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CROUS de Reims
Bureau d’études :
BE A. GARNIER
20, Rue Chanteraine
51100 – Reims
Tél : 03.26.82.71.04
Groupe PHOSPHORIS - Siège Social - 4, place Louis Armand -Tour de l’Horloge – 75012 PARIS
SAS AU CAPITAL DE 399 000 € - RCS PARIS 801 588 161 - SIRET 801 588 161 00019 - APE 7112B
BE A. GARNIER
1. OBJECTIFS DE L'AUDIT
La première phase consiste à faire des relevés sur site et de réaliser des visites des studios afin d’analyser le
fonctionnement des installations techniques, le niveau de confort et afin de détecter les dysfonctionnements. Un
entretien direct avec les occupants permet également de ressortir les points critiques.
La deuxième phase consiste à récupérer les données techniques auprès du gestionnaire du site (facture
énergétiques, consommations, plans de chaufferie …). Les données sont traitées et permettent de retrouver les
consommations réelles du site.
Une analyse de ces données est réalisée grâce aux outils de calcul thermique (Logiciel réglementaire Climaudit).
L’analyse des données et les résultats de calculs permettent de nous diriger vers le choix des solutions de
rénovations les plus efficaces et les mieux adaptées.
La troisième phase consiste à imaginer des scénarios de rénovations permettant de réduire la consommation
énergétique du site et permettant également d’augmenter le confort thermique des occupants (amélioration de la
qualité de l’enveloppe, amélioration de la qualité du système d’émission et de chauffage …)
Cet audit énergétique vise donc à mettre en évidence les points forts et faibles du bâtiment en termes de confort
et de consommation énergétiques.
C'est pour cela qu'il est essentiel d'établir au préalable les données techniques et comportementales du bâtiment.
Après simulation et modélisation du site, il en ressort des axes d'améliorations ainsi que des variantes
d'optimisation sur la consommation énergétique des bâtiments
Département : 51100
Zone climatique au sens de la RT : zone H1b
Température extérieure de base : -10°C
Altitude : 91m
Latitude : 49.30 °
Station météorologique : Station Reims-Prunay
Température réf DJU : 18°C
T chauffe : 5600 h
DJU annuel moyen : 2353
51100 Reims
Bâtiment 2 (R+7)
Photos
Le bâtiment se situe en zone urbaine. Un espacement entre les bâtiments permet de réduire les masques proches.
Par ailleurs le bâtiment (R+7) est le plus haut de la zone donc cela réduit les masques sur le bâtiment, l’architecture
du bâtiment correspond à une architecture classique des années 1970.
Données météorologiques
La météo du site est caractérisée par un hiver long et moyennement froid et un été cours mais pas très chaud. Le
besoin en climatisation est de ce fait très faible.
La construction du bâtiment date des années 1970, les caractéristiques générales thermiques et structurelles sont
les suivantes :
Le Bâtiment est construit en R+7 en son point le plus haut : il est principalement orienté Est Nord Est sur la
façade avant et Ouest Sud-Ouest sur la façade arrière. Au sous-sol du bâtiment se trouve la chaufferie de
l’immeuble. Il bénéficie à l’extérieur d'une petite parcelle verte et d’un parking. Le bâtiment est voisin de plusieurs
bâtiments dhabitation.
Remarque :
Selon l’arrêté du 3 Mai 2007 relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des bâtiments
existants (RT existant élément par élément), impose une résistance minimale R = 2,3 m². K/W pour les murs
donnant sur l'extérieur, soit un coefficient de transmission thermique maximal U = 0,43W/m². K
Soit, d’après la réglementation en vigueur, les caractéristiques thermiques des parois extérieures (murs ext) des
logements collectifs ici présent, sont insuffisantes pour garantir des bonnes performances énergétiques. Il faudrait
isoler thermiquement les murs périphériques extérieurs pour augmenter la résistance thermique totale de la paroi
et pour ainsi diminuer son coefficient de transmission thermique, pour limiter les déperditions vers l’extérieur et
baisser les consommations énergétiques des bâtiments.
Les planchers bas des bâtiments donnent sur des sous-sols non chauffés.
Les planchers bas sont composés :
D’une structure en maçonnerie courante (planchers de 0,2m d’ép.) de résistance thermique de 0,121
m². K/W
Soit un R totale = 0.121 m². K/W et un coefficient de transmission thermique U = 8.26 W/m². K
Selon l’arrêté du 3 Mai 2007 relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des bâtiments
existants (RT existant élément par élément), impose une résistance minimale R = 2,3 m². K/W pour les Planchers
bas donnant sur l'extérieur ou sur un parking, soit un coefficient de transmission thermique maximal U =
0,43W/m². K
Soit, d’après la réglementation en vigueur, les caractéristiques thermiques des planchers bas des Logements
collectifs existants, sont nettement insuffisantes pour garantir des bonnes performances énergétiques. Il faudrait
isoler thermiquement les planchers périphériques extérieurs pour augmenter la résistance thermique totale de la
paroi et pour ainsi diminuer son coefficient de transmission thermique, pour limiter les déperditions vers
l’extérieur et baisser les consommations énergétiques des bâtiments.
D’une structure béton (planchers coulés en place de 0,2m d’ép.) de résistance thermique de 0,061 m².
K/W
D’un isolant thermique d’ép. 0,08 m de résistance thermique 2.0 m². K/W
Une résistance thermique totale de 2.061 m². K/W et un coefficient de transmission thermique U = 0.44
W/m². K
Selon l’arrêté du 3 Mai 2007 relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des bâtiments
existants (RT existant élément par élément), impose une résistance minimale R = 2,5 m². K/W pour les Planchers
haut toiture terrasse, soit un coefficient de transmission thermique maximal U = 0,40W/m². K
Soit, d’après la réglementation en vigueur, les caractéristiques thermiques le plancher haut (toiture terrasse) des
Logements collectifs est insuffisant pour garantir des bonnes performances énergétiques. Le coefficient de
transmission thermique U global du bâtiment de base est de 0.44 W/m2. K donc supérieur à la limite fixée par
l’arrêté du 3 MAI 2007 de U max = 0.40 W/m².K.
Les menuiseries existantes possèdent un coefficient de transmission thermique Uw pas très important, ce qui
correspond à une résistance thermique des baies et menuiserie normale. Les déperditions au travers de ces parois
sont assez peu élevées.
Linéiques horizontaux (reprise entre deux parois, ex : les planchers et les murs
extérieurs)
Linéiques verticaux (présent dans les angles des murs)
Intégrés (liés aux caractéristiques des matériaux)
Les ponts thermiques horizontaux et verticaux se retrouvent au niveau des liaisons (planchers -murs), au niveau
des liaisons (menuiserie-parois), tandis que les ponts thermiques intégrés se retrouvent généralement aux liaisons
entre les différents matériaux. Cependant au vu des caractéristiques thermiques du bâtiment du site, les ponts
thermiques ont un impact modéré d'un point de vue énergétique, par rapport aux parois extérieures non isolées et
aux menuiseries.
3.2.1HUISSERIES ET OUVRANT
L’eau qui stagne et ne s’écoule plus de la toiture crée des problèmes de moisissures sur
l’étanchéité de la toiture
Espace entre la toiture et le dernier étage, cet espace est non isolé donc possibilité d’isoler cet
espace,
3.4.3 ÉCLAIRAGE
Au niveau de l’éclairage, les dispositifs installés sont suffisants et respectent la réglementation en vigueur,
cependant il manque des dispositifs de gestion de l’éclairage dans le bâtiment. Ceci peut engendrer une
augmentation des consommations énergétiques du poste éclairage.
3.4.4 VENTILATION
L’absence de ventilation mécanique contrôlée implique une variation aléatoire du débit d’air entrant dans les
appartements.
La ventilation qui ne fonctionne pas implique un inconfort et des risques de condensation dans les chambres. La
ventilation à l’arrêt provoque le non-respect des débits hygiéniques
Les déperditions par les parois sont de 80 % des déperditions totales des bâtiments.
Déperditions Apports
2% Internes Occupants
7% 7% Solaire baies
12% Parois et PT 35%
Solaire Parois
Baies 35%
Récupérable
Ventilation
81% 3% Interne autre
18%
Éclairage
Une mauvaise isolation des bâtiments entraine plusieurs problèmes au niveau énergétique comme :
Les consommations réelles annuelles de gaz sont proches des consommations annuelles de chauffage retrouvés
grâce aux calculs du logiciel ClimAudit. Nous nous sommes basés sur un prix moyen du gaz de 0.07 €/kWh. La
consommation calculée par le logiciel est de 1 092 250 kWh.
Les consommations d’électricité correspondent aux consommations annuelles des auxiliaires et d’éclairage. La
consommation calculée par le logiciel est de 15 770 kWh pour l’éclairage et 701 kWh pour l’auxiliaire
ventilation, 21 712 kWh pour l’auxiliaire distribution et 29 kWh pour l’auxiliaire général.
Département : 51100
Zone climatique au sens de la RT : zone H1b
Température extérieure de base : -10°C
Altitude : 91m
Latitude : 49.30 °
Station météorologique : Station Reims-Prunay
Température réf DJU : 18°C
T chauffe : 5600 h
DJU annuel moyen : 2353
La simulation nous a permis de trouver les postes de consommations les plus énergivores.
Chauffage :
ECS :
Éclairage :
9% Chauffage
ECS
Éclairage
Aux ventil
Aux distr
88%
Aux gén
Le bâtiment consomme 1 130 463 kWhef/an, soit 188 kWhef/m²/ans. Le chauffage correspond au poste le plus
consommateur. Le chauffage consomme 88 %. Nous avons donc travaillé sur ce poste de dépense d’énergie pour
baisser la surconsommation du bâtiment dans les scénarios de rénovation.
Après étude et simulation des consommations du bâtiment, nous avons travaillé sur deux scénarios de rénovation
pour optimiser énergétiquement les logements collectifs de la résidence du Crous.
Pour le bâtiment deux scénarios de rénovation sont décrits. Le premier scénario est le plus efficace et permet de
générer un gain énergétique important. Il comporte au moins deux postes de rénovation.
5.1 BATIMENTS
Mise en place d’une isolation thermique de 10 cm des murs par l’extérieur et isolation du plancher bas
: Sur le plancher bas et les murs extérieurs l’isolation est inexistante. Dans la solution de rénovation
une isolation avec de la laine de roche est mise en place.
Remplacement à neuf des menuiseries extérieures. Les menuiseries existantes sont remplacées par des
menuiseries PVC double vitrage à lame d’argon avec un coefficient de transmission thermique
beaucoup plus bas que l’existant (1.2 W/ (m². K) au lieu de 2.38 W/ (m². K)), dû à une résistance
thermique des composants des menuiseries plus importantes. Ce changement de menuiserie permet de
réduire considérablement les déperditions thermiques et donc de réduire la consommation d’énergie et
d’améliorer le confort des habitants.
L’objectif étant de réduire au maximum la consommation d'énergie primaire des bâtiments et de favoriser le
confort des habitants dans les logements.
CROUS – Reims – Audit Energétique – Janvier 2017 p. 24
BE A. GARNIER
La simulation nous a permis de trouver les postes de consommations les plus énergivores.
La mise en place du scénario n°1 permet de réduire la consommation énergétique du bâtiment de 79.5 %. Le plus
gros poste de dépense (le chauffage) a réduit de l’ordre 90 % grâce à la mise en place d’une isolation des parois
extérieurs et des planchers bas limitant les déperditions thermiques et les surconsommations du bâtiment.
38.5 kWhef/m²/an
• Consomation moyenne
en fonction de la surface
Comparaison des consommations énergétiques des bâtiments entre le scénario n°1 et le scénario réel :
Eclairage 40000
30000
20000
10000 17829,3
0
Coût Bâtiment Existant Coût Variante 1
Avec le scénario n°1, les consommations énergétiques du bâtiment baisse de l’ordre de 70 %. D’un point de vue
financier, la baisse de consommation énergétique du bâtiment équivaut à une baisse des charges économiques par
années de 63 214 €.
Baisse de la
consommation Gain de 63 214
énergétique de €HT/ans
79.5 %
Avec le scénario n°1 on peut s'apercevoir que les déperditions ont baissées de l'ordre de 67 %
passant de 422 327 W à 139 336 W. Les remplacements à neuf des menuiseries et la
modification de l’isolation des murs extérieurs périphériques et des planchers nous permettent de baisser les
déperditions thermiques.
Mise en place d’une isolation thermique de 5 cm par l’extérieur des façades et isolation du plancher
bas : Sur le plancher bas et les murs extérieurs l’isolation est inexistante. Dans la solution de rénovation
une isolation avec du polystyrène expansé est mise en place pour les planchers bas et pour les murs
extérieurs (des panneaux d’isolation extérieur).
L’objectif étant de réduire au maximum la consommation d'énergie primaire des bâtiments et de favoriser le
confort des habitants dans les logements.
La simulation nous a permis de trouver les postes de consommations les plus énergivores.
La mise en place du scénario n°2 permet de réduire la consommation énergétique des deux bâtiments de 62 %.
Le plus gros poste de dépense (le chauffage) a réduit de l’ordre 80 % grâce à la mise en place d’une isolation des
parois extérieurs et des planchers bas limitant les déperditions thermiques et les surconsommations du bâtiment.
42.3 kWhef/m²/an
• Consomation moyenne
en fonction de la surface
Eclairage 40000
30000
20000
10000 19420,8
0
Coût Bâtiment Existant Coût Variante 2
Avec le scénario n°2, les consommations énergétiques du bâtiment baissent de l’ordre de 77.5
%. D’un point de vue financier, la baisse de consommation énergétique du bâtiment équivaut à
une baisse des charges économiques par années de 61 621.54 €.
Baisse de la Gain de
consommation
énergétique 61 621.54
de 77.5 % €HT/ans
Avec le scénario n°1 on peut s'apercevoir que les déperditions ont baissées de l'ordre de 65.3 % passant de 422 327
W à 146 459 W. Les remplacements à neuf des menuiseries et la modification de l’isolation des murs extérieurs
périphériques et des planchers nous permettent de baisser nos surconsommations de chauffage et de réduire les
coûts des consommations annuels du bâtiment.
Dans le projet 1 on retrouve une nuance de gris clair pour les dessous de fenêtres et les trames horizontales du
bâtiment. Pour les pignons et la partie supérieur du bâtiment une couleur plus sombre a été choisie.
Dans le projet 2 on retrouve deux nuances de gris clair pour les dessous des fenêtres et les trames horizontales du
bâtiment. Les deux différences de gris cassent l’aspect lourd du bâtiment. Pour les pignons et la partie supérieure
du bâtiment une couleur plus sombre a été choisie.
Dans le projet 3 on retrouve deux nuances de gris clair pour les dessous des fenêtres et les trames horizontales du
bâtiment. Les deux différences de gris cassent l’aspect lourd du bâtiment. Pour les pignons et la partie supérieure
du bâtiment, on a choisi un bardage bois ou un effet brique dans les nuances de rouge. Cette couleur casse la
compacité du bâtiment.
Dans le projet on retrouve une nuance de gris clair pour les dessous des fenêtres et les trames horizontales du
bâtiment avec des touches de couleurs. Cela donne un aspect mosaïque au bâtiment. Les différentes couleurs
rappellent la thématique de l’école et la fonctionalité du bâtiment : une résidence universitaire. Pour les pignons
et la partie supérieur du bâtiment le gris foncé a été choisi.
Dans le projet 5 on retrouve un effet mosaïque avec des nuances de gris clair et de gris foncé pour les dessous des
fenêtres et les trames horizontales du bâtiment. Les différences de gris cassent l’aspect lourd du bâtiment et pour
les pignons et la partie supérieure du bâtiment un bardage bois ou un effet brique dans les nuances de rouge a été
choisi. Cette couleur casse la compacité du bâtiment.