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Analyse de Base II
Pr : Jawad H’michane
Plan du cours
Première partie :
Formule de Taylor avec reste intégral.
Formule de Taylor-Lagrange.
Formule de Taylor-Young.
Deuxième partie :
Développements limités.
Définition
Une fonction f est de classe C n sur un intervalle I si elle est n fois
dérivable sur I et si f (n) est continue sur I.
Si f est de classe C n pour tout n ∈ N, on dit qu’elle est indéfiniment
dérivable ou de classe C ∞ sur I.
Théorème
Soit f une fonction de C n+1 sur un intervalle I de R. Si (a, x ) ∈ I 2 .
Alors :
n
f k (a) (x − t)n n+1
X Z x
k
f (x ) = (x − a) + f (t)dt
k=0
k! a n!
f k (a)
Le polynôme Tn (x ) = nk=0 − a)k est appelé polynôme
P
k! (x
de Taylor de f de degré n.
La fonction définie sur I par
(x − t)n n+1
Z x
Rn (x ) = f (t)dt
a n!
est appelée reste intégral.
Analyse de Base II 6 novembre 2023 7 / 48
Exemple
Formule de Taylor avec reste intégral pour la fonction cosinus à
l’ordre 2 en 0 :
x2 (x − t)2
Z x
∀x ∈ R, cos(x ) = 1 − + sin(t)dt
2 0 2!
Formule de Taylor avec reste intégral pour la fonction exponentielle à
l’ordre n, n ∈ N, en 0 :
x2 xn (x − t)n
Z x
∀x ∈ R, exp(x ) = 1 + x + + ... + + exp(t)dt
2! n! 0 n!
Proposition
Soit f une fonction de classe C n+1 sur un intervalle I de R et soit
a ∈ I. Si x ∈ I, on peut, d’après le théorème précédent, écrire f (x )
sous la forme
n
(x − a)k k (x − t)n n+1
X Z x
f (x ) = f (a) + f (t)dt
k=0
k! a n!
= Tn (x ) + Rn (x )
On a alors
|x − a|n+1
|f (x ) − Tn (x )| = |Rn (x )| ≤ Mn+1
(n + 1)!
où Mn+1 est un majorant de |f n+1 | sur [a, x ] (qui existe car f (n+1) est
continue sur le segment [a, x ]).
Analyse de Base II 6 novembre 2023 9 / 48
Formule de Taylor avec reste intégral.
Théorème
Soient n ∈ N, f : [a, b] −→ R de classe C n telle que f (n) soit dérivable
sur ]a, b[. Alors il existe c ∈]a, b[ tel que
n
X f (k) (a) f (n+1) (c)
f (b) = (b − a)k + (b − a)n+1 .
k=0
k! (n + 1)!
Théorème
Soient n ∈ N, f : [a, b] −→ R de classe C n telle que f (n) soit dérivable
sur ]a, b[. Alors il existe c ∈]a, b[ tel que
n
X f (k) (a) f (n+1) (c)
f (b) = (b − a)k + (b − a)n+1 .
k=0
k! (n + 1)!
Definition
La quantité définie dans l’égalité ci-dessus, c’est-à-dire
(b − a)n+1 (n+1)
f (c)
(n + 1)!
Exemple
Pour la fonction définie par f (t) = ln(1 + t), la formule de
Taylor-Lagrange à l’ordre 3 affirme l’existance d’un c ∈]0, x [ pour tout
x ∈] − 1, +∞[ tel que :
x2 c3
f (x ) = x − +
2 3(1 + c)3 .
Exercice
Soit a un réel strictement positif.
1 Ecrire la formule de Taylor-Lagrange pour la fonction cosinus
hyperbolique, sur l’intervalle [0, a], avec un reste à l’ordre 5.
2 Montrer que
a2 a4 a5
0 ≤ ch(a) − 1 − − ≤ sh(a)
2! 4! 5!
3 En déduire que :
433 1 433 1
≤ ch( ) ≤ + .
384 2 384 3840
Exercice
Montrer que pour tout t ∈ I =]1, +∞[,
(t − 1)2
t −1− < ln(t) < t − 1.
2
Théorème
Soient f une fonction de classe C n sur un intervalle I de R et a ∈ I.
Il existe une fonction ε définie sur I telle que
∀x ∈ I, f (x ) = Tn (x ) + (x − a)n ε(x )
n
X f k (a)
∀x ∈ I, f (x ) = (x − a)k + o ((x − a)n ).
k=0
k! x −→a
x3 x5
∀x ∈ R, sin(x ) = x − + + o (x 5 )
3! 5! x −→0
2 La formule de Taylor-Young de la fonction exp en 0 à l’ordre n > 1
est :
x2 xn
ex = 1 + x + 2! + ··· + n! + x n ε(x ).
Il est important dans les exercices de savoir choisir son outil. Quand
utiliser une formule de Taylor-Young ? Une inégalité de Taylor-Lagrange ?
La formule de Taylor-Young fournit une approximation locale d’une
fonction f au voisinage d’un point a par un polynôme Tn , le
polynôme de Taylor
L’inégalité de Taylor-Lagrange fournit une majoration globale du reste
Rn de cette approximation sur un segment [a, x ], même lorsque x est
éloigné de a.
La formule de Taylor-intégrale est la plus précise et donne
explicitement le reste Rn sous forme d’une intégrale. Les deux autres
formules en sont une conséquence.
Définition
Soient a un réel et f une fonction définie sur un voisinage
I =]a − α, a[∪]a, a + α[ de a (avec α > 0). On dit que f admet un
développement limité (DL) au (voisinage du) point a à l’ordre n ∈ N,
s’il existe des réels a0 , a1 , · · · , an de sorte que pour tout x ∈ I :
Remarque
Si f admet un DL en un point a à l’ordre n alors elle en possède un pour
tout k ≤ n. En effet,
f (x ) = a0 +a1 (x −a)+· · ·+ak (x −a)k +(x −a)k ak+1 (x − a) + · · · + an (x − a)n−k + (x − a)n−k ε(x )
| {z
=η(x )
avec η(x ) −→ 0
x →a
Proposition
Si f est de classe C n sur un intervalle contenant a alors f admet un
DL au point a à l’ordre n, qui provient de la formule de Taylor-Young
(k)
(en posant ak = f k!(a) ).
Proposition
Si f est de classe C n sur un intervalle contenant a alors f admet un
DL au point a à l’ordre n, qui provient de la formule de Taylor-Young
(k)
(en posant ak = f k!(a) ).
Proposition
Si f admet un DL alors ce DL est unique.
Proposition
Si f est de classe C n sur un intervalle contenant a alors f admet un
DL au point a à l’ordre n, qui provient de la formule de Taylor-Young
(k)
(en posant ak = f k!(a) ).
Proposition
Si f admet un DL alors ce DL est unique.
Corollaire
Supposons que f admet un DL en 0.
Si f est paire (resp. impaire) alors la partie polynomiale de son DL en
0 ne contient que des monômes de degrés pairs (resp. impairs).
Corollaire
Si f est de classe C n sur un intervalle ouvert contenant 0, un DL en 0
à l’ordre n est l’expression :
x2 xn
f (0) + f ′ (0)x + f ′′ (0) + · · · + f (n) (0) + x n ε(x ).
2! n!
Corollaire
Si f est de classe C n sur un intervalle ouvert contenant 0, un DL en 0
à l’ordre n est l’expression :
x2 xn
f (0) + f ′ (0)x + f ′′ (0) + · · · + f (n) (0) + x n ε(x ).
2! n!
Example
DL de cos en 0 à l’ordre 2n + 1 est :
x2 x4 x 2n
cos(x ) = 1 − 2! + 4! + · · · + (−1)n (2n)! + x 2n+1 ε(x )
x2 x4 2n
cos(x ) = 1− 2!
+ 4!
+ · · · + (−1)n (2n)!
x
+ x 2n+1 ε(x ) ( à 2n + 1)
x3 x5 2n+1
sin(x ) = x− 3!
+ 5!
+ · · · + (−1)n (2n+1)!
x
+ x 2n+2 ε(x ) ( à 2n + 2)
1
1+x
= 1 − x + x 2 − x 3 + · · · + (−1)n x n + x n ε(x ) ( à l’ordre n)
1
1−x
= 1 + x + x 2 + x 3 + · · · + x n + x n ε(x ) ( à l’ordre n)
α(α−1) 2 α(α−1)···(α−n+1) n
(1 + x )α = 1 + αx + 2!
x + ··· + n!
x + x n ε(x ) ( à l’ordre n)
x2 x3 n
ln(1 + x ) = x− 2
+ 3
+ · · · + (−1)n+1 xn + x n ε(x ) ( à l’ordre n)
Remarque
Nous avons vu que le DL de la fonction x 7→ sin(x ) en 0 à l’ordre 2n + 2
est donné par :
x3 x5 x 2n+1
sin(x ) = x − + + · · · + (−1)n + x 2n+2 ε(x )
3! 5! (2n + 1)!
sin(x ) x2 x4 x 2n
=1− + + · · · + (−1)n + x 2n+1 ε(x )
x 3! 5! (2n + 1)!
sin(x )
Ainsi, même si la fonction x 7→ x n’est pas définie en 0, elle admet un
DL à tout ordre en 0.
Proposition
On suppose que f et g sont deux fonctions qui admettent des DL en 0 à l’ordre
n:
(f × g)(x ) = Tn (x ) + x n ε(x )
cos(x )
Le DL de la fonction g : x 7→ 1−x (définie sur R \ {1}) en 0 à
l’ordre 3 est :
x2 x3
g(x ) = 1 + x + + + x 3 ε(x ).
2 2
cos(x )
Le DL de la fonction g : x 7→ 1−x (définie sur R \ {1}) en 0 à
l’ordre 3 est :
x2 x3
g(x ) = 1 + x + + + x 3 ε(x ).
2 2
x2 x3
cos(x ) ln(1 + x ) = x − − + x 4 ε(x ).
Analyse de Base II
2 6 6 novembre 2023 28 / 48
Opérations sur les développements limités.
Composition :
Proposition
On suppose que f et g sont deux fonctions qui admettent des DL en 0 à l’ordre
n:
f (x ) = A(x ) + x n ε1 (x ) = a0 + a1 x + · · · + an x n + x n ε1 (x )
et
g(x ) = B(x ) + x n ε2 (x ) = b0 + b1 x + · · · + bn x n + x n ε2 (x ).
Si limx →0 g(x ) = 0 (c’est-à-dire b0 = 0) alors la fonction f ◦ g admet un DL en 0
à l’ordre n qui est :
f ◦ g(x ) = Tn (x ) + x n ε(x )
où Tn est le polynôme obtenu en ne gardant, dans le polynôme A(B(x )), que les
termes de degré inférieur ou égal à n.
Exemple
Le DL de la fonction h(x ) = sin (ln(1 + x )) (définie sur ] − 1, +∞[) en 0 à l’ordre
3 est :
x2 x3
h(x ) = x − + + x 3 ε(x ).
2 6
Exemple
Le DL de la fonction h(x ) = sin (ln(1 + x )) (définie sur ] − 1, +∞[) en 0 à l’ordre
3 est :
x2 x3
h(x ) = x − + + x 3 ε(x ).
2 6
p
Le DL de la fonction h(x ) = cos(x ) en 0 à l’ordre 4 est :
x2 x4
h(x ) = 1 − − + x 4 ε(x ).
4 96
Exemple
Le DL de la fonction h(x ) = sin (ln(1 + x )) (définie sur ] − 1, +∞[) en 0 à l’ordre
3 est :
x2 x3
h(x ) = x − + + x 3 ε(x ).
2 6
p
Le DL de la fonction h(x ) = cos(x ) en 0 à l’ordre 4 est :
x2 x4
h(x ) = 1 − − + x 4 ε(x ).
4 96
sin(x )
Le DL de la fonction h : x 7→ ln x
en 0 à l’ordre 4 est :
x2 x4
h(x ) = − − + x 4 ε(x ).
6 180
f (x ) f (x ) 1
= .
g(x ) b0 1 + u(x )
1
Le DL en 0 à l’ordre n de 1+u(x ) est obtenu par la Proposition de la
f (x )
composition. Multipliant ce DL par celui de b0 en 0 à l’ordre n , on
f (x )
obtient le DL de g(x ) en 0 à l’ordre n .
Analyse de Base II 6 novembre 2023 31 / 48
Opérations sur les développements limités.
Exemple
Le DL de tan en 0 à l’ordre 5 est :
x3 2x 5
tan(x ) = x + + + x 5 ε(x ).
3 15
Exemple
Le DL de tan en 0 à l’ordre 5 est :
x3 2x 5
tan(x ) = x + + + x 5 ε(x ).
3 15
1+x
Le DL de 3+x
en 0 à l’ordre 4 est :
1+x 1 2x 2x 2 2x 3 2x 4
= + − + − + x 4 ε(x ).
3+x 3 9 27 81 243
Exemple
Le DL de tan en 0 à l’ordre 5 est :
x3 2x 5
tan(x ) = x + + + x 5 ε(x ).
3 15
1+x
Le DL de 3+x
en 0 à l’ordre 4 est :
1+x 1 2x 2x 2 2x 3 2x 4
= + − + − + x 4 ε(x ).
3+x 3 9 27 81 243
ln(1+x )
Le DL de sin(x )
en 0 à l’ordre 3 est :
ln(1 + x ) x x2 x3
=1− + − + x 3 ε(x ).
sin(x ) 2 2 3
Proposition
Soit f une fonction continue sur un intervalle ouvert I, admettant un
DL en a ∈ I à l’ordre n :
(avec η est une fonction définie sur I telle que η(x ) −→ 0).
x →a
En d’autres termes, on peut intégrer un développement limité, et l’on
gagne un ordre de développement.
Exemple
1
Le DL en 0 de la fonction x 7→ 1+x à l’ordre n est :
x2 x3 x4 (−1)n x n+1
ln(1 + x ) = x − + − ··· + + x n+1 ε(x ).
2 3 4 n+1
Calculs de limites :
Exemple
ln(1+x )−tan(x )+ 12 sin2 (x )
Calcul de limx →0 3x 2 sin2 (x )
.
Calculs de limites :
Exemple
ln(1+x )−tan(x )+ 12 sin2 (x )
Calcul de limx →0 3x 2 sin2 (x )
.
1 1
Calcul de limx →0 x − ln(1+x ) .
Recherche d’équivalents :
Soit x0 un réel ou x0 = ±∞. Soient f et g deux fonctions définies au
voisinage de x0 . On dit que f est équivalente à g au voisinage de x0 s’il
existe une fonction ε définie sur un voisinage I ⊆ Df ∩ Dg de x0 telle que
limx →x0 ε(x ) = 0 et :
pour tout x ∈ I, f (x ) = g(x ) 1 + ε(x ) .
f (x ) −ε(x )
pour tout x ∈ J, g(x ) = = f (x ) 1 +
1 + ε(x ) 1 + ε(x )
−ε(x )
et limx →x0 1+ε(x ) = 0. Ce qui veut dire que g(x ) ∼ f (x ). On peut donc
x →x0
dire que f et g sont équivalentes au voisinage de x0 .
ap (x −x0 )p +ap+1 (x −x0 )p+1 +· · ·+an (x −x0 )n +(x −x0 )n ε(x ) avec ap ̸= 0
alors
f (x ) ∼ ap (x − x0 )p .
x →x0
Exemple
Déterminons un équivalent au voisinage de 0 de la fonction f définie
sur R par :
f (x ) = x (1 + cos x ) − 2 tan x .
Exemple
Déterminons un équivalent au voisinage de 0 de la fonction f définie
sur R par :
f (x ) = x (1 + cos x ) − 2 tan x .
1 x (1 + x )
f (x ) = exp − .
x x2 + 1
Méthode :
Si en a, on dispose d’un développement limité :
f (x ) = a0 + a1 (x − a) + a2 (x − a)2 + (x − a)2 ε(x ) avec a2 ̸= 0 alors
la tangente en a est la droite d’équation y = a0 + a1 (x − a) et, au
voisinage de a, la position de la courbe par rapport à cette tangente
est donnée par le signe de a2 . C’est-à-dire que le signe de f (x ) − y au
voisinage de a est le même signe de a2 .
Méthode :
Si en a, on dispose d’un développement limité :
f (x ) = a0 + a1 (x − a) + a2 (x − a)2 + (x − a)2 ε(x ) avec a2 ̸= 0 alors
la tangente en a est la droite d’équation y = a0 + a1 (x − a) et, au
voisinage de a, la position de la courbe par rapport à cette tangente
est donnée par le signe de a2 . C’est-à-dire que le signe de f (x ) − y au
voisinage de a est le même signe de a2 .
Plus généralement, si en a, on dispose d’un développement limité à
un ordre p ≥ 2 : f (x ) = a0 + a1 (x − a) + ap (x − a)p + (x − a)p ε(x )
avec ap ̸= 0 alors la tangente en a est la droite d’équation
y = a0 + a1 (x − a) et, au voisinage de a, la position de la courbe par
rapport à cette tangente est donnée par le signe de ap (x − a)p .
Exemple
Soit f : x 7→ ln(x 2 + 2x + 2). Donnons l’équation de la tangente à Cf au
point d’abscisse 0 et étudions la position relative de la courbe et de la
tangente au voisinage de ce point.
Asymptotes au voisinage de ∞ :
Definition
On dit que la fonction f admet un développement limité généralisé à
lordre n au voisinage de +∞ s’il existe un intervalle I =]a, +∞[⊆ Df , un
entier p ≥ 0, des réels bp , · · · , b1 , a0 , · · · , an et une fonction ε tels que :
pour tout x ∈ I
a1 a2 an 1 1
f (x ) = bp x p + bp−1 x p−1 + · · · + b1 x + a0 + + 2 +···+ n + nε
x x x x x
avec limx 7→+∞ ε x1 = 0.
On définit le DL généralisé au voisinage de −∞ d’une manière analogue.
Asymptotes au voisinage de ∞ :
Pour démontrer que la courbe Cf admet la droite d’équation y = ax + b
comme asymptote au voisinage de l’infini, il suffit d’avoir un
développement limité généralisé au voisinage de l’infini à l’ordre 0 de la
fonction f de la forme
1
f (x ) = bx + a + ε
x
Si au voisinage de l’infini, on dispose d’un développement limité à un ordre
n≥1:
an 1 1
f (x ) = bx + a0 + n + n ε avec an ̸= 0
x x x
alors la droite d’équation y = bx + a0 est asymptote à Cf au voisinage de
l’infini et f (x ) − y à le même signe que xann .
Asymptotes au voisinage de ∞ :
Exemple
A l’aide des développements limités généralisés, déterminons les
asymptotes éventuelles et la position relative par rapport aux asymptotes
√ de la fonction définie sur ] − ∞, −1] ∪ [1, +∞[
de la courbe√représentative
par f (x ) = x + 1 + x 2 − 1.
2
Extrémum local :
En un point a où la fonction f admet un extrémum local, on a f ′ (a) = 0.
Réciproquement, si f ′ (a) = 0, pour savoir si on a effectivement un
extrémum, on cherche le premier terme non nul d’ordre supérieur ou égal à
1 dans le développement limité de f en a :
Exemple
2
Pour x ∈ R, on pose f (x ) = xe x .
Donner le développement limité de f −1 à l’ordre 4 en 0.
Analyse de Base II 6 novembre 2023 48 / 48