PREAMBULE

Dans le cadre du cours de français prévu en pré-licence (LMD) option

bâtiment et travaux publics (B) dispenser par l’assistant MBUYI Trésor à
l’Institut du bâtiment et travaux publics (IBTP/Mbujimayi) comme l’adhérence
doit régner entre la théorie et la pratique car dit-on la théorie sans pratique est
veine, alors que la pratique sans théorie est aveugle, donc le fondement de la
théorie c’est la pratique.

Ainsi dans la même idéologie,un travail de rédaction du rapport

d’enquête du ravin MBALA WA TSHITOLO a été mis en notre disposition.

PRÉSENTATION ET OBJET DE L’ENQUÊTE

Cette mission nous a conduits à descendre sur terrain (le samedi 27 Mai
2023 )pour visiter et recevoir les observations des habitants de cette zone , un
vaste ravin situé entre la commune de BIPEMBE et celle de DIULU dans la
partie nord-ouest de Mbujimayi, dont son parcours est d’après près 10000
mettre soit 10 kilomètres dès KALALA WA NKANTA vers la rivière MUYA.

INFORMATION ET DÉROULEMENT DE L’ENQUÊTE

Commençons par l’historique du ravin, il y a plus de 30 ans
l’envahissement de l’urbanisation non organiser, créa une tête d’érosion qui
évolua trop vite de sorte à balayer sur son passage des maisons et parcelles,
d’autant plus qu’il avait littéralement coupé la commune de BIPEMBE et du
reste de la ville, tandis que toutes les tentatives de l’ancien homme d’affaire
MBALA WA TSHITOLO pour stopper l’avancée de ce véritable catastrophe
n’avait produit aucun résultat, si bien que son nom fut donné à ce ravin.

De plus ce dernier était devenu le repaire des bandits à mains armées, s’était
transformé en mine d’exploitation des diamants artisanale, avait laissée des
familles sans empreintes écologique et continue à pollué la rivière muya.

Vu ces dégâts, le gouvernement Samy BADIBANGA avait décaissé en

avril 2017 une somme de 7 millions de dollars pour réaliser un dalot d’environ
40 mètres sur 12, travaux qui ont été exécuté par l’office des voiries et
drainage (OVD) Kasaï-Oriental, ce qui a facilité la reprise du trafic et des
activités commerciales dans cette partie de la ville.
 EXAMEN DES OBSERVATIONS RECUEILLIES
Bien que cette traversée fût jetée, il reste d’énormes défis à relever,
entre autre l’insécurité dit au non éclairage public, l’exploitation frauduleuse
des diamants qui déséquilibre le sol et l’attaque des autres têtes d’érosions
qui chevauchent vers ce même ravin ,la destruction de la couverture végétale
au détriment de bois de chauffage et d'autres activités ,joue un grand rôle
dans l'avancé des ces têtes d’érosion ,les eaux de ruissellement de la partie
Nord-ouest viennent se regorgé dans ce ravin, or nous savons que tout sol
déboisée où l'on trouve une pente, la première pluie ne fera pas grand-chose
sur le plan ruissellement et va s’infiltrer ,les secondes pluies vont provoquer
des ravins parce que le sol est humecté et favorise le ruissellement, donc la
nécessité de construire les dispositifs de drainage s'impose.

CONCLUSION
Au terme de ce travail, nous demandons en premier temps aux autorités
politico-administratives de pouvoir mettre en place un plan urbanistique qui
déjouerait toutes ces têtes d’érosions, construire un grand collecteur principal
suivant la direction de la ligne de crête telle qu’elle se laisse voir grâce à ce
ravin afin de limiter le ruissellement de cette zone urbaine et les risques
d’érosion des sols ,par la suite, faire savoir à la population que les outrages de
l’environnement portent atteinte à l’environnement.