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Module : TOPOMETRIE - GPS

F i l i èr e s : LP – Géomatique et Géosciences Appliquées


DU – Génie Géomatique
Version : v.1.0 – septembre 2020

Section I : INTRODUCTION

Généralités
Ce cours est extrait pour l’essentiel de cet Ouvrage de référence : Topographie Topométrie Moderne_Tome1.pdf
C'est pas sorcier - Cartographie : https://youtu.be/Ft6KM9AzKig

L’objet de cette partie est de présenter les méthodes d’acquisition d’informations géométriques sur des objets par levé direct
sur le terrain. L’ensemble des méthodes présentées ont chacune des spécificités, des conditions d’application et d’exécution
précises.

Topométrie : du grec topos signifiant le lieu et métrie signifiant l’opération de mesurer. C’est donc l’ensemble des techniques
permettant d’obtenir les éléments métriques indispensables à la réalisation d'un plan à grande ou très grande échelle (voir
Lever de détail, chap. 8). Ces éléments nécessitent différentes mesures sur le terrain suivies de nombreux calculs, schémas et
croquis. C’est un domaine vaste qui demande de nombreuses compétences auxquelles l’outil informatique est aujourd’hui
indispensable.
Topographie : association de topos et de graphein qui, en grec, signifie décrire. C’est donc la science qui donne les moyens de
représentation graphique ou numérique d’une surface terrestre.
Géodésie : c’est la science qui étudie la forme de la terre. Par extension, elle regroupe l’ensemble des techniques ayant pour
but de déterminer les positions planimétriques et altimétriques d’un certain nombre de points géodésiques et repères de
nivellement.
Cartographie : c’est l’ensemble des études et opérations scientifiques, artistiques et techniques intervenant à partir
d’observations directes ou de l’exploitation d’un document en vue d’élaborer des cartes, plans et autres moyens d’expression.
Ci-après, est donnée une classification des cartes en fonction de leur échelle et de leur finalité :
Planimétrie : mesure, dans toutes leurs parties, les figures géométriques formées par les limites des détails répandus sur le
terrain et les projette sur un plan horizontal ; ces détails peuvent être naturels ou artificiels. Toutes les opérations de la
planimétrie se résument en des mesures de longueurs horizontales ou d'angles dans des plans horizontaux.
Altimétrie / Nivellement : en topographie, c’est l'ensemble des opérations consistant à mesurer des différences de niveau,
généralement pour déterminer des altitudes qui conduisent à la représentation du relief du sol sur un plan ou une carte. En
d'autres termes, le nivellement permet de mesurer des dénivelés puis de déduire l'altitude de repères ou de points
caractéristiques du sol ou d'ouvrages.
Altitude : Terme générique désignant de manière générale la distance verticale d'un point à une surface de référence.
Plan : Représentation plane, précise et détaillée (comparé à une carte) d'une certaine portion de terrain, à grande échelle ;
tels que plans d'urbanismes (1/5.000), plans parcellaires (1/2.000, 1/1000), plan cadastral urbain (1/500), plan de voirie et
d'implantation, plan d'architectures…
Carte : Représentation conventionnelle d'une certaine portion de terrain, à petite échelle ; tels que cartes géographiques,
cartes topographiques et cartes routières dont les échelles varient du 1/1.000.000 à 1 /10.000
Echelle : C'est le rapport numérique entre une longueur mesurée sur une carte ou un plan et la projection plane réduite de
cette même longueur mesurée sur le terrain.
Levé topographique : C’est l’ensemble des opérations destinées à recueillir sur le terrain les éléments du sol, (sous-sol et du
sur-sol) nécessaires à l'établissement d'un plan ou d'une carte ; il implique la mesure locale d'un nombre important de points
permettant la description des objets géographiques. Un levé est réalisé à partir d'observations : actions d'observer au moyen
d’un instrument permettant des mesures.
Calculs topométriques : Ils traitent numériquement les observations d'angles, de distances et de dénivelées, ainsi que les
superficies, pour fournir les coordonnées rectangulaires planes : abscisse X, ordonnée Y et altitude H des points du terrain ; en
retour, les calculs topométriques exploitent ces valeurs pour déterminer les angles, distances, dénivelées non mesurées, afin
de permettre notamment les implantations.
Implantation : c’est l’opération qui consiste à reporter sur le terrain, suivant les indications d’un plan, la position de
bâtiments, d’axes ou de points isolés dans un but de construction ou de repérage. La plupart des tracés d’implantation sont
constitués de droites, de courbes et de points isolés.
Canevas : c’est l’ensemble des points connus en planimétrie et/ou en altimétrie avec une précision absolue homogène.
Projets d’aménagement : Ce sont les projets qui modifient la planimétrie et l'altimétrie d'un terrain : aménagements fonciers,
lotissements, tracés routiers et ferroviaires, gestion des eaux : drainage, irrigation, canaux, fossés, etc.
Suivi et contrôle des ouvrages : Les ouvrages d’art une fois construits demandent souvent un suivi, c'est-à-dire une
auscultation à un intervalle de temps plus ou moins réguliers suivant leur destination : digues, ponts, affaissements, etc. Les
travaux topographiques correspondants débouchent généralement sur les mesures des variations des coordonnées XYZ de
points rigoureusement définis, suivies de traitement numérique constatant un état et éventuellement prévoyant une
évolution.

Applications de la topographie
Le domaine d'application de la topographie est vaste. En voici les activités courantes :
• La topographie de construction : fournit des informations qui servent à la construction des réseaux, des poteaux
d'éclairage public ...
• La topographie routière : liée aux autoroutes, aux chemins de fer et aux travaux s'étendant sur de grandes distances, par
exemple :
o Implanter l'axe de la route
o Piqueter les courbes routières
• La topographie cadastrale : consiste à déterminer la délimitation et le morcellement des propriétés foncières :
o Subdiviser des lots
o Piqueter des lots
o Rétablir d'anciennes lignes de propriété
• La topographie souterraine : s'intéresse à la détermination de l'orientation et des dimensions des galeries, au calcul des
volumes, exemple :
o Localiser les puits ...
o Levé de galerie
• La topographie industrielle : s'oriente vers les aménagements des installations industrielles au moyen d'instruments
optiques.

Interaction géomaticien - topographe


Le géomaticien qui n'est pas spécialisé en topographie doit être capable de :
• Comprendre tout document établi par un topographe.
• Pouvoir communiquer avec un topographe.
• Exécuter des mesures topométriques simples.
• Exécuter des opérations topographiques de base.
• Surveiller la bonne exécution d'un levé.
• Réceptionner les travaux réalisés.
• Manipuler des appareils topographiques.

Trigonométrie et triangulation

Triangle
http://www.col-verne-illzach.ac-strasbourg.fr/disciplines/maths/manuels/Cycle4/Chapitre_D1_Angles_et_triangles.pdf
http://www.clg-lurcat-sarcelles.ac-versailles.fr/IMG/pdf/5_4_cours_triangles-8.pdf
http://www.debart.fr/pdf/geometrie_triangle.pdf

Triangulation
https://michel.re/triangulation/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Triangulation
http://serge.mehl.free.fr/anx/geodesie_trg.html

Trigonométrie
https://www.maths-france.fr/MathSup/Cours/04-trigonometrie.pdf
http://mathematiques.lmrl.lu/Cours/Cours_2e/2CD-trigonometrie.pdf
https://webusers.imj-prg.fr/~mathieu.mansuy/pdf/PCSI5-Formulaire-trigo.pdf
https://math.unice.fr/~frapetti/analyse/Trigonometrie.pdf
https://www.maths-france.fr/MathSup/Cours/FormulaireTrigo.pdf
https://fr.wikipedia.org/wiki/Trigonom%C3%A9trie

Loi des Cosinus ou Théorème d’Al -Kashi


On appelle formule d'Al-Kashi, ou loi des cosinus, l'égalité suivante, valable dans tout triangle ABC, qui relie la
longueur des côtés en utilisant le cosinus d'un des angles du triangle :
Cette loi est utile pour calculer la distance entre 2 points, lorsqu’on connait la distance qui relie chacun d’eux à un même
point et l’angle formé par ses 2 distances :
̂ ) ou 𝒂 =
a2 = b2 + c2 – 2.b.c.cos(𝑨
√𝐛 𝟐 + 𝒄𝟐 – 𝟐𝐛𝐜. 𝐜𝐨𝐬(𝑨 ̂)
̂ ) ou 𝒃 =
b2 = a2 + c2 – 2.a.c.cos(𝑩
√𝒂𝟐 + 𝐜 𝟐 – 𝟐𝐚𝐜. 𝐜𝐨𝐬(𝑩 ̂)
̂ ) ou 𝒄 =
c2 = a2 + b2 – 2.a.b.cos(𝑪
√𝐚𝟐 + 𝐛 𝟐 – 𝟐𝐚𝐛. 𝐜𝐨𝐬(𝑪 ̂)

Elle est aussi utile pour le calcul des angles d'un triangle dont on
connaît les trois côtés :

𝟐 + 𝐜 𝟐 – 𝐚𝟐 𝟐 + 𝐜 𝟐 – 𝐛𝟐 𝟐 + 𝐛𝟐 – 𝐜 𝟐
̂ = 𝒂𝒓𝒄𝒐𝒔 𝐛
𝑨 ̂ = 𝒂𝒓𝒄𝒐𝒔 𝐚
𝑩 ̂ = 𝒂𝒓𝒄𝒐𝒔 𝐚
𝑪
𝟐𝒃𝒄 𝟐𝒂𝒄 𝟐𝒂𝒃

Dans un triangle rectangle, si a est la longueur de l'hypoténuse, alors cos(Â)=0, et on retrouve le théorème de Pythagore
classique.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Lumi%C3%A8re_sur/Th%C3%A9or%C3%A8me_d%27Al-Kashi
https://fr.wikipedia.org/wiki/Al-Kashi
https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_des_cosinus

Loi des Sinus


https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_des_sinus

On appelle loi des sinus l'égalité suivante, valable dans tout triangle ABC, qui exprime la proportionnalité entre les longueurs
des côtés et les sinus des angles opposés :

Cette loi permet de calculer une distance à partir de son angle opposé et un 2ème couple « distance - angle opposé » du
triangle.
Elle permet aussi de calculer un angle à partir de son côté opposé et un 2ème couple « distance - angle opposé » du triangle.

On peut même améliorer cette relation en introduisant R le rayon du cercle circonscrit à ABC et S la surface du triangle. On a
en effet :

Ainsi, on peut calculer une distance ou un angle à partir de son opposé et du rayon du cercle circonscrit.
La loi des sinus, sous ses différentes formes (il existe aussi une loi similaire pour la trigonométrie sphérique) est l'œuvre des
mathématiciens arabes du Xè au XIIIè siècle.

En géométrie euclidienne, la formule de Héron, trouvée par Héron d'Alexandrie, permet de calculer la surface « S » d'un
triangle quelconque en ne connaissant que les longueurs des trois côtés du triangle :

𝑷 𝑷 𝑷 𝑷
𝑺= −𝒂 −𝒃 −𝒄
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐

Avec « P » est le périmètre du triangle, a, b et c sont les longueurs des côtés du triangle : P = a + b + c

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