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SOUTIEN ET CAPITALISATION DU PROGRAMME DE


GOUVERNANCE FONCIERE DE L’UE EN AFRIQUE

Compte rendu da la réunion de capitalisation

22 – 24 Novembre 2016

Centre de conférence des Nations Unies

ONU-CEA

Addis Ababa, Ethiopie


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Cette activité/ ce produit a été financé(e) par l’Union européenne par le biais du programme de soutient au et de capitalisation sur le
programme de gouvernance foncière de l’UE. Le contenu de cette publication ne peut en aucun cas être considéré comme reflétant les vues
de l’Union européenne.
Les appellations employées et la présentation du matériel dans ce produit d’information qui y figurent ne signifie pas l’expression d’une
opinion de quelque sorte que ce soit de la part de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) concernant le
statut juridique ou le développement d’un pays, d’un territoire, d’une ville ou d’une région ou de ses autorités ou concernant la délimitation
de ses frontières ou limites. La mention de produits spécifiques ou de produits des manufacturiers, qu’ils aient été brevetés ou pas, ne
signifie pas qu’ils aient été approuvés ou recommandés par la FAO de préférence à d’autres de nature similaire qui ne sont pas mentionnés
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Liste d’acronymes

APD Académie de paix et de développent (Somaliland)


Academy of Peace and Development (Somaliland)-

CLEEH Chandelle pour l’environnement, l’éducation et la santé (Somaliland)


Candlelight for Environment, Education and Health (Somaliland)

CLMB Conseil d’aménagement territorial de comté


County Land Management Board (Kenya)

CLPA Conférence sur la politique foncière en Afrique


Conference on Land Policy in Africa

DW Atelier de renforcement en Angola


Development Workshop of Angola

F&G Cadre et directives sur la politique foncière en Afrique


Framework and Guidelines on Land Policy in Africa

FAO Organization des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture

GIZ Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit

GLTN Réseau mondial d’outil terrestre


Global Land Tool Network

IFAL Instituto de Formaçäo da Administraçäo Local (Angola)

IGETI Améliorer l’égalité des sexes sur les questions territoriales (outil FAO)
Improving Gender Equality in Territorial Issues (FAO tool)

IGCA Instituto Geográfico e Cadastral de Angola

KM Gestion de connaissances
Knowledge Management

LC Commission des terres -Lands Commission

LIS Système d’information terrestre -Land Information System

LPI Initiative de politique foncière -Land Policy Initiative

LPRC Comité d’examen de politique foncière (Somaliland)


Land Policy Review Committee (Somaliland)

LULSM Lower Usuthu Sustainable Land Management Project, Swaziland


Projet de gestion foncière durable du Bas Ushuthu, Swaziland

MCA Membres de l’assemblée du comte (Kenya)


Members of County Assembly (Kenya)

MEEATU Ministère de l’Eau, de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire et


de l’Urbanisme (Burundi)

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MLHPP Ministère de l’Aménagement du Territoire, du Logement et de la Planification


physique (Soudan du sud)
Ministry of Lands, Housing and Physical Planning (South Sudan)-

MLHUD Ministère de l’Aménagement du Territoire, du Logement et du


Développement urbain - Ministry of Lands, Housing and Urban Development
(Malawi)

MoA Ministère de l’Agriculture


Ministry of Agriculture (Somaliland)

MoERD Ministère de l’Environnement et du Développement rural (Somaliland)


Ministry of Environment and Rural Development (Somaliland)

MoL Ministère de l’Elevage (Somaliland)


Ministry of Livestock (Somaliland)

NLC National Lands Commission (Kenya)

ONG Organisation non gouvernementale

PAGGF Projet d’Amélioration de la Gestion et la Gouvernance Foncière au Burundi

PENHA Réseau de l’environnement des pasteurs pour la corne de l’Afrique


Pastoral Environmental Network for Horn of Africa (Somaliland)

PNTD Développent territorial participative et négocié (Outil FAO)


Participatory and Negotiated Territorial Development (FAO tool)

PSSFP/RGF Projet de Sécurisation des Systèmes Fonciers Pastoraux au Niger par le


Renforcement de la Gouvernance Foncière (Niger)

RITD Division de l’intégration régionale et du commerce, CEA-ONU


Regional Integration and Trade Division, UNECA

RVI Rift Valley Institute (Somalia)

SDF Somaliland Development Fund

SNL Swazi Nation Land

SP Secrétaire permanent

STDM Modèle de domaine de système foncier social -Social Tenure Domain Model

UA Union Afrocaine

VGGT Directives volontaire sur la gouvernance responsable foncière, de pêches et


de forêts dans le contexte de sécurité alimentaire national-
Voluntary Guidelines on the Responsible Governance of Tenure of Land,
Fisheries and Forest in the Context of National Food Security

WVI World Vision International

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Tables de matières
1. INTRODUCTION .................................................................................................................. 7
2. OUVERTURE ET MOTS DE BIENVENUE .............................................................................. 8
3. THEMES CLES ..................................................................................................................... .9
4. SEANCE THEMATIQUE: CONSENTEMENT LIBRE, PREALABLE ET ECLAIRE ..................... 16
5. EXERCISE DE GROUPE: GOUVERNANCE FONCIERE EQUITABLE SEXOSPECIFIQUE ........ 22
6. SEANCE THÉMATIQUE: FACILITATER LE PROCESSUS MULTI-PARTIES PRENANTES . Error!
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7. SEANCE THEMATIQUE: CAPITALISATION DE L’EXPERIENCE POUR L’ APPRENTISSAGE
CONTINUE ............................................................................ Error! Bookmark not defined.
8. EVENEMENT DU 5EME ANNIVERSAIRE DU VGGT ........................................................... 27
9. CLOTURE ........................................................................................................................... 28
ANNEXE I: Ordre du jour ......................................................................................................... 29
ANNEXE II: Mise à jour des projets nationaux.......................................................................32
ANNEXE III: Questions et résultats de groupe – Consentement libre, préalable et éclairé
…… ..................................................................................................................................... 60
ANNEXE IV: Exercise de groupe –- gouvernance foncière équitable sexospecifique ........... 65
ANNEXE V: Participation ......................................................................................................... 67
ANNEXE VI: Résultats de l'enquête……………………………………………………………………..…….………70

5
Encadrés
1. NOTE METHODOLOGIQUE 1: CAFÉ MONDIAL… ..……………………………………………………….9
2. INFO-NOTE ET LECTURE SUPLEMENTAIRE: RENFORCEMENT DE CAPACITES DE LA FAO
……………………………………………………………………………………………………………………………………14
3. LE VGGT SUR LES SYSTEMES FONCIERS COUTUMIERS…..………………….………………………15
4. LE VGGT SUR LES CONFLICTS …………………………………………………………………………………..…16
5. THE PROCESSUS FPIC ..…………………………………………………………………......................……….18
6. NOTE METHODOLOGIQUE 2: EXERCISE DE GROUPE FPIC …………………….………………….19
7. RESOURCES DE LA FAO SUR LE CONSENTEMENT LIBRE, PREALABLE ET ECLAIRE..…..19
8. NOTE METHODOLOGIQUE 3: EXERCISE DE GROUPE SUR LA GOUVERNANCE
EQUITABLE FONCIERE ENTRE LES SEXES……….……………………………………….…………………..21
9. LIENS AUX RESSOURCES DE LA FAO SUR SUR LA GOUVERNANCE EQUITABLE
FONCIERE SEXOSPECIFIQUE ……………….………………………………………………………………………22
10. LE CYCLE DE CAPITALISATION DE L’EXPERIENCE …….……………………..…….…………………….23
11. COMMENT DOCUMENTER UNE BONNE PRATIQUE……………………….…………..………………26
12. ELABORER UNE STRATEGIE DE COMMUNICATION……..……………………….……..……….…….26
13. PRODUITS DE COMMUNICATION ………………………..…………..………….……..………..…………..30
14. BOITE A OUTIL DE SENSIBILSATION DU BURUNDI…….…………..…………...………….………….31

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1. INTRODUCTION
Ce rapport est basé sur les débats et les résultats de la quatrième réunion de capitalisation
du programme de gouvernance foncière de l'Union européenne qui s'est tenue du 22 au 24
novembre 2016 au Centre des conférences des Nations Unies à Addis-Abeba (Ethiopie). Un
total de 32 participants comprenant les responsables de la mise en œuvre du projet et le
représentant gouvernemental de huit des pays de la Phase I ont participé: Angola, Burundi,
Éthiopie, Kenya, Malawi, Niger, Somalie et Swaziland. Le Soudan, l'un des pays de la Phase II,
y a également participé.

Les réunions de capitalisation visent à renforcer la cohérence et l'alignement des projets


nationaux du programme de gouvernance des terres de l'UE dans l'amélioration de la
gouvernance foncière dans le cadre du VGGT et du F & G. Ils fournissent une plateforme pour
capitaliser sur les expériences dans l'amélioration de la gouvernance foncière, le
renforcement des capacités et l'échange des enseignements tirés. Les réunions de
capitalisation ne sont pas des interventions isolées. Elles sont liées à d'autres activités de
soutien transversales, telles que des interventions ciblées de renforcement des capacités, et
se soutiennent mutuellement; l'utilisation de la plateforme de gestion des connaissances
(KMP); suivi et évaluation conjoints (S & E); efforts pour collecter et diffuser les
enseignements tirés; et des activités conjointes de communication.

Les objectifs spécifiques de la quatrième réunion de capitalisation étaient les suivants:


1. Accroître les compétences techniques et les compétences non techniques sont
nécessaires à l'amélioration de la gouvernance de foncière dans les domaines
spécifiques suivants: faciliter les processus multipartites, documenter et
communiquer les enseignements tirés, la gouvernance équitable entre les
sexes et le consentement libre, préalable et éclairé.
2. Fournir des contributions pour les documents de communication afin de
promouvoir les réussites au niveau national, régional et mondial, y compris
l'événement de haut niveau du VGGT qui aura lieu à Rome en mai 2017.

Les méthodes de prestation comprenaient des jeux de rôle, des séances plénières, des travaux
de groupe et un café mondial. Grâce au café mondial, le Kenya, le Niger et l'Éthiopie ont pu
démontrer en détail les stratégies de mise en œuvre du projet, les facteurs de succès, les
enseignements tirés et les défis. L'objectif principal était d'offrir aux participants les outils
pour une gouvernance territoriale inclusive et d'améliorer la visibilité du rendement et de
l'impact des projets. Cette systématisation de l'information aidera à renforcer la capacité de
tirer parti des leçons apprises et des résultats obtenus, même si un soutien supplémentaire
sera nécessaire pour s'assurer que les meilleures pratiques sont extraites en conséquence.

Les résultats de l'évaluation de l'atelier ont été compilés dans un rapport d'enquête (voir
l'annexe VI, résultats de l'enquête, page 71) et aideront à orienter la prochaine réunion.

La quatrième réunion sur la capitalisation comprenait un ensemble de séances interactives,


directement liées entre elles. Le présent rapport ne fournit donc pas un résumé des
discussions dans un ordre strictement séquentiel, mais fournit, le cas échéant, un aperçu des
résultats par thèmes clés abordés pendant la réunion, des documents de référence et des
outils potentiels pour appuyer les efforts des projets nationaux dans l'amélioration de la

7
gouvernance foncière dans leur contexte. En outre, une brève note méthodologique est
fournie pour les sessions sélectionnées, afin de faciliter la réplication au niveau des pays.

2. OUVERTURE ET MOTS DE BIENVENUE


La réunion a débuté à 9 h 30 le 22 novembre 2016 par une remarque de bienvenue prononcée
par M. Odame Larbi, Coordonnateur du soutien transversal de la FAO. Suite à une
présentation par les participants, la réunion a été ouverte par M. Sebastian Grey, Chargé des
Ressources Naturelles du Bureau Sous-régional de la FAO pour l'Afrique de l'Est, M. Hubert
Ouedraogo, Expert Principal du LPI et M. Joachim Knoth, Responsable de politique de la
Commission européenne.

M. Grey a souligné que la gouvernance foncière est devenue une priorité de développement
aux niveaux national et international et avec elle, de travailler à améliorer la gouvernance
foncière. M. Gray a déclaré que chaque pays exige des solutions sur mesure. Il est important
de se rappeler que la gouvernance foncière est une condition préalable à l'atteinte des
objectifs globaux de développement et non à un objectif autonome.
Il a également souligné l'occasion unique que le Programme de gouvernance foncière de
l'Union européenne offre en fournissant une plateforme régulière pour partager les
enseignements tirés, y compris les défis parmi les praticiens.

M. Knoth a souligné l'importance de l'amélioration continue des stratégies et des


programmes, en particulier en vue d'une évolution des temps. À ce titre, les données
probantes devraient être fournies par le biais de la capitalisation et du suivi de l'expérience,
en tenant compte des priorités nouvellement identifiées telles que les priorités de l’ODD de
l'ONU et du développement de l'UE dans la mise en œuvre du projet. M. Knoth a également
souligné que soutenir les efforts visant à améliorer la gouvernance foncière est une priorité
pour l'Union européenne, comme le soulignent les lignes directrices de l'UE en matière de
politique foncière de 2004 et le soutien de l'UE au processus de développement et à la mise
en œuvre des F & G et VGGT. Ainsi, le portefeuille total de l'UE pour les questions foncières
est d'environ 300 millions d'euros provenant du Fonds de développement de l'UE et du
Programme des biens et défis publics mondiaux, soutenant des initiatives telles que le
programme de gouvernance foncière de l'UE (Phases 1 et 2) et les initiatives sur la politique
foncière, la Coalition internationale foncière et la Matrice foncière.

M. Ouedraogo a souligné qu'il n'y a pas de manque de ressources foncières en Afrique, mais
qu'il est essentiel d'améliorer la gouvernance foncière sur le continent. En tant que tel, le LPI
a pour mandat d'aider les États membres de l'UA dans la mise en œuvre de la Déclaration de
l'UA sur les terres conformément au F & G afin de réaliser le développement socio-
économique, la paix et la sécurité et la durabilité environnementale. Il a en outre déclaré qu'il
considérait le processus de réforme en cours à la CEA comme une opportunité pour le LPI
d'accroître son rayonnement, en particulier en vue d'une reconnaissance croissante sur le
continent africain que les questions foncières sont essentielles pour atteindre tous les piliers
du développement durable, l'économie, l'environnement, l'équité sociale et la gouvernance.
De plus, il a déclaré que le LPI favorise l'élaboration et la mise en œuvre de politiques
foncières adéquates et globales afin de traiter les questions entourant les quatre piliers. M.
Ouedraogo a également apprécié le partenariat avec l'UE et la FAO qui remonte à la création
de l'IPV en 2006. Il a souligné que les lignes directrices de l'UE en matière de politique foncière

8
de 2004, la F & G et le VGGT sont très complémentaires. L'UE, la FAO et l'IPV ont travaillé
ensemble comme partenaires dans le développement de ces instruments.

M. Larbi a présenté l'ordre du jour de la réunion, qui est adopté sans aucune modification.

3. THÈMES CLÉS
Le programme de gouvernance foncière de l'Union européenne prévoit un soutien à 17
projets nationaux dans le cadre des Phases 1 et 2, offrant une occasion unique de tirer des
enseignements de la richesse de l'expérience acquise par les projets. En tant que tel, le
partage des leçons apprises fait partie intégrante de toutes les sessions des réunions de
capitalisation. Ce qui suit résume les principaux domaines d'intérêt identifiés lors des séances,
notamment en ce qui concerne l'apprentissage des leçons, à savoir i) les mises à jour par les
projets nationaux et ii) le Café mondial. Comme la première session est directement
construite sur la deuxième, les résultats sont présentés conjointement, ci-dessous.

Au cours de la session consacrée aux mises à jour par les projets nationaux, un représentant
de chaque projet national a présenté les progrès, les facteurs de succès, les défis et les
enseignements tirés au cours des six derniers mois. Les présentations se sont fondées sur les
fiches de synthèse des projets les plus complètes, qui ont été complétées par des projets
nationaux avant la réunion et qui se trouvent à l'annexe II (voir annexe II, Mises à jour des
projets nationaux).

S'appuyant sur les questionnaires distribués avant la réunion et en vue des discussions les
plus importantes à la suite des mises à jour des pays, les facilitateurs ont sélectionné trois des
principaux domaines d'intérêt commun discutés au format World Café. Ce qui suit résume
une sélection de sujets discutés suite à la présentation de projets dans le pays et pendant le
World Café.

Encadré 1: Note méthodologique 1: World Café (Café Mondial)


Les facilitateurs ont identifié des exposants parmi les participants qui étaient considérés
comme des champions pour aborder les domaines thématiques identifiés. Pour préparer
la session, les champions ont été donnés des questions spécifiques identifiées au
préalable sur le sujet. Chaque groupe a eu l’occasion de suivre la présentation de chaque
champion. Après la présentation, les groupes de travail ont posé des questions et ont fait
part de leurs expériences au cours des discussions. Suite à la discussion, les groupes
devaient écrire les enseignements clés tirés sur des cartes qui étaient regroupées sur une
feuille de conférence.

i) Lier les activités du projet aux processus nationaux pour obtenir un impact durable
(également discuté dans World Café Group 1)
Au cours de la session consacrée aux mises à jour des pays, les participants ont convenu qu'il
était essentiel de relier les activités du projet aux processus nationaux pour parvenir à un
impact durable et à long terme.

Les activités du projet au Burundi ont été conçues dès le départ pour soutenir les processus
nationaux en cours. Cela inclut la contribution à tous les piliers de la Lettre de politique
foncière adoptée en avril 2016, et notamment les suivants:

9
▪ Objectif 1 du projet, «Identifier systématiquement les terres de l'État», sert d'intrant
direct dans l'axe stratégique 4 de la Lettre de politique foncière «Inventaire des terres
de l'État»,
Étant donné l'absence de données actualisées sur les droits fonciers et l'incertitude
quant à l'étendue et à l'emplacement des terres publiques, l'État a des difficultés à
identifier légitimement les terres, à être attribuées à des projets d'intérêt national et
/ou d’être utilisé par des entités privées. Ce défi est reconnu par l'État comme un
facteur qui augmente le risque de ne pas prévoir une compensation équitable et
préalable.
▪ L'objectif 1 du projet «Identifier systématiquement les terres de l'Etat» fournit une
base pour les travaux futurs sur l'axe stratégique 5 «Développement de solutions
durables, en particulier pour les paysans sans terre»,
L’inventaire des terres publiques facilitera le processus d’identification, de
participation à un processus équitable d’attribution et d’indemnisation, là où il existe
des titulaires légitimes de droits foncier et d’attribution des droits fonciers aux sans
terre.
▪ Les sous-composantes du projet sur la formation, le balayage et l'informatisation
alimentent directement l'axe stratégique 2 de la Lettre de politique foncière,
«Modernisation des services publics responsables de la gestion des terres ».

Le projet soutient également la mise en œuvre du Code foncier du Burundi adopté en 2011,
à savoir:
▪ Aucun transfert ou concession de terres de l'Etat, y compris aux sans terre, n'est
possible jusqu'à ce que la terre soit enregistrée au nom de l'Etat (article 218 du Code
foncier du Burundi). Le projet contribue aux efforts attribution de terres aux paysans
sans terre, comme indiqué dans le Code foncier du Burundi, en travaillant sur un
inventaire des terres publiques.
▪ Le Code foncier du Burundi rend obligatoire la délimitation et l'enregistrement des
terres de l'Etat. C'est la tâche principale du projet (article 213 du Code foncier)
Cet arrêté ministériel n ° 770/035 du 13 janvier 2016 précise les modalités d'inventaire des
biens immeubles publics et le décret n ° 100/114 du 30 mai 2016 relatif aux procédures
d'enregistrement des biens immeubles de l'Etat.

En Éthiopie, un accent particulier a été mis sur le lien entre les activités du projet et le
processus national tout au long de la phase de conception du projet. En tant que tel, le projet
est maintenant strictement ancré dans les processus nationaux et l'application du F & G, du
RAI et du VGGT. Une autre impulsion politique a été donnée au projet par le biais de l'Accord
de partenariat foncier existant entre le G7, l'Éthiopie, l'Allemagne, le Royaume-Uni et les
États-Unis d'Amérique.

Au Niger, le régime foncier est régi par le Code rural, qui constitue un instrument juridique et
une institution (Comité national du code rural et structures décentralisées). Les objectifs du
Code Rural sont de protéger les droits fonciers des acteurs ruraux, l'organisation des zones
rurales; gestion durable des ressources naturelles; et la gestion territoriale. Sa mission est de
définir et d'enregistrer les droits existants sur les terres et les ressources naturelles;
enregistrer les transactions foncières; arbitrer les différends relatifs à la terre et aux autres
ressources naturelles; élaborer et diffuser des textes relatifs à la gestion des ressources
naturelles. Le projet national au Niger, par définition, soutient les travaux en cours du Code

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rural et est ainsi ancré par défaut aux processus nationaux. Afin d'assurer l'adhésion de
l'ensemble du gouvernement, un comité interministériel soutient le Code rural dans ses
efforts.

Lors de la session World Café, M. Alhou Abey Bazou,


Secrétaire Permanent du Code rural du Niger, a présenté
comment les activités du projet étaient liées aux processus
nationaux dans le projet national au Niger, en particulier
pour protéger les droits fonciers des pasteurs et en évitant
les conflits entre les communautés pastorales et les
agriculteurs. La présentation de M. Bazou portait sur les
questions suivantes:

• Comment s'est déroulé le processus?


• Qu'est-ce qui a bien fonctionné et pourquoi?
• Quels ont été les défis?
• Comment relever les défis?

Leçons clés: Pour la plupart des participants, l'importance de la sensibilisation et de la


sensibilisation sur les activités a été la leçon la plus importante tirée, en particulier pour éviter
les conflits et assurer une consultation et une participation adéquates. En outre, les
participants ont jugé important d'accorder une attention accrue afin d'avoir suffisamment
d'informations sur le contexte spécifique qui est exploité, y compris par le biais d'enquêtes et
d'images satellitaires. Enfin, les participants ont souligné la nécessité d'accorder une plus
grande attention au temps et aux ressources nécessaires pour projeter les activités dans les
processus nationaux et pour faire face aux conflits entre agriculteurs et pasteurs.

ii) Assurer des processus inclusifs et participatifs et une coordination efficace et


significative des parties prenantes (également discuté dans le Groupe 2 du Café
Mondial)
Au cours de la session sur les mises à jour des pays, les participants ont convenu que les
processus inclusifs et participatifs sont essentiels pour obtenir un impact durable. De
nombreux participants ont donc manifesté leur intérêt à en apprendre davantage sur les
différentes approches visant à accroître activement la coordination des intervenants. Il a été
convenu que des consultations significatives devraient être menées sur les évaluations des
parties prenantes, y compris en vue d'identifier des blocs de pouvoir et d'influence potentiels
qui pourraient mener à l'identification de champions du changement.

Au Malawi, on met beaucoup l'accent sur les consultations multipartites significatives plutôt
que sur des actions exceptionnelles. À la suite d'un atelier multipartite sur la gouvernance
foncière, un groupe de travail a été créé pour coordonner la mise en œuvre des
recommandations et des mesures proposées. Le groupe de travail, dirigé par le Ministère des
ressources foncières, du Logement et du Développement Urbain (MLHUD), a pour objectif
d'élargir la plate-forme existante de LGAF multipartites au Malawi et de réviser son mandat
afin d'accueillir le groupe plus large impliqué dans la gouvernance foncière dans les domaines
De la pêche et de la foresterie et assurer la coordination entre les trois secteurs et au sein de
ceux-ci, en mettant l'accent sur les consultations régulières plutôt que sur les activités
exceptionnelles.

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Au Soudan, il a été jugé particulièrement important de mener une cartographie des parties
prenantes et de développer des stratégies adaptées pour aborder chacune des différentes
parties prenantes. Lors de la cartographie des parties prenantes, il devrait être clair que
l'examen des questions foncières va au-delà de la cartographie. Les questions à aborder au
cours de l'exercice de cartographie comprennent, qui sera impacté, qui appuiera les efforts
et quel sera leur impact.

Au Kenya, une attention particulière a été accordée à l'identification des acteurs clés du
projet, dès le départ. On pense que si tous les acteurs ne sont pas impliqués, il peut y avoir
des lacunes dans la mise en œuvre.

Au cours de la session du Café mondial, Mme Husna Mbarak, gestionnaire du programme


foncier de la FAO au Kenya, a présenté comment le projet au Kenya a réussi à mettre en place
un mécanisme efficace de coordination des parties prenantes. La présentation de Mme
Mbarak portait sur les questions suivantes:
▪ Pourquoi est-ce important?
▪ Une cartographie des intervenants a-t-elle été
menée?
▪ Qu'est-ce qui a bien fonctionné et pourquoi?
▪ Quels étaient les défis?
▪ Comment relever les défis?

Leçons clés: Pour la plupart des participants, il était essentiel


d'identifier et de reconnaître clairement toutes les parties prenantes concernées et leurs
rôles. En outre, les participants ont insisté sur l'importance de renforcer la confiance entre les
parties, notamment par le biais de mécanismes de transparence et de responsabilisation et
de consultations adéquates et exhaustives.

iii) Le renforcement des capacités comme condition préalable à une gouvernance


responsable foncière (également discuté dans le Groupe 3 du Café mondial)
Les participants ont convenu que le renforcement des capacités est une condition préalable
à la réalisation des obligations du gouvernement pour assurer une gouvernance responsable
foncière. Il est important de noter que le renforcement des capacités implique beaucoup plus
que la formation du personnel. Il s'agit de créer ou d'habiliter des institutions, notamment en
vue de fournir des connaissances sur la législation pertinente en matière de politiques,
d'équipements et de technologies, ainsi que de traiter des questions non techniques. Lorsque
le renforcement des capacités se concentre sur le personnel, des taux de rotation élevé
peuvent outrepasser tous les efforts de développement des capacités. Au contraire, si le
renforcement des capacités renforce la capacité d'une institution, l'impact des efforts de
renforcement des capacités peut être beaucoup plus durable.

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Lors de la session du World Café, M. Bayeh Dessie, Conseiller
en gestion des terres et S & E du projet GIZ d'appui à
l'investissement agricole responsable en Ethiopie (S2RAI) a
présenté le vaste travail passé et prévue pour développer les
capacités des parties prenantes concernées. La présentation
de M. Dessie portait sur les questions suivantes:
▪ Pourquoi est-ce important?
▪ Une évaluation de la capacité a-t-elle été effectuée
▪ Qu'est-ce qui a bien fonctionné et pourquoi?
▪ Quels ont été les défis?
▪ Comment relever les défis?

Leçons clés: Pour la plupart des participants, l'importance de procéder à une évaluation des
besoins en capacité avant de s'engager dans le renforcement des capacités a été la leçon la
plus importante. En vue de relever les défis communs des interventions de renforcement des
capacités, comme la rotation du personnel et les intérêts personnels du personnel, les
participants ont reconnu que l'accent mis sur les interventions de renforcement des capacités
devrait aller au-delà de la formation axé sur l’institution plutôt que sur les individus.

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Encadré 2: Info-note et autres lectures: Renforcement des capacités de la FAO
Un pays n'atteint ses objectifs de développement qu'en renforçant ses individus et ses organisations tout en
créant un environnement politique favorable.
Les capacités aux trois dimensions sont liées: les individus, les organisations et l'environnement favorable font
partie d'un tout. Le renforcement des capacités implique souvent de renforcer les connaissances et les
compétences des individus, dont les résultats de travail dépendent largement de la performance des
organisations dans lesquelles ils travaillent. L'efficacité des organisations est influencée par l'environnement
favorable. Inversement, l'environnement est affecté par les organisations et les relations entre elles. Outre une
approche tridimensionnelle, les programmes réussis de la FAO ont démontré que les capacités tant techniques
que fonctionnelles sont essentielles au renforcement des capacités des pays Membres en matière d'agriculture
et de développement rural. Des capacités techniques sont nécessaires pour que les Pays Membres atteignent
leurs objectifs de développement dans les grands domaines de la sécurité alimentaire, de la nutrition, de
l'agriculture et du développement rural. Les capacités fonctionnelles permettent aux pays de diriger et de gérer
leurs initiatives de changement. La FAO insiste sur le développement non seulement des capacités techniques
mais aussi des capacités fonctionnelles de ses pays membres pour:
▪ formuler et mettre en œuvre des politiques et mener une réforme politique;
▪ générer, gérer et échanger des informations et des connaissances;
▪ s'engager dans des réseaux, des alliances et des partenariats; et
▪ mettre en œuvre des programmes et des projets, de la planification au suivi et à l'évaluation.
Publications:
▪ Renforcement des capacités - Principes de base
Ce module fournit une introduction au cadre de développement des capacités de la FAO, aux principes et concepts
de base.
Module d'apprentissage FAO 1
▪ Module d'apprentissage 2 de la FAO sur le renforcement des capacités - Programmation (édition révisée)
Ce module concerne l'intégration du développement des capacités dans la programmation et couvre le processus
d'évaluation, l'engagement avec les parties prenantes et le suivi du développement des capacités. Des outils sont
fournis.
▪ Module d'apprentissage de la FAO 3 sur le renforcement des capacités - Bonnes pratiques d'apprentissage
Ce module concerne le renforcement des capacités des individus et, par conséquent, la conception, la prestation
et l'évaluation d'événements et de programmes d'apprentissage efficaces. Des outils pour chaque phase du cycle
sont fournis.
▪ Module 4 d'apprentissage de la FAO sur le renforcement des capacités - Analyse et développement de
l'organisation
Ce module porte sur la dimension organisationnelle du renforcement des capacités et, par conséquent, sur le
renforcement des capacités des organisations. Les sujets abordés comprennent l'évaluation de la capacité
organisationnelle, la gestion du changement et le suivi des changements organisationnels. Des outils sont fournis.

E-learning (Apprentissage en ligne):


▪ Capacité du pays en développement
Ce cours en ligne est conçu pour les partenaires des pays membres et donne un aperçu des programmes de
renforcement des capacités, des pratiques d'apprentissage efficaces et des changements organisationnels. Des
outils utiles et des études de cas sont fournis.
▪ Analyse et développement organisationnels
Il s'agit d'un cours d'apprentissage en ligne conçu pour les partenaires dans les pays membres et concerne la
dimension organisationnelle du renforcement des capacités, y compris l'évaluation organisationnelle, la gestion
du changement et l'évaluation du changement organisationnel. Des outils et des études de cas sont fournis.
▪ Renforcement des capacités Maintenant
Il s'agit d'un cours de formation en ligne introductif sur les principes de base du renforcement des capacités. Il est
disponible pour le personnel de la FAO uniquement sur la plate-forme d'apprentissage de la FAO à l'adresse
you@fao.org. 14
iv) Identifier le rôle approprié des intuitions coutumières
Au Niger, il est perçu comme important d'être conscient que les structures traditionnelles
sont reconnues et les coutumes sont enrichis en lois. La loi stipule que les chefs coutumiers
sont les premiers à intervenir dans les différends avec l'objectif de concilier. Ils ont la
compétence pour réglementer tous les différends entre les acteurs ruraux dans le contexte
du régime coutumier. Souvent, la question sous-jacente à aborder est de savoir comment
partager le territoire. Dans certaines zones, les chefs ont eu une très forte influence.
Actuellement, il est en cours évaluation comment limiter le pouvoir que les chefs avaient au
degré de la pré-indépendance.

Encadré 3: Le VGGT sur les régimes fonciers coutumiers


Le VGGT effectue de nombreuses dispositions sur les régimes fonciers coutumiers. La
section 9 intitulée «Peuples autochtones et autres collectivités ayant un régime
coutumier» se concentre spécifiquement sur ces questions, p. Ex. paragraphe. 9.2:
«Les peuples autochtones et les autres communautés dotées de régimes fonciers
coutumiers qui exercent l'autonomie gouvernementale en matière de terres, de
pêches et de forêts devraient promouvoir et assurer des droits équitables, sûrs et
durables à ces ressources, en accordant une attention particulière à l'accès équitable
des femmes. La participation effective de tous les membres, hommes, femmes et
jeunes, aux décisions concernant leurs systèmes foncier devrait être encouragée par
leurs institutions locales ou traditionnelles, y compris dans le cas des systèmes
fonciers collectifs. Le cas échéant, les communautés devraient être aidées pour
accroître la capacité de leurs membres à participer pleinement à la prise de décisions
et à la gouvernance de leurs systèmes fonciers.

Paragraphe 9.6 stipule également:

«Les États devraient envisager d'adapter leurs cadres politiques, juridiques et


organisationnels afin de reconnaître les systèmes fonciers des peuples autochtones
et d'autres communautés ayant des régimes fonciers coutumiers. Lorsque des
réformes constitutionnelles ou juridiques renforcent les droits des femmes et les
mettent en conflit avec la coutume, toutes les parties devraient coopérer pour tenir
compte de ces changements dans les systèmes fonciers coutumiers.

v) Le foncier comme source et moyen de s'attaquer aux tensions politiques


Les problèmes fonciers ont souvent été source de conflits et, dans certains cas, de guerres
civiles. Les problèmes fonciers sont très sensibles. La plupart des pays tiennent en commun
que les questions foncières sont source de tensions politiques, alors que les problèmes
fonciers peuvent exacerber la situation. Les projets en Côte d'Ivoire, au Soudan du Sud, au
Soudan et en Somalie traitent tous des situations post-conflit liées au foncier.

Au Burundi, une crise politique a commencé à la fin d'avril 2015. Compte tenu du conflit, le
projet ne pouvait pas poursuivre toutes ses activités comme prévu, mais devait s'adapter aux
circonstances. Par exemple, le personnel international est toujours basé et travaille au
Rwanda pour des raisons de sécurité. La suspension des espaces politiques au Burundi est

15
une violation des droits de l'homme et une violation du droit à l'expression et au média libre.
Même si l'UE et d'autres partenaires de ressources ont engagé des dialogues, il n'existe pas
encore de voie vers l'avant.

Encadré 4: Le VGGT sur les conflits


Section 25, «Conflits concernant le système foncier, de pêches et forets» se concentre
spécifiquement sur ces problématiques.

Vous voudriez peut-être suivre des cours d’apprentissage en ligne: Faire face aux
différends et aux conflits relatifs aux régimes fonciers applicables aux ressources
naturelles.

vi) Utiliser les images satellitaires disponibles gratuitement


L'UE par l'intermédiaire de son Centre commun de recherche fournit des images satellitaires
gratuites à très bonne résolution (10 mètres) fournie par le Centre commun de recherche
européen. Le projet éthiopien l’a déjà mis à profit et l'utilise. Les images sont disponibles sur
le site suivant:
https://sentinel.esa.int/web/sentinel/home

L'accès à ces cartes améliorera considérablement la capacité des projets nationaux à fournir
la composante cartographique de leurs projets.

4. SÉANCE THEMATIQUE: CONSENTEMENT LIBRE, PRÉALABLE ET ÉCLAIRÉ


Les préoccupations concernant les implications sociales et environnementales à long terme
de l'accélération de l'acquisition des terres ont été soulevées par la plupart des projets dans
les pays lors des précédentes réunions de capitalisation. En particulier, les projets nationaux
indiquaient la nécessité de disposer de directives supplémentaires sur la gestion responsable
des processus d'investissement, y compris ceux du gouvernement, des entreprises du secteur
privé ou des particuliers et en particulier des communautés ayant des droits fonciers
coutumiers.

Les organismes internationaux de défense des droits de l'homme et de normalisation ont


commencé à explorer et à appliquer de nouvelles normes et procédures visant à aider à
réglementer ces processus. L'objectif n'est pas de décourager les investissements et
d'empêcher le développement de nouvelles terres agricoles, mais plutôt de veiller à ce que
cette expansion se fasse de manière à respecter les droits, à assurer des moyens de
subsistance favorables et durables et à détourner la pression des zones cruciales pour les
moyens de subsistance locaux et d’avoir une valeur de conservation élevée.

La séance visait à mettre en place l'un des instruments internationaux les plus pertinents en
vue d'orienter la gestion des processus d'investissement, c'est-à-dire le consentement libre,
préalable et éclairé (FPIC).

La présentation et les séances de questions et réponses visaient à développer une première


compréhension du positionnement politique et du concept du FPIC. L'exercice de groupe
suivant visait à développer une première compréhension entre les participants de la façon

16
dont ce processus pourrait être appliqué et devoir si les pratiques dans leur pays sont
conformes au FPIC.

4.1 Présentation
Le VGGT déclare que «les investissements responsables ne doivent pas nuire, de se protéger
contre la dépossession des titulaires légitimes de droits de propriété et les dommages
environnementaux, et doivent respecter les droits de l'homme». (VGGT par. 12.4) Dans ce
contexte, le VGGT rappelle l’obligation de toutes les parties impliquées de respecter leurs
responsabilités par rapport au consentement libre, préalable et éclairé (FPIC) c-à-d.«Les États
et les autres parties devraient tenir des consultations de bonne foi avec les peuples
autochtones avant de lancer un projet ou avant d'adopter et de mettre en œuvre des mesures
législatives ou administratives affectant les ressources pour lesquelles elles ont été mises en
œuvre pou les communautés qui ont des droits. Ces projets devraient être fondés sur une
consultation efficace et utile avec les peuples autochtones, par l'intermédiaire de leurs propres
institutions représentatives, afin d'obtenir leur consentement préalable, libre et éclairé en
vertu de la Déclaration des droits des peuples autochtones et en tenant dûment compte des
positions et de la compréhension particulières des différents États. Les processus de
consultation et de prise de décision devraient être organisés sans intimidation et être conduits
dans un climat de confiance. Les principes de consultation et de participation, tels qu'énoncés
au paragraphe 3B.6, devraient être appliqués dans le cas des autres communautés décrites
dans cette section.»(Paragraphe 9.9 du VGGT)
Le FPIC concerne également le droit à la participation ainsi qu’aux autres droits contenus dans
les documents juridiquement contraignants, y compris les suivants:
▪ Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP)
▪ Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC)
▪ Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination
raciale (CIEDR)
▪ Convention concernant les peuples indigènes et tribaux dans les pays indépendants
(Convention 169 de l'OIT)
▪ Convention américaine relative aux droits de l'homme
▪ Charte africaine des droits de l'homme et des peuples (CADHP)
▪ Convention sur la diversité biologique (CDB)

Que signifie FPIC?


Le FPIC va au-delà des investissements et ne se limite pas à définir les éléments individuels
dont il se compose (voir encadré 5 ci-dessous), mais la définition des mots fournit une bonne
compréhension initiale de ce qu'est le FPIC (CLPE).
▪ Libre n'implique aucune coercition, intimidation ou manipulation.
▪ Préalable implique que le consentement est demandé bien avant l'autorisation ou le
démarrage des activités et que les délais de consultation et de consensus des
autochtones sont respectés.
▪ Eclairé implique que toutes les informations relatives à l'activité sont fournies aux
peuples autochtones et que l'information est objective, exacte et présentée d'une
manière compréhensible pour les peuples autochtones. Les informations pertinentes
comprennent:
1. la nature, la taille, le rythme, la durée, la réversibilité et la portée de tout projet
proposé;

17
2. la raison ou l'objet du projet;
3. l'emplacement des zones qui seront affectées;
4. une évaluation préliminaire des impacts économiques, sociaux, culturels et
environnementaux possibles, y compris les risques et avantages potentiels;
5. le personnel susceptible d'être impliqué dans la mise en œuvre du projet; Procédures
que le projet pourrait entraîner.
▪ Le consentement implique que les peuples autochtones ont accepté l'activité qui fait
l'objet de la consultation. Les peuples autochtones ont également la prérogative de
refuser le consentement ou de l'offrir avec des conditions. La consultation et la
participation sont des éléments clés du processus de recherche de consentement. La
consultation doit être menée de bonne foi, ce qui exige, entre autres, que les visions
autochtones soient prises en compte dans le processus ou que des justifications
objectives soient fournies pour expliquer pourquoi ce type d’arrangement n'est pas
possible. Les parties doivent établir un dialogue leur permettant d'identifier des
solutions appropriées et réalisables dans une atmosphère de respect mutuel et de
participation pleine et équitable, avec suffisamment de temps pour prendre des
décisions. Les peuples autochtones et les communautés locales doivent être en
mesure de participer par le biais des représentants choisis librement par eux-mêmes
et des institutions coutumières ou autres. Le cas échéant, la participation des femmes,
des jeunes et des enfants est préférable.

Le FPIC est un processus itératif et continu. Bien qu'il soit possible de l'organiser en phases
(comme le montre l'encadré 5 ci-dessous), il peut être nécessaire de répéter des étapes
particulières, de les prolonger ou de les repositionner en fonction du contexte spécifique.

Encadre 5: Le processus du FPIC


PHASE PHASE 2 PHASE

1. Identifier les titulaires de droits


2. Etablir le statut juridique du terrain

3. Cartographie participative
4. Identification des institutions et
représentants
5. Tenue de consultations itératives
7. Suivie et vérification des accords
8. Etablir un processus de griefs
9. Fournir l’accès au règlement de conflit

4.2 Exercice en groupe: Questions à traiter par les différents groupes d'intervenants
L'objectif de l'exercice de groupe était de sensibiliser les participants aux différents rôles et
responsabilités de chaque groupe de parties prenantes dans le processus du FPIC, en vue de
développer une première compréhension des questions qui devraient être abordées dans la
pratique dans le cadre d'un processus FPIC. En outre, les groupes de travail ont aidé les
participants à analyser si les pratiques dans leurs pays respectaient le FPIC.

18
Les résultats du groupe de travail indiquent que
certains éléments d'un processus conforme au Encadré 6: Note méthodologique 2: Exercice
FPIC sont donnés dans la plupart des pays, mais de groupe FPIC
que des améliorations doivent être apportées à Une sélection de questions à traiter dans le
la fois dans les dispositions prévues dans la cadre du processus FPIC a été confiée à trois
législation et les politiques pertinentes et dans groupes de travail, représentant i) les
leur application pratique. En tant que membres
fonctionnaires, ii) les investisseurs et iii) les
des Nations Unies et d'autres traités régionaux
populations autochtones et les communautés
et conformément aux instruments relatifs aux
locales. Les membres du groupe de travail ont
droits de l'homme auxquels ils se sont engagés,
les gouvernements doivent veiller à ce que les été inclus dans des groupes, indépendamment
droits humains des peuples autochtones soient de leur affiliation réelle à un groupe de parties
respectés, protégés et satisfaits. Ils ont prenantes. Les questions se sont appuyées sur
également le devoir de veiller à ce que d'autres une liste de questions plus exhaustive, mais
acteurs, notamment le secteur privé, respectent non exhaustive, telle qu'énoncée dans le Guide
ces droits en les protégeant activement, le cas Technique N ° 3: Respect du consentement
échéant. Il incombe donc aux gouvernements de libre, préalable et éclairé, Conseils pratiques
réviser et, le cas échéant, de passer en revue les pour les gouvernements, les entreprises, les
lois nationales et de mettre en place ou de ONG, les peuples autochtones et les
maintenir des recours judiciaires efficaces et communautés locales En ce qui concerne
autres pour faire respecter ces droits et faire en l'acquisition de terres, FAO 2015
sorte que les entreprises les respectent
également. Cela signifie que les gouvernements
doivent veiller à ce que les lois nationales
reconnaissent les droits coutumiers des communautés et des peuples autochtones sur leurs
terres et territoires, procurent une personnalité juridique à leurs organes représentatifs
choisis par eux-mêmes et fournissent des recours judiciaires et autres pour faire respecter
ces droits et d’autres droits et exiger que les agents du gouvernement et les entreprises
obtiennent leur consentement libre et éclairé avant d'imposer des mesures qui pourraient
affecter leurs droits.
Les réponses détaillées des groupes de travail se trouvent à l'annexe III, Questions et résultats
de groupe, page 48.

Encadré 7: Ressources de la FAO sur le consentement libre, préalable et éclairé:


▪ Module E-learning: Respect du consentement libre, préalable et éclairé
▪ Guide technique 3: Respect du consentement libre, préalable et éclairé. Conseils
pratiques pour les gouvernements, les entreprises, les ONG, les peuples
autochtones et les communautés locales en matière d'acquisition de terres
▪ Vidéo: Consentement libre, préalable et éclairé: un droit et une bonne pratique des
peuples autochtones pour les communautés locales
▪ Vidéo: Le FPIC a expliqué dans une animation de 3 minutes par Asia Indigenous
People Pact.

5. EXERCICE DE GROUPE: GOUVERNANCE FONCIERE EQUITABLE SEXOSPECIFIQUE

19
Le genre et les rôles sexospécifiques façonnent les possibilités et les contraintes auxquelles
sont confrontés les femmes et les hommes pour assurer leur subsistance, y compris leur accès
à la terre, la prise de décisions sur la terre et les institutions qui administrent les terres et
autres ressources productives.

Les disparités entre les sexes dans les exploitations agricoles sont évidentes dans toutes les
régions du monde. Les données qui illustrent les inégalités entre les sexes dans l'accès à la
terre sont écrasantes. Les femmes de toutes les régions en développement sont
constamment moins susceptibles de posséder ou d'exploiter des terres; elles sont moins
susceptibles d'avoir accès aux terres louées, et les terres auxquelles elles ont accès sont
souvent de moindre qualité et dans de plus petites parcelles.

L'accès à la terre est une exigence fondamentale de l'agriculture et le contrôle de la terre est
synonyme de richesse, de statut et de pouvoir dans de nombreux domaines. Le renforcement
de l'accès des femmes à la terre et de leur contrôle est un moyen important d'accroître leur
statut et leur influence au sein des ménages et des communautés. L'amélioration de l'accès
des femmes à la terre et à la sécurité d'occupation a des répercussions directes sur la
productivité agricole et peut avoir des répercussions importantes sur l'amélioration du bien-
être des ménages.

L'équité entre les sexes doit être intégrée dans la gouvernance du régime foncier pour faire
en sorte que les intérêts et les besoins de toutes les personnes - hommes et femmes - soient
pris en compte et que les processus et les institutions de la propriété foncière soient
transparents, consultatifs et participatifs. L'intégration de l'équité entre les sexes dans la
gouvernance foncière est également essentielle pour la réalisation des ODD, et en particulier
des ODD 5: Atteindre l'égalité entre les sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles.

L'intégration de l'égalité entre les femmes et les hommes dans les projets n'est pas seulement
une exigence du programme de gouvernance foncière de l'UE et elle est évaluée par le cadre
transversal de suivi et d'évaluation. Elle est également soutenue par des principes de non-
discrimination approuvés au niveau international,
▪ La Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des
femmes (CEDAW): La Convention a été adoptée en 1979 par l'Assemblée générale des
Nations Unies et est souvent décrite comme une déclaration internationale des droits
des femmes. Constitué d'un préambule et de 30 articles, il définit ce qui constitue une
discrimination à l'égard des femmes et établit un programme d'action national pour
mettre fin à cette discrimination.
▪ Agenda 2063, «L'Afrique que nous voulons»: L'Agenda 2063 est à la fois une vision et
un plan d'action qui traduisent la Déclaration solennelle du 50 ème anniversaire des
chefs d'État et de gouvernement de l'Union africaine en objectifs concrets importants,
de buts, cibles et actions/mesures. L'Agenda s'engage fermement à améliorer l'égalité
entre les sexes, par exemple :

20
▪ «La femme africaine sera pleinement habilitée dans tous les domaines, avec des droits
sociaux, politiques et économiques égaux, y
Encadré 8: Note méthodologique 3:
compris le droit de posséder et d'hériter des
biens, signer un contrat, enregistrer et gérer Exercice de groupe sur la
une entreprise. Les femmes rurales auront gouvernance foncière équitable
accès à des biens productifs, y compris la sexospécifique
terre, le crédit, les intrants et les services
financiers. » (Paragraphe 43, Agenda 2063) Les groupes de travail ont reçu des
▪ «Élaborer et mettre en œuvre des politiques déclarations sur des cartes
positives et des activités de plaidoyer pour individuelles qui étaient bonnes ou
assurer l'accès accru des femmes à la terre mauvaises. Dans les discussions de
et aux intrants et veiller à ce qu'au moins
groupe, il faut trouver un consensus
30% du financement agricole soit accessible
aux femmes ». (Paragraphe 67, ordre du jour sur la question de savoir si les énoncés
2063) doivent être placés dans la colonne de
▪ Déclaration sur les problèmes et enjeux droite ou dans la colonne pour obtenir
fonciers en Afrique: La Déclaration de l'UA des réponses erronées sur le tableau
« décide de renforcer la sécurité du régime de conférence.
foncier pour les femmes qui nécessitent une
attention particulière ». La liste des déclarations se trouve à
▪ Cadre et lignes directrices sur la politique l'annexe IV, Exercice de groupe -
foncière en Afrique: le F & G donne des Gouvernance équitable du genre, p.
directives plus détaillées, en particulier sur
52.
le processus d'élaboration, de mise en
œuvre et de suivi de la politique foncière.
▪ Directives volontaires sur la gouvernance responsable foncière: Reconnaissant la
centralité des efforts visant à améliorer l'égalité des sexes en tant qu'interventions
ciblées et faisant partie intégrante de tous les domaines d'activité, l'égalité entre les
sexes est l'un des dix principes de mise en œuvre du VGGT et est intégrée dans tout le
texte , c'est à dire
«Égalité des sexes: Garantir l'égalité de droits des femmes et des hommes à la
jouissance de tous les droits de l'homme tout en reconnaissant les différences entre
les femmes et les hommes et en prenant des mesures spécifiques visant à accélérer
l'égalité de facto le cas échéant. Les États devraient veiller à ce que les femmes et les
filles jouissent d’une égalité de droits en matière foncière et d’accès à la terre, à la
pêche et aux forêts indépendamment de leur état civil et de leur état matrimonial.»
(Paragraphe 3B.4 VGGT)

Compte tenu du rôle central que joue le genre dans le programme de gouvernance foncière
de l'UE, un exercice de groupe a été mené dans l'objectif consistant à rappeler les concepts
fondamentaux de l'amélioration de la gouvernance équitable en matière de genre. L'exercice
aide les membres du groupe à réfléchir sur leurs points de vue sur l'égalité entre les sexes et
sur ce que cela signifie d'appuyer les efforts visant à l'améliorer. Il facilite également
l'apprentissage par les pairs et l'échange des leçons apprises. L'exercice est particulièrement
utile dans les contextes où il existe déjà un niveau de connaissances de base et une expérience
parmi les participants.

21
Encadré 9: Liens aux ressources de la FAO sur la gouvernance foncière équitable
sexospécifique
▪ Module E-learning: Un territoire régissant les femmes et les hommes
▪ Gouvernance de la tenure Guide technique 1: Gouverner la terre pour les femmes et les
hommes. Un guide technique pour appuyer la réalisation d'une gouvernance responsable et
équitable du régime foncier
▪ Développer des cadres juridiques équitables en matière de genre pour le régime foncier: un
outil d'évaluation juridique
▪ Base de données sur le genre et les droits fonciers

6. SÉANCE THÉMATIQUE: FACILITER LES PROCESSUS MULTI-PARTIES PRENANTES


«Consultation et participation: engager et demander l'appui de ceux qui, jouissant de droits
fonciers légitimes, pourraient être touchés par les décisions, avant de prendre des décisions et
de répondre à leurs contributions; en tenant compte des déséquilibres de pouvoir existants
entre les différentes parties et en assurant une participation active, libre, efficace, significative
et informée des individus et des groupes dans les processus de prise de décision associés.
»(Paragraphe 3B.6 de la VGGT)

La consultation et la participation sont au cœur de l'amélioration de la gouvernance foncière.


En plus d'être l'un des principes de mise en œuvre du VGGT, la participation et la consultation
sont mentionnées plus de 60 fois. Pourtant, la plupart des praticiens ne savent pas comment
transformer efficacement ce principe en pratique, c'est-à-dire faciliter les processus
multipartites (MSP) et inclure toutes les parties prenantes concernées.

Un processus multi partie prenante a été défini comme «un processus dans lequel divers
acteurs (agences gouvernementales, organisations de producteurs, ONG, acteurs privés,
donateurs et autres) collaborent pour atteindre un objectif commun» (FAO, Learning Module
4, p.62).

Au cours de cette séance, les participants ont été initiés au concept des MSP, un ensemble
d'approches, de compétences, de conseils et d'outils pour faciliter les processus multipartites.
Les méthodes de prestation comprenaient le travail en groupe, la discussion active par les
pairs et des séances hautement participatives et expérientielles au cours desquelles les
participants ont pratiqué leurs techniques de facilitation. Au cours du travail en groupe, les
participants ont:
- prévu de faciliter les événements
- mené la cartographie des parties prenantes et l'analyse des arbres problématiques;
- essayer de faciliter un événement;
- réfléchi sur et exploré des idées pour traiter des questions de pouvoir dans les MSPs.

7. SÉANCE THEMATIQUE: CAPITALISATION DE L'EXPERIENCE POUR L'APPRENTISSAGE


CONTINU
Le programme de gouvernance foncière de l'Union européenne prévoit un soutien à 17
projets nationaux dans le cadre des Phases 1 et 2, offrant une occasion unique de tirer des
enseignements de la richesse de l'expérience acquise par les projets. La capitalisation
systématique des expériences dans les projets n'est pas seulement utile pour partager les

22
leçons apprises entre les projets mais aussi en renforçant le suivi et l'évaluation, mais aussi
pour guider les efforts des parties prenantes au-delà du programme de gouvernance des
terres de l'UE, y compris aux niveaux national, régional et mondial.
La séance sur la capitalisation de l'expérience comprenait un exposé pour présenter le
concept et les avantages des processus participatifs et systématisés de capitalisation. Suite à
la présentation de l’exposé, les animateurs ont organisé une session «world café». Le café
mondial a montré une approche pratique pour partager les leçons apprises et a donné aux
participants la possibilité de développer davantage leurs capacités dans des domaines
spécifiques d'intérêt. (Voir la section 3, «thèmes clés», pour une note méthodologique et les
résultats du café mondial).

7.1 Présentation de la capitalisation de l'expérience


La capitalisation de l'expérience, ou «systématisation», est un processus itératif par lequel
une expérience (avec ses succès et échecs) est identifiée, valorisée et documentée dans divers
médias. Ce processus systématique permet l'apprentissage des leçons et l'identification des
bonnes pratiques. Grâce à cette approche, la pratique peut changer et s'améliorer et peut
ensuite être adoptée par d'autres.

Pour progresser et s'adapter au changement, les individus, les institutions, les parties
prenantes et les projets doivent apprendre activement en tirant les enseignements des
expériences. Les expériences peuvent être appliquées à des contextes spécifiques,
institutionnalisés, partagés et répliqués à différents niveaux: du local à l’international. Même
de petites expériences peuvent être reproduites pour créer des changements. Toutefois, si
aucune mesure n'est prise pour analyser, capitaliser et partager les connaissances acquises
dans les programmes et projets, la mémoire institutionnelle ne sera pas transmise, les mêmes
erreurs seront répétées, le succès des expériences ne sera pas connu et les opportunités
d'amélioration des pratiques seront perdues, empêchant ainsi le partage de bonnes
pratiques. Une organisation peut transformer la connaissance en action par le partage des
connaissances et la capitalisation des
expériences, l'un des objectifs clés du projet Encadré 10: Capitalisation du cycle
transversal. d’expérience

Dans le meilleur des cas, la capitalisation


de l'expérience devrait être un processus
systématique, participatif et itératif qui
devrait inclure les éléments suivants dans
le cadre d'une stratégie de
connaissances:

▪ Intégrer systématiquement la
capitalisation de l'expérience
dans le cycle du projet;
▪ Planifiez-le dès le début selon les
différentes étapes;

23
▪ Utiliser des méthodologies participatives (pour assurer une participation efficace des
parties prenantes);
▪ Intégrer le suivi et l'évaluation (permettant la comparaison et la vérification des
données et des informations obtenues aux différentes étapes de la mise en œuvre de
la pratique);
▪ Suivre des approches utiles au processus, telles que les approches analytiques, d'auto-
évaluation et d'autocritique, et faire l'objet de critiques et de changements;
▪ Utiliser la communication pour le développement;
▪ Utiliser toute la gamme de méthodes et d'outils de partage des connaissances;
▪ Prendre en compte le genre (afin d'inclure les spécificités des groupes cibles).

Voici quelques-unes des questions clés à aborder avant de lancer un processus de


capitalisation de l'expérience:
▪ Pour quoi? But et résultats escomptés
▪ Pour qui? Qui profitera de cette expérience?
▪ Quoi? Quelle expérience (ou partie d'une expérience) voulons-nous mettre l'accent?
▪ Avec qui? Les parties intéressées (directement ou indirectement) engagées dans le
processus
▪ Quand? Il est temps de commencer et de penser que la capitalisation est un processus
continu
▪ Comment? Faire un plan pour collecter les données

La plupart des parties prenantes trouvent utile d'utiliser des modèles pour recueillir des
données, peu importe le format du produit final (texte, audio, vidéo). Le modèle servira de
liste de contrôle dès le début du projet afin de prendre en compte les différents éléments qui
doivent être gardés à l'esprit tout au
long du projet ou de l'expérience. Cette Encadré 11 : comment documenter une
approche donne de bons résultats si bonne pratique
elle fait partie du processus de
suivi et d'évaluation et du
processus de communication
pour le développement. De
cette façon, à tout moment du
projet ou de l'expérience, les
repères peuvent être
immortalisés sous forme
d'interviews (audio, vidéo ou
écrites) ou de photos (lieux,
hommes et femmes au début
de l'expérience, pendant et
après un changement a été
fait). Ils servent d'indicateurs
de suivi et d'évaluation.

24
Un bon modèle devrait permettre d'aborder les questions suivantes:
▪ le contexte et le processus
▪ ce que le changement / l'innovation est, à la suite de l'application de la pratique
▪ Explique les échecs et non seulement les succès, car ceux-ci aident à identifier les
faiblesses, permettant ainsi l'amélioration des bonnes pratiques
▪ explique les facteurs critiques de succès qui ont déclenché le changement positif
observé
▪ quels sont les risques et les contraintes dans l'application de la pratique
▪ explique l'impact sur la collectivité (sur la base d'une évaluation et d'une validation
appropriées)
▪ utilise des approches participatives afin d'engager les parties prenantes et d'assurer
l'appropriation et la durabilité des bonnes pratiques;

ii) Présentation de la plateforme de gestion des connaissances sur le Web


Dans le cadre du soutien apporté au soutien transversal de la FAO au programme de
gouvernance foncière de l'UE, une plateforme de gestion des connaissances (KM) basée sur
le Web est en cours d'élaboration. La plateforme est basée sur la plateforme de gestion des
connaissances du LPI.

Le système de gestion des connaissances est un système en ligne basé sur le Web qui vise à
faciliter le partage des connaissances entre les projets nationaux et à fournir des outils et des
informations facilement disponibles pour les projets nationaux. En outre, la plateforme
contribuera à la stratégie globale de communication du programme de gouvernance des
terres de l'UE et augmentera la visibilité des projets. En tant que tel, la plateforme aura à la
fois un espace public et un espace restreint. Le public en général peut accéder aux
informations qui seront disponibles dans la section publique. Les informations restreintes ne
seront disponibles que pour les projets et le personnel du pays dans le cadre du programme
transversal. Pour accéder à l'espace restreint, l'inscription et l'approbation du Web Manager
seront nécessaires.

Au cours de l'atelier, M. Rigava a fait un exposé sur l'état du système de gestion des
connaissances et a fourni des indications sur son utilisation.

iii) Présentation sur l'intégration de la capitalisation dans les stratégies de communication


Pour tirer pleinement parti de son potentiel, la capitalisation de l'expérience devrait être
intégrée dans les projets et les programmes dès le début de leur planification. La
communication, le partage des expériences et des connaissances sont essentiels dans les
processus d'apprentissage en cours qui mènent au changement et à l'amélioration des
initiatives nationales. La prise en compte systématique des enseignements tirés et le partage
de ceux-ci soutiennent les efforts visant à intensifier les activités du projet. Le cours en ligne
sur la capitalisation de l'expérience (leçon 4.5) fournit des conseils sur la façon d'intégrer la
capitalisation dans les stratégies de communication. Encadré 12, Développer une stratégie de
communication, fournir des exemples de mesures à prendre en compte dans une stratégie
de communication et un modèle qui peut être utilisé.

25
Encadré 12: Développer une stratégie de communication

Selon le message et le public ciblé, différents types de produits, pour différents canaux,
doivent être développés. Il est important d'avoir un mélange de produits et de canaux pour
augmenter l'impact. La leçon 4.5 «Produits et canaux de communication» du cours E-
learning sur la capitalisation des expériences présente des outils et des conseils pour choisir
les produits de communication et les canaux de diffusion appropriés pour les différents
groupes cibles (voir encadré 12 ci-dessus).

Les exemples suivants de produits de communication résultant de la capitalisation des


expériences du VGGT ont été présentés:

Encadré 13: Produits de Communication

i. i. Fiches d'information sur les bonnes pratiques


Les fiches d'information se concentrent sur la mise en œuvre du VGGT au Sénégal et en Sierra
Leone et ont été utilisées comme exemples de plaidoyer pour les décideurs et les bailleurs.
▪ Une bonne pratique sur la mise en œuvre des Directives volontaires sur la gouvernance
foncière responsable. Une approche multi-acteurs et multisectorielle en Sierra Leone
▪ Une bonne pratique en matière de dialogue multi-acteurs: Les Directives volontaires
sur le foncier au cœur de la réforme foncière au Sénégal (français)

ii. ii. Vidéos


Un documentaire vidéo sur la mise en œuvre du VGGT en Sierra Leone intitulé «Mise en
œuvre des directives volontaires sur la gouvernance foncière responsable, des pêches et des

26
forêts en Sierra Leone» donne l'occasion de tirer les leçons de la Sierra Leone. La vidéo
comprend des exemples d'intervenants de Sierra Leone participant à des émissions de radio
après un atelier de formation du VGGT comme un moyen d'engager les membres de la
communauté dans les discussions sur la gouvernance foncière.
▪ Version complète (11 minutes) de la vidéo
▪ Version courte (3 minutes) de la vidéo

iii. iii. Autres produits visuels et audios


Les produits visuels et audio sont un moyen puissant pour partager les résultats de la
capitalisation de l'expérience, en particulier avec un public analphabète. Les produits visuels
peuvent être des graphiques ou des images seuls ou utilisés en combinaison avec du texte.
Lors de la réunion, M. Habwintahe, de GIZ Burundi, a présenté les réussites de l'élaboration
d'une boîte à outils de sensibilisation du projet pays.
(P. Ex. Images encadrées, brochure, affiche,
chansons). Il a souligné comment le processus Encadré 14: Boîte à outils de sensibilisation du
d'écriture d'une chanson dans la langue
Burundi
nationale «Kirundi» au sujet de l'inventaire
prévu des terres de l'État et l'enregistrement
des terres a aidé le projet à atteindre les
membres de la communauté. La chanson a été
diffusée à l'aide de haut-parleurs invitant la
population à une colline assemblée dans 13
communautés dans 5 provinces au Burundi.
L'impact de la chanson a eu comme
conséquence plus de personnes participant
Voir le document: "Capitalisation et partage
aux réunions et aux discussions sur
l'importance de l'enregistrement des terres d'expérience de sensibilisation de la population à
au niveau communautaire. l'inventaire et à l'enregistrement des terres
domaniales"
La discussion au cours de la 4e réunion a
révélé qu'un soutien était nécessaire pour aider les projets nationaux à mieux documenter,
communiquer et partager leurs expériences.

8. ÉVÉNEMENT DU 5ÈME ANNIVERSAIRE DU VGGT


Le 11 mai 2017 marquera le 5ème anniversaire de l'approbation par le CFS du VGGT. A cette
occasion, la FAO, financée par l'Union européenne par le biais de son projet «Appui au et
capitalisation sur le programme de gouvernance foncière de l'Union européenne - Phase II»,
organisera un événement international de deux jours (10 et 11 mai 2017). L'objectif général
de l'événement est de stimuler le maintien de l'élan pour améliorer la gouvernance foncière
dans le cadre du VGGT. L'événement fournira une plateforme de discussion et:
• mettre en relief les réalisations et les enseignements tirés de la mise en œuvre du
VGGT aux niveaux mondial, régional et national, sous l'angle des différents groupes et
secteurs de parties prenantes;
• renforcer le dialogue et les réseaux sur la gouvernance foncière entre les différents
groupes d'acteurs et régions;

27
• s'attaquer aux nouveaux enjeux, défis et lacunes qui nécessitent une attention
immédiate.

Entre autres, l'événement fournit une plateforme pour le programme de gouvernance


foncière de l'Union européenne et ses projets dans le pays pour présenter les résultats et les
leçons apprises, p. Ex. Par l'organisation d'un événement parallèle commun. L'équipe
transversale sera en contact avec des projets dans le pays pour évaluer l'intérêt potentiel de
contribuer à un tel événement.
Au-delà de la portée de l'événement, le 5ème anniversaire du VGGT offrira une excellente
occasion d'accroître la sensibilisation et l'adhésion politique du VGGT au niveau des pays.

9. CLÔTURE
La réunion a été clôturée le 24 novembre 2016 à 17 heures par des déclarations finales de
Mme Joan Kagwanja, Chef de LPI, M. Stephen N. Karingi, Directeur de la Division de
l'intégration régionale, de l'infrastructure et du commerce (RITD) à la CEA et de M. Joachim
Knoth.

Mme Kagwanja a souligné que l'Initiative de politique foncière attache une grande
importance aux réunions de capitalisation qui aident à éviter les problèmes des projets passés
mis en œuvre au niveau des pays mais sans plateforme pour l'apprentissage des leçons et le
partage des expériences. Elle a également souligné l'importance du partenariat de longue
date entre l'UE, la FAO et l'IPV.

M. Knoth a exprimé sa satisfaction d'avoir participé à la réunion de capitalisation et d'avoir


eu l'occasion d'en apprendre davantage sur les projets nationaux. Il a insisté sur la nécessité
d'accorder une attention accrue au suivi des résultats au niveau de l'impact.

M. Karingi a remercié les participants pour leur participation active et a souligné l'importance
d'une meilleure gouvernance foncière pour la réalisation de l'Agenda 2063 de l'Union
africaine et les objectifs stratégiques de la CEA.

M. Larbi a annoncé que la cinquième réunion de capitalisation se tiendra à Addis-Abeba


provisoirement, du 23 au 25 mai 2017.

28
ANNEEXE 1 : ORDRE DU JOUR

Jour 1: mardi 22.11.16

08:30-09:00 Inscription

09:00-09:30 Ouverture

▪ Présentation des participants


▪ Mots de bienvenu par la FAO
▪ Mots de bienvenu par la l’UE
▪ Mots de bienvenu par la RITD/LPI
09:30-09:45 But et objectifs de la réunion

Adoption de l’ordre du jour Agenda

09:45-10:00 Photo de groupe

10:00-10:20 Pause café

10:20-11:15 Mise à jour sur les progrès des projets nationaux:

▪ Présentations des projets nationaux (Angola, Burundi, Ethiopie)


▪ Questions & réponses
11:15-12:00 Mise à jour sur les progrès des projets nationaux: (suivi)

▪ Présentations des projets nationaux (Kenya, Malawi, Niger)


▪ Questions & réponses
12:00-13:30 Lunch

13:30-14:15 Mise à jour sur les progrès des projets nationaux: (suivi)

▪ Présentations des projets nationaux (Somalie, Soudan, Swaziland)


▪ Questions & réponses
14:15-14:45 Consentement libre, préalable, éclairé

▪ Présentation
▪ Questions & réponses
14:45-15:05 Pause café

15:05-16:50 Consentement libre, préalable, éclairé

▪ Discussion de groupe
16:50-17:00 Clôture et introduction au 2ème jour

Jour 2: Mercredi 23.11.16

29
09:00-09:05 Introduction de l’ordre du jour

09.05-10.00 Gouvernance foncière équitable sexospécifique

▪ Discussion de groupe
10.00-10:30 Facilitation des processus multi-parties prenantes

▪ Formation Interactive
10:30-11:00 Pause café

11:00-13:00 Facilitation des processus multi-parties prenantes

▪ Formation Interactive
13:00-14:30 Pause déjeuner

14:30-15:50 Facilitation des processus multi-parties prenantes

▪ Formation Interactive
15:50-16:10 Pause café

16:10-17:20 Facilitation des processus multi-parties prenantes

▪ Formation Interactive
17:20- 17:30 Clôture et introduction au 3ème jour

Jour 3: Jeudi 24.11.16

09:00-09:10 Introduction de l’ordre du jour

09:10-09:40 Capitalisation sur l’expérience pour l’apprentissage continu

▪ Présentation
▪ Questions & réponses
09:40-10:45 Capitalisation and partage de connaissances et exercice

▪ “World café” pour aborder les défis confrontés par la réflexion sur:
o Ce qui a bien marché et pourquoi?
o Ce qui n’a pas bien marché et pourquoi?
o Comment surmonter les défis
10:45-11:15 Pause café

11:15-12:00 Capitalisation sur l’expérience pour l’apprentissage continue

▪ Debriefing
▪ Présentation plénière des résultats de groupes.

30
12:00-12:45 Capitalisation sur l’expérience pour l’apprentissage continue

▪ Comment documenter et partager les expériences et les enseignements


tirés?
12:45-14:00 Pause déjeuner

14:00-15:15 5ème anniversaire du VGGT

▪ Présentation et réflexion sur les intrants possible pour l’événement


▪ Elaboration de plans d’actions
15:15-15:45 Pause café

15:45-16:30 Discussion générale et évaluation

16.30-17.00 Clôture

31
ANNEXE II: MISE A JOUR DES PROJETS NATIONAUX

1. Angola
Renforcement des capacités pour une gouvernance améliorée du régime foncier et des
ressources naturelles par le gouvernement local en partenariat avec des acteurs non
étatiques des hauts plateaux centraux d'Angola

Période: Mai 2014 – April 2017

Financement: 3,529,412 € (dont 15% de World Vision International)

Contacts: ▪ Organisme (s) d'exécution :


▪ Atelier de développement en Angola (Moisés Festo, Chef de projet,
dinhofesto@gmail.com)
▪ World Vision Angola (Marco Orani, Chef de projet,
marco_orani@wvi.org)

Union européenne:

▪ Fernando Trabada Crende, Responsable de la section Agriculture,


Eau et Assainissement, Section (SAWS), Fernando.
Fernando.Trabada-Crende@eeas.europa.eu
▪ Vicent.Rodrigues-Van-Halsema, Vicent.Rodrigues-Van-
Halsema@eeas.europa.eu

Groupe de travail de la FAO:

▪ FAO Angola, FAO-AGO@fao.org


▪ Paolo Groppo, Paolo.Groppo@fao.org (new project in the country);
▪ Vivian Onyango, vivian.onyango@fao.org (Pastoralism)
▪ Maria Paola Rizzo, MariaPaola.Rizzo@fao.org (Open tenure)
▪ Txaran Basterrechea, Txaran.Basterrechea@fao.org (Programme des
systèmes fonciers de la FAO en Angola)
Objectif: Habiliter les pouvoirs publics locaux, provinciaux et municipaux et aux
acteurs et communautés locales non étatiques pour faciliter la
reconnaissance des droits fonciers..

Thematic areas: Thématiques:


▪ Cadre juridique, cartographie participative, gestion du cadastre,
renforcement des capacités des acteurs non étatiques
Principaux ▪ Renforcement des capacités techniques de l'administration
résultats: municipale en matière de cartographie participative, de gestion du
cadastre, d'utilisation des systèmes d'information géographique et
d'évaluation du cadre juridique dans la perspective du VGGT et du
modèle de domaine d'occupation sociale (STDM).

32
▪ La capacité de l'administration publique et des entités juridiques a
augmenté pour simplifier et accélérer les processus de
reconnaissance des droits fonciers et répondre à la demande de
formalisation des droits fonciers.
▪ Les acteurs non étatiques (ANE) dans les communautés périurbaines
et rurales, les autorités traditionnelles et le gouvernement local sont
impliqués dans un engagement de collaboration, ont une meilleure
compréhension des mécanismes de gouvernance foncière et sont
capables de mieux défendre leurs droits.
▪ Sensibilisation du public, législation foncière et le VGGT largement
diffusées et leçons apprises partagées avec les acteurs de la
gouvernance foncière, y compris les réseaux mondiaux, tels que le
Réseau mondial d'outils terrestres (GLTN).
Contexte: ▪ L'Angola est confronté à une situation économique délicate, en
raison de la baisse des cours du pétrole, qui a une incidence négative
sur la balance des paiements et entraîne la fin des subventions,
l'augmentation des prix locaux et la dévaluation de la monnaie
nationale.
▪ Les élections sont prévues pour septembre 2017, ce qui signifie que
les activités politiques de la campagne électorale sont déjà en place..
▪ La rédaction de la nouvelle loi foncière sans la participation de tous
les acteurs.
Progrès des six Délimitation territoriale participative
derniers mois ▪ Après des formations sur la délimitation territoriale participative par
le biais de séminaires et / ou de travail sur le terrain, le personnel
technique est en mesure de diriger les activités sur le terrain.

Juridique-Administratif

▪ Après que le règlement fut émis qui officialisaient les mesures à


prendre pour la formalisation des titres fonciers communautaires, le
gouvernement provincial de Bié a publié un deuxième instrument,
reliant les titres individuels. Le gouvernement provincial de Huambo
prévoit d'adopter le même mécanisme.

Travail au niveau communautairel

▪ 8 titres communautaires ont déjà été approuvés par le gouverneur


de la province de Bié depuis la publication du règlement.
▪ Sensibilisation
▪ Conférence nationale VGGT incluant la participation multipartite et
multisectorielle de professionnels traitant du régime foncier au
niveau national.
Facteurs de Non disponible.
succès:

33
Défis: Renforcement des capacités.
▪ Le fort taux de rotation du personnel technique vers d'autres
domaines, notamment en étant déplacé vers d'autres secteurs de
l'administration, peut éliminer tous les efforts dans le domaine du
renforcement des capacités.

Enregistrement des droits fonciers.

▪ Aucune version disponible en portugais du STDM et le codage STDM


ne fonctionne pas bien avec les signes diacritiques utilisés en
portugais.
▪ Aucune possibilité simple / claire de recueillir des données sur le
terrain et de les utiliser automatiquement dans le système sans
étapes compliquées qui sont difficiles à suivre pour le technicien
moyen.
▪ Il a été difficile de travailler avec différents systèmes de coordonnées,
car les zones urbaines et les zones rurales utilisent différents
systèmes de coordonnées en Angola.
Enseignements Renforcement des capacités
tirés: ▪ L'implication du personnel technique dans les activités de terrain
accroît leur capacité à mener des activités et assure ainsi la durabilité
du processus.
Renforcement administratif juridique.

▪ Beaucoup de principes du VGGT sont déjà inclus dans le cadre


juridique angolais sur le foncier, mais ne sont pas respectés dans la
pratique.
▪ La stabilité institutionnelle est la clé.
▪ Les revendications foncières contradictoires:
▪ Lorsque des revendications privées de terres sont formalisées sur des
terres communautaires, les mécanismes de griefs et de
communication devraient être renforcés pour les entités et les
collectivités gouvernementales.
Points saillants: Non disponible

Recommenda- Initiation d'une collaboration avec la FAO pour remplacer le STDM par le
tions: SOLA, afin qu'elle puisse répondre aux problèmes auxquels le STDM fait
face.

34
2. Burundi
Project d’amélioration de la gestion et de la gouvernance foncière au Burundi

Période: 1er Octobre 2014 – 30 Septembre 2018

Financement 5,500,000 EUR + 500,000 EUR (Allemagne)

Contacts: Organisme (s) d'exécution)

▪ GIZ (Florent Lasry, Chef de Projet, florent.lasry@giz.de, Martin Kraft,


Directeur Pays, martin.kraft@giz.de)

Partenaires gouvernementaux.

▪ Commission foncière nationale (Damien Macumi, Secrétaire


permanent, Dancie Nzojibwami, Directeur d’Intervention,
nzojibwamidancie@yahoo.fr)

European Union:

▪ Géza Strammer, Chargé de coopération,


Geza.STRAMMER@eeas.europa.eu
▪ Estella Nzitonda, chargé de suivi du projet,
Estella.NZITONDA@eeas.europa.eu
Objectif: Contribuer à l'amélioration de la gouvernance foncière sensible au risque
de conflits interpersonnels, à l'accès à la terre pour les groupes
vulnérables et à la production équitable et au développement
économique au Burundi.

Domaines ▪ Terres publiques, enregistrement des droits fonciers,


thématique: décentralisation, cadre juridique, résolution des conflits

Principaux ▪ Améliorer la gouvernance foncière des terres publiques, en


résultats: identifiant systématiquement les terres de l'État (environ 10% du
territoire national), par:
- un inventaire des terres de l'Etat dans les zones de collines, y
compris l'identification et la délimitation des terres par le biais des
Comités Reconnaissance Collinaires.
- Démarcation et mesure par le Cadastre national et
enregistrement par le Registre foncier.
▪ Fournir un soutien juridique et une médiation en cas de conflit pour
soutenir l'enregistrement des processus fonciers de l'État et appuyer
certains aspects de la mise en œuvre de la réforme foncière;
▪ Propose a roadmap for decentralized systematic land management
on private lands, while continuing to support certain priority
communal services owners.

35
Contexte: ▪ Très forte pression démographique dans une population à
prédominance agricole entraînant un manque de terres cultivables et
une fragmentation des terres.
▪ L'attribution des terres de l'Etat aux nouveaux titulaires de droits
dans les programmes de développement agricole, pour d'autres fins
publiques aux investissements ou pour l'allocation aux sans terre
nécessite:
- L'attribution des terres de l'Etat aux nouveaux titulaires de droits
dans les programmes de développement agricole, pour d'autres
fins publiques aux investissements ou pour l'allocation aux sans
terre nécessite;
- des mandats clairs entre l'État et les municipalités sur les terres
de l'Etat.
▪ La spéculation foncière augmente en raison de la pénurie de terres
et de l'afflux de réfugiés de retour. Les litiges fonciers représentent
70% des affaires judiciaires en milieu rural.
▪ Bien qu’il y ait une forte demande de sécurité foncière accrue par des
particuliers, la plupart des terrains privés et des terres domaniales ne
sont actuellement pas enregistrés.
▪ Un inventaire des terres de l'État est devenu la condition préalable
pour:
- l'application effective de la nouvelle législation sur le régime
foncier et les terres de l'Etat, conformément aux objectifs de la
Stratégie nationale pour une utilisation durable des sols et à la
Lettre nationale de l'habitat et de l'urbanisme;
- - réaliser la gouvernance foncière au niveau décentralisé par le
biais de services fonciers communautaires;
- allouer des terres de l'État au moyen de programmes de
développement agricole;
- L'information sur les terres de l'Etat est également nécessaire
dans la planification et l'attribution des terres pour d'autres
services publics, en développant des mandats clairs pour l'Etat et
les municipalités respectivement, le soutien aux investissements
privés et les réfugiés de retour.
Progrès des six ▪ Identification, délimitation, géolocalisation, démarcation et mesure
derniers mois des terres publiques dans les 2 communautés pilotes (presque
achevé, environ 450 terres).
▪ Des commissions et des équipes d'arpentage ont été formées pour
l'identification et la délimitation des terres de l'Etat. Neuf
commissions ont entamé leur travail et neuf des équipes d'arpentage
effectuent actuellement leurs tâches dans cinq provinces.
▪ Sensibilisation et mobilisation des populations dans la zone du projet
afin d'assurer une implication effective dans l'inventaire des terres de
l'Etat.
Facteurs de ▪ Intégrer les aspects de la résolution des conflits dans le processus
réussite: d'élaboration de l'inventaire des terres de l'État.

36
▪ Les activités qui ont précédé les activités visant à faciliter l'inventaire
des terres de l'État étaient cruciales, à savoir la pré-identification des
terres de l'État et la collecte de données sur les transferts et les
concessions des terres de l'État dans tout le pays.
▪ Le développement d'outils et d'activités de sensibilisation visant à
mobiliser les populations locales pour valider l'information.
Défis: ▪ Contexte politique difficile.
▪ Des reliefs irréguliers dans certains domaines rendent l'inventaire
difficile et ralentissent donc la mise en œuvre du projet.
▪ Le processus de constitution de commissions pour l'identification et
la délimitation des terrains nécessite beaucoup de temps puisque
plusieurs institutions sont impliquées.
▪ Dans sa conception, le projet a été inspiré par des activités similaires
d'autres partenaires qui n'avaient pas les mêmes exigences que le
PAGGF (composition des commissions d'identification des terres de
l'Etat, intégration de l'approche de résolution des conflits). Cela a
sous-estimé le budget et la période de mise en œuvre
Enseignements ▪ Il conviendrait de prévoir un temps suffisant pour former des
tirés: commissions comportant plusieurs membres.
▪ Il faut davantage de commissions pour accélérer le processus
d'identification et de délimitation des terres de l'État.
▪ Le temps et les finances nécessaires à la mise en œuvre des projets
doivent être évalués dès le départ.
Points saillants ▪ Intégrer des éléments de résolution de conflit.
▪ Forte implication de la population.
Recommenda- ▪ Allouer des fonds suffisants aux activités de sensibilisation et de
tions: sensibilisation des populations locales. Leur implication est
essentielle.
▪ Allouer suffisamment de temps pour examiner tous les facteurs
pertinents qui influent sur le projet, afin d'obtenir une estimation
raisonnable du temps et des besoins de financement pour le projet.
▪ L'identification et la délimitation des terres publiques doivent inclure
la composante de résolution des conflits pour être plus bénéfique
pour les gens.

37
3. Éthiopie
Soutien à l'investissement agricole responsable en Éthiopie

Période: Mars 2016 – Décembre 2018

Financement EUR 3.8 million (3 millions de l’Union européenne + 800 000 du Ministère
fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement
(BMZ))

Contacts: Organisation (s) d'exécution):

▪ Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ)


GmbH, (Oliver Schönweger, Chef de projet,
Oliver.schoenweger@giz.de)

Partenaires gouvernementaux:

▪ Administration éthiopienne d'investissement des terres agricoles


(EAILAA) (Bezualem Mogessie Agency, Head of PCU,
bezualemmogessie@gmail.com)
▪ Direction de l'administration et de l'utilisation des terres rurales
(RLAUD) (Abebaw Abebe, abebawabebek@yahoo.com)
Objectif: Contribuer à l'amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle en
promouvant un régime foncier sûr et des investissements agricoles
responsables.

Domaines Investissements agricoles responsables, gestion des terres, sécurité


thématique: foncière

Principaux ▪ Renforcer le cadre institutionnel doté de structures de coordination


résultats: fonctionnelles aux niveaux fédéral et régional;
▪ Renforcer les capacités humaines en matière de gestion des terres et
d'investissements agricoles responsables;
▪ Mise au point d'un système de gestion de l'information, des
connaissances et de la performance pour les investissements
agricoles terrestres;
▪ Les droits fonciers des communautés locales sont garantis et les
capacités de bénéficier d'investissements agricoles à grande échelle
sont renforcées.
Contexte: ▪ Pour lutter contre l'insécurité alimentaire, le gouvernement
éthiopien a stratégiquement encouragé les investissements fonciers
dans les plantations agricoles dans le cadre du plan quinquennal de
croissance et de transformation visant à accroître la production, la
productivité, les marchés et l'emploi. Environ 3 millions de d'hectares
de terres adaptées aux investissements agricoles commerciaux ont
été identifiés par la banque foncière fédérale et, sur la période de
2005 à 2012, au moins deux millions de d'hectares de terres ont déjà

38
été loués par les gouvernements régionaux (1,7 million d'hectares) et
Fédéral.
▪ Toutefois, la performance des investisseurs en termes de production,
d'emploi et de développement des terrains a été jusqu'à présent
décevante pour la plupart. Sur la terre transférée, seule une fraction
a effectivement été développée. D'une manière générale, il n'existe
pas de cadre global cohérent et transparent et de graves contraintes
de capacité humaine et institutionnelle pour gérer ces
investissements agricoles à grande échelle.
▪ Les questions sociales et environnementales ont reçu peu d'attention
au cours de la planification des projets, de la prise de décision et de
la mise en œuvre de la plupart des projets. Une grande partie des
projets n'ont pas pu réaliser les engagements pris dans leur
document d'EIE et ont souvent eu des impacts environnementaux et
sociaux négatifs sans qu'aucun mécanisme d'atténuation ne soit en
place. Le niveau d'information sur l'échelle et l'étendue à cet égard
est faible. Le suivi et l'évaluation des transactions foncières
demeurent un défi majeur, compte tenu de la taille de nombreuses
régions, de l'éloignement des zones d'investissement et du manque
de personnel et de véhicules.
▪ La mauvaise performance globale des investissements a amené le
gouvernement fédéral à déclarer un moratoire sur les baux fonciers,
offrant ainsi une occasion d'aborder les lacunes juridiques,
institutionnelles et humaines pour mieux concevoir, gérer et
surveiller les investissements agricoles commerciaux.
Progrès des six ▪ Réalisation de la mise en place de l'équipe et du bureau du projet
derniers mois : (également dans la région).
▪ Conduite de premières formations: Sensibilisation sur le VGGT et le
RAI. Les principes au niveau fédéral et régional, la formation du
personnel de l’EAILAA et le RLAUD sur l'administration foncière, la
gestion des bases de données et le SIG.
▪ Une cartographie détaillée de l'EAILAA et de la région de Benishangul
Gumuz pour développer le système électronique de gestion des
baux.
▪ A soutenu l'élaboration d'un cadre stratégique sur l'agriculture
commerciale.
▪ Élaboration d'un Code de conduite social et environnemental
complet pour l'investissement dans l'agriculture.
▪ Tenues des premières réunions des OSC pour identifier les activités
conjointes.
Défis: ▪ Lacunes dans les capacités des institutions partenaires
gouvernementales / mandats peu clair
▪ Procédures bureaucratiques lentes.
▪ . Les solutions de rechange aux acquisitions de terrains à grande
échelle ne sont pas encore convenables. La liste des exemples de
meilleures pratiques est courte et n’est pas proprement identifiée.

39
Enseignements Non disponible (n.d)
tirés:

Points saillants: ▪ Une bonne équipe est en place.


▪ Créer votre bureau au sein de l'institution partenaire.
▪ et exploiter les ressources et activités existantes pour éviter les
doubles emplois.
Recommendat- Voir les points saillants.
ions:

40
4. Kenya
Soutien à la gouvernance responsable des terres et des ressources naturelles dans les
terres communales du Kenya

Période: 01/2014 – 12/2015

Financement 2,500,000 EUR

Contacts: Organisation (s) d'exécution:

▪ FAO Kenya (Ms Husna Mbarak, gestionnaire du programme foncier,


Husna.Mbarak@fao.org)

Partenaire (s) gouvernemental (aux):

▪ Commission nationale foncière (Mr Elijah Letangule, Deirecteur


Adjoint,
Elijah.Letangule@gmail.com;elijah.letangule@landcommission.go.k
e)
▪ Ministère des Terres et de l'Aménagement du Territoire (Mr Francis
Orioki Kenyeru, Principal Land Registrar, fkenyeru@yahoo.com)
▪ Ministère des Terres et de l'Aménagement du Territoire, Mr Peter
Kahuho, Secrétaire (Terres), kangethe2012@gmail.com)
Objectif: Sécuriser et améliorer l'accès équitable à la terre et aux ressources
naturelles pour la sécurité alimentaire et le développement socio-
économique des communautés agro-pastorales des zones arides et semi-
arides du Kenya (ASAL)

Domaines ▪ Enregistrement des droits fonciers, terres communales,


thématique: harmonisation des politiques, cadre juridique et institutionnel,
administration foncière
Principaux ▪ Planification foncière et utilisation des ressources naturelles
résultats: cartographiée et recommandations élaborées pour l'aménagement
du territoire;
▪ Renforcement des capacités institutionnelles au niveau national et
au niveau des comtés pour soutenir la gouvernance durable des
terres communales;
▪ Cadre politique, institutionnel et juridique pour la gouvernance
durable des terres communautaires, appuyé et harmonisé;
▪ Amélioration de la gestion des connaissances sur l'administration des
terres communautaires et des régimes fonciers.
Contexte: Non disponible

Progrès des six ▪ Création de la base et leçons tirées des pilotes utilisées dans un
derniers mois programme foncier à plus grande échelle "Soutien à la réalisation de
la vision 2030 par des réformes territoriales décentralisées dans les
terres communautaires du Kenya".

41

Création et développement de la plateforme logicielle LIMS pour le
comté de Turkana;
▪ Le partage des connaissances et l'échange avec différents systèmes,
tant sur le plan local qu'international - des visites d'échange en
Ouganda, un registre moderne à Kitale, au Kenya;
▪ Facilitation d'une carte des ressources naturelles et des limites de la
communauté au moyen du processus participatif de délimitation des
terres dans la communauté de Wayu dans la rivière Tana;
▪ Appui au processus de formulation des politiques - Loi sur le contrôle
du pâturage des animaux du comté du fleuve Tana;
▪ Appui à la législation nationale sur les terres et les ressources
naturelles, p. ex. La Loi sur les terres communautaires, le Plan
d'aménagement du territoire national, les NLIMS, les lignes
directrices LUP et les outils de surveillance;
▪ C Corporation continue et réseautage avec diverses parties
prenantes, OSC;
▪ Redynamiser le groupe des partenaires au développement sur les
terres (DPGL), dont la FAO a été élue..
Facteurs de Non disponible
succès :

Défis: Certains des défis rencontrés sont:

▪ la Commission nationale foncière et le ministère des Terres


traversent toujours une phase de transition et le processus de
déconcentration laisse des responsabilités peu claires.
▪ le projet de loi sur les terres communautaires n'avait pas encore été
adopté;
▪ la fragmentation initiale des OSC et des ONG;
▪ il ya un manque de personnel gouvernemental au niveau local;
▪ la réactivité sexuelle des partenaires pourrait être renforcée;
▪ manque d'information à jour sur les terres; et
▪ le fardeau politique général pour traiter les questions foncières.
Enseignements ▪ Les objectifs devraient être réalistes et prendre en considération la
tirés / situation donnée, c'est-à-dire toute la gamme des complexités.
recommanda- ▪ Il est avantageux d'associer dès le début les principaux partenaires
de mise en œuvre et les autres parties prenantes et de définir les
tions:
modalités de travail. En outre, un temps suffisant devrait être alloué
à la formation de l'équipe du projet.
▪ Le développement du projet devrait tenir compte des priorités des
pays et de la capacité de les aborder.
▪ Au cours du développement du projet, l'étendue des coûts possibles
devrait être évaluée plus en détail, p. ex. Établissement de bureaux,
mise en œuvre directe, escortes de sécurité, etc.
▪ Les conseils de gestion des terres du comté (CLMB) devraient être en
place dès le début et renforcés afin d'éviter la susceptibilité aux
structures de questionnement.

42
▪ Il est important de choisir avec soin les zones pilotes, en particulier,
afin d'éviter les conflits potentiels.
▪ Les points suivants ont été recommandés par l'équipe du projet pour
assurer le succès de la mise en œuvre:
▪ Il conviendrait d'harmoniser les approches statutaires et
coutumières de la gouvernance foncière;
▪ Des approches inclusives et sensibles au genre doivent être
appliquées;
▪ Il faudrait appliquer des méthodes participatives pour évaluer
l'utilisation des terres et garantir les droits fonciers, comme la
délimitation territoriale participative (PLD) et l'approche de
développement territorial;
▪ L'engagement politique devrait être assuré au niveau central et au
niveau du comté, parmi différents acteurs bien placés;
▪ Un solide soutien entre les partenaires devrait être établi, p. ex. Par
le développement / renforcement d'un groupe de partenaires de
développement sur les terres (DPGL)
▪ Le contexte doit être pleinement compris et discuté avec les
partenaires du gouvernement et d'autres groupes de parties
prenantes, y compris les OSC, avant le début du projet.
▪ Les bureaux devraient être partagés par les principaux partenaires;
▪ Les champions devraient être identifiés et des alliances construites
dans tous les domaines possibles;
▪ Il est nécessaire de systématiser les résultats et d'établir un système
de suivi et d'évaluation solide;
▪ La mise à l'échelle devrait s'appuyer sur un processus très consultatif
de développement de programmes, qui s'appuie sur les expériences
passées;
▪ La Commission nationale foncière (CNL) et le Ministère des terres
(MoL) devraient être reliés par le biais de ce programme, en
travaillant à des objectifs similaires, en identifiant les domaines
thématiques de couverture: NLIMS, ADR avec NLC; Registre avec
MoL;
▪ Les travaux sur la législation existante ou l'appui à l'élaboration d'une
législation ou d'une politique devraient combler les lacunes
existantes;
▪ Les attentes doivent être gérées judicieusement;
▪ Il est important de sensibiliser non seulement les communautés,
mais aussi celles qui fournissent des services sur les lois foncières. De
l'expérience kényane, il semblait qu'ils en savaient moins sur les
droits fonciers que les communautés.
Points saillants: ▪ Des bases bien développées et bonne conception du suivie du projet

43
5. Malawi
Promouvoir une gouvernance foncière responsable pour l'agriculture durable au Malawi

Période: 09/2015-09/2018

Financement 3,000,000 EUR (programme révisé 1,800,000 EUR)

Contacts: Contacts: Organisation (s) d'exécution.

▪ Ministère des ressources foncières, du Logement et du


Développement Urbain (Mr. Kwame Ngwira, Commissioner for
Lands, kwamengwira@gmail.com; Mr. Misheck Longwe, Directeur
Adjoint de Politique et de la Planification, coco1longwe@gmail.com;
Mr. Davie Chilonga, responsable de gestion territoriale,
daviechilonga@gmail.com)

Partenaires gouvernementaux

▪ Ministère des Finances, de la Planification économique et du


Développement (Ms Barbara Chibambo, Agriculture and Food
Security Sector Manager, National Authorizing Office support Unit,
bchibambo@naosupportmw.org)

Autres partenaires:

▪ Oxfam Malawi (Ms. Caroline Towera Kayira, Chef de programme)


Objectif: Contribuer à l'amélioration du cadre de gouvernance foncière et à sa mise
en œuvre au Malawi conformément au VGGT, en mettant
particulièrement l'accent sur le respect des principes de propriété
foncière.

Domaines ▪ Cadre institutionnel; renforcement des capacités


thématique:

Principaux ▪ Cadre de gouvernance foncière du Malawi


résultats: ▪ Plan d'administration et de renforcement institutionnel.
▪ Plan d'enregistrement foncier du district.
▪ Information sur le registre immobilier et proposition de gestion.
▪ Régime coutumier et plan d'enregistrement.
▪ Manuel d'établissement des coutumes.
▪ Lignes directrices pour une gouvernance foncière responsable.
▪ Étude de développement du marché.
▪ Zone de gestion traditionnelle des terres délimitée.
▪ Domaines coutumiers individuels, familiaux et collectifs délimités et
enregistrés.
Contexte: ▪ Le Malawi a une population d'environ 16,7 millions d'habitants
(Banque mondiale, 2014), qui connaît une croissance rapide. Environ

44
80% de la population vit dans les zones rurales. Le secteur agricole
représente environ 90% de la main-d'œuvre, et la majorité du
secteur du Malawi comprend des agriculteurs cultivant des parcelles
pluviales pour cultiver de la nourriture pour la consommation.
▪ La pression sur les terres et les ressources naturelles est
particulièrement répandue chez les petits exploitants agricoles. Les
propriétés foncières sont généralement petites et fragmentées avec
de faibles rendements. La capacité d'assurer un accès équitable et
une utilisation productive des terres est limitée par la faiblesse de la
gestion et de l'administration des terres environnantes.
▪ Ce projet se concentre donc sur deux domaines de résultats clés: le
renforcement du cadre institutionnel et la capacité d'un programme
de réforme foncier efficace et l'amélioration des droits fonciers des
petits exploitants, en particulier des femmes guidées par les
principes inscrits dans le VGGT.
Progrès des six ▪ Le gouvernement a examiné dix projets de loi relatifs aux terres, dont
derniers mois quatre ont été déposés et adoptés en juillet au Parlement en juillet
2016. Les quatre sont la Loi foncière de 2016; Loi sur les terres
coutumières, 2016; Projet de loi sur la planification physique, 2016;
Et la Loi sur l'arpentage des terres de 2016. Les six autres sont les
suivants: Projet de loi sur les terres enregistrées, 2016; Projet de loi
sur les forêts (amendement), 2016; Projet d'acquisition de terrains
(amendement), 2016; Projet de loi (amendement) du gouvernement
local, 2016; Malawi Housing Corporation (Amendement) Projet de
loi, 2016; Et les sociétés (amendement), projet de loi, 2016. Les
projets de loi restants devraient être déposés au cours de la
prochaine séance du Parlement dans l'exercice 2016/17
▪ L’ engagement d’ une équipe de consultants pour fournir une
coopération professionnelle et technique afin de soutenir le Groupe
de travail sur la gouvernance foncière pour obtenir le résultat 1 et
aider l'équipe des OSC. L'équipe de consultants s'est depuis mobilisée
et devrait publier un rapport de démarrage d'ici un mois.
▪ À l'heure actuelle, en engageant avec l'équipe de consultants sur
l'assistance technique sur la gouvernance foncière et l'équipe des
OSC sur les activités qui peuvent être mises en œuvre pour atteindre
le résultat 2 en tenant compte du fait que quatre des dix projets de
loi, 2016 n'a pas encore été promulguée.
Facteurs de ▪ La volonté politique pour améliorer la gouvernance foncière au
succès: Malawi et la volonté des parties prenantes pour participer au
processus.
▪ Plateforme existante et multipartite sur la gouvernance foncière.
▪ Le gouvernement et d'autres intervenants s'engagent à utiliser le
VGGT.
Défis: ▪ Le gouvernement et d'autres intervenants s'engagent à utiliser le
VGGT.

45
▪ Alors que les parties prenantes prennent de plus en plus conscience
du VGGT, elles ont une compréhension limitée de la façon de les
utiliser en pratique.
▪ La promulgation partielle des lois relatives aux terres dans un
ensemble de cadre juridique qui se compose de lois
complémentaires.
Enseignements ▪ La mise en place d'une plateforme multipartite pour aborder les
tirés: questions foncière (plateforme LGAF / VGGT) a amélioré la
coordination entre les parties prenantes et a développé leurs
capacités à participer activement aux processus de gouvernance.
▪ Sensibilisation des parties prenantes ciblées par le biais de
plateformes de sensibilisation augmente leur compréhension et
l'engagement dans la sécurisation des droits fonciers.
▪ Les capacités des structures décentralisées et l'efficacité de
l'administration foncière sont des facteurs clés pour assurer le succès
des processus de gouvernance foncière.
Points saillants: ▪ La promulgation de quatre lois foncières, y compris la Loi foncière
coutumière, en juillet 2016, autorisait l'exécution d'activités de
projet qui, autrement, ne seraient pas réalisables sans les nouvelles
lois sur les terres.
Recommenda- ▪ Des consultations continues entre les parties prenantes qui incluent
tions: les dirigeants et les personnes locales sont nécessaires pour assurer
les succès dans les projets de gouvernance de la mise en œuvre.
▪ Il est impératif de supprimer tous les goulets d'étranglement
politiques et juridiques et d'autres facteurs qui peuvent entraver la
mise en œuvre du projet.
▪ Il conviendrait d'envisager de renforcer les capacités à tous les
niveaux car il y aura toujours des lacunes dans les capacités.

46
6. NIGER
Sécurisation des systèmes fonciers pastoraux au Niger par le renforcement de la
gouvernance foncière

Période: Janvier 2015 – Décembre 2017

Financement USD 3,400,000

Contacts: Contacts: Organisme (s) d'exécution):

- Gestion décentralisée partielle (M. Altine Boubacar, M. Amadou


Maman Sani, Asst Technique, Code Rural du Niger)

Partenaires gouvernementaux:

- M. Alhou Abey Bazou, Secrétaire Permanent, Code Rural du Niger


abeybazou@yahoo.fr
Objectif: Aider à sécuriser les systèmes fonciers pastoraux au Niger en améliorant
la reconnaissance des droits fonciers des pasteurs, en sauvegardant
l'espace et les ressources nécessaires à l'élevage, en évitant les conflits
autour de l'utilisation des ressources pastorales, en renforçant les
capacités et les structures du Code rural En ce qui concerne le
pastoralisme et en soutenant les secrétariats permanents régionaux du
Code rural dans les régions de Dosso et de Zinder dans l'élaboration d'un
plan de gestion et du fonctionnement des Cofos.

Domaines Pastoralisme, enregistrement des droits fonciers, décentralisation


thématique:

Principaux ▪ Les systèmes foncière pastoraux sont sécurisés au Niger;


résultats ▪ Le statut des cultures cultivées sur les terres pastorales et leur
répartition est clarifié;
▪ Les données collectées antérieurement sur les ressources pastorales
sont stockées dans des bases de données aux niveaux national et
régional;
▪ Les ressources pastorales dans les régions agricoles sont
systématiquement et globalement cartographiées et classifiées;
▪ Les outils de reconnaissance et d'enregistrement des droits fonciers
des pasteurs sont élaborés et mis à la disposition des Commissions
foncières et des institutions responsables de la gestion des terres;
▪ Les capacités des structures du code rural dans les régions de Zinder
et de Dosso sont renforcées.
Contexte: Non disponible

47
Progrès des six Inventaire systématique des terres pastorales à Tillabéri et à Tahouha:
derniers mois
Tillabéri.

- 302 pâturages;
- 493 corridors de passage;
- 93 points d'eau permanents;
- 555 points d'eau semi-permanents;
- 43 puits pastoraux;
- 6 champs de sel;
- 75 aires de repos pour les animaux

Tahoua
- Traitement de données
Facteurs de Non disponible
succès

Défis: ▪ Difficultés rencontrées lors du géoréférencement dû à un sol


irrégulier
▪ Disputes sur les limites des parcours pastoraux
▪ Manque de collaboration et de participation active à la préservation
des espaces pastoraux, en particulier par les chefs locaux.
▪ Utilisation efficace de la police rurale.
▪ Il faut plus de temps et de ressources pour la mise en œuvre efficace
de l'inventaire des terres pastorales
Enseignements ▪ La mise en œuvre d'un inventaire des terres pastorales requiert
tirés: beaucoup de temps et de ressources, compte tenu de sa nature
delicate;
▪ L'utilisation de l'imagerie satellitaire comme solution aux problèmes
d'accessibilité de certaines zones;
▪ La saisonnalité doit être prise en compte lors de la planification des
travaux sur le terrain pour l'inventaire. Mener un travail inventif,
▪ Les capacités locales et une administration foncière efficace sont des
facteurs clés pour réussir les processus de gestion des terres, en
particulier pour les terres pastorales.
▪ Le renforcement des capacités des acteurs de la société civile, en
particulier les organisations pastorales impliquées dans le contrôle
citoyen des processus de gestion des terres au niveau des communes
et des villages, est important pour améliorer la gouvernance foncière.
▪ Le manque d'harmonie dans la logique d'intervention et dans les
procédures financières et la recherche de visibilité et de résultats
spécifiques ont entravé les synergies d'intervention entre PTF et le
projet / programme.
▪ Au Niger, l'enregistrement foncier et la certification étaient un besoin
immédiat. 12 millions d'hectares ont été identifiés au moyen
d'images satellitaires qui sont maintenant évaluées pour être

48
utilisées par les titulaires de droits fonciers, par le biais de travaux au
sol.
Points saillants: Non disponible

Recommenda- Non disponible

tions:

49
7. Somalie
Reconstruire la confiance sur les questions foncières en Somalie

Période : 19 Octobre 2014 - 31 Octore 2016

Financement 2,269,000 EUR

Contacts: Organisme (s) d'exécution):

▪ FAO (Michael Oyat, agent des systèmes fonciers,


michael.oyat@fao.org, Paolo Groppo, responsable technique,
paolo.groppo@fao.org).

UE:

▪ Maria Pilar Palmero Vaquero,


MariaPilar.PalmeroVaquero@eeas.europa.eu
▪ Pauline Gibourdel, Pauline.GIBOURDEL@eeas.europa.eu
Objectif: Améliorer l'accès sécurisé et durable à la terre et aux autres ressources
naturelles afin de faciliter les investissements productifs ainsi que le
développement social et économique

Domaines ▪ Cartographie des ressources naturelles et enquête sur l'utilisation


thématiques des terres.
▪ Formulation de politique foncière et analyse juridique.
▪ Renforcement des capacités institutionnelles et communautaires en
matière de gouvernance foncière.
▪ Questions transversales: genre, minorités et conflits.
▪ Coordination des acteurs en matière de gouvernance foncière.
Principaux ▪ Un inventaire de la base de ressources naturelles et un rapport de
résultats : diagnostic territorial publié et partagé avec les parties prenantes.
▪ South-Somalia conflict analysis in order to understand sources of
land disputes and related dynamics.
▪ Tables de négociation pour la gestion des questions liées à l'accès et
l'utilisation / la gestion des terres et autres ressources naturelles
établies au niveau de la municipalité et de la communauté.
▪ Le cadre juridique pluriel du centre-sud de la Somalie et du
Somaliland analysé.
▪ Révision de la politique foncière du Somaliland .
▪ Détermination des lacunes au niveau des pays dans la gouvernance
des questions foncières et l'application des VG.
▪ Formation mené sur les directives duPNTD et du IGETI.
▪ Renforcement des capacités opérationnelles de la Commission
foncière interministérielle du Somaliland .
▪ Mettre en place une unité technique gouvernementale conduisant
les processus de délimitation territoriale.

50
Contexte: ▪ Systèmes historiques de chevauchement foncier (statutaire,
coutumier et islamique)
▪ Le pluralisme juridique et institutionnel entraînant des
chevauchements, voire des conflits de mandats et d'impératifs.
▪ Arrangements institutionnels inadéquats et inappropriés et capacité
de gouvernance foncière.
▪ Des enclos illégaux, l'accaparement des terres, la spéculation
foncière et l'augmentation de la valeur des terres dans les zones
urbaines et périurbaines.
▪ Situation de retour et problèmes de restitution des terres et des
biens.
▪ Partage des cultures - un phénomène croissant d'accès aux terres
irriguées productives le long des rivières Jubba et Shabelle.
▪ Dégradation des sols (surpâturage, déforestation et sécheresse).
▪ Croissance démographique rapide et phénomène de migration
rurale-urbaine.
▪ Les déplacements et la situation des déplacés internes (résultant de
conflits et de problèmes climatiques) entraînent des problèmes
d'accès et d'utilisation des terres.
▪ Absence d'une politique foncière et de cadres juridiques complets.
Progrès des six Résultats atteints depuis la dernière réunion de capitalisation (mai à
derniers mois novembre 2016).

▪ Table de négociation (TN): Huit TN supplémentaires établis couvrant


16 villages avec 240 membres (30% de femmes).
▪ Examen du projet de politique zéro pour le Somaliland: cela a été fait
afin de rattacher la politique foncière nationale du Somaliland aux
meilleures pratiques internationales de développement des
politiques foncières en ce qui concerne les expériences comparatives
d'autres pays africains confrontés à des défis et priorités similaires;
En se référant aux Directives volontaires sur la gouvernance
responsable des systèmes fonciers, des pêches et des forêts dans le
contexte de la sécurité alimentaire nationale (VGGT) et du Cadre et
lignes directrices sur la politique foncière en Afrique (F & G).
▪ Formation aux approches IGETI et PNTD: 320 membres des
communautés rurales de 16 villages sensibilisés et formés.
Facteurs de ▪ Consensus général entre les parties prenantes au sujet du mauvais
succès: système de gouvernance foncière en Somalie, avec les conflits et les
conflits fonciers qui en découlent et la volonté politique des
dirigeants politiques d'aborder les questions foncières.
▪ Fonctionnement des institutions de gouvernance politique, et plus
encore au Somaliland, en dépit d'une faible capacité d'administration
et de gestion efficaces et efficientes des terres.
▪ Partenariat de collaboration entre la FAO et les institutions
gouvernementales d'une part et entre la FAO et d'autres agences des
Nations Unies, OING et ONGN d'autre part.

51
Défis : ▪ Arrangements institutionnels: Le mandat foncier est dispersé dans
plusieurs ministères sectoriels, ce qui entraîne des chevauchements
et des conflits de rôles et de responsabilités. La politique énergétique
a été la caractéristique qui caractérise la gestion et l'administration
des terres, ce qui entrave la mise en œuvre harmonieuse des activités
planifiées. La situation est encore aggravée par la faiblesse des
capacités institutionnelles. La capacité technique de formulation des
politiques est généralement absente.
▪ Risques sécuritaires: la Somalie, y compris le Somaliland, est
considérée comme un environnement à haut risque, ce qui a pour
effet de restreindre les déplacements du personnel national et
international des Nations Unies. La mise en œuvre par l'intermédiaire
des partenaires d'exécution est l'une des mesures visant à atténuer
les risques d'exposition aux menaces à la sécurité. Toutefois, les
mesures ont réduit le niveau de supervision technique et de suivi des
activités sur le terrain mises en œuvre par les partenaires, ce qui a
entraîné certains problèmes de qualité et de rapidité de livraison par
les partenaires.
▪ Pertes de change en devises: L'euro s'est déprécié d'environ 20% par
rapport au dollar US, entraînant une réduction du budget d'environ
580 000 USD depuis le début de la mise en œuvre du projet.
Enseignements ▪ Analyse des parties prenantes: analyse des parties prenantes
tirés (acteurs étatiques et non étatiques) directement ou indirectement
impliqués dans les questions foncières; cartographie de leurs profils
afin de mieux comprendre leurs intérêts et leurs priorités. L'analyse
a aidé à formuler une stratégie d'engagement avec les parties
prenantes.
▪ Il est nécessaire de disposer d'informations fondées sur des données
probantes, socialement et scientifiquement valables, pour éclairer la
formulation des politiques foncières. L'analyse des lois foncières et
l'état de l'administration et de la gestion foncière aideront tous à
réformer le système de gouvernance foncière.
▪ Institutions traditionnelles: Elles constituent le fondement de la
gestion des questions foncières au niveau communautaire et, par
conséquent, il est important de veiller à ce que les pratiques soient
fondées sur les lois. Il est également important de soutenir le
renforcement des capacités sur la base des systèmes et des
institutions existants.
Points saillants : ▪ Décalage entre l'achèvement de la conception / l'évaluation du projet
/ financement et la mise en œuvre: Longtemps l'écart entre la
conception et la mise en œuvre ont un impact négatif: la perte de
dynamisme et les questions dépassées par le temps et changer la
réalité.
▪ Pays en transition: les questions complexes foncière sont
habituellement confrontées et nécessitent une action immédiate et
une bonne volonté de la part du leadership politique. Le
renforcement de la confiance entre les parties prenantes prend du

52
temps à atteindre et à maintenir dans un paysage politique et social
changeant.
▪ Diversité des moyens d'existence: la Somalie, bien qu'étant de l'ASAL
avec plus de 90% du territoire classé comme des terres arides,
dispose d'un système de production diversifié (pêche, élevage,
production végétale), diversité de la faune et de la flore. Cependant,
le paysage est fragile et sujet à la dégradation s'il n'est pas géré de
manière durable. La question foncière comprend les droits fonciers
et territoriaux, la bonne gouvernance foncière grâce à des politiques,
des législations, des réglementations et des institutions appropriées
qui ont une capacité technique est essentielle pour garantir une
gestion durable des ressources naturelles.
Recommenda- ▪ Processus de lancement: Une condition préalable essentielle au
tions: lancement d'un nouveau projet permet de s'assurer que toutes les
parties prenantes sont à bord, sont conscientes des questions à
aborder et approuvent les actions du projet de l’Année 1. Le
processus de démarrage visant à inclure la cartographie et l'analyse
des parties prenantes pour mieux comprendre qui est impliqué dans
les questions foncières, leurs intérêts et leur potentiel de soutien ou
de risque pour le projet devraient être lancés dès le début du projet.
▪ Information de base: L'établissement de repères pour le projet au
moyen d'études de base devrait être effectué dès le début de la mise
en œuvre. Les informations de base constituent les bases du suivi, de
l'évaluation d'impact et de la production de rapports.
▪ Consultations et dialogues avec les parties prenantes: Des
consultations régulières et des dialogues par le biais de réunions,
d'ateliers ou de conférences devraient être maintenus pour assurer
un développement continu de la compréhension commune des
questions et du soutien politique dans la résolution des problèmes.

53
8. Soudan
Promouvoir l'octroi de droits fonciers légitimes à l'aide des Directives volontaires sur la
gouvernance responsable des systèmes fonciers, des pêches et des forêts (VGGT) dans le
contexte de la sécurité alimentaire nationale pour les communautés déplacées, y compris
les petits agriculteurs ruraux, personnes déplacées (PDI) dans la région du Darfour
(Soudan)

Période: 09 Mai2016 – 08 Mai 2019

Financement EUR 3 000 000

Contacts: Contacts: Organisme (s) d'exécution:

▪ FAO (Veronica Quattrola, Chargée de programme,


Veronica.Quattrola@fao.org, Tea Dabrundashvili, Agente foncière,
Tea.Dabrundashvili@fao.org, Louisa Jansen, Agente foncière,
Louisa.Jansen@fao.org, Daniel Dale, Responsable de la gestion des
terres et de régime foncier, Daniel.Dale@fao.org).

Partenaires gouvernementaux:

▪ Ministère de l'Agriculture Autorité régionale de l'Etat du Darfour


(DRA)State
▪ Ministère des Ressources animales du Darfour (DLC)
▪ Corporation National des Forest au niveau de l'État (FNC)
▪ Commission de retour volontaire et de réinstallation (VRRC)

UE:

▪ Umberto Ambrosi, umberto.ambrosi@eeas.europa.eu


Objectif: ▪ Appuyer le Gouvernement soudanais à réformer ses lois foncières.
▪ Mettre au point des solutions pratiques pour assurer l'accès et
l'utilisation des terres cultivées, des routes, des alpages et des
pâturages, y compris la mise en place de mécanismes adéquats et
pratiques de règlement des différends; et assisteront le DLC, le VRRC,
le Ministère de l'agriculture, le Ministère des ressources animales, le
Ministère du logement et de l'infrastructure publique au niveau de
l'État et de la localité.
▪ Promouvoir l'octroi de droits fonciers légitimes aux communautés
déplacées en situation de conflit, y compris les petits agriculteurs
ruraux, les pasteurs et les personnes déplacées internes (PDI) dans
la région du Darfour
Domaines Résolution des conflits, déplacement, rapatriement, institutions
thématiques

54
Key outputs: ▪ Un environnement propice efficace à la stabilité sociale dans les
zones rurales grâce à une gouvernance responsable de la propriété
foncière (engagement avec les comités communautaires,
l'administration des autochtones, la DLC, la DRA, la VRRC, les
autorités locales et étatiques et les ministères d'État et de localité
pour une approche participative).
▪ Les principes et instruments relatifs à la concurrence et à la
protection de l'environnement du VGGT sont appliqués grâce à la
participation des comités communautaires, de l'administration des
autochtones, du DLC, du DRA, des autorités locales et étatiques et
des ministères des États et des localités.
▪ Facilitation du retour volontaire des personnes déplacées par les
conflits dans la région du Darfour et amélioration des services de
base. Cela sera réalisé grâce à l'engagement des comités
communautaires, de l'administration autochtone, du DLC, du DRA,
du VRRC, des autorités locales et des ministères des États et des
localités.
▪ Le cadre opérationnel de la propriété foncière est élaboré sur la base
des principes du VGGT.
Contexte: ▪ Situation actuelle au Darfour: Les conflits prolongés dans la région du
Darfour ont exacerbé le problème de la gouvernance
environnementale.
▪ Concurrence sur les ressources naturelles: Comme l'accès à la terre
est souvent lié à l'identité sociale, les droits fonciers de certains
groupes sociaux peuvent être contestés par rapport à l'identité
nationale et ethnique, fournissant un terrain propice à l'exploitation
politique potentielle de la tension. Les conflits liés à la terre sont
devenus de plus en plus violents et ont entraîné des déplacements
de population lorsque les nouveaux arrivants ont accédé aux terres
communautaires d'une manière qui ne respecte pas les règles
coutumières.
▪ Gouvernance foncière au Soudan: Le cadre juridique régissant les
terres au Soudan est un mélange complexe de lois réglementaires et
de droit coutumier avec une coordination limitée entre les deux.
Aucune politique uniforme en matière de régime foncier au Soudan.
▪ Action requise: règlement des conflits fonciers.
▪ L'utilisation du VGGT pour transformer les conflits violents en
ressentiments établis en mettant l'accent sur les accords
communautaires pour informer les politiques d'application.
▪ Renforcer la capacité des DLC et des institutions liées à l'utilisation
des terres à prendre les rênes de la gestion des terres, de l'eau, des
forêts et des ressources halieutiques.
Progrès: ▪ Approbation du projet par le Gouvernement du Soudan, par
signature officielle;
▪ Consultation avec les institutions bénéficiaires;
▪ Recrutement du personnel du projet;
▪ Préparation en cours pour le lancement du projet.

55
Facteurs de ▪ Liens aux autres programmes.
réussite: ▪ Enseignements tirés (paix et stabilité),
▪ Atelier national des parties prenantes du VGGT et voie à suivre (MoA,
DLC, UNAMID, parlementaires du Darfour (96 participants),
▪ DDS - Évaluation et soutien technique à la Commission des Terres du
Darfour et prise en compte des préoccupations relatives aux terres
dans les sites de retour (PNUD, ONU-Habitat et FAO, DRA, DLC,
VRRC),
▪ DDS-Installations hydrauliques (UNOPs et FAO, MoW),
▪ Plan national d'investissement agricole (MoA, MoL, MoEF),
▪ Recensement complet du bétail ( MoL, BOS)
▪ Politique nationale de sécurité alimentaire et de nutrition -
Secrétariat technique sur la sécurité alimentaire (MA).
▪ Cartographie nationale des sols, (ARC)
▪ La multiplication des semences à Nyala (MoA)

Défis Non disponible

Enseignements Non disponible


tirés :

Points saillants Non disponible

Recommenda- Non disponible


tions

56
9. Swaziland
Renforcement des capacités en matière d'administration et de gestion durables foncière aux
niveaux national et régional

Période: 05/2016 – 05/2019

Financement 1,800,000 EUR

Contact: Organisme (s) d'exécution

▪ Ministère de l'agriculture, de l'eau du Swaziland et de l'entreprise


de développement agricole (Mme Lynn Kota, gestionnaire de
projet, (LULSM)).
▪ Ministère des Ressources naturelles et de l'Énergie (M. Clement
Dlamini, Président du Conseil de gestion des terres, M. Sydney
Simelane, Inspecteur général).
▪ Ministère de la planification économique et du développement,
coordination et gestion de l'aide, Swaziland (M. Lwazi Mkhabela,
économiste / agent de planification) .

Union européenne

▪ Ariane Labat LABAT Ariane.LABAT@eeas.europa.eu;


▪ Umberto AMBROSI, Umberto.AMBROSI@eeas.europa.eu
Objectif: L'objectif global du projet est d'améliorer la sécurité foncière et l'accès à
la terre pour les ruraux pauvres, améliorant ainsi la sécurité alimentaire,
le développement économique et une durabilité accrue.

Objectif

▪ Le but du projet est de fournir des outils analytiques et des


capacités pour l'administration et la gestion durables des terres au
niveau national, régional et des chefferies.
▪ Le contrat de services d'assistance technique a pour objet de
soutenir la mise en œuvre du projet.

Domaines ▪ Administration foncière, institutions.


thématiques

Principaux Des outils sont développés et utilisés pour une administration et une
résultats: gestion des terres plus efficaces au niveau de la circonscription et au
niveau national.

57
Les structures connexes (Autorités traditionnelles et fonctionnaires) sont
habilitées à utiliser le cadastre et à gérer plus efficacement et
durablement le SNL.

▪ Les dispositions institutionnelles pour le SNL sont approuvées par


toutes les parties prenantes.
Contexte: Le système foncier au Swaziland est classé en trois catégories: SNL, TDL et
terres de la Couronne.

▪ SNL is land vested in the Ingwenyama in trust for the Swazi Nation
and is allocated to the Swazis by chiefs.
▪ TDL est une propriété foncière immatriculée au bureau des Actes.
▪ Les terres de la Couronne sont des terres administrées par le
Gouvernement du Swaziland.
Progrès: ▪ Le projet a été présenté au conseil de gestion foncière
▪ Consultant ayant obtenu le contrat et les équipes de mise en place
▪ L'autorisation de commencer a été donnée par trois ministres
Consultation avec le Ministère de Tinkhundla et l'Administration est
en cours

Facteurs de ▪ Planification de la chefferie


réussite: ▪ Appuyé par la Commission de gestion foncière

Défis: ▪ Projet de loi foncière élaboré par le projet LUSLM en 2013, mais qui
n'a pas encore été transmis au Cabinet.
▪ L'accès aux structures traditionnelles nécessite plus de temps
Enseignements ▪ Le Swaziland doit prendre des mesures appropriées pour assurer
tirés que les terres jouent un rôle primordial dans le processus de
développement et plus particulièrement dans la réduction de la
pauvreté, le renforcement du statut économique des ruraux
pauvres, le renforcement de la gouvernance, la gestion de
l'environnement et la modernisation agricole.
▪ La terre en Afrique, et à son tour au Swaziland, n'est pas seulement
un atout économique, elle a une grande importance historique,
politique et culturelle.
▪ La bonne gestion et l'administration des terres et des ressources
naturelles sont donc essentielles pour prévenir les conflits et
stimuler le développement économique.
▪ Le Swaziland est confronté à des difficultés pour parvenir à une
administration et à une gestion foncières significatives:
▪ Faibles niveaux d'implication et de participation des parties
prenantes et de la société civile, en particulier les communautés
locales et les autorités traditionnelles, dans les initiatives visant la
gestion et l'administration des terres (élaboration de plans de
développement des chefs d'entreprise);

58
▪ Incapacité de prévoir des allocations budgétaires adéquates pour la
mise en œuvre des politiques et des législations foncières;
▪ Capacité humaine et institutionnelle insuffisante.

Points saillants: ▪ The consultation with traditional structures can be ranked as the
most valuable and successful experience so far.
Recommendati ▪ Engager toutes les parties prenantes pendant l'initiation du projet
ons: et aussi pendant la mise en œuvre..

59
ANNEXE III: QUESTIONS ET RÉSULTATS DE GROUPE - CONSENTEMENT LIBRE, PRÉALABLE ET
ÉCLAIRÉ (FPIC)
Le gouvernement joue un rôle essentiel dans le processus du FPIC. Il incombe au
Gouvernement de veiller à ce que les droits humains des peuples autochtones soient
respectés, protégés et respectés. Le groupe de travail a répondu aux questions ci-après.
Groupe 1: Fonctionnaires du gouvernement
1. Qui réside dans la zone visée par le projet et quels sont ses statuts et droits formels et
informels en vertu de la législation nationale et du droit international?
Les personnes vivant dans les zones ciblées peuvent inclure des personnes ayant des
droits fonciers formels et enregistrés, ayant des droits fonciers coutumiers; des
personnes occupant des terres auxquelles elles n'ont pas de droits coutumiers ou
formels. Les groupes touchés comprennent les pasteurs, les agriculteurs, les
agropastorales, les personnes déplacées, les hommes, les femmes et les jeunes.
2. Quels sont les instruments internationaux que votre pays a signés, approuvés ou
ratifiés, et comment sont-ils conformes ou incorporés dans les lois nationales?
Les instruments Internationaux qui ont été signés et incorporés dans la Constitution
et la politique foncière, comprennent:
▪ Déclaration universelle des droits de l'homme
▪ Accord sur la biodiversité
▪ Environnement - Cadre des changements climatiques;
▪ le FPIC concernant les espèces menacées;
▪ Accord des Nations Unies sur le contrôle de la désertification (1994)
▪ Convention de Rotterdam
3. Pendant combien de temps avant la signature du contrat, les communautés locales
sont-elles impliquées et informées sur les négociations, les processus de prise de
décision et l'accès aux mécanismes judiciaires formels?
Après l'identification des terrains à investir, des négociations locales ont lieu
impliquant toutes les parties (tous les responsables concernés et les communautés).
Une fois qu'ils ont accepté, ils signent un protocole d'entente garantissant la pleine
compréhension des communautés locales au niveau du district et de la communauté.
▪ En Éthiopie, les communautés sont impliquées à partir de l'identification des
terrains à investir. La négociation peut prendre des mois / années selon le pays et
le projet. Les communautés signent un accord tacite.
▪ Au Kenya, une fois la terre identifiée, les propriétaires fonciers sont consultés
pour désigner des représentants qui participeront à toutes les réunions.
4. Quels sont les risques encourus par les communautés locales en donnant leur
consentement au projet? Comment seront-ils indemnisés? Comment pouvez-vous
garantir que les avantages du projet reviennent aux communautés locales de manière
équitable et sans corruption?
▪ Les risques potentiels pour les communautés comprennent la possibilité que le
projet échoue, les impacts environnementaux négatifs du projet (en particulier
dans les cas où aucune évaluation d'impact n'a été menée), la corruption et les
perturbations sociales, en particulier dans les cas où le consentement de la
communauté n’incluait pas tous les membres de la communauté.

60
▪ La compensation devrait inclure les avantages à long terme du projet, y compris
une compensation monétaire et permettre aux communautés et aux individus de
construire des moyens de subsistance alternatifs grâce à la fourniture d'intrants
ou d'initiatives de renforcement des capacités.
▪ Les mesures visant à prévenir la corruption comprennent la participation des
parties prenantes, un bon système de surveillance et l'assurance de la qualité.

5. Comment allez-vous chercher à mettre les informations sur le projet à la disposition


des communautés locales et des ONG, dans les formes et les langues appropriées?
Ce processus comprendra l'identification des parties prenantes; diffusion de
l'information par l'administration locale, agents de vulgarisation, Chef des villages; les
CDV, les organisations communautaires, et les médias traditionnels tels que les
radios. Toute communication doit respecter les cultures et les langues locales.

Groupe 2: Peuples autochtones et communautés locales


Selon la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (UNDRIP), les
peuples autochtones et les communautés locales jouissent d'un ensemble de droits humains
liés à l'autonomie gouvernementale, à la participation, à la représentation, à la culture, à
l'identité, et de manière cruciale, des propriétés et territoires. Pour les peuples autochtones,
accorder ou refuser leur consentement libre, préalable et éclairé est un moyen de protéger
et de faire respecter ces droits. Dans la mise en œuvre pratique du FPIC, les peuples
autochtones et les communautés locales elles-mêmes, en tant que titulaires de droits,
devraient déterminer la forme, le rythme et l'identité des participants au processus du CLIP.
Les ONG, les OSC, les organisations de peuples autochtones jouent un rôle essentiel pour
s'assurer que le FPIC est recherché de manière appropriée. Leur rôle est principalement
d'appuyer les peuples autochtones, en partie en veillant à ce qu'ils reçoivent des informations
claires, opportunes, exactes et objectives sur les projets proposés sur leurs terres. Ils
supervisent également les entreprises qui s'engagent à ne procéder qu'avec le consentement
libre, préalable et éclairé, et surveillent la mise en œuvre du projet. En outre, ils jouent
souvent le rôle de médiateur et de facilitateur dans le processus du FPIC.
1. Les communautés ont-elles la liberté de choisir elles-mêmes leurs organisations
représentatives, ou ont-elles été nommées par le gouvernement ou choisies par des
intermédiaires ou par l'entreprise?
▪ En Éthiopie et au Kenya, les communautés ont choisi leurs représentants, tandis
que le Gouvernement facilite ou nomme des administrateurs. Cela peut être
considéré comme un niveau élevé d'interférence.
▪ Au Burundi et au Niger, les communautés choisissent elles-mêmes leurs
représentants sans ingérence.
2. La cartographie participative a-t-elle été effectuée sous la direction des communautés
locales afin d'identifier l'étendue de vos droits? Votre communauté a t-elle participé
aux évaluations d'impact social et environnemental?
▪ Au Kenya, la cartographie participative n'est pas effectuée. Au lieu de cela,
l'information est publiée dans le journal.

61
▪ En Éthiopie, la cartographie est principalement effectuée par le Gouvernement en
coopération avec les investisseurs. Les évaluations d'impact environnemental
sont effectuées par des consultants aux frais du projet sans la participation des
communautés
▪ Au Burundi, le gouvernement réalise la cartographie sans participation des
communautés
▪ Au Niger, les communautés sont impliquées dans la cartographie et dans les
évaluations d'impact environnemental. Toutefois, les décisions finales sont prises
par le gouvernement.
3. Dans les négociations avec la société, le temps et la portée accordés aux représentants
de la communauté étaient-ils de prendre des décisions conformément à leurs propres
systèmes de prise de décision préférés ou coutumiers? Les membres de la communauté
ont-ils eu l'occasion de s'engager librement et de se concerter entre eux de façon
inclusive et participative afin d'obtenir un consensus? Un accord négocié juridiquement
contraignant a-t-il abouti?
▪ Dans tous les pays représentés, les communautés locales sont consultées mais la
décision finale est prise par le gouvernement. Les communautés ne peuvent
pratiquer un droit de veto.
4. Existe-t-il des conflits fonciers non résolus entre les communautés? Entre la population
ou les communautés locales et la société ou le gouvernement? Existe-t-il des
mécanismes pour résoudre ces conflits? Ces mécanismes sont-ils acceptables pour
toutes les parties concernées et ont-ils été efficaces?
▪ En Éthiopie, où des conflits sont donnés entre les communautés, les investisseurs
et le Gouvernement, les mécanismes de résolution appliqués incluent la
médiation avec les aînés et la Cour, ce qui est très coûteux et encombrant.
▪ Au Kenya, il n'existe pas de dispositions formelles pour les mécanismes de
résolution des conflits. Dans la pratique, il existe traditionnellement une
médiation avec les aînés. Souvent, cette pratique ne rend pas hommage aux droits
des membres de la communauté qui ont souvent un pouvoir de négociation plus
faible.
▪ Au Niger, il existe plusieurs exemples de conflits entre communautés. Il s'agit
notamment de la population locale construisant des clôtures sur des terres
pastorales. Comme cela est illégal en vertu de la loi, les pasteurs peuvent aller
auprès du gouvernement pour obtenir de l'aide qui fournit une résolution de
conflit.
5. Que savez-vous sur l'histoire et de la réputation du développeur? Où trouver des
informations indépendantes sur le projet? Pensez-vous avoir accès à suffisamment
d'informations, et ces informations sont-elles présentées de façon utile et significative?
▪ Dans aucun des pays.
▪ TOUS LES PAYS: Aucune information indépendante disponible pour les
communautés locales, le développeur lui-même est la seule source d'information.
▪ Exemple d’Ethiopie: Les investisseurs en floriculture de la liste noire du Kenya
viennent investir en Ethiopie, aucun moyen de connaître leur histoire.

62
Groupe 3: Entreprises et investisseurs
La société et les investisseurs ont une responsabilité légale et éthique claire de respecter les
droits de l'homme, comme le soulignent les Principes directeurs des Nations Unies sur les
entreprises et les droits de l'homme. En effet, alors que les gouvernements ont avant tout
l'obligation de défendre les droits de l'homme, les entreprises et les investisseurs restent
responsables du respect des droits de l'homme, même lorsque les États ne veulent pas ou
ne peuvent pas s'acquitter de leurs obligations en matière de droits humains.
En tant que préalable à la réponse aux questions, le groupe a supposé que l'investissement
est destiné à la production agricole à grande échelle; L'investisseur veut que son
investissement soit protégé pour garantir un rendement optimal pour l'investissement; et
que les lois du pays prévoient un certain rapatriement des bénéfices.
1. Y a-t-il des gens qui vivent dans la zone visée? Si oui, quelles revendications, droits et
usages ces personnes ont-elles sur la terre?
▪ Oui, il ya des gens qui vivent dans la zone du projet, qui ont des revendications
formelles et informelles sur la terre et les ressources connexes, y compris l'eau.
Les droits sur ces ressources diffèrent, par ex. Passage, production végétale,
construction d'infrastructures. Ces droits doivent être clairement communiqués.
Si les droits formels sont plus facilement identifiables, des difficultés sont
rencontrées pour déterminer les droits informels légitimes.
2. Pensez-vous avoir une bonne compréhension des lois nationales relatives à
l'acquisition des terres?
▪ Les lois nationales régissant l'acquisition des terres existent dans tous les pays
représentés. Cependant, chaque pays a des dispositions différentes concernant les
acquisitions de terrains, y compris les incidences sur les évaluations
environnementales et sur les taxes, les permis et les licences. L'investisseur a la
responsabilité de s'informer de ces dispositions et de s'y conformer.
3. Quelles formes de compensation et de mesures d'atténuation seront prises en compte
pour protéger les moyens de subsistance des communautés locales?
▪ Il faudrait prévoir une compensation monétaire et de valeur égale, rapide,
adéquate et juste. Des mesures d'atténuation devraient être prévues dans le cadre
du système de responsabilité sociale des entreprises.
4. Votre entreprise a-t-elle une politique ou une procédure FPIC claire et contraignante?
Comment prévoit-il un processus itératif et permanent de communication et de
négociation tout au long des cycles de planification et de projet?
▪ La plupart des pays disposent de dispositions politiques pour les acquisitions de
terrains qui sont adaptées à des degrés divers aux instruments internationaux et
aux lois nationales provisoires des pays respectifs. Dans certains pays, la
communication avec les différentes parties prenantes est prévue dans la politique.
5. Comment les modes habituels de prise de décision, de négociation et de recherche de
consentement seront-ils pris en compte dans le processus du FPIC?
▪ Le processus de consultation devrait impliquer toutes les parties prenantes dans
la zone cible et veiller à ce que les groupes vulnérables (femmes, jeunes et autres
défavorisés) soient pleinement représentés et que leurs voix soient entendues.
6. Qui est responsable du suivi et de l'évaluation des ententes conclues entre vous et les
collectivités?

63
▪ Un système participatif de S & E devrait être mis en place pour suivre l'allocation
des ressources convenue.

64
ANNEXE IV: EXERCICE DE GROUPE - GOUVERNANCE EQUITABLE FONCIÈRE
SEXOSPECIFIQUE
Rouge = faux; Noir = correct
1. La gouvernance foncière équitable sexospécifique devrait garantir que les femmes
et les hommes jouissent des mêmes droits fonciers et de l'accès à la terre.
2. La gouvernance foncière équitable sexospécifique devrait toujours mettre en
place des mesures pour donner la priorité aux droits des femmes à posséder et à
utiliser la terre.
3. Les VGGT disent que «les États devraient tenir compte des obstacles particuliers
auxquels sont confrontées les femmes et les filles en matière foncière et prendre des
mesures pour garantir que les cadres juridiques et politiques offrent une protection
adéquate aux femmes».
4. Le régime foncier équitable entre les sexes sera atteint dès que les politiques et les
lois ne discrimineront pas les femmes.
5. Le principe de mise en œuvre de l'égalité des sexes est directement liée aux
principes de «non-discrimination», de «dignité humaine» et de «l'équité et la justice».
6. Dans le VGGT, le principe de mise en œuvre de l'égalité entre les sexes est
directement lié aux principes de «l'équité et la justice», le «consentement libre,
préalable et informé» et la «durabilité environnementale».
7. Pour parvenir à l'égalité des sexes, il faut tenir compte des différences entre les
femmes et les hommes, afin que des mesures spécifiques puissent être mises en place
pour que les deux puissent jouir de leurs droits.
8. La formalisation des droits fonciers doit être privilégiée par rapport à la protection
d'autres droits dont les femmes peuvent jouir en vertu du droit coutumier.
9. Afin d'assurer une participation inclusive, toutes les personnes - hommes et femmes
de différents groupes sociaux - devraient être consultées et leurs opinions devraient
être prises en compte.
10. Pour assurer une participation effective, il est important de porter une attention
particulière aux opinions des personnes qui représentent le plus grand nombre de
personnes.
11. L'un des moyens de promouvoir l'égalité des droits à la terre consiste à travailler
activement pour que les hommes et les femmes soient conscients de leurs droits.
12. Il est important de concentrer les efforts de renforcement des capacités pour
sensibiliser les femmes travaillant dans les organisations de la société civile à leurs
droits, car elles travaillent au niveau communautaire et doivent transmettre
l'information.
13. Le titrage conjoint et l'enregistrement constituent un moyen de protéger les droits
fonciers des femmes et des hommes et des hommes.
14. Vous pouvez protéger les droits égaux à la terre pour les femmes et les hommes
en veillant à ce que les veuves puissent obtenir le consentement de leurs beaux-
parents.

65
15. Les mécanismes de règlement des différends doivent être accessibles à toutes les
femmes et tous les hommes, peu importe leur localisation, leur langue et leurs
procédures.
16. En cas de différends, il faut éviter de travailler avec les autorités coutumières,
puisqu'elles sont généralement discriminatoires et patriarcales.
17. Pour améliorer l'équité entre les sexes dans le titrage des terres, il est important
de veiller à ce que les femmes et les hommes puissent posséder des terres, soit
conjointement, soit en leur nom propre.
18. Pour améliorer l'équité entre les sexes dans le domaine de la propriété foncière,
vous devriez essayer d'augmenter les droits d'inscription pour les femmes, afin que
les hommes et les femmes puissent payer les mêmes frais et que les règles du jeu
soient équitables.
19. L'égalité des sexes est l'un des dix principes de mise en œuvre du VGGT.
20. L'égalité des sexes est l'un des principes généraux du VGGT.
21. Pour sensibiliser les hommes et les femmes aux droits fonciers dans les
communautés rurales, il est important de fournir des informations sous des formes
compréhensibles pour tous.
22. Pour sensibiliser davantage les hommes et les femmes aux droits fonciers des
communautés, il est important de diffuser l'information dans les journaux et
magazines locaux.

66
ANNEXE V: PARTICIPATION
Mr/ Nom Groupe de partie prenante Pays
Ms
1 Mr Moises Festo Development Workshop DW Angola dinhofesto@gmail.com
2 Mr Jean Marie PAGGF Land Expert GIZ Burundi jean.habwintahe@giz.de
Habwintahe
3 Mr Dancie Nzojibwami Legal advisor Ministry of Water, Environment, Burundi nzojibwamidancie@yahoo.fr
Land and Urban
4 Mr Bezualem Director of Land Administration and Ethiopian Agriculture Investment Ethiopia bezualemmogessie@gmail.c
Mogessie PCU of the S2RAI Project Land Administration Agency om
5 Mr Alex Carrasco Programme Manager European Union Ethiopia alex.carrasco@eeas.europa.
eu
6 Mr Oliver Project Manager, S2RAI Project GIZ Ethiopia oliver.schoenweger@giz.de'
Schoenweger
7 Ms Kibra Aleeged Director of Environment Ethiopian Agriculture Investment Ethiopia kibraalem@gmail.com
Land Administration Agency

8 Mr Bayeh Dessie Land Management and M&E Advisor, GIZ Ethiopia bayeh.tiruneh@giz.de
S2RAI Project
9 Mr Mulugeta Taddesse GIS and Database Management GIZ Ethiopia Mulugeta.tadesse@giz.de
Adviser, Support to responsible
agricultural investment in Ethiopia
(S2RAI)
10 Ms Julia Leiss Intern, Support to responsible GIZ Ethiopia julia.leiss@giz.de
agricultural investment in Ethiopia
(S2RAI)
11 Ms Husna Mbarak Land Programme Manager FAO Kenya Kenya Husna.Mbarak@fao.org
12 Mr Elijah Letangule Deputy Director National Land Commission Kenya Elijah.Letangule@gmail.com;
elijah.letangule@landcommi
ssion.go.ke

67
13 Mr Peter Kahuho Secretary (Land) Ministry of Lands and Physical Kenya kangethe2012@gmail.com
Planning
14 Mr Francis Orioki Principal Land Registrar Ministry of Lands and Physical Kenya fkenyeru@yahoo.com
Kenyeru Planning
15 Mr Mike Chigowo Economist Ministry of Lands, Housing and Malawi chigowomike@gmail.com
Urban Development
16 Mr Patrick Makawa Lands Officer Ministry of Lands, Housing and Malawi patrimakawa@gmail.com
Urban Development
17 Mr Stephen Land Administrator DAI Malawi roxanne_garrana@dai.com
Nathambwe Technical Cooperation to Strengthen
National Capacity in Implementing
Land Policies and Laws Efficiently and
Effectively
18 Mr Alhou Abey Bazou Permanent Secretary Code Rural du Niger Niger abeybazou@yahoo.fr
19 Mr Michael Oyat Land Tenure Officer FAO Somalia Somalia Michael.Oyat@fao.org
21 Ms Veronica Quattrola Deputy FAO Representative FAO Sudan Sudan Veronica.Quattrola@fao.org
24 Mr Ali Musa Executive Manager of the Ministerial Ministry of Agriculture and Sudan
Office Forestry
25 Mr Sipho Shiba Land Planning Officer Ministry of Agriculture Swaziland sthokozane@yahoo.co.uk
26 Mr Clement Dlamini Chairman Land Management Board Swaziland lynnk@swade.co.sz
27 Mr Lwazi Mkhabela Economist, Aid Management and Ministry of Economic Planning Swaziland lwazi.mkhabela@mepd-
Coordination Section and Development ac.org
Ministry of Economic Planning
and Development
28 Mr Joachim Knoth (EU) Policy Officer European Commission EU Joachim.KNOTH@ec.europa.
International Cooperation and eu
Development
DEVCO/C1 Rural Development,
Food Security, Nutrition
29 Mr Hubert Ouedraogo Land Expert LPI LPI HubertO@uneca.org
38 Ms Judy Kariuki Land Expert LPI LPI JWambuiKariuki@uneca.org
39 Mr Ayehualem Tameru LPI LPI tameru1@un.org

68
40 Mr Belay Demissie Regional Land Expert LPI LPI demissie7@un.org
31 Mr Sebastian Grey Natural Resources FAO Sub-regional office for Ethiopia Sebastian.Grey@fao.org
Eastern Africa
32 Mr Ingeborg Gaarde Experience Capitalization Consultant FAO FAO HQ Ingeborg.Gaarde@fao.org
33 Mr Justin Chisenga Capacity Development Officer FAO FAO HQ Justin.Chisenga@fao.org
34 Ms Leila Shamsaifar Land Tenure Officer FAO FAO HQ Leila.shaaifar@fao.org
35 Mr Mackay Rigava Land Tenure Officer FAO/LPI FAO/LPI Mackay.Rigava@fao.org
36 Mr Wordsworth Land Tenure Officer FAO/LPI FAO/LPI Wordsworth.Larbi@fao.org
Odame Larbi
37 Ms Joan Kagwanja Chief, Land Policy Initiative LPI LPI jkagwanj@uneca.org
38 Mr Yonas Tafesse Communication and Research FAO/LPI FAO/LPI yonas.tafesse33@gmail.com
Consultant

69
ANNEXE VI: RÉSULTATS DE L'ENQUÊTE

Ce rapport présente l'analyse des résultats des évaluations de la «4ème réunion de capitalisation
du programme de gouvernance transfrontalière foncière de l'UE» qui s'est tenue à Addis-Abeba
du 22 au 24 novembre 2016. La réunion a été organisée par l’Organisation des Nations
Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et par l’Initiateur de la politique foncière
(LPI).

L'objectif général de la réunion était d'aider les pays à mettre en œuvre des projets de
gouvernance foncière soutenus par l'Union européenne.

Les objectifs de la réunion de capitalisation étaient les suivants:


• Renforcer la cohérence et l'alignement des projets nationaux dans l'amélioration de la
gouvernance foncière dans le cadre du VGGT et du Cadre et des Directives en Afrique (F &
G)
• Renforcement des capacités des équipes des projets nationaux
• Partage et capitalisation des expériences et des leçons apprises et progrès des projets
nationaux.

Les sujets abordés lors de la 4ème réunion de capitalisation étaient: le consentement libre,
préalable et éclairé, la facilitation des processus multipartites, la gouvernance équitable en
matière de genre, l'expérience de la capitalisation pour l'apprentissage continu, la
documentation et le partage des expériences et des leçons apprises, ainsi que le 5 ème
anniversaire du VGGT.

Les participants étaient des points focaux des institutions gouvernementales concernées, des
délégations de l'UE, des représentants de la FAO, des organisations de la société civile et
d'autres groupes concernés. Les participants provenaient de 9 pays: l'Angola, le Burundi,
l'Éthiopie, le Kenya, le Malawi, le Niger, la Somalie, le Soudan et le Swaziland.

27 participants (23 hommes et 4 femmes) ont assisté à l'atelier.

A. Évaluation de l'évaluation des connaissances


Les participants ont reçu un test de pré-évaluation à leur arrivée le premier jour. L'objectif était
de vérifier leurs connaissances sur chacun des sujets abordés lors de la réunion de 3 jours. Les
participants ont reçu le même test le dernier jour. Cela a permis de vérifier les différences et de
mesurer l'utilisation des connaissances au cours de la réunion de 3 jours. En raison du manque
de bonnes connexions Internet dans le pays, les participants ont été invités à remplir les

70
questionnaires sur papier. Nous avons reçu 19 évaluations d'évaluation des connaissances sur
les 27 (4 participants sont arrivés le jour 2)1

Les questionnaires ont révélé


• La plupart des participants ont déjà participé à une ou plusieurs des réunions de
capitalisation antérieures
• 4 ont participé à des réunions de capitalisation de l'expérience dans d'autres contextes
(participants francophones). Ces rencontres ont abouti à des produits documentés.
• 6 ont participé à une formation ou à des séminaires multipartites dans d'autres contextes.

Après un certain nombre de questions liées à l'expérience et aux antécédents des participants,
l'évaluation des connaissances a été divisée en deux parties principales:

A. Mini test: Questions vraies ou fausses


B. Auto évaluation des connaissances
A. Mini test: Questions vraies ou fausses

Le questionnaire vrai ou faux comprenait 9 énoncés. Les participants ont été invités à indiquer
s'ils sont vrais ou faux en cochant la case appropriée:

Vraie Faux
Une gouvernance équitable en matière de genre signifie que les hommes et les
femmes ont la même superficie.

La gouvernance équitable entre les sexes signifie que les hommes et les femmes
ont des droits égaux. ☐ ⌧

Les processus sont équitables selon le sexe si 50% de femmes sont présentes
⌧ ☐
Processes are Gender-equitable if 50% women are present ☐ ⌧
Les consultations, l'engagement participatif et les négociations sont des
composantes du processus de consentement libre, préalable et éclairé (FPIC) ⌧ ☐

La facilitation des processus / événements multipartites suit un cycle défini


⌧ ☐
Les processus multipartites favorisent une meilleure prise de décision en
mettant l'accent sur les points de vue des acteurs concernés, soigneusement ☐ ⌧
sélectionnés et bien informés

1
Tous les participants n’ont pas donné leurs noms. Donc, il n’était pas possible de vérifier si les mêmes participants
ont répondu avant ou après. Il n’était pas non plus possible de les différencier par l’analyse genre

71
La capitalisation est un exercice individuel ☐ ⌧
La capitalisation est un événement isolé qui se déroule à la fin d'un projet ou
⌧ ☐
d'une initiative
La capitalisation aide à améliorer les pratiques et à générer des changements ⌧ ☐

Erreus avant la réunion Erreurs apres la réunion

10% 5% 10% 15%


9%
33%

43%
75%

0 error 1 error 2 errors 3 errors 4 errors 0 error 1 error 2 errors

On peut noter les différences suivantes:


• Avant l'atelier, un seul participant ne s'est pas trompé et 7 participants seulement ont commis
une erreur. Après l'atelier 3 des participants n'ont pas commis d'erreurs et 15 seulement une
erreur.
• Avant l'atelier, 19% des participants ont commis 3 erreurs et plus. Après l'atelier, aucun
participant n'a commis plus de 2 erreurs.

B. Autoévaluation des connaissances


Les participants ont été invités à évaluer leur niveau actuel de connaissances dans les domaines
suivants. 1 = Très bien 2 = Bon 3 = Assez bon 4 = Faible 5 = Aucun
1 2 3 4 5

Consentement libre, préalable et éclairé

Gouvernance équitable en matière de genre

Cycle de facilitation

Méthodologie et outils pour capitaliser sur une expérience

72
Outils de communication pour documenter et partager les expériences / leçons
apprises

Avant la réunion

Connaissance avant la réunion (auto évalué)


25
20 3 2
1 6 5
15 3 7 3
5 2 4 7 7
10
7 3
5 7 4 7
7
1 3 2 1
0
Free, Prior and Gender-equitable Multi-stakeholder Experience Communication
Informed Consent governance processes capitalization products and
channels

HIGH GOOD FAILY LOW NONE

Apres la réunion

Connaissances apres la réunion (auto évalué)


25

20 3
1 3
3
2 3
15 3 1 8
6 9
10 4
11
6
5 7 6
9
3 4
0 2 2
Free, Prior and Gender-equitable Multi-stakeholder Experience Communication
Informed Consent governance processes capitalization products and
channels

HIGH GOOD FAILY LOW NONE

On peut noter les résultats suivants:


Cette analyse montre que selon les participants, leur niveau de connaissance a progressé au
cours de la réunion de 3 jours. En particulier, la session sur la gouvernance foncière équitable en
matière de genre a montré une remarquable prise de connaissance et les participants ont estimé
que leurs connaissances avaient considérablement augmenté après la réunion.

73
C. QUESTIONNAIRE POST-ÉVALUATION
À la fin de la réunion, les participants ont été invités à donner leur appréciation de l'atelier, tant
sur son contenu que sur ses progrès. Cela a été fait au moyen d'un questionnaire anonyme. Sur
les 27 participants, 21 questionnaires d'évaluation ont été reçus à la fin de l'atelier
L'évaluation finale de l'évaluation finale avait pour objectif de mesurer
1) le niveau d'appréciation générale de la réunion
2) le niveau d'appréciation du contenu de chaque session de la réunion

Évaluation globale de la réunion


Attentes:
On a demandé aux participants si la réunion répondait à leurs attentes.
17 des participants ont répondu que la réunion répondait à leurs attentes
4 des participants ont répondu que la réunion dépassait les attentes
0 des participants ont indiqué que la réunion n'avait pas répondu aux expectorations.

Évaluation de chaque session de la réunion


Contenu:
Quels éléments de la réunion de capitalisation avez-vous trouvés plus ou moins utiles?
Veuillez indiquer: 1 = Très utile 2 = Utile 3 = Modérément utile 4 = Moins utile 5 = Inutile du tout
1 2 3 4 5

Session sur le consentement libre, préalable et éclairé

Session sur la gouvernance équitable foncière en matière de genre

Session sur la facilitation des processus multipartites

Session sur la capitalisation de l'expérience pour l'apprentissage continu (y


compris l'échange de connaissances dans les groupes thématiques)

Session sur les produits de communication

74
Evaluation finale
25
1 1
20 2 3
4
5 10
15
11 10
10
14 16
5 11
8 8
0
Free, Prior and Gender-equitable Multi-stakeholder Experience Communication
Informed Consent governance processes capitalization products and
channels

Very useful Useful Moderately useful Less useful Not useful at all

Les participants ont évalué toutes les sessions comme utiles ou très utiles. Aucun participant n'a indiqué
que les séances étaient moins utiles ou pas utiles du tout.

Suggestions pour la 5ème rencontre de capitalisation en mai 2017


Dans le questionnaire d'évaluation, les participants ont été invités à présenter leurs suggestions à la 5 ème
réunion. Les énoncés et suggestions des participants sont regroupés dans les catégories suivantes:

Préparation
• Laissez l'invitation venir au moment opportun pour la préparation.
• La communication concernant l’invitation des participants doit être faite au moins un mois avant
l'événement.

Planification du temps
• La cinquième réunion de capitalisation doit avoir lieu pour au moins 5 jours afin que nous puissions
tout couvrir en détail.
• Je suggère que ce soit 5 jours, non seulement 3 jours, parce que certaines des séances avaient besoin
de beaucoup plus de temps. Partager les problèmes et identifier ensemble les solutions qui ont été
abordées par chaque pays.
• Pour la 5ème réunion, il faut prévoir suffisamment de temps pour la présentation de chaque pays afin
que les participants puissent affronter ensemble les différentes leçons tirées.
• Allouer suffisamment de temps aux séances pratiques du programme.
• Le temps ne suffisait pas.
• Le dernier jour se termine à midi.

Format
• La présentation du comté devrait continuer à suivre le même format ou mieux utilisé lors de la 4ème
réunion de capitalisation.

75
• Inclure une partie plus interactive « partie prise de connaissance »au début de la réunion (première
journée), car elle contribue beaucoup à rendre les participants confortables et à l'aise.
• Continuer à utiliser les méthodes de facilitation interactives et calculer suffisamment de temps pour
elles.

Contenu
• Veuillez élargir le domaine de capitalisation.
• Discuter de la saisie et de la documentation des meilleures pratiques.
• Inclure le suivi et l'évaluation comme sujet.
• Inclure le thème de la gouvernance foncière pastorale transfrontalière
• Mettre l'accent sur le régime foncier pastoral.
• Il serait bon de demander aux pays quel domaine d'apprentissage de la capacité devrait être inclus
dans la prochaine réunion.
• Les expériences devraient être transmises sur la façon dont la participation du gouvernement aide à
utiliser pleinement le VGGT comme instrument. La production ou les résultats réels doivent être
documentés. Les outils de communication possibles (images, chansons et affiches) peuvent montrer
comment influencer les politiques nationales.

Commentaires supplémentaires
• La séance sur les processus multipartites a été très utile. J'ai tiré des enseignements excellents qui
m’aideront à organiser les événements similaires programmés dans les 2 prochaines semaines.
• Je suis venu de la deuxième journée et je n'ai pas assisté à la session sur le FPIC. J'ai constaté que le
reste de la réunion était pertinent pour la mise en œuvre du programme de gouvernance foncière de
l'UE au Malawi.
• Possibilité de changer de lieu de la réunion dans un autre pays, si possible.
• Impression de documents en double page.

Conclusion
Les participants ont souligné qu'ils apprécient le format des séances interactives, le contenu et la clarté
des présentations ainsi que l'atmosphère. Les participants étaient globalement satisfaits des thèmes de
toutes les sessions, mais ils auraient souhaité plus de temps pour approfondir la discussion et partager
leurs expériences.

76

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