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Faculté polytechnique
CHIMIE ANALYTIQUE
Notes de cours à l’usage des étudiants de Deuxième Graduat
Ingénieur Civil
Par :
AVANT-PROPOS
Notre but en élaborant ce document est de mettre à la
disposition de nos chers étudiants un support pédagogique adapté aux
difficultés qu’ils connaissent ; difficultés dues essentiellement à
l’insuffisance de l’outil et d’une bonne politique documentaire dans leur
environnement immédiat. Ayant été parmi les tout premiers à enseigner
avec vidéoprojecteur dans notre faculté et à inciter les collègues à faire
de même, nous avons eu le privilège de constater qu’avec une telle
méthode d’enseignement, la mise à disposition d’un document de base
était absolument indispensable. En effet, beaucoup de matières sont
dispensées en un temps record et les étudiants ont tendance à recopier
les slides qui défilent devant eux. Il y a donc nécessité de mettre à leur
disposition une documentation de base afin de leur permettre de
concentrer leurs efforts sur les explications données plutôt que sur la
prise des notes.
ENGAGEMENTS PEDAGOGIQUES
Méthodes d’évaluation :
Epreuve écrite : Questions théoriques sans notes
Epreuve orale : Préparation du sujet et défense orale
Epreuve pratique : Réalisation d’une manipulation au
laboratoire
Introduction
Polarographie
Voltampérométrie
Chronopotentiométrie
Electrodialyse
Electrophorèse
Microscopie électrochimique
Chapitre X Applications
Analyse de l’eau
Analyse des odeurs
Analyse des sols
INTRODUCTION
I. Définition
IV. Classification
Il est commode de distinguer dans tout échantillon quel qu'il soit les
deux termes suivants :
Par essence tout échantillon est donc unique, car il suffit que
l'un varie vis-à-vis de l'autre pour que le problème analytique hier
connu se transforme en un "nouveau a priori inconnu".
Exemple : Pb2++Ba2++2SO42-PbSO4+BaSO4
Chapitre I
NOTIONS FONDAMENTALES
I.1. Notions de concentration
Les solutions sont des systèmes dans lesquels une substance est
répartie uniformément parmi les autres (ou une autre) substances.
Dans le cas général, ce terme s’applique à un état d’agrégation
quelconque du système. Il comprend les mélanges de gaz, les solutions
liquides et les solutions solides.
M
C1 =
V
Où M est la masse du corps dissous dans le volume V de la solution.
Dans ce système on prend généralement V=1000 ml.
M M ⋅d C ⋅d
C1 = = = 2
V Vs ⋅ d o + M d o + C 2
M
C3 =
M'
M
Comme C1 = ; on a C1 = C 3 .d
V
4°) On peut prendre le rapport de la masse du corps dissous à la masse
Mo du solvant pur :
M
C4 =
Mo
M C4
C3 = =
M o + M 1 + C4
n1
x1 =
n1 + n2 + n3 + ...
n2
x2 =
n1 + n2 + n3 + ...
5°) Expression en %
Densité Normalité
NaOH 1,33 10
NH3 0,92 15
HCl 1,19 12
H2SO4 1,84 36
Equivalent-gramme
Exemple :
Exemple :
K2Cr2O7
Cr2 O7− − + 14 H + + 6e − → 2Cr 3+ + 7 H 2 O
H2CrO4
CrO4−− + 8 H + + 3e − → Cr 3+ + 4 H 2 O
Exemple :
1°) MnO4− + 8 H + + 5e − → Mn + + + 4 H 2 O
Relation concentration-activité
a = f.C
a : activité
C : concentration moléculaire
f : coefficient d’activité
1
U= ∑ Z i2 ⋅ Ci
2 i
Zi : charge de chaque ion
Ci : concentration de chaque ion
log10 f ± = − A ⋅ Z + ⋅ Z − ⋅ U
I.2. Exercices
Solution
n m 16
M= n= = = 0,5 mole
V Mm 32
V=200 ml=0,2 l d’où M=0,5/0,2=2,5 mole/l = 2,5 M
Solution
2
x H 2O = = 0,8
2 + 0,5
0,5
x glycérine = = 0,2
2 + 0,5
3. 0,25 g d’un acide solide est dissout dans H2O et neutralisé par 40
ml d’une base 0,125 N. Quelle est la masse équivalente de cet
acide ?
Solution
Dans une réaction de neutralisation (on le verra plus loin) : le nombre d’équivalent-
gramme de la base est égal au nombre d’équivalent-gramme de l’acide.
Solution
Solution
MnO4− → Mn 2+
Me=Mm/5=158/5=31,6g/éq. g
Pour préparer une solution 1 N, il faut prendre 31,6 g et les dissoudre dans 1 l.
m=0,25.500.10-3.31,6=3,95 g
MnO4− + 8 H + + 5é → Mn 2+ + 4 H 2O
2 I − → I 2 + 2é
dont la somme est 2 MnO4− + 10 I − + 16 H + → 2 Mn 2+ + 5 I 2 + 8 H 2O
D ' où : 2 KMnO4 + 10 KI + 8 H 2 SO4 → 6 K 2 SO4 + 2 MnSO4 + 5 I 2 + 8 H 2O
Solution
Fe2+Fe3++1é Me=Mm/1=152
Qualité de l’air
Qualité de l’eau
Récipients utilisés
Les principaux acides utilisés sont les acides forts tels que les
acides chlorhydrique, nitrique, sulfurique, perchlorique et un acide
faible, l’acide fluorhydrique.
HCl est rarement utilisé seul pour les mises en solution, hormis
dans des cas particuliers comme par exemple en solution diluée à
l’ébullition pour la mise en solution des carbonates lors de la distinction
des carbones libres ou organiques des carbones minéraux. Il est par
contre très utilisé pour la reprise des attaques car c’est le milieu acide
généralement préféré actuellement à cause des techniques de flamme,
les effets des interférences étant plus faibles qu’avec l’acide sulfurique
ou nitrique. Il faut signaler que les chlorures de Ge, Hg, Sb(III), As(III) et
Sn(IV) peuvent être perdus par volatilisation.
Chapitre II
METHODES CLASSIQUES D’ANALYSE
II.1. Gravimétrie
II.1.1. La coprécipitation
amenées sur le filtre à l'aide d'un jet d'eau d'une pissette. On lave le
précipité avec un peu d'eau distillée.
II.2. Volumétrie
les bases, nous devons utiliser une solution titrée d'acide; pour doser
les acides, nous devons utiliser une solution titrée de base. Nous
observons la fin de la réaction par le changement brusque de coloration
d'un indicateur approprié.
V=kV’ ou V = 1,009V’.
N 2 . V2 1 . 20
N1 = ; N1 = = 0,8
V2 25
Les bases fortes telles que KOH et NaOH laissées à l’air libre se
souillent en fixant le CO2 de l’air suivant les réactions :
Mode opératoire :
HCl ou H2SO4
PP et MO
NaOH+Na2CO3
HCO3− + H + → CO2 + H 2O
NaHCO3 + HCl → NaCl + CO2 + H 2 O
CO32− + H + → HCO3− 2− +
− + CO3 + 2 H → CO2 + H 2 O
HCO3 + H → CO2 + H 2 O
En effet : Va1-Va2=Va3
N a ⋅ Va 3
⇒ Nb =
Vb
MO (jaune-orange) PP (rouge-pourpre)
VaA VaB
On a : VaA-VaB=VaC
CO32− + Ba 2+ → BaCO3 ↓
II.2.6. Exercices
Solution :
a) Réaction avec MO :
CO32− + 2 H + → CO2 + H 2 O
Mm=106 Me=53
0,6732
⇒ Va ⋅ 0,495 = ⇒ Va = 25,66 ml
53
b) Réaction avec PP :
CO32− + H + → HCO3−
Mm= Me=106
0,6732
⇒ Va ⋅ 0,495 = ⇒ Va = 12,83 ml
106
Solution :
a) Avec PP :
2 NaOH + H 2 SO4 + 2 H 2 O
Na2CO3 + H 2 SO4 → NaHSO4 + NaHCO3
0,5 0,5
⇒ N a ⋅ Va = + ⇒ Va = 17,22 ml
40 106
b) Avec MO :
Chapitre III
LES EQUILIBRES FONDAMENTAUX
III.1. Equilibre acide-base
- saveur astringente ;
- solution aqueuse conductrice de l’électricité ;
- modification de la teinte des indicateurs ;
- réaction pour donner des sels par action des acides ;
- enfin, on rattache toutes les propriétés précédentes à une
propriété fondamentale : toutes les bases dissoutes dans l’eau en
font croître la concentration en ions OH-. Ce sont des substances
qui, en solution aqueuse, libèrent des ions OH-.
Nouvelles définitions
a) Théorie de Brönsted
Acide=Base+H+
HA=A-+H+
Acide Base Proton
b) Théorie de Lewis
Pour Lewis, une substance basique est celle qui possède une
paire d’électrons non liés qui peut être utilisée à compléter, en le
stabilisant, le groupe d’un autre atome, tandis qu’une substance acide
est celle qui peut utiliser un doublet libre d’une autre substance à
compléter le groupe d’un de ses atomes.
Sont aussi des acides d’après Lewis des composés tels AlCl3,
TeCl3, SnCl4.
Exemples :
NaOH + CH 3 OH = CH 3 O − + NaOH 2+
Base 1 Acide 2 Base 2 Acide 1
CH 3 COOH + NH 3 = CH 3 COO − + NH 4+
Acide 1 Base 2 Base 1 Acide 2
Ainsi l’acide perchlorique très fort dans l’eau est faible dans l’acide
acétique qui a un caractère moins basique que l’eau :
CH 3 COOH + NH 3 = NH 4+ + CH 3 COO −
Acide 1 Base 2 Acide 2 Base 1
- d’un acide : H 2O = OH − + H +
- d’une base : H 2O + H + = H 3O +
et l’on a par conséquent : 2 H 2O = H 3O + + OH −
Ke =
[OH ]⋅ [H O ]
−
3
+
[H 2 O ] 2
[ ][
K e = H 3 O + ⋅ HO − ]
Cette constante est déterminée à une température donnée. Elle est égale
à 1.10-14 à 25°C. Comme la réaction de neutralisation :
H 3 O + + OH − = 2 H 2 O + 13,9 kcal
est exothermique, la valeur du produit ionique de l’eau, selon le
principe de LE CHATELIER, augmente avec la température.
Na+, K+, etc. qui correspondent à des bases fortes n’ont pas le caractère
acide ; ils sont aussi neutres du point de vue de l’acidité.
acide + H 2 O = base + H 3 O +
[base] ⋅ [H 3 O + ]
K=
[acide]⋅ [H 2 O]
Comme dans les solutions suffisamment diluées, l’activité du solvant
reste unitaire, on aura :
[base] ⋅ [H 3 O + ]
KA =
[acide]
En symbolisant l’acide par HA, on a :
KA =
[A ]⋅ [H O ]
−
3
+
[HA]
Ka =
[A ]⋅ [H ]
− +
[HA]
Nous utiliserons indifféremment H+ ou H3O+.
H 3O + = H 2 O + H +
H 2 O = OH − + H +
OH − = O − − + H +
On a donc dans l’eau trois acides : H3O+, H2O, OH- et trois bases : H2O,
OH-, O--.
En appliquant :
[base] ⋅ [H + ]
KA =
[acide]
On a : pour H 3O + = H 2 O + H + pKa=-1,7
− +
pour H 2 O = OH + H pKa=15,7
pour OH − = O − − + H + pKa≈24
Constante de basicité
Si on considère l’équilibre :
HA = A − + H _
À l’acide HA correspond, d’après Brönsted, la base A-, qui, en solution
aqueuse, réagit avec l’eau selon :
A − + H 2 O = AH + OH −
KB =
[AH ]⋅ [OH − ]
[A ] −
KB =
[AH ] ⋅ 1 ⋅ 10 −14 =
1 ⋅ 10 −14
[A ]⋅ [H O ]
−
3
+
KA
NH 4 OH = NH 4+ + OH −
KB =
[NH ]⋅ [OH ]
+
4
−
[NH 4 OH ]
La constante que nous avons employée jusqu’ici est la constante
d’acidité ou constante du couple acide-base. Dans le cas présent
Ka=1.10-9,2.
[H3O+]=[OH-]=1.10-7
Au lieu d’utiliser l’activité des ions hydronium pour repérer l’acidité des
solutions, on a trouvé plus commode d’utiliser le pH défini par la
relation pH=-log [H3O+]=cologarithme de l’activité des ions [H3O+] ou
[H+]. Ainsi le pH de l’eau pure est égal à 7. De même on a défini pOH
comme le cologarithme de l’activité des ions [OH-]. On a donc en
solution aqueuse, pH+pOH=14.
III.2.1. Introduction
Sont solubles :
- les chlorures des métaux, sauf : AgCl, Hg2Cl2, TlCl et PbCl2 (ce
dernier est soluble dans l'eau chaude) ;
- les sulfates, sauf : BaSO4, PbSO4, SrSO4, CaSO4, Ag2SO4, Hg2SO4
qui sont peu solubles ;
- les nitrates, perchlorates et acétates, sauf : CH3COOAg et KClO4
qui sont peu solubles ;
La solubilité d'un corps pur, d'un sel par exemple, dépend d'un
certain nombre de facteurs qui varient avec la structure du composé et
la nature du solvant (ici, il ne sera question que de l'eau).
AB S = A − + B +
Solubilité
S = |Ag+| = |C1-|
et comme PS = |Ag+| . |C1-|
donc PS = |Ag+|2 = |Cr|2
−2
Ag +
S = |CrO | =4 (2)
2
4.10 −12
La solubilité du chromate d'argent est de S = 3 = 10 − 4 mole/1 ou
4
332.10-4 g/l.
(On néglige les ions Cl- provenant de AgCl). La solubilité de AgCl est
donnée par |Ag+| donc :
10 −10
S=|Ag+|= = 10 −8 mole/l
10 −2
alors que S du sel pur est de 10-5 mole/l. En présence de KC1 10-2 M,
cette solubilité est mille fois plus faible.
10 −10 10 −10
S= =
S + Cl − S + 10 − 2
S²+10-2S – 10-10 = 0
PSPS 10 −10 , 4
S=|Ca+2|= −
= −6 = −6
= 4.10 −5 mole/l
F ² 10 10
La solubilité est évidemment donnée par la concentration des ions Ca+2,
car, autant de molécules CaF2 dissoutes, autant d'ions Ca+2 libérés.
F− 1 PS
S= = = 10 −4,5 ≅ 3,2.10 −5 mole/l
2 2 10 −2
CaCO3 = Ca +2 + CO3−2
et PS = |Ca+2| . |CO 3−2 | = 10-8,3
Comme CO 3−2 est une base très faible, il faut tenir compte de l'équilibre :
CO3−2 + H + = HCO3−
La diminution de CO3−2 entraîne une augmentation de |Ca+2|. La
solubilité de CaCO3 peut donc devenir totale en milieu suffisamment
acide ; elle dépendra du pH.
Prenons une suspension de AgCl, nous avons l'équilibre donné par la
réaction :
AgCl = Ag + + Cl −
et PS = |Ag+| . |Cl-|
Les ions étrangers peuvent aussi agir sur la solubilité, par la force
ionique qu'ils créent dans la solution. On sait que, lorsque la solution
renferme une quantité appréciable d'ions, les concentrations doivent
être remplacées par les activités. On doit donc poser :
[ ] [ ]
PS = γ A A − . γ B B + = A − . B +
Exemple:
1
Mais : I = ( 4.10 − 2 + 2.10 − 2 + 9.10 −3 + 3.10 −3 ) = 3,6.10 − 2 = 10 −1, 44
2
La solubilité des sulfures dépend du pH, car S-2 est une base
faible, en solution acide il y a donc très peu d'ions S-2. C'est sur la
différence des PS des sulfures que repose la séparation des métaux des
groupes II et IV. En effet, l'acide sulfhydrique se dissocie en :
HS − . H +
− +
H 2 S = HS + H et = K 1 = 10 −7 (1)
H 2S
S −2 . H +
− −2 +
HS = S + H et −
= K 2 = 10 −13 (2)
HS
En outre, nous avons pour un métal bivalent l'équation du PS qui nous
donne :
S −2 . H + ²
En multipliant (1) par (2) on a : −
= K 1 . K 2 = 10 − 20 (4)
H2S
PS . H + ²
+2
= 10 − 20 (5)
H 2 S . Me
sachant que H2S dissous dans l'eau à 15°, donne une solution 10-1M,
on aura donc :
PS . H + ²
−1 −5
= 10 − 20 et PS . H + ² = 1010− 26
10 .10
6. - Même question pour CaF2 10-2M (PS =10-10,4 et HF/F -, Kab =10-3,2).
7. - Une solution contient 10-2 mole/l de NH3, 10-3 mole/l de Mg+2 est
des ions NH +4 . Calculer la concentration des ions NH +4 qui permet
d'éviter la précipitation du Mg(OH)2.
Kab NH +4 /NH3 = 10-9 ; PSMg(OH)2 = 10-11 (valeurs
arrondies).
III.3.1. Généralités
Rappel historique
Définition
I- + Cd++ CdI+
I- + CdI+ CdI2
I- + CdI2 Cd I 3−
I- + CdI 3− Cd I 42−
Donneur Accepteur + p
Exemple :
Par exemple :
H2
CO2-
N
CO2 N
H2
III.3.3. L’EDTA
M n + + Y 4− MY ( 4 − n )−
y 4− Y4- étant une base, la stabilité des complexes est affectée par
l'état d'acidité dans les domaines d'existence de H 4Y , H 3Y − , H 2Y 2 − , HY 3− .
/ M / / L /n
Kc =
MLn
- Complexes "labiles".
Les complexes labiles sont les complexes qui subissent les réactions
de substitution à une vitesse trop grande, pour être mesurée par des
techniques conventionnelles.
- Complexes "inertes".
Les complexes inertes sont définis comme étant des complexes pour
lesquels les réactions de substitution.
MAn + L → MAn − I L + A
Pour les ions métalliques, on peut dire que c'est dans une grande
partie le rayon ionique, la charge de l'ion et sa déformabilité qui
déterminent un certain nombre des propriétés des complexes qui en
résultent.. La déformabilité augmente avec le nombre d'électrons de la
sous-couche. Si le ligand est une molécule, il faut tenir compte de son
moment dipolaire. La polarisabilité augmente avec là grandeur de la
couche d'électrons et la faiblesse de la charge.
Les complexes sont d'autant plus stables que les rayons ioniques sont
plus petits et les charges plus élevées. Les rayons ioniques diminuent
1°) parmi les alcalins K, Rb, Cs ont tendance à rester sous forme
d'ions hydratés plutôt que de former des complexes et que la
tendance à former des complexes soit plus grande avec Na et
Li qui ont des rayons ioniques plus petits. Les complexes de
Na et Li sont cependant peu nombreux, assez peu stables et se
forment principalement avec peu de ligands, parmi ceux-ci, les
réactifs chélatants de charge élevée (EDTA);
Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As
Mo Te Rn Rh Pd Ag In Sn Sb
Cd
W Rb Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi
Pd > Cu > Ni > Pb > Co > Zn > Cd > Fe > Mn > Mg.
Pour ce qui est du pouvoir complexant des ligands, on peut résumer les
conclusions de Schwarzenbach :
- les plus forts ligands sont les multidentates qui peuvent former des
cycles à cinq maillons (exceptions : les métaux dont le nombre de
coordinences est faible, tel Ag, forment des complexes plus stables
avec les ligands monodentates;
- les ligands multidentates de ce type conduisant à des chélates à cinq
atomes, sont des molécules contenant 0 et N comme atomes
donneurs. Ceci explique la stabilité des complexes avec l'EDTA.
Les hydrates
2 Fe(OH 2 + ) Fe(OH ) 2 Fe 4 + .
Les ammines.
Cr Co Ni Cu Zh
Ag Cd
Au Hg
Cu ( H 2 O ) 24 + + 2 NH 3 Cu (OH ) 2 + 2 NH 4+ + 2 H 2 O,
Cu ( H 2 O ) 24 + + 2 NH 3 Cu (OH ) 2 + 2 NH 4+ + 2 H 2 O,
bleu intense
Les acides sont des complexes avec la particule H+. Les complexes
avec les autres particules sont extrêmement nombreux.
Ce sont eux que nous allons étudier. Les propriétés générales, les
modes de raisonnement et les formules sont analogues à ceux qui
concernent les acides et les bases.
ML2 ML + L (1)
L'eau fixe la particule L.
mH2O L(H2O)m
Concentration caractéristique.
/ ML / / L, mH 2O /
K 'C =
/ ML2 / / H 2O / m
Notation simplifiée.
On aura :
ML2 ML+ L
/ ML / /L/
KC =
/ ML2 /
/ ML2 /
L = Kc
/ ML /
On définit pL comme étant égal au cologarithme de l'activité de la
particule L ou pL = - log L
/ ML / / ML2 /
pL = pk c + log ou pk c − log
/ ML2 / ML
/ accepteur /
pL = pk c + log
/ donneur /
Dans l'équilibre (I) plus L est grand, plus le donneur ML2 est fort
et par conséquent plus l'accepteur ML est faible et réciproquement.
ML2 ML+ L
Dans la relation :
/ ML / / L/
Kc = ,
/ ML2 /
α 2c kc α2
kc = ; =
(1 − α ) c (1 − α )
M+L ML
/ ML / / L/
Kc =
/ ML /
/ ML /
M = kc .
/L/
Nombre de complexation.
Constante conditionnelle.
Chapitre IV
ANALYSE QUALITATIVE CLASSIQUE DES CATIONS
ET DES ANIONS
IV.1. Introduction
De son côté, PbCl2 est plus soluble que les chlorures des deux
autres ions, spécialement dans l’eau chaude.
- Sulfate:(SO4)2-,
- Sulfite:(SO3)2-,
- Thiosulfate (hyposulfite) : (S2O3)2-,
- Carbonate : (CO3)2-,
- Phosphate: (PO4)3-,
- Arséniate : (AsO4)2-,
- Arsenite : (AsO3)3-,
- Borate : (B4O7)2-,
- Chromate : (CrO4)2-,
- Silicate : (SiO3)2-
- Oxalate : (C2O4)2-.
- Chlorure: Cl-,
- Bromure: Br-,
- Iodure: I-,
- Sulfure: S--,
- Thiocyanate: CNS-,
- Ferrocyanure: [Fe(CN)6]3-
- Ferricyanure: [Fe(CN)6]4-.
Pour ce groupe, qui regroupe tous les anions qui n'entrent pas
dans les deux autres groupes, il n'y a pas de réactif spécifique; ce sont:
- Nitrate: NO3-,
- Nitrite: NO2-,
- Acétate: CH3COO-,
- Permanganate: MnO4-.
SO42- Cll-
Pb2+
précipité blanc
précipité précipité
qui noircit à la
jaune or blanc Ca2+
lumière
précipité
KI BaCl2 AgNO3
blanc
H2C2O4
4 3 flamme
5 2 rouge
3+ coloration Solution test à la
Fe KSCN 6 1
rouge sang à étudier flamme
7 flamme Na+
jaune
NaOH
précipité
Fe2+
vert
précipité coloration
ammoniaque Cu2+
bleu bleue
dissolution
précipité Zn2+
dans
blanc
l’ammoniaque
Réaction de précipitation
Nom de l’ion Test à la
à identifier Couleur du flamme
Nom du réactif
précipité
hydroxyde de
ion argent Ag+ sodium brun -
(Na+ ; OH-)
hydroxyde de
ion cuivre II
sodium bleu couleur verte
Cu2+
(Na+ ; OH-)
hydroxyde de
ion fer II Fe2+ sodium vert -
(Na+ ; OH-)
hydroxyde de
ion fer III Fe3+ sodium rouille -
(Na+ ; OH-)
hydroxyde de
ion zinc Zn2+ sodium blanc -
(Na+ ; OH-)
ion chlorure Nitrate d’argent blanc (noircit avec
-
Cl- (Ag+ ; NO3-) la lumière)
Chlorure de
ion sulfate
baryum blanc -
SO42-
(Ba2+ ; 2Cl-)
ion sodium couleur
- -
Na+ jaune
ion potassium couleur
- -
K+ violette
2° Matériels utilisés
3° Réactifs utilisés
4° Méthodologie
5° Mode opératoire
7° Conclusion et suggestions
b) Matériels utilisés
c) Réactifs utilisés
d) Méthodologie
e) Mode opératoire
g) Conclusion
K2CrO4précipité jaune
H2SO4PbSO4 (précipité blanc)
KIPbI2 jaune orange
Chapitre V
IDENTIFICATION RAPIDE DES MINERAUX
V.1. Définition d’un minéral
V.2.2. La couleur
V.2.3. L’éclat
V.2.4. L’habitus
V.2.5. La cassure
V.2.6. Le clivage
V.2.7. La dureté
V.2.8. La densité
V.2.9. La luminescence
V.3.1. Le pléochroïsme
V.3.2. Le relief
V.4. Rayons X
Chapitre VI
METHODES SPECTRALES D’ANALYSE
VI.1. Notions de base
Tableau VI.1 Quelques propriétés, domaines d’application et type des radiations électromagnétiques
I0
A = log = ε⋅l⋅C
I
Remarque
1
À noter par ailleurs que la cristallographie à rayons X n'est pas considérée comme
une méthode spectroscopique à proprement parler.
Bien souvent, la lumière naturelle n'est pas polarisée, ce qui signifie que
les "déplacements" des vecteurs champs électrique et magnétique sont
désordonnés.
Français
SAA Spectrométrie d’Absorption Atomique
SAAE Spectrométrie d’Absorption Atomique Electrothermique
SEA Spectrométrie d’Emission Atomique
SM Spectrométrie de Masse
DRX Diffraction des Rayons X
FRX Fluorescence des Rayons X
MEB Microscopie Electronique à Balayage
MEBT Microscopie Electronique à Balayage en Transmission
MET Microscopie Electronique à Transmission
MASE Microanalyse par Sonde Electronique
RMN Résonnance Magnétique Nucléaire
Anglais
EDS Energy Dispersion Spectrometry
AAS Atomic
LAMMA Laser Microprobe Mass Analysis
OM Optical Microscopy
CMA Computer Aided Microanalysis
IA Images Analysis
HEES High Energy Electron Spectroscopy
TEM Transmission Electron Microscopy
XRD X-Ray Diffraction
ICP Inductive Coupled Plasma
hγ = E1 - E0 = E1
A = log (I0/I)
A=log (I0/I)=k.C
VI.2.2. Appareillage
a) Sources
Les lampes les plus utilisées sont : les lampes à cathode creuse,
les lampes à décharge sans électrode, les super-lampes et ultra-lampes
ainsi que les lampes à vapeur de mercure. Nous nous limiterons ici à
décrire les lampes à cathode creuse.
Ar + e- Ar+ + 2 e-
Les ions Ar+ ou Ne+ vont ensuite être attirés par la cathode en
subissant une accélération importante. L’accélération va leur conférer
une énergie cinétique telle que, en percutant le fond de la cathode, ils
arracheront un atome de celle-ci.
b) Atomiseurs
Enfin, ces atomes peuvent soit passer à l’état excité, soit s’ioniser,
soit se recombiner, avec de l’oxygène par exemple. Ces dernières étapes
sont évidemment néfastes dans le mesure où elles réduisent la
population atomique dans la zone d’observation.
c) Monochromateurs
d) Détecteurs
VI.2.5. Etalonnage
AB + CB = 2 d sin θ
et AB + CB = n λ
avec d distance interréticulaire séparant deux plans de
même famille (h, k, l),
l longueur d’onde du rayonnement diffracté,
n l’ordre de diffraction (nombre entier)
d’où la loi de Bragg :
n ⋅ λ = 2 ⋅ d ⋅ sinθ
a
d=
h2 + k 2 + l2
VI.3.2. Appareillage
a) Chambres photographiques
b) Diffractomètres de poudres
Description du montage
Sources de rayon X
Méthode de monochromatisation
Détecteurs de rayons X
Il est difficile, voire impossible, d’identifier les phases dans les cas
suivants :
— substances non cristallisées ou amorphes ;
— composants présents à moins de 5 % car, sauf cas favorable, les
raies de diffraction sont d’intensité trop faible pour être mesurées et
exploitées ;
— phase non répertoriée dans le fichier JCPDS ;
— échantillon présentant des orientations préférentielles trop
prononcées ;
— apparition de structures en désordre, transformant la maille
élémentaire ;
— déformation du réseau cristallin par des contaminants ;
MANIPULATIONS
• Selon
Analyse qualitative ;
Analyse quantitative.
On en a deux :
La Gravimétrie ;
La volumétrie ou Titrimétrie.
II. Manipulations
MANIPULATION N°1 :
3. Matériels utilisés :
4. Réactifs utilisés :
- NaOH solide ;
- Eau distillée.
5. Mode opératoire :
- Préparer le matériel ;
- Peser une masse donnée « m » de NaOH solide, cette masse
est déterminée par calcul et doit être exprimée en « g » ;
- Introduire cette quantité de NaOH solide ainsi pesée dans le
ballon jaugé contenant une petite quantité d’eau distillée ;
- Agiter le ballon ;
- Ajouter de l’eau distillée jusqu’au ¾ ;
- Agiter jusqu’à la disparition complète des particules
solides ;
- Compléter le volume jusqu’au trait de jauge ;
3. Matériels utilisés :
4. Réactifs utilisés :
5. Mode opératoire :
N1.V1 = N2.V2
V1 = N2 . V2/N1
Avec :
- N1 et N2 : concentration avant et après dilution ;
- V1 et V2 : respectivement volume de la solution de NaOH
commerciale qu’il faut prélever et volume de la
solution de NaOH à préparer (V2= 1litre =1000 cc
et V1 : à déterminer par calcul).
MANIPULATION N°2 :
4. Réactifs utilisés :
- Une solution acide (HCl) ;
- Une solution basique (NaOH) ;
- Un indicateur coloré (Méthyle orange).
MANIPULATION N°3
3. Matériels utilisés :
- Plaque chauffante
- Pipette ;
- 2 béchers de 500 cc ;
- Papier filtre et entonnoir ;
- Four électrique ;
- Balance de précision (analytique) ;
- Chronomètre.
4. Réactifs utilisée
- Eau pure, de robinet ou de puits ;
- HCl pure (35%)
- Solution de BaCl2 à 10%
- Méthyle orange comme indicateur coloré ;
- HCl dilué (volume/volume)
5. Mode opératoire
Soient :
On aura :
D’où “Z” est la quantité des sulfate contenus dans les 500 cc
d’eau analysée.
MANIPULATION N°4
3. Matériel utilisé :
- Balance analytique de précision ;
- Becher de 500 cc, et ballon à chaud ;
- Plaque chauffante ;
- Verre à pied gradué ;
- Pissette ;
- Papier filtre ;
- Police man ;
- Entonnoir ;
- Etuve ou four électrique.
4. Réactifs utilisés :
- Echantillon de minerais ;
- Les solutions commerciales de ;
. HCl (30-35)
. HNO3 (55%)
. HCl (10%)
- Eau distillée.
5. Mode opératoire :
- Préparer le matériel et les réactifs à utiliser ;
- Peser 1 g de minerais et le mettre dans le bécher ;
- Imbiber l’échantillon pesé d’eau distillée ;
- Ajouter 10 cc de HCl pure (concentré) dans le bécher et
chauffer à grand feu (+100°C)
- Agiter doucement et régulièrement l’échantillon dans le
bécher sur la plaque chauffante jusqu’à Sirop ;
- Continuer l’attaque à feu doux jusqu’à sec (-100°C) ;
- Continuer l’attaque à grand feu toujours à sec ;
(%)
% insoluble = mr x 100
MANIPULATION N°5
3. Matériels utilisés :
- Becher de 250 cc ;
- Balance analytique de précision ;
- Erlen meyer de 250 cc ;
- Plaque chauffante ;
- Electrolyseur avec des cathodes en platine ;
- Entonnoir ;
- Papier filtre ;
- Pissette
- Verre à pied gradué ;
- Agitateur magnétique ;
- Etuve.
4. Réactifs utilisés :
- Eau distillée ;
- HNO3 commerciale ;
- HNO3 Br2 (Acide Nitrique Bromé) ;
- Echantillon de minerai ;
- Alcool dénaturé ;
- H2SO4 pure.
5. Mode opératoire :
a. Préparation de l’échantillon :
b. Electrolyse :
- Ajouter 10 cc de HNO3 pure dans la solution
contenu dans le bécher de 250 cc ;
- Placer le bécher sur l’agitation magnétique ;
- Plonger les électrodes dans la solution (Electrodes en
Pt) ;
- Ajouter de l’eau distillée jusqu’à ce que toute la
cathode soit complétement plongée
dans la solution ;
- Démarrer l’Electrolyseur en vérifiant tous les paramètres
(Intensité du courant : 3A ; tension : 1,5 V) ;
- Noter l’heure du démarrage de l’électrolyse ;
- Chaque fois, vérifié s’il y a encore de cuivre (métal) dans la
solution ;
- Retirer la cathode de la solution épuisée, la rincer puis la
tremper dans l’alcool dénaturé et la sécher dans l’étuve
pendant 5 minute ;
- Déterminer la quantité de cuivre déposé au bout de
l’électrolyse.
Avec :
- M cu déposé : masse de Cu déposé ;
- I : Intensité du courant ;
- t : durée de l’Electrolyse ;
- F : 96500
- n : nombre d’équivalent gramme ;
- Mm : masse molaire du métal (Cu).
Soient :
- m : masse de l’échantillon ;
- x : poids de la cathode avant électrolyse
- y : poids de la cathode après Electrolyse ;
On aura :
Y- X = Z
Avec Z le poids net du cuivre déposé.
% Cu = (Z/m).100 En %
MANIPULATION N°6
3. Matériels utilisés :
- Balance analytique de précision ;
- Téflon ;
- Plaque chauffante ;
- Pissette et poire ;
- Ballon à fond plat de 250 cc et de 100 cc ;
- Le Spectrophomètre d’absorption atomique avec tous ses
accessoires.
4. Réactifs utilisé :
Utilisation de 4 acides commerciaux :
- HCl pure (35%) ;
- HNO3 pure (55%) ;
- HClO4 pure (70%) ;
- Hf pure (7%)°.
• Echantillon de minerais.
Mode opératoire :
Comme pour le cas de l’électrolyse, on a deux étapes : préparation
de l’&chantillon et de Matrice ; puis passage à l’appareil.
- Peser 0.25 g de l’échantillon de minerai finement broyé ;
- Le mettre dans le téflon ;
- Attaque l’échantillon dans le téflon simultanément par les 4
acides ; (10 cc de HCl, 5 cc de HNO3, 2 cc de HCIO4 et
quelque gouttes de HF) ;
- Evaporer à forte fumée blanche (chauffer jusqu’au
dégagement d’une forte fumée blanche) ;
- Reprendre l’échantillon avec 5 cc de HCl pure ;
- Bouillir la solution contenant l’échantillon ;
- Ajouter de l’eau ;
- Bouillir à nouveau ;
- Transvaser cette solution dans un ballon à fond plat de 250
cc ;
- Mettre au trait de jauge par ajout d’eau ;
- Homogénéiser la solution ;
- Diluer cette solution en pipetant 10 cc dans un ballon à
fond plat de 100 cc ;
- Ajouter 2 cc de HCl pure dans cette nouvelle solution pour
obtenir une solution 2% en HCl (comme l’exige la matrice
de l’appareil) ;
- Ajouter de l’eau jusqu’au trait de jauge ;$
- Secouer fortement le solution pour l’homogénéiser ;
- Passage à l’appareil.
AVANT-PROPOS .......................................................................................................... 2
ENGAGEMENTS PEDAGOGIQUES....................................................................... 3
CONTENU DU COURS THEORIQUE .................................................................... 5
INTRODUCTION .......................................................................................................... 7
I. Définition ............................................................................................................... 7
II. Objet de la chimie analytique ........................................................................ 7
III. Séparation et analyse immédiate ................................................................ 7
IV. Classification ..................................................................................................... 8
V. Analyse chimique qualitative ....................................................................... 11
Chapitre I ..................................................................................................................... 12
NOTIONS FONDAMENTALES ............................................................................... 12
I.1. Notions de concentration ............................................................................ 12
I.2. Exercices .......................................................................................................... 17
I.3. Les étapes générales de l’analyse (méthodes classiques) ................. 19
I.4. Mise en solution............................................................................................. 20
I.4.1. Analyse sur échantillons solides ...................................................... 20
I.4.2. Analyse sur solutions ........................................................................... 21
I.4.3. Problèmes de contamination ............................................................. 22
I.4.4. Mise en solution par voie humide .................................................... 23
I.4.5. Mise en solution par voie sèche ........................................................ 25
Chapitre II ................................................................................................................... 26
METHODES CLASSIQUES D’ANALYSE ............................................................ 26
II.1. Gravimétrie .................................................................................................... 26
II.1.1. La coprécipitation................................................................................. 27
II.1.2. Adsorption et occlusion...................................................................... 27
II.1.3. Filtration des précipités ..................................................................... 27
II.1.4. Lavage des précipités .......................................................................... 28
II.1.5. Séchage des précipités ....................................................................... 28
II.1.6. Calcination des précipités ................................................................. 28
II.2. Volumétrie ...................................................................................................... 29
II.2.1. Principe de l’acidimétrie et de l’alcalimétrie ................................ 29
II.2.2. Solutions titrées d’acides et d’alcalis ............................................. 30
II.2.3. Préparation de la solution normale d’acide sulfurique ............ 30
II.2.4. Dosage d’une solution de soude caustique ................................. 31
II.2.5. Dosage des bases fortes en présence des carbonates .............. 32
II.2.6. Exercices ................................................................................................. 35
Chapitre III .................................................................................................................. 37
LES EQUILIBRES FONDAMENTAUX ................................................................. 37
III.1. Equilibre acide-base .................................................................................. 37
III.1.1. Définitions des acides et des bases .............................................. 37
III.1.2. Force acide-base et solvant ............................................................. 39
III.1.3. Produit ionique de l’eau .................................................................... 40
III.1.4. Ionisation des acides et des bases en solution aqueuse........ 41
III.2. Solubilité et produit de solubilité .......................................................... 44
III.2.1. Introduction .......................................................................................... 44
III.2.2. Mise en solution .................................................................................. 45