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l’éducation et de la formation,
Casablanca
Thème :
Réalisé Par :
Reda BIRHARASSEN
Omar DOUGHMI
Encadré par :
M. El Hassane TOULI
1
SOMMAIRE
INTRODUCTION .............................................................................................. 3
Problématique, questions recherches et hypothèses ...................................... 5
1. Questions de recherche : ..............................................................................................5
2. Hypothèses : .................................................................................................................5
I. Partie théorique : ...................................................................................... 6
1. La démarche scientifique ..............................................................................................6
a. Historique .............................................................................................................................. 6
b. Définition de la démarche scientifique .................................................................................. 9
c. Les types de la démarche scientifique en science physique ................................................11
2. La démarche expérimentale .......................................................................................19
i. Définitions ...........................................................................................................................19
ii.Les étapes de la démarche expérimentale ...........................................................................22
Partie pratique ............................................................................................. 24
1. Méthodologie .............................................................................................................24
2. Résultats .....................................................................................................................25
3. Interprétations ............................................................................................................30
CONCLUSION ................................................................................................ 33
Bibliographie ................................................................................................ 34
2
INTRODUCTION
3
La troisième partie est réservée à une étude pratique de l’application
de la démarche expérimentale dans l’enseignement des sciences physiques
au collège.
4
Problématique, questions recherches et hypothèses
1. Questions de recherche :
2. Hypothèses :
5
I. Partie théorique :
1. La démarche scientifique
a. Historique
Cette nouvelle démarche aurait été mise en place grâce à la nouvelle société
de citoyens relativement libres et souverains : elle a donné une place privilégiée à
la discussion et au débat public, favorisant ainsi le développement de la pensée
abstraite et argumentée – la philosophie –, et des considérations mathématiques
fondées sur des raisonnements rigoureux, donc persuasifs. Ainsi, les historiens
considèrent que c’est dans cette société que sont nées les véritables démonstrations
mathématiques. C’est à Pythagore (570-480) que l’on doit les termes philosophia «
amour de la sagesse » et mathèma (mathématique) « ce qui est appris ». C’est lui et
son école qui auraient détaché les mathématiques des préoccupations utilitaires.
Avec son prédécesseur et maître supposé Thalès (625-547), ils sont les
premiers connus à tenir un discours rationnel sur la nature. C'est-à-dire qu’ils
cherchent à expliquer les phénomènes naturels par des causes naturelles (et non par
l’action des Dieux). Leur but est d’élaborer une connaissance vraie. Cette attitude
est appelée rationalisme : la connaissance viendrait de l’exercice de la raison.
6
logique propre qui est accessible à notre raison. Ainsi, c’est le premier qui propose
l’idée d’une physique (phusikè), qu’il nomme également « philosophie seconde »
(la philosophie première correspondant à la métaphysique). Selon lui, la vérité ne
peut venir que de l’argumentation logique et de l’observation du monde. Ainsi, la
faculté suprême de l’homme, la raison (nous), nous permet la contemplation
(theoria) du monde tel qu’il est.
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Galilée étudie la cycloïde et formule les lois de la chute des corps, montrant
que la trajectoire d’un projectile est une parabole. Il réalise l’un des premiers
microscopes et effectue les premières observations du ciel à la lunette. Il soumet
ses hypothèses au verdict de l’expérience et les choisit selon leur capacité à prédire
(et non pas selon évidence).
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moderne. Il insiste sur les deux aspects développés par Descartes et Bacon : douter
des théories antérieures et considérer les faits (issus d’observations ou
d’expériences) comme les arbitres suprêmes. Sa physiologie expérimentale entre
en rupture avec la médecine de son époque qui était avant tout descriptive. Dans «
Introduction à l’étude de la médecine expérimentale» (1865), il annonce vouloir
faire de cette discipline « une science indépendante ayant ses méthodes et son but
».
9
Toute démarche scientifique fait appel au raisonnement. Ce dernier s’appuie
sur des faits expérimentaux, des lois, des propriétés d’objets,… Ainsi,
observations, mesures, enregistrement de données, modélisation, simulation et
enquête sont des démarches scientifiques possibles.
L’important dans une démarche scientifique, d’après Gérard de Vecchi
et Nicole Carmona-Magnaldi, « C’est de chercher, de regarder la réalité avec un
autre œil, c’est d’être à l’affût des contradictions qui nous interpellent et qui nous
amènent à nous poser des questions ;… c’est enfin, construire des modèles
explicatifs qui nous permettent d’appréhender le monde qui nous entoure.» [3]
On distingue dans les démarches scientifiques les conceptions « positiviste-
empiriste » et les conceptions « socio-constructiviste ».
Tableau I Comparaison des conceptions « positiviste-empiriste » et «
socioconstructiviste».
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L’expérimentation est un des moyens de tester une hypothèse, au
même titre que l’observation ou la documentation. La démarche expérimentale
est donc une manière d’effectuer une étape d’une démarche scientifique.
C’est la manière prônée dans l’enseignement des sciences et formalisée sous
le sigle figé de : OHERIC.
La « démarche scientifique » est un outil d’investigation pour décrire et
comprendre le réel. C’est une démarche plus générale qui consiste en la présence
d’un problème qu’il faut résoudre. L’activité de recherche peut se faire de quatre
façons différentes. La voie choisie caractérise la démarche scientifique.
La démarche d’observation consiste en l’analyse la plus objective
possible d’un fait ou d’un objet. C’est donc une démarche d’analyse.
La démarche expérimentale correspond à la mise en œuvre
d’un protocole expérimental. Elle permet de constater des résultats qui ont pour
but d’éprouver une hypothèse. Cependant son utilisation est limitée dans
l’étude du vivant (éthique, variable difficile à séparer), et il est parfois
impossible d’expérimenter en classe (nucléaire, éclipses du soleil…).
La démarche documentaire consiste en une recherche documentaire.
Cette démarche est adaptée à toutes les disciplines mais il faut penser aux
difficultés que peuvent rencontrer les élèves dans la compréhension des textes.
La démarche de modélisation : à l’école, modéliser consiste à
remplacer le réel complexe par une maquette, un schéma… pour répondre au
problème posé. Le modèle ne sera jamais parfait et présentera certaines limites.
Dans tous les cas, même si les activités de recherche sont différentes, elles
aboutissent toutes à un résultat. La résolution d’un problème peut donc se faire de
plusieurs façons.
La démarche d’investigation
Dans la continuité de l’école primaire, les programmes du collège
privilégient pour les disciplines scientifiques et la technologie une démarche
d’investigation. Comme l’indiquent les modalités décrites ci-dessous, cette
démarche n’est pas unique. Elle n’est pas non plus exclusive et tous les objets
d’étude ne se prêtent pas également à sa mise en œuvre. Une présentation par
l’enseignant est parfois nécessaire, mais elle ne doit pas, en général, constituer
l’essentiel d’une séance dans le cadre d’une démarche qui privilégie la construction
du savoir par l’élève. Il appartient au professeur de déterminer les sujets qui feront
l'objet d'un exposé et ceux pour lesquels la mise en œuvre d'une démarche
d'investigation est pertinente.
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de chacun de ces domaines, liée à leurs objets d’étude respectifs et à leurs
méthodes de preuve, conduit cependant à quelques différences dans la réalisation.
Une éducation scientifique complète se doit de faire prendre conscience aux élèves
à la fois de la proximité de ces démarches (résolution de problèmes, formulation
respectivement d’hypothèses explicatives et de conjectures) et des particularités de
chacune d’entre elles, notamment en ce qui concerne la validation, par
l’expérimentation d’un côté, par la démonstration de l’autre.
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• Le choix d'une situation – problème :
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- communication au sein de la classe des solutions élaborées, des réponses
apportées, des résultats obtenus, des interrogations qui demeurent ;
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cartésiens et newtoniens sont souvent opposés du point de vue de leurs méthodes,
les premiers usant de la méthode déductive pour élaborer des connaissances,
l’expérience ne servant qu’à vérifier la proposition déduite ; les seconds
s’appuyant, avant toute chose, sur l’expérience pour construire des savoirs. Notons
également la place centrale donnée à l’induction dans la philosophie des sciences
du 19e et du début du 20e siècle (Popper, 1959 ; Chalmers, 1976). Les limites de
l’induction, déjà formulées par Hume au 18esiècle, ont été progressivement
reconnues : comment un ensemble fini d’observations sur des événements passés
peut-il garantir que ces événements se produiront toujours dans le futur ?
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majeure de l’éthique, dont l’éducation commence tôt : qu’est-il juste, ou non, de
faire ? Et selon quels critères raisonnés et partageables ? Quelle attitude
responsable convient-il d’avoir face au monde vivant, à l’environnement, à la santé
de soi et de chacun ? L’Univers. Au-delà de l’espace familier, les premiers objets
qui donnent à pressentir, par observation directe, l’extension et la diversité de
l’univers sont la Terre, puis les astres proches (Lune, Soleil), enfin les étoiles. Les
mouvements de la Terre, de la Lune, des planètes donnent une première
structuration de l’espace et du temps, ils introduisent l’idée qu’un modèle peut
fournir une certaine représentation de la réalité. L’observation et l’expérience
révèlent progressivement d’autres échelles d’organisation, celles des cellules, des
molécules, des ions et des atomes, chaque niveau possédant ses règles
d’organisation, et pouvant être également représenté par des modèles. La
fréquentation mentale et écrite des ordres de grandeur permet de se représenter
l’immensité de l’étendue des durées, des distances et des dimensions. La Terre.
Perçue d’abord par l’environnement immédiat – atmosphère, sol, océans – et par la
pesanteur qu’elle exerce – verticalité, poids –, puis par son mouvement, sa
complexité se révèle progressivement dans les structures de ses profondeurs et de
sa surface, dans ses paysages, son activité interne et superficielle, dans les témoins
de son passé. L’étude de ceux-ci révèle, sous une apparence immuable,
changements et vulnérabilité. Les couches fluides – océan et atmosphère – sont en
interaction permanente avec les roches. Volcans et séismes manifestent une activité
d’origine interne. Ces interactions façonnent les paysages et déterminent la
diversité des milieux où se déroule l’histoire de la vie. Les milieux que peuple
celle-ci sont divers, toujours associés à la présence et au rôle de l’eau.
Les techniques développées par l’espèce humaine modifient
l’environnement et la planète elle-même. La richesse des matériaux terrestres n’est
pas inépuisable, cette rareté impliquant de se soucier d’une exploitation raisonnée
et soucieuse de l’avenir.
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simples, avec leurs unités, en permettent une première caractérisation et conduisent
à pratiquer unités et mesures, auxquelles s’appliquent calculs, fractions et règles de
proportionnalité. Les réactions entre ces formes offrent une combinatoire
innombrable, tantôt immédiatement perceptible et utilisable (respiration,
combustion), tantôt complexe (industrie chimique ou agro-alimentaire),
précisément fixée par la nature des atomes qui constituent la matière. La
conception et la réalisation des objets techniques et des systèmes complexes
mettent à profit les connaissances scientifiques sur la matière : choix des
matériaux, obtention des matières premières, optimisation des structures pour
réaliser une fonction donnée, maîtrise de l’impact du cycle de vie d’un produit sur
l’environnement.
Les sociétés se sont toujours définies par les matériaux qu'elles maîtrisent et
les techniques utilisées pour leur assurer une fonction.
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D’autres modalités d’interactions à distance couplent les objets matériels
entre eux, ainsi que, grâce aux sens, les êtres vivants au monde qui les entoure.
Chez ceux-ci, le système nerveux, la communication cellulaire sont constitutifs du
fonctionnement même de la vie. Chacune de ces interactions possède une vitesse
qui lui est propre.
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usage conduit à mieux percevoir le lien entre ce qui relève de l’individu et ce qui
relève du grand nombre – alimentation, maladies et leurs causes, vaccination.
2. La démarche expérimentale
Les discours à propos de l’expérience et la démarche expérimentale
sont très variables et reflètent un vrai problème de définitions des concepts
véhiculés par les orientations officielles dans le secondaire. Nous passerons
brièvement en revue, à la lumière des théories récentes quelques-uns des
concepts les plus importants dans notre domaine : l’expérience,
l’expérimentation et la démarche expérimentale.
i. Définitions
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Selon Legendre (1993) dans le dictionnaire actuel de l’éducation,
l’expérience est un « contact direct avec un objet ou un phénomène, qui
contribue à l’élargissement des connaissances et des habiletés d’une personne ».
Chacune des trois définitions ci-dessus relate l’idée d’amélioration,
d’élargissement des connaissances. Encore dans le Grand Larousse (1961),
l'expérience signifie communément la connaissance des choses ou des personnes
acquise par la pratique: l'expérience du monde, des affaires, avoir des années
d'expérience.
Nous donnons ici quelques définitions de l'expérience selon les auteurs.
Zimmerman (1774)
« Une expérience diffère d'une observation en ce que la connaissance qu'une
observation nous procure, semble se présenter d'elle même, au lieu que celle qu'une
expérience nous fournit est le fruit de quelques tentatives que l'on fait dans le
dessein de savoir si une chose est ou n'est point… »
G. Fourez (1992)
« Une expérience est une occasion de tester ce qu'une théorie permet de
réaliser, elle donne un pouvoir-faire, elle ouvre à l'action. C'est une sorte d'essai à
la théorie ».
Develay (1989)
« l'expérience est la face visible d'une activité intellectuelle
souterraine généralement beaucoup plus riche et dont elle ne conserve qu'une
partie. L’expérience est le produit du processus d'expérimentation ».
La lecture de ces énoncés, montre que le concept d'expérience ne peut
être défini que par rapport à un cadre de référence. En effet, chaque
définition est sous-tendue par la position épistémologique de son auteur. Pour
illustrer ces propos, nous pouvons affirmer que la définition proposée par Develay
(1989) peut être inscrite dans un perspectif constructiviste.
Par contre, celle de Zimmerman présente un soubassement
philosophique qui relève du positivisme, alors que celle proposée par Fourez
(1992) peut être inscrite dans une orientation pragmatiste. Il nous semble important
d'adopter la définition proposé par Develay (1989), car elle convient à l'objet de
notre recherche.
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Définition du concept de l'expérimentation.
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secondaire interrogés par (Ratziu, 1988) dans la région de Dakar sur la définition
qu'ils donnent et le rôle qu'ils attribuent à la démarche expérimentale peut être
résumée dans la citation de cet enseignant :
« Oui, la démarche expérimentale occupe une partie importante du cours.
Lors de chaque leçon de sciences on est obligé de recouvrir à l'expérimentation
pour faciliter à nos élèves la compréhension de notions abstraites ».
Observations ;
Expérience prototypique ;
Interprétation ;
Formulation de la loi.
La façon la plus courante de formaliser la démarche expérimentale est de la
découper en plusieurs étapes :
22
RESULTATS : les résultats obtenus nécessitent parfois des mesures
complémentaires de la même expérience.
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Partie pratique
1. Méthodologie
Pour étudier notre problème, et chercher à confirmer ou infirmer nos
hypothèses, nous allons analyser les réponses à un questionnaire anonyme adressé
aux professeurs enseignants des sciences physiques aux collèges et lycées et aux
professeurs stagiaires au CRMEF-CASABLANCA, année universitaire 2013/2014.
Oui Non
La réalisation de l’expérience est-elle indispensable en physique et chimie ?
Les élèves trouvent-ils généralement les expériences comme attrayantes ?
L’élève doit-il être impliqué dans le choix de l’expérience ?
La phase de l’expérience la plus formatrice pour l’élève est-elle celle
d’observation ?
L’interprétation des résultats d’une expérience doit-elle être faite par le professeur ?
L’élève apprend-t-il plus dans l’expérience qu’il réalise que dans l’expérience que
fait le professeur ?
L’élève apprend-t-il plus dans une expérience de groupe que dans une expérience
individuelle ?
L’objectif d’une expérience peut-il être de démontrer une loi ou une théorie ?
L’objectif d’une expérience peut-il être d’approcher un concept ?
L’objectif d'une expérience peut-il être d’utiliser une théorie ?
L’objectif de toute expérience est-elle seulement de motiver l’élève ?
L’objectif d’une expérience est de faire apprendre à l’élève la démarche
scientifique ?
La démarche expérimentale permet-elle aux élèves de confronter leurs
connaissances à celles d’autres élèves ?
La démarche expérimentale permet-elle de découvrir des connaissances ?
La démarche expérimentale facilite-elle l’apprentissage des leçons ?
La démarche expérimentale permet-elle de mieux se souvenir des notions
abordées ?
La démarche expérimentale permet-elle aux élèves d’être plus actifs dans le cours ?
Préférez-vous utiliser la démarche expérimentale pour enseigner les sciences
physiques ?
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2. Résultats
Nombres
Nombres Nombres
des copies
des copies des copies Pourcentage
non
Distribuées rendues
rendues
Professeurs de
Lycée
15 5 10 6,58%
Professeurs du
Collège
13 5 8 6,58%
Professeurs
Stagiaire
48 40 8 52,63%
Nombre total
des copies
76 50 26 34,21%
100,00%
25
Professeur exerçant en classe Professeur stagiaire
Question Réponse Réponse Sans Réponse Réponse Sans
% OUI %NON %SR % OUI %NON %SR
N° OUI NON réponse OUI NON réponse
26
27
Analyse des résultats sur les étapes de la
démarche expérimentale
Professeurs exerçants en
4 5 18
classe
27
Pourcentage : Professeurs
5,48% 6,85% 24,66%
exerçants en classe
Professeurs Stagiaires 25 8 13
Pourcentage : Professeurs 46
34,25% 10,96% 17,81%
Stagiaires
Totale 29 13 31 73
39,73% 17,81% 42,47%
28
Pour autres avantages et inconvénients de l’application de la démarche
expérimentale pour l’enseignement des sciences physiques, les professeurs
exerçants en classe et les professeurs stagiaires ont cité :
Comme avantages :
Parvenir à motiver les élèves à s’engager dans une démarche
expérimentale, à la mener à son terme, afin de résoudre un problème
scientifique.
faire émerger les représentations des élèves afin de s’appuyer sur elles
dans le but de les faire évoluer.
développer les capacités d’analyse, d’anticipation, de raisonnement en
les amenant à argumenter, préciser leurs idées lors des moments
d’émission d’hypothèses, d’élaboration de protocoles expérimentaux et
de confrontations.
s’approprier la notion de flottabilité d’un objet.
développer des attitudes de « chercheur » (curiosité…), une posture
scientifique.
évaluer la pertinence du dispositif mis en place (choix du registre
expérimental, rôle de l’enseignant, des confrontations).
Rapportent des diminutions importantes du taux d'échec aux examens
L'implication des étudiants qui deviennent "actifs",
Un environnement d’apprentissage sain et détendu,
Une approche créative.
Donner à l’élève l’envie de répondre à une question qui ait du sens
Chercher à travers des expériences c’est-à-dire en se confrontant avec la
réalité.
Osé de se tromper, recommencer, modifier ses hypothèses et rebondir
sur d'autres questions.
Approche systématique et standardisée : utilisée par tous et connue de
tous.
Aide à structurer la pensée, à être logique.
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Processus qui amène à générer d’autres questions.
Comme inconvénients :
Formuler des hypothèses sans connaître le système à l’étude.
Manipuler les hypothèses selon les résultats obtenus.
Difficulté à remettre en cause l’hypothèse de départ et/ou en reformuler
une nouvelle.
Réflexion est juste mais expérimentation fausse (ou le contraire).
Limitation au niveau des techniques, des systèmes étudiés, (ex. les
systèmes naturels)…
Expérimentation va guider l’élaboration des hypothèses.
3. Interprétations
On remarque d’après le diagramme statistique des copies, que les
professeurs stagiaires disposent du plus grand pourcentage qui est de 52,63%. On
deuxième position on trouve les copies non rendues avec un pourcentage qui
atteint 34,24%. Tandis qu’en troisième position, les professeurs de lycée et les
professeurs du collège partagent la même position, avec un pourcentage qui arrive
à 6,58% qui est d’ailleurs le pourcentage le plus faible.
D’après les tableaux issus des résultats du Questionnaire on remarque
une ressemblance au niveau des résultats obtenus des professeurs de lycée et ceux
du collège, et une grande différence par rapport au résultat obtenu des professeurs
stagiaires :
Pour les professeurs exerçant en classe on remarque un faible
pourcentage au niveau des cases dédié aux réponses (OUI ou NON)
tandis que la case sans réponses garde un pourcentage très élevé qui
varie entre 64,29%et qui arrive jusqu’à 71,43%.
Pour les professeurs stagiaires, les pourcentages les plus remarquables
sont au niveau des cases de réponses (OUI ou NON) et contrairement
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aux professeurs exerçant en classe, le pourcentage des sans réponses
est très faible vu qu’il varie entre 16,67% et qui arrive à 20,83%.
D’après l’analyse effectuer sur les résultats de réponses données par
des professeurs exerçant en classe et des professeurs stagiaires sur les étapes de la
démarche expérimentale on remarque que les professeurs exerçant en classe qui
ont réussis correctement ont un taux de 5,48% et ceux dont la réponse était
incomplète sont de 6,85% et ceux qui n’ont pas répondus ont un pourcentage de
24,66%.
Pour les professeurs stagiaires le taux des réponses complètes atteint
34,25% qui est un pourcentage très élevé en le comparant à celui des professeurs
exerçant en classe (5,48%). Pour les réponses incomplètes le taux arrive à 10,96%
tandis que le taux des sans réponses est de 17,81%.
Selon l’analyse précédente, on peut constater que les professeurs
exerçants en classe ne travaillent pas avec la démarche expérimentale et ça pour les
raisons suivantes ;
Le manque de matériels au laboratoire.
L’insuffisance du temps pour chaque séance.
Le nombre des élèves dans chaque classe ne permet pas d’exercer
des expériences individuelles ou collectives.
Une partie des professeurs ne fait pas des expériences par peur de
non réussite.
Au lieu de présenter des expériences réelles, les professeurs
préfèrent de passer aux simulations.
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système et lui seul qui lui permet de décoder l'information qu'il reçoit. C'est en
fonction de l'évolution de celui-ci qu'il construira, révisera ou affinera son savoir
La construction du savoir suppose donc la prise en compte des représentations
initiales de l'élève.
Révision du rôle de l'expérience.
L'option inductive repose, nous l'avons dit, sur un enseignement des théories
effectué au plus près de l'observation des faits. Le principal inconvénient d'une
telle procédure est que l'élève ne fait pas la différence entre les faits et le modèle
-l'environnement théorique - qu'il n'a pas élaboré. Il limite alors le raisonnement
scientifique en s'en tenant au calcul par l'emploi de formules. On connaît la suite...
Une démarche se proposant de construire un apprentissage réellement
scientifique devra donc veiller à bien différencier le modèle et la réalité des faits. A
cette fin, il sera prudent de partir de situations expérimentales profondément
ancrées dans la réalité quotidienne et non simplifiées a priori, et de conduire l'élève
à élaborer lui-même le problème traitable du point de vue de la physique(GIL
PEREZ et MARTINEZ-TORREGROSA, 1987). Finis les points matériels, les
glissements sans frottements, les pistes rectilignes, les bobines non résistives, les
lentilles parfaitement convergentes, les actions mécaniques ponctuelles, les g = 10,
les angles de 30°... C'est à l'élève de simplifier s'il veut résoudre au moyen du
modèle élaboré en classe. Ainsi, en mécanique par exemple, il sera utile de faire
réfléchir et débattre longuement les élèves sur de nombreuses situations prises dans
la vie courante, jamais simplifiées par avance, et de n'introduire le modèle
constitué par le vecteur-force muni de ses lois que lorsque la classe en comprendra
la nécessité. Le modèle apparaîtra alors comme l'outil qui permet la résolution.
Quant à la simplification nécessaire de la situation, elle sera décidée et argumentée
par l'élève dans le but de pouvoir lui appliquer le modèle et de déterminer une
solution acceptable au problème.
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CONCLUSION
D’après l’analyse effectuée, on remarque que les professeurs exerçant en classe
laissent les cases sans réponses lorsqu’ils répondent au Questionnaire portant sur la
démarche expérimentale ce qui peut être due au manque de connaissance et
d’informations à propos de ce sujet.
D’autre part on trouve les professeurs stagiaires qui répondent plus aux
questions du Questionnaire et qui occasionnellement laissent sans réponses, ce qui
est due au connaissance acquise lors de leurs formation au centre, qui nous montre
l’efficacité de cette formation qui à influencer les professeurs stagiaires en les
comparant avec les professeurs exerçants en classe qui n’ont pas eu le privilège
d’avoir la même formation auparavant.
Et pour résoudre ce problème, il serait d’une grande importance de proposer aux
professeurs une formation continue qui leur permettra d’acquérir plus
d’informations sur la démarche expérimentale et qui influencera par la suite sur les
résultats des élèves.
33
Bibliographie
[1] 1976 Qu’est-ce que la science ? Editions la Découverte Paris 1987 Le
Livre de Poche.
GIORDAN A. et DE VECCHI G. 1994 (première édition 1987). Les origines du
savoir. Des conceptions des apprenants aux concepts scientifiques. Editions Déchaux
et Nestlé (actualités pédagogiques et psychologiques)
[5] ThA_se_Matha_-_DA_marche_d_investigation
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