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‫الجمهورية الجزائرية الشعبية الديمقراطية‬

République Algérienne démocratique et populaire


‫وزارة العلمي التعليم والبحث العالي‬
Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherché scientifique
‫جامعة ابن خلدون تيارت‬
Université Ibn Khaldoun –Tiaret-
‫كلية اآلداب و اللغات‬
Faculté des lettres et langues
‫قسم اآلداب و اللغات األجنبية‬
Département des lettres et langues étrangères

Polycopié
Élaboré en vue de l’obtention de l’habilitation universitaire

Réf. Arrêté n° 500 du 28 juin. 2013 fixant les programmes des enseignements du socle commun du
domaine « Lettres et Langues étrangères »

Matière : méthodologie de recherche


Niveau : 3ème année
Chargé de la matière :
M. Mehdi Amir
Maitre de conférences « B »

Année universitaire : 2018/2019


Faculté des lettres et langues

Département des lettres et langues étrangères

Matière : méthodologie de recherche

Niveau : 3ème année

Semestre : 1 et 2

Volume horaire : 72 heures

Unités d’enseignement :

Fondamental

Méthodologique

Découverte

Transversal

Section : français

Spécialité : didactique
Distribution annuelle

Semestre 1

Qu'est-ce qu'un avant-projet, un mémoire et une thèse ? …………………………………….01

Comment choisir un sujet de recherche ? ………………………………….…………….……..03

La posture du chercheur………………………………….……………….…………….………..04

Problématique……………………………………………………………………………...….… 05

Problème…………………………………………………………………….……….……………09

Question de recherche………………………………………………………………………….…10

L’hypothèse………………………………………………………………………………........... 12

Types d’hypothèses……………………………………………………………………………….14

Application - formuler une hypothèse- exemple emprunté…………………………….………17

Choix méthodologique entre méthode inductive et déductive……………………………..…..18

Semestre 2
Partie théorique & partie pratique : éléments et contenu « Un plan standard »…….21
L’approche quantitative et qualitative………………………………………………….23
L’approche mixte…………………………………………………………………………25
Sommaire, tables des matières, mise en page et numérotation des chapitres………..26
Normes APA selon l’Université de Genève……………………………………………..28
Normes MLA selon l’Université d’Alberta……………………………………………..33
L’index, le glossaire et les annexes………………………………………………………39
Références bibliographiques………………………………………………………….…40
Semestre 1
1. Qu'est-ce qu'un avant-projet, un mémoire et une thèse ?

Objectifs :

- Apprendre à discerner les trois projets : l‘avant-projet, le mémoire et la thèse.

- Apprendre à faire un avant-projet.

a- Qu'est-ce qu'un avant-projet?

Un avant-projet est une phase préliminaire (une sorte de brouillon) précédant un projet de
recherche (mémoire, thèse…). Il sert à définir l'objectif et le statut du projet. Il présente
plus particulièrement un aperçu sur les activités à réaliser dans le cadre du projet de
recherche en question.

b- Qu’est-ce qu’un mémoire ?

Le mémoire est un travail recherche individuel préparé et élaboré sous la responsabilité d'un
directeur de recherche (encadreur). Il débouche sur un produit écrit à évaluer et à expertiser
lors d'une soutenance publique. Celle-ci a lieu en présence du directeur de recherche, d'un
examinateur, et du président du jury.

Par exemple :

Un mémoire de master est un travail recherche universitaire : l‘étudiant-candidat doit opter


pour un sujet bien déterminé, en réalisant des recherches, bibliographiques et un travail de
terrain : enquêtes, entretiens, expérimentations, questionnaires, etc. en apportant des
éléments de réponses à travers un cheminement scientifique et un éclairage épistémique
rigoureux.

-1-
c- Qu’est-ce qu’une thèse ?

Une thèse se réalise dans le cadre d‘une formation doctorale de troisième cycle, cette
formation aboutit à :

La réalisation individuelle de travaux scientifiques originaux. Ces formations


doctorales sont organisées en étroite liaison avec des laboratoires ou équipes de
recherche dont la qualité est reconnue par une évaluation nationale périodique.
Elles prennent en compte les besoins de la politique nationale de recherche et
d'innovation et comportent une ouverture internationale. Elles constituent une
expérience professionnelle de recherche, sanctionnée, après soutenance de thèse,
par la collation du grade de docteur1.

Le doctorat, est un grade universitaire délivré après présentation et soutenance publique


d‘une thèse, il s‘agit d‘un travail scientifique original, qui permettrait une avancée en
matière des connaissances dans la discipline scientifique en question.

1
Définition repérée à : http://ed.shs.unistra.fr/la-these-de-doctorat/quest-ce-quune-these/

-2-
2. Comment choisir un sujet de recherche ?

Objectifs :

- Apprendre à choisir un sujet de recherche.

- Découvrir des concepts en méthodologie en relation avec la recherche scientifique.

La réalisation d‘un projet de recherche (mémoire ou thèse) exige un effort


considérable, qui pourrait prendre une longue durée :

C‘est pourquoi :

- Il est si important de choisir un sujet en relation avec l‘expérience et l‘intérêt,

- Il est nécessaire aussi de cerner le sujet en délimitant le champ de la recherche en


fonction de la quantité de travail à consacrer. (Livian, 2015 ; Berrebeh, 2013)

- Il est indispensable de tenir compte de la faisabilité de la recherche à entreprendre, en


d‘autres termes, anticiper à la fois les obstacles matériels et logistiques auxquels le
chercheur risque de faire face. (Disponibilité du corpus et des sources)

- Il est nécessaire, vers la fin, de délimiter et de préciser, en plus du thème, une


question de recherche. Cette question va orienter la recherche et définir les objectifs à
atteindre. (Livian, 2015 ; Berrebeh, 2013)

-3-
3. La posture du chercheur

Objectifs :

- Connaitre de près le comportement et la démarche du chercheur

- Découvrir des concepts en méthodologie en relation avec la recherche scientifique.

a. L’attitude du chercheur*

- Le chercheur est appelé à signaler les fondements, les assises conceptuelles, le


positionnement théorique et les postulats sur lesquels il focalise son travail de recherche.

- Il est appelé aussi à cerner, à définir et à expliquer les notions utilisées,

- à questionner et à justifier les choix (de méthodes).

*Cela s‘appelle un "travail épistémique". (Livian, 2015 ; Berrebeh, 2013)

b. La phase exploratoire :
Le chercheur doit récolter des informations, lire les ouvrages et articles sur le sujet en
question.

faisabilité sources

Corpus obstacles matériels et logistiques

Epistémique fondements

Postulats méthodes

Tableau.1. Concepts à maitriser

-4-
4. La problématique

Objectifs :

- Apprendre à connaitre les différents éléments de la problématique

- Apprendre à identifier les différentes phases de la problématisation

a. Définition

Une problématique de recherche est la jonction d‘un ensemble de concepts, de théories, de


questions, de méthodes, d‘hypothèses et de références qui contribuent à clarifier et à
éclaircir un problème de recherche.
Traiter un problème de recherche c‘est mettre en œuvre une question spécifique à laquelle le
chercheur tentera de répondre.

b. Les composantes d’une problématique :

Les éléments qui composent une problématique sont les suivants :

b1. Le thème. C'est l'énoncé du sujet de la recherche, Il se manifeste sous forme d‘un
intitulé abordant une zone bien déterminée de connaissance. Par exemple: prononciation.

b2. Le problème. Un problème de recherche est une difficulté, un dysfonctionnement, un


obstacle voire un fait ou phénomène constaté par le chercheur. Il est traité de manière
scientifique et se concrétise par une question de recherche.

-5-
b3. Les théories et les concepts : dans le cadre théorique le chercheur fait appel aux :
- Différentes théories ayant un lien étroit avec le sujet de recherche,
- Concepts-clés pouvant expliquer et éclaircir le problème constaté puisque la recherche
tourne autour de la compréhension de ce problème,
- Travaux de recherche contribuant à apporter de la clarté à propos de cet engouement
problématique :

Il s'agit des théories qui s'appliquent aux divers aspects d‘un problème de
recherche. On entend généralement par-là les théories constituées qui traitent d‘une
question dans une discipline donnée. Toute théorie repose sur un assemblage
cohérent de concepts qui sont propres au domaine [...] On appelle quelquefois «état
de la question» la recension des théories, des concepts et des recherches antérieures
à la nôtre qui traitent de notre problème de recherche ou de problèmes connexes
(Robert-Tremblay & Perrier, 2006 : P1)

b4. La question. Il s'agit de la concrétisation du problème constaté sous forme d‘une


question de recherche, il est si important de formuler clairement la question dans la mesure
où sa clarté contribue à mener la recherche d‘une façon fluide «un problème de recherche peut
donner lieu à de multiples questions de recherche; une recherche bien construite n’aborde directement
qu’une seule question à la fois » (Robert-Tremblay & Perrier, 2006 : P1)

b5. L'hypothèse. C'est l‘axe directif de la recherche. L'hypothèse est issue d'une réflexion
approfondie sur les divers éléments de la problématique. Sa fonction est double:
- organiser la recherche autour d'un but précis (vérifier la validité de l'hypothèse)
- et organiser la rédaction (tous les éléments du texte doivent avoir une utilité quelconque vis-à-vis de
l'hypothèse). (Robert-Tremblay & Perrier, 2006)

b6. La méthode. Il est si indispensable de mentionner la (es) méthode (s) à laquelle


(auxquels) on a fait recours pour réaliser le travail sur le terrain et tester l'hypothèse ou les
hypothèses: critique des théories existantes, analyse de la documentation, entretiens,
enquêtes, entrevues, etc.

-6-
b7. Les références. L‘élaboration d‘un travail de recherche nécessite la consultation des
ouvrages, des articles, des travaux de recherche (mémoires et thèses)...
Au fait, ce recours aux différentes sources implique une mise en œuvre ergonomique de la
part du chercheur tout au long du travail à réaliser (citations, indications des auteurs,
structuration de la bibliographie...). « Un ensemble de références équilibré comporte des ouvrages
généraux, des ouvrages particuliers, des monographies et des articles de périodiques ayant directement servi
à l’un ou l’autre aspect de la recherche » (Berrebeh, 2013 : P5)

-7-
PROBLÈME
Phase de questionnement

Question de recherche (s)

Phase de direction
«Orientation »

HYPOTHÈSE (s)
Phase d’étayage
« Théorique »

Phase d’application Eclairage conceptuel et étayage théorique

Concrétisation et emploi de méthode (s)

- Schéma montrant les différentes phases de la recherche

-8-
5. Problème

Objectifs :

- identifier un élément important de la problématique

- Apprendre à le situer dans le contexte de la recherche

- Apprendre à le mettre en œuvre dans le contexte de la recherche

a. Définition
« Un problème de recherche est l’écart qui existe entre ce que nous savons et ce que nous voudrions savoir à
propos d’un phénomène donné ». (Berrebeh, 2013 : P4)

Le problème de recherche est un élément-clé appartenant à une problématique particulière,


Il peut être une difficulté ou un manque de connaissances à partir desquels le chercheur
entame la mise en œuvre de sa réflexion à la fois théorique et pratique, à travers celle-ci, il
essaye à l‘aide des concepts, des théories et des méthodes d‘investigation qui lui sont
propres, d‘apporter un éclairage nécessaire à la compréhension du problème constaté.

b. Le problème peut être de différentes natures, il peut s'agir :

• d'un problème pratique,


• d'un problème empirique, c'est-à-dire d'un manque de connaissance des faits
qu'une observation ou une expérimentation peut permettre de résoudre
• d'un problème conceptuel, donc d'un problème concernant la définition adéquate
d'un terme ou sa signification exacte
• d'un problème théorique, c'est-à-dire qui concerne l'explication d'un phénomène
ou l'évaluation d'une théorie (Berrebeh, 2013 : P4)

-9-
6. Question de recherche

Objectifs :

- Apprendre à situer la question dans le contexte de la recherche

- Apprendre à connaitre les critères auxquels répond une question

- Apprendre formuler une question de recherche

a. Introduction

Pour faire une bonne recherche, une question de départ est indispensable. Poser
une question de recherche conduit le chercheur à faire une réflexion, en filigrane et
avec efficacité. Cette question vise à chercher une explication à propos de ce que l'on
vient de constater comme difficultés2.
Cependant, il faut être pertinent : « être pertinent : mettre en œuvre ce qui est approprié, ce
qui convient bien à l'objet que l'on étudie »3. La question de recherche peut être pertinente si

elle répond aux critères suivants :

b. Critères de la question de recherche à mettre en œuvre :

Critères conventionnels:
- La question posée cherche à expliquer et à comprendre le pourquoi.
- La question ne consiste guère en une simple demande
d'information : quoi, où, quand…..
- La question doit exclure le jugement de valeur.

Critères communicationnels :
- La question doit être formulée correctement.
- La question doit être précise.
- La question doit être comprise de tous.

Critères contextuels :

2
Il s‘agit ici du problème constaté au départ, il peut être un phénomène, un dysfonctionnent ou encore
obstacle.

3
En ligne : http://sougnez.com/Documents/FT/FT3_Question.pdf

- 10 -
- La question doit être en relation directe avec le travail en cours de
réalisation.

- Tableau récapitulant les critères de la question de recherche4

4
En ligne: http://sougnez.com/Documents/FT/FT3_Question.pdf

- 11 -
7. L’hypothèse

Objectifs :

- Apprendre à situer l‘hypothèse dans le contexte de la recherche

- Apprendre à connaitre les critères auxquels répond l‘hypothèse

- Apprendre formuler une hypothèse de recherche

a. L‘hypothèse est formulée à partir d‘une question de recherche. Elle permet de donner une
direction à la recherche.
Une recherche comprend normalement qu‘une seule hypothèse principale à partir de
laquelle découlent des sous-hypothèses à confirmer ou à infirmer.

b. Dans le cadre d‘une recherche appliquée, l‘hypothèse est considérée comme une solution
à un problème particulier, ce genre de recherche est difficile à vérifier et à réaliser puisqu‘il
nécessite le temps, les moyens et les instruments pour tester cette hypothèse.

Par exemple, de nombreuses thérapies en psychologie ne sont que présument plus


efficaces que l‘effet placebo; elles sont extrêmement difficiles à évaluer, car les
bases et les moyens de comparaison manquent. Par contre lorsqu‘une solution
effective est trouvée — une technologie par exemple — alors l‘hypothèse se trouve
confirmée de manière éclatante (Robert-Tremblay & Perrier, 2006 : P1)

c. Dans le cadre d‘une recherche conceptuelle, l‘hypothèse se concrétise sous forme d‘une
définition, d‘un élément de définition, voire la description au niveau relationnel du concept
étudié avec d‘autres concepts: « Il s’agit de préciser le sens ou l’usage d’un concept donné. Ce genre
d’hypothèse mène à une recherche livresque à la suite de laquelle le chercheur fera des propositions
particulières ». (Robert-Tremblay & Perrier, 2006 : P1)

- 12 -
d. Dans le cadre d‘une recherche théorique, L‘hypothèse prend la forme d‘une
démonstration de la supériorité d‘une certaine théorie par rapport à d‘autres (Robert-Tremblay
& Perrier, 2006), sinon de l‘application d‘une théorie existante au détriment d‘autres théories,
« Par exemple, on peut reformuler une théorie en la transformant en modèle applicable à un domaine
particulier de recherche » (Robert-Tremblay & Perrier, 2006 : P1)

e. Dans le cadre d‘une recherche empirique qualitative, l‘hypothèse met en relation les
différents phénomènes, en tentant de re- construire le rapport cause-effet entre ces
phénomènes.
On évoquera des concepts explicatifs ou on proposera des formes de classification.
Une hypothèse qualitative concerne toujours des faits que l‘on ne peut pas
quantifier ou dont l‘approche ne peut être que qualitative en raison de la nature
même de ce qui est étudié (certaines réalités psychologiques ou certains faits
historiques, par exemple) (Robert-Tremblay & Perrier, 2006 : P1)

Dans le cadre d‘une recherche empirique quantitative, l‘hypothèse s‘appuie sur des faits
observables et vérifiables à travers une expérimentation :

Elle concerne la réalité des faits sous une forme vérifiable par des observations ou
des expérimentations données. En fait, on considère souvent qu‘il s‘agit là du type
de recherche le plus intéressant et le plus important dans plusieurs sciences
humaines, comme la psychologie, la psychosociologie, l‘économie, les sciences de
l‘éducation, etc. Par contre, elle ne peut être pratiquée en histoire, et elle est très
difficilement applicable en anthropologie, où les méthodes qualitatives
priment (Robert-Tremblay & Perrier, 2006 : P1)

- 13 -
8. Types d’hypothèse

a. Hypothèse de recherche « alternative » (H1)

Le principe des tests d‘hypothèse est de formuler, en amont, une hypothèse de


recherche (Notée H1) et de prédire les conséquences de cette hypothèse pour les groupes
choisis (échantillon) et, on peut comparer, en aval, ces prédictions avec les observations en
concluant soit, par l‘acceptation soit, par le rejet de l‘hypothèse à partir de règles
d‘objectivité (Mehdi, 2018)
Emettre ces hypothèses par le chercheur, constitue un élément crucial des tests
d'hypothèses.

NB : une hypothèse est une affirmation ou non à une question

b. Hypothèse nulle (H0)

Notée H0 est l‘hypothèse, en principe, à contrôler : elle consiste à dire qu‘il n‘existe
pas de différence entre les groupes comparés ou que la différence observée n‘est pas
significative. (Mehdi, 2018)

Cette hypothèse est formulée dans le but d‘être rejetée.

- 14 -
c. Hypothèse bilatérale ou bi-directionelle5

Il s‘agit d‘un test bilatéral, Lorsqu'on ne spécifie pas une direction particulière pour
l'hypothèse alternative.
Dans ce type de test, il y a deux zones de rejet, sises aux extrémités de la distribution.

Zone de rejet de H0
Significativité

5
Les deux schémas « bilatérale et unilatérale » sont disponibles sur : www.cons-
dev.org/elearning/stat/parametrique/5-3.html

- 15 -
d. Hypothèse unilatérale « orientée »

Cette hypothèse appelée aussi « orientée », à travers celle-ci on s‘intéresse à la moitié


de la distribution. Dans ce cas, il s‘agit d‘un test orienté parce qu‘on peut spécifie une
direction particulière pour l'hypothèse alternative.
Dans ce type de test6, il y a une seule zone de rejet, sises du côté spécifié par l'hypothèse
alternative.

Zone de rejet de H0
Significativité

6
Le test unilatéral est préférable puisque le chercheur peut facilement orienter son travail de recherche
(Mehdi, 2018)

- 16 -
9. Application- exemple emprunté à Shuttleworth7 (2009)

Formuler une hypothèse

Un travailleur en pisciculture remarque que ses truites semblent avoir plus de poux
du poisson en été lorsque les niveaux d'eau sont bas.

Il propose une hypothèse générale.

Phase 1 :

"Les niveaux d'eau influent sur la quantité de poux de la truite arc en ciel."

Phase 2

"La truite arc en ciel a plus de poux quand les niveaux d'eau sont bas."

Il y a désormais une certaine directivité mais l'hypothèse n'est pas


vraiment testable; la dernière étape consiste donc à concevoir une
expérience autour de laquelle la recherche peut être construite, une hypothèse
vérifiable.
Phase 3

"La truite arc en ciel a plus de poux dans des conditions de basses eaux car il y
a moins d'oxygène dans l'eau."

Ceci est une hypothèse testable - il a établi des variables. En mesurant la quantité
d'oxygène dans l'eau et en éliminant les autres variables contrôlées comme la
température, il peut voir s'il existe une corrélation avec le nombre de poux sur le
poisson.

7
[En ligne]: https://explorable.com/fr/comment-ecrire-une-hypothese

- 17 -
10. Choix méthodologique entre méthode inductive et déductive

Objectifs :

- Apprendre à connaitre les différentes méthodologies de la recherche

- Apprendre à les mettre en œuvre dans le contexte de la recherche

a. Présentation

Il existe deux orientations méthodologiques majeures pour le chercheur en sciences de


l‘éducation, en psychologie et en didactique des langues : la méthode inductive et la
méthode déductive.

b. La méthode inductive : est une méthode scientifique qui démarre à partir des faits pour
parvenir à l‘idée qui constituent l‘hypothèse. L‘hypothèse nait à partir de de la
confrontation des différents phénomènes.

L‘hypothèse peut également être induite suivant la méthode Serendipity. Il s‘agit de


la formulation d‘une hypothèse qui naît de la constatation d‘un fait isolé, inattendu
aberrant (statistiquement), qui est inexplicable par les hypothèses que l‘on avait pu
retenir précédemment ou au regard des théories établies. Cette démarche comporte
une référence théorique car, si l‘hypothèse naît bien des faits, leur signification
tient à leur confrontation avec les hypothèses ou les théories qu‘ils
démentent (Berrebeh, 2013 : P8)

A travers la démarche inductive, on démarre à partir d‘observations limitées, et à partir de


ces observations, on pourrait inférer des hypothèses et des théories.

c. La méthode déductive : le chercheur s‘appuie sur des travaux de recherche et des


théories, qui existent déjà pour formuler son (es) hypothèse (s).

-
- 18 -
L’hypothèse peut être déduite d’une théorie déjà formulée : on considère alors
que le phénomène étudie un cas particulier que l‘on peut rattacher à une théorie
plus générale et l‘on recherche dans cette théorie générale les éléments explicatifs.
L’hypothèse peut être déduite de travaux antérieurs. On établit alors
l‘hypothèse à partir d‘hypothèses utilisées par d‘autres chercheurs qui, dans des cas
du même genre, se sont révélées plus ou moins fécondes. A la limite, on peut, dans
cette perspective, établir une grille d‘hypothèses déjà utilisées pour un type de
phénomène donné que l‘on essaiera successivement d‘appliquer au phénomène sur
lequel on travaille. La description de cette méthode souligne l‘intérêt que présente
le chercheur pour la connaissance de travaux déjà publiés relatifs à l‘objet de sa
recherche. (Berrebeh, 2013 :P8)

- 19 -
Semestre 2

- 20 -
1. Partie théorique & Partie pratique : éléments et contenu « Un plan standard »

Objectifs :

- Apprendre à connaitre les différents éléments des deux parties « théorique et pratique »

- Apprendre à concevoir un plan standard

a. Partie théorique :

 Cette partie contient des éléments théorique et conceptuel en relation avec le sujet de
recherche :
 Le chercheur définit, explique et clarifie les notions et concepts-clés constitutifs du
champ épistémique de son sujet de recherche
 Il fait recours aux différents travaux de recherche abordant le même champ
conceptuel et notionnel de son sujet de recherche
 Il peut faire appel également aux théories ayant déjà traité du même sujet pour étayer
et clarifier le problème constaté

b. Partie pratique :

 L’introduction : Présentation du sujet – constat- question de recherche- hypothèse


principale- l‘annonce du plan.

 Introduction partielle (récapitulation succincte des éléments de la recherche et


introduction de la partie pratique)

 Public ou participants (description : le genre / le nombre- lieu)

 Matériel (les outils : enregistrement vidéo-audio-les questionnaires-les textes...)

- 21 -
 Décrire le matériel et le but à viser de chaque outil

 Tâches et procédures expérimentales (gestion du public et du matériel)

 Hypothèses et prédictions (formuler à la fois les hypothèses générales et les sous-


hypothèses)

 Résultats

 Discussion et interprétation (infirmer ou confirmer les hypothèses)

 Conclusion partielle

- 22 -
2. L’approche quantitative et qualitative

Objectifs :

- Apprendre à connaitre les approches qualitative et quantitative

- Apprendre à les identifier dans cadre de la recherche

a. L’approche quantitative

Dans le cadre de cette approche le chercheur procède au recueil des données observables et
quantifiables. Elle se caractérise par la description, l‘explication et la prédiction à travers
l‘observation des faits et phénomènes.
Cette dernière se focalise sur des outils (techniques) de recherches quantitatives de collecte
de données. Elle se manifeste sous forme de données chiffrées permettant de réaliser des
analyses descriptives, des tableaux & graphiques & des analyses statistiques en relation avec
les variables ou facteurs...

Exemple :
• « La consommation des ménages croît avec le revenu » ;
Cette proposition contient les concepts « consommation des ménages », « revenu »
et le lien entre les deux est exprimé par les mots « croît avec ».
Pour rapprocher les propositions théoriques de la réalité, ou pour confronter les
hypothèses à l'observation, il faut opérationnaliser les concepts, c'est-à-dire établir
une relation systématique entre les concepts et la réalité observable, au moyen
d'indicateurs. On peut définir les indicateurs comme des « signes, comportements
ou réactions directement observables par lesquels on repère au niveau de la réalité
les dimensions d'un concept »
Opérationnaliser un concept, c'est donc lui associer un ou plusieurs indicateurs qui
permettront de distinguer avec exactitude les variations observées dans la réalité
par rapport au concept. Distinguer les variations, cela veut dire mesurer :
l'opérationnalisation d'un concept conduit donc à la mesure. (Lemelin, 2004 : P3)

- 23 -
b. L’approche qualitative

Dans le cadre de l‘approche qualitative, le chercheur passe par la logique de la


compréhension des faits ou des phénomènes, en d‘autres termes, il « part d’une situation
concrète comportant un phénomène particulier qu’il ambitionne de comprendre et non de démontrer, de
prouver ou de contrôler » (Saoudi, 2014). Il tente de donner un sens aux faits à travers
l‘observation, la description, et l‘interprétation en contextualisant ces faits ou ces
phénomènes.
Celle-ci fait appel à des outils et techniques de recherche qualitatives dans l‘étude des faits
(études de cas, observation, entretiens semi-structurés ou non-structurés, etc.).

- 24 -
3. L’approche mixte
Objectifs :

- Apprendre à connaitre l‘approche mixte

- Apprendre à l‘identifier dans cadre de la recherche

Cette approche est la jonction des deux approches qualitative et quantitative. Le chercheur,
en recourant à cette approche, mobilise les avantages du mode quantitatif ainsi que ceux du
mode qualitatif. Cette démarche lui permet de maitriser le phénomène dans « toutes ses
dimensions ».

Les deux approches ne s‘opposent donc pas. Elles se complètent: L‘approche


qualitative, par observation, par entretien, par protocoles (etc.…) permet de récolter
énormément d‘informations. Certaines d‘entre elles n‘étaient pas attendues. Elles
font progresser la recherche. Cependant la durée d‘une enquête qualitative limite
son recours à des sujets de recherche pour lesquelles on dispose de peu
d‘informations.8

L‘enquête qualitative serait mise en œuvre dans une phase exploratoire de la recherche dans
le but de développer une théorie. Cependant, la force de l‘approche quantitative réside dans
la (profondeur des entretiens) au détriment du facteur (durée de l‘entretien).
L‘approche quantitative se fonde sur un corpus théorique permettant de formuler des
hypothèses. La phase empirique dans le cadre de cette approche se fait souvent par une
enquête par questionnaires.

8
[EN LIGNE]: http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:JMrv5q8NECkJ:www.issep-
ks.rnu.tn/fileadmin/templates/Fcad/introduction_1.pdf+&cd=1&hl=fr&ct=clnk&gl=dz

- 25 -
4. Sommaire, tables des matières, mise en page et numérotation des chapitres

Objectifs :

- Apprendre à numéroter les chapitres, les titres et sous-titres

- Apprendre à planifier sa recherche

La liste des figures et des tableaux

Il est indispensable de numéroter et d’indiquer la source des tableaux et des figures

La table des matières

Celle-ci reprend l‘ensemble du plan en détail avec la numérotation des pages afin de
permettre au lecteur de retrouver un titre dans le développement. Nous pouvons adopter les
numérotations suivantes :

Partie, chapitre, section, I, A, 1, a etc


Chapitre 1, 1.1….. 1.1.1….. Chapitre 2, 2.1., 2.1.1, 2.1.2 etc

- Comment numéroter un chapitre ? Exemple :

Partie théorique Partie pratique

1. Chapitre 1 3. Chapitre 3
1.1 le titre 3.1 Titre (1)
1.1.1 Sous-titre(1) 3.2 Titre (2)
1.1.2 Sous-titre (2) 3.3 Titre (3)
1.2 Titre (2) 3.4 Titre (4)
1.2.1 Sous-titre 3.5 Titre (5)
2. Chapitre 2 4. Chapitre 4
2.1 Titre (1) 4.1 Titre (1)
2.1.1 sous-titre(1) 4.2 Titre (2)
2.1.2 sous-titre (2) 4.3 Titre (3)
2.2 Titre (2) 4.4 Titre (4)
2.2.1 Sous-titre (1) 4.5 Titre (5)
2.2.2 Sous-titre (2)

- 26 -
La quatrième couverture :

En carton, elle récapitule les éléments suivants : le résumé du travail et les mots clés en
français, en anglais et en arabe. Les mots-clés sont importants car ils indexent la recherche
dans les bases de données.

Autres Indications de forme

Le mémoire de recherche sera d’un volume de 60 pages maximum. La forme de cet


exercice est très importante. Il convient d‘utiliser un style clair et précis.
- Mise en page générale :
- Type de papier : A4, 80 grammes, blanc
- Marge en haut : 1,5 cm et Marge en bas : 2 cm
- Marge à gauche et à droite 2,5 (+reliure : 1 cm)
- Interligne : 1,5
- Police du texte : Times New Roman 12 pour le corps du sujet
- Police des titres / sous-titres : pareil au texte, mais en caractère gras, selon la position
dans le plan
- Numéro de page : à droite, en haut ou en bas
- entête et pieds de page : on peut rappeler en tête le nom et le titre
- L‘étudiant doit aérer sa présentation sans toutefois essayer de gagner de la place pour
combler un nombre de pages insuffisant. A l'inverse, un texte long et dense est désagréable à
la lecture.
- Chaque nouveau chapitre commence sur une nouvelle page.
- L‘étudiant doit présenter son texte en mode « justifier » de manière à avoir des marges
uniformes à droite et à gauche.
- Numéroter les pages, les graphiques et les tableaux.
- L‘étudiant peut insérer des schémas ou des photographies si cela parait utile, notamment
en annexes.

- 27 -
5. Normes APA (6ème édition)9

Objectifs :

- Apprendre à connaitre la norme APA

- Apprendre à l‘utiliser dans cadre de la recherche

Normes concernant les citations et les références

Citations directes dans le texte courant

Forme :

• Les citations directes ne dépassant pas 40 mots sont écrites entre guillemets
français « ... ». Au-delà, elles constituent un paragraphe en soi, avec un retrait
marginal à gauche de 1 point, sans guillemets.

• Le nom de l‘auteur ainsi que l‘année peuvent être indiqués avant ou après la
citation. Par contre, le numéro de page est toujours indiqué entre parenthèses après
la citation.

Citation directe à travers une source secondaire :

Les deux références sont indiquées dans la liste des références bibliographiques.

Certains auteurs rappellent que « la solution de problèmes d‘arithmétique


élémentaire n‘a pas été beaucoup étudiée par les psychologues » (Vergnaud &
Durand, 1976, cité par Rouchier, 1994, p. 150).

Insertion des références dans le texte courant :

Principes de base :

9
Ce modèle a été repris littéralement et sans aucune modification, c‘est pourquoi on a utilisé police 11, il a été repéré
à : http://www.unige.ch/fapse/SSE/admee/Normes%20APA.pdf

- 28 -
• Les références dans le texte contiennent entre parenthèses le nom de l‘auteur et
l‘année de publication, séparés par une virgule. Ni le prénom, ni les initiales ne
sont indiqués.

• Si le nom et/ou l‘année ont une fonction syntaxique dans la phrase, ils sont
insérés sans parenthèses.

Texte d‘un seul auteur :

L‘usage du temps d‘enseignement officiel varie en fonction des classes de même


degré scolaire (Adam, 1997). Dans sa revue d‘études, Adam (1997) souligne En
1997, Adam confirme à nouveau :

Les références subséquentes au même texte à l‘intérieur du même paragraphe


n‘exigent plus la mention de l‘année, pour autant qu‘elles ne puissent être
confondues avec d‘autres textes du même auteur également cités. Ce que font et
disent les enseignants semble pourtant davantage déterminé par des variables
contextuelles (Martinet, 1986). A titre heuristique, Martinet propose

Texte de deux auteurs :

Les noms des deux auteurs sont toujours indiqués, même s‘il s‘agit de références
subséquentes à l‘intérieur du même paragraphe. Entre parenthèses, les noms sont
liés par l‘esperluette &. Dans le texte, par la conjonction et.

Selon certains auteurs (Hofstetter & Schneuwly, 1998), des raisons tant
pragmatiques que scientifiques détermineraient Selon Hofstetter et Schneuwly
(1998)

Texte de trois à cinq auteurs :

• Lors de la première référence, le nom de tous les auteurs, ainsi que l‘année sont
indiqués.

• Lors des références subséquentes, seul le nom du premier auteur, suivi de et al.
est indiqué.

• Si des références à des ouvrages différents prêtent à confusion parce qu‘elles ont
la même année et sont raccourcies par la formule et al., l‘on indique autant de noms
d‘auteurs qu‘il est nécessaire pour supprimer la confusion.

- 29 -
Texte de six auteurs et plus :

Seul le nom du premier auteur, suivi de et al., ainsi que l‘année sont indiqués. Dans
la liste de référence, tous les noms d‘auteurs sont précisés. Concevoir les erreurs
comme des formes transitoires dans la construction ... (Brun et al., 1994).

Plusieurs références dans la même parenthèse :

Les références sont listées par ordre alphabétique, puis par ordre chronologique
croissant s‘il s‘agit du ou des mêmes auteurs.

Plusieurs études (Brown, 1992 ; Brown & Campione, 1990 ; Brown & Palincsar,
1982, 1989) montrent Références principales suivies d‘une ou plusieurs références
secondaires

Le sens de cette relation ne semble pourtant pas clair (Wosnita & Frey, 1998 ; voir
aussi Lens, 1994).

Plusieurs textes de même(s) auteur(s) et année de publication :

Les suffixes a, b, c,... sont accolés à l‘année. Les suffixes sont assignés en
considérant l‘ordre d‘apparition dans la liste des références.

L‘auteur est un groupe (institution, association,...). Lors de la première référence, le


nom du groupe est indiqué en entier, suivi de l‘acronyme officiel entre crochets.
Aux références subséquentes, seul l‘acronyme est indiqué (à moins que la distance
de rappel soit trop importante pour permettre au lecteur de repérer le nom du
groupe). Les données pour la Suisse (Bundesamt für Statistik [BFS], 1995)
indiquent que.... En considérant les données antérieures (BFS, 1985), l‘on constate

Référence à une traduction

L‘année de publication de l‘original traduit et celle de la traduction sont indiquées


entre parenthèses, séparées par /. Si l‘année de l‘original est inconnue, on précise
qu‘il s‘agit de la traduction publiée telle année qui est utilisée.

Berger et Luckmann (1968/1986)

Berger et Luckmann (trad. 1986)

Référence à plusieurs éditions d‘une même publication : L‘analyse de la vie en


classe réalisée par Jackson (1968/1990) semble encore d‘actualité.
- 30 -
Liste des références bibliographiques :

Principes de base :

• La liste doit contenir toutes les références citées dans le texte et seulement celles-
ci. En ce sens, elle se distingue d‘une bibliographie qui propose au lecteur des
références supplémentaires.

• Toute référence incomplète ou dont le nom d‘auteur et/ou année de publication ne


correspondent pas à la référence insérée dans le texte sera retournée à l‘auteur.

Ordre d’insertion

• Les références sont listées par ordre alphabétique des noms d‘auteurs (première
lettre du premier nom significatif s‘il s‘agit d‘un groupe). Pour les références sans
auteur, il convient de considérer la première lettre du premier mot significatif du
titre. Pour les noms d‘auteurs comportant un préfixe, la première lettre du préfixe
est considérée ; celle-ci est toujours en majuscule, étant au début de l‘entrée (voir
ex. 23). Les références d‘un ou plusieurs mêmes auteurs sont ensuite listées par
ordre croissant de l‘année de publication.

Formes générales :

• Livre :

Auteur, A. & Auteur, B. (année). Titre du livre. Lieu : Maison d‘édition.

Noizet, G. & Caverni, J.-P. (1978). Psychologie de l‘évaluation scolaire. Paris :


P.U.F.

Les informations importantes pour l‘identification des sources sont insérées entre
parenthèses juste après le titre de l‘ouvrage : (Rapport final FNRS N° 30-4587)

(3e éd., pp. 1-9) (5e éd. rev. et aug.)...

• Chapitre dans un livre collectif :

Auteur, A. (année). Titre du chapitre. In A. Auteur-éditeur & B. Auteur-éditeur


(Ed.), Titre du livre collectif (pp. xx-xx). Lieu : Maison d‘édition.

- 31 -
Hayes, J. R. (1998). Un nouveau cadre pour intégrer cognition et affect dans la
rédaction. In A. Piolat & A. Pélissier (Eds.), La rédaction de textes, approche
cognitive (pp. 51-101). Lausanne : Delachaux et Niestlé.

• Article d’un périodique :

Auteur, A. (année). Titre de l‘article. Titre du périodique, Vol (nb), xx-xx.

Dessus, P. (2001). Aides informatisées à la production d‘écrits, une revue de la


littérature. Sciences et Techniques Éducatives, 8(3-4), 413-433.

Les numéros et nombres de volumes, ainsi que les pages sont toujours écrits en
chiffres arabes. Seuls les chiffres romains d‘un titre restent romains (p. ex.,
L‘éducation au XVIIe siècle).

- 32 -
6. Norme MLA (dernière version)10

Objectif :

- Apprendre à connaitre la norme MLA

Références bibliographiques :

Votre liste de références doit toujours être disposée à double interligne, en ordre
alphabétique et justifiée. Elle est habituellement intitulée Ouvrages cités. (p.
129). Veuillez consulter la page 131 du Manuel pour voir un exemple d‘entrée
formatée.
En règle générale, la référence bibliographique d’un livre imprimé identifie,
dans l’ordre indiqué :
Nom de famille de l‘auteur, Prénom(s) et Initiale(s). Titre : sous-titre. Xe éd.* Lieu
de publication : Nom de la maison d‘édition, (Année de publication). Imprimé.
En règle générale, la référence bibliographique d’un article de revue
électronique identifie, dans l’ordre indiqué :
Nom de famille de l‘auteur, Prénoms(s) et Initiale(s). « Titre : sous-titre de l‘article.
» Titre du périodique** volume (numéro) (année du volume) : Nom de la base de
données. Web.*** Date de publication.
* Il n‘est pas nécessaire de mentionner la première édition d‘une oeuvre après le
titre. ** Le terme périodique est défini comme étant une publication en série d‘une
durée de publication en principe illimitée (p. ex., revue, magazine, journal).
*** N‘ajoutez pas d‘URL (p. ex., <http://www.library.ualberta.ca>) à vos
références bibliographiques, à moins que leur absence ne rende la source difficile à
repérer ou que votre professeur(e) ne l‘exige (MLA Handbook 182). S‘il est requis,
l'URL devrait être ajouté entre crochets à la toute fin de la référence.
Citations dans le texte :
En règle générale, les références citées dans le texte sont structurées comme suit :
(Nom de famille pagination). Exemple : Cette hypothèse semble recevoir l‘appui

10
Modèle élaboré par l‘Université d‘Alberta, repéré à :
https://www2.library.ualberta.ca/uploads/BSJ/MLA_aide_201208_dd.pdf

- 33 -
de plusieurs groupes (Liebes 48) Si le nom de l‘auteur est mentionné, ne mettre que
le numéro de page entre parenthèses. Exemple : Liebes soutient que « l‘état de la
situation ne requiert pas l‘intervention des autorités » (34).
En règle générale, il est préférable d‘incorporer le(s) noms(s) d‘auteur(s) et les
citations dans votre texte. Si une citation comprend plus de quatre lignes, elle est
alors mise dans un paragraphe distinct en retrait du texte (alinéa), sans guillemets et
à double interligne.

Sources Références Citations dans le texte


Livre
1 auteur et éd. spécifique
(Sect. 5.5.2 du Manuel)
Berkes, István. La physique de tous les jours. 6e éd. Paris : Vuibert, 2006. Imprimé.
(Berkes 47)
Livre
Éd. spécifique et 2 ou 3 auteurs
(Sect. 5.5.4 & sect. 5.5.13 du Manuel)
Carmichael, Don, Tom Pocklington et Greg Pyrcz. Democracy, Rights, and Well-
Being in Canada. 2e éd. Toronto : Harcourt, 2000. Imprimé. (Carmichael,
Pocklington et Pyrcz 237)
Livre
Plus de 3 auteurs (Sect. 5.5.4 du Manuel)
Quirk, Randolph, Sidney Greenbaum, Geoffrey Leech et Jan Svartvik. A
Comprehensive Grammar of the English Language. London : Longman, 1985.
Imprimé. (Quirk et al. 165)
Livre édité
(Sect. 5.5.4 du Manuel)
Froggatt, Katherine, Sue Davies et Julienne Meyer, éds. Understanding Care
Homes : A Research and Development Perspective. London : Kingsley, 2009.
Imprimé. (Froggatt, Davies et Meyer 55-57)
Livre traduit
(Sect. 5.5.11 du Manuel)
Reinhardt, Karl. Les mythes de Platon. Trad. Anne-Sophie Reineke, Paris :
Gallimard, 2007. Imprimé. (Reinhardt 38)

- 34 -
Article de journal
Imprimé
(Sect. 5.4.5 du Manuel)
Lévesque, Kathleen. « Les villes défusionnées font peu de demandes
d‘information. » Le Devoir 28 juin 2007 : A3. Imprimé.
*Ajouter le symbole « + » si l‘article s‘étend sur plus d‘une section consécutive.
Exemples : 6+ A3+.
*Ajouter le terme Web et la date de visionnement pour une version en ligne.
(Lévesque A3)
Livre de référence
Général, auteur non mentionné
(Sect. 5.5.7 du Manuel)
«Feudalism.» Merriam-Webster’s Collegiate Dictionary. 11e éd. 2003.
Imprimé.
(«Feudalism»)
Livre de référence
Spécialisé avec nom d‘auteur indiqué
(Sect. 5.5.7 du Manuel)
Miller, Mark. «Young, Neil (Percival).» Encyclopedia of Music in Canada. Helmut
Kallman, éd. et al. 2e éd. Toronto : U of Toronto P, 1992. Imprimé. (Miller)
Livre de référence
En ligne
(Sect. 5.5.7 et sect. 5.6.2.c du Manuel)
Annas, Julia. « Plato. » The Oxford Companion to Classical Civilisation. Éd.
Simon Hornblower et Antony Spawforth. Oxford : Oxford UP, 2003. Oxford
Reference Online Premium. Web. 19 août 2009. (Annas)
DVD
(Sect. 5.7.3 du Manuel)
It’s a Wonderful Life. Réal. Frank Capra. Perf. James Stewart, Donna Reed, Lionel
Barrymore et Thomas Mitchell. 1946. Republic, 2001. DVD.
*En règle générale, on mentionne le titre, le réalisateur, le distributeur, la date de
distribution et le format pour les films et vidéos, mais d‘autres noms pertinents
peuvent être ajoutés. (It’s a Wonderful Life)
Enregistrement sonore
CD au complet

- 35 -
(Sect. 5.7.2 du Manuel)
Mes Aïeux. Entre les branches. Disques Victoire, 2001. CD. (Mes Aïeux)
Enregistrement sonore
Chanson ou piste spécifique, format autre que CD
(Sect. 5.7.2 du Manuel)
The Beatles. « A Day in the Life. » Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band. Comp.
John Lennon et Paul McCartney. Parlophone, 1967. LP.
Frugoni, Orazio. ―Sonata no. 8 in C minor, op. 13 (‗Pathétique‘).‖ Comp. Ludwig
van Beethoven. 4 Piano Sonatas : Pathétique, Appassionata, Waldstein, Moonlight
(Claire de lune). Vox, 1959. LP. (Beatles) (Frugoni)
Partition
(Sect. 5.7.5 du Manuel)
Mozart, Wolfgang Amadeus. The magic Flute (Die Zauberflöte) : In Full Score.
1791.
New York: Dover, 1985. Imprimé. (Mozart)
Performance (pièce de théâtre, concert)
(Sect. 5.7.4 du Manuel)
Shakespeare’s Will. Par Vern Thiessen. Dir. Geoffrey Brumlik. Perf. Jan Alexandra
Smith. Citadel Theatre, Edmonton. 2 fév. 2005. Performance.

Bibliothèque Saint-Jean, University of Alberta Guide MLA, août 2012 3


Sources Références Citations dans le texte
Chapitre, article ou essai
Dans un livre édité ou anthologie
(Sect. 5.5.6 du Manuel)
Charters, Ann. « Beat Poetry and the San Francisco Poetry Renaissance. » The
Columbia History of American Poetry. Éd. Jay Parini et Brett C. Millier. New York
: Columbia UP, 1993. 584-604. Imprimé. (Charters 589)
Poème ou nouvelle
Dans un livre édité ou anthologie
(Sect. 5.5.6 du Manuel)
Voltaire. Candide ou l’Optimisme. 1759. Anthologie de la littérature française. Éd.
Robert Leggewie. 3e éd., rev. et augm. Tome 1. New York : Oxford UP, 1990.
310-355. Imprimé.

- 36 -
*Le titre d‘une oeuvre publiée individuellement à l‘origine doit être inscrit en
italiques. Citation initiale : (Voltaire chap. 3, versets 15-20) Citations suivantes :
(Voltaire 20)
Article de périodique
Imprimé seulement.
(Sect. 5.4.2 du Manuel)
Lieberherr, Renaud et François Ducrey. « L‘emploi du temps des enfants : Leurs
activités en regard de leurs contraintes temporelles. » Loisirs et sociétés 29.1(2006)
: 245-67. Imprimé. (Lieberherr et Ducrey 252)
Article de périodique en ligne
(Sect. 5.6.4 du Manuel)
McQuail, Josephine A. « Passion and Mysticism in William Blake. » Modern
Language Studies 30.2(2000) : 121-34. Academic Search Complete. Web.
16 Aug. 2009.
Mackenzie, Dana. « Shape Shifters Tread Daunting Path Toward Reality. » Science
301.5634(2003) : 754-556. Academic Search Complete. Web. 19 Aug. 2009.
(McQuail 129) (Mackenzie) Pagination de la version en ligne non disponible.
Article de périodique
Disponible sans pagination sur le Web seulement
(Sect. 5.6.4 du Manuel)
Landauer, Michelle. ―Images of Virtue : Reading, Reformation and the
Visualization of Culture in Rousseau‘s La nouvelle Héloise.‖ Romanticism on the
Net 46 (2007) : s. p. Web. 19 Aug. 2009. (Landauer)
Article de revue populaire (magazine)
Imprimé
(Sect. 5.4.6 du Manuel)
Branswell, Brenda et Peter Kopvillem. « Storm Warnings : Language Divides Even
the Separatists. » Maclean’s 25 nov. 1996: 78-79. Imprimé. (Branswell et
Kopvillem 78)
Article de revue populaire
Du Web seulement
(Sect. 5.6.2.b du Manuel)
Gladwell, Malcolm. « Most Likely to Succeed. » The New Yorker. Condé Nast., 15
déc. 2008. Web. 19 août 2009. (Gladwell)
Bibliothèque Saint-Jean, University of Alberta Guide MLA, août 2012 5

- 37 -
Sources Références Citations dans le texte
Présentation, discours, animation ou lecture
(Sect. 5.7.11 du Manuel)
Turner, Chris. «Sustainable Living and Sustainable Eating in the World We Need.»
From Filed to Fork to Findings : A Multidiscplinary Conference. U of Alberta
Augustana Campus. Camrose. 29 janv. 2009. Discours d‘ouverture. (Turner)
Site web entier
(Sect. 5.6.2b du Manuel)
Mennonite Central Committee. Mennonite Central Committee. MCC, 2009. Web.
16 août 2009.
(Mennonite Central Committee)
Page individuelle sur le Web
Tous les éléments ne sont pas nécessairement indiqués, mais la date d‘accès (la
dernière date indiquée) doit toujours être documentée.
(Sect. 5.6.1 du Manuel)
Epp, Roger. ―New Student Welcome.‖ University of Alberta Augustana Campus. U
of Alberta Augustana Campus, s.d. Web. 19 août 2009.
Krahe, Dialika. ―How A Basic Income Program Saved a Namibian Village.‖
Spiegel Online. Der Spiegel, 10 août 2009. Web. 19 août 2009. (Epp) (Krahe)
Article sur le Web
Groupe de discussion, blogue, liste de distribution
En règle générale, ceux-ci suivent les consignes s‘appliquant à un article sur le
Web. (Sect. 5.6.2b du Manuel et page Web de la Purdue University pour d‘autres
exemples)
Jacques, Laura. « Dernier jour à Olonkerin / Last Day at Olonkerin (28/05/10). »
Projet Kenya Project 2010. Campus Saint-Jean, Université de l‘Alberta. Web. 25
juil. 2012. (Jacques)
Article sur le Web
Tweet
Voir page Web du site de la MLA
http://www.mla.org/style/handbook_faq/cite_a_tweet
Tremblay, Joseph (JTremblay). « Je suis en train d‘expliquer comment mettre un
tweet en référence. » 6 mars 2012, 21h01. Tweet. (Tremblay)

- 38 -
7. L’index, le glossaire et les annexes

Après la bibliographie et avant les annexes on peut introduire :

a. L’index : liste des mots, sujet et noms avec indication de la page. On peut ajouter index
des auteurs.
b. Le glossaire : listes alphabétique des termes techniques (en italique dans le texte du
mémoire) avec définition.

Les annexes
Il est possible d‘insérer dans les annexes les équations et les résultats du modèle, les
tableaux, les textes de loi, les imprimés, les textes d‘entretien avec des membres de
l‘organisme d‘accueil, l‘enquête...etc. Comme dans tout rapport universitaire, les annexes
peuvent contenir bien d‘autres éléments que l‘auteur estime nécessaire à produire pour
conforter son analyse.
Les annexes sont souvent utiles pour compléter le mémoire ou la thèse. Elles peuvent être
numérotées et listées afin de pouvoir y faire référence dans le corps du texte.
Seuls les documents utiles et pertinents doivent être annexés.

- 39 -
Références bibliographiques

Bachelard, G. (1992). Le nouvel esprit scientifique, PUF "Quadrige" n° 47, (première édition 1934).
Paris.

Bachelard, G. (1965). La formation de l‘esprit scientifique, librairie scientifique Jean Vrin, Paris.

Beaufils, B. (2009). Statistiques inférentielles appliquées à la psychologie, Bréal, Paris.

Berrebah, J. (2013). Méthodologie d‘un mémoire de recherche. FSEG, Nabeul.

Bourdon, R & Lazarsfeld, P. (1969), L‘analyse empirique de la causalité, Edition Mouton. Paris.

Gautier, F & Lenfle, S. (2008). L‘avant-projet, définition et enjeux. HAL, archives ouvertes.
Repéré à : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00262697

Lemelin, A. (2004). MÉTHODES QUANTITATIVES : des sciences sociales appliquées aux études
urbaines et régionales. INRS-Urbanisation, Culture et Société. Repéré à:
http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:ejbeRv7_YtIJ:www.lemelinmetho.ucs.inrs.
ca/wp-content/uploads/0_0.pdf+&cd=1&hl=fr&ct=clnk&gl=dz

Livian, Y. (2015). Initiation à la méthodologie de recherche en SHS. Université Lyon 3.

Mehdi, A. (2018). Du processus de problématisation au processus de direction: quel travail


épistémique le chercheur réalise –t-il ?, communication réalisée lors du colloque
national : « Réflexion épistémologique autour du concept problématique: origine et
fondement », Les 10 et 11 Avril 2018, Université de Tiaret.

Robert-Tremblay, R & Perrier, Y. (2006). Outils et méthodes de travail intellectuel. Ed :


Chancelière. Canada.

- 40 -
Saoudi, L. (2014). Démarche de recherche. PPT, Université de Msila. Repéré à :
http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:_6Q8T9pobY4J:virtuelcampus.univ-
msila.dz/moodle/pluginfile.php/1947/course/summary/D%25C3%25A9marche%2520de%2520r
echerche%2520-%2520Copie%2520-%2520Copie.pptx+&cd=2&hl=fr&ct=clnk&gl=dz

Shuttleworth, M. (2009). Comment écrire une hypothèse. Retrieved Nov 23, 2018 from
Explorable.com: https://explorable.com/fr/comment-ecrire-une-hypothese

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