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EPREUVE DE FRANCAIS

I. TEXTE

L’euthanasie est une pratique qui a toujours fait l’objet de cogitations


et de controverses. Aujourd’hui encore, médecin, politicien, juristes ou philosophes activent
leurs méninges en réfléchissant sur cet acte pour se demander si on doit le tolérer ou non.
Le comité consultatif national d’éthique a rendu un avis en France, il y
a quelques semaines. Notons au passage que la composition de ce comité (essentiellement des
médecins) démontre que les membres et l’ensemble des personnes qui prétendent apporter de
réponses à ces problèmes d’éthique n’ont même pas compris dans quelle matière, dans quel
domaine entraient ces questions. Ce n’est même pas le rôle des médecins due de décider si tel
comportement devra être autorisé ou non ; s’il est conforme ou non au droit et à la justice. Cela,
c’est le rôle des juristes. En revanche, l’aide des médecins est indispensable pour une bonne
compréhension des problèmes et des résolutions.
Pour en revenir à cet avis, il est d’un puissant illogisme, il prévoit que,
dans certains cas désespérés le médecin pourra, bien entendu avec l’autorisation du juge, aider le
malade à mourir dans la sérénité : l’argument retenu est un faux argument. Il est évident que le
problème ne se situe pas au plan de la gravité de la maladie et de l’intensité des douleurs qu’elle
occasionne. Ce pseudo- argument nie la vérité, à savoir que la seule solution conforme au droit et
à la justice est de laisser au malade le droit qu’il a de décider, en homme libre qu’il est, en seul
maitre, s’il veut lutter contre la mort ou mettre un terme à ses souffrances et quitter ce monde, au
moment où il le désire et de la manière qu’il aura choisie.
On craint les fameux « abus » ; comme des enfants indignes et
criminels qui pourraient demander l’euthanasie de leur vieux père pour abréger ses souffrances
et, dans le même temps, abréger leur attente insoutenable de l’ouverture de la succession.
De quel droit la famille d’un malade peut- elle supposer, présumer sa
volonté de mourir dans une telle situation ? Aucun principe digne de ce nom ne justifie une telle
disposition. Si un malade est dans un état végétatif avancé, que son cerveau est mort, mais que
son cœur fonctionne toujours, on peut considérer que ce malade est mort. L’esprit qui étaient
dans son corps, et qui formait avec lui la personne n’existe plus. Ce qui reste n’est qu’une entité
matérielle ; le simple support qui permettait à l’entité immatérielle qu’était l’esprit de s’exprimer.
On peut donc arrêter de faire fonctionner cette « machine déshumanisée » et la vouer au sort que
la personne avait choisi de son vivant ou, à défaut, celui qui sera choisi par ses héritiers.
II. QUESTIONS SUR LE TEXTE

10. Indiquer la proposition conforme à la pensée de l’auteur


1. Le comité consultatif national d’éthique a intégré tous les acteurs intéressés par
l’euthanasie
2. Le comité consultatif national d’éthique a usurpé la compétence reconnue au juristes
3. Seuls les philosophes sont capables de résoudre le problème lié à l’euthanasie
4. En vue d’abréger sa souffrance, un parent peut autoriser l’euthanasie sur un membre se
da famille
5. L’euthanasie est une pratique qui ne recourt nullement à l’expertise médicale
11. indiquez le titre qui correspond le mieux à ce texte
1. Devoir de la famille face à l’euthanasie
2. Le médecin soignant l’euthanasie
3. L’euthanasie, un concept controversé
4. L’implication des politiciens dans la pratique de l’euthanasie
5. Le fondement juridique de l’euthanasie
12. découvrez l’affirmation correcte
1. Les enfants peuvent souhaiter l’euthanasie pour succéder aux richesses
2. L’esprit est une entité matérielle qui habite le corps
3. Les juges ne doivent pas s’intéresser à l’euthanasie
4. Le malade est mort sison cerveau est mort et non son cœur
5. On ne peut pas faire arrêter la machine déshumanisé si l’entité immatérielle que le corps
ne s’est pas encore exprimée
13. la figure de style contenue dans le premier paragraphe est
1. La litote
2. L’énumération
3. L’antiphrase
4. L’antonomase
5. La syllepse
14. indiquez le mode et le temps du verbe souligné : aura choisi
1. Condition présent
2. Indicatif futur antérieur
3. Ind plus-que-parfait
4. Ind futur simple
5. Indicatif présent
15. le substantif succession employé dans ce texte a pour synonyme
1. Cerveau
2. Moule
3. Paix
4. Réflexion
5. Héritage

III. QUESTIONS HORS TEXTE


16. Indiquez la proposition (III) qui associe correctement les œuvre (I) à leurs auteurs (II)
I II III
1. a2, b3, c4, d6,e1
a. La marmite de Koka 1. Camara Laye
Mbola
b. Le mandat 2. Guy Menge 2 a2, b6, c5, d3, e1
c. Une si longue lettre 3 Seydou Badian 3 a2, b6, c5, d3, e4
d. La mort de chaka 4 Aké loba 4 a3, b3, c4, d3, e5
e. Koloumbe , l’étudiant noir 5 Mariama Ba 5 a1, b2, c6, d4,e5
6 Ousmane Sembene

17. Indiquez la proposition où le mot indéfini quelque est mal orthographié


1. Les quelques roses vendues n’ont rien rapporté
2. Quelques habiles que soient vos soldats, vous n’occuperez pas ce pays
3. Jamais je n’oublierai quelques épisodes de ma vie
4. Quelques bons que soient les prétextes, vous ne convaincrez personnes
5. Quelques motifs que vous évoquez, vous ne serez pas pardonné

18. Indiquez la proposition où la participe passé est bien accordé


1. Ces rois se sont succédés
2. Ci-incluses les pièces
3. Elles se sont dites des injures
4. Des joies qui n’en a pas goutée
5. Nos amis, nous les avons vus partir

19. La locution conjonctive de subordination tellement …. que introduit :


1. Le but
2. La condition
3. La conséquence
4. Le temps
20. Ce qui reste ici n’est qu’une entité matérielle. Le mot souligné a comme nature et fonction :
1. Nom sujet
2. Adjectif attribut
3. Pronom sujet
4. Adjectif épithète
5. Nom COD
EPREUVE DE PHILOSOPHIE

1. En partant d’une pomme qui tombait de l’arbre et en sortant la loi de l’attraction


universelle, Newton a procédé par :
1) Un raisonnement par analogie
2) Une intuition psychologique
3) Un raisonnement par absurde
4) Une intuition mystique
5) Une intuition déterministe

2. Indiquez les propositions fausses


1) D’après Descartes les règles de la méthode universelle sont : l’évidence,
l’analyse, la synthèse et le dénombrement
2) « Les mémorables » est une des œuvres de Socrate
3) D’après Sartre, Dieu n’existe pas puisque l’homme existe
4) D’après G. Marcel, l’autre est le frère avec lequel il faut vivre
5) Le journal métaphysique est une des œuvres de G. Marcel

3. Indiquez la proposition où les parole I et leur auteur II sont correctement associés

I II
A. « écoute la divinité qui t’appelle » 1. Gabriel marcel 1) A1, B4, C2, D3, E5
B. « je ne puis être libre que si tous le sont » 2. Baschelard 2) A2, B4, C2, D4, E3
C. « Les faits polémiques » 3. Descartes 3) A3, B2, C5, D1, E4
D. « LA véracité de Dieu » 4. Sartre 4) A5, B4, C2, D3, E1
E. « Nous vivons dans un monde cassé » 5. Socrate 5) A1, B5, C3, D2, E4

4. La discipline qui propose une échelle de valeurs nous permettant de distinguer le bien du
mal s’appelle :
a) Ontologie
b) Critique
c) La logique
d) Ethique
e) Esthétique
5. Indiquez la proposition qui associe correctement les opérations intellectuelles (I) et leurs
expressions verbales (II)

I II III
1. Appréhension a) Proposition 1 b1, c2, a3
2. jugement b) Argument 2 1a, b2, 3c
3. Raisonnement c) Terme 3 1c, 2b, 3a
4 1a, 2c, 3a
5 1c, 2a, 3b
6. Le métissage culturel est :
a. L’adoption de la pensée occidentale
b. Le décollage conceptuel
c. Le retour aux valeurs authentiques
d. Le rendez-vous du donner et recevoir entre l’Afrique et l’occident
e. Le refus d’épouser aveuglément les idéologies importées

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