II-) OBSERVATION ET DESCRIPTION DES SITES :

Le 28 juin 2022, trois sites ont fait l’objet de notre étude, dans le but de mettre en pratique les
cours enseignés théoriquement. Parmi ces sites nous avons le site de Ngamakosso, Emile
BIAYENDA et le site des milles logements. Ces sites sont des produits d’un découpage
administratif du pays. Dans cette première partie du développement l’accent sera mis en
premier sur le site de Ngamakosso, ensuite nous procédons à une brève analyse des
principales approches du site d’Emile BIAYENDA et enfin nous consacrons avec précision le
dernier site qui est le site des milles logements.

1-) LE SITE DE NGAMAKOSSO :

Le site de Ngamakosso est situé dans l’arrondissement 6 talangai dans le département de

Brazzaville. Ce site était autrefois un espace naturel, et au fil du temps s’est transformé en
territoire urbain suite à l’implantation et à l’aménagement de l’homme. Il couvre plusieurs
réalités dont on a : les réalités naturelles (l’aire, le sol, les végétations et autres), les réalités
économiques (les voiries, les boutiques…), les réalités sociales (les écoles, centre de santé et
autres) ect. De ce fait l’aménagement du territoire a un but parmi ces objectifs on a : améliorer
les conditions de vies de la population, articuler des équipements et des infrastructures et
établir un équilibre entre les habitants et ces équipements. Mais du fait de l’occupation
anarchique de la population l’objectif n’est pas atteint celle-ci est marqué par l’absence des
ruelles et d’avenue, cette absence met en difficulté les conditions de vie des habitants. La
population a du mal de satisfaire ses besoins, la mobilité des populations est réduite ce qui
entraine à une inaccessibilité de la zone. Avec l’opacité de la zone les sociétés qui étaient
chargées de prendre la responsabilité d’installer des réseaux de distribution d’eau et
d’électricité sont confrontées à plusieurs difficultés. Vue la manière dont l’aménagement a été
réaliser nous pouvons dire que cet aménagement est de type spontané plus précisément un
aménagement désordonné. Or selon Pierre Merlin et Al un aménagement désigne l’action et
la pratique de disposer avec ordre à travers l’espace d’un pays dans une vision prospective, les
hommes et leurs activités, les équipements et les moyens de communication qu’ils peuvent
utiliser, en prenant en compte les contraintes naturelles, humaines, voire stratégiques. Ce site
présente des nombreux problèmes qui met la vie des habitants en dangers.
 1-1-) PROBLEME RENCONTRE DANS CE SITE :

Suite à l’occupation anarchique de la population et le manque d’assainissement plusieurs

problèmes se présente dans ce site. Ces problèmes sont d’ordre morphologique et sanitaire.
Nous avons évoqué le terme morphologie parce que celui-ci est marqué par la présence de
l’érosion hydrique qui déforme la morphologie de ce terrain, ce phénomène fait des dégâts
considérables au sein de la zone, traumatise les habitants en détruisant leurs constructions. Et
sanitaire par ce que nous constatons que la population n’entretient pas la zone d’où la
présence des dépotoirs sauvages et des maisons qui sont à côté des poubelles.

Concernant l’érosion hydrique la population et les pouvoirs publiques ont apporter dans cette
zone quelque aménagement pour lutter contre le phénomène.

1-2-) TYPE D’AMENAGEMENT UTILISE DANS CE SITE :

Face au problème qui menace la zone les habitants ont décidé d’être résilient au phénomène,
avec l’aide des pouvoirs publiques quelques aménagement fut installer dans le site. Ces
aménagements sont de nature pouvoir publique et local. Ainsi, les aménagements apportés par
l’Etat sont d’ordre mécanique et biologique : il est mécanique parce que l’Etat a bâti des
bétons vers le goudron pour empêcher l’érosion de le toucher, la canalisation pour la
circulation de l’eau et l’Etat a également fait des terrassements, concernant l’aménagement
biologique on a pu remarquer la présence des végétations artificielle qui est le vétiver dans les
zones sensibles à l’effet de slache afin d’empêcher le détachement des particules du sol. A ce
qui concerne la population, pour leur contribution les habitants ont planté les bambous de part
et d’autre du ravin, placé des sacs remplis d’un mélange de sable et du ciment à côté des
vétivers et des poubelles proches de leurs maisons.

Mais ces aménagements n’ont pas tardé de montrer leurs limites, on y constat dans certaines
parties du site une dégradation du sol. Plusieurs hommes de sciences sont passé pour apportés
des solutions ou d’autre méthodes pour empêcher le ravin de faire d’autre dégât.

1-3-) AUTRES AMENAGEMENT PROPOSES :

Face aux limites des aménagements précédents, certains hommes de sciences ont proposés
quelques techniques de lutte contre le phénomène. Concernant le docteur NGOMEKA
Robert, il proposa un collecteur d’eau en béton (mur de franchissement) pour transporter les
eaux vers le fleuve et planté des vétivers de part et d’autre du collecteur pour assurer la
protection de celui-ci.
 2-) SITE D’Emile BIAYENDA :

Concernant le site d’Emil BIAYENDA, il est situé dans l’arrondissement 9 djiri dans le
département de Brazzaville. Sur ce site, le lotissement s’est fait par la population et non par
l’Etat. On constate également le traçage des parcelles est irrégulier. L’Etat n’as pas autorisé
l’occupation de la zone car le cadastre n’a pas fait le travail de lotissement de bornage. La
zone n’est pas totalement occupée et le risque d’érosion hydrique est minimisé. Absence des
infrastructures de base (école, centre intégré, autres) or ceux-ci offrent des meilleures
conditions aux habitants. La présence des maisons sur les collines et les pentes, en se référant
de la loi de MABIALA 21/2018 qui fixe les règles portant que sur les zones sablonneuses ou
la pente est supérieur ou égale à 5% devrait être une zone inhabitable. Mais en complicité
avec les propriétaires fonciers les habitants se procurent des terrains dans cette zone à risque.
En matière d’aménagement les normes de sécurité ne sont pas respectés entre le goudron et
les premières parcelles il devrait avoir une certaine distance de 5 m. Le goudron présente des
bitumes, la canalisation est bouchée or cela peut être un danger en cas de pluie la canalisation
ne pourrait pas faire circuler l’eau de la pluie qui se stagnera et puis le goudron va être inondé.
La présence des maisons à proximité des lignes de haut tension (pilonne) d’environ 2m de
distance qui peut être perçu comme un risque d’électrocution ce qui revient à dire le non-
respect de loi n°14-2003 du 10 avril 2003 portant code de l’électricité : ligne de haut-tension
(25m de part et d’autre de l’entre-axe). Tout cela nous explique que la population est passée
avant les hommes de sciences.
 2-1) SOLUTION PROPOSEE :

L’Etat en planifiant la ville de Brazzaville ne s’est pas rendu compte de l’accroissement de la

population en réservant des espaces dans les années avenir. Pour résoudre le problème nous
proposant à l’Etat d’installer un service de sécurité afin de stopper l’arrivée de la population,
de dédommager ceux qui sont dans des zones à risques tout en leur indiquant une zone de
recasement ou rasé les constructions anarchiques pour un projet d’intérêt général en leurs
construisant des logements sociaux et en aménageant cet espace tout en tenant compte des
normes d’urbanisme et d’aménagement.

3-) LE SITE DE MILLE LOGEMENT :

Situer dans la commune de Kintélé dans le département du Pool, le site de mille logement en
matière d’aménagement nous constatons une morphologie dont l’art reflète un aménagement
bien fait. Les maisons sont toutes construit et ordonnée dans un même plan (présence du
même plan architectural) et qui forme des blocs appelé ilot et qui fait l’harmonie dans
l’espace. Ces bâtiments visent également un objectif c’est de loger les populations. Le site de
mille logement couvre une réalité historique cela est marqué par l’événement du 4 mars 2012.
On observe aussi, la morphologie en terme géométrique des maisons bien organisées qui
donne une forme circulaire. Ce site présente des grandes avenues, des ruelles biens tracées et
couvre aussi des réalités économiques (le marché, le péage ect), les réalités sociales (les
écoles, centre de santé, ct) et les réalités sécuritaires (poste de la gendarmerie). Cette zone est
bénéfique de l’électricité et de l’eau. L’élément principal qui montre le choix du site par les
autorités est le relief, présence de la plaine parce que il est plus facile d’aménager sur celui-ci,
il a aussi la route nationale qui a motivé le choix de ce site, le carrefour a fait de ce site le plus
idéal et qui facilite la mobilité des personnes à s’installer. Ainsi, le site de mille logement est
un quartier bien planifié et aménagé. Malgré le bon travail de l’Etat ce site cour des nombreux
problèmes d’assainissement.
 3-1) PROBLEME ET SOLUTION PROPOSE DE CE SITE :

Qui est perçu comme un succès du pouvoir publique ce site n’as pas tardé de montrer ses
limites. Après l’occupation de la population nous constatons que ce site présente un problème
d’insalubrité. La population ne prend pas l’initiative d’évacuer les eaux usées, de faire
l’assainissement de ce lieu, d’entretenir les infrastructures d’où présence de la poubelle dans
l’école.
Pour remédier a cela nous proposons de sensibiliser la population dans l’entretient du quartier,
installer une société pour entretenir les ruelles les infrastructures et autres. Disposer aux
habitants des textes et de placer une sécurité afin de faire respecter ces textes.

III-) CONCLUSION :

En définitive, il sied de retenir que la descente de terrain effectuée par les étudiants de la
première année de l’ISSGEA de l’université Denis SASSOU N’GUESSO sur les différents
sites notamment celui de Ngamakosso, Emile BIAYENDA et des milles logements a été
bénéfique en nous apportant une connaissance descriptive dans un quartier aménagé et non
aménagé. Ainsi, elle a également favorisé la compréhension sur les problèmes de type
naturels (érosion) et anthropiques (insalubrité) tout en nous indiquant les causes et quelques
mesures préventifs face à ces derniers au sein de ces sites. A cela s’ajoute, la distinction des
sites non aménagés au préalable comme le site de Ngamakosso et d’Emile BIAYENDA et du
site aménagé au préalable tel que le site de mille logement. D’où nous voyons la nécessité de
l’aménagement du territoire appliqué avant l’occupation de la population. Cette pratique est
accompagnée avec des réglementation comme la lois n°6/2019 du 5 mars 2019 portant code
de l’urbanisme et de la construction.