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Thème :
Président Pr : M.A.AIT-ALI
Examinateur Mr : M.BOUBAKEUR
Encadreur Mr : H.BENNOUR
Promotion 2015
À l’âme de mon père.
1
Remerciements
Je remercie tous les professeurs à qui j’ai eu l’honneur d’être l’étudiant, qui par
leurs savoir ont forgés mon cursus universitaire.
Je remercie tous mes amis : Hacene, Tariq, Brahim, Farouk, Djalil ..., avec
qui j’ai passé des moments inoubliables.
Enfin un grand merci à Maroua pour tout ce qu’elle m’a apporté, et à toutes les
personnes qui par leurs disponibilités et leurs aides ont permis à ce travail
d’aboutir de près ou de loin.
2
Résumé :
Abstract :
3
Table des matières
Introduction générale 11
4
1.6.1 Utilisation des éjecteurs : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
1.6.2 Principe de fonctionnement : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
1.6.3 Avantages et inconvenants de l’éjecteur : . . . . . . . . . . . . 30
3 Résultats et interprétations 54
3.1 Evolution des performances du système avec les paramètres opératoires
du cycle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
3.1.1 Le coefficient de performance (COP) et le facteur d’entraı̂nement
(U) évoluent dans le même sens . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
3.1.2 Sensibilité des performances à la nature du fluide frigorigène . 56
3.1.3 Effet d’une variation de la température de la source intermédiaire
TC et de celle de la source froide TE sur les performances du
système . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
3.1.4 Effet d’une variation de la température de la source chaude
TG sur les performances du système . . . . . . . . . . . . . . 60
Conclusion Générale 62
Références bibliographiques 64
5
Liste des figures
6
3.4 Evolution du coefficient de performance (COP) en fonction de la pres-
sion du generateur pour trois valeurs de la temperature de la source
intermediaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
3.5 Evolution du coefficient de performance (COP) en fonction de la pres-
sion du generateur pour trois valeurs de la temperature de la source
froide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
3.6 Evolution du coefficient de performance (COP) en fonction de la tem-
perature de la source froide pour trois valeurs de la temperature de
la source intermediaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
3.7 Evolution du coefficient de performance (COP) en fonction de la pres-
sion du generateur PG pour trois valeurs de la temperature de la
source chaude TG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
7
Liste des tableaux
8
Nomenclature
P Pression [P a]
Q̇ Puissance thermique [W ]
T Température [˚C]
U Facteur d’entrainement
x Titre de vapeur
η Rendement
9
Indice Description
1 Sortie du Diffuseur
2 Sortie du Condenseur
3 Entrée du Générateur
5 Entrée de l’évaporateur
8 Diffuseur
C Condenseur
E Évaporateur
G Générateur
is Isentropique
s Secondaire
p Primaire
10
Introduction générale
11
Introduction générale :
Le principe de refroidir un objet ou un espace a été principalement développé
et expérimenté vers la fin du 18e siècle et le début du 19e . À cette époque, les gens
étaient surtout habitués à récolter la glace sous forme naturelle, afin de garder et en-
treposer leur nourriture pour une période prolongée. Plusieurs compagnies étaient re-
connues pour leurs produits d’isolation thermique puisque les préoccupations étaient,
d’abord et avant tout, de conserver cette glace plutôt que d’en créer. Durant la
première moitié du 19e siècle, la découverte d’une solution économiquement viable
pour créer la réfrigération artificielle a révolutionné plusieurs domaines pour les-
quels la glace et le refroidissement étaient une nécessité. De nos jours, les maisons et
bâtiments utilisent des systèmes de réfrigération afin de répondre à leurs besoins :
l’entreposage de nourriture, la conservation des matières biologiques, le refroidisse-
ment de la machinerie, le conditionnement de l’air etc.
12
En fait, il faut toujours utiliser une pompe dans ces systèmes qui nécessitent donc
une énergie électrique, mais cette dernière est bien moindre que celle qui aurait
dus être nécessaire si la compression du gaz aurait été réalisée à l’aide d’un moto-
compresseur.
– Une boucle motrice où une partie du fluide qui, après avoir subit une pressuri-
sation à l’état liquide qui consomme relativement peu d’énergie mécanique, va
transiter par la source d’énergie au contact de laquelle il subit une vaporisation
et une surchauffe, ce qui lui permettra ensuite de jouer le rôle de fluide moteur
dans l’éjecteur.
– Une boucle frigorifique, où l’autre partie du fluide va exécuter les processus
du cycle frigorifique à compression de vapeur classique où la compression sera
obtenue grâce à l’énergie cinétique du fluide primaire accéléré dans l’éjecteur.
Dans la présente étude, nous allons analyser une machine frigorifique tritherme
(Comprenant un générateur, un condenseur, un évaporateur) avec éjecteur, établir
ses performances, et leurs évolutions en fonction d’un certain nombres de paramètres
opératoires.
13
Chapitre I
14
Chapitre 1
15
détente à travers une vanne ou un détendeur, d’où il sort à basse pression en se
vaporisant partiellement. Il est alors à sa température la plus basse dans le cycle, et
c’est en allant extraire de l’énergie à un environnement extérieur dont l’évaporateur
qu’il produit du froid. Il quitte l’évaporateur à l’état vapeur saturé ou légèrement
surchauffée pour recommencer un nouveau cycle à partir du compresseur.
Remarque
16
- A noter qu’un cycle frigorifique doit être totalement anhydre, en d’autre termes
ne contenir aucune trace d’eau, car le fluor contenu dans la plupart des frigorigènes
risquerait de se dissoudre dans l’eau et former un acide.
- Le compresseur est généralement alimenté en énergie électrique, ce qui fait
dépendre le système de la disponibilité de cette dernière. Par ailleurs la consom-
mation en énergie électrique est relativement plus importante que cette des autres
systèmes concurrents, notamment le système frigorifique à absorption.
Un paramètre clé pour décrire l’efficacité d’une machine à absorption est le co-
efficient de performance thermique (COP), défini par le rapport entre la chaleur ex-
Qf roid
traite de l’eau glacée et la chaleur motrice du processus : COP thermique = Qchaud .
17
Figure 1.2 – Principe d’un cycle de refrigeration à absorption [19]
cycle à absorption. C’est un concept séduisant. Ces systèmes peuvent être utilisés
aussi bien seuls qu’en complément de systèmes classiques de conditionnement d’air ;
l’objectif principal étant d’utiliser ces technologies à émission zéro pour réduire
la consommation énergétique et les émissions de CO2 .
18
1.2.1 Avantages et inconvénients :
Avantages :
– Faible consommation électrique comparativement au cycle à compression de
vapeur.
– Possibilité d’être alimenté de diverses sources d’énergies(Collecteur solaire,fumée
d’échappement, combustible quelconque).
– Moins bruyant qu’un système à compression de vapeur.
inconvénients :
– Cout de fabrication assez important.
– Dispositif encombrant (grand volume).
– Fonctionnement restreint par la température ambiante (jusqu’à 32˚C max dans
le cas de l’ammoniac comme frigorigène).
– Nécessite une bonne ventilation arrière en cas d’encastrement.
19
1.4.1 Le Protocole de Montréal :
Ayant eu lieu en 1987, ce grand rassemblement de 24 nations et de la Com-
munauté Économique Européenne décida de supprimer progressivement l’utilisation
des fluides frigorigènes les plus dangereux pour l’environnement [6]. La démarche
préconisée se veut progressive afin de permettre à chaque pays et industrie d’avoir le
temps de prendre ses dispositions. Le Protocole de Montréal est actuellement signé
par 191 pays dont l’Algérie, qui d’ailleurs a signé plusieurs conventions relatives à
la protection de l’environnement, la plus connue est la convention de Vienne [2].
La figure (1.3) montre l’évolution de la législation suivant le protocole.
20
l’intermédiaire des rayons ultraviolets et libère ses atomes de chlore qui détruisent
ensuite durablement les molécules d’ozone.
Appelés ”fluides de transition” ils ont pris le relais des CFC après leur inter-
diction. Ils sont beaucoup moins nocifs mais restent toutefois néfastes et destructeur
de la couche d’ozone.
Ces fluides sont les principaux remplaçants des HCFC et les plus utilisés
actuellement. Ils ne contiennent pas de chlore et n’ont donc aucun effet direct sur
la couche d’ozone. Ils sont par ailleurs ininflammables et non toxiques. Cela dit, ce
type de fluide participe quand même à l’effet de serre et il est probable que son
usage tende à être légiféré dans les années à venir.
Les hydrocarbures sont des composés organiques qui peuvent être utilisés
comme fluides frigorigènes. Ils sont relativement inoffensifs pour l’environnement,
possèdent de bonnes propriétés thermodynamiques et ne sont pas toxiques.
21
1.4.2.5 Les composés inorganiques :
Les composés inorganiques ont été les premiers à être utilisés comme fluides
frigorigène dans le cadre de la réfrigération [7]. Ils sont actuellement réutilisés car ils
sont inoffensifs pour l’environnement. Leur utilisation comporte toutefois elle aussi
des inconvénients.
Les fluides frigorigènes inorganiques utilisés sont le CO2 , l’eau et l’ammoniac.
Le CO2 :
Son principale problème est de nature physique, il est lié au valeurs de sa Pres-
sion critique (73,77 bar), et de sa Température critique (30,98˚C). Pour l’utiliser
avantageusement il faut l’amener à des pressions beaucoup plus importantes que les
fluides utilisés habituellement , il doit fonctionner selon un cycle de type ”transcri-
tique”, ce qui rend nécessaire l’utilisation d’un compresseur spécial. On considère
que pour un cycle frigorifique fonctionnant au CO2 , le COP serait de l’ordre de 25%
moins élevé qu’avec un fluide de type HFC sans compter que l’investissement dans
un appareillage adapté à son utilisation est plus coûteux.
L’eau :
L’eau est un fluide disponible, non polluant et sans danger. Mais il est impos-
sible de produire du froid avec de l’eau sans fournir de grandes quantités d’énergie, sa
température de solidification étant de 0˚C dans des conditions de pression normales.
Par ailleurs, l’eau possède une masse volumique importante. Cela veut dire que
même à une température d’évaporation avoisinant les 5˚C, elle risque de nécessiter
un évaporateur très grand. Par ailleurs, la basse pression dans ce type de cycle doit
être très faible (en dessous de la pression atmosphérique). Par conséquent, en cas de
défaut d’étanchéité dans le circuit, au lieu que le fluide fuit à l’extérieur c’est l’air
qui va s’inviter dans le circuit.
L’ammoniac :
22
L’inconvénient de ce fluide est sa toxicité. L’emploi de conduites en acier est in-
dispensable car l’ammoniac est très corrosif. Il risque de s’enflammer dans certaines
conditions, donc des mesures de sécurité à l’emploi sont indispensables.
Cela dit, l’ammoniac est très facilement soluble dans l’eau. Au contact de celle-ci,
il devient totalement inoffensif.
L’ammoniac est régulièrement employé dans les grandes installations industrielles
et commence également à l’être dans le secteur résidentiel. Il nécessite néanmoins
certaines mesures de sécurité du fait de sa toxicité.
23
Avec :
m : charge en fluide frigorigène. (kg)
f : Taux annuel de fuite. (%)
n : durée de vie de l’équipement. (annee)
E : consommation annuelle d’énergie. (kW h/an)
A : Émission de CO2 par kWh. (kg CO2/kW h)
Ce tableau met bien en évidence le fait que les HFC sont en sursis comme
le prévoit la réglementation européenne par exemple, (règlementation dite F-gaz).
Celle-ci prévoit en effet une réduction d’utilisation des gaz fluorés de 79% d’ici 2030
par rapport à ce quelle est actuellement [8].
HCFC Mélanges
a base de R12
R22 0.04 1700 R408a 0.7 2650
HFC Autres
corps purs
R143a 0 1300 Prop/But 0 20
R125 0 2800 Ammoniac 0 <1
R143a 0 3800 CO2 0 1
Cependant, pour ces derniers, il faudra faire face aux contraintes de sécurité
associées au CO2 (haute pression), au propane et au butane (inflammabilité), et à
24
l’ammoniac (toxicité).
1.4.5.2 Le R290
25
1.4.5.3 Le R600a
26
Figure 1.5 – Système de réfrigération à éjecteur
27
1.6.1 Utilisation des éjecteurs :
La production de froid et le conditionnement d’air consomment 10 à 15 %
de l’énergie électrique disponible dans le monde[1]. L’épuisement des ressources de
combustibles fossiles et les différents protocoles de protection de l’environnement ont
incité les chercheurs d’une part, à développer des systèmes frigorifiques utilisant les
rejets thermiques des processus industriels ou une source d’énergie gratuite telle que
l’énergie solaire, et d’autre part à proposer des solutions pour augmenter l’efficacité
énergétique des systèmes conventionnels à compression de vapeur.
Figure 1.6 – Shema d’un systeme de refrigeration a double evaporteur munie d’un
detendeur a ejecteur
28
frigorifique par rapport à celui de la machine de base.
Les impacts potentiels des éjecteurs sont énormes puisqu’on peut les utiliser
dans une variété d’applications. Ils peuvent être intégrés directement à un système
de pompe à chaleur-climatisation-réfrigération en tant que composant interne afin
d’accroı̂tre l’efficacité du système. Les éjecteurs peuvent également être utilisés dans
des systèmes hybrides (en cascade,de sous-refroidissement Figure 1.6) en tant que
systèmes d’éjecto-compression ou d’éjecto-absorption pour améliorer la performance
globale du système.
Les applications des éjecteurs sont nombreuses. Ils peuvent être installés dans
des systèmes CVC (Chauffage, Climatisation et ventilation) pour des bâtiments,
des maisons ou des communautés, et ce, surtout en combinaison avec des systèmes
d’énergie renouvelable ou de production distribuée pour des maisons, bâtiments et
communautés à consommation énergétique nette zéro ou presque nulle. Les éjecteurs
aident l’industrie à réutiliser la chaleur perdue en augmentant le niveau de température
de celle-ci et en améliorant la performance d’un système de refroidissement ou de
réfrigération.
Figure 1.7 – Schema d’un systeme de réfrigeration en cascade munie d’un ejecteur
29
Les deux fluides sont alors mélangés et une onde de choc peut prendre place au
bout de cette zone. Il en résulte une augmentation de la pression du mélange et
une baisse de sa vitesse, qui devient subsonique. Le diffuseur permet de convertir la
vitesse résiduelle en pression.
L’éjecteur réalise ainsi une compression du fluide secondaire au prix d’une baisse
d’enthalpie du fluide primaire. C’est la raison pour laquelle on l’appelle souvent
thermocompresseur, et on parle de thermocompression.
30
4. Le système est sécurisé et parfaitement étanche donc :
– Aucune pollution causée par des fuites éventuelles les fluides frigorigènes.
– Le système peut fonctionner a pression très basse ce qui permet d’utiliser
des fluides frigorigènes inédits comme l’eau.
31
– Le rapport de la section minimale sur la section maximale ou encore du flux
primaire sur le flux secondaire.
32
Chapitre II
33
Chapitre 2
Modélisation Mathématique du
système de réfrigération à éjecteur
Dans le cadre de cette étude, nous nous limiterons au modèle d’écoulement uni-
dimensionnel du fluide frigorigène au sein de l’éjecteur. Nous veillerons donc à faire
varier les paramètres d’analyse de sorte à n’avoir dans l’éjecteur que la phase vapeur
du fluide, sauf dans les tuyères primaire et secondaire, et l’entrée de la chambre de
mélange où il pourrais il y avoir un peu d’humidité.
– Une première approche dans laquelle cette zone est considérée comme présentant
une section constante. Dans ce cas, il s’agit de déduire les états thermodyna-
miques du fluide a travers un éjecteur de géométrie donnée.
34
– Une seconde approche qui suppose une pression de mélange constante et où il
s’agit de déduire la géométrie de l’éjecteur pour des conditions thermodyna-
miques données.
35
Figure 2.2 – Diagramme T-S du systeme de refroidissement a ejecteur
P3 = P 4 (2.1)
P2 = P 1 (2.2)
P5 = P 6 (2.3)
36
et du fluide secondaire à l’entrée de la zone de mélange (section A7 ) et de celle
de l’écoulement résultant à la sortie de la zone de mélange (section A8 ), on
négligera partout à travers l’installation les effets cinétiques et potentiels.
– La pression du fluides primaire à l’entrée de la zone de mélange est la même
que celle du fluide secondaire.
37
caloportée jusqu’au générateur au moyen d’un fluide externe qui peut être de l’eau
provenant d’un capteur solaire ou les gaz d’échappement d’un moteur ou d’une tur-
bine à gaz, cela permet de valoriser une source à bas niveau éxergétique.
Le fluide primaire préalablement pressurisé à l’état liquide dans une pompe qui
consomme pour cela peu d’énergie, reçoit l’énergie cédée par le fluide externe et
quitte le générateur à l’état de vapeur surchauffée à haute pression et à son niveau
de température le plus élevé dans le système.
T4 = TG,e − ∆T (2.8)
38
Figure 2.4 – Shema d’un generateur
39
le milieu de rejet peut être un circuit d’eau plus frais que le fluide frigorigène ou
simplement l’air ambiant si il n’est pas trop chaud.
Les profiles de températures sont représentés par la figure (1.4).
Pour les même considérations que dans le cas du générateur et la même valeur
pour la différence de température d’approche (T2 − TC,e ), si l’on se donne une va-
leur de la température du fluide externe TC,e , on peut calculer la température de
condensation du fluide frigorigène par :
T2 = Tc,e + ∆T (2.10)
40
2.3.1.3 Modélisation de l’évaporateur :
Du même pour les deux échangeurs précédents, si l’on se donne une valeur de
la différence de température d’approche ∆T , une valeur de la température du fluide
externe TE,e , la température de l’évaporateur du fluide frigorigène, s’obtient alors
aisément, on aura :
T6 = TE,e − ∆T (2.12)
41
Figure 2.8 – schema de l’evaporateur
h2 = h5 (2.14)
La pompe est utilisée ici pour imprimer au fluide primaire (fluide moteur)
une pression suffisamment élevé, sans grande consommation d’énergie, afin de par-
achever grâce a l’énergie qui lui sera fournie au niveau du générateur, le processus
42
de thermo-compression qui fera de lui un vecteur d’énergie efficace pour alimenter
l’éjecteur
V7s2
h6 = h7s + (2.16)
2
43
en rappelant que l’énergie cinetique au point 6 est négligeable.
Avec :
S7s = S6 (2.17)
Q˙E
ṁs = (2.18)
h6 − h5
Dans l’équation (1.16) connaissant S7s à partir de (1.17), nous aurons deux
inconnues qui sont P7 et V7s , la connaissance du débit ṁs à partir de l’équation
(1.18), ci dessus, nous permettra de fermer le modèle mathématique de l’écoulement
secondaire en ajoutant a l’équation du bian d’énergie (1.16) une deuxième équation,
soit l’équation de continuité (1.19), et une condition qui consiste a déterminer la
pression P7 de tel sort a minimiser la section A7s .
V7p2
h7p + = h4 (2.20)
2
44
Au point (7p), l’équation de continuité s’écrit :
ṁs
U= (2.22)
ṁp
Connaissant ṁs , si le l’on choisit une valeur pour le rapport d’entrainement, on
peut calculer le débit de l’écoulement primaire puis déterminer l’air de la section
A7p à partir de l’équation de continuité (1.21).
Le processus de mélange a lieu entre les section (7) et (8). Rappelons que
nous utiliserons l’approche qui impose la condition que ce processus a lieu lors d’un
écoulement adiabatique le long d’un trancon de section constante, on a donc :
L’équation de l’énergie :
V82 V7p2 V2
(ṁp + ṁs )(h8 + ) = ṁp (h7p + ) + ṁs (h7s + 7s ) (2.24)
2 2 2
(ṁp + ṁs )V8 − (ṁs V7s + ṁp V7p ) = (P7 − P8 )A8 (2.25)
L’équation de continuité :
45
ṁ8 = A8 ∗ V8 ∗ ρ8 (2.26)
V82
h1 = h8 + (2.27)
2
h1s − h8
ηs = (2.28)
h1 − h8
Q̇e
COP = (2.29)
Q̇g + Ẇp
h6 − h5
COP = U. (2.30)
h4 − h2
46
Avec le facteur d’entrainement de l’éjecteur donné par :
ṁs
U= (2.31)
ṁp
2.4.1 Données :
On dispose :
1. De la puissance frigorifique de l’évaporateur, qui nous permettra de déterminer
le débit du fluide entrainé (secondaire).
2. Les températures d’entrée des fluides externes au niveau des trois échangeurs
(TG,e , TC,e , TE,e ).
3. Le pincement au niveau des trois échangeurs.
Variables :
(a) La pression du générateur (PG ).
(b) La Température du générateur (TG ).
(c) La Température de l’évaporateur (TE ).
(d) La Température du condenseur (TC ).
47
– Étape 2 : Nous fixons le pincement ∆T et calculons les températures de sortie
du frigorigène des différents échangeurs :
T4 = TG,e − ∆T (2.32)
T2 = TC,e + ∆T (2.33)
T6 = TE,e − ∆T (2.34)
Remarque :
Le pincement (∆T = 10) est le même au niveau des trois échangeurs.
Pc = P1 = P2 = f (T2 , x2 )
h2 = h5 = f (T2 , x2 )
PE = P5 = P6 = f (T6 , x6 )
h6 = f (T6 , x6 )
S6 = f (T6 , x6 )
48
– Étape 4 : Nous choisissons une valeur de PG , inférieur à la pression de satu-
ration correspondant à T4 , nous obtenons alors :
h4 = f (T4 , PG )
S4 = f (T4 , PG )
p
⇒ V7s = 2 ∗ (h6 − h7s ) (2.35)
ṁs
⇒ A7s = (2.36)
V7s ∗ ρ7s
49
– Étape 6 : On a (P7p = P7s ) et (S7p = S4 ), on peut donc obtenir :
h7p = f (P7 , S4 )
ρ7p = f (P7 , S4 )
ṁs
ṁp = (2.38)
U
- L’aire de la section de sortie tuyère primaire, à partir de l’équation de conti-
nuité :
ṁp
A7p = (2.39)
V7p ∗ ρ7p
- Et finalement l’aire de la section de la veine de mélange :
50
(P7 − P8 )A8 + ṁp V7p + ṁs V7s
⇒ V8 = (2.41)
ṁ
ṁ
⇒ ρ8 = (2.43)
V8 ∗ A8
V82
h1 = h8 + (2.44)
2
- On en déduit l’entropie spécifique du mélange à la sortie du diffuseur :
S1 = f (h1 , P1 )
h1,is = f (P1 , S8 )
h1s − h8
ηis = (2.45)
h1 − h8
51
- Si on trouve que S1 est inférieur à S8 , ce qui donnera une valeur du rende-
ment isentropique négative, on reprend tous les calculs à partir de l’étape (7) en
augmentant la valeur du facteur d’entrainement, on poursuit cette procédure
jusqu’à ce que la valeur choisie de (U) donne un rendement isentropique rai-
sonnable du diffuseur.
52
Chapitre III
53
Chapitre 3
Résultats et interprétations
54
Figure 3.1 – Evolution du coefficient de performance (COP) et du facteur d’en-
trainement (U) en fonction de la pression du generateur PG
55
(3.2) les présente en fonction de la température de la source intermédiaire (TC ). Les
valeurs utilisées pour les autres paramètres sont mentionnées sur chaque figure.
56
Table 3.1 – Valeurs des grandeurs qui ne dependent pas de PG mais uniquement
de la nature du fluide.
Nous avons déjà pu constater que le coefficient de performance croı̂t avec la pres-
sion du générateur dans le cas du R-134a. La figure (3.3) nous permet de conclure
que ceci est valable pour tous les fluides frigorigènes. L’allure et le domaine de crois-
sance du coefficient de performance est cependant différente d’un fluide à un autre.
On peut voir ainsi que le R-600a présente de loin les meilleures performances, mal-
heureusement son COP ne pourra pas monter au-dessus d’une certaine limite (0.52
sur la figure), car les paramètres critiques de ce fluide sont relativement bas et ne
57
permettent pas de l’utiliser au-delà d’une pression de 1.5 MPa. Le R-134a et le R-290
peuvent être employés sur une gamme de pression beaucoup plus large. Cependant,
le R-134a qui permet des performances plus intéressantes que le R-290 aux basses
pressions, jusqu’à 2 MPa, affiche à pour 3 MPa une valeur du COP de 0.57, à peine
plus grande que celle du R-600a à seulement 1.5 MPa ; tandis que le R-290 permet
de réaliser un COP de 0.62 à la même pression de 3 MPa.
58
Figure 3.5 – Evolution du coefficient de performance (COP) en fonction de la
pression du generateur pour trois valeurs de la temperature de la source froide
59
La figure (3.4) et la figure (3.5) montrent que lorsque la température de la source
intermédiaire TC augmente à PG et TE constants, le coefficient de performance di-
minue, comme dans le cas du cycle frigorifique à compression mécanique de vapeur,
où le coefficient de performance diminue lorsque la température au condenseur aug-
mente.
60
Figure 3.7 – Evolution du coefficient de performance (COP) en fonction de la
pression du generateur PG pour trois valeurs de la temperature de la source chaude
TG .
61
Conclusion Générale
L’introduction d’un éjecteur dans un cycle frigorifique permet de produire du
froid comme dans un cycle à absorption, en accomplissant la compression mécanique
dans le domaine liquide à l’aide d’une pompe dont la consommation d’énergie est
insignifiante par rapport à celle que nécessiterait la compression d’un gaz pour être
amené à la même pression. L’énergie sera fournie au fluide dans le générateur de
vapeur, donc sous forme de chaleur, à un niveau de température suffisamment bas
qu’on peut parfois récupérer gratuitement cette chaleur, qu’on aurait autrement re-
jetée. On pourrait également valoriser tous types de sources, ce qui confère à notre
cycle à éjecteur une grande flexibilité. L’avantage qu’il a sur le cycle à absorption,
c’est qu’il peut utiliser n’importe lequel des frigorigènes destinés au cycle à compres-
sion mécanique de vapeur.
Nous avons simulé dans cette étude le fonctionnement d’un cycle frigorifique tri-
therme à éjecteur et nous avons relevé que la pression de vaporisation du débit de
fluide primaire est le paramètre qui a le plus d’effet sur les performances du cycle.
Une augmentation de cette pression entraine une augmentation en parallèle du fac-
teur d’entrainement, défini par le rapport du débit de fluide secondaire sur celui du
fluide primaire, et du coefficient de performance du cycle. Ces performances sont
également influencées, mais à un degré moindre, par la température de la source
au condenseur et celle de la source froide à l’évaporateur. Comme dans le cycle à
compression mécanique de vapeur, les performances augmentent lorsque ces deux
températures se rapprochent et diminuent lorsqu’elles s’écartent l’une par rapport
à l’autre.
62
Dans un contexte marqué par le souci de préserver les sources d’énergie nobles
à chaque fois que cela s’avère possible, et par la recherche à limiter au minimum le
passage par la combustion pour réaliser un objectif énergétique ou frigorifique, le
cycle tritherme à éjecteur s’impose comme une solution très efficace dans certains
processus de refroidissement et certaines applications du froid.
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Références bibliographiques
[1] Communiqué présenté par Didier Coulomb, INTERNATIONAL INSTITUTE
OF REFRIGERATION Novembre 2006.
[2] Décret exécutif n˚07-207 du 30 juin 2007 réglementant l’usage des substances
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