le statut de la femme demeure à peu près inchangé là où les religions sont encore
très puissantes. Partout ailleurs, il est remis en question. » — Ce que je crois (1977)

« Mais plutôt que d'enseignement, c'est d'éducation que manque aujourd'hui la jeunesse. » — Ce que je
crois (1977)

« Je suis, je vis ; j'attaque, je détruis ; je pense donc je contredis. » - Vipère au poing (1948)

« J'entre à peine dans la vie et, grâce à toi, je ne crois plus à rien, ni à personne. » - Vipère au poing
(1948)

« Merci, ma mère ! Je suis celui qui marche, une vipère au poing. » - Vipère au poing (1948)

« Familles, je vous hais ! disait Gide (qui pourtant en fit une). Disons plus simplement, à deux lettres près
: Familles, je vous ai. » — Ce que je crois (1977)

Décorations

Grand-officier de la Légion d'honneur12 le 31 décembre 1994 (Commandeur le 23 mai 1991)

Notes et références

Archives du Maine-et-Loire, commune d'Angers, 1er arrondissement, acte de naissance no 396, année
1911 (avec mention marginale de décès) [archive]

Il est donc cousin par alliance de Paul Claudel, celui-ci ayant épousé la fille d'une cousine germaine du
père d'Hervé Bazin.

Hervé Bazin, entretiens avec Jean-Claude Lamy, Stock, 1992

Hervé Bazin, entretiens avec Jean-Claude Lamy, Stock, 1992, p. 68-69 : « Dans Vipère au poing la mère
de Brasse-Bouillon est appelée "Folcoche", qui sonne comme une contraction de folle et de cochonne.
Est-ce la bonne interprétation ? Réponse d'Hervé Bazin : "Erreur ! La véritable origine de Folcoche est
paysanne. La folcoche, pour un fermier du coin, c'est la truie qui, mettant bas, dévore aussitôt ses petits.
»

Roger Peyrefitte, L'illustre écrivain : roman, Paris, A. Michel, 1982, 434 p. (ISBN 978-2-226-01482-5,
OCLC 252393996), p. 126.

Hervé Bazin, Albert Jacquard, Suzanne Prou et Léon Schwartzenberg, « Vers le suicide collectif ? », Le
Monde, 21 mars 1985

Généalogie et descendance d'Hervé-Bazin publiée dans "A la découverte de leurs racines" de Joseph
Valynseele et Denis Grando, éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, 1988, page 118.

Hervé Bazin, Plumons l'oiseau, Paris (France), Éditions Bernard Grasset, 1966, p. 142
(en) Mykyta Yevstifeyev et Karl Pentzlin, « Revised preliminary proposal to encode six punctuation
characters introduced by Hervé Bazin in the UCS [archive] », DKUUG (Dansk Unix User Group), 28 février
2012 (consulté le 23 janvier 2013)

(en) Adrienne Crezo, « 13 Little-Known Punctuation Marks We Should Be Using [archive] », Mental Floss,
5 octobre 2012 (consulté le 23 janvier 2013)

Hervé Bazin, Plumons l'oiseau, Paris (France), Éditions Bernard Grasset, 1966, p. 192/190

Décret du 31 décembre 1994 portant élévation à la dignité de grand'croix et de grand officier [archive]

Voir aussi

Bibliographie

Hervé Bazin, Marc Beigbeder, Jean-Marie Domenach, Francis Jeanson, Michel Leiris, Jacques Madaule,
Marcel Mer, Jean Painlevé, Roger Pinto, Jacques Prévert, Roland de Pury, J.H. Roy, Vercors et Louis de
Villefosse (préf. Jean-Paul Sartre), L'Affaire Henri Martin : Commentaire de Jean-Paul Sartre (Collectif),
Paris, Gallimard, coll. « nrf / Hors série Connaissance », 29 octobre 1953, 296 p. (ISBN 2-07-024836-4,
présentation en ligne [archive]).

Articles connexes

Ferdinand Hervé-Bazin est né le 14 juin 1847 à Brain-sur-l'Authion et mort le 8 janvier 1889 à Angers, né
Ferdinand-Jacques Hervé, auquel il a ajouté le nom celui de son épouse Marie-Claire Bazin. Il était le
grand-père de l'écrivain Hervé Bazin.

Vipère au poing a connu deux adaptations : un film de télévision, réalisé par Pierre Cardinal en 1970,
avec Alice Sapritch et un film de cinéma en 2004 avec Catherine Frot et Jacques Villeret, réalisé par
Philippe de Broca (il s'agit du dernier film du célèbre metteur en scène, décédé quelques jours après sa
sortie)

La Tête contre les murs a connu une adaptation cinématographique, en 1959, réalisée par Georges
Franju, avec Pierre Brasseur, Paul Meurisse, Anouk Aimée, Charles Aznavour, Jean-Pierre Mocky,
également coadaptateur avec le réalisateur et Jean-Charles Pichon, auteur des dialogues, musique de
Maurice Jarre.

Le jeune Hervé Bazin est le héros du roman de Pierre Viaud Les Grelots de Triboulet (Paris, 1951).

Hervé Bazin : entretiens avec Jean-Claude Lamy 1992 - Essai

Dans les pas d'Hervé Bazin : biographie écrite par Catherine et Philippe Nédélec aux Éditions du Petit
Pavé en 2008

Liens externes

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Ressources relatives au spectacle : Les Archives du spectacleTheatreOnline

Ressources relatives à l'audiovisuel : FilmportalIMDb

Ressource relative à la musique : Discogs

Vidéo Bazin, Hervé [archive] s'explique sur la révolte de mai 68. Archives de la Télévision suisse romande

Le fonds Hervé Bazin de la bibliothèque universitaire d'Angers [archive]

Site de l'Académie Goncourt [archive]

Site internet sur Hervé Bazin [archive]

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