Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Définition 1:
Un auteur anonyme définit la mathématique
comme étant une science de la logique
affranchie de toute réalité sensible.
Plus loin, le dictionnaire universel soutient que:
Les mathématiques sont un ensemble
d’opérations que l’homme applique aux
concepts des nombres de forme et d’ensembles.
1
2
Elle est la science de base sans la quelle la
pratique des autres sciences et de
nombreuses techniques serait impossible.
Définition 2:
Un opération mathématique est une
combinaison effectuée sur des êtres
mathématiques bien déterminés (Petit
Larousse illustré)
1
3
Définition 3 : Une opération mathématique
est un ensemble de démarches méthodiques
de la pensée procédant par déduction et
s’appliquant sur une partie d’un ou de
plusieurs ensembles en suivant une loi bien
déterminée
1
Définitions 4 : Une loi d’après Engels est la forme
d’universalité dans la nature. Plus loin il poursuit :
la loi est une connexion essentielle nécessaire et
générale qui se répète entre les phénomènes du
monde matériel et qui imprime
1
5
aux évènements un cours strictement.
Définition 5 : La science est un ensemble de
connaissances et de recherches ayant un degré
suffisant d’unités et de généralités et susceptibles
d’amener les hommes qui s’y consacrent à des
conclusions concordantes, résultant des relations
1
6
objectives que l’on découvre graduellement et que
l’on confirme par des méthodes de vérification bien
définies. (A. Lalande).
LE TRAVAIL DE RECHERCHE
1. Définition
Le travail de recherche permet d'approfondir ses
1
7
connaissances sur un sujet donné, de clarifier ses idées
et de les communiquer par écrit d'une façon logique et
rigoureuse.
2. Étapes
Le sujet
Le but du travail
La problématique et cadre conceptuel
1
8
La documentation
Le traitement de la documentation
La rédaction
Qu'il s'agisse d'un travail de recherche ou d'une
dissertation, les étapes documentation, traitement de la
documentation et rédaction sont les mêmes. Des renvois
nécessaires seront effectués le moment venu.
1
9
Nous nous attarderons davantage aux quatre
premières étapes qui suivent : le sujet, le but du
travail, la problématique et l’hypothèse. Par
ailleurs, avant de commencer un travail de
recherche, il serait tout indiqué de lire
attentivement les points qui suivent.
1
10
QU'EST QU'UN PROBLEME DE RECHERCHE ?
-Dans cette page, vous trouverez :
a)-Qu'est-ce qu'un problème de recherche : définition
b)-Comment distinguer un vrai d'un faux problème
c)-Comment trouver et formuler un problème
d)-Comment poser une question de recherche
1
11
e)-Comment traduire un problème en question
f)-Comment formuler une hypothèse ou un objectif
g)-Comment transformer une question en
hypothèse/objectif
h)-Où suis-je?
i)-Consigne suivante
1
12
QU'EST-CE QU’UN PROBLÈME DE
RECHERCHE?
Le but de la science est de résoudre des problèmes au
moyen de recherches scientifiques.
PROBLÈME > RECHERCHES SCIENTIFIQUES >
SOLUTION
1
13
-Un problème de recherche est une faille ou une lacune
dans nos connaissances, dans «ce que l'on sait»,
-En clair, c'est «ce qu'on ne sait pas» mais ce qui mérite
d'être su ou mieux connu.
-En science, il existe deux catégories de problèmes: les
vrais et les faux problèmes.
1
14
-Un vrai problème de recherche - «ce qu'on ne sait pas et
que l'on cherche à savoir»- doit posséder les trois
caractéristiques suivantes :
1. Le problème est pertinent.
2. Il n'existe actuellement aucune solution satisfaisante à
ce problème.
1
15
3. On peut résoudre ce problème de manière
scientifique.
COMMENT DISTINGUER LE VRAI DU FAUX?
1. Un problème est pertinent s'il y a des raisons
valables que l'on s'y attarde, que l'on cherche à le
résoudre:
1
16
Exemple d'un faux problème
Un chercheur étudie la mémoire. Après avoir lu plusieurs
livres et articles de recherche sur le sujet, il se demande si la
couleur des yeux augmente la rétention. Les gens qui ont les
yeux bleus retiennent-ils mieux ou plus d'information que
les gens qui ont les yeux bruns ?
1
17
Ce problème n'est pas pertinent car il n'y a actuellement
aucune raison de croire que la couleur des yeux influence
la mémoire. A ce jour, on a découvert aucun processus ou
mécanisme qui permet de croire à l’existence d'une relation
entre ces deux variables; et aucune théorie ne suggère
qu'une telle relation puisse exister.
1
18
Il s’agit d'un faux problème car il n'y aucune raison valable
de chercher à le résoudre,
2. Un problème de recherche est un vrai problème s'il
n'existe actuellement aucune solution permettant de le
résoudre de façon satisfaisante. On dira alors qu'il existe
une faille ou une lacune dans nos connaissances.
1
19
S'il existe une solution, le problème n'est plus un
problème car il fait maintenant partie de nos
connaissances, de «ce que l'on sait», On dira
alors qu'il s'agit d'un problème résolu ou d'un
vieux problème.
1
20
Exemple 2 d'un faux problème
Une psychologue s'intéresse à
l'apprentissage chez le rat.
Après avoir lu plusieurs livres et articles de
recherche sur la question, elle en vient à se
demander si l'eau peut servir à renforcer
1
21
les comportements de cette espèce. Il s'agit
d'un faux problème car on sait depuis fort
longtemps que l'eau est un agent de
renforcement chez le rat, Ce problème n'est
pas nouveau: il existe déjà une réponse
satisfaisante à cette question
1
22
Il s'agit donc d'un faux problème car on
connait déjà la solution,
5. Un problème est scientifique s'il peut être
résolu grâce à la méthode scientifique,
sinon on dira qu'il est insoluble ou
métaphysique. 1
23
Un psychologue étudie la dépression.
Après avoir lu plusieurs livres et articles
de recherche sur la question, il en vient à
se demander si la présence des anges peut
favoriser la guérison des personnes
dépressives.
1
24
On ne peut répondre scientifiquement à cette question
car:
1)Aucune théorie scientifique ne postule l'existence des
anges;
2) il n'existe aucun moyen de mesurer leur présence, Il
s'agit d'un problème scientifique - la dépression - mais la
solution proposée pour le résoudre est de nature
religieuse, mystique ou métaphysique,
1
25
donc non scientifique, il s'agit d'un faux
problème car la solution n'est pas de nature
scientifique.
Lorsque ces trois conditions sont réunies, le
problème devient scientifique et fait alors
partie de «ce que l'on veut savoir»,
Un autre exemple de pertinence?
1
26
A.COMMENT TROUVER ET FORMULER UN
VRAI PROBLEME
-Pour trouver un vrai problème de recherche, il
faut lire, donc recenser les écrits d'un domaine
de recherche afin de prendre connaissance de «
ce que l'on sait » actuellement sur la question ou
le thème de notre choix. 1
27
-Ensuite, il faut cerner le problème, autrement
dit distinguer « ce que l'on sait », « ce que l'on
ne sait pas » et «ce que l'on voudrait savoir».
-Finalement, il faut se demander si notre
problème est pertinent, nouveau et résoluble
scientifiquement. 1
28
-Voici un exemple :
Une psychologue étudie la mémoire et les
stratégies d'apprentissage des élèves qui
fréquentent le cégep. Après avoir lu
plusieurs livres et articles de recherche sur
la question, elle en vient à se demander si29
1
faire des Netquiz améliore les résultats
scolaires des élèves de ce niveau.
Les Netquiz sont des jeux questionnaire
conçus pour favoriser la répétition. On sait que
la plupart des théories de l'apprentissage
s'accordent à dire que la répétition est l'un30
1
des
facteurs déterminants de l'apprentissage (Sinner,
1985).
Par ailleurs, de nombreuses études ont montré
que la répétition augmentait la rétention
d'information chez les élèves de niveau
secondaire (Kinner, 1958).
1
31
Malheureusement, on ignore si les Netquiz
constitue un moyen efficace d'augmenter la
répétition chez les étudiant-e-s qui fréquentent le
cégep. C'est donc une faille ou une lacune dans
nos connaissances car personne ne peut affirmer
hors de doute que tel est le cas.
1
32
Pour vous aider à trouver un problème, consultez
les 4 exemples de problématique qui sont à votre
disposition:
-Sur ce site;
-Dans les dernières pages de votre livre .
-Exemple de problématique que vous avez
téléchargé sur ce site;
-Dans votre cahier d'exercices (présentation de
soi et petites annonces)
1
33
POSER UNE QUESTION DE
RECHERCHE
1
47
F. COMMENT FORMULER UNE
HYPOTHESE OU UN OBJECTIF
1
49
Exemple d'une hypothèse
Faire des Netquiz améliore les résultats scolaires
des étudiantes qui fréquentent le cégep.
Exemple d'un objectif
L'objectif de cette recherche consiste à vérifier
l'effet des Netquiz sur les résultats scolaires des
étudiant-e-s du niveau collégial.
1
50
Exemples d'une hypothèse mal formulée
-Faire des Netquiz améliore-t-il les résultats
scolaires des étudiant-e-s qui fréquentent le
cégep?
-Faire des Netquiz améliore ou diminue les
résultats scolaires des étudiant-e-s qui fréquentent
le cégep.
-Faire des Netquiz améliore les résultats scolaires.
1
51
-Faire des Netquiz améliore les étudiant-e-s qui
fréquentent le cégep.
Exemples d'un objectif imprécis
-L'objectif de cette recherche consiste à vérifier s'il
est possible d'augmenter les résultats scolaires.
-L'objectif de cette recherche consiste à vérifier
l'effet des Netquiz sur les étudiant-e-s du niveau
collégial.
1
52
-Faire des Netquiz améliore-t-il les résultats
scolaires des étudiant-e-s qui fréquentent le
cégep?
-L'objectif de cette recherche consiste à vérifier
l'effet des Netquiz sur les résultats scolaires des
étudiant-e-s.
Un autre exemple pour distinguer hypothèse et
objectif. 1
53
G. COMMENT TRANSFORMER UNE
QUESTION EN HYPOTHESE/OBJECTIF
Pour formuler une hypothèse, donc faire une
affirmation, le chercheur doit s’appuyer sur:
-Une recherche empirique qui supporte son affirmation
(=faits scientifiques). Par Claude Goulet Travail remis
à Claude Goulet dans le cadre du cours IPMSH
1
54
o Ou sur une théorie scientifique qui va dans le sens de son
hypothèse
o Idéalement, ces deux conditions –faits et théorie – doivent
être remplies (=hypothèse forte); mais toute hypothèse qui
satisfait à l’une ou l’autre de ces conditions sera considérée
comme pertinente ou logiquement valable (hypothèse
fiable)
1
55
Exemple d'une recherche empirique
Par ailleurs, de nombreuses études ont montré
que la répétition augmentait la rétention
d’information chez les élèves de niveau
Secondaire (Kinner, 1958)
( Kinner,1958)
1 56
Exemple d’une théorie
On sait que la plupart des théories de
l'apprentissage s’accordent à dire que la
répétition est un facteur déterminant de
l’apprentissage
1 57
Si aucune de ces conditions n’est satisfaite, le
chercheur doit se contenter de formuler un
objectif.
L’objectif doit aussi reposer sur des faits ou
théories qui permettent de supposer qu’il existe un
lien entre deux phénomènes (les variables X et Y)
1 58
ou qu’un phénomène existe bel et bien ou
possède-la ou les propriétés x qu’on lui
attribue. Attention : ce n’est pas une simple
question de choix ; il est toujours préférable de
formuler une hypothèse car l’hypothèse est plus
précise et féconde que l’objectif.
1 59
Consignes de la Pertinence du Consignes Où suis-je ?
problématique problème précédentes
1 60
ÉTAPE 1.4-b
10 QUESTIONS À SE POSER EN
LISANT UN TEXTE
SCIENTIFIQUE
1.Quel est le but général de ce texte ?
Que cherche-t-on à nous expliquer ?
-Résumer ce but sur une fiche.
1 61
2.Quels sont les problèmes abordés
dans ce texte ? Que veut-on savoir au
juste ?
Enumérer ce ou ces problèmes sur une
fiche.
1 62
3.Pourquoi veut-on savoir cela ? Selon
l'auteur, en quoi est-il utile de comprendre
le ou les phénomènes à l'étude (E votre
thème)?
Si disponible, fournir cette justification
sur une fiche. 1 63
4.Comment le phénomène
à l'étude est-il défini ?
Fournir la ou les
définitions de ce
phénomène sur une fiche.
1 64
5.Quelles sont les différentes formes de ce
phénomène ?
Si disponible, indiquer sur une fiche les
variantes du phénomène à l'étude.
1 67
Etape 1
Exemple d’une problématique
Dans cette page, vous trouverez un exemple
de problématique, décomposée en ses
éléments :
Page couverture + titre
1. Introduction
2.Développement
1 68
LA PROBLEMATIQUE :
1
69
L'auteur tente de montrer l'importance de la
mémoire et l'intérêt d'étudier ce
phénomène. A la fin du texte, il annonce le
but de sa recherche (son problème général).
Attention : plan ou sujet divisé facultatif.
1
70
Tous les êtres vivants ont une mémoire. Bien
qu'elle soit parfois rudimentaire, cette capacité à
retenir l'information est indispensable à la survie
des individus (Cobain, 1993). Elle permet
d'enregistrer nos expériences, de s'adapter au
monde (Vedder, 1992).
1
71
Sans mémoire, l'acquisition de nouveaux
comportements serait impossible (Jagger, 1997).
Malgré son importance, la mémoire n'est pas infaillible
elle oublie. Des informations dûment emmagasinées
deviennent progressivement inaccessibles, ou pire
encore s'effacent de notre cerveau à tout jamais.
1
72
. De nombreux facteurs sont à l'origine de ce
phénomène :
Effet du temps, refoulement, traumatisme crânien,
interférence (Leloup, 2003). De ce nombre,
l'interférence est sans doute le facteur le moins bien
connu. (But ou problème général : mieux connaître les
liens entre la mémoire et l ‘interférence)
1
73
2 : LE DÉVELOPPEMENT
2.1 - L'ÉTAT DE LA QUESTION :
Cette partie, la plus longue du texte, présente
ce que l'on sait sur la mémoire.
Selon Smith et ses collaborateurs (1971), le
cerveau possède trois types de mémoire :
1
74
la mémoire sensorielle, la mémoire à court
terme et la mémoire à long terme. Selon
eux, chaque mémoire a un rôle à jouer dans
le traitement de I ‘information. (Définition
du phénomène : concepts de mémoire + 3
dimensions). 1
75
La mémoire sensorielle (MS) emmagasine I
‘information qui provient directement des sens.
Cette mémoire « enregistre pour un laps de temps
très court une grande quantité d'information qui
sera ensuite triée et acheminée à la mémoire à court
terme grâce aux processus d'attention »
1
76
(Hendrix et Joplin, 1968, p.88).
(définition et rôle du concept de la mémoire
sensorielle). Comme son nom l'indique, la
mémoire à court terme (MCT) conserve
l'information pendant un bref laps de temps
1
77
(moins d'une trentaine de secondes sans effort)
(Hendrix et Joplin, 1968).
« Cette mémoire accorde au cerveau le temps
nécessaire pour décider si l'information sera utilisée
pour résoudre un problème, transférée en mémoire à
long terme ou tout simplement oubliée »
1
78
(Vedder, 1995, p.39), (Définition).
La MCT a aussi une faible capacité de rétention. En
effet, Hendrix et Joplin (1968) a montré que
l'humain pouvait retenir en moyenne sept
informations, plus ou moins deux.(Résultats de
recherche Données empiriques).
1
79
Dans sa recherche, les sujets devaient lire une liste
d'épicerie contenant 15 produits différents, puis
sauter à la corde pendant une minute pour le
premier groupe et deux minutes pour le second.
Après ce délai, on demandait aux deux groupes
d'inscrire sur une feuille tous les éléments dont ils
avaient le souvenir. 1
80
. Les sujets avaient droit de |regrouper les
éléments pendant la phase de rappel, mais il ne
pouvait consulter la liste d'épicerie qu'une seule
fois. (Précision méthodologique + variables
parasites Contrôlées).
1
81
La mémoire à long terme (MLT) est « une mémoire
dans laquelle les informations sont entreposées après
avoir été analysées et organisées. Contrairement à la
MCT, les informations qui y sont stockées demeurent
disponibles pendant de très longues périodes de temps »
(Vedder, 1995, p. 39),
1
82
voire toute une vie selon certains auteurs
(Morrison, 1972). C'est grâce à cette mémoire si
l'information acquiert un sens lorsqu'elle
parvient en MCT (Hendrix et Joplin, 1968).
Définition et rôle du concept de mémoire à long
terme:
1
83
La mémoire à long terme peut être brouillée par
un phénomène qu'on appelle l'interférence.
Selon Smith et ses collaborateurs (1971, p.121),
« il y a interférence lorsque l ‘apprentissage
d'une tâche A diminue l'apprentissage d'une
tâche B».
1
84
Définition de l'interférence Par exemple, le résultat à
un examen de psychologie sera généralement plus
faible si, tout de suite après avoir étudié la théorie de
Freud (tâche A), un élève étudie Platon (tâche B).
1
85
Ici l'apprentissage de la philosophie intercalé entre
l‘étude de la psychologie et l'examen nuit au rappel
des connaissances de la théorie de Freud. Ce
phénomène a été notamment observé chez les élèves
qui doivent étudier deux ou trois examens lors d'une
même journée (Presley, 1966, cité dans Smith et al.,
1971). 1
86
Yorke (1996) a montré que I ‘interférence variait
selon le degré de similitude des tâches à
accomplir. Expliquer : (facteur qui influence
l'interférence). Sa recherche indique que deux
tâches quasi-identiques, comme l'étude de la
psychologie et de la philosophie,
1
87
créent plus d'interférence entre elles que deux
tâches différentes comme écouter un disque et
étudier pour un examen de psychologie.
Appuyer : données empiriques
En vertu de ce principe, si au lieu d'étudier.
1
88
Platon après Freud un étudiant écoutait son
disque préféré, ses résultats en psychologie
seraient meilleurs. Quelques études confirment
ce fait (Presley, 1966, 1967, cité dans Smith et
al., 1971).
1
89
Appuyer.
Ces résultats s'expliquent par le fait que la
psychologie et la philosophie font appel à des
concepts et à des explications qui, sans être
identiques, se ressemblent suffisamment pour
créer de la confusion lors du rappel (Beck, 1997).
1
90
2.2 - LA FORMULATION DU PROBLEME :
cette partie permet de cerner le problème
- ce que l'on veut savoir
- en montrer la pertinence et l'intérêt, et finalement
de poser clairement une question de recherche.
1
91
Maintenant que se passerait il si entre sa période
d'étude en psychologie et son examen, un
étudiant écoutait le dernier disque de RadioHead
? Autrement dit, quel serait le niveau
d'interférence si l‘une des deux tâches était tout à
fait nouvelle ? 1
92
Yorke (1996b) la tenté de répondre à cette
question. Les résultats de sa recherche indiquent
que la nouveauté a un effet négatif sur le rappel :
deux tâches différentes (étudier sa psychologie et
écouter Radiohead)
1
93
mais dont l’ un est nouvelle (écouter
Radiohead) créeront plus d'interférence gue
deux tâches différentes et familières (étudier
sa psychologie et écouter son disque
préféré). (E Données empiriques)
1
94
Harvey (2002) soutient que ce phénomène
résulte du grand nombre d'informations
nouvelles que la mémoire doit intégrer là sa
structure lors d'une première écoute
(nouvelles paroles, nouvelles voix, nouveaux
instruments, nouveaux rythmes).
1
95
Selon elle, cet effet de nouveauté soumet la
mémoire à un travail important, qui diminue
d'autant son efficacité lors du rappel. (Ici le
problème se précise) Suivant ce
raisonnement, on devrait s'attendre à ce qu'il
y ait plus d'interférence lorsqu'on
1
96
réunit dans une même séquence d'apprentissage
deux tâches différentes et totalement nouvelles.
(On devrait s'attendre = on ne sait pas = faille ou
lacune dans nos connaissances = problème
pertinent) Est-ce bien le cas ?
1
97
Le caractère nouveau des tâches augmente-t-il
l'interférence ? (Voici la question de recherche). La
réponse à cette question pourrait permettre de
mieux comprendre le phénomène d'interférence et,
partant, d'élaborer de nouvelles stratégies
d'apprentissage en milieu scolaire.
1
98
(= Justification de la recherche) .
Dans la troisième partie de la problématique,
la conclusion, l'auteur formule un objectif ou
une hypothèse. La présente étude a donc pour
but de vérifier l'hypothèse selon laquelle deux
tâches différentes et nouvelles,
1
99
(1) étudier la physique des atomes et (2) écouter le
dernier disque de Radiohead, créeront plus
d'interférence lors d'un examen de rappel sur les
atomes, que deux tâches différentes dont l'une est
|nouvelle et l'autre familière. (Il s'agit ici de
l'hypothèse de la recherche)
1
100
3. LES REFERENCES : sont les articles
scientifiques, les livres ou les chapitres de
livre qui sont consultés et cités par l'auteur
dans sa problématique.
Références
1
101
• BECK, H. (1997). Music: the new pollution?
Brain and Cognition, 2 (3), 45-87.
• COBAIN, K. (1993). Les effets du lithium
sur la mémoire des rats albinos. Le
comportement animal, 5 (2), 41-57.
1
102
• HARVEY, P.J. (2002). L'influence d'un
traumatisme psychologique sur la mémoire à long
terme Mémoire et comportement, 2 (3), 45-57.
• HENDRIX, J. et JOPLIN, J. (1968). Les trois
mémoires du cerveau : une théorie. New York:
Wood & Stock Press.
1
103
• JAGGER, M. (1997). Le pont entre la
MCT et la MLT. New York : R. Stones.
• LELOUP, J. (2003). La mémoire : une
faculté qui oublie. La Revue Québécoise
de Psychologie, 3 (2), 101-108.
1 104
• MORRISON, J. (1972). Les portes de la mémoire.
Dans E. Nelligan (Dir.), Les morsures de l'âme (p.
23-36). Paris : Les éditions du poète maudit.
• SMITH, R., GALLUP, S. et TOLHURST, L.
(1971). L'interférence et sa cure. Cognition, 22,
67-79.
1
105
• VEDDER, E. (1992). Animal, rats and memory.
Animal Behavior, 2 (3), 35-47.
• YORKE, T.E. (1996a). L'influence de la similitude
sur la mémoire. Cerveau et Mémoire, 1 (2), 32-41.
• YORKE, T.E. (1996b). L'effet de la nouveauté sur
la mémoire. Cerveau et Mémoire, 3 (2), 42-61.
1
106
I.Projet de mémoire
La rédaction d'un mémoire constitue le
couronnement d'un travail de recherche
entrepris pour satisfaire aux exigences d'un
programme d'étude,
1
107
d'où l’intérêt du projet de mémoire qui vise à
aider l'étudiant à réfléchir sur son sujet et à
organiser son travail. Lors de l'élaboration de
leur projet de mémoire, les apprenants du
programme de Master en Mathématiques
1
108
sont souvent confrontés à des difficultés.
Pour alléger ces difficultés, le Conseil
Académique et Scientifique (CAS) du
programme de Master en Mathématiques a
jugé utile d'élaborer le présent guide.
1
109
Un mémoire réussi se prépare soigneusement. Il
est plus facile de rédiger un mémoire lorsqu'on
possède une bonne idée de ses objectifs et de la
démarche recherche générale.
1
110
Il est donc essentiel que l'étudiant soit convaincu
de l'intérêt de son sujet et possède une idée claire
des tâches à accomplir. C'est sans doute l'aspect
le plus important d'un processus qui permettra
l'acquisition d'outils qui serviront toute la vie
professionnelle.
1
111
Même si un mémoire de Master n'est pas une
thèse de doctorat, les techniques acquises
préparent à cette dernière ou à toute recherche
originale. Le projet de mémoire vise à faciliter
la recherche et la rédaction du mémoire.
1
112
Le temps consacré au projet ne doit pas être perçu
comme un retard mais Comme l’étape cruciale
d'un processus qui fera gagner du temps par la
suite. Le projet de mémoire est un document de
douze à quinze pages (bibliographie exclue)
1
113
comprenant une brève exposition du sujet de
mémoire, un état de la question (ou
problématique générale), un exposé de la
problématique spécifique et des objectifs du
mémoire, une justification des résultats
escomptés et des hypothèses,
1
114
des indications sur la méthodologie qui sera
utilisée, un plan du mémoire, une bibliographie
détaillée, un calendrier de recherche ainsi qu'une
estimation des coûts.
Le projet doit être approuvé par le Conseil
Académique et Scientifique (CAS) de MAMATH
1
115
et démontrer que l'étudiant est en mesure de
mener à bien des études avancées. Son texte doit
être concis, rédigé dans une langue claire et
présenté suivant les normes en vigueur (voir le
Guide des règles de présentation des mémoires et
thèses de MAMATH).
1
116
Le projet s’inscrit dans le cadre du cours MAMATH
7020, Méthodologie de recherche.
Il est de la responsabilité des encadreurs de veiller à
ce que l’étudiant respecte Les règles de présentation
en envisageant celles-ci comme moyens susceptibles
d’accroitre la qualité du mémoire,
1
117
ce qui constitue un atout supplémentaire au moment
de son évaluation. Il est évident que ces œuvres, tout
en respectant les règles de la langue française ainsi
que les pratiques de chaque discipline, offrent une
certaine uniformité qui imprimera, en lettres
indélébiles, une image de marque de MAMATH.
1
118
Le travail du directeur de recherche consiste à aider
l’étudiant à cerner son projet de recherche, à le suivre tout
au long de celle-ci, tant dans la préparation du projet de
mémoire que dans la rédaction du mémoire lui-même.
C’est au directeur de recherche de vérifier si les
corrections demandées par le CAS ont été bien effectuées.
1
119
II. Contenu du projet de mémoire
2.1 Choix du sujet.
Le plus souvent, le mémoire est une exigence
d’une institution de formation et/ou de recherche
qui édicte des normes, définit un domaine
d’intervention et élabore des directives.
1
120
Elle met aussi des ressources matérielles et
humaines à disposition. En effet, pour faciliter
le choix du sujet de mémoire dans une telle
institution, le premier élément à considérer est
ce cadre logique existant.
1
121
De plus, il faudra retenir qu’il n’y a pas de
bons ou de mauvais sujets de recherche. Enfin,
on jugera de la qualité d’un sujet par rapport à
plusieurs critères :
• Le sujet vous intéresse-t-il ?
1
122
• êtes-vous prêt à consacrer du temps et du
matériel à sa réalisation ?
• Pensez-vous apporter quelque chose de
nouveau à la science (pas un sujet jamais
traité ni un sujet déjà suffisamment traité) ?
1
123
• Le sujet s’inscrit-il dans des préoccupations
mathématiques ?
Une fois le sujet choisi, il reste à le reformuler
clairement. Dans cet exercice, sont nettement à
déconseiller les sujets larges.
1
124
Exemple : influence des effluents basiques de
l’usine d’alumine de Fria sur le milieu
biophysique riverain du fleuve Konkouré.
Cette forme beaucoup plus vaste, regroupes-en
une seule étude, en plus de la basicité des
effluents, 1
125
d’autres aspects d’études encore plus
complexes sur la biodiversité et la biosphère.
Ce sujet serait plus précis si on parlait
directement des sols et des eaux à la place du
milieu biophysique qui signifie les espèces
animale et végétale 1
126
ainsi que leur cadre de vie. Ainsi, il serait
reformulé en ces termes : Influence des
effluents basiques de l’usine d’alumine de Fria
sur les sols et les eaux souterraines.
Par ailleurs, des sujets vagues (ex : pollution
en Guinée), 1
127
bipolaires (ex : Gestion de la faune au Badiar et à la
Mafou) et des titres entonnoirs (les forêts
guinéennes : le cas de la forêt classée de Bakoun)
sont déconseillés. En réalité, il n’est pas exclu que
le sujet définitif soit adopté à la fin de tout le travail
pour être plus adapté à l’étude faite.
1
128
2.2 Définition et présentation du sujet
La définition du sujet devra être précise et les
limites temporelles et spatiales, si appropriées
spécifiées. Indiquer dès le départ le type de
recherche envisagée :
1
129
recherche empirique, étude descriptive, revue
critique de travaux, développement et
évaluation d’une technique particulière, etc.
Justifier le bien fondé du sujet.
1
130
2.3 Problématique générale
1
131
Cette revue de la littérature présente les progrès
accomplis sur ce sujet, identifie les lacunes et
explique la nécessité d’aller au-delà de ce qui a déjà
été fait. Il n’est évidemment pas question de faire
une revue exhaustive de ces écrits, mais de
présenter une brève synthèse témoignant de la
maîtrise de cette littérature.
1
132
2.4 Problématique spécifique
L’étudiant devra définir clairement la nature du
problème à expliquer, à résoudre ou à
approfondir. Quel est le problème réel qui se
pose ? A quelle question spécifique l’étudiant
désire-t-il répondre ? 1
133
Pourquoi est-ce une question importante,
pour l’étudiant, pour les sciences
mathématiques et pour la société ?
Quels sont les objectifs de la recherche ?
Ou bien la ou les hypothèse (s) de la
recherche si nécessaire ?
1
134
2.5 Résultats attendus
Pour les mémoires ayant des concepts
significatifs à clarifier, ces derniers ainsi que
les variables pertinentes devront être définis ici.
Pour les recherches non vérificatives,
1
135
les résultats attendus sont déterminés en
fonction des objectifs à atteindre.
Dans les cas où le type de recherche envisagée
ne s’appuie pas sur des hypothèses, cette
absence devra être pleinement justifiée.
1
136
Il va de soi que la forme que prendra cette section
est étroitement liée au type de mémoire envisagé.
L’importance et l’enchaînement de ces différents
aspects (justification des résultats escomptés, cadre
théorique et hypothèse) pourront varier en fonction
de la nature de la recherche.
1
137
2.6 Méthodologie
La méthodologie, encore appelée matériels et
méthodes dans d’autres mémoires, est la
démarche par laquelle l’étudiant cherche à
atteindre les objectifs poursuivis ou à vérifier
les hypothèses formulées.
1
138
En effet, il est intéressant de dégager les avantages et
les inconvénients de cette méthodologie. De plus, il
est nécessaire de consigner tous les renseignements
qui peuvent permettre à d’autres personnes de refaire
la démarche, de répéter l’expérience et d’en vérifier
les conclusions.
1
139
Enfin, il est recommandé de donner le nom de la
méthode (des méthodes), les techniques de collecte
et d’analyse des données ainsi que les outils et
instruments de collecte.
2.7 Plan du mémoire
Il s’agit essentiellement de la table des matières du
mémoire. 1
140
Elle doit reproduire fidèlement toutes les
subdivisions du texte avec le numéro de page
correspondante, faisant ainsi figurer toutes les
parties. Pour chaque chapitre, le nombre de
pages approximatif devra être indiqué.
1
141
La réflexion qui accompagne l’établissement
du plan du mémoire permet de clarifier
l’ensemble de la démarche et d’identifier des
points permettant de mieux établir le
calendrier de la recherche.
1
142
2.8 Calendrier de la recherche
1
143
Naturellement, le calendrier devra respecter la durée
maximale du programme.
9 Bibliographie
La bibliographie devra témoigner de l’effort de
recherche et comprendre, en plus des références
citées dans le projet de mémoire
1
144
2.10 Estimation des besoins et des coûts
Il s’agit d’évaluer, de façon réaliste, les besoins
matériels et les coûts y afférents et de préciser les
sources de financement. Il reste entendu que ces
coûts sont exclusivement à la charge de l’étudiant. Il
devra donc juger de la Faisabilité de son projet.
1
145
III. Évaluation du projet
Les questions ou les critères qui guident l’examen
des projets sont essentiellement les suivants :
• Le sujet correspond-il aux objectifs du Master en
sciences de l’environnement ?
1
146
• Le sujet possède-t-il des aspects multidisciplinaires ?
• Le projet est-il réalisable compte tenu des dimensions
d’un mémoire master et de la durée allouée pour sa
rédaction ?
• La revue de la littérature démontre-t-elle que le candidat
possède les connaissances adéquates pour s’engager dans
la recherche et la rédaction d’un mémoire sur ce sujet ?
1
147
• Les objectifs et/ou les hypothèses sont clairs ?
• La méthodologie proposée est-elle adéquate ?
• Le plan proposé est-il équilibré ?
• La bibliographie présentée est-elle pertinente ?
1
148
Le projet de mémoire fera l’objet d’une des trois décisions
suivantes :
1
149
MÉMOIRE
OBLIGATIONS DU CANDIDAT
1 150
Le candidat, auteur de son travail, est seul
responsable de la version finale du mémoire à
déposer. En effet, la bonne application des règles
régies dans cet ouvrage dépendra du niveau
d’information de tous ceux qui seront impliqués dans
la finition du mémoire.
1
151
De plus. La conformité aux règles en vigueur dépend
ainsi de la lecture que le candidat fera.
Enfin, il est clair que l’on peut se lire sans se
découvrir : comme tel il est conseillé de confier la
dernière lecture à une tierce personne plus apte a
déceler des erreurs.
1
152
1.CONTENU DU DOCUMENT
Le présent guide obéit aux mêmes règles de présentation
que les autres guides – dont il tire la substance – et se
compose des éléments suivants
2. Introduction
3. Développement 1
153
4 Conclusion
14 STYLE DU MÉMOIRE ET DE LA
THESE
1
155
Le mémoire est I ’expression écrite des
communications techniques et scientifiques. Ceci dit,
la langue utilisée pour ces communications doit être
dans un style simple, clair et précis afin de les rendre
plus efficaces.
1
156
On évitera des tournures de phrases qui
alourdissent le texte sans apporter plus de sens
qu’elles n’en ont déjà. Le mémoire doit garder
un ton général, c’est pourquoi il est recommandé
d’utiliser, autant que possible,
1
157
la forme impersonnelle dans le texte, Cependant,
l’emploi du «je» est exigé dans 1’avant-propos. En
tant qu’ouvrage scientifique, le mémoire doit être
exempt de toute trace d’émotivité, de familiarité, de
sensationnalisme, etc. : il n’est ni une œuvre de
fiction,
1
158
ni un essai polémique encore moins un pamphlet.
Au cours de la rédaction du mémoire il est
déconseillé d’utiliser les phrases très longues ou très
courtes, les tournures ambigus, les répétitions etc.
1
159
Pour éviter d’alourdir et d’embrouiller ses phrases, tel que
conseillé par Chantal BOUTHAT (1993), on se méfiera,
être autres, des pièges que nous allons énumérer ci-
dessous. L’emploi systématique d’adverbes et d’adjectifs
qui marquent l’exagération et qui n’ajoutent souvent rien
d’essentiel a la compréhension du texte :
1
160
Extrêmement, terriblement, fortement, etc.
1
169
Pour clore cette série de recommandations sur la
phrase, rappelons qu’il est essentiel de bien ponctuer
son texte : la ponctuation, utilisée avec mesure et
exactitude, ajoute à la rigueur et à la clarté du texte.
Pour qui voudrait rafraîchir ses connaissances et
même corriger certaines lacunes,
1
170
nous conseillons la lecture des pages consacrées à la
ponctuation dans l’ouvrage d’Hélène Cajolet-
Laganière ; celles-ci constituent un excellent résumé
du sujet.
1.4.2 Recommandations relatives au vocabulaire
Sur le plan du vocabulaire,
1
171
on évitera avant tout les impropriétés, qui consistent à
confondre le sens des mots.
L’impropriété se manifeste de diverses manières. Par
exemple, on utilisera pour exprimer une idée un mot qui
ne convient pas, mais qu’on substitue au mot juste par
homophonie :
1
172
Stage, période d’études, de formation, de
perfectionnement, plutôt que stade, étape distincte d’une
évolution, d’un phénomène, d’une expérience. ….
1
173
Il faut faire attention à certaines déformations courantes :
1
174
Prioriser (d’après priorité). Plutôt que hiérarchiser
(les demandes, les idées…) où classer (les priorités).
On peut, enfin, donner une extension abusive à
certains mots, en faisant par exemple d’un adjectif
une locution conjonctive :
Dépendant de, Plutôt que selon ce que, d’après ce
que. En second lieu, on évitera les anglissismes.
1
175
qui sont des mots, des expressions ou des constructions
empruntées à la langue anglaise. Certains emprunts, qui
désignent un phénomène, un concept ou un objet nouveau,
sont utiles si on n'a pas trouvé d'équivalents français
acceptables. D’autres sont à proscrire parce qu'ils entrent
en compétition avec des termes français existants
1
176
et n'ajoutent rien à la réalité que ces derniers expriment.
C'est le cas du mot sponsor, que le jargon technico-
administratif substitue de plus en plus à «commanditaire».
1
177
Il est important d'uniformiser ce vocabulaire et
d'utiliser toujours le même mot pour désigner la
même notion ou le même objet. On évitera donc de
remplacer un terme spécialisé par un ou plusieurs
synonymes et de passer de l'un à l'autre
indifféremment.
1
178
1.5 RÈGLES GÉNÉRALES DE PRÉSENTATION DU
TEXTE
1
181
On peut commencer chaque alinéa par un renforcement :
on le fera alors de six frappes. Par ailleurs, si l'on désire
justifier son texte à droite, c'est-à-dire l'aligner
parfaitement à la marge droite comme il est à la marge
gauche, on s'assurera au préalable que le traitement de
texte utilisé permet l'espacement proportionnel.
1
182
C'est la seule façon d'éviter des «blancs»
disproportionnés entre les mots et de séparer
indûment. Par exemple, un chiffre et le symbole qui
le suit. Dans le cas contraire. On laissera le texte non
justifié à droite.
1
183
1.5.2 Marge et pagination
1
184
On ne pagine pas les belles pages (pages de titre, première
page du résumé, de l'avant-propos.
1
187
1.6 NOMBRE ET QUALITÉ DES EXEMPLAIRES
DÉPOSES
1
188
Pour obtenir une bonne reproduction, les caractères
doivent être nets et facilement lisibles. On utilisera Times
New Roman dont le corps (la hauteur) est de 12 points, et
dont la graisse (épaisseur du trait) est moyenne. On évitera
de composer les notes infrapaginales en trop petits
caractères en utilisant 8 points. On se gardera, également,
1
190
de l’avant-propos, de la table des matières, de la liste des
figures, de celles des tableaux, des abréviations, sigles et
acronymes, des symboles, des Annexes et du résumé.
1
191
Ce texte doit être dactylographié à interligne 1½, en
incluant le Logo de MAMATH, i.e. tout en lettres
majuscules et centré. On prend soin d’y mentionner les
éléments ci-après :
1
195
Il inclut les remerciements et doit être également
dactylographié à interligne 1A.
2.4 TABLE DES MATIERES
Limitée à deux niveaux à l'intérieur de chaque
chapitre et avec numéro de pages.
1
196
Elle doit reproduire fidèlement toutes les subdivisions du
texte avec le numéro de page correspondant, faisant ainsi
figurer toutes les parties à l'exclusion de la table des
matières elle-même. Dactylographiée à interligne 1/s, en
caractères romains et dans le même corps que le reste du
texte, la table est la partie la plus consultée après le titre et
le résumé.
1
197
Plusieurs logiciels de traitement de texte permettent de
générer cette table de façon quasi automatique lorsqu`on
code les titres et sous titres du texte final.
1
200
2.7 LISTE DES SYMBOLES
2.9 RESUME
Le résumé compte environ 300 mots et doit être
dactylographié à simple interligne.
1
203
1. But, nature et envergure de la recherche;
2. Sujets traités;
3. Problématiques;
4. Hypothèses/Objectifs et Méthodes;
5. Principaux résultats/interprétations;
6. Aspect innovateur (originalité);
1
204
7. Limitation de l'étude;
8. Mots clés
III. INTRODUCTION
1
211
II – Corps du mémoire
Introduction
Contexte général de la Recherche ou
introduction
III – Chapitre I – Problématiques et cadre Conceptuel
I.1.1 Problématique générale
I.1.2 Problématique spécifique
1
212
I.1.3 Objectifs
I .1.4 Objectif général
I.1.5 Objectifs spécifiques
I.2 Intérêt du choix du thème
I.3 Hypothèse de la recherche
I.3.1 Hypothèse principale
1
213
I.4 Approche méthodologique
1
214
I-4.6-Le guide d’entretien
I-4.7-L’observation
I-4.8-La collecte et le traitement des données
I-5.1-difficulté rencontrées
-Situation et localisation
-Données physiques
-Relief et sol
-Végétation 1
216
-Climat
-Ressources en eau
-Organisation administrative
- Les infrastructures de sante
-Les établissements publics de santé2
-Les postes de santé et cases de santé
1
217
Chapitre III : Résultats
-Conclusion
-Bibliographie
-Annexe.
1
218
TABLES DES MATIERES
CHAPITRE I : INTRODUCTION
1 219
1.1. Définition des concepts de base
1.5.1. Définition
1
221
CHAPITRE II : CONTENU DES ETAPES
ESSENTIELLES DE LA RECHERCHE
2.1. Le sujet
2.4.2. L'échantillonnage
2.4.3. La mesure
3.1. Introduction
5.1. La communication
5.4. L'illustration
5.5. Grille d'évaluation des séminaires
1
227
Le plan
Quoi rechercher ?
Le plan peut évoluer en cours de recherche ;
1
228
II doit être détaillé avec un maximum de précision ;
-Où travailler ?
-Sauvegarder systématiquement
-Important :
1
230
Travailler avec d'autres doctorants permet d'échanger les
informations importantes
1
231
-Identifier un problème général de recherche, puis
formuler une question principale et des questions
spécifiques.
Exercices d'application:
-Dégager des concepts et construire une problématique
1
233
DEMARCHE RELATIVE À L’ELABORATION
D’UN MEMOIRE DE RECHERCHE DU MASTER
I. LES PAGES-TITRES
Page-titre I
Page-titre II
1
234
I.LES PAGES LIMINAIRES
i. Avant-propos
ii.Dédicace
iii.Remerciement
iv.Glossaire
v.Liste des figures
1
235
vi. Liste des cartes
vii. Liste des tableaux
viii. Liste des photos
ix. Liste des abréviations et acronymes
xi. Résumé
xii. Summer 1
236
I.CORPS DE LA REDACTION
Introduction Générale
Chapitre I : Problématiques
I-1. Problématique générale
I-2. Problématique spécifique
1
237
I-3. Contexte et justification de la recherche
I-4. Problème de recherche
I-5. Objectifs de la recherche
I-5-1. Objectif(s) général (généraux)
I-5-2. Objectifs spécifiques
I-5-3. Intérêt du choix du thème
1
238
I-6. Hypothèse de la recherche
I-8. Hypothèse principale
Chapitre II : Recherche de documentaire
II-1. Difficultés rencontrées
II-2. Revue de la littérature et cadre conceptuel
1
239
Chapitre III : Présentation des Résultats
III-1. Présentations et interprétions des résultats
en fonction des variables à l’étude et les catégories de
répondants
III-2. Contribution à l’avancement de la science
III-3. Limites de la recherche ou difficultés
III-4. Suggestions et recommandations
1
240
Chapitre IV : proposition et recommandations
IV-1. Propositions
IV-2. Recommandations
IV-3. CONCLUSION
1
241
Cours de méthodologie de recherche
A- Les périodiques
B- Livres, Brochures et champs dans un livre
- Publications gouvernementales
- Référence à un chapitre dans un ouvrage collectif
C- Rapport technique et rapport de Recherche
D-Travaux présentés à des congrès et à des symposiums
DR. IBRAHIMA BAH 243
Cours de méthodologie de recherche
F.xcmples :
Kéita, S. M., C. Vincent, J.-P. Schmit, J. T. Arnason, and A.
Bélanger (2001). Efficacy of essential oil of Ocimum
basilicum L. and O. gratissimum L applied as insecticidal
fumigant and powder to control Callosobruchus maculatus
(F.) [Coleoptera: Bruchidaej.
J. sto. Prod Rcs. 37 : 339-349.
DR. IBRAHIMA BAH 247
Cours de méthodologie de recherche
Publications gouvernementales
Pour les publications gouvernementales, il faut
savoir qui est considéré l’auteur du document et
qui en est considéré l’auteur. Lorsque l’auteur est
aussi l’éditeur, on utilise la mention
conventionnelle << Auteur >> pour l’éditeur.
DR. IBRAHIMA BAH 255
Cours de méthodologie de recherche
Source en ligne
Auteur, A. A, (2000). Titre de l'article, Titre du périodique [En
ligne], xx. Accès : Adresse
URL
Auteur, A. A. (2000, jour et mois de consultation si jugé
nécessaire). Titre de l'ouvrage [En ligne]. Accès : adresse URL,
DR. IBRAHIMA BAH 278
Favre, D. et Reynaud, C, (2000). Des
représentations-obstacles à prendre en compte
dans la formation aux métiers de l'enseignement.
Education et francophonie [En ligne), XX
VIII(2). Accès :
http://www.acelf.carevue/index.html
DR. IBRAHIMA BAH
279
Bibliothèque de l'université Laval. (2000). Documents
électroniques [En ligne].Accès :
http://www.bibl.ulaval.ca/doelec
1 290