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REPUBLIQUE DU Mali

UN PEUPLE-UN BUT-UNE FOI

LA FACULTE DES SCIENCES SOCIALES (FASSO)


ATL3

Groupe 3

Thème d’exposé : Barrage de Markala


Plan de travail
I. Introduction :
II. Historique de la construction du barrage de Markala :
A. But de construction du barrage 
B. Les zones que serve le barrage 
III. Les avantages et inconvénients du barrage :
1. Les avantages 
2. Les inconvénients 
C. Les problèmes du barrage 
D. Quelques solutions proposées 
IV. Conclusion 
Thème : Barrage de Markala

I. Introduction :
L’Office du Niger fut créé le 5 Janvier 1932, situé dans la Région de Ségou, va
donner nécessité de la construction du barrage hydraulique de Markala en 1934
sur le delta central du fleuve Niger. Ce barrage, est un pont-barrage de
dérivation situé dans la ville de Markala, au Mali, elle-même situé dans la région
de Ségou.
Le barrage à une longueur de 816m, avec 488 vannes et deux canaux principaux
pour servir les zonés aménager en irrigation et sa mise en service a été en 1947.

II. Historique de la construction du barrage de Markala :


Le projet en son origine, a été élaborer par Vincent Bauzil, ingénier des pont et
chaussées, sous la direction d’Emile Bélime, ingénier spécialiste de
l’hydraulique agricole. Sa construction a été autorisée par le décret du 29 juin
1919.
Les travaux sont réalisés par un consortium formé par la société nationale de
travaux publics (SNTP), les établissements meunier-cogez et la société de
construction des Batignolles.
Selon le témoignage de Bilal Diallo, qui était un militaire. Lors du travail de la
construction du barrage, il fut l’un du porteur des cadavres, soussigne que : en
1934 lors de la construction du barrage, une épidémie de maux de ventre s’est
déclarée à cause des mouches et une mauvaise alimentation. Beaucoup sont mort
en 1936. De 1934 à 1940 on a assisté à des chocs auxquels les ouvriers ont fait
face. La construction de 5 pieds, l’effondrement d’un pied sur 20 personnes qui
est au côté du centrale électrique dont 17 ont échappent à la mort et faisant 3
morts, à la pose de toiture d’autre sont morts par suite de la décharge électrique.
En 1939, la construction du 6è pieds fut commencer, et aussi la fin des 3 autres
pieds en 1940. En suite la construction de la digue, il y avait 6 locomotives dont
chacun tire 10 wagons.
Chaque samedi ils touchaient une ration alimentaire du riz et céréale, de l’huile,
du sel et du poisson séchés.
La réalisation a été faite dans le cadre des travaux forcés de milliers de
travailleurs provenant de tous les pays de l’Afrique occidentale Française.
Le pont est entièrement fait en métal, d’une longueur de 816 mètres. Il a été
construit en même temps que le barrage avec deux canaux principaux, canaux
du Sahel et du Macina et aménagement des terres pour l'irrigation, qui a pour but
de relever le niveau du Niger jusqu’à 5,5 m au-dessus du niveau de l’étiage, et
ainsi de permettre l’irrigation gravitaire des zones situés en Office du Niger. De
même l’introduction de la canne à sucre en 1970.
Le canal de navigation, il date de 1947. Long de 8km, prend son origine sur la
rive droite du fleuve Niger à 2km du barrage en contournant la ville de Markala
pour le rejoint Thio. Il est équipé d’une écluse qui permet aux bateaux de
naviguer de l’amont vers l’aval et vis versa, le barrage et ses infrastructures
annexes ont été entièrement réhabilités en 1997. Ils sont dans un état satisfaisant.
Aujourd’hui le barrage de Markala permet l’irrigation d’environ 960.000
hectares de terres (zone Office du Niger). Mais curieusement moins de 10% de
ses terres sont exploitées. Il sert également à élever le niveau du fleuve à 300
mètres de hauteur en amont. Le barrage est, à ce jour la plus grande retenue
d’eau de notre pays.
Le barrage sa construction, le contrôle et la gestion de l’eau était rassurer par les
autorités coloniales Française, après les indépendances toute les choses ont été
transfert aux autorités Malien.
Le barrage constitue le plus grand ouvrage hydraulique réalisé par les autorités
coloniales du Soudan français.
A. But de construction du barrage :
Le barrage de Markala a été construit en vue de l’irrigation pour développer la
culture du coton, voire du riz et de la canne à sucre dans le cadre de l’Office du
Niger.
B. Les zones que serve le barrage :
Le barrage, avec ses deux canaux principaux dans le cadre de l’Office du Niger
serve les zones de production suivantes :
•Zone de Niono ;
•Zone de Ké-Macina ;
•Zone de N’Débougou ;
•Zone de M’Bèwani ;
•Zone de Molodo ;
•Zone de Kouroumari ;
•Zone de Kolongo.
III. Les avantages et inconvénients du barrage :

1. Les avantages :
Le barrage de Markala, étant pont-barrage hydraulique peut avoir comme
avantage : la régulation de l’eau, l’irrigation des cultures, l’alimentation en eau
des villes, voire l’accès facile des riverains. De même le tourisme et le loisir
étant comme fonction du barrage.
2. Les inconvénients :
Les inconvénients de ce barrage peuvent être : la provocation de l’inondation
des terres en amonts. L’eau recouvrant tout, l’agriculture devient impossible et
une grande quantité de terres cultivables est perdue. Et les pêches deviennent
moins fréquent dans la zone.
Aspect environnemental, sa perturbe les rivières, en modifiant leur régime
hydraulique, joue également sur les conditions écologiques des poissons.
C. Les problèmes du barrage :
Les problèmes auxquels fait face le barrage de Markala sont entre autres :
 Le non cuire des canaux ;
 La pénurie d’eau ;
 Canaux trop rapidement et imparfaitement exécutés.

D. Quelques solutions proposées :


 Mobiliser les moyens techniques et financiers pour le cuire des canaux ;
 Promouvoir les spécialistes en hydraulique agricole.

IV. Conclusion :
En somme nous pouvons dire que le barrage de Markala à sa construction de
134 à 1947 au but de l’irrigation afin de développer la culture du coton, du riz et
de la canne à sucre par les autorités coloniale du Soudan Française, à jouer un
rôle de choix aux ravitaillements dans les zones de production d’Office du Niger
en eau. Et qui a toujours atteint son objectif. Malgré tout, l’Office du Niger
n’arrive pas à assurer l’autosuffisance alimentaire du pays, ce qui joue sur
l’économie Malien en terme du marcher.
La liste du groupe 3

Prénom Nom
Sinaly Togola
Abdoulaye Sidibé
Mamadou Touré
Harouna Sanogo
Seydou Tall
Martin Soumano
Abdrahamane Sidibé
Hamidou Saye
Hassa Augustin Sanou
Fatoumata L Sidibé
Fatoumata Sylla
Awa Sinaba
Amadou Sy
Kola Sarré
Kadidia Sogobogo
Zeïnabou A Touré
Bakaye Singuépiré
Moussa Sissoko
Assanatou Gniré Sanogo
Bréhima Sidibé
Adam Aichatou Touré
Fatoumata Sanogo
Oumar Sidibé
Aboubacrine Touré
Fanta Siby

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