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La pollution spatial

Lardon Axel
Mathis Sayetta
Alban André

Lien:Les déchets dans l'espace : la pollution et les dangers des débris


spatiaux (youmatter.world)
Écologie : la conquête spatiale a-t-elle encore un sens ? (youmatter.world)

Présentation:

Le terme de « pollution spatiale » s'applique aux dégradations diverses


des environnements dues aux activités humaines liées à l'exploration de
l'espace.
La pollution spatiale peut être divisée en trois catégories : la pollution de
l'espace, celle des planètes, satellites ou autres objets, ainsi que la pollution
de la planète Terre elle-même.

Nous allons vous présentez la pollution autours de notre planète

La pollution spatiale concerne l'ensemble des débris orbitant autour de la


terre

Les chiffres:

Selon les estimations datant de 2019, environ 20 000 gros objets de plus
de 10 cm soit de la taille d’un pamplemousse sont connus et catalogués.
Cependant, on estime qu’il y en aurait environ 34 000 en tout. Ce serait 5
400 pour les débris de plus d’un mètre.
Les petits objets sont bien plus nombreux. On recense environ 900 000
débris de plus de 1cm et 130 millions de plus de 1 mm.
Soit 9600tonnes de débris

(Parlez du tableau (les différentes couleurs = partie de la fusée)

Où:

• en orbite basse (entre 700 et 1 000 km d’altitude), qui permet


notamment aux satellites l’observation de la Terre, l’étude de
l’environnement et la météorologie.
• en orbite géostationnaire (à 36 000 km d’altitude), utilisée pour les
télécommunications et la défense

Les risques:

Le risque n°1 pour les astronautes


Les débris se déplaçant à environ 28 000 km/h, ils représentent une
menace pour l’intégrité des hommes de la station spatiale internationale.
Si le blindage de la station résiste aux petits objets, ce n’est pas le cas des
plus gros, qui forcent les astronautes à manoeuvrer pour les éviter. Trois
manoeuvres ont dû être réalisées depuis le début de l’année. En effet, les
débris de plus de 10 cm sont catalogués pour permettre d’anticiper tout
éventuel accident.
L’ISS se situe entre 350 et 360 km d’altitude, une zone basse dans laquelle
le nettoyage naturel est efficace. Les risques sont donc faibles. Cependant,
s’il y avait un impact, les conséquences seraient catastrophiques.

De plus ces objets peuvent retomber sur terre


En effet ces objets subissent plusieurs actions lorsqu’ils entrent dans
l’atmosphère. D’une part, il sont brûlés… mais plus ou moins bien. Par
exemple, l’aluminium fond très bien mais le titane survit mieux.
C’est ainsi que des débris spatiaux regagnent la Terre. 1 à 2 objets de plus
de 10 cm rentrent chaque jour, et un objet intègre c’est-à-dire un satellite
ou un étage supérieur de fusée rentre chaque semaine de façon
incontrôlée.

Syndrome de Kessler:

Au vu du nombre exponentiel de débris dans l’espace, le risque de collision est de plus en


plus courant. Or, une seule collision entre deux débris génère de multiples fragments qui eux-
mêmes vont donner lieu à d’autres collisions et ainsi de suite.

Ce phénomène sans fin porte le nom de l’astrophysicien Donald Kessler qui l’a théorisé en
1978 : « le syndrome de Kessler ».

En outre, les débris - peu importe leur taille - peuvent être à l’origine de dommages
considérables, voire de la destruction de nos services permis par les satellites (Internet,
téléphonie, observation, etc.) et menacent même la sécurité des missions spatiales. De plus,
ces impacts génèrent davantage de pollution.
En effet, la vitesse de déplacement des débris dans l’orbite basse est d’environ 28 000 km/h,
ce qui accentue la puissance de l’impact. Pour preuve : un objet d’un centimètre bénéficie de
la même force qu’une voiture allant à 130 km/h.

Certaines collisions peuvent également être volontaires ! Le 15 novembre 2021, Moscou a


envoyé un missile détruire son ancien satellite Cosmos 1408. Cette destruction a généré pas
moins de 1 500 débris orbitaux traçables.

Il existe cependant des solutions:

Il faudrait développer des Lois international:

1) L’interdiction de générer volontairement des débris, et de détruire


volontairement des satellites dans l’espace.
2) La mise en œuvre de tous les moyens possibles pour éviter l’explosion
en orbite. Lorsqu’un satellite ou un étage de fusée arrive en fin de vie, il
faut le vidanger c’est-à-dire vider le carburant ou la pressurisation sinon il
finit souvent par exploser. Cela implique d’avoir prévu cette opération lors
de la conception.
Malheureusement, la réglementation est mal suivie. La France est le seul
pays à avoir une loi qui traite des débris spatiaux : il s’agit de la loi sur les
opérations spatiales de 2008.

Développer des outils d’évitement

En vue de réduire le risque de collision des débris, les scientifiques développent des outils
permettant de les recenser et de connaître leur position exacte. Cela permet d’élaborer des
stratégies d’évitement et d’empêcher qu’un plus grand nombre de débris ne se retrouvent
dans l’espace.

L’Agence spatiale européenne (ESA) développe également des techniques d’automatisation


et d’intelligence artificielle afin que les satellites puissent éviter seuls les débris - surtout ceux
de petite taille considérés comme les plus dangereux.

Conclusion :
Les débris spatiaux représentent un danger croissant pouvant mettre en danger
l’exploration spatial mais aussi les différents satellites responsables de la
télécommunication et de la météo. Le nombre de débris en constante augmentation est
suivie de près par les chercheurs qui cherchent des solutions viables pour éviter des
collisions mais aussi essayent de créer des lois internationales

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