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REPUBLIQUE DU NIGER

MILLENNIUM CHALLENGE ACCOUNT NIGER (MCA-NIGER)

DOSSIER D’APPEL D’OFFRES

Émis le : 9 Avril 2020

Pour le compte du Gouvernement du Niger


Millennium Challenge Account - Niger

Financé par
LES ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE

Par l’intermédiaire de la
MILLENNIUM CHALLENGE CORPORATION

Pour
LES TRAVAUX DE REHABILITATION DE LA RN7 POUR LE
TRONCON DOSSO-BELLA II (83KM) ET DE GESTION
D’ENTRETIEN PAR NIVEAUX DE SERVICE (GENIS) DE
L’ENSEMBLE DE L’AXE DOSSO - BELLA II –GAYA (157KM)

DAO N° : IR/RMA/3/CB/051/19
Section I : Instructions aux Soumissionnaires

Avis d’Appel d’offres


Niamey Niger
Le 9 Avril 2020

Objet : Travaux de réhabilitation de la RN7 pour le tronçon Dosso-Bella II (83km) et


de Gestion d’Entretien par Niveaux de Service (GENiS) de l’ensemble de l’axe
Dosso - Bella II–Gaya (157km)
DAO N° : IR/RMA/3/CB/051/19

Madame, Monsieur,

Les États-Unis d’Amérique, agissant par l’intermédiaire de la Millenium Challenge Cor-


poration (« MCC ») et le Gouvernement du Niger (le « Gouvernement ») ont signé un
Compact en vue d’une assistance au titre du Millennium Challenge Account pour un
montant d’environ Quatre Cent Trente Sept Millions de Dollars US (le « Financement
MCC ») afin de contribuer à la réduction de la pauvreté par la croissance économique au
Niger (le « Compact »). Le Gouvernement, agissant par l’intermédiaire du Millennium
Challenge Account-Niger (le « Maître d’Ouvrage »), entend utiliser une partie du Finan-
cement MCC pour les paiements autorisés en vertu du contrat pour lequel cet avis d’Ap-
pel d’offres a été émis. Il est entendu que ce contrat sera prolongé au-delà de la durée du
Compact (qui sera clôturé à la date du 25 Janvier 2023) et que le Gouvernement conti-
nuera comme partie de ce contrat à la place de MCA-Niger, avec des paiements prove-
nant d’autres sources. Pendant la durée du Compact, les paiements effectués par le Maître
d’Ouvrage au titre du contrat proposé seront soumis, à tous égards, aux termes et condi-
tions du Compact et des documents connexes, y compris aux restrictions sur l’utilisation
et le décaissement du Financement MCC. Aucune partie autre que le Gouvernement et
l’Entité MCA ne peut se prévaloir du Compact ni prétendre au produit du Financement
MCC. Le Compact et les documents s’y rapportant sont disponibles sur le web de MCC
(www.mcc.gov) et sur le web du Maître d’ouvrage (www.mcaniger.ne).

Le Programme du Compact comprend les deux projets suivants :

1. Le Projet Irrigation et Accès aux Marchés, dont l’objectif est d’augmenter les
revenus d’origine rurale par le biais de l’amélioration de la productivité agricole et de
l’augmentation des ventes issues de la modernisation de l’irrigation agricole et des
systèmes de gestion des inondations, en assurant un accès suffisant aux divers secteurs et
marchés existants.

2. Le Projet de Communautés Résilientes au Changement Climatique dont


l’objectif est d’augmenter les revenus des familles dépendant de l’agriculture et de
l’élevage à petite échelle dans les communes éligibles et sur les axes d’élevage de bétail
dans les régions rurales du Niger en améliorant la productivité des exploitations agricoles
et des éleveurs, en favorisant le développement durable des ressources naturelles

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Section I : Instructions aux Soumissionnaires

essentielles à la production, en soutenant la croissance des entreprises agricoles et en


augmentant les ventes des marchandises ciblées sur les marchés concernés.

Le Maître d’ouvrage demande aux Soumissionnaires intéressés de soumettre des Offres


sous plis scellés portant sur l’exécution des Travaux de réhabilitation de la RN7 pour
le tronçon Dosso-Bella II (83km) et de Gestion d’Entretien par Niveaux de Service
(GENiS) de l’ensemble de l’axe Dosso - Bella II–Gaya (157km) qui est proposé en tant
que marché unique basé d’une part sur un Devis quantitatif à prix unitaire pour les Tra-
vaux de réhabilitation et Travaux d'urgence et d’autre part sur un Devis forfaitaire à prix
ferme pour les Services d’entretien.

Tous les Soumissionnaires éligibles sont invités à soumettre une offre. Veuillez noter
qu’aucune présélection n’a eu lieu pour cette passation de marchés. Le processus de
sélection, tel que décrit, comporte une étape de qualification qui comprendra un examen
des performances passées et un contrôle des références, qui feront l’objet d’une
vérification avant l’attribution du marché.

Un Entrepreneur sera sélectionné par le biais d’une procédure d’Appel d’offres ouvert
basé sur la Qualité et le Prix (Quality and Price Based Selection – QPBS) telle que décrite
dans le Dossier d’appel d’offres accompagnant le présent Avis d’appel d’offres. Les
Soumissionnaires sont avisés que ces procédures sont régies par les Directives sur la
Passation des marchés du Programme de MCC, qui peuvent être consultées sur le site
web de MCC. Bien que ces procédures soient semblables à celles de la Banque Mondiale 1
relatives aux Dossiers Types d’Appel d’Offres pour la Passation de marchés des Travaux
Routiers à Obligation de Résultats, il existe plusieurs différences notables, les
Soumissionnaires sont donc priés de lire attentivement ces instructions.

Veuillez noter qu’une conférence préalable à la soumission des offres se tiendra en


ligne, tel que cela est décrit dans les Données particulières de l’appel d’offres (« DPAO
»), à la Section II du présent Dossier d’appel d’offres.

Toutes les Offres doivent être accompagnées d’une Garantie d’Offre sous la forme et
pour le montant indiqué dans les DPAO au paragraphe 20.1 des IS.

La date limite de dépôt des Offres est fixée au 28 Mai 2020 à 10h00, heure de Niamey,
Niger. Les Offres reçues après cette date et heure ne seront pas prises en compte et non
ouvertes à la séance d’ouverture publique des offres. Le dépôt des offres se fera de ma-
nière électronique selon la procédure détaillée en annexe 1 de la Section II du Dossier
d’Appel d’offres.

Les Offres seront ouvertes en présence des Soumissionnaires et/ou de leurs représentants
qui choisiront d’assister à l’ouverture, qui se déroulera le 28 Mai 2020 à 10h30mn, heure
de Niamey, via la conférence en ligne, le lien de la conférence sera adressé par email aux
soumissionnaires après soumission de leur offre.

1
Droits d’auteur de la Banque Mondiale : http://www.worldbank.org

3
Section I : Instructions aux Soumissionnaires

Veuillez noter que seules les offres électroniques seront acceptées. Les offres reçues
après la date et heure requises ne seront en aucun cas acceptées.

Les offres seront évaluées par un panel d’experts dûment qualifiés pour évaluer des
offres. Le panel évaluera les capacités des Soumissionnaires à réaliser les Travaux selon
le budget proposé conformément aux dispositions de la Section III, Examen des Offres,
Critères d’évaluation, et Exigences de qualification du Soumissionnaire.

Veuillez agréer, Madame/Monsieur l’assurance de ma considération distinguée,

Agent de passation de marchés


Millennium Challenge Account – Niger
Avenue Mali Bero
Niamey Niger

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Section I : Instructions aux Soumissionnaires

PREMIÈRE PARTIE

PROCÉDURES D’APPEL
D’OFFRES OUVERT
A DEUX ENVELOPPES

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Section I : Instructions aux Soumissionnaires

TABLE DES MATIÈRES


SECTION I. INSTRUCTIONS AUX SOUMISSIONNAIRES..................................................8
A. GÉNÉRALITÉS.........................................................................................................................10
B. CONTENU DU DOSSIER D’APPEL D’OFFRES.........................................................................244
C. PRÉPARATION DES OFFRES....................................................................................................27
D. REMISE DES OFFRES ET OUVERTURE DES PLIS....................................................................333
E. ÉVALUATION ET COMPARAISON DES OFFRES.........................................................................37
F. ATTRIBUTION DU MARCHÉ....................................................................................................42
SECTION II - DONNÉES PARTICULIÈRES DE L’APPEL D’OFFRES..............................................46
SECTION III – EXAMEN DES OFFRES, CRITERES D’EVALUATION ET EXIGENCES
DE QUALIFICATION DES SOUMISSIONNAIRES...............................................................53
1.0 PROCÉDURE...........................................................................................................................53
2.0 QUALIFICATION.....................................................................................................................62
SECTION IV- FORMULAIRES DE SOUMISSION DES OFFRES...................................853
FORMULAIRES DE L’OFFRE TECHNIQUE....................................................................................864
FORMULAIRES DE L’OFFRE FINANCIÈRE.................................................................................1242
SECTION V – ÉNONCÉ DES TRAVAUX ET SERVICES....................................................209
PARTIE A. SPECIFICATIONS RELATIVES AUX SERVICES D'ENTRETIEN BASES
SUR LES RESULTATS ET LES PERFORMANCES...........................................................220
PARTIE B SPECIFICATIONS TECHNIQUES RELATIVES AUX TRAVAUX
ROUTIERS..............................................................................................................................274
PARTIE C : SPECIFICATIONS PROPRES AUX TRAVAUX D’URGENCE...................464
PARTIE D – SPECIFICATIONS RELATIVES AUX ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX
ET SOCIAUX..........................................................................................................................468
DEFINITION DES PRIX........................................................................................................554
PLANS.....................................................................................................................................555
SECTION VI – CAHIERS DES CLAUSES ADMINISTRATIVES GÉNÉRALES........56259
A. CONTRAT ET INTERPRÉTATION................................................................................565
B. ATTRIBUTION DES RESPONSABILITÉS....................................................................580
C. EXÉCUTION DES TRAVAUX ET SERVICES..............................................................590
D. RÉPARTITION DES RISQUES........................................................................................613
E. GARANTIES ET RESPONSABILITÉS...........................................................................619

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Section I : Instructions aux Soumissionnaires

F. PAIEMENT........................................................................................................................624
G. SUSPENSION ET RÉSILIATION....................................................................................634
H. SOMMES PROVISIONNELLES......................................................................................641
I. MODIFICATION D’ÉLÉMENTS DU CONTRAT..........................................................642
DISPOSITIONS COMPLÉMENTAIRES..............................................................................647
SECTION VII - CAHIERS DES CLAUSES ADMINISTRATIVES PARTICULIÈRES...........................652
SECTION VIII. FORMULAIRES CONTRACTUELS.........................................................................666
FORMULAIRE DE NOTIFICATION D’INTENTION D’ATTRIBUTION.........................667
FORMULAIRE D’ACCORD CONTRACTUEL...................................................................669
MODÈLE DE GARANTIE DE BONNE EXÉCUTION (GARANTIE BANCAIRE)........6729
MODÈLE DE GARANTIE DE REMBOURSEMENT D’AVANCE (GARANTIE
BANCAIRE)...........................................................................................................................674
MODÈLE DE GARANTIE DE RETENUE DE GARANTIE................................................675
FORMULAIRE DE CERTIFICAT D’OBSERVATION DES SANCTIONS.......................677
FORMULAIRE D’AUTO-CERTIFICATION POUR LES
CONSULTANTS/ENTREPRENEURS/FOURNISSEURS...........ERREUR ! SIGNET NON
DÉFINI.0

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Section I : Instructions aux Soumissionnaires

SECTION I. INSTRUCTIONS AUX SOUMISSIONNAIRES

Table des matières

SECTION I. INSTRUCTIONS AUX SOUMISSIONNAIRES..................................................................8


A. GÉNÉRALITÉS........................................................................................................................................10
1. Objet du marché..........................................................................................................................15
2. Origine des fonds........................................................................................................................16
3. Fraude et Corruption...................................................................................................................16
4. Exigences environnementales et sociales....................................................................................18
5. Soumissionnaires éligibles................................................................................................................20
6. Matériaux, équipements et services répondant aux critères requis.............................................24
B. CONTENU DU DOSSIER D’APPEL D’OFFRES..........................................................................................24
7. Différentes parties du Dossier d’appel d’offres..........................................................................24
8. Eclaircissements concernant le Dossier d’appel d’offres.................................................................25
9. Modifications apportées au Dossier d’appel d’offres.......................................................................26
C. PRÉPARATION DES OFFRES...................................................................................................................27
10. Frais de soumission de l’Offre........................................................................................................27
11. Langue de l’Offre............................................................................................................................27
12. Documents constitutifs de l’Offre...................................................................................................27
13. Lettre de l’Offre technique et de l’Offre financière, et Autres documents.....................................28
14. Variantes.........................................................................................................................................29
15 Prix de l’Offre et Rabais..................................................................................................................29
16. Monnaies de l’Offre et paiement....................................................................................................30
17. Documents constituant l’Offre technique.......................................................................................30
18. Documents attestant les Qualifications du Soumissionnaire..........................................................30
19. Période de validité des Offres.........................................................................................................31
20. Garantie d’Offre..............................................................................................................................31
21. Forme et signature de l’Offre..........................................................................................................33
D. REMISE DES OFFRES ET OUVERTURE DES PLIS.....................................................................................33
22. Cachetage et marquage des offres...................................................................................................34
23. Date limite de soumission des Offres.............................................................................................35
24. Offres hors délai..............................................................................................................................35
25. Retrait, remplacement et modification des Offres..........................................................................35
26. Ouverture des Plis...........................................................................................................................36
27. Confidentialité.................................................................................................................................37
E. ÉVALUATION ET COMPARAISON DES OFFRES........................................................................................37
28. Éclaircissements concernant les Offres..........................................................................................37
29. Divergences, réserves et omissions.................................................................................................38
31. Ouverture et Évaluation des Offres financières..............................................................................39
32. Conversion en une monnaie unique................................................................................................40
33. Caractère raisonnable des Prix........................................................................................................40
34. Absence de marge de préférence....................................................................................................41
36. Droit du Maître d’ouvrage d’accepter l’une quelconque des Offres, ou de rejeter une ou toutes les
Offres....................................................................................................................................................42
F. ATTRIBUTION DU MARCHÉ....................................................................................................................42
37. Critères d’attribution du marché.....................................................................................................42
38. Notification de l’attribution du marché et signature de l’Accord contractuel................................42
39. Recours soumis par les Soumissionnaires.....................................................................................43
40. Signature du marché.......................................................................................................................43
41. Garantie de bonne exécution...........................................................................................................43

8
Section I : Instructions aux Soumissionnaires

42. Publication de la Notification d’attribution du marché...................................................................44


43. Date de démarrage..........................................................................................................................44
44. Conflits avec des Directives sur la Passation des marchés du Programme de MCC......................44
45. Conditionnalités du Compact..........................................................................................................44
46. Avance et Garantie..........................................................................................................................45
47. CPPRS.............................................................................................................................................45

9
Section I : Instructions aux Soumissionnaires

A. Généralités
Les termes et expressions ci-dessous utilisés dans la première partie (Procédures d’appel
d’offres) et dans la deuxième partie (Enoncé de Travaux et de services) du présent
Dossier Type d’Appel d’Offres, ont le sens qui leur est attribué ci-après.

(a) « Programme des activités » désigne le Programme des activités


dûment tarifé et complété, formant partie intégrante de l’Offre.
(b) « Addendum » ou « Addenda » désigne une modification au
présent Dossier d’appel d’offres émis par le Maître d’ouvrage.
(c) « Avance de démarrage » a la signification décrite à la Clause
46.1 des IS.
(d) « Association » ou « association » désigne toute association
d’entités constituant le Soumissionnaire.
(e) « DPAO » signifie les Données particulières de l’appel d’offres,
qui figurent à la Section II du présent Dossier d’appel d’offres,
utilisées pour indiquer les exigences et/ou conditions
spécifiques.
(f) « Offre » désigne une offre pour la fourniture des Travaux,
soumise par un Soumissionnaire en réponse au présent Dossier
d’appel d’offres.
(g) « Garantie d’Offre » désigne la garantie qu’un Soumissionnaire
peut être appelé à fournir dans le cadre de son Offre,
conformément à la Clause 20 des IS.
(h) « Soumissionnaire » désigne toute personne physique ou morale
éligible, y compris tout associé d’une personne physique ou
morale éligible, soumettant une Offre.
(i) « Dossier d’appel d’offres » désigne le présent document, y
compris tout Addenda pouvant avoir été rédigé par le Maître
d’ouvrage.
(j) « Devis quantitatif » désigne le Devis quantitatif dûment tarifé
et complété, formant partie intégrante de l’Offre.
(k) « PGES » désigne le Plan de gestion environnementale et sociale
préparé par l’Entrepreneur et approuvé par l’Ingénieur en vertu
du Marché.
(l) « Date de démarrage » a la signification décrite à la Clause 43.1
des IS.
(m)« Compact » désigne le Millennium Challenge Compact conclu
le 29 Juillet 2016 entre les États-Unis d’Amérique, agissant par
l’intermédiaire de la Millennium Challenge Corporation, et le
Gouvernement, tel qu’éventuellement modifié ultérieurement.
(n) « Appel d’offres ouvert » ou « AOO » désigne les procédures

10
Section I : Instructions aux Soumissionnaires

d’appel d’offres définies dans les Directives sur la Passation des


marchés du Programme de MCC.
(o) « Contrat » désigne le contrat proposé qui sera conclu entre le
Maître d’ouvrage et l’Entrepreneur, y compris tous les
documents spécifiés dans la Sous-Clause 3.1 des CCAG, ainsi
que toutes pièces jointes, toutes annexes et tous documents qui y
sont intégrés par renvoi, tel qu’ils peuvent être amendés,
modifiés ou complétés de temps à autre conformément à leurs
conditions.
(p) « Prix contractuel » désigne le prix indiqué à la Clause 1 des
CCAG.
(q) « Entrepreneur » désigne la/les personne(s) physique(s) ou
morale(s) qui fournit/fournissent des Travaux au Maître
d’ouvrage, conformément au Contrat.
(r) « SEPPE » ou Système d’évaluation des performances passées
de l’Entrepreneur désigne le Système d’évaluation des
performances passées de l’Entrepreneur, établi par MCC et
utilisé conformément à la Partie 2.5 des Directives sur la
Passation des marchés du Programme de MCC.
(s) « Travaux d'urgence » signifie un ensemble d'activités
nécessaires et suffisantes pour rétablir la route et reconstruire sa
structure ou son emprise endommagée par suite de phénomènes
naturels aux conséquences impondérables, tels que les fortes
tempêtes, inondations et tremblements de terre. La nécessité de
l'exécution des Travaux d'urgence est conjointement identifiée
par le Maître d’ouvrage et l’Entrepreneur et pour commencer
l’exécution des Travaux d'urgence, le Maître d’ouvrage doit
émettre un ordre de service.
(t) « Maître d’ouvrage » désigne l’entité à laquelle il est fait
référence au paragraphe 1.1 des IS, à savoir la partie avec
laquelle l’Entrepreneur signe le Contrat de fourniture des
Travaux.
(u) « Exigences du Maître d’ouvrage » désigne les Travaux et
Services décrits dans la PARTIE II : Énoncé des Travaux et
de services, du dossier d'appel d'offres.
(v) « Ingénieur » désigne la personne nommée à la Clause 1 du
CCAP (ou toute autre personne nommée par le Maitre d’ouvrage
et notifié à l’Entrepreneur, pour remplacer l'Ingénieur aux termes
du Contrat) qui est responsable de la supervision de l'exécution
des Travaux et l'administration du contrat.
(w) « Prix de l'offre évaluée » sera le prix de l'offre ajusté par la
correction des erreurs arithmétiques, omissions, clarifications,
etc., conformément à la Clause 31 des IS.
(x) « Travaux en régie » à la définition qui lui est donnée dans les

11
Section I : Instructions aux Soumissionnaires

Directives sur la passation de marchés du Programme de MCC.


(y) « Offre financière » désigne les informations financières
fournies dans le cadre de l’Offre du Soumissionnaire selon la
Section IV des Formulaires de soumission des offres.
(z) « CCAG » désigne les Conditions générales du Contrat prévues
à la section VI, Cahier des Clauses Administratives Générales du
Contrat.
(aa) « Gouvernement » désigne le gouvernement du Niger.
(bb) « Entreprise publique » (ou « GOE » en anglais) à la
définition donnée dans les Directives sur la Passation des
marchés du Programme de MCC.
(cc) « PGSS » désigne le Plan de gestion de la santé et de la
sécurité préparé par l’Entrepreneur et approuvé par l’Ingénieur
en vertu du Contrat.
(dd) « Normes de performance SFI » désigne les Normes de
Performance de la Société financière Internationale sur la
Durabilité Environnementale et Sociale.
(ee) « Travaux d'amélioration » signifie des interventions
spécifiques destinées à conférer à ces routes des caractéristiques
nouvelles en réponse à des considérations de performance ou de
sécurité existantes ou nouvelles.
(ff) « Instructions aux Soumissionnaires » ou « IS » fait référence à
la Section I (Instructions aux Soumissionnaires) du présent
Dossier d’appel d’offres, y compris à tout Addenda, qui fournit
aux Soumissionnaires les informations nécessaires pour préparer
leur Offre.
(gg) « Date d’achèvement prévue » désigne la date à laquelle
l’Entrepreneur devrait achever les Travaux et Services
conformément aux dispositions du paragraphe 1.2 des DPAO.
(hh) « Invitation à soumissionner » signifie le formulaire
complété avec le titre "Invitation à l’Appel d’Offre "incluse dans
le présent dossier d'appel d'offres.
(ii) « Personnel Clé » désigne le personnel professionnel clé et
personnel supplémentaire fournis par le soumissionnaire, ou
sous-traitants, qui sont affectés à l’exécution des Travaux et
Services ou toute partie de ceux-ci, comme indiqué dans
le formulaire complété avec le titre «Formulaire TECH 6» inclus
dans la section IV, Formulaires de Soumission des Offres, qui
font partie de l'offre du soumissionnaire (ou de tout
remplacement de celle-ci proposé par l’Entrepreneur et approuvé
par le Maitre d’ouvrage conformément aux termes du Contrat).
(jj) « Lettre d’acceptation » désigne le formulaire dûment complété
et intitulé « Lettre d’acceptation » qui figure à la Section VIII
(Formulaires contractuels) qui sera émis par le Maître d’ouvrage

12
Section I : Instructions aux Soumissionnaires

avec le Contrat.
(kk) « Lettre de l'Offre financière » signifie le formulaire rempli
avec le titre « Lettre de l’Offre financière » inclus dans la section
IV, Formulaires de Soumission des Offres, qui font partie de
l'offre du soumissionnaire.
(ll) « Lettre de l’Offre technique » désigne le formulaire dûment
complété, intitulé « Lettre de l’Offre technique » qui figure à la
Section IV (Formulaires de soumission des Offres) et qui fait
partie intégrante de l’Offre du Soumissionnaire.
(mm) « Services d’entretien » ou « Services » désigne l’ensemble
des interventions effectuées sur les Travaux par l'Entrepreneur
de manière à atteindre et maintenir les critères de résultats
correspondant aux Niveaux de Service requis, figurant dans les
Spécifications Techniques et les Critères de résultats figurant à
la Section V, Enoncé de Travaux et services de ces documents
d'appel d'offres.
(nn) « Politique AFC du MCC » signifie la politique du MCC sur la
prévention, la détection et la correction de la fraude et de la
corruption dans les opérations du MCC.
(oo) « Financement de MCC » désigne le Financement de MCC mis
à la disposition du Gouvernement en vertu du Compact.
(pp) « Directives sur la Passation des marchés du Programme de
MCC » « Directives de la MCC » désigne les Directives sur la
Passation des marchés du Programme de MCC, ainsi que les
modifications éventuelles y afférentes apportées ultérieurement,
et pouvant être consultées sur le site web de MCC à l’adresse :
www.mcc.gov.
(qq) « Entité Millennium Challenge Account » désigne une
entité responsable désignée par un gouvernement pour la mise en
œuvre d’un Compact.
(rr) « Millennium Challenge Corporation » ou « MCC » désigne la
Millennium Challenge Corporation, entité du Gouvernement des
États-Unis agissant pour le compte dudit Gouvernement.
(ss)« Notification d’intention d’attribution » désigne le formulaire
dûment complété, intitulé « Notification d’intention
d’attribution » qui figure à la Section VIII, Formulaires de
contrat, qui sera émis par le Maître d’ouvrage conformément aux
dispositions du paragraphe 38.1 des IS.
(tt) « CCAP » désigne les conditions particulières de Contrat
prévues à la section VII, Cahier des Clauses Administratives
Particulières.
(uu) « Garantie de bonne exécution » désigne la Garantie que
l’Entrepreneur doit fournir conformément aux dispositions de la
Sous-Clause 63.3 des CCAG.

13
Section I : Instructions aux Soumissionnaires

(vv) « Conférence préalable à la soumission des Offres » désigne


la réunion entre le Maître d’ouvrage et les soumissionnaires pour
clarifier les problèmes et répondre aux questions conformément
au Clause 8.4 des IS.
(ww) « Cadre de devis » désigne, collectivement, les Devis
quantitatifs et le Devis forfaitaire relatifs à l'Offre et,
individuellement, l'une de celles-ci, le cas échéant.
(xx) « Travaux de réhabilitation » signifie les Travaux de génie civil
spécifiques et clairement définis, que l’Entrepreneur est tenu
d'exécuter, conformément aux conditions du contrat, tels que
définis dans les Spécifications Techniques.
(yy) « Route ou réseau de routes » désigne la surface aménagée sur
laquelle, les Travaux, les interventions et les Services sont
exécutés dans le cadre du présent Contrat.
(zz) « Responsable des Travaux » désigne une personne nommée par
l'Entrepreneur qui est chargée de gérer toutes les activités de
l'Entrepreneur dans le cadre du contrat. Le Gestionnaire de route
est également le représentant de l'Entrepreneur aux fins du
présent Contrat.
(aaa) « Formulaire de certification des sanctions » désigne le
formulaire rempli intitulé « Formulaire de certification des
sanctions » fourni à la section VIII, Formulaires de contrat, de la
Partie III.
(bbb) Les « Niveaux de service » sont les critères minimums de
résultats correspondant au niveau de service requis, définis dans
les Spécifications techniques et les Critères de résultats auxquels
l'Entrepreneur doit se conformer.
(ccc) « Chantier » désigne le lieu d’exécution des Travaux
identifié dans les Spécifications techniques.
(ddd) « Plan d’intégration sociale et de promotion de l’égalité des
genres » désigne le plan du Maître d’ouvrage pour maximiser
l’impact social positif des projets du Compact et résoudre les
problèmes d’inégalité sociale et les inégalités fondées sur le
genre, tels que la Traite des personnes, le Travail des enfants et le
Travail forcé, ainsi que le VIH/SIDA.
(eee) « Spécifications » ou « Spécifications techniques » désigne
les Spécifications des Travaux et Services inclus dans le contrat
et toute modification ou ajout faite ou approuvée par l'Ingénieur.
(fff) « Sous-traitant » désigne une personne physique ou morale
qui a un contrat d’entente avec l'Entrepreneur pour mener à bien
certaines activités liées aux Travaux et services à fournir en
vertu du contrat, qui comprennent des Travaux sur le Chantier.
(ggg) « Impôts et taxes » a la signification indiquée dans la sous
Clause 62.1 des CCAG.

14
Section I : Instructions aux Soumissionnaires

(hhh) « Panel d'évaluation technique » ou « TEP » désigne le


panel recruté par le Maître d’Ouvrage pour évaluer les offres
techniques et les qualifications des soumissionnaires
conformément aux Clauses 30.1 et 30.2 des IS.
(iii) « Offre technique » désigne les informations techniques
communiquées dans l’Offre du Soumissionnaire selon la Section
IV des Formulaires de soumission des offres.
(jjj) « Délai d'exécution » désigne le délai dans lequel
l’Entrepreneur doit atteindre les niveaux de service requis et
l'achèvement des Travaux de réhabilitation et Travaux
d'amélioration (ou d'une partie où un délai distinct pour
l'achèvement de celui-ci est spécifié dans le contrat) tel que
prévu dans le calendrier inclus dans les CCAP et les
Spécifications Techniques.
(kkk) « Traite des personnes » ou « TIP » a la définition qui lui
est attribuée dans les Directives sur la Passation des marchés du
Programme de MCC.
(lll) « Travaux » désigne Travaux de réhabilitation, Travaux
d'amélioration, Services d’entretien et Travaux d'urgence, selon
le cas.

1. Objet du 1.1 Le Maître d’ouvrage, tel qu’indiqué dans les DPAO, a émis un Avis
marché d’appel d’offres accompagné du présent dossier d’appel d’offres pour
la passation de marchés de Travaux routiers avec des services
d'Entretien à obligation de résultats en vue de la réalisation des
Travaux et services spécifiés dans la Partie II : Énoncé des Travaux
et de services. L’Entrepreneur sera sélectionné conformément aux
procédures d’appel d’offres ouvert énoncées dans les Directives sur la
Passation des marchés du Programme de MCC et comme précisé à la
Section III, Examen des Offres, Critères d’évaluation, et Exigences
de qualification du Soumissionnaire. Le nom, l’identification et le
nombre de lots de ce marché figurent dans les DPAO.
Le Marché des Travaux routiers avec des services d'Entretien à
obligation de résultats couvrira les Travaux et Services indiqués dans
les DPAO, et comprendra, lorsqu’indiqué ou requis dans les DPAO,
les Travaux suivants :
(a) Les Travaux de réhabilitation ;
(b) Les Services d’entretien ou Services ;
(c) Les Travaux d’amélioration et
(d) Les Travaux d’urgence

15
Section I : Instructions aux Soumissionnaires

1.2 Le Soumissionnaire retenu devra achever les Travaux et Services à la


Date d’achèvement prévue indiquée dans les DPAO et dans les
CCAP 1.2.
2.1 Les États-Unis d’Amérique, agissant par l’intermédiaire de la Mille-
2. Origine des
nium Challenge Corporation, et le Gouvernement ont conclu un Com-
fonds
pact. Le Gouvernement, agissant par l’intermédiaire du Maître d’ou-
vrage, entend utiliser une partie du Financement de MCC pour les
paiements autorisés en vertu du Marché. Les paiements effectués au
titre de ce Marché seront soumis, à tous égards, aux termes et condi-
tions du Compact et des documents connexes, y compris aux restric-
tions sur l’utilisation et le décaissement du Financement MCC. Au-
cune partie autre que le Gouvernement et le Maître d’ouvrage ne peut
se prévaloir du Compact ni prétendre au produit du Financement
MCC. Le Compact et les documents s’y rapportant sont disponibles
sur le site web de MCC (www.mcc.gov) et sur le site web du Maître
d’ouvrage. Après la durée du Compact, le Gouvernement a l’intention
d’appliquer d’autres fonds du Gouvernement aux paiements en vertu
du Contrat.

3. Fraude et 3.1 MCC exige de tous les bénéficiaires du Financement de MCC, y


Corruption compris du Maître d’ouvrage et de tout soumissionnaire, fournisseur,
Entrepreneur, sous-traitant et consultant dont les services auraient été
sollicités au titre d’un contrat financé par MCC, le respect des normes
d’éthique les plus strictes lors de l’attribution et de l’exécution de ces
contrats. La Politique de MCC en matière de prévention, de détection
et d’atténuation des conséquences des fraudes et de la corruption dans
les opérations de la MCC (La politique Anti-Fraude et Anti-Corruption
de MCC) s’applique à tous les contrats et à toutes les procédures de
passation de marchés impliquant un Financement de MCC. Ladite
Politique est disponible sur le site web de MCC. La Politique AFC de
MCC exige des sociétés et entités bénéficiant de fonds de MCC de
reconnaître avoir pris connaissance de la Politique AFC de MCC et de
certifier avoir des engagements et procédures acceptables en place pour
faire face aux risques de fraude et de corruption.
(a) Aux fins des présentes, les expressions ci-dessous sont définies
de la manière suivante :

« Coercition » signifie porter atteinte ou nuire, ou menacer de por-


ter atteinte ou de nuire, directement ou indirectement, à une partie ou
à la propriété d’une partie, ou influencer indûment les actions d’une
partie dans le cadre de la mise en œuvre de tout contrat financé, en
totalité ou en partie, par un Financement MCC, y compris les me-
sures prises dans le cadre d’une procédure de passation de marchés
ou de l’exécution d’un contrat ;

16
Section I : Instructions aux Soumissionnaires

« Collusion » désigne un accord tacite ou explicite entre au moins


deux parties visant à se livrer à une pratique coercitive, entachée de
corruption, à se livrer à une manœuvre frauduleuse ou à un acte
d’obstruction ou à se livrer à une pratique interdite, y compris tout
accord visant à fixer, stabiliser, augmenter, abaisser ou manipuler
des prix, ou à priver par ailleurs le Maître d’ouvrage des avantages
d’une concurrence libre et ouverte ;
« Corruption » désigne la proposition, le don, la réception ou la
sollicitation, directement ou indirectement, de toute chose de valeur
pour influencer indûment les actions d’un agent public, du personnel
du Maître d’ouvrage, du personnel de MCC, des consultants ou des
employés d’autres entités participant à des activités financées, en to-
talité ou en partie par MCC, y compris lorsque lesdites activités ont
trait à la prise de décision ou à l’examen de décisions, à d’autres me-
sures de gestion du processus de sélection, à l’exécution d’un mar-
ché public ou au versement de tout paiement à un tiers dans le cadre
d’un contrat ou en vue de l’exécution d’un contrat ;
« Fraude » désigne tout acte ou toute omission, y compris toute dé-
claration qui, volontairement ou par négligence, induit ou tente d’in-
duire en erreur une partie afin d’obtenir un avantage financier ou
autre dans le cadre de la mise en œuvre d’un contrat financé en tota-
lité ou en partie par MCC, y compris tout acte ou toute omission vi-
sant à influencer (ou tenter d’influencer) un processus de sélection
ou l’exécution d’un contrat, ou à se soustraire (ou tenter de se sous-
traire) à une obligation ;
« obstruction d’enquête sur des allégations de fraude ou de cor-
ruption » désigne tout acte entrepris dans le cadre de la mise en
œuvre d’un contrat financé en totalité ou en partie par MCC :
(a) qui cause la destruction, la falsification, l’altération ou la
dissimulation délibérées de preuves ou qui consiste en de
fausses déclarations à des enquêteurs ou autres agents pu-
blics dans le but d’entraver une enquête sur des allégations
de coercition ou de collusion, de fraude ou de corruption, ou
de pratiques interdites ;
(b) qui menace, harcèle ou intimide une partie pour l’empê-
cher soit de divulguer sa connaissance d’informations perti-
nentes en rapport avec une enquête ou soit de poursuivre
l’enquête ; et/ou
(c) qui vise à empêcher la réalisation d’une inspection et/ou
l’exercice des droits de vérification de MCC ou du Bureau
de l’Inspecteur général (OIG), tels que prévus au Compact,
dans la Convention du Programme Threshold, ou des ac-
cords connexes ; et
« « pratiques interdites » désigne tout acte en violation de la
17
Section I : Instructions aux Soumissionnaires

Section D (respect de la loi sur la lutte contre la corruption, contre le


blanchiment de fonds contre le financement du terrorisme, et la
Traite des personnes et autres restrictions) de l’Annexe A
(Dispositions complémentaires) qui fera partie de tout contrat
financé par MCC

(b) Le Maître d’ouvrage rejette la proposition (et MCC refuse


l’approbation d’une proposition d’attribution d’un Contrat) s’il est établi
que le Soumissionnaire qui a été retenu s’est livré, directement ou
indirectement, à des activités de fraude, de corruption, de coercition ou de
collusion ou à des pratiques interdites ou d’obstruction en vue de
l’obtention du contrat.
(c) MCC et le Maître d’ouvrage peuvent prendre des sanctions à
l’encontre du Soumissionnaire ou de l’Entrepreneur, y compris les
exclure indéfiniment ou pour une période déterminée, de toute attribution
de contrats financés par MCC si MCC ou le Maître d’ouvrage établit, à
un moment quelconque, que le Soumissionnaire ou l’Entrepreneur s’est
livré, directement ou par l’intermédiaire d’un agent, à des activités de
coercition, de collusion, de corruption, de fraude, d’obstruction ou à des
pratiques interdites en vue de l’obtention ou au cours de l’exécution du
Contrat.
(d) MCC et le Maître d’ouvrage peuvent exiger que le Contrat
contienne une Clause obligeant le Soumissionnaire ou l’Entrepreneur
retenu à autoriser le Maître d’ouvrage, MCC ou toute entité désignée par
MCC à examiner les documents et pièces comptables du Soumissionnaire
ou de l’Entrepreneur, de leurs fournisseurs ou de leurs sous-traitants liés
par le contrat, relatifs au dépôt de leur Offre ou à l’exécution du Contrat,
et à les soumettre pour vérification à des auditeurs désignés par MCC ou
par Maître d’ouvrage, avec l’approbation de MCC.
(e) En outre, MCC peut annuler toute partie du financement MCC alloué
au Contrat s’il est établi qu’un agent d’un bénéficiaire du Finance-
ment MCC s’est livré à des activités de coercition, de collusion, de cor-
ruption, de fraude, d’obstruction ou à des pratiques interdites au cours du
processus de sélection ou d’exécution d’un contrat financé par MCC, sans
que le Maître d’ouvrage ait pris à temps et à la satisfaction de MCC les
mesures appropriées pour remédier à la situation.

4. Exigences
environnemental
es et sociales

Traite des personnes 4.1 MCC a une politique de tolérance zéro en ce qui concerne la Traite
des personnes. La Traite des personnes (« TIP ») est un crime qui
consiste à agir par la force, fraude et/ou coercition pour exploiter une
autre personne. La Traite des personnes peut prendre la forme de la
servitude domestique, du péonage, du travail forcé, de la servitude

18
Section I : Instructions aux Soumissionnaires

sexuelle, du travail asservi, et de l’utilisation des enfants soldats.


Cette pratique prive l’être humain de ses droits et de sa liberté,
augmente les risques sanitaires mondiaux, alimente les réseaux du
crime organisé en pleine croissance et peut accroitre le niveau de
pauvreté et ralentir le développement. MCC s’est engagée à veiller à
ce que des mesures adéquates soient prises pour prévenir, atténuer et
contrôler les risques de TIP et les projets qu’elle finance.
4.2 Annexe A - Dispositions Complémentaires aux CCAP - énonce
certaines interdictions, exigences des Entrepreneurs, recours et
autres dispositions qui feront partie de tout contrat qui pourrait être
conclu.
4.3 Les Spécifications techniques énoncées à la Section V, Énoncé des
Travaux et Services, du présent Dossier d’appel d’offres énoncent
certaines interdictions, des exigences à l’égard de l’Entrepreneur,
des mesures coercitives et d’autres dispositions contraignantes qui
font partie intégrante de tout Contrat à conclure. À ce titre, il
convient de lire attentivement ces dispositions.

Directives 4.4 Des renseignements supplémentaires sur les exigences de MCC pour
environnementales de lutter contre la Traite des personnes sont énoncés à la Partie 14 des
MCC et normes de Directives sur la Passation des marchés du Programme de MCC,
performance de la disponible sur le site web de MCC.
SFI https://www.mcc.gov/resources/doc/policy-counter-trafficking-in-
persons-policy. Tous les contrats financés par la MCC doivent se
conformer aux exigences minimales relatives au respect de la
Politique de lutte contre la Traite des personnes. Les contrats portant
sur des projets classés par la MCC comme présentant un risque élevé
de TIP doivent mettre en œuvre un Plan de gestion des risques de TIP
(lequel Plan doit être élaboré par l'Entité MCA et mis en œuvre par la
partie contractante concernée).

4.5 Les projets financés par MCC dans le cadre d'un Compact seront
développés et mis en œuvre conformément aux directives de MCC en
matière d’environnement (tel que ce terme est défini dans le Compact
ou l'accord connexe, qui sont disponibles sur http://www.mcc.gov),y
compris aux normes de performance environnementale et sociale
énoncées dans les Normes de performance de la Société Financière
Internationale en matière de durabilité environnementale et sociale,
telles qu’amendées de temps à autre. L’Entrepreneur doit veiller à ce
que ses activités, y compris les activités réalisées par les Sous-
traitants, en vertu du Contrat soient conformes aux Directives de
MCC en matière d’environnement (tel que ce terme est défini dans le
Compact ou accord connexe, disponible à l’adresse http :
//www.mcc.gov), et qu’elles ne soient pas « de nature à causer un
risque important pour l'environnement, la santé ou la sécurité » tel

19
Section I : Instructions aux Soumissionnaires

que défini dans ces Directives. L’Entrepreneur est également tenu de


se conformer aux normes de performance de la SFI aux fins du
présent contrat. Des informations supplémentaires sur les normes de
performance de la SFI sont disponibles à l’adresse suivante :
https://www.ifc.org/wps/wcm/connect/topics_ext_content/
ifc_external_corporate_site/sustainability-at-ifc/policies-standards/
performance-standards

5.1 Les critères d’éligibilité énoncés dans la présente Clause


5. Soumissionnaires
s’appliqueront au Soumissionnaire et à l’ensemble des entités qui le
éligibles
compose, pour n’importe quelle partie du Contrat, y compris pour des
Services connexes.

5.2 Un Soumissionnaire peut être une entité privée, une entité publique
(conformément aux Directives sur la Passation des marchés du
Programme de MCC tel que décrit au paragraphe 5.4 des IS) ou une
combinaison de telles entités, telle que confirmée par une lettre
d’intention de conclure un accord de constitution d’une joint-venture
ou de toute autre association ou en vertu d’un accord existant de
joint-venture ou d’association.

5.3 Un Soumissionnaire, toutes les parties constituant le Soumissionnaire


et tous Sous-traitants et fournisseurs pour toute partie du Marché, y
compris pour des services connexes, peuvent être des ressortissants
de tout pays, sous réserve des restrictions de nationalité énoncées à la
Clause 5. Une entité sera réputée avoir la nationalité du pays dans
lequel elle a été constituée, immatriculée au registre du commerce, et
dans lequel elle exerce ses activités en vertu du droit dudit pays.

Entreprises 5.4 Les Entreprises publiques (ou « GOE » en anglais) ne sont pas
publiques autorisées à soumettre des offres pour des marchés financés par
MCC. Une Entreprise publique (a) ne peut pas être partie à un contrat
de fourniture de biens ou de Travaux, financé par MCC et attribué à
la suite d’un appel d’offres concurrentiel ouvert ou restreint, d’une
passation de marché de gré à gré ou de la sélection d’un fournisseur
unique ; et (b) ne peut pas être pré-qualifiée ou présélectionnée pour
un contrat financé par MCC et devant être attribué par ces méthodes.
Cette interdiction ne s’applique pas aux Travaux en régie effectués
par des entités appartenant au Gouvernement du pays du Maître
d’ouvrage ou par des établissements d’enseignement et centres de
recherches du secteur public ainsi que par des entités statistiques ou
cartographiques, ou par d’autres entités techniques du secteur public
qui n’ont pas été constituées principalement à des fins commerciales,
ou pour lesquelles une dérogation a été accordée par MCC
conformément à la Partie 7 des Directives sur la Passation des

20
Section I : Instructions aux Soumissionnaires

marchés du Programme de MCC. Tous les Soumissionnaires doivent


certifier leur statut dans le cadre de la soumission de leur offre.

Co-entreprise ou 5.5 Si un Soumissionnaire est ou propose de se constituer en co-


association entreprise ou en une association, (a) tous les membres de la co-
entreprise ou de l’association doivent satisfaire aux exigences
juridiques, financières ou de litige, d’éligibilité et autres exigences
énoncées dans le présent Dossier d’appel d’offres ; (b) tous les
membres de la co-entreprise ou de l’association seront solidairement
responsables de l’exécution du Contrat ; et (c) la co-entreprise ou
l’association devra désigner un représentant habilité à exercer toutes
les activités au nom de chaque membre et de tous les membres de la
co-entreprise ou de l’association pendant le processus d’appel
d’offres et, dans le cas où la co-entreprise ou l’association se voit
attribuer le Marché, pendant l’exécution du Contrat.

Conflits d’intérêts 5.6 Le Soumissionnaire ne doit pas avoir de conflit d’intérêts. Tout
Soumissionnaire en situation de conflit d’intérêts sera disqualifié,
sauf si le conflit d’intérêts a été atténué et si l’atténuation a été
approuvée par MCC. Le Maître d’ouvrage exige des
Soumissionnaires et de l’Entrepreneur de défendre avant tout et à tout
moment les intérêts du Maître d’ouvrage d’éviter scrupuleusement
toute possibilité de conflit, y compris avec d’autres activités ou avec
les intérêts de leurs cabinets, et d’agir sans faire entrer en ligne de
compte l’éventualité d’une mission ultérieure. Sans limiter la portée
générale de ce qui précède, un Soumissionnaire ou un Entrepreneur,
y compris toutes les parties constituant ledit Soumissionnaire ou ledit
Entrepreneur et tout Sous-traitants et fournisseur d’une partie
quelconque du Contrat, y compris des services connexes ainsi que
leur personnel et affiliés respectifs, peuvent être considérés comme
ayant un conflit d’intérêts et (i) dans le cas d’un Soumissionnaire, ce
dernier peut être disqualifié ou (ii) dans le cas d’un Entrepreneur, le
Contrat pourra être résilié :

(a) s’ils ont au moins un associé détenant une majorité dominante en


commun avec une ou plusieurs autres parties dans le processus prévu
par le présent Dossier d’appel d’offres ; ou
(b) s’ils ont le même représentant légal qu’un autre Soumissionnaire
dans le cadre du présent Appel d’offres ; ou
(c) s’ils ont une relation directe ou indirecte (par l’intermédiaire d’une
tierce partie commune) lui permettant d’avoir accès à des
informations sur l’Offre d’un autre Soumissionnaire ou d’influencer
celle-ci, ou d’influencer les décisions du Maître d’ouvrage
concernant la présente procédure de passation de marchés ; ou
(d) s’ils participent à plusieurs Offres dans le cadre de la présente
procédure. Il convient de noter que la participation d’un

21
Section I : Instructions aux Soumissionnaires

Soumissionnaire à plusieurs Offres entraîne sa disqualification de


toutes les Offres auxquelles il participe. Toutefois, cette stipulation
n’interdit pas d’inclure un même Sous-traitant dans plus d’une
Offre ; ou
(e) s’ils sont associés ou ont été associé par le passé à une personne
physique ou morale, ou à l’une de ses affiliées, qui a été engagée
pour fournir des services de consultant en vue de la préparation de la
Conception, des Spécifications techniques ou d’autres documents à
utiliser pour le processus de sélection dans le cadre de la procédure
de passation de marchés et la réalisation des Travaux en vertu du
Contrat ; ou
(f) si l’une quelconque de leurs affiliées a été engagée (ou est
actuellement engagée) par le Maître d’ouvrage comme Ingénieur
dans le cadre du Contrat ; ou
(g) s’ils sont eux-mêmes ou ont des relations d’affaires ou un lien de
parenté avec, (i) un membre du Conseil d’administration ou du
personnel du Maître d’ouvrage, (ii) un membre du personnel de
l’entité responsable de la mise en œuvre du projet, ou (iii) l’Agent de
passation des marchés ou l’Agent financier (tel que défini dans le
Compact ou les accords connexes) engagé par le Maître d’ouvrage
au titre du Compact, à condition qu’il participe directement ou
indirectement à une quelconque partie de la (A) préparation du
présent Dossier d’appel d’offres, (B) du processus de sélection dans
le cadre de la présente procédure de passation de marché ou (C) de
la supervision du Contrat, sauf si le conflit né d’une telle relation a
été résolu d’une manière jugée acceptable pour MCC ; ou
(h) l’une quelconque de leurs affiliées a été ou est engagée par le Maître
d’ouvrage en tant qu’Agent de passation des marchés ou d’Agent
financier en vertu du Compact.

Les Soumissionnaires et l’Entrepreneur sont tenus de divulguer toute


situation de conflit d’intérêts réel ou potentiel qui affecte leur capacité à
servir au mieux les intérêts du Maître d’ouvrage ou qui pourrait
raisonnablement être perçue comme ayant cet effet. Ne pas divulguer une
telle situation peut entraîner la disqualification du Soumissionnaire ou la
résiliation du Contrat de l’Entrepreneur.

Inéligibilité 5.7 Un Soumissionnaire, toutes les parties constituant le Soumissionnaire,


tout Sous-traitant et fournisseur d’une partie du Contrat, y compris
des services connexes, ainsi que leur personnel et leurs affiliés
respectifs ne doivent pas être une personne ou une entité (a) frappée
par une déclaration d’inéligibilité pour cause de coercition, collusion,
corruption, fraude, obstruction d’enquêtes sur des allégations de
fraude ou de corruption, ou pratiques interdites prévues à la Clause IS
3.1 ci-dessus, ou (b) ayant été déclarée non habilitée à participer à
une procédure de passation de marché conformément aux procédures

22
Section I : Instructions aux Soumissionnaires

prévues à la partie 10 des Directives sur la passation des marchés du


Programme de MCC (Procédures de vérification de l’éligibilité),
disponibles sur le site web de MCC. De même, toute entité établie ou
ayant son siège social ou une part importante de ses activités dans un
pays soumis aux sanctions ou restrictions imposées par la législation
ou la politique américaine, ne sera pas habilitée à participer à la
présente procédure de passation de marché.

5.8 Un Soumissionnaire ou Entrepreneur, toutes les parties constituant le


Soumissionnaire ou l’Entrepreneur, et tous sous-traitants ou
fournisseurs pour une partie quelconque du Contrat, y compris des
services connexes, ainsi que leurs affiliés et personnel respectifs qui
ne sont pas inéligibles pour l’un des motifs visés à la présente
Section V seront néanmoins exclus de la procédure si :

(a) conformément à la loi et aux règlements, le Gouvernement interdit


les relations commerciales avec le pays du Soumissionnaire ou de
l’Entrepreneur (y compris ses associés, sous-traitants et fournisseurs,
ainsi que leurs affiliés) ; ou
(b) en application d’une décision du Conseil de sécurité des Nations
Unies adoptée en vertu du chapitre VII de la Charte des Nations
Unies, le Gouvernement interdit toute importation de biens en
provenance du pays du Soumissionnaire ou de l’Entrepreneur (y
compris ses associés, sous-traitants et fournisseurs, ainsi que leurs
affiliés respectif) ou tout paiement aux entités présentes dans ledit
pays ; ou
(c) Le Soumissionnaire ou l’Entrepreneur, toutes parties constituant le
Soumissionnaire ou l’Entrepreneur, tout sous-traitant ou fournisseur,
ou leurs affiliés ou personnel respectifs sont considérés inéligibles
par MCC en vertu d’une politique ou d’une directive susceptible
d’être en vigueur à un quelconque moment, telle que publiée sur le
site web de MCC.

5.9 Les Soumissionnaires ou Entrepreneurs doivent également satisfaire


à tous les autres critères d’éligibilité prévus dans les Directives sur la
Passation des marchés du Programme de MCC. Si un
Soumissionnaire ou Entrepreneur a l’intention de s’associer à une
autre partie, dans ce cas cette partie sera également soumise aux
critères d’éligibilité énoncés dans le présent Dossier d’appel d’offres
et dans les Directives sur la Passation des marchés du Programme de
MCC.

Preuve du maintien Les Soumissionnaires doivent fournir des éléments de preuve


de leur éligibilité attestant du maintien de leur éligibilité, d’une manière jugée
satisfaisante par le Maître d’ouvrage, selon les exigences
raisonnables de ce dernier.

23
Section I : Instructions aux Soumissionnaires

Commissions et
primes 5.10 Le cas échéant, le Soumissionnaire communique les renseignements
sur les commissions et primes éventuellement réglées ou devant être
réglées en rapport avec la présente procédure de passation de marché
public ou en rapport avec son Offre et, pendant la période d’exécution
du Contrat, si le marché a été adjugé à ce Soumissionnaire, en
réponse à toute demande conforme aux dispositions du présent
Dossier d’appel d’offres.

6. Matériaux, 6.1 Les matériaux, équipements et services à fournir au titre du Contrat


équipements et peuvent provenir de n’importe quel pays, sous réserve du respect des
services mêmes restrictions énoncées à l’égard des Soumissionnaires et de
répondant aux leurs associés et leur personnel respectif, conformément à l’alinéa
critères requis 5.5 des IS. A la demande du Maître d’ouvrage, les Soumissionnaires
devront fournir une preuve du pays d’origine des matériaux,
équipements et services.
6.2 Aux fins de la Clause 6.1 des IS ci-dessus, « provenance » signifie le
lieu où les matériaux et les équipements ont été extraits, cultivés,
produits, fabriqués ou traités, et à partir duquel les services sont
fournis. Les matériaux et les équipements sont produits lors de la
création, grâce à un processus de fabrication, traitement ou
assemblage important ou substantiel, d’un produit fini ayant une
valeur commerciale dont les caractéristiques, l’usage et l’utilité sont
très différents des composants d’origine qui entrent dans sa
fabrication.
La provenance des matériaux, des équipements et des services est
distincte de la nationalité du Soumissionnaire.
6.3 Le pays d’origine des principaux équipements, matériaux,
marchandises et services à fournir au titre du Contrat doit être
indiqué dans la Section IV, Formulaires de soumission des offres.
Pendant l’exécution du Contrat, les sources utilisées seront vérifiées
par l’Ingénieur.

B. Contenu du Dossier d’appel d’offres

7. Différentes 7.1 Le présent Dossier d’appel d’offres est composée des Première,
parties du Deuxième et Troisième Parties, comprenant toutes les sections
Dossier énoncées ci-dessous, et doit être lu conjointement avec tout Addenda
d’appel émis conformément à la Clause 9 des IS :
d’offres

PREMIÈRE PARTIE Procédures d’appel d’offres

24
Section I : Instructions aux Soumissionnaires

 Section I. Instructions aux Soumissionnaires (IS)


 Section II. Données Particulières de l’Appel d’Offres
(DPAO)
 Section III. Examen des Offres, Critères d’évaluation, et
Exigences de qualification du Soumissionnaire
 Section IV. Formulaires de soumission des offres.

DEUXIÈME PARTIE Énoncé des Travaux et Services


 Section V. Énoncé des Travaux et Services

TROISIÈME PARTIE Cahiers des Clauses et Formulaires


contractuels
 Section VI. Cahiers des Clauses Administratives Générales
 Section VII. Cahiers des Clauses Administratives Particu-
lières et Annexes au Contrat
 Section VIII. Formulaires contractuels

7.2 L’Avis d’Appel d’offres émis par le Maître d’ouvrage ne fait pas
partie du Dossier d’appel d’offres.
7.3 Le Maître d’ouvrage n’est pas responsable de l’exhaustivité du
Dossier d’appel d’offres et de ses Addenda, s’ils ne proviennent pas
directement de la source indiquée par le Maître d’ouvrage dans l’Avis
d’Appel d’Offres.
7.4 Le Soumissionnaire doit examiner toutes les instructions, les
formulaires, conditions et Spécifications techniques du présent
Dossier d’appel d’offres. Ne pas fournir toutes les informations et
tous les documents exigés dans le cadre du présent Dossier d’appel
d’offres peut entraîner le rejet de l’Offre.

8. 8.1 Tout Soumissionnaire éventuel désireux d’obtenir des


Eclaircissement éclaircissements sur le présent Dossier d’appel d’offres doit prendre
s concernant le contact avec le Maître d’ouvrage. Toute demande d’éclaircissement
Dossier d’appel doit être formulée par écrit et expédiée à l’adresse du Maître
d’offres d’ouvrage indiquée dans les DPAO. Le Maître d’ouvrage répond à
toute demande d’éclaircissements, à condition qu’elle ait été reçue
dans le délai indiqué dans les DPAO avant la date limite de dépôt
des Offres. Le Maître d’ouvrage publie les réponses sur son site
web, y compris un résumé de la demande d’éclaircissements, sans

25
Section I : Instructions aux Soumissionnaires

mentionner l’auteur au plus tard le dernier jour indiqué dans les


DPAO avant la date limite de dépôt des Offres. Au cas où le Maître
d’ouvrage jugerait nécessaire de modifier le présent Dossier d’appel
d’offres suite aux éclaircissements demandés, il le fera
conformément à la procédure prévue à la Clause 8 des IS.
8.2 Il est conseillé au Soumissionnaire de visiter et d’inspecter le Site
des Travaux et ses environs, et d’obtenir par lui-même, et à sa propre
responsabilité, toutes les informations utiles à la préparation de
l’Offre et à la signature du Contrat pour la réalisation des Travaux.
Les coûts liés à la visite du Site sont à la seule charge du
Soumissionnaire. Si une visite du Site est organisée par le Maître
d’ouvrage, ceci sera indiqué dans les DPAO.
8.3 Le Maître d’ouvrage autorisera le Soumissionnaire, et ses employés
ou agents, à pénétrer sur le Site et dans ses locaux aux fins de ladite
visite , mais seulement à la condition expresse que le
Soumissionnaire, ses employés et agents, dégagent le Maître
d’ouvrage, ses employés et ses agents de toute responsabilité
pouvant en résulter, et les indemnise si nécessaire, et qu’ils restent
responsables des accidents mortels ou corporels, des pertes ou
dommages matériels, coûts et frais encourus du fait de cette visite .
8.4 Lorsque prévue par les DPAO, le représentant que le
Soumissionnaire aura désigné est invité à assister à une Conférence
préalable à la soumission des Offres. L’objet de la réunion est de
clarifier tout point et de répondre aux questions qui pourraient être
soulevées à ce stade. Ne pas assister à la Conférence préalable à la
soumission des Offres ne constituera pas un motif de disqualification du
Soumissionnaire et ne sera pas pris en compte lors de l'évaluation de son
offre.
8.5 Il est demandé au Soumissionnaire, autant que possible, de
soumettre toute question par écrit, de façon qu’elle parvienne au
Maître d’ouvrage au plus tard le nombre de jours indiqué avant la
réunion dans les DPAO.
8.6 Le compte-rendu ladite réunion, y compris le texte des questions
posées sans mentionner l’auteur, et des réponses données ainsi que
les réponses préparées après la réunion seront publiées sur le site
web du Maître d’ouvrage comme indiqué dans les DPAO. Toute
modification du présent Dossier d’appel d’offres qui pourrait
s’avérer nécessaire à l’issue de la Conférence préalable à la
soumission des Offres sera faite par le Maître d’ouvrage par la
publication d’un Addendum, et non par le biais du compte-rendu de
la Conférence préalable à la soumission des Offres.

9. 9.1 Le Maître d’ouvrage peut, à tout moment, avant la date limite de

26
Section I : Instructions aux Soumissionnaires

Modifications dépôt des Offres, modifier le Dossier d’appel d’offres en publiant


apportées au un Addendum.
Dossier d’appel 9.2 Tout Addendum publié sera considéré comme faisant partie
d’offres intégrante du Dossier d’appel d’offres, et sera communiqué par
écrit à tous les Soumissionnaires éventuels, et publié sur le web du
Maître d’ouvrage.
9.3 Si le Maître d’ouvrage a suivi une procédure de préinscription, tous
les Addenda seront communiqués par écrit à tous les
Soumissionnaires préinscrits et seront publiés sur le site web du
Maître d’ouvrage.
9.4 Afin de laisser aux Soumissionnaires éventuels un délai
raisonnable pour prendre en compte l’Addendum dans la
préparation de leur Offre, le Maître d’ouvrage peut, à sa seule
discrétion, prolonger la date limite de remise des Offres.

C. Préparation des Offres

10. Frais de 10.1 Sauf indication contraire dans les DPAO, le Soumissionnaire
soumission de supportera tous les frais afférents à la préparation et à la
l’Offre soumission de son Offre, et le Maître d’ouvrage n’est en aucun cas
responsable de ces frais, quel que soit le déroulement ou l’issue de
la procédure d’appel d’offres.
11. Langue de
11.1 L’Offre, ainsi que toute la correspondance et tous les documents
l’Offre
concernant la soumission, échangés entre le Soumissionnaire et le
Maître d’Ouvrage, seront rédigés dans la langue prévue dans les
DPAO. Les documents complémentaires et les fiches imprimées
fournis dans le cadre de la soumission peuvent être rédigés dans
une autre langue, à condition d’être accompagnés d’une traduction
précise des passages importants dans la langue indiquée dans les
DPAO, auquel cas, aux fins d’interprétation de l’Offre, la
traduction en cette langue fera foi.

12. Documents
constitutifs de 12.1 L’Offre comprendra les documents suivants :
l’Offre
(a) Lettre d’Offre technique et lettre d’Offre financière
conformément à la Section IV, Formulaire de soumission des
offres ;
(b) tous les autres Formulaires de soumission des offres
conformément à la Section IV, Formulaires de soumission des
offres ; y compris le Cadre de devis complété conformément
aux clauses 13 et15 des IS ;

27
Section I : Instructions aux Soumissionnaires

(c) la Garantie d’Offre établie conformément aux dispositions de


la Clause 20 des IS ;
(d) la confirmation écrite de l’habilitation du signataire de l’Offre
à engager le Soumissionnaire, conformément aux dispositions
de l’alinéa 21.2 des IS ;
(e) des pièces attestant que le Soumissionnaire possède des
qualifications pour exécuter le Contrat si son Offre est retenue
;
(f) tout autre document devant être complété et soumis par les
Soumissionnaires conformément aux dispositions prévues
dans les DPAO et signé conformément aux dispositions de
l’alinéa 21.2 des IS.

12.2 Si elle est soumise sur papier, l'offre doit être composée d'une
seule enveloppe extérieure, contenant deux enveloppes intérieures
scellées avec l'Offre technique et l'Offre financière
respectivement.

12.3 L’Offre technique comprendra la proposition technique du soumis-


sionnaire. Formulaires de soumission des offres, suffisamment
détaillés pour démontrer l'adéquation de l'Offre technique du
Soumissionnaire avec les Exigences du Maître d’ouvrage et le
Délai d’achèvement. L'Offre technique ne doit pas contenir d'in-
formations financières. Une Offre technique contenant des in-
formations sur les prix qui doivent spécifiquement être soumises
avec l'Offre financière sera considérée comme non recevable et
sera rejetée.

12.4 L’offre financière comprendra la proposition financière du


soumissionnaire comprenant toutes les informations stipulées
dans la section IV Formulaires de soumission des offres.
Formulaires de soumission d'offre technique et financière,
suffisamment détaillés pour démontrer l'adéquation de l'offre
financière du soumissionnaire avec les exigences du Maître
d’ouvrage et le délai de réalisation.
12.5 En plus des documents requis ci-dessus, l’Offre soumise par une
co-entreprise ou autre association devra inclure soit une copie de
l’accord de co-entreprise/d’association liant tous les membres de
l’association, ou une lettre d’intention de conclure un accord de
co-entreprise/d’association, signée par tous les membres et
accompagnée d’une copie du projet d’accord.
12.6 En cas de changement de la structure juridique du
Soumissionnaire après la soumission de l’Offre, le
Soumissionnaire devra en informer immédiatement le Maître

28
Section I : Instructions aux Soumissionnaires

d’ouvrage. Cependant, aucun changement de structure juridique


ne doit être utilisé pour satisfaire à une exigence de qualification
qui n'était pas satisfaite à la date limite de soumission des offres.

13.1 La Lettre de l’Offre technique, la Lettre de l’Offre financière et les


13. Lettre de
Autres documents, y compris le Cadre de devis, devront être
l’Offre
préparés en utilisant les formulaires appropriés fournis à la Section
technique et de
IV, Formulaires de soumission des offres. Les formulaires devront
l’Offre
être complétés sans altérer le texte, et aucune substitution ne sera
financière, et
acceptée. Tous les espaces vides devront être remplis par les
Autres
informations demandées.
documents

14.1 Sauf indication contraire prévue dans les DPAO, les variantes
14. Variantes
ne seront pas prises en compte.
14.2 Lorsque des variantes de délais d’exécution pour atteindre les
Niveaux de services requis ou pour achever les Travaux de
réhabilitation ou d’Amélioration, sont explicitement sollicitées, les
DPAO préciseront cette demande, et indiqueront la méthode
retenue pour l'évaluation des différents délais d'achèvement.
14.3 Sous réserve des dispositions des IS ci-dessus, les soumissionnaires
souhaitant offrir des variantes techniques doivent d'abord chiffrer
la solution de base du Maître d’ouvrage telle que décrite dans les
documents d'appel d'offres, et fournir en outre toutes les
informations dont le Maître d’ouvrage a besoin pour procéder à
l’évaluation complète des variantes proposées, y compris les plans,
notes de calcul, spécifications techniques, ventilation des prix, et
méthodes de construction proposées, et tous autres détails utiles.
Le cas échéant, seules les variantes techniques du Soumissionnaire
ayant soumis l’offre technique et financière combinée la plus
élevée et possédant les qualifications exigées pour exécuter le
Contrat de façon satisfaisante sera considéré.
14.4 Quand les Soumissionnaires sont autorisés dans les DPAO, à
soumettre directement des variantes techniques pour certaines
parties des Travaux de réhabilitation et / ou d’amélioration, ces
parties doivent être décrites dans le DPAO et la méthode de leur
évaluation décrite à la Section III Examen des Offres, Critères
d’évaluation, et Exigences de qualification du Soumissionnaire.

15 Prix de 15.1 Les prix et rabais indiqués par le Soumissionnaire dans la Lettre
l’Offre et de l’Offre financière et dans le Cadre de devis seront conformes

29
Section I : Instructions aux Soumissionnaires

Rabais aux dispositions ci-dessous. Les rabais, le cas échéant, devront


être tels que précisé dans les DPAO.
15.2 Le Soumissionnaire devra indiquer les prix unitaires et les
montants pour tous les postes des [Travaux de réhabilitation,
Travaux d'amélioration] et Travaux d'urgence décrits dans le devis
quantitatif estimatif et les forfaits pour toutes les activités liées au
Service d’Entretien dans le devis forfaitaire.
Les éléments pour lesquels le Soumissionnaire n’a pas indiqué de
tarif ou de prix ne feront l’objet d’aucun paiement par le Maître
d’ouvrage, et seront considérés couverts par les tarifs indiqués
pour les autres éléments et prix du Cadre de devis.
15.3 Le prix à indiquer dans la Lettre de l’Offre financière
conformément aux dispositions de l’alinéa 15.1 des IS sera le prix
total de l’Offre, hors tout rabais éventuel.
15.4 Le Soumissionnaire indiquera tout rabais inconditionnel et la
méthode d’application dudit rabais dans la Lettre de l’Offre
financière conformément aux dispositions de l’aliéna 13.1 des IS.
15.5 Sauf indication contraire dans les DPAO et dans le Contrat, les
prix unitaires et les montants indiqués par le Soumissionnaire
seront révisés durant l’exécution du Contrat conformément aux
dispositions des Clauses du Contrat.
15.6 Si cela est spécifié au paragraphe 1.1 des DPAO, des Offres
sont sollicitées pour des lots individuels ou pour tout groupe de
lots (groupe de lots). Les Soumissionnaires souhaitant offrir une
réduction de prix en cas d’attribution de plus d’un lot devront
indiquer dans leur Offre les réductions applicables à chaque
groupe de lots ou à chaque lot au sein d’un groupe de lots. Les
réductions de prix ou rabais seront proposés conformément aux
dispositions de la Sous-Clause 15.4 des IS, à condition toutefois
que les offres pour tous les lots soient soumises et ouvertes au
même moment.
15.7 La Clause 62 des CCAG énonce les dispositions fiscales du Contrat.
Les Soumissionnaires devront examiner cette Clause
attentivement en préparant leur Offre.

16. Monnaies 16.1 La ou les monnaies de l’Offre et des paiements devront être
de l’Offre et comme indiqué dans les DPAO.
paiement

17. Documents 17.1 Le Soumissionnaire devra fournir une Offre technique incluant un
constituant programme des Travaux, les méthodes d’exécution prévues, la
l’Offre liste des équipements, du personnel, le calendrier d’exécution et

30
Section I : Instructions aux Soumissionnaires

technique toutes autres informations demandées à la Section IV, Formulaires


de soumission des offres, de façon suffisamment détaillée pour
montrer que l’Offre technique du Soumissionnaire est conforme à
l’Énoncé des Travaux et Services et du Délai d’achèvement.

18. Documents 18.1 Le Soumissionnaire devra communiquer toutes les informations


attestant les demandées dans les feuilles d’information et formulaires figurant
Qualifications dans la section IV, Formulaires de soumission des offres pour
du établir qu’il possède les qualifications requises pour exécuter le
Soumissionnair Contrat, exigées à la Section III, Examen des Offres, Critères
e d’évaluation, et Exigences de qualification du Soumissionnaire.

19. Période de 19.1 Les Offres demeureront valables pendant la période spécifiée
validité des dans les DPAO après la date limite de soumission des Offres,
Offres fixée par le Maître d’ouvrage. Une Offre valide pour une période
plus courte sera considérée comme non conforme et pourra être
rejetée par le Maître d’ouvrage.
19.2 Exceptionnellement, avant l’expiration de la Période de validité
des Offres, le Maître d’ouvrage peut demander aux
Soumissionnaires de prolonger la période de validité de leur
Offre. La demande et les réponses seront formulées par écrit. Si
une Garantie d’Offre est exigée, sa validité sera prolongée jusqu’à
vingt-huit (28) jours après le délai d’extension de la période de
validité des Offres. Un Soumissionnaire peut refuser de prolonger
la validité de son Offre sans perdre sa Garantie. Un
Soumissionnaire qui consent à cette prolongation ne se verra pas
demander de modifier son Offre, ni ne sera autorisé à le faire, sauf
conformément à la Clause 19.3 des IS.
19.3 Si l’attribution est retardée de plus de quatre-vingt-quatre (84)
jours au-delà de la période initiale de validité de l’Offre, les
conditions suivantes s’appliqueront :
(a) Les tarifs unitaires et prix de réalisation indiqués par les
Soumissionnaires dans leur Cadre de devis seront actualisés par
le facteur spécifié dans les DPAO ; et
(b) L’évaluation des Offres sera basée sur le prix de l’Offre sans
prise en considération de l’actualisation appliquée en vertu de la
Sous-Clause (a) ci-dessus.

20. Garantie 20.1 Le Soumissionnaire fournira, dans le cadre de son Offre, l’original
d’Offre d’une Garantie d’Offre. Le montant de la garantie et la monnaie
dans laquelle elle sera libellée seront précisées dans les DPAO.
Si un Soumissionnaire soumet une offre sur plusieurs lots, la
Garantie d’Offre requise sera précisée dans les DPAO.
20.2 Sauf indication contraire précisée dans les DPAO, la Garantie

31
Section I : Instructions aux Soumissionnaires

d’Offre devra être une garantie à la demande et se présentera sous


l’une des deux formes ci-après, au choix du Soumissionnaire :
(a) une garantie bancaire inconditionnelle ; ou
(b) une lettre de crédit irrévocable émise par une institution re-
connue, établie dans un pays éligible.
Si la Garantie d’Offre est émise par une institution financière
située en dehors du pays du Maître d’ouvrage, elle devra être
confirmée par une institution correspondante située dans le pays
du Maître d’ouvrage et acceptable par le Maître d’ouvrage, afin
d’en permettre l’exécution. Dans le cas d’une garantie bancaire, la
Garantie d’Offre sera sous la forme indiquée dans le Formulaire
de Garantie d’Offre figurant à la Section IV, Formulaires de
soumission des offres, ou sous une autre forme substantiellement
similaire approuvée par le Maître d’ouvrage avant la Soumission
des Offres. Quelle qu’en soit la forme, la Garantie d’Offre doit
comporter le nom complet du Soumissionnaire et identifier
l’institution financière correspondante si celle-ci est située en
dehors du pays du Maître d’ouvrage. La Garantie d’Offre doit
demeurer valide pendant vingt-huit (28) jours après l’expiration
de la période initiale de validité de l’Offre, ou prolongée selon les
dispositions de la sous-clause 19.2 des IS.
20.3 Toute Offre non accompagnée d’une Garantie d’Offre exécutable
et conforme sera rejetée par le Maître d’ouvrage comme étant non
conforme.
Les Soumissionnaires doivent noter qu’une Déclaration de
Garantie d’Offre ou un cautionnement n’est pas une forme
acceptable de Garantie d’Offre, et que si une Déclaration de
Garantie d’Offre ou un cautionnement est fourni en lieu et place
de la Garantie d’Offre, l’Offre sera considérée non conforme et
sera donc rejetée.
20.4 Les Garanties d’Offre des Soumissionnaires non retenus leur sera
restituée le plus rapidement possible après que le Soumissionnaire
retenu aura fourni la Garantie de bonne exécution requise.
20.5 La Garantie d’Offre du Soumissionnaire retenu lui sera restituée
dans les meilleurs délais après la signature du Contrat et contre
remise de la Garantie de bonne exécution requise.
20.6 La Garantie d’Offre d’une co-entreprise ou d’une autre
association devra être établie au nom de l’association soumettant
l’Offre. Si l’association n’a pas été constitué en personne morale
au moment de la soumission des offres, la Garantie d’Offre devra
être au nom de tous les futurs associés mentionnés dans la lettre
d’intention à laquelle il est fait référence à la Clause 12.5 des IS.

32
Section I : Instructions aux Soumissionnaires

20.7 La Garantie d’Offre peut être saisie, à la seule discrétion du Maître


d’ouvrage :
(a) si un Soumissionnaire retire son Offre pendant la Période de
validité de l’Offre qu’il aura spécifiée dans la Lettre de
l’Offre technique, sous réserve des dispositions de la Clause
19.2 des IS dans le cas d’une prolongation de la Période de
validité de l’Offre ; ou
(b) si le Soumissionnaire retenu ne signe pas le Contrat
conformément aux dispositions de la Clause 40 des IS ou ne
fournit pas la Garantie de bonne exécution requise
conformément aux dispositions de la sous-clause 63.3 des
CCAG, en application de la Clause 41 des IS.

21. Forme et 21.1 Le Soumissionnaire préparera un original des documents


signature de constitutifs de l’Offre, tels que décrits à la Clause 17 des IS, en
l’Offre indiquant clairement la mention ORIGINAL. En outre, le
Soumissionnaire remettra le nombre de copies de l’Offre indiqué
dans les DPAO en mentionnant clairement sur ces exemplaires la
mention COPIE. En cas de différences entre l’original et les
copies, l’original fera foi.
21.2 L’original et toutes les copies de l’Offre seront dactylographiés et
seront signés par une personne dûment habilitée à signer au nom
du Soumissionnaire. Cette habilitation consistera en une
confirmation écrite, telle que spécifiée dans les DPAO, qui sera
jointe à cette Offre. Le nom et le titre de chaque personne
signataire de l’habilitation doivent être dactylographiés ou écrits
en caractères d’imprimerie sous la signature. Toutes les pages de
l’Offre où des modifications ont été introduites seront signées ou
paraphées par la ou les personnes signant l’Offre.
Tout ajout entre les lignes, rature ou surcharge, pour être valable,
devra être signé ou paraphé par la personne signataire de l’Offre.
21.3 Une Offre soumise par une co-entreprise ou autre association de-
vra se conformer aux conditions suivantes :
(a) être signée de manière à engager légalement la responsa-
bilité de tous les associés ; et

(b) comprendre l’habilitation des représentants du Soumis-


sionnaire et être signée par les personnes légalement ha-
bilitées à signer pour le compte de la co-entreprise ou de
l’association.
21.4 Tout ajout entre les lignes, rature ou surcharge pour être valable,
devra être signé ou paraphé par la personne signataire de l’Offre.

33
Section I : Instructions aux Soumissionnaires

D. Remise des offres et ouverture des plis

22.1 Les Soumissionnaires peuvent soumettre leurs offres par la poste ou


22. Cachetage et
en personne. Lorsqu’il est indiqué dans les DPAO, les
marquage des
soumissionnaires auront la possibilité de soumettre leurs offres par
offres
voie électronique. Les Soumissionnaires soumettant des offres par
voie électronique, si c’est autorisé dans les DPAO, suivront les
procédures de soumission des offres par voie électronique précisées
dans les DPAO.

22.2 Le Représentant habilité du Soumissionnaire qui signe les


“ORIGINAUX” de l’Offre technique et financière, fournira à
l’intérieur de l’Offre technique, l’autorisation démontrant que la
personne a été dûment habilitée à signer au nom du
Soumissionnaire. Cette autorisation consiste en une confirmation
écrite spécifié dans le DPAO. Les Offres techniques signées et les
Offres financières signées sont clairement marquées
“ORIGINAUX”.

22.3 Chaque copie de l’Offre technique et chaque copie de l’Offre


financière doivent porter clairement la mention « COPIE ». Il est
préférable que les copies soient faites en photocopiant l’Original.
Les soumissionnaires doivent noter que si des copies sont faites par
tout autre moyen et qu’en cas de différence entre l’original et les
copies, c’est l’« ORIGINAL » qui prévaut.
22.4 L’« ORIGINAL » et chaque « COPIE » de l’Offre technique doivent
être placés dans une enveloppe ou un colis portant clairement la
mention « OFFRE TECHNIQUE », dûment cacheté(e). De même, l’«
ORIGINAL » et toutes les « COPIES » de l’Offre financière
doivent être placés dans une enveloppe ou un colis portant claire-
ment la mention « OFFRE FINANCIÈRE », dûment cacheté(e) égale-
ment.
22.5 Chaque enveloppe/colis doit porter le nom et l’adresse de l’Enti-
té MCA tel qu’indiqué dans les DPAO, le nom et l’adresse du
Soumissionnaire (en cas de retour non ouvert) et le nom de l’appel
d’offres comme indiqué dans les DPAO.
22.6 En outre, l’enveloppe/le colis contenant l’original et les exemplaires
de l’Offre financière doivent porter l’avertissement « NE PAS
OUVRIR EN MÊME TEMPS QUE L’OFFRE TECHNIQUE ». Ne pas
soumettre l’Offre financière dans une enveloppe/un colis séparé(e)
et cacheté(e) dûment identifié(e) comme indiqué ci-dessus consti-
tue un motif d’irrecevabilité de ladite offre.

34
Section I : Instructions aux Soumissionnaires

22.7 Les deux enveloppes/colis contenant l’Offre technique et l’Offre


financière doivent être placé(es) dans une plus grande enveloppe
ou un carton (selon le cas) dûment cacheté(e) pour éviter toute
ouverture prématurée. Cette enveloppe/ce carton de plus grande
taille doit porter l’adresse de soumission, le nom et l’adresse du
Soumissionnaire, le numéro de référence du marché, la mention
bien visible indiquée dans les DPAO, « Ne pas ouvrir, sauf en
présence de l’Officiel désigné, avant le 28 Mai 2020 à 10 heures,
heure de Niamey, Niger ».

22.8 Si les enveloppes ne sont pas cachetées et marquées comme indiqué


ci-dessus, le Maître d’ouvrage ne sera nullement responsable si
l’Offre est égarée ou ouverte prématurément. Cette circonstance
peut être un motif de rejet de l’Offre.
23. Date limite de 23.1 Les Offres devront être envoyées au Maître d’ouvrage à son adresse
soumission des au plus tard à la date et à l’heure spécifiées dans les DPAO.
Offres 23.2 Le Maître d’ouvrage peut, à sa seule discrétion, reporter la date
limite de soumission des Offres, en modifiant le présent Dossier
d’appel d’offres conformément aux dispositions de la Clause 9 des
IS, auquel cas tous les droits et obligations du Maître d’ouvrage et
des Soumissionnaires régis par la date limite antérieure seront régis
par la nouvelle date limite.

24. Offres hors 24.1 Le Maître d’ouvrage n’acceptera aucune offre arrivée après
délai l’expiration de la date limite de soumission des Offres,
conformément à la Clause 23 des IS. Toute offre reçue par le Maître
d’ouvrage après la date limite de soumission des Offres sera
déclarée hors délai, rejetée et renvoyée au Soumissionnaire sans être
ouverte, aux frais de ce dernier, s’il en fait la demande.

25. Retrait, 25.1 Un Soumissionnaire peut retirer, remplacer ou modifier son Offre
remplacement et après l’avoir déposée, mais avant l’expiration de la date limite de
modification des soumission des Offres, par voie de notification écrite dûment
Offres signée par un représentant habilité, assortie d’une habilitation
conformément aux dispositions de la Clause 21.2 des IS (sauf pour
ce qui est des notifications de retrait). La modification ou l’Offre de
remplacement correspondante doit être jointe à la notification écrite.
Toutes les notifications doivent être :
(a) préparées et délivrées conformément aux dispositions des
Clauses 21 et 22 des IS (sauf pour ce qui est des notifications de
retrait qui ne nécessitent pas de copies). Par ailleurs, les enve-
loppes doivent porter clairement, selon le cas, la mention claire
du terme « RETRAIT », « OFFRE DE REMPLACEMENT » ou
« MODIFICATION » ; et
(b) reçues par le Maître d’ouvrage avant la date limite de remise des

35
Section I : Instructions aux Soumissionnaires

Offres conformément aux dispositions de la Clause 23 des IS.


25.2 Les Offres dont les Soumissionnaires demandent le retrait
conformément à la Clause 25.1 des IS leur seront renvoyées à leurs
frais sans avoir été ouvertes, à la demande desdits
Soumissionnaires.
25.3 Aucune Offre ne peut être retirée, remplacée ou modifiée entre la
date et l’heure limites de soumission des offres et la date
d’expiration de la période de validité de l’Offre indiquée par le
Soumissionnaire sur la Lettre de l’Offre technique ou d’expiration
de toute période de prolongation de la validité.

26. Ouverture des 26.1 Le Maître d’ouvrage procèdera à l’ouverture des plis en public, à la
Plis date et à l’adresse indiqués dans les DPAO. Tout le monde peut
assister à l’ouverture des plis, y compris les représentants des
Soumissionnaires et toutes autres personnes intéressées, sans
restriction aucunes.
26.2 Les enveloppes marquées « RETRAIT » seront ouvertes et lues en
premier tandis que l’enveloppe contenant l’Offre correspondante ne
sera pas ouverte et sera renvoyée au Soumissionnaire. Le retrait
d’une Offre ne sera pas autorisé que si la notification correspondante
contient une habilitation valide du signataire à demander le retrait et
si cette notification est lue à haute voix au moment de l’ouverture
des plis. Ensuite, les enveloppes marquées « OFFRE DE
REMPLACEMENT » seront ouvertes, lues à haute voix et la nouvelle
offre correspondante substituée à la précédente qui sera renvoyée au
Soumissionnaire concerné sans être ouverte aux frais du
soumissionnaire, si le soumissionnaire en fait la demande, ou
autrement détruite, Le remplacement d’une Offre ne sera autorisé
que si la notification correspondante contient une habilitation valide
du signataire à demander le remplacement et que celle-ci est lue à
haute voix au moment de l’ouverture des plis. Les enveloppes
marquées « MODIFICATION » seront ouvertes et lues à haute voix
avec l’Offre correspondante. La modification d’une Offre ne sera
autorisée que si la notification correspondante contient une
habilitation valide du signataire à demander la modification et que
celle-ci est lue à haute voix au moment de l’ouverture des plis.
Seules les Offres qui sont ouvertes et lues à haute voix lors de
l’ouverture des plis seront prises en considération lors de la
procédure d’attribution des marchés.
26.3 Les offres techniques et financières doivent être triées le cas échéant.
Les offres techniques seront ouvertes comme spécifié dans les
DPAO. Le Maître d’ouvrage veillera à ce que les Offres finan-
cières restent scellées et stockées en toute sécurité jusqu'à la fin de
l'évaluation des Offres techniques.

36
Section I : Instructions aux Soumissionnaires

26.4 Les substitutions et modifications soumises conformément à la


Clause 25 des IS qui n'ont pas été reçues par le Maître d’ouvrage
avant la date limite de soumission des offres ne seront pas prises en
considération pour une évaluation plus approfondie, quelles que
soient les circonstances. Les offres en retard, retirées et substituées
seront retournées non ouvertes à la demande et aux frais du
Soumissionnaire.
26.5 Le Maître d’ouvrage établira un procès-verbal de la séance
d’ouverture des plis, qui comportera au minimum, pour chaque
offre le nom du Soumissionnaire et la mention éventuelle d’un
retrait, d’un remplacement ou d’une modification ; le prix de
l’Offre, par lot le cas échéant, y compris tout rabais éventuel, et
l’existence ou l’absence d’une Garantie d’Offre. Les représentants
du Soumissionnaire qui sont présents devront signer une feuille de
présence. La non-signature de la feuille de présence n’invalidera pas
le contenu et l’effet du procès-verbal. Une copie du procès-verbal
sera publiée sur le site web du Maître d’ouvrage.

E. Évaluation et comparaison des Offres


27. 27.1 À partir du moment où les offres sont ouvertes jusqu’au moment où
Confidentialité le contrat est attribué, les Soumissionnaires ne peuvent pas contacter
le Maître d’ouvrage pour toute question liée à leurs Offres
techniques ou leurs Offres financières. Les informations portant sur
l’évaluation des Offres et les recommandations d’attribution ne
seront pas divulguées aux Soumissionnaires ni à toute autre
personne non officiellement concernées par cette procédure tant que
l’attribution du Contrat n’aura pas été rendue publique,
conformément aux dispositions de la Clause 42.1 des IS. Toute
utilisation inappropriée par un Soumissionnaire d’informations
confidentielles portant sur la procédure pourra entraîner le rejet de
son offre ou invalider l’intégralité de la procédure de passation de
marchés.
27.2 Toute tentative ou initiative d’un Soumissionnaire visant à
influencer l’Évaluation des Offres et la prise de décision
d’attribution par le Maître d’ouvrage pourra entraîner le rejet de son
offre et exposer le Soumissionnaire à l'application des dispositions
des politiques anti-fraude et anti-corruption du Gouvernement, du
Maître d’ouvrage et de MCC, et aux autres sanctions et voies de
recours prévues par de telles dispositions.
27.3 Nonobstant les dispositions ci-dessus, si entre la date d’ouverture
des plis et la date d’attribution du marché, un Soumissionnaire
souhaite entrer en contact avec le Maître d’ouvrage pour des motifs
ayant trait à la procédure d’appel d’offres, il devra le faire par écrit

37
Section I : Instructions aux Soumissionnaires

à l’adresse indiquée dans les DPAO.

28. 28.1 Pour faciliter l’examen, l’évaluation et la comparaison des Offres,


Éclaircissements et la qualification des soumissionnaires, le Maître d’ouvrage peut, à
concernant les sa discrétion, demander à un Soumissionnaire des éclaircissements
Offres sur son Offre. Aucun éclaircissement apporté par un
Soumissionnaire autrement qu’en réponse à une demande du
Maître d’ouvrage ne sera pris en compte. Toute demande
d’éclaircissement du Maître d’ouvrage et la réponse apportée par le
Soumissionnaire seront formulées par écrit. Aucune modification
du prix ni aucun changement de l’Offre ne sera demandé, proposé
ou autorisé si ce n’est pour confirmer la correction des erreurs
arithmétiques découvertes par le Maître d’ouvrage lors de
l’évaluation des Offres conformément aux dispositions de la clause
31 des IS.
28.2 Si un Soumissionnaire n’apporte pas les éclaircissements sur son
Offre à la date et à l’heure fixées par le Maître d’ouvrage dans sa
demande d’éclaircissements, son Offre pourra être rejetée.

29. Divergences, 29.1 Les définitions suivantes s’appliquent à l’évaluation des Offres :
réserves et (a) Une « divergence » désigne un écart par rapport aux
omissions exigences du Dossier d’appel d’offres ;
(b) Une « réserve » constitue la formulation d’une
conditionnalité restrictive, ou la non-acceptation de toutes
les exigences du présent Dossier d’appel d’offres ; et
(c) Une « omission » constitue un manquement à fournir tout ou
partie des informations ou documents exigés par le présent
Dossier d’appel d’offres.

30. Évaluation 30.1 Le Panel d’évaluation technique (PET) évalue les Offres tech-
des Offres niques sur la base de leur conformité aux Exigences du Maître
tech- d’ouvrage, à l’aide des critères et sous-critères d’évaluation et
niques et du système de points spécifiés à la Section III Examen des
Notifica- Offres, Critères d’évaluation, et Exigences de qualification du
tion aux Soumissionnaire. Chaque Offre technique conforme se voit at-
Soumis- tribuer un score technique (St). Toute offre non conforme aux
sionnaires aspects importants du Dossier d’appel d’offres, et particuliè-
rement aux Exigences du Maître d’ouvrage, ou qui obtient un
score technique inférieur au score technique minimum indiqué
dans la Section III
Examen des offres, Critères d'évaluation et exigences de qualifica-
tion des soumissionnaires, peut être rejetée à ce stade.
30.2 Dans le cadre de l’évaluation des Offres techniques, l’examen des

38
Section I : Instructions aux Soumissionnaires

qualifications du Soumissionnaire sera effectué pour établir si le


Soumissionnaire satisfait aux conditions de qualification telles
que décrites aux IS 5, 6 et 18, et à la Section III, Examen des
Offres, Critères d’évaluation et de qualification. Cette décision se
base sur l’examen des pièces justificatives attestant des qualifica-
tions du Soumissionnaire, présentées par ce dernier, conformé-
ment aux dispositions de la Clause 18 des IS, sur les performances
passées du Soumissionnaire, ses références et sur toute autre
source, à la seule discrétion du Maître d’ouvrage. Une décision
confirmant que le Soumissionnaire a les qualifications exigées est
une condition préalable à l’attribution du Marché audit Soumis-
sionnaire, et le non-respect des exigences de qualification d’une
offre soumise par un soumissionnaire sera considéré comme une
Offre technique non conforme.

30.3 À l’issue de l’évaluation des Offres techniques, et après réception


d’un avis de « non-objection » de MCC (le cas échéant), l’Enti-
té MCA communique aux Soumissionnaires ayant soumis des
offres (a) des Offres techniques jugées non conformes, (b) les
scores techniques des Offres techniques jugées conformes, et (c)
pour les Soumissionnaires ayant obtenu le score minimum de qua-
lification requis, la date, l’heure et le lieu d’ouverture des Offres
financières.

30.4 La notification doit aussi aviser les Soumissionnaires dont les propo-
sitions techniques n’ont pas obtenu le score minimum de qualifi-
cation requis ou qui ont été déclarés irrecevables, que leurs Offres
financières leur seront retournées non ouvertes, une fois que le
Maître d’ouvrage aura achevé le processus de sélection.
31.1 Les Offres financières seront ouvertes publiquement en présence des
31. Ouverture et
représentants des Soumissionnaires qui choisissent d’y assister à la
Évaluation des
date, à l’heure et au lieu indiqués dans l’avis publié conformément
Offres financières
à la sous-clause 30.3 des IS. Toutes les offres financières seront
d'abord inspectées pour confirmer qu'elles sont restées scellées et
non ouvertes. Seules les offres financières des Soumissionnaires
ayant atteint la note technique minimale et répondant également
aux qualifications requises, à l'issue de la phase d'évaluation
technique, seront ouvertes. La note technique (St) et uniquement le
montant total de l'offre, comme indiqué dans la lettre de
Soumission de l’'offre financière, doivent être lus à haute voix et
enregistrés. Une copie des minutes de l’ouverture des offres
financières sera ensuite envoyée aux soumissionnaires dont les
offres financières ont été ouvertes et au MCC.

39
Section I : Instructions aux Soumissionnaires

31.2 Dans le cadre de l’examen des prix, le Maître d’ouvrage rectifiera


les erreurs arithmétiques sur la base suivante : toute erreur de
calcul, et en cas de divergence entre un montant partiel et le
montant total, ou entre des mots et des chiffres, le premier
prévaudra. En plus des corrections ci-dessus, les activités et les
articles décrits dans l'offre technique mais non tarifés, seront
supposés être inclus dans les prix des autres activités ou articles.
Dans le cas où une activité ou un poste est quantifié différemment
dans l'offre financière de l'offre technique, aucune correction ne
sera appliquée à l'offre financière à cet égard.

31.3 Si le soumissionnaire n'accepte pas la correction des erreurs, sa


soumission sera rejetée.

31.4 L’Offre financière la moins disante (Fm) reçoit le score financier


maximal (Sf) de 100 points. Les scores financiers (Sf) des autres
Offres financières seront calculés comme prévu à la Section III
examen des offres, critères d'évaluation, et exigences de
qualification de soumissionnaires. Les Offres sont classées en
fonction de leur score technique (St) et financier (Sf) combinés
après introduction de pondérations S = St x T% + Sf x F% (T
étant le poids attribué à la proposition technique et F étant le poids
attribué à la proposition financière ; T + F étant égal à 1) comme
indiqué dans les DPAO.

31.5 Le soumissionnaire obtenant la note technique et financière


combinée la plus élevée et ayant répondu avec succès aux
exigences de qualification et de post-qualification, si ainsi
spécifié, sera recommandé pour l’attribution du Contrat.

31.6 Après application des procédures d’examen spécifiées dans les sous-
clauses 31.2 et 31.3 des IS ci-dessus, l’examen des montants doit
être calculée comme indiqué dans les DPAO.

31.7 Le montant des Travaux de réhabilitation et d'amélioration inclus


dans chaque offre ne doit pas être supérieur aux seuils indiqués
dans le DPAO. Il en est de même pour les services d’entretien et
les travaux d’urgence dont le montant respectif de l’offre ne doit
pas dépasser également le seuil indiqué dans le DPAO. Si l'Offre
qui aboutit à l'Offre évaluée la plus basse est supérieure aux seuils
indiqués dans le DPAO pour l’ensemble des Travaux de
réhabilitation, d'amélioration les services d’entretien et travaux
d’urgence, le Maître d’ouvrage peut rejeter l'Offre.

32. Conversion 32.1 Si les soumissionnaires ne sont pas tenus de soumettre des offres
en une monnaie financières dans une seule devise, les prix seront convertis en une

40
Section I : Instructions aux Soumissionnaires

unique seule devise pour les besoins d’évaluation, en utilisant les taux de
change, dont la source et la date sont indiqués dans les DPAO.

33. Caractère 33.1 Si l’analyse du caractère raisonnable des prix suggère qu’une Offre
raisonnable des est considérablement déséquilibrée, notamment en conséquence
Prix d’une demande de paiement de coûts excessivement élevés pendant
la période initiale, le Maître d’ouvrage peut demander au
Soumissionnaire de fournir une analyse détaillée des prix pour
certains ou pour tous les éléments figurant dans le Cadre de devis,
prouvant l’adéquation interne entre les prix et la méthode de
construction et le programme proposés.
Si le résultat de la vérification du caractère raisonnable des prix
s’avère négatif (soit parce qu’ils s’avèrent excessivement élevés ou
déraisonnablement bas), l’Offre peut, à la discrétion du Maître
d’ouvrage, être rejetée pour ce motif. Au cas où le prix proposé par
un Soumissionnaire a été jugé déraisonnable, ledit Soumissionnaire
n’est pas autorisé à réviser sa proposition

34. Absence de 34.1 Conformément aux Directives sur la Passation des marchés du
marge de Programme de MCC, aucune marge de préférence ne sera accordée
préférence aux Soumissionnaires originaires du pays du Maître d’ouvrage.

35. Vérification 35.1 Conformément aux Directives sur la Passation des marchés du
des performances Programme de MCC, les performances passées du Soumissionnaire
passées et des dans le cadre de contrats antérieurs seront prises en considération
références du dans la procédure de qualification du Soumissionnaire par le Maître
Soumissionnaire d’ouvrage. Le Maître d’ouvrage se réserve le droit de vérifier les
références de tout contrat antérieur, fournies par le Soumissionnaire
ou d’utiliser toute autre source. Si le Soumissionnaire (y compris
tout associé ou membre de sa co-entreprise/son association) a fait
partie ou a été partie d’un contrat financé par MCC (soit directement
par MCC, soit par l’intermédiaire d’une Entité du Millennium
Challenge Account, n’importe où dans le monde), que ce soit en
qualité de Entrepreneur principal, société affiliée, associé,
succursale, sous-traitant ou à tout autre titre, le Soumissionnaire
devra mentionner le contrat dans sa liste de références jointe à son
offre en utilisant le Formulaire d’Offre REF 1 : Références des
Contrats financés par MCC. Ne pas mentionner de tels contrats
pourra amener le Maître d’ouvrage à prendre une décision négative
par rapport aux capacités du Soumissionnaire à exécuter le Contrat
qui sera attribué. Cependant, ne pas mentionner de tels contrats
parce que le Soumissionnaire (y compris tout associé ou membre de
sa co-entreprise/de son association) n’a pas été partie à de tels

41
Section I : Instructions aux Soumissionnaires

contrats ne sera pas un motif valable de décision négative par le


Maître d’ouvrage par rapport aux capacités du Soumissionnaire à
exécuter le contrat qui sera attribué. Par conséquent, un
Soumissionnaire ne doit pas avoir nécessairement de performances
passées dans le cadre d’un contrat financé par MCC. Le Maître
d’ouvrage vérifiera les références, y compris les rapports
d’évaluation des performances passées du Soumissionnaire, saisis
dans le Système d’évaluation des performances passées de
l’entreprise (SEPPE) de MCC. Une décision négative par le Maître
d’ouvrage portant sur les capacités du Soumissionnaire à exécuter le
Contrat qui sera attribué pourra constituer, à la seule discrétion du
Maître d’ouvrage, un motif de disqualification du Soumissionnaire.
Toutefois, avant de rejeter l’Offre, le Maître d’ouvrage devra donner
au Soumissionnaire la possibilité de contester la décision négative.

36. Droit du 36.1 Le Maître d’ouvrage se réserve le droit d’accepter ou de rejeter toute
Maître d’ouvrage Offre, et d’annuler la procédure d’appel d’offres et de rejeter toutes
d’accepter l’une les Offres à tout moment avant l’attribution du Marché, sans
quelconque des encourir de ce fait une quelconque responsabilité vis-à-vis des
Offres, ou de Soumissionnaires. En cas d’annulation, toutes les Offres soumises
rejeter une ou et, plus particulièrement, les Garanties d’Offre, seront restituées
toutes les Offres dans les meilleurs délais aux Soumissionnaires aux frais du Maître
d’ouvrage. Si toutes les Offres sont rejetées, le Maître d’ouvrage
examinera les motifs de rejet et envisagera de réviser les modalités
du Contrat, les Spécifications techniques et de Conception, la portée
du Contrat ou une combinaison de ceux-ci, avant d’émettre un
nouvel Appel d’offres. Le Maître d’ouvrage se réserve également le
droit d’annuler la passation de marchés si elle n’est plus dans son
intérêt. Le rejet de toutes les Offres et l’annulation de la procédure
d’Appel d’offres nécessitent l’approbation préalable de MCC.

F. Attribution du marché

37. Critères 37.1 Sous réserve de la Clause 36 des IS, le Maître d’ouvrage attribuera
d’attribution du le Marché au Soumissionnaire dont l’Offre aura obtenu le score
marché technique et financier combiné le plus élevé, à condition que le
Soumissionnaire ait été jugé qualifié pour exécuter le Contrat de
façon satisfaisante.

38. Notification de 38.1 Avant l’expiration du délai de validité de l’Offre concernée, le


l’attribution du Maître d’ouvrage notifiera au Soumissionnaire retenu, par écrit,
marché et signature que son offre a été retenue. La Notification d’intention
de l’Accord d’attribution comprend une déclaration indiquant que le Maître
contractuel d’ouvrage adressera une Lettre d’acceptation formelle et un projet
de Contrat après l'expiration du délai de dépôt des recours et la

42
Section I : Instructions aux Soumissionnaires

résolution des recours soumis. La notification d'intention


d’attribution ne constitue pas la formation d'un contrat entre le
Maître d’ouvrage et le Soumissionnaire retenu, et ne donne lieu à
aucun droit.
38.2 Le Maître d’ouvrage émet la Notification d'intention d’attribution
et notifie également, par écrit, les résultats de la procédure d’appel
d’offres à tous les autres soumissionnaires non retenus. Le Maître
d’ouvrage répond dans les plus brefs délais par courrier à tout
Soumissionnaire qui, après avoir été notifié des résultats de l’appel
d’offres, soumet par écrit une demande de compléments
d’information, tel que prévu dans les Directives sur la passation
des marchés du Programme de MCC ou présente un recours
formel.

39. Recours 39.1 Les Soumissionnaires ne pourront contester les résultats d’une
soumis par les procédure d’appel d’offres qu’en respectant les règles fixées dans
Soumissionnaires le Système de recours des Soumissionnaires mis en place par le
Maître d’ouvrage et approuvé par MCC. Les règles et dispositions
du Système de résolution des recours soumises par les
Soumissionnaires sont publiées sur le site web du Maître
d’ouvrage indiqué dans les DPAO.

40. Signature du 40.1 À l’expiration du délai de dépôt des recours des Soumissionnaires
marché et à la résolution de ces recours, le Maître d’ouvrage enverra la
Lettre d’acceptation au Soumissionnaire retenu. La Lettre
d’acceptation spécifiera le montant que le Maître d’ouvrage
paiera à l’Entrepreneur au titre de l’exécution et de l’achèvement
des Travaux et Services et des interventions destinées à remédier
aux éventuels défauts dans les Travaux, conformément aux
dispositions du Contrat. En attendant qu’un Contrat formel soit
préparé et signé, la Lettre d’acceptation constituera un Contrat
ayant force obligatoire entre le Maître d’ouvrage et
l’Entrepreneur.
40.2 La Lettre d’acceptation comprend l’Accord contractuel pour examen
et signature par le Soumissionnaire retenu.
40.3 Dans les vingt-huit (28) jours suivant la notification de l’Accord
contractuel par le Maître d’ouvrage au Soumissionnaire retenu, ce
dernier le signera, le datera et le renverra au Maître d’ouvrage,
avec la Garantie de bonne exécution conformément à la Clause 41
des IS, le formulaire de Certification de conformité aux sanctions,
et le formulaire d’Auto-certification d’Entrepreneurs inclus dans
la section VIII, Formulaires de contrat.
40.4 Si des négociations ou des éclaircissements sont requis par le
Maître d’ouvrage ou le Soumissionnaire retenu, il devra y être
donné suite pendant la même période de vingt-huit (28) jours
43
Section I : Instructions aux Soumissionnaires

suivant la réception de la Lettre d’acceptation par le


Soumissionnaire retenu, sauf accord contraire par écrit entre les
deux parties. Même si les négociations/ éclaircissements
n’aboutissent pas, le Soumissionnaire retenu sera néanmoins tenu
de fournir la Garantie de bonne exécution dans les délais fixés à la
Clause 41.1 des IS, le formulaire de Certification de conformité
aux sanctions, et le formulaire d’Auto-certification
d’Entrepreneurs inclus dans la section VIII, Formulaires de
contrat.

41. Garantie de 41.1 Dans les vingt-huit (28) jours suivant la réception de la Lettre
bonne exécution d’acceptation, le Soumissionnaire retenu fournira au Maître
d’ouvrage la Garantie de bonne exécution, conformément aux
conditions de la sous-clause 63.3 des CCAG, en utilisant le
Formulaire de Garantie de bonne exécution figurant à la Section
VIII : Formulaires contractuels, ou tout autre formulaire jugé
acceptable par le Maître d’ouvrage. Si la Garantie de bonne
exécution provient d’une institution étrangère, celle-ci devra avoir
une institution financière correspondante dans le pays du Maître
d’ouvrage.
41.2 Si le Soumissionnaire retenu ne soumet pas la Garantie de bonne
exécution susmentionnée ou ne signe pas le Contrat dans les vingt-
huit (28) jours suivant la réception de la Lettre d’acceptation,
l’attribution pourra être annulée et la Garantie d’Offre du
Soumissionnaire sera saisie par le Maître d’ouvrage. Dans ce cas,
le Maître d’ouvrage pourra attribuer le Marché au Soumissionnaire
ayant obtenu la deuxième note technique et financière combinée la
plus élevée et possédant les qualifications exigées pour exécuter le
Contrat de façon satisfaisante.

42. Publication de 42.1 Dès réception de l’Accord contractuel signé et d’une Garantie de
la Notification bonne exécution valide, le Maître d’ouvrage restituera les
d’attribution du Garanties d’Offre aux Soumissionnaires non retenus et publiera
marché sur UNDB Online, sur dgMarket, sur le site web du Maître
d’ouvrage et sur les autres sites indiqués par MCC et
conformément aux Directives sur la Passation des marchés du
Programme de MCC, les résultats identifiant l’Offre et les
numéros de lot, le cas échéant, ainsi que les informations
suivantes :
(a) le nom du Soumissionnaire retenu ;
(b) le prix de l’Offre retenue et le prix du Contrat attribué si
son montant est différent ; et
(c) la durée et un résumé de la portée du Marché attribué.

43. Date de 43.1 La Date de démarrage devra être convenue entre le

44
Section I : Instructions aux Soumissionnaires

démarrage Soumissionnaire retenu et le Maître d’ouvrage dans les quarante-


deux (42) jours suivant la réception par l’Entrepreneur de la Lettre
d’acceptation envoyée par le Maître d’ouvrage.

44. Conflits avec 44.1 La Passation de marchés faisant l’objet de ce Dossier d’appel
des Directives sur la d’offres est conduite conformément aux Directives sur la
Passation des Passation des marchés du Programme de MCC et est soumise à
marchés du toutes ses dispositions. En cas de divergence entre toute Section
Programme de ou disposition du présent Dossier d’appel d’offres (y compris tout
MCC Addenda pouvant être ajouté audit Document) et les Directives sur
la Passation des marchés du Programme de MCC, les conditions et
modalités des Directives sur la Passation des marchés du
Programme de MCC feront foi, à moins que MCC n’ait accordé
une dérogation à l’application de ces Directives.

45. Conditionnalités 45.1 Il est recommandé que les Soumissionnaires examinent


du Compact attentivement les dispositions énoncées à l’Annexe A
(Dispositions complémentaires) jointes et intégrées aux
Conditions particulières du Contrat, étant donné qu’elles font
partie des obligations du Gouvernement et du Maître d’ouvrage en
vertu des dispositions du Compact et des documents connexes qui,
conformément auxdites dispositions, doivent être transférées à tout
Entrepreneur ou Sous-traitant participant à la passation de marchés
financés par MCC.

46. Avance et 46.1 Le Maître d’ouvrage fournira une avance sur le Prix contractuel
Garantie comme stipulé dans les CCAG, plafonné à un montant maximal,
comme énoncé dans les DPAO (« Avance de démarrage »).
L’avance sera cautionnée par une Garantie.
La Section VIII, Formulaires de contrat, fournit un Formulaire de
Garantie Bancaire pour l’avance.

47. CPPRS 47.1 Pendant l’exécution du contrat, le Maître d’ouvrage doit conserver
un dossier de performance de l’Entrepreneur conformément au
Système d’évaluation des performances passées de l’entreprise
(SEPPE/CPPRS) de MCC tel que décrit sur le site Web du
MCC.

45
Section II : Données particulières de l’appel d’offres

SECTION II - DONNÉES PARTICULIÈRES DE L’APPEL D’OFFRES

A. Généralités
IS 1.1 Nom du Maître d’ouvrage : Millennium Challenge Account-Niger (MCA-
Niger).
Travaux faisant l’objet du DAO : Travaux de réhabilitation de la RN7 pour le
tronçon Dosso-Bella II (83km) et de Gestion d’Entretien par niveaux de
service (GENiS) de l’ensemble de l’axe (Dosso - Bella II - Gaya (157 Km).
Les Travaux consistent en un Lot unique.
Sections de Travaux faisant l’objet des Travaux de réhabilitation :
IS 1.1(a) Tronçon Dosso – Bella II : environ 83 Km.
Les Services d’entretien sont demandés sur l’ensemble du linéaire Dosso - Bella II
IS 1.1(b)
- Gaya (157 Km).
IS 1.1(c) Les Travaux d’Amélioration ne sont pas demandés.
IS 1.1(d) Les Travaux d’Urgence seront demandés, selon les cas.
Le délai d’exécution des travaux est de 56 mois dont 20 mois de Travaux de
IS 1.2
réhabilitation et 36 mois des travaux d’entretien par niveaux de service.

B. Dossier d’appel d’offres


IS 8.1 Adresse du Maître d’ouvrage uniquement aux fins de la demande
d’éclaircissements sur le présent Dossier d’appel d’offres :
Attn. Millennium Challenge Account Niger (MCA-Niger)
Agent de Passation des marchés
mcanigerpa@cardno.com
avec copie à procurement@mcaniger.ne

IS 8.1 Le nombre minimum de jours avant la date limite de soumission des Offres pour la
réception de toute demande d’éclaircissements est : 14 jours

Le nombre minimum de jours avant la date limite de soumission des Offres dans
lesquels le Maître d’ouvrage répondra à toute demande d’éclaircissements est : 10
jours en publiant les réponses sur le site web du Maître d’ouvrage.

IS 8.2 Une visite de site organisée par le Maître d’ouvrage aura lieu à la date, l’heure et
l’adresse ci-après :
Date : 29 Avril 2020
Heure : 7 heures du matin, heure de Niamey, Niger

46
Section II : Données particulières de l’appel d’offres

Adresse : Tronçon Dosso - Bella II –Gaya


Lieu de rendez-vous pour le départ : Siège MCA-Niger Avenue Meli Bero
Personne et numéro de contact : Mr Daouda Seyni Diakite
Tel. No + 227 96 96 88 01 / +227 80 07 43 68

La participation des soumissionnaires à la visite des sites du projet est fortement


recommandée.
En vue de leur faire prendre les dispositions nécessaires, les participants sont
informés que la visite prévoit un maximum de deux (02) nuitées dans la ville de
Dosso, située à 138 km de Niamey.

IS 8.4 Une Conférence préalable à la soumission des Offres sera organisée via une
conférence en ligne. Le lien sera transmis aux soumissionnaires enregistrés auprès
de l’Agent de Passation des Marchés.

Date : 30 Avril 2020


Heure : 14h00, heure de Niamey Niger

IS 8.5 Les questions pourront être formulées par écrit et adressées au Maître d’ouvrage au
plus tard 05 jours avant la date de la Conférence préalable à la soumission des
Offres.

IS 8.6 Le compte-rendu de la Conférence préalable à la soumission des Offres sera affiché


sur le site web du Maître d’ouvrage www.mcaniger.ne

C. Préparation des offres


IS 10.1 Si le Maître d’ouvrage doit payer certains frais associés à la visite du site, ces frais
sont énumérés ci-dessous : AUCUN
IS 11.1 La langue de l’Offre est la suivante : Français
Les documents justificatifs doivent être traduits en : Français
IS 12.1 f Le Soumissionnaire devra joindre les documents additionnels suivants à son Offre :
Outre les documents indiqués aux clauses 12.1 alinéas (a) (b) (c) (d) (e), le
Soumissionnaire devra joindre à son offre le document suivant :
- Document attestant que le soumissionnaire n’est pas en situation de faillite (Attes-
tation de non-faillite datant de moins de trois mois)

IS 14.1 Les Offres variantes ne sont pas autorisées.

IS 15.1 Les rabais sont admis.


IS 15.5 Les prix proposés par le Soumissionnaire pour les Travaux de réhabilitation sont
révisables.

47
Section II : Données particulières de l’appel d’offres

Les prix proposés pour les Services d’entretien ne sont pas révisables.

IS 15.6 Les Soumissionnaires [insérer « sont » ou « ne sont pas »] invités à soumettre des
Offres pour les lots suivants :
Sans Objet.
IS 16.1 La ou les monnaies de l’Offre sont : US DOLLARS et/ou F CFA
La ou les monnaies du paiement sont : US DOLLARS et/ou F CFA
IS 19.1 La période de validité de l’Offre sera de 120 jours.
IS 19.3 (a) Les prix des Travaux de réhabilitation ne sont pas actualisables.
Les prix des Services d’entretien pourraient être ajustés.
Le facteur de révision sera basé sur le taux de l’inflation au Niger pendant la
période et sera spécifié aux soumissionnaires dans la requête d’extension du délai.
IS 20.1 Le montant et la devise de la garantie d’offre ne doivent pas être inférieurs à Un
Milliard Cinq Cent Millions (1 500 000 000) de Francs CFA ou l’équivalent en
Dollars US (1 USD=560 FCFA).
L’original de la garantie d’offre sera transmis par courrier ou remise en mains
propres (pour les soumissionnaires locaux) à l’adresse ci-dessous avant la date et
l’heure limite de soumission des offres :
Attention : Agent de Passation des Marchés
Millennium Challenge Account Niger
2eme Etage
Avenue Mali Bero - En face du Lycée Bosso
Niamey Niger
Si la garantie d’offre originale n’est pas reçue avant la date limite de soumission
des offres à l’adresse indiquée ci-dessus, l’offre soumise par voie électronique sera
rejetée conformément au IS 20.3.
IS 21.1 Les Offres devront être soumises exclusivement par voie électronique.
IS 21.2 La confirmation écrite de l’habilitation de signer au nom du Soumissionnaire
consistera en :
 Une procuration écrite, pour les Entreprises soumissionnant comme Entité
unique.
 Pour les Entreprises soumissionnant en tant que Co-entreprise ou
Consortium, chaque membre doit fournir une procuration écrite confirmant
l’autorisation au membre principal de signer au nom de la Co-entreprise ou
du Consortium. La personne autorisée doit appartenir au membre principal
de la Co-entreprise ou du Consortium.

48
Section II : Données particulières de l’appel d’offres

D. Remise des Offres


IS 22.1 Les Soumissionnaires doivent soumettre leurs Offres par voie électronique.
L’Annexe 1 de la présente Section II (Données Particulières de l’Appel d’Offres)
définit la procédure complète de soumission électronique. Les soumissions sur pa-
pier ou par email ne seront pas acceptées.
Toute Offre soumise par voie électronique doit être reçue à l’adresse indiquée à
l’Annexe 1 de la présente Section II (Données Particulières de l’Appel d’Offres)
avant la date limite de soumission des Offres spécifiée à l’alinéa 23.1 des IS.
Les Soumissionnaires sont informés que le Maître d'ouvrage n’est pas responsable
des retards ou des défauts dans la réception ou le téléchargement de toute Offre
soumise par voie électronique.
Le lien de téléchargement des Offres sera transmis aux soumissionnaires
s’étant préalablement enregistrés auprès de l’Agent de Passation des Marchés.

IS 22.3 à
22.8 Non Applicable

La date limite de soumission des Offres est :


IS 23.1
Date : 28 Mai 2020
Heure : 10h00, heure de Niamey Niger
E. Ouverture des Offres et Évaluation
IS 26.1 L’ouverture des offres sera organisée au MCA-Niger à laquelle les
soumissionnaires et/ou leurs représentants seront invités à assister via une
conférence en ligne.
Date : 28 Mai 2020
Heure : 10h30mn, heure de Niamey Niger

Le lien de la conférence avec les instructions de la séance d’ouverture des


offres sera adressé par email aux soumissionnaires après soumission de leur
offre.

Toute correspondance doit être adressée au Maître d’ouvrage à :


IS 27.3 Att. Millennium Challenge Account Niger (MCA-Niger)
Agent de Passation des marchés
mcanigerpa@cardno.com
avec copie à procurement@mcaniger.ne
Le poids accordé à l’Offre technique est : 80%
IS 31.4 Le poids accordé à l’Offre financière est : 20%

49
Section II : Données particulières de l’appel d’offres

IS 31.6 L’examen des Prix sera comme suit :


(a) Le Prix total du Devis quantitatif Estimatif pour les Travaux de
réhabilitation ; plus
(b) Le Prix total forfaitaire pour les Services d’entretien ; plus
(c) Le Prix total du Devis quantitatif Estimatif pour les Travaux d’Urgence.
IS 31.7 Le Prix pour les Travaux de Réhabilitation ne doit pas dépasser 66,000,000 US
Dollars ;
Le prix pour les Services d'Entretien ne doit pas dépasser 1,800,000 US Dollars ;
et le prix des Travaux d’urgence ne doit pas excéder 200,000 US Dollars.
Si le montant de l'Offre financière considérée après vérification des erreurs de
calcul est supérieur aux montants respectifs indiqués ci-dessus, le Maître d’ouvrage
se réserve le droit de rejeter l'Offre.
IS 32.1 La monnaie qui sera utilisée pour l’évaluation et la comparaison des Offres sera :
US Dollars
Le taux de conversion sera : le taux de la Banque Centrale des Etats de
l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
Date du taux de conversion : vingt-huit (28) jours avant la date de dépôt des
offres

F. Attribution du Marché
IS 39.1 Le Système de recours des soumissionnaires est publié sur le site web
www.mcaniger.ne
IS 46.1 Le Paiement de l’Avance de démarrage est limité à dix (10) pourcent du montant
du Marché pour les Travaux de Réhabilitation, payable à la signature du Contrat ;
.

50
Section II : Données particulières de l’appel d’offres

Annexe 1 de la Section II - Données particulières de


l’Appel d’Offres
Procédure pour le dépôt électronique des soumissions

1 Chaque Soumissionnaire recevra un lien de demande de fichier (par courriel) dont il se


servira pour soumettre son Offre intégrale. Pour éviter toute ambiguïté, Offre intégrale
= Offre Technique + Offre Financière.
2 Le lien de demande de fichier expire à la date et heure limites de soumission des
offres spécifiée au point IS 23.1.
3 Tous les documents soumis (que ce soit comme fichiers contenus dans des dossiers ou
fichiers autonomes) doivent être en format PDF.
4 Les Offres Financières doivent être protégés par un mot de passe c’est-à dire que le(s)
fichier(s) PDF ne peut (peuvent) pas être ouvert(s) sans le mot de passe.
5 Des instructions indiquant comment protéger des fichiers PDF dans Adobe Acrobat en
utilisant un mot de passe sont accessibles à l’adresse :
https://helpx.adobe.com/acrobat/using/securing-pdfs-passwords.html. Si le Soumis-
sionnaire n’a pas Adobe Acrobat, il est conseillé de télécharger et installer un logiciel
gratuit comme PDFMate. Les instructions sur la protection des fichiers PDF par mot
de passe sont accessibles dans PDFMate : http://www.pdfmate.com/feature-
encrypt.html
6 Les Offres Technique et Financière seront soumises dans des fichiers PDF séparés.
7 Les Offres techniques et Financière ne doivent pas dépasser 10 Go chacun.
8 Il est porté à la connaissance des Soumissionnaires que la capacité de leur bande pas-
sante internet déterminera la vitesse à laquelle leurs Offres sont téléchargées via le lien
de demande de fichier. Les Soumissionnaires sont donc invités à commencer le pro-
cessus de téléchargement de leurs Offres via le lien de demande de fichier en temps
utile avant la date limite de soumission.
9 Les soumissionnaires ayant atteint le score technique minimum pour être admissible
seront requis de fournir le mot de passe pour leur offre financière a une date ultérieure.
Si des soumissionnaires fournissent le mot de passe de leur Offre Financière avant d’en
être invités officiellement leur Offre sera rejetée.
10 Les Offres Technique et Financière seront soumis en utilisant le lien de demande de fi-
chier uniquement. Les Offres envoyés par email ne seront pas acceptées. Additionnel-
lement, seulement l’Offre intégrale sera soumise à la date limite de soumission. Si un
soumissionnaire soumet seulement l’Offre technique ou seulement l’Offre Financière,
son Offre sera rejetée. De même, si un soumissionnaire soumet son Offre technique en
version papier et son Offre financière par voie électronique – ou vice-versa- son Offre
sera rejetée.

51
Section II : Données particulières de l’appel d’offres

11 Pour nommer leurs Offres, les Soumissionnaires doivent utiliser les formats de nom de
fichier suivant :

a. Nom de fichier de l’Offre Technique : [RN7 Offre Technique – Nom du Soumis-


sionnaire] MCA-Niger

b. Nom de fichier de l’Offre Financière : [RN7 Offre Financière – Nom du


Soumissionnaire] MCA-Niger

52
Section III – Examen des offres, Critères d’évaluation et Qualifications, et exigences de
qualification des soumissionnaires

SECTION III – EXAMEN DES OFFRES, CRITERES


D’EVALUATION ET EXIGENCES DE QUALIFICATION
DES SOUMISSIONNAIRES

1.0 Procédure
Cette Section contient tous les critères que le Maître d’ouvrage utilisera pour examiner les
Offres, s’assurer que le Soumissionnaire possède les qualifications requises, et enfin sélectionner
l’Offre retenue. Aucun autre facteur, méthode ou critère ne doit être utilisé. Le Soumissionnaire
fournira toutes les informations demandées dans les formulaires joints à la Section IV,
Formulaire de Soumission des Offres. Cet examen se basera sur les informations fournies par le
Soumissionnaire dans ces formulaires, sur les performances passées du Soumissionnaire, sur les
références et toutes autres sources d’informations, à la seule discrétion du Maître d’ouvrage pour
confirmer et vérifier les qualifications du Soumissionnaire et les déclarations qu’il a faites dans
son Offre.

Le Maître d’ouvrage pourra effectuer cet examen selon un ordre déterminé, comme il le juge
approprié.

OFFRE TECHNIQUE

1. Examen de l’exhaustivité administrative


Cet examen est effectué pour vérifier que l’Offre est complète, que tous les documents exigés
figurent dans l’Offre ainsi que tous les formulaires dûment complétés. Le Soumissionnaire
peut être appelé à soumettre d’autres informations ou documents dans un délai raisonnable
et/ou de corriger des non-conformités non significatives dans l’Offre portant sur la
documentation requise de l’Offre technique. Les décisions prises au cours de cet examen
comprennent :
 Déterminer si la Lettre de l’Offre technique est jointe et signée en conformité aux
Clauses 21 et 22 des IS ;

 Déterminer l’éligibilité du Soumissionnaire ;

 Déterminer si la Garantie de l’Offre est valide selon les dispositions du Dossier


d’appel d’offres ; et

 Déterminer si tous les formulaires requis sont joints et dûment complétés.


2. Statut juridique
Chaque entité formant le Soumissionnaire doit joindre au formulaire QUAL-1 une copie de sa
Lettre de constitution ou de tout autre document de ce type, indiquant son statut juridique.
Dans le cas où le Soumissionnaire est un groupement d'entités, le Soumissionnaire doit

53
Section III – Examen des offres, Critères d’évaluation et Qualifications, et exigences de
qualification des soumissionnaires

inclure tout autre document montrant qu'il entend s’associer ou qu'il s’est associé à l'autre ou
aux autres entités qui soumettent conjointement une Offre. Chaque membre du groupement
qui constitue le Soumissionnaire doit fournir les informations requises dans le formulaire
QUAL-1.
3. Critères financiers
Le Soumissionnaire doit fournir des preuves démontrant qu'il a la capacité financière suf-
fisante requise pour ce Contrat, comme demandé dans le formulaire QUAL-5. Chaque
membre du groupement qui constitue le Soumissionnaire doit fournir les informations re-
quises dans le formulaire QUAL-5.
4. Critères de Litige
Le soumissionnaire doit fournir des informations précises sur tout litige ou arbitrage en
cours ou passé résultant de contrats achevés, résiliés ou en cours d'exécution par le Sou-
missionnaire au cours des cinq (5) dernières années, et sur l'historique des contrats non
exécutés ou en défaut de signature, comme indiqué dans le formulaire QUAL-4. Un his-
torique constant de sentences contre le Soumissionnaire ou l'existence d'un litige de
grande valeur, qui peut menacer la situation financière du Soumissionnaire, peut entraîner
le rejet de l'Offre. Chaque membre du groupement qui constitue le Soumissionnaire doit
fournir les informations requises dans le formulaire QUAL-4.
5. Examen de qualification
Ce processus sera mené pour déterminer si le Soumissionnaire satisfait aux Exigences de
qualification. La détermination sera basée sur un examen des preuves documentaires sou-
mises par le Soumissionnaire comme demandé à la section IV- Formulaires de soumis-
sion des offres, incluant une évaluation du personnel, de la méthode et de l'approche du
Soumissionnaire pour satisfaire aux Exigences environnementales, sociales, de genre, de
santé et de sécurité, ainsi que le dossier du Soumissionnaire sur les performances passées
et un examen des références et de toute autre source, à la discrétion du Maître d’ouvrage.
Toutes les Exigences de qualification doivent être considérées sur une base de Satisfait/
Non Satisfait. Une détermination positive de qualification sera une condition préalable à
l'attribution du Marché à un Soumissionnaire.

6. Références et examen des performances passées


Conformément à la Clause 35 des IS, les performances passées du Soumissionnaire dans
le cadre de contrats antérieurs, seront prises en considération pour déterminer si le Sou-
missionnaire est qualifié pour l’attribution du marché. Le Maître d’ouvrage se réserve le
droit de vérifier les références de tout contrat antérieur, fournies par le Soumissionnaire
ou d’utiliser toute autre source. Si le Soumissionnaire (y compris tout associé ou membre
de sa co-entreprise/de son groupement) est ou a été partie d’un contrat financé par la
MCC (soit directement avec la MCC, soit avec une Entité du Millennium Challenge Ac-
count, n’importe où dans le monde), que ce soit en qualité d’Entrepreneur principal, de
société affiliée, d’associé ou de succursale, de sous-traitant ou à tout autre titre, le Sou-
missionnaire devra signaler le contrat dans sa liste de références jointe à son Offre, en uti-
lisant le Formulaire d’Offre REF1 : Références des Contrats financés par la MCC. Ne
54
Section III – Examen des offres, Critères d’évaluation et Qualifications, et exigences de
qualification des soumissionnaires

pas mentionner de tels contrats pourra amener le Maître d’ouvrage à prendre une décision
négative par rapport aux capacités du Soumissionnaire à exécuter le Contrat qui sera attri-
bué. Cependant, ne pas indiquer de tels contrats parce que le Soumissionnaire (y compris
tout associé ou membre de sa co-entreprise/de son groupement) n’a pas été partie à de
tels contrats ne sera pas un motif de décision négative par le Maître d’ouvrage sur les ca -
pacités du Soumissionnaire à exécuter le contrat à attribuer. Par conséquent, la perfor-
mance passée dans le cadre d’un contrat financé par la MCC n’est pas nécessairement re-
quise. Le Maître d’ouvrage vérifiera les références, y compris les rapports d’évaluation
des performances passées du Soumissionnaire, saisis dans le Système d’évaluation des
performances passées de l’Entrepreneur (SEPPE/CPPRS) de la MCC.

7. Critères d’évaluation technique


Toute offre n’ayant pas obtenu un score minimum total de [80/100] sera rejetée. Toute
offre ne satisfaisant pas aux critères obligatoires figurant dans le tableau ci-dessous sera
rejetée.
Le Soumissionnaire sera éliminé si son Offre ne prouve pas clairement qu’elle réponde
aux critères obligatoires suivants :

Réf. Élément
Critère L’Entreprise ou le Groupement doit avoir exécuté au minimum trois (3) marchés
obligatoire de Travaux de réhabilitation d’un linéaire minimum de 70 Km de route bitumée
durant les dix (10) dernières années, incluant la bonne gestion des aspects envi-
ronnementaux, sociaux, hygiène, santé et sécurité.

Critères, sous-critères et système de points pour l’évaluation des Offres techniques.

IS Critères et sous-critères Points Max


30.1
1. Capacité organisationnelle et Expériences

1.1 Expérience similaire démontrée de l’Entreprise ou du Groupement


basée sur les exigences minimales énoncées dans le critère obligatoire
cité plus haut :
 Trois projets au cours des 10 dernières années (13 points) 15
 Quatre projets au cours des 10 dernières années (14 points)
 Cinq projets ou plus au cours des 10 dernières années (15 points)

1.2 Expérience démontrée de coordination et de planification de 5


grands travaux routiers exécutés de manière satisfaisante y compris des
moyens de transport et du personnel qualifié et disponible :

55
Section III – Examen des offres, Critères d’évaluation et Qualifications, et exigences de
qualification des soumissionnaires

Critères, sous-critères et système de points pour l’évaluation des Offres techniques.

IS Critères et sous-critères Points Max


30.1
 Deux projets au cours des 5 dernières années (4 points)
 Trois projets et plus au cours des 5 dernières années (5 points)
1.3 Capacité en équipements requis pour les grands travaux routiers
conformément à la Section III - 2.6 Equipements :
 Possède en propre moins de 60% des équipements (0 point)
 Possède en propre de 60% à moins de 80% des équipements (10)
points) 15
 Possède en propre de 80% à moins de 85% des équipements (12)
points)
 Possède en propre 85% et plus des équipements (15 points)

1.4 Expérience démontrée dans l’application satisfaisante des exigences


de la SFI en matière environnementale, sociale et réinstallation (voir
exigences des Formulaires EXP-4 et EXP-5) :
 Deux projets au cours des 5 dernières années (5 points)
6
 Trois projets et plus au cours des 5 dernières années (6 points)

1.5 Expérience dans des projets de travaux routiers financés par des
bailleurs de fonds internationaux
 Deux projets au cours des 5 dernières années (1,5 points) 2
 Trois projets et plus au cours des 5 dernières années (2 points)

1.6 Expérience de travaux routiers dans les pays Sahéliens en Afrique de


l’Ouest :
 Deux projets au cours des 5 dernières années (1,5 points)
2
 Trois projets et plus au cours des 5 dernières années (2 points)
Nombre total de points pour ce critère 45
2. Approche méthodologique et plan de travail

2.1 Adéquation entre l’approche méthodologique et le plan des travaux


de la phase de réhabilitation y compris les ouvrages d’art et 8
d’assainissement en lien avec les délais d’exécution
2.2 Adéquation entre l’approche méthodologique et le Calendrier
d’approvisionnement en agrégats 5

2.3 Adéquation entre l’approche méthodologique et le plan de gestion


environnementale et sociale 8

2.4 Adéquation entre l’approche méthodologique et le plan des travaux 4

56
Section III – Examen des offres, Critères d’évaluation et Qualifications, et exigences de
qualification des soumissionnaires

Critères, sous-critères et système de points pour l’évaluation des Offres techniques.

IS Critères et sous-critères Points Max


30.1
de l’approche GENiS
Nombre total de points pour ce critère 25
3. Qualification du personnel-clé* (voir dans le tableau ci-des-
sous la grille de notation)
3.1 Responsable des Travaux 4
3.2 Conducteur des travaux 3
3.3 Ingénieur Qualité 3
3.4 Ingénieur Géotechnicien 3
3.5 Ingénieur Topographe 3
3.6 Ingénieur Ouvrage d’Art 3
3.7 Technicien Supérieur en génie civil avec expérience en GENiS 2
3.8 Chef de chantier ouvrage 1 1,5
3.9 Chef de chantier ouvrage 2 1,5
3.10 Chef de chantier terrassement 1 1,5
3.11 Chef de chantier terrassement 2 1,5
3.12 Expert Environnementaliste 1
3.13 Responsable Santé et Sécurité 1
3.14 Responsable Genre et inclusion sociale et Engagement des Parties
1
Prenantes
Nombre total de points pour ce critère 30
Nombre total de points pour tous les critères 100
Le score technique minimum requis (St) pour la qualification est de 80

Si aucun des scores techniques attribués par le Panel d’évaluation


technique n’atteint ou ne dépasse le minimum requis, le Maître
d’ouvrage se réserve le droit d’inviter le Soumissionnaire ayant le score
technique le plus élevé à négocier ses Offres technique et financière. Si
les négociations ne donnent pas lieu à un contrat acceptable dans un
délai raisonnable, le Maître d’ouvrage se réserve le droit, à sa discrétion,
de mettre fin aux négociations et d’inviter - encore une fois, à sa
discrétion – le Soumissionnaire ayant reçu le deuxième score technique
(St) le plus élevé à négocier ses Offres technique et financière, et ainsi
de suite.

La formule de calcul du score financier est la suivante :


IS
Sf = 100 x Fm / F, où Sf est le score financier, Fm est l’Offre financière
31.4
la moins disante et F le prix de l’Offre examinée.

57
Section III – Examen des offres, Critères d’évaluation et Qualifications, et exigences de
qualification des soumissionnaires

Critères, sous-critères et système de points pour l’évaluation des Offres techniques.

IS Critères et sous-critères Points Max


30.1
Les poids appliqués à l’Offre technique et à l’Offre financière sont :
T = 80% et F = 20%

58
Section III – Examen des offres, Critères d’évaluation et Qualifications, et exigences de qualification des soumissionnaires

Critères et sous-critères pour l’évaluation du personnel clé de l’entreprise


NOMBRE DE PROJETS EXPERIENCES SPECIFIQUES
PERSONNEL EXPERIENCE GENERAL SIMILAIRES EXPERIENCES EN AFRIQUE AU SAHEL

Nombre
Nombre de Nombre de
Score Nombre Points Points de Points Points Points Points Points Points
projets projet
Total d’années par max projets par max par max par max Exp
exécuté en exécuté au
par d’expérience année Annees similaires projet Projets projet Exp projet Sahel
Afrique Sahel
poste Exp Exp exécuté exécuté similair exécuté Afrique exécuté
Gen es
5 à moins de 10 1 projet 1 projet en 1 projet au
Responsable des ans d’expérience 1 similaire 0,5 Afrique 0,25 Sahel 0,25
travaux
4 10 à moins de 15 2 projets 2 projets et 2 projets et
ans d’expérience 2 similaires 1 plus en Afrique 0,50 0,5 plus au 0,50 0,5
1,5 0,75
Sahel
15 ans 3 projets
d’expérience et similaires
2 1
plus et plus
5 à moins de 8 1 projet 1 projet en 1 projet au
Conducteur des ans d’expérience similaire Afrique 0,25 Sahel 0,25
0,25 0,75
travaux
8 à moins de 10 2 projets 2 projets et 2 projets et
3 ans d’expérience 1 similaires plus en Afrique plus au 0,50
0,5 1 1 0,50 0,5 0,5
et plus Sahel
10 ans
d’expérience et
- - - - - -
plus 1

5 a moins de 8 1 projet 1 projet en 1 projet au


Ingénieur Qualité ans d’expérience similaire Afrique Sahel 0,25
0,25 0,75 0,25
8 à moins de 10 1 2 projets 2 projets et 2 projets et
3 ans d’expérience similaires plus en Afrique plus au 0,50
0,5 1 0,50
et plus Sahel
1 0,5
10 ans 0,5
d’expérience et - - - - - -
1
plus
5 à moins de 7 1 projet 2 projets et 1 projet au
Ingénieur ans 0,25 similaire plus en Afrique Sahel 0,5
0,5 0,25
Géotechnicien
7 à 9 ans 1 2 projets 1 1 0,25 2 projets et 0,75
3 d’expérience 0,5 similaires plus au 0,75

59
Section III – Examen des offres, Critères d’évaluation et Qualifications, et exigences de qualification des soumissionnaires

et plus Sahel.
10 ans
d’expérience et 1 - - - - - -
plus
5 à moins de 7 1 projet 1 projet au
Ingénieur 3 ans 0,25 similaire 0,5 Sahel 0,5
Topographe
7 à 9 ans 2 projets 2 projets et 2 projets et
d’expérience 0,5 1 similaires 1 1 plus en Afrique 0,25 0,25 plus au 0,75 0,75
et plus Sahel.
10 ans
d’expérience et 1 - - - - - -
plus
7 à 9 ans 1 projet 2 projets et 1 projet au
Ingénieur Ouvrages d’expérience similaire plus en Afrique Sahel
0,25 0,5 0,25 0,5
d’Art
1 1 0,25 0,75
3 10 ans 2 projets 2 projets et
d’expérience et 0,5 similaires 1 plus au 0,75
plus et plus Sahel.
7 à 9 ans 1 projet 2 projets et 1 projet au
Technicien Supérieur d’expérience 0,25 similaire 0,5 plus en Afrique 0,25 Sahel 0,25
en Génie Civil, avec
une expérience en 0,5 0,25
GENiS 2 10 ans 2 projets 2 projets et
d’expérience et 0,5 similaires 0,75 0,75 plus au 0,50 0,5
plus et plus Sahel.
7 à 9 ans 1 projet 1 projet en 1 projet au
Chef de Chantier d’expérience 0,25 similaire 0,25 Afrique 0,25 Sahel 0,25
1,5 0,5 0,25 0,25
10 ans 0,5 2 projets
d’expérience et 0,5 similaires 0,5 - - - -
plus et plus
7 à moins de 10 1projet 1 projet et plus 1 projet au
Expert ans d’expérience 0,15 similaires 0,15 en Afrique 0,25 Sahel 0,25
Environnementalist
0,25
e 10 ans 2projets
1 d’expérience et 0,25 0,25 similaires 0,25 - - - -
0,25 0,25
plus et plus
5 à moins de 08 1projet 1projet en 1 projet au 0,25
Responsable Santé ans d’expérience 0,15 similaires 0,15 Afrique et plus 0,25 Sahel 0,25
et Sécurité
08 ans 0,25 2 projets 0,25
1 d’expérience et 0,25 similaires 0,25 0,25

60
Section III – Examen des offres, Critères d’évaluation et Qualifications, et exigences de qualification des soumissionnaires

plus et plus
7 à moins de 10 1 projet 1 projet et plus 1 projet au
Responsable Genre ans d’expérience 0,15 similaire 0,15 en Afrique 0,25 Sahel 0,25
et Inclusion Sociale
10 ans 0,25 2 projets
1 d’expérience et 0,25 similaires 0,25 0,25 - - - - 0,25
0,25
plus et plus

61
Section III – Examen des offres, Critères d’évaluation et Qualifications, et exigences de
qualification des soumissionnaires

OFFRE FINANCIÈRE
8. Examen de l’exhaustivité administrative
Cet examen est effectué pour vérifier que l’Offre financière est complète, que tous les
documents exigés figurent dans l’Offre ainsi que tous les formulaires dûment complétés. Le
Soumissionnaire peut être appelé à soumettre d’autres informations ou documents dans un
délai raisonnable et/ou de corriger des non-conformités non significatives dans l’Offre
portant sur la documentation requise de l’Offre financière. Les décisions prises au cours de
cet examen comprennent :
 Déterminer si la Lettre de l’Offre financière est jointe et signée en conformité aux
Clauses 21 et 22 des IS ; et ;

 Déterminer si tous les autres formulaires requis sont joints et dûment complétés.
9. Examen des Prix dans l’Offre financière
Cet examen est effectué pour déterminer le Prix de l’Offre financière évaluée de chaque
Offre. Le « Prix de l’Offre évaluée » est le Prix de l’Offre ajusté pour la correction des
erreurs arithmétiques, des omissions, des éclaircissements, etc., conformément à la
Clause 31 des IS.
Après la réalisation des ajustements et corrections ci-dessus, le Maître d’ouvrage
convertira le Prix de l’Offre évaluée en une monnaie unique conformément à la Clause 31
des IS.

10. Détermination du caractère raisonnable du Prix


Cet examen est effectué pour faire une détermination du caractère raisonnable du prix
conformément aux Directives sur la Passation des marchés du Programme de la MCC et
la Clause 33 des IS. Si l’analyse du caractère raisonnable du prix de l’Offre suggère
qu’une offre est fortement déséquilibrée ou exige une demande de paiement
excessivement élevée au départ, le Maître d’ouvrage peut demander au Soumissionnaire
de fournir une analyse de prix détaillée pour tout ou partie des éléments inclus dans
l'offre financière qui démontre la cohérence de ces prix avec les méthodes de construction
et le calendrier proposés. Le Maître d’ouvrage se réserve le droit de demander des
éclaircissements ; cependant, les éclaircissements donnés ne seront pas utilisés pour
changer le prix de l’Offre financière. S’il est établi que le prix n’est pas raisonnable (soit
trop élevé, soit trop bas) l’Offre peut être écartée, à la discrétion du Maître d’ouvrage. Le
Soumissionnaire ne sera pas autorisé à réviser son Offre après une telle décision.

62
Section III – Examen des offres, Critères d’évaluation et Qualifications, et exigences de qualification des soumissionnaires

2.0 Qualification
Documents attestant les Qualifications du Soumissionnaire
Le Soumissionnaire devra communiquer toutes les informations demandées dans les feuilles d’information et formulaires figurant à la
Section IV, Formulaires de soumission des offres, pour établir qu’il possède les qualifications requises ci-après.

2.1 Critères d’Eligibilité


Soumissionnaire
Sous-Critère
Exigences Co-entreprise ou groupement Documents requis
Entité
Tous les Chaque Au moins
unique
membres membre un membre
2.1.1 Nationalité Nationalité conforme à Doit satisfaire Co- Doit S/O Formulaires QUAL–1 et
la sous-Clause 5.3 des aux exigences entreprise ou satisfaire aux QUAL-2, avec pièces
IS. groupement exigences jointes
existant ou
prévu doit
satisfaire aux
exigences
2.1.2 Conflit d’in- Pas de conflit d’intérêt, Doit satisfaire Co- Doit S/O Lettre de l’Offre
térêts tel que décrit à la sous- aux exigences entreprise ou satisfaire aux technique
Clause 5.6 des IS. groupement exigences
existant ou
prévu doit
satisfaire aux
exigences

63
Section III – Examen des offres, Critères d’évaluation et Qualifications, et exigences de qualification des soumissionnaires

2.1 Critères d’Eligibilité


Soumissionnaire
Sous-Critère
Exigences Co-entreprise ou groupement Documents requis
Entité
Tous les Chaque Au moins
unique
membres membre un membre
2.1.3 Inéligibilité Ne pas avoir été Doit satisfaire Co- Doit S/O Lettre de l’Offre
déclaré inéligible sur aux exigences entreprise ou satisfaire aux technique
base d’un des critères autre exigences
visés à la Clause 5.7 groupement
des IS existant ou
prévu doit
satisfaire aux
exigences
2.1.4 Entreprises Respect des conditions Doit satisfaire Co- Doit S/O Formulaire QUAL–3
publiques prévues à la sous- aux exigences entreprise ou satisfaire aux
Clause 5.4 des IS. autre exigences
groupement
existant ou
prévu doit
satisfaire aux
exigences

64
Section III – Examen des offres, Critères d’évaluation et Qualifications, et exigences de qualification des soumissionnaires

2.2 Antécédents de défaut d’exécution de contrats


Soumissionnaire
Sous-critère
Co-entreprise ou groupement Documents
Exigences Tous les Chaque Au moins requis
Entité unique
membres membre un membre

2.2.1 Antécé- Le défaut d’exécution d'un Doit satisfaire S/O Doit satisfaire S/O Formulaire
dents de défaut contrat (y compris les elle-même aux elle-même aux QUAL-4
d’exécution de contrats résiliés pour un exigences, y exigences, y
contrats motif valable) n'a pas eu lieu compris en tant compris en tant
dans les cinq (5) dernières que membre que membre
années avant la date limite de passé ou passé ou
soumission des offres, existant d’une existant d’une
déterminée grâce aux co-entreprise ou co-entreprise
informations sur l’ensemble autre ou autre
des procédures, litiges, groupement groupement
arbitrages, actions, (non obligatoire (non
réclamations, enquêtes ou si elle a été dans obligatoire si
différends entièrement le passé elle a été dans
réglés. Une procédure, un membre d’une le passé
litige, un arbitrage, une co-entreprise ou membre d’une
action, une réclamation, une autre co-entreprise
enquête ou un différend a été groupement ou autre
entièrement réglé lorsqu’il a ayant une part groupement
été résolu conformément au de moins de ayant une part
mécanisme de règlement des vingt pourcent de moins de
différends prévu au contrat et (20%) dans le vingt pourcent
que toutes les voies de contrat). (20%) dans le
recours du Soumissionnaire contrat).
ont été épuisées.

65
Section III – Examen des offres, Critères d’évaluation et Qualifications, et exigences de qualification des soumissionnaires

2.2 Antécédents de défaut d’exécution de contrats


Soumissionnaire
Sous-critère
Co-entreprise ou groupement Documents
Exigences Tous les Chaque Au moins requis
Entité unique
membres membre un membre

2.2.2 Défaut de Le défaut de signature d’un Doit satisfaire Doit Doit satisfaire S/O Formulaire
signature d’un contrat après la réception aux exigences satisfaire aux exigences QUAL-4
contrat d’une notification aux
d’attribution ne s’est pas exigences
produit au cours des cinq
dernières années. Tout écart
devra être expliqué dans le
Formulaire d’inexécution de
contrat.

66
Section III – Examen des offres, Critères d’évaluation et Qualifications, et exigences de qualification des soumissionnaires

2.2 Antécédents de défaut d’exécution de contrats


Soumissionnaire
Sous-critère
Co-entreprise ou groupement Documents
Exigences Tous les Chaque Au moins requis
Entité unique
membres membre un membre

2.2.3 Litiges en L’ensemble des procès, Doit satisfaire S/O Doit satisfaire S/O Formulaire
cours litiges, arbitrages, actions en elle-même aux elle-même aux QUAL-4
justice, plaintes, enquêtes ou exigences, y exigences, y
différends en instance, ne compris en tant compris en tant
doit pas représenter plus de que membre que membre
dix pourcent (10%) des actifs passé ou passé ou
nets du Soumissionnaire. existant d’une existant d’une
co-entreprise ou co-entreprise
autre ou autre
groupement groupement
(non obligatoire (non
si elle a été dans obligatoire si
le passé elle a été dans
membre d’une le passé
co-entreprise ou membre d’une
autre co-entreprise
groupement ou autre
ayant une part groupement
de moins de ayant une part
vingt pourcent de moins de
(20%) dans le vingt pourcent
contrat). (20%) dans le
contrat).

67
Section III – Examen des offres, Critères d’évaluation et Qualifications, et exigences de qualification des soumissionnaires

2.3 Situation Financière


Soumissionnaire
Co-entreprise Documentation requise
Sous-critère Exigences indicatives Entité Tous les Au moins
Chaque
unique membres un
membre
membre
2.3.1 Antécédents Soumission des documents Doit S/O Doit S/O Formulaire QUAL-5
financiers financiers vérifiés, y satisfaire satisfaire avec pièces jointes
compris bilans, états aux aux
financiers et états des flux exigences exigences
de trésorerie, ou, si cela
n’est pas requis par la
législation du pays du
Soumissionnaire, d’autres
états financiers jugés
acceptables par le Maître
d’ouvrage, pour les cinq
(5) dernières années,
démontrant la solidité
actuelle de la position
financière du
Soumissionnaire et sa
rentabilité à long terme, et
prouvant ce qui suit :
Ratio moyen
d'endettement à court
terme (Actif à court
terme/Passif à court terme)
≥ 1,2
Ratio d’endettement
moyen (Endettement
total/Actif total) ≤ 0,8

68
Section III – Examen des offres, Critères d’évaluation et Qualifications, et exigences de qualification des soumissionnaires

2.3 Situation Financière


Soumissionnaire
Co-entreprise Documentation requise
Sous-critère Exigences indicatives Entité Tous les Au moins
Chaque
unique membres un
membre
membre
2.3.2 Chiffre Avoir un minimum de Doit Doit Doit Doit Formulaire QUAL-6
d’affaires annuel chiffre d’affaires annuel satisfaire satisfaire satisfaire satisfaire
moyen moyen de 66 millions aux aux 25 % des Doit
USD ou l’équivalent en exigences exigences exigences satisfaire
francs CFA (1USD=560 55 % des
FCFA), qui correspond au exigences
total des paiements
mandatés reçus pour des
contrats en cours ou
achevés, au cours des cinq
(5) dernières années. Les
valeurs déterminant le
chiffre d’affaires annuel
des activités de
construction doivent être
démontrées dans les états
financiers audités
(comptes de résultats) des
cinq (5) dernières années
et doivent être considérées
comme données à titre
indicatif.
2.3.3 Ressources Le Soumissionnaire doit Doit Doit Doit Doit Formulaires QUAL -
financières prouver son accès à des satisfaire satisfaire satisfaire satisfaire 7,8
ressources financières ou aux aux 25 % des Doit
leur disponibilité, comme exigences exigences exigences satisfaire

69
Section III – Examen des offres, Critères d’évaluation et Qualifications, et exigences de qualification des soumissionnaires

2.3 Situation Financière


Soumissionnaire
Co-entreprise Documentation requise
Sous-critère Exigences indicatives Entité Tous les Au moins
Chaque
unique membres un
membre
membre
des avoirs liquides, des 55 % des
lignes de crédit et d’autres exigences
moyens financiers, autres
que des paiements
contractuels anticipés, afin
de couvrir les besoins en
financement suivants :
i. L’exigence du flux de
trésorerie suivant :
20 millions USD ou
l’équivalent en francs CFA
(1USD=560FCFA)
Et
ii. les besoins globaux de
flux de trésorerie pour ce
contrat et ses engagements
en cours.

70
Section III : Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de qualification

Critères 2.4 Expérience


Critère
Soumissionnaire
Sous-critères Co-entreprise Documents requis
Exigences indicatives Entité Tous les
Chaque Au moins
unique membres
membre un membre
2.4.1 Expérience Expérience dans le cadre de Doit S/O Doit S/O Formulaire EXP-1
générale contrats, à titre satisfaire satisfaire aux
d’Entrepreneur, de Sous- aux Exigences
traitant ou d’Entrepreneur Exigences .
en Gestion au cours des 5
dernières années précédant
la date limite de soumission
des Offres, avec un
minimum de 9 mois
d’activité par an.

2.4.2 Expérience Participation à titre Doit S/O Doit S/O Formulaire EXP-2
similaire d’Entrepreneur de satisfaire satisfaire aux
construction/Réhabilitation aux Exigences.
; d’Entrepreneur en Gestion Exigences
ou de Sous-traitant dans au
moins trois (3) contrats de
travaux routiers au cours
des dix (10) dernières
années , avec une valeur
minimum de 120 millions
de dollars US ou

71
Section III : Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de qualification

Critères 2.4 Expérience


Critère
Soumissionnaire
Sous-critères Co-entreprise Documents requis
Exigences indicatives Entité Tous les
Chaque Au moins
unique membres
membre un membre
l’équivalent en francs
CFA (1USD=560FCFA)
au total pour les 3
contrats qui ont été menés
à bien et achevés pour
l’essentiel, et qui sont
similaires aux Travaux
proposés. La similarité
portera sur la taille
physique, la complexité, les
méthodes/technologies
utilisées ou autres
caractéristiques, telles que
décrites à la Section V,
Enoncé des Travaux et
Services.

72
Section III : Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de qualification

Critères 2.4 Expérience


Critère
Soumissionnaire
Sous-critères Co-entreprise Documents requis
Exigences indicatives Entité Tous les
Chaque Au moins
unique membres
membre un membre

2.4.3 Expérience Pour les contrats référencés Doit Doit S/O Pour chaque Formulaire EXP-3
spécifique dans ci-dessus ou autres contrats satisfaire satisfaire aux activité
des Activités Clés qui auraient été exécutés aux Exigences énumérée,
pendant la période Exigences un membre
mentionnée au point 2.4.2 au moins
ci-dessus, une expérience doit justifier
minimale dans les Activités son
Clés suivantes1 : expérience
1. Avoir d’un niveau
construit/réhabilité égal à au
complètement une moins 55 %
route bitumée d’au du nombre,
moins 70 km volume ou
2. Avoir réalisé une taux de
route comprenant production
des terrassements spécifiés.
(déblais, remblais,
purges) d’au moins
300000m3 et de
l’enrobe dense d’au
moins 30 000
3
m dans une période
maximale de dix-

1
Voir le Document guide de référence pour une valeur appropriée

73
Section III : Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de qualification

Critères 2.4 Expérience


Critère
Soumissionnaire
Sous-critères Co-entreprise Documents requis
Exigences indicatives Entité Tous les
Chaque Au moins
unique membres
membre un membre
huit (18) mois
3. Avoir effectué des
travaux
d’entretien/réparatio
ns de dalots en béton
arme de longueur
cumulée minimum
100 ml
4. Avoir réalisé des
travaux d’entretien
des routes bitumées
par méthode a
obligation de
résultats d’au moins
70 km pendant au
moins dix-huit (18)
mois

74
Section III : Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de qualification

Critères 2.4 Expérience


Critère
Soumissionnaire
Sous-critères Co-entreprise Documents requis
Exigences indicatives Entité Tous les
Chaque Au moins
unique membres
membre un membre
2.4.4 Expérience Avoir au moins 2 Doit S/O Doit Formulaire EXP-4
en matière de expériences en matière de satisfaire S/O satisfaire
Gestion Gestion environnementale aux aux
environnementale et sociale, incluant la Exigences Exigences
et sociale communication avec les
populations, dans des
projets similaires et de
même envergure au cours
des cinq (5) années
précédant la date limite de
soumission des Offres.
Avoir une connaissance
dans le domaine de
l'acquisition des terres et la
réinstallation.

75
Section III : Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de qualification

Critères 2.4 Expérience


Critère
Soumissionnaire
Sous-critères Co-entreprise Documents requis
Exigences indicatives Entité Tous les
Chaque Au moins
unique membres
membre un membre
2.4.5 Expérience en Avoir au moins 2 Doit S/O Doit Formulaire EXP-5
matière de Gestion expériences en matière de satisfaire S/O satisfaire
de la santé et de la Gestion de la santé et la aux aux
sécurité sécurité au travail dans des Exigences Exigences
projets similaires et de
même envergure au cours
des cinq (5) années
précédant la date limite de
soumission des Offres.

76
Section III : Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de qualification

Critères 2.4 Expérience


Critère
Soumissionnaire
Sous-critères Co-entreprise Documents requis
Exigences indicatives Entité Tous les
Chaque Au moins
unique membres
membre un membre
2.4.6 Expérience Avoir réalisé au cours des Doit Sans objet Formulaire EXP-4
spécifique de dix (10) dernières années répondre à S/O Doit
gestion des au moins deux (02) projets cette répondre à
questions de genre importants d’infrastructure mesure cette mesure
et d’inclusion pour lesquels le Soumis-
sociale et de traite sionnaire a développé et
de personnes mis en œuvre un Plan d’ac-
tion d’Intégration de Genre
et inclusion sociale formel
ou ad hoc

Avoir réalisé au cours des


dix (10) dernières années
au moins un (01) projet im-
portant d’infrastructure
pour lequel le Soumission-
naire a développé et mis en
œuvre un Plan de mitiga-
tion de risques de traite de
personnes.

77
Section III : Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de qualification

Critères 2.5. Personnel Clé


Expérience Expérience dans des travaux Formulaire
Poste Fonction / Domaine Qualifications académiques pertinente en similaires TECH 6
No. d’expertise pertinentes nombre minimum (Nombre de projets exécutés)
d’années
Au moins trois (03) projets
Ingénieur en Génie Civil ou
similaires de même envergure
Un (01) Responsable Travaux Publics ou
1 15 dans les dix (10) dernières années
des Travaux équivalent de formation Bac
Avec Expérience en Afrique et
+ 4 au minimum
dans la Région du Sahel
Au moins deux (02) projets
Diplôme Ingénieur en Génie similaires projets similaires de
Un (1) Conducteur
Civil ou Travaux Publics ou même envergure dans les dix (10)
2 des travaux 10
équivalent de formation Bac dernières années
+ 4 au minimum Avec Expérience en Afrique et
dans la Région du Sahel
Exécution de travaux deux (02)
Diplôme d’Ingénieur en projets d’infrastructure routière
Un (01) Ingénieur Génie Civil Bac+4 au dans les dix (10) dernières années
3 Qualité minimum avec une 10 Avec Expérience en Afrique et
spécialisation en Gestion de dans la Région du Sahel
Qualité Avec Expérience en Afrique et
dans la Région du Sahel
Au moins deux (02) projets
Diplôme Ingénieur en Génie
Un (01) Ingénieur similaires de même envergure
Civil ou Travaux Publics ou
4 Géotechnicien 10 dans les dix (10) dernières années
équivalent de formation Bac
Avec Expérience en Afrique et
+ 4 au minimum
dans la Région du Sahel
Un (01) Ingénieur Ingénieur Topographe ou Au moins deux (02) projets
5 Topographe Géomètre ou équivalent de 10 routiers similaires de même
formation Bac + 4 au envergure dans les dix (10)

78
Section III : Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de qualification

dernières années
minimum
Avec Expérience en Afrique et
dans la Région du Sahel
Au moins deux (02) projets
Diplôme Ingénieur en Génie routiers et ouvrages d’art et
Un (01) Ingénieur Civil ou Travaux Publics ou d'assainissement similaires de
6 Ouvrage d’Art équivalent de formation Bac 10 même envergure dans les dix (10)
+ 4 au minimum dernières années
Avec Expérience en Afrique et
dans la Région du Sahel
Au moins deux (02) projets
Un (01) Technicien Diplôme Technicien
routiers avec ouvrages d’art et
Supérieur en génie Supérieur en génie civil ou
d'assainissement dans les dix (10)
7 civil, avec une Travaux Publics ou 08
dernières années
expérience en GENiS équivalent de formation Bac
Avec Expérience en Afrique et
+ 2 au minimum
dans la Région du Sahel
Au moins deux (02) projets
similaires de même envergure
Deux (02) Chefs de BEP Génie Civil ou
dans les dix (10) dernières années
8 chantier ouvrages équivalent 10
Avec Expérience en Afrique et
dans la Région du Sahel

Au moins deux (02) projets


similaires de même envergure
Deux (02) Chefs de BEP Génie Civil ou
dans les dix (10) dernières années
9 chantier terrassement équivalent 10
Avec Expérience en Afrique et
dans la Région du Sahel

diplôme en environnement Au moins deux (02) projets


ou équivalent de formation similaires de même envergure
Un (01) Expert
10 avec connaissance dans le 10 dans les dix (10) dernières années
Environnementaliste
domaine de la réinstallation Avec Expérience en Afrique et
Bac + 4 au minimum. dans la Région du Sahel

79
Section III : Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de qualification

Au moins deux (02) projets


Diplôme en procédure HSSE similaires de même envergure
Un (01) Responsable
11 ou équivalent de formation 08 dans les dix (10) dernières années
Santé et Sécurité
Bac + 4 au minimum. Avec Expérience en Afrique et
dans la Région du Sahel
Un (01) Responsable Diplôme BAC + 4 au Au moins deux (02) projets
Genre et Inclusion minimum en Sociologie ou similaires de même envergure
12 Sociale et discipline assimilées avec 10 dans les dix (10) dernières années
Engagement des des connaissances en traite Avec Expérience en Afrique et
Parties Prenantes de personnes dans la Région du Sahel

80
Section III : Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de qualification

2.6 Équipements

Le Soumissionnaire ou le Groupement soumissionnaire doit établir qu’il possède en propre au


moins 60% des équipements et qu’il a accès aux principaux équipements indiqués ci-dessous,
ou doit proposer d’autres équipements qui satisfont les exigences du Contrat :

Nombre Age maximum


N° Type et caractéristiques du matériel
minimum requis (années)
1 Camions Porte –char 2 8

2 Camions citernes gazole 30 000 litres 1 10

3 Camions entretien 1 8
Centrale de latérite-ciment de classe 2r 1
Ou
4 8
Une épandeuse de ciment + un pulvimixer
type RM350 ou équivalent 2
5 Centrale d’enrobage 100 t/h minimum 1 8
Bulldozer D7 de puissance d’au moins 200
6 4 8
CV
Chargeurs de puissance d’au moins 200
7 6 8
CV
8 Niveleuses (graders) d’au moins 140 Cv 8 8

9 Compacteur à pneus d’au moins 20 tonnes, 3 6

10 Compacteur vibrant V3 ou supérieur 5 6


Camions bens semi-remorque 20 et/ou 16
11 m3 selon le choix du soumissionnaire 24 6
(CU>10t).
12 Citernes Eau d’au moins 15 m3 8 6

13 Camion de servitude 3 8

14 Camions plateau-grues, levage (> 20 t) 4 10


Répandeuse (> 6m³) de liant bitumineux
15 2 6
d’au moins 10 m3
Finisseur (table >7 m avec extension) pour
16 2 2
mise en œuvre Béton Bitumineux en pleine

81
Section III : Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de qualification

largeur
Fondoir (> 10 m³) 2 2

17 Auto Gravillonneurs 2 6

18 Tracteurs 3 10

19 Balai mécanique 2 8
Compacteurs vibrants à main et/ou plaques
20 3 8
vibrantes
21 Pelle hydraulique d’au moins 200 CV 2 6

23 Compacteur a pied mouton 815 3 8

24 Pelle hydraulique sur chenille 2 6


Tables de fabrication de bordures (100
25 2 2
ml/j).
26 Vibreurs béton. 6 Etat neuf
Camions toupies ou camion auto
27 2 6
bétonnière
28 Station total (topo) et accessoire 4 Etat neuf

29 GPS Différentiel 1 2
Générateur du courant électrique (100
30 1 Etat neuf
KVA)
31 Générateur du courant électrique (50 KVA) 1 Etat neuf

32 Générateur du courant électrique (25KVA) 1 Etat neuf

33 Véhicule 4x4 tout terrain 15 Etat neuf

34 Autobus personnel 2 5

35 Moto pompe de 10 m3/h 2 Etat neuf

36 Moto pompe de 5 m3/h 2 Etat neuf

37 Ambulance de chantier 1 2

82
Section III : Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de qualification

38 Equipement complet du laboratoire 1 Etat neuf

39 Bétonnière et accessoires 4 Etat neuf


Lot de petit matériel (pelles, pioches,
40 01 Etat neuf
brouettes, râteaux, marteaux, etc.)
41 Camion Grue de 10 Tonnes au moins 2 5

42 Compresseurs 2 6

43 Ensemble de forage / carrière 1 7

44 Recycleuse 1 7

45 Scraper (décapeuse) 2 5

46 Tractopelles 2 5

Le Soumissionnaire doit fournir les détails concernant le matériel proposé en utilisant le


formulaire intitulé « Offre technique » figurant à la Section IV, Formulaires d’offre. Il
précisera les caractéristiques et âges du matériel en propriété et crédit-bail et fournira les
justificatifs (cartes grises, factures, attestations de location ou de leasing) certifiées.
Un matériel présenté ne sera pris en considération que s’il est justifié et si l’âge de celui-ci
est inférieur au maximum figurant dans le tableau ci-dessus.
La description des matériels doit inclure tous les détails relatifs à la sécurité tels que :
- Attestation du bon état mécanique des équipements et de la machinerie.
- Alarmes de recul sur les matériels roulants.
- Attestation que tous les éléments de sécurité machine et les dispositifs de consignation
appropriés de tous les équipements fixes et mobiles sont en place et fonctionnels
Les Soumissionnaires devront fournir des informations dans la section consacrée à la
méthodologie et au programme des travaux des Formulaires d’Offre indiquant la manière
dont les équipements seront utilisés. MCA-Niger se réserve le droit de demander le
remplacement ou l’ajout d’équipements supplémentaires. En outre, avant la signature du
Contrat, MCA-Niger se réserve le droit de vérifier l’existence de tous les équipements et
matériels requis annonces dans le Marche.

83
Section III : Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de qualification

2.7 Références
Si le Soumissionnaire (y compris l’un quelconque de ses associés ou des membres de sa co-
entreprise/son groupement) est partie ou a été partie à un contrat financé par la MCC (soit avec la
MCC, soit avec une Entité du Millennium Challenge Account , n’importe où dans le monde), à
titre d’Entrepreneur principal, de société affiliée, d’associé, de succursale, de sous-traitant ou à
tout autre titre, le Soumissionnaire doit mentionner lesdits contrats (s’ils n’ont pas été déjà
mentionnés dans les formulaires EXP-1, EXP-2, EXP-3, EXP-4 ou EXP-5) en utilisant le
Formulaire REF-1, figurant à la Section IV, Formulaires de soumission des offres . Pour éviter
tout doute, il convient de signaler que l’absence d’expérience antérieure dans des contrats
financés par la MCC n’affecte nullement les qualifications du Soumissionnaire.

84
Section III : Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de qualification

2.8 Évaluation des variantes


[« Non utilisé »]

85
Section IV – Formulaires de soumission des offres

SECTION IV- FORMULAIRES DE SOUMISSION DES


OFFRES

Table des matières


FORMULAIRES DE L’OFFRE TECHNIQUE.....................................................................................86

LETTRE DE SOUMISSION DE L’OFFRE TECHNIQUE....................................................................................87


FORMULAIRES DE QUALIFICATION DU SOUMISSIONNAIRE.....................................................................90
FORMULAIRES DE PROPOSITION TECHNIQUE.........................................................................................111

FORMULAIRES DE L’OFFRE FINANCIÈRE..................................................................................124

LETTRE DE L’OFFRE FINANCIÈRE...........................................................................................................125


PRÉVISION DES FLUX DE TRÉSORERIE....................................................................................................128
DEVIS QUANTITATIFS............................................................................................................................129

86
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Formulaires de l’Offre technique

87
Section IV – Formulaires de soumission des offres

LETTRE DE SOUMISSION DE L’OFFRE TECHNIQUE

(Le soumissionnaire doit préparer cette Lettre de l'Offre technique sur papier à en-tête et l’en-
tête indiquant clairement le nom complet et l'adresse commerciale du Soumissionnaire.)

Appel d’offres No. : __________________________________________________________

Nom du Marché : _____________________________________________________________

Date : ________________________________________________________________________

À l’attention de :
Mamane ANNOU
Directeur General
Millennium Challenge Account - Niger
Avenue Mali Bero
Niamey Niger

Madame, Monsieur,

Re : Travaux de réhabilitation de la RN7 pour le tronçon Dosso-Bella II (83km) et de Ges-


tion d’Entretien par Niveaux de Service (GENiS) de l’ensemble de l’axe Dosso - Bella II–
Gaya (157km)

Réf Dossier d’appel d’offres : IR/RMA/3/CB/051/19


Nous, soussignés, proposons de fournir l'Offre technique pour le Marché mentionné ci-dessus
conformément à votre Dossier d'appel d’offres pour les Travaux de réhabilitation de la RN7
pour le tronçon Dosso-Bella II (83km) et de Gestion d’Entretien par Niveaux de Service
(GENiS) de l’ensemble de l’axe Dosso - Bella II–Gaya (157km) daté du [insérer la date].

Nous soumettons par la présente notre Offre technique dans une enveloppe intérieure / colis inté-
rieur distinct et clairement identifié. Notre offre financière est soumise dans une enveloppe inté-
rieure / colis intérieur distinct et clairement identifié. L'Offre technique et l'Offre financière sont
soumises simultanément dans une enveloppe extérieure / un colis extérieur.

Nous déclarons par la présente que toutes les informations et déclarations faites dans cette Offre
technique sont véridiques et acceptons que toute mauvaise interprétation contenue dans celle-ci
puisse entraîner notre disqualification.

88
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Si l'attribution du contrat a lieu pendant la période initiale de validité de l'Offre technique, nous
nous engageons à conclure le contrat sur la base du Personnel Clé désigné.

Nous respectons les dispositions de la Clause 5 des IS du Dossier d’appel d’offres, le cas
échéant.

Tous les sous-traitants et fournisseurs éventuels respecteront les dispositions de la Clause 5 des
IS du Dossier d’appel d’offres, le cas échéant.

Notre Offre sera valide pendant une période de [insérer le nombre] jours à compter de la date
limite fixée pour la soumission des Offres dans le Dossier d’appel d’offres, et cette Offre
continuera de nous engager et peut être acceptée à tout moment avant l’expiration de cette
période.

Nous ne participons pas en tant que Soumissionnaire ou sous-traitant à plus d’une soumission
dans le cadre de cet appel d’offres conformément à l’alinéa 5.6 (d) des IS.

Nous avons adopté des mesures afin d’assurer qu’aucune personne agissant pour notre compte
ou en notre nom ne puisse se livrer à des actes de corruption ou à des manœuvres frauduleuses
telles que décrites dans la Clause 3 des IS.

Les commissions ou primes, le cas échéant, que nous avons réglées ou que nous règlerons à des
représentants ayant rapport avec cette Offre et avec l’exécution du Contrat si ledit Contrat nous
est attribué, sont indiquées ci-après :

Nom et adresse du représentant Montant et Objet de la commission


monnaie ou de la prime

(s’il n’y en a aucune, indiquer « aucune »)

Nous avons adopté des mesures afin de s’assurer qu’aucune personne agissant pour notre
compte ou en notre nom ne puisse se livrer à des pratiques de pots-de-vin.

Nous déclarons par la présente que nous ne sommes pas engagés dans des activités interdites
décrites dans la Politique de la MCC en matière de lutte contre la Traite des personnes, et que
nous ne faciliterons pas et n’autoriserons pas ces activités interdites tout au long de la durée
du Contrat. Par ailleurs, nous garantissons que les activités interdites décrites dans la
Politique de la MCC en matière de lutte contre la Traite des personnes ne seront pas tolérées
de la part de nos employés, de nos sous-traitants/fournisseurs et de leurs employés respectifs.
Enfin, nous reconnaissons que notre engagement dans de telles activités constituera un motif
de suspension ou de résiliation du Contrat.

89
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Nous comprenons et acceptons sans condition que tout recours ou remise en cause de la
procédure ou des résultats de cet appel d’offres se fera uniquement par le biais du Système de
recours des soumissionnaires du Maître d’ouvrage.

Il est entendu que notre Offre technique nous engage.

Nous comprenons que vous n’êtes pas tenus d’accepter une quelconque Offre technique que
vous recevez.

Meilleures salutations,

[Signataire autorisé]

[Nom et fonction du Signataire]

[Nom du Soumissionnaire]

[Adresse du Soumissionnaire]

90
Section IV – Formulaires de soumission des offres

FORMULAIRES DE QUALIFICATION
DU SOUMISSIONNAIRE

Pour établir ses qualifications pour exécuter le Contrat conformément aux exigences de
qualification énoncées dans la Section III – Examen des Offres, Critère d’évaluation et
Exigences de qualification du Soumissionnaire, le Soumissionnaire doit fournir les
informations requises dans les formulaires ci-après.

91
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Formulaire QUAL-1

Fiche de renseignements sur le Soumissionnaire

(Chaque Soumissionnaire doit compléter le formulaire ci-après.)

Appel d’offres No. : ________________


Titre du Marché : ________________
Date : ________________
Page ________ sur _________pages

Dénomination sociale du Soumissionnaire

Dans le cas d’une co-entreprise ou autre


groupement, dénomination sociale de
chaque partie

Pays où le Soumissionnaire est constitué en


société

Année à laquelle le Soumissionnaire s’est


constitué en société

Adresse légale du Soumissionnaire dans le


pays où il est constitué en société

Renseignements sur le représentant


autorisé du Soumissionnaire
(nom, adresse, numéros de téléphone,
numéros de télécopie et adresse électronique)

Les copies des documents originaux qui suivent sont jointes :


 1. Dans le cas d’une entité unique, statuts de l’entité juridique susmentionnée,
 2. Autorisation de représenter la société ou la co-entreprise conformément aux dispositions des sous-
Clauses 21.2. et 21.3. des IS.
 3. Dans le cas d’une co-entreprise ou autre groupement, lettre d’intention de constitution d’une co-
entreprise ou autre groupement, ou de signer un accord de co-entreprise/de groupement, conformément à
la sous-Clause 5.2 des IS.
 4. Dans le cas d’une entreprise publique, le Formulaire de Certification d’Entreprise publique [QUAL-3]

92
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Formulaire QUAL-2

Fiche de renseignements sur la co-entreprise/le groupement/le Sous-traitant

(Chaque partie d’une Co-entreprise/d’un groupement constituant un Soumissionnaire et chaque


sous-traitant connu doit compléter le formulaire ci-après.)
Appel d’offres No. : ________________
Titre du Marché : ________________
Date : ________________
Page ________ sur _________pages

Renseignements sur chaque partie d’une co-entreprise /d’un groupement/d’un sous-traitant

Dénomination sociale du
Soumissionnaire

Dénomination sociale de la partie à la


Co-entrepris ou du Sous-traitant

Pays où la partie à la Co-entreprise ou


le Sous-traitant a été constitué

Année de constitution en société de la


partie à la Co-entreprise ou du Sous-
traitant

Adresse légale de la partie à la Co-


entreprise ou du Sous-traitant dans le
pays de constitution en société

Renseignements sur le représentant


autorisé de de la partie à la Co-
entreprise ou du Sous-traitant
(nom, adresse, numéros de téléphone,
numéros de télécopie et adresse
électronique)
Les copies des documents originaux qui suivent sont jointes :
 1. Statuts de l’entité juridique susmentionnée.
 2. Autorisation de représenter la société susmentionnée, conformément aux dispositions des sous-Clauses
21.2 et 21.3 des IS.
 3. Dans le cas d’une entreprise publique, le Formulaire du Certification d’Entreprise publique [QUAL-3]

93
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Formulaire QUAL-3

Formulaire de Certification d’Entreprise publique


Les Entreprises publiques ne sont pas autorisées à soumettre des offres pour des marchés
financés par la MCC pour la fourniture de biens ou Travaux. Par conséquent, les Entreprises
publiques (i) ne peuvent pas faire parties d’un quelconque contrat financé par la MCC pour la
fourniture de biens ou de Travaux par le biais d’un appel d’offres ouvert, d’un appel d’offres
limité, d’un marché de gré à gré ou de sélection d’un fournisseur unique ; et (ii) ne peuvent pas
être pré-qualifiées ou présélectionnées pour un quelconque contrat financé par la MCC pour la
fourniture de biens ou Travaux et devant être attribué par l’une des méthodes susmentionnées.
Cette interdiction ne s’applique pas aux Travaux en régie effectués par des entités appartenant au
gouvernement du pays du Maître d’ouvrage ou aux établissements d’enseignement et centres de
recherches du secteur public ainsi qu’aux entités statistiques ou cartographiques, ou aux autres
entités techniques, du secteur public qui n’ont pas été formées principalement dans un but
commercial, ou pour lesquels une dérogation est accordée par la MCC conformément à la Partie
7 des Directives sur la Passation des marchés du Programme de la MCC. Vous pouvez consulter
l’intégralité de cette politique sur la page des Directives relatives à la passation des marchés du
Compact sur le site web de la MCC (www.mcc.gov). Dans le cadre de la vérification de
l’éligibilité pour ce marché, veuillez remplir le formulaire ci-dessous afin d’indiquer le statut de
votre entité.
Aux fins de ce formulaire, le terme « Gouvernement » désigne un ou plusieurs gouvernements, y
compris toute agence, administration, département ou autre organisme gouvernemental à un
quelconque niveau (national ou infranational).

CERTIFICATION

Dénomination sociale du Soumissionnaire :


______________________________________________________________________
Dénomination sociale du Soumissionnaire dans la langue et l’écriture du Pays de constitution (si
elle est différente de celle indiquée ci-dessus) :
______________________________________________________________________________
Adresse du siège social ou de l’établissement principal du Soumissionnaire :
______________________________________________________________________________
______________________________________________________________________________
Nom complet de trois (3) responsables qui occupent des postes de direction au sein de l’entité du
Soumissionnaire (pour tout Soumissionnaire qui est une entité) :
________________________________________________
________________________________________________
________________________________________________

94
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Dénomination sociale de l’entité-mère ou des entités-mères du Soumissionnaire (le cas échéant ;


indiquez si le Soumissionnaire n’a pas d’entité-mère) :
______________________________________________________________________________
Dénomination sociale de l’entité-mère ou des entités-mères du Soumissionnaire dans la langue et
l’écriture du Pays de constitution (si celle-ci est différente de celle indiquée ci-dessus) :
______________________________________________________________________________
Adresse(s) du siège social ou de l’établissement principal de l’entité-mère ou des entités-mères
du Soumissionnaire (le cas échéant) :
______________________________________________________________________________
______________________________________________________________________________
1) Un Gouvernement détient-il une participation majoritaire ou dominante (que ce soit sur la
base du montant de la participation ou des droits de vote) dans votre capital ou détient-il une
autre participation lui conférant des droits de propriété (que ce soit directement ou indirectement,
et que ce soit par le biais de fiduciaires, d’agents ou par d’autres moyens) ?
Oui  Non 
2) Si votre réponse à la question 1 est oui, quel type d’entreprise publique êtes-vous :
a. Établissement d’enseignement Oui  Non 
b. Centre de recherche Oui Non 
c. Entité statistique Oui  Non 
d. Entité cartographique Oui  Non 
e. Autre entité technique n’étant pas constituée essentiellement à des fins commerciales
Oui  Non 
3) Quelle que soit votre réponse à la question 1, veuillez répondre à la question suivante :
a. Recevez-vous des subventions ou paiements (y compris toute forme de crédit subven-
tionné) ou toute autre forme d’assistance (financière ou autre) d’un gouvernement ?
Oui  Non 
Si oui, veuillez décrire :
_________________________________________________________
b. Un gouvernement vous a-t-il accordé des droits ou avantages légaux ou économiques
spéciaux ou exclusifs pouvant affecter la compétitivité de vos biens, Travaux ou ser-
vices, ou influencer par ailleurs vos décisions commerciales ? Oui  Non 
Si oui, veuillez décrire:
_________________________________________________________
c. Un gouvernement peut-il vous imposer ou ordonner l’une des mesures suivantes à
votre égard :
i. la restructuration, fusion ou dissolution de votre entité, ou la constitution ou l’ac-
quisition de toute filiale ou autre société affiliée par votre entité ? Oui  Non 

95
Section IV – Formulaires de soumission des offres

ii. la vente, la location, l’hypothèque, le nantissement ou la cession de vos princi-


paux actifs, corporels ou incorporels, que ce soit ou non dans le cours normal des
affaires ? Oui  Non 
iii. la fermeture, la délocalisation ou l’altération substantielle de la production, de
l’exploitation ou d’autres activités importantes de votre entité ? Oui  Non 
iv. l’exécution, résiliation ou non-exécution par votre entité de contrats importants ?
Oui  Non 
v. la nomination ou le licenciement de vos directeurs, cadres dirigeants, responsables
ou cadres supérieurs, ou peut-il participer à la gestion ou au contrôle de vos acti-
vités ? Oui  Non 
4) Avez-vous jamais appartenu à l’État ou été contrôlé par l’État ? Oui  Non 
5) Si votre réponse à la question 4 est oui, veuillez répondre aux questions suivantes :
a. Pendant combien de temps avez-vous appartenu à l’État ?
________________________________________________
b. Quand votre entité a-t-elle été privatisée ?
___________________________________________________________

c. Recevez-vous des subventions ou paiements (y compris toute forme de crédit subven-


tionné) ou toute autre forme d’assistance (financière ou autre) d’un gouvernement ?
Oui  Non 
Si oui, veuillez décrire :
________________________________________________________________________
d. Même s’il ne détient pas la majorité du capital de votre entité ou ne la contrôle pas,
un gouvernement continue-t-il à détenir une participation ou un pouvoir de prise de
décisions dans votre entité ou dans vos activités ?
Oui  Non 
Si oui, veuillez décrire :
________________________________________________________________________
e. Versez-vous de l’argent à un État autre que les impôts ou taxes dans le cours normal
de vos activités, dans des pourcentages et des montants équivalents à ceux versés par
d’autres entreprises non publiques dans votre pays qui exercent la même activité ?
Oui  Non 
Si oui, veuillez décrire :
________________________________________________________________________
Les participants doivent noter ce qui suit :
1. Avant d’annoncer le nom du consultant ou du soumissionnaire retenu, ou la liste de Sou-
missionnaires pré-qualifiés ou présélectionnés pour ce marché, l’entité MCA vérifie l’éli-
gibilité de ce(s) consultant(s) ou de ce(s) Soumissionnaire(s) auprès de la MCC. La
MCC conserve une base de données (en interne, par la voie de services d’abonnement, ou
des deux façons) sur les Entreprises publiques connues, et des recherches sur cette base

96
Section IV – Formulaires de soumission des offres

de données permettront d’établir si le soumissionnaire ou consultant retenu ou pré-quali-


fié/présélectionné concerné par la présente disposition figure dans cette base de données.
Le soumissionnaire ou consultant retenu fera l’objet de recherches complémentaires si ju-
gé nécessaire par la MCC au vu des circonstances.
2. Toute fausse déclaration faite par une entité soumettant une Offre pour ce marché pourra
être considérée comme une « fraude » aux fins des Directives sur la Passation des mar-
chés du Programme de la MCC et de toutes autres politiques ou directives applicables de
la MCC, y compris la Politique de la MCC en matière de prévention, de détection et de
correction de la fraude et de la corruption dans le cadre des activités de la MCC.
3. Toute entité qui aura été jugée par la MCC comme s’étant constituée, comme ayant sous-
traité une partie quelconque de son contrat financé par la MCC ou comme s’étant asso -
ciée par ailleurs à une autre entité dans le but d’éviter ou de contourner les dispositions
des Directives sur la Passation des marchés du Programme de la MCC, ou dont l’effet po-
tentiel ou réel de cette constitution, sous-traitance ou groupement est d’éviter ou de
contourner lesdites Directives, pourra être considérée comme une Entreprise publique
aux fins de ces Directives.
4. Toute accusation crédible selon laquelle une entité qui a soumis une Offre en réponse au
présent appel d’offres est une Entreprise publique non autorisée à soumettre une offre ou
une proposition conformément aux Directives sur la Passation des marchés du Pro-
gramme de la MCC fera l’objet d’un examen dans le cadre de la procédure de recours des
Soumissionnaires conformément à ces Directives et sera remise en cause par le biais du
Système de recours des soumissionnaires (SCS) de l’Entité MCA.

Je certifie par les présentes que les renseignements fournis ci-dessus sont exacts et sincères à
tous points importants et que toute inexactitude des renseignements fournis, fausse déclaration
ou omission de fournir les informations demandées dans ce certificat peut être considérée comme
une «fraude» aux fins des Directives sur la Passation des marchés du Programme de la MCC et
d’autres politiques ou directives applicables de MCC, y compris la Politique de la MCC en
matière de prévention, de détection et de correction de la fraude et de la corruption dans le cadre
des activités de la MCC.

Signataire autorisé : ___________________________________ Date : _________________


Nom du signataire en caractères d’imprimerie :
______________________________________________________________________

Formulaire QUAL-4

97
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Antécédents de défaut d’exécution de contrats, Litiges en cours et Historique


des litiges

(Le tableau suivant doit être complété par le Soumissionnaire et chaque partie dans une co-
entreprise ou autre groupement constituant le Soumissionnaire.)
Dénomination sociale du Soumissionnaire : ________________________
Date : ________________
Dénomination sociale de la Partie à une co-entreprise constituant le Soumissionnaire :
_______________________________________________
Page ___ sur ___pages

Contrats inexécutés conformément aux dispositions de la Section III, Examen des Offres, Critères
d’évaluation et Exigences de qualification
 Pas de défaut d’exécution d’un Contrat au cours des cinq dernières années qui précèdent la
date limite de soumission des Offres conformément aux dispositions de la Section III,
Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de qualification).
OU
 Défaut d’exécution d’un/ des Contrat(s) au cours des cinq dernières années qui précèdent
la date limite de soumission des Offres conformément aux dispositions de la Section III,
Examen, Critères d’évaluation et Exigences de qualification.
Montant total du
Partie non
Identification du contrat Contrat (valeur
Année exécutée du
actualisée, en
Contrat
équivalent US$)
[insérer [insérer le Identification du Contrat : [indiquer le nom complet du [insérer le montant
l’année] montant et le contrat, son numéro et tout autre élément d’identification] ]
pourcentage] Nom de l’institution : [insérer le nom complet]
Adresse de l’institution : [insert la rue/la ville/le pays]
Raison(s) du défaut d’exécution : [indiquer la ou les
principales raisons]

Défaut de signature d’un Contrat, conformément aux dispositions de la Section III, Examen des
Offres, Critères d’évaluation et Exigences de qualification
 Défaut de signature d’un contrat conformément aux dispositions de la Section III, Examen des Offres,
Critères d’évaluation et Exigences de qualification
OU

 Défaut de signature d’un contrat conformément aux dispositions de la Section III, Examen des Offres,
Critères d’évaluation et Exigences de qualification

98
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Défaut de signature d’un contrat

Dans le cas d’un Défaut de signature d’un contrat, veuillez clarifier/expliquer votre situation conformément
aux dispositions de la Section III, Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de qualification

Montant de la
Montant total du
réclamation en
Contrat (valeur
Année pourcentage Identification du contrat
actualisée, en
du total de
équivalent US$)
l’actif
[insérer [insérer le Identification du Contrat : [indiquer le nom complet du [insérer le
l’année] pourcentage] contrat, son numéro et tout autre élément montant]
d’identification]
Nom de l’institution : [insérer le nom complet]
Adresse de l’institution : [insert la rue/la ville/le pays]
Objet du contentieux : [indiquer les principaux points
faisant l’objet du litige]

Procès, litiges, arbitrage, actions en justice, plaintes, enquêtes et différends actuels et passés conformément
aux dispositions de la Section III, Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de qualification
(chaque partie à une Co-entreprise/groupement constituant le Soumissionnaire doit compléter ce tableau)

Vous êtes priés de fournir des informations sur les procès, litiges, arbitrages, actions en justice, plaintes,
enquêtes et différends actuels et passés des cinq (5) dernières années comme indiqué sur le formulaire ci-
dessous conformément à la Section III, Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de
qualification.

Le Soumissionnaire, ou une société ou entité apparentée, est actuellement, ou a été, au cours des cinq (5) dernières
années, partie à un procès, un litige, un arbitrage, une action en justice, une plainte, une enquête ou un différend
dont la procédure ou le résultant pourrait raisonnablement être interprété par le Maître d’ouvrage comme pouvant
avoir un impact sur l’état financier du Soumissionnaire d’une manière pouvant affecter négativement la capacité du
Soumissionnaire à satisfaire à l’une quelconque de ses obligations contractuelles :

 Non OU Oui

Si Oui, veuillez décrire :

Année: Objet du litige : Valeur de la décision (réelle ou


potentielle) rendue à l’encontre de
l’Entrepreneur en équivalent US$ :

99
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Formulaire QUAL-5

Situation financière

(Chaque Soumissionnaire ou partie à une Co-entreprise/groupement composant le


Soumissionnaire doit compléter le formulaire ci-après.)

Données financières pour les 5 dernières années [en équivalent US$]

Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Informations tirées du Bilan

Total Actif

Total Passif

Valeur Net

Actif courant

Passif courant

Informations tirées du Compte de résultats

Revenus totaux

Bénéfices avant impôts

Bénéfices après impôts

 Ci-après des copies des États financiers (Bilans y compris toutes les notes y afférentes, et Comptes de résul -
tats) pour les cinq dernières années, comme indiqué ci-dessus, qui satisfont aux conditions suivantes :
 Tous ces documents reflètent la situation financière du Soumissionnaire ou de la partie à une Co-entre -
prise ou autre groupement, et non celle de la société-mère ou des filiales.
 Les états financiers passés doivent avoir été audités par un expert-comptable.
 Les états financiers passés doivent être complets et inclure toutes les notes qui leur ont été ajoutées.
 Les états financiers passés doivent correspondre à des exercices fiscaux déjà terminés et audités (les états
financiers d’un exercice partiel ne seront ni demandés ni acceptés).

Ratios financiers

Ratio de liquidité
générale
Ratio d’endettement
*Les Soumissionnaires doivent compléter ce tableau. Le Maître d’ouvrage le vérifiera pendant l’Examen de l’offre.

100
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Formulaire QUAL-6

Chiffre d’affaires annuel moyen

(Chaque Soumissionnaire ou partie à une Co-entreprise/groupement composant le


Soumissionnaire doit compléter les formulaires ci-après.)

Données sur le chiffre d’affaires annuel au cours des cinq dernières années (Construction uniquement)

Montant Taux de change US$


Année
Monnaie Équivalent

Chiffre d’affaires annuel moyen des activités de construction

Les informations fournies doivent représenter le chiffre d’affaires annuel des activités de
Construction du Soumissionnaire ou de chacune des parties à une Co-entreprise/groupement
composant le Soumissionnaire. Ce chiffre d’affaires est le total des montants facturés aux clients
pour les Travaux en cours ou achevés et est converti en US$ au taux de change en vigueur à la
fin de chaque exercice indiqué.

101
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Formulaire QUAL-7

Ressources financières

(Chaque Soumissionnaire ou chacune des parties à une Co-entreprise/groupement composant


le Soumissionnaire doit compléter ce formulaire, en indiquant les sources de financement
proposées, tels que la trésorerie, les biens immobiliers non grevés d’hypothèque, les lignes de
crédit et autres moyens financiers, net d’engagements pris par le Soumissionnaire,
disponibles pour répondre aux besoins de trésorerie liés au/aux contrat(s) concernés, comme
requis à la Section III, Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de
qualification.)

N° Source de financement Montant (Équivalent US$)

102
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Formulaire QUAL-8

Engagements contractuels actuels / Travaux en cours

(Chaque Soumissionnaire ou partie à une Co-entreprise/groupement composant le


Soumissionnaire doit donner des informations sur ses engagements actuels dans le cadre de tous
les contrats attribués, pour les contrats pour lesquels une lettre d’intention ou d’acceptation a
été reçue et pour les contrats qui sont sur le point d’être achevés, mais pour lesquels un
certificat officiel d’exécution totale n’a pas encore été délivré.)

Nom du contrat Maître Valeur des Date d’achèvement Facturation mensuelle


d’ouvrage, Travaux en cours prévue moyenne au cours des
Contact (Équivalent six derniers mois
adresse/tél./téléc actualisé en US$) ( US$/mois)
opie

103
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Formulaire EXP-1

Expérience générale de construction


(Chaque Soumissionnaire ou partie à une Co-entreprise/association composant le
Soumissionnaire doit compléter le formulaire ci-après.)

Expérience générale de construction

Rôle du
Identification et nom de chaque contrat Soumissionnaire/
Début Fin Nom et adresse du Maître d’ouvrage de la Partie à
Brève description des Travaux réalisés par le une Co-
Mois Mois Années
Soumissionnaire/la Partie à une entreprise/group
Année Année ement
Co-entreprise/groupement composant le
Soumissionnaire composant le
Soumissionnaire

104
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Formulaire EXP-2

Expérience similaire de construction


(Veuillez compléter un (1) formulaire par contrat.)

Contrat de taille et de nature similaires


Contrat N° . . . . . .
Identification du contrat
de . . . . . .

Date d’attribution Date d’achèvement

 Entrepreneur en
 Entrepreneur Gestion de la  Sous-traitant
Construction
Montant total du contrat) US$
Dans le cas d’une partie à
une Co-entreprise ou
autre groupement, ou
dans le cas d’un sous- Pourcentage du total Montant
traitant, indiquer la
participation au montant
total du contrat
Nom du Maître
d’ouvrage
Adresse :
Numéro de
téléphone/télécopie
E-mail

Description de la similarité avec les Travaux requis

105
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Formulaire EXP-3

Expérience spécifique de construction


dans des Activités Clés
(Veuillez compléter un (1) formulaire par contrat.)

Contrat avec des Activités Clés


Identification du
Contrat N° . . . . . . de . . . . . .
contrat

Date d’attribution Date d’achèvement

 Entrepreneur en
Rôle dans le Contrat  Entrepreneur Gestion de la  Sous-traitant
Construction
Montant total du Contrat US$
Dans le cas d’une partie à une Co-
entreprise ou autre groupement,
Pourcentage du
ou dans le cas d’un sous-traitant, Montant
total
indiquer la participation au
montant total du contrat
Nom du Maître d’ouvrage
Adresse :
[Numéro de téléphone]
[Numéro de télécopie]
E-mail

Description des Activités Clés conformes à l’Expérience spécifique

106
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Formulaire EXP-4

Expérience en matière de gestion

environnementale et sociale (E&S)


(Chaque Soumissionnaire ou partie à une Co-entreprise/un groupement composant le
Soumissionnaire doit compléter le formulaire ci-après.)

Rôle du
Identification et nom de chaque contrat Soumissionnaire
Début Fin Nom et adresse du Maître d’ouvrage (c. à d.,
Mois Mois Brève description des Travaux réalisés par le Entrepreneur
Année Année Soumissionnaire, des enjeux E&S, et des mesures principal ou Sous-
d’atténuation mises en œuvre traitant dans les
questions E&S)

Le Soumissionnaire doit démontrer qu'il possède un haut niveau d'expertise en gestion E&S et
peut gérer avec succès les risques associés à la mise en œuvre des Travaux, comme suit :
 Avoir réalisé au cours des cinq dernières années au moins deux (02) projets similaires et
même envergure pour lesquels le Soumissionnaire a développé et mis en œuvre un Plan
de gestion E&S formel couvrant toutes les opérations liées au projet ;
 Fournir deux (2) exemples de Plans de gestion E&S développés par le soumissionnaire
pour des Travaux similaires et même envergure au cours des 5 dernières années ;
 Démontrer une expérience réussie de mise en œuvre de mesures d'atténuation E&S effi-
caces sur des projets similaires et même envergure au cours des 5 dernières années ;
 Fournir deux (2) références concernant l'élaboration par le Soumissionnaire de Plans de
gestion E&S propres au site pour des projets similaires et même envergure et même en-
vergure et la mise en œuvre réussie des mesures d’atténuation E&S ;
 Avoir une connaissance dans le domaine de l'acquisition des terres et la réinstallation.

107
Section IV – Formulaires de soumission des offres

De plus, le soumissionnaire doit démontrer son expérience dans l'intégration du genre et de l'in-
clusion sociale, la gestion de la communication avec les populations locales et la lutte contre la
traite des personnes comme suit :
 Fournir deux (2) exemples d'intégration formelle ou ad hoc du genre et de l'inclusion so-
ciale, développés par le soumissionnaire pour des travaux similaires et de même enver-
gure au cours des 10 dernières années avec 2 références ;
 Fournir deux (2) exemples de plans de gestion de la communication formels ou ad hoc
avec les populations, développés par le soumissionnaire pour des travaux similaires et de
même envergure au cours des 10 dernières années avec 2 références ;
 Fournir un (1) exemple de plan d'atténuation des risques de traite des personnes élaboré
par le soumissionnaire pour des travaux similaires et de même envergure au cours des 10
dernières années avec 1 référence.

108
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Formulaire EXP-5

Expérience en matière de gestion


de la Santé et la Sécurité au Travail (SST)

(Chaque Soumissionnaire ou partie à une Co-entreprise/un groupement composant le


Soumissionnaire doit compléter le formulaire ci-après.)

Rôle du
Soumissionnaire
Identification et nom de chaque contrat (c. à d.,
Début Fin
Nom et adresse du Maître d’ouvrage Entrepreneur
Mois Mois
Brève description des Travaux réalisés par le principal ou sous-
Année Année traitant dans les
Soumissionnaire et des mesures de SST mises en œuvre
questions relatives
à la SST)

Le soumissionnaire doit démontrer qu'il possède un haut niveau d’expertise en gestion de la SST
et peut gérer avec succès les risques associés à la mise en œuvre des Travaux, comme suit :
 Avoir réalisé au moins deux (02) projets similaires et de même envergure pour lesquels le
Soumissionnaire a développé et mis en œuvre un Plan SST formel couvrant toutes les
opérations liées au projet ;
 Fournir deux (2) exemples de plans de gestion de la SST développés par le
soumissionnaire pour des travaux similaires et de même envergure au cours des 5
dernières années ;
 Présenter le système de consignation des accidents de travail et fournir des statistiques re-
latives à la SST pour deux (2) projets similaires et de même envergure (Taux de fré-

109
Section IV – Formulaires de soumission des offres

quence des accidents du travail, Taux de gravité des accidents du travail, Nombre de mor-
talités, Nombre d’accident du travail avec arrêt, etc.) ;
 Démontrer une bonne expérience de mise en œuvre avérée de Plans de gestion de la SST
sur des projets similaires et de même envergure au cours des 5 dernières années ;

 Fournir deux (2) références d’élaboration et de mise en œuvre d’un Plan de Gestion de la
SST.

110
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Formulaire REF-1

Références des contrats financés par la MCC

(Chaque Soumissionnaire ou partie à une Co-entreprise/groupement composant le


Soumissionnaire doit compléter le formulaire ci-après et inclure des informations relatives à
tous les contrats financés par la MCC (soit directement avec la MCC, soit avec une Entité du
Millennium Challenge Account, n’importe où dans le monde) auxquels le Soumissionnaire ou un
partie à une Co-entreprise/groupement composant le Soumissionnaire est ou a été partie, que ce
soit à titre d’Entrepreneur principal, de société affiliée, d’associé, de filiale, de sous-traitant ou
à tout autre titre.)

Contrats avec la MCC

Nom et numéro du Rôle dans le Contrat Montant total du Nom et adresse du Maître
Contrat contrat d’ouvrage

Contrats avec une Entité MCA

Nom et numéro du Rôle dans le Contrat Montant total du Nom et adresse du Maître
Contrat contrat d’ouvrage

111
Section IV – Formulaires de soumission des offres

FORMULAIRES DE PROPOSITION TECHNIQUE

112
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Formulaire TECH-1

Méthode d’exécution des Travaux

La conformité de l’Offre technique du Soumissionnaire aux Exigences du Maître d’ouvrage et au


délai d’achèvement des Travaux est importante pour établir que l’Offre est substantiellement
conforme telle que définie à la Section III, Examen des Offres, Critères d’évaluation et
Exigences de qualification.

Par conséquent, l’Offre technique doit inclure une méthode d’exécution des Travaux, qui doit
démontrer l’adéquation de l’Offre avec les Enoncés des Travaux et Services, sa capacité à
atteindre l’objectif du Maître d’ouvrage en termes de performance conformément aux
Spécifications Techniques et à achever l’ensemble des Travaux et Services à exécuter
conformément aux exigences décrites dans les conditions du Contrat. A cet égard, les
Soumissionnaires doivent faire preuve d'une parfaite compréhension de l’étendue, de la nature et
des ressources nécessaires à l'exécution des Travaux et Services et des phases d’exécution des
différents postes et activités associées aux Travaux dans les délais prévus pour le Délais
d’achèvement des Travaux et Services.
La déclaration portant sur la méthode d’exécution des Travaux doit comprendre, à titre indicatif
et non limitatif, les informations suivantes :
(a) une description du programme des Travaux proposée par le Soumissionnaire et des
phases d’exécution des principales activités, identifiant celles pour lesquelles le respect
du calendrier peut être déterminant pour le Délai d’achèvement. Les soumissionnaires
doivent inclure une description du plan de services du soumissionnaire avec un pro-
gramme provisoire de performance pour les services de maintenance, avec un graphique
à barres montrant les activités en fonction du temps, avec des liens entre activités
connexes / séquentiels autant que possible et appropriées.
(b) une description des mesures prévues dans l'Offre qui seront mises en œuvre pour at-
teindre la qualité d'exécution exigée dans le Contrat.
(c) une déclaration attestant de l’évaluation et de la reconnaissance par le Soumissionnaire
des conditions actuelles sur le site et des dispositions nécessaires et prévues dans l’Offre
pour limiter les interruptions au cours de l’exécution des Travaux et Services.
(d) une description des risques pour la sécurité à l’intérieur du site et dans les zones avoisi -
nantes, associées à l'exécution des Travaux et Services, et des mesures décrites dans
l’Offre pour atténuer les risques pour tout le personnel participant aux Travaux et Ser-
vices, y compris pour le grand public.
(e) une description de l’approche que le Soumissionnaire entend adopter et qui est prévue
dans l’Offre pour acquérir et aménager une aire réservée aux installations de l'Entreprise
et de l'Ingénieur, compte tenu de la nature des zones environnantes.
(f) une description des dispositions proposées par le Soumissionnaire pour répondre au be-
soin de déplacement des personnes et propriétés situées sur le site et du droit d’accès au

113
Section IV – Formulaires de soumission des offres

site et de prise de possession du site pour chaque phase d’exécution des Travaux, tel que
décrit dans le Contrat, et, par conséquent, la nécessité de programmer l'exécution des Tra-
vaux en conséquence dans le Délai d’achèvement. [Utiliser si nécessaire]
(g) une description des dispositions proposées par le Soumissionnaire et prévues dans l’Offre
pour satisfaire aux exigences environnementales et sociales (y compris celles liées à l’ac-
quisition des terres et la réinstallation), aux exigences liées à l’égalité des genres, à la
santé et à la sécurité prévues dans les Spécifications techniques.
(h) une description des dispositions proposées par le Soumissionnaire et prévues dans l’Offre
pour satisfaire aux exigences liées à l’égalité des genres prévues dans les Spécifications
techniques, y compris les interdictions de Traite des personnes (TIP). Il est entendu que
certains Soumissionnaires peuvent ne pas posséder ce type de compétences et d’expé-
rience, il convient par conséquent, d’accorder une attention particulière à l’importance
d’une offre interdisciplinaire et d’un plan de dotation en personnel adéquats.
(i) Une description des dispositions proposées par le Soumissionnaire et prévues dans l'Offre
pour traiter la nature géotechnique et hydrologique du sol existant, et des méthodes adop-
tées pour les Travaux d'excavation, de remblais et d'assèchement nécessaires prévues
dans l'offre. [Utiliser si nécessaire]
(j) une description des dispositions proposées par le Soumissionnaire et prévues dans l’Offre
pour effectuer les essais lors de l'achèvement des Travaux conformément aux Spécifica-
tions techniques.
(k) une description des dispositions proposées par le Soumissionnaire et prévues dans l’Offre
pour la livraison des Travaux, y compris l’achèvement des plans conformes à l’exécution,
et toute autre question supplémentaire.
(l) Description des dispositions que le soumissionnaire se propose d'adopter et qu'il a in-
cluses dans son Offre pour assurer un suivi continu et adéquat de l'état des Routes suivant
les Spécifications Techniques.

114
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Formulaire TECH-2

Méthodologie d’affectation du personnel chargé des questions environnemen-


tales et sociales, de l’égalité des genres, de la santé et de la sécurité

Les Soumissionnaires doivent fournir les informations ci-dessous pour montrer qu’ils ont du
personnel en nombre suffisant chargé des questions environnementales et sociales, de l’égalité
des genres, de santé et de sécurité ainsi que la méthodologie appropriée pour s’acquitter des
responsabilités de l’Entrepreneur dans le cadre du Contrat conformément aux Directives de la
MCC en matière d’Environnement, à la Politique de la MCC en matière d’égalité des genres, au
Plan du Maître d’ouvrage en matière d'intégration sociale et de la dimension de genre, et aux lois
et réglementations environnementales et sociales en vigueur dans le pays du Maître d’ouvrage,
de manière sûre et professionnelle.

Remarque : La MCC a adopté les Normes de Performance de la Société Financière Internationale


en matière de durabilité sociale et environnementale (les « Normes de Performance de la SFI»)
dans le cadre de son approche de gestion des risques visant à promouvoir de bonnes
performances en matière d’impact environnemental et social, et à améliorer la mise en œuvre des
Directives de la MCC en matière d’Environnement. Le Soumissionnaire retenu s’assure que ses
activités au titre du présent Contrat sont conformes aux Normes de Performance de la SFI.

Remarque : Le Soumissionnaire retenu doit exécuter les Travaux conformément au Plan de


Gestion Environnementale et Sociale de l'Entrepreneur (PGES) et au Plan de Gestion de Santé et
de Sécurité (PGSS) propres au site qu’il aura préparés après l’attribution du Contrat et qui auront
été approuvés par l’Ingénieur . Le PGES et le PGSS du site devront être préparés sur la base du
contenu de la Section V : Enoncés des travaux et services, Plan de Gestion Environnementale et
Sociale du Maître d’ouvrage. Cela comprend les dispositions relatives à la participation de la
communauté et à l’égalité des genres qui sont prévues dans le PGES, une analyse des genres, le
Plan d’intégration sociale et d’égalité des genres du Maître d’ouvrage et les exigences de la
MCC en matière de TIP, et les lois et règlements en vigueur dans au Niger.

Le Soumissionnaire doit établir dans une section narrative de son Offre technique qu'il possède
un niveau approprié d'expertise en matière de gestion environnementale et sociale, de santé et de
sécurité et d’égalité des genres, et qu’il peut gérer avec succès les risques environnementaux,
sociaux, de santé, de sécurité et d’égalité de genres associés à l’exécution des Travaux proposés
(y compris aux biens, Travaux ou services fournis par les sous-traitants du Soumissionnaire), en
donnant :
(a) une description des rôles et responsabilités du personnel clé proposé pour les considéra-
tions environnementales, sociales, les questions relatives à la santé et à la sécurité, et à
l’égalité des genres, ainsi que de la structure de gestion pour ces activités.
(b) une description de l’approche proposée pour gérer systématiquement les risques et l’im-
pact sur l’environnement, la population, la santé, la sécurité et l’égalité des genres pen-
dant la mise en œuvre du projet, y compris des mesures d’atténuation des effets qui seront
prises, et des normes internationales applicables en matière de protection de l’environne-

115
Section IV – Formulaires de soumission des offres

ment, de protection de la population, en matière de santé, de sécurité et d’égalité des


genres. Une description des mécanismes appropriés pour contrôler l’exécution, présenter
des rapports, remédier aux problèmes signalés et prendre des mesures correctives selon
qu’il convient. L'approche s'applique également aux Travaux réalisés par les Sous-trai-
tants. Fournir des informations suffisamment détaillées pour démontrer une compréhen-
sion des questions cruciales liées à la protection de l’environnement, à la protection de la
population, et aux questions de santé, de sécurité et d’égalité des genres ayant rapport
avec le projet.
(c) Le Soumissionnaire devra exécuter les Travaux en respectant les dispositions du Cadre de
Politique de Réinstallation des Populations (CPRP) et le Plan d’Action de Réinstallation
(PAR), entre autres en compensant toute perte encourue par les populations selon les
règles et les barèmes établis dans le PAR lorsque des travaux seront exécutés hors des
emprises qui auront été libérées pour les bases-vie, les travaux, les déviations, et les sites
d’emprunt ou carrières ou autres sites. Toutes les activités reliées de près ou de loin à de
la réinstallation physique ou économique devront être exécutés par un spécialiste en la
matière dont les compétences auront été approuvées par l’Ingénieur. Le soumissionnaire
sera tenu de préparer un PAR, d’en assurer sa validation auprès du MCA et sa mise en
œuvre tout en s’assurant son suivi et le rétablissement des moyens de subsistances de ces
populations affectées par le projet (PAP). La Base de Données PAR devra être développé
et compatibles à la plateforme établie par le MCA. Le Soumissionnaire devra démontrer
dans l’Offre Technique qu’il est capable de gérer les relations avec les populations et de
les informer adéquatement avant que ne débutent les travaux, pendant les travaux ainsi
qu’à la fin des travaux et ce pour chacun des sites de travaux.

116
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Formulaire TECH-3

Programme

La conformité de l’Offre technique du Soumissionnaire à l’Énoncé des Travaux et Services et au


Délai d’achèvement est importante pour établir que l’Offre est substantiellement conforme telle
que définie à la Section III, Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de
qualification du Soumissionnaire.

Par conséquent, les Soumissionnaires doivent inclure dans l'Offre technique un Programme qui
servira de base au programme détaillé de l’Entrepreneur devant être soumis conformément aux
dispositions de la Clause 19 des CCAG comprenant un calendrier des principales activités pour
l'exécution des Travaux, y compris des dates de début et d’achèvement de chaque activité,
identifiant les activités pour lesquelles le respect du calendrier peut être déterminant pour le
Délai d’achèvement. Les Soumissionnaires doivent également fournir pour les activités
déterminantes et les autres activités principales, les résultats escomptés et les niveaux prévus de
ressources en termes d’équipement et de production des matériaux nécessaires à l’achèvement
des Travaux dans le Délai d’achèvement.

Le Programme doit donc comprendre, à titre indicatif et non limitatif, les informations
suivantes :
(a) les détails du calendrier proposé pour la préparation du Programme des Travaux, le Plan
de Gestion Environnementale et Sociale de l'Entrepreneur (PGES), le Plan de Gestion de
Santé et de Sécurité (PGSS) propres au site, le Plan d'assurance qualité, et les Plans et
Dessins, y compris l'examen et l'approbation par l'Ingénieur.
(b) les détails du calendrier proposé pour achever la mobilisation en vue de la réalisation des
Travaux.
(c) les détails du calendrier proposé pour l'exécution des Travaux dans le Délai d’achève-
ment, sous forme de diagramme en bâtons montrant notamment le chemin critique.
(d) les détails des ressources nécessaires (personnel, équipement et matériaux) pour l’achève-
ment des Travaux dans le Délai d’achèvement.
(e) les détails du calendrier proposé pour les essais, la mise en service et la livraison des Tra-
vaux achevés,
(f) l’organisation et le détail des activités pour les travaux d’entretien par niveau de service.

117
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Formulaire TECH-4

Organisation de la Gestion du projet

Le Soumissionnaire doit fournir des informations suffisantes pour établir clairement qu'il est en
mesure de satisfaire aux exigences concernant le personnel clé énoncées dans la Section V,
Enoncés des Travaux et Services. Au minimum, des CV doivent être fournis pour le Personnel
Clé occupant les postes suivants, à l'aide des formulaires fournis à cet effet.

Critères Personnel Clé


Expérience Expérience dans des travaux
Fonction / pertinente en similaires
Qualifications académiques
Poste No. Domaine nombre (Nombre de projets exécutés)
pertinentes
d’expertise minimum
d’années
Au moins trois (03) projets
Ingénieur en Génie Civil ou
Un (01) similaires de même envergure dans
Travaux Publics ou
1 Responsable 15 les dix (10) dernières années
équivalent de formation Bac
des Travaux Avec Expérience en Afrique et
+ 4 au minimum
dans la Région du Sahel
Au moins deux (02) projets
Un (1) Diplôme Ingénieur en Genie similaires projets similaires de
Conducteur Civil ou Travaux Publics ou même envergure dans les dix (10)
2 10
des travaux équivalent de formation Bac dernières années
+ 4 au minimum Avec Expérience en Afrique et
dans la Région du Sahel
Exécution de travaux deux (02)
Diplôme d’Ingénieur en projets d’infrastructure routière
Un (01)
Génie Civil Bac+4 au dans les dix (10) dernières années
Ingénieur
3 minimum avec une 10 Avec Expérience en Afrique et
Qualité
spécialisation en Gestion de dans la Région du Sahel
Qualité Avec Expérience en Afrique et
dans la Région du Sahel
Au moins deux (02) projets
Un (01) Diplôme Ingénieur en Génie
similaires de même envergure dans
Ingénieur Civil ou Travaux Publics ou
4 10 les dix (10) dernières années
Géotechnicien équivalent de formation Bac
Avec Expérience en Afrique et
+ 4 au minimum
dans la Région du Sahel
Au moins deux (02) projets
Ingénieur Topographe ou
Un (01) routiers similaires de même
Géomètre ou équivalent de
Ingénieur envergure dans les dix (10)
5 formation Bac + 4 au 10
Topographe dernières années
minimum
Avec Expérience en Afrique et
dans la Région du Sahel

118
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Au moins deux (02) projets


Diplôme Ingénieur en Génie routiers et ouvrages d’art et
Un (01)
Civil ou Travaux Publics ou d'assainissement similaires de
Ingénieur
6 équivalent de formation Bac 10 même envergure dans les dix (10)
Ouvrage d’Art
+ 4 au minimum dernières années
Avec Expérience en Afrique et
dans la Région du Sahel
Un (01)
Technicien Au moins deux (02) projets
Diplôme Technicien
Supérieur en routiers avec ouvrages d’art et
Supérieur en génie civil ou
génie civil, d'assainissement dans les dix (10)
7 Travaux Publics ou 08
avec une dernières années
équivalent de formation Bac
expérience en Avec Expérience en Afrique et
+ 2 au minimum
GENiS dans la Région du Sahel

Au moins deux (02) projets


Deux (02)
similaires de même envergure dans
Chefs de BEP Génie Civil ou
les dix (10) dernières années
8 chantier équivalent 10
Avec Expérience en Afrique et
ouvrages
dans la Région du Sahel

Au moins deux (02) projets


Deux (02)
similaires de même envergure dans
Chefs de BEP Génie Civil ou
les dix (10) dernières années
9 chantier équivalent 10
Avec Expérience en Afrique et
terrassement
dans la Région du Sahel

Au moins deux (02) projets


Diplôme en environnement
Un (01) similaires de même envergure dans
ou équivalent de formation
Expert les dix (10) dernières années
10 avec connaissance dans le 10
Environnemen Avec Expérience en Afrique et
domaine de la réinstallation
taliste dans la Région du Sahel
Bac + 4 au minimum
Au moins deux (02) projets
Un (01)
Diplôme en procédure HSSE similaires de même envergure dans
Responsable
11 ou équivalent de formation 08 les dix (10) dernières années
Santé et
Bac + 4 au minimum. Avec Expérience en Afrique et
Sécurité
dans la Région du Sahel
Un (01)
Responsable
Diplôme BAC + 4 au Au moins deux (02) projets
Genre et
minimum en Sociologie ou similaires de même envergure dans
Inclusion
12 discipline assimilées avec 10 les dix (10) dernières années
Sociale et
des connaissances en traite Avec Expérience en Afrique et
Engagement
de personnes dans la Région du Sahel
des Parties
Prenantes

119
Section IV – Formulaires de soumission des offres

En outre, le Soumissionnaire doit fournir des informations sures :

(a) l’organigramme montrant les voies de communication ainsi que le plan de communica-
tion pour gérer les communications avec les principales parties prenantes.
(b) les plans de sous-traitance de certaines parties des Travaux et des services à exécuter par
des sous-traitants spécialisés.
(c) les feuilles d'information sur les sous-traitants dûment remplies pour tous les sous-trai-
tants spécialisés identifiés.
(d) le système de gestion de la qualité, décrivant la base et le fonctionnement du système de
gestion de la qualité proposé, y compris les essais, les examens de gestion, les audits des
procédures, les contrôles, les procédures de suivi, de présentation de rapports et de règle-
ment des non-conformités, les mesures correctives et l’information en retour.
Veuillez noter que durant les négociations liées au Contrat, le Maître d’ouvrage ne tiendra pas
compte de la substitution de l’un quelconque des membres du Personnel clé, à moins que les
parties ne conviennent qu’un retard indu dans le processus de sélection rend une telle substitution
inévitable ou pour des raisons telles qu’un décès ou une incapacité médicale de l’un quelconque
des membres du Personnel clé. Nonobstant les dispositions susmentionnées, la substitution des
membres du personnel clé durant les négociations peut être envisagée si elle est due uniquement
à des circonstances indépendantes de la volonté de l'Entrepreneur et non prévisibles, notamment
le décès ou l'incapacité médicale, et / ou si elle est exigée par le Maître d’ouvrage à la suite du
processus d'évaluation des offres. Dans ce cas, le Soumissionnaire proposera un remplaçant au
membre du personnel clé dans les délais spécifiés par le Maître d’ouvrage, et le remplaçant devra
avoir une expérience et des qualifications supérieures ou égales à celles du membre du personnel
clé initial.

120
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Formulaire TECH-5

Équipements de construction

Le Soumissionnaire doit fournir des informations suffisantes pour établir clairement qu'il est en
mesure de satisfaire aux exigences concernant les principaux équipements énoncés dans la
Section V, Enoncés des Travaux et Services. Un formulaire distinct doit être préparé pour
chaque équipement énuméré ou pour d’autres équipements proposés par le Soumissionnaire.

Équipement proposé

Information sur Nom du fabricant Modèle et puissance nominale


l’équipement
Capacité Année de fabrication

État actuel Emplacement actuel

Détails des engagements actuels

Source Indiquer la source de l’équipement


oo Propriété oo Location oo Bail oo Fabrication spéciale

Omettre les informations suivantes pour les équipements appartenant au Soumissionnaire.

Propriétaire Nom du propriétaire


Adresse du propriétaire

Téléphone Nom du contact et fonction


Télécopie Télex
Accords Détails sur la location / le bail / la fabrication

121
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Formulaire TECH-6

CVs du Personnel Clé Proposé

Nom du soumissionnaire :

Poste

Renseignements Nom Date de naissance


personnels
Qualifications professionnelles Diplômes

Maître d’ouvrage Nom du Maître d’ouvrage


actuel
Adresse du Maître d’ouvrage

Téléphone Contact (Chef / Responsable du Personnel)

Télécopie E-mail

Titre de l’emploi Nombre d’années auprès de l’Entrepreneur

Résumer l'expérience professionnelle des 15 dernières années, en ordre chronologique inversé.


Indiquer l’expérience technique et en matière de gestion pertinente au projet.

De A Société / Projet / Poste / Expérience technique ou en gestion pertinente

122
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Formulaire de Garantie d’Offre

Garantie bancaire

Banque : [Nom de la banque, et adresse de la branche ou du bureau d’émission]


Bénéficiaire : [Nom et adresse du Maître d’ouvrage]
Date : __________________

GARANTIE D’OFFRE N° : _________________

Nous avons été informés que [insérer le nom du Soumissionnaire] (ci-après dénommé
« le Soumissionnaire ») vous a soumis son Offre datée (ci-après dénommée
« l’Offre ») pour l’exécution de [insérer le nom du contrat] en réponse à l’Appel
d’offres N° [insérer le numéro de l’Appel d’offres].

Par ailleurs, nous comprenons que, selon vos conditions, l’Offre doit être accompagnée
d’une Garantie d’Offre.

À la demande du Soumissionnaire, nous [insérer le nom de la Banque] nous engageons


par la présente, irrévocablement à vous payer, à votre première demande la
somme ou les sommes que vous pourriez réclamer dans la limite de [insérer le
montant en chiffres] ([insérer le montant en lettres]). Votre demande de
paiement doit être accompagnée d’une déclaration écrite indiquant que le
Soumissionnaire a manqué à l’une de ses obligations auxquelles il est tenu en
vertu de l’Offre, à savoir :

(a) s’il retire l’Offre après la date limite de soumission des offres, mais pendant la
période de validité de l’Offre qu’il a indiquée dans sa Lettre de l’offre technique ;
ou

(b) Si, après avoir été avisé de l’acceptation de son Offre par le Maître d’ouvrage
pendant la période de validité de l’Offre, (i) il ne signe pas ou refuse de signer le
Contrat, ou (ii) ne fournit pas ou refuse de fournir la Garantie d'exécution,
conformément aux dispositions de la Lettre d’acceptation ou aux Conditions du
Contrat applicables.

Cette garantie expire : (a) si le Contrat est attribué au Soumissionnaire, lorsque nous
recevons une copie du Contrat signé par le Soumissionnaire et de la Garantie
d'exécution émise en votre nom, selon les instructions du Soumissionnaire ; ou (b)
si le Contrat n’est pas attribué au Soumissionnaire, à la première des deux dates
suivantes : (i) lorsque nous recevons copie de votre notification au
Soumissionnaire du nom du soumissionnaire retenu et de la signature du Contrat
et de la fourniture de la Garantie d'exécution par ce dernier ; ou (ii) vingt-huit (28)
jours suivant l’expiration de la période de validité de l’Offre du Soumissionnaire.

123
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Par conséquent, toute demande de paiement au titre de la présente garantie doit être reçue
par nos services à cette date au plus tard.

[La banque émettrice devra supprimer les mentions non applicables]. Nous confirmons
que [nous sommes une institution financière dûment autorisée à fournir cette
garantie dans le pays du Maître d’ouvrage] [OU] [nous sommes une institution
financière située en dehors du pays du Maître d’ouvrage, mais nous avons une
institution financière correspondante située dans le pays du Maître d’ouvrage qui
assurera l’exécution de cette garantie. Le nom de notre banque correspondante et
ses coordonnées sont les suivants : [indiquer le nom, l’adresse, le numéro de
téléphone et l’adresse électronique].

La présente Garantie est soumise aux Règles uniformes relatives aux garanties,
Publication 758 de la Chambre de commerce internationale, Révision de 2010,
sauf dispositions contraires susmentionnées.

_______________________
[Signature(s)]

124
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Formulaires de l’Offre financière

125
Section IV – Formulaires de soumission des offres

FORMULAIRE FIN-1
LETTRE DE SOUMISSION DE L’OFFRE FINANCIÈRE
Appel d’offres No. :___________
Nom du Marché : _____________________________________
Date______________

À : Mamane ANNOU
Directeur Général
Millennium Challenge Account - Niger
Avenue Mali Bero
Niamey Niger

Madame, Monsieur,

Re : Travaux de réhabilitation de la RN7 pour le tronçon Dosso-Bella II (83km) et de


Gestion d’Entretien par Niveaux de Service (GENiS) de l’ensemble de l’axe Dosso - Bella
II–Gaya (157km)
Réf du DAO : IR/RMA/3/CB/051/19

Nous, les soussignés, déclarons et attestons que :

1. Nous avons examiné le Dossier d’appel d’offres, y compris les Addenda émis conformé-
ment aux Instructions aux Soumissionnaires, et n’avons aucune réserve à leur égard.
2. Conformément au Contrat, aux Enoncés des Travaux et Services, [insérer les numéros
des Addenda] aux Spécifications pour l’exécution des Travaux et Services susmention-
nés, nous proposons, de construire et d’installer ces Travaux et de remédier aux défauts et
d'entreprendre les services de maintenance, tous en conformité au Contrat, aux Enoncés
des Travaux et Services, et aux Spécifications pour un montant de:

Description Montant
(en chiffres)
(a) Travaux de réhabilitation pour un montant de [montant en
toutes lettres] [nom de la monnaie].
(b) Services d’entretien pour un montant de [montant en toutes
lettres] [nom de la monnaie].
(c) Travaux d’urgence pour un montant de [montant en toutes
lettres] [nom de la monnaie].
TOTAL = (a) + (b) + (c)

126
Section IV – Formulaires de soumission des offres

3.Nous prenons note de la politique de la MCC sur la prévention, la détection et la correction


de la Fraude et de la Corruption dans les opérations de la MCC (« Politique AFC de la
MCC »). Nous avons pris des mesures pour nous assurer qu'aucune personne agissant
pour nous ou en notre nom ne s'est engagée dans un acte de corruption ou de fraude décrit
dans la Clause 3 des IS. Dans ce cadre, nous certifions que :
(a) Les prix de cette offre ont été déterminés de manière indépendante, sans aucune
consultation, communication ou accord avec un autre soumissionnaire ou concurrent,
dans le but de restreindre la concurrence, concernant :
i. Ces prix ;
ii. L'intention de soumettre une offre ; ou
iii. Les méthodes ou facteurs utilisés pour calculer les prix de l’offre.
(b) Les prix de cette offre n'ont pas été et ne seront pas sciemment divulgués par nous,
directement ou indirectement, à tout autre soumissionnaire ou concurrent avant
l'ouverture des plis (dans le cas d'une demande de soumissions scellée) ou l'attribution du
contrat (dans le cas d'une sollicitation négociée), sauf si la loi exige autrement ; et
(c) Aucune tentative n'a été faite ou ne sera faite par nous pour induire tout autre à
soumettre ou à ne pas soumettre une offre dans le but de restreindre la concurrence.
4. Si notre Offre est acceptée, nous nous engageons à obtenir une Garantie de bonne exécu-
tion conformément au Dossier d’appel d’offres, à commencer les Travaux et Services
après réception de la lettre d'acceptation du Maître d’ouvrage, et à achever tous les Tra -
vaux et Services prévus au Contrat à la Date spécifiée dans le Dossier d’appel d’offres.
5. Cette Offre, avec votre acceptation écrite de ladite Offre par le moyen d’une Lettre d’ac-
ceptation signée que vous nous adresserez, tiendra lieu d’Accord contractuel ayant force
obligatoire entre nous jusqu’à ce qu’un Contrat formel soit établi et signé.
6. Nous comprenons que vous n’êtes pas tenus d’accepter une quelconque Offre que vous
recevez.
7. Nous respectons les dispositions de la Clause 5 des IS du Dossier d’appel d’offres, le cas
échéant.
8. Tous les sous-traitants et fournisseurs éventuels respectent ou respecteront les disposi-
tions de la Clause 5 des IS du Dossier d’appel d’offres, le cas échéant.
9. Nous ne participons pas en tant que Soumissionnaire ou sous-traitant à plus d’une sou-
mission dans le cadre de cet appel d’offres conformément à l’alinéa 5.6 (d) des IS.
10. Nous certifions que nous avons adopté des mesures afin d’assurer qu’aucune personne
agissant pour notre compte ou en notre nom ne puisse se livrer à des actes de corruption
ou à des manœuvres frauduleuses telles que décrites dans la Clause 3 des IS.
11. Les commissions ou primes, le cas échéant, que nous avons réglées ou que nous règlerons
aux agents ayant rapport avec cette Offre et avec l’exécution du Contrat si ledit Contrat
nous est attribué, sont indiquées ci-après :

Nom et adresse de l’agent Montant et Objet de la commission


monnaie ou de la prime

(s’il n’y en a aucune, indiquer « aucune »)

127
Section IV – Formulaires de soumission des offres

12. Nous certifions que nous avons adopté des mesures afin de s’assurer qu’aucune personne
agissant pour notre compte ou en notre nom ne puisse se livrer à des pratiques de pots-de-
vin.
13. Nous ne nous engageons, ne facilitons ou n’autorisons aucune des activités interdites
décrites dans la Politique de la MCC en matière de lutte contre la Traite des personnes, et
que nous ne nous engagerons, ne faciliterons pas et n’autoriserons pas ces activités
interdites tout au long de la durée du Contrat. Par ailleurs, nous garantissons que les
activités interdites décrites dans la Politique de la MCC en matière de lutte contre la
Traite des personnes ne seront pas tolérées de la part de nos employés, de nos sous-
traitants/fournisseurs et de leurs employés respectifs. Enfin, nous reconnaissons que
notre engagement dans de telles activités constituera un motif de suspension ou de
résiliation du Contrat.
14. Nous comprenons et acceptons sans condition que, conformément au paragraphe 39 des
IS, tout recours ou remise en cause de la procédure ou des résultats de cet appel d’offres
se fera uniquement par le biais du Système de recours des soumissionnaires du Maître
d’ouvrage.

Date : Le 20

Signature En qualité de
Dûment autorisé(e) à signer des Offres pour le compte et au nom de

[en lettres majuscules ou en caractères d’imprimerie]

Adresse :

Témoin :
Adresse :
Profession :

128
Section IV – Formulaires de soumission des offres

FORMULAIRE FIN-2

PRÉVISION DES FLUX DE TRÉSORERIE

Chaque Soumissionnaire doit indiquer en détail la prévision des flux de trésorerie en indiquant
les dépenses trimestrielles prévues pendant toute la durée du Contrat, en pourcentage du montant
accepté du contrat et en pourcentage cumulé du montant accepté du contrat par trimestre. La
prévision des flux de trésorerie doit prendre en compte les éléments suivants, en tenant compte
du Paiement anticipé, de l'amortissement du Paiement anticipé, des paiements minimums et de la
retenue :
(a) les paiements périodiques par étapes pour achever la mobilisation.
(b) Les paiements périodiques sur la base des métrés d’exécution des Travaux.
(c) Prévisions mensuelles et trimestrielles des paiements pendant la période des Travaux
d’Entretien.

129
Section IV – Formulaires de soumission des offres

CADRE DE DEVIS

Les prix du bordereau comprennent toutes les dépenses de l’Entrepreneur sans exception en vue
de réaliser la totalité des travaux prévus au présent marché, en particulier les dépenses de
fournitures de matériel, de main d’œuvre, de transport, d’assurances, les droits d’importation
temporaire ou définitive, les impôts, les frais généraux, les faux frais, le bénéfice et, d’une façon
générale, toutes les dépenses qui sont la conséquence nécessaire et directe des travaux. Les frais
de maintien de la circulation sur les routes existantes ou sur les déviations sont compris dans les
prix unitaires.
En ce qui concerne les droits d’importation temporaire ou définitive du matériel et des matériaux
ainsi que les impôts et taxes, l’Entrepreneur se conformera aux dispositions du Cahier des
Charges Fiscales en vigueur en République du Niger.
Les prix s’appliquent à des travaux réalisés dans les conditions et selon les spécifications définies
au CCAP et au CCTP. Ils tiennent compte de tous les aléas et de toutes les sujétions des travaux
envisagés, dont l’Entrepreneur est sensé connaître parfaitement la nature et les difficultés, Ils
comprennent tous les ouvrages du projet.

Prescription concernant la définition des prix

La définition des Prix doit stipuler que les prix unitaires comprennent les frais relatifs au respect
de l’environnement naturel et humain, et en particulier les frais inhérents.
● À la restauration du milieu naturel et agricole endommagés pour les besoins du chantier ;

● À la restauration physique des zones d’emprunt et partie exploitée de la carrière ;

● À la protection et aux déplacements de réseaux ;

● À la réparation des préjudices causés par l’Entrepreneur aux routes et pistes hors projets ;
À la gestion des sous-traitants pour les activités ne relevant pas de la compétence de
l'Entrepreneur (végétalisation, plantations et sensibilisation des populations riveraines).

L'offre inclut les Devis quantitatifs et Bordereaux des Prix Forfaitaires suivants :

• Forfait Kilométrique Mensuel pour les Services d’Entretien

• Devis quantitatif /Estimatif pour les Travaux de réhabilitation

130
Section IV – Formulaires de soumission des offres

• Devis quantitatif/Estimatif pour les Travaux d’urgence

131
Section IV – Formulaires de soumission des offres

FORFAIT KILOMETRIQUE MENSUEL (FKM) POUR LES


SERVICES D’ENTRETIEN
1. Le forfait kilométrique mensuel doit être pris en compte par le Soumissionnaire
conjointement avec les Instructions aux soumissionnaires, les Cahiers des Clauses
administratives générales et particulières, les Spécifications Techniques et les plans.
2. Le forfait kilométrique mensuel est la base de paiement des Services d’entretien à
exécuter sur une base forfaitaire pour les travaux d’entretien prévus dans le Contrat, tels
que définis dans les Spécifications. Sauf stipulations contraires spécifiées dans le Contrat,
les prix fournis par le Soumissionnaire devront comprendre toutes les installations de
construction, les équipements, la main-d’œuvre, la gestion, la supervision, les matériaux,
le montage, l’entretien, les assurances, les profits, les impôts, droits et taxes, ainsi que la
couverture des risques généraux, des engagements et autres obligations spécifiées
explicitement ou implicitement dans le Contrat.
3. Le paiement est effectué sur la base des performances réelles de l'Entrepreneur et
de la conformité aux critères de niveau de service indiqués dans les Spécifications des
Travaux. Le non-respect des niveaux de service requis entraînera des réductions de
paiement conformément à la clause 57 du Cahier des charges administratives générales et
des critères de résultats.
4. Le forfait peut être libellé entièrement en monnaie locale, mais le paiement sera
effectué dans les proportions et les monnaies indiquées dans le tableau des données de
révision des prix.
5. Un taux ou un prix unitaire devra être indiqué par le soumissionnaire pour chaque
élément dans le Devis quantitatif. Le coût des éléments pour lesquels le soumissionnaire
n’a pas indiqué un taux unitaire ou un prix sera considéré couvert par d’autres taux
unitaires et prix indiqués dans le forfait.
6. Les indications générales et les descriptions des travaux et matériaux ne sont pas
nécessairement reprises ou résumées dans le forfait. Les références aux sections
appropriées du Dossier doivent être considérées avant de chiffrer les taux ou prix pour
chaque élément du forfait.
7. La méthode de constatation des travaux exécutés en vue du paiement devra être
en accord avec les spécifications relatives à la constatation des travaux et au paiement
prévues dans la section appropriée des Spécifications Techniques.
8. Les erreurs de calcul découvertes avant la passation du Marché seront corrigées
par le Maître de l’Ouvrage conformément aux Instructions aux Soumissionnaires.

132
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Forfait Kilométrique Mensuel pour les Services d’entretien.


SERIE 800 MAINTIEN DES NIVEAUX DE SERVICE
ROUTE Dosso – Bella II - Gaya

[A remplir par le Soumissionnaire]

Prix Forfaitaire
N° Prix Description des Service et Prix Forfaitaire
(F CFA)
1. Forfait Kilométrique mensuel
Ce prix rémunère entièrement les Travaux et services que
doit exécuter l'Entrepreneur pour maintenir, après les
travaux de réhabilitation, les niveaux de service décrits dans
les Spécifications et autres dispositions du Marché.
Il comprend également le coût des activités mises en œuvre
par l'Entrepreneur se rattachant à l’autocontrôle, l’assurance
qualité et les essais de matériaux.
Outre les dépenses générales ci-avant, ce prix comprend
également :
- les frais liés à la vérification périodique des Niveaux
de Service des axes entretenus,
- les frais résultant de la mise en place et du
fonctionnement d'une Unité d’autocontrôle interne pour la
connaissance du réseau et l'autocontrôle des Niveaux de
Service,
- les frais liés à la mise en œuvre et respect de la
composante environnementale de la RN7,

- toutes sujétions
Le paiement sera effectué conformément aux dispositions
décrites aux spécifications relatives au contrôle des niveaux
de services ainsi que les services de gestion et d’entretien.

Le forfait kilométrique mensuel s’établit comme suit :

 tronçon de route Dosso – Bella II – Gaya (157 Km) ………..

133
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Forfait
Route ou Niveau de service Kilométriq
N° Longueu Nbre Prix Total
section de (Liste définis dans le ue Mensuel
Prix r (km) mois HTVA
route contrat) HTVA au
Km.Mois
001 Dosso- 157 -
écoulement
Bella II- continu du
Gaya trafic ;
- uni et
homogénéité de
la chaussée ;
- absence de
dégradations ;
- propreté de la
chaussée ;
- accotements en
bon état ;
- assainissement
opérationnel ;
- végétation
adéquate ;
- talus en place ;
- ouvrages d’art
fonctionnels ;
- signalisation
routière
assurée ;
- tenue des
rapports de
gestion de la
route
- etc.
SOUS-TOTAL par mois:

Multiplier par le nombre de mois (36 mois) : 36


Total pour la durée du Contrat

134
Section IV – Formulaires de soumission des offres

BORDEREAU DES PRIX ET DEVIS QUANTITATIF ET


ESTIMATIF DES TRAVAUX DE REHABILITATION

GÉNÉRALITÉS

Les indications et descriptions générales des travaux ou matériaux figurant ailleurs dans les
documents contractuels, ne sont pas nécessairement répétées dans la description des prix
unitaires. Pour voir la portée complète de chaque prix, il faut se référer aux passages applicables
figurant dans les documents contractuels et dessins.
Les prix unitaires indiqués par l'Entrepreneur dans le bordereau des prix doivent couvrir la
totalité des dépenses nécessaires pour la réalisation et l'entretien des travaux, y compris, entre
autres, tous les risques, responsabilités, événements imprévus, assurances et obligations
imposées ou impliquées par le Marché.
Les prix doivent correspondre à la valeur relative de chaque item en proportion avec le montant
total de l'offre. Ils ne doivent surtout pas altérer la comparaison des offres ou aboutir à des
paiements intermédiaires qui soient nettement disproportionnés par rapport à la valeur normale
des prestations à fournir.
La quantité de chaque item de travaux exécutés par l'Entrepreneur conformément au Marché sera
mesurée nette et il ne sera pas tenu compte des pertes, accumulations, rétrécissements,
augmentations ou diminutions du volume dues à un compactage ou à la prévision d'espace de
travail.
Les prix du bordereau comprennent toutes les dépenses de l’Entrepreneur sans exception en vue
de réaliser la totalité des travaux prévus au présent marché, en particulier les dépenses de
fournitures de matériel, de main d’œuvre, de transport, d’assurances, les droits d’importation
temporaire ou définitive, les impôts, les frais généraux, les faux frais, le bénéfice et, d’une façon
générale, toutes les dépenses qui sont la conséquence nécessaire et directe des travaux. Les frais
de maintien de la circulation sur les routes existantes ou sur les déviations sont compris dans les
prix unitaires.
En ce qui concerne les droits d’importation temporaire ou définitive du matériel et des matériaux
ainsi que les impôts et taxes, l’Entrepreneur se conformera aux dispositions du Cahier des
Charges Fiscales en vigueur en République du Niger.
Les prix s’appliquent à des travaux réalisés dans les conditions et selon les spécifications définies
au CCAP et aux Spécifications Techniques. Ils tiennent compte de tous les aléas et de toutes les
sujétions des travaux envisagés, dont l’Entrepreneur est sensé connaître parfaitement la nature et
les difficultés, Ils comprennent tous les ouvrages du projet.
Sans toucher le sens général des stipulations figurant ci-dessus, les prix unitaires indiqués dans le
Bordereau des Prix par l'Entrepreneur doivent comprendre, entre autres, tous les coûts et
dépenses en rapport avec et résultant de ce qui suit :
- La main-d’œuvre et le personnel d'encadrement ;
- Toutes fournitures de matériaux, matières, matériel et outillage ;
- Tous les transports, indifféremment de leur justification et des distances ;
- La location et l’amortissement de matériel et d'outillage ;

135
Section IV – Formulaires de soumission des offres

- Les prospections diverses, essais et analyses de matériaux, droits d'extraction, frais


d'études pour l'élaboration du dossier technique d'exécution par un Bureau d'Ingénieur
Conseil, travaux topographiques, dessins et documents, attachements, etc. ;
- L’ouverture et l’exploitation des carrières, gisements et emprunts et leur remise en état à
la fin des travaux.
Les logements, la logistique, le téléphone, le matériel divers définis en annexe I aux
Spécifications Techniques (Chapitre 9), et les charges récurrentes, à mettre à la disposition de la
Mission de Contrôle et ceux de l’entreprise,
- La mise en place des déviations des accès et du maintien de la circulation riveraine ;
- L’arrosage ou le séchage des matériaux, épuisement d'eau aux fouilles ;
- L’influence éventuelle des coefficients de foisonnement ou de tassement des matériaux,
coupage,
- L’entretien des travaux pendant l'exécution et le délai de garantie,
- Les frais généraux, frais de siège, taxes, impôts et bénéfices de l'Entrepreneur :

De même, l’Entrepreneur est sensé avoir tenu compte des aspects suivants :
L’Entrepreneur est supposé avoir pris connaissance des lieux pour l’élaboration de sa soumission
et avoir examiné et estimé à son point de vue toutes les conditions et sujétions relatives aux
travaux à exécuter et, de façon générale tout ce qui peut avoir une influence sur les coûts
d’exécution.
Sauf dans les cas mentionnés expressément dans les pièces du contrat, les quantités qui seront
prises en compte pour les règlements des travaux seront celles qui résultent des dessins
d’exécution approuvés par l’Ingénieur et des levés topographiques du terrain naturel exécutés
contradictoirement entre l’Ingénieur et l’Entrepreneur. En aucun cas, il ne sera tenu compte des
méthodes d’estimation particulières qui auraient été adoptées localement pour les travaux de
même nature, ni des hors profils et/ou travaux qui n’auraient pas, au préalable, fait l’objet d’une
autorisation écrite de l’Ingénieur. Il n’est pas tenu compte d’un quelconque facteur de
foisonnement ou de contre-foisonnement ou de tassement, ni des sur-largeurs d’exécution, dans
la détermination des volumes des déblais, des remblais et des matériaux des remblais techniques,
qui sont mesurés au profil théorique après compactage.
Pour les prix payés sur une base mensuelle liée à la durée des travaux, aucun dépassement des
quantités prévues ne sera réglé s’il correspond à un retard dû à l’entrepreneur.
Les prix unitaires rémunèrent les frais relatifs au respect de l’environnement naturel et humain,
et en particulier les frais inhérents, à l’exception des coûts payés avec les prix de la série 700.
Les prix unitaires servent de base à la rémunération de l'ensemble des prestations, fournitures et
travaux nécessaires à la réhabilitation de la RN7.
Les prix unitaires portés par l’Entrepreneur dans les bordereaux des prix sont réputés
comprendre toutes sujétions et notamment :
- Les conséquences des conditions, instructions, obligations, engagements et sujétions de
toute nature figurant dans les pièces et documents du contrat : les descriptions de chaque
prix identifient généralement la partie considérée des travaux et non le détail des tâches à
entreprendre par l'Entrepreneur ;
- Le coût de tous les essais définis dans les pièces et documents du contrat, sauf les essais
explicitement prévus comme n’étant pas à la charge de l’entrepreneur ;

136
Section IV – Formulaires de soumission des offres

- Les dépenses et indemnités de toute nature qui résulteront des travaux et des installations
provisoires nécessaires à l’exécution du contrat y compris fourniture, installation, entre-
tien, surveillance et enlèvement des installations de chantier, ainsi que le nettoyage et la
remise en état des lieux à l’achèvement des travaux. Ces travaux et installations com-
prennent sans que la liste en soi limitative : les voies d’accès, les carrières et autres zones
d’emprunts, de dépôt et leurs installations, les sites de chantier, bureaux, logements du
personnel, infirmerie, ateliers, cantine, etc. ….
- Les frais d’établissement des profils en long et levés topographiques complémentaires re-
quis et des études d’exécution des ouvrages (y compris plans de coffrage, plans de fer-
raillage et nomenclature des aciers), sur la base des dessins joints au présent dossier et
des modifications ou adaptations qui y seront éventuellement apportées par l’Ingénieur);
- Les frais d’établissement et d’édition des rapports contractuels ;
- Tous les frais tels que : frais généraux, frais de siège, frais de chantier, faux frais, assu-
rances, taxes, impôts, redevances, charges sociales, avances de trésorerie, bénéfices ;
- Toutes les dépenses entraînées d’une façon générale par l’exécution complète des travaux
conformément aux prescriptions des pièces et documents du contrat, suivant les règles de
l’art et à la satisfaction de l’Ingénieur et par les réparations éventuelles au cours de la pé-
riode de garantie, comme prévu aux pièces et documents du contrat ;
- Toutes les dépenses résultant des essais de réception ;
- Un prix unitaire doit être indiqué pour chaque item dans le Bordereau des Prix, sans
considérer si dans le Devis Estimatif des quantités sont indiquées ou non ;
- Les items pour lesquels aucun prix unitaire n'est indiqué seront considérés comme étant
couverts par les autres prix unitaires indiqués par l'Entrepreneur dans le Bordereau des
Prix ;
- Le prix unitaire indiqué pour un item quelconque du Bordereau des Prix aura la priorité
sur toute erreur dans le cadre du calcul du total pour cet item dans le Devis Estimatif ;
- Au cas où des items particuliers ne seraient pas prévus dans le Bordereau des Prix pour
des travaux requis par le Marché, le coût de ces travaux sera considéré comme étant in-
clus dans les autres prix unitaires ;
- Il est précisé que le bois éventuellement réutilisable, produit par le déboisement et l'abat-
tage des arbres restera la propriété du Maître d'Ouvrage ;
- Les quantités payées à l'Entrepreneur - sauf dispositions contraires spécifiées dans les
Spécifications Techniques et ses annexes - seront celles résultant des dimensions et pro-
fils contractuels et le cas échéant des levés du terrain fait contradictoirement avant tout
commencement d'exécution. L'Entrepreneur devra relever sur place toutes les cotes et di-
mensions nécessaires à l'exécution des travaux et demeurera responsable des consé-
quences de toute erreur de mesure. S'il constate des erreurs ou des omissions dans le Dos-
sier d'Appel d'Offres, il devra le signaler par écrit à l’ingénieur avant tout commencement
d’exécution.

137
Section IV – Formulaires de soumission des offres

BORDEREAU DESCRIPTIF ET CADRE DES PRIX UNITAIRES (ROUTE)


Prix HTVA

DÉFINITION DES TÂCHES UNITÉ (en
PRIX
chiffres)
000 INSTALLATIONS DE CHANTIER
001 Installations générales de chantier Fft
Ce prix, comme défini aux indications des Spécifications Techniques,
rémunère forfaitairement l’amenée, l'installation et l'aménagement des
bases de l'Entrepreneur, leur entretien pendant les travaux y compris :
- l'amenée du personnel et du matériel de chantier nécessaire,
notamment le gros matériel de terrassements nécessaires au
démarrage des travaux tel que prévu dans l’offre de
l’Entrepreneur ;
- l'aménagement de la base centrale, des aires pour ateliers,
stockage, etc., et la clôture ;
- l'installation de stockage de carburants ;
- l'installation de l'aménagement en eau et en électricité ;
- les installations de télécommunication : notamment le
téléphone/fax, l’internet et les systèmes de communication par
radio ;
- les logements, les bureaux, les magasins, les ateliers, les
véhicules, le téléphone, les laboratoires, le matériel topo, etc.
de l'Entrepreneur ;
- l'installation de toute centrale éventuelle ;
- l’élaboration et la remise d’une étude d’exécution des ouvrages
provisoires. Ces études doivent être soumises à l’agrément de
l’ingénieur avant tout début des travaux ;
- l’élaboration du dossier d’exécution ;
- l’élaboration du plan d’installation ;
- l’élaboration de la méthode d’exécution des différentes taches ;
- l’élaboration d’un plan de ravitaillement du chantier en
graviers concassés ;
- l’élaboration du Plan d’Assurance Qualité (PAQ) ;
- la fourniture et la mise en place des panneaux de signalisation
provisoire et de chantier ;
- les frais de gardiennage et d'entretien ;
- la mise en œuvre de la campagne préliminaire de
sensibilisation des populations riveraines et du personnel
affecté aux travaux de réalisation et au contrôle de la route
objet du présent marché ;
- la mise à disposition d’une antenne médicale et d’un infirmier,
- l’élaboration et la remise d’un planning d’exécution des
travaux provisoires ;
-
Ce prix est forfaitaire. Il sera versé selon l'échéancier suivant :
- quatre-vingts pour cent (80 %) dès constat de l’achèvement

138
Section IV – Formulaires de soumission des offres

des bâtiments équipés et fonctionnels, amenée du gros matériel


nécessaire au démarrage des travaux et de la présentation des
plans d’exécution d’une 1ère section de 15 km ;
- vingt pour cent (20 %) dès constat de l'amenée de l'ensemble
du matériel essentiel permettant la réalisation complète du
marché.

002 Repliement des installations de chantier Fft


Ce prix rémunère forfaitairement le repliement de la totalité des
installations de chantier, sauf celles devant être utilisées dans le cadre
de la maintenance GENiS, notamment :
- le démontage et l’enlèvement ou la suppression de toutes les
installations fixes appartenant à l'entreprise ;
- le repliement de tout le personnel et du matériel amenés sur la
base ou au chantier ;
- sauf instruction de l’Ingénieur, la remise en état initial des
lieux qui ont été occupés par l'Entreprise ou qui ont pu être
détériorés à l'occasion de l'exécution du chantier
conformément aux clauses environnementales et sociales ;
- la remise au Maitre d’ouvrage en bon état de marche, de
l’ensemble du matériel et équipement mis à la disposition de la
mission de contrôle notamment, les véhicules, le matériel de
communication et de bureau ;
- le démontage le cas échéant, des ouvrages provisoires
conformément aux méthodes et moyens approuvés par
l’Ingénieur, et le transport des éléments constitutifs de
l’ouvrage aux endroits désignés par le Maître d’ouvrage quelle
que soit la distance de transport ;
- L’élaboration des plans de récolement.

Il est rémunéré à :
- soixante pour cent (60 %) dès constat, par l’Ingénieur, du
repliement du chantier, après réception provisoire des travaux ;
- vingt pour cent (20 %) dès constat de la validation des plans de
récolement, ainsi que de l’ensemble des documents de suivi
d’exécution, par l’Ingénieur et conformément aux
Spécifications Techniques;
- vingt pour cent (20 %) à la fin des travaux de GENiS et
repliement complet des installations restantes.

139
Section IV – Formulaires de soumission des offres

BORDEREAU DESCRIPTIF ET CADRE DES PRIX UNITAIRES (ROUTE)


Prix

DÉFINITION DES TÂCHES UNITÉ HTVA (en
PRIX
chiffres)
003 Installation de la Mission de Contrôle et du Maître d’ouvrage
Ces prix rémunèrent l’amenée et le repli des installations pour les
besoins de la Mission de Contrôle et du Maitre d’ouvrage
(logements, bureaux, laboratoire et équipements) telles que
définies aux Spécifications Techniques. Ils comprennent :
- les frais pour l’acquisition des terrains s’ils ne sont pas mis
à disposition par le Maître d’ouvrage ;
- la préparation des voies d’accès et des aires nécessaires à
l’implantation des bâtiments ;
- la construction des bâtiments pour les logements, bureaux
et laboratoires de la Mission de Contrôle ;
- la construction des bâtiments pour logements et bureau du
Maitre d’ouvrage ;
- l’amenée complète des installations et des équipements ;
- les liaisons pour approvisionnement en eau, électricité,
gaz..., des installations ainsi que les raccordements
téléphoniques, radiophoniques et internet ;
- la fourniture, l’amenée et les formalités de dédouanement
du matériel de liaison radio et équipements de laboratoires
et de bureaux en état neuf ;
- le gardiennage et le mur de clôture de la base-vie de la
mission de contrôle ;
- le déplacement éventuel total ou partiel de ces installations
en cours de chantier si l’Entrepreneur déplace ses propres
installations ;
- la remise en état des lieux après repliement ;
- les assurances et toutes sujétions.
003.1 Laboratoire de la mission de contrôle Fft
Le prix est rémunéré à :
- Soixante-dix pour cent (70 %) après constat par l’Ingénieur
de la présence sur le chantier en état de bon
fonctionnement de l’ensemble des installations du
laboratoire de la Mission de Contrôle, l'installation de
l'approvisionnement en eau et en électricité en état de bon
fonctionnement, etc., conformément aux Spécifications
Techniques.
- Trente pour cent (30 %) après réception des matériels,
équipements, constructions, démontage et repliement
partiel : sauf partie réservée au GENiS, des installations et
de tous matériels revenant à l'Entrepreneur à la fin des
travaux.

140
Section IV – Formulaires de soumission des offres

003.2 Bureaux de chantier des agents de la mission de contrôle Fft


Le prix est rémunéré à :
- Soixante-dix pour cent (70 %) après constat par l’Ingénieur
de la présence sur le chantier en état de bon
fonctionnement de l’ensemble des bureaux destinées aux
agents de la Mission de Contrôle, l'installation de
l'approvisionnement en eau et en électricité en état de bon
fonctionnement, etc., conformément aux Spécifications
Techniques ;
- Trente pour cent (30 %) après réception des matériels,
équipements, constructions, démontage et repliement : sauf
partie réservée au GENiS, des installations et de tous
matériels revenant à l'Entrepreneur à la fin des travaux.
003.3 Logements des agents de la mission de contrôle
003.3a Logement de 300 mètres carrés U
Le prix est rémunéré à l’unité :
- Soixante-dix pour cent (70 %) après livraison des
bâtiments et constat par l’Ingénieur de la présence d’au
moins 80% des équipements en état de bon
fonctionnement, l'installation de l’approvisionnement en
eau et en électricité en état de bon fonctionnement, etc,
conformément aux Spécifications Techniques
- Trente pour cent (30 %) après réception et acceptation de
la totalité des équipements.

003.3b Studios de 100 mètres carrés U


Le prix est rémunéré à l’unité :
- Soixante-dix pour cent (70 %) après livraison des
bâtiments et constat par l’Ingénieur de la présence d’au
moins 80% des équipements en état de bon
fonctionnement, l'installation de l'approvisionnement en
eau et en électricité en état de bon fonctionnement, etc.,
conformément aux Spécifications Techniques
- Trente pour cent (30 %) après réception et acceptation de
la totalité des équipements.

141
Section IV – Formulaires de soumission des offres

BORDEREAU DESCRIPTIF ET CADRE DES PRIX UNITAIRES (ROUTE)


Prix

DÉFINITION DES TÂCHES UNITÉ HTVA (en
PRIX
chiffres)
Maintenance et entretien du laboratoire, des bureaux et des
004
logements de la Mission de Contrôle
Le poste de prix comprend :
- l’entretien et le nettoyage journalier des locaux,
- la mise à disposition du personnel nécessaire aux essais de
laboratoire et de manœuvres pour les relevés
topographiques,
- la maintenance et l’entretien du matériel topographique, du
matériel radio et des équipements de bureau et de
laboratoire,
- les consommables tels que l’eau, l’électricité, le gaz,
internet, les abonnements complets aux bouquets de
télévision et communications téléphoniques,
- la fourniture du petit matériel de bureau ainsi que des
produits chimiques et matières consommables nécessaires
au bon fonctionnement du laboratoire de chantier,
- la fourniture de mobilier et équipements divers pour les
logements.
- La rémunération de l’Entrepreneur est mensuelle. Elle
s’effectue à partir du jour de l’entrée effective de la
Mission de Contrôle dans les locaux et jusqu’à la date de
son départ notifiée à l’Entrepreneur par ordre de service
par le Maitre d’ouvrage.
004.1 Laboratoire de la mission de contrôle (le mois) Mois
004.2 Bureaux des agents de la mission de contrôle (le mois) Mois
004.3 Logement de 300 mètres carrés (le mois) Mois
004.4 Studios de 100 mètres carrés (le mois) Mois
Fourniture de véhicules au Consultant pour les besoins de
005
supervision des travaux
Ces prix rémunèrent l’achat de neuf (9) véhicules dont un (1) 4x4
(Station Wagon) de type Land cruiser ou équivalent et huit (08)
pick-up 4x4 double cabines et leur mise à disposition de la
Mission de Contrôle pour les besoins de surveillance, formalités
de mise en circulation accomplies. Après la réception provisoire
des travaux de réhabilitation, les véhicules qui ne seront pas
utilisés dans le cadre des travaux de maintenance GENiS,
reviennent au Maître d’ouvrage. Un ordre de service définira les
modalités.

Fourniture d’un (1) véhicule (Station Wagon) de type Land


005.1 U
Cruiser ou équivalent

142
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Fourniture de huit (08) véhicules pick up double cabine de type


005.2 U
Toyota ou équivalent
006 Frais de fonctionnement et d’entretien des véhicules
Ce poste concerne la mise à disposition d’un chauffeur, la
maintenance et l’entretien des véhicules fournis à la Mission de
Contrôle.
La maintenance comprend les taxes de circulation, les huiles et
carburants, les assurances, les entretiens périodiques, les pièces de
rechanges éventuelles nécessaires pour leur maintien en service
pendant la durée du contrat.
Ce prix s’applique en unité de Véhicule par mois (Véh/mois). La
rémunération à l’Entrepreneur s’effectue à partir de la date de mise
en service des véhicules et ce, pendant toute la durée du contrat.
006.1 Véhicule (Station Wagon) de type Land Cruiser ou équivalent Véh/mois
006.2 Véhicule pick up double cabine de type Toyota ou équivalent Véh/mois

143
Section IV – Formulaires de soumission des offres

BORDEREAU DESCRIPTIF ET CADRE DES PRIX UNITAIRES (ROUTE)


N° Prix HTVA
PRI DÉFINITION DES TÂCHES UNITÉ (en
X chiffres)
007 Réalisation et entretien des déviations
007.1 Réalisation des déviations Km
Ce prix rémunère les travaux d'aménagement de déviations
provisoires pour le maintien de la circulation publique au moment
de l’exécution des travaux.
Il comprend toutes les opérations nécessaires à la réalisation de
déviations provisoires de la circulation durant les travaux de
construction de la route, des ouvrages hydrauliques et de
drainage.
Durant chaque phase des travaux, l’Entrepreneur est tenu de
présenter les plans détaillés de la déviation provisoire
correspondant à ce phasage. Ces plans seront conformes aux
déviations déjà identifiées et devront causés le moins de
dommages possibles à l’environnement. Ces documents seront
soumis à l’agrément de l’Ingénieur. Ils doivent comprendre :
- le tracé de la déviation proposée ;
- le recensement des propriétés et activités humaines
affectées par la mise en place de la déviation, le cas
échéant,
- les indemnisations et compensations qui seraient associées
à des destructions totales ou partielles de biens ou
bâtiments ou à des empiètements ou occupations
temporaires de terres utilisées pour la culture, le
commerce et autres activités rémunératrices, le tout en
conformité avec les dispositions du Plan d’Action de
Réinstallation élaboré pour la RN7 entre Dosso et Bella II,
- le profil en travers type de la voie de déviation ;
- le profil en long de la voie de la déviation ;
- le plan de drainage avec la réalisation des ouvrages
hydrauliques nécessaires provisoires ;
- le plan de la signalisation verticale provisoire ainsi que les
dispositifs de sécurité nécessaires ;

Les travaux comprennent notamment :


- les travaux topographiques ;
- le débroussaillage et le décapage de la terre végétale dans
l'emprise de la déviation ;
- le terrassement nécessaire en remblai et en déblai avec
réglage des talus, réglage et compactage des remblais ;
- la fourniture et la mise en place d'une structure de
chaussée comprenant une couche de roulement en

144
Section IV – Formulaires de soumission des offres

graveleux latéritique de 15 cm d'épaisseur. La largeur de


la voie de déviation sera d’au moins égale à 7 mètres ;
- la fourniture et la mise en place de la signalisation de jour
et de nuit, nécessaire et conformément à la réglementation
de la circulation routière ;
- le démantèlement des voies de déviation, ainsi que le
dépôt des matériaux en un lieu agréé par l’Ingénieur,
quelle que soit la distance de transport ; et toutes sujétions.

007.2 Entretien des déviations Fft/mois


Ce prix rémunère l'entretien de l’ensemble des voies de déviation,
chaque fois que l'exécution des travaux l'exige. Ces voies de
déviation doivent supporter le trafic de la route et être praticables
en tout temps et en permanence jusqu'à la réouverture à la
circulation du tronçon concernée de la route du projet.
Il comprend notamment :
- le reprofilage et le compactage de la voie de déviation
pour permettre une bonne évacuation des eaux de
ruissellement ;
- l'apport complémentaire de matériaux et la mise en œuvre
sur les sections présentant des dégradations ou déficits ;
- la maintenance de la voie de déviation en état permanent
de fonctionnement, quelles que soient les circonstances ;
- l'entretien des ouvrages d'assainissement ou de
franchissement nécessaires sur la voie de déviation ;
- l’entretien des panneaux de signalisation bien visibles de
chaque voie de déviation ;
- la réparation des dégâts causés aux propriétés publiques ;
- toutes autres sujétions.

Ce prix est payé forfaitairement par mois pour l’entretien correct


de toutes les déviations concernées par le projet.
007.1 Réalisation des déviations km
007.2 Entretien des déviations Fft/mois

Campagne de mesures de déflexion et d’IRI in situ à la fin des


008
travaux de chaussées
Le forfait rémunère la réalisation des mesures de déflexion ainsi
que des mesures d’IRI à la fin du chantier après la réception
provisoire des travaux et avant la réception définitive, à la période Km
la plus favorable, qui sera déterminée en accord avec l’Ingénieur
et, plus vraisemblablement, juste après la saison des pluies.
008.1 Campagne de mesures de déflexion Km
008.2 Campagne de mesures d’IRI Km

145
Section IV – Formulaires de soumission des offres

BORDEREAU DESCRIPTIF ET CADRE DES PRIX UNITAIRES (ROUTE)


Prix HTVA

DÉFINITION DES TÂCHES UNITÉ (en
PRIX
chiffres)
TRAVAUX PREPARATOIRES - DEGAGEMENT DES
100
EMPRISES
101 Abattage d'arbres de diamètre 1,00 m à 1,50 m du sol U
Ce prix rémunère à l’unité, toutes sujétions comprises,
l’abattage et le dessouchage d’arbre de diamètre égale ou
supérieure à un mètre (1,00 m) mesurée à un mètre et demi
(1,50 m) au-dessus du sol compris dans l’emprise des
terrassements et partout où l’Ingénieur l’indiquera.
Il comprend notamment :
- l’abattage, le dessouchage, le débitage de l’arbre en
tronçons d’une longueur inférieure à deux mètres (2 m) ;
- le transport, la remise aux ayants droits conformément
aux dispositions environnementales et sociales ;
- L’entreprise a l’obligation de payer toutes redevances
liées à l’abattage exigibles par la réglementation en
vigueur. Les plantations de remplacement sont prévues
dans la série 700 du bordereau des prix ;
- toutes sujétions relatives à la sécurité des employés et
des tiers, quant au mode d’abattage, en agglomération
notamment ;
- le remblaiement des excavations après dessouchage
jusqu’au niveau du terrain décapé dans les zones de
remblai, par des matériaux agréés par l’Ingénieur.

102 Débroussaillage et décapage de l’emprise m²


Ce prix rémunère au mètre carré la réalisation du nettoyage des
emprises, par nettoyage et évacuation des constructions et
détritus, débroussaillage ou coupe des végétaux et arbustes sur
l’emprise des travaux, le décapage du terrain naturel sur une
épaisseur moyenne de 0,20 m (0.10 m pour les zones de
débroussaillage simple), sur toute la largeur de l’assiette réelle
des terrassements pour élargissements, ou sur la largeur
indiquée par les instructions de l’Ingénieur conformément aux
dispositions des Spécifications Techniques.
Il comprend :
- toutes sujétions d’accès ;
- l’enlèvement de tous les détritus quelle que soit leur
nature ;

146
Section IV – Formulaires de soumission des offres

- la démolition et l’évacuation de tout ouvrage non


conservé en maçonnerie ou en terre, poteau, panneau,
présent sur l’emprise des travaux, et dont la démolition
n’est pas rémunérée par un autre prix ;
- le nettoyage des ouvrages d’assainissements conservés ;
- le démontage et le stockage provisoire des panneaux de
signalisation existants ;
- la coupe au ras du sol de toutes végétations, herbes,
broussailles ou arbustes, avec des moyens manuels ou
mécaniques adaptés à chaque situation, et ce sur 3 m au-
delà du pied de talus ;
- l’abattage, débitage d’arbres de diamètre < 1 m mesuré à
1,50 m du sol, le chargement, le transport des produits
obtenus jusqu’à un lieu de dépôt agréé par l’Ingénieur
quelle que soit la distance ;
- la mise en dépôt et le régalage sommaire ou la
destruction des produits végétaux ;
- l’évacuation, le transport sur toutes distances et la mise
en dépôt de la couche de surface latéritique ou de terre
végétale le cas échéant ;
- la protection de la terre végétale éventuellement évacuée
et stockée, contre les eaux de ruissellement en vue d’une
réutilisation éventuelle selon les instructions de
l’Ingénieur et toutes sujétions, y compris le travail dans
l'eau ou le travail manuel ;
- Il ne s’applique pas au débroussaillage de surface des
emprunts ou des carrières, qui est compris dans les
sujétions relatives aux prix de fourniture des matériaux
d’emprunts, ni au débroussaillage hors emprise du projet
(déviations même autorisées notamment) ;
- La terre végétale ne sera jamais mélangée aux déblais à
mettre en dépôt. Ce prix ne s’applique ni aux zones
d’emprunts, ni aux gîtes, ni aux carrières, ni aux pistes
de service et/ou déviations, ni aux zones à purger, ni aux
fouilles pour les ouvrages.

103 Préparation de l'assiette des élargissements m²


Ce prix rémunère au mètre carré les opérations de préparation
d’assise des remblais d’élargissement de la route existante, le
compactage jusqu'à l'obtention d'une densité "in situ" égale à
quatre-vingt-dix pour cent (90%) de celle obtenue à l'essai
Proctor modifié et toutes sujétions comprises conformément
aux dispositions des Spécifications Techniques.
La quantité présumée est reprise au détail estimatif.
L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités
réellement exécutées, mesurées contradictoirement et prises en

147
Section IV – Formulaires de soumission des offres

attachement.
104 Démolition d'ouvrages hydrauliques existants
Ce prix s'applique à la démolition totale ou partielle d'ouvrages
d'assainissement (buses métalliques ou en béton ou autres
ouvrages d’art) ou de murs existants en béton armé ou non et en
maçonnerie, soit parce qu'ils sont à supprimer, à remplacer ou à
allonger, soit qu'ils sont susceptibles de nuire à un écoulement
correct des eaux et quelles que soient leurs dimensions.
Il comprend :
- tous terrassements nécessaires le long de l’ouvrage,
mécaniquement ou manuellement y compris fouilles ;
- la démolition proprement dite, complète ou en partie de
l'ouvrage et toutes sujétions d'exécution ;
- le chargement, le transport sur toutes distances, le
déchargement et la mise en dépôt des gravats ou matériaux
extraits ;
- le remblaiement des fouilles (sauf instruction contraire
de l’Ingénieur) jusqu'au niveau de l'ancienne chaussée, et la
fourniture des matériaux ayant les qualités définies aux
Spécifications Techniques ;
- le compactage jusqu'à l'obtention d'une densité "in situ"
égale à quatre-vingt-quinze pour cent (95 %) de celle obtenue à
l'essai PROCTOR MODIFIE.
Les quantités à prendre en compte seront les unités démolies
résultant d'attachements contradictoires. Aucun paiement ne
pourra être fait avant que tous les débris, gravats ou matériaux
extraits n’aient été acheminés vers le lieu de dépôt autorisé par
l’Ingénieur.
Démolition d'ouvrages hydrauliques (Buse en béton armé
104.1 u
ou métallique)
Ce prix rémunère à l’unité, la démolition d’ouvrages
hydrauliques de type buse quel que soit sa nature, son diamètre
et sa longueur et y compris le comblement des trous et
l’évacuation des décombres, conformément aux dispositions
des Spécifications Techniques.
Démolition d’ouvrages hydrauliques en béton armé (Dalot à
104.2 U
une ouverture)
Ce prix rémunère à l’unité, la démolition d’ouvrages
hydrauliques de type dalot à une cellule quel que soit sa nature,
sa longueur et son type et y compris le comblement des trous et
l’évacuation des décombres, conformément aux dispositions
des Spécifications Techniques.
Démolition d’ouvrages hydrauliques en béton armé (Dalots
104.3 m²
à deux ouvertures)
Ce prix rémunère à l’unité, la démolition d’ouvrages

148
Section IV – Formulaires de soumission des offres

hydrauliques de type dalots à deux cellules quel que soit sa


nature, sa longueur et son type et y compris le comblement des
trous et l’évacuation des décombres, conformément aux
dispositions des Spécifications Techniques.
105 Démolition de caniveau en maçonnerie de moellons ml
Ce prix rémunère au mètre linéaire, la démolition de caniveau
en maçonnerie quelle que soit son importance et y compris le
comblement des trous et l’évacuation des décombres,
conformément aux dispositions des Spécifications Techniques.
Le compactage jusqu'à l'obtention d'une densité "in situ" égale à
quatre-vingt-dix pour cent (90%) de celle obtenue à l'essai
Proctor modifié. La quantité présumée est reprise au détail
estimatif. L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités
réellement exécutées et prises en attachement.
106 Démolition de caniveau en béton armé ml
Ce prix rémunère au mètre linéaire, la démolition de caniveau
en béton armé quelle que soit son importance et y compris le
comblement des trous et l’évacuation des décombres,
conformément aux dispositions des Spécifications Techniques.
Le compactage jusqu'à l'obtention d'une densité "in situ" égale à
quatre-vingt-dix pour cent (90%) de celle obtenue à l'essai
Proctor modifié.
La quantité présumée est reprise au détail estimatif.
L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités
réellement exécutées et prises en attachement.

107 Démolition de maisons ou granges en dur m²


Ce prix rémunère au mètre carré mesuré au sol, la démolition de
maisons ou granges en dur quelle que soit son importance et y
compris le comblement des trous et l’évacuation des
décombres, conformément aux dispositions des Spécifications
Techniques. Le compactage jusqu'à l'obtention d'une densité "in
situ" égale à quatre-vingt-dix pour cent (90%) de celle obtenue
à l'essai Proctor modifié.
La quantité présumée est reprise au détail estimatif.
L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités
réellement exécutées et prises en attachement.
108 Démolition de maisons ou granges en banco ou terre cuites m²
Ce prix rémunère au mètre carré mesuré au sol, la démolition de
maisons ou granges en banco ou briques cuites y compris le
comblement des trous et l’évacuation des décombres,
conformément aux dispositions des Spécifications Techniques.
- le compactage jusqu'à l'obtention d'une densité "in situ"

149
Section IV – Formulaires de soumission des offres

égale à quatre-vingt-dix pour cent (90%) de celle obtenue à


l'essai Proctor modifié.
La quantité présumée est reprise au détail estimatif.
L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités
réellement exécutées et prises en attachement.
109 Démolition de maisons ou granges métalliques m²
Ce prix rémunère au mètre carré mesuré au sol, la démolition de
maisons ou granges métalliques y compris le comblement des
trous et l’évacuation des décombres, conformément aux
dispositions des Spécifications Techniques, le compactage
jusqu'à l'obtention d'une densité "in situ" égale à quatre-vingt-
dix pour cent (90%) de celle obtenue à l'essai Proctor modifié.
La quantité présumée est reprise au détail estimatif.
L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités
réellement exécutées et prises en attachement.
110 Démolition de mur de clôture en dur ml
Ce prix rémunère au mètre linéaire, la démolition de mur de
clôture en dur, quelle que soit son importance et y compris le
comblement des trous et l’évacuation des décombres. Le
compactage jusqu'à l'obtention d'une densité "in situ" égale à
quatre-vingt-dix pour cent (90%) de celle obtenue à l'essai
Proctor modifié.
La quantité présumée est reprise au détail estimatif.
L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités
réellement exécutées et prises en attachement.
111 Démolition de mur de clôture en banco ou terre cuites ml
Ce prix rémunère au mètre linéaire, la démolition de mur de
clôture en banco ou en terre cuite, quelle que soit son
importance et y compris le comblement des trous et
l’évacuation des décombres.
La quantité présumée est reprise au détail estimatif.
L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités
réellement exécutées et prises en attachement.
112 Dépose et mise en dépôt de candélabres d’éclairage public U
Ce prix rémunère à l’unité, l’enlèvement de candélabres
d’éclairage public, y compris toutes les opérations
d’excavation, de manutention, de transport et de dépôt au lieu
indiqué par l’Ingénieur.
La quantité présumée est reprise au détail estimatif.
L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités
réellement exécutées et prises en attachement.
113 Dépose et mise en dépôt de bordures de trottoirs ou d’îlot et
ml
de caniveaux
Ce prix rémunère au mètre linéaire, l’enlèvement de bordures
de trottoirs ou d’îlot ou de limitation de chaussée et de

150
Section IV – Formulaires de soumission des offres

caniveaux, y compris toutes les opérations d’excavation, de


manutention, de transport et de dépôt au lieu indiqué par
l’Ingénieur et de comblement des trous.
La quantité présumée est reprise au détail estimatif.
L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités
réellement exécutées et prises en attachement.
Dépose et mise en dépôt de panneaux publicitaires ou de
114 U
signalisation verticale
Ce prix rémunère à l’unité, l’enlèvement de panneaux
publicitaires, y compris toutes les opérations d’excavation, de
manutention, de transport, de dépôt au lieu indiqué par
l’Ingénieur et de comblement des fonds de fouilles.
La quantité présumée est reprise au détail estimatif.
L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités
réellement exécutées et prises en attachement.
115 Dépose et mise en dépôt de feux tricolores U
Ce prix rémunère à l’unité, l’enlèvement de feux tricolores, y
compris toutes les opérations d’excavation, de manutention, de
transport, de dépôt au lieu indiqué par l’Ingénieur et de
comblement des fonds de fouilles.
La quantité présumée est reprise au détail estimatif.
L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités
réellement exécutées et prises en attachement.
116 Déplacement de réseaux Provisions
Ces prix rémunèrent au forfait, le débours réellement exécuté
par l’Entrepreneur pour les déplacements de réseaux effectués.
Ces réseaux sont ceux de l’électricité, de l’eau et du
téléphone/internet, pouvant gêner la réalisation des travaux
routiers.
Pour être pris en compte, ces débours devront faire l’objet de
pièces justificatives.
116.1 Réseau Téléphonique/Internet Provisions
Ce prix rémunère au forfait, le débours réellement exécuté par
l’Entrepreneur pour le déplacement de réseaux
téléphoniques/Internet pouvant perturber la réalisation des
travaux routiers.
Pour être pris en compte, ces débours devront faire l’objet de
pièces justificatives.
116.2 Réseau Électricité Provisions
Ce prix rémunère au forfait, le débours réellement exécuté par
l’Entreprise pour le déplacement de réseaux d’électricité
pouvant perturber la réalisation des travaux routiers.
Pour être pris en compte, ces débours devront faire l’objet de
pièces justificatives.
116.3 Réseau Eau Provisions

151
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Ce prix rémunère au forfait, le débours réellement exécuté par


l’Entreprise pour le déplacement de réseaux d’eau pouvant
perturber la réalisation des travaux routiers.
Pour être pris en compte, ces débours devront faire l’objet de
pièces justificatives.
117 Fourreau de réservation diamètre 160 mm ml
Ce prix comprend notamment :
- les fouilles en terrain de toute nature, y compris les
blindages éventuels jointifs et les épuisements
nécessaires à l’exécution à sec des ouvrages ;
- toutes les fournitures sans exception ; notamment celle
des fourreaux P.V.C. 160 de la série I ;
- la pose des fourreaux sur lit de sable conformément aux
plans;
- la mise en place des joints et l’emboîtement des
fourreaux ;
- le remblaiement des tranchées en matériaux sélectionnés
et leur compactage ;
- la mise en dépôt des déblais excédentaires ;
- etc.

Ce prix, qui s’entend toutes sujétions et aléas, s’applique au


mètre linéaire (ml) de fourreau P.V.C. série I fourni et mis en
place, conformément aux plans.

BORDEREAU DESCRIPTIF ET CADRE DES PRIX UNITAIRES (ROUTE)


Prix HTVA

DÉFINITION DES TÂCHES UNITÉ (en
PRIX
chiffres)
200 TERRASSEMENTS
201 Déblais
201.1 Déblais non réutilisables m3
Ce prix rémunère, au mètre cube, les déblais d’élargissement de
la plateforme, l’extraction, le chargement, le transport jusqu’à
un lieu de dépôt agréé par l’Ingénieur quel que soit la distance et
la mise en dépôt des déblais non réutilisables en remblai, y
compris le dressage des talus et le compactage jusqu’à 95% de
l’OPM du fond de déblais, le dressage des talus des dépôts et
toutes autres sujétions, conformément aux dispositions des
Spécifications Techniques.
La quantité présumée est reprise au détail estimatif.
L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités
réellement exécutées et prises en attachement.

152
Section IV – Formulaires de soumission des offres

201.2 Purges m3
Ce prix rémunère au mètre cube l’enlèvement des terres de
mauvaise tenue réalisées manuellement ou avec des engins
spéciaux dans les zones ou la portance du sol et les conditions
d’accès ne permettent pas le déplacement des engins à chenilles
classiques des matériaux compressibles ou excédent de terre
végétale non prise en compte par les prix de décapage ou de
déblais ainsi que le curage de bourbiers observés sur la route.
Ce prix comprend notamment :
- les frais d’amenée de matériel spécial ou le travail
manuel,
- l’extraction et le chargement,
- le transport sur toutes distances,
- la mise en dépôt aux emplacements agréés par
l’Ingénieur,
- les frais d’ouverture, d’exploitation et de fermeture du
dépôt Le remblaiement par des matériaux sélectionnés
ainsi que le compactage à quatre-vingt-dix pour pourcent
(90%) de l’OPM.

La purge ne pourra commencer qu’après accord écrit de


l’Ingénieur.
La quantité présumée est reprise au détail estimatif.
L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités
réellement exécutées et prises en attachement.
202 Remblais
202.1 En provenance de déblais m3
Ce prix rémunère le mètre cube compacté de remblai pour les
remblais provenant de déblais, conformément aux dispositions
des Spécifications Techniques.
Il comprend la rémunération pour l’extraction du déblai, le
chargement, le transport sur une distance inférieure ou égale à 5
000 m, l’arrosage, le compactage du sol d’assise, le régalage des
talus et de fond de déblais, la mise en œuvre du remblai suivant
le profil prévu, l’approvisionnement et le transport de l’eau,
l’humidification et le compactage à 95% de l’OPM du corps de
remblai, les opérations de talutage tant en remblai qu’en déblai,
ainsi que toutes autres sujétions.
La quantité présumée est reprise au détail estimatif.
L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités
réellement exécutées et prises en attachement.
202.2 En provenance d'emprunts m3

153
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Ce prix rémunère, au mètre cube de remblai compacté


provenant d’emprunts, conformément aux dispositions des
Spécifications Techniques.
En plus des tâches du prix 202.1, il comprend :
- la prospection ;
- le recensement des propriétés et activités humaines
affectées par l’exploitation des emprunts retenus, le cas
échéant
- les indemnisations et compensations qui seraient
associées à des destructions totales ou partielles de biens
ou bâtiments ou à des empiètements ou occupations
temporaires de terres utilisées pour la culture, le
commerce et autres activités rémunératrices, le tout en
conformité avec les dispositions du Plan d’Action de
Réinstallation élaboré pour la RN7 entre Dosso et Bella
II,
- l’ouverture et l’entretien des pistes allant de la route aux
carrières ;
- les travaux de découverte, y compris le déboisement,
- les essais de contrôle des matériaux ;
- l’extraction des matériaux, le criblage, le gerbage, le
régalage du fond des chambres d’emprunt et leur
drainage éventuel ;
- les études et les essais de mise en œuvre.
- le transport du lieu d’extraction au lieu de mise en œuvre
quel que soit la distance, les pertes au transport, le
chargement et le déchargement, la mise en place
soignée, le régalage, la mise en œuvre, la fourniture et le
transport de l’eau, l’humidification et le compactage au
moins à 95% de l’OPM sur toute l’épaisseur de la
couche de forme prévue au profil en Travers Type, le
réglage, etc. ;
- la remise en état du gîte après extraction ;
- toutes autres sujétions.

L’entreprise à l’obligation de payer toutes redevances liées à


l’exploitation des emprunts et carrières.
La quantité présumée est reprise au détail estimatif.
L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités
réellement exécutées et prises en attachement.

Plus-value de transport des matériaux de terrassement sur


203 m3 x Km
une distance supérieure à 5 000 m
Ce prix rémunère, au m3 x kilomètre, le transport des matériaux
de remblais en provenance d’emprunts ou de déblais mis à la
décharge, sur une distance supérieure à 5000 m, toutes sujétions

154
Section IV – Formulaires de soumission des offres

comprises, conformément aux dispositions des Spécifications


Techniques.
Les moments de transport à prendre en considération sont ceux
résultant du calcul du mouvement des terres établis comme suit :
la distance à prendre en compte sera égale à la longueur de la
perpendiculaire abaissée du centre de gravité de l’emprunt ou
des déblais à l'axe de la route à construire augmentée de la
distance du pied de cette perpendiculaire au centre de gravité du
lieu d'emploi et diminuée de 5 000 m ;
le volume du remblai pris en compte est celui pris en
attachement par rapport à la section considérée et approuvé par
l’ingénieur.
Les quantités estimées sont reprises au détail estimatif.
L’Entrepreneur est rémunéré sur la base du mouvement des
terres présenté par l’Entrepreneur et agréé par l’ingénieur.

BORDEREAU DESCRIPTIF ET CADRE DES PRIX UNITAIRES (ROUTE)


Prix

HTVA
PRI DÉFINITION DES TÂCHES UNITÉ
(en
X
chiffres)
300 CHAUSSÉE
301 Scarification de la chaussée existante sur les 17 premiers km m3

Ce prix rémunère, au mètre carré la scarification de la chaussée


existante et toutes sujétions comprises.
Elle comprend notamment :
- les opérations de scarification sur une profondeur suffisante ;
- l’émiettage des gros éléments ;
- L’évacuation des matériaux impropres ;
- le chargement, le transport, le déchargement et la mise en dépôt
ou en lieu de réemploi agréé par l’Ingénieur des produits
impropres scarifiés ;
- toutes les mesures et sujétions nécessaires à la protection des
matériaux pour réutilisation ultérieure en couche de fondation

Ce prix s'applique au mètre carre de chaussée scarifiée.


302 Scarification et Recyclage de la chaussée existante m3

155
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Ce prix rémunère, au mètre cube de chaussée existante, toutes sujétions


comprises, la scarification et le recyclage sur 16 cm de la chaussée
existante avec un apport supplémentaire de matériaux de 6 cm finis,
répondant aux spécifications d’une couche de fondation, de façon à
reconstituer l’ancienne couche de fondation (de 22 cm finis
d’épaisseur) et ce, quelle que soit la nature des matériaux constituant le
corps de chaussée dans la mesure où ils sont réutilisables en couche de
fondation, avec une recycleuse de type RM300 ou équivalent, dans les
zones où la chaussée existante est démontée puis récupérée en couche
de fondation améliorée au ciment. Au préalable, la chaussée existante
sera nettoyée, décapée et débarrassée de toutes les impuretés sur une
épaisseur d’environ 10 cm.
Les quantités payées sont mesurées avant extraction d’après les plans
d’exécution de l’Entrepreneur.
Il comprend notamment :
- la prospection ;
- l’ouverture et l’entretien des pistes allant de la route aux
carrières ;
- les travaux de découverte, y compris le déboisement ;
- les essais de contrôle des matériaux ;
- l’extraction des matériaux, le criblage, le gerbage, le régalage
du fond des chambres d’emprunt et leur drainage éventuel ;
- les études et les essais de mise en œuvre ;
- le transport du lieu d’extraction au lieu de mise en œuvre sur
une distance maximale de 5000 mètres, les pertes au transport,
le chargement et le déchargement, la mise en place soignée, le
régalage, la mise en œuvre, la fourniture et le transport de l’eau,
l’humidification et le compactage au moins à 97% de la densité
sèche de l’OPM sur toute l’épaisseur de la couche de fondation
prévue au profil en Travers Type, le réglage, etc ;
- la remise en état du gîte après extraction ;
- l’apport complémentaire de matériaux latéritiques ;
- toutes autres sujétions ;
- les opérations de préparation du dépôt provisoire ;
- les opérations de scarification sur une profondeur suffisante ;
- l’émiettage des gros éléments ;
- L’évacuation des matériaux impropres ;
- le chargement, le transport, le déchargement et la mise en dépôt
ou en lieu de réemploi agréé par l’Ingénieur des produits
impropres scarifiés ;
- les opérations de recyclage, démontage, chargement et
transport,
- la mise en dépôt soigné ;
- toutes les mesures et sujétions nécessaires à la protection des
matériaux pour réutilisation ultérieure en couche de fondation
améliorée au ciment avec le minimum de pertes.

156
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Ce prix s'applique au mètre cube de chaussée scarifiée et recyclée.


303 Couche de forme (sur quelques élargissements de chaussée) m3
Ce prix rémunère, au mètre cube compacté, l’exécution de la couche de
forme sur quelques élargissements de chaussée sur instruction de
l’Ingénieur et conformément aux dispositions des Spécifications
Techniques.
Il comprend la rémunération pour :
la prospection ;
l’ouverture et l’entretien des pistes allant de la route aux carrières ;
les travaux de découverte, y compris le déboisement ;
les essais de contrôle des matériaux ;
l’extraction des matériaux, le criblage, le gerbage, le régalage du fond
des chambres d’emprunt et leur drainage éventuel ;
les études et les essais de mise en œuvre ;
le transport du lieu d’extraction aux lieux de mise en œuvre sur une
distance maximale de 5000 mètres, les pertes au transport, le
chargement et le déchargement, la mise en place soignée, le régalage,
la mise en œuvre, la fourniture et le transport de l’eau, l’humidification
et le compactage au moins à 95% de l’OPM sur toute l’épaisseur de la
couche de forme prévue au profil en Travers Type, le réglage, etc ;
la remise en état du gîte après extraction ;
toutes autres sujétions.
La quantité présumée est reprise au détail estimatif. L’Entrepreneur est
rémunéré sur la base des volumes mis en place après compactage,
réglage et profilage.
Tout matériau placé en excès n’est pas rémunéré et est donc à la charge
de l’Entrepreneur.
304 Couche de fondation en grave latéritique naturelle m3
Ce prix rémunère, au mètre cube compacté, l’exécution de la couche de
fondation en grave latéritique naturelle, conformément aux dispositions
des Spécifications Techniques.
Il comprend la rémunération pour :
- la prospection ;
- l’ouverture et l’entretien des pistes allant de la route aux
carrières,
- les travaux de découverte, y compris le déboisement ;
- les essais de contrôle des matériaux ;
- l’extraction des matériaux, le criblage, le gerbage, le régalage
du fond des chambres d’emprunt et leur drainage éventuel ;
- les études et les essais de mise en œuvre ;
- le transport du lieu d’extraction aux lieux de mise en œuvre sur
une distance maximale de 5000 mètres, les pertes au transport,
le chargement et le déchargement, la mise en place soignée, le
régalage, la mise en œuvre, la fourniture et le transport de l’eau,
l’humidification et le compactage au moins à 97% de l’OPM

157
Section IV – Formulaires de soumission des offres

sur toute l’épaisseur de la couche de fondation prévue au profil


en Travers Type, le réglage, etc. ;
- la remise en état du gîte après extraction ;
- toutes autres sujétions.

La quantité présumée est reprise au détail estimatif. L’Entrepreneur est


rémunéré sur la base des volumes mis en place après compactage,
réglage et profilage.
Tout matériau placé en excès n’est pas rémunéré et est donc à la charge
de l’Entrepreneur.

305 Couche de fondation et couche de base en latérite ciment


305.1 Mise en œuvre de latérite pour couche de fondation m3
Ce prix rémunère, au mètre cube compacté, la mise en œuvre de la
couche de fondation recyclée et à améliorer au ciment, conformément
aux dispositions des Spécifications Techniques.
Il comprend la rémunération pour :
- la prospection ;
- l’ouverture et l’entretien des pistes allant de la route aux
carrières ;
- les travaux de découverte, y compris le déboisement ;
- les essais de contrôle des matériaux ;
- l’extraction des matériaux, le criblage, le gerbage, le régalage
du fond des chambres d’emprunt et leur drainage éventuel ;
- les études et les essais de mise en œuvre ;
- le transport du matériau d’apport du lieu d’extraction au lieu de
mise en œuvre sur une distance maximale de 5000 mètres, les
pertes au transport, le chargement et le déchargement, la mise
en place soignée, le régalage, la mise en œuvre, la fourniture et
le transport de l’eau, l’humidification et le compactage au
moins à 98% de la densité sèche de l’Optimum Proctor Modifié
sur toute l’épaisseur de la couche de fondation prévue au profil
en Travers Type, le réglage, etc.
- la remise en état du gîte après extraction ;
- la mise en œuvre des matériaux (apportés et recyclés), toutes
autres sujétions.

La quantité présumée est reprise au détail estimatif. L’Entrepreneur est


rémunéré sur la base des volumes mis en place après compactage,
réglage et profilage.
Tout matériau placé en excès n’est pas rémunéré et est donc à la charge
de l’Entrepreneur.

158
Section IV – Formulaires de soumission des offres

BORDEREAU DESCRIPTIF ET CADRE DES PRIX UNITAIRES (ROUTE)


Prix
N° HTVA
DÉFINITION DES TÂCHES UNITÉ
PRIX (en
chiffres)
305.2 Fourniture et mise en œuvre de latérite pour couche de base m3
Ce prix rémunère, au mètre cube compacté, l’exécution de la couche
de base, conformément aux dispositions des Spécifications
Techniques.
Il comprend la rémunération pour :
 la prospection ;
 l’ouverture et l’entretien des pistes allant de la route aux
carrières ;
 les travaux de découverte, y compris le déboisement ;
 les essais de contrôle des matériaux ;
 l’extraction des matériaux, le criblage, le gerbage, le régalage
du fond des chambres d’emprunt et leur drainage éventuel ;
 les études et les essais de mise en œuvre ;
 le chargement, le transport sur une distance maximale de 5000
mètres et le déchargement ;
 le malaxage des matériaux et du ciment autant que nécessaire
pour obtenir un mélange homogène répondant aux
spécifications techniques ;
 l’arrosage nécessaire à l’humidification correcte des matériaux
pour et pendant leur mise en œuvre ;
 le transport sur toutes distances et la mise en place soignée des
éléments ;
 Le réglage de la couche suivant le profil de projet
d’exécution ;
 Le compactage de la couche mise en œuvre afin de répondre
aux spécifications techniques et sur toute l’épaisseur de la
couche de base prévue au profil en travers type, le réglage
 la fourniture éventuelle d'un retardateur de prise ;
 les pertes ou surdosages accidentels,
 le réglage, le compactage au moins à 98% de l’OPM
selon les spécifications techniques ainsi que le talutage ;
 La réalisation des sur-largeurs de plate-forme et de couche à
stabiliser nécessaires à l'exécution (passages des pneus
notamment) ;
 les pertes diverses liées à une mise en œuvre déficiente ou à
l'obtention de résultats mécaniques insuffisants ;
 les cures pendant le temps de prise ;
 la remise en état du gîte après extraction ;
 toutes les autres sujétions d'exécution dont l'étude de
formulation et la réalisation de planches d’essai.

159
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Ce prix n’intègre pas les coûts d’acquisition du ciment.


La quantité présumée est reprise au détail estimatif. L’Entrepreneur
est rémunéré sur la base des volumes mis en place après compactage,
réglage et profilage.
Tout matériau placé en excès n’est pas rémunéré et est donc à la
charge de l’Entrepreneur.
304.3 Fourniture et mise en œuvre de ciment T
Ce prix rémunère en tonne la quantité de ciment ainsi que la plus-
value de transport pour le traitement au ciment des graveleux
latéritiques naturels destinés à la confection de la couche de fondation
ou de base, avec une surlargeur de 0,30 m suivant les prescriptions des
Spécifications Techniques.
Il comprend l’amenée, l’installation et le repliement de la centrale ou
des matériels nécessaires au traitement en place. Il comprend
également l’amenée, l’installation et le repliement des moyens de
stockage du ciment.
Il comprend la fourniture du ciment sur les lieux du traitement,
l’épandage du ciment sur la couche de fondation ou de base préparée
au taux indiqué par le laboratoire et approuvé par l’Ingénieur, sa mise
en œuvre, ainsi que la fourniture à pied d’œuvre et la mise en œuvre
d’un plastifiant retardateur s’il est demandé par l’Ingénieur.
Il comprend également : le malaxage in situ des matériaux ciment -
latérite au moyen d’un pulvimixeur approprié et agréé par l’Ingénieur,
la modification éventuelle du taux d’humidité par aspersion, le
nombre de passes nécessaires du pulvimixeur afin d’obtenir un
mélange homogène, le réglage soigné et précis selon les profils en
travers, la cure de la couche réalisée, etc.
Ce prix qui s’entend toutes sujétions et aléas, s’applique au
tonnage de ciment réellement mis en œuvre. La quantité et la
qualité fournies seront en outre vérifiées à l’aide des bons de
livraison.
Plus-value de transport pour couche de chaussée en matériaux
305 m3xKm
latéritiques sur une distance supérieure à 5 km
Ce prix rémunère, au m3 x kilomètre, le transport des matériaux
latéritique des couches, de forme, de fondation et de base sur une
distance supérieure à 5 000 m, toutes sujétions comprises,
conformément aux dispositions des Spécifications Techniques.
Les moments de transport à prendre en considération sont ceux
résultant du calcul du mouvement des terres établis comme suit :
La distance à prendre en compte sera égale à la longueur de la
perpendiculaire abaissée du centre de gravité de l’emprunt à l'axe de
la route à construire augmentée de la distance du pied de cette
perpendiculaire au centre de gravité du lieu d'emploi et diminuée de
5 000 m ;
Le volume à prendre en compte est celui défini aux prix 302, 303,

160
Section IV – Formulaires de soumission des offres

304.1 et 304.2 respectivement pour les couches de forme, fondation


en grave latéritique naturelle, de fondation et couche de base en
latérite à améliorer en ce qui concerne ces moments de transports.
Les quantités estimées sont reprises au détail estimatif.
L’Entrepreneur est rémunéré sur la base du mouvement des terres
agréé par l’ingénieur.

BORDEREAU DESCRIPTIF ET CADRE DES PRIX UNITAIRES (ROUTE)


Prix
N° HTVA
DÉFINITION DES TÂCHES UNITÉ
PRIX (en
chiffres)
400 REVETEMENT
401 Imprégnation
401.1 Mise en œuvre et contrôle m2
Ce prix rémunère, au mètre carré, la mise en œuvre de
l’imprégnation pour les chaussées et les accotements, de même que
tous les travaux de préparation et de finition et toutes autres
sujétions, conformément aux dispositions des Spécifications
Techniques.
Ce prix s'applique au mètre carré de surface mise en œuvre.
L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités réellement
mises en œuvre.
401.2 Fourniture de cut-back 0/1 T
Ce prix rémunère, à la tonne, la fourniture du cut-back 0/1 de
l’imprégnation pour les chaussées et les accotements, de même que
tous les travaux de préparation, de finition et toutes autres
sujétions, conformément aux dispositions des Spécifications
Techniques.
Il comprend également les pertes à tous les niveaux, les différents
essais de laboratoire destinés à la vérification et au contrôle de la
qualité des matériaux et de leur mise en œuvre sur le chantier ainsi
que toutes les sujétions de mise en œuvre.
Il comprend également la fourniture du pétrole nécessaire au
mélange.
La quantité de cut-back est celle définie par planche d’essais et qui
correspond au dosage prescrit. La quantité à prendre en compte est
celle résultant du dosage obtenu par planches d’essais. Les
quantités estimées sont reprises au détail estimatif.
L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités mises en
œuvre.
402 Couche d’accrochage m2
Ce prix rémunère au mètre carré l'exécution d’une couche

161
Section IV – Formulaires de soumission des offres

d'accrochage à l’émulsion à 69 % ou au bitume fluidifié 400/600.


Ce prix comprend :
- la préparation de la surface de la chaussée par balayage à
vif et par soufflage ;
- le balisage nécessaire ;
- le chauffage éventuel, l’utilisation des dopes et toutes
sujétions d'adaptation du liant aux caractéristiques du
support ;
- la fourniture et les travaux de répandage du bitume ;
- Toutes sujétions d'exécution et de main-d'œuvre y compris
de la fourniture du liant hydrocarboné, conformément aux
dispositions des Spécifications Techniques.

L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités mises en


œuvre.

403 Fourniture et mise en œuvre de grave bitume 0/20 m3


Ce prix rémunère au mètre cube la fourniture, le transport et la
mise en œuvre de la couche de base en grave bitume,
conformément aux dispositions des Spécifications Techniques.
Il comprend la rémunération pour :
- la fourniture de granulats toute classe granulométriques
confondues y compris la recherche et la préparation des
carrières, le concassage et le criblage, le lavage éventuel ;
- la fourniture de fillers si nécessaire ;
- la fourniture du liant ;
- le chauffage du liant et des granulats ;
- le dépoussiérage des granulats ;
- la fabrication de la grave bitume en centrale ;
- le transport de la grave bitume entre la centrale et le lieu
d’application ;
- les travaux préparatoires et en particulier, le nettoyage et le
balayage de la couche de fondation imprégnée ;
- la mise en œuvre au finisseur de la grave bitume, son
compactage et son réglage soigné et précis ;
- l’exécution des joints de reprise avec taillage de la couche
de grave bitume reprise.

Ce prix qui s’entend toutes sujétions et aléas, et en particulier celles


du maintien de la circulation, s’applique au m3 de grave bitume
fourni et mise en œuvre conformément aux plans du marché.
La quantité présumée est reprise au détail estimatif. L’Entrepreneur
est rémunéré sur la base des volumes mis en place après
compactage, réglage et profilage.
Tout matériau placé en excès n’est pas rémunéré et est donc à la
charge de l’Entrepreneur.

162
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Fourniture et mise en œuvre de béton bitumineux à module


404 m3
élevé (BBME)
Ce prix rémunère la fourniture, le transport et la mise en œuvre de
béton bitumineux à module élevé destinés à l'exécution d'une
couche de roulement, conformément aux dispositions des
Spécifications Techniques. Ce prix comprend :
- la fourniture de granulats y compris la recherche et la
préparation des carrières, le concassage et le criblage, le
lavage éventuel ;
- le transport quelle que soit la distance des granulats, du
sable et du bitume sur les lieux de fabrication, le stockage,
les pertes au stock, le malaxage, la fourniture et
l'incorporation des fillers si nécessaire ;
- Les frais relatifs à la réalisation des planches d’essais en
dehors de l'emprise du projet y compris toutes sujétions de
fourniture et de mise en œuvre ;
- le transport du BBME de la centrale d'enrobage au lieu de
mise en œuvre ;
- toutes sujétions de chargement et de déchargement,
l’application éventuelle d’une couche d’accrochage ;
- le répandage au finisseur, le réglage, le compactage, les
joints longitudinaux et transversaux ;
- toutes sujétions d'exécution et de main-d'œuvre.

Ce prix s'applique au mètre cube de BBME mise en place après


compactage.
Fourniture et mise en œuvre de pavés autobloquants (épaisseur
405 m2
6 cm) pour trottoirs, îlot et TPC.
Ce prix rémunère au mètre carré la fourniture et la pose de pavés
autobloquants conformément aux dispositions des Spécifications
Techniques. Il comprend notamment :
- la fabrication et livraison sur le site des pavés de 6 cm
d’épaisseur ;
- la coupe de certains pavés avec une scie diamantée pour
obtenir les morceaux de pavés selon les exigences de la
pose ;
- le réglage de la plateforme de pose;
- la fourniture et la mise en œuvre d’un lit de pose en sable
pour les pavés ;
- la pose des pavés selon les règles de l’art ;
- la fourniture et pose éventuel de bordures de blocage de
type P2
- la fermeture des joints avec du sable de rivière.

Ce prix s'applique au mètre carré (m2) de pavés mesuré en place.

163
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Fourniture et mise en œuvre de pavés autobloquants (épaisseur


406 m2
10 cm) pour bandes semi-franchissables.
Ce prix rémunère au mètre carré la fourniture et la pose de pavés
autobloquants conformément aux dispositions des Spécifications
Techniques. Il comprend notamment :
- la fabrication et livraison sur le site des pavés de 10 cm
d’épaisseur ;
- la coupe de certains pavés avec une scie diamantée pour
obtenir les morceaux de pavés selon les exigences de la
pose;
- la fourniture et la mise en œuvre d’un lit de pose pour les
pavés ;
- la pose des pavés selon les règles de l’art ;
- la fermeture des joints avec du sable de rivière.

Ce prix s'applique au mètre carré (m2) de pavés mesuré en place.

BORDEREAU DESCRIPTIF ET CADRE DES PRIX UNITAIRES (ROUTE)


Prix HTVA

DÉFINITION DES TÂCHES UNITÉ (en
PRIX
chiffres)
500 ASSAINISSEMENT
501 Exécution de fossés triangulaires en terre ou divergent. ml
Ce prix comprend la rémunération pour :
- les terrassements ;
- la mise au profil des fossés ou divergents ;
- l’évacuation des terres non réutilisables en remblai, en
dehors de l’emprise de la route et de manière à ne pas
entraver l’écoulement des eaux, ainsi que leur mise en
dépôt ;
- le réglage du fil d’eau et parois et le raccordement aux
ouvrages de drainage et exutoires;
- l'apport et le compactage des terres éventuellement
manquantes ;
- toutes autres sujétions, conformément aux dispositions
des Spécifications Techniques.

Les quantités estimées sont reprises au détail estimatif.


L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités
réellement exécutées, mesurées contradictoirement et prises en
attachement.
Ce prix rémunère, au mètre linéaire, l’exécution de fossés

164
Section IV – Formulaires de soumission des offres

triangulaires ou divergents en terre quel que soit la nature du


terrain.
502 Exécution de fossés triangulaires maçonnés ml
Ce prix rémunère la construction de fossés triangulaires en
maçonnerie de largeur et de hauteur variables ou de cunettes
conformément aux plans types et aux dispositions des
Spécifications Techniques.
Ils comprennent :
- les opérations topographiques d’implantation ;
- les fouilles en tout terrain et évacuation des produits de
la fouille à la décharge publique agréée par
l’Ingénieur ;
- le réglage soigné des pentes de fond de fossés ;
- la fourniture du ciment et la mise en œuvre du béton de
propreté,
- la mise en œuvre du fossé en béton ;
- la fourniture à pied d’œuvre des agrégats, de l’eau, etc.
- la mise en œuvre de la maçonnerie suivant les
indications des plans ;
- la mise en œuvre de béton de couronnement ;
- la mise en œuvre des remblais de la fouille à l’extérieur
du fossé conformément aux dispositions des
Spécifications Techniques ;
- toute sujétion de transport d’exécution et de mise en
œuvre.

Ce prix rémunère, au mètre linéaire, l’exécution de fossés


triangulaires maçonnés quelle que soit la nature du terrain.

503 Caniveaux en Béton armé avec rainures de pose de


dallettes (Largeur x Hauteur).
Ces prix rémunèrent la construction de caniveaux en béton
armé de largeur et de hauteur variables ou de cunettes
conformément aux plans types et aux dispositions des
Spécifications Techniques.
Ils comprennent :
- les opérations topographiques d’implantation ;
- les fouilles en tout terrain et évacuation des produits de
la fouille à la décharge publique agréée par
l’Ingénieur ;
- le réglage soigné des pentes de fond de caniveaux ;
- la fourniture du ciment et la mise en œuvre du béton de
propreté ;
- la fourniture à pied d’œuvre des agrégats, de l’eau, etc.
- le façonnage et la mise en œuvre des armatures ;
- le coffrage et les sujétions de coffrage ;

165
Section IV – Formulaires de soumission des offres

- la fourniture et la mise en œuvre de béton Q350 suivant


les indications des plans ;
- la mise en œuvre des remblais hydraulique de la fouille
à l’extérieur des piédroits conformément aux
dispositions des Spécifications Techniques.
- toute sujétion de transport d’exécution et de mise en
œuvre.

Ces prix s’appliquent au mètre linéaire de caniveau exécuté.


503.1 Caniveau 80 x 80 cm ml
503.2 Caniveau 100 x 100 cm ml
503.3 Caniveau 140 x 100 cm ml

BORDEREAU DESCRIPTIF ET CADRE DES PRIX UNITAIRES (ROUTE)


Prix HTVA

DÉFINITION DES TÂCHES UNITÉ (en
PRIX
chiffres)
504 Fourniture et pose de dallettes.
Ces prix rémunèrent, au mètre linéaire, la fourniture et la pose
de dallettes en béton armé préfabriqué Q350 à placer sur les
fossés maçonnés et les caniveaux, dans les traversées des
agglomérations, afin de donner accès aux riverains. Ils
comprennent :
- la fourniture du ciment ;
- la fourniture et le montage du coffrage ;
- la fourniture des agrégats, de l’eau, des armatures
correspondant au cas de charge y compris façonnage et
mise en place ;
- et la mise en œuvre de béton dosé à 350 kg de ciment ;
- la mise en place au lieu indiqué par l’Ingénieur ;
- toutes les sujétions de transport, de pose et de main-
d'œuvre.

Les quantités estimées sont reprises au détail estimatif.


L’Entrepreneur est rémunéré selon les quantités réellement
exécutées, mesurées contradictoirement et prises en
attachement.
A. Dallettes série légère sur caniveaux ou fossés maçonnés
504.1 Dallette série légère pour caniveau de 80 x 80 cm ml
504.2 Dallette série légère pour caniveau de 100 x 80 cm ml
504.3 Dallette série légère pour caniveau de 140 x 100 cm ml

166
Section IV – Formulaires de soumission des offres

B. Dallettes série lourde sur caniveaux ou fossés maçonnés


504.4 Dallette série lourde pour caniveau de 80 x 80 cm ml
504.5 Dallette série lourde pour caniveau de 100 x 80 cm ml
504.6 Dallette série lourde pour caniveau de 140 x 100 cm ml

BORDEREAU DESCRIPTIF ET CADRE DES PRIX UNITAIRES (ROUTE)


Prix HTVA

DÉFINITION DES TÂCHES UNITÉ (en
PRIX
chiffres)
505 Fourniture et mise en œuvre de gabions m3
Ce prix rémunère, au mètre cube, la fourniture et la mise en
œuvre de gabions pour la protection aval et/ou amont des
ouvrages routiers courants ainsi que tout autre endroit indiqué
par l’Ingénieur conformément aux dispositions des
Spécifications Techniques. Il comprend :
- les fournitures et leurs transports sur toutes distances ;
- tous les terrassements (déblais et remblais) nécessaires à
la pose, y compris les fouilles et préparation de l'assise,
les blindages, les batardeaux ;
- le chargement, le transport sur toutes distances, le
déchargement et le régalage aux lieux de dépôt agréés
des terres et gravois en excès ;
- la mise en place des cages et leur remplissage
conformément aux stipulations du Spécifications
Techniques, y compris la fourniture des ligatures des
cages et de leurs liaisons communes ;
- éventuellement, la fourniture et la mise en œuvre de
lignes de pieux d'ancrage ;
- l'apport éventuel de remblais complémentaires, avec
damage et compactage pour la remise en état des abords ;
- tous travaux nécessaires à l'exécution correcte des
gabionnages.

Les quantités estimées sont reprises au détail estimatif.


L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités réellement
exécutées, mesurées contradictoirement et prises en attachement.
506 Fourniture et mise en œuvre des perrés maçonnés m2
Ce prix rémunère, au mètre carré, l’exécution de perrés
maçonnés sur talus, cône d’ouvrage ou autres endroits
nécessaires, y compris :
- la fourniture de moellons à partir de roches ou de débris

167
Section IV – Formulaires de soumission des offres

rocheux durs, non altérés et dégagés de toute gangue ou


terre végétale ;
- le transport des moellons et du liant hydraulique à pied
d’œuvre y compris la fourniture du liant ;
- le nettoyage des talus, la réalisation du béton de
propreté ;
- le jointement des moellons avec un minimum de 100 kg
au m2 de mortier de ciment dosé à 400 kg/m3 ;
- l’arrosage des moellons avant emploi ;
- l’arrosage des maçonneries par temps sec ;
- le brossage des reprises ;
- et toutes autres sujétions, conformément aux dispositions
des Spécifications Techniques.

La quantité présumée est reprise au détail estimatif.


L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités réellement
exécutées, mesurées contradictoirement et prises en attachement.

507 Fourniture et mise en œuvre des enrochements m3


Ce prix rémunère le remblai en blocs et la réalisation de la
protection en enrochement (talus, appuis, …) à l'aide de blocs
(granitique ou latéritique).
Il comprend :
- la fourniture, le transport des matériaux rocheux quelle
que soit la distance ;
- les fouilles nécessaires, l’évacuation des déblais au lieu
agréé par l’Ingénieur, et le compactage soigné du fond de
fouille ;
- la mise en œuvre selon les dispositions de l'article 26 du
CCTG (fascicule 64) et toutes sujétions d’exécution ;
- le réglage, la taille des pierres et l'arasement des parties
supérieures et du parement ;
- la garniture des intervalles.

La quantité présumée est reprise au détail estimatif.


L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités réellement
exécutées, mesurées contradictoirement et prises en attachement.

168
Section IV – Formulaires de soumission des offres

BORDEREAU DESCRIPTIF ET CADRE DES PRIX UNITAIRES (ROUTE)


N° Prix HTVA
DÉFINITION DES TÂCHES UNITÉ
PRIX (en chiffres)
508 Bordures
Ces prix rémunèrent au mètre linéaire la fourniture, la mise en
œuvre et l’exécution complète de bordures conformément aux
plans types et aux dispositions des Spécifications Techniques. Ils
comprennent notamment :
l'implantation ;
- les terrassements nécessaires à l’exécution des fondations
des bordures y compris l’évacuation des terres
excédentaires ;
- la fourniture et la mise en œuvre du béton de fondation
des bordures ;
- la fourniture et la pose d’éléments de bordures en béton
Q350 y compris sujétions de coupe et de pose en courbe
dans le cas de bordures préfabriquées ;
- la fourniture et la mise en œuvre du béton des bordures
dans le cas d’ouvrages en place ;
- la fourniture et la mise en œuvre du béton d’épaulement
et des butées conformément aux plans et instructions de
l’Ingénieur ;
- les remblais d’épaulement et toutes sujétions.

Ces prix s'appliquent au mètre linéaire (ml) de bordure (non


compris les vides) mesuré en place.
La quantité présumée est reprise au détail estimatif.
L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités réellement
exécutées, mesurées contradictoirement et prises en attachement.
508.1 Bordures de type T2 continues
Ce prix rémunère au mètre linéaire la fourniture, la mise en
œuvre et l’exécution complète de bordure T2 continues
conformément aux plans types et aux dispositions des
Spécifications Techniques.
ml
Ces prix s'appliquent au mètre linéaire (ml) de bordure (non
compris les vides) mesuré en place.
La quantité présumée est reprise au détail estimatif.
L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités réellement
exécutées, mesurées contradictoirement et prises en attachement.
508.2 Bordures de type T2 discontinues ml
Ce prix rémunère au mètre linéaire la fourniture, la mise en
œuvre et l’exécution complète de bordures T2 discontinues
conformément aux plans types et aux dispositions des
Spécifications Techniques.
Ces prix s'appliquent au mètre linéaire (ml) de bordure (non
compris les vides) mesuré en place.

169
Section IV – Formulaires de soumission des offres

La quantité présumée est reprise au détail estimatif.


L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités réellement
exécutées, mesurées contradictoirement et prises en attachement.
508.3 Bordures de type T1 continues
Ce prix rémunère au mètre linéaire la fourniture, la mise en
œuvre et l’exécution complète de bordure T1 continues
conformément aux plans types et aux dispositions des
Spécifications Techniques.
ml
Ces prix s'appliquent au mètre linéaire (ml) de bordure (non
compris les vides) mesuré en place.
La quantité présumée est reprise au détail estimatif.
L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités réellement
exécutées, mesurées contradictoirement et prises en attachement.
508.4 Bordures de type I4 continues
Ce prix rémunère au mètre linéaire la fourniture, la mise en
œuvre et l’exécution complète de bordure I4 continues
conformément aux plans types et aux dispositions des
Spécifications Techniques.
ml
Ces prix s'appliquent au mètre linéaire (ml) de bordure (non
compris les vides) mesuré en place.
La quantité présumée est reprise au détail estimatif.
L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités réellement
exécutées, mesurées contradictoirement et prises en attachement.
509 Descentes d'eau en béton ml
Ce prix rémunère, au mètre linéaire, la fourniture et la pose des
descentes d’eau, y compris transport, saignée dans le remblai, lit
de béton, bétonnage des fossés, remblayage contre les bords des
descentes, ouvrage de pied et de tête et toutes autres sujétions,
conformément aux dispositions des Spécifications Techniques.
La quantité présumée est reprise au détail estimatif.
L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités réellement
exécutées, mesurées contradictoirement et prises en attachement.

BORDEREAU DESCRIPTIF ET CADRE DES PRIX UNITAIRES (ROUTE)


N° Prix HTVA
DÉFINITION DES TÂCHES UNITÉ
PRIX (en chiffres)
510 Curage des ouvrages hydrauliques existants ml
Ce prix rémunère le curage des ouvrages hydrauliques existants.
Il comprend notamment:
- le curage manuel des ouvrages hydrauliques existants obstrués
ou comblés ;
- le nettoyage des lits des ouvrages jusqu’à une distance agréée
par l’Ingénieur ;
- l'évacuation des matériaux excédentaires en un lieu agréé par
l'Ingénieur, hors de l'emprise de la route;

170
Section IV – Formulaires de soumission des offres

- toutes les suggestions.


Ce prix s'applique au mètre linéaire (ml) d’ouvrage hydraulique
curé.
La quantité présumée est reprise au détail estimatif.
L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités réellement
exécutées, mesurées contradictoirement et prises en attachement.
511 Fouilles pour fondation des ouvrages hydrauliques m3
Ce prix rémunère les fouilles ou les tranchées pour ouvrages en
terrain meuble, compact ou rippable, à l'exclusion des fouilles
dont la rémunération est déjà prise en compte par d'autres prix
(gabions, perrés maçonnés, fossés terre, caniveaux, bordures,
descentes …).
Il comprend :
- l'extraction des matériaux, leur chargement et évacuation
en un lieu de dépôt agrée par l'Ingénieur, quelle que soit
la distance, les opérations éventuelles de compactage,
d'épuisement, pompage, blindage, curage, et toutes
sujétions particulières d'exécution ;
- Il comprend le détournement des eaux ou le pompage
pour travail à sec ;
- Il s'applique dans les zones en remblai jusqu'au niveau du
terrain naturel ou existant après décapage éventuel de la
terre végétale et dans les zones en déblai jusqu'au niveau
du fond de déblai.

Ce prix s'applique au mètre cube (m³), calculé géométriquement


à partir de la profondeur moyenne de fouille réalisée, dans les
limites prescrites par l'Ingénieur, jusqu'à un plan vertical fictif
passant en moyenne à 0,50 mètre de la limite extérieure du
remblai technique de l'ouvrage, et en considérant le produit de la
longueur réalisé par la largeur fixée par l'Ingénieur.
La quantité présumée est reprise au détail estimatif.
L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités réellement
exécutées, mesurées contradictoirement et prises en attachement.

512 Remblais contigus aux ouvrages m3


Ce prix rémunère, au mètre cube (m3), l’exécution de remblais
contigus aux ouvrages ou d’assisse dalle en graveleux
latéritique, conformément aux profils en travers types, aux plans
et suivants les prescriptions des Spécifications Techniques.
Les travaux comprennent :
- la recherche et l’extraction des matériaux quelle que soit
la distance ;
- la reprise sur dépôt provisoire, le transport quelle que soit
la distance ;
- l’ouverture et l’entretien des pistes d’accès, le déblayage

171
Section IV – Formulaires de soumission des offres

mécanique ;
- la mise en œuvre par couches ;
- l’arrosage éventuel, le compactage et le réglage final des
remblais ;
- toutes les sujétions relatives aux travaux précédents.

Le prix s’applique au mètre cube mis en place.


Le volume de remblai est délimité par :
- sur la partie supérieure : la face supérieure du remblai ;
- sur la partie inférieure : la face du terrain décapé ou
purgé.
- latéralement : un profil en travers sur l’axe de la voie à dix
(10) m de l’extrémité de l’ouvrage.
La quantité présumée est reprise au détail estimatif.
L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités réellement
exécutées, mesurées contradictoirement et prises en attachement.

513 Béton de propreté C150 m3


Ce prix rémunère au mètre cube la fabrication et la mise en
œuvre de béton courant dosé au minimum à 150 kg de ciment
par mètre cube pour la réalisation de béton de propreté.
Ce prix comprend :
- toutes les fournitures nécessaires y compris les adjuvants
éventuels et l'eau de gâchage ;
- les terrassements de finition en terrain de toute nature y
compris rocheux ;
- la préparation éventuelle du fond de fouille et
l'assainissement de la surface de travail ;
- le chargement, le transport quelle que soit la distance, le
déchargement et le réglage des terres en excès et des
gravats ;
- la mise en œuvre, comprenant la vibration, la cure,
coffrage ordinaire ou soigné et d'une façon générale
toutes sujétions relatives à la bonne exécution des
travaux y compris les divers essais (entre autres le béton
de convenance) et contrôles de qualité ;
- toutes sujétions.

Les volumes à prendre en compte résultent du projet d'exécution


de l’ouvrage divers approuvé par l'Ingénieur. Ce prix n’est pas
d’application pour les ouvrages suivants : dalots, têtes,
caniveaux, descentes d’eau, bordures, perrés maçonnés,
réceptacles des eaux, etc.
La quantité présumée est reprise au détail estimatif.
L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités réellement
exécutées, mesurées contradictoirement et prises en attachement.

172
Section IV – Formulaires de soumission des offres

514 Béton de qualité Q350 m3


Ce prix comprend notamment :
- toutes les fournitures nécessaires pour une parfaite
exécution du béton ;
- la fabrication de béton Q 350 dosé à 350 kilogrammes de
ciment CPA 42,5 par mètre cube de béton y compris la
mise en œuvre ;
- les ragréages ;
- l’approvisionnement des coffrages soignés ou ordinaires
confectionnés, échafaudages et autres, destinés à la
réalisation des ouvrages ;
- le montage, réglage, entretien et calage des coffrages ;
- l’étaiement de toutes les parties d'ouvrages en fondation
ou en élévation ;
- la fourniture et mise en œuvre des produits de
décoffrage ;
- le démontage des coffrages (sauf les coffrages perdus) ;
échafaudages et autres ;
- la fourniture, le façonnage et la mise en œuvre des aciers
Haute Adhérence (nuance minimale : Fe E 400) et des
aciers rond lisses (nuance minimale : Fe E 240) quel que
soit le diamètre de l’armature ;
- toutes les sujétions résultant de la mise en œuvre du
béton à la goulotte en présence des armatures, frettes,
écarteurs, cales et fournitures diverses ;
- les chutes dues à l’ajustement entre longueurs usinées et
longueurs réelles.

Les dispositions à prendre afin d’assurer l’enrobage correct des


armatures à proposer à l’agrément de l’Ingénieur.
la fourniture et la mise en œuvre des manchons éventuellement
nécessaires au rabotage des aciers au droit des reprises de
bétonnage et autres.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au
mètre cube (m3) de béton mis en œuvre.
La quantité présumée est reprise au détail estimatif.
L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités réellement
exécutées, mesurées contradictoirement et prises en attachement.
Badigeonnage pour parements enterrés des ouvrages
515 m2
hydrauliques
Ce prix rémunère, au mètre carré de surface effective de
parement terminé, la fourniture et la mise en œuvre de tous les
matériaux nécessaires au badigeonnage en trois couches croisées
du badigeon de protection des bétons pour les parties d’ouvrages
en contact avec le sol, toutes sujétions comprises. Le badigeon

173
Section IV – Formulaires de soumission des offres

est soit un goudron désacidifié, soit un bitume à chaud, soit une


émulsion non acide de bitume.
Il s’applique au mètre carré (m²) de parois traitées.
La quantité présumée est reprise au détail estimatif.
L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités réellement
exécutées, mesurées contradictoirement et prises en attachement.
516 Garde-corps de type S8 ml
Ce prix rémunère, au mètre linéaire (ml), la fourniture et la pose
de garde-corps de type S8 type SETRA en acier galvanisé
conformément à la norme XP P 98-405.
Il comprend notamment :
- la fourniture, la mise en œuvre, le réglage du garde-corps
de type S8, ainsi que des matériaux nécessaires au
scellement de ces garde-corps ;
- l’exécution des peintures comportant 2 couches
anticorrosives et 2 couches de peinture de couleur définie
par l’ingénieur ;
- toutes sujétions relatives à ces travaux.
- etc.

Ce prix, qui s’entend toutes sujétions et aléas, s’applique au


mètre linéaire (ml) de garde-corps effectivement posé, la
longueur de chaque garde-corps est prise égale à celle de sa
projection horizontale hors tout.
Les quantités estimées sont reprises dans le détail estimatif.
L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités réellement
exécutées et prises en attachement.
517 Recalibrage amont / aval d'ouvrages m3
Ce prix rémunère au mètre cube (m3) le recalibrage amont/aval
d’ouvrages.
Il comprend :
- le reprofilage du lit des cours d’eau 50 m en amont et en
aval avec mise à dépôt du matériau en un lieu agrée par
l’Ingénieur ;
- le débroussaillage du lit du cours d’eau 50 m en amont et
en aval.

Ce prix s'applique au mètre cube (m³) par rapport aux profils en


travers type avant et après les opérations d'aménagement.
La quantité présumée est reprise au détail estimatif.
L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités réellement
exécutées, mesurées contradictoirement et prises en attachement.

174
Section IV – Formulaires de soumission des offres

BORDEREAU DESCRIPTIF ET CADRE DES PRIX UNITAIRES (ROUTE)


N° Prix HTVA
DÉFINITION DES TÂCHES UNITÉ
PRIX (en chiffres)
600 SECURITE ET SIGNALISATION
601 Signalisation horizontale U
Les prix comprennent :
- la fourniture des certificats d'homologation délivrés par
un service agréé ainsi que la fiche technique annexée au
certificat des produits dont l'utilisation est proposée à
l'approbation de l’ingénieur ;
- les travaux préparatoires tels que nettoyage mécanique
des surfaces à peindre ;
- fourniture de la peinture et des billes de verre, mise en
œuvre selon les quantités prescrites par le fabricant ainsi
que toutes autres sujétions, conformément aux
dispositions des Spécifications Techniques.

Les quantités estimées basées sur l’avant-projet détaillé, sont


reprises au détail estimatif. L’Entrepreneur est rémunéré sur la
base des quantités réellement exécutées, mesurées
contradictoirement et prises en attachement.

Peinture rétro-réfléchissante pour ligne continue


601.1
ml

Ce prix rémunère, au mètre linéaire peint, la pose de peinture


rétro-réfléchissante d’une bande continue de 0,10 m de largeur.

Les quantités estimées basées sur l’avant-projet détaillé, sont


reprises au détail estimatif. L’Entrepreneur est rémunéré sur la
base des quantités réellement exécutées, mesurées
contradictoirement et prises en attachement.

601.2 Peinture rétro-réfléchissante pour ligne discontinue de 3 m


ml
avec espacement de 10,00 m

Ce prix unitaire rémunère, au mètre linéaire peint, la pose de


peinture rétro-réfléchissante d’une bande discontinue de 0,10 m
de largeur, de 3,00 m de longueur avec espacement variable.
Les quantités estimées basées sur l’avant-projet détaillé, sont
reprises au détail estimatif. L’Entrepreneur est rémunéré sur la
base des quantités réellement exécutées, mesurées
contradictoirement et prises en attachement.
Peinture rétro-réfléchissante pour ligne discontinue de 3 m
601.3 ml
avec espacement de 1,33 m
Ce prix rémunère, au mètre linéaire peint, la pose de peinture

175
Section IV – Formulaires de soumission des offres

rétro-réfléchissante d’une bande discontinue de 0,10 m de


largeur, de 3,00 m de longueur avec un espacement de 1,33 m.

Les quantités estimées basées sur l’avant-projet détaillé, sont


reprises au détail estimatif. L’Entrepreneur est rémunéré sur la
base des quantités réellement exécutées, mesurées
contradictoirement et prises en attachement.
601.4 Peinture rétro-réfléchissante pour ligne discontinue de 3 m
ml
avec espacement de 3,50 m.

Ce prix rémunère, au mètre linéaire peint, la pose de peinture


rétro-réfléchissante d’une bande discontinue de 0,15 m de
largeur, de 3,00 m de longueur avec un espacement de 3,50 m.

Les quantités estimées basées sur l’avant-projet détaillé, sont


reprises au détail estimatif. L’Entrepreneur est rémunéré sur la
base des quantités réellement exécutées, mesurées
contradictoirement et prises en attachement.
601.5 Peinture rétro-réfléchissante pour marques transversales m2
pour lignes d'arrêt ou passage piétons ou autres.

Ce prix rémunère, au mètre carré peint, la pose de peinture rétro-


réfléchissante de marque transversale continue de 0,50 m de
largeur (ligne d’arrêt) et de marques transversales pour piétons
de 0,50 m de largeur et de 3,00 m de longueur et pour flèche de
rabattement et flèche de sélection de bande ou toutes autres
marques indiquées par l’Ingénieur.

Les quantités estimées basées sur l’avant-projet détaillé, sont


reprises au détail estimatif. L’Entrepreneur est rémunéré sur la
base des quantités réellement exécutées, mesurées
contradictoirement et prises en attachement.
601.6 Ralentisseurs
a) Ralentisseurs type dos d’âne U
Ce prix rémunère à l’unité, toutes sujétions comprises, la
réalisation d’un ralentisseur en béton et pavés autobloquants de
type cassis ou dos d’âne en béton tel qu’indiqué sur les plans
types sur toute la largeur de chaussée en traversée
d’agglomération.
Il ne comprend pas la réalisation des bandes sonores associées.
Les quantités estimées basées sur l’avant-projet détaillé, sont
reprises au détail estimatif. L’Entrepreneur est rémunéré sur la
base des quantités réellement exécutées, mesurées
contradictoirement et prises en attachement.

b) Ralentisseurs type trapézoïdal ML

176
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Ce prix rémunère à l’unité, toutes sujétions comprises, la


réalisation d’un ralentisseur en béton armé de type trapézoïdal
tel qu’indiqué sur les plans types sur toute la largeur de chaussée
en entrée de village.
Il ne comprend pas la réalisation des bandes sonores associées.
Les quantités estimées basées sur l’avant-projet détaillé, sont
reprises au détail estimatif. L’Entrepreneur est rémunéré sur la
base des quantités réellement exécutées, mesurées
contradictoirement et prises en attachement.

c) Bandes avertisseurs sonores


Ce prix rémunère à l’unité la fourniture et la mise en œuvre
d’une bande sonore antidérapante normalisée selon les plans, au
voisinage des panneaux d’entrée de certaines agglomérations et
notamment avant les dos d’ânes ou en rase campagne.
Ce prix s’applique à l’unité de bande revêtement sonore mise en
U
place selon les plans d’exécution, sur toute la largeur de la
chaussée, approuvés par l’Ingénieur, y compris celles qui sont
directement associées au ralentisseur, conformément aux
dispositions des Spécifications Techniques.
Les quantités estimées basées sur l’avant-projet détaillé, sont
reprises au détail estimatif. L’Entrepreneur est rémunéré sur la
base des quantités réellement exécutées, mesurées
contradictoirement et prises en attachement.
602 Signalisation verticale
Les prix unitaires comprennent :
- la présentation du certificat d'homologation du
revêtement rétro réfléchissant délivré par un service
agréé ;
- la fourniture à pied d'œuvre du panneau réflectorisé
conforme aux prescriptions du Code de la Route ;
- la fourniture à pied d'œuvre du support de longueur
supérieure à 2,50 m ;
- les travaux d’implantation en terrain de toute nature et y
compris en terrain rocheux ;
- la mise en œuvre d’un socle en béton C350, y compris
saillie en crête de forme pointe de diamant au mortier ;
- toutes sujétions de finition, lissage, réglage et de
réfection des abords ;
- toutes autres sujétions, conformément aux dispositions
des Spécifications Techniques.

Les quantités estimées sont reprises dans le détail estimatif.


L’Entrepreneur est rémunéré sur base des quantités réellement
exécutées et prises en attachement.

177
Section IV – Formulaires de soumission des offres

1. Fourniture et pose de panneaux de type A, B, AB, C U

Ce prix rémunère, à l’unité, les panneaux de type A, B, AB, C.


réflectorisés conformément aux prescriptions techniques.
Les quantités estimées basées sur l’avant-projet détaillé, sont
reprises au détail estimatif. L’Entrepreneur est rémunéré sur la
base des quantités réellement exécutées, mesurées
contradictoirement et prises en attachement.

2. Fourniture et pose de panneaux de direction de type D U


Ce prix rémunère, à l’unité, les panneaux de direction de type D.
réflectorisés conformément aux prescriptions techniques.
Les quantités estimées basées sur l’avant-projet détaillé, sont
reprises au détail estimatif. L’Entrepreneur est rémunéré sur la
base des quantités réellement exécutées, mesurées
contradictoirement et prises en attachement.

3. Fourniture et pose de panneaux de type EB U


Ce prix rémunère, à l’unité, les panneaux de type EB
réflectorisés conformément aux prescriptions techniques.
Les quantités estimées basées sur l’avant-projet détaillé, sont
reprises au détail estimatif. L’Entrepreneur est rémunéré sur la
base des quantités réellement exécutées, mesurées
contradictoirement et prises en attachement.
4. Fourniture et pose de panneaux de type G U
Ce prix rémunère, à l’unité, les panneaux de type G réflectorisés
conformément aux prescriptions techniques.
Les quantités estimées basées sur l’avant-projet détaillé, sont
reprises au détail estimatif. L’Entrepreneur est rémunéré sur la
base des quantités réellement exécutées, mesurées
contradictoirement et prises en attachement.

5. Fourniture et pose de panneaux de type M U

Ce prix rémunère, à l’unité, les panneaux de type M réflectorisés


conformément aux prescriptions techniques.
Les quantités estimées basées sur l’avant-projet détaillé, sont
reprises au détail estimatif. L’Entrepreneur est rémunéré sur la
base des quantités réellement exécutées, mesurées
contradictoirement et prises en attachement.

178
Section IV – Formulaires de soumission des offres

BORDEREAU DESCRIPTIF ET CADRE DES PRIX UNITAIRES (ROUTE)


N° Prix HTVA
DÉFINITION DES TÂCHES UNITÉ
PRIX (en chiffres)

603 Équipement
1. Fourniture et pose de balise en béton U

Ce prix rémunère, à l’unité, les balises en béton.


Les prix unitaires comprennent les travaux d’implantation, la
fourniture des balises, leur mise en œuvre, les travaux de
peinture (trois couches) et le lissage, réglage et finition de la
partie supérieure du massif de scellement et toutes autres
sujétions ; selon les indications de l’Ingénieur et toutes autres
sujétions, conformément aux dispositions des Spécifications
Techniques.
Les quantités estimées sont reprises dans le détail estimatif.
L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités réellement
exécutées et prises en attachement.

2. Fourniture et pose de bornes penta-kilométriques U

Ce prix rémunère, à l’unité, les bornes penta-kilométriques en


béton, conformément aux dispositions des Spécifications
Techniques. Il comprend :
- la fourniture des matériaux nécessaires à la fabrication de
la borne (y compris le ferraillage), la confection de celle-
ci,
- la fouille, le remblaiement en matériau trié,
- le massif de scellement en béton,
- l’application de la peinture (2 couleurs différentes) à
raison de 3 (trois couches) chacune selon les indications
de l’Ingénieur,
- les inscriptions sur la borne,
- et toutes autres sujétions.

Leur implantation, les couleurs et les inscriptions seront


déterminées par l’Ingénieur. Les quantités estimées sont reprises
dans le détail estimatif. L’Entrepreneur est rémunéré sur la base
des quantités réellement exécutées et prises en attachement.
Les quantités estimées basées sur l’avant-projet détaillé, sont
reprises au détail estimatif. L’Entrepreneur est rémunéré sur la
base des quantités réellement exécutées, mesurées
contradictoirement et prises en attachement.

3. Fourniture et pose de feux tricolores u


Ce prix rémunère, à l’unité, la fourniture et la pose de feux

179
Section IV – Formulaires de soumission des offres

tricolores, conformément aux dispositions des Spécifications


Techniques. Il comprend :
- la fourniture des feux tricolores ;
- la fouille, le remblaiement ;
- le massif de scellement en béton ;
- les installations nécessaires ;
- les tests ;
- et toutes autres sujétions.

Les quantités à prendre en compte sont les feux tricolores


exécutés et fonctionnels.
Les quantités estimées basées sur l’avant-projet détaillé, sont
reprises au détail estimatif. L’Entrepreneur est rémunéré sur la
base des quantités réellement exécutées, mesurées
contradictoirement et prises en attachement.
604 Glissières de sécurité métallique de type GS2 ml
Ce prix rémunère, au mètre linéaire, la fourniture et la pose de
glissières de sécurité métalliques de type souple (GS2) : Réf :
600075 et 600045, à liaison par superposition.
Ce prix comprend les travaux d’implantation, la fourniture et la
pose par fonçage des supports métalliques, la fourniture et la
fixation des éléments de glissement, la fourniture et la peinture
en rouge et blanc, la fourniture et la pose des éléments pour
extrémités enterrées, ainsi que toutes sujétions, telles que le
resserrage des boulons de fixation, conformément aux
dispositions des Spécifications Techniques.
Les quantités estimées sont reprises dans le détail estimatif.
L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités réellement
exécutées, mesurées contradictoirement, y compris les
extrémités « enterrées» et les prises en attachement.
605 Traversées de bétail U
Ce prix rémunère à l’unité la réalisation d’une zone de traversée
pour le bétail selon les plans.
Ce prix s’applique à l’unité de traversée de bétail réalisé et
approuvé par l’Ingénieur, conformément aux dispositions des
Spécifications Techniques.

606 Signalisation passage de faune U


Ce prix rémunère à l’unité :
- la présentation du certificat d'homologation du
revêtement rétro réfléchissant délivré par un service
agréé ;
- la fourniture à pied d'œuvre du panneau réflectorisé
conforme aux prescriptions du Code de la Route ;
- la fourniture à pied d'œuvre du support de longueur
supérieure à 2,50 m;

180
Section IV – Formulaires de soumission des offres

- les travaux d’implantation en terrain de toute nature et y


compris en terrain rocheux ;
- la mise en œuvre d’un socle en béton C350, y compris
saillie en crête de forme pointe de diamant au mortier ;
- toutes sujétions de finition, lissage, réglage et de
réfection des abords ;
- toutes autres sujétions, conformément aux dispositions
des Spécifications Techniques.
Les quantités estimées sont reprises dans le détail estimatif.
L’Entrepreneur est rémunéré sur base des quantités réellement
exécutées et prises en attachement.

BORDEREAU DESCRIPTIF ET CADRE DES PRIX UNITAIRES (ROUTE)


N° Prix HTVA
DÉFINITION DES TÂCHES UNITÉ
PRIX (en chiffres)
700 MESURES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES
701 Préparation du Plan d’Actions Environnementales et
Sociales (PAES)
Ce prix rémunère la préparation du document de Plan d'Actions
Environnementales et Sociales et santé/ sécurité (PAES), dans
lequel l’Entrepreneur expose ses engagements et les moyens
qu’il adoptera pour respecter et mettre en œuvre les dispositions
du PGES de l’EIES et l’ensemble des spécifications de la Partie
D du Dossier d’Appel d’Offres : Spécifications
Environnementales et Sociales. Ce plan comprend :
Politiques et engagements de l’Entrepreneur et réglementation à
appliquer
Structure organisationnelle de l’Entrepreneur concernant les
aspects environnementaux, sociaux, santé et sécurité
Les bonnes pratiques environnementales et sociales de chantier :
Les plans de gestion décrits dans le PGES, dont la mise en
œuvre incombe à l’Entrepreneur y incluant les Plans annexes
(sans s’y limiter)
Plan de gestion des matières dangereuses et des déchets
Plan de gestion des risques accidentels
Plan de Protection de l’Hygiène, de la Sécurité et de la Santé au
Travail
Plan de prévention des IST/VIH/SIDA et plan de sensibilisation
des populations
Plan de sécurisation des écoles riveraines
Plan de sensibilisation à la sécurité routière.
Plan d’action spécifique d’intégration du genre et d’inclusion
sociale FF

181
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Plan de gestion des migrations induites


Plan de gestion des risques de traite de personnes (TIP).
Plan de fermeture
Plan de communication et de gestion des litiges
Plan de reboisement
Plan de formation et de sensibilisation de la main d'œuvre
concernant les aspects environnementaux et sociaux, santé et
sécurité
Plan d’embauche et de promotion du développement local
Tenue de registre et production de rapports
Procédures de révision et de mise à jour du PAES
Le PAES devra être revu et approuvé par l’Ingénieur
Forfait:
……………………………………………………………………
……….………
702 Mise en œuvre du PAES (forfaitaire par mois) FFT/mois
Hormis l’application des prix unitaires spécifiques aux activités
environnementales et sociales nommément identifiées dans le
Bordereau des prix, aucun paiement séparé ne sera fait pour une
prestation couverte par la mise en œuvre du PAES telle que
prévue ou induite par les prescriptions des présentes clauses. La
mise en œuvre comprendra notamment les éléments suivants :
Les mesures environnementales et sociales de gestion de
chantier :
Responsable Environnement, Hygiène-Santé-Sécurité, Genre et
Inclusion Sociale
Mesures de sécurité
Mesures de santé du personnel
Hygiène Générale des installations fixes
Utilisation des ressources en eau
Gestion des déchets et effluents
Programme de sensibilisation et d’informations générales sur le
déroulement des travaux et leurs conséquences sur les conditions
de vie
Restitution des produits ligneux
Activités de sensibilisation des populations riveraines
concernant les IST/VIH/SIDA
Aménagement et restitution des sites de bases vie et installations
fixes
Nettoyage et remise en état du lit des cours d’eau temporaires
(koris)
Reconstitution des sols et parcelles agricoles
Réutilisation et gestion des matériaux non utilisés
Ouverture et utilisation d’un site d’emprunt et d’une carrière
Ouverture d’un site d’exploitation de roches sur le gisement de
Ouna

182
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Réhabilitation des zones d’emprunts après fermeture


Aménagement de la carrière de Ouna après exploitation
Maintien des routes d’accès
Entretien des voies
Panneaux de signalisation des travaux et de sécurité routière
Plan de circulation dans la ville de Dosso
Traitement des déviations et contournement après remise en
circulation de l’axe routier réhabilité
Plan d’embauche et de promotion du développement local
Règlement interne des employés
Activités de sensibilisation du personnel
Activités de surveillance environnementale
Rapports de surveillance environnementale
Réunions de suivi du PAES
Tenue de registres
Amélioration des procédures
Le prix inclut également tous les frais afférents aux autorisations
administratives et, le cas échéant, à l’indemnisation des
populations impactées de manière non prévue, notamment ;
Le paiement de tous les frais requis pour assurer la conformité
avec les lois et règlementations nationales ;
Le paiement des frais/amendes relatifs aux violations ou à la
non-conformité avec les dispositions des présentes clauses.
Les indemnisations et compensations qui seraient associées à
des débordements au-delà des emprises préalablement libérées
par le Maître d’Ouvrage (route, accès permanents ou
temporaires, aires de travail ou d’entreposage permanentes ou
temporaires, carrière, emprunt, déviations, etc.), sans
l’autorisation écrite de l’Ingénieur, et qui occasionneraient soit
des destructions totales ou partielles de biens ou bâtiments, soit
des empiètements ou occupations permanentes ou temporaires
de terres utilisées pour la culture, le commerce ou autres
activités rémunératrices, ces indemnisations et compensations
étant en conformité avec les dispositions du Plan d’Action de
Réinstallation élaboré pour le tronçon Dosso-Bella II dans le
cadre du projet de réhabilitation financé par le MCC.
Concernant la mise en œuvre du PAES, un calcul du prix
unitaire mensuel minimum a été établi par le Maître d’ouvrage.
Le soumissionnaire devra proposer ici un coût qui sera
minimalement équivalent à 3 % du montant total proposé pour
l’ensemble du projet, divisé par 24 mois. Le soumissionnaire
peut évidemment proposer un prix unitaire mensuel plus élevé
s’il estime que ce prix minimum est insuffisant pour rencontrer
adéquatement toutes les obligations qui découlent de
l’application et de la mise en œuvre du PAES.
703 Activités additionnelles en matière environnementale

183
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Plantations d’alignements (1900 plants)


Ce prix rémunère au forfait, la fourniture et la plantation
d’arbres d’alignement (1900), sous forme de plants d’au moins
1,5 m de hauteur.
il comprend toutes les sujétions dont la protection de leur base
par la mise en place d’une grille de protection y compris tuteur
703a
éventuel.
ce prix comprend le déblai, l’apport de terre végétale, l’arrosage
régulier, le remplacement des plants qui n’auraient pas pris et le
suivi des plantations pendant 2 ans.
les quantités seront validées par l’ingénieur sur la base des plans
d’exécution de l’entrepreneur. FFT
704 Activités additionnelles en matière sociale
704a Construction de la clôture de l’école de Farrey Kaïna (430 ml)
Ce prix rémunère au mètre linéaire, toutes sujétions comprises,
la réalisation d’un mur de clôture pour sécuriser l’école de
Farrey Kaïna traversée par la route RN7, conformément aux
plans types et prescriptions techniques.
les fournitures, les limites d’implantation et les procèdes de mise
en œuvre seront soumis à l’approbation de l’Ingénieur dans le
cadre des documents d’exécution.
les quantités seront validées par l’Ingénieur sur la base des plans
d’exécution de l’entrepreneur. ml
704b Construction de la clôture de l’école de Gonga Karimou (550
ml)
Ce prix rémunère au mètre linéaire, toutes sujétions comprises,
la réalisation d’un mur de clôture pour sécuriser l’école de
Gonga Karimou traversée par la route RN7, conformément aux
plans types et prescriptions techniques.
les fournitures, les limites d’implantation et les procèdes de mise
en œuvre seront soumis à l’approbation de l’Ingénieur dans le
cadre des documents d’exécution.
les quantités seront validées par l’Ingénieur sur la base des plans
d’exécution de l’entrepreneur. ml
704c Construction de la clôture de l’école de Louti Koira (160 ml)
Ce prix rémunère au mètre linéaire, toutes sujétions comprises,
la réalisation d’un mur de clôture pour sécuriser l’école de Louti
Koira traversée par la route RN7, conformément aux plans types
et prescriptions techniques.
les fournitures, les limites d’implantation et les procèdes de mise
en œuvre seront soumis à l’approbation de l’Ingénieur dans le
cadre des documents d’exécution.
les quantités seront validées par l’Ingénieur sur la base des plans
d’exécution de l’entrepreneur. ml
704d Campagne de sensibilisation des populations riveraines contre FF
les IST, le VIH SIDA et les grossesses non-souhaitées

184
Section IV – Formulaires de soumission des offres

En plus des actions de sensibilisation menées auprès du


personnel de l'Entrepreneur il est requis de mettre en place des
actions de lutte contre le VIH/Sida, les autres maladies
transmissibles sexuellement et les grossesses non désirées
spécifiquement ciblées sur la population générale et les groupes
à risque tels que les prostituées et les transporteurs transitant
dans la zone des travaux de la RN7.
Les opérateurs seront des ONG intervenant dans le domaine de
la santé publique, et si possible expérimentées dans l'approche
IEC (information – éducation – communication) et de Genre et
Inclusion sociale.
Ce prix rémunère au forfait les frais afférents aux campagnes
d’IEC sur les IST et le VIH/SIDA et les grossesses non désirées
et qui consisteront à la mobilisation des populations
bénéficiaires en début et pendant les travaux de réalisation des
Travaux de réhabilitation de la RN7. Les campagnes seront
réalisées sur la base de l’approche participative ou au mieux « la
théorie du changement » pour le changement de comportement
et la diffusion des informations à travers les prospectus et les
affiches ainsi que les causeries éducatives accompagnées de
distribution gratuite de condoms masculins et féminins.
Ces prix comprennent :
- Le recrutement d’une ONG spécialisée en matière de
santé publique et de Lutte contre les IST/VIH/SIDA pour
mener les activités de sensibilisation ;
- L’achat et l’utilisation de kits appropriés pour une
meilleure communication aux populations et au
personnel de chantier.
- La mise en place d’un système de suivi des actions de
sensibilisation des populations bénéficiaires.
704e Campagne de sensibilisation des populations riveraines aux
maladies liées à l’eau
Ce prix rémunère au forfait, les coûts directs réels engagés par
l’entrepreneur dans le cadre des campagnes de sensibilisation
des populations riveraines aux maladies liées à l’eau. FF
704f Campagne de sensibilisation des populations à la sécurité
routière et au respect de l’infrastructure routière
Ces activités auront pour but d’informer les populations
(hommes, femmes, jeunes femmes et jeunes hommes) impactées
par le projet en ce qui a trait aux points suivants :
Description des travaux.
Lieux d’exécution et autres lieux impactés par les travaux.
Calendrier d’exécution.
Description des dangers et nuisances potentiels et moyens de
prévention/réduction développés par l’Entrepreneur.
Comportement à adopter par les populations pour réduire les FF

185
Section IV – Formulaires de soumission des offres

risques d’accidents et ne pas gêner le travail de l’Entrepreneur.


La sensibilisation et la formation des populations à la politique
gouvernementale en matière de protection de l’environnement
lié aux travaux routiers ;
Le respect de la règlementation relative à l’utilisation de la route
et à la sécurité routière
Le renforcement du respect des infrastructures, des plantations et
efforts de revégétalisation.
Droits des populations et mode de traitement des griefs et
réclamations.
Des séances d’information et de sensibilisation seront tenues
dans les zones d’habitation impactées par les travaux, à
proximité des installations fixes de chantier, dans les villes et
villages fréquemment traversés par les véhicules, engins et
camions de l’Entrepreneur, et dans les écoles et les centres de
santé.
Cette prestation sera confiée à une ONG spécialisée dans les
démarches d’information et de sensibilisation suivant une
approche IEC.
Ce prix rémunère au forfait les frais afférents aux actions de
sensibilisation à la sécurité routière.
Ce prix comprend :
Le recrutement des structures privées d’une ONG habilitées en
matière de sécurité routière ;
L’information et la sensibilisation des populations des localités
traversées sur concernant la sécurité routière ;
Campagnes sur le respect de la règlementation relative à
l’utilisation de la route et à la sécurité routière
704g Gestion de la restitution des produits ligneux résultant de
l’abattage par une ONG spécialisée
L’Entrepreneur devra céder la totalité des produits ligneux, y
compris les arbres commercialisables, aux populations y ayant
droit.
Une fois les produits ligneux déposés par l’Entrepreneur sur les
sites autorisés, les activités de surveillance, de débitage (en bois
de chauffe) et de transport des produits ligneux, seront sous la
responsabilité et à la charge de la communauté bénéficiaire.
Une ONG sera mandatée pour (1) identifier les populations
légitimement bénéficiaires de cette restitution, sur la base des
terroirs affectés, et (2) assurer une répartition équitable des
produits entre hommes et femmes, ces dernières étant en
principe les principales utilisatrices de bois-énergie. Cette
opération doit se faire sous contrôle du responsable
départemental de l’environnement, de la salubrité urbaine et du
développement durable.
Ce prix comprend : FF

186
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Le recrutement d’une ONG spécialisée ;


L’organisation et la supervision des actions de restitution par
cette ONG ;

187
Section IV – Formulaires de soumission des offres

BP/DQE POUR LES TRAVAUX DE REHABILITATION

1. Le BP/DQE pour les Travaux de réhabilitation doit être pris en compte par le
Soumissionnaire conjointement avec les Instructions aux soumissionnaires, les Cahiers des
Clauses administratives générales et particulières, les Spécifications Techniques et les plans.

Bordereau des prix et Devis quantitatif et estimatif des Travaux de réhabilitation


2. Le devis quantitatif pour les Travaux de réhabilitation présente un certain nombre d’activités
explicites jugées nécessaires pour réhabiliter des Travaux particuliers avant de pouvoir appliquer
la totalité ou Partie Des critères de niveau de service relatifs à l’entretien basé sur les résultats,
définis dans les Spécifications Techniques. Le soumissionnaire doit procéder à une évaluation
détaillée des Travaux au moment de la soumission de son Offre. Le lieu et l'étendue des Travaux
de réhabilitation jugés nécessaires pour atteindre les niveaux de service requis doivent être
indiqués par le soumissionnaire dans son Offre.

3. Bien que le dossier d'appel d'offres puisse indiquer des quantités estimatives de Travaux de
réhabilitation, il incombe au soumissionnaire d'établir sa propre estimation de la quantité de
travail requise pour chaque activité de réhabilitation. Le soumissionnaire doit indiquer ces
quantités dans le Devis quantitatif.

4. Le Maître d’ouvrage peut dans certains cas indiquer des quantités fixes pour certains travaux
de réhabilitation. Ces cas sont clairement indiqués comme tels par le Maître d’ouvrage dans la
Fiche de données de l’appel d’offres, les Spécifications Techniques et le Devis quantitatif des
travaux de réhabilitation.

5. Le paiement des Travaux de réhabilitation doit être effectué en fonction des résultats des
travaux réalisés de manière satisfaisante, conformément aux Spécifications Techniques, tels que
constatés par l’Entrepreneur et vérifiés par l’Ingénieur , et évalués aux taux unitaires et aux prix
indiqués dans le Devis quantitatif. Le prix total des Travaux de réhabilitation, ne doit pas
dépasser le prix ou le pourcentage fixé par le Maître d’ouvrage dans la fiche des données de
l’appel d’offres.

Stipulations Générales

6.Sauf stipulations contraires spécifiées dans le Contrat, les prix fournis par le Soumissionnaire
devront comprendre toutes les installations de construction, les équipements, la main-d’œuvre, la
gestion, la supervision, les matériaux, le montage, l’entretien, les assurances, les profits, les
impôts, droits et taxes, ainsi que la couverture des risques généraux, des engagements et autres
obligations spécifiées explicitement ou implicitement dans le Contrat. Les taux et prix unitaires
doivent également inclure le coût des services de conception technique et les mesures nécessaires
pour prévenir ou atténuer les impacts environnementaux ainsi que les mesures de sécurité.
7. Les taux et prix unitaires peuvent être libellés entièrement en monnaie locale, mais le
paiement sera effectué dans les proportions et les monnaies indiquées dans le tableau des
données de révision des prix.

188
Section IV – Formulaires de soumission des offres

8. Une quantité, un taux ou un prix unitaire devra être indiqué par le soumissionnaire pour
chaque élément de travaux jugés nécessaires pour atteindre les niveaux de service requis et le
maintenir par la suite grâce à l’exécution des Services d’entretien prévus séparément.

9. Les indications générales et les descriptions des travaux et matériaux ne sont pas
nécessairement reprises ou résumées dans le Devis quantitatif. Les références aux sections
appropriées du Dossier doivent être considérées avant de chiffrer les taux ou prix pour chaque
élément du Devis quantitatif

10. La méthode de constatation des travaux exécutés en vue du paiement devra être en accord
avec les spécifications relatives à la constatation des travaux et au paiement prévues dans la
section appropriée des critères de résultats.

11. Les erreurs arithmétiques éventuelles relevées avant l’attribution du Contrat seront
corrigées par le Maître d’ouvrage suivant les spécifications prévues dans les Instructions aux
soumissionnaires.

189
Section IV – Formulaires de soumission des offres

P.U. Montant
N° Prix Désignations Unités Quantités
(HT-HD )
000 INSTALLATION DE CHANTIER
001 Installations générales du chantier Fft 1.00

002 Repliement des installations de chantier Fft 1.00


Installation de la Mission de Contrôle et
003
du Maître d'Ouvrage
003.1 Laboratoire de la Mission de Contrôle Fft 1.00
Bureaux de chantier des agents de la
003.2 Fft 1.00
Mission de Contrôle
Logement des agents de la Mission de
003.3
Contrôle
003.3a Logement de 300 mètres carrés U 7.00

003.3b Studios de 100 mètres carrés U 3.00


Maintenance et entretien du Laboratoire
004
et des bureaux de la Mission de Contrôle
004.1 Laboratoire de la Mission de Contrôle Mois 24.00
Bureaux de chantier des agents de la
004.2 Mois 26.00
Mission de Contrôle
004.3 Logement de 300 mètres carrés U / Mois 172.00

004.4 Studios de 100 mètres carrés Mois 72.00


Fourniture de véhicules à la Mission de
005 Contrôle pour les besoins de supervision
des travaux
Fourniture de véhicule Station Wagon de
005.1 U 1.00
type Land Cruiser ou équivalent
Fourniture de véhicules Pick up double
005.2 U 8.00
cabine de type Toyota ou équivalent
Frais de fonctionnement et d’entretien
006
des véhicules
Véhicule Station Wagon de type Land Véh /
006.1 38.00
Cruiser ou équivalent mois
Véhicules Pick up double cabine de type Véh /
006.2 188.00
Toyota ou équivalent mois
007 Réalisation et entretien des déviations

007.1 Réalisation de déviations km 83.00

190
Section IV – Formulaires de soumission des offres

P.U. Montant
N° Prix Désignations Unités Quantités
(HT-HD )
007.2 Entretien des déviations Fft/mois 24.00
Campagne de déflexion et d'IRI à la fin
008
des travaux de chaussée
008.1 Campagne de mesures de déflexions km 83.00

008.2 Campagne de mesures d'IRI km 83.00


Sous total 000
100 DÉGAGEMENT DES EMPRISES

101 Abattage d'arbres de circonférence 1.00 m àU1,50 m du20.00


sol

102 Débroussaillage et décapage m² 840 334.00


Préparation de l'assiette des
103 m² 364 294.00
élargissements
Démolition d'ouvrages hydrauliques
104
existants
Démolition de buses en béton armé ou
104.1 U 36.00
métalliques
Démolition de dalots en béton armé à une
104.2 U 3.00
ouverture
Démolition de dalots en béton armé à deux
104.3 U 10.00
ouvertures
Démolition de caniveau en maçonnerie de
105 ml 1 087.00
moellons
106 Démolition de caniveau en béton armé ml 83.00
107 Démolition de maisons ou grange en dur m² 100.00
Démolition de maisons ou grange en
108 m² 150.00
banco ou terre cuite
Démolition de maisons ou grange
109 m² 50.00
métallique
110 Démolition de mur de clôture en dur ml 50.00
Démolition de mur de clôture en banco
111 ml 200.00
ou terre cuite
Dépose et mise en dépôt de candélabres
112 U 58.00
d'éclairage public
Dépose et mise en dépôt de bordures de
113 ml 1 783.00
trottoir ou d'îlots et de caniveaux
Dépose et mise en dépôt de panneaux
114 U 61.00
publicitaires ou signalisation verticale
115 Dépose et mise en dépôt de feux U 7.00

191
Section IV – Formulaires de soumission des offres

P.U. Montant
N° Prix Désignations Unités Quantités
(HT-HD )
tricolores
116 Déplacement de réseaux
116.1 Réseau Téléphone Prov 1.00
116.2 Réseau Électricité Prov 1.00
116.3 Réseau Eau Prov 1.00
117 Fourreaux de réservation 160 mm ml 396.00
Sous total 100
200 TERRASSEMENTS GENERAUX
201 Déblais
201.1 Déblais non réutilisables m3 82 224.00
201.2 Purges m3 3 000.00
202 Remblais
202.1 En provenance de déblais m3 8 710.00
202.2 En provenance d'emprunts m3 10 779.00
PV de transport des matériaux
203 d'emprunt sur une distance supérieure à m3 x km 61 951.00
5 000 m
Sous total 200

300 CHAUSSÉE

301 Scarification de la chaussée existante m² 102 000.00

302 Recyclage de la chaussée existante m3 67 280.00

303 Couche de forme m3 7 452.00


Couche de fondation en grave latéritique
304 m3 1 000.00
naturelle
Couche de fondation et couche de base en
305
latérite ciment
Mise en œuvre de latérite pour couche de
305.1 m3 183 396.00
fondation
Fourniture et mise en œuvre de latérite pour
305.2 m3 4 098.00
couche de base
305.3 Fourniture et mise en œuvre de ciment t 15 446.00
Plus-value de transport pour couche de m3 x
306 185 846.00
chaussée en matériaux latéritiques sur km

192
Section IV – Formulaires de soumission des offres

P.U. Montant
N° Prix Désignations Unités Quantités
(HT-HD )
une distance supérieure à 5 km
Sous total 300

400 REVETEMENT

401 Imprégnation

401.1 Mise en œuvre et contrôle m² 878 610.00

401.2 Fourniture de cut back 0/1 t 1 055.00


1 535
402 Couche d'accrochage m²
836.00
Fourniture et mise en œuvre de grave
403 m3 103 674.00
bitume 0/15
Fourniture et mise en œuvre de béton
404 m3 33 424.00
bitumineux à module élévé (BBME)
Fourniture et mise en œuvre de pavés
405 autobloquants (épaisseur 6 cm) pour m² 8 854.00
trottoirs, îlot et TPC
Fourniture et mise en œuvre de pavés
406 autobloquants (épaisseur 10 cm) pour m² 108.00
bandes semi-franchissables
Sous total 400

500 ASSAINISSEMENT
501 Exécution de fossés triangulaires en terre ml 132 047.00
Exécution de fossés triangulaires
502 ml 4 362.00
maçonnés
Caniveaux en Béton armé avec rainures
503
de pose de dallettes (Largeur x Hauteur)
503.1 Caniveau 80 x 80 cm (hors rainure) ml 3 309.00
503.2 Caniveau 100 x 80 cm (hors rainure) ml 403.00
503.3 Caniveau 140 x 100 cm (hors rainure) ml 1 158.00
504 Fourniture et pose de dallettes
Dallettes série légère sur caniveaux ou
A
fossés maçonnés
Dallette série légère pour caniveaux de 80 x
504.1 ml 199.00
80 cm
Dallette série légère pour caniveaux de 100
504.2 ml 25.00
x 80 cm

193
Section IV – Formulaires de soumission des offres

P.U. Montant
N° Prix Désignations Unités Quantités
(HT-HD )
Dallette série légère pour caniveaux de 140
504.3 ml 70.00
x 100 cm
Dallettes série lourde sur caniveaux ou
B.
fossés maçonnés
Dallette série lourde pour caniveaux de 80 x
504.4 ml 199.00
80 cm
Dallette série lourde pour caniveaux de 100
504.5 ml 25.00
x 80 cm
Dallette série lourde pour caniveaux de 140
504.6 ml 70.00
x 100 cm
505 Fourniture et mise en œuvre de gabions m3 1 165.00
Fourniture et mise en œuvre de perré
506 m² 22 766.00
maçonné
Fourniture et mise en œuvre des
507 m3 965.00
Enrochements
508 Bordures
508.1 Bordures de type T2 continues ml 14 118.00
508.2 Bordures de type T2 discontinues ml 10 081.00
508.3 Bordures de type T1 ml 14 541.00
508.4 Bordure de types I4 continues ml 10 081.00
509 Descentes d'eau en béton ml 2 785.00
Curage des ouvrages hydrauliques
510 ml 32.00
existants
Fouilles pour fondation des ouvrages
511 m3 7 456.00
hydrauliques
512 Remblais contigus aux ouvrages m3 3 977.00

513 Béton de propreté C150 m3 1 200.00

514 Béton armé de qualité Q350 m3 5 272.00


Badigeonnage pour parements enterrés
515 m2 3 419.00
des ouvrages hydrauliques
516 Garde-corps de type S8 ml 778.00

517 Recalibrage amont / aval d'ouvrages m3 2 590.00

Sous total 500


600 SECURITE ET SIGNALISATION

194
Section IV – Formulaires de soumission des offres

P.U. Montant
N° Prix Désignations Unités Quantités
(HT-HD )
601 Signalisation horizontale
Peinture rétro-réfléchissante pour ligne
601.1 ml 44 420.00
continue
Peinture rétro-réfléchissante pour ligne
601.2 discontinue de 3 m avec espacement de ml 67 650.00
10,00 m
Peinture rétro-réfléchissante pour ligne
601.3 discontinue de 3 m avec espacement de 1,33 ml 15 160.00
m
Peinture rétro-réfléchissante pour ligne
601.4 discontinue de 3 m avec espacement de 3,50 ml 135 400.00
m
Peinture rétro-réfléchissante pour marques
601.5 transversales pour lignes d'arrêt ou passage m2 4 630.00
piétons ou autres
601.6 Ralentisseurs
601.6.a Ralentisseurs (type dos d'âne) u 44.00
601.6.b Ralentisseur (type trapézoïdal) ml 173.00
601.6.c Bandes avertisseurs sonores u 29.00
602 Signalisation verticale
Fourniture et pose de panneaux de type A,
602.1 u 619.00
B, AB, C
Fourniture et pose de panneaux de direction
602.2 u 26.00
de type D
602.3 Fourniture et pose de panneaux de type EB u 68.00
602.4 Fourniture et pose de panneaux de type G u 2.00
Fourniture et pose de panonceaux de type
602.5 u 47.00
M
603 Équipement
603.1 Fourniture et pose de balise en béton U 1 243.00
Fourniture et pose de bornes penta
603.2 U 17.00
kilométriques
603.3 Fourniture et pose de feux tricolores U 7.00
604 Glissières de sécurité de type GS2 ml 3 643.00

Sous total 600

195
Section IV – Formulaires de soumission des offres

P.U. Montant
N° Prix Désignations Unités Quantités
(HT-HD )
MESURES ENVIRONNEMENTALES
700
ET SOCIALES
Préparation du Plan d’Actions
701 Fft 1
Environnementales et Sociales (PAES)
702 Mise en œuvre du PAES Fft/mois 1
Activités additionnelles en matière
703
environnementale
703.a Plantations d’alignements (1900) Fft 1

704 Activités additionnelles en matière sociale


Construction de la clôture de l’école de
704.a ml 430
Farrey Kaïna
Construction de la clôture de l’école de
704.b ml 550
Gonga Karimou
Construction de la clôture de l’école de
704.c ml 160
Louti Koira
Campagne de sensibilisation des
704.d populations riveraines contre les IST, le Fft 1
VIH SIDA et les grossesses non-souhaitées
Campagne de sensibilisation des
704.e populations riveraines aux maladies liées à Fft 1
l’eau
Campagne de sensibilisation des
704.f populations à la sécurité routière et au Fft 1
respect de l’infrastructure routière
Gestion de la restitution des produits
704.g ligneux résultant de l’abattage par une ONG Fft 1
spécialisée
Sous total 700

Total Général Hors Taxes

000 – INSTALLATION DE CHANTIER


100 - DÉGAGEMENT DES EMPRISES -
200 - TERRASSEMENTS GENERAUX -
300 - CHAUSSEE -
400 - REVÊTEMENT -
500 - ASSAINISSEMENT -
600 – SECURITE ET SIGNALISATION -

196
Section IV – Formulaires de soumission des offres

700 - MESURES ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE ET


AMENAGEMENTS CONNEXES
TOTAL HTVA

197
Section IV – Formulaires de soumission des offres

BORDEREAU DES PRIX ET DEVIS QUANTITATIF ET


ESTIMATIF DES TRAVAUX D’URGENCE
DEVIS QUANTITATIF DES TRAVAUX D’URGENCE
STIPULATIONS GENERALES
1. Le Bordereau des Prix Devis Quantitatif et estimatif (BP/DQE) pour les travaux
d’urgence doit être pris en compte par le Soumissionnaire conjointement avec les Instructions
aux soumissionnaires, les Cahiers des Clauses administratives générales et particulières, les
Spécifications Techniques et les plans.
2. Les quantités indiquées dans le Devis quantitatif et estimatif sont hypothétiques et
provisoires et servent à fournir une base commune pour les offres. Les quantités réelles des
travaux d’urgence seront précisées dans les ordres d’exécution de travaux, émis par l’Ingénieur
conformément au Cahier des charges administratives générales. Le paiement des Travaux
d’urgence se fera sur la base des quantités réelles de travaux commandées et exécutées par
l’Entrepreneur, telles que constatées par l’Entrepreneur et vérifiées par l’Ingénieur, et évaluées
aux taux et prix unitaires indiqués dans le Devis quantitatif tarifé, le cas échéant, ou aux taux et
prix unitaires convenus ou fixés par l’Ingénieur de la façon précisée dans le Contrat.
3.Sauf stipulations contraires spécifiées dans le Contrat, les taux et prix unitaires indiqués dans le
BP/DQE tarifé devront comprendre toutes les installations de construction, les équipements, la
main-d’œuvre, la gestion, la supervision, les matériaux, le montage, l’entretien, les assurances,
les profits, les impôts, droits et taxes, ainsi que la couverture des risques généraux, des
engagements et autres obligations spécifiées explicitement ou implicitement dans le Contrat.
4. Les taux et les prix unitaires peuvent être libellés entièrement en monnaie locale, mais le
paiement sera effectué dans les proportions et les monnaies indiquées dans le tableau des
données de révision des prix.
5. Un taux ou un prix unitaire devra être indiqué par le soumissionnaire pour chaque
élément dans le BP/DQE. Le coût des éléments pour lesquels le soumissionnaire n’a pas indiqué
un taux unitaire ou un prix sera considéré couvert par d’autres taux unitaires et prix indiqués
dans le Devis quantitatif.
6. Les indications générales et les descriptions des travaux et matériaux ne sont pas
nécessairement reprises ou résumées dans le Devis quantitatif. Les références aux sections
appropriées du Dossier doivent être considérées avant de chiffrer les taux ou prix pour chaque
élément du Devis quantitatif
7. La méthode de constatation des travaux exécutés en vue du paiement devra être en accord
avec les spécifications relatives à la constatation des travaux et au paiement prévues dans la
section appropriée des Spécifications Techniques.
8. Les erreurs arithmétiques éventuelles relevées avant l’attribution du Contrat seront
corrigées par le Maître d’ouvrage suivant les spécifications prévues dans les Instructions aux
soumissionnaires.

198
Section IV – Formulaires de soumission des offres

Généralités :
Tous les travaux seront exécutés conformément aux Spécifications Techniques du marché et
auront pour but de remettre les ouvrages à leur état neuf en intégrant toutes les autres tâches non
spécifiées dans le présent bordereau.
100. PRIX GENERAUX.
N° Désignation Prix HTVA
Unité
Prix (avec les prix unitaires en lettres) (en chiffres)
101 Réalisation des déviations. km
Ce prix rémunère les travaux d'aménagement de déviations
provisoires pour le maintien de la circulation publique au moment
de l’exécution des travaux.
Il comprend toutes les opérations nécessaires à la réalisation de
déviations provisoires de la circulation durant les travaux d’urgence
de la route et des ouvrages hydrauliques et de drainage, y compris
les indemnisations et compensations qui seraient associées à des
destruction totales ou partielles de biens ou bâtiments ou à des
empiètements ou occupations temporaires de terres utilisées pour la
culture, le commerce et autres activités rémunératrices, le tout en
conformité avec les dispositions du Plan d’Action de Réinstallation
élaboré pour la RN7 entre Dosso, Bella II et Gaya dans le cadre des
travaux d’entretien GENiS.

LE KILOMETRE:
102 Régulation du trafic et entretien de la déviation Km.
Ce prix rémunère AU KILOMETRE.JOUR l’ensemble des actions Jr
prises par l’entrepreneur dans le sens de la régulation du trafic
(panneaux, gestion du trafic, etc…) et l’entretien des déviations.

LE KILOMETRE.JOUR:

200. TERRASSEMENTS ET CHAUSSEES.


N° Désignation Prix HTVA
Unité
Prix (avec les prix unitaires en lettres) (en chiffres)
201 Abattage d'arbres de diamètre 1,00 m à 1,50 m du sol u
Ce prix rémunère à l’unité, toutes sujétions comprises, l’abattage et
le dessouchage d’arbre de diamètre égale ou supérieure à un mètre
(1,00 m) mesurée à un mètre et demi (1,50 m) au-dessus du sol
compris dans l’emprise des terrassements et partout où l’Ingénieur
l’indiquera.

Il comprend notamment :
l’abattage, le dessouchage, le débitage de l’arbre en tronçons d’une
longueur inférieure à deux mètres (2 m),
le transport, le débitage, la remise aux ayants droits conformément
aux dispositions environnementales et sociales ;
L’entreprise à l’obligation de payer toutes redevances liées à

199
Section IV – Formulaires de soumission des offres

l’abattage de même que les coûts de plantation de remplacement


exigibles par la réglementation en vigueur.
toutes sujétions relatives à la sécurité des employés et des tiers, quant
au mode d’abattage, en agglomération notamment.
le remblaiement des excavations après dessouchage jusqu’au niveau
du terrain décapé dans les zones de remblai, par des matériaux agréés
par l’Ingénieur

L’UNITE:

202 Déblais non réutilisables m³

Ce prix rémunère, au mètre cube, l’extraction, le chargement, le


transport jusqu’à un lieu de dépôt agréé par l’Ingénieur et la mise en
dépôt des déblais non réutilisables en remblai, y compris le dressage
des talus et le compactage jusqu’à 95% de l’OPM du fond de déblais, le
dressage des talus des dépôts et toutes autres sujétions, conformément
aux dispositions des Spécifications Techniques.
La quantité présumée est reprise au détail estimatif. L’Entrepreneur est
rémunéré sur la base des quantités théoriques, résultant de la cubature
électronique.

203 Remblais en provenance d’emprunts m³


Ce prix rémunère, au mètre cube de remblai compacté provenant
d’emprunt, conformément aux dispositions des Spécifications
Techniques.
En plus des tâches du prix 202.1, il comprend :
la prospection,
les indemnisations et compensations qui seraient associées à des
destructions totales ou partielles de biens ou bâtiments ou à des
empiètements ou occupations temporaires de terres utilisées pour la
culture, le commerce et autres activités rémunératrices, le tout en
conformité avec les dispositions du Plan d’Action de Réinstallation
élaboré pour la RN7 entre Dosso et Bella II,
l’ouverture et l’entretien des pistes allant de la route aux carrières,
les travaux de découverte, y compris le déboisement,
les essais de contrôle des matériaux,
l’extraction des matériaux, le criblage, le gerbage, le régalage du
fond des chambres d’emprunt et leur drainage éventuel,
les études et les essais de mise en œuvre,
le transport du lieu d’extraction au lieu de mise en œuvre, les pertes
au transport, le chargement et le déchargement, la mise en place
soignée, le régalage, la mise en œuvre, la fourniture et le transport de
l’eau, l’humidification et le compactage au moins à 95% de la densité
sèche de l’Optimum Proctor Modifié sur toute l’épaisseur de la
couche de forme prévue au profil en Travers Type, le réglage, etc.

200
Section IV – Formulaires de soumission des offres

la remise en état du gîte après extraction,


toutes autres sujétions.

L’entreprise à l’obligation de payer toutes redevances liées à


l’exploitation des emprunts et carrières.
Les quantités estimées sont reprises au détail estimatif.
L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités théoriques
résultant de la cubature électronique.

LE METRE CUBE:

204 Remise en forme de la plateforme m²

Ce prix s’applique au METRE CARRE (m²) de remise en forme.


Il comprend :
La scarification si nécessaire,
L’arrosage, le compactage après scarification,
La remise en forme du niveau de la chaussée existante en cours de
renforcement ou de reconstruction.
Les quantités à prendre en compte seront celles résultant
d'attachements contradictoires et initialement prévues dans les plans
d’exécution approuvés par l’Ingénieur.

LE METRE CARRE:

205 Couche de fondation en latérite naturelle m³


Ce prix rémunère, au mètre cube compacté, l’exécution de la couche
de fondation en latérite naturelle, conformément aux dispositions des
Spécifications Techniques.
Il comprend la rémunération pour :
la prospection,
l’ouverture et l’entretien des pistes allant de la route aux carrières,
les travaux de découverte, y compris le déboisement,
les essais de contrôle des matériaux,
l’extraction des matériaux, le criblage, le gerbage, le régalage du
fond des chambres d’emprunt et leur drainage éventuel,
les études et les essais de mise en œuvre,
le transport du lieu d’extraction aux lieux de mise en œuvre , les
pertes au transport, le chargement et le déchargement, la mise en
place soignée, le régalage, la mise en œuvre, la fourniture et le
transport de l’eau, l’humidification et le compactage au moins à 97%
de la densité sèche de l’Optimum Proctor Modifié sur toute
l’épaisseur de la couche de fondation prévue au profil en Travers
Type, le réglage, etc.
la remise en état du gîte après extraction,
toutes autres sujétions.

201
Section IV – Formulaires de soumission des offres

La quantité présumée est reprise au détail estimatif. L’Entrepreneur


est rémunéré sur la base des volumes mis en place après compactage,
réglage et profilage.
Tout matériau placé en excès n’est pas rémunéré et est donc à la
charge de l’Entrepreneur.

LE METRE CUBE:

206 Couche de fondation en latérite améliorée au ciment m³


Ce prix rémunère, au mètre cube compacté, la mise en œuvre de la
couche de fondation recyclée et à améliorer au ciment, conformément
aux dispositions des Spécifications Techniques.
Il comprend la rémunération pour :
la prospection,
l’ouverture et l’entretien des pistes allant de la route aux carrières,
les travaux de découverte, y compris le déboisement,
les essais de contrôle des matériaux,
l’extraction des matériaux, le criblage, le gerbage, le régalage du fond
des chambres d’emprunt et leur drainage éventuel,
les études et les essais de mise en œuvre,
le transport du matériau d’apport du lieu d’extraction au lieu de mise en
œuvre sur une distance maximale de 5000 mètres, les pertes au
transport, le chargement et le déchargement, la mise en place soignée,
le régalage, la mise en œuvre, la fourniture et le transport de l’eau,
l’humidification et le compactage au moins à 98% de la densité sèche
de l’Optimum Proctor Modifié sur toute l’épaisseur de la couche de
fondation prévue au profil en Travers Type, le réglage, etc.
la remise en état du gîte après extraction,
la mise en œuvre des matériaux (apportés et recyclés), toutes autres
sujétions.
La quantité présumée est reprise au détail estimatif. L’Entrepreneur est
rémunéré sur la base des volumes mis en place après compactage,
réglage et profilage.
Tout matériau placé en excès n’est pas rémunéré et est donc à la charge
de l’Entrepreneur.

LE METRE CUBE:

207 Couche de base en grave bitume 0/20 m³


Ce prix rémunère au mètre cube la fourniture, le transport et la mise
en œuvre de la couche de base en grave bitume, conformément aux
dispositions des Spécifications Techniques.
Il comprend la rémunération pour :
la fourniture de granulats toute classe granulométriques confondues y
compris la recherche et la préparation des carrières, le concassage et
le criblage, le lavage éventuel,

202
Section IV – Formulaires de soumission des offres

la fourniture de fillers si nécessaire,


la fourniture du liant,
le chauffage du liant et des granulats,
le dépoussiérage des granulats,
la fabrication de la grave bitume en centrale,
le transport de la grave bitume entre la centrale et le lieu
d’application,
les travaux préparatoires et en particulier, le nettoyage et le balayage
de la couche de fondation imprégnée,
la mise en œuvre au finisseur de la grave bitume, son compactage et
son réglage soigné et précis,
l’exécution des joints de reprise avec taillage de la couche de grave
bitume reprise.
Ce prix qui s’entend toutes sujétions et aléas, et en particulier celles
du maintien de la circulation, s’applique au m3 de grave bitume
fourni et mise en œuvre conformément aux plans du marché.
La quantité présumée est reprise au détail estimatif. L’Entrepreneur
est rémunéré sur la base des volumes mis en place après compactage,
réglage et profilage.
Tout matériau placé en excès n’est pas rémunéré et est donc à la
charge de l’Entrepreneur.

LE METRE CUBE:

208 Fourniture et mise en œuvre de Béton Bitumineux à Module Elevé m³


(BBME)
Ce prix rémunère la fourniture, le transport et la mise en œuvre de
béton bitumineux à module élevé destinés à l'exécution d'une couche
de roulement, conformément aux dispositions des Spécifications
Techniques. Ce prix comprend :
la fourniture de granulats y compris la recherche et la préparation des
carrières, le concassage et le criblage, le lavage éventuel,
le transport quelle que soit la distance des granulats, du sable et du
bitume sur les lieux de fabrication, le stockage, les pertes au stock, le
malaxage, la fourniture et l'incorporation des fillers si nécessaire,
Les frais relatifs à la réalisation des planches d’essais en dehors de
l'emprise du projet y compris toutes sujétions de fourniture et de mise
en œuvre ;
le transport du BBME de la centrale d'enrobage au lieu de mise en
œuvre,
toutes sujétions de chargement et de déchargement, l’application
éventuelle d’une couche d’accrochage,
le répandage au finisseur, le réglage, le compactage, les joints
longitudinaux et transversaux,
toutes sujétions d'exécution et de main-d'œuvre.
Ce prix s'applique au mètre cube de BBME en place après

203
Section IV – Formulaires de soumission des offres

compactage.

LE METRE CUBE:

209 Accotements en enduit bicouche m²


Ce prix rémunère au mètre carré (m²) la fourniture et mise en œuvre
d’enduit bicouche pour accotements, passages d'accès ou autres, tels
qu'ils sont définis dans les Spécifications Techniques.
Il comprend :
l’imprégnation ;
toutes les fournitures ;
le transport sur toutes distances ;
tous les frais et sujétions de mise en œuvre développés dans les
Spécifications Techniques, y compris balayage des excédents.
Les quantités à prendre en compte résulteront de l'application aux
surfaces traitées et des attachements contradictoires, approuvés par
l’Ingénieur.

LE METRE CARRE :

300. ASSAINISSEMENT – OUVRAGES D’ART.


N° Désignation Prix HTVA
Unité
Prix (avec les prix unitaires en lettres) (en chiffres)
301 Fouilles pour fondation des ouvrages hydrauliques m³
Ce prix rémunère les fouilles ou les tranchées pour ouvrages en
terrain meuble, compact ou rippable, à l'exclusion des fouilles dont la
rémunération est déjà prise en compte par d'autres prix (gabions,
perrés maçonnés, fossés terre, caniveaux, bordures, descentes …).
Il comprend :
l'extraction des matériaux, leur chargement et évacuation en un lieu
de dépôt agrée par l'Ingénieur, quelle que soit la distance, les
opérations éventuelles de compactage, d'épuisement, pompage,
blindage, curage, et toutes sujétions particulières d'exécution.
Il comprend le détournement des eaux ou le pompage pour travail à
sec.
Il s'applique dans les zones en remblai jusqu'au niveau du terrain
naturel ou existant après décapage éventuel de la terre végétale et
dans les zones en déblai jusqu'au niveau du fond de déblai.
Ce prix s'applique au mètre cube (m³), calculé géométriquement à
partir de la profondeur moyenne de fouille réalisée, dans les limites
prescrites par l'Ingénieur, jusqu'à un plan vertical fictif passant en
moyenne à 0,50 mètre de la limite extérieure du remblai technique de
l'ouvrage, et en considérant le produit de la longueur réalisée par la
largeur fixée par l'Ingénieur.

204
Section IV – Formulaires de soumission des offres

LE METRE CUBE:

302 Remblais contigus aux ouvrages m³

Ce prix rémunère, au mètre cube (m3), l’exécution de remblais contigus


aux ouvrages ou d’assisse dalle en graveleux latéritique, conformément
aux profils en travers types, aux plans.et suivants que les prescriptions
des Spécifications Techniques.
Les travaux comprennent :
- la recherche et l’extraction des matériaux quelle que soit la distance
- la reprise sur dépôt provisoire, le transport
- l’ouverture et l’entretien des pistes d’accès, le déblayage mécanique
- la mise en œuvre par couches
- l’arrosage éventuel, le compactage et le réglage final des remblais
- toutes les sujétions relatives aux travaux précédents
Le prix s’applique au mètre cube mis en place.
Le volume de remblai est délimité par :
- sur la partie supérieure : la face supérieure du remblai
- sur la partie inférieure : la face du terrain décapé ou purgé
- latéralement : un profil en travers sur l’axe de la voie à dix (10) m de
l’extrémité de l’ouvrage

303 Béton de propreté C150 m³

Ce prix rémunère au mètre cube la fabrication et la mise en œuvre de


béton courant dosé au minimum à 150 kg de ciment par mètre cube
pour la réalisation de petits ouvrages divers.

Ce prix comprend :
toutes les fournitures nécessaires y compris les adjuvants éventuels et
l'eau de gâchage,
les terrassements de finition en terrain de toute nature y compris
rocheux ;
la préparation éventuelle du fond de fouille et l'assainissement de la
surface de travail,
le chargement, le transport quelle que soit la distance, le
déchargement et le réglage des terres en excès et des gravois,
la mise en œuvre, comprenant la vibration, la cure, coffrage ordinaire
ou soigné et d'une façon générale toutes sujétions relatives à la bonne
exécution des travaux y compris les divers essais (entre autres le
béton de convenance) et contrôles de qualité ;
toutes sujétions.

Les volumes à prendre en compte résultent du projet d'exécution de


l’ouvrage divers approuvé par l'Ingénieur. Ce prix n’est pas

205
Section IV – Formulaires de soumission des offres

d’application pour les ouvrages suivants : dalots, têtes, caniveaux,


descentes, bordures, perrés, réceptacles, etc.

LE METRE CUBE:
304 Béton de qualité Q350 m³

Ce prix comprend notamment :


toutes les fournitures nécessaires pour une parfaite exécution du
béton,
la fabrication de béton Q 350 dosé à 350 kilogrammes de ciment CPA
42,5 HRS par mètre cube de béton y compris la mise en œuvre,
les ragréages,
l’approvisionnement des coffrages soignés ou ordinaires
confectionnés, échafaudages et autres, destinés à la réalisation des
ouvrages,
le montage, réglage, entretien et calage des coffrages,
l’étaiement de toutes les parties d'ouvrages en fondation ou en
élévation,
la fourniture et mise en œuvre des produits de décoffrage,
le démontage des coffrages (sauf les coffrages perdus), échafaudages
et autres,
la fourniture, le façonnage et la mise en œuvre des aciers Haute
Adhérence (nuance minimale : Fe E 40) et des aciers ronds lisses
(nuance minimale : Fe E 24) quel que soit le diamètre de l’armature,
toutes les sujétions résultant de la mise en œuvre du béton à la
goulotte en présence des armatures, frettes, écarteurs, cales et
fournitures diverses,
les chutes dues à l’ajustement entre longueurs usinées et longueurs
réelles,
Les dispositions à prendre afin d’assurer l’enrobage correct des
armatures à proposer à l’agrément de l’Ingénieur,
la fourniture et la mise en œuvre des manchons éventuellement
nécessaires au rabotage des aciers au droit des reprises de bétonnage,
autres.
Ce prix, qui s'entend toutes sujétions et aléas, s'applique au mètre
cube (m3) de béton mis en œuvre.

LE METRE CUBE:

305 Badigeonnage pour parements enterrés des ouvrages hydrauliques m2


Ce prix rémunère, au mètre carré de surface effective de parement
terminé, la fourniture et la mise en œuvre de tous les matériaux
nécessaires au badigeonnage en trois couches croisées du badigeon de
protection des bétons pour les parties d’ouvrages en contact avec le
sol, toutes sujétions comprises. Le badigeon est soit un goudron
désacidifié, soit un bitume à chaud, soit une émulsion non acide de

206
Section IV – Formulaires de soumission des offres

bitume.
Il s’applique au mètre carré (m²) de parois traitées.

LE METRE CARRE:

306 Garde-corps type S8 ml

Ce prix rémunère, au mètre linéaire (ml), la fourniture et la pose de


garde-corps de type S8 type SETRA en acier galvanisé conformément à
la norme XP P 98-405.
Il comprend notamment :
la fourniture, la mise en œuvre, le réglage du garde-corps de type S8,
ainsi que des matériaux nécessaires au scellement de ces garde-corps,
l’exécution des peintures comportant 2 couches anticorrosives et 2
couches de peinture de couleur définie par l’ingénieur,
toutes sujétions relatives à ces travaux,
etc.
Ce prix, qui s’entend toutes sujétions et aléas, s’applique au mètre
linéaire (ml) de garde-corps effectivement posé, la longueur de chaque
garde-corps est prise égale à celle de sa projection horizontale hors tout.
Les quantités estimées sont reprises dans le détail estimatif.
L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des quantités réellement
exécutées et prises en attachement.

LE METRE LINEAIRE:

307 Enrochements m³
Ce prix rémunère le remblai en blocs et la réalisation de la protection
en enrochement (talus, appuis, …) à l'aide de blocs (granitique ou
latérite).
Il comprend :
la fourniture, le transport des matériaux rocheux quelle que soit la
distance,
les fouilles nécessaires, l’évacuation des déblais au lieu agréé par
l’Ingénieur, et le compactage soigné du fond de fouille,
la mise en œuvre selon les dispositions de l'article 26 du CCTG
(fascicule 64) et toutes sujétions d’exécution.
le réglage, la taille des pierres et l'arasement des parties supérieures
et du parement;
la garniture des intervalles.
Il s'applique au mètre cube (m3) apparent d’enrochement mis en
place, mesuré contradictoirement.

LE METRE CUBE :

207
Section IV – Formulaires de soumission des offres

400. SIGNALISATION ET EQUIPEMENTS.

N° Désignation Prix HTVA


Unité
Prix (avec les prix unitaires en lettres) (en chiffres)
401 Signalisation horizontale

Les prix comprennent :


la fourniture des certificats d'homologation délivrés par un service
agréé ainsi que la fiche technique annexée au certificat des produits
dont l'utilisation est proposée à l'approbation de l’ingénieur
les travaux préparatoires tels que nettoyage mécanique des surfaces à
peindre,
fourniture de la peinture et des billes de verre, mise en œuvre selon
les quantités prescrites par le fabricant ainsi que toutes autres
sujétions, conformément aux dispositions des Spécifications
Techniques.
Les quantités estimées basées sur l’avant-projet détaillé, sont reprises
au détail estimatif. L’Entrepreneur est rémunéré sur la base des
quantités réellement exécutées, mesurées contradictoirement et prises
en attachement.

401.1 Peinture rétro-réfléchissante pour ligne continue ml


Ce prix rémunère, au mètre linéaire peint, la pose de peinture rétro-
réfléchissante d’une bande continue de 0,10 m de largeur.
Peinture rétro-réfléchissante pour ligne discontinue de 3 m avec
401.2 ml
espacement de 10,00 m

Ce prix unitaire rémunère, au mètre linéaire peint, la pose de peinture


rétro-réfléchissante d’une bande discontinue de 0,10 m de largeur, de
3,00 m de longueur avec espacement variable.

Peinture rétro-réfléchissante pour ligne discontinue avec espacement de


401.3 ml
1,33 m
Ce prix rémunère, au mètre linéaire peint, la pose de peinture rétro-
réfléchissante d’une bande discontinue de 0,10 m de largeur, de 3,00 m
de longueur avec un espacement de 1,33 m.
Peinture rétro-réfléchissante pour ligne discontinue avec espacement de
401.4 ml
3,50 m
Ce prix rémunère, au mètre linéaire peint, la pose de peinture rétro-

208
Section IV – Formulaires de soumission des offres

réfléchissante d’une bande discontinue de 0,15 m de largeur, de 3,00 m


de longueur avec un espacement de 3,50 m.
Peinture rétro-réfléchissante pour marques transversales pour lignes
401.5 m²
d'arrêt ou passage piétons ou autres
Ce prix rémunère, au mètre carré peint, la pose de peinture rétro-
réfléchissante de marque transversale continue de 0,50 m de largeur
(ligne d’arrêt) et de marques transversales pour piétons de 0,50 m de
largeur et de 3,00 m de longueur et pour flèche de rabattement et flèche
de sélection de bande ou toutes autres marques indiquées par
l’Ingénieur.
401.6 Ralentisseur type trapézoïdal ml
Ce prix rémunère à l’unité, toutes sujétions comprises, la réalisation
d’un ralentisseur en béton armé de type trapézoïdal tel qu’indiqué sur
les plans types sur toute la largeur de chaussée en entrée de village.

Il comprend également la réalisation des bandes sonores associées.

402 Signalisation verticale m³

Les prix unitaires comprennent :


la présentation du certificat d'homologation du revêtement rétro
réfléchissant délivré par un service agréé ;
la fourniture à pied d'œuvre du panneau réflectorisé conforme aux
prescriptions du Code de la Route,
la fourniture à pied d'œuvre du support de longueur supérieure à 2,50
m;
les travaux d’implantation en terrain de toute nature et y compris en
terrain rocheux ;
la mise en œuvre d’un socle en béton C350, y compris saillie en crête
de forme pointe de diamant au mortier ;
toutes sujétions de finition, lissage, réglage et de réfection des abords

toutes autres sujétions, conformément aux dispositions des


Spécifications Techniques.
Les quantités estimées sont reprises dans le détail estimatif.
L’Entrepreneur est rémunéré sur base des quantités réellement
exécutées et prises en attachement.
402.1 Fourniture et pose de panneaux de panneaux type A, B, AB, C U
Ce prix rémunère, à l’unité, les panneaux de type A, B, AB, C.
réflectorisés conformément aux prescriptions techniques
402.2 Fourniture et pose de panneaux de direction de type D U
Ce prix rémunère, à l’unité, les panneaux de direction de type D.
réflectorisés conformément aux prescriptions techniques
402.3 Fourniture et pose de panneaux de type EB U
Ce prix rémunère, à l’unité, les panneaux de type EB. réflectorisés

209
Section IV – Formulaires de soumission des offres

conformément aux prescriptions techniques


402.4 Fourniture et pose de panneaux de type G U
Ce prix rémunère, à l’unité, les panneaux de type G. réflectorisés
conformément aux prescriptions techniques
402.5 Fourniture et pose de panneaux de type M U
Ce prix rémunère, à l’unité, les panneaux de type M. réflectorisés
conformément aux prescriptions techniques

500. MESURES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES.

N° Désignation Prix HTVA


Unité
Prix (avec les prix unitaires en lettres) (en chiffres)
500 Mise en œuvre du PAES de l’entreprise

Ce prix comprend l’ensemble des opérations effectuées par


l’entrepreneur dans le cadre de la mise en œuvre de son PAES dans la
phase d’entretien.
Mise en œuvre des dispositions et exigences relatives à la gestion de
501.1
l’environnement et à la Santé & Sécurité : (3% du total) FFT

210
Section IV – Formulaires de soumission des offres

DETAIL QUANTITATIF ET ESTIMATIF POUR LES TRAVAUX D’URGENCE

N° UNIT P. Unitaire
DESIGNATION Quantité Total. HTVA
Prix E HTVA
100. PRIX GENERAUX.
101 Réalisation des déviations km 2 -
Régulation du trafic et entretien de
102 Km. Jr 60 -
la déviation
TOTAL SERIE 100 -
200. TERRASSEMENTS ET CHAUSSEE
201 Abattage d’arbres U 20 -

202 Déblaiement non réutilisable m³ 10 000 -


203 Remblais provenant d’emprunts m³ 2 000 -
204 Remise en forme de la plate-forme m² 14 000 -
Couche de fondation en latérite
205 m³ 3 000
naturelle
Couche de fondation en latérite
206 m³ 2 500 -
améliorée au ciment
Couche de base en grave bitume
207 m³ 1 800 -
0/20
Fourniture et mise en œuvre de
208 Béton Bitumineux à Module Elevé m³ 800 -
(BBME)
209 Accotements en enduit bicouche m² 6 000 -
TOTAL SERIE 200 -
300. ASSAINISSEMENT – OUVRAGES D’ART.
Fouilles pour ouvrages
301 m3 960 -
hydrauliques
302 Remblais contigus aux ouvrages m3 500
303 Béton de propreté m3 80 -
304 Béton de qualité Q350 m² 350 -
Badigeonnage pour parements -
305 m² 320
enterrés des ouvrages hydrauliques
306 Garde-corps type S8 ml 40
307 Enrochements m3 60 -
TOTAL SERIE 300 -
400. SIGNALISATION ET EQUIPEMENTS.
401 Signalisation horizontale -
Peinture rétro-réfléchissante pour -
401.1 ml 1 200
ligne continue
401.2 Peinture rétro-réfléchissante pour ml 300 -

211
Section IV – Formulaires de soumission des offres

ligne discontinue de 3 m avec


espacement de 10,00 m
Peinture rétro-réfléchissante pour -
401.3 ligne discontinue avec espacement ml 200
de 1,33 m
Peinture rétro-réfléchissante pour -
401.4 ligne discontinue avec espacement ml 300
de 3,50 m
Peinture rétro-réfléchissante pour -
marques transversales pour lignes
401.5 m² 50
d'arrêt ou passage piétons ou
autres
402 Signalisation verticale
Fourniture et pose de panneaux de
402.1 U 20
panneaux type A, B, AB, C
Fourniture et pose de panneaux de
402.2 U 6
direction de type D
Fourniture et pose de panneaux de
402.3 U 4
type EB
Fourniture et pose de panneaux de
402.4 U 2
type G
Fourniture et pose de panneaux de
402.5 U 2
type M
TOTAL SERIE 400 -

500 MESURES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES


500 Mise en œuvre du PAES de
l’entreprise
500.1 Mise en œuvre des dispositions FFT 1
et exigences environnementales
et sociales

100 - PRIX GENERAUX -


200 - TERRASSEMENTS ET CHAUSSEES -
300 - ASSAINISSEMENT – OUVRAGES D'ART -
400 - SIGNALISATION ET EQUIPEMENTS -
500 – MESURES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES -
TOTAL HTVA

212
Section V – Enoncé des travaux et services

DEUXIÈME PARTIE

SECTION V
ÉNONCÉ DES TRAVAUX ET
SERVICES

213
Section V – Enoncé des travaux et services

TABLE DES MATIERES

PARTIE A. SPECIFICATIONS RELATIVES AUX SERVICES D'ENTRETIEN BASES SUR LES


RESULTATS ET LES PERFORMANCES.....................................................................................................220
1. PRINCIPE DES MARCHÉS DE GESTION ET D’ENTRETIEN DES ROUTES PAR NIVEAUX
DE SERVICE CADRE GÉNÉRAL DES CONTRATS PAR NIVEAU DE SERVICE...............................221
1.1 L’APPROCHE GENIS.............................................................................................................................221
1.2 PAIEMENT LIÉ À LA PERFORMANCE.............................................................................................226
1.3 NIVEAUX DE QUALITÉ DE SERVICE...............................................................................................226
1.4 ASPECTS DE GESTION.........................................................................................................................227
1.5 ÉTUDES ET CONCEPTION PAR L’ENTREPRISE...........................................................................228
1.6 TRAVAUX D’URGENCE........................................................................................................................229
1.7 CHIFFRAGE DES OFFRES....................................................................................................................229
1.8 AVANTAGES POTENTIELS DES CONTRATS À NIVEAU DE SERVICE...................................229
2. DESCRIPTION DES SERVICES À ASSURER....................................................................................230
2.1 SPÉCIFICATIONS GÉNÉRALES.........................................................................................................230
2.1.1 ÉTENDUE DES SERVICES À ASSURER..................................................................................................230
2.1.2 LA ZONE DU PROJET...........................................................................................................................230
2.1.2.1 Découpage Administratif.........................................................................................................231
2.1.2.2 Démographie............................................................................................................................231
2.1.2.3 Caractéristiques naturelles......................................................................................................232
2.1.3 DESCRIPTION GÉNÉRALE DES SECTIONS DE ROUTE OBJET DU MARCHÉ............................................232
2.1.4 DONNÉES DE RÉFÉRENCE...................................................................................................................233
2.1.4.1 Trafic........................................................................................................................................233
2.1.4.2 Caractéristiques de la route.....................................................................................................234
2.1.5 CRITÈRES DE CONCEPTION POUR LES TRAVAUX DE RÉHABILITATION..............................................235
2.1.6 TRAVAUX DE RÉHABILITATION À EXÉCUTER PAR L’ENTREPRENEUR................................................235
2.1.7 EXTRACTION DE MATÉRIAUX.............................................................................................................235
2.1.8 UNITÉ D’AUTOCONTRÔLE DE L’ENTREPRENEUR................................................................................236
2.1.9 MATÉRIEL DE COMMUNICATIONS.......................................................................................................237
2.1.10 RÈGLEMENTS DU CHANTIER ET PROCÉDURES DE TRAVAIL..........................................................237
2.1.11 FONCTIONS DU PERSONNEL DU PROJET.........................................................................................237
2.1.11.1 FONCTIONS DU PERSONNEL DU PROJET.........................................................................................237
2.2 DOCUMENTS ET RAPPORTS..............................................................................................................238
2.2.1 PROGRAMME D’EXÉCUTION...............................................................................................................238
2.2.2 MISE À JOUR DE LA BASE DE DONNÉES POUR L’ADMINISTRATION DE LA ROUTE............................242
2.2.3 RAPPORT DE REMISE-REPRISE............................................................................................................242
2.3 MODALITÉS DE CONTRÔLE DES NIVEAUX DE SERVICE........................................................243
2.3.1 CONTRÔLES FORMELS DES NIVEAUX DE SERVICE..............................................................................243
2.3.2 CONTRÔLES INFORMELS DES NIVEAUX DE SERVICE..........................................................................243
2.3.3 MOYENS UTILISÉS POUR LES CONTRÔLES..........................................................................................244
2.3.4 SPÉCIFICATION DES CRITÈRES DE QUALITÉ CORRESPONDANT AUX NIVEAUX DE SERVICE...............244
2.3.4.1 Utilisation de la route..............................................................................................................244
2.3.4.2 Confort de l’Usager de la Route ;...........................................................................................245
2.3.4.3 Mesure de Durabilité...............................................................................................................248
2.3.5 SERVICES DE GESTION DE LA ROUTE.................................................................................................257
a) Critères de niveaux de service...........................................................................................................258
b) Méthodologie de Contrôle......................................................................................................................259

214
Section V – Enoncé des travaux et services

2.3.6 EXIGIBILITÉ PROGRESSIVE DES NIVEAUX DE SERVICE.......................................................................262


2.3.6.1 Sections de routes....................................................................................................................262
2.3.6.2 Chronologie de l’exigibilité du respect des Niveaux de service..............................................262
2.3.7 RÉFACTIONS FORFAITAIRES................................................................................................................262
2.3.7.1 Détermination des réfactions................................................................................................262
2.3.7.2 Détermination des pénalités de retard.....................................................................................267
2.3.8 PRÉSENTATION TYPE DES DÉCOMPTES MENSUELS.............................................................................268
2.3.9 QUALITÉ DES MATÉRIAUX À UTILISER...............................................................................................270
PARTIE B SPECIFICATIONS TECHNIQUES RELATIVES AUX TRAVAUX ROUTIERS...............274
CHAPITRE 1 PRESCRIPTIONS GENERALES...........................................................................................275
1.1. PRESENTATION DU PROJET.................................................................................................................275
1.1.1 OBJET DU MARCHÉ.......................................................................................................................275
1.1.2 DONNÉES GÉNÉRALES.................................................................................................................275
1.1.2.1 Définitions................................................................................................................................275
1.1.2.2 Planimétrie et altimétrie..........................................................................................................276
1.1.2.3 Données géotechniques............................................................................................................276
1.1.2.4 Données hydrauliques..............................................................................................................276
1.1.2.5 Réseaux de concessionnaires...................................................................................................276
1.1.2.6 Contexte climatique.................................................................................................................276
1.1.3 DONNÉES GÉOMÉTRIQUES ET FONCTIONNELLES...............................................................277
1.1.3.1 Généralités...............................................................................................................................277
1.1.3.2 Tracé en plan...........................................................................................................................277
1.1.3.3 Profils en long :.......................................................................................................................277
1.1.3.4 Profils en travers :...................................................................................................................277
1.1.3.5 Les terrassements.....................................................................................................................278
1.1.3.6 Structures des chaussées..........................................................................................................278
1.1.3.7 Assainissement transversal......................................................................................................279
1.1.3.8 Equipement, sécurité, signalisation.........................................................................................280
1.2. RÉGLEMENTS TECHNIQUES GENERAUX.................................................................................280
1.2.1 NORMES :.........................................................................................................................................280
1.2.2 CONDITIONS D’EQUIVALENCE..................................................................................................287
1.3. DISPOSITIONS GENERALES..........................................................................................................288
1.3.1 ACCEPTATION OU REFUS DE L’INGENIEUR D'UNE EQUIVALENCE.................................288
1.3.2 DOCUMENTS POUR L’INGENIEUR ET LE MAÎTRE D’OUVRAGE........................................288
1.3.3 MODE DE CONSTRUCTION DE L’OUVRAGE...........................................................................288
1.3.4 CONSISTANCE DES TRAVAUX...................................................................................................288
1.3.5 CONTRAINTES GENERALES D’EXECUTION...........................................................................289
1.3.5.1 Contraintes techniques d’exécution.........................................................................................289
1.3.5.2 Contrainte liées aux réseaux de services.................................................................................289
1.3.6 CONTRAINTES PARTICULIÈRES IMPOSÉES AU CHANTIER................................................289
1.3.7 CONTRAINTES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES SPÉCIFIQUES..............................290
1.3.8 DOCUMENTS À FOURNIR PAR L’ENTREPRENEUR................................................................291
1.3.8.1 Dispositions générales.............................................................................................................291
1.3.8.2 Liste des documents à fournir..................................................................................................291
1.3.9 PLAN INTÉGRÉ DE GESTION DE PROJET ET DE LA CONSTRUCTION...............................292
1.3.9.1 Organisation de l’entrepreneur...............................................................................................292
1.3.9.2 Programme d’exécution des travaux.......................................................................................292
1.3.9.3 Programme de préparation des études d’exécution................................................................293
1.3.9.4 Documents d’exécution............................................................................................................293
1.3.9.5 Plans des installations de chantier..........................................................................................295
1.3.9.6 Documents de suivi du contrôle interne...................................................................................295
1.3.9.7 États périodiques et rapports...................................................................................................295
1.3.9.8 Réunions de chantier................................................................................................................297
1.3.9.9 Dossier de récolement de l’ouvrage........................................................................................298
1.3.10 SYSTÈME D’ASSURANCE QUALITÉ.....................................................................................298
1.3.10.1 Plan qualité..............................................................................................................................298

215
Section V – Enoncé des travaux et services

1.3.10.2 Procédures qualité..................................................................................................................299


1.3.10.3 Formulaires qualité................................................................................................................300
1.3.10.4 Audit qualité interne de l’Entrepreneur...................................................................................300
1.3.11 PLAN SURETE............................................................................................................................301
1.3.12 PLAN DE CIRCULATION..........................................................................................................301
1.3.13 PLAN D’ACTION ENVIRONNEMENTALE, SOCIALE (PAES)............................................301
1.3.14 AUDIT QUALITÉ PAR LE MAITRE D’OUVRAGE................................................................301
1.3.15 PLANCHE D’ESSAI....................................................................................................................301
1.3.15.1 Généralités...............................................................................................................................301
1.3.15.2 Objectifs...................................................................................................................................302
1.3.14.3 Modalités d'exécution..............................................................................................................302
1.3.14.4 Matériels..................................................................................................................................300
1.3.14.5 Essais et contrôles...................................................................................................................300
1.3.14.6 Coûts.......................................................................................................................................300
1.3.16 APPROBATION DE L’INGÉNIEUR..........................................................................................300
1.3.15.1 Dispositions générales.............................................................................................................300
1.3.15.2 Délais......................................................................................................................................301
1.3.15.3 Demande d’approbation.........................................................................................................301
1.3.15.4 Approbation finale...................................................................................................................301
1.3.15.5 Mention "Bon pour exécution"................................................................................................301
1.4 – INSTALLATIONS DE CHANTIER........................................................................................................302
1.4.1 GÉNÉRALITÉS................................................................................................................................302
1.4.2 INSTALLATIONS DE L’ENTREPRENEUR..................................................................................304
1.4.3 DESCRIPTIONS DES INSTALLATIONS DE L’INGÉNIEUR ET DU MAÎTRE D’OUVRAGE304
1.5 TRAVAUX PREPARATOIRES.................................................................................................................309
1.6 TERRASSEMENTS....................................................................................................................................309
1.7 CHAUSSEE..................................................................................................................................................310
1.8 OUVRAGES HYDRAULIQUES ET ASSAINISSEMENT.....................................................................310
1.9 DISPOSITIFS DE SIGNALISATION........................................................................................................310
1.10 - ORGANISATION ET PREPARATION DES TRAVAUX..................................................................311
1.11 – SIGNALISATION DE CHANTIER......................................................................................................312
1.12 – CONTRÔLE DU COMPACTAGE........................................................................................................312
CHAPITRE 2 TRAVAUX PREPARATOIRES.............................................................................................313
2.1 - IMPLANTATION DU PROJET.........................................................................................................314
2..1.1 IMPLANTATION DE LA ROUTE..................................................................................................314
2.1.2 MISE AU POINT DES DOCUMENTS D’EXECUTION DES TERRASSEMENTS.....................314
2.2 - DEGAGEMENT DE L'EMPRISE............................................................................................................315
2.3 - RESEAUX DE SERVICES........................................................................................................................315
2.4 - PREPARATION DU TERRAIN...............................................................................................................315
2..4.1 NETTOYAGE DU TERRAIN - DEBROUSSAILLEMENT...........................................................315
2..4.2 DEMOLITION DES OUVRAGES...................................................................................................315
2.4.3 CARRIERES - EXCAVATIONS......................................................................................................316
2.4.4 REMBLAYAGE DES FOUILLES...................................................................................................316
2.4.5 PASSAGES ROUTIERS PROVISOIRES........................................................................................316
2.4.5 DEPOSE DE LA SIGNALISATION EXISTANTE.........................................................................316
CHAPITRE 3 TERRASSEMENTS GENERAUX.........................................................................................317
3.1 - PROVENANCE ET QUALITE DES MATERIAUX.............................................................................318
3.1.1 PROVENANCE ET FOURNITURE DES MATERIAUX...............................................................318
3.1.2.1 Géométrie du projet et mouvement des terres.................................................................................321
3.1.2.2 Études d’exécution relatives aux emprunts pour terrassements.....................................................321

216
Section V – Enoncé des travaux et services

3.1.3 QUALITE DES MATERIAUX.........................................................................................................322


3.2 - EXECUTION DES DEBLAIS...................................................................................................................322
3..2.1 EXECUTION DES DEBLAIS ET REDANS...................................................................................322
3..2.2 REHABILITATION ET REPROFILAGE DES TALUS EXISTANTS...........................................322
3.3 - ZONES D’EMPRUNTSS POUR REMBLAIS........................................................................................323
3.4 - OPERATIONS PREALABLES A LA MISE EN ŒUVRE....................................................................324
3..4.1 PURGES............................................................................................................................................324
3..4.2 DECAPAGE DE L'EMPRISE DE LA ROUTE................................................................................324
3..4.3 PREPARATION DE L’ASSISE DE REMBLAI..............................................................................324
3.5 - REMBLAIS.................................................................................................................................................324
3..5.1 MISE EN ŒUVRE............................................................................................................................324
3..5.2 COMPACTAGE................................................................................................................................325
3.6 - REDANS......................................................................................................................................................325
3..6.1 MISE EN ŒUVRE............................................................................................................................325
3..6.2 COMPACTAGE................................................................................................................................325
3.7 TOLÉRANCES GÉOMÉTRIQUES...........................................................................................................326
3.8 - CONTROLE - RECEPTIONS..................................................................................................................326
3..8.1 CONTRÔLE PENDANT LES TRAVAUX..........................................................................................326
3..8.2 CONTRÔLES GÉOTECHNIQUES......................................................................................................326
3..8.2.1 Contrôle à la charge de l’entrepreneur (contrôle interne)............................................................326
3..8.2.2 Contrôle et réception par l’Ingénieur............................................................................................326
3..8.3 CONTRÔLES ET RÉCEPTION TOPOGRAPHIQUE.........................................................................327
3..8.3.1 Contrôle à la charge de l’entrepreneur (contrôle interne)............................................................327
3..8.3.2 Contrôle et réception par l’Ingénieur............................................................................................327
3.9 – PLANTATIONS D’ARBRES...................................................................................................................327
3.10 – POINTS D’ARRÊT..................................................................................................................................327
3.11 PROCÉDURES D’EXÉCUTION.......................................................................................................328
3..11.1 LISTE DES PROCÉDURES D’EXÉCUTION DE TERRASSEMENT......................................328
3...11.2 DOCUMENTS ANNEXÉS AUX PROCÉDURES D’EXÉCUTION.........................................329
CHAPITRE 4 CHAUSSEE...............................................................................................................................330
4.1 – CONSISTANCE DES TRAVAUX...........................................................................................................331
4.2 – ETUDES D’EXÉCUTION DES CHAUSSÉES.......................................................................................332
4..2.1 PROSPECTION DES GISEMENTS LATÉRITIQUES POUR COUCHES DE FORME, COUCHES
DE FONDATION ET COUCHES DE BASE.................................................................................................332
4..2.2 CARACTÉRISATION DES LATÉRITES NATURELLES DES GISEMENTS PROSPECTÉS...332
4..2.3 ETUDE DE PERFORMANCE, PAR EMPRUNT, DES MÉLANGES AU CIMENT POUR LES
LATÉRITES VÉRIFIANT LES SPÉCIFICATIONS DE COUCHE DE FONDATION...............................333
4..2.4 FINALISATION DU DIMENSIONNEMENT STRUCTURAL DE LA CHAUSSÉE EN
FONCTION DE LA CARACTÉRISATION DES MÉLANGES...................................................................334
4.3.1 GRAVILLONS DE ROCHES MASSIVES......................................................................................335
4.4 – COUCHE DE FORME..............................................................................................................................337
4..4.1 MATERIAUX POUR COUCHE DE FORME.................................................................................337
4..4.1.1 Provenance..............................................................................................................................337
4..4.1.2 Qualité......................................................................................................................................337
4..4.2 EXECUTION DES COUCHES DE FORME...................................................................................338
4..4.3 CONTROLES - RECEPTION...........................................................................................................338
4..4.3.1 Réception géotechnique...........................................................................................................338
4..4.3.2 Réception topographique.........................................................................................................338
4..5.1 MATERIAUX POUR COUCHE DE FONDATION........................................................................339

217
Section V – Enoncé des travaux et services

4..5.1.1 Provenance..............................................................................................................................339
4..5.1.2 Qualité......................................................................................................................................339
4..5.1.3 Ciment......................................................................................................................................340
4..5.2 EXECUTION DE LA COUCHE DE FONDATION........................................................................341
4..5.2.1. Fabrication....................................................................................................................................342
4..5.2.2. Mise en œuvre...............................................................................................................................343
4..5.2.3 Contrôles à la mise en œuvre.........................................................................................................345
4..5.3 CONTROLES - RECEPTION...........................................................................................................346
4..5.3.1 Réception géotechnique...........................................................................................................346
4..5.3.2 Réception topographique.........................................................................................................346
4.6 – COUCHE DE BASE..................................................................................................................................347
4..6.1 MATERIAUX........................................................................................................................................347
4..6.1.1 Provenance..............................................................................................................................347
4..6.1.2 Qualité......................................................................................................................................347
4..6.1.3 PAQ – Contrôle interne...........................................................................................................349
4..6.2 ÉTUDE DE FORMULATION..............................................................................................................349
4..6.3 FABRICATION.....................................................................................................................................349
4..6.3.1 Les granulats............................................................................................................................350
4..6.3.2 Teneur en filler.........................................................................................................................351
4..6.3.3 Teneur en liant.........................................................................................................................351
4..6.3.4 Essais de formulation et de convenance de la grave bitume...................................................351
4..6.3.5 Malaxage..................................................................................................................................351
4..6.3.6 Contrôle de la fabrication........................................................................................................352
4..6.4 TRANSPORT ET MISE EN OEUVRE.................................................................................................354
4..6.4.1 Chargement et transport de la grave bitume...........................................................................354
4..6.4.2 Mise en œuvre de la grave bitume...........................................................................................354
4..6.4.3 Contrôle de la mise en œuvre de la grave bitume....................................................................355
4..6.4.4 Contrôle géométrique de la mise en œuvre..............................................................................355
4..6.4.5 Joints transversaux..................................................................................................................355
4..6.4.6 Joints longitudinaux.................................................................................................................355
4..6.4.7 Autres joints.............................................................................................................................356
4..6.4.8 Compactage de la grave bitume..............................................................................................356
4..6.4.9 Mode d’exécution du compactage...........................................................................................356
4.6.5 CONTROLE DE LA MISE EN OEUVRE.............................................................................................356
4..6.5.1 Contrôles géotechniques à la charge de l’Entrepreneur.........................................................356
4..6.5.2 Contrôles géotechniques à la charge de l’Ingénieur...............................................................357
4..6.5.3 Réception topographique - tolérances.....................................................................................358
4.7- LIANTS POUR REVÉTEMENT, BASE ET IMPRÉGNATION..........................................................358
4.7.1 DÉFINITION DES LIANTS..................................................................................................................358
4.7.2 QUALITÉ DES LIANTS POUR DIFFÉRENTES COUCHES.............................................................359
4.7.3 LIVRAISON ET STOCKAGE...............................................................................................................359
4.7.4 CONTRÔLES.........................................................................................................................................359
4.8 - IMPRÉGNATION SUR COUCHE DE FONDATION..........................................................................359
4.9 – ENDUITS SUPERFICIELS ET COUCHE D’ACCROCHAGE..........................................................360
4..9.1 – ENDUIT SUPERFICIEL MONOCOUCHES....................................................................................360
4.9.2 – ENDUIT SUPERFICIEL BICOUCHE................................................................................................362
4..9.3 – COUCHE D’ACCROCHAGE............................................................................................................362
4.10 – BÉTON BITUMINEUX..........................................................................................................................363
4.10.1 DÉFINITION DU BÉTON BITUMINEUX.................................................................................363
4..10.2 GRANULATS...............................................................................................................................363
4..10.3 LE LIANT HYDROCARBONÉ POUR LE BBME :..................................................................363
4..10.4 EXÉCUTION DU BÉTON BITUMINEUX................................................................................364
4..10.4.1 Essais de formulation et de convenance du béton bitumineux................................................364
4..10.4.2 Emplacement des centrales......................................................................................................365
4..10.4.3 Alimentation du sécheur - Pré doseur de granulats................................................................365

218
Section V – Enoncé des travaux et services

4..10.4.4 Chauffage et déshydratation des granulats.............................................................................365


4..10.4.5 Dépoussiérage..........................................................................................................................366
4..10.4.6 Alimentation en granulats d’un malaxeur discontinu..............................................................366
4..10.4.7 Alimentation en granulats d’un malaxeur continu..................................................................366
4..10.4.8 Préparation et emploi du filler................................................................................................367
4..10.4.9 Préparation et emploi du liant.................................................................................................367
4..10.4.10 Alimentation en liant du malaxeur.............................................................................................367
4..10.4.11 Malaxage....................................................................................................................................368
4..10.4.12 Chargement et transport du Béton Bitumineux (BB).................................................................369
4..10.4.13 Mise en œuvre du Béton Bitumineux (BB).................................................................................369
4.10.4.14 Joints...........................................................................................................................................375
4..10.4.15 Compactage du béton bitumineux..............................................................................................375
4..10.5 CONTRÔLES GÉOTECHNIQUES À LA CHARGE DE L’ENTREPRENEUR.......................376
4..10.7 RÉCEPTION TOPOGRAPHIQUE - TOLÉRANCES.................................................................378
4.10.8 MESURES DE L’UNI..........................................................................................................................378
4.11 - PAVES.......................................................................................................................................................378
4.11.1 MATÉRIAUX...............................................................................................................................378
4.11.1.1 Domaines de réalisation...............................................................................................................378
4.11.1.2 Spécifications................................................................................................................................374
4.11.1.3 Descriptions..................................................................................................................................379
4.11.2 MISE EN ŒUVRE.......................................................................................................................379
4.11.2.1 Préparation...................................................................................................................................380
4.11.2.2 Exécution des travaux...................................................................................................................380
4.12 – PLAN D’ASSURANCE QUALITÉ (PAQ) POUR LES TRAVAUX DE CHAUSSÉE.....................384
4.12.1 GÉNÉRALITÉS............................................................................................................................384
4..12.2 POINTS D’ARRÊT......................................................................................................................384
4.12. 3 PROCÉDURES D’EXÉCUTION.................................................................................................386
4.12.3.1 Liste des procédures d’exécution des travaux de chaussée..........................................................386
4..12.3.2 Documents annexés aux procédures d’exécution....................................................................386
CHAPITRE 5 OUVRAGES HYDRAULIQUES ET D’ASSAINISSEMENT............................................387
5.1- PROVENANCE ET QUALITÉ DES MATÉRIAUX.......................................................................388
5.1.1 COMPOSITION ET MATERIAUX POUR BETON D’OUVRAGES HYDRAULIQUES............388
5..1.1.1 Composition des bétons...........................................................................................................388
5.1.2 LIANTS HYDRAULIQUES.............................................................................................................389
5..1.3 SABLES.............................................................................................................................................391
5..1.3.1 Sable pour mortier et bétons....................................................................................................391
5..1.4 GRANULATS MOYENS ET GROS POUR BÉTON......................................................................393
5..1.5 ADJUVANTS....................................................................................................................................395
5..1.6 EAU DE GÂCHAGE........................................................................................................................395
5..1.7 PRODUIT DE CURE........................................................................................................................395
5..1.8 ACIERS POUR BÉTON ARMÉ.......................................................................................................395
5..1.8.1 Armatures rondes lisses...........................................................................................................396
5..1.8.2 Armatures à haute adhérence..................................................................................................396
5..1.9 COFFRAGES....................................................................................................................................397
5..1.10 REPÈRES DE NIVELLEMENT..................................................................................................397
5..1.11 BADIGEON POUR PAREMENTS CACHÉS DE BÉTON........................................................397
5..1.12 ÉLÉMENTS PRÉFABRIQUÉS...................................................................................................397
5..1.13 GARDE CORPS...........................................................................................................................397
5..1.14 BORDURES (T1, T2 ET I4).........................................................................................................397
5..1.15 MOELLONS.................................................................................................................................398
5..1.16 GABIONS.....................................................................................................................................398
5..1.17 MATÉRIAUX POUR MURS EN PIERRE, GABIONS, PERRÉS ET ENROCHEMENT........399
5..1.17.1 Moellons pour maçonneries, gabions, enrochement, perrés maçonnés.............................399
5..1.17.2 Cages métalliques pour gabions..............................................................................................399
5.2- MODE D’EXÉCUTION DES OUVRAGES......................................................................................401

219
Section V – Enoncé des travaux et services

5.2.1 FOSSES LONGITUDINAUX ET DIVERGENTS EN TERRE............................................................401


5.2.2 FOSSÉS LONGITUDINAUX REVÊTUS.............................................................................................401
5.2.3 CANIVEAUX ET BORDURES CHASSE-ROUES EN BÉTON ARMÉ........................................402
5.2.4 PERRÉS MAÇONNÉS.....................................................................................................................402
5.2.5 MAÇONNERIE EN MOELLONS....................................................................................................402
5.2.6 REPROFILAGE ET NETTOYAGE DES EXUTOIRES D'OUVRAGES.......................................402
5.2.7 FILETS D'EAU.....................................................................................................................................403
5.2.8 BORDURES......................................................................................................................................403
5.2.9 DESCENTES D’EAU.......................................................................................................................403
5.2.10 DALOTS-CADRES EN BÉTON ARMÉ.....................................................................................400
5.2.11 BADIGEONS POUR PAREMENTS ENTERRÉS......................................................................401
5.2.12 LISTE DES OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT.....................................................................401
5.3 PLAN D’ASSURANCE QUALITÉ ET ÉTUDES D’EXÉCUTION................................................403
5..3.1 POINTS D’ARRÊT ET POINTS CRITIQUES................................................................................403
5..3.2 GESTION DE LA QUALITÉ DES PARTIES EN BÉTON.............................................................403
5..3.3 PROCÉDURES D’EXÉCUTION.....................................................................................................404
5..3.3.1 Liste des procédures d’exécution.............................................................................................404
5..3.3.2 Documents annexés aux procédures d’exécution....................................................................404
5..3.4 DOCUMENTS DE SUIVI DU CONTRÔLE INTERNE.................................................................404
CHAPITRE 6 DISPOSITIFS DE SECURITE.................................................................................................405
6.1 - SIGNALISATION ET EQUIPEMENTS.................................................................................................406
6..1.1 CONSISTANCE DES TRAVAUX...................................................................................................406
6..1.2 DESCRIPTION DES TRAVAUX....................................................................................................406
6..1.2.1 Généralités...............................................................................................................................406
6..1.3 PROVENANCE ET QUALITE DES MATERIAUX.......................................................................406
6.2 - SIGNALISATION VERTICALE.............................................................................................................407
6..2.1 IMPLANTATION.............................................................................................................................407
6..2.1.1 Implantation verticale et latérale.............................................................................................407
6.2..1.2 Implantation longitudinale..................................................................................................407
6.3 – SIGNALISATION HORIZONTALE......................................................................................................409
6..3.1 PEINTURE ROUTIERE...................................................................................................................409
6..3.2 MODE D'EXECUTION DES TRAVAUX.......................................................................................410
6..3.3 APPLICATION DES PRODUITS DE MARQUAGE AU SOL......................................................410
6..3.4 CONTROLE D'EXECUTION DU MARQUAGE AU SOL............................................................410
6..4.1 CONSISTANCE DES TRAVAUX...................................................................................................411
6..4.2 NORMES...........................................................................................................................................411
6.4.3 DESCRIPTION DES TRAVAUX....................................................................................................412
6..4.4 FEUX TRICOLORES.......................................................................................................................412
6..4.5 ARMOIRE.........................................................................................................................................414
6..4.6 CÂBLE DE DISTRIBUTION...........................................................................................................414
6.5 - BORNES PENTA-KILOMETRIQUES ET BALISES DE VIRAGES.................................................416
CHAPITRE 7- FICHES RÉCAPITULATIVES DE LA QUALITÉ DES MATÉRIAUX..........................418
CHAPITRE 8 - CONTROLE DES TRAVAUX...............................................................................................435
CHAPITRE 9 : ANNEXES...............................................................................................................................449
PARTIE C : SPECIFICATIONS PROPRES AUX TRAVAUX D’URGENCE..........................................464
PARTIE D – SPECIFICATIONS RELATIVES AUX ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX ET
SOCIAUX............................................................................................................................................................468
ARTICLE.1. CADRE GÉNÉRAL DES MESURES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES
1.1 Engagements et normes générales
1.2 Conformité
1.3 Fournisseurs et sous-Traitants
1.4 Paiement

220
Section V – Enoncé des travaux et services

1.5 Soumissions de document PAES


ARTICLE.2. OBLIGATIONS ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES DE L’ENTREPRENEUR
2.1 Obligations environnementales et sociales générales de l’Entrepreneur
2.2 Obligations environnementales et sociales particulières de l’Entrepreneur
2.3 Prescriptions relatives au Plan d’Intégration Genre et Inclusion Sociale
2.4 Prescriptions relatives au Plan de Lutte contre les Migrations Induites
2.4.1 Limitation des afflux d’immigrants liés au Projet
2.4.2 Atténuation des conséquences néfastes de l’immigration
2.5 Prescriptions relatives au Plan de Lutte contre la Traite des Personnes
2.5.1 Engagement de l’Entrepreneur vis-à-vis de la traite des personnes
2.5.2 Sensibilisation
2.5.3 Lutte contre le travail des enfants
2.5.4 Lutte contre le travail forcé
2.5.5 Lutte contre les foyers potentiels de prostitution forcée
ARTICLE.3. ÉLABORATION DU PLAN D’ACTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DE CHANTIER (PAES)
3.1 Dispositions générales
3.2 Contenu du PAES
3.2.1 Composantes du PAES
3.2.2 Élaboration des Plans de Protection Spécifiques aux Sites (PPSS)
3.2.3 Elaboration du Plan d’Embauche et de Promotion du Développement Local (PEPDL)
3.2.4 Elaboration du plan de gestion, hygiène, santé et sécurité (PGHSS)
3.2.5 Contenu du Plan de Lutte contre les IST/VIH/SIDA
3.2.6 Élaboration du Plan de Prévention et de Réponses aux Situations d’Urgence
3.2.7 Élaboration du Plan de Gestion des Déchets (PGD)
3.2.8 Élaboration du Plan de Gestion des Carrières, Emprunts et Zones de Dépôts
3.2.9 Élaboration du Plan de fermeture des Sites
3.2.10 Élaboration du Plan d’Action d’Intégration du Genre et de l’Inclusion Sociale
ARTICLE.4. MESURES POUR LE RESPECT DES ZONES, LIEUX, ÉLÉMENTS ET PÉRIODES SENSIBLES
ARTICLE.5. PROTECTION DU MILIEU BIOPHYSIQUE
5.1 Contrôle des polluants gazeux
5.2 Bannissement du bois et du charbon de bois comme sources d’énergie dans les installations fixes
5.3 Limitation de l’érosion des sols
5.4 Protection des eaux de surface et des nappes aquifères
5.5 Protection de la flore
5.6 Préservation des plantations d’alignement et d’ornementation
5.7 Protection de la faune
5.8 Concertation avec les éleveurs de bétail
5.9 Respect des ressources culturelles et archéologiques
ARTICLE.6. PROTECTION DU MILIEU SOCIAL
6.1 Protection de la population contre les émissions atmosphériques de polluants
6.2 Protection de la population contre les poussières
6.3 Protection de la population contre le bruit
6.4 Limitation des préjudices causés aux propriétés
6.5 Limitation des interruptions de réseaux
6.6 Maintien des accès aux habitations, bâtiments et marchés hebdomadaires et marchés de bois
6.7 Alimentation en eau de la base de vie et du chantier respectant la satisfaction des besoins en eau
des populations riveraines
6.8 Festivals et coutumes religieuses
6.9 Sensibilisation du personnel à la protection de l’environnement et à la bonne conduite vis- à - vis
des populations locales
6.10 Plaintes des riverains/nes
ARTICLE.7. ÉTABLISSEMENT DE RAPPORTS DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE PAR
L’ENTREPRENEUR
7.1 Rapports sur les aspects environnementaux, sociaux, sanitaires et sécuritaires
7.2 Modalités de reportage, procédures de transmission et validation des rapports
ARTICLE.8. SITES D’INSTALLATIONS FIXES À L’USAGE DE L’ENTREPRENEUR
ARTICLE.9. HYGIÈNE, SANTÉ, SÉCURITÉ ET ACCIDENTS
9.1 Dispositions générales
9.2 Responsable Hygiène-Santé-Sécurité
9.3 Mesures de sécurité

221
Section V – Enoncé des travaux et services

9.3.1 Clôture temporaire


9.3.2 Eclairage
9.3.3 Activités à proximité des équipements électriques
9.3.4 Consignes de sécurité
9.3.5 Vêtements et équipements de protection
9.3.6 Sécurité machine des grands équipements
9.3.7 Services de lutte contre l’incendie
9.3.8 Procédures et précautions générales applicables aux matières dangereuses
9.3.9 Stockage des carburants et lubrifiants
9.3.10 Gestion des explosifs à la carrière de Ouna
9.3.11 Autres mesures de préparation et réponses aux situations d’urgences
9.4 Mesures de santé du personnel
9.4.1 Services de premiers secours et services médicaux
9.4.2 Aménagement des horaires de travail
9.4.3 Lutte contre les foyers d’insectes vecteurs de maladies
9.5 Hygiène Générale des installations fixes
9.5.1 Pratiques d’hygiène de base
9.5.2 Production et gestion de l’eau de service et sanitaire
9.5.3 Installations d’assainissement
9.5.4 Logements des travailleurs
9.6 Utilisation des ressources en eau
9.6.1 Le respect de la satisfaction des besoins en eau des populations
9.6.2 Le respect de la qualité de l’eau consommée par les populations
9.7 Gestion des déchets et effluents
9.7.1 Gestion des déchets banals
9.7.2 Gestion des déchets spéciaux
9.7.3 Gestion des eaux usées et des eaux vannes
9.7.4 Gestion des huiles usagées
ARTICLE.10. MESURES D'ACCOMPAGNEMENT ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES
10.1 Programme de sensibilisation et d’information générales sur le déroulement des travaux et leurs
conséquences sur les conditions de vie
10.2 Restitution des produits ligneux
10.3 Activités de sensibilisation des populations riveraines concernant les IST/VIH/SIDA
10.4 Aménagement et restitution des sites de bases vie et installations fixes
10.5 Nettoyage et remise en état du lit des cours d’eau temporaires (koris)
10.6 Reconstitution des sols et parcelles agricoles
10.7 Réutilisation et gestion des matériaux non réutilisés
ARTICLE.11. MESURES SPÉCIFIQUES À LA GESTION DES EMPRUNTS DE MATÉRIAUX MEUBLES, GISEMENTS
ET CARRIÈRES, DÉPÔTS DE MATÉRIAUX
11.1 Ouverture et utilisation d’un site d’emprunt et d’une carrière
11.2 Ouverture d’un site d’exploitation de roches sur le gisement de Ouna
11.3 Réhabilitation des zones d’emprunts après fermeture
11.4 Aménagement de la carrière de Ouna après exploitation
ARTICLE.12. VOIES D’ACCÈS, DE DÉVIATION ET DE CONTOURNEMENTS
12.1 Maintien des routes d’accès
12.2 Entretien des voies
12.3 Panneaux de signalisation des travaux et de sécurité routière
12.3.1 Panneaux de signalisations des travaux et de sécurité routière
12.4 Plan de circulation dans la ville de Dosso
12.5 Traitement des déviations et contournement après remise en circulation de l’axe routier
réhabilité
ARTICLE.13. GESTION DU PERSONNEL
13.1 Mode de recrutement
13.2 Règlement interne des employés
13.3 Activités de sensibilisation du personnel
13.3.1 Sensibilisation du personnel à la protection de l'environnement
13.3.2 Sensibilisation du personnel à la prévention contre les IST et le VIH-SIDA et autres maladies
ARTICLE.14. SUIVI DE LA MISE EN ŒUVRE DU PAES
14.1 Activités de surveillance environnementale
14.2 Rapports de surveillance environnementale

222
Section V – Enoncé des travaux et services

14.3 Réunions de suivi du PAES


14.3.1 Réunion de pré-démarrage des travaux
14.3.2 Réunions sur la Santé, Sécurité et l’Environnement (avec les employés)
14.3.3 Réunions d’examen de la conformité environnementale
14.4 Tenue de registres
14.5 Amélioration des procédures
ARTICLE.15. Prescription concernant la définition des prix

PLANS 555

223
Section V – Enoncé des travaux et services

SPECIFICATIONS TECHNIQUES POUR LES MARCHES


DE TRAVAUX DE CONSTRUCTION DE ROUTES AVEC
DES SERVICES D'ENTRETIEN BASES SUR LES
RESULTATS ET LES PERFORMANCES

224
Section V – Enoncé des travaux et services

PARTIE A. SPECIFICATIONS RELATIVES AUX


SERVICES D'ENTRETIEN BASES SUR LES
RESULTATS ET LES PERFORMANCES

225
Section V – Enoncé des travaux et services

1. PRINCIPE DES MARCHÉS DE GESTION ET D’ENTRETIEN DES ROUTES


PAR NIVEAUX DE SERVICE CADRE GÉNÉRAL DES CONTRATS PAR
NIVEAU DE SERVICE

1.1 L’APPROCHE GENIS

Le recours aux marchés routiers à obligation de résultats pour la gestion et l’entretien des
réseaux routiers est une nouvelle approche destinée à améliorer l’efficacité et la qualité de la
gestion et de l’entretien des investissements routiers. Il s’agit de garantir que l’état physique
des routes objet du marché, satisfera aux besoins des usagers tout au long de la durée de ces
marchés qui sont en principe pluriannuels. Avec ce type de marché, le rôle dévolu au secteur
privé s’amplifie nettement, passant de la simple exécution de travaux à la gestion et la
préservation des investissements routiers.

Dans les marchés classiques de travaux routiers de construction et d’entretien,


l’Entreprise se trouve en charge d’exécuter un ensemble de travaux tels que spécifiés par
l’Administration en charge des routes ou par le Maître d’Ouvrage, et elle se voit rémunérée
sur la base de prix unitaires correspondant à chacune des sous composantes de ces travaux ; il
s’agit donc de marchés basés sur les « moyens » à mettre en œuvre. Cette approche donne,
dans bien des cas, des résultats qui restent en dessous de l’optimum. Par un effet
pervers évident, dans le cadre de ces travaux confiés à l’entreprise selon le schéma classique,
l’entreprise est incitée à maximiser le volume de travaux exécutés, afin de maximiser chiffre
d’affaires et bénéfices. Et pourtant, même lorsque les travaux sont réalisés conformément au
projet, on constate que le niveau de qualité générale du service rendu aux usagers reste
fortement dépendant de la qualité initiale de l’avant-projet détaillé confié à l’Entreprise, et
dont elle n’est pas responsable. Dans de nombreux cas, les routes ne durent pas aussi
longtemps qu’il était initialement prévu, du fait de défaillances éventuelles dans l’étude
initiale, aggravées par un entretien ultérieur insuffisant.

Le MROR traite de la question d’insuffisance d’incitations. Au cours du processus d’appel


d’offres, les entrepreneurs entrent en compétition en proposant essentiellement des prix
forfaitaires pour amener la route à un certain niveau de service et ensuite l’entretenir à ce
niveau pendant une période relativement longue. Il est important de comprendre que les
entrepreneurs ne sont pas rémunérés directement pour les « moyens » qu’ils mettent en œuvre
ou pour les travaux physiques (qu’ils devront incontestablement effectuer), mais pour avoir
assuré les Niveaux de service prescrits, c’est-à-dire avoir réalisé les Travaux de réhabilitation
selon les normes prédéfinies (si cela est spécifié dans le dossier d’appel d’offres), les
prestations d’entretien pour maintenir les Routes aux niveaux de services requis et les travaux
d’amélioration (si cela est spécifié dans le dossier d’appel d’offres), tous ces travaux
représentant des productions ou des résultats. Une rémunération forfaitaire mensuelle payée à
l’Entrepreneur couvrira tous les services physiques et non physiques d’entretien assurés par
l’Entrepreneur, sauf pour des Travaux de réhabilitation prévus dans le cadre du marché ainsi
que ceux relatifs aux travaux d’urgence. L’entrepreneur chiffre dans son offre les Travaux de
réhabilitation qui ont été expressément spécifiés par le Maître d’Ouvrage dans le marché, sur
la base de quantités de production mesurables et est rémunéré sur la base de ses réalisations.
Pour pouvoir prétendre au paiement mensuel pour les services d’entretien, l’Entrepreneur doit
assurer que les Routes sont conformes aux Niveaux de Service requis qui ont été spécifiés
dans le dossier d’appel d’offres. Une fois que la route est réhabilitée, le paiement mensuel
reste le même aussi longtemps que les Niveaux de Service requis seront atteints ou dépassés.

226
Section V – Enoncé des travaux et services

Un aspect fondamental du MROR est que l’« Entrepreneur » ne doit pas forcément et dans
tous les cas être un entrepreneur de travaux traditionnel, mais peut-être (si autorisé dans le
Dossier d’Appel d’Offres) toute société ou entreprise ayant la capacité technique, managériale
et financière nécessaire pour remplir le marché. En tout cas, l’entrepreneur a la charge de
concevoir et d’accomplir les travaux, les services et les actions qu’il juge nécessaires afin
d’atteindre et de maintenir les Niveaux de Service indiqués dans le marché. Les Niveaux de
Service sont définis selon les besoins de l’usager et peuvent comprendre des facteurs tels que
les vitesses moyennes de circulation, le confort pendant le trajet, les caractéristiques de
sécurité, etc. Si le Niveau de Service n’est pas atteint pour un mois donné, le paiement pour le
mois peut être réduit, voire suspendu.
Dans le cadre du MROR, l’Entrepreneur est fortement incité sur le plan financier à être à la
fois efficient et efficace chaque fois qu’il entreprend des travaux. Afin de maximiser son
profit, il doit restreindre ses activités au plus petit volume possible d’interventions conçues
avec intelligence, qui assurent néanmoins que les indicateurs prédéfinis du Niveau de Service
sont atteints et maintenus dans le temps. Ce type de marché exige de l’Entrepreneur d’avoir
une bonne capacité de gestion. Ici la « gestion » signifie l’aptitude à définir, optimiser et
effectuer à temps des interventions physiques qui sont nécessaires à court, moyen et à long
terme, afin de garantir le maintien des Routes au-dessus des Niveaux de service requis. En
d’autres termes, dans les limites du Marché, des règlements et lois en vigueur, des
Spécifications Techniques et de performance et des règlements environnementaux et sociaux,
l’Entrepreneur est libre de définir de façon indépendante : (i) que faire, (ii) où le faire, (iii)
comment le faire, et (iv) quand le faire. Le rôle de l’Administration Routière et du Maître
d’Ouvrage est de faire respecter le Marché en vérifiant la conformité avec les Niveaux de
Service convenus et avec les dispositions légales et règlementaires applicables.

L’entretien du réseau routier comprend à la fois des tâches d’entretien courant et d’entretien
périodique. L’entretien courant comporte plusieurs tâches différentes, fréquemment
nécessaires pour maintenir la fonction de la route (réparations des nids de poule, nettoyage
des fossés, réparation des fissures, coupe de la végétation etc.). L’entretien périodique
consiste en des activités prévisibles et plus coûteuses d’une nature moins fréquente, conçues
pour éviter la dégradation des routes (nivellement, assainissement, réfection du revêtement,
couches de revêtement bitumeux, etc.). Une gestion intelligente des interventions en temps
opportun et l’adéquation des solutions techniques adoptées sont essentielles. Il est attendu que
faire appel à des entreprises spécialisées dans le cadre de marchés à obligation de résultats
entraînera des gains d’efficacité considérables et stimulera l’innovation par rapport aux
pratiques traditionnelles d’administration routière.

Les conditions minima de la route et de Niveaux de Service sont mesurés en termes de


résultat et de performance, et ces derniers sont utilisés dans le cadre du MROR pour définir et
mesurer la performance attendue de l’Entrepreneur. Dans le MROR, les objectifs de
performance sont prédéfinis comme étant les seuils minima acceptés pour les niveaux de
qualité des routes dont l’Entrepreneur a la charge.

Les critères de performance devraient idéalement couvrir tous les aspects du marché et tenir
compte du fait que différentes sous-zones, dans la zone du marché, pourraient requérir
différents Niveaux de Service. Les critères peuvent être définis à trois niveaux (bien que des
marchés plus simples n’utiliseront pas tous les critères identifiés ci-dessous) :

227
Section V – Enoncé des travaux et services

(a) Les objectifs relatifs au Service à l’Usager et au Confort de l’Usager de la Route,


qui peuvent être exprimés en termes tels que :
● Rugosité de la Route ;

● Orniérage ;

● Résistance au dérapage ;

● Visibilité des panneaux de signalisation et des marquages ;

● Disponibilité de chaque voie-km pour un usage normal ;

● Temps de réponse pour rectifier les défauts qui compromettent la sécurité des
usagers ;
● Interventions suite aux accidents de la route ;

● Ecoulement de l’eau hors de la chaussée (l’eau stagnante est dangereuse pour


les usagers).
(b) Les objectifs relatifs à la Durabilité de la Route, qui peuvent être exprimés en termes
tels que :
● Profil longitudinal ;

● Solidité de la chaussée ;

● Largeur de la route et de la voie ;

● Contrôle de la végétation ;

● L’étendue des réparations acceptables avant qu’un traitement d’entretien périodique


de plus grande envergure ne soit requis ;
● Degré de sédimentation dans les dispositifs d’assainissement.
(c) Les objectifs relatifs à la Performance de Gestion, qui définissent les informations
dont le Maître d’Ouvrage a besoin pour administrer l’investissement routier pendant
la durée du marché, et pour faciliter le prochain appel d’offres. Les exigences de-
vraient comprendre :
● La production et fourniture de rapports d’avancement périodiques à l’Autorité de
Contrôle de la Route ;
● Mises à jour de l’inventaire et autres systèmes de mise à disposition de données ;

● Historique de l’entretien (ainsi les soumissionnaires ultérieurs peuvent estimer le


prix du travail).
Pour éviter l’ambiguïté, tous les objectifs de performance doivent être clairement définis et
objectivement mesurables.
Considérées dans leur ensemble, les objectifs de performance définissent le minimum de
Niveau de Service acceptable pour une route donnée. En définissant les objectifs, il faut bien
considérer différents critères (à la fois techniques et pratiques) tels que (i) le volume et la
composition du trafic (ii) si les routes sont urbaines ou rurales (iii) terrain plat, accidenté ou
montagneux, (iv) la qualité et le type de la fondation de la chaussée, (v) la qualité de

228
Section V – Enoncé des travaux et services

matériaux de construction disponibles, (vi) la capacité des entrepreneurs disponibles, (vii)


toutes contraintes environnementales, telles que les zones protégées, les parcs, les réserves
forestières, etc. Cependant, le critère probablement le plus important est de déterminer le
Niveau de Service financièrement acceptable et possible, et justifié sur le plan économique
pour la route en question.

Selon les termes du marché, l’Entrepreneur aura également la charge du suivi et de


l’évaluation continus de l’état de la route et des Niveaux de Service pour toutes les routes ou
sections de route comprises dans le marché. Ceci sera nécessaire non seulement pour répondre
aux conditions du marché, mais c’est une activité qui lui donnera les informations nécessaires
pour pouvoir (i) connaître le degré de sa propre conformité aux critères du Niveau de Service,
et (ii) de définir et planifier, de manière opportune toutes les interventions physiques requises
pour assurer que les indicateurs de qualité de service ne tombent jamais au-dessous des seuils
indiqués. Dans le cadre du MROR, l’Entrepreneur ne recevra pas d’instructions du Maître
d’Ouvrage concernant le type et le volume des travaux d’entretien à effectuer. Au contraire,
toutes les initiatives incombent à l’Entrepreneur qui doit faire tout ce qui est nécessaire et
efficient pour atteindre les niveaux de qualité requis. Il est attendu que ce concept conduise
non seulement à des gains d’efficience consistants, comme il est mentionné plus haut, mais
également à l’innovation technologique.

On s’attend à ce que les bénéficiaires du nouveau concept soient les usagers de la route,
l’Administration Routière, et les entrepreneurs de travaux ou d’autres entreprises du secteur
privé. Dans un sens plus large, les futures générations pourront bénéficier d’une meilleure
conservation des investissements routiers. Les usagers de la route connaîtront le Niveau de
Service qu’ils sont en droit d’attendre en retour pour le prix que leur coûte l’utilisation de
l’infrastructure (péages, redevances d’usage, taxes, etc.). Les Administrations Routières
devraient y gagner en obtenant un meilleur état général des routes pour le même niveau de
dépenses. Pour les entrepreneurs et autres entreprises du secteur privé, le nouveau type de
marché devrait permettre de nouveaux créneaux d’activités, dans lesquels des durées de
marché plus longues assurent un environnement des affaires plus stable et la mise en place de
vraies relations de partenariat public privé. Toutefois, il se peut que ce soit les générations
futures qui en profiteront le plus, puisqu’elles ne devront pas payer pour la reconstruction des
routes détruites en raison du manque d’entretien actuel.

Bien que les services à effectuer relèvent de la responsabilité de l’Entrepreneur, ce type de


passation de marché exige un bon travail de préparation en ingénierie. Il est nécessaire de
constituer une base d’informations complète sur l’état réel des Routes couvertes par le
marché. Si des Travaux de réhabilitation sont requis, le Maître d’Ouvrage devrait définir le
niveau de qualité (ou norme) à atteindre par l’Entrepreneur dans le marché. Si on demande
des Travaux d’amélioration, un détail quantitatif correspondant pour que les soumissionnaires
indiquent leur prix et plus tard, pour que l’on puisse mesurer les volumes de travaux réalisés
et effectuer le paiement à l’Entrepreneur. Des Travaux d’urgence, bien qu’impossibles à
quantifier à l’avance, seront certainement nécessaires. Pour permettre aux soumissionnaires
d’offrir des prix pour les Travaux d’Urgence, un bordereau de prix unitaires (semblable aux
travaux à prix unitaires) avec des quantités estimées devrait être préparé pour que les
soumissionnaires offrent leurs prix aux fins de l’évaluation des offres. Plus tard, ces prix
unitaires et les volumes réels des Travaux d’Urgence exécutés seront utilisés pour les
paiements.

229
Section V – Enoncé des travaux et services

Dans le cadre du projet de la RN7, le Maître d’Ouvrage a déjà réalisé des études pour définir
les Travaux de réhabilitation à effectuer avant la gestion par niveaux de service.

L’ensemble de ces travaux seront donc réalisés par l’entrepreneur avant le démarrage de la
phase Gestion et entretien par niveaux de service (GENiS) définis dans le marché.

Les marchés routiers à obligation de résultats transfèrent une charge de risque importante à
l’entrepreneur. Il est important que cette charge soit à la fois équitable et compatible avec la
capacité de l’industrie. Le marché définit le profil de risques portés par l’entrepreneur
émanant d’intempéries, de changements de législation, de changements du volume du trafic,
et d’évolution de l’environnement immédiat de la route.

Un certain volume de Travaux d’urgence devrait toujours être prévu. Ceux-ci sont destinés à
remédier à des dégâts inattendus qui surviennent à la suite de phénomènes naturels
exceptionnels et qui affectent l’utilisation normale du réseau de routes, ou la sûreté et la
sécurité des usagers. Pour les travaux d’urgence, le marché limite la responsabilité de
l’Entrepreneur, établissant que le Maître d’Ouvrage approuvera l’exécution des services et
prévoyant une rémunération séparée sur la base de montants spécifiques, rémunération
proposée par l’Entrepreneur, sur la base du volume des travaux estimés au cas par cas et de
prix unitaires figurant dans l’offre et dans le marché. Une somme provisionnelle est
normalement prévue pour les travaux d’urgence.

La RN7 est conçue pour une durée de vie de 20 ans suivant sa structure telle que définie dans
ce contrat en tenant compte du trafic actuel qui n’est pas soumis à un contrôle de charge à
l’essieu. Dans l’optique de l’application du Règlement 14 de l’UEMOA relatif au contrôle de
charge à l’essieu, le Maître d’Ouvrage définira de manière concrète, le mode de contrôle de la
charge qui sera réalisé ainsi que les modalités de ce contrôle. L’Entrepreneur, dans ce cas,
doit veiller à l’application de ce Règlement sur les routes sous contrat au niveau des
installations mises en œuvre à cet effet. Il y affectera des agents pour s’assurer du bon
déroulement des opérations du contrôle.

Les soumissionnaires présenteront leur offre financière pour :

● Les Services d’entretien sous la forme du montant mensuel forfaitaire d’après les
conditions du marché (ce forfait sera un montant mensuel fixe pendant toute la durée
de la partie maintenance qui démarrera après la fin des travaux de réhabilitation) ;

● Les Travaux de réhabilitation sous forme d’une somme obtenue en appliquant aux
quantités prévues des prix unitaires, ces quantités mesurables de travaux à exécuter
permettront à l’Entrepreneur d’atteindre les niveaux de service définis dans les docu-
ments de consultation. Les paiements sont effectués selon l’avancement des résultats
mesurés ;

● et les Travaux d’urgence (à prix unitaires) sous la forme d’un détail quantitatif et es-
timatif classique. Les paiements seront effectués pour chaque urgence au cas par cas,
estimé par l’Entrepreneur et approuvé par le Maître d’Ouvrage sur la base des quanti-
tés estimées et des prix unitaires du marché.

230
Section V – Enoncé des travaux et services

Les prix proposés par le Soumissionnaire pour les Travaux de réhabilitation sont révisables
pour compenser les augmentations des indices de coût.

Le paiement mensuel convenu pour les Services d’entretien sera effectué à l’Entrepreneur s’il
s’est conformé, au cours du mois pour lequel le paiement doit être effectué, aux obligations de
Niveaux de Service convenus sur le réseau routier. En même temps que sa facture mensuelle,
l’Entrepreneur rendra compte de sa propre évaluation conformément aux Niveaux de Service
demandés, en s’appuyant sur son propre système de suivi qui est obligatoire. Sa déclaration
sera alors vérifiée par le Maître d’Ouvrage ou son représentant (consultant en charge de la
supervision) par le moyen d’inspections. Si les Niveaux de Service ne sont pas atteints, les
paiements sont réduits, selon des modalités prévues dans le marché. Les paiements peuvent
même être suspendus, et le marché résilié, si l’entrepreneur manque à ses engagements au
cours d’une période spécifiée, d’atteindre les seuils minimaux de Niveaux de Service. Le
marché inclut les formules utilisées pour calculer la réduction de paiement et les dispositions
relatives aux éventuelles suspensions de marché.

1.2 PAIEMENT LIÉ À LA PERFORMANCE

L’entretien d’un réseau routier inclut des tâches courantes et périodiques. L’entretien courant
comprend différentes opérations fréquemment nécessaires pour maintenir la fonction de la
route (comme le nivellement, la réparation des nids de poule, le nettoyage de
l’assainissement, la coupe de la végétation, etc.…). L’entretien périodique comprend des
mesures prévisibles et plus coûteuses, d’une nature moins fréquente, conçues pour éviter la
dégradation de la route (comme le ressurfaçage ou la réhabilitation). Une gestion intelligente,
l’intervention en temps utile et la mise en œuvre de solutions appropriées sont vitales pour un
bon entretien.

Dans les contrats GENiS, l’état de la route est exprimé en termes d’indicateurs de qualité de
niveau de service, afin de définir et mesurer la performance attendue de l’entreprise. Ces
indicateurs sont les seuils minimaux acceptés pour la qualité de la route dont l’Entreprise est
responsable. Afin de pouvoir prétendre à son paiement mensuel pour les prestations
d’entretien, l’Entreprise doit s’assurer que les routes sous contrat sont conformes aux niveaux
de service demandés et spécifiés dans les documents contractuels.

L’Entreprise fera part, dans le cadre de sa facturation mensuelle, des résultats de sa propre
évaluation de conformité aux niveaux de services demandés, effectuée par son propre système
de suivi qui est obligatoire. Ses déclarations sont alors vérifiées par le Maître d’Ouvrage ou
son représentant (consultant de supervision) au moyen d’inspections. Si les niveaux de qualité
de service ne sont pas atteints, les paiements sont réduits selon un mécanisme défini au
contrat. Les paiements peuvent même être suspendus et le contrat annulé, si l’Entreprise ne
parvient pas à respecter sur une longue durée certaines valeurs de seuil minimales pour les
niveaux de service. Le contrat décrit les formules utilisées pour calculer les réductions de
paiements et les suspensions potentielles de contrat.

Il est possible que pendant quelques mois, au cours de la saison des pluies en particulier, des
quantités substantielles de travaux soient nécessaires pour respecter les niveaux de service

231
Section V – Enoncé des travaux et services

demandés, et que par contre très peu de travaux le soient le reste du temps. Cependant, le
paiement mensuel reste le même, tant que les niveaux de service sont respectés
1.3 NIVEAUX DE QUALITÉ DE SERVICE

Les critères de performance devraient idéalement couvrir tous les aspects du marché et tenir
compte du fait que différentes sous-zones, dans la zone du marché, pourraient requérir
différents Niveaux de Service. Les critères peuvent être définis à trois niveaux (bien que des
marchés plus simples n’utiliseront pas tous les critères identifiés ci-dessous) :

(a) Les objectifs relatifs au Service à l’Usager et au Confort de l’Usager de la Route,


qui peuvent être exprimés en termes tels que :
● Nids de poule ;

● Réparations localisées (type point-à-temps) ;

● Fissuration de la chaussée (fissures linéaires de plus de 3 mm) ;

● Propreté de la chaussée et des accotements ;

● Orniérage ;

● Arrachement (plumage, pelade, etc.) ;

● Epaufrures.

(b) Les objectifs relatifs à la Durabilité de la Route, qui peuvent être exprimés en termes
tels que :
● L’uni ;

● La déflexion ;

● La largeur de chaussée ;

● La signalisation et la sécurité routière ;

● L’assainissement ;

● La végétation ;

● L’entretien des talus ;

● Les ouvrages d’art.

(c) Les objectifs relatifs à la Performance de Gestion, qui définissent les informations
dont le Maître d’Ouvrage a besoin pour administrer l’investissement routier pendant
la durée du marché, et pour faciliter le prochain appel d’offres. Les exigences de-
vraient comprendre :
● La production et fourniture de rapports d’avancement périodiques à l’Autorité de
Contrôle de la Route ;

232
Section V – Enoncé des travaux et services

● Mises à jour de l’inventaire et autres systèmes de mise à disposition de données ;

● Historique de l’entretien (ainsi les soumissionnaires ultérieurs peuvent estimer le


prix du travail) ;
● Le respect de la composante environnementale dont les critères de niveaux sont dé-
finis dans ce contrat.

Ensemble, ils représentent les normes minimales selon lesquelles les routes doivent être
entretenues. Cependant, afin de minimiser le risque de pénalités pour non-conformité,
l’Entreprise est en fait obligée de maintenir les routes dans un état meilleur que celui demandé
par les critères de qualité de service, pour assurer qu’il existe une marge suffisante pour tenir
compte de l’inévitable détérioration des routes entre les interventions d’entretien.

Il s’ensuit que, dans le cadre des contrats par niveaux de service, l’Entreprise a une forte
incitation financière à être efficace en minimisant les quantités de travaux à réaliser pour
respecter les critères de niveaux de service. Pour maximiser ses profits, elle doit réduire ses
activités autant que possible au moyen d’une organisation et d’une gestion des ressources
soigneuses, tout en s’assurant que les résultats prédéfinis (indicateurs de niveaux de service
mesurés) sont atteints et maintenus au cours du temps.

Les travaux d’entretien seront réalisés dans le strict respect des clauses environnementales et
sociales.
1.4 ASPECTS DE GESTION

Les contrats à niveau de service nécessitent des Entreprises dotées d’une bonne capacité de
gestion. Ici, la « gestion » signifie la capacité à définir, optimiser et réaliser au bon moment
les interventions physiques nécessaires à court, moyen et long terme, pour garantir que les
routes restent au-dessus des niveaux de qualité de service attendus. En d’autres termes,
l’Entreprise est habilitée à définir de façon indépendante, dans les limites du contrat, et dans
le respect de la législation locale, des Spécifications Techniques et de performance, des
réglementations et des clauses contractuelles relatives aux questions environnementales,
sociales, lutte contre la traite des personnes (C-TIP) et Santé & Sécurité : (i) quoi faire ; (ii)
où le faire ; (iii) comment le faire ; et (iv) quand le faire. Le rôle de l’Administration des
Routes et du Maître d’Ouvrage à travers le bureau de contrôle est d’appliquer le contrat en
vérifiant si les niveaux de services attendus ont été respectés, ainsi que le reste de la
législation et de la réglementation auxquelles l’Entreprise doit se conformer.

D’après le contrat, l’Entreprise est responsable de la surveillance continue et du contrôle de


l’état de la route et des niveaux de service de toutes les routes ou sections de routes incluses
dans le lot. Ceci n’est pas seulement nécessaire pour se conformer aux exigences du contrat,
mais constitue une activité qui fournit à l’Entreprise les informations dont elle a besoin pour :
(i) connaître son propre degré de conformité aux exigences de niveaux de service ; et (ii)
définir et organiser, au moment adéquat, toutes les interventions physiques nécessaires à ce
que les indicateurs de niveaux de qualité de service ne franchissent jamais les seuils exigés.
Le Maître d’Ouvrage ne donne pas d’instruction à l’Entreprise sur le type et la quantité de
travaux à réaliser, ni sur les moyens à y consentir. Au lieu de cela, l’Entreprise doit décider
que faire et la façon la plus efficace de le faire et avec des moyens adéquats pour obtenir les

233
Section V – Enoncé des travaux et services

niveaux de qualité de service demandés. Ainsi l’entreprise est encouragée à rechercher des
gains d’efficacité, comme dit précédemment, mais aussi à essayer de nouvelles techniques.

L’Entreprise doit avoir une capacité de gestion au-dessus de la capacité moyenne d’une
entreprise de travaux publics classiques, et doit en particulier disposer de compétences en
gestion de la route, supérieures à celles demandées dans le cadre de contrats classiques. Pour
amener ces compétences au projet, l’Entreprise est vivement encouragée à former un
groupement avec d’autres sociétés, comme des sociétés d’Ingénierie, ou de recruter du
personnel spécialisé directement pour sa propre organisation. L’exécution de certains travaux
d’entretien peut être sous-traitée à de petites ou même des micros entreprises, ce qui laisse à
l’entreprise principale la responsabilité des opérations majeures et la gestion globale du
contrat.

Pour l’exécution de ce contrat, le Maître d’Ouvrage mettra en place une mission de


supervision et de contrôle des travaux.
1.5 ÉTUDES ET CONCEPTION PAR L’ENTREPRISE

Une caractéristique fondamentale du contrat par niveau de service est que l’Entreprise est
responsable de la conception et de l’exécution des travaux qu’elle estime nécessaires pour
respecter les niveaux de qualité de service spécifiés dans le contrat. La plupart des travaux
nécessaires concernent l’entretien des routes et demandent peu d’efforts d’études, mais
l’Entreprise doit aussi exécuter les Travaux de réhabilitation pour ramener les routes aux
normes requises au début du contrat, le cas échéant. Le Maître d’Ouvrage, au besoin, donnera
une indication de l’ampleur estimée de ces travaux dans le dossier de consultation. Dans le
cas précis de la RN7, l’estimé des travaux est fourni dans le dossier de consultation ainsi que
les plans correspondants.

Le Maître d’Ouvrage définira une limite à la part des Travaux de réhabilitation dans le prix
total des travaux et services d’entretien. Ceci permettra de restreindre le programme des
travaux pour les Entreprises qui souhaiteraient redistribuer le risque dans leur offre, en
surestimant peut être les travaux de réhabilitation, payés selon les quantités réalisées, et en
réduisant le prix des Services d’entretien qui est payé selon la performance. Selon le
programme des travaux concerné, la limite pourrait obliger les entreprises à inclure une Partie
Du prix des Travaux de réhabilitation dans leurs prix de service d’entretien. Durant la
préparation de leur offre, les Entreprises doivent donc apporter un soin particulièrement
attentif aux besoins de trésorerie et à leurs conséquences sur le financement du projet.

L’offre financière pour les Travaux de réhabilitation est libellée sous la forme de prix
unitaires pour chaque type de travaux. Les paiements correspondants seront effectués aux prix
unitaires pour les travaux effectués. Pendant l’exécution du contrat, l’entreprise reste
responsable de la conformité de tous les travaux avec les spécifications du contrat. Ceci
l’oblige à réaliser tous les tests nécessaires pour réaliser dans les règles de l’art.

Les travaux d’amélioration, si nécessaire, sont étudiés par le Maître d’Ouvrage et sont
convenus à l’aide de plans et de quantités dans les documents de consultation. L’entreprise
fixe les prix unitaires pour les rubriques du détail, et est payée sur la base des quantités
réalisées conformément aux spécifications, comme dans un contrat classique à prix unitaires.

1.6 TRAVAUX D’URGENCE

234
Section V – Enoncé des travaux et services

Une provision pour les Travaux d’Urgence est incluse en tant que somme dans le contrat.
Elle est destinée aux réparations des dégâts de phénomènes naturels exceptionnels, qui
affectent l’usage normal du réseau routier, ou la sécurité des usagers. Le contrat limite la
responsabilité de l’Entreprise, et prévoit que le Maître d’Ouvrage approuve préalablement
l’exécution des travaux d’urgence. Il obtient un accord de l’Entreprise sur le programme
des travaux nécessaires pour chaque évènement, qui est alors chiffré sous la forme d’un
détail quantitatif classique. Les paiements seront effectués pour chaque urgence au cas par
cas, selon le bordereau des prix unitaires présenté par l’Entrepreneur et approuvé par le
Maître d’Ouvrage sur la base des quantités estimées et des prix unitaires du marché.
1.7 CHIFFRAGE DES OFFRES

Les candidats présentent leurs offres financières pour :


a. Les travaux de réhabilitation, sous forme d’une somme obtenue en appliquant aux
quantités prévues des prix unitaires, ces quantités mesurables de travaux à exécuter
permettront à l’Entrepreneur d’atteindre les niveaux de service définis dans les docu-
ments de consultation. Les paiements sont effectués selon les quantités mesurées ;
b. Les prestations d’entretien par niveau de service, sous forme d’un paiement forfaitaire
mensuel, demandé par le candidat selon les conditions du contrat (ceci sera un mon-
tant applicable pendant la partie maintenance du marché. Les prestations d’entretien
comprennent toutes les activités à l’exception des travaux d’urgence ; et
c. Les travaux d’urgence sous la forme d’un cadre de devis classique.

Les prix proposés par le Soumissionnaire pour les Travaux d’urgence sont révisables pour
compenser les augmentations des indices des prix.

1.8 AVANTAGES POTENTIELS DES CONTRATS À NIVEAU DE SERVICE

Les bénéficiaires de ce concept nouveau sont les usagers de la route, l’Administration des
Routes et les entreprises de construction ou les autres entreprises du secteur privé. Au sens
large, les générations futures bénéficieront d’une meilleure préservation des investissements
consentis sur les routes. Les usagers de la route auront une plus grande possibilité de
connaître le niveau de service qu’ils peuvent s’attendre compte tenu de leurs paiements pour
l’utilisation de l’infrastructure (péage, taxes, impôts, droits sur l’usager …). L’Administration
des Routes devrait profiter de l’obtention d’un meilleur état général des routes pour le même
niveau de dépenses. Pour les entreprises et l’ensemble du secteur privé, le nouveau type de
contrat devrait ouvrir de nouveaux marchés, dans lesquels des durées de contrats plus longues
fournissent un environnement de travail plus stable.

On s’attend à ce que l’utilisation des contrats par niveaux de service dégage des gains
d’efficacité significatifs, et qu’ils stimulent l’innovation par rapport aux pratiques classiques
d’entretien routier.

2. DESCRIPTION DES SERVICES À ASSURER

235
Section V – Enoncé des travaux et services

2.1 SPÉCIFICATIONS GÉNÉRALES

2.1.1 Étendue des Services à assurer

Nonobstant les dispositions de la clause 9 du CCAP, les services devant être fournis par
l’Entrepreneur comprennent l’ensemble des activités, matériels et autres, que l’Entrepreneur
doit mettre en œuvre pour respecter les critères de résultats correspondant aux niveaux de
service requis dans le cadre du Marché, ou toute autre spécification du Marché. Ils englobent,
en particulier, des tâches de gestion et des travaux physiques.

Les critères de performance sont appliqués pour la partie gestion de la route aussi bien que
pour la partie entretien.

Les services comprennent notamment des éléments suivants :

a. L’entretien de la chaussée, des accotements et des dépendances ;


b. L’entretien des ouvrages d’assainissement, ouvrages hydrauliques et ouvrages
d’art ;
c. L’entretien de la signalisation (marquage au sol, ralentisseurs, bornes penta ki-
lométriques, balises, panneaux etc. …) ;
d. L’entretien des talus.
e. Etc.

2.1.2 La zone du projet

Le projet de réhabilitation de la RN7 sur le tronçon Dosso – Bella II et de maintenance par la


méthode GENiS de l’ensemble de l’axe Dosso – Bella II – Gaya – Frontière Bénin se situe
dans la région de Dosso.
Il démarre à l’intersection entre la RN1 et la RN7 à Dosso ( long :3.1900414° ;
lat :13.045725°) et se termine à la frontière avec le Bénin à la sortie de Gaya ( long :
3.398103° ; lat : 11.883533°). La RN7 objet de ce projet est scindée en deux (2) sections de
route :

● Section N°1 : Dosso – Bella II d’un linéaire de 82,794 kilomètres ;

● Section N°2 : Bella II – Gaya – Frontière Bénin d’un linéaire de 73,318 kilomètres.

La zone d’influence du projet se définit comme une zone dont l’activité économique et les
flux de transport pourront être modifiés suite à la réalisation du projet. Elle est estimée à 30
km de part et d’autre de l’infrastructure routière.

La figure ci-après présente la situation du projet.

236
Section V – Enoncé des travaux et services

Figure N°1 : Plan de situation

2.1.2.1 Découpage Administratif

La région de Dosso, d’une superficie de 33 844 km2, représente 2.7% du territoire national,
elle est composée des 5 départements suivants : Boboye, Dogondoutchi, Dosso, Gaya et Loga.

Le tronçon de route allant de Dosso à Bella II débute dans le département de Dosso et


s’achève dans le département de Gaya.

2.1.2.2 Démographie

En 2010, la population de la région était estimée à environ 2 085 614 habitants, soit 13% de la
population totale nationale (15 318 442 habitants) et avec une densité de 61.6 habitants/km2,
contre 12 habitants/km2 au niveau national.

Dosso, capitale de la région, comptait 462 052 habitants selon les estimations de 2010 ce qui
place la ville parmi les 16 plus grandes villes du pays (de + de 400 000 habitants).

Parmi les 29 villes du pays comprenant entre 300 000 et 1 300 000 habitants, trois (03) villes
se trouvent également dans la province de Dosso : Dogondoutchi avec 682 289 habitants,
Boboye avec 372 904 habitants et Gaya avec 349 794 habitants.

La région de Dosso selon le 4ème Recensement Général de la Population et de l’Habitat


(RGP/H) de 2012, a une population estimée à 2 037 713 habitants dont 1 032 072 de femmes,
soit près de 53 %.

237
Section V – Enoncé des travaux et services

Cette population est inégalement répartie entre les départements de la région. Le département
de Dosso avec 492 560 habitants (24 % de la population de la région) est le plus peuplé.

Selon le dernier RGPH, les populations des communes en 2012 étaient de 88 984 habitants
pour la Commune Urbaine (CU) de Dosso, 40 235 habitants pour la Commune Rurale (CR)
de Farrey et 27 814 habitants pour la CR de Gollé. Les projections de l’Institut National de la
Statistique (INS) donnent pour l’année 2019 des populations de :

- 116 025 habitants pour la CU de Dosso ;


- 52 462 habitants pour la CR de Farrey et ;
- 36 266 habitants pour la CR de Gollé.
-
Le taux d’accroissement naturel utilisé est à priori de 3,8 %. Le Sexe Ratio (H/F) est de 0,98
pour les trois communes en 2019.
La somme des populations des trois communes est donc de 204 753 habitants, mais on peut
penser qu’une grande Partie De cette population ne sera pas impactée directement par le
Projet. Selon une première estimation, qu’il faudra affiner, cette zone rassemblerait entre 30
000 et 35 000 habitants.

Le RGPH 2012 montre une population très jeune avec, dans la Région de Dosso, un âge
moyen de la population égal à 20 ans, et un âge médian égal à 15 ans (la moitié de la
population a moins de 15 ans). La taille moyenne des ménages au Niger est de 7,1 personnes
selon le RGPH et 6 personnes selon l’EDS de 2012, qui note d’ailleurs une faible différence
entre les ménages urbains et ruraux.

2.1.2.3 Caractéristiques naturelles

Dans la région de Dosso, le milieu naturel offre des conditions climatiques peu favorables. Le
climat de type sahélo-soudanien se caractérise par une répartition déséquilibrée des
précipitations dans l'espace et dans le temps, ce qui affecte les rendements et la productivité
de l’agriculture, l’élevage et la pêche.

Les températures sont relativement basses en décembre, et très élevées en mars et en avril. La
région se découpe en trois (03) types de zones « écologiques », la zone des plateaux, la zone
des plaines et la zone des valets. La route Dosso-Bella II se trouve dans la zone des plaines,
dont le climat et le relief sont les plus propices à la pratique d’activités génératrices de
revenus telles que l’agriculture, et l’élevage.

2.1.3 Description générale des sections de route objet du Marché

Les sections de routes concernées par le présent Marché Routier à Obligation de Résultats
(MROR) sont :
a. Dosso – Bella II (82,794 km),
b. Bella II – Gaya – Frontière Bénin (73,318 km).

Le présent Marché de type MROR vise à réhabiliter la section Dosso – Bella II et à offrir des
services pour la gestion et l’entretien de la route Dosso – Bella II – Gaya – Frontière du Bénin
par le concept GENiS.

238
Section V – Enoncé des travaux et services

Les sections de route concernées font Partie Du corridor Niamey - Gaya sur la Route
Nationale N°1 (Niamey-Dosso) et la Route Nationale N°7 (Dosso-Gaya).

2.1.4 Données de référence

Les renseignements ci-après sont fournis aux Soumissionnaires pour leur information
générale. L’Entrepreneur devra s’approprier les informations mises à sa disposition et
effectuer les vérifications nécessaires. Il ne pourra pas formuler de réclamation en invoquant
des erreurs possibles ou omissions éventuelles dans ces renseignements. Il est réputé avoir
intégré dans son offre l’ensemble des contraintes et données les plus actualisées relatives aux
travaux objets du présent dossier d’appel d’offres.

2.1.4.1 Trafic

Les études de trafic réalisées par le Maître d’Ouvrage (MCA) dans le cadre du projet ont
permis de spécifier divers scénarios de croissance du trafic.
Les résultats de ces études sont consignés dans le tableau ci-après :

Scénario de croissance Moyenne Journalières Scénario de croissance


Anné Pondérée Optimiste
e Total Total Total
Total 2R Total VL Total PL
2R VL PL
2018 616 480 543 616 480 543
2019 645 523 583 647 532 588
2020 675 568 623 680 592 637
2021 706 617 668 714 655 691
2022 745 709 739 756 765 774
2023 779 768 793 794 848 839
2024 813 818 839 832 917 898
2025 848 871 890 871 994 963
2026 885 926 941 913 1 076 1 032
2027 922 987 1 000 957 1 164 1 106
2028 962 1 050 1 057 1 002 1 260 1 186
2029 1 002 1 107 1 117 1 048 1 352 1 263
2030 1 044 1 169 1 177 1 095 1 446 1 347
2031 1 087 1 232 1 241 1 145 1 549 1 434
2032 1 132 1 301 1 308 1 197 1 660 1 529
2033 1 179 1 372 1 379 1 252 1 776 1 629
2034 1 224 1 435 1 447 1 305 1 887 1 726

239
Section V – Enoncé des travaux et services

Scénario de croissance Moyenne Journalières Scénario de croissance


Anné Pondérée Optimiste
e Total Total Total
Total 2R Total VL Total PL
2R VL PL
2035 1 273 1 501 1 517 1 361 2 003 1 829
2036 1 322 1 571 1 590 1 419 2 127 1 939
2037 1 373 1 643 1 666 1 480 2 258 2 053
2038 1 426 1 719 1 747 1 544 2 396 2 176
2039 1 481 1 799 1 835 1 608 2 546 2 307
2040 1 536 1 885 1 923 1 676 2 703 2 444
2041 1 595 1 972 2 015 1 746 2 873 2 590

2R : 2 roues ; VL : Véhicule Léger ; PL : Poids lourd

Enfin, ces études ont permis de déduire un taux d’accroissement du trafic poids lourds qui est
de 5,5% sur la période 2022 – 2041.

2.1.4.2 Caractéristiques de la route

La RN7 sur toutes les deux (2) sections (Dosso – Bella II et Bella II – Gaya – Frontière
Bénin) présente des caractéristiques géométriques d’une route avec une vitesse de référence
qui est de 60 km/h pour la catégorie R60 et 100 km/h pour la catégorie T100. Les vitesses
maximales autorisées seront limitées à 50 km/h pour la catégorie R60 (traversée
d’agglomération) et 90 km/h pour la catégorie T100 (rase campagne).

Les caractéristiques principales des pentes des profils en travers-types pour les deux (2)
sections de route se résument comme suit :

⮚ Pour la rase campagne et les traversées des agglomérations autres que la ville de Dos-
so :
a. Largeur du revêtement de chaussée : 2 x 3,50 m soit 7,00 m ;
b. Largeur des accotements : 2 x 1,50 m soit 3,00 m revêtus ;
c. Pente de la chaussée en toit :
● Chaussée revêtue : 2,5 % ;

● Accotements : 3,0 % ;
d. Pente de la chaussée déversée :
● Chaussée revêtue : variable selon le rayon de 2,5 % à 7,0 % ;
e. Structure de chaussée :

240
Section V – Enoncé des travaux et services

● Couche de fondation : 22 cm de chaussée existante recyclée au ciment


(Section 1 : Dosso – Bella II) ou 20 cm de latérite recyclée (Section 2 :
Bella II – Gaya – Frontière Bénin) ;
● Couche de base : 12 cm de grave bitume ;

● Couche de roulement : 5 cm de BBME sur la section 1 et 5 cm de BBSG


sur la section 2.

⮚ Pour la traversée de Dosso :


- la largeur de la chaussée sera portée à 2 x 4,00 m revêtue ;
- la largeur des trottoirs est de 2 x 1,50 m en pavés.

A noter que pour la section 2 (Bella II – Gaya), des Travaux de réhabilitation sont en cours de
réalisation. Ces travaux avaient démarré en 2011 puis interrompus en 2015 pour reprendre en
2019 et devraient être terminés en février 2020. Pendant la période 2015-2019, cette section,
dont les travaux étaient arrêtés au niveau de la couche de base en grave bitume, avait été
soumise au trafic pendant près de 3 années avant le redémarrage des travaux. Cependant,
l’Administration avait pris le soin de procéder à une expertise réalisée par le Laboratoire
Nationale du Bâtiment et des Travaux publics (LNBTP) au redémarrage des travaux.

2.1.5 Critères de Conception pour les Travaux de réhabilitation

Tous les Travaux de réhabilitation devront satisfaire les critères de conception minimum
définis à la « Partie B. Spécifications Techniques Relatives aux Travaux Routiers » de la
présente « Section V, Spécifications Techniques ».

2.1.6 Travaux de réhabilitation à exécuter par l’Entrepreneur

L’Entrepreneur exécutera, dans le cadre de ce projet, les Travaux de réhabilitation de la


section N°1 : Dosso – Bella II (82,794 Km). La section N°2 : Bella II – Gaya – Frontière
Bénin (73,318 Km) est en cours de réhabilitation dans un autre cadre de projet. Une fois
réhabilitée, les deux sections seront soumises à l’entretien par niveau de service sur la totalité
du linéaire soit environ 157 Km. Pour ce faire des critères de niveau de service sont définis et
applicables pour les deux sections de route.

Par ailleurs, le rapport d’intégration du tronçon Bella II – Gaya – Frontière Bénin, issu d’une
étude commandée par le Maître d’Ouvrage, recommande son intégration sous contrat GENiS
sans travaux additionnels.

2.1.7 Extraction de matériaux

Les matériaux employés par l’Entrepreneur doivent respecter ou dépasser les critères de
qualité définis à la « partie B. Spécifications Techniques Relatives aux Travaux Routiers » de
la présente « Section V. Spécifications Techniques ». Avant toute extraction de matériaux
destinés à être employés dans le cadre des routes objet du Marché, l’Entrepreneur est tenu :
i) de procéder aux essais de laboratoire nécessaires en vue de déterminer la qualité de ces

241
Section V – Enoncé des travaux et services

matériaux ; et ii) de s’assurer que les matériaux sont d’une qualité suffisante pour l’utilisation
qui doit en être faite.

L’Entrepreneur peut également employer des matériaux provenant d’autres sources,


conformément aux dispositions de la clause 40 du CCAG, à condition : i) que leur extraction
et la remise en état des sites soient effectuées selon la législation en vigueur et en conformité
avec les clauses environnementales et sociales du Contrat (Partie D) ; ii) qu’il ait informé le
Maître d’Ouvrage de son intention d’utiliser ces matériaux ; et iii) qu’il se soit assuré que les
caractéristiques techniques et la qualité de ces matériaux soient suffisantes pour l’utilisation
qu’il prévoit d’en faire. En aucun cas l’Entrepreneur ne pourra formuler une réclamation
fondée sur le niveau de qualité insuffisant de l’un quelconque des matériaux utilisés par lui.

2.1.8 Unité d’autocontrôle de l’Entrepreneur

Conformément à l’article 26.2 du CCAP, l’Entrepreneur mettra en place, au sein de sa propre


organisation, une Unité spécialisée ou Unité d’autocontrôle dotée d’un personnel qualifié,
qui aura pour mission de vérifier en permanence le respect par l’Entrepreneur des Niveaux de
service requis, ainsi que celui des mesures de sécurité et de protection de l’environnement.
Cette Unité sera également chargée de produire et de présenter les informations nécessaires à
l’Entrepreneur afin d’établir la documentation requise pour le Décompte mensuel. De façon
générale, elle devra assurer de façon permanente la connaissance détaillée et complète de
l’état des sections de route objet du Marché, et fournir à sa direction toutes les informations
voulues pour permettre une gestion et un entretien efficace de ces routes.

L’Unité d’autocontrôle est également en charge de procéder, contradictoirement avec la


mission de supervision, aux vérifications formelles et programmées des Niveaux de service
qui auront lieu à intervalles réguliers.

Les relevés correspondants, relatifs au respect (ou au non-respect) des Niveaux de service par
l’Entrepreneur, seront communiqués à l’Ingénieur par l’Unité d’autocontrôle au moyen de
tableaux suivant un format imposé. On établira un tableau par section de route. Ces tableaux
seront intégrés au Décompte mensuel de l’Entrepreneur et pourront être assortis de
commentaires en tant que de besoin, sans format imposé. Le modèle de tableau imposé est
donné ci-après.

MODÈLE DE RAPPORT D’ÉTAT DES NIVEAUX DE SERVICE

Marché N° ……………….… Date de l’inspection : VÉRIFICATION DES


……………….… NIVEAUX DE SERVICE
DU MOIS DE :
Entrepreneur : Personnes présentes :
…………………….…
…………………….…
Section de route :
…………………….…
CRITÈRES
SECTIONS CONFORT DE DURABILITÉ DE LA SOUS-
ROULEMENT ROUTE CRITÈRE
De À Respecté Non respecté Respecté Non respecté NON

242
Section V – Enoncé des travaux et services

RESPECT
É

[préciser] [préci [insérer une [insérer une [insérer une [insérer une [indiquer
ser] croix « X » croix « X » croix « X » croix « X » le sous-
ou laisser ou laisser ou laisser ou laisser critère non
vide] vide] vide] vide] respecté]

Viabilité de la route : …………………………... [insérer « respecté » ou « non respecté »]


Services de Gestion : ………………………[insérer « respecté » ou « non respecté »]

Établi par l’Unité d’autocontrôle de l’Entrepreneur


Certifié par l’Ingénieur ou l’un de ses agents
[signature]
[signature]

2.1.9 Matériel de communications

L’Entrepreneur est tenu de fournir et d’entretenir les équipements et matériels nécessaires à


ses bureaux de chantier et aux bureaux de la Mission de contrôle, afin d’assurer les
communications : En fonction des circonstances prévalant dans la région, ce matériel
comprendra des téléphones portables, des téléphones par satellite si nécessaires, des
équipements de radio, télécopieurs, ordinateurs avec accès internet, et/ou similaires, par voix
téléphonique, fax et e-mail.

2.1.10 Règlements du Chantier et Procédures de travail

[Se référer aux règlements de Chantier et aux procédures de travail repris dans les « Partie
B. Spécifications Techniques pour Travaux Routiers » et « Partie D. Spécifications Relatives
aux Aspects Environnementaux et Sociaux » de la présente « Section V. Spécifications
Techniques »].

2.1.11 Fonctions du personnel du projet

2.1.11.1 Fonctions du personnel du projet

- Maître d’ouvrage : le Gouvernement nigérien représenté par le MCA-Niger.


o Manager Routes : Responsable du Marché
Il est le Responsable du marché. Il s’occupe de la gestion technique et
administrative du projet :
✔ Il approuve les documents techniques du projet ;

✔ Il valide les acomptes et décomptes ;

243
Section V – Enoncé des travaux et services

✔ Il fixe les dates de visites formelles et y participe ;

✔ Il ordonne les travaux d’urgence.

o L’ingénieur : Chargé du contrôle et supervision des travaux

- Enterprise :
o Responsable des travaux :
- Coordination, organisation et planification de l’ensemble des activités
techniques et administratives du projet.

o Conducteur des travaux :


- Responsable de l’exécution des travaux.

o Responsable d’Unité d’Autocontrôle :


- Gestion de l’Unité d’autocontrôle ;
- Surveillance permanente de l’état des routes, enregistrement des données
(type de travaux réalisés pour le niveau de service, quantité de travaux
pour niveau de service, l’évolution du niveau de service…), évaluation
de l’impact des travaux d’entretien sur l’état des routes et l’ampleur de
dégradations ;
- Préparation des rapports mensuels ‘’conformité de niveau de service’’
pour chaque route ou section de route ;
- Programmation des travaux d’entretien ;
- Participation lors des évaluations des niveaux de service à chaque pério-
dicité ;
- Surveillance de tous les essais et inspections ;
- Mise en place du plan de gestion environnementale et sociale et interven-
tion à la demande.
o Responsable de l’aspect Environnemental et social :
- Elaboration et mise en œuvre du plan de gestion environnementale et so-
ciale en phase de réhabilitation et d’entretien.

2.2 DOCUMENTS ET RAPPORTS

Les documents à fournir par l’Entrepreneur dans le cadre du présent marché, en particulier
pendant la partie maintenance :

a. Programme d’Exécution comprenant :


● Plan d’Assurance Qualité ;

● Plan de Gestion Environnementale et sociale, la traite des personnes (TIP),


d’Hygiène, Sécurité, et Environnement ;
● Procédures d’Urgence et Plan de Remplacement ;

244
Section V – Enoncé des travaux et services

● Plan de Gestion de la Circulation.


b. Mise à jour de la base de données pour l’Administration de la route.
c. Rapport de remise-reprise.

2.2.1 Programme d’Exécution

Conformément à la clause 19.2 du CCAG, l’Entrepreneur devra soumettre dans un délai de


vingt-huit (28) jours après la fin des travaux de réhabilitation, un Programme d’Exécution
pour la gestion et l’entretien des routes et visant à maintenir les niveaux de service souhaités.

Il devra comporter au moins :


a. un mémoire explicatif sur les niveaux de service attendus,
b. le mémoire des travaux d’amélioration le cas échéant,
c. la liste du matériel à mettre en place,
d. la description de l’unité d’autocontrôle,
e. le personnel-clé à mobiliser,
f. un planning prévisionnel d’intervention sur le terrain,
g. les dispositions à prendre pour mesurer et maintenir les niveaux de service,
h. les procédures en cas de travaux d’urgence.

Plan d’Assurance Qualité de l’Entrepreneur

L’objectif du Plan d’Assurance Qualité est d’intégrer les exigences du marché et les systèmes
d’assurance qualité de l’Entrepreneur pour réaliser les Services.

Le Plan d’Assurance Qualité de l’Entrepreneur décrit les méthodes et les procédures


qu’appliquera l’Entrepreneur pour l’exécution du Marché, et en particulier la partie
maintenance, y compris la manière pour l’entrepreneur de :

● identifier les exigences de qualité spécifiques au marché,

● planifier et exécuter le travail pour satisfaire ces conditions,

● contrôler et/ou évaluer le travail pour garantir la conformité aux critères de qualité,

● enregistrer et contrôler les résultats comme preuve de la conformité, et

● garantir qu’une action rapide est entreprise pour rectifier toute non-conformité.

Le Plan d’Assurance Qualité de l’Entrepreneur doit décrire clairement les systèmes, les
procédures et les méthodes qui seront utilisés pour assurer et contrôler la conformité des
Services :

- Plans de Gestion Environnementale et sociale, lutte contre la traite des


personnes (TIP) et Hygiène et Sécurité et Environnement.

245
Section V – Enoncé des travaux et services

- Le Programme d’Exécution devra inclure un Plan de Gestion Environne-


mentale et sociale, TIP et Hygiène et Sécurité et Environnement.

L’objectif du Plan de Gestion Environnementale et sociale, TIP et Hygiène et Sécurité est de


promouvoir une attitude responsable par rapport à l’environnement biophysique et social et à
l’hygiène et la sécurité du travail et la conformité aux régimes particuliers d’hygiène et de
sécurité définis par la réglementation en vigueur au Niger, les normes de performance de la
SFI (particulièrement la norme 2 et la 4) et les bonnes pratiques internationales (Directives
ESSH du groupe de la Banque mondiale), et par les Clauses Environnementales et sociales du
Contrat.

Du fait de la nature des Services, l’Entrepreneur peut, de temps à autre, être exposé à des
situations dangereuses qui pourraient entraîner des risques de différents degrés, pour le
personnel contractant et/ou le public ou pour l’environnement.

Des situations surviendront où il ne sera pas possible d’éliminer ou de circonvenir des risques
sérieux. Dans de telles situations, les risques doivent être réduits au maximum en garantissant
que des systèmes de protection planifiés (ex. équipement, vêtement) sont effectivement
utilisés.

Le Plan de Gestion Environnementale et sociale, TIP et Hygiène et Sécurité doit toujours être
appliqué par le personnel de l’Entrepreneur et de tous les sous-traitants à tous moments, y
compris un plan spécifique inclusif et de cas de Traite des Personnes.

Le Plan de Gestion Environnementale et sociale, TIP et Hygiène et Sécurité devra, en étant


mis en œuvre de manière conforme aux conditions du plan :

● garantir l’identification systématique des risques existants et nouveau(x) sur le(s)


site(s) d’activité et ceux encourus par les communautés riveraines y inclus un méca-
nisme de gestion de leurs plaintes1 ;

● assurer la minimisation des risques importants, si l’élimination et l’isolement sont tous


les deux infaisables ;

● assurer la mise à disposition et l’utilisation des mesures de protection appropriées ;

● inclure des procédures d’urgence pour faire face au déversement accidentel, pollution
ou danger imminent ;

● assurer une revue et une évaluation périodique de chaque risque identifié, y compris
les risques TIP, et faire le suivi des employés exposés à ces risques ;

● assurer qu’un compte rendu soit effectué et enregistré pour tout incident de sécurité
sur le lieu de travail afin que les problèmes d’environnement et d’hygiène et de sécuri -
té soient traités rapidement et périodiquement. C’est une condition de ce Marché que
l’Ingénieur soit avisé immédiatement de tout incident de ce genre.

1
L'option de déposer des plaintes de manière anonyme est importante et obligatoire.

246
Section V – Enoncé des travaux et services

● Assurer le suivi régulier des exigences du MCC en matière de traite des personnes sur
le chantier, la base vie, dans et autour des villages impactés ;

● Créer les opportunités d’emplois aux femmes, aux jeunes et autres personnes vulné-
rables ;

● Appuyer les communautés riveraines en infrastructures sociales dans le cadre de la


responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE)

● Gestion des déchets.

Le délai de fourniture du Programme initial de Gestion Environnementale et sociale, TIP et


Hygiène et Sécurité est au plus tard 28 jours après la date de démarrage de la partie
maintenance.

Les déchets seront gérés conformément au Plan de Gestion des Déchets du PGES.

Plan de réponse aux situations d’urgence et Procédures et Plan de Remplacement

Si cela est exigé dans les CCAP, le Programme d’Exécution devra comprendre des
Procédures de réponse aux situations d’Urgence et des Plans de Remplacement qui établiront
les rôles, les pratiques et les procédures durant les types spécifiques de cas d’urgence
identifiés dans les plans et les plans de remplacement associés à la fermeture des routes. Les
Procédures d’Urgences et les Plans de Remplacement doivent être élaborés par l’Entrepreneur
et approuvés par l’Ingénieur (bon pour exécution).

L’objectif des Procédures d’Urgence et des Plans de Remplacement est d’assurer la sécurité
du personnel de l’entrepreneur et des usagers de la route en cas d’urgence et/ou fermeture de
la route. Il devrait comprendre :

● un système de communication efficace d’enregistrement des événements ;

● le nom, le contact et les fonctions spécifiques du personnel de l’Entrepreneur désigné


pour répondre en cas d’urgence ;

● le contact des autres parties qui ont besoin d’être informées en cas d’urgence ex. la po-
lice ;

● des procédures détaillées de réponse aux cas d’urgences ;

● les itinéraires de déviation possibles dans le cas de fermeture de la route.

Le délai de fourniture des Procédures initiales d’Urgence et Plan de Remplacement est au plus
tard 28 jours après la date de démarrage de la partie maintenance.

Ces procédures doivent prendre en compte le Plan de Préparation Réponse aux Situations
d’Urgences (PPRSU) de MCA Niger.

247
Section V – Enoncé des travaux et services

Plan de Gestion de la Circulation

Si cela est exigé dans le CCAP, le Programme d’Exécution comprendra un Plan de Gestion de
la Circulation. Le Plan de Gestion de la Circulation établit les pratiques pour la gestion de la
circulation sur les sites de travail. Le Plan de Gestion de la Circulation doit être élaboré par
l’Entrepreneur et approuvé par l’Ingénieur.

Les objectifs du Plan de Gestion de la Circulation consistent à :

● déterminer et décrire clairement les responsabilités et la chaîne de commandement


pour la mise au point, la mise en œuvre, et la gestion des mesures et systèmes de
contrôle de la circulation ;

● établir les conditions minimales de contrôle provisoire de la circulation ;

● établir le minimum géométrique, de profil en travers et des normes de revêtement pour


des travaux provisoires ;

● établir les transitions appropriées et permettre une circulation sécurisée et efficace


dans, à travers et hors des sites de travail ;

● protéger à tout moment le personnel de l’Entrepreneur et les communautés riveraines;

● protéger à tout moment les actifs et les ressources de l’Entrepreneur ;

● satisfaire les exigences opérationnelles de la route.

Le Plan de Gestion de la Circulation doit comprendre au moins les aspects suivants :

● Un processus formel pour la préparation, la révision et l’approbation du Plan de Ges-


tion de la Circulation ;

● Un système de localisation et de contrôle des documents pour assurer que seul le der-
nier exemplaire en vigueur du Plan de Gestion de la Circulation est en usage ;

● Les détails de contact pour l’Entrepreneur, le Mandant, les services d’urgence et autres
parties prenantes ;

● Les schémas, les méthodes etc., pour la mise en œuvre du contrôle de la circulation en
garantissant chaque aspect des Services (y compris les schémas, et les méthodes spéci-
fiques à un site d’activité particulier, dans les cas où les Services requièrent des me-
sures de contrôle de la circulation différentes des règlements standards).

2.2.2 Mise à Jour de la Base de Données pour l’Administration de la Route

248
Section V – Enoncé des travaux et services

Actuellement, le Maitre d’Ouvrage exploite les données suivantes en relation avec les actifs
qui doivent être entretenus dans le cadre du Marché, en version électronique et sur papier :

● le contexte socio-économique, comprenant la croissance démographique et la crois-


sance du PIB ;
● le niveau de service de la route ;

● le comptage de trafic ;

● la répartition du trafic de passagers et de fret ;

● le trafic de marchandises import/export ;

● le parc automobile ;

● les coûts d’exploitation des véhicules ;

● la performance du réseau ;

● les coûts d’entretien courant et périodique de la route ;

● Les statistiques liées aux accidents en fonction de leurs gravités ; et

● les plaintes des communautés riveraines.

L’Entrepreneur doit fournir toutes les informations nécessaires pour conserver ces données
dans un état d’exactitude, de mise à jour et de complétude appropriés aux utilisateurs pour
lesquels les données sont destinées.

L’Entrepreneur doit fournir des copies sur papier et en version électronique des informations
au Maitre d’Ouvrage comme demandées de façon raisonnable.

Les délais de livraison et les fréquences de mise à jour sont trimestriels.

2.2.3 Rapport de Remise-reprise

Immédiatement avant l’achèvement du marché, l’Entrepreneur préparera un Rapport de


Remise-reprise. L’objectif du Rapport de Remise-reprise est de faciliter la transition vers le
marché suivant et d’assurer que l’entrepreneur suivant soit informé des problèmes en suspens.
Le Rapport :
a. résumera tous problèmes non résolus,
b. inclura les séries de données complètes les plus récentes sur les routes couvertes par le
marché, et
c. fournira les détails suivants :

● un programme sur les défectuosités rémanentes et les responsabilités corres-


pondantes, le cas échéant,

249
Section V – Enoncé des travaux et services

● tous problèmes non résolus, surtout ceux qui peuvent avoir un impact sur l’En-
trepreneur suivant,

● les détails de tous problèmes difficiles,

● tout suivi spécial en cours/ besoins d’intervention.

2.3 MODALITÉS DE CONTRÔLE DES NIVEAUX DE SERVICE

2.3.1 Contrôles formels des Niveaux de service

On entend par contrôles formels les contrôles programmés contradictoirement à l’avance par
l’Ingénieur et effectués par l’Entrepreneur (par le biais de son Unité d’autocontrôle). Ils ont
pour principal objet de permettre à l’Entrepreneur d’établir son décompte mensuel, et a
l’Ingénieur de délivrer le certificat de paiement. L’Ingénieur doit informer l’Entrepreneur de
son intention de procéder à un contrôle formel au moins 48 heures à l’avance, en précisant la
date, l’heure et le lieu où ce contrôle doit débuter. L’Entrepreneur est tenu d’être présent à la
date, à l’heure et aux lieux spécifiés par l’Ingénieur, et de fournir les moyens matériels
nécessaires au contrôle, comme indiqué plus loin.

Les contrôles formels seront normalement, mais pas nécessairement, programmés de manière
à commencer dans un délai de cinq (5) jours avant la présentation par l’Entrepreneur d’un
décompte mensuel à l’Ingénieur, et ils devront normalement être achevés dans un délai
maximum de cinq (5) jours. Ils permettent de comparer les informations sur le respect des
Niveaux de service fournies par l’Entrepreneur dans les tableaux types qui font Partie De son
Décompte mensuel avec les contre-mesures effectuées sur des sections ou en des points à
déterminer par l’Ingénieur.

Lors de ces contrôles formels, l’Ingénieur préparera un bref Mémorandum décrivant : i) les
circonstances générales de la visite effectuée sur place, y compris la date, les sections de
routes visitées, les personnes présentes, etc. ; ii) tout cas de non-conformité ayant pu être
observé, y compris les non-conformités avec les exigences environnementales, sociales et
santé-sécurité ; et iii) le délai accordé par l’Ingénieur à l’Entrepreneur pour remédier aux
vices constatés. Sur la base des conclusions du contrôle, l’Ingénieur demandera à
l’Entrepreneur de tenir compte des insuffisances et d’apporter les corrections
nécessaires.

Des contrôles formels seront également programmés pour les visites complémentaires
effectuées sur place dans le but de vérifier si l’Entrepreneur a bien remédié aux éléments à
l’origine du cas de non-conformité antérieur, et ce dans les limites du délai accordé par et
spécifié dans le Mémorandum.

Les contrôles formels programmés régulièrement sur une base mensuelle (à l’exclusion des
visites complémentaires) couvriront CENT POUR CENT (100%) des sections de routes objet
du Marché.

2.3.2 Contrôles informels des Niveaux de service

250
Section V – Enoncé des travaux et services

L’Ingénieur peut procéder à des contrôles informels des Niveaux de service au titre du mandat
d’ordre général que lui a confié le Maître d’Ouvrage. Il peut agir ainsi de sa propre initiative,
à tout moment dans le délai imparti dans le cadre ses interventions mensuelles et à tout
endroit sur les sections de routes objet du Marché. Il doit utiliser ses propres moyens pour ces
contrôles. S’il détecte des zones sur lesquelles les Niveaux de service ne sont pas respectés, il
sera tenu d’en informer l’Entrepreneur par écrit dans un délai de 24 heures, pour lui permettre
de prendre le plus tôt possible les mesures correctives voulues. Les conclusions des contrôles
informels ne peuvent être utilisées par l’Ingénieur pour rectifier les décomptes mensuels de
l’Entrepreneur ni pour appliquer des réfactions ou des indemnités forfaitaires, sauf dans les
cas où la circulation sur la route a été totalement interrompue et où les critères correspondant
à la viabilité de la route n’ont pas été respectés.

2.3.3 Moyens utilisés pour les contrôles

Pour les contrôles formels du respect des Niveaux de service, l’Unité d’autocontrôle de
l’Entrepreneur travaillera en étroite collaboration avec l’Ingénieur, et sous sa supervision. Les
moyens matériels nécessaires à ces contrôles seront fournis par l’Entrepreneur (pour lui et
pour le contrôle) ; ce sont les mêmes que ceux normalement utilisés par l’Unité
d’autocontrôle pour le contrôle interne permanent du respect des Niveaux de service et/ou des
services de gestion par l’Entrepreneur, à savoir notamment :

● Tous les équipements, outils et instruments nécessaires, conformément aux indications


fournies dans les paragraphes décrivant les méthodes de contrôle.

● Tous autres équipements nécessaires pour les besoins des services de gestion spécifiés
dans le Marché.

2.3.4 Spécification des critères de qualité correspondant aux Niveaux de Service

La présente section spécifie les Niveaux de Service à respecter. Il y a à cet égard quatre
critères principaux :

● Utilisation de la Route ;

● Confort de l’Usager de la Route ;

● Mesures de Durabilité ;

● Service de gestion de la route.

2.3.4.1 Utilisation de la route

a) Critères des Niveaux de Service

251
Section V – Enoncé des travaux et services

L’Entrepreneur devra veiller à ce que toutes les sections de route soient ouvertes à la
circulation et permettent l’écoulement ininterrompu du trafic à tout moment. Des exceptions
seront admises dans les cas suivants :

● l’interruption de la circulation à la suite d’un accident ou d’une panne. L’Entrepreneur


est obligé de restaurer la circulation dans un délai de 6 heures maximum ;

● la coupure de la route suite à une inondation ponctuelle (pont, radier, dalot, etc.) pen-
dant la période de crue jusqu’au moment où le niveau de l’eau descend plus bas que le
niveau de la route ;

● l’interruption de la circulation pendant les manifestations et défilés.

b) Méthodologie de contrôle

Il n’y a pas de méthode particulière de contrôle de l’accessibilité d’une route, si ce n’est de


conduire sur la route d’une manière normale, en utilisant un véhicule de type classique. Le
critère n’est pas respecté si la route est coupée en un point quelconque. Par contre, il est
respecté s’il est possible de parcourir tout l’itinéraire sans que le véhicule subisse de dégâts
causés par le mauvais état de la route.

2.3.4.2 Confort de l’Usager de la Route ;

a) Critères de Niveaux de Service des chaussées, accotements et emprise

Il est demandé à l’Entrepreneur, de programmer ses interventions en entretien afin de


respecter des critères définis ci-dessous pour assurer i) que l’intégrité de la chaussée n’est pas
compromise, et que ii) les conditions de circulation pour les usagers restent acceptables
pendant toute de la durée du contrat.

Les critères de qualité correspondant aux Niveaux de service pour les chaussées, les
accotements et l’emprise sont définis dans le tableau ci-dessous :

Délai accordé pour


Élément Niveau de service Mesure/Détection réparations
ou tolérance
Nids de poule Zéro nid de poule au km ● Contrôle visuel Néant
Les réparations : ● Contrôle visuel (pour
● Doivent être de forme Les réparations doivent être
déterminer la forme et réalisées dans un délai de
Réparations carrée ou rectangu- les matériaux utilisés) quinze (15) jours après leur
localisées (type laire ;
● Règle (pour vérifier si détection ; en cas de non-
point-à-temps) conformité, les réparations
● Doivent être à niveau la réparation est à ni- doivent être reprises dans
par rapport au reste de veau par rapport au un délai de trois (3) jours.
la chaussée ; reste de la chaussée)

252
Section V – Enoncé des travaux et services

Délai accordé pour


Élément Niveau de service Mesure/Détection réparations
ou tolérance
● Doivent être faites au
moyen de matériaux
analogues à ceux dont
● Petite règle transpa-
est composé le reste
de la chaussée ; rente (pour mesurer
l’ouverture des fis-
● Ne doivent pas pré-
sures)
senter de fissures de
plus de trois (3) mm
de large.
● Mesure de la largeur
des fissures au moyen
d’une petite règle trans-
parente

Fissuration de ● Pour les fissures iso- Les fissures de plus de


Il ne doit pas y avoir de 3 mm de large doivent être
la chaussée (fissures lées, la « zone fissu-
fissures de plus de 3 mm colmatées dans un délai de
linéaires de plus de rée » inclut une surface trente (30) jours après leur
de largeur.
3 mm) de 50 cm de part et détection.
d’autre de la fissure,
multipliée par la lon-
gueur de la fissure plus
50 cm à chaque extré-
mité
● Pour les fissures mul-
tiples et celles qui se
croisent, la « zone fis-
surée » est une zone de
Il ne doit pas y avoir une
Fissuration de forme carrée aux bords Les zones fissurées doivent
zone fissurée qui dépasse
la chaussée (fissures parallèles à l’axe de être traitées dans un délai
10% de la surface de la
multiples de moins circulation, qui englobe de trente (30) jours après
chaussée dans une section
de 3 mm) leur détection.
de route long de 50 m. totalement les fissures
de sorte que celles-ci
ne soient pas à moins
de 25 cm des bords du
carré
● Contrôle visuel La terre, le sable, les débris
et les obstacles divers
La chaussée doit être
Propreté de la constamment propre et ● La largeur cumulée oc- doivent être nettoyés
ou enlevés :
chaussée et des exempte de terre, sable et cupée par la terre, sable
accotements de débris, détritus et autres ● Dans un délai de huit
et des détritus et autres
objets. (8) heures pour la
objets doit être infé-
rieure à 50 cm chaussée ;

253
Section V – Enoncé des travaux et services

Délai accordé pour


Élément Niveau de service Mesure/Détection réparations
ou tolérance
● Dans un délai de trente-
six (36) heures pour les
accotements et l’em-
prise.

● Mesuré au moyen de 2
règles (une règle hori-
Il ne doit pas y avoir zontale de 3 m de long
d’ornières de plus de placée perpendiculaire-
quinze (15) mm
ment en travers de la
de profondeur. Un orniérage supérieur à la
Aucune des sections voie de circulation ; la valeur seuil doit être
Orniérage profondeur de l’ornière
définies dans le Marché ne éliminé dans un délai
doit présenter d’ornières est la hauteur sous la de trente (30) jours.
de plus de dix (10) mm règle horizontale jus-
sur plus de 5% de son qu’au point le plus bas
linéaire. de l’ornière, mesurée
au moyen d’une petite
règle millimétrée)
Les surfaces affectées
Arrachement
Il ne doit pas y avoir de doivent être réparées dans
(plumage, pelade, ● Contrôle visuel
surfaces d’arrachement un délai de trente (30) jours
etc.)
après leur détection.
Il ne doit pas y avoir
Les réparations doivent être
d’épaufrures (dégradation
achevées dans un délai de
Épaufrures du corps de la chaussée en ● Contrôle visuel
trente (30) jours après la
rive provoquant des
détection du problème.
ruptures du revêtement)
Les réparations doivent être
Niveau des La différence de niveau en ● Mesurée au moyen achevées dans un délai de
accotements par bordure de chaussée ne
rapport à la chaussée doit pas dépasser 25 mm d’une règle millimétrée trente (30) jours après la
détection du problème.
Doivent en permanence :
Rester étanches pour
Les réparations doivent être
éviter les infiltrations
achevées dans un délai de
Accotements revêtus d’eau, ne pas présenter de ● Contrôle visuel
trente (30) jours après la
déformations ni
détection du problème.
d’érosions, ne pas
présenter de nids de poule
Doivent en permanence :
Rester étanches pour
Les réparations doivent être
éviter les infiltrations
Aire de achevées dans un délai de
d’eau, ne pas présenter de ● Contrôle visuel
stationnement trente (30) jours après la
déformations ni
détection du problème.
d’érosions, ne pas
présenter de nids de poule
Il ne doit pas y avoir de Les réparations doivent être
Bourrelet ● Contrôle visuel
bourrelets (dégradation du achevées dans un délai de

254
Section V – Enoncé des travaux et services

Délai accordé pour


Élément Niveau de service Mesure/Détection réparations
ou tolérance
corps de la chaussée
provoquant une quinze (15) jours après la
boursouflure en surface du détection du problème.
revêtement)

b) Méthodologie de Contrôle

Les critères seront vérifiés sur des sections de routes choisies par l’Ingénieur en fonction de
leur aspect visuel.

La surface unitaire des dégradations ponctuelles, (notamment les nids de poule) est mesurée à
l’aide d’un gabarit de forme carrée (de 1 mètre de côté) ou des règles. On inscrit la
dégradation considérée dans un rectangle ou un carré inscrit à l’intérieur du gabarit, et on
évalue la surface de ce rectangle ou de ce carré. Si une dégradation déborde du gabarit, on
pourra utiliser quatre règles, selon le même principe.

Pour un kilomètre quelconque de route, le respect de ce critère suppose : i) qu’aucune


dégradation ponctuelle n’ait une valeur supérieure à celle indiquée dans le Tableau
récapitulatif ci-dessus ; et ii) que la valeur cumulée des dégradations ponctuelles relevées
sur ce kilomètre soit inférieure à la valeur seuil indiquée dans ce même Tableau
récapitulatif.

2.3.4.3 Mesure de Durabilité

Les activités de gestion et d’entretien routier mises en œuvre par l’Entrepreneur pendant toute
la durée du Marché ne doivent pas compromettre la durabilité de la route, qui dépend de
plusieurs critères définis ci-dessous :

● L’uni ;

● La déflexion ;

● La largeur de chaussée ;

● La signalisation et la sécurité routière ;

● L’assainissement ;

● La végétation ;

● L’entretien des talus ;

● Les ouvrages d’art.

(i) 2.3.4.3.1 L’uni

255
Section V – Enoncé des travaux et services

Bien que la rugosité de la route puisse également être considérée comme Mesure de Confort
de l’Usager de la Route, au terme du présent marché, elle sera considérée comme une Mesure
de Durabilité de la Route.

a) Critères des Niveaux de Service

L’Entrepreneur est chargé de veiller à ce que l’IRI reste inférieur aux valeurs seuils indiquées
dans le tableau ci-dessous :
● Moyenne sur la ou les route(s) ou la ou les section(s) complète(s) ;

● Moyenne maximum admise sur une section d’un km quelconque de cette ou ces
route(s) ou de cette ou ces section(s) ;
● Moyenne maximum admise pour de nouvelles chaussées construites dans le cadre des
travaux de réhabilitation.

Les critères de qualité correspondant au niveau de service pour l’uni sont définis dans le
tableau ci-dessous :

Délai accordé pour


Élément Niveau de service Mesure/Détection réparations ou
tolérance
Valeur moyenne pour Les réparations
IRI Maximum toute section de route ● Mesure par maté- doivent être achevées
pour toute de 1 km doit être
riel calibré dans un délai de
section de 1 inférieure au seuil ci-
(Bump Integrator trente (30) jours
km de route dessous (en termes de après la détection du
existante IRI moyen) de 3 ou équivalent)
problème.

Valeur moyenne pour Les réparations


IRI Maximum toute section de route ● Mesure par maté- doivent être achevées
pour toute de 1 km doit être
riel calibré dans un délai de
section de inférieure au seuil ci-
(Bump Integrator trente (30) jours
chaussée dessous (en termes de après la détection du
nouvelle IRI moyen) de 3 ou équivalent)
problème.

Valeur moyenne pour Les réparations


IRI Moyen l’ensemble de la route ● Mesure par maté- doivent être achevées
Maximum ou section de route doit
riel calibré dans un délai de
pour être inférieure au seuil
(Bump Integrator trente (30) jours
l’ensemble de ci-dessous (en termes après la détection du
la route de IRI moyen) de 3 ou équivalent)
problème.

Note : la fréquence des mesures de l’uni est de chaque 6 mois.

b) Méthodologie de contrôle

256
Section V – Enoncé des travaux et services

Chaque année et chaque fois que la chaussée a été modifiée par des réhabilitations, des
travaux de revêtement ou similaires, l’uni de la route sera mesuré par l’Entrepreneur sous la
supervision de l’Ingénieur.
Si la mesure révèle que l’uni de la route est supérieur au seuil établi, l’Ingénieur établira un
calendrier pour que l’Entrepreneur prenne les mesures correctives nécessaires. Ce calendrier
devrait normalement assurer que les travaux correspondants sont achevés dans un délai de
quatre mois et avant que la mesure suivante ne doive être exécutée. L’Ingénieur doit toutefois
accorder un délai plus long si, à son avis, la situation le justifie.
Les critères pour « durabilité de la route » seront vérifiés dans les sections de routes
sélectionnées par l’Ingénieur sur la base de l’aspect visuel. Si la valeur mesurée dépasse la
valeur maximum spécifiée, la section d’un kilomètre où le problème se produit, sera jugée
non conforme.
Les réductions de prix applicables pour non-conformité à l’exigence de Niveau de Service sur
l’uni de la route, au-delà de la date limite déterminée par l’Ingénieur, sont fixées comme suit :
100 mètres de voie de circulation non-conforme ; le montant de réfactions est de 500 F CFA/
par jour/Voie.

(ii) 2.3.4.3.2 La déflexion

a) Critères des Niveaux de Service

L’Entrepreneur est chargé de veiller à ce que la déflexion moyenne de la chaussée sur une
section quelconque de 1 km reste inférieure aux valeurs seuils indiquées dans le tableau
ci-dessous :

Délai accordé pour


Élément Niveau de service Mesure/Détection
réparations ou tolérance
La valeur moyenne pour la
section doit être inférieure aux
valeurs seuils indiqués pour
chaque section :
- Pour 1 km de chaussée exis- Mesure par matériel Les réparations doivent
Déflexio tante : 60/100 mm calibré être achevées dans un délai
n (Déflectomètre ou de trente (30) jours après
- Pour 1 km de chaussée nou- poutre Benkelman) la détection du problème.
velle : 45/100 mm
- Pour l’ensemble de la sec-
tion : 50/100 mm

b) Méthodologie de contrôle
L’Entrepreneur est tenu de garantir que la déflexion de la chaussée des routes objet du Marché
est inférieure aux valeurs seuils indiquées dans les Spécifications, à un temps donné de
l’exécution du marché.

257
Section V – Enoncé des travaux et services

Pour chacune des sections de la routes objet de la RN7, l’Entrepreneur est tenu de mesurer la
déflexion de la chaussée au moins une fois par an, dans le cadre de ses activités ordinaires de
suivi et d’évaluation. Il informera l’Ingénieur au moins une semaine à l’avance du lieu et du
moment où doivent être effectuées les mesures de déflexion de la chaussée, afin de permettre
à l’Ingénieur d’assister au processus et d’en vérifier les résultats. Si l’une de ces mesures
révèle que la déflexion de la chaussée est supérieure au seuil fixé, l’Ingénieur imposera un
calendrier à l’Entrepreneur pour que celui-ci réalise les actions correctives nécessaires, et
puisse les achever au plus tard au moment fixé pour l’entrée en vigueur des seuils de
déflexion. L’Ingénieur peut néanmoins accorder un délai plus long si, à son avis, les
circonstances le justifient.
Le Maître d’Ouvrage est habilité à retenir la garantie de bonne exécution de la phase
maintenance fournie par l’Entrepreneur jusqu’à ce que l’ensemble des routes objet du marché
réponde aux critères de déflexion de la chaussée. S’il s’avère, à la fin du marché, que
l’Entrepreneur n’a pas respecté les critères de niveau de service sur la déflexion de la
chaussée, le Maître d’Ouvrage sera habilité à engager d’autres entrepreneurs pour exécuter les
travaux nécessaires afin d’assurer le respect des critères de déflexion de la chaussée, et à
utiliser, dans sa totalité ou en partie, le montant de la garantie de bonne exécution afin de
payer ces travaux. En tout état de cause, si à la fin du marché, l’Entrepreneur n’a pas exécuté
les travaux nécessaires pour résoudre un cas de non-respect des critères de déflexion de la
chaussée, l’Entrepreneur perdra tout droit au remboursement de la garantie de bonne
exécution qui est de 10% du montant total hors taxes du marché relatif à la partie
maintenance.

2.3.4.3.3 La largeur de chaussée

c) Critères des Niveaux de Service

L’Entrepreneur est chargé de veiller à ce que la largeur de la chaussée soit au moins égale
à celle spécifiée ci-dessous :

Délai accordé pour


Élément Niveau de service Mesure/Détection
réparations ou tolérance
La largeur de la Les réparations doivent être
Largeur de chaussée doit être au Mesure manuelle en achevées dans un délai de
la moins égale à celle utilisant un mètre trente (15) jours après la
Chaussée spécifiée dans le ruban métallique détection du problème.
marché

Note : la fréquence des mesures de la largeur de la chaussée est de chaque fin de mois

d) Méthodologie de contrôle

Les critères seront vérifiés sur des sections de routes choisies par l’Ingénieur en fonction de
leur aspect visuel.

Le contrôle de la largeur de la chaussée se fait à l’aide d’un décamètre ou une règle


aluminium de 3 mètres.

258
Section V – Enoncé des travaux et services

Pour un kilomètre quelconque de route, le respect de ce critère suppose : i) qu’aucune largeur


n’ait une valeur inférieure à celle spécifiée dans le marché.

2.3.4.3.4 Systèmes d’assainissement

D’une manière générale, l’Entrepreneur doit veiller à ce que tous les dispositifs et ouvrages
d’assainissement soient libres de toute obstruction susceptible de réduire leur section
d’écoulement normale et d’entraver le libre écoulement des eaux.

Les critères de qualité correspondant aux Niveaux de Service pour les dispositifs et ouvrages
d’assainissement sont indiqués dans le tableau ci-dessous :

a) Critères des Niveaux de Service


Mesure/ Délai accordé pour
Élément Niveau de service
Détection réparations ou tolérance
Fossés revêtus Doivent être propres et le ● Contrôle vi-
ou non, ou revêtement ne présente aucun Les obstructions doivent
descente d’eau dommage significatif. suel être dégagées dans un
délai de sept (7) jours
Fossés revêtus
Doivent être propres et libre ● Contrôle vi- après leur détection.
ou non, ou
d’obstructions. suel
descente d’eau
Les dommages doivent
Doivent être propres et libres de être réparés dans les trois
tout obstacle, et ne pas présenter ● Contrôle vi- semaines après leur
Collecteurs de dommage structurel. Doivent détection.
être solidement maintenus par le suel
sol ou les matériaux environnants.
Doivent être propres et libres Les obstructions
Buses, dalots et d’obstructions, et ne pas présenter ● Contrôle vi- équivalant à moins de 10%
autres ouvrages de dommage structurel. Doivent de la capacité du dispositif
similaires être solidement maintenus par le suel
sont tolérées
sol ou les matériaux environnants.

b) Méthodologie de contrôle

La propreté et l’état des dispositifs d’assainissement (y compris buses, dalots, collecteurs,


caniveaux et tous autres types de dispositifs d’assainissement) entrent dans le cadre des
critères d’évaluation de la Durabilité de la route. Ils sont vérifiés régulièrement, en particulier
avant et pendant la saison des pluies. Les dispositifs d’assainissement devant faire l’objet d’un
contrôle sont déterminés par l’Ingénieur. Le contrôle est effectué visuellement.

Le principe de base qui sert à déterminer la propreté des dispositifs d’assainissement est « le
pourcentage de la section d’écoulement théorique de la structure ou du dispositif qui est libre
de toute obstruction ». Ce pourcentage est spécifié dans le Tableau récapitulatif ci-dessus.
Pour une section de 1 km, la propreté des fossés ou des exutoires doit être indemne sur
au moins deux (2) sous-sections de 50 mètres chacune.

Pour un kilomètre quelconque de route, le respect de ce critère suppose : i) que tous les
dispositifs d’assainissement soient dans un état de propreté tel que défini ci-dessus ; ii) que

259
Section V – Enoncé des travaux et services

tous les dispositifs soient, de l’avis de l’Ingénieur, structurellement sains ; et iii) que pas plus
d’une sous-section de 50 mètres soit jugée dans un état de propreté non satisfaisant.

2.3.4.3.5 Végétation

La hauteur de la végétation sur les abords et la hauteur libre sous végétation au droit de la
chaussée entrent dans le cadre des critères d’évaluation de la Durabilité de la route.

a) Critères des Niveaux de Service

Délai accordé pour


Mesure/
Élément Niveau de service réparations
Détection
ou tolérance
Hauteur de La végétation à partir des Contrôle visuel Hauteur maximum admise
végétation bords de la chaussée et mesures avec pour une plante en un point
jusqu'à 2 mètres au-delà règle. quelconque : 25 cm
les fossés ou du bord
extérieur du talus de Maximum admis pour la
remblai. hauteur moyenne de la
végétation sur 50 m: 25cm

Présence Les arbres situés dans Contrôle visuel. Néant.


d’arbres l’emprise doivent être
dans protégés selon les besoins.
l’emprise

b) Méthodologie de contrôle

Le contrôle se fera sur des sections de routes choisies par l’Ingénieur sur simple examen
visuel. La hauteur, mesurée au moyen d’une règle, est la distance verticale entre le sol et
l’extrémité haute de la végétation. La hauteur libre, également mesurée au moyen d’un
décamètre, est la distance entre le point le plus bas de l’arbre (ou autre plante) et la chaussée.

Pour un kilomètre quelconque de route, le respect de ce critère suppose que la hauteur


de la végétation mesurée en un point quelconque de cette section de 1 km soit inférieure
à la valeur maximum indiquée dans le Marché.

Les types de contrôle de la végétation sont détaillés dans le tableau ci-dessous.

Type Hauteur (mm) Niveau de service


Accotements de route urbaine, les séparateurs, les
refuges et les accotements de route, l’herbe dans les
1 25 – 75
aires de repos (y compris autour du mobilier des
aires de repos).

2 25 – 50 Routes non urbaines et les grandes zones végétales, y compris le

Pas de végétation ou végétation


3 Contrôle de végétation autour de :
d’une hauteur n’excédant pas 25

260
Section V – Enoncé des travaux et services

Type Hauteur (mm) Niveau de service


● Indicateurs de rive ;

● Panneaux indicateurs ;

● Repères de pont et repères de dalot ;

cm ● Glissières de sécurité ;

● Rambardes ;

● Poteaux d’éclairage ;

● Culées de pont.
S’applique au contrôle de végétation autour de :

● Extrémités de dalot ;

● Murs de tête de dalot ;

● Évacuations latérales ;

● Chenaux de dalot ;

● Dispositifs d’assainissement de surface ayant


Pas de végétation d’une hauteur une pente < 3% (à l’exception de ceux pour les-
4
n’excédant pas 25 cm quels la tonte est prévue dans le marché) ;
● Fosses des pont-bascule ;

● Bord de trottoir et fil d’eau ;

● Fossés revêtus ;

● Toutes surfaces imperméabilisées ;

● Accotements revêtus ;

● Platelages de ponts.
S’applique au contrôle de la végétation dans
l’espace, y compris les arbres, la broussaille ou les
Croissance supprimée quand elle
branches qui pendent dans la Zone sans Végétation
5 envahit la Zone sans végétation
(dans un espace de 0,5 m des panneaux indicateurs
par le côté ou le dessus.
de bord ou dans un espace de 6,0 m au-dessus de la
chaussée).
Végétation : La hauteur libre, La hauteur libre minimum admise sous les branches
6
également mesurée au moyen d’arbres au-dessus de la chaussée est de 5 m.

261
Section V – Enoncé des travaux et services

Type Hauteur (mm) Niveau de service


d’un décamètre, est la distance
entre le point le plus bas de
l’arbre (ou autre plante) et la
chaussée.

Les différents types de contrôle de la végétation sont présentés dans le schéma ci-après.

Figure : Étendue et type de contrôle de végétation

ENTRETIEN DES TALUS

L’inspection des talus fait Partie Des inspections, formelle et informelle, de l’Ingénieur. Le
respect des critères sera vérifié pour les sections choisies visuellement par l’Ingénieur. Celui-
ci sera le seul juge du respect des critères.

Il a été adopté que, s’il y a au moins un cas de non-respect des critères sur une section de 1
km, cette section sera classée non - conforme.

2.3.4.3.6 Entretien des talus

L’Entretien des talus des remblais et déblais entre dans le cadre des critères d’évaluation de la
Durabilité de la route.

L’Entrepreneur est responsable de l’entretien de l’ensemble des talus des sections de route
incluses dans le contrat, en particulier leur stabilité et le contrôle des éventuelles déformations
et érosions. Toutefois, la reconstruction des talus et la construction de nouveaux ouvrages de
soutènement ou de stabilisation sont exclus, si ce dernier n’est pas demandé par ailleurs dans
les Spécifications Techniques.

a) Critères de Niveaux de Service

262
Section V – Enoncé des travaux et services

Éléme Délai accordé pour réparations


Niveau de service Mesure/Détection
nt ou tolérance
Talus Ne doivent pas Contrôle visuel. Les réparations doivent être achevées
de présenter de dans un délai de sept (7) jours après la
rembla déformations ou détection du problème.
is d’érosions.
Talus Les talus de déblais Contrôle visuel pour Les matériaux éboulés des talus doivent
de doivent être stables, détecter la présence être enlevés :
déblais et/ou des murs de de matériaux éboulés
soutènement et des talus sur les pour les volumes inférieurs à 50 m3,
dispositifs de accotements ou les de la chaussée, dans un délai de quatre
stabilisation des talus chaussées. (4) heures après leur détection ;
adéquats doivent être
en place. des accotements ou des fossés, dans un
délai de quarante-huit (48) heures après
leur détection.

pour les volumes de 50 à 500 m3,

de la chaussée, dans un délai de vingt-


quatre (24) heures après leur détection ;

des accotements ou des fossés, dans un


délai de quatre-vingt-seize (96) heures
après leur détection.

b) Méthodologie de contrôle

L’inspection des talus fait Partie Des inspections, formelle et informelle, de l’Ingénieur. Le
respect des critères sera vérifié pour les sections choisies visuellement par l’Ingénieur. Celui-
ci sera le seul juge du respect des critères.

Il a été adopté que, s’il y a au moins un cas de non-respect des critères sur une section de
1 km, cette section sera classée non - conforme.

2.3.4.3.7 Ouvrages d’art


L’Entrepreneur est chargé de l’entretien de tous les ponts et ouvrages d’art analogues le long
des sections de routes objet du Marché. Il sera en particulier responsable du bon état des
ouvrages d’art (peinture des structures métalliques, revêtement des voies de circulation, bonne
tenue des joints, bon état et présence de garde-corps), ainsi que de la sécurité et du confort des
usagers lorsqu’ils empruntent ces ouvrages d’art à des vitesses normales. Néanmoins, la
reconstruction et l’amélioration des ponts et ouvrages d’art analogues n’entrent pas dans
les obligations de l’Entrepreneur, à moins que les Spécifications Techniques ne le
prévoient par ailleurs.

Les critères de qualité correspondant aux Niveaux de service pour les ponts et ouvrages d’art
analogues sont indiqués dans le tableau ci-dessous :

a) Critères de Niveaux de Service

263
Section V – Enoncé des travaux et services

Délai accordé pour


Mesure/
Élément Niveau de service réparations
Détection
ou tolérance
Structures Des garde-corps doivent être Contrôle Les garde-corps
en acier et présents et peints. Toutes les visuel. endommagés dans des
autres parties métalliques de la structure accidents doivent être
structures d’ensemble doivent être peintes et remplacés dans un
métalliques exemptes de corrosion. Le délai de quinze (15)
système d’assainissement doit jours.
être en bon état et pleinement
opérationnel.
Structures Des garde-corps doivent être Contrôle Les garde-corps
en béton et présents et peints. Les poutres et visuel. endommagés dans des
maçonnerie toutes autres parties de structures accidents doivent être
doivent être en bon état et remplacés dans un
pleinement opérationnelles. Le délai de quinze (15)
système d’assainissement doit jours.
être en bon état et pleinement
opérationnel.
Joints de Doivent être propres et en bon Contrôle Les dommages et
dilatation état. visuel. défectuosités doivent
être réparés dans un
délai de trente (30)
jours.
Lits de L’Entrepreneur doit assurer le Contrôle Les causes de non-
cours d’eau libre écoulement des eaux sous visuel. conformité doivent être
les ponts, dans les dalots et éliminées dans un délai
jusqu’à 100 m en amont des ponts de trente (30) jours
et dalots. L’Entrepreneur doit après que le niveau
veiller à maintenir le débouché d’eau a suffisamment
théorique de la voie d’eau sous le baissé pour permettre
pont et dans les importants dalots. des conditions de
travail minimales.

b) Méthodologie de Contrôle

L’inspection des ouvrages fait Partie Des inspections, formelle et informelle, de l’Ingénieur.
Le respect des critères sera vérifié pour les sections choisies visuellement par l’Ingénieur.
Celui-ci sera le seul juge du respect des critères. Dans le cas d’au moins un cas du non-
respect des critères sur une section de 1 km, cette section sera classée non - conforme.

2.3.4.3.8 Signalisation et sécurité routière

Les Travaux de réhabilitation définissent les diverses signalisations à installer sur les
itinéraires.
L’Entrepreneur est chargé de veiller à ce que l’ensemble de la signalisation horizontale et
verticale ainsi que les glissières de sécurité et autres dispositifs de sécurité routière soient
pleinement conformes à la Réglementation en vigueur au Niger.

264
Section V – Enoncé des travaux et services

Les critères de qualité correspondant aux Niveaux de Service pour les dispositifs de
signalisation et de sécurité routière sont indiqués dans le tableau ci-dessous :

a) Critères de niveaux de service

Délai accordé pour


Mesure/
Élément Niveau de service réparations
Détection
ou tolérance
Panneaux Les panneaux doivent être Contrôle Les panneaux et divers
indicateurs présents, complets, propres et en visuel. éléments absents ou
bon état structurel. défectueux doivent être
Panneaux Les panneaux doivent être Contrôle remplacés dans un délai
d’avertissement présents, complets, propres et en visuel. de quinze (15) jours.
bon état structurel.
Panneaux de Les panneaux doivent être Contrôle
prescription présents, complets, propres et en visuel.
bon état structurel.
Bornes, balises et Ils doivent être présents, Contrôle
panneaux complets, propres et visuel.
indicateurs structurellement en bon état,
peints en surface ou couverts par
d’autres moyens, en fonction de
la réglementation.
Éléments de Doivent être présents, aisément Contrôle
marquage au sol lisibles et adhérer correctement à visuel.
la chaussée. Les microsphères
doivent être fermes et visibles.
Glissières de Elles doivent être présentes, Contrôle
sécurité propres et ne pas présenter de visuel.
dommages importants et être
exemptes de corrosion.

b) Méthodologie de Contrôle

L’inspection de la signalisation et les mesures de sécurité routières font Partie Des


inspections, formelle et informelle, de l’Ingénieur. Le respect des critères sera vérifié pour les
sections choisies visuellement par l’Ingénieur. Celui-ci sera le seul juge du respect des
critères. Dans le cas d’au moins un cas du non-respect des critères sur une section de 1
km, cette section sera classée non - conforme.

2.3.5 Services de gestion de la Route

Il est demandé à l’Entrepreneur d’établir un système de gestion au sein de son Unité


d’Autocontrôle afin de faciliter les opérations en matière : i) de sécurité routière, ii) de
programmation des interventions en entretien, iii) de programmation des actions définies dans
le PGES, iv) de vérification de l’effectivité de la mise en place des moyens logistiques pour
les besoins des services de gestion prévus au Marché, et v) de mise à jour de la base de
données pour le Maitre d’Ouvrage.

265
Section V – Enoncé des travaux et services

L’Entrepreneur doit préparer un certain nombre de rapports pour l’Ingénieur . La présentation


de ces rapports, et leur qualité fait Partie Des critères de performance à respecter comme
définis ci-dessous :

a) Critères de niveaux de service

Délai accordé
pour la
Élément Niveau de service Mesure/Détection
transmission
du rapport

Rapport à soumettre ● Réception d’un rapport jugé


Programme dans vingt-huit (28) acceptable par l’Ingénieur
d’Exécution des jours après la mise en dans un délai maximum ne 15 jours
travaux vigueur de la partie dépassant pas 7 jours après la
maintenance.
date prévue.
● Réception d’un rapport jugé
Rapport mensuel au acceptable par l’Ingénieur
Rapports de
format défini par dans un délai maximum ne 48 heures
sécurité routière
l’Ingénieur dépassant pas 7 jours après la
date prévue.
● Réception d’un rapport jugé
Rapport mensuel au acceptable par l’Ingénieur
Rapport de niveau
format défini par dans un délai maximum ne 48 heures
de service
l’Ingénieur . dépassant pas 7 jours après la
date prévue.
● Réception d’un rapport jugé
Rapport de suivi
Rapport mensuel au acceptable par l’Ingénieur
environnemental et
format défini par dans un délai maximum ne 48 heures
d’avancement du
l’Ingénieur . dépassant pas 7 jours après la
PGES
date prévue.
Rapport de suivi de
la mise en place ● Réception d’un rapport jugé
Rapport mensuel au
des moyens acceptable par l’Ingénieur 48 heures
format défini par
logistiques et dans un délai raisonnable de 7
l’Ingénieur .
d’autres services jours après la date prévue.
d’entretien
Rapport de mise à ● Réception d’un rapport jugé
jour de la base de Rapport mensuel au
données pour format défini par acceptable par l’Ingénieur 48 heures
l’Administration de l’Ingénieur. dans un délai raisonnable de 7
la route jours après la date prévue.
Rapport de remise- Rapport à soumettre ● Réception d’un rapport jugé 48 heures

266
Section V – Enoncé des travaux et services

acceptable par l’Ingénieur


avant l’achèvement dans un délai raisonnable de 7
reprise
du marché.
jours après la date prévue.
b) Méthodologie de Contrôle

L’évaluation des Services de Gestion fait Partie Des inspections, formelle et informelle, de
l’Ingénieur ainsi que le suivi quotidien du contrat. Si, pour la mise en œuvre de toute clause
du marché ou lors de ses inspections une défaillance (rapport non - conforme ou tardif)
apparaît dans la remise des rapports indiqués ci-dessus, par l’Ingénieur, et si cette défaillance
n’est pas rectifiée dans le délai accordé ci-dessus, il en découlera, pour la portion de route (en
km) traitée dans ce rapport, un jugement de non-conformité : Cf tableau de réfaction pour les
non conformités.

2.3.5.3 Composante environnementale et sociale

a) Critère des niveaux de service

Les éléments de la composante environnementale, ci-dessous cités, font Partie Des Services de
gestion de la route. L’Entrepreneur doit veiller à ce que : i) les arbres plantés pendant la période
de réhabilitation soient entretenus durant la phase de maintenance de la route ii) la sensibilisation
entamée pendant la phase des Travaux de réhabilitation se poursuive pendant la phase
maintenance pour contribuer à la réduction des risques de propagation des IST/VIH/SIDA, iii)
enfin la sensibilisation à la sécurité routière des usagers de la route et des populations riveraines
se poursuivent également pendant la période d’entretien par niveau de service.

Délai
accordé
pour
Élément Niveau de service Mesure/Détection réparations

ou
tolérance
Insertion Il est attendu dans le cadre de Contrôle visuel :
paysagère : la poursuite d’entretien, les
activités suivantes : Présence physique de
Entretien des l’arbre y compris sa
plantations grille de protection lors
● Un suivi et un entretien régu-
d’alignement des opérations de 15 jours
lier doivent être prévus pour contrôle.
assurer une bonne reprise et
une bonne croissance pour
que les plants jouent pleine- Quatre (4) séances de
ment et rapidement leur rôle contrôle par an.
d’ombrage et ou de protec-
tion d’une manière efficace.

267
Section V – Enoncé des travaux et services

Délai
accordé
pour
Élément Niveau de service Mesure/Détection réparations

ou
tolérance
● Un entretien régulier doit
être effectué selon les be-
soins, notamment : le désher-
bage ; le remplacement des
plants morts ; la taille de for-
mation ou d’entretien ;

● Autres mesures nécessaires


Sécurité, Santé : Poursuite des activités de Contrôle visuel :
sensibilisation qui devront Participation du
Sensibilisation des permettre aux bénéficiaires Spécialiste en Santé, 15 jours
populations à la d’apprendre à se prémunir des Sécurité et
prévention des IST, à identifier les risques et Environnement aux
IST/VIH/SIDA symptômes alarmants et à séances de
prendre les dispositions sensibilisation.
nécessaires.

Les sensibilisations porteront,


entre autres, sur : Sont concernées, vingt
(25) localités riveraines
● les modes de contamination
de la route (population
des IST et du VIH/SIDA ; générale)
● les comportements à risque ;

● le dépistage volontaire ;
Deux (2) séances de
● la démonstration du port de contrôle par an.
préservatif ;
● le traitement aux Antirétrovi-
raux (ARV) ;
● la prise en charge psycho-so-
ciale des personnes infectées
et affectées par le VIH/
SIDA.

Ces activités de sensibilisation se- Les séances de sensibilisa- 15 jours


ront axées autour des tion organisées dans
thèmes suivants : les gares routières

268
Section V – Enoncé des travaux et services

- communication en matière sur l’axe de la route


de sécurité routière avec
pour objectif de transfor-
mer les attitudes des usa- Une séance/Gare routière /
gers de la route et donc semestre
Sensibilisation à la sé- leur comportement ;
curité routière - le respect du code de la
des usagers de route, des visites tech-
la route et des niques réglementaires et
populations des entretiens
riveraines périodiques ;
- le cadre légal pour la
conduite automobile au Ni- Sensibilisation seront orga-
ger ; nisées au niveau des
- la préservation des équipe- 25 localités rive-
ments de signalisation ; raines de la route
(une séance pour les
- les causes générales des ac- adultes et une pour
cidents ;
les enfants des
- les conséquences des acci- écoles)
dents ;

Une séance/semestre.

Délai accordé
pour
Élément Niveau de service Mesure/Détection
réparations
ou tolérance
Il est attendu dans le cadre de la
poursuite d’entretien, les activités
suivantes : le contrôle des aspects
environnementaux, d’hygiène,
Douze (12) Rapports de
santé et sécurité, de gestion des
Mise en œuvre des mission mensuelle de
déchets, de gestion des emprunts et
exigences du PAES contrôle /an 15 jours
carrières, de gestion des produits
pendant la phase de
dangereux, gestion des doléances
maintenance Au minimum une missions
de genre et inclusion sociale y
de contrôle par mois.
compris la prévention et la
mitigation contre la Traite des
Personne au sein de bases vies et
des aires industrielles

b) Méthodologie de Contrôle

L’inspection des arbres plantés dans le cadre du projet ainsi que les séances de sensibilisation
des populations à la prévention des IST/VIH/SIDA et sur la sécurité routière fait Partie Des
inspections, formelle et informelle, de l’Ingénieur. Le respect des critères pour les arbres
plantés sera vérifié quatre (4) fois par an, pour les sections choisies visuellement par
l’Ingénieur. Celui-ci sera le seul juge du respect des critères. L’absence d’un arbre pendant
la période de vérification rendra ce kilomètre non conforme.

269
Section V – Enoncé des travaux et services

L’évaluation des séances de sensibilisation des populations à la prévention des


IST/VIH/SIDA ainsi que la sensibilisation à la sécurité routière des usagers de la route et de la
population riveraine, sera faite deux fois par an. La liste des 25 localités ainsi que celle des
gares routières sera arrêtée contradictoirement avant le premier contrôle de niveau de service.
Une seule localité non couverte par une séance de sensibilisation rendra toute la
longueur de la route non conforme.

S’agissant du contrôle de la mise en œuvre des exigences du PAES pendant la phase de


maintenance, La délivrance d’une seule non-conformité à la suite d’une mission de
contrôle rendra toute la longueur de la route non conforme.

2.3.6 Exigibilité progressive des Niveaux de service

Les tableaux suivants définissent les périodicités pour l’application des Niveaux de service à
respecter.

2.3.6.1 Sections de routes

Les sections de routes concernées par le présent Marché Routiers à Obligation de Résultats
(MROR) sont :
● Dosso – Bella II (82,794 km) ;

● Bella II – Gaya – frontière Bénin (73,318 km).

2.3.6.2 Chronologie de l’exigibilité du respect des Niveaux de service

L’exigibilité des niveaux de service démarrera après la fin des travaux de réhabilitation. En
d’autres termes dès le premier mois de l’entrée en vigueur de la phase de maintenance.

Mois écoulés depuis Accessibilité des Confort des Durabilité des


l’entrée en vigueur routes usagers routes
de la phase de exigible sur (% du exigible sur (% du exigible sur (% du
maintenance linéaire total) linéaire total) linéaire total)
1 à 36 100 100 100

2.3.7 Réfactions forfaitaires

Conformément aux clauses correspondantes du CCAG, des réfactions seront appliquées aux
paiements en cas de non-respect des critères de qualité correspondant aux Niveaux de service,
tandis que des pénalités de retard s’appliquent en cas de non-respect des prescriptions de
Travaux de réhabilitation.

De même, des réfactions seront appliquées aux paiements de l’Entrepreneur en cas de non-
respect des clauses environnementales et sociales contenues dans son Plan d’Action
Environnementale et Sociale (PAES) conformément aux dispositions du paragraphe 3.2 de la

270
Section V – Enoncé des travaux et services

Partie D des Spécifications Techniques et ceci durant toute la période GENiS. Les critères des
niveaux de service sont indiqués dans la section 2.3.5.3 Composante environnementale.

2.3.7.1 Détermination des réfactions

Des réductions ou réfactions de paiement sont appliquées dans le cas de non-conformité aux
exigences du Niveau de Service, alors que les pénalités sont appliquées dans le cas de retard
observé dans le cadre des Travaux de réhabilitation ou d’amélioration.

Les conclusions de chacun des contrôles formels des critères des niveaux de services requis
seront consignées par l’Ingénieur sous la forme d’un Mémorandum. Ce Mémorandum
indiquera le type et l’emplacement de tout cas de non-conformité détecté, en particulier les
cas de non-conformité déjà identifiés dans les tableaux types fournis par l’Entrepreneur dans
le cadre de ses Décomptes mensuels. Pour chaque cas de non-conformité, l’Ingénieur fixera
une date à laquelle l’Entrepreneur devra avoir mené à bien les mesures nécessaires pour
remédier à la cause du problème. Une visite complémentaire sur place devra donc être
effectuée à la date fixée par l’Ingénieur , ou peu après, afin de vérifier que l’Entrepreneur a de
fait remédié à la cause du problème.

Si, à la date indiquée dans le Mémorandum, l’Entrepreneur n’a pas supprimé la cause d’un cas
de non-conformité, et quelles que soient les raisons invoquées pour ce manquement, il encourt
des réfactions conformément aux stipulations contenues dans le tableau des réfactions ci -
dessous.

Les réfactions sont susceptibles d’augmenter avec le temps. Tant que l’Entrepreneur n’aura
pas supprimé la cause d’un cas de non-conformité pour lequel une réfaction a déjà été
appliquée, le montant de la réfaction due à ce manquement augmentera. Cette réfaction est
d’abord journalière (même pendant les 30 premiers jours) avant d’être exponentiel d’un mois
sur l’autre, sans plafonnement, jusqu’à ce que le respect du niveau de service soit finalement
constaté.

Le calcul des montants initiaux des réfactions (au titre du premier mois) et la formule
employée pour leur augmentation progressive, s’établissent selon les règles ci-après.
a) Réfactions pour non-respect des niveaux de service

TABLEAU DE RÉFACTIONS POUR NON-RESPECT DES NIVEAUX DE SERVICE


référence Référence
aux aux
CONDITIONS modalités de
TAUX UNITAIRE spécification
CRITERES D’APPLICATION contrôle
DE NON-CONFORMITE s
DES REDUCTIONS
(Paragraphe (Paragraphe
No) No)
Coupure de la circulation des 20 % de la somme forfaitaire
véhicules à moteur (véhicules mensuelle pour l’ensemble de la Partie 2 Partie 2
Utilisation de
légers et/ou poids lourds) quelque route pour chaque jour de non- Paragraphe Paragraphe
la route
part le long de la route ou section conformité 2.3.4.1-a 2.3.4.4-b
de route.
Confort de - Profondeur moyenne des 10 % de la somme forfaitaire
Partie 2 Partie 2
l’Usager de la ornières : Pour une section de 1 mensuelle pour 1 km, appliqué

271
Section V – Enoncé des travaux et services

TABLEAU DE RÉFACTIONS POUR NON-RESPECT DES NIVEAUX DE SERVICE


référence Référence
aux aux
CONDITIONS modalités de
TAUX UNITAIRE spécification
CRITERES D’APPLICATION contrôle
DE NON-CONFORMITE s
DES REDUCTIONS
(Paragraphe (Paragraphe
No) No)
km, à mesurer sur au moins 2 à chaque section de 1 km non
sous-sections [de 100 m chacune]. conforme.
Une valeur moyenne est
déterminée pour chacune des 2
sous-sections. Si la valeur
moyenne globale est supérieure à
(10) mm de profondeur, la section
de 1 km est jugée non conforme.
- Profondeur maximum des 50% de la somme forfaitaire Paragraphe Paragraphe
Route ornières : La profondeur mensuelle pour 1 km, appliqué
maximum mesurée en un point 2.3.4.2-a 2.3.4.2-b
à chaque section de 1 km non
quelconque de la section de 1 km conforme.
est supérieure à quinze (15) mm
de profondeur.
- Signalisation verticale : Un
panneau de signalisation ou plus 50 % de la somme forfaitaire
est absent, détruit, illisible, mensuelle pour 1 km, appliqué
incorrectement placé ou non à chaque section de 1 km non
fonctionnel. conforme.
Largeur du revêtement de route 10 % de la somme forfaitaire
utilisable : Pour une section d’un mensuelle pour un km, appliqué
km, à mesurer sur des sous- à chaque section d’un km qui
sections de 50 m chacune. La n’est pas conforme.
largeur de route utilisable est
déterminée pour chaque sous-
section. (Excepté la traversée de
Dosso ou la chaussée fait 8 m au
lieu de 7 m), si la largeur de route
utilisable dans toute sous-section
est inférieure à 10 m Partie 2 Partie 2
(plateforme), moins la tolérance
permise, la section d’un km n’est Paragraphe Paragraphe
Durabilité de pas conforme. 2.3.4.3.3-a 2.3.4.3.3-b
la route
Profil en long nécessaire : Pour 10 % de la somme forfaitaire
une section d’un km, si deux ou mensuelle pour un km, appliqué
plus parmi les vingt profils à chaque section de route d’un
présentent une hauteur inférieure km, pour chaque tranche de 3
à la hauteur exigée dans le profil cm en dessous de la valeur
en long (ces valeurs ne sont pas seuil.
fixes, elles sont fonction de la
section contrôlées), moins la
tolérance admise, la section d’un
km n’est pas conforme.
Propreté et état des ouvrage/ 50 % de la somme forfaitaire Partie 2 Partie 2
dispositifs d’assainissement mensuelle pour un km, appliqué
(fossés latéraux, etc.) : Pour une à chaque section d’un km qui Paragraphe Paragraphe

272
Section V – Enoncé des travaux et services

TABLEAU DE RÉFACTIONS POUR NON-RESPECT DES NIVEAUX DE SERVICE


référence Référence
aux aux
CONDITIONS modalités de
TAUX UNITAIRE spécification
CRITERES D’APPLICATION contrôle
DE NON-CONFORMITE s
DES REDUCTIONS
(Paragraphe (Paragraphe
No) No)
section d’un km, à mesurer sur n’est pas conforme.
des sous-sections de 50 m
chacune. S’il existe des
obstructions inacceptables sur
plus d’une sous-section, la section
d’un kilomètre est jugée non
conforme.
Propreté et état des dispositifs 50 % de la somme forfaitaire 2.3.4.3.4-a 2.3.4.3.4-b
d’assainissement (buses, dalots et mensuelle pour 1 km, appliqué
autres ouvrages) : à chaque section de 1 km sur
i) L’obstruction d’un ouvrage laquelle les ouvrages
d’assainissement est supérieure à d’assainissement non conformes
20% ; ou ii) l’état structurel d’un sont situés.
ouvrage est, de l’avis de
l’Ingénieur, inacceptable.
Hauteur de végétation
La végétation à partir des bords
de la chaussée jusqu'à 2 mètres
au-delà les fossés ou du bord
extérieur du talus de remblai.
Présence d’arbres dans l’emprise :
les arbres situés dans l’emprise
doivent être protégés selon les 25 % de la somme forfaitaire
besoins. mensuelle pour un km, appliqué
à chaque section d’un km qui
Hauteur (maximum) : de la n’est pas conforme
végétation. Hauteur maximum
admise pour une plante en un
point quelconque : 30 cm
Maximum admis pour la hauteur Partie 2
moyenne de la végétation sur 50
m: 25 cm. Paragraphe
2.3.4.3.5-a
Végétation (dégagement au- 25 % de la somme forfaitaire
dessus de la route) : Le mensuelle pour un km, appliqué Partie 2
dégagement vertical entre le à chaque section d’un km qui
revêtement de la route et le point n’est pas conforme. Paragraphe
le plus bas d’un arbre ou d’autre 2.3.4.3.5-b
plante est inférieur à 5 m.
100 mètres de voie de
Valeur de l’IRI non conforme circulation non-conforme ; le
montant de réfactions est de 500
F CFA/ par jour/Voie.
10% du montant total hors taxes
Valeur de déflexion non conforme de la partie maintenance
(correspondant à 10% de la
garantie de bonne exécution de

273
Section V – Enoncé des travaux et services

TABLEAU DE RÉFACTIONS POUR NON-RESPECT DES NIVEAUX DE SERVICE


référence Référence
aux aux
CONDITIONS modalités de
TAUX UNITAIRE spécification
CRITERES D’APPLICATION contrôle
DE NON-CONFORMITE s
DES REDUCTIONS
(Paragraphe (Paragraphe
No) No)
la partie GENiS).
20% de la somme forfaitaire
Rapport d’exécution des travaux. mensuelle pour toute la
longueur de la route.
20% de la somme forfaitaire
Rapports de sécurité routière
mensuelle pour toute la
longueur de la route.
20% de la somme forfaitaire
Rapport de suivi environnemental
mensuelle pour toute la
et d’avancement du PGES.
longueur de la route.
Rapport de suivi de la mise en 20% de la somme forfaitaire Partie 2 Partie 2
place des moyens logistiques et mensuelle pour toute la Paragraphe Paragraphe
d’autres services d’entretien longueur de la route. 2.3.5.1 2.3.5.2
Rapport de mise à jour de la base 20% de la somme forfaitaire
de données pour l’Administration mensuelle pour toute la
de la route longueur de la route.
20% de la somme forfaitaire
Services de
Rapport de remise-reprise mensuelle pour toute la
gestion de la
longueur de la route.
route
20% de la somme forfaitaire
Rapport du niveau de service mensuelle pour toute la
longueur de la route.

Insertion paysagère : entretien des Partie 2 Partie 2


plantations d’alignement Paragraphe Paragraphe
2.3.5. 3 2.3.5.3

Sécurité, Santé : sensibilisation 10% de la somme forfaitaire


des populations à la prévention mensuelle pour toute la
des IST/VIH/SIDA longueur de la route.
Sensibilisation à la sécurité Partie 2
routière des usagers de la route et Paragraphe
des populations riveraines 2.3.5.3
Mise en œuvre des exigences du
PAES pendant la phase de
maintenance

Les taux unitaires de réductions (« TUR ») indiqués dans le tableau ci-dessus sont applicables
au cours des 30 premiers jours de non-conformité. Si un cas de non-conformité n’a pas été
rectifié dans un délai de trente jours, les réductions applicables pour les périodes au-delà de
30 jours sont calculées en moyen de la formule suivante : TUR = 2n TURu

Sachant que :

274
Section V – Enoncé des travaux et services

J −1
● n = 30 arrondi à l’unité (sans décimales) ;

● J = nombre de jours de non-conformité.

De par cette formule, nous remarquons qu’au-delà de 30 jours, la réduction augmente chaque
jour et de façon exponentielle. Pour rappel cette réfaction est d’abord journalière (même
pendant les 30 premiers jours) avant d’être exponentielle d’un mois sur l’autre, sans
plafonnement, jusqu’à ce que le respect du Niveau de service soit finalement constaté.

Si une section sur laquelle un seul critère n’est pas conforme et que cette situation n’a pas été
rectifiée dans un délai de trois mois après le déclenchement de la première réfaction sur cette
section, le maitre d’œuvre mettra en demeure le titulaire du marché de procéder aux travaux
nécessaires pour rétablir tous les critères de niveau de service sur cette section dans un délai
maximum de quinze jours. Au-delà de ce délai, le paiement de la totalité du forfait mensuel
prévu dans le contrat pour l’ensemble de la route sera suspendu, y compris sur les sections de
la route entièrement conformes, jusqu’à ce que tous les critères soient rétablis sur la section
incriminée.

2.3.7.2 Détermination des pénalités de retard

Les pénalités de retard sont appliquées en cas de retard dans l’exécution des Travaux de
réhabilitation et d’amélioration conformément aux dispositions concernant lesdits travaux
(notamment la Partie B des Spécifications Techniques Relatives aux Travaux Routiers). Ces
pénalités sont définies dans la Clause 49.3 du CCAP.

Le délai d’exécution pour les Travaux de réhabilitation est défini dans la Clause 12.2 du
CCAP. Le délai d’exécution pour les Travaux d’urgence sera défini par l’Ingénieur au cas par
cas.

275
Section V – Enoncé des travaux et services

2.3.8 Présentation type des Décomptes mensuels


Nom du Marché
Décompte mensuel pour le Marché
Route ou section de route : Route A et Route B Mois du Marché :
Niveau de Service exigé
Longueur de la route au niveau de service exigé (km)

Conformité Réduction de
Conformité réelle Non-conformité
requise paiement
Critères de Niveau Longueur Longueur % de
de Service Km totale non- Réduction Km
Objectif Critères de conformité Route A Route B
1 conforme conforme (3) de paiement (5 = 3x4)
(km) 2 (1-2) (4)
1.Utilisation de 100% Interruption de la circulation 100% 100% 0 1%
la Route (km jours) Sous total
Nid de poule
Profondeur des ornières Sous total
2. Confort de
Arrachement
l’Usager de la
Dégradations totales de la
Route
zone
Signalisation routière
1
Hauteur de la végétation Sous total
Enlèvement de la végétation
3. Durabilité Largeur de route utilisable
Profil longitudinal
Assainissement
Rapports d’exécution des Sous total
4. Service de travaux,
gestion de la route Sous total
Rapports de sécurité
1

276
Section V – Enoncé des travaux et services

routière,
Rapport de suivi Sous total
environnemental et
d’avancement du PGES
Rapport de suivi de la mise Sous total
en place des moyens
logistiques et d’autres
services d’entretien,
Rapport de mise à jour de la Sous total
base de données pour
l’Administration de la route,
Rapport de remise-reprise Sous total
Rapport du niveau de Sous total
service
Composante Sous total
environnementale
TOTAL
Longueur en km à payer à ce niveau de service, ce mois :
Récapitulatif du Paiement – Marché ROR
Mois du Marché :
Niveau de Service Réseau Pénalité Km à payer ce mois
km km
TRES BON
BON
MOYEN
TOTAL
Paiement total à effectuer ce Taux par km x km à payer
mois

Les décomptes mensuels à soumettre seront présentés selon un format validé par les services du Maître d’Ouvrage

277
Section V – Enoncé des travaux et services

2.3.9 Qualité des matériaux à utiliser

Nonobstant les dispositions des Clauses 22 et 40 du CCAG, les matériaux utilisés doivent
respecter ou dépasser les critères et/ou normes de qualité définis à la « Partie B. des
Spécifications Techniques Relatives aux Travaux Routiers » de la présente « Section V.
Spécifications Techniques ».

278
Section V – Enoncé des travaux et services

PARTIE B SPECIFICATIONS TECHNIQUES RELATIVES AUX TRAVAUX ROUTIERS

279
Section V – Enoncé des travaux et services

CHAPITRE 1 PRESCRIPTIONS GENERALES

1.1. PRESENTATION DU PROJET

1.1.1 OBJET DU MARCHÉ


Le présent marché a pour objet :
- Les Travaux de réhabilitation de la RN7 sur la section Dosso-Bella II longue de 82,794 km
- Et la Gestion et Entretien par Niveau de Service (GENiS) sur la totalité de la RN7 (Dosso -
Bella II – Gaya) d’un linéaire total de 157 km, une fois que la section Dosso – Bella II réhabili-
tée.
Les travaux routiers de réhabilitation, de gestion et d’entretien par niveau de service objet du présent
marché comprennent essentiellement :
- des installations de chantier nécessaires à la réalisation des travaux par l’Entrepreneur et à leur
supervision par l’Ingénieur ;
- des travaux préparatoires de nettoyage des emprises et de déplacements des réseaux ;
- la mise au gabarit de 10,00 mètres de la plateforme routière, en section courante ;
- la scarification et le recyclage des matériaux de la chaussée existante, en couche de fondation
améliorée au ciment ;
- la réalisation si nécessaire d’une couche de forme ;
- la mise en œuvre d’une couche de base en grave bitume (0/20 de 12 cm d’épaisseur) sur 10,00
m de largeur ;
- la mise en œuvre d’une couche d’accrochage en émulsion de bitume ou au bitume fluidifié
400/600 ;
- la mise en œuvre d’une couche de roulement en Béton Bitumineux à Module Élevé (BBME) de
5 cm sur 7,00 m en section courante et 8.00 m dans la traversée de la ville de Dosso avec un bi -
tume dur (20/30) ;
- la réhabilitation et / ou la reconstruction des ouvrages hydrauliques et d’assainissements ;
- la réalisation du drainage latéral ;
- la réalisation des travaux de protection ;
- la réalisation de la signalisation horizontale et verticale et de l’équipement routier ;
- la réalisation d’aménagements spécifiques dans les agglomérations pour assurer la sécurité, le
drainage et le stationnement ;
- l’application des dispositions environnementales et sociales ;
- le maintien de la circulation ;
- les actions relatives à la santé et à la sécurité ainsi qu’au GIS.

Il est important de noter que les Travaux de réhabilitation de la section Bella II – Gaya – Frontière du
Bénin sont en cours de finalisation. Cette section sera prise en charge dans le cadre de l’entretien, par
niveau de service, une fois que l’ensemble des travaux de la RN7 entre Dosso – Bella II – Gaya –
Frontière du Bénin sera terminée.

1.1.2 DONNÉES GÉNÉRALES


1.1.2.1 Définitions

- L'emprise de la route est la Partie Du domaine public légalement réservée à la route et à ses
équipements annexes.

280
Section V – Enoncé des travaux et services

- L’emprise des travaux est la bande de l’emprise de la route nécessaire à l’exécution des Travaux y
compris les déviations
- La plate-forme des terrassements consiste en la partie supérieure des remblais (couche de forme)
ou en la partie inférieure des déblais (fond de forme).
- La couche de fondation est la couche en matériau portant, placée immédiatement sur la plate-forme
des terrassements.
- La couche de base est la couche en matériau portant, placée immédiatement sur la couche de
fondation.
- Le revêtement est placé sur la couche de base.
- La chaussée est la Partie De la route réservée aux véhicules.
- Les accotements et les trottoirs sont situés de part et d'autre de la chaussée et sont réservés à la
circulation des piétons.
- La ligne rouge désigne les cotes successives de la chaussée finie à l'axe de la chaussée.
- L'emprise des terrassements est la largeur comprise entre pieds de talus en remblais ou entre
sommets de talus en déblais.

1.1.2.2 Planimétrie et altimétrie

(iii) Planimétrie
Tous les points sont repérés en coordonnées planes géoréférencées dans le système WGS84
(coordonnées UTM).

(iv) Altimétrie
Tous les dessins sont rapportés au zéro du nivellement du réseau général du Niger et toutes les
altitudes sont exprimées en mètres.

1.1.2.3 Données géotechniques


Les renseignements géologiques et géotechniques relatifs aux travaux faisant l'objet du présent
marché sont consignés dans le rapport géotechnique issu des études d’APD.

1.1.2.4 Données hydrauliques


Les renseignements hydrauliques relatifs aux travaux faisant l'objet du présent marché sont
consignés dans le rapport des études hydrologiques et hydrauliques issus des études d’APD.

1.1.2.5 Réseaux de concessionnaires


Les conduites d’eau identifiées sont présentées sur les plans. L’Entrepreneur est chargé de la mise
au point avec la Société des Eaux et Exploitation du Niger (SEEN) ou les autorités locales de la
définition et du planning des travaux de dérivation des conduites d’eau.
Les études d’exécution et travaux (terrassement, raccordements, des dérivations provisoires et de
repose) sont à la charge de l’Entrepreneur.
Une fibre optique est située à proximité de la route, soit côté droit, soit côté gauche. Les bornes et
chambres identifiées sont portées sur les dessins.
L’Entrepreneur est chargé de la mise au point avec les services de Niger Telecom de la définition et
du planning des travaux de dérivation et de repose de la fibre de même que tous les réseaux
existants du concessionnaire.

281
Section V – Enoncé des travaux et services

Des poteaux électriques MT et BT, téléphone, et des candélabres d’éclairage public se situent à
proximité de la route. Ils sont présentés sur les dessins. Les études et travaux des déplacements
éventuels sont à la charge de l’Entrepreneur en rapport avec la NIGELEC.
1.1.2.6 Contexte climatique
(v)Classe d'exposition à l'environnement climatique
(Norme NF EN 206-1)
Pour les ouvrages en béton, les classes d'exposition définies à l'article 4.1 de la norme NF EN 206-
1, auxquelles sont soumises les différentes parties de l'ouvrage, sont précisées à l'article 5.1.1 des
présentes Spécifications Techniques.
1.1.3 DONNÉES GÉOMÉTRIQUES ET FONCTIONNELLES

1.1.3.1 Généralités
Les données géométriques et fonctionnelles de la route et des ouvrages sont définies dans les dessins
du dossier de Consultation.
La longueur totale du projet est de 82,794 km environ. L’ancienne route à réhabiliter et élargir est, en
section courante, constituée d’une plate-forme de 9 m dont 6 m revêtus d’un enduit superficiel très
dégradé. Celui-ci disparaissant sur de très longues sections.
Seules les principales caractéristiques sont rappelées ci-après.
1.1.3.2 Tracé en plan
Il reprend dans l’ensemble le tracé de la route existante. Les profils du dossier d'Avant-Projet Détaillé
sont implantés tous les 50 mètres environ.
Origine du projet : L’origine du projet des Travaux de réhabilitation se situe à l’entrée de la brigade
mixte N°2 de gendarmerie de Dosso, sur le croisement entre les routes nationale N°1 et N°7. Les
coordonnées du point origine sont : long :3.1900414° ; lat :13.045725°
Fin du projet : La fin du projet des Travaux de réhabilitation se situe au niveau de la jonction avec le
début des travaux de la section Bella II-Gaya à l’entrée de la ville de Bella II. Les coordonnées de la
fin du projet sont : long :3.336708° ; lat :12.385291°
A noter que la fin du projet des travaux de Gestion et Entretien par niveau de service de la RN7 est la
ville de Gaya (long : 3.398103° ; lat : 11.883533°).
Aussi, il y a lieu de noter que la section Bella II – Gaya est en cours de réhabilitation.

1.1.3.3 Profils en long :

Le profil en long projeté est calé sur le profil en long de la route existante. En effet, le profil en long de
la chaussée existante a été rehaussé de l’épaisseur de la structure projetée soit une moyenne
d’environ17 cm. Cependant, il y a lieu de tenir compte du décapage préalable de la chaussée existante
qui sera effectué avant la mise en place de la structure de chaussée nouvelle.
Les pentes du profil en long sont donc très faibles de même que les rampes.

1.1.3.4 Profils en travers :

Les caractéristiques géométriques du tracé en plan et du profil en long restent essentiellement celles du
tracé actuel avec une vitesse de référence de 100 km/h, en section courante et rase campagne ; 60 km/h
en agglomération.
Les profils en travers de la route réhabilitée élargie sont les suivants :
En rase campagne, le nouveau profil en travers courant possède les caractéristiques suivantes:
- largeur de la plate-forme routière en grave bitume : 10,00 m ;
- largeur de la chaussée revêtue en béton bitumineux : 7,00 m ;
282
Section V – Enoncé des travaux et services

- largeur des accotements : 1,50 m (x2) ;


- dévers de la chaussée et des accotements :
✔ de la chaussée en toit: 2,5% ;

✔ dévers de la chaussée et des accotements


de la chaussée déversée: 7% selon le rayon (l’accotement
côté haut n’est pas déversé c-à-dire en gardant sa pente normale comme en alignement
droit) ;
- pente des talus du remblai : 3/2 (horizontal/vertical) ;
- pente des talus en déblai : 1/1 (horizontal/vertical) ;
- fossés latéraux en terre ou maçonnés quand c’est nécessaire.

Le profil en travers est modifié ainsi pour la section urbaine de Dosso :


- largeur de la plate-forme (en général) : 11,00 m ;
- largeur de la chaussée revêtue : 8,00 m ;
- en rive trottoirs en pavés : 1,50 m (x2) ;
- assainissement par caniveaux supportant les trottoirs.

1.1.3.5 Les terrassements


Les terrassements sont essentiellement composés de déblais, de remblais ainsi que de purges et se
résument ainsi qu’il suit : environ
- Déblais : 82 000 m3
- Remblais : 20 000 m3
- Purges : 3 000 m3

1.1.3.6 Structures des chaussées

Les études d’exécution comprennent la définition finale de la structure de la chaussée, en fonction des
caractéristiques des matériaux d’emprunt et du mélange au ciment :
La structure suivante est communiquée à titre indicatif :
- Couche de fondation en latérite améliorée au ciment d’épaisseur de 22 cm constituée par le re -
cyclage de l’ancienne chaussée avec un apport de matériaux complémentaires,
- Couche de base en grave bitume 0/20 d’une épaisseur de 12 cm sur toute la largeur de la plate-
forme (10,00 m),
- Revêtement en Béton Bitumineux à Module Elevé (BBME 0/14) d’épaisseur 5 cm.

Nature des matériaux de chaussée


Les matériaux envisagés pour la réalisation des chaussées sont les suivants :
Type Norme pour
Couche Type de matériau
normalisé fabrication
Recyclage Chaussée Existante avec du
Couche de
ciment (à 2% : pourcentage à titre GLC NF P 98-116
fondation
indicatif)
Couche de GCN 0/31.5
Grave bitume 0/20 NF EN 13285
base + ciment
Imprégnatio Cut-back NF T 65-002
Bitume fluidifié
n ou NF T 65-011

283
Section V – Enoncé des travaux et services

émulsion
ECR 60
Cut-back
Couche 400/600
NF T 65-002
d'accrochag Bitume fluidifié ou
NF T 65-011
e émulsion
ECR 69
Revêtement
NF P 98-274
des Bicouche et
Enduit superficiel NF P 65-011
Accotement monocouche
NF P 65-002
s
Couche de NF EN 13108-
Béton Bitumineux BBME
Roulement 1

1.1.3.7 Assainissement transversal


Les ouvrages d’assainissement transversaux sont des dalots en béton armé de dimensions variables en
fonction du débit. Ces ouvrages sont protégés :
- à l’amont par des enrochements et des perrés maçonnés sur les talus,
- à l’aval par des enrochements, des perrés maçonnés et autres dispositifs de protection des talus.

Le tableau ci-dessous indique les dimensions et la localisation des différents ouvrages projetés.

Nombre
Largeur Hauteur
PK N°OH Nature travées:
(m) (m)
n
0+885 OH1 DCF 2 4 1.5
1+123 OH2 DCF 2 4 1.5
4+861 OH3 DCF 4 4 1.5
6+249 OH4 DCF 2 3 1.5
8+925 OH5 DCF 1 4 1.5
11+068 OH6 DCF 2 3 1.5
11+468 OH7 DCF 3 4 1.5
11+847 OH8 DCF 1 4 1
15+605 OH9 DCF 1 4 1.5
16+128 OH10 DCF 1 4 1.5
17+713 OH11 DCF 1 4 1.5
19+776 OH12 DCF 3 4 1.5
23+393 OH13 DCF 3 4 1
25+845 OH14 DCF 3 4 1
31+474 OH15 DCF 1 2 1
31+889 OH16 DCF 1 2 1
32+560 OH17 DCF 2 4 1.5
33+487 OH18 DCF 4 4 2.5
34+206 OH19 DCF 2 4 1
35+788 OH20 DCF 2 2 1
38+637 OH21 DCF 1 4 1.5
40+430 OH22 DCF 3 4 1.5
41+397 OH23 DCF 2 2 1
284
Section V – Enoncé des travaux et services

42+018 OH24 DCF 2 2 1


44+296 OH25 DCF 2 4 1
44+727 OH26 DCF 3 4 1.5
48+358 OH27 DCF 2 4 1.5
50+151 OH28 DCF 3 4 1
53+910 OH29 DCF 2 4 1
55+083 OH30 DCF 2 4 1
55+955 OH31 DCF 2 3 1.5
59+386 OH32 DCF 2 4 1
60+928 OH33 DCF 1 4 1
61+683 OH34 DCF 1 2 1
62+117 OH35 DCF 2 3 1.5
63+873 OH36 DCF 1 4 1.5
64+582 OH37 DCF 2 4 1
65+086 OH38 DCF 1 4 1
66+588 OH39 DCF 2 4 1
69+498 OH40 DCF 2 3 1.5
73+135 OH41 DCF 2 4 1
78+286 OH42 DCF 2 3 1.5
79+630 OH43 DCF 2 4 1
82+456 OH44 DCF 2 4 1
DCF : Dalot Cadre Fermé

1.1.3.8 Equipement, sécurité, signalisation


Des dispositifs de signalisation verticale et horizontale sont prévus tels que marquage au sol, glissières
de sécurité, ralentisseurs type dos d’âne avec avertisseurs sonores et balises dans les virages et/ou au
droit des ouvrages hydrauliques.

1.2. RÉGLEMENTS TECHNIQUES GENERAUX


Dans les présentes Spécifications Techniques, les documents cités sous les titres des articles, sous-
articles, paragraphes, etc. sont les principaux documents que doit respecter l'Entrepreneur pour le
domaine concerné par cet article, sous-article, paragraphe, etc.
Les travaux, sauf spécification contraire, seront réalisés conformément aux documents normatifs
suivants :

● Normes françaises ou aux normes Européennes ;

● Dispositions des Cahiers des Clauses Techniques Générales du Ministère de la Transition Eco-
logique chargé des Transports de la République Française (C.C.T.G France).

1.2.1 NORMES :
La liste ci-dessous, non exhaustive, présente les principales normes susceptibles d’être utilisées à titre
contractuel dans le cadre des travaux. Les normes ne sont pas datées dans la mesure où c’est la
dernière version publiée qui fait foi, et la norme Européenne correspondant le cas échéant à la norme
française qu’elle remplace.

285
Section V – Enoncé des travaux et services

Eurocodes
Eurocodes 0 : Base de calcul des structures NF EN 1990/A1
Annexe nationale NF-EN 1990/A1/NA
Eurocode 1: actions sur les structures NF-EN 1991 (série)
Eurocode 2: Calcul des structures en béton NF-EN 1992 (série)
Eurocode 3: Calcul des structures en acier NF-EN 1993 (série)
Eurocode 4: Calcul des structures mixtes acier-béton NF-EN 1994 (série)
d'aluminium
Eurocode 5: Calcul des structures en bois NF-EN 1995 (série)
Eurocode 6: Calcul des ouvrages en maçonnerie NF-EN 1996 (série)
Eurocode 7: Calcul géotechnique NF-EN 1997 (série)
Eurocode 8: Conception et dimensionnement des NF-EN 1998 (série)
structures pour leur résistance aux séismes
Eurocode 9: Calcul des structures en alliages NF-EN 1999 (série)
d’aluminium

Exécution des structures en béton


Exécution des structures en béton NF-EN 13670
NF-EN 13670 /NA

Ciments
Guide de l’utilisation de ciments FD-P 15-010
Évaluation de la conformité ENV 15-101-2-FD
197,2
Vérification de la qualité de livraisons, NF-P 15-300
emballage marquage
Ciments courants NF-EN 15-301

Ciments (suite)
Ciment à usage tropical NF-EN 15-302
Ciments pour travaux à la mer NF-EN 15-317
Ciment à teneur en sulfures limitée pour béton NF-EN 15-318
précontraint
Technique des essais de détermination des Temps de NP-P 15-431
prise
Détermination du retrait et du gonflement NP-P 15-433
Méthodes d’essais de ciment EN 196-1 à 7
Teneur en alcalin réactif NF-EN 934-2

Additions
286
Section V – Enoncé des travaux et services

Cendres volantes NF-EN 450


Laitier de haut fourneau NF-EN 15-167-1 et 2
Additions calcaires NF-P 18-508
Additions siliceuses NF-P 18-509

Granulats
Granulats pour béton NF-EN 12-620+A1
Définition, conformités, spécifications XP-P 18-545
Essai d’alcali-réaction XP-P 18-542
Essai cinétique XP-P 18-594
Prélèvement de matériaux sur stocks XP-P 18-551
Prélèvement de matériaux en cours XP-P 18-552
d’écoulement
Masse volumique réelle du filler NF-EN 1097-7
Analyse granulométrique par tamisage NF-EN 933-1
Épaisseur moyenne XP-P 18-562
Indice des vides RIGDEN XP-P 18-565
Micro Deval XP-P 1097-1
Los Angeles NF-EN 1097-2
Fragmentation statique XP-P 18-574
Polissage accéléré NF-EN 1097-8
Essai du bleu de méthylène NF-EN 933-9
Équivalent de sable à 10% de fines XP-P 18-579
Équivalent de sable NF-EN 933-8
Caractéristiques géométriques des granulats XP-P 18-622
analyse granulométrique par tamisage EN 933 (1 à10)
dimensions des tamis
aplatissement
surfaces cassées NF-EN 933-5
évaluation des fines NF- EN 933-10

Bétons
Classification et désignation des bétons hydrauliques, NF-EN 206-1 et
spécifications, performances, production et 206-1/A1
conformité 206-1/A2
Contrôle qualité NF-EN 450-1+A1
NF-EN 13-233-1
Classification et désignation des Environnements FD-P 18-011
agressifs
Béton prêt à l’emploi NF-EN 206-1/A1 et 206-
1/A2
Adjuvants ; pourcentage d’air NP-EN 12-350
Adjuvants ; reconnaissance chimique NF-EN 480-6 et 480-8
Moules pour éprouvettes NP-P 18-400
Essais d’étude de convenance et contrôle NP-P 18-404
Essai d’information NP-P 18-405
Essai de compression NP-EN 12390-3
Addition de fillers NP-P 18-501
Qualité de l’eau de gâchage NF-EN 1008
Aciers
287
Section V – Enoncé des travaux et services

Aciers pour béton armé non soudables NF-A 35-017


Dispositifs d’ancrage et de raboutage NF-A 35-020 1 et 2
Armatures hautes adhérence NF-A 35-080-1
Soudage NF-EN ISO 17-660-1
ISO 17-660- 2

Parements
Surfaces et parements des bétons NF-P 18-503

Injection coulis de ciment


Coulis pour câble de précontrainte NF-EN 445
Procédures d’injection NF-EN 446

Étanchéité
Feuilles d’étanchéité à base de bitume NF-P 84-316

Palplanches
Standard acier A 05-251
Nuances d’acier et profils NF-EN 10-248-1 et 2
Exécution des structures en acier NF-EN 1090-2
Règles techniques des structures en acier NF-P 22-101-2C/N

Essais sur fondations d’ouvrages


Essai statique de pieu sous compression axiale NF-P 94-150-1
Essai statique de pieu sous effort transversal NF-P 94-151
Auscultation des fondations NF-P 94-160
1 : par transparence
2 : par réflexion
3 : par sismique parallèle
4 : par impédance

Garde-corps
Gardes corps S8 NF-P 98-405
Superstructures
Systèmes de canalisation en plastique pour l’évacuation des eaux NF-EN 1329-1
vannes et des eaux usées
Systèmes de canalisation en plastique pour les branchements et NF-EN 1401-1
les collecteurs d’assainissement enterrés sans pression
Vieillissement à l’étuve NF-T 46-004
Tuyaux d’évacuation NF-EN 10-088-1
Bordures et caniveaux préfabriqués en béton NF-EN 1340 et
NF-P 98-340

288
Section V – Enoncé des travaux et services

Remblai des fouilles


Ouverture et remblai des tranchées XP-P 98-331

Sols
Classification des matériaux utilisables en remblais et couches de NF-P 11-300
forme
Limite d’Atterberg NP- P 94-051
Masse volumique de sols fins NP-P 94-053
Masse volumique des particules solides (pycnomètre) NP-P 94-054
Analyse granulométrique par tamisage à sec NP-P 94-056
Analyse granulométrique par sédimentation NP-P 94-057
Détermination de la masse volumique en place : NP-P 94-061-1
1 : gamma densimètre
2 : densitomètre à membrane Et
3 : méthode au sable 94-061-2
4 : matériaux grossiers (dmax >50 mm)
Masse volumique d’une roche par pesée Hydrostatique NP-P 94-064
Essai du bleu de méthylène NP-P 94-068
Essai de cisaillement à la boîte NP-P 94-071
1 : direct
2 : alterné
Scissomètre en laboratoire NP-P 94-072
Essai triaxial (UU, CU et CD) NP-P 94-074
Essai CBR NP-P 94-078
Essai Proctor normal-essai Proctor modifié NP-P 94-093
Préssiomètre MENARD NP-P 94-110-1
Essai scissométrique en place NP-P 94-112
Essai de pénétration statique NP-P 94-113
Essai de pénétration dynamique A NF EN ISO 22476-
2
Essai de pénétration dynamique B NP-P ISO 22476-
2

Compacteurs
Évaluation des performances des compacteurs NF-P 98-737
Matériel d’aide à la conduite et au contrôle des compacteurs XP-P 98-771

Chaussées
Méthodologie d’étude en laboratoire des matériaux traités aux NF-P 98-114-1 et
liants hydrauliques 98-114-2
1 : graves
2 : sables
Grave ciment NF-EN 14-227-1
Essai statique de chargement à la plaque NF-P 94-117-1 à
3
Exécution des corps de chaussée. Exécution et Contrôle NF-P 98-115
Mesure de la déflexion NF-P 98-200-1 et
1 : définition, moyens de mesure, valeurs 98-200-2
2 : déflectomètre Benkelman
Mesure d’uni NF-P 98-218-1et
1 : règle fixe de 3 m 98-218-2
289
Section V – Enoncé des travaux et services

2 : règle roulante de 3 m
Uni transversal NF-P 98-219-1
1 : définition et classification
Comportement au compactage (autres que Traités aux liants
hydrocarbonés)
1 : Essai Proctor Modifié adapté aux graves et sable utilisées en NF-EN 13286-2
assises de chaussée (si interprétation de l’essai classique
impossible)
2 : vibrocompression à paramètre contrôlés (VPC) NF-EN 13286-3
Essai statique de chargement à la plaque NF-P 94-117 1 à
3
Mesure de la masse volumique par NF-P 98-241
Gammadensimètre

Chaussées : graves non traitées


Étude en laboratoire NF-P 98-125
Définition, composition, classification NF-EN 13285

Liants hydrocarbonés
Définition et classification FD 15352
CEN
TR
Bitume pur NF EN 12591
Bitumes fluidifiés T 65-002
Bitumes fluxés T 65-003
Émulsions cationiques de bitume NF-EN 13808

Teneur en bitume NF-EN 12697-1 et


3
Pénétration NF En 1426
Pseudo viscosité (bitumes fluidifiés et bitumes Fluxés) NF-T 66-005
Ductilité NF-T 66-006
Densité relative / Densité apparentes des enrobés EN ISO 3838
Bille anneau NF EN 1427
Point éclair appareil ABEL NF-T 66-009
Solubilité dans le trichloroéthylène NF-EN 12592
Point d’éclair en vase ouvert EN 22-592
Teneur en paraffine NF-EN 12606-1 et
2
Liants hydrocarbonés (suite)
Essai d’homogénéité des émulsions NF-EN 1429
Indice de rupture émulsion cationique NF-EN 13075-1
Adhésivité d’une émulsion cationique NF-EN 13614
Indice de rupture d’une émulsion anionique NF-T 66-019
Pseudo viscosité des émulsions NF-EN 12846
Détermination du signe de la charge des NF-EN 1430
particules d’une émulsion
Stabilité du stockage par décantation NF-EN 12847
Teneur en eau des émulsions NF EN 1428
% bitume dissolution à froid NF-EN 12697-1
Stabilité au ciment des émulsions NF-EN 12848
290
Section V – Enoncé des travaux et services

Bétons bitumineux (mélanges hydrocarbonés)


Bétons bitumineux – Spécifications des matériaux NF-EN 13108-1
Bétons bitumineux minces NF-EN 13108-2
Bétons bitumineux pour chaussées souples à faible trafic NF-EN 13108-3
Enrobés hydrocarbonés: Exécution et contrôle NF-P 98-150
Et
98_150-1
Contrôle occasionnel du pourcentage des vides lors de la mise en NF-P 98-151
œuvre par planche de référence
Préparation des mélanges hydrocarbonés NF-P 98-250-1
1 : fabrication d’un enrobé en laboratoire
2 : compactage des plaques NF EN 12697-33
3 : confection d’éprouvettes NF EN
5 : masse volumique au banc gamma densimétrique NF EN 12697-7
6 : masse volumétrique par pesée hydrostatique 12697-6
Essai statiques sur mélange
1 : duriez NF-EN 12697-12
2 : Marshall NF-EN 12697-34
3 : Orniérage NF-EN 12697-22
4: PCG NF-EN 12697-31

Enduits superficiels
Essai Vialit d’adhésivité NF-EN 12272-3
Essai de dosage moyen et de régularité NF-EN 12272-1
Transversal
Répandeuses de liant NF-P 98-707
Gravillonneurs NF-P 98-709

Glissières de sécurité
Fonctionnement et performance NF-P 98-410
Spécifications Techniques de fabrication NF-P 98-411
Implantation et montage NF-P 98-413

Marquages pour chaussée


Produits de marquage routiers NF-P 98-660
EN 1423/A1
Performances NF-P 98-601
Produits de marquage et essais NF-P 98-602
EN 1824
Dénominations NF-P 98-609
Détermination des dosages pour bicouche et enrobé
NF-P 98-614
Produits de marquage NF-P 98-616
EN 1790

291
Section V – Enoncé des travaux et services

Signalisation verticale
Généralités NF-P 98-501
NF-EN 12899-1

Ralentisseurs
Ralentisseurs du trafic type dos d’âne NF-P 98-300

Centrales (doseurs)
Banc et méthode d’essai de la mesure du débit NF-P 98-721
Acquisition des données pour les centrales XP-P 98-772
Calibrage et vérification sur chantier des NF-P 98-744
Calibrages
2 : doseur pondéral à granulats
3 : doseur volumétrique à granulats

C.C.T.G FRANCE
Le tableau ci-dessous présente une liste non exhaustive des fascicules qui constituent le C.C.T.

1.2.2 CONDITIONS D’EQUIVALENCE


Les présentes Spécifications Techniques prévoient que les produits ou services doivent être conformes
à des normes internationales applicables au Niger, européennes ou à des normes françaises non issues
de normes européennes.

L'Entrepreneur peut proposer d'autres produits ou services à condition d'une part, qu'ils soient
conformes à des normes équivalentes et d'autre part, qu'ils soient acceptés par l’Ingénieur, ce dernier
restant seul juge de l'équivalence.

Les présentes Spécifications Techniques prévoient également que certains produits ou services doivent
être titulaires soit d'une marque de qualité française (marque NF ou autre), soit d'un avis technique,
d'un agrément ou d'une homologation émis par un organisme public français (SETRA, LCPC, CSTB,
etc.).

L'Entrepreneur peut proposer d'autres produits ou services à condition que ceux-ci bénéficient de
modes de preuves en vigueur attestés par des organismes accrédités fournissant la preuve de leur
conformité aux normes de la série NF EN 45000. Ces produits ou services doivent également être
acceptés par l’Ingénieur, ce dernier restant seul juge de l'équivalence.

292
Section V – Enoncé des travaux et services

1.3. DISPOSITIONS GENERALES

1.3.1 ACCEPTATION OU REFUS DE L’INGENIEUR D'UNE EQUIVALENCE


Pour toute demande d'équivalence d'un produit ou service, l’Entrepreneur doit fournir au moins quatre-
vingt-dix (90) jours avant tout début d'approvisionnement ou mise en œuvre, les éléments
(échantillons, notices techniques, résultats d'essai, etc.) nécessaires à l'appréciation de l'équivalence du
produit ou service proposé au produit ou service requis. Ces éléments sont à la charge de
l'Entrepreneur et, pour les documents, rédigés en langue française.

L’Ingénieur dispose d'un délai de 30 jours à partir de la livraison de ces éléments pour accepter ou
refuser ce produit. Son acceptation est fondée sur le respect des exigences définies dans la norme
française ou dans le règlement de la marque de qualité, de l'avis technique, de l'homologation ou de
l'agrément requis, qui constituent toujours la référence technique.

Tout produit ou service pour lequel l'équivalence aurait été sollicitée et qui serait livré sur le chantier
ou engagé sans respecter le délai précité est réputé être en contradiction avec les clauses du marché et
doit donc être immédiatement retiré ou interrompu au frais de l'Entrepreneur, sans préjudice des frais
directs ou indirects de retard ou d'arrêt de chantier.

1.3.2 DOCUMENTS POUR L’INGENIEUR ET LE MAÎTRE D’OUVRAGE


L’Entrepreneur fournira les documents suivants :
⮚ 3 versions papier de toutes les normes citées dans les Spécifications Techniques ou, l’abon-
nement au serveur Them@ccès Routes pendant toute la durée des travaux (jusqu’à la ré-
ception provisoire).
⮚ 1 abonnement au serveur DTRF pendant toute la durée des travaux (jusqu’à la réception
provisoire);

1.3.3 MODE DE CONSTRUCTION DE L’OUVRAGE


En section courante en rase campagne, les déviations provisoires sont réalisées en principe sur le côté
droit de la route sur une distance d’au moins 14 mètres (d’axe à axe) sauf à Agali (PK10+520-
PK12+100).
Par contre, au niveau des traversées d’agglomérations, les déviations contournent celles-ci par la
droite.
La route objet du contrat sera partiellement fermée à la circulation dans les zones d’exécution des
travaux de réhabilitation.

1.3.4 CONSISTANCE DES TRAVAUX


D'une manière générale, la consistance des travaux comprend toutes les fournitures à pied d’œuvre et
mises en œuvre nécessaires à la complète réalisation des ouvrages objets du présent marché, ainsi que
la remise en état des lieux mis à la disposition de l'Entrepreneur ou modifiés par le déroulement des
travaux.
Ceci couvre en particulier :
- les installations de chantier ;

293
Section V – Enoncé des travaux et services

- les démolitions nécessaires, dont celles des biens affectés par le projet ayant fait l’objet d’un
Plan d’Action de Réinstallation ;
- les études d’exécution ;
- le contrôle interne de l’Entrepreneur (interne et externe) ;
- les dispositions nécessaires au maintien en toute sécurité de la circulation et de l’alimentation
en eau, téléphone et électricité, ou éléments provisoires et tous les ouvrages mis au marché et
qui ne font pas Partie De l'ouvrage proprement dit ;
- les essais et contrôles sur les matériaux (essais et contrôles du contrôle interne) ;
- la remise en place définitive des réseaux ;
- toutes les sujétions et travaux provisoires.

1.3.5 CONTRAINTES GENERALES D’EXECUTION

1.3.5.1 Contraintes techniques d’exécution

L'Entrepreneur tiendra compte des contraintes suivantes qui peuvent influencer les délais de réalisation
de certains travaux :
- recherche des zones d’emprunts et des carrières ;
- terrassements et transport des matériaux ;
- exécution du recyclage de la chaussée existante ;
- Productivité réduite.
Les engins de chantier devront être en nombre suffisant, mais la productivité quotidienne sera
conditionnée par les circonstances ci-dessous :
- Délais courts : les travaux devront être organisés de façon à concerner à chaque fois des tron-
çons clairement délimités et la séquence des travaux devra être établie de façon à éviter de gê-
ner la circulation dans toute la mesure du possible. Les travaux devront être achevés dans les
délais les plus courts, avec une date de début et une date d'achèvement bien déterminées ;

- Main-d’œuvre : il faudra prévoir une très importante main-d’œuvre spécialisée. Les interven-
tions devront être programmées en fonction de chaque tâche précise ;

- Etude de conception : l'étude de conception indique toutes les opérations prévisibles à réaliser.
Il se peut toutefois qu'en cours de réalisation certaines modifications s'avèrent nécessaires. Il
n'est pas à exclure que certaines modifications puissent s'avérer même substantielles. Elles de-
vront toujours faire l'objet d'une concertation préalable avec l'Ingénieur.

1.3.5.2 Contrainte liées aux réseaux de services

L'attention de l'Entrepreneur est attirée sur la présence de réseaux de services gérés par des
concessionnaires publics à proximité des travaux. Il devra donc prendre toutes les précautions prévues
à ce sujet dans les CCAP du marché.

1.3.6 CONTRAINTES PARTICULIÈRES IMPOSÉES AU CHANTIER

Dans le cadre de l’approvisionnement du chantier en gravillons, la carrière de Ouna située à une


distance d’environ 68 kilomètres de Bella II est recommandée. Cependant, l’entrepreneur devra
s’attendre à un certain nombre de problèmes liés à l’exploitation de cette carrière.
En effet, l’exploitation de la carrière de Ouna nécessitera l’ouverture d’un nouveau front de taille qui
risque d’occasionner une découverte assez importante qu’il faudra bien gérer du point de vue des

294
Section V – Enoncé des travaux et services

impacts environnementaux , de l’apparition éventuelles de cas de traite des personnes et de


harcèlement sexuel.
Egalement, le risque d’une cohabitation avec d’autres entrepreneurs sur ce même site de la carrière de
Ouna devra faire l’objet d’une attention particulière.
Enfin, l’utilisation d’une Partie De la RN7 (34 kilomètres entre Bella II et la piste d’accès à Ouna) qui
pourrait être en travaux en même temps que la réalisation de ces travaux sur Dosso-Bella II, devrait
être également gérée par l’entrepreneur.
L’Entrepreneur devra également accorder une importance particulière à l’aspect sécurité dans le cadre
de ses installations, approvisionnements et d’une manière générale, la gestion quotidienne du chantier.
L’entrepreneur doit créer les conditions pour la participation des femmes et des jeunes dans les
activités d’exploitation de la carrière.

1.3.7 CONTRAINTES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES SPÉCIFIQUES


MCA-Niger a obtenu une approbation environnementale pour les activités couvertes par le projet de
réhabilitation de la RN7 Dosso-Bella II. L’entrepreneur se conformera aux conditions de délivrance du
certificat de conformité environnementale y compris la mise en œuvre du Plan de Gestion
environnementale et Sociale (PGES) du présent projet, et les Clauses Environnementales et sociales.
Dans ce cadre, il élaborera un Plan d’Action Environnemental et Social (PAES). L’entrepreneur doit
obtenir tout autre permis et exigence des lois et règlementations du Niger et se mettre en conformité
avec eux.

L’Entrepreneur minimisera la pollution environnementale et les dégâts pouvant survenir comme


résultats dus aux Travaux de réhabilitation de la route. Les ressources environnementales au sein des
limites du projet et celles affectées en dehors des limites des travaux permanents seront protégées
pendant la durée totale de ce contrat. L’Entrepreneur se conformera avec les lois et réglementations
environnementales et sociales nigériennes applicables, le SGES de MCA-Niger et les Lignes
Directrices Environnementale et Sociale de Millenium Challenge Corporation. L’entrepreneur sera
responsable de tout retard dû à des défaillances pour se conformer avec les lois et réglementations
environnementales et sociales.
L’Entrepreneur et ses sous-traitants sont tenus de respecter la réglementation en vigueur au Niger
quant à la protection de l'environnement et à l’hygiène et la sécurité des chantiers.

L’Entrepreneur organisera un service médical d’urgence sur les bases vie. Il disposera, rattachés
directement au Directeur de Projet, au minimum : d'un responsable de l'environnement des chantiers,
d’un coordinateur sécurité chargé de veiller à la sécurité des travailleurs et des populations en contact
avec les chantiers, d’un expert en réinstallation involontaire et d’un spécialiste chargé du suivi de
l’intégration du Genre et Inclusion Sociale ; ces agents disposeront de toute l’autorité et de tout le
soutien matériel et logistique nécessaires à leur mission.

En plus de la sous-traitance habituelle aux opérateurs locaux de certains travaux de génie civil,
l’Entrepreneur est tenu de sous-traiter à des opérateurs spécialisés, préférentiellement des ONG, les
travaux et activités ne relevant pas de sa compétence, notamment :
✔ les plantations d'arbres

✔ les activités de sensibilisation aux risques de transmissions des MST/Sida au sein de l’en-
treprise et des populations riveraines
✔ les activités de sensibilisation/information des populations sur divers sujets,

✔ les activités d’appui aux femmes dans le cadre de l’intégration du Genre et Inclusion So-
ciale,
295
Section V – Enoncé des travaux et services

✔ les activités de lutte contre le paludisme

Les opérateurs sélectionnés par l'Entrepreneur, leurs références professionnelles et la description


précise des méthodes et des activités devront être présentés à l’Ingénieur pour approbation. En
particulier, les opérateurs chargés de la sensibilisation MST/Sida et de la lutte contre le paludisme
devront être agréés par les autorités sanitaires.

Dans tous les cas, l’Entrepreneur sera tenu pour responsable de la qualité des prestations de ses sous-
traitants.
Aucun payement séparé ne sera fait pour une prestation couverte par la mise en œuvre de la gestion
environnementale et sociale des travaux.
L’Entrepreneur sera responsable du paiement des frais associatifs avec les permis environnementaux,
l’application, et ou les rapports obtenus par l’entrepreneur. Tous les coûts associés avec cette section
seront inclus dans la charge du contrat. L’Entrepreneur sera responsable du paiement de tous les
amendes/frais relatifs aux violations ou à la non-conformité avec les lois et règlementations nationales.
L’approbation de l’Ingénieur chargé de la supervision du chantier est requise pour, entre autres, la
soumission de tous les documents constituant le Plan d’Action Environnemental et Sociale (PAES)
ainsi que toutes ses composantes.

1.3.8 DOCUMENTS À FOURNIR PAR L’ENTREPRENEUR


1.3.8.1 Dispositions générales

L'Entrepreneur doit soumettre à l'acceptation de l’Ingénieur toutes les dispositions techniques qui ne
font pas l'objet de stipulations dans le présent marché.
Ces dispositions ne doivent pas modifier sensiblement la nature des travaux (ces dispositions ne
peuvent être que de simples adaptations techniques), ni être contraires aux règles de l'art, ni être
susceptibles de réduire la sécurité et la durabilité de la structure et des équipements en phase
d'exécution comme en phase de service.
Ces propositions doivent être assorties des justifications correspondantes (notes de calculs, métrés,
mémoires).
En particulier, l’Entrepreneur a la charge de réaliser les études d’exécutions sur la base du projet
d’APD joint au Contrat, et ce dans les dispositions définies les fascicules du C.C.T.G France.
L'ensemble des documents à fournir par l'Entrepreneur est soumis au visa de l’Ingénieur, excepté :
− les documents de suivi du contrôle interne dont seul le cadre est soumis à son acceptation.

Tous les documents et plans sont fournis, sauf disposition contraire spécifique en :
- 6 copies « Papier » à l’échelle appropriée, 6 copies en fichier numérique « PDF » correspon-
dant ;
- Les fichiers « source », de type Word, Excel, MS-Project, Autocad 2017, ARGIS, etc. (en 6 co-
pies).

1.3.8.2 Liste des documents à fournir

L'ensemble des documents à fournir par l'Entrepreneur, soit pendant la mise au point du marché, soit
pendant la période de préparation des travaux, soit pendant les travaux, soit après exécution, est
regroupé sous les rubriques suivantes :

296
Section V – Enoncé des travaux et services

1. Plan intégré de gestion de projet et de la construction


a. Organisation de l’entrepreneur
b. Programme d’exécution des travaux
c. Programme de préparation des études d’exécution
d. Documents d’exécution
e. Plans des installations de chantier
f. Documents de suivi du contrôle interne
g. États périodiques et rapports
h. Réunions de chantier
i. Dossier de récolement de l’ouvrage

2. Système d’assurance qualité


a. Plan qualité
b. Procédures qualité
b-1 Procédures générales
b-2 Procédures d’exécution
c. Formulaire qualité
d. Audit qualité

3. Plan d’Action Environnementale et Sociale (PAES) et Plans de Protection Environnementale


des Sites (PPES) associés

4. Plan de circulation et d’entretien des déviations

1.3.9 PLAN INTÉGRÉ DE GESTION DE PROJET ET DE LA CONSTRUCTION


1.3.9.1 Organisation de l’entrepreneur

Le plan d’Organisation de l’Entrepreneur comprend notamment la liste et l'organigramme des


responsables sur le chantier concernant l'ensemble des Entrepreneurs, sous-traitants inclus, la liste
détaillée des matériels et des personnels, les rendements tâche par tâche en relation avec le programme
d’exécution des travaux
Il tiendra compte notamment des contraintes liées au respect des normes environnementales et
sociales, au respect des horaires de travail pour assurer le calme des riverains.

1.3.9.2 Programme d’exécution des travaux

Le programme d'exécution des travaux sera conforme aux dispositions de la Sous Clause 19.2 des
CCAG et, le cas échéant, les CCAP. Il comprend les documents suivants :
- Plan des installations du chantier ;
- Planning détaillé d'amenée du matériel ;
- Planning d'approvisionnement en matériaux latéritiques, granulats, liant, bitume ;
- Echéancier financier prévisionnel par mois et par série de prix du bordereau ;
- Prévision quantitative d'emploi de main œuvre ;
- Planning détaillé d’approvisionnement en eau ;
- Le planning général des travaux ;
- Plan d’Assurance Qualité (P.A.Q) ;
- Plan sureté ;
- Plan d’hygiène et sécurité du chantier, incluant un plan de signalisation temporaire du
chantier ;
297
Section V – Enoncé des travaux et services

- Plan de Protection de l'Environnement du Site (PPES)


Il sera présenté de telle sorte qu'apparaissent clairement les tâches critiques et leur enchaînement.
Le programme explicite également de façon détaillée les principes de la gestion des documents :
⮚ calendrier de fourniture des documents,

⮚ nombre de documents adressés à l’Ingénieur, aux bureaux de contrôle et autres interve-


nants,
⮚ principes et délais pour les vérifications et modifications.

Un programme d’exécution comprend en outre :


⮚ le programme de préparation des études d’exécution (plans, notes de calcul, études géotech-
niques), conformément notamment aux dispositions des articles 1.3.9 et 4.2 des Spécifica-
tions Techniques,
⮚ le plan des installations de chantier conformément aux dispositions de l’article 1.3.9.5 ci-
après.

Ce programme doit être établi sous forme de MS Project 2016 et comprendre les éléments ci-après :
⮚ la date d’installation du chantier ;

⮚ la date de mise en service du matériel du chantier et la mobilisation et démobilisation du


personnel ;
⮚ les dates d’établissement des Plans d’exécution ;

⮚ les dates de démarrage et d’achèvement pour chaque activité de construction selon les sec-
tions déjà définies : déviation, installations de chantier, etc. ;
⮚ les liaisons et les enchaînements entre les tâches et activités ;

⮚ les liaisons entre les moyens affectés (personnel et matériel), les rendements et durées.

Le programme d’exécution sera, en soi, un document complet, indiquant clairement toutes les durées
des activités, ainsi que la chronologie des activités.
Chaque fois que l’Entrepreneur propose la mise à jour du Programme, il doit en informer
immédiatement l’Ingénieur, par écrit, et si celui-ci considère que cette mise à jour revêt une grande
importance, l’Entrepreneur doit soumettre un programme révisé.
En tout état de cause, le programme d'exécution des travaux doit être mis à jour par l’Entrepreneur au
minimum chaque mois dans le cadre de l’élaboration de l’état périodique mensuel (Sous Clause 19.2
des CCAG et le cas échéant, les CCAP).
1.3.9.3 Programme de préparation des études d’exécution

Le programme des études d'exécution comprend :


- la liste des documents d'exécution à fournir,
- le calendrier prévisionnel des études.
Le calendrier des études d'exécution est présenté de telle sorte qu'apparaissent clairement les tâches
critiques et leur enchaînement.
Le programme distinguera clairement:
- les études topographiques et les études du tracé routier ;
298
Section V – Enoncé des travaux et services

- les études techniques des ouvrages d’assainissement et des ouvrages hydrauliques ;


- Les résultats des essais des formulations et des convenances ;
- La planche d’essai ;
- les études géotechniques et notamment les études de formulation du revêtement et de la couche
de base et de dimensionnement de la chaussée.

1.3.9.4 Documents d’exécution

L’Entrepreneur a la charge de réaliser les études d’exécutions sur la base du projet d’APD joint au
Contrat, et ce dans les dispositions définies au C.C.T.G France.
Les études d’exécution ont pour but d’établir les documents nécessaires à la réalisation des ouvrages
provisoires et définitifs, et qui sont fournis par l’Entrepreneur.
Ces études d’exécution :
- complètent les études d’APD en tant que de besoin ;
- prennent en compte les dispositions constructives et les ouvrages provisoires retenus par l’En-
trepreneur et acceptés par l’Ingénieur.

Les études d'exécution comprennent notamment:


- une note définissant les bases des études d'exécution ;
- les travaux topographiques et géotechniques nécessaires ;
- les documents d’exécution de la géométrie de la route : tracé combiné à l’échelle 1/1000, profil
en travers, coupes de chaussées, dessins de détail au 1/500 ;
- les plans de signalisation horizontale et verticale ;
- les études détaillées des emprunts et carrières ;
- le mouvement des terres ;
- les études de performance de la latérite ciment et de dimensionnement de chaussée ;
- les études de formulation du béton bitumineux et de la grave bitume ;
- Certificats d’origine et de conformité des matériaux et produits (ciment, acier, bitume, etc.) ;
- Etat des stocks de produits, liants et matériaux ;
- les documents d'exécution des ouvrages hydrauliques, d’assainissement et de protection , à
l’échelle prévue dans le C.C.T.G France, qui contiennent au moins des notes techniques (spéci-
fications, notes de calcul) et des plans d’exécution (dessins de coffrage, d’armatures pour béton
armé, dessins d’ouvrages de protection, dessins d’ouvrages particuliers, etc..) ;
- Les études des bétons ;
- Les résultats de la planche d’essai ;
- Etc.

Les notes de calculs électroniques doivent être accompagnées d'une note de synthèse manuelle qui
récapitule :
- les hypothèses et données introduites dans le programme ;
- les principes généraux du fonctionnement du programme ;
- les principaux résultats obtenus et leur interprétation.

Le projet d’exécution des travaux de terrassement et de chaussée sera établi par tronçons de 15 km
minimum.
Quarante (40) jours au moins avant tout commencement de travaux correspondants, l'Entrepreneur est
tenu de présenter pour chaque tronçon d’au moins 15 kilomètres de route, et pour chaque ouvrage les
plans d’exécution, les essais de laboratoire, les notes de calcul justificatives ; ceci en six copies
accompagnées des fichiers sources. Le dossier devra être accompagné des avant-métrés
correspondants. L'Entrepreneur utilisera pour cela une méthode de calcul agréée par l'Ingénieur.

299
Section V – Enoncé des travaux et services

L’Entrepreneur demandera une confirmation écrite à l’Ingénieur indiquant que les mesures à prendre
dans le cadre du Plan d’action pour la réinstallation (« PAR ») approuvé ont été prises avant le début
d’exécution des Travaux ou d’une Section (selon le cas). L’Entrepreneur notifie immédiatement le
Maître d’ouvrage de tout besoin d’acquisition de terrain ou de réinstallation résultant de la conception
ou des Travaux qui n’aurait pas été prévu dans le PAR. Les Travaux affectant les nouvelles zones ainsi
identifiées ne pourront pas commencer sans l’approbation de l’Ingénieur.
S'il y a des besoins de réinstallation en dehors de ceux identifiés dans le PAR, l'entrepreneur devra
alors évaluer les besoins d'indemnisation et soumettre à MCA. L'entrepreneur devra préparer un PAR
pour les fosses de triage, les routes d'accès ainsi que les camps de base et toutes les autres zones non
couvertes par le PAR pour les routes.
L'Ingénieur renverra à l'Entrepreneur, dans un délai de vingt et un (21) jours à partir de leur réception,
une copie revêtue de son visa ; ou portant des instructions pour modification ; dans ce cas, la procédure
sera recommencée.
Quand le projet est approuvé, l'Entrepreneur fournit à l'Ingénieur pour signature, avant tout
commencement d'exécution, six (6) exemplaires des plans, notes et métrés rectifiés accompagnés des
fichiers sources et des fichiers « PDF ».
Les approbations données par l'Ingénieur ne réduisent en rien la responsabilité de l'Entrepreneur, celui-
ci ne pouvant, en particulier, se prévaloir d'aucune erreur ou omission dans ses plans, dessins, notes de
calcul, etc. pour se dégager de sa responsabilité.
Aucune indemnité d'aucune sorte ne pourra être allouée à l'Entrepreneur du fait d'une interruption
quelconque des travaux, motivée par la non-présentation en temps voulu d'un quelconque document
d'exécution.
Les détails des études sont communiqués dans les chapitres correspondants aux différents types de
travaux, en particulier : les études d’exécution relatives à la formulation de la latérite-ciment (de la
couche de fondation), de la grave bitume et du béton bitumineux et au dimensionnement de chaussée
sont décrites en détail dans le chapitre 4 des présentes Spécifications Techniques.
1.3.9.5 Plans des installations de chantier

Les plans des installations de chantier doivent indiquer l’ensemble des dispositions d’installations de
chantier qu’elles soient destinées à être utilisées par l’Entrepreneur ou par le Maître d’Ouvrage,
l’Ingénieur ou leurs représentants, notamment :
- les installations générales de chantier ;
- les carrières de roche, de sable et de matériaux pour bétons, remblais et chaussée ;
- les aires de stockage des matériaux, agrégats, de fabrication des bétons ou de préfabrication,
- l’aire de la centrale d’enrobage,
- les aires de dépôt des matériels, les ateliers, les aires de stockage des carburants et lubrifiants,
- les décharges et dépôts,
- le laboratoire commun,
- les bureaux et logements de l’Entrepreneur,
- les bureaux et logements mis à disposition par l’Entrepreneur pour le personnel du Maître
d’Ouvrage, de l’Ingénieur ou de leurs représentants,
- les véhicules et matériels mis à disposition par l’Entrepreneur pour le personnel du Maître
d’Ouvrage, de l’Ingénieur ou de leurs représentants.

Les installations doivent être conformes aux dispositions du Contrat et devront avoir obtenues toutes
les autorisations légales.

1.3.9.6 Documents de suivi du contrôle interne

La liste des documents de suivi est définie au PAQ pour chaque procédure (cf. 1.3.10 ci-après).
300
Section V – Enoncé des travaux et services

Lors de l'exécution, l'Entrepreneur adresse à l’Ingénieur les documents de suivi au fur et à mesure de
l'obtention des résultats du contrôle interne.

1.3.9.7 États périodiques et rapports

a) États périodiques mensuels

Les dispositions de la Sous-Clause 19.3 des CCAG et, le cas échéant, des CCAP sont de stricte
application. L’Entrepreneur remettra les états périodiques sous la forme du rapport mensuel décrit ci-
dessous.
b) Notes de l’Entrepreneur sur son personnel et son équipement

Les dispositions des Sous-Clause 13.5 et 21.1 des CCAG et, le cas échéant, des CCAP sont de stricte
application. L’Entrepreneur remettra les notes selon le format que lui communiquera l’Ingénieur, elles
seront intégrées dans le rapport mensuel décrit ci-dessous.
c) Rapport mensuel

Le Rapport Mensuel doit inclure les exigences de la Sous-Clause 19.3 des CCAG et de la Sous-Clause
21.1
Ce rapport, en plus des exigences de tous les volets, devra contenir un volet spécifique à la traite de
personnes (TIP) conformément aux exigences de la politique TIP de MCC.
Dans les 7 jours qui suivent la fin de la période mensuelle de rapportage, laquelle sera établie par
l’Ingénieur, l'Entrepreneur remettra un rapport mensuel en 6 exemplaires (+ une copie numérique
comprenant les fichiers sources), qui devra comporter au moins :

− l'état d'avancement des principaux ouvrages, comparé au programme d’exécution des travaux
(coût encourus, coût prévisionnel sur le trimestre, et le pourcentage accompli par rubrique du
devis quantitatif);
− la liste du matériel de construction disponible sur le chantier et l'affectation de ce matériel;

− la liste de tout le personnel par sexe (hommes et femmes);

− un résumé des travaux faits durant le mois avec description des difficultés éventuelles;

− un état des conditions climatiques rencontrées;

− un état des réclamations éventuellement introduites durant le mois;

− la situation des paiements, avec les dates de présentation par l'Entrepreneur des projets de dé -
comptes, du certificat pour paiement et du paiement effectif.
− un album contenant au moins 10 photographies numériques couleur significatives des travaux
légendées.
− les mesures de suivi environnemental et social prises par l’Entrepreneur;

− les mesures prises par l’entrepreneur et relatives à la prise en compte du genre et inclusion so-
ciale.
Au titre du rapport mensuel, l’Entrepreneur aura l’obligation de fournir l’information dans le format et
le détail qui sera demandé par l’Ingénieur.
301
Section V – Enoncé des travaux et services

d) Journal de chantier

Les rapports mensuels comprendront en annexe le journal de chantier, établi quotidiennement et


faisant partie intégrante des états périodiques mensuels.
L’Entrepreneur soumettra chaque jour à l’Ingénieur le journal de chantier de la veille, établi selon le
format que lui communiquera l’Ingénieur. Le journal comprendra notamment :
- la description des activités du jour, et pour chaque activité (topographie, laboratoire, études
d’exécution, installations, carrières, travaux préparatoires, réseaux, terrassements, chaussées,
ouvrages provisoires, coffrage, bétonnage, protections, environnement ; etc..) ;
- le lieu de l’activité, les horaires de travail ;
- les matériels en état de marche, les horaires de fonctionnement ;
- les matériels en panne, toute donnée pertinente sur l’état du matériel ;
- le personnel d’encadrement et le nombre du personnel d’exécution, par profession et par sexe ;
- les sous-traitants et les tacherons, le nombre des personnels par profession et par sexe ;
- les approvisionnements du jour ;
- la description sommaire des travaux réalisés dans la journée ;
- les instructions particulières et leur suivi ;
- les points d’arrêts et les réceptions correspondantes ;
- les non conformités ;
- la description de tout incident digne d’intérêt ;
- une copie des constats contradictoires pour les activités pour lesquels un métré des quantités
nettes a posteriori est impossible ;
- les visites du client ou d’autorités locales ;
- les conditions de circulation ;
- les données météorologiques journalières ;
- et tout autre élément méritant d’être archivé.

Le journal de chantier du jour ouvrable J est soumis en trois exemplaires au visa de l’Ingénieur dans la
soirée du jour ouvrable J+1 (avant dix-sept heures). L’Ingénieur retourne un exemplaire, visé à
l’Entrepreneur le lendemain avant douze heures, avec ses observations éventuelles.

L’entrepreneur est tenu de mettre en place, en nombre et qualité suffisants, le personnel et les
moyens nécessaires à la tenue du journal de chantier.

e) Programme hebdomadaire

Afin de permettre à l’Ingénieur d’organiser la supervision des travaux, l’Entrepreneur présente chaque
fin de semaine (le vendredi avant 17 h00) le programme des travaux de la semaine suivante selon le
format que lui présentera l’Ingénieur.

Ce programme sera présenté par activité et comprendra la description des moyens prévus (listes de
personnel, de matériel, approvisionnement) et des travaux.

L’Ingénieur pourra y apporter ses observations ou son approbation sous un délai de 24 heures.

f) Rapports relatifs aux accidents

Les dispositions des Sous-Clauses 20.3 et 27.5 des CCAG et, le cas échéant, les CCAP sont de stricte
application. Les rapports relatifs aux accidents seront annexés au journal de chantier et aux rapports
mensuels.
302
Section V – Enoncé des travaux et services

g) Informations météo

Le chantier est équipé aux frais de l’Entrepreneur d'un thermomètre hygromètre, d’'un anémomètre et
d’un pluviomètre.

L'Entrepreneur prend tous les contacts nécessaires auprès des services techniques de gestion des crues
pour bénéficier des prévisions des variations de niveau des rivières.

Les conditions météorologiques sont consignées dans le journal de chantier.

1.3.9.8 Réunions de chantier

Des réunions de chantier sont organisées périodiquement, dans les locaux de l’Ingénieur et en sa
présence. Leur fréquence est variable en fonction du volume et du programme des travaux mais elle ne
peut être inférieure à une réunion bihebdomadaire.
L’Entrepreneur est tenu d’y assister en étant représenté par le Responsable des Travaux ou en cas
d’empêchement avéré par un représentant disposant des pouvoirs de décision.
1.3.9.9 Dossier de récolement de l’ouvrage

Le dossier de récolement comprend les documents d’exécution des travaux en section courante tels que
réalisés sur le site et notamment pour les ouvrages d’art les documents listés au A 4.2.3 de la norme
NF EN 13670, y compris les documents suivants :

- le dossier photographique commenté et daté ;


- le P.V. de nivellement des différents repères ;
- le programme et le calendrier réel d'exécution des travaux ;
- les comptes rendus d'incidents et les calculs éventuels les accompagnants ;
- le Plan d’Assurance Qualité accompagné de tous les résultats des contrôles, épreuves et essais
divers, fiches de suivi ; non conformités et reprise des non conformités ;
- une notice de visite et d'entretien ;
- les dessins ( profil en long , les plans certifiés conformes à l’exécution, par l’Ingénieur),et notes
de calculs mis à jour et conformes à l'exécution ;
- les ouvrages d’art et hydrauliques en précisant les PK et les ouvertures ;
- la matricule géotechnique accompagné d’un mémoire de synthèse sur les études relatives à la
couche de fondation, de base et au revêtement. L’Entrepreneur fournit à l’Ingénieur en trois
(3) exemplaires un jeu des documents de récolement des travaux routiers et des ouvrages tels
qu’ils ont été exécutés.

Ces documents (plans, schémas itinéraires, schémas d'aménagement, etc.) doivent permettre au Maître
d’Ouvrage d'entretenir et réparer dans les meilleures conditions les ouvrages exécutés.
Ils sont convenablement cotés et renseignés pour cela et comportent tous les repères, symboles et
coordonnées nécessaires à leur localisation et leur structure.
A la fin des Travaux et en tous cas 15 jours avant la dernière réception provisoire l’Entrepreneur remet
également à l’Ingénieur trois (3) exemplaires de tous les plans sur support informatique CLE-USB
(fichiers compatibles : Piste+, AutoCad, Word ou Excel selon le cas).

303
Section V – Enoncé des travaux et services

Tant que ces dossiers n'auront pas été fournis, cette réception provisoire ne pourra être prononcée. Sur
les plans figureront tous les ouvrages tels qu'ils ont réellement été réalisés, avec leurs positions, côtes
et dimensions. Les plans de récolement doivent également reprendre les ouvrages existants non traités
(le positionnement, la nature et les dimensions des ouvrages existants ainsi que leur état)
L'établissement de ces documents est à la charge de l’Entrepreneur.

1.3.10 SYSTÈME D’ASSURANCE QUALITÉ


1.3.10.1 Plan qualité

L’Entrepreneur doit mettre en œuvre un système qualité permettant de s’assurer que les travaux
réalisés sont bien conformes et d’en apporter la preuve. Il doit également mettre en place une
organisation et un encadrement suffisant pour assurer le contrôle de la réalisation selon les directives
du PAQ correspondant aux travaux à réaliser.

Le Plan Qualité est constitué :


- du document d'organisation générale de la qualité du chantier ;
- Installation de chantier et moyens matériels ;
- des procédures d'exécution ;
- du programme de contrôle ;
- Matériaux et leurs fournitures ;
- des cadres des documents de suivi d'exécution ;
- des procédures de traitement de non conformités (formulaires qualité) ;
- Etc.

Le contrôle interne est assuré par l’Entrepreneur. Il s’exerce au moyen du contrôle interne, chaque
exécutant étant chargé de contrôler lui-même ce qu’il produit, et au moyen du contrôle externe.

Le contrôle externe est exercé par une organisation indépendante de la Direction des travaux. Cette
organisation est placée sous la direction du responsable qualité qui aura reçu de la direction de
l’Entrepreneur les pouvoirs et l’autorité suffisants.
Cette organisation comprend les structures externes nécessaires : le responsable qualité de
l’Entrepreneur d’une part, au moins un bureau d’études externe pour la vérification des études
d’exécution d’autre part. Par ailleurs, le laboratoire de chantier est contrôlé par un laboratoire externe
pour les audits extérieurs.

Le contrôle extérieur est assuré par l’Ingénieur et par les bureaux d’audit ou représentants mandatés
par le Maître d’Ouvrage. Pour la garantie décennale des Ouvrages hydrauliques, l’Entrepreneur
s’attachera les services d’un Bureau de Contrôle technique extérieur agréé.

1.3.10.2 Procédures qualité

a) Procédures générales

Ce sont les procédures applicables sur l’ensemble du chantier. Elles peuvent être intégrées dans le
document d’organisation (Note d’Organisation Générale) ou y sont citées en référence et transmises en
même temps que le plan qualité. Elles comprennent au moins les procédures obligatoires de l’ISO
9001 :
- maîtrise des documents ;
- maîtrise des enregistrements relatifs à la qualité;
304
Section V – Enoncé des travaux et services

- maîtrise du produit non conforme;


- actions correctives ;
- actions préventives;
- audit interne.

Les procédures générales sont partie intégrante du PAQ de l’Entrepreneur.

b) Procédures d’exécution

Les procédures d’exécution définiront les processus de travail de l’Entrepreneur pour respecter les
prescriptions techniques et les règles de l’art ; elles devront couvrir, notamment et de manière non
limitative, toutes les tâches mentionnées aux chapitres 3 ; 4 et 5.
Les procédures d'exécution peuvent être établies par nature de travaux ou par parties d'ouvrage.
Elles sont établies conformément aux prescriptions des présentes Spécifications Techniques et
définissent notamment :

● Objet : les travaux ou parties de travaux et/ou les ouvrages ou parties d’ouvrages faisant l’objet de
la procédure considérée ;

● Documents de référence : l’ensemble des documents (du marché ou du PAQ) qui ont un rapport
direct avec l’élaboration de la procédure ;

● Moyens de l’entreprise : l’ensemble des ressources nécessaires à la réalisation complète des


tâches de la procédure et qui seront mises en œuvre par l’Entrepreneur ;

● Matériaux et fournitures : les choix de l’Entrepreneur en matière de matériaux, produits et


composants (qualité, certification, origine, marque et modèle exact s’il y a lieu) ;

● Mode opératoire : méthodologie et instructions particulières pour l’exécution. Il définit claire-


ment :

⮚ les points sensibles de l’exécution qui doivent particulièrement retenir l’attention en vue
d’une bonne réalisation, par référence aux phases d’exécution des travaux avec une des-
cription des modes opératoires et les consignes d’exécution ;

⮚ le déroulement et les enchaînements des différentes opérations d'exécution ;

⮚ les interactions avec les autres procédures et les conditions préalables à remplir pour
l’exécution ultérieure de certaines tâches, notamment lorsque celle-ci est soumise à
l’accord explicite de l’Ingénieur ou à l’obtention de résultats du contrôle extérieur
(points d’arrêt) ;

● Les consignes particulièrement importantes pour la tâche :

● Les critères de réception spécifiques à la tâche :

305
Section V – Enoncé des travaux et services

● Plan de contrôle : il détaille pour chacune des phases d’exécution des travaux :

⮚ Les paramètres qualité : la nature et la fréquence des contrôles et essais à effectuer ;

⮚ Le type de point de contrôle : Point critique (« W ») ou Point d’arrêt (« H »), contrôle


interne (« I ») ou externe (« E ») ;
⮚ La (ou les) personne (s) intervenant (s) sur chacune des phases du contrôle :
Équipe topographie, Laboratoire, Environnement, Équipe qualité, Équipe des travaux;

⮚ Les fiches de contrôle : référence à la fiche de contrôle qualité reprenant l’essai à réali-
ser ;

⮚ Un résumé des principales exigences et tolérances contractuelles pour chacun des


contrôles ;

⮚ Les délais de préavis associés à chacun des points d’arrêt.

Les modalités du contrôle interne sont clairement explicitées.

Lors de l'exécution, l'Entrepreneur adresse à l’Ingénieur les documents de suivi au fur et à mesure de
l'obtention des résultats du contrôle interne.

1.3.10.3 Formulaires qualité

Les formulaires qualité sont des documents de suivi de l’exécution du plan qualité. Une fois
renseignés, ils deviennent des enregistrements c’est-à-dire des documents faisant état de résultats
obtenus ou apportant la preuve de la réalisation d'une activité. Pour faciliter le contrôle qualité,
l’Entrepreneur établira tous les formulaires qualité indispensables et les soumettra à l’approbation de
l’Ingénieur avant leur utilisation.

1.3.10.4 Audit qualité interne de l’Entrepreneur

La procédure d’audit interne dans le plan qualité est applicable sur le chantier mais est assujettie à la
notification préalable de l’Ingénieur. Elle ne doit pas entraver la bonne marche du chantier.

1.3.11 PLAN SURETE


L’Entrepreneur sera responsable de la sûreté de son personnel, de celui de ses sous-traitants, du Maître
d’Ouvrage, de l’Ingénieur, ou de toute autre personne pénétrant sur un site d’activité du Chantier, dans
les cités, les bases, les zones d’implantation des entreprises, ou tout autre endroit à proximité du site ou
un intervenant peut avoir à se rendre. A ce titre, l’Entrepreneur devra, à ses frais (sauf précision
contraire) et après approbation du Maitre d’Ouvrage et/ou de l’Ingénieur, prendre toutes les mesures
nécessaires pour assurer cette sûreté.

306
Section V – Enoncé des travaux et services

Par ailleurs, l’Entrepreneur devra décrire les dispositifs de sûreté, à minima la protection physique, la
protection humaine, les actions d’anticipation afin de satisfaire à ses obligations en termes de sûreté,
telles que décrites dans le Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCAG), Clause 27.
Le prestataire de sûreté devra faire preuve de sa connaissance des mouvements insurrectionnels et
terroristes sahéliens et son expérience éprouvée en gestion de crise dans la région, de manière à les
prévenir le plus amont possible par sa connaissance du terrain et ses contacts avec les Services
Nationaux.
L’Entrepreneur précisera également les sociétés de gardiennage/sûreté qu’il a prévu d’employer. Il est
bien entendu que le niveau d’exigence demandé pour ces sociétés est une protection conformément
aux exigences internationales. Un changement dans le type de société après la remise des offres devra
être validé par le Maître d’Ouvrage et/ou l’Ingénieur.

1.3.12 PLAN DE CIRCULATION


L’Entrepreneur est tenu d’établir et d’actualiser pendant le chantier le plan de circulation selon les
objectifs définis aux paragraphes 1.3.9 et 1.3.10.

1.3.13 PLAN D’ACTION ENVIRONNEMENTALE, SOCIALE (PAES)


Clause 28 et ses Sous-Clauses des CCAG, et le cas échéant des CCAP.
L’Entrepreneur remettra dans un délai de 28 jours à compter de la notification de la date de démarrage
des travaux (Sous-clause 12.1 des CCAG et/ou des CCAP) l’ensemble des documents composant le
Plan d’Action Environnemental et Social (PAES) tel qu’ils sont présentés dans la Partie D des
Spécifications Techniques.

1.3.14 AUDIT QUALITÉ PAR LE MAITRE D’OUVRAGE


MCA-Niger ou ses représentants, se réserve le droit d’organiser des visites pour s’assurer de
l’application du plan qualité, même inopinées.
L’Entrepreneur est tenu d’accueillir les contrôleurs ou auditeurs désignés par MCA-Niger et de
répondre à leur demande. A l’issue de l’audit, une réunion de restitution sera organisée.
MCA-Niger est tenu d’informer l’Entrepreneur au moins une semaine avant la date de l’audit. Pour les
contrôles qualité réalisés par le personnel de MCA-Niger, aucune information préalable n’est requise.
Ces audits sont indépendants des audits internes ou extérieurs organisés par l’Entrepreneur pour se
conformer aux exigences de la norme ISO 9001.

1.3.15 PLANCHE D’ESSAI


1.3.15.1 Généralités

Préalablement à leur utilisation, dès qu'ils seront disponibles et avant le début des travaux
correspondants, les matériaux destinés aux terrassements et couches de chaussée feront l'objet de
planches d'essais en vue d'examiner leur comportement à la mise en œuvre, et d'arrêter dans chaque
cas, les techniques de fabrication, de mise en œuvre et de compactage permettant d'obtenir les qualités
optimales : types d'engins, fréquence et ordre de passage, dosage des matériaux, épaisseurs, etc.
Aucune exécution ne peut être entreprise, tant que ces planches d'essais ne sont pas réalisées, et auront
permis de fixer les standards exacts de mise en œuvre.
Dix jours ouvrables avant l'exécution d'une planche d'assai, l’Ingénieur doit être informé par écrit, par
l’Entrepreneur, sur l'intention d'effectuer une planche d'essai.
L’Ingénieur, devra répondre dans un délai de trois jours ouvrables.
L’Entrepreneur reconnait avoir tenu compte des délais nécessaires à ces études préliminaires lors de
l'élaboration de son programme de travaux.
Les planches d'essai à réaliser seront définies dans le PAQ et concerneront au moins :

307
Section V – Enoncé des travaux et services

▪ la plate-forme des terrassements ;

▪ la couche de fondation en graveleux latéritiques ;

▪ La couche en graveleux latéritiques sous accotement ;

▪ la couche de fondation en graveleux latéritiques et/ou la couche de fondation

graveleux latéritique amélioré au ciment ;

▪ la couche de base en grave bitume ;

▪ la couche de roulement en BBME ;

▪ les enduits superficiels le cas échéant.

Les planches d'essai seront relatives à un matériau spécifique provenant d'un site, d'un gisement ou
d'une centrale de fabrication, bien identifiés.
Tout changement dans les ateliers de l’Entrepreneur et/ou dans les méthodes de travail par rapport aux
compositions et aux méthodes mises au point à l'occasion des planches d'essais, devra faire l'objet
d'une demande d'autorisation adressée à l’Ingénieur. Celui-ci pourra l'accepter ou demander la
réalisation d'autres planches d'essais.
1.3.15.2 Objectifs

La réalisation des différentes planches d'essai doit permettre de définir (liste non exhaustive) :
● Les dosages des matériaux en fonction de leurs caractéristiques propres mais aussi des caracté-
ristiques des supports (par exemple de l'état d'une surface, selon qu'elle est lisse, rugueuse, fer-
mée ou poreuse, etc.) ;
● Le mode d'emploi des ateliers de compactage (nombre d'engins, lestage, ordre de passage, vi-
tesse de marche, pression de gonflage des pneumatiques) et le nombre de passages nécessaires
pour chaque engin dans le but d'obtenir la compacité requise (en faisant varier le nombre de
passages par progression géométrique), et de vérifier la compacité maximale possible ;
● La cadence d’épandage et la capacité maximale des ateliers de mise en œuvre ou de compac-
tage ;
● Les modalités d'obtention d'une teneur en eau précise et homogène ;

● Vérifier que les essais prévus au contrôle donnent des résultats satisfaisants ;

● Constater les valeurs des déflexions et de plaque à la suite de chaque opération, en ce qui
concerne les travaux de chaussée.

1.3.14.3 Modalités d'exécution

308
Section V – Enoncé des travaux et services

Les planches d'essais seront réalisées sous la responsabilité de l’Entrepreneur en présence de


l'Ingénieur, mais sur les zones choisies par l'Ingénieur.
L’Entrepreneur fixera la date des essais à sa convenance selon l'avancement des travaux, sous
conditions d'en aviser par écrit l'Ingénieur, et avec un préavis d'au moins dix (10) jours.
II accompagnera cette demande d'un programme détaillé de ce qu'il compte faire.
Chaque planche d'essais aura une largeur d'au moins sept (7) mètres et une longueur comprise entre
deux cent (200) et quatre cent (400) mètres. Le quart servira de test aux méthodes de compactage
préconisées par l’Entrepreneur. Le second quart sera réservé à l'Ingénieur pour l'étude et l'examen de
toutes variantes techniques de compactage qu'il jugerait utiles. La moitié restante servira aux
mesures de déflexion pour en fixer la valeur admissible.
1.3.14.4 Matériels

Pour chaque planche d'essai, l’Entrepreneur devra disposer de tout le matériel en parfait état de
marche, nécessaire à la réalisation des travaux testés.
Le matériel de compactage devra être choisi parmi les compacteurs vibrants à pieds dameurs Vpi,
vibrants Vi rouleaux lisses et/ou à pneus Pi pour que la compacité minimale requise soit obtenue sur
toute l'épaisseur de la couche en veillant à ne pas provoquer de feuilletage, de fragmentation des
gravillons, etc.
De plus, l’Entrepreneur devra disposer :
• d'un camion-citerne avec rampe d'arrosage ;
• d'un camion chargé à treize (13) tonnes sur l'essieu arrière pour les mesures de déflexion.

Après chaque planche d'essais et en fonction des résultats obtenus, l'Ingénieur fixera par Ordre de
Service, les dosages, les procédures de mise en œuvre et les qualités à obtenir après la mise en œuvre.

1.3.14.5 Essais et contrôles

Pour chaque technique de mise en œuvre, les essais suivants seront réalisés à raison d'au moins une
série d'essais par cent (100) mètres carrés :
• poids volumique « in situ » ;
• épaisseur et identification ;
• analyse granulométrique avant et après compactage ;
• contrôle de dosage en liant ;
• contrôle de dosage en granulats ;
• déflexion ;
• essai à la plaque.
1.3.14.6 Coûts

L’Entrepreneur aura à sa charge tous les frais et sujétions en personnel, matériel, fonctionnement,
mise en œuvre, tout essai de laboratoire et autres frais inhérents à la réalisation de chaque planche
d'essais et la fourniture à pied d’œuvre des matériaux nécessaires aussi bien dans le cas des planches
d'essais obligatoires que des planches d'essais relevant de la décision de l'Ingénieur.
Tous les essais courants seront à la charge de L’Entrepreneur. L'ingénieur prendra en charge tous les
autres essais non contractuels qui seraient jugés utiles.

1.3.16 APPROBATION DE L’INGÉNIEUR


1.3.15.1 Dispositions générales

309
Section V – Enoncé des travaux et services

Le visa d'approbation accordé par l’Ingénieur « BON POUR EXECUTION » sur les dossiers et
documents qui lui sont présentés n'atténue en rien la responsabilité de l’Entrepreneur en l'absence de
réserves exprimées par lui et par écrit.
Les dispositions générales concernant la soumission, la mise au point et l'approbation des documents à
remettre par l’Entrepreneur à l’Ingénieur sont décrites ci-après.

1.3.15.2 Délais

Sauf indications contraires, l’Ingénieur fera part de ses observations et de sa décision dans un délai
standard de (20) jours calendaires à compter de la réception de ces documents.
Pour les corrections, mises au point, etc., découlant des observations que l’Ingénieur aurait
éventuellement émises à leur encontre, l’Entrepreneur devra y répondre dans un délai de dix (10) jours
calendaires à compter de leurs notifications.
Les propositions, documents, plans amendés etc., soumis de nouveau à l'approbation de l’Ingénieur
sont réexaminés et approuvés « BON POUR EXECUTION » selon la même procédure qu'exposée ci-
dessus.
1.3.15.3 Demande d’approbation

Le nombre standard d'exemplaires de dossier à remettre par l’Entrepreneur à l’Ingénieur lors d'une
demande d'agrément ou d'approbation, est de trois (3).
Toutefois, en cas de nécessité particulière, l’Ingénieur peut demander à l’Entrepreneur de lui remettre
un (1) ou deux (2) exemplaires supplémentaires sans que celui-ci puisse contester cette demande.

1.3.15.4 Approbation finale

Le nombre standard d'exemplaires de dossier à remettre par l’Entrepreneur à l’Ingénieur pour recevoir
l'approbation finale est de cinq (5).
La ventilation des documents ainsi approuvés sera de :
● Ingénieur = 3 exemplaires

● Entreprise = 2 exemplaires

1.3.15.5 Mention "Bon pour exécution"

Les cinq (5) exemplaires des documents du projet d'exécution (plans, schémas d'aménagement,
diagrammes de terrassement de transport, notes de calcul, métrés etc.) recevront systématiquement de
la part de l’Ingénieur à l'approbation, les mentions « BON POUR EXECUTION ».

310
Section V – Enoncé des travaux et services

1.4 – INSTALLATIONS DE CHANTIER

1.4.1 GÉNÉRALITÉS
Le projet d'installation de chantier sera présenté dans le délai de la période de préparation du
programme des travaux indiqués à la Sous-Clause 19.2 des CCAG, et, le cas échéant, des CCAP. II
prendra en compte l'avis formulé par le coordonnateur de sécurité et comportera au minimum :
⮚ un dessin au 1/200ème sur lequel seront reportés :

✔ les divers éléments constituant l'installation ;

✔ les réseaux divers en indiquant les contraintes y afférent (gabarits, protections, etc…) ;

✔ les entrées pourvues de portails, dont l'entrée de secours et les barrières de sécurité dans
l'emprise du chantier ;
✔ l'éclairage ;

✔ l'emplacement de la signalisation fixe ;

✔ les bassins de rétention et de traitement des eaux de ruissellement.

⮚ le dessin détaillé de chaque bâtiment, atelier, sanitaires et buanderie, en particulier ceux à


usage de bureaux et de laboratoire à l’échelle appropriée.

Chaque dessin fera apparaître les emplacements réservés aux sanitaires, aux douches, le réfectoire,
ainsi que les points de défense contre l'incendie (lances, extincteurs, bacs à sable, etc...) et les lieux de
stockage des kits anti-pollution.

L'installation du chantier comprend les travaux (y compris la fourniture, la mise en place, la


maintenance, l’exploitation et le gardiennage de tous les équipements et installations pendant toute la
durée du chantier) suivants :
⮚ les prestations définies à l'article 1.1 de l'annexe D du fascicule 65 du CCTG, ainsi qu'à l'ar -
ticle 1.1 de l'annexe au texte «Définition technique des prestations» du fascicule 68 du
CCTG ;
⮚ l'aménagement des terrains ;

⮚ la réalisation et la pose de clôtures périphériques du chantier des portails d’accès y compris


ceux réservés aux secours ainsi que d’un ensemble de panneaux normalisés "Interdit au pu-
blic" ;
⮚ la réalisation et la pose de quatre panneaux officiels du projet portant notamment les men-
tions du titre du projet, de la date de démarrage des travaux, des délais, les noms de l’orga-
nisme de financement (Millennium Challenge Corporation), du Maître d’Ouvrage (MCA-
Niger), de l’Ingénieur et de l’Entrepreneur. Ces panneaux double face auront une surface
minimale de 5 m2 ; ils seront en acier galvanisé, peints selon les différentes couleurs des
sigles des intervenants, et entretenus régulièrement jusqu’à la réception définitive des tra-
vaux. Les dessins de ces panneaux auront été au préalable soumis pour agrément à l’Ingé-
nieur ;
⮚ la mise en place des dispositions pour le maintien de la circulation et des réseaux pendant
toute la durée des travaux ;
311
Section V – Enoncé des travaux et services

⮚ la réalisation de pistes, voies d'accès, déviations provisoires et aires d'installation de chan-


tier, y compris leur entretien;
⮚ la réalisation des signalisations horizontale et verticale provisoires dans l’emprise du chan-
tier ainsi qu’aux abords ;
⮚ la dépose des clôtures traversant l'emprise du chantier dans la mesure où celles-ci gênent
son bon déroulement ;
⮚ l'installation et le fonctionnement d’un laboratoire de chantier unique pour l'entreprise et la
Mission de Contrôle ;
⮚ les bureaux et les logements pour l’Entreprise et pour la Mission de Contrôle;

⮚ les travaux topographiques nécessaires à l'exécution des travaux;

⮚ les travaux géotechniques nécessaires à l'exécution des travaux;

⮚ le nettoyage général complet, y compris tout le long de la route, et la remise en état des
lieux après l'exécution des travaux et avant la réception provisoire de l'ensemble des tra-
vaux;
⮚ les infrastructures d'assainissement et dispositifs de recueil et de traitement des eaux usées
et polluées en provenance des installations du chantier, l’ensemble étant correctement
conçu (géo-membranes, géotextiles, tuyaux, décanteur-déshuileur en entrée de bassin,
pompes, cloison siphoïde en sortie de bassin, ...) par l’Entrepreneur et agréé par l’Ingénieur
pour satisfaire la préservation des milieux environnants conformément aux dispositions de
la Partie D (ESP) des Spécifications Techniques ;
⮚ une installation téléphonique raccordée au réseau général, avec répondeur automatique, fax
et accès internet ;
⮚ une installation électrique autonome et/ou raccordée au réseau électrique général assurant à
tout moment de l’énergie nécessaire au bon fonctionnement des installations de l’Entrepre-
neur ;
⮚ le raccordement au réseau général d’eau potable et/ou une installation autonome (forage,
centrale de potabilisation, etc..) permettant d’assurer l’approvisionnement à tout moment en
eau potable.

Les installations et dépôts ne devront pas gêner l'exécution de travaux étrangers à l'Entrepreneur, ni la
circulation sur les voies en service, ni les accès aux propriétés riveraines. Ils devront présenter pendant
toute la durée des travaux l'aspect d'un chantier bien ordonné. Une attention particulière sera portée par
l’Ingénieur sur cet aspect.
Les circuits d'approvisionnement du chantier devront être étudiés de façon à ne constituer aucune gêne
pour la circulation des voies publiques et privées en service.
Dans l'étude de l'organisation du chantier, il sera tenu le plus grand compte de la sécurité des usagers
des voies de service.
Il est rappelé à l'Entrepreneur que toutes les installations de chantier doivent faire l'objet d'une
surveillance permanente (24 heures sur 24, 7 jours sur 7) par gardiennage.
Les installations comprennent les installations de l’Entrepreneur et celles de l’Ingénieur et du
représentant du Maitre d’ouvrage (logements, bureaux, laboratoire, véhicules et matériels) pendant la
période de construction.

312
Section V – Enoncé des travaux et services

Dans ce qui suit, la phase de construction est, par définition, la période qui démarre à la date de
Commencement telle que définie dans la Sous Clause 12.1 des CCAG, et, le cas échéant des CCAP ; et
se termine 45 jours après la réception de l’ensemble des travaux (Clause 12.2 des CCAG, et, le cas
échéant des CCAP).
Pour ce qui concerne le matériel de l’Entrepreneur, il devra être mobilisé suffisamment tôt (durant la
période indiquée à l’article 12.1 des CCAG) pour ne pas occasionner de retard par rapport au planning
validé par l’Ingénieur.
Pour ce qui concerne les installations dues à l’Ingénieur et au représentant du Maître d’Ouvrage, on
distinguera les éléments suivants :
Bâtiments et équipements de bureau : Les bâtiments et équipements de bureaux nécessaires au
fonctionnement normal des services des représentants du Maître d’Ouvrage et de l’Ingénieur seront
pris en charge par l’Entrepreneur pendant la phase de construction. Ils seront implantés
géographiquement en coordination avec l’Ingénieur à qui les plans de ces installations seront soumis.

Logements : Les logements des représentants du Maître d’Ouvrage et de l’Ingénieur sont pris en charge par
l’Entrepreneur pendant la phase de construction et de maintenance. Ils seront implantés
géographiquement en coordination avec l’Ingénieur à qui les plans de ces installations seront soumis.

Matériel topographique : Tout le matériel nécessaire à l’accomplissement de l’ensemble des tâches


topographiques de l’Ingénieur sera fourni par l’Entrepreneur.

Laboratoire géotechnique : Tout le matériel nécessaire à l’accomplissement de l’ensemble des tâches


géotechniques de l’Ingénieur sera pris en charge par l’Entrepreneur dans le cadre de la mise en place
d’un laboratoire commun.

Véhicules : Les véhicules de l’Ingénieur et du représentant du Maître d’Ouvrage seront pris en charge par
l’Entrepreneur (achat et fonctionnement).

En fin de travaux, les terrains ayant servi aux installations de chantier (sauf celles devant être conservé
pour les travaux de maintenance GENiS) devront être remis en leur état initial. En particulier, tous les
matériaux de construction de plate-forme, les massifs de fondation, les déchets, etc… seront évacués
en dépôt définitif ou vers les centres de recyclage, réemploi…

1.4.2 INSTALLATIONS DE L’ENTREPRENEUR

Les installations seront, entre autres, conformes aux prescriptions environnementales et sociales
présentées dans la Partie D (ESP) des Spécifications Techniques.
Les emplacements nécessaires aux installations de chantier, au stationnement du matériel, au stockage
des matériaux, seront choisis par l’Entrepreneur sous sa responsabilité ; ils devront respecter les
spécifications des Clauses Environnementales et Sociales (Cf Partie D des Spécifications Techniques).
Si l'Entrepreneur établit ses installations sur des terrains privés, il devra indemniser correctement les
ayants droits en respectant les Normes de Performance (NP) de la Société Financière internationale
(SFI), en particulier la NP 5 concernant l’acquisition de terres et réinstallation involontaire. Dans ce
cas les installations fixes louées ou construites par l’Entrepreneur devront faire l’objet d’accord entre
l’Entrepreneur et le propriétaire du terrain. Les terrains privés se définissent comme étant des terrains
exploités par un propriétaire titré ou par un propriétaire coutumier, en conformité avec les exigences
applicables nigériennes.,., les lignes directrices environnementales de MCC, le SGES de MCA, et le
Cadre de Politique de Réinstallation des Populations (CPRP) de MCA.
Il est précisé à l’Entrepreneur que les indemnisations requises pour pertes temporaires de terres de
cultures en saisons pluviales et les mesures de compensation et de soutien au revenu requises pour la
313
Section V – Enoncé des travaux et services

perte permanente de terres exploitées devront être basées sur les règles appliquées dans le Plan
d’Action de Réinstallation de la RN7.

1.4.3 DESCRIPTIONS DES INSTALLATIONS DE L’INGÉNIEUR ET DU


MAÎTRE D’OUVRAGE

Les dispositions suivantes sont à appliquer par l’Entrepreneur.


Les matériaux mis en œuvre pour la construction des bureaux et logements à mettre à la disposition de
l’Ingénieur et des représentants du Maitre d’Ouvrage et du Laboratoire de chantier, si l’option
construction est choisie par l’Entrepreneur au lieu de la location selon le libre choix de l’Entrepreneur,
seront de première qualité, du type utilisé normalement au Niger pour les constructions permanentes,
mobiles ou préfabriquées de bon standing, et de qualité au moins égale à celles des installations de
l’Entrepreneur.
L’Entrepreneur en soumettra les plans de détail à l’approbation de l’Ingénieur avant tout début de
construction si l’alternative « Construction » était retenue par L’Entrepreneur.
L’Entrepreneur pourra soit construire, soit louer, soit remettre en état les locaux à fournir pour
l’Ingénieur. Ces locaux devront être situés à proximité des locaux de l’Entrepreneur et, si possible dans
une zone où le raccordement au réseau téléphonique fixe est réalisable normalement.
L’ensemble de ces installations devra être délivré et être opérationnel au plus tard 60 jours après la
notification de la date de démarrage des travaux. Pendant la période transitoire précédent la mise à
disposition de ces installations, L’Entrepreneur mettra à disposition à compter de la notification du
marché des locaux provisoires équipés pour les besoins de l’Ingénieur (logements, Laboratoire et
Bureaux).
Chacun de ces locaux sera pourvu de double-fenêtres équipées de moustiquaires, de rideaux, d'un
système de fourniture permanente d'électricité, d’éclairage, d’eau chaude, de la climatisation par splits
pour chaque pièce (hors cuisine, sanitaires et débarras).

Les locaux seront raccordés au réseau téléphonique de Niger Telecom et à internet. Les locaux seront
raccordés aux réseaux de la NIGELEC (électricité) et de la SEEN (eau) si c’est possible en fonction de
la localisation des installations. Ils seront gardés 24 heures sur 24.

Les frais d’eau, d’électricité, d'entretien et de fonctionnement et de gardiennage liés à l'usage de ces
locaux seront à la charge de l'Entrepreneur pendant la phase de construction et de maintenance du
projet routier. Les locaux seront également équipés des groupes électrogènes nécessaires au maintien
de l’électricité 24 heures sur 24 ; l’Entrepreneur fournira le carburant et prendra en charge l’entretien,
pendant la phase de construction et de maintenance du projet routier. L’alimentation en eau potable
sera également assurée de manière permanente, en mettant en place des réserves ou par forage.

Caractéristiques des matériaux pour constructions permanentes :


Couverture : Tôles d’acier galvanisées d’au moins 7kg200/m² sur charpente
métallique ou en bois.
Murs : agglos creux au mortier ou agglomérés au ciment avec enduit 2 couches
(épaisseur minimum des agglos pour murs extérieurs 20 cm et 15 cm pour
murs intérieurs) ; peintures selon normes.
Menuiseries extérieures : Grilles métalliques pour portes et fenêtres.
Vitrage : Verre à vitre fixe ou NACO mobiles minimum 5mm d’épaisseur.
Menuiseries intérieures : En bois et alu.
Plafond : en staff (faux plafonds)
Electricité : A prévoir dans toutes les pièces, plus 2 luminaires extérieurs, l’ensemble
en « tube néon » (quatre (4) prises de courant par pièce).
314
Section V – Enoncé des travaux et services

Sanitaires : Selon normes.


Sol : Dallage en béton avec carrelage en grès cérame de premier choix
Climatisation : Un climatiseur par pièce, de puissance appropriée, particulièrement pour
la salle de réunion.
Téléphone : Installation, branchement et mise en service de l’installation
téléphonique (un poste par bureau avec central approprié).

L'Entrepreneur mettra à la disposition de l’Ingénieur à partir de la date de démarrage des travaux et


pour toute la phase de construction et de maintenance, les installations suivantes :

Bureau :

⮚ un local pour bureau de cent quatre-vingt mètres carrés (180 m 2) pour les représentants du Maître
d’Ouvrage et de l’Ingénieur, comprenant au moins 7 pièces pour bureau (de superficie supérieure
ou égale à 20 m2), une salle de réunion d’au moins 35 m 2, de deux sanitaires communs avec lavabo
et WC à l’Anglaise (1 pour les hommes et 1 pour les femmes) pour les cadres et employé(e)s de
bureau, de trois sanitaires avec lavabo et WC à l’Anglaise ( 2 pour les hommes et 1 pour les
femmes) pour le bureau du Chef de Lot et des représentant(e)s du Maître d’Ouvrage, de deux sani -
taires communs avec lavabo et WC à l’Anglaise (1 pour les hommes et 1 pour les femmes) pour les
chauffeurs et le personnel de service de bureau. Les bureaux seront équipés au minimum des mobi-
liers et équipements communiqués en annexe n°1.

Ce local sera pourvu d'un système de fourniture permanente d'électricité, d’éclairage, de la


climatisation par splits pour tous les bureaux et la salle de réunion, raccordé au réseau téléphonique
de Niger Telecom et à internet, et gardés 24 heures sur 24. L’alimentation en eau potable sera
également assurée.
Le local bureau sera construit suivant les standards du Ministère de l’Equipement.

Logements :

⮚ Sept (7) logements entièrement équipés, au minimum selon la liste communiquée en annexe n°2, à
disposition de l’Ingénieur et du Maître d’Ouvrage. Les logements auront une superficie d’au moins
trois cent mètres carrés (300 m2) et comprendront au moins : 1 pièce salon / salle à manger, une (1)
chambre principale équipée d’une toilettes et douche intérieure, deux (2) chambres secondaires
équipées chacune de toilettes et douche intérieure en plus d’une toilette extérieure pour les visi-
teurs, une cuisine, les sanitaires avec lavabo, douche et WC à l’anglaise, un débarras. Cf. annexe 1
pour le détail des équipements.

⮚ Trois (3) studios pour les Ingénieurs de la mission de contrôle qui auront une superficie d’au
moins cent mètres carrés (100 m 2) et comprendront au moins : 1 pièce salon / salle à manger, deux
(2) chambres équipées chacune de toilettes et douche intérieure en plus d’une toilette extérieure
pour les visiteurs. Cf. annexe 2 pour le détail des équipements. Les logements seront en outre
équipés d’un abri couvert pour voiture.

⮚ Les logements seront construits suivant les standards du Ministère de l’Equipement.

315
Section V – Enoncé des travaux et services

Laboratoire commun :

⮚ un local pour laboratoire commun entièrement équipé de cent quatre-vingts mètres carrés (180 m 2)
comprenant au moins 2 pièces pour bureau d’au moins douze mètres carrés (12 m 2), dont 1 pour le
géotechnicien de l’Ingénieur, une salle d’essai d’au moins soixante-quinze mètres carrés (75 m 2),
une salle pour les essais des produits noirs d’au moins vingt-cinq mètres carrés (25 m 2), les bacs
pour conservation des éprouvettes, deux sanitaires avec douche (pour les hommes et les femmes).

⮚ Ce laboratoire commun avec l’Entrepreneur devra être opérationnel dès le début effectif des tra-
vaux. Les travaux ne peuvent commencer que si le laboratoire est prêt avec tous les équipements
nécessaires au contrôle des travaux selon le programme des travaux. En cas de déplacement des
installations de chantier de l’Entrepreneur, celui-ci assurera à ses frais le démontage, le transport,
le remontage et les réétalonnages des matériels du laboratoire de chantier.

⮚ L’Entrepreneur mettra en permanence sur le chantier tous les instruments, outils et matériels géo -
techniques de laboratoire nécessaires pour effectuer les vérifications prévues aux présentes Spécifi-
cations Techniques au moins des mobiliers et matériels de laboratoire. Ces matériels devront être
opérationnels dès le début effectif des travaux. A l’issue des travaux, ces matériels et installations
resteront propriété de l’Entrepreneur.

⮚ Le laboratoire sera construit suivant les standards du Ministère de l’Equipement.

⮚ Le laboratoire de chantier (commun à l’Entrepreneur et à l’Ingénieur) devra être équipé de maté-


riels neufs nécessaires pour réaliser tous les essais. Une liste non exhaustive est communiquée en
annexe. Le laboratoire sera aussi équipé du matériel nécessaire pour la surveillance environnemen-
tale et sociale du projet, dont un sonomètre. Les normes AFNOR (à la dernière date de publication)
et les fascicules formant le C.C.T.G conformément aux dispositions de l’article 1.2.1 des présentes
Spécifications Techniques seront mis à disposition du laboratoire commun par l’Entrepreneur, au
même titre que le matériel. Le chantier est aussi équipé aux frais de l’Entrepreneur d'un thermo-
mètre hygromètre, d’un anémomètre et d’un pluviomètre.

⮚ Les principaux essais géotechniques à réaliser sont :

SOLS ET CHAUSSEE
- Analyse granulométrique pour sols, gravillons et agrégats (tamisage et sédimentation) ;
- Équivalent de sable ;
- Limites d’Atterberg ;
- Dosage en matières organiques ;
- Essai au bleu de méthylène ;
- Teneur en eau ;
- Essai Proctor modifié ;
- Essai de portance CBR avec mesure du gonflement (minimum 30 moules), y compris la
machine de poinçonnement CBR (3 anneaux 30 kN, 60 kN et 100 kN) ;
- Essai de compression diamétrale ;
316
Section V – Enoncé des travaux et services

- Essais de résistance au fendage (Brésilien) RtB selon NF EN 13286-42 et de mesure du


module sécant en fendage E au 1/3 de la force maximale de rupture du matériau.

AGREGATS
- Mesure des masses volumiques, porosité, coefficient d’absorption et teneur en eau ;
- Mesure du coefficient d’aplatissement et coefficient de forme ;
- Détermination de l’homogénéité des granulats ;
- Détermination de la propreté des granulats ;
- Essais d’abrasion Los Angeles ;
- Essai Micro Deval en présence d’eau.

BETONS
- Qualité de l’eau pour bétons ;
- Résistance à la compression du béton (minimum 12 moules), y compris la machine d’écrase-
ment des éprouvettes ;
- Analyse de béton frais ;
- Essai physico-chimiques sur ciments.

LIANTS
- Pénétrabilité
- Température bille et anneau
- Viscosité
- Essai RTFOT
- Essai Marshall et Duriez
- Extraction de liant à la centrifugeuse à flux continu

ESSAIS IN SITU
- Essais à la plaque
- Contrôlé d’uni de la chaussée finie
- Densité in situ : densitomètre à membrane et gamma densimètre
- Poutre Benkelman (déflexion et rayon de courbure)
- Carottage sur enrobé
- Densité hydrostatique sur enrobé
- Mesure de l’IRI avec un matériel approprié et calibré selon les règles de l’art

ENVIRONNEMENT
- Mesure de l’Intensité du bruit

Le laboratoire de chantier devra comporter un nombre suffisant de matériel pour les besoins du
chantier tenant compte de la fréquence des essais de densité requis.

L’Entrepreneur devra assurer à ses frais le maintien en bon état de toutes les installations et matériels
de laboratoire y compris en cas de détérioration éventuelle de leur remplacement.

L’Ingénieur peut charger un laboratoire d’essais indépendants pour faire des essais complémentaires
ou supplémentaires, s’il le juge nécessaire.

Des essais spéciaux pourront être effectués sur les matériaux aux frais de l'Entrepreneur par un
laboratoire ayant les références suffisantes, par exemple :
317
Section V – Enoncé des travaux et services

- essais sur aciers (résistance à la traction).


Sauf indication contraire, les normes et essais applicable sont ceux de l’AFNOR tels qu’ils sont décrits
dans les différents modes opératoires du LCPC. Sur proposition de l'Entrepreneur, l'Ingénieur peut
proposer leur remplacement par d'autres normes et spécifications pour autant que ces normes soient
équivalentes ou supérieures aux normes précitées et qu'elles soient traduites en langue française.

Avant de soumettre tout ou Partie D'une tâche ou d'un ouvrage à l'agrément de l'Ingénieur ou aux
essais de réception (notamment terrassements, chaussée, emprunts), l'Entrepreneur devra avoir
préalablement effectué ses essais de contrôle interne, tels que prévus dans son P.A.Q. (Plan
d'Assurance Qualité). Il joint le dossier du contrôle interne à sa demande.

Matériel topographique

Tout le matériel nécessaire à l’accomplissement de l’ensemble des tâches topographiques de


l’Ingénieur sera fourni par l’Entrepreneur, au minimum selon la liste jointe en annexe n°4. Ce matériel
restera la propriété de l’Entrepreneur à la fin des travaux.

Véhicules

Les véhicules suivants seront mis à la disposition de l’Ingénieur et de ses représentants à partir de la
date de démarrage des travaux :
⮚ Une (1) Station Wagon 4x4 Diesel, conformément aux spécifications de l’annexe 5, pour le Chef
de Mission,
⮚ Huit (8) Pick Up 4x4 diesel, double cabine, conformément aux spécifications de l’annexe 5, pour
les autres membres de la mission de contrôle.

Ces véhicules seront livrés neufs à la date de démarrage des travaux. Ils seront climatisés. Les frais de
fonctionnement y compris le chauffeur, l’entretien, l’assurance tous risques seront à la charge de
l'Entrepreneur. Tout véhicule en panne sera immédiatement remplacé par un véhicule équivalent.

1.5 TRAVAUX PREPARATOIRES


Des travaux préparatoires sont nécessaires avant de démarrer les travaux de terrassements.
Il s’agit notamment des travaux de :
- Nettoyage, élargissement et dégagement des emprises ;
- d’abattage des arbres sur l’emprise des travaux ;
- décapage de terre végétale de l’emprise ;
- de démolition d’ouvrages en maçonnerie ou en béton et situés sur l’emprise des travaux ;
- de mise en place des déviations provisoires et contournements des agglomérations ;
- de maintien des écoulements naturels des eaux de surface.
Parallèlement, quelques travaux de déplacement et/ou protection de réseaux sont nécessaires pour
pouvoir réaliser les travaux de reconstruction de la route tels que définis précédemment.
Les travaux préparatoires seront réalisés selon les dispositions du chapitre 2 des présentes
Spécifications Techniques, et les prescriptions environnementales et sociales de la Partie D (ESP) des
Spécifications Techniques.
1.6 TERRASSEMENTS

Des terrassements sont nécessaires

318
Section V – Enoncé des travaux et services

- pour l’élargissement de la plate-forme ;


- pour optimiser le profil en long de la route (en fonction des contraintes liées aux ouvrages hy -
drauliques transversaux essentiellement) ;
- pour l’exécution de travaux de voirie dans les agglomérations et l’adaptation de la ligne rouge
aux seuils des habitations.

Préalablement aux travaux de terrassements, l’Entrepreneur présentera, au moins 40 jours


avant exploitation, l’étude des emprunts et des matériaux qu’il compte exploiter, sur la
base de ceux identifiés au stade des études ou d’emprunts complémentaires identifiés en
respectant les dispositions environnementales et sociales de la Partie D (ESP) des
Spécifications Techniques.

Les travaux comprennent aussi la remise en état des gisements des emprunts et la prise en
compte des Spécifications Techniques liées aux directives environnementales et sociales
(Partie D (ESP) des Spécifications Techniques).

Les travaux de terrassements comprennent notamment :


a) l’exécution des purges pour l’assise du remblai si nécessaire ;
b) si nécessaire la démolition de la chaussée existante, le chargement, le transport et la mise en dé-
pôt provisoire des matériaux de la chaussée existante pour réutilisation en couche de fonda-
tion ;
c) l’exécution de déblais et de remblais en tant que de besoin selon le calage du profil en long et
élargissement de la plate-forme, en fonction des plans d’APD ;
d) la préparation et le compactage pour l’assise de l’élargissement ou l’assise sous les couches de
forme et de fondation ;
e) l’exécution des déblais pour redans selon le plan type, et leur remblaiement ;
f) La protection des talus de remblai conformément aux plans d’APD.

Les travaux de terrassement seront réalisés notamment selon les dispositions du chapitre 3 des
présentes Spécifications Techniques, et les prescriptions environnementales et sociales de la Partie D
(ESP) des Spécifications Techniques.
1.7 CHAUSSEE

La chaussée sera dimensionnée en considérant l'essieu de 13 tonnes pour une durée de vie de 20 ans :
- largeur de la plate-forme 10,00 m ;
- largeur de la chaussée revêtue 7,00 m à 8.00 m (traversée Dosso)
- largeur de l'accotement 2 x 1,50 m (en rase campagne)
- largeur des trottoirs 2 x 1,50 m.

Les travaux en objet comprennent la reprise complète de la chaussée et de ses accotements,


conformément aux plans correspondants. Les travaux prévus consistent essentiellement en un
élargissement et renforcement de la chaussée existante tel qu’il suit :

- Recyclage de la couche de la chaussée existante avec un apport de matériaux de couche de


fondation et reconstitution de la nouvelle couche de fondation en latérite améliorée au ciment
sur une épaisseur totale de 22 cm,
- Mise en œuvre d’une couche de base en grave bitume de 12 cm d’épaisseur et sur une largeur
totale de 10,00 m,
- Mise en œuvre d’une couche de béton bitumineux de 5 cm sur 7,00 m avec une couche d’ac-
crochage.

319
Section V – Enoncé des travaux et services

Les travaux de chaussées seront réalisés selon les dispositions du chapitre 4 des présentes
Spécifications Techniques, et les prescriptions environnementales et sociales de la Partie D (ESP) des
Spécifications Techniques.
1.8 OUVRAGES HYDRAULIQUES ET ASSAINISSEMENT
Les travaux d’ouvrages hydrauliques et d’assainissement courant consistent en :
- la démolition des ouvrages existants ;
- la construction de dalots en béton armé, y compris têtes de dalots et protections ;
- les remblais techniques contigus aux ouvrages ;
- la réalisation de dispositifs de drainage et de lutte contre l'érosion : bordures, descentes
d’eau, perrés, moellons et gabions ;
- la réalisation des fossés en terre ou revêtus ;
- la réalisation des caniveaux et de dalots longitudinaux en agglomération ;
- la réalisation de tous les dispositifs d’assainissement temporaires nécessaires pendant les tra-
vaux.
Les ouvrages hydrauliques et d'assainissement font l'objet des plans types inclus dans le Dossier des
Plans ; ils sont présentés sur les plans du tracé combiné. Ils seront réalisés conformément aux
dispositions du chapitre 5.
1.9 DISPOSITIFS DE SIGNALISATION

Les travaux comprennent :


- la mise en place des signalisations verticale et horizontale de police et pose de balises de vi-
rage, de glissières de sécurité ainsi que les bornes penta-kilométriques ;
- les travaux de réalisation de ralentisseurs (bandes sonores, dos d’âne et trapézoïdal) ;
- la fourniture et la mise en place de la signalisation verticale de direction ;
- la fourniture et pose de feux tricolores ;
- Etc.
1.10 - ORGANISATION ET PREPARATION DES TRAVAUX

Le tableau ci-après comporte une liste non limitative des opérations à effectuer par l'Entrepreneur pour
l'organisation et la préparation des travaux.
Documents à présenter : Délai de présentation des Délai de réponse de
documents l’Ingénieur
Programme d'exécution des travaux 28 jours après avoir reçu 21 jours
comprenant aussi notamment les l'avis de démarrage des
listes de personnel et matériel, les travaux (Sous-Clause 12.1
origines des produits des CCAG)
Programme des études d’exécution 28 jours après avoir reçu 21 jours
l'avis du démarrage des
travaux
Plan des installations de chantier 28 jours après avoir reçu 21 jours
l'avis du démarrage des
travaux

320
Section V – Enoncé des travaux et services

PAES comprenant 28 jours après 21 jours


notamment : avoir reçu
l'avis du
- PPES, démarrage
- PHSS, des
- Plan VIH/SIDA travaux.
- Plan d’action d’intégra-
tion du genre et de l’in-
clusion sociale1
Plan d’Assurance Qualité (P.A.Q.) 45 jours après réception de 30 jours
la lettre d’acceptation
Plan Sureté 28 jours après avoir reçu 21 jours
l'avis du démarrage des
travaux.
Études d’exécution (de toute nature) 40 jours avant le 21 jours
commencement de
l'exécution
Certificats d’origine et de conformité 90 jours avant le 21 jours
des matériaux et produits (ciment, démarrage de l'exécution
acier, bitume, etc.)
État périodiques d'avancement des A chaque fin de mois
travaux ; notes sur le personnel et le
matériel
Découverte de non-conformité immédiate
Rapports relatifs aux accidents 1 jour ouvrable
Programme hebdomadaire Chaque vendredi
Journal de chantier Tous les jours ouvrables
Remise en état des lieux 30 jours après réception
provisoire
Dossier de recollement (plans, 30 jours avant la réception 15 jours
rapports mensuels et final, dossier provisoire pour les travaux
géotechnique, compte rendus entièrement terminés
d’essais, journal de chantier) 15 jours après la réception
provisoire pour les
derniers travaux

1.11 – SIGNALISATION DE CHANTIER

L’Entrepreneur assurera, de jour comme de nuit, à ses frais le balisage et la signalisation temporaire de
chantier.
Elle comprendra au moins, pour chaque tronçon en travaux:
- deux panneaux P1 avec limitation de vitesse à 40 km/h, placés à 300 m de la zone de tra -
vaux ;
- un groupe de panneaux (P2 avec limitation de vitesse à 30 km/h, panneau triangulaire de dan-
ger, plaque de déviation à 150 m, panneau circulaire d’interdiction de dépasser) placés à 150
m de la zone de travaux ;
- un groupe de panneaux (barrière horizontale à chevrons, panneaux circulaires de sens interdit
et de sens unique) placés aux extrémités des zones de travaux. Ces extrémités des zones de
travaux sont à signaler de nuit par des indicateurs lumineux clignotants ;

1
Ce plan doit être conforme au Plan d'Intégration Genre et Inclusion Sociale de MCA-Niger (PIGIS)
321
Section V – Enoncé des travaux et services

- des panneaux P2 avec limitation de vitesse à 30 km/h placés aux extrémités des déviations
autorisées ;
- les panneaux de rappel nécessaires ;
- les balisages fluorescents aux abords des fouilles et tranchées ;
- les séparateurs en béton munis de bandes réflectorisées.

En matière de signalisation de chantier, l’Entrepreneur devra s’assurer en quittant le chantier de la


pertinence de la signalisation provisoire de chantier ; il devra se conformer entièrement aux ordres de
l’Ingénieur.
L’Entrepreneur sera tenu responsable de tous les dommages survenant par suite de sa négligence.
En cas de mauvais entretien des déviations, les travaux de remise en état pourront être faits par des
tiers sur ordre de l’Ingénieur et aux frais de l ‘Entrepreneur après préavis de 48 heures donné par ordre
de service.
Si, par suite du mauvais état des déviations, un véhicule privé ou de l’Administration venait à s’enliser,
l ‘Entrepreneur aurait à sa charge et à ses frais l’obligation de remorquer ledit véhicule, pour que celui-
ci puisse reprendre sa marche normale.
1.12 – CONTRÔLE DU COMPACTAGE
Le contrôle du compactage prend en compte les incertitudes sur les mesures et l’hétérogénéité des
résultats.
A moins de précision contraire dans les présentes Spécifications Techniques, et dans la mesure où le
nombre d’essais permet une analyse statistique : chaque compacité (C) requise s’entend pour 95% des
mesures, c'est-à-dire que le résultat suivant doit être vérifié :
m – 1,6 C
avec : m = moyenne des valeurs mesurées, σ = écart type.
Cette formule sera appliquée à l’occasion des planches d’essai dont la méthodologie devra permettre
une analyse statistique.

322
Section V – Enoncé des travaux et services

CHAPITRE 2 TRAVAUX PREPARATOIRES

323
Section V – Enoncé des travaux et services

2.1 - IMPLANTATION DU PROJET

2..1.1 IMPLANTATION DE LA ROUTE


Dans un délai ne dépassant pas quinze jours après la date de démarrage des travaux, l’Ingénieur aura
procédé à la restitution de la polygonale communiquée dans le dossier d’APD, en présence de
l'Entrepreneur dûment convoqué (48 heures à l’avance). Cette polygonale sera utilisée pour
l’établissement des plans d’exécution sur la base des plans d’APD.
Les bornes de la polygonales seront ensuite déportées si nécessaire, après l’accord et sous la
surveillance de l’Ingénieur.
L'Entrepreneur aura à procéder, à ses frais, à l'implantation de l’axe routier et à l’implantation de détail
des profils en travers, au fur et à mesure de l'avancement des travaux, avec le recalage sur les bornes
de la polygonale.
L'axe routier sera matérialisé par l’Entrepreneur à l’aide de bornes de repère numérotées et nivelées,
plantées à chaque origine et à chaque sortie de courbe, de part et d'autre de l'emprise actuelle de la
route.
Une ligne parallèle sera piquetée parallèlement à l'axe routier hors de l'emprise des terrassements, si
possible dans une zone débroussaillée et déboisée. Les piquets de cette implantation parallèle seront
nivelés par rapport aux bornes de l'implantation. Un piquet sera planté à chaque profil en travers type
du dossier d’exécution ou de façon à ce que la distance entre deux piquets ne dépasse jamais trente
(30) mètres. L'Entrepreneur remettra à l'Ingénieur son plan côté de piquetage avant d'entreprendre le
début du terrassement sur le profil considéré.
L'Entrepreneur sera tenu de veiller à la conservation des piquets, des bornes et des repères de base et
de les rétablir ou de les remplacer en cas de besoin ou sur un ordre de l'Ingénieur, soit à leur
emplacement primitif, soit en un autre point, si l'avancement des travaux l'exigeait. Dans ce dernier
cas, l'Entrepreneur devra remettre à l'Ingénieur le Plan côté d'implantation des nouveaux piquets ou
bornes.
Le débroussaillement et le déboisement devront, dans toute la mesure du possible, respecter les bornes-
repères. Ces bornes devront avoir au préalable été dégagées à la main de toute végétation dans un
rayon d’un (1) mètre environ et elles devront être nettement balisées de façon à pouvoir être vues par
les conducteurs des éventuels engins de débroussaillement et déboisement.

2.1.2 MISE AU POINT DES DOCUMENTS D’EXECUTION DES TERRASSEMENTS


L'Entrepreneur devra avoir établi, quarante (40) jours avant le démarrage des travaux, les documents
d'exécution permettant de définir aussi exactement que possible les travaux à réaliser.
Dans un délai de vingt et un (21) jours, l'Ingénieur vérifiera le bien-fondé des dispositions prévues par
l'Entrepreneur et demandera, le cas échéant, des levés contradictoires ou des investigations
géotechniques complémentaires qui devront aboutir à un résultat dans les quinze (15) jours suivants
afin de permettre à l’Entrepreneur de représenter son dossier.
Les profils en travers types ne pourront être modifiés par l'Entrepreneur sans l'accord préalable écrit de
l'Ingénieur.
Il est rappelé que la ligne rouge de calcul correspond à la ligne supérieure de la couche de base.
2.1.3 IMPLANTATION DES OUVRAGES
L'axe longitudinal des dalots, l'axe de la route et l'intersection de ces axes devront être implantés par
l’Entrepreneur en fonction de leur position dans les plans d’exécution. Ces axes seront matérialisés par
des piquets en bois de section minimum 10 x 10 cm scellés au béton et protégés par une chaîne
(scellement et protection à la charge de l'Entrepreneur). Cette implantation fera l'objet d’un point
d’arrêt qui donnera lieu à l’établissement d'un procès-verbal de piquetage avant tout début des travaux.
Les implantations sur béton de propreté feront l'objet d'une vérification par l'Ingénieur avant bétonnage
de l'ensemble des semelles ou de chaque radier.

324
Section V – Enoncé des travaux et services

2.2 - DEGAGEMENT DE L'EMPRISE

L'Entrepreneur ne pourra débroussailler et élargir que les zones que lui aura indiquées l'Ingénieur ou,
si c'est lui qui les propose, elles devront avoir été préalablement acceptées par l'Ingénieur.
2.3 - RESEAUX DE SERVICES

Le déplacement des conduites, lignes électriques ou téléphoniques, des expropriations ou


déguerpissements nécessaires à l’exécution du projet sont réalisés en accord avec le Maître d’Ouvrage
en concertation avec les services concernés.

Avant le démarrage des travaux, l'Entrepreneur devra prendre contact avec les différents
concessionnaires pour :
- convenir avec eux du déplacement des conduites qui se trouveraient dans les zones concernées
par les travaux;
- s'assurer qu'aucune conduite ne peut entraver la bonne marche du chantier.
De même, l'Entrepreneur s'assurera qu'aucun réseau privé ne nécessite d'être déplacé ou protégé de
façon particulière.
L’Entrepreneur est tenu de signaler le nombre, la nature et la localisation des réseaux sur la totalité de
l’itinéraire dans un délai de 40 jours à compter de la date de notification de démarrage des travaux.
Pour sa part, l’Administration s’attachera à permettre administrativement les travaux de déplacement
ou le déguerpissement tronçon par tronçon, avec une avance d’au moins 15 jours sur la date de
démarrage des travaux routiers selon le programme approuvé.
2.4 - PREPARATION DU TERRAIN

2..4.1 NETTOYAGE DU TERRAIN - DEBROUSSAILLEMENT


Ces travaux seront effectués sur une largeur de trois (3) mètres au-delà du pied des talus, de part et
d'autre de l'emprise routière. Cette largeur pourra être augmentée par endroits sur ordre de l'Ingénieur
et pourra s'étendre aux exutoires en amont et en aval des ouvrages hydrauliques.
Le débroussaillement comprend le défrichement, l'arrachage des herbes et des broussailles, l'abattage
des arbustes et des arbres (dont le diamètre mesuré à 1,50 (un et demi) mètres du sol est inférieure à 1
(un) mètres) n'ayant pas été signalés par l'Ingénieur comme devant être préservés, l'enlèvement des
racines et des souches. L'abattage des arbres comprend l'essouchement et l'enlèvement des troncs, des
branches et des souches hors de la limite de l'emprise de la route, aux endroits qui lui auront été
indiqués par l'Ingénieur. Il comprend également le stockage du bois récupéré découpé en pièces de
moins de 2,00 m de long, en un endroit agréé par l'Ingénieur et la remise aux riverains dans les
conditions de la Partie D (ESP) des Spécifications Techniques.
Toute forme d’incinération de ces bois est interdite.
Le débroussaillement des zones d’emprunts et des carrières, des installations de chantier, des pistes de
service et des déviations provisoires sont à la charge de l'Entrepreneur. Ces travaux ne sont entrepris
qu’après accord de l’Ingénieur.

2..4.2 DEMOLITION DES OUVRAGES


L'Entrepreneur est tenu de procéder à la démolition des ouvrages mentionnés dans le dossier de plans.

325
Section V – Enoncé des travaux et services

Les matériaux provenant de la démolition des ouvrages seront mis en dépôt dans un endroit agréé par
l’Ingénieur ; notamment dans les anciens emprunts où ils seront ensuite recouverts de terre (Partie D
(ESP) des Spécifications Techniques).
Sauf instructions contraires de l’Ingénieur, la démolition des fondations des ouvrages concernés est
poursuivie jusqu'au niveau du lit de la rivière ou jusqu'à 30 cm au-dessous du terrain naturel. Si les
fondations des ouvrages concernés sont situées dans l'emprise d'un ouvrage de remplacement, elles
doivent être enlevées de manière à permettre la construction du nouvel ouvrage.
Les opérations de démolition risquant d'endommager l'ouvrage de remplacement doivent être achevés
avant la construction du nouvel ouvrage.

L'usage d'explosifs est interdit.

Les tranchées et les puits occasionnés par la démolition sont remblayés à l'aide de matériaux de
remblais sans que l’Entrepreneur ne puisse prétendre à rémunération supplémentaire de ce fait.

2.4.3 CARRIERES - EXCAVATIONS


Les vides formés par des carrières ou des fouilles de toute nature, seront aménagées conformément aux
prescriptions de la Partie D (ESP) des Spécifications Techniques.

2.4.4 REMBLAYAGE DES FOUILLES


Cette opération consiste au remblayage des fouilles occasionnées par la démolition des ouvrages avec
des matériaux de terrassement jusqu’au niveau du terrain naturel mis en œuvre conformément aux
prescriptions :
⮚ des remblais courants si l’emplacement de la démolition fait Partie D’un remblai sans remplace-
ment de l’ouvrage à cet emplacement ;
⮚ de la couche de forme si les matériaux sont en contact avec les ouvrages à construire ou à prolonger.

2.4.5 PASSAGES ROUTIERS PROVISOIRES


Les emplacements ainsi que les modes d’exécution des passages routiers provisoires devront être
approuvés par l’Ingénieur. Ils devront être terminés dans les délais de sorte que la circulation sur la
route existante ne soit jamais interrompue par les travaux pendant plus de deux heures par jour.

2.4.5 DEPOSE DE LA SIGNALISATION EXISTANTE


Tout panneau de signalisation, balisage de tournants ou borne kilométrique devra être déposé,
transporté et entreposé dans les locaux de la direction régionale des travaux publics la plus proche.

326
Section V – Enoncé des travaux et services

CHAPITRE 3 TERRASSEMENTS GENERAUX

327
Section V – Enoncé des travaux et services

3.1 - PROVENANCE ET QUALITE DES MATERIAUX

3.1.1 PROVENANCE ET FOURNITURE DES MATERIAUX


La fourniture de tous les matériaux incombe à l'Entrepreneur.
Ce dernier devra soumettre la provenance de tous les matériaux destinés à l'exécution du présent
marché à l'agrément de l'Ingénieur avant leur mise en œuvre et en temps utile pour respecter le
Programme d'exécution des travaux.
Les matériaux pour remblais et redans proviendront de déblais, d'emprunts ou de produits de recyclage
de chaussée proposés par l'Entrepreneur, et soumis à l’agrément de l'Ingénieur. Celui-ci pourra refuser
son agrément s'il estime que les matériaux n’ont pas la qualité requise.
Pour les matières provenant des fournisseurs extérieurs, l’Entrepreneur communiquera à l’Ingénieur ,
en temps utile, toute pièce justificative de ses fournisseurs, prouvant que les matériaux sont conformes
aux spécifications requises. Cette procédure ne dégage pas pour autant la responsabilité de
l’Entrepreneur en aucune façon.

3.1.1.1 Origine, qualité et mise en œuvre des matériaux manufacturés


Les matériaux devront être conformes aux prescriptions des présentes Spécifications Techniques.
Dans chaque espèce, catégorie ou choix, ils doivent être de la meilleure qualité, travaillés et mis en
œuvre conformément aux règles de l’art.
Ils ne peuvent être employés qu’après avoir été vérifiés et provisoirement acceptés par l’Ingénieur ou
par ses préposés à la diligence de l’Entrepreneur.
Malgré cette acceptation, et jusqu’à la réception définitive des travaux, ils peuvent, en cas de mauvaise
qualité ou de malfaçon, être rebutés par l’Ingénieur et seront alors remplacés par l’Entrepreneur, et à
ses frais.
L’Entrepreneur devra fournir toutes informations ou toutes justifications sur la provenance des
matériaux et produits proposés à l’aide de documentations techniques détaillées, du mode d’emploi des
produits, de reçus précisant les quantités et les types de matériaux, des agréments de conformité,
d’essais de conformité faits en usine, de listes de colisage, de lettres du fournisseur, ou tout autre
document.
Lorsque la quantité ou les circonstances le justifieront, il pourra être procédé, avec l’accord préalable
de l’Ingénieur , à la réception des matériaux, soit au lieu de provenance, soit à l’usine.
Les matériaux qui, bien qu’acceptés au lieu de provenance, seraient reconnus défectueux sur le
chantier, seront refusés et remplacés aux frais de l’Entrepreneur.
Les matériaux destinés à la réalisation des travaux proviendront d’emplacements situés le plus proche
possible du tracé. Ils seront soumis à l’agrément de l’Ingénieur après les essais de laboratoire exécutés
aux frais de l’Entrepreneur.
Gîte d’emprunt
Dossier d’agrément :
Pour chaque nouveau gîte, l'Entrepreneur devra au préalable soumettre à l’Ingénieur un dossier
d’agrément du gîte comprenant :
− un plan de situation du gîte par rapport à la route et aux villages environnants ;

− un croquis du site indiquant l'emplacement des puits réalisés (manuels ou mécaniques selon
une maille de trente (30) mètres) ;

328
Section V – Enoncé des travaux et services

− les coupes des sondages avec indication de la découverte ;

− les résultats des essais de laboratoire définissant sans ambiguïté les caractéristiques des maté-
riaux avant, et éventuellement après amélioration au ciment : essais d'identification (granulo-
métrie / limites d'Atterberg / équivalent de sable / teneur en eau naturelle) et essais de poinçon-
nement (Proctor / CBR à quatre (04) jours d'imbibition, effectué sur un mélange de matériaux
provenant de plusieurs sondages) ;
− le volume présumé des matériaux utilisables ;

− une note technique définissant, l’utilisation et la destination (PK des zones) des matériaux ex-
ploités ;
− un plan de la zone d'emprunt montrant le schéma de principe prévu pour l’exploitation de l’em-
prunt et les aménagements concernant le drainage et la protection de l'environnement.

L’Ingénieur pourra en cas de besoin, prescrire d’autres essais.


Programme d’exploitation :
L'exploitation d'une zone d'emprunt ne pourra commencer avant l'approbation du gîte et du plan
d'exploitation par l’Ingénieur. Cette approbation pourra être conditionnée au respect des certaines
directives environnementales, ou concernant par exemple la réalisation d'aménagements spécifiques ou
la préservation des grands arbres.
Le drainage des zones d’emprunts devra se faire de façon efficace. Toutes dispositions devront être
prises pour que l’eau de ruissellement puisse s’écouler normalement en dehors de l’emprise de la route
projetée sans causer de dégâts aux propriétés riveraines.
Les aires de dépôts devront être choisies de manière à ne pas gêner l’écoulement normal des eaux et
devront être protégées contre l’érosion. L’Entrepreneur devra obtenir pour les aires de dépôt
l’agrément de l’Ingénieur.
La surface à découvrir doit être limitée au strict minimum et les arbres devront être préservés et
protégés.
Les voies d’accès et de service devront être régulièrement arrosées et compactées afin d’éviter le
soulèvement des poussières. Lors de l’exploitation des emprunts, un dispositif de nettoyage des roues
des camions et des engins sera installé afin d’éviter la salissure du revêtement de la chaussée.
3.1.1.2 Matériaux meubles, gisements et carrières
L’Entrepreneur est tenu de vérifier la qualité des sites et matériaux et de faire approuver par
l’Ingénieur chaque site où il compte exploiter des matériaux. Il devra accomplir toutes les formalités
administratives nécessaires à l'obtention des autorisations prévues par les textes et règlements en
vigueur (Code minier, décret(s) en vigueur).
3.1.1.3 Ouverture et exploitation
À l’ouverture et l'exploitation des emprunts, gîtes et carrières, l’Entrepreneur aura la responsabilité et
supportera les frais :
- des recherches, reconnaissances, études, essais ;
- des dossiers d'agrément et des plans d'exploitation ;
- des acquisitions ou d'occupations temporaires des terrains ;

329
Section V – Enoncé des travaux et services

- de l'indemnisation des propriétaires pour les dommages occasionnés par les travaux
(déboisement, destruction des récoltes, impossibilité de cultiver pendant l’occupation temporaire, etc.).
Les cultures détruites sont indemnisées en fonction des surfaces et des rendements obtenus dans la
région, les arbres fruitiers en état de production qui sont détruits font l’objet d’une indemnité
forfaitaire,
- de la découverte ;
- de la remise en état des lieux après exploitation ;
- des travaux et des sujétions pour la protection de l'environnement.
La prospection, la reconnaissance, les études des matériaux d’un emprunt, d’un gîte ou d’une carrière
peuvent être effectuées par un laboratoire agréé, aux frais de l’Entrepreneur et sur la demande de celui-
ci.
L’Entrepreneur soumettra à l’agrément de l’Ingénieur, dans un délai maximum de soixante (60) jours
après l’ordre de démarrage des travaux, les sites qu’il compte exploiter avec indication des
spécifications des matériaux.
L’Ingénieur aura quinze (15) jours pour se prononcer sur l’agrément d’un emprunt, d’un gîte ou d’une
carrière, ou prescrire des études complémentaires.
En cas d’agrément d’un emprunt, d’un gîte ou d’une carrière, l’Ingénieur précisera à l’Entrepreneur les
limites autorisées et les épaisseurs de matériaux exploitables.
À la réception de l'agrément du gisement par l’Ingénieur, l’Entrepreneur devra présenter dans un délai
de dix (10) jours, un Programme d’Exploitation du site établi en fonction du volume de matériaux à
extraire pour les travaux.
L’Ingénieur disposera en retour d'un délai de dix (10) jours, à compter de la date de remise de ce
Programme d'Exploitation, pour faire part de ses remarques à l’Entrepreneur ou lui donner son
agrément de principe.
En tout état de cause cet agrément de principe ne pourra se transformer en autorisation d'exploitation,
qu'une fois toutes les objections soulevées par les Administrations et Collectivités locales auront été
levées.
En aucun cas, l’Ingénieur ne pourra être tenu responsable des retards ou des blocages nés des
formalités administratives et légales qui incombent au Titulaire.
L’agrément d’un emprunt, d’un gîte ou d’une carrière ne dégage en rien la responsabilité de
l’Entrepreneur qui demeure entièrement responsable de la conformité des matériaux aux spécifications
définies dans les présentes Spécifications Techniques, après leur mise en œuvre.
L’Ingénieur pourra à tout moment retirer l’agrément d’un emprunt, d’un gîte ou d’une carrière, s’il
estime au vu des essais de contrôle que le gisement ne donne plus de matériaux répondant aux
Spécifications.
3.1.1.4 Fermeture et remise en état
L’Entrepreneur exécutera à la fin du chantier, les travaux nécessaires à la remise en état du site. La
nature de ces travaux dépend en Partie De l’usage qui sera fait ultérieurement du site, et qui sera
indiqué par l’Ingénieur après consultation des populations riveraines. Ces travaux comprennent
- le repli de tous les matériels, engins et matériaux ;
- l’enlèvement de tous les déchets et leur mise en dépôt dans un endroit agréé ;
- la suppression de l’aspect délabré du site en répartissant et dissimulant les gros blocs rocheux
ou les tas divers ;

330
Section V – Enoncé des travaux et services

- le réglage des matériaux de découverte et ensuite le réglage des terres végétales afin de faciliter
la percolation de l’eau, une végétalisation en herbe et des plantations, le rétablissement des
écoulements naturels antérieurs et l’aménagement de fossés de garde et exutoires afin d’éviter
l’érosion des terres régalées et assurer le drainage des eaux de ruissellement ;
- la remise en état de l’environnement autour du site.
3.1.1.5 Changement de gisement
L’Entrepreneur demande à substituer aux gisements retenus d’autres gisements, le Maître d’Ouvrage
ne pourra lui accorder cette autorisation que si la qualité des matériaux extraits est supérieure ou au
moins égale à celle des matériaux initialement prévus. L’Entrepreneur ne pourra alors prétendre à
aucune révision des prix du Marché, du fait de la variation des frais d’extraction et de transport des
matériaux.
L’Entrepreneur ne peut, sans autorisation écrite, employer soit à l’exécution de travaux privés, soit à
l’exécution de travaux publics autres que ceux en vue desquels l’autorisation a été accordée, les
matériaux qu’il a fait extraire des gisements exploités par lui, en vertu du droit qui lui a été conféré par
le Maître d’Ouvrage.
3.1.1.6 Avertissement
Le dossier géotechnique joint au Marché est donné à titre indicatif et n’engage en rien la responsabilité
du Maître d’Ouvrage quant à la qualité et aux quantités de matériaux qui y sont indiquées.
L’Entrepreneur reste maître de la recherche et de la sélection des emprunts et gîtes qu’il présentera,
avant exploitation, à l’approbation de l’Ingénieur.
L’Entrepreneur avant toute prospection ou exploitation d’emprunts ou matériaux, devra s’assurer de la
disponibilité des terrains.

3.1.1.7 Matériaux à incorporer aux ouvrages


Les matériaux destinés à la construction des ouvrages devront satisfaire aux conditions fixées par les
présentes Spécifications Techniques à défaut de stipulations concernant certains matériaux,
l’Entrepreneur devra proposer, dans une notice descriptive, les matériaux qu’il envisage d’utiliser, les
conditions et essais de contrôle auxquels devront répondre ces matériaux.
3..1.2 DOCUMENTS D'EXECUTION
3.1.2.1 Géométrie du projet et mouvement des terres

L’étude d’exécution est réalisée sur la base du projet d’APD. Elle comprend l’élaboration du tracé
combiné à l’échelle 1/1.000, des profils en travers courants à l’échelle 1/200 ; des plans de détails à
l’échelle 1/500 (ou 1/200 si nécessaire) ainsi que l’élaboration du mouvement des terres à l’échelle
1/500.
3.1.2.2 Études d’exécution relatives aux emprunts pour terrassements

Le dossier remis par l'Entrepreneur devra indiquer, pour chaque zone d'emprunt ou carrière
prospectée :
- son plan d’implantation ;
- un croquis de la zone indiquant l'emplacement des sondages effectués (carrés de 50 m de côté
pour les terrassements) avec indication des sondages pour lesquels des essais ont été effectués
(au moins 1 / 2 pour la base éventuellement et la fondation) ;
- les coupes des sondages avec indication de la découverte éventuelle ;
- le volume présumé des matériaux utilisables.
Les dossiers seront complétés par l'indication des endroits où les matériaux seront mis en œuvre.
331
Section V – Enoncé des travaux et services

La documentation accompagnant ce dossier devra indiquer les résultats obtenus aux essais suivants :
- Teneur en eau naturelle ;
- Analyse granulométrique ;
- Limites d'Atterberg ;
- Proctor modifié ;
- CBR à 3 points à 4 jours d'imbibition et 95% OPM, sur des mélanges représentatifs de lot de
5000 m3 au plus ;
- Gonflement ;
- Teneur en matière organique.

3.1.3 QUALITE DES MATERIAUX


L'emplacement et les caractéristiques des zones d’emprunts ou carrières prospectées sont reportées
dans le "Rapport Géotechnique" et ses annexes.
Il est spécifié que les renseignements apparaissant dans ces documents ont une valeur purement
indicative et que l'Entrepreneur devra de son fait effectuer toutes les enquêtes, vérifications et analyses
qui lui paraîtront utiles et rechercher d'autres zones d’emprunts susceptibles de diminuer les distances
de transport.
Les matériaux à utiliser pour les remblais proviendront en priorité d’emprunts ou de déblais ; les
matériaux issus de la plate-forme routière existante étant en général réservés pour les couches de forme
ou de fondation.
Les caractéristiques de ces matériaux seront les suivantes :
Pour le corps de remblais :

⮚ limite de liquidité : inférieure ou égale à 60 % ;

⮚ indice de plasticité inférieure à 25 ;

⮚ dimension du plus gros élément :< 80 mm ;

⮚ indice portant CBR à 90% de l’OPM et à 4 jours d’imbibition supérieure ou égal à 10 % ;

⮚ gonflement linéaire dans le moule CBR <2% ;

⮚ teneur en matières organiques <1%.

Les sols classifiés A7-5 et A7-6, selon la classification AASHTO, ne sont pas utilisables pour les
remblais.
Pour les trente centimètres supérieurs (arase des terrassements, sous les couches de forme dans le cas
de chaussées neuves) et les élargissements (remblais des redans):

⮚ limite de liquidité : inférieure ou égale à 60 % ;

⮚ indice de plasticité inférieure à 25 ;

⮚ dimension du plus gros élément : < 50 mm ;

⮚ Passant au tamis de 80 µ (F) inférieur à 35 % ;

⮚ indice portant CBR à 95% de l’OPM et à 4 jours d’imbibition supérieur ou égal à 15 ;

⮚ gonflement linéaire dans le moule CBR <1% ;

332
Section V – Enoncé des travaux et services

⮚ teneur en matières organiques <1% ;

3.2 - EXECUTION DES DEBLAIS

3..2.1 EXECUTION DES DEBLAIS ET REDANS


Les déblais et l’exécution des redans pour les travaux d’élargissement seront exécutés conformément
aux plans et selon les côtes du projet d’exécution établi sur la base du projet d’APD.
Les matériaux provenant du recyclage de la couche de la chaussée existante pourront être réutilisés en
remblai s'ils présentent les qualités requises à l'article 3.1.3 ci-dessus.
Les fossés de déblais et la banquette entre l’arête du fossé et le pied de talus seront exécutés
conformément aux profils en travers types figurant au projet d’APD ; en général une banquette de 1 m
est prévue pour se prémunir contre les risques d'éboulement.
Au cas où les fonds de déblais ne présenteraient pas les caractéristiques d'une arase de terrassement,
les terrassements seront poussés ultérieurement de trente (30) centimètres et les matériaux substitués
avec des matériaux de qualité arase des terrassements, compactés à 95% de l'OPM
Les matériaux de déblai non réemployés en remblais seront évacués et mis en dépôt hors de l'emprise
de la route aux endroits agréés par l'Ingénieur. Faute de quoi, l'Entrepreneur aura à supporter seul les
conséquences de réclamations éventuelles des riverains ou les déplacements que lui imposera
l'Ingénieur.
La recherche des zones de dépôt est du ressort de l'Entrepreneur, les anciens emprunts pouvant être
utilisés à cet effet si les conditions environnementales requises sont respectées (se référer à la Partie D
(ESP) des Spécifications Techniques).
Le dépôt de matériaux aux bords de la route ou dans des zones n'ayant pas reçu l'approbation de
l'Ingénieur est absolument interdit. L'Entrepreneur devra préparer et soumettre à l'agrément de
l'Ingénieur l’ensemble des plans relatifs à la protection de l’environnement. Ce plan devra préciser les
mesures que l'Entrepreneur se propose d'adopter pour remettre en état le site à la fin des travaux. Les
travaux de remise en état comprendront, entre autres, le remodelage du terrain, l'installation d'ouvrages
de drainage appropriés pour réduire l'accumulation des eaux, le remplacement de la terre végétale et la
mise en végétation des talus afin d'éviter les risques d'érosion.
Les eaux seront recueillies par des fossés ou caniveaux.
Les travaux de déblais comprennent en outre les travaux de finition de l’arase : substitution si
nécessaire pour disposer d’une arase avec des matériaux de qualité « couronnement des remblais » sur
une épaisseur minimale de trente centimètres (30 cm), fin réglage selon les tolérances définies dans des
présentes Spécifications Techniques (article 3.7), compactage à 95% OPM de l’arase des
terrassements.

3..2.2 REHABILITATION ET REPROFILAGE DES TALUS EXISTANTS


Après avoir fait le levé de détail du talus, l'Entrepreneur devra soumettre à l'approbation de l'Ingénieur
la manière dont il entend procéder, en accompagnant sa proposition des plans de détail nécessaires.
Ces coûts sont réputés inclus dans les travaux de finition, notamment des travaux de terrassement et de
chaussée, et ne font pas l’objet d’une rémunération spécifique.

3.3 - ZONES D’EMPRUNTSS POUR REMBLAIS

Les matériaux de remblais proviendront en priorité de déblais ou de zones d’emprunts ou de carrières.


Ils ne pourront être utilisés sans l'agrément préalable de l'Ingénieur qui aura faculté de prescrire des
essais d'identification et de compactage.
Les matériaux issus du recyclage ou de la scarification de la chaussée existante seront réutilisés en
priorité pour réaliser les couches de forme et de fondation, dans la mesure où leur qualité le permet.

333
Section V – Enoncé des travaux et services

L'ouverture et l’exploitation d'une zone d'emprunt ou d'une carrière devront toujours se faire dans le
respect de la réglementation en vigueur et des prescriptions environnementales présentées dans la
Partie D (ESP) des Spécifications Techniques.
Dans le cadre des études d’exécution, l'Entrepreneur devra faire, à ses frais, les sondages et essais
nécessaires pour déterminer la qualité et les quantités des produits des zones d’emprunts ou des
carrières qu'il entend utiliser, dont il restera le seul responsable.
Il ne pourra commencer à exploiter les zones d’emprunts ou carrières retenues qu’après en avoir reçu
l'autorisation écrite de l'Ingénieur, celui-ci pouvant la retirer à tout moment s'il estime que la qualité
n'est plus convenable. Le cas échéant, l'Entrepreneur ne pourra réclamer aucune indemnité.
L'Entrepreneur supportera tous les frais d'exploitation des zones d’emprunt et des carrières et
notamment l'ouverture et l'aménagement de leurs pistes d'accès, leur débroussaillement et
déboisement, l'enlèvement de la terre végétale ou des matériaux indésirables et leur mise en dépôt. Le
drainage des zones d’emprunt ou carrières devra être efficace. Toutes les dispositions nécessaires
devront être prises pour que l'eau de ruissellement puisse s'écouler normalement sans causer de dégâts
aux propriétés riveraines. L'Entrepreneur sera tenu de réaliser, à ses frais, un système d'évacuation des
eaux et de protection de la route (fossés de garde, puisards, ouvrages sous chaussées) qui ne puisse
plus tard provoquer des écoulements nuisibles à la bonne conservation de la route.
L'Entrepreneur devra préparer l’ensemble des plans requis pour la protection de l’environnement,
conformément aux dispositions de la Partie D (ESP) des Spécifications Techniques.
3.4 - OPERATIONS PREALABLES A LA MISE EN ŒUVRE

3..4.1 PURGES
La purge des sols impropres sera exécutée conformément aux Prescriptions Techniques, à l’épaisseur
et à la largeur sur instruction expresse de l'Ingénieur, après décapage.
Le remplacement de ces sols sera assuré par un matériau de qualité remblai, compacté à 90 % de
l'OPM au moins, jusqu'à rétablir la côte du terrain décapé. Le comblement des vides, caves, puits,
puisards et excavations de toute nature sera réalisée dans les mêmes conditions.
L’Entrepreneur installera et entretiendra des systèmes de drainage temporaire du site pour garantir la
mise en place des matériaux de substitution et pour l’exécution des ouvrages d'assainissement.

3..4.2 DECAPAGE DE L'EMPRISE DE LA ROUTE


Avant de procéder aux terrassements, l'Entrepreneur devra enlever la couche de terre végétale du
terrain, quelle qu'en soit la profondeur. Au-delà de 20 cm, cet enlèvement est rémunéré en déblai. Cet
enlèvement doit être effectué sur toute la largeur de l’assiette réelle des terrassements pour
élargissements ; aucun décapage n’est pris en compte sur la plate-forme actuelle.
De même, le décapage des zones d’emprunts pour remblais, des aires destinées aux installations de
chantier, des pistes de service et des déviations (autorisées) sont à la charge de l'Entrepreneur.
Les terres enlevées seront stockées sur le chantier pour être réutilisées pour l'aménagement des talus ou
d'autres surfaces ou elles seront directement évacuées et mises en dépôt, selon ce qu'en décidera
l'Ingénieur.

3..4.3 PREPARATION DE L’ASSISE DE REMBLAI


Les assises de remblais seront réglées sommairement à la niveleuse et compactées :
- à 90% OPM si la hauteur de remblai est supérieure à 30 cm ;
- à 95% OPM si la hauteur de remblai est inférieure ou égale à 30 cm.

3.5 - REMBLAIS

3..5.1 MISE EN ŒUVRE

334
Section V – Enoncé des travaux et services

Avant de mettre en place la première couche de remblai, l'Entrepreneur est tenu d'exécuter les
prescriptions prévues à l'article 3.4 ci-dessus.
Les matériaux devront répondre aux spécifications définies à l'article 3.1.3 ci-dessus.
Les remblais seront exécutés conformément aux profils en travers et aux cotes d'étude en utilisant des
matériaux provenant en priorité de déblais ou de redans.
Il est rappelé que l'Entrepreneur est tenu d'exécuter les ouvrages provisoires nécessaires à la bonne
exécution des travaux afin d'éviter que les eaux ne stagnent sous l'assise des remblais. Après
décapage, déboisement, déboisage, essouchement et préparation des surfaces destinées à recevoir les
remblais, les matériaux pour remblais seront mis en œuvre par couche d'une épaisseur compatible avec
les moyens de compactage mais jamais supérieure à trente-cinq (35) centimètres sur toute la largeur du
remblai (mesurée après compactage) jusqu'à arriver aux cotes indiquées sur les plans et profils.
L'exécution des remblais se fera par application de la méthode dite "du remblai excédentaire". Les
talus devront être soigneusement dressés et reprofilés après compactage, de manière qu'il n'y ait ni
jarrets, ni irrégularités. Les pentes à donner aux talus sont indiquées sur les dessins des profils-en-
travers types.
L'Entrepreneur devra exécuter les remblais de façon à maintenir en permanence des pentes
transversales conformément aux profils en travers types.
En saison des pluies, en cas d’arrêt des chantiers d'une durée supérieure à quatre (4) heures,
l'Entrepreneur prendra ses dispositions pour que l'arase des terrassements soit nivelée puis fermée au
moyen d'un compacteur approprié.
L'Entrepreneur sera tenu d'assurer l'écoulement des eaux superficielles en bordure de la plate-forme et
de prendre toutes les dispositions nécessaires pour qu'elles ne ravinent pas les bords des remblais et des
talus. Il s'assurera du bon fonctionnement des ouvrages provisoires d'écoulement des eaux.
L’élargissement des remblais existants se fera à travers l’exécution d’un reprofilage à redans des talus
du remblai existant suivant les plans types.

3..5.2 COMPACTAGE
Le mode d'exécution du compactage sera soumis à l'agrément de l'Ingénieur. Avant tout
commencement d'exécution, l'Entrepreneur procédera à l'étalonnage de son matériel de compactage en
présence de l'Ingénieur.
Une planche d'essai de mise en œuvre sera réalisée pour définir la teneur en eau et la composition de
l'atelier de mise en œuvre. On donnera aux matériaux la teneur en eau optimale déterminée par l'essai
Proctor modifié. Le compactage se fera avec des engins d'une efficacité éprouvée de façon à obtenir,
sur toute l'épaisseur de la couche, la densité prévue de 92 % de l'OPM pour toutes les couches du
remblai, sauf pour le couronnement de 30 cm qui devra être compactée à la densité de 95 % de l’OPM
dans le cadre du réglage de l’arase des terrassements.
L'exécution des remblais comprend aussi leur régalage, humidification et aération pour évaporation.
Les essais Proctor modifié devront obligatoirement, pour tous les matériaux, être effectués dans
des moules CBR.
L'Entrepreneur devra veiller particulièrement au compactage des bords de remblais. Pour cela, il leur
donnera provisoirement une légère inclinaison vers l'intérieur de façon à ce que les compacteurs
puissent circuler sur ces bords sans risquer d’être déséquilibrés.
Pour assurer le compactage des bords de remblai, l’Entrepreneur mettra en œuvre provisoirement, à ses
frais, une surlargeur de remblai de cinquante centimètres au moins afin de pouvoir ensuite le reprofiler
selon la section type établie.

La pente à réaliser est indiquée sur les profils en travers types.


Après une forte averse, la poursuite du remblaiement et la circulation des engins et des véhicules
devront être subordonnées à l'état de la plate-forme.

335
Section V – Enoncé des travaux et services

3.6 - REDANS
Des redans seront réalisés pour assurer un bon accrochage des matériaux de remblais d’élargissement.
Les travaux et les rémunérations seront réalisés conformément aux plans types.

3..6.1 MISE EN ŒUVRE


Ils seront mis en œuvre avec un encastrement horizontal de 0.45 m au moins et une hauteur maximale
de 30 cm au plus, conformément aux plans types. Les quantités seront plafonnées aux quantités
calculées pour une mise en œuvre conforme aux plans types.

3..6.2 COMPACTAGE
L'Entrepreneur devra proposer à l'agrément de l'Ingénieur les moyens de compactage qu'il a l'intention
d'employer.
Une planche d'essai permettra de définir le nombre de passes et les compacteurs à utiliser pour obtenir
les résultats exigés.
Les matériaux seront portés (après séchage ou humidification éventuelle) à une teneur en eau proche
de la teneur en eau optimale (1 % de l'essai Proctor modifié), puis compactés jusqu’à atteindre 95 %
de la densité sèche maximum de l'Optimum Proctor modifié.
L'Entrepreneur devra enlever et reprendre, à ses frais, les couches dont les caractéristiques de densité
et les profils en long ou les profils en travers ne seraient pas conformes.

3.7 TOLÉRANCES GÉOMÉTRIQUES

La plate-forme devra respecter, après exécution, les tolérances suivantes:


- Nivellement : + 2 cm par rapport au projet d’exécution
- Largeur en crête de la plate-forme : ± 5 cm par rapport au projet d’exécution
- Implantation des bords de la plate-forme : ± 5 cm par rapport au projet d’exécution

La tolérance sur les bords de talus sera de ± 5 cm par rapport au projet d’exécution sur les 30
centimètres supérieurs ; ± 10 cm ailleurs.
La tolérance sur l’exécution des redans sera ± 10 cm par rapport au projet d’exécution dans toutes les
directions.
3.8 - CONTROLE - RECEPTIONS

3..8.1 CONTRÔLE PENDANT LES TRAVAUX


Pour permettre le contrôle topographique des travaux, l’Entrepreneur a l’obligation de mettre en place
et de maintenir en permanence en bord de plate-forme des piquets de repère des profils, doublés par
des piquets déportés.

3..8.2 CONTRÔLES GÉOTECHNIQUES


3..8.2.1 Contrôle à la charge de l’entrepreneur (contrôle interne)

Les contrôles des terrassements effectués par l’Entrepreneur comportent les opérations et les
fréquences minimales suivantes :

− teneur en eau tous les 500 m 2

− limite d’Atterberg tous les 500 m 2

336
Section V – Enoncé des travaux et services

− analyse granulométrique tous les 500 m 2

− essai Proctor Modifié tous les 2 000 m 2

− essai CBR tous les 2 000 m 2

− densité in situ tous les 50 m en quinconce, à chaque couche

− essai à la plaque suisse (SNV 670317 a) Md > 500 Kg / cm 2 tous les 100 m sur la plate-
forme.

Les prescriptions relatives à la portance des terrassements (essai à la plaque) devront être atteintes
quelle que soit la saison et notamment après les pluies, aussi bien en remblai qu’en déblai, pour plus de
quatre-vingt-quinze (95 %) des mesures (après que la teneur en eau soit à une valeur nominale).
Les fréquences sont adaptées si nécessaire à l’hétérogénéité des matériaux.

L’Ingénieur peut assister aux essais du contrôle interne, chaque fois qu’il le juge nécessaire en
déléguant du personnel auprès du laboratoire de l’Entrepreneur.
L’Entrepreneur est tenu de fournir les résultats du contrôle géotechnique intérieur dans un délai de 24
heures au plus, selon un format agréé par l’Ingénieur.
3..8.2.2 Contrôle et réception par l’Ingénieur

Les essais réalisés en vue d’une réception seront effectués contradictoirement par l’Entrepreneur et
l’Ingénieur sur la base du dossier du contrôle interne fourni par l’Entrepreneur et à l’aide d’essais de
contrôle au gré de l’Ingénieur.
Toutefois, l’essai de plaque est fait obligatoirement en présence de l’Ingénieur.
Si les valeurs requises ne sont pas atteintes, l’Ingénieur pourra prescrire une reprise complète de la (ou
des) couche (s) si les matériaux ne sont pas conformes, ou un compactage supplémentaire ; aux frais de
l’Entrepreneur.

3..8.3 CONTRÔLES ET RÉCEPTION TOPOGRAPHIQUE


3..8.3.1 Contrôle à la charge de l’entrepreneur (contrôle interne)

L’Entrepreneur a la charge de vérifier à chaque profil en travers (distants de 25 m) la conformité des


niveaux de la plate-forme avec le projet en trois points : axe, bord droit, bord gauche.

Il vérifie l’implantation de l’axe au moins à chaque point singulier (début et fin d’Alignement droit ;
début et fin de courbe) et en milieu de courbe.

L’Ingénieur peut assister aux levés topographiques du contrôle interne, chaque fois qu’il le juge
nécessaire en déléguant du personnel auprès des équipes topographiques de l’Entrepreneur.

3..8.3.2 Contrôle et réception par l’Ingénieur

337
Section V – Enoncé des travaux et services

Les levés topographiques réalisés en vue d’une réception seront effectués contradictoirement par
l’Entrepreneur et l’Ingénieur sur la base du dossier du contrôle interne fourni par l’Entrepreneur et à
l’aide de contrôle au gré de l’Ingénieur. De même l’axe sera vérifié au gré de l’Ingénieur.
Si nécessaire des vérifications peuvent être faites sur des profils intermédiaires.
Si les tolérances requises ne sont pas atteintes, l’Ingénieur prescrira une reprise des travaux ; aux frais
de l’Entrepreneur.
3.9 – PLANTATIONS D’ARBRES

La fourniture et la plantation manuelle d'arbres d'espèces adaptées au milieu naturel aux emplacements
définis par l'Ingénieur, impose les tâches suivantes :
- la fourniture des plants de hauteur à valider par l’Ingénieur (maximale 1,0 m) ;
- leur plantation, leur protection, l'arrosage et l'entretien jusqu’à la réception définitive, le rem-
placement en cas d'échec.
Ces prescriptions s'appliquent aussi aux plantations d'arbres effectuées par l'Entrepreneur dans le cadre
de son plan de gestion environnementale et de ses PPES approuvés par l'Ingénieur.
3.10 – POINTS D’ARRÊT

PHASE DES POINTS D’ARRÊT Préavis Levée


TRAVAUX
Signalisation de chantier Acceptation de la signalisation d’alternative 2 jours 1 jour
Autorisation de bétonnage
Trottoirs Autorisation de mise en œuvre du revêtement 2 jours 1 jour
étanche
Réfection des garde-corps Acceptation des garde-corps avant mise en 2 jours 1 jour
peinture
Batardeaux Acceptation du batardeau 2 jours 1 jour
Autorisation de changement de passe
Acceptation du coffrage et ferraillage des
renforts de fondation de l’ouvrage avant
Structure bétonnage 2 jours 1 jour
Acceptation de l’état de surface de l’intrados
avant ragréage
Autorisation du décapage
Reprise de la chaussée et Autorisation de mise en œuvre de la GNT 2 jours 1 jour
étanchéité Autorisation de mise en œuvre l’EB14
Autorisation de mettre en œuvre l’EB10
Agrément sous-traitants 21 jours 21 jours
Agrément matériaux 7 jours 4 jours

La liste des points d’arrêt est donnée ci-dessous ainsi que les délais de préavis de l’Ingénieur.
Le délai de préavis démarre à la fourniture effective à l’Ingénieur des résultats du contrôle interne de
l’Entrepreneur.
Cette liste sera mise à jour à l’occasion de l’élaboration du PAQ de l’Entrepreneur

Phase des travaux/ délais de Point d’arrêt (délai de préavis de l’Ingénieur, hors délai
préavis supplémentaire pour les week-end et jours fériés)
Implantation des entrées en Acceptation du piquetage, par tronçon d’au moins cinq cent mètres ;
terre (48 h)
Réalisation des purges Réception du fond de purges et métré de la profondeur ; (24 h,

338
Section V – Enoncé des travaux et services

présence de l’Ingénieur requise pendant les travaux)


Réalisation des déblais de Réception géométrique (24 h, présence de l’Ingénieur requise
redans pendant les travaux)
Extraction des matériaux Soumission de l’étude d’exécution de l’emprunt ; 40 j avant le début
d’emprunts de mise en œuvre (délai de réponse de l’Ingénieur 21 j) ;
Analyse des tas gerbés ou des produits de recyclage (48 h)
Réalisation de l’arase sous Réception géotechnique de l’arase; qualité des matériaux,
couche de forme compactage, essai de plaque (24 h),
Réalisation de l’arase sous Réception topographique de l’arase des terrassements (24 h)
couche de forme
Réalisation des talus de déblais Réception topographique des talus (24 h)
et de remblais

3.11 PROCÉDURES D’EXÉCUTION

3..11.1 LISTE DES PROCÉDURES D’EXÉCUTION DE TERRASSEMENT


Les procédures d'exécution exigées sont au minimum les suivantes :
⮚ implantation des terrassements ;

⮚ préparation de l’assise des terrassements ;

⮚ scarification et recyclage de la chaussée existante ;

⮚ exploitation et remise en état des emprunts ;

⮚ exploitation et remise en état des dépôts ;

⮚ réalisation des déblais et des remblais ;

⮚ réalisation des élargissements;

⮚ réglage et compactage de l’arase des terrassements.

Cette liste est complétée dans la cadre de la fourniture et de l’exécution du PAQ de l’Entrepreneur.

3...11.2 DOCUMENTS ANNEXÉS AUX PROCÉDURES D’EXÉCUTION


Les documents annexés aux procédures comprennent en outre les documents suivants :
⮚ le dessin de mouvement des terres ;

⮚ le tableau récapitulatif des mouvements des terres ;

⮚ le dossier d’étude d’exécution des emprunts.

339
Section V – Enoncé des travaux et services

CHAPITRE 4 CHAUSSEE

340
Section V – Enoncé des travaux et services

TERMINOLOGIE ET ABREVIATIONS

PRODUITS

GLN : Graveleux latéritiques naturels


ES : Enduit superficiel
GLAC : Graveleux latéritique amélioré au ciment
GB : Grave bitume
BBME : Béton Bitumineux à Module Elevé

IDENTIFICATION DES PRODUITS

d/D : Granularité comprise entre les ouvertures de tamis à mailles carrées (d et D),
exprimées en mm.
W : Teneur en eau
ES : Équivalent de sable
IP : Indice de plasticité
F : Passant au tamis de 80 microns
LA : Limites d’Atterberg
WP-WL Limites de plasticité et de liquidité
OPM : Optimum du Proctor Modifié
CBR : Indice de Portance Californien (Californian Bearing Ratio)

CARACTERISTIQUES DES ROCHES ET GRANULATS

LA : Essai Los Angeles


MDE Micro Deval Eau
FS : Friabilité des sables
M : Module de Finesse
A : Coefficient d’Aplatissement
IC : Indice de concassage
RC : Rapport de concassage
P : Propreté superficielle des gravillons
FD : Fragmentation dynamique
VBS : Essai au bleu de méthylène
4.1 – CONSISTANCE DES TRAVAUX

Les travaux de chaussée consistent :


⮚ Réalisation d’une couche de forme le cas échéant ;

⮚ Réaliser une couche de fondation par la scarification et le recyclage de la chaussée existante


avec un apport de matériaux latéritique puis une amélioration avec du ciment ;
⮚ La mise en place d’une couche de base en grave bitume ;

⮚ La mise en place d’un revêtement en béton bitumineux à module élevé.

Les prestations de l’Entrepreneur comprennent aussi :


− des études d’exécution détaillées relatives aux matériaux de chaussée et au dimensionnement
des chaussées ;

341
Section V – Enoncé des travaux et services

− un suivi qualité draconien de réalisation des chaussées dans le cadre du Système d’assurance
qualité.

4.2 – ETUDES D’EXÉCUTION DES CHAUSSÉES

Les études d’exécution des chaussées comprennent notamment :

✔ la prospection des gisements latéritiques pour couches de forme, couche de fondation et couche
de base ; ceci en s’appuyant sur les études d’APD jointes au Dossier d’Appel d’Offres, en les
complétant si nécessaire ;
✔ la caractérisation des latérites naturelles et roches des gisements prospectés ;

✔ une étude de performance, par emprunt, des mélanges au ciment pour les latérites vérifiant les
spécifications de couche de fondation améliorée au ciment ;
✔ la finalisation du dimensionnement structural de la chaussée.

4..2.1 PROSPECTION DES GISEMENTS LATÉRITIQUES POUR COUCHES DE


FORME, COUCHES DE FONDATION ET COUCHES DE BASE
L’Entrepreneur ne pourra commencer à ouvrir un emprunt ou carrière qu’après en avoir reçu
l'autorisation écrite de l'Ingénieur, celui-ci pouvant la retirer à tout moment s'il estime que la qualité
n'est plus convenable. Le cas échéant, l'Entrepreneur ne pourra réclamer aucune indemnité.
L’emplacement et l’exploitation des carrières seront conformes aux prescriptions environnementales
des présentes Spécifications Techniques (Partie D (ESP)).

4..2.2 CARACTÉRISATION DES LATÉRITES NATURELLES DES GISEMENTS


PROSPECTÉS
Dans le cadre des études d’exécution, l'Entrepreneur devra faire, à ses frais, les sondages et essais
nécessaires pour déterminer la qualité et les quantités des produits des zones d’emprunts qu'il entend
utiliser, dont il restera le seul responsable.
Le dossier remis par l'Entrepreneur devra indiquer, pour chaque zone d'emprunt ou carrière
prospectées :
- son plan d’implantation ;
- un croquis de la zone indiquant l'emplacement des sondages effectués (carrés de 35 m de côté
au maximum) avec indication des sondages pour lesquels des essais ont été effectués (au moins
1 / 2 pour la forme et la fondation, chaque sondage pour la base) ;
- les coupes des sondages avec indication de la découverte éventuelle ;
- le volume présumé des matériaux utilisables.

Les dossiers seront complétés par l'indication des endroits où les matériaux seront mis en œuvre ainsi
qu’un tableau récapitulatif du mouvement des matériaux.

La documentation accompagnant ce dossier devra indiquer les résultats obtenus aux essais suivants :
⮚ Pour la forme, la fondation et la base :
342
Section V – Enoncé des travaux et services

- Teneur en eau naturelle ;


- Analyse granulométrique ;
- Limites d'Atterberg ;
- Proctor modifié
- CBR à trois énergies de compactage (90, 95, 100 % de l’OPM) à 4 jours d’imbibition ;
- étude complète d’aptitude à l’amélioration au ciment pour les matériaux prévus en couche de
fondation, conformément aux dispositions de l’article 4.2.3 ci-dessous ;
- Gonflement ;
- Teneur en matière organique.

Ces essais devront avoir été exécutés sur des échantillons pris à différents emplacements et à
différentes profondeurs de la zone d'emprunt ou de la carrière étudiée. Ils seront exécutés sur un
échantillon obtenu en mélangeant des matériaux extraits de plusieurs sondages voisins correspondant
au plus à un volume d’emprunt possible de 3 000 m3. Ils seront réalisés selon les normes en vigueur.

L’attention de l’Entrepreneur est attirée sur le fait que l’exploitation des matériaux pour la couche de
base se fait généralement sur des épaisseurs plus faibles que pour la fondation. L’étude d’exécution
tiendra compte de ce fait, puis ensuite le mode d’exploitation des emprunts concernés afin d’éviter de
gaspiller les matériaux qui présentent la qualité la meilleure. Les caractéristiques exigées pour les
matériaux de couche de base peuvent ainsi contraindre à extraire d’abord ces matériaux de surface
avant d’atteindre plus profondément les matériaux de la couche de fondation. Dans ces conditions,
l’étude d’exploitation précisera les lieux de dépôt des matériaux réservés pour la couche de base et la
protection prévue contre les intempéries.

4..2.3 ETUDE DE PERFORMANCE, PAR EMPRUNT, DES MÉLANGES AU


CIMENT POUR LES LATÉRITES VÉRIFIANT LES SPÉCIFICATIONS DE
COUCHE DE FONDATION

⮚ Pour du ciment CEM I 42,5 et CEM II 42,5 et pour des dosages de 2%, 2,5% et 3% plus au
moins un dosage supplémentaire ciblé en fonction des premiers résultats (dosages exprimés par
rapport à la masse sèche du mélange, ciment inclus : 2% signifie 2% en masse de ciment +98%
en masse de matériaux secs). Ceci avec de l’eau douce ;

⮚ Écrêtage des matériaux à 20 mm (en notant le pourcentage de 20/D) ;

⮚ Détermination de la granulométrie des matériaux conditionnés ;

⮚ Brassage préalable des matériaux granulaires ;

⮚ Détermination de la teneur en eau d’ajout ;

⮚ Nature des éprouvettes : Ф=H=152 mm, élancement 1. La fabrication des éprouvettes se fera
conformément aux recommandations du CEBTP. Masse volumique visée : 0.96 ρd max OPM.
Teneur en eau : WOPM ;

⮚ Conservation des éprouvettes en étuis étanches en salle contrôlée à 20°C ;

343
Section V – Enoncé des travaux et services

⮚ Essais à réaliser (en sus des essais de caractérisation des matériaux crus), au moins 3 essais par
mélange :

✔ Évolution de l’indice de plasticité IP. L’Entreprise déterminera, pour chaque dosage en ci-
ment et nature de l’eau d’ajout, l’IP d’un mélange traité au ciment âgé de trois jours et
conservé à 20 °C en sac étanche, IP après 24 h ;

✔ Proctor modifié ;

✔ Évolution de l’indice CBR : Mesure du CBR à 95 % de l’Optimum Proctor Modifié effec-


tué en laboratoire à 7 jours (3 jours de cure à l’air et 4 jours d’immersion) ;

✔ Résistance à la compression simple (Rc selon NF EN 13286-41) à 7 jours d’une part, à 3


jours à l’air et 4 jours à l’eau (R’c7). Pour des fins de documentation et de suivi de l’évolu-
tion des caractéristiques du matériau avec le temps, des éprouvettes seront conservées pour
détermination des Rc à 28 et 60 jours ;

✔ Essais de résistance au fendage (Brésilien) Rit selon NF EN 13286-42. Mesure du module


sécant en fendage E au 1/3 de la force maximale de rupture du matériau.

⮚ L’étude est à mener selon NF EN 13286-45. Si le malaxage est prévu en place, il ne sera pas
nécessaire de faire cette partie d’étude. L’étude devra se conclure par un abaque de lecture
simple reliant, pour le % de ciment retenu, le % de retardateur exprimé en poids sec par rapport
au % de ciment, la température du mélange et le délai de maniabilité. Lorsque le débit nominal
de fabrication sera fixé et que le mode de dilution du retardateur sera décidé, l’abaque sera
converti en litres/h en fonction du délai souhaité et de la température du mélange constatée.
L’étude devra envisager la possibilité que le délai entre malaxage et la fin du compactage
puisse être long.

Le laboratoire commun devra disposer des ressources matérielles et humaines pour réaliser tous les
essais selon les normes en vigueur (normes françaises ou européennes applicables en France,
conformément aux dispositions des présentes Spécifications Techniques).

4..2.4 FINALISATION DU DIMENSIONNEMENT STRUCTURAL DE LA


CHAUSSÉE EN FONCTION DE LA CARACTÉRISATION DES
MÉLANGES

Sur chaque emprunt identifié devant fournir les graveleux latéritiques pour couche de fondation, une
étude de performances devra être produite par l’Entreprise. L’objectif est de déterminer le pourcentage
en ciment et la qualité de ciment économiquement optimaux.
Le choix du dosage en ciment à adopter sera fait par l’Ingénieur, dans l’intervalle 2% minimum à
3,0% maximum ; il tiendra compte des contraintes suivantes par ordre de priorité décroissante, sans
préjuger des résultats qui peuvent être variables par emprunt :

⮚ CBR à 95 % de l’Optimum Proctor Modifié effectué en laboratoire à 7 jours (3 jours de cure à


l’air et 4 jours d’immersion) > 160 ;
344
Section V – Enoncé des travaux et services

⮚ Rtb 7j compris entre 0,2 et 0,4 MPA ;

⮚ Rc 7j air compris entre 1,8 et 3 MPA ;

⮚ R’c 7j (3j air et 4j immersion) supérieur à 0,5MPA.

L’Entrepreneur mènera également les investigations intermédiaires requises pour assurer que le
mélange présente les caractéristiques d’un matériau suffisamment souple. C’est-à-dire des valeurs de
module en traction E, à 60 jours, qui restent dans tous les cas < 1 000 MPA.
Il est rappelé à cet égard qu’augmenter la quantité de ciment revient à rigidifier la structure, et, en fait,
à la fragiliser.
4.3 - CARRIÈRES DE ROCHE MASSIVE POUR LA PRODUCTION DE GRAVILLONS ET DE
SABLE DE CONCASSAGE
Ces matériaux sont destinés aux enrobés, aux ouvrages et enduits superficiels éventuellement.
L'exploitation des carrières de roche est subordonnée à l’accord écrit préalable de l’Ingénieur :
- A la suite de l'exécution d'un nombre suffisant d'essais de laboratoire sur échantillons permet-
tant de vérifier que les matériaux ont bien les caractéristiques indiquées aux articles ci-des-
sous ;
- A la suite de la vérification du respect des clauses environnementales (cf Partie D des Spécifi-
cations Techniques).
Dans le cadre des études d’exécution, l'Entrepreneur devra faire, à ses frais, les sondages et essais
nécessaires pour déterminer la qualité des produits des carrières qu'il entend utiliser, dont il restera le
seul responsable.

4.3.1 GRAVILLONS DE ROCHES MASSIVES


Toute exploitation de carrière pour revêtement (superficiel, béton bitumineux) ou couche de base
(grave bitume) ou ouvrages hydrauliques doit recevoir l'accord préalable écrit de l’Ingénieur. Tous les
matériaux doivent être agréés avant leur emploi et après examen des résultats d'essais.
Les matériaux seront des granulats concassés obtenus par criblage provenant de carrières de roche
préalablement agréées par l’Ingénieur sur la base du résultat des essais exécutés par l'Entrepreneur.
A noter que dans le rapport sur les méthodes d’exécution, établi dans le cadre des études d’Avant-
Projet Détaillé de la RN7, une étude détaillée a été faite relativement à la carrière de roche massive de
Ouna située dans la zone du projet. Ce rapport est consultable chez MCA-Niger.
L'Entrepreneur pourra proposer de nouvelles carrières de matériaux à l'agrément de l’Ingénieur.
4.3.1.1 Dossier d’agrément de la carrière

Le dossier d’agrément, établi au terme d'une reconnaissance détaillée du gisement, comprendra au


minimum :
− le plan de situation du gisement par rapport à la route et aux villages environnants ;

− un croquis orienté du gisement avec positionnement des sondages réalisés ;

− une étude géologique et pétrographique, qui sera réalisée en s’appuyant obligatoirement sur des
sondages forés, et des essais de laboratoires (lames minces, Los Angeles, Fragmentation dyna-
mique, etc.) et devra mettre en évidence :

345
Section V – Enoncé des travaux et services

✔ l’homogénéité de la roche concernée par le projet d'exploitation : en cas d'hétérogénéité,


une carte à l’échelle 1/500ème avec délimitation des zones exploitables et non exploi-
tables est à joindre au dossier. La géométrie et la nature de toute hétérogénéité visible
ou présumée, susceptible de compromettre la production de granulats conformes aux
spécifications devront être indiquées ;
✔ la composition minéralogique et la proportion des minéraux tendres (micas, feldspath
altérés, etc.) ou chimiquement indésirables (serpentine, etc.) ;
✔ la masse volumique réelle des granulats et leur porosité ;

✔ la résistance à l’abrasion (Los Angeles, Micro Deval humide) ;

✔ le résultat des essais suivants pour chaque type de granulométrie requise : courbe granu-
lométrique, pourcentage d’éléments fins passant au tamis de 80 micromètres, coeffi-
cient/indice de forme, coefficient d’aplatissement, essai d’adhésivité avec les caractéris-
tiques du dope d’adhésivité devant être utilisé ;
✔ toute autre caractéristique susceptible d'influencer la qualité des matériaux produits ;

− les résultats des sondages et des essais qu'il a réalisés ;

− le volume présumé des matériaux utilisables ;

− les fiches techniques de produits (FTP) telles que définies dans la norme XP P18-145 (dès lors
que l’exploitation est autorisée) ;
− le mode d’extraction, de concassage, de stockage et de transport prévus ;

− le type et le volume des fabrications envisagées, ainsi que le détail des zones approvisionnées à
partir de ce gisement ;
− une note de synthèse sur le site rappelant ses particularités, ses contraintes et les mesures envi-
sagées par l’Entrepreneur pour y remédier, notamment au niveau de la protection de l'environ-
nement (détérioration du paysage, présence d'habitations, irrigation, etc.).

Ces FTP devront être établies à partir de la production de 5 jours minimum pour chaque fraction et
comporter au moins 10 valeurs : granulométrie, aplatissement, adhésivité.
Les dossiers seront complétés par l'indication des endroits où les matériaux seront mis en œuvre.
La documentation accompagnant ce dossier devra indiquer au minimum les résultats obtenus aux
essais suivants, en fonctionnement courant :
⮚ pour les roches (pour chaque carrière et au maximum 10 000 m3 de volume exploitable) :
- une étude pétrographique et minéralogique ;
- une mesure du coefficient Micro Deval en présence d’eau ;
- une mesure du coefficient Los Angeles ;
- un essai granulométrique (1 pour 500 t et au moins 1 par jour de fabrication) ;
- un essai d’aplatissement (1 pour 1000 t) ;
- un essai d’adhésivité (1 pour 2000 t) ;

346
Section V – Enoncé des travaux et services

Des échantillons seront conservés pour servir de référence en cas d'éventuelles contestations
ultérieures entre l'Ingénieur et l'Entrepreneur.
⮚ pour les sables, (pour chaque 1 000 m3 de volume exploitable):
- un essai granulométrique (1 pour 500 t et au moins 1 par jour de production) ;
- un équivalent de sable ou valeur au bleu de méthylène.

Les essais seront réalisés selon les normes indiquées au chapitre 1.2.1.
L’Entrepreneur est chargé de l’aménagement des carrières en saison des pluies et de la remise en état
des sites suivant les prescriptions environnementales de la Partie D (ESP) des Spécifications
Techniques.
Quel que soit le mode d’exploitation, les granulats feront l’objet d’essais au niveau du chantier.
En cas de non conformités, les granulats seront rejetés ; à moins que l’Entrepreneur puisse les
dépoussiérer par criblage ou lavage dans le cas où seule la propreté est insuffisante.
L'Entrepreneur devra préparer un "Plan de Protection de l'Environnement du Site" (PPES) relatif à la
manière dont il entend exploiter les carrières, plan qu'il devra soumettre à l'agrément préalable de
l'Ingénieur, conformément aux prescriptions de la Partie D (ESP) des Spécifications Techniques.
L’Ingénieur est tenu de veiller à l'uniformité de qualité des matériaux approvisionnés, de façon que les
propriétés des couches réalisées soient conformes aux résultats de laboratoire obtenus au moment de la
prospection. Les matériaux non conformes seront évacués et les travaux déjà réalisés avec ces
matériaux seront repris aux frais de l'Entrepreneur.
4.3.1.2 Programme d’exploitation de la carrière

À la réception de l'agrément du gisement par l’Ingénieur, l’Entrepreneur devra présenter dans un délai
de dix (10) jours, un Programme d’Exploitation de la carrière établi en fonction du volume de
matériaux à extraire pour les travaux. Ce Programme comportera :
− un levé topographique au 1/500ème de la carrière (zone d'extraction), des aires annexes (aires de
concassage, de stockage, de dépôts, etc.) avec indication des voies d'accès, de services et de cir-
culation ;
− un plan d'exploitation du front de taille avec dimensions, sens de progression, zones délaissées,
etc.,
− une note écrite détaillant les modalités relatives :

✔ aux tirs : fréquence hebdomadaire, maille de forage, nature des explosifs, dispositifs
d'allumage, charges, volumes abattus, etc. ;
✔ au stockage des explosifs ;

✔ au détail des consignes de sécurité avant et pendant les tirs ;

✔ à la sécurité du personnel ;

✔ à la signalisation sonore et visuelle des tirs ;

✔ à la protection des habitations riveraines ;

✔ à la limitation des poussières lors des chargements et déchargements ;

347
Section V – Enoncé des travaux et services

✔ au traitement des rebus ou déchets de carrière ;

✔ aux aménagements prévus en cours et à la fin d'exploitation, pour déduire les impacts
négatifs sur l'environnement.
4.4 – COUCHE DE FORME

4..4.1 MATERIAUX POUR COUCHE DE FORME


4..4.1.1Provenance

Les matériaux pour couche de forme seront des graveleux latéritiques provenant :
− en priorité de la récupération de la chaussée existante,

− en appoint si nécessaire, d’emprunts étudiés et validés lors des études d’exécution.

4..4.1.2Qualité

Les matériaux pour couche de forme devront répondre aux spécifications suivantes :
- limite de liquidité inférieure à 50 ;
- IP inférieur à 15 ;
- valeur au bleu de méthylène inférieure à 2,5 g par kg de fines (les fines étant comprises entre
0 et 5 mm) ;
- densité sèche à 100% de l'OPM supérieure ou égale à 19,0 kN/m3 ;
- CBR à 95% de l'OPM après 4 jours d'imbibition supérieur ou égal à 25 ;
- gonflement linéaire inférieur à 0,5 % ;
- taux de matériaux organiques < 0,5%.

Les graveleux latéritiques devront présenter le fuseau suivant (CEBTP) :

Tamis en mm Passant en %
40 95-100
31.5 90-100
20 70-100
10 50-100
5 35-80
2 25-70
1 20-60
0.5 15-50
0.08 5-35
Un éventuel criblage devra être exécuté avant le transport à pied d'œuvre.

4..4.2 EXECUTION DES COUCHES DE FORME


Au moment du réglage et du compactage de la couche de forme, la teneur en eau devra être maintenue
par arrosage ou par séchage à +/- 1% de l'Optimum du Proctor Modifié.

348
Section V – Enoncé des travaux et services

Le nombre de passes sera fixé en fonction de la planche d’essai réalisée en dehors du projet, si possible
sur une plate-forme de même qualité que l’arase des terrassements, en présence de l’Ingénieur. La
mise en œuvre est à la charge de l'Entrepreneur.
Après compactage selon les règles de l'art par application systématique d'un atelier agréé, la compacité
sera supérieure à 95% de la masse volumique maximale Proctor Modifié.
Par temps de pluie continue, la mise en œuvre des matériaux latéritiques est strictement interdite.
La tolérance admise par rapport aux épaisseurs prévues est de dix (10) % en plus ou en moins, par
rapport à l’épaisseur théorique. La tolérance de nivellement admissible est de plus ou moins 2 cm.
La tolérance en largeur horizontale est de cinq centimètres (± 5 cm). Si ces valeurs ne sont pas
respectées, l’Ingénieur prescrira une reprise de la couche.
L’Entrepreneur sera tenu de maintenir, même sous trafic le cas échéant, les couches de forme en
parfait état jusqu’au moment de la mise en œuvre de la couche de fondation.

4..4.3 CONTROLES - RECEPTION


4..4.3.1Réception géotechnique

⮚ Contrôle à la charge de l’entrepreneur

Les contrôles des couches de forme effectués par l’Entrepreneur comportent les opérations et les
fréquences minima suivantes:
- teneur en eau tous les 500 m2
- granulométrie et limites d’Atterberg tous les 500 m2
- Proctor Modifié tous les 2 000 m2
- CBR, à 3 énergies de compactage (90, 95, 100 % OPM) tous les 2 000 m2
- densité in situ tous les 550 m en
quinconce
- déflexion caractéristique (essieu de 13 t à roues jumelées prouvé par pesée à la bascule) D90
≤ 200/100 tous les 50 m en quinconce (à exécuter au moins 24 h après compactage).

⮚ Contrôle et réception par l’Ingénieur

Les essais réalisés en vue d’une réception seront effectués contradictoirement par l’Entrepreneur et
l’Ingénieur sur la base du dossier du contrôle interne fourni par l’Entrepreneur, à l’aide d’essais de
contrôle au gré de l’Ingénieur.
L’essai de déflexion est fait obligatoirement en présence de l’Ingénieur.
Si les valeurs requises ne sont pas atteintes, l’Ingénieur pourra prescrire, aux frais de l’Entrepreneur,
une reprise complète de la (ou des) couche (s) si les matériaux ne sont pas conformes, ou à un
compactage supplémentaire s’il est insuffisant. Dans ce cas, les essais du contrôle interne et du
contrôle extérieur seront à nouveau réalisés.
4..4.3.2 Réception topographique

⮚ Contrôle à la charge de l’entrepreneur

L’Entrepreneur a la charge de vérifier à chaque profil en travers (distants de 25 m) la conformité des


niveaux des couches de forme avec le projet en cinq points : axe, bord droit, bord gauche, 3,50 m de
l’axe à droite, 3,50 m de l’axe à gauche.
349
Section V – Enoncé des travaux et services

Il vérifie l’implantation de l’axe au moins à chaque point singulier (début et fin d’Alignement droit ;
début et fin de courbe) et en milieu de courbe.

L’Ingénieur peut assister aux levés topographiques du contrôle interne, chaque fois qu’il le juge
nécessaire en déléguant du personnel auprès du laboratoire de l’Entrepreneur.
L’Entrepreneur procède à des mesures d'épaisseur tous les 250 m au moins.

⮚ Contrôle et réception par l’Ingénieur

Les levés topographiques réalisés en vue d’une réception seront effectués contradictoirement par
l’Entrepreneur et l’Ingénieur sur la base du dossier du contrôle interne fourni par l’Entrepreneur et à
l’aide de contrôle au gré de l’Ingénieur.
De même l’axe sera vérifié au gré de l’Ingénieur ainsi que les épaisseurs avec une mesure tous les 500
m au moins.
Si les tolérances requises ne sont pas atteintes, l’Ingénieur prescrira une reprise des travaux, aux frais
de l’Entrepreneur.
Le couronnement de plate-forme devra être réalisé de façon à respecter, après exécution, les tolérances
suivantes :
- Nivellement + 2 cm par rapport aux côtes d'étude
- Largeur en crête de la plate-forme ± 5 cm par rapport à l'étude
- Implantation des bords de la plate-forme ± 5 cm par rapport à l'étude

Si ces valeurs ne sont pas respectées, l'Ingénieur pourra prescrire la reprise de la couche.

4..5.1 MATERIAUX POUR COUCHE DE FONDATION


4..5.1.1Provenance

Les matériaux pour couche de fondation seront des graveleux latéritiques provenant des emprunts
étudiés, améliorés au ciment et validés lors des études d’exécution.
4..5.1.2Qualité

Les matériaux pour couche de fondation devront répondre aux spécifications suivantes :
- limite de liquidité inférieure à 40 ;
- IP inférieur à 20 ;
- F x IP < 650 ;
- valeur au bleu de méthylène inférieure à 2,5 g par kg de fines (les fines étant comprises entre
0 et 5 mm) ;
- densité sèche à 100% de l'OPM supérieure ou égale à 20,0 kN/m3 ;
- CBR à 95% de l'OPM après 4 jours d'imbibition supérieur ou égal à 30
- Dimension du plus gros éléments <50 mm ;
- gonflement linéaire inférieur à 0,5 % ;
- taux de matériaux organiques < 0,5%.

350
Section V – Enoncé des travaux et services

Les graveleux latéritiques devront présenter le fuseau suivant (CEBTP) :

Tamis en mm Passant en %
40 95-100
31.5 90-100
20 75-100
10 58-100
5 40-78
2 28-65
1 22-56
0.5 18-50
0.08 5-30

Un éventuel criblage devra être exécuté avant le transport à pied d'œuvre.


4..5.1.3Ciment

⮚ Qualité

Le but de l’ajout de ciment est essentiellement de libérer de la chaux susceptible de réagir sur les
parties argileuses de la latérite. Il n’est pas recherché de performances mécaniques élevées.
Les ciments d'une même spécification proviendront d'une même usine agréée par l’Ingénieur et
devront satisfaire aux normes EN 197-1. Le ciment sera un CEM II 32,5 ou 42, 5 ou un CEM I 32.5 ou
42.5 N. Tout autre type de ciment sera préalablement soumis à l'agrément de l’Ingénieur, qui pourra
demander à l’Entrepreneur les résultats de l'autocontrôle de l'usine de production.
Le ciment devra répondre aux conditions suivantes :
- Vitesse de prise (NF P 15-431) : début de prise à 20°C supérieur à 1h30 mn
- Expansion à chaud et à froid (NF P 15-432) : expansion à chaud et à froid inférieure à 10 mm
- Retrait (NF P 15-433) : retrait à 28 jours d'âge inférieur à 800 micromètres par mètre
- Analyses chimiques (NF P 15-461): teneurs en anhydride sulfurique (SO 3), en magnésie (MgO)
et en chlore doivent être respectivement inférieures à 4%, 5% et 0,05%.
(vi)

⮚ Livraison

Les ciments seront livrés en vrac ou en « big bag » aux fins d’alimenter les répandeuses mécaniques.

⮚ Stockage

La durée des stockages et transports des ciments n'excédera en aucun cas six (6) mois au-delà de la
date de fabrication. La récupération des poussières est interdite.

Les silos éventuels devront être équipés de thermomètres.

⮚ Contrôles

Les essais de contrôle des ciments seront effectués aux frais de l’Entrepreneur da ns un laboratoire
préalablement agréé par l’Ingénieur.

351
Section V – Enoncé des travaux et services

Il sera procédé sur chantier au prélèvement conservatoire et contradictoire systématique d'un


échantillon par lot de livraison de 10 tonnes de ciment stocké selon NF P 15 - 300. Chaque échantillon
sera soumis aux essais de conformité selon NF P 15 - 301 et au gré de l’Ingénieur.

Notamment sur les prélèvements de ciments pour bétons dosés à trois cent cinquante (350) kg/m 3 ou
plus, les essais seront les suivants :
- temps de prise (épreuve normale) : un essai par prélèvement ;
- expansion à chaud (sur pâte pure) : deux essais par prélèvement.
Les résultats de ces essais devront être communiqués au Maître d'Œuvre dans les soixante-douze (72)
heures et en tout état de cause avant l'emploi de ces ciments.
Sur demande de l’Ingénieur, L’Entrepreneur devra produire les factures, les certificats d'origine et
les résultats d'essai correspondant des usines productrices.
Tout ciment présentant des signes de fausse prise ou d'éventement sera systématiquement réputé
non conforme et évacué hors du chantier.
L'Entrepreneur est tenu d'exécuter, à ses frais, un essai de fausse prise quand, à son arrivée en
chantier, le liant est à une température de plus de 50°C.
Il communique à l'Ingénieur les bordereaux de livraison à chaque arrivée de ciment.
L'Ingénieur peut exiger des essais de conformité, des essais effectués par la cimenterie. Ces essais sont
à la charge de l'Entrepreneur. Ils sont réalisés conformément à la norme NF P 15.300, ou équivalente,
et portent sur :
- le temps de prise à chaud ;
- l'expansion à chaud ;
- la surface spécifique de Blaine ;
- la chaleur d’hydratation ;
- la teneur en chlore et en soufre ;
- la résistance mécanique.

Si l'Ingénieur est amené à refuser l'utilisation de tout ou de partie du ciment livré ou déjà
approvisionné, les lots correspondants sont immédiatement évacués du chantier, aux frais de
l'Entrepreneur.

4..5.2 EXECUTION DE LA COUCHE DE FONDATION


La couche de fondation est constituée des couches de la chaussée existante recyclée avec apport de
matériaux de qualité couche de fondation. Les élargissements sont réalisés avec les matériaux recyclés
de la chaussée existante ou des matériaux d’emprunt conformes aux spécifications des matériaux de
couche de fondation.
Les matériaux seront brassés mécaniquement et arrosés jusqu'à ce que leur teneur en eau soit optimale
pour réaliser les travaux (en général supérieure de 1 à 2 points à celle de l'Optimum du Proctor
Modifié).
Immédiatement après, les matériaux seront répandus mécaniquement en une couche, conformément
aux instructions reçues de l'Ingénieur sur la base des résultats obtenus aux essais de compactage.
Au moment du réglage et du compactage, la teneur en eau devra être maintenue par arrosage ou par
séchage à +/- 1% de l'Optimum du Proctor Modifié.
Le nombre de passes sera fixé en fonction de la planche d’essai réalisée en dehors du projet, sur une
plate-forme de même qualité que la plate-forme de la route, en présence de l’Ingénieur. La mise en
œuvre est à la charge de l'Entrepreneur.
Après compactage selon les règles de l'art par application systématique d'un atelier agréé, la moyenne
des mesures devra donner une compacité moyenne supérieure à 97% de la masse volumique maximale
Proctor Modifié et pour 100 % des mesures avec une compacité supérieure à 95 %.
Par temps de pluie continue, la mise en œuvre des matériaux latéritiques est strictement interdite.
352
Section V – Enoncé des travaux et services

La tolérance admise par rapport aux épaisseurs prévues est de cinq (55) % en plus ou en moins, par
rapport à l’épaisseur théorique. La tolérance de nivellement admissible est de plus ou moins 1 cm.
La tolérance en largeur horizontale est de cinq centimètres (± 5 cm). Si ces valeurs ne sont pas
respectées, l’Ingénieur prescrira une reprise de la couche.
4..5.2.1. Fabrication

⮚ Préparation et apport de grave latéritique :

La grave latéritique proviendra des emprunts reconnus aptes à cette fourniture. Les matériaux seront
préparés (criblage si besoin pour le respect du Dmax, ajout d’eau si nécessaire pour porter dès ce stade
les matériaux à une teneur en eau proche de la teneur en eau optimale, idéalement légèrement
supérieure), puis mis en stock sur le site d’emprunt et feront l’objet d’une réception en qualité, par lot ;
la taille du lot sera proposée par l’Entrepreneur. Chaque lot fera l’objet d’un contrôle par
l’Entrepreneur qui proposera sa réception par l’Ingénieur sur la base des résultats du contrôle interne.
Ce dernier prononcera la conformité du lot, au vu des résultats présentés par l’Entrepreneur et après
avoir effectué ses propres essais. Le lot jugé conforme sera autorisé à la livraison sur le chantier. C’est
un point d’arrêt.
La grave sera mise en œuvre à la niveleuse, arrosée à nouveau si nécessaire pour porter sur toute
l’épaisseur de la couche la teneur en eau à la valeur de l’OPM du mélange final et compactée en visant
une épaisseur après compactage légèrement supérieure à l’épaisseur finale nominale. Le compactage a
ici pour but d’une part de permettre la circulation des engins de mise en œuvre : épandeur (si tel est le
cas) et pulvimixeur, et d’autre part d’éviter une diminution trop forte de la teneur en eau.
Afin d’obtenir une teneur en eau optimale évitant un arrosage important pendant les travaux, il est
recommandé de préparer la section concernée la veille au soir en la portant à une teneur eau adéquate
compte tenu de l’évaporation éventuelle pendant la nuit. En tout état de cause, le mode d’exécution
devra assurer une parfaite homogénéité de la teneur en eau sur toute l’épaisseur de la couche, au besoin
par un nombre suffisant de passages du pulvimixeur pendant ou après l’arrosage complémentaire

⮚ Contrôle de la teneur en eau :

La teneur en eau sera mesurée sur 5 points répartis sur la section mise en œuvre et en attente du
ciment.

⮚ Livraison du liant

Le liant sera livré soit en vrac ou par sac. La livraison en vrac est adaptée à un épandage par machine.

⮚ Épandage du liant

L’entreprise choisira le mode d’épandage et le soumettra pour accord à l’ingénieur. C’est un point
d’arrêt.
L’épandage pourra être fait par dispersion à sec. Le dosage au m 2 sera déterminé à partir de la
connaissance de l’épaisseur nominale de malaxage, définie pour chaque section de travaux, et de la
masse volumique moyenne du matériau brut mis en œuvre ; la masse volumique sèche moyenne sera
déterminée à partir de 5 points de mesure par jour au minimum. L’Entrepreneur présentera à
l’acceptation de l’ingénieur le calcul du nombre de m² par poids de ciment en tenant compte de
l’épaisseur à malaxer, de la masse volumique de la grave latéritique en place, du dosage théorique en
ciment et du mode d’introduction du liant (sec ou par voie diluée). C’est un point d’arrêt.
Le nombre de m² pour 100 kg de ciment est : [0.1 / (h * ρd)] * [(100 – x) / x] avec :
353
Section V – Enoncé des travaux et services

- x = % de ciment
- h épaisseur malaxée en m
- ρd masse volumique sèche en t / m3
Par exemple pour x = 3 % de ciment, ρd = 2 t/m3 et h = 0,24 m : 100 kg devront couvrir 6.74 m².
La machine d’épandage devra présenter des caractéristiques LTV, définies selon le guide CFTR de
juillet 2003 : « retraitement en place à froid des anciennes chaussées », au moins égales à 2-3-2.
Si l’apport de ciment est prévu sous une forme diluée, l’entreprise précisera le taux de dilution, le
calcul du dosage de liant dilué par m² et l’incidence sur l’eau d’ajout nécessaire pour mettre le mélange
final à une teneur en eau proche de WOPM-0.5.
L’épandage à sec est proscrit en cas de fort vent. L’attention de l’Entrepreneur est attirée sur la
nécessité de protéger les ouvriers par des masques anti-poussières à renouveler au moins 1 fois par jour
et à chaque fois qu’il sera constaté que les masques sont obstrués ou détériorés.
Les ouvriers seront équipés de gants qu’ils porteront en permanence. Une information orale et écrite
sur les risques encourus sera fournie à chacun à l’embauche.

⮚ Malaxage

Le malaxage sera effectué par un matériel permettant de traiter au moins l’épaisseur nominale prévue
+ 5 cm.
Le matériel sera de caractéristiques HEPI (définies selon le guide CFTR de juillet 2003 : « retraitement
en place à froid des anciennes chaussées ») correspondant aux critères 2-2-3-2 (chapitre 6.2 ; critères
de performance du matériel de retraitement). La puissance du pulvimixeur aura la capacité de traiter de
façon homogène une couche de 25 cm après réglage et compactage. L’entreprise soumettra le matériel
de malaxage pour accord à l’ingénieur. C’est un point d’arrêt.
H signifie : critère de qualité d’Homogénéisation du matériau avec le ou les liants suivant que le
matériel dispose ou ne dispose pas d’un malaxeur associé au rotor de fragmentation.
E : critère de maîtrise de l’Épaisseur de retraitement de la chaussée
P : critère de puissance disponible pour fragmenter l’ancienne chaussée
I : critère de présence d’un dispositif d’injection d’eau dans la chambre de malaxage ou de
fragmentation.
2 pour le critère H signifie : matériel pourvu d’un système d’Homogénéisation verticale
2 pour le critère E signifie : matériel pourvu d’un système de réglage et de contrôle de l’épaisseur
3 pour le critère P signifie : puissance supérieure à 70 kW (par mètre linéaire de rotor de fraisage)
2 pour le critère I signifie : Pompe à débit variable asservi à la translation.
Le malaxage sera suivi d’une mise en forme du profil par réglage fin. Si nécessaire, la teneur en eau
du mélange final sera portée à une valeur proche de WOPM-0.5 ; par arrosage à la rampe fine, après
quelques passes de compactage pour faciliter le transfert de l’arroseuse.
En fin de journée, l’excédent de matériau traité devra être évacué ou mis en œuvre sur une autre partie
de l’ouvrage que la chaussée, car son délai de maniabilité ne permettra pas son emploi le lendemain.

4..5.2.2. Mise en œuvre

⮚ Contraintes de mise en œuvre

L’admission du trafic PL ne sera autorisée, après leur réception en compacité, imprégnation et enduit
monocouche de protection, sur des sections de 3 jours d’âge au moins afin de ne pas casser les liaisons
au ciment ou le collage des grains par le ciment.
L’Entrepreneur définira l’organisation qu’elle propose pour le déroulement du chantier, le respect des
temps ci-dessus, le maintien éventuel du trafic, la signalisation provisoire, et la protection contre la
circulation abusive des riverains ou usagers. Les dispositions seront soumises à l’acceptation de
354
Section V – Enoncé des travaux et services

l’ingénieur. Lorsque le trafic circulera sur la couche de fondation fraîchement mise en œuvre,
l’Entrepreneur cherchera à canaliser le trafic le plus possible sur la partie correspondant à
l’accotement.

⮚ Agrément du matériel et planches d’essai

(vii)
L'Entrepreneur est tenu de soumettre à l'agrément de l'Ingénieur tout le matériel qu'il se propose
d'utiliser. Ce matériel doit permettre d'exécuter les opérations ci-dessous pendant le délai de
maniabilité et, plus précisément, il doit permettre:
- d'assurer un mélange homogène des graveleux et du ciment selon les épaisseurs prévues ;
- de contrôler la teneur en eau du mélange ;
- d'obtenir un compactage moyen de 98 % de l'OPM sur toute l'épaisseur de la couche ; au-
cune valeur ne devra être inférieure à 95 % ;
- de régler la surface finie.

L'Entrepreneur est également tenu, avant toute mise en œuvre, d'exécuter, à ses frais, des planches
d'essai d’une longueur minimale de 200 m. Les modalités de mise en œuvre seront définitivement
établies sur la base des résultats de planches d'essai. Outre les modalités de compactage, les planches
d’essai pour la couche de fondation ont pour objectif de vérifier que la méthodologie permet d’obtenir
les teneurs en eau et en ciment prévues et ce de façon homogène sur toute l’épaisseur de la couche et
sur toute la surface traitée.
Le résultat de ces planches d'essai doit être soumis à l'approbation de l'Ingénieur au plus tard 21 jours
avant la date prévue pour la mise en œuvre.

L’agrément du matériel par l’Ingénieur et son accord sur les modalités de mise en œuvre à l’issue des
planches d’essai sont des points d’arrêt.

⮚ Mise en œuvre

Le régalage sera fait par au moins une niveleuse ou un bouteur. Le réglage fin sera assuré par au moins
une niveleuse.
Le réglage sera effectué par enlèvement de matière exclusivement. Il est interdit de combler un
manque d’épaisseur par une fine couche de rattrapage ; si un tel cas se produit, l’entreprise procédera à
un apport de matériau et l’ensemble de la couche sera scarifié et réglé à nouveau.
Pendant toute l’opération de réglage, la teneur en eau sera maintenue par arrosage fin effectué à la
rampe (la queue de carpe ou tout équipement assimilé interdits).
Le piquetage sera implanté avec un intervalle tel que l’épaisseur finale de la couche de fondation
respecte : épaisseur moyenne = épaisseur nominale, avec une tolérance en tout point : + 1 / – 0.5 cm et
que la tolérance de nivellement admissible est de + 0,5 / – 0.5 cm.
Deux (2) types de compacteurs doivent être employés sur le chantier :
- Au moins un compacteur vibrant de classe supérieure ou égale à V3 ou mixte de classe au
moins VX 3 selon NF P 98-736
- Au moins un compacteur à pneus de classe supérieure ou égale à P 2 selon NF P 98-736.
Le nombre de compacteurs sera défini à l’issue de la planche d’essais.
Les compacteurs utilisés lors des essais seront définis, pour les vibrants, par leur balourd et leur
amplitude à vide déclarés par l’Entrepreneur et pour les pneus par leur charge par roue et la pression de
gonflage déclarés par l’entreprise. Ces valeurs devront pouvoir être vérifiées à la demande de
l’ingénieur (bon de pesée des compacteurs à pneus, mesure de M1/L et A0 pour les vibrants).
Sur cette planche, on réalisera des passages de vibrant et on mesurera la densité atteinte en moyenne
sur 5 points après 4, 8, 16 passes (progression géométrique obligatoire) et aussi 20 passes. On retiendra
355
Section V – Enoncé des travaux et services

pour nombre de passes celui qui, s’il était augmenté de 6 passes, conduirait à une augmentation de la
densité moyenne limitée à 1 %.
On réalisera ensuite 10, 14, 18 et 22 passes de pneus. De la même manière, on retiendra pour nombre
de passes celui qui, s’il était augmenté de 4 passes, conduirait à une augmentation de la densité
moyenne limitée à 1 %. Quel que soit le résultat de l’essai précédent, un minimum de 10 passes sera
effectué en tout point.

A partir du nombre de passes, l’entreprise déterminera le débit maximal de chaque engin et proposera
à l’ingénieur, le nombre de chaque appareil à mettre en service sur le chantier en tenant compte des
coefficients de rendement et de couverture du profil en travers. C’est un point d’arrêt.
Pendant toute la durée du compactage, le matériau sera maintenu à une teneur en eau voisine de W OPM-
0.5, par arrosage à la rampe fine.
Le nombre de passes défini à l’issue des planches d’essais doit être appliqué sur tout le profil en
travers en tout point.
Dans tous les cas, le matériel de compactage doit permettre d’obtenir une compacité au moins égale à
95% de l'OPM (pour 100% des mesures) avec une moyenne de 97% avant l’amélioration de la latérite
au ciment, pour la couche d’assise ou de forme.
Reprise de construction
Avant toute reprise de construction, un joint de construction transversal, exécuté à la niveleuse et à
faces verticales, doit être aménagé dans le matériau épandu la veille.

Conservation des couches traitées


L'Entrepreneur est tenu de prendre toutes les dispositions nécessaires pour éviter une dessiccation
superficielle, qui pourrait nuire à la stabilité définitive et à l'accrochage des couches supérieures.
Une humidité superficielle doit être maintenue et entretenue tant que la couche d’imprégnation n'aura
pas été répandue.
La couche d’imprégnation (au cut back 0/1) devra être exécutée obligatoirement à la fin de chaque
journée de travail, aux risques de l’Entrepreneur en fonction des résultats de son contrôle interne, avant
même que la couche de fondation n’ait été réceptionnée par l’Ingénieur.

4..5.2.3 Contrôles à la mise en œuvre

⮚ Contrôle interne de l’entrepreneur

Les essais suivants sont réalisés par l’Entrepreneur dans le cadre du contrôle interne.
● Référence de masse volumique Proctor modifié: 2 par jour (ou 1 à chaque changement notable de
granulométrie du matériau).

● Mesures de la masse volumique sèche : 20 points par jour de mise en œuvre ; la population de
contrôle sera définie par sa moyenne et son écart-type et comparée à la valeur de référence qui doit
être de 98% en moyenne et 95% pour toutes les mesures. Les points de mesures seront situés de
façon à couvrir tout le profil en travers de la chaussée.

● Densité in situ tous les 50 m en quinconce.

356
Section V – Enoncé des travaux et services

● Déflexion caractéristique (essieu de 13 t à roues jumelées prouvé par pesée à la bascule) D90 ≤
100/100 tous les 25 m en quinconce (à exécuter 7 jours après compactage ; y compris après la réa-
lisation de l’imprégnation et de l’enduit superficiel).

● Mesures de l’épaisseur de la couche de fondation : elles seront exécutées à l’emplacement des me-
sures de masse volumique.
La population de mesures devra respecter :
- épaisseur moyenne = épaisseur nominale
- tolérance en tout point : + 0,5 cm / – 0.5 cm.

● Vérification à chaque profil en travers (distants de 25 m) de la conformité des niveaux de la couche


de fondation (tolérance + 0,5 cm / – 0.5 cm) avec le projet en trois points au minimum : axe, bord
droit, bord gauche. L’Ingénieur peut assister aux levés topographiques du contrôle interne, chaque
fois qu’il le juge nécessaire en déléguant du personnel auprès du laboratoire de l’Entrepreneur/ La
flèche maximum sous la règle de 3 m est de 5 mm.

⮚ Contrôle extérieur de l’Ingénieur

Les essais réalisés en vue d’une réception seront effectués contradictoirement par l’Entrepreneur et
l’Ingénieur sur la base du dossier du contrôle interne fourni par l’Entrepreneur, à l’aide d’essais de
contrôle au gré de l’Ingénieur.
L’essai de déflexion est fait obligatoirement en présence de l’Ingénieur.
Si les valeurs requises ne sont pas atteintes, l’Ingénieur prescrira, aux frais de l’Entrepreneur, une
reprise complète de la couche de fondation. Dans ce cas, les essais du contrôle interne et du contrôle
extérieur seront à nouveau réalisés.

4..5.3 CONTROLES - RECEPTION

4..5.3.1Réception géotechnique

⮚ Contrôle à la charge de l’entrepreneur

Les contrôles des couches de fondation effectués par l’Entrepreneur comportent les opérations et les
fréquences minima suivantes:
- teneur en eau tous les 500 m2
- granulométrie et limites d’Atterberg tous les 500 m2
- Proctor Modifié tous les 2 000 m2
- CBR, à 3 énergies de compactage (90, 95, 100 % OPM) tous les 2 000 m2
- densité in situ tous les 100 m en
quinconce
- déflexion caractéristique (essieu de 13 t à roues jumelées prouvé par pesée à la bascule) D90
≤ 100/100 tous les 25 m en quinconce (à exécuter au moins 24 h après compactage)

357
Section V – Enoncé des travaux et services

⮚ Contrôle et réception par l’Ingénieur

Les essais réalisés en vue d’une réception seront effectués contradictoirement par l’Entrepreneur et
l’Ingénieur sur la base du dossier du contrôle interne fourni par l’Entrepreneur, à l’aide d’essais de
contrôle au gré de l’Ingénieur.

L’essai de déflexion est fait obligatoirement en présence de l’Ingénieur.

Si les valeurs requises ne sont pas atteintes, l’Ingénieur pourra prescrire, aux frais de l’Entrepreneur,
une reprise complète de la (ou des) couche (s) si les matériaux ne sont pas conformes, ou à un
compactage supplémentaire s’il est insuffisant. Dans ce cas, les essais du contrôle interne et du
contrôle extérieur seront à nouveau réalisés.

4..5.3.2 Réception topographique

⮚ Contrôle à la charge de l’entrepreneur

L’Entrepreneur a la charge de vérifier à chaque profil en travers (distants de 25 m) la conformité des


niveaux de fondation avec le projet en cinq points : axe, bord droit, bord gauche, 3,50 m de l’axe à
droite, 3,50 m de l’axe à gauche.

Il vérifie l’implantation de l’axe au moins à chaque point singulier (début et fin d’Alignement droit ;
début et fin de courbe) et en milieu de courbe.

L’Ingénieur peut assister aux levés topographiques du contrôle interne, chaque fois qu’il le juge
nécessaire en déléguant du personnel auprès du laboratoire de l’Entrepreneur.
L’Entrepreneur procède à des mesures d'épaisseur tous les 250 m au moins.

⮚ Contrôle et réception par l’Ingénieur

Les levés topographiques réalisés en vue d’une réception seront effectués contradictoirement par
l’Entrepreneur et l’Ingénieur sur la base du dossier du contrôle interne fourni par l’Entrepreneur et à
l’aide de contrôle au gré de l’Ingénieur.
De même, l’axe sera vérifié au gré de l’Ingénieur ainsi que les épaisseurs avec une mesure tous les 500
m au moins.
Si les tolérances requises ne sont pas atteintes, l’Ingénieur prescrira une reprise des travaux aux frais
de l’Entrepreneur.
4.6 – COUCHE DE BASE

4..6.1 MATERIAUX

4..6.1.1Provenance

358
Section V – Enoncé des travaux et services

Les granulats pour couche de base proviendront de la carrière de Ouna ou toute autre carrière agrée par
l’Ingénieur.
Il est précisé que les limites de chacune des classes granulaires définissant les fuseaux pour matériaux
de couche de base constituent les limites de tolérance, qui permettent d’accepter ou de refuser un lot de
production, mais que la courbe moyenne de ce dernier doit se tenir dans la partie médiane du fuseau
prescrit et en respecter l’allure.
Les gravillons pour la grave bitume seront exclusivement obtenus par concassage et criblage de roche
massive en provenance des carrières indiquées au dossier géotechnique du DAO ou toutes autres
carrières agréées par l’Ingénieur sur proposition de l’Entrepreneur et exploitées par ce dernier et sous
sa responsabilité. Les dimensions des gravillons seront en principe les suivantes :

● pour la grave bitume(GB) de classe 3 : de type EB 14 ou EB 20 assise 35/50 conformément à la


norme NF EN 13108-1.

4..6.1.2Qualité

Les granulats pour couche de base en grave bitume devront répondre aux spécifications suivantes :

- Granulométrie :

Le mélange minéral sera obtenu par recomposition de 3 à 4 classes définies par des seuils de
granularité d/D.
La grave bitume 0/14 ou 0/20 sera élaborée à partir d’une grave concassée approvisionnée en trois ou
quatre fractions granulométriques 0/4 – 4/6,3 – 6,3/10 – 10/14 ; 0/4 – 4/10 – 10/14 ou 0/4 – 4/6,3 –
6,3/10 – 10/20 avec ou sans sable roulé d’apport. D’autres fractions granulométriques différentes
peuvent être soumises à l'agrément de l’Ingénieur.
Les granulats appartiendront à la catégorie C de résistance et III a de la fabrication selon les normes
NF EN 13043et NF XP P 18-545.
Les gravillons devront être exempts de terre végétale et de matières organiques, selon la norme NF EN
1744-1.
Les tolérances granulométriques des gravillons à mettre en œuvre devront répondre aux spécifications
de la norme NF XP 18-545 et aux caractéristiques qui y sont définies.
En cas de dépassement de ces tolérances, des réductions de prix seront appliquées de plein droit aux
taux indiqués, et au-delà des limites indiquées, la fourniture des gravillons incriminés sera refusée.
- Fuseau de contrôle de régularité :

A l’issue des essais préliminaires d’agrément, l’Entrepreneur définira la courbe de référence de chaque
classe granulaire.
Ces courbes respecteront les prescriptions suivantes :
- le refus à D sera inférieur ou égal à 10 % en poids ;
- pour les classes d / D, le refus à 1,25 D sera nul ;
- le passant à d (différent de 0) sera inférieur ou égal à 10 % en poids ;
- la somme du refus à D et du passant à d sera inférieure à 15% ;
- le passant à (d+D)/2 sera compris entre 1/3 et 2/3 en poids.

La minéralogie du mélange minéral sera ainsi définie :


GRAVE BITUME Formule semi-grenue

359
Section V – Enoncé des travaux et services

Refus au tamis de 6.3 mm 45 à 65 %


Refus au tamis de 4 mm 40 à 60 %
Refus au tamis de 2 mm 28 à 38%
passant au tamis de 0,063 mm 6.3 à 7.2%

- Résistance à l’usure :

La résistance à l’usure du granulat, mesurée par l’essai LOS ANGELES suivant essais L.C.P.C. / SP /
2 – 1964, devra présenter un coefficient :
LOS ANGELES inférieur ou égal à 28
DEVAL humide inférieur ou égal à 25

- Equivalent de sable

L’équivalent de sable devra être supérieur ou égal à 40 pour la fraction 0 / 2 mm du sable de


concassage 0 / 4 mm.
L’Entreprise devra faire obligatoirement effectuer à ses frais une étude complète de formulation des
enrobés.
L'étude devra porter sur trois (3) teneurs en filler variant d'au moins un (1) point l'une de l'autre.
L’Ingénieur disposera d'un délai d'un (1) mois pour donner l'agrément demandé ou formuler ses
observations avec la faculté d'exiger tous les essais complémentaires qu'il jugerait utiles. L'agrément
précisera la fourchette des modules de richesse résultant de l'étude de formulation avec les
pourcentages de liant correspondants.
4..6.1.3 PAQ – Contrôle interne

Le PAQ précise, au titre du contrôle interne, les types d'essais ainsi que leur fréquence par rapport au
volume de matériaux, qui seront réalisés sur les matériaux de couche de base.

4..6.2 ÉTUDE DE FORMULATION


L’Entrepreneur devra faire obligatoirement à ses frais une étude complète de formulation de grave
bitume et de béton bitumineux à module élevé conformément à la norme NF EN 13108-20. Le niveau
d’épreuve de formulation sera de niveau 4 pour la grave bitume et de niveau 2 pour le béton
bitumineux.
Ces études se fonderont sur les essais DURIEZ et les essais à la presse de cisaillement giratoire.
La composition proposée par l’Entrepreneur sera soumise en outre à des essais à l'ornière LCPC,
conformément à la norme en vigueur.
La teneur en liant sera supérieure ou égale à 5,2 % pour le BBME et à 4,2 % pour la grave bitume.
A partir de l'étude précitée, l’Entrepreneur soumettra à l'agrément de l’Ingénieur une formule précise
assortie d'un rapport justificatif complet, remis en trois (3) exemplaires récapitulant tous les essais
propres à l'étude et ceux relatifs à la roche utilisée.
L’Ingénieur disposera d'un délai de quinze (15) jours pour donner par Ordre de Service, l'agrément
demandé ou formuler ses observations avec la faculté d'exiger tous les essais complémentaires qu'il
jugerait utiles. L'agrément précisera la fourchette de la teneur en liant minimale résultant de l'étude de
formulation avec les pourcentages de liant correspondants.

360
Section V – Enoncé des travaux et services

L’Entrepreneur soumettra par écrit, à l'agrément de l’Ingénieur, la centrale qu'il compte utiliser,
préalablement à son amenée à pied d'œuvre ou à son montage. Cette demande devra être accompagnée
de tous les renseignements utiles et notamment les dates d'achat et de révision avec documents
justificatifs, le livre de bord avec les heures de fonctionnement et tous les autres éléments permettant
de juger l'état du matériel.
L’Ingénieur disposera d'un délai de quinze (15) jours pour formuler ses observations ou donner son
agrément qui, dans tous les cas et de quelque façon que ce soit, n'engagera pas la responsabilité du
Maitre d’Ouvrage. En particulier, il ne préjugera en rien de l'acceptation des enrobés en cas de non-
conformité avec les spécifications exigées.
De plus, si après la mise en service de la centrale des écarts sensibles et répétées dans la qualité de
fabrication étaient constatés, l'agrément pourrait être retiré par un ordre de service de
l’Ingénieur/Maître d'Œuvre.
Le squelette minéral des enrobés bitumineux à l'exception d'un filler d'apport éventuel, sera réalisé à
partir de trois à quatre composants de classe granulométrique distincte, stockés en trémies pré-
doseuses automatisées permettant à la fabrication toutes variations de dosage et tous contrôles aisés.
L’adjonction de filler dans la formulation se fera obligatoirement par des systèmes de dosage
pondéral.
Les proportions des divers constituants seront déterminées de façon à ce que la courbe résultant du
mélange s'inscrive dans le fuseau de spécifications des enrobés bitumineux.

4..6.3 FABRICATION
Les conditions de fabrication et de mise en œuvre du béton bitumineux et de la grave bitume sont
définies dans les normes NF P 98-150-1 et NF EN 13108-21, avec les précisions ci-après : la capacité
nominale de la centrale sera au moins de cent (100) tonnes par heure.
Les enrobés seront élaborés dans une centrale de type discontinue à dosage pondéral ou de type
continue éventuellement, agréé par l’Ingénieur.
L’Entrepreneur procédera à la mise en œuvre de la couche de base en grave bitume sur une épaisseur
minimale conformément aux plans et aux indications de l’Ingénieur.
4..6.3.1Les granulats
Ils devront respecter les spécifications décrites ci avant. La grave bitume sera réalisée à partir d’une
grave 0/20 mm de roche entièrement concassée.
❑ Approvisionnement des granulats

Au moment du démarrage de la fabrication des enrobés, 50 % des quantités de granulats nécessaires


devront être approvisionnés.
❑ Stockage des granulats

Les granulats doivent être stockés de façon à assurer leur conservation en bon état pour les travaux.
Les aires de stockage seront propres, nivelées, compactées, convenablement dressées et drainées de
manière à assurer l’écoulement efficace des eaux. Elles seront entretenues avec précaution pendant
toute la durée des travaux.
La mise en stock des granulats sera réalisée de telle sorte à éviter toute ségrégation.
Les granulats seront stockés par classe granulaire.
La réalisation des aires de stockage est à la charge de L’Entrepreneur. Il devra sous sa responsabilité
veiller à la mise en stock des matériaux et assurer en outre le contrôle et le gardiennage permanent de
ce stock.
361
Section V – Enoncé des travaux et services

❑ Alimentation de la centrale en granulats

La centrale sera pourvue d’un équipement de pesage continu (sauf avis contraire de l’Ingénieur) ; pour
cela, les dispositifs de sécurité suivants seront mis en place.
L’enrobé pouvant être fabriqué à partir de plusieurs granulats, l’installation devra permettre un
mélange selon les proportions fixées de ces différents granulats.
À cet effet, la centrale comportera plusieurs trémies doseuses divisés en compartiments séparant les
classes et les catégories de granulats ; le cloisonnement sera réalisé de façon qu’aucun changement des
trémies, aucun mélange de granulats ne soit possible ; en particulier la largeur en tête des trémies devra
être supérieure d’au moins 50 centimètres à celle du godet de l’engin de chargement.
❑ Chauffage et déshydratation des granulats

La centrale doit disposer des moyens mécaniques appropriés pour que l’introduction des granulats
dans le sécheur soit faite de façon uniforme, de manière à obtenir une température de sortie constante.
Le sécheur doit être capable de chauffer les granulats de façon à obtenir une teneur en eau limite de
0,50 %.
La température des granulats à la sortie du sécheur devra être comprise entre 150 et 165 °C.
Toutes précautions devront être prises pour que les températures maximales ne soient pas dépassées,
de façon à éviter tout risque de brûlage de bitume.
À cet effet, la centrale doit être munie d’un appareil de mesure placé de telle sorte qu’il indique la
température du granulat avant l’entrée dans le malaxeur.
❑ Dépoussiérage

Le dépoussiérage sera assuré par un appareil associé au poste d’enrobage et fonctionnant en


permanence lors de la préparation de granulat.
4..6.3.2Teneur en filler
La teneur en filler devra être comprise entre 6 et 9 %.
4..6.3.3Teneur en liant
Le liant utilisé sera un bitume de pénétration 50/70 à 25°C + ou - 1°C.
Le dosage voisin de 4% sera défini en laboratoire en fonction du module de richesse prescrit qui devra
être compris entre 2 et 2,5. Le rapport filler/bitume sera au moins égal à 2.
4..6.3.4Essais de formulation et de convenance de la grave bitume
La grave bitume devra répondre aux spécifications et performances suivantes :

● Module de richesse (M) : 2 M 2,5

● Compacité DURIEZ (CD) : 90 % C D 96%

● Résistance à la compression DURIEZ


(RCD) d’éprouvettes Conservées 7 jours : RCD 55 bars
à l’air à 18°C

● Rapport de la résistance à la Compres-


sion (RCDi) après immersion à la résis- : RCDi/ RCD 0,65
tance (RCD) avant immersion
362
Section V – Enoncé des travaux et services

● Compacité MARSHALL minimum (CM)


: 92% CM 97%
50 coups par face

● l MARSHALL (SM) à 60 °C, à la vitesse


: 8 KN SM 12 KN
de déformation de 0,86 mm/s

● Fluage MARSHALL (FM) : FM 3,5 mm

● Densité in situ (ds) après compactage de


la grave bitume de la densité maximale : ds 98%
donnée par l’essai Marshall
Les résultats de composition de grave bitume devront être présentés à l’Ingénieur au moins soixante
(60) jours avant le démarrage de la fabrication correspondante. L’Ingénieur fixera alors la composition
définitive à adopter.
Les essais DURIEZ et MARSHALL seront effectués suivant le processus du L.C.P.C. français.
L’Entrepreneur déterminera à partir de planches d’essais les moyens à mettre en œuvre, les pressions
de gonflements et le nombre de passe qui lui permettront d’obtenir les densités exigées.
4..6.3.5Malaxage
La centrale doit être équipée d’un malaxeur capable de fabriquer des enrobés homogènes.
Si la boite du malaxeur n’est pas fermée, elle doit être pourvue d’un capot pour empêcher la perte de
poussière par dispersion.
Le malaxeur doit porter une plaque, apposée par le fabricant, indiquant sa contenance volumétrique en
fonction de la hauteur du remplissage et, en cas de malaxage continu, le débit d’agrégats par minute
pour le régime de l’installation.
La durée de malaxage des granulats et du filler avec le bitume doit être suffisante pour obtenir un
enrobage parfait et la centrale doit être dotée de moyens efficaces permettant de régler les temps de
malaxage et de les maintenir constants.
Dans le cas d’un malaxage discontinu, il doit d’abord être procédé, avant le malaxage humide avec le
liant, à un malaxage à sec, afin d’obtenir un mélange homogène des granulats et éventuellement du
filler.
La centrale doit être dotée de moyens efficaces servant à régler le temps de malaxage et à le maintenir
constant.
Sauf avis contraire de L’Ingénieur, la durée du malaxage sera à régler le temps de malaxage et à le
maintenir constant.
Capacité du malaxage en kg
Durée du malaxage en sec = ------------------------------------------
Rendement du malaxage en kg / sec

Températures d’enrobage en fonction de la catégorie de bitume

Catégorie du Température usuelle Température


bitume pur de fabrication (°C) maximale (°C)
70/100 – 50/70 140 — 160 180
35/50 150 — 170 190
363
Section V – Enoncé des travaux et services

10/20 – 15/25 - 160 — 180 190


20/30

4..6.3.6Contrôle de la fabrication
Sur stock en tas pour chaque classe granulométrique qui ne dépasseront pas cinq cents (500) m 3 avec
un minimum de 3 séries de contrôle :

● une mesure du L.A (une pour 2.500 m3),

● une analyse granulométrique (par voie humide),

● une détermination des équivalents de sable.

A la centrale d'enrobage :

− quatre prélèvements, dont deux seront soumis aux essais, à la sortie du malaxeur par journée de
production pour la mesure de la teneur en bitume (extraction) et la granulométrie ;

− mesures de la température de l’enrobé bitumineux une fois chargé sur le camion.

En cas de moyenne des résultats insuffisante sur la teneur en liant pour la première série de deux
essais, ces essais seront également réalisés sur les deux autres prélèvements. Si les résultats obtenus
sur les deux premiers échantillons sont confirmés, par dérogation aux articles 9 et 17 du fascicule 25
du CPC, il sera fait application des réfactions de prix ou sanctions suivantes :
1ercas : Dépassement égal ou inférieur à zéro virgule deux (0,2) point des limites de la fourchette
des teneurs fixées à l'agrément de la formule
a) De zéro (0) à zéro virgule un (0,1) inclus : abattement de trois pour cent (3 %) sur le prix du m3
ou de la tonne de l’enrobé bitumineux ;
b) Supérieur à zéro virgule un (0,1) à zéro virgule deux (0,2) point inclus : abattement de dix pour
cent (10 %).

2ème cas : Dépassement supérieur à zéro virgule deux (0,2) point


a) dépassement positif (surdosage) :
Refus ipso facto de l’enrobé bitumineux avec, aux frais exclusifs de l’Entrepreneur :
démolition obligatoire de la couche refusée, enlèvement, transport, et mise en dépôt des
produits issus de la démolition, en des lieux agréés par l’Ingénieur,
réfection des dégradations de la couche sous-jacente,
exécution d'un nouveau tapis conforme aux spécifications du Marché.
b) Dépassement négatif (sous-dosage)
Refus ipso facto de l’enrobé bitumineux avec aux frais exclusifs de l’Entrepreneur :
faculté pour l’Ingénieur d'exiger, sur ordre de service, la démolition de la couche dans les
conditions précisées au paragraphe ci-dessus ;
en cas de démolition, réfection des dégradations de la couche sous-jacente ;

364
Section V – Enoncé des travaux et services

exécution, même s'il n'y a pas eu démolition, d'une nouvelle couche conforme aux
spécifications du Marché.
Dans les deux cas (réfaction ou refus), les sanctions seront appliquées d'une part :
sur les enrobés fabriqués et mis en œuvre entre l'essai considéré et la mise en route ou l'arrêt de
la centrale si aucun autre contrôle n'a été fait entre temps.
Et d'autre part :
sur la moitié des enrobés fabriqués et mis en œuvre entre l'essai considéré et le contrôle suivant
et précédent.
Cependant dans le 2ème cas (refus) et dans ce cas seul, l’Entrepreneur aura la faculté de demander que
des prélèvements contradictoires en place soient effectués sur les enrobés intéressés.
La densité de ces derniers prélèvements sera de quatre (4) échantillons par cinquante (50) m3 ou cent
(100) tonnes environ, deux emplacements étant choisis par l’Entrepreneur et deux par l’Ingénieur.
La moyenne des teneurs en liant obtenus sur les échantillons du lot de cinquante (50) m3 ou cent (100)
tonnes environ considéré sera admise pour la décision définitive (confirmation du refus ou réfaction).
Tous les frais inhérents à ces essais complémentaires et à la remise en état de la couche, si la
démolition n'est pas exigée, seront à la charge de l’Entrepreneur.
D'autre part, en considérant six (6) contrôles consécutifs quelconques, s'il est constaté qu'à trois (3)
reprises :
la courbe granulométrique sort du fuseau-type défini au présent article,
Ou
la teneur en liant s'écarte de plus de zéro virgule deux (0,2) point des limites fixées par la
formule agréée,
la fabrication devra être immédiatement arrêtée par un simple ordre de l’Ingénieur sur le chantier. Cet
ordre sera confirmé par un ordre de service et l’Entrepreneur ne pourra invoquer cette décision pour
formuler quelque réclamation ou demande d'indemnité que ce soit.
Après l'arrêt de la centrale et avant toute reprise de fabrication, l’Entrepreneur sera tenu de soumettre
par écrit à l’Ingénieur les dispositions qu'il envisage pour remédier aux défauts constatés. Celles-ci
devront être assorties de tous essais utiles et au besoin d'une nouvelle étude et d'une nouvelle planche
d'essai.
La reprise de la fabrication des enrobés bitumineux destinée à la mise en œuvre ne pourra intervenir
que sur un ordre écrit de l’Ingénieur.
Tout changement d'origine (carrière, gîtes, etc.) des éléments constitutifs des enrobés bitumineux
entraînera obligatoirement l'étude complète, aux frais de l'Entrepreneur, d'une nouvelle formule selon
les modalités et prescriptions précitées.

Tous les matériaux enrobés fabriqués pendant toutes les périodes d'essais et de calages de la centrale
ne devront pas être utilisés pour l'exécution du Marché.

4..6.4 TRANSPORT ET MISE EN OEUVRE

4..6.4.1Chargement et transport de la grave bitume


Des dispositifs doivent être aménagés à la sortie du malaxage et toutes les précautions utiles doivent
être prises pour limiter au minimum la ségrégation au chargement des camions.

365
Section V – Enoncé des travaux et services

À défaut d’un autre dispositif agréé par l’Ingénieur pour les centrales continues, une trémie de
chargement ayant une capacité d'au moins dix minutes de fabrication de l’enrobé doit être disposée à la
sortie du malaxeur continu : la trappe de la trémie ne devra être ouverte qu’après remplissage de celle-
ci.
Le transport des enrobés de la centrale au chantier de mise en œuvre est effectué dans les véhicules à
bennes métalliques qui doivent être nettoyées de tous corps étrangers avant chaque chargement.
L’Entrepreneur doit disposer de camions en nombre suffisant pour évacuer normalement la production
du poste d’enrobage et alimenter régulièrement les chantiers de répandage.
Chaque véhicule de transport doit être équipé d’une bâche appropriée capable de protéger les enrobés
et d’éviter un refroidissement de plus de 10 °C avant leur mise en œuvre, même en cas d’intempéries
ou de distance de transport plus importantes.
4..6.4.2Mise en œuvre de la grave bitume
L’Entrepreneur devra procéder avant toute exécution de la couche de grave bitume à un balayage
mécanique énergique et à un nettoyage préalable de la surface de la couche sous-jacente, pour éviter
tout défaut d’accrochage.
L’enrobé (grave bitume.) devra être répandu aux températures minimales figurant dans le tableau ci-
après :
Température minimale de répandage
Classes de bitume
[°C]
10/20 - 15/25 145
20/30 140
35/50 130
50/70 125
70/100 120

L’enrobé ne doit être répandu que lorsque l’état de la chaussée et les conditions atmosphériques sont
compatibles avec une bonne exécution des travaux et une bonne tenue ultérieure de la couche.
Toutefois, si l’enrobé, parti de la centrale alors que les conditions atmosphériques étaient normales,
arrive au chantier de répandage et que les conditions atmosphériques se sont modifiées entre temps, il
doit être répandu immédiatement, sauf opposition de l’Ingénieur, pourvu que la température reste
supérieure à la limite fixée ci avant.
L’Entrepreneur devra disposer d'un moyen de communication (liaison radio, cellulaire, etc.) entre le
poste d'enrobage et le chantier de répandage, de façon à pouvoir stopper immédiatement la fabrication
en cas d'incident, pannes intempéries, etc.
L’enrobé bitumineux sera mis en œuvre à l'aide d'un ou plusieurs finisseurs automoteurs capables de
les répartir sans produire de ségrégation, en respectant les épaisseurs et les profils fixés. La vitesse des
finisseurs devra être aussi régulière que possible, le rapport de boîte de vitesses étant choisi de façon à
réduire les arrêts au maximum.
La répandeuse doit être munie d’un dispositif de vibration ou de damage et d’un dispositif de
chauffage pour maintenir l’enrobé à la température de répandage.
En vue d’éviter des irrégularités du profil en long, la vitesse de la répandeuse doit être aussi régulière
que possible.

366
Section V – Enoncé des travaux et services

L’Entrepreneur doit éviter de vidanger complètement la trémie de la répandeuse entre le répandage de


deux chargements successifs, il doit éviter également l’accumulation d’enrobés refroidis dans la
répandeuse et éliminer, le cas échéant, les enrobés refroidis avant la reprise du répandage.
L’approche des camions contre la répandeuse doit être opérée sans heurt, de façon qu’il n’en résulte
aucune irrégularité dans le profil en long du tapis.
L’Entrepreneur doit disposer d’ouvriers qualifiés pour corriger immédiatement après le répandage et
avant le commencement du compactage, les petites irrégularités flagrantes telles que trous, rainures,
etc., au moyen d’un apport d’enrobés frais, soigneusement déposé à la pelle.
Toute autre intervention manuelle est interdite derrière la répandeuse.
4..6.4.3Contrôle de la mise en œuvre de la grave bitume
La mise en œuvre doit satisfaire aux indications données aux conditions ci-dessous.
4..6.4.4Contrôle géométrique de la mise en œuvre
Les contrôles géométriques de la mise en œuvre du grave bitume doivent répondre aux prescriptions
décrites ci-dessous.
Les pentes transversales et longitudinales en tous points de la chaussée ne devront en aucun cas
différer de plus ou moins zéro virgule trois pour cent (+ ou - 0,3%) des pentes correspondantes.
La tolérance altimétrique par rapport à la cote du projet sera en tout point de plus ou moins cinq
millimètres (5 mm) par rapport aux cotes théoriques.
Toutes les irrégularités supérieures doivent être soigneusement réparées par l’Entrepreneur à ses frais,
suivant un procédé soumis à l’approbation de l’Ingénieur. Si les résultats de cette réparation ne sont
pas conformes aux tolérances de surfaces indiquées, l’Entrepreneur devra ôter et remplacer à ses frais
la Partie Défectueuse.
4..6.4.5Joints transversaux
Le bord de la couche ancienne doit être coupé sur toute son épaisseur, de manière à exposer une
surface fraîche, contre laquelle sont placé les enrobés de la couche nouvelle. Le réglage ancien de
l’épaisseur doit être respecté grâce à un calage approprié de la répandeuse à la fin de chaque période de
travail.
4..6.4.6Joints longitudinaux
L’Entrepreneur soumettra à l’agrément de l’Ingénieur :

● le mode de réalisation des joints longitudinaux ;

● les largeurs des passes de répandage ;

● la position des joints longitudinaux.

Le répandage de la couche nouvelle est conduit de façon à épouser parfaitement le bord de la couche
ancienne, après découpage soigné de celui-ci, sauf lorsque l’enrobé de la couche ancienne n’est pas
encore compacté ni complètement durci et refroidi.
4..6.4.7Autres joints
Pour l’établissement des joints au bord des trottoirs, des caniveaux ou autre revêtements adjacents, les
vides subsistant après le passage de la répandeuse seront comblés à la pelle à l’aide de l’enrobé, de
façon qu’il ne subsiste aucune dénivellation après compactage.
4..6.4.8Compactage de la grave bitume

367
Section V – Enoncé des travaux et services

Le matériel de compactage sera soumis préalablement pour agrément à l’Ingénieur. Si l’indice de


compactage obtenu est inférieur à 98% et supérieur ou égal à 96%, la partie correspondante fera l’objet
d’une réfaction sur le prix correspondant de :
● 5% pour les indices de compactage compris entre 98% exclus et 97% inclus ;

● 10% pour les indices de compactage compris entre 97% exclu et 96% inclus.

Si l’indice de compactage obtenu est inférieur à 96%, la couche correspondante sera enlevée et
remplacée aux frais de l’Entrepreneur.
4..6.4.9Mode d’exécution du compactage
Le compactage est commencé le plus tôt possible après le répandage. Le compactage d’une bande de
répandage posée à côté d’une bande déjà en place est commencé par le joint.
La vitesse des engins effectuant la finition du compactage doit être suffisamment faible pour obtenir
un bon surfaçage. Toutes précautions doivent être prises pour empêcher le mélange d’adhérer aux
roues des engins de compactage. On évitera que le compacteur s’éloigne de plus de 50 mètres du
finisseur.
Les engins doivent effectuer des passes assez longues de façon à limiter le nombre des arrêts ; le
renversement de marche doit être effectué d’une façon très progressive pour éviter la formation de
vagues ; les embrayages des engins doivent être en bon état. Le changement de sens sera décalé d’au
moins un (1) mètre à chaque passe. La marche des engins de compactage doit être aussi continue que
possible et conduite de manière telle que toutes les parties du revêtement reçoivent un compactage
sensiblement égal. Le compactage sera poursuivi jusqu’à ce que le cylindre lisse ne laisse plus aucune
trace latérale lors de son passage.

4.6.5 CONTROLE DE LA MISE EN OEUVRE


4..6.5.1Contrôles géotechniques à la charge de l’Entrepreneur

Les essais suivants sont à la charge de l’Entrepreneur dans le cadre du contrôle interne.
- Propreté: 1 essai toutes les 500 tonnes de GB (et au moins 1 par
journée de production) ;
- Granulométrie : 1 essai toutes les 250 tonnes de GB (au moins 2 par
journée de production) ;
- Los Angeles : 1 essai toutes les 2 semaines de production ;
- Aplatissement: 1 essai toutes les 500 tonnes de GB (et au moins 1 par
journée de production) ;
- Pénétrabilité : 1 essai toutes les 25 tonnes de liant ;
- Point de ramollissement : 1 essai toutes les 25 tonnes de liant ;
- Température: 1 essai toutes les 25 tonnes de GB ;
- Teneur en liant : 1 essai toutes les 250 tonnes de GB (au moins 2 par
journée de production) ;
- Compacité par carottage : 1 essai pour 200 mètres,
- Épaisseur : 1 essai tous les 200 mètres ;
- Déflexions: 1 essai tous les 25 mètres, en quinconce, selon la norme NF P 98-200-2 de novembre
1992 : D90 inférieure à 60/100 (essieu de 13 t à roues jumelées prouvé par pesée à la bascule).
L’Entrepreneur remettra en temps réel les essais du contrôle interne à l’Ingénieur.

4..6.5.2Contrôles géotechniques à la charge de l’Ingénieur

368
Section V – Enoncé des travaux et services

L’Ingénieur peut assister à tous les essais du contrôle interne.


Les essais réalisés en vue d’une réception seront effectués contradictoirement par l’Entrepreneur et
l’Ingénieur sur la base du dossier du contrôle interne fourni par l’Entrepreneur, à l’aide d’essais de
contrôle au gré de l’Ingénieur.
L’essai de déflexion est fait obligatoirement en présence de l’Ingénieur.
Si les valeurs requises ne sont pas atteintes, l’Ingénieur pourra prescrire, aux frais de l’Entrepreneur,
une reprise complète du revêtement ou proposer au Maître de l’Ouvrage les sanctions financières
présentées ci-après.
NATURE DE RESULTATS TOLERENCES SANCTIONS AU DELA DE LA
L’ESSAI REQUIS POUR TOLERENCE
LA RECEPTION
Granularité à Pourcentage 2% pour chaque Arrêt de la centrale d’enrobage
l’entrée du conforme à la granulat, tout en jusqu’au nouveau réglage
malaxeur (ne composition restant dans le Pénalité de 2% sur le prix de
concerne pas les agréée fuseau de fourniture et mise en œuvre d’enrobés
fines -< 0,08 mm) spécifications par 0.1% d’écart appliqué à la surface
(article D10-2) mise en œuvre entre deux

Teneur en eau des Teneur en eau NEANT Arrêt de la centrale d’enrobage


granulats à l’entrée 0.5% jusqu’au nouveau réglage
du malaxeur
Teneur moyenne en Teneur théorique 2% en valeur Arrêt de la centrale d’enrobage
liant de la composition relative jusqu’au nouveau réglage et
agréée Pénalité de 2% sur le prix de
fourniture et mise en œuvre d’enrobés
par 0.1% en valeur absolue d’écart
appliqué à la surface mise en œuvre
entre deux prélèvements
Température 150 à 160°C NEANT Arrêt de la centrale d’enrobage
d’introduction du jusqu’au nouveau réglage
bitume au niveau
du malaxeur
Température 145 à 165°C NEANT Arrêt de la centrale d’enrobage
d’enrobage jusqu’au nouveau réglage

Teneur en fines Teneur en fine 10% en valeur Pénalité de 2% sur le prix de


conforme à la relative de la teneur fourniture et mise en œuvre d’enrobés
formule agréée théorique par 0.3% d’écart appliqué à la surface
mise en œuvre entre deux
prélèvements
Température Supérieure à +10% en cas de vent En cas de non-respect de ces
derrière le finisseur 130°C ou de pluie paramètres, refus systématique et
reprise obligatoire.
Surfaçage Pas de flaches 2 mm Entre 2 mm et 10 mm : pénalité de
sous la règle de 20% sur le prix de fourniture et de
3m en long et en mise en œuvre des enrobés appliqué
travers sur 10m2

Compacité in situ 0 Au gamma densimètre ou autres


100% de la compacité LCPC de référence de l’étude
appareils similaires tous les 25 mètres
369
Section V – Enoncé des travaux et services

et sur les carottes (tous les 200


mètres).
< 98% : refus, entre 98% et 100% :
Pénalité de 20 % sur le prix de béton
bitumineux

Contrôle Épaisseur prévue Sur la moyenne : 0 Pénalité de 20 % sur le prix de


d’épaisseur au projet Par mesure : fourniture et mise en œuvre d’enrobés
-0,5cm maxi (avec pour les sous épaisseurs comprises
une tolérance de 2 entre 0,2 cm et 0,5 cm pour les
mm) moyennes inférieures à l’épaisseur
exigée, appliquée à la surface mise en
œuvre entre deux prélèvements

4..6.5.3Réception topographique - tolérances

L’épaisseur moyenne de la couche de base en grave bitume mesurée par tronçon de 1000 m supérieure
ou égale à la valeur prescrite dans les plans (12 cm). Une mesure sera effectuée tous les 50 m.
La tolérance (en moins) sur l’épaisseur ponctuelle de la couche de base sera limitée à moins cinq mm
(-5 mm).
Le plan de surface de la couche, après exécution, devra être conforme au projet d’exécution en tout
point, avec une tolérance de plus 10 mm ou moins cinq (5) mm par rapport aux cotes théoriques.
La tolérance par rapport à la largeur théorique est de +5 cm. Aucune tolérance en moins ne sera
admise.
Les essais réalisés en vue d’une réception seront effectués contradictoirement par l’Entrepreneur et
l’Ingénieur sur la base du dossier du contrôle interne fourni par l’Entrepreneur, à l’aide de levés sur
des profils intermédiaires (au moins 1 tous les 50 m), et de carottes tous les 500 m en des endroits
choisis par l’Ingénieur.
Si les tolérances ne sont pas respectées sur un tronçon donné, l’Ingénieur peut demander la
reconstruction de la couche de base (sur toute la largeur) ou proposer au Maître d’Ouvrage une
sanction financière d’au moins 25% du prix de la couche de base du tronçon considéré.
4.7- LIANTS POUR REVÉTEMENT, BASE ET IMPRÉGNATION

4.7.1 DÉFINITION DES LIANTS

⮚ Bitumes purs : obtenus par raffinage de brut pétrolier et ne comportant aucun ajout ;

⮚ Bitumes fluidifiés ou cut-back : obtenus par un mélange de bitume pur avec un diluant provenant
de la distillation du pétrole (à l’exclusion du gazole) ;
⮚ Bitumes fluxés : obtenus par une addition à du bitume pur d'une huile de fluxage ;

⮚ Émulsion de bitume : dispersion pouvant être du bitume ou éventuellement du bitume fluidifié ou


fluxé.

4.7.2 QUALITÉ DES LIANTS POUR DIFFÉRENTES COUCHES


Pour les enrobés bitumineux (grave bitume et béton bitumineux), on utilisera un bitume pur 35/50 pour
le grave bitume et un bitume pur 20/30 sans additif pour le béton bitumineux à module élevé
conformément à la norme NF EN 12591.
370
Section V – Enoncé des travaux et services

Pour la couche d'accrochage, on utilisera du bitume pur ou une émulsion cationique de bitume dosée à
69 % environ de bitume résiduel (ECR 69) conformément à la norme NF EN 13808.

4.7.3 LIVRAISON ET STOCKAGE


Les liants seront livrés en citernes calorifugées ou en fûts de 200 kg.
L’Entrepreneur doit prendre toutes les dispositions de sécurité pour le transport de ces produits et
notamment utiliser des camions en parfait état respectant les normes de sécurité.
L’Entrepreneur remettra à l’Ingénieur les bons d'origine et de transport indiquant la qualité et la
quantité du produit livré. Dans le cas de livraison par fûts, les fûts seront stockés par arrivage, obturés
et référencés sur l'aire de stockage. Si ce sont des fûts, prévoir un atelier de brassage manuel des fûts
avant dépotage dans une citerne.

4.7.4 CONTRÔLES
Dans le cadre du contrôle interne, l’Entrepreneur prélèvera 2 litres par camion-citerne ou par 25 t de
produit transporté pour effectuer le contrôle de conformité et s'assurer que la livraison correspond aux
caractéristiques indiquées par le fournisseur.
Les essais de réception seront les suivants :

Bitume pur Bitume fluidifié Emulsion de bitume

Pénétrabilité à 25°C (NF EN Pseudo viscosité (NF T 66- Pseudo viscosité.


1426). 020). Teneur en eau (NF EN 1428).
Point de ramollissement bille et Distillation fractionnée. Indice de rupture (NF T 66-
anneau (NF EN 1427). Pénétrabilité à 25°C sur le 017).
Pénétrabilité résiduelle après liant résiduel.
chauffage (essai RTFOT).

L’Ingénieur peut à tout moment assister aux essais.

Dans le cadre du contrôle extérieur, l’Ingénieur vérifie l’exhaustivité et la qualité les documents de
contrôle présentés par l’Entrepreneur ; il ordonne ou fait les essais complémentaires qu’il juge
nécessaire.

4.8 - IMPRÉGNATION SUR COUCHE DE FONDATION

Le type de bitume à utiliser, sera le bitume fluidifié 0/1 et le dosage minimal de 1,0 kg/m². Le dosage
définitif sera décidé à l’issue d’une planche d’essai (jusqu’à 1,4 kg au maximum selon l’aspect de la
couche et les résultats de la planche d’essai).

Tout excès de liant sera impérativement évité.


L’Entrepreneur devra procéder obligatoirement à l’imprégnation à chaque fin de journée de travail,
après achèvement du réglage fin et du compactage de la couche de fondation et après une légère
humidification de ceux-ci. L’Entrepreneur doit disposer sur chantier d’un matériel de secours afin de
respecter en permanence cette prescription. A défaut, toute section de couche de fondation non encore
imprégnée dans un délai de 10 heures à compter de la fin du compactage, ou qui aura subi une
dessiccation trop importante par manque d’humidification après la mise en œuvre sera

371
Section V – Enoncé des travaux et services

systématiquement détruite, évacuée en remblai ou dans un dépôt agréé et reconstruite, aux frais de
l’Entrepreneur. Par ailleurs, l’Entrepreneur prendra toutes dispositions nécessaires pour assurer une
bonne pénétration du bitume fluidifié 0/1 : scalpage, balayage mécanique suivi de soufflage au
compresseur si nécessaire.

L’épandage du bitume fluidifié sera exécuté à une température comprise entre 60° et 80°C.
L’écart autorisé par rapport à la quantité de liant fixée ne pourra pas excéder un dixième de
kilogramme par mètre carré (0,1 kg/m²). Le dosage en liant répandu sera contrôlé suivant la norme NF
P 98-275-1.
En cas d’excès de liant, un sablage sera exécuté aux frais de l’Entrepreneur sur les surfaces imprégnées
à raison de sept (7) à huit (8) litres de sable 2/4 par mètre carré.
4.9 – ENDUITS SUPERFICIELS ET COUCHE D’ACCROCHAGE

4..9.1 – ENDUIT SUPERFICIEL MONOCOUCHES


Un enduit superficiel monocouche (ESM) sera réalisé éventuellement sur les accotements des bretelles
de raccordement et dans certaines sections sous le revêtement en béton bitumineux.
Un balayage énergique, mécanique et manuel, sera effectué avec une balayeuse mécanique avant la
mise en œuvre de l’ESM de façon à éliminer tous matériaux et toutes poussières résiduelles.

Le liant sera une émulsion cationique de bitume ECR 65. Le dosage en liant sera tel que la quantité
minimale de bitume résiduel restant sur la chaussée sera de 0,8 kilogramme par mètre carré ; ce dosage
provisoire sera confirmé lors des planches d’essai (viser entre 0,7 et 1,0 kg/m2). Si un sablage après
imprégnation a été effectué, le dosage sera augmenté à 0,3 kg par mètre carré en moyenne, aux frais de
l’Entrepreneur. Tout excès de liant sera impérativement évité.
L'Entrepreneur devra prévoir si nécessaire l'utilisation de dopes d’adhésivité pour l’enduit :

⮚ Adhésivité passive (tenue d’un film de liant en présence d’eau), norme NF 13 614 : valeur su-
périeure ou égale à 90 à 20°C et à 75 à 60°C.
L’emploi de dopes sera soumis à l’accord préalable de l’Ingénieur. L’écart autorisé par rapport à la
quantité de liant fixée à l’issue de la planche d’essai ne pourra pas excéder un dixième de kilogramme
par mètre carré (0,1 kg/m²). Le dosage en liant répandu sera contrôlé suivant la norme NF P 98-275-1.

Les granulats seront des granulats 4/6. Le dosage en granulats 4/6 sera de 11,0 litres au m 2 (dosage
provisoire à confirmer lors des planches d’essai), avec une tolérance de 1,0 litres/m2.
Les spécifications que doivent respecter les gravillons pour enduits sont les suivantes :

CRITERES D’ACCEPTABILITE Spécifications


Caractéristiques intrinsèques
Los Angeles (LA) selon NF EN 1097-2 < 25
Micro-Deval en présence d'eau (MDE) selon NF EN 1097-1 < 20
Somme (LA + MDE) 45

Coefficient de polissage accéléré (CPA) selon NF EN 1097-8 > 0,5

372
Section V – Enoncé des travaux et services

Caractéristiques de fabrication
Granularité selon NF P 18-560
% refus à 1,25 D 0
% refus à D 15
% tamisât à (d+D)/2 compris entre 33 - 66
% tamisât à d 15
% tamisât à 0,63 d <3
Étendue maximale du fuseau de régularité selon XP P18-545,
variation du refus à D et au tamisât à d ± 5%
Coefficient d'aplatissement (A) selon NF P 18-561 15
Angularité : Indice de Concassage (Ic) 100%
Propreté (P= % tamisât à 0,5 mm) selon NF P 18-591 < 0,5
Proportion de fines argileuses Homogénéité : coefficient 0%
d’homogénéité pour α = 0,4 (tolérance maximale de grains > 97
friables ou altérés : 3%)

Le tableau ci-après donne les spécifications imposées (colonne 1), les limites de refus au-delà
desquelles la fourniture est refusée (colonne 2) et la valeur en pourcentage des réductions de prix des
fournitures pour chaque pour cent en tolérance (colonne 3). En cas de dépassement de ces tolérances
des réductions de prix seront appliquées de plein droit aux taux indiqués ci-après et au-delà des limites
indiquées dans le tableau, la fourniture sera refusée.

Réduction
Spécification Limites de prix par
DESIGNATION
s (1) refus (2) %de
tolérance (3)
% en poids retenu sur le tamis D 15% 20% 1%
% en poids passant sur le tamis d >15% 20% 1%

% en poids passant sur le tamis (D + d)/2 entre 1/3 et entre 1/3 et


-
2/3 2/3
% en poids retenu sur le tamis 1,25D 0% 3% 5%
% en poids passant à travers le tamis 0,63d 3% 3% -
% de grains friables ou altérés 3% 5% 3%
% de grains longs ou plats (% 4/D; G/E>1,58) 20% 25% 1%
% passant au tamis de 0,5 mm (Propreté) 0,5% 0,5% -

En cas de pollution ou de dégradation de l’ESM avant la mise en œuvre du béton bitumineux, sa


réfection sera à la charge de l’Entrepreneur.
Des échantillons des liants utilisés pourront être prélevés contradictoirement en vue de leur examen par
tout Laboratoire agréé.

Le Contrôle interne de la mise en œuvre, aux frais de l’Entrepreneur, portera :


⮚ sur la mesure des dosages à l’aide de plaques 25 cm x 25 cm, à raison d’une mesure tous les
200 ml de revêtement ;
⮚ sur la vérification de la granulométrie, de la forme et de la propreté des granulats à raison de
deux essais au moins par jour de mise en œuvre.
373
Section V – Enoncé des travaux et services

Le contrôle extérieur sera réalisé par mesures des dosages et vérification de la granulométrie, de la
forme et de la propreté des granulats. A cet égard tout tas de granulats ou tout répandage de granulats
laissant échapper de la poussière sera immédiatement rejeté.

4.9.2 – ENDUIT SUPERFICIEL BICOUCHE


Un enduit superficiel bicouche (ESB) sera réalisé le cas échéant sur les bretelles de raccordement. Les
spécifications du paragraphe 4.9.2 sont de stricte application, sauf en ce qui concerne les dosages et les
granulométries qui sont présentées dans le tableau suivant :

Désignation Dosage 1ère couche Dosage 2ième couche

Bitume résiduel (kg/m2) 0,7 1,0

Granulats 10/14 (l/m2) 11

Granulats 4/6 (l/m2) 7

Ces dosages provisoires seront confirmés lors des planches d’essai

4..9.3 – COUCHE D’ACCROCHAGE


Avant la mise en place du revêtement en béton bitumineux ou de la grave bitume, il sera répandu
sur toute la surface de la chaussée une couche d'accrochage effectuée à l’aide d’un cut-back
visqueux 400/600 à raison de 0,900 kg/m² ou de préférence d’une émulsion cationique non
diluée de bitume résiduel et à raison de 0,300 à 0,450 kg/m² selon ordre de l’Ingénieur .
Un balayage préalable énergique avec une balayeuse mécanique sera effectué sur la surface de la
chaussée avant mise en œuvre de la couche d'accrochage de façon à éliminer tout matériau
roulant, poussières, traces d'argile, etc. Au cas où l’Ingénieur le demanderait, l'Entrepreneur
devra effectuer un léger lavage préalable.
La température de répandage du liant sera comprise entre 120 °C et 130 °C.
Le camion répandeur devra être muni d'un système de chauffage pour amener et conserver le
liant à température convenable, d'une pompe de circulation, d'un thermomètre permettant de
mesurer cette température.
Le chauffage éventuel du liant à feu nu dans le camion répandeur est formellement interdit
pendant la marche.
Le répandage du liant ne pourra avoir lieu que si la surface de la chaussée est sèche et si les
circonstances atmosphériques le permettent (pas de pluie).
Le répandage sera conduit de manière à ne laisser aucun manque, ni excès de liant au
raccordement, après un arrêt de répandage ou entre deux phases voisines. Les reprises de
répandage devront être alternées.
L'écart autorisé par rapport à la quantité de liant fixée par mètre carré ne pourra excéder un
dixième de kilogramme par mètre carré. Toute zone ayant un manque ou un défaut de répandage
devra être corrigée par addition de liant conformément aux directives de l’Ingénieur.
Toute circulation sur la couche d'accrochage sera interdite pendant la durée du séchage.
L’exécution de la couche d’accrochage ne devra pas être mise en œuvre à moins de 100 mètres
en avant du finisseur.
4.10 – BÉTON BITUMINEUX

4.10.1 DÉFINITION DU BÉTON BITUMINEUX


374
Section V – Enoncé des travaux et services

Le béton bitumineux sera du BBME (béton bitumineux à module élevé): de type EB 10 ou EB14
roulement 20/30 conformément à la norme NF EN 13108-1, il aura une épaisseur de 5 cm.
Le squelette minéral du béton bitumineux sera obtenu par recomposition de sables, de gravillons et
éventuellement de fines d’apport. Éventuellement un sable naturel pourra être admis, dans la limite de
10 % en poids sec et sous réserve que l’étude de formulation en montre la possibilité.
Les granulats proviendront de l’extraction en carrière de roches massives (une proportion maximale de
10% de sable roulé étant néanmoins admise pour le 0/4).
Les matériaux seront exploités en carrière, puis traités dans une centrale de concassage.

4..10.2 GRANULATS
Le béton bitumineux sera élaboré à partir d'au moins trois fractions granulométriques 0/4 – 4/6,3 –
6,3/10 ou 0/4 – 4/10 – 10/14 plus un filler d'apport de type hydraulique (ciment ou de préférence de la
chaux) et d'un bitume pur 20/30 sans additif.
Dans tous les cas, l’Entrepreneur devra proposer une formulation à l’agrément de l’Ingénieur.
Les spécifications que doivent respecter les matériaux pour la matrice granulaire du béton bitumineux
sont les suivantes :

CRITERES D’ACCEPTABILITE Spécifications


Caractéristiques intrinsèques
Los Angeles (LA) selon NF EN 1097-2 < 25
Micro-Deval humide (MDE) selon NF EN 1097-1 < 20
(LA + MDE) < 45

Caractéristiques de fabrication
Granularité (après recomposition) selon NF EN 933-1
Tamis en mm
14 100
10 95-100
6,3 65-72
2 38-46
0,5 20-27
0,08 6-9

Les gravillons devront être exempts de terre végétale et de matières organiques, selon la norme NF EN
1744-1.

4..10.3 LE LIANT HYDROCARBONÉ POUR LE BBME :


Pour le béton bitumineux, on utilisera un bitume pur 20/30 sans additif conformément à la norme NF
EN 12591.

❑ Livraison et stockage

Les liants seront livrés en citernes ou en fûts de 200 kg. L’Entrepreneur doit prendre toutes les
dispositions de sécurité pour le transport de ces produits et notamment utiliser des camions en parfait
état respectant les normes de sécurité.

375
Section V – Enoncé des travaux et services

L’Entrepreneur remettra à l’Ingénieur les bons d'origine et de transport indiquant la qualité et la


quantité du produit livré. Dans le cas de livraison par fûts, les fûts seront stockés par arrivage, obturés
et référencés sur l'aire de stockage.

❑ Contrôle

L’Entrepreneur prélèvera 2 litres par camion-citerne ou par 25 t de produit transporté pour effectuer le
contrôle de conformité et s'assurer que la livraison correspond aux caractéristiques indiquées par le
fournisseur.
Les essais de réception seront les suivants :
Bitume pur Bitume fluidifié Emulsion de bitume

Pénétrabilité à 25°C (NF EN Pseudo viscosité (NF T 66- Pseudo viscosité


1426) 020) Teneur en eau (NF EN 1428)
Point de ramollissement bille et Distillation fractionnée Indice de rupture (NF T 66-
anneau (NF EN 1427) Pénétrabilité à 25°C sur le 017)
Pénétrabilité résiduelle après liant résiduel
chauffage (essai RTFOT)

4..10.4 EXÉCUTION DU BÉTON BITUMINEUX


Les conditions de fabrication et de mise en œuvre du béton bitumineux sont définies dans les normes
NF P 98-150-1 et NF P 98-130 (actualisées NF EN 13108-21), avec les précisions ci-après :
Le BB est mis en place au moyen d’un finisseur. Le guidage sera effectué « vis calées ».
La couche de roulement aura une épaisseur de 5 centimètres après compactage. La mise en œuvre des
enrobés hydrocarbonés sera interrompue pendant les orages, les fortes pluies et les pluies modérées
mais continues ; elle pourra être autorisée par l’Ingénieur en cas de pluie fine.

Les enrobés seront élaborés dans une centrale de niveau 2 d’un type agréé par l’Ingénieur.
4..10.4.1 Essais de formulation et de convenance du béton bitumineux
Dans le cadre des études d’exécution, l’Entrepreneur fera exécuter, à ses frais, l’étude de composition
du béton bitumineux par nature de granulats provenant des diverses sources agréées par l’Ingénieur.
L’étude de composition comprendra obligatoirement les essais suivants :
- essais de compactage à la presse à cisaillement giratoire (NF EN 12697-31) ;
- essais à l’ornière LPC. (NF EN 12697-22) ;
- essais Marshall (suivant les processus d’essai AASHTO) ;
- essais d’immersion compression (suivant les normes AFNOR (NF EN 12697-12), ceci pour 4
teneurs en liant encadrant la valeur proposée, avec pour chaque teneur en liant une série d’es-
sais sur 3 éprouvettes, dont on prendra la moyenne arithmétique.
Les essais à la PGC et à l’ornière seront effectués par un laboratoire spécialisé aux frais de
l’Entrepreneur mais sous le contrôle de l’Ingénieur.
Les échantillons de bitume et de granulats seront prélevés, conditionnés et scellés en présence de
l’Ingénieur. Le bon de commande stipulera que tous les résultats seront fournis à l’Ingénieur en même
temps qu’à l’Entrepreneur ; une copie sera remise à l’Ingénieur.

376
Section V – Enoncé des travaux et services

Les résultats d’étude de composition du béton bitumineux devront être présentés à l’Ingénieur au
moins 40 jours avant le démarrage de la fabrication correspondante. L’Ingénieur fixera alors la
composition définitive à adopter.

4..10.4.2 Emplacement des centrales


L’emplacement des centrales et les plans d’installation y afférents seront soumis à l’agrément de
l’Ingénieur.
Préparation, emploi et approvisionnement des granulats : au moment du démarrage de la fabrication
des enrobés, les quantités de granulats nécessaires à un mois de fabrication et de mise en œuvre
devront être approvisionnés à la centrale.

4..10.4.3 Alimentation du sécheur - Pré doseur de granulats


L’Entrepreneur doit limiter au maximum la ségrégation au cours des manipulations de granulats.
Lorsque le béton bitumineux sera fabriqué à partir de plusieurs granulats, l’installation devra permettre
un mélange dans les proportions établies. A cet effet, la centrale comportera plusieurs trémies
doseuses, divisées en compartiments séparant les classes et les catégories de granulats; le
cloisonnement sera réalisé de manière qu’au chargement des trémies aucun mélange de granulats ne
soit possible; en particulier, la largeur en tête des trémies devra être supérieure d’au moins 50
centimètres à celle du godet de l’engin de chargement.
Les différentes catégories de granulats seront entraînées par un tapis roulant ou par un distributeur
mécanique; le débit de chaque granulat sera réglé par une trappe en position fixe, dans le cas d’un pré
doseur à dosage volumétrique, et par une trappe à position variable définie automatiquement à partir
d’un appareil de pesage continu dans le cas d’un pré doseur à dosage pondéral.
Le débit des trémies à sable sera régularisé par vibration.
Les convoyeurs ou les distributeurs mécaniques seront asservis entre eux de telle sorte que le rapport
de leur vitesse reste constant et ne puisse être modifié accidentellement. Dans le cas du dosage
pondéral, le rapport des vitesses sera contrôlé électriquement et indiqué au pupitre de commande.
Les tapis pourront être débrayés séparément. Ils débiteront sur un tapis auxiliaire, dont le sens de
rotation pourra être inversé: une extrémité débouchera sur l’élévateur du sécheur et l’autre sur une aire
de contrôle aménagée à cet effet par l’Entrepreneur.
Un tapis annexe devra permettre la reprise des granulats sur cette aire de contrôle et leur chargement
sur camions.

4..10.4.4 Chauffage et déshydratation des granulats


La centrale doit disposer des moyens mécaniques appropriés pour que l’introduction des granulats
dans le sécheur ait lieu de manière uniforme, de manière à obtenir une température de sortie constante.
Le sécheur doit être capable de chauffer les granulats de façon à obtenir une teneur en eau limite de
0,5%.
La température des granulats à la sortie du sécheur sera comprise entre les limites suivantes:
- par temps chaud, 140° à 150° C
- par temps frais, 150° à 160° C.
377
Section V – Enoncé des travaux et services

Toutes précautions devront être prises pour que les températures maximales ne soient pas dépassées,
pour éviter tout risque de brûlage du bitume.
A cet effet, la centrale doit être munie d’un appareil de mesure placé de telle sorte qu’il indique la
température du granulat avant l’entrée dans le malaxeur.

4..10.4.5 Dépoussiérage
Le dépoussiérage sera assuré par un appareil associé au poste d’enrobage et fonctionnant en
permanence lors de la préparation du granulat.
Lorsque l’Ingénieur le prescrit, les poussières récupérées doivent pouvoir être réincorporées dans le
mélange de façon uniforme; sinon, elles sont évacuées par les soins de l’Entrepreneur.

4..10.4.6 Alimentation en granulats d’un malaxeur discontinu


La centrale sera équipée d’une balance sans ressort destinée à peser les granulats. A cette balance sera
suspendue une boite ou une trémie tampon intermédiaire.
La boite de pesée doit être assez grande pour contenir une quantité de granulats correspondant à une
gâchée entière, sans déborder. Elle sera supportée par des pivots et munie d’une porte étanche.
La balance doit permettre d’effectuer des pesées avec une précision telle que l’erreur relative sur le
poids de chaque granulat soit inférieure à 2%.

4..10.4.7 Alimentation en granulats d’un malaxeur continu


La centrale comporte un système d’alimentation continue monté sous la ou les trémies tampons de
stockage intermédiaires. La régulation du débit vers le malaxeur sera assurée :
- soit par dosage volumétrique au moyen d’un tapis alimenté par une trappe fixe dont l’ouverture
graduée permet le réglage des granulats et qui doit pouvoir être verrouillée en toute position.
La vitesse du tapis doit être asservie à la vitesse de rotation de la pompe à liant; le calibrage de
l’ouverture de la trappe s’effectue par pesée d’échantillons de granulats sortis de la trémie tam-
pon intermédiaire durant un temps donné;

- soit par dosage pondéral au moyen d’un tapis et d’une trappe mobile dont la position sera auto-
matiquement définie par un appareil de pesage continu.
Dans tous les cas, le débit sera contrôlé par un compte-tours inviolable qui commandera l’ouverture et
la fermeture des vannes de la pompe à liant pendant les opérations de contrôle et de réglage.
Un dispositif permettra de connaître à tout moment le niveau des granulats dans la trémie tampon, afin
de pouvoir arrêter le malaxeur en cas de niveau insuffisant.
Dans le cas d’une centrale pourvue d’un équipement de pesage continu, les dispositifs de sécurité
suivants seront mis en place:
- lorsque la bascule détectera une variation de pesée supérieure à 3 % du dosage théorique, une
alarme retentira avec enregistrement sur compteur;
- si l’anomalie de dosage persiste au-delà de 10 secondes, l’arrêt de la centrale devra se faire au-
tomatiquement, avec enregistrement sur compteur.
Par ailleurs, en cas d’une centrale de type continu, une centrale de criblage sera obligatoirement
installée en amont de la centrale de malaxage. Cette centrale de criblage alimentera exclusivement la
centrale de malaxage ; elle sera équipée avec des cribles correspondants aux granulométries qui

378
Section V – Enoncé des travaux et services

composent le mélange. L’objectif est d’avoir la garantie pendant l’exécution des travaux que les
granulométries des gravillons sont bien conformes en permanence à la formulation adoptée.

4..10.4.8 Préparation et emploi du filler


Le filler sera stocké en silos dont la capacité correspondra à la consommation de deux journées au
moins de fabrication et sa manutention se fera par vis et par pompes. La manutention par aéroglisseurs
est formellement interdite entre les silos et la centrale. Le doseur comportera un dispositif permettant
d’effectuer des prélèvements pour vérifier le dosage.
Dans le cas d’une centrale à malaxeur discontinu, le filler sera pesé dans une boîte ou une trémie
spéciale, au moyen d’une balance spéciale. Celle-ci devra permettre d’effectuer les pesées avec une
précision telle que l’erreur relative sur le poids du filler soit inférieure à 2%.
Dans le cas d’une centrale à malaxeur continu un dispositif réglable permettra d’ajouter le filler aux
granulats dans les proportions fixées.
Le mélange doit se faire à l’entrée dans le malaxeur à partir d’une trémie de stockage spéciale.
Si l’entraînement de la pompe doseuse est indépendant de la machinerie principale, l’installation sera
équipée d’un système d’alarme pour signaler tout arrêt accidentel de l’alimentation en filler.

4..10.4.9 Préparation et emploi du liant


Stockage et chauffage du liant

La centrale doit disposer de réservoirs pour le stockage du liant, d’une capacité, totale suffisante pour
assurer le fonctionnement continu de la centrale, et comportant une jauge préalablement étalonnée.
Les réservoirs de stockage comportent un dispositif permettant de chauffer le liant entre 149° et 163°,
en évitant toute surchauffe locale.
Un thermomètre protégé, d’une précision de 5° C, doit être placé à un endroit approprié de la conduite
d’alimentation en liant du malaxeur, de façon à indiquer la température du liant à l’entrée de cet
appareil.
4..10.4.10 Alimentation en liant du malaxeur

Cas d’une centrale à malaxeur discontinu

La centrale doit comporter un dispositif de dosage de l’alimentation en liant, soit en poids, soit en
volume, soit par la mesure d’un débit.
Si le dosage du liant est effectué en poids, la centrale doit être équipée d’une balance sans ressort,
munie d’un godet pouvant contenir une quantité de liant d’un poids au moins égal à 10% du poids du
granulat nécessaire à une gâchée.
La balance doit permettre d’effectuer les pesées avec une précision telle que l’erreur relative sur le
poids du liant soit inférieure à 1,5%.
Si le dosage est effectué en volume ou en débit moyen d’une pompe d’injection, l’équipement doit
comporter un dispositif permettant d’arrêter automatiquement la pompe lorsque la quantité voulue de
liant a été introduite dans le malaxeur et d’obtenir la même précision que dans le cas du dosage par
pesée.

Cas d’une centrale à malaxeur continu

379
Section V – Enoncé des travaux et services

La centrale doit comporter un dispositif d’alimentation continue dont le débit puisse être réglé avec
une précision de 1,5%.
La synchronisation de l’alimentation du malaxeur en granulats et en liant doit être assurée par un
dispositif d’asservissement entre les débits de granulats et de liant, réalisés soit par des systèmes
d’enclenchement mécanique soit par tout autre système efficace, agréé par l’Ingénieur.

4..10.4.11 Malaxage
La centrale doit être équipée d’un malaxeur capable de produire des enrobés homogènes.
Si la boîte du malaxeur n’est pas fermée, elle doit être pourvue d’un capot pour empêcher la perte de poussières
par dispersion.
Le malaxeur doit porter une plaque, apposée par le fabricant, indiquant sa capacité volumétrique en
fonction de la hauteur du remplissage et, en cas de malaxage continue, le débit d’agrégats par minute
pour le régime normal de l’installation.
La durée de malaxage des granulats et du filler avec le bitume doit être suffisante pour obtenir un
enrobage parfait, et la centrale doit être dotée de moyens efficaces permettant de régler les temps de
malaxage et de les maintenir constants.
Dans le cas d’un malaxage discontinu, il faut d’abord procéder, avant le malaxage humide avec le
liant, à un malaxage à sec, afin d’obtenir un mélange homogène des granulats et, éventuellement, du
filler.
La centrale doit être dotée de systèmes efficaces pour régler les temps, en fonction de la formule
suivante:

Durée du malaxage sec = Capacité du malaxeur en kg


Rendement du malaxeur en kg/seconde

La température des enrobés à la sortie du malaxeur sera fixée dans les limites suivantes:

Catégorie du Température usuelle Température


bitume pur de fabrication (°C) maximale (°C)
70/100 – 50/70 140 — 160 180
35/50 150 — 170 190
10/20 – 15/25 - 160 — 180 190
20/30

Le matériel de malaxage sera placé dans un endroit convenu par l’Ingénieur. La capacité de malaxage
du matériel devra suffire pour assurer le fonctionnement continu du finisseur à tout moment lors du
déroulement des travaux avec un minimum de 150 t/h. Le matériel sera approuvé par l’Ingénieur, et il
s’agira d’un matériel de dosage pondéral sauf approbation explicite donnée par écrit et autorisant
l’utilisation d’un matériel de malaxage continu.
Si l’essai de désenrobage indique qu’il faut prévoir un additif anti-désenrobage, alors le matériel sera
doté d’un distributeur de dosage automatique et précis, servant à injecter l’additif dans le bitume
immédiatement avant que celui-ci soit ajouté au mélange.
Avant le début du chantier, toutes les fois que le matériel est déplacé ou dérangé ou modifié
(remplacement de capteurs, de câbles etc.), ou bien à tous autres moments indiqués par l’Ingénieur, le

380
Section V – Enoncé des travaux et services

mécanisme de pesée, de mesure et d’enregistrement ainsi que les jauges de températures seront
vérifiées par un service compétent. L’Entrepreneur présentera alors dans les meilleurs délais à
l’Ingénieur, un certificat attestant cette vérification ainsi qu’une liste des dérives éventuelles, et
l’Ingénieur gardera ces certificats et liste. L’ensemble de l’installation sera maintenu en bon état de
fonctionnement, et l’Ingénieur aura le droit de l’inspecter à tout moment.
La centrale sera étalonnée par l’entreprise en présence du représentant de l’Ingénieur. L’étalonnage
sera vérifié au point de fonctionnement prévu pour la cadence nominale envisagée. C’est un point
d’arrêt.
Une vérification d’étalonnage sera effectuée 1 fois par semaine sur les trémies à dosage pondéral ou
contrôle pondéral et le doseur de filler. C’est un point d’arrêt.

4..10.4.12 Chargement et transport du Béton Bitumineux (BB)


Des dispositifs doivent être prévus à la sortie du malaxeur et toutes précautions prises pour limiter au
minimum la ségrégation au chargement des camions.
A défaut d’un autre dispositif agréé par l’Ingénieur pour les centrales continues, une trémie de
chargement ayant une capacité d’au moins dix minutes de fabrication des bétons bitumineux doit être
prévue à la sortie du malaxeur continu de la trappe de la trémie ne devra être ouverte qu’après
remplissage de cette dernière.
Le transport des enrobés de la centrale au chantier de mise en œuvre est effectué dans des véhicules à
bennes métalliques, qui avant chaque chargement doivent être nettoyées de tous corps étrangers. Le
nettoyage au gazole est interdit.
L’Entrepreneur doit disposer de camions en nombre suffisant pour évacuer normalement la production
du poste d’enrobage et alimenter régulièrement les chantiers d’épandage (point d’arrêt).
Chaque véhicule de transport doit être équipé d’une bâche appropriée, capable de protéger les enrobés
et d’éviter un refroidissement de plus de 10°C avant leur mise en œuvre, surtout en cas d’intempéries
ou de longues distances de transport. Les camions non bâchés ne seront pas autorisés à décharger
l’enrobé dans le finisseur ; le matériau sera évacué aux frais de l’Entrepreneur et non rémunéré.
4..10.4.13 Mise en œuvre du Béton Bitumineux (BB)
L’Entrepreneur devra procéder, si nécessaire, à un balayage et à un nettoyage préalable de la surface
de la couche de base.
La couche d’accrochage sera épandue au moins 2 heures avant la pose du BB.

Le béton bitumineux devra être répandu aux températures minimales figurant au tableau ci-après:

Température minimale de répandage


Classes de bitume
[°C]

10/20 - 15/25 145

20/30 140

35/50 130

50/70 125

381
Section V – Enoncé des travaux et services

70/100 120

Le béton bitumineux ne doit être répandu que lorsque l’état de la chaussée et les conditions
atmosphériques sont compatibles avec une bonne exécution des travaux et une bonne tenue ultérieure
du tapis.
La surface de la chaussée doit être sèche. Il ne doit y avoir ni pluie ni brouillard épais.
Toutefois, si le béton bitumineux parti de la centrale dans des conditions atmosphériques normales
arrive au chantier alors que ces conditions ont changé entre-temps, il doit être immédiatement répandu,
sauf si l’Ingénieur s’y oppose.
Le béton bitumineux sera mis en place au moyen d’une répandeuse mécanique automatique (finisseur),
à marches avant et arrière, capable de le répartir sans produire de ségrégation et en respectant
l’alignement, les profils et l’épaisseur fixés. Le finisseur doit être muni d’un dispositif d’arrosage,
d’un dispositif de vibration ou de damage et d’un dispositif de chauffage pour maintenir le béton
bitumineux à une température de répandage conforme au tableau précédent.
Le finisseur sera équipé d’un dispositif de contrôle et de correction automatique de l’uni de surface tel
que palpeur et système GPS.
Pour éviter des irrégularités du profil en long, la vitesse du finisseur doit être adaptée au rythme de la
fabrication et de l’arrivée du béton bitumineux et s’avérer autant que possible régulière. La vitesse
devra se situer entre 3 et 6 m/mn.
L’Entrepreneur doit éviter de vidanger complètement la trémie du finisseur entre le répandage de deux
chargements successifs; il doit également éviter l’accumulation d’enrobés refroidis dans la trémie du
finisseur et, le cas échéant, éliminer les enrobés refroidis avant la reprise du répandage.
L’approche des camions contre le finisseur doit se faire sans heurts, de manière à éviter toute
irrégularité dans le profil en long du tapis. La rotation des camions d’apport devra se faire hors
chantier et l’entreprise mettra en place une procédure et un dispositif permettant de débarrasser les
pneus des camions de toute matière pouvant salir le support ou polluer le BB.
L’Entrepreneur doit pouvoir disposer d’ouvriers qualifiés pour corriger, immédiatement après
l’épandage et avant de commencer le compactage, les petites irrégularités flagrantes comme les trous,
les rainures, etc., par des apports d’enrobé bitumineux frais soigneusement déposé à la pelle. Toute
autre intervention manuelle est interdite derrière le finisseur.
Au cas où, lors de la construction, de grosses irrégularités seraient constatées après le passage d’un
finisseur sans qu’on puisse les corriger par réglage de ce dernier, le finisseur sera arrêté et
l’Entrepreneur devra en fournir un autre.
L’épaisseur du tapis est réglée une fois pour toutes pour chaque section d’épandage et l’Entrepreneur
doit s’abstenir d’agir par la suite sur la commande de réglage de l’épaisseur, sauf en cas de nécessité,
d’ajustement du joint longitudinal.
Le réglage et le contrôle de l’épaisseur moyenne seront effectués sur des longueurs de bande
d’épandage correspondant à des groupes de trois camions successifs dont le poids d’enrobé bitumineux
transporté aura été déterminé par pesée; le contrôle portera en outre sur les quantités répandues par
kilomètre de bande, et par demi-journée de travail, compte tenu de la production de la centrale
d’enrobage.
Après accord de l’Ingénieur, le béton bitumineux sera mis en œuvre manuellement à l’aide de petits
outillages, sur les parties où il ne peut être répandu par l’épandeuse automotrice (surlargeurs,
intersections, embranchements, etc.) Toutes précautions doivent être prises dans ce cas pour que la
mise en place soit effectuée avant refroidissement des enrobés, en utilisant ceux-ci à une température
proche du maximum indiqué ci-dessus et en limitant au minimum la ségrégation.

382
Section V – Enoncé des travaux et services

4.10.4.14 Joints
Généralités

Les joints doivent être réalisés de façon à assurer la continuité du raccordement entre les couches
adjacentes. Les joints seront découpés de manière franche à l’aide d’une scie à enrobés.
Joints longitudinaux
L’Entrepreneur soumettra à l’agrément de l’Ingénieur le mode de réalisation des joints longitudinaux,
les largeurs des passes d’épandage et la position des joints longitudinaux.
L’épandage de la nouvelle couche est mené de façon à recouvrir légèrement le bord longitudinal de la
couche ancienne; le béton bitumineux en excès recouvrant la couche ancienne sera ensuite
soigneusement éliminé, sauf si les enrobés de la couche ancienne ne sont encore ni compactés ni
complètement durcis et refroidis.
Si, du côté de l’accotement, le bord de la couche d’enrobé bitumineux présente des irrégularités, il sera
coupé verticalement suivant une ligne parallèle à l’axe de la chaussée.
Joints transversaux
A chaque arrêt journalier, le béton bitumineux sera épandu sur un lit de sable ou du papier Kraft et sera
écrasé en biseau sur un minimum de 50 cm de façon à réaliser un joint bien à niveau avec la reprise du
lendemain. A la reprise, le lendemain, le biseau sera éliminé en totalité et le matériau évacué. Le joint
vertical de reprise sera badigeonné d’émulsion à la main.
Autres -joints
Pour l’établissement des joints au bord des trottoirs, des caniveaux ou d’autres revêtements adjacents,
les vides laissés après le passage de l’épandeuse seront comblés à la pelle à l’aide d’enrobé bitumineux
pour que ne subsiste aucune dénivellation après compactage.

4..10.4.15 Compactage du béton bitumineux


Matériel nécessaire
Le compactage sera obligatoirement réalisé par un atelier de compactage composé de compacteurs à
pneus ayant une charge par roue d’au moins 3 tonnes et de rouleaux lisses en tandem à jantes
métalliques de 6 à 8 tonnes.
Les rouleaux à pneus devront réaliser le compactage immédiatement derrière le finisseur; le cylindre
tandem assurera le surfaçage final.
Le collage des enrobés ne se produit pas sur les pneus lorsqu’ils sont chauds. Il faut cependant éviter
de les refroidir en arrosant ou en circulant sur des enrobés froids (vers l’arrière du chantier).
L’utilisation de produits pétroliers (gasoil, essence, pétrole) est interdite pour empêcher au mélange
d’adhérer aux roues ou au cylindre des engins de compactage.

Mode d’exécution du compactage


Le compactage est entrepris le plus tôt possible après l’épandage. Le compactage d’une bande
d’épandage posée à côté d’une bande déjà en place commence par le joint.
La vitesse des engins effectuant la finition du compactage doit être assez faible pour obtenir un bon
surfaçage, toutes précautions doivent être prises pour empêcher le mélange d’adhérer aux roues des

383
Section V – Enoncé des travaux et services

engins de compactage. On veillera à ce que le compacteur ne s’éloigne pas de plus de 50 m du


finisseur.
Ces engins doivent effectuer des passes assez longues, de façon à limiter le nombre d’arrêts;
l’inversion de marche doit être effectuée très progressivement pour éviter la formation de vagues;
l’embrayage des engins doit être en bon état. Le changement de sens sera décalé d’au moins un mètre à
chaque passe. La progression des engins de compactage doit être autant que possible continue et
conduite de façon qu’à toutes les parties du revêtement soit imprimée une compression sensiblement
égale.
On poursuivra le compactage jusqu’à ce que le cylindre lisse ne laisse plus aucune trace latérale sur
son passage.
Si l’Ingénieur a donné son accord, le compactage du béton bitumineux mis en œuvre manuellement
pourra se faire à l’aide d’un rouleau vibrant à main ou d’une dame vibrante d’un poids minimum de 15
kg, pour une surface maximum de 300 cm2.
Le long des bordures, caniveaux et ouvrages similaires, ainsi qu’à tous les endroits où les rouleaux ne
peuvent accéder, le compactage doit être effectué au moyen de dames vibrantes, en veillant tout
particulièrement à l’étanchéité des joints situés entre ces ouvrages et les enrobés.
Aucun trafic ne doit être autorisé sur le revêtement fini avant un refroidissement suffisant, le degré de
refroidissement étant laissé à l’appréciation de l’Ingénieur.
La compacité en place devra être de 100% de la compacité LCPC de référence résultant de l’étude de
formulation.

4..10.5 CONTRÔLES GÉOTECHNIQUES À LA CHARGE DE L’ENTREPRENEUR


Les essais suivants sont à la charge de l’Entrepreneur dans le cadre du contrôle interne.
- Propreté : 1 essai toutes les 500 tonnes de BB (et au moins 1 par
journée de production) ;
- Granulométrie : 1 essai toutes les 250 tonnes de BB (au moins 2 par
journée de production) ;
- Los Angeles : 1 essai toutes les 2 semaines de production ;
- Aplatissement : 1 essai toutes les 500 tonnes de BB (et au moins 1 par
journée de production) ;
- Pénétrabilité : 1 essai toutes les 25 tonnes de liant ;
- Point de ramollissement : 1 essai toutes les 25 tonnes de liant ;
- Température : 1 essai toutes les 25 tonnes de BB ;
- Teneur en liant : 1 essai toutes les 250 tonnes de BB (au moins 2
par journée de production) ;
- Compacité par carottage : 1 essai pour 200 mètres ;
- Épaisseur : 1 essai tous les 200 mètres ;
- Déflexions : 1 essai tous les 25 mètres, en quinconce, selon la norme
NF P 98-200-2 de novembre 1992 : D90 inférieure à 50/100 (essieu de 13 t à roues jumelées
prouvé par pesée à la bascule).
L’Entrepreneur remettra en temps réel les essais du contrôle interne à l’Ingénieur.
L’Ingénieur peut assister à tous les essais du contrôle interne.
Les essais réalisés en vue d’une réception seront effectués contradictoirement par l’Entrepreneur et
l’Ingénieur sur la base du dossier du contrôle interne fourni par l’Entrepreneur, à l’aide d’essais de
contrôle au gré de l’Ingénieur.
L’essai de déflexion est fait obligatoirement en présence de l’Ingénieur.
384
Section V – Enoncé des travaux et services

Si les valeurs requises ne sont pas atteintes, l’Ingénieur pourra prescrire, aux frais de l’Entrepreneur,
une reprise complète du revêtement ou proposer au Maître d’Ouvrage les sanctions financières
présentées ci-après.

NATURE DE RESULTATS TOLERENCES SANCTIONS AU DELA DE LA


L’ESSAI REQUIS POUR TOLERANCE
LA RECEPTION
Granularité à Pourcentage 2% pour chaque Arrêt de la centrale d’enrobage
l’entrée du conforme à la granulat, tout en jusqu’au nouveau réglage et
malaxeur (ne composition restant dans le Pénalité de 2% sur le prix de
concerne pas les agréée fuseau de fourniture et mise en œuvre d’enrobés
fines - < 0,08 mm) spécifications par 0.1% d’écart appliqué à la surface
(article D10-2) mise en œuvre entre deux.

Teneur en eau des Teneur en eau NEANT Arrêt de la centrale d’enrobage


granulats à l’entrée 0.5% jusqu’au nouveau réglage.
du malaxeur
Teneur moyenne en Teneur théorique 2% en valeur Arrêt de la centrale d’enrobage
liant de la composition relative jusqu’au nouveau réglage et
agréée Pénalité de 2% sur le prix de
fourniture et mise en œuvre d’enrobés
par 0.1% en valeur absolue d’écart
appliqué à la surface mise en œuvre
entre deux prélèvements.
Température 150 à 160°C NEANT Arrêt de la centrale d’enrobage
d’introduction du jusqu’au nouveau réglage.
bitume au niveau
du malaxeur
Température 145 à 165°C NEANT Arrêt de la centrale d’enrobage
d’enrobage jusqu’au nouveau réglage.

Teneur en fines Teneur en fine 10% en valeur Pénalité de 2% sur le prix de


conforme à la relative de la teneur fourniture et mise en œuvre d’enrobés
formule agréée théorique par 0.3% d’écart appliqué à la surface
mise en œuvre entre deux
prélèvements.
Température Supérieure à +10% en cas de vent En cas de non-respect de ces
derrière le finisseur 130°C ou de pluie paramètres, refus systématique et
reprise obligatoire.
Surfaçage Pas de flaches 2 mm Entre 2 mm et 10 mm : pénalité de
sous la règle de 20% sur le prix de fourniture et de
3m en long et en mise en œuvre des enrobés appliqué
travers sur 10m2.
Compacité in situ 0 Au gamma densimètre tous les 25
mètres et sur les carottes (tous les 200
100% de la compacité LCPC de référence de l’étude
mètres).
< 98% : refus, entre 98% et 100% :
Pénalité de 20 % sur le prix de béton
bitumineux.

Contrôle Épaisseur prévue Sur la moyenne : 0 Pénalité de 20 % sur le prix de


385
Section V – Enoncé des travaux et services

d’épaisseur au projet Par mesure : fourniture et mise en œuvre d’enrobés


-0,5cm maxi (avec pour les sous épaisseurs comprises
une tolérance de 2 entre 0,2 cm et 0,5 cm pour les
mm) moyennes inférieures à l’épaisseur
exigée, appliquée à la surface mise en
œuvre entre deux prélèvements.

4..10.7 RÉCEPTION TOPOGRAPHIQUE - TOLÉRANCES


L’épaisseur moyenne de la couche de roulement mesurée par tronçon de 1000 m supérieure ou égale à
5 cm. Une mesure sera effectuée tous les 50 m.
La tolérance (en moins) sur l’épaisseur ponctuelle de la couche de roulement sera limitée à moins cinq
mm (-5 mm).
Le plan de surface de la couche, après exécution, devra être conforme au projet d’exécution en tout
point, avec une tolérance de plus 10 mm ou moins cinq (5) mm par rapport aux cotes théoriques.
La tolérance par rapport à la largeur théorique est de +5 cm. Aucune tolérance en moins ne sera
admise.
Les essais réalisés en vue d’une réception seront effectués contradictoirement par l’Entrepreneur et
l’Ingénieur sur la base du dossier du contrôle interne fourni par l’Entrepreneur, à l’aide de levés sur
des profils intermédiaires (au moins 1 tous les 50 ml), et de carottes tous les 500 m en des endroits
choisis par l’Ingénieur.
Si les tolérances ne sont pas respectées sur un tronçon donné, l’Ingénieur peut demander la
reconstruction de la couche de roulement (sur toute la largeur) ou proposer au Maître d’Ouvrage une
sanction financière d’au moins 25% du prix de la couche de roulement du tronçon considéré.

4.10.8 MESURES DE L’UNI


Avant la réception provisoire de la route, une campagne de mesure de l’uni sera réalisée aux frais de
l’Entrepreneur et suivant les instructions de l’Ingénieur.
Cette campagne qui fait partie intégrante de la réception provisoire de la route sera faite par la mesure
de l’indice de Rugosité (IRI). Cette mesure contractuelle de l’IRI sera menée, suivant les prescriptions
du guide technique « contrôle de l’uni longitudinal des travaux sur chaussées – LCPC », par un
laboratoire spécialisé disposant du matériel nécessaire.
L’IRI devra être inférieur à 3 m/km.
4.11 - PAVES

4.11.1 MATÉRIAUX
4.11.1.1 Domaines de réalisation

Les pavés en béton sont prévus pour la réalisation des trottoirs dans les traversées d’agglomérations.

4.11.1.2 Spécifications

Critère d'acceptabilité Spécifications


Composants

386
Section V – Enoncé des travaux et services

- sables NF EN 18-545

- granulats NF EN 18-545

- stockage des matériaux NF EN 18-545

- eau de gâchage NF EN 18-545

- ciment NF EN 197-1

- moules en fonte graphite lamellaire tolérance de dimensions 0,5 mm

Fabrication des pavés

- fabrication NFP 98 303

tolérance épaisseur ± 3 mm

tolérance autre dimensions ± 2 mm

- aspect et structure pas de fissuration déformation,


épaufrures. Arêtes nettes et
régulières. Pas d'hétérogénéité.

95/100 de la masse volumique


moyenne des éprouvettes
- masse volumique d'étude, jamais < 2,2T/m3

4 M Pa

25 mm
- résistance à la rupture par fendage NFP 98 303 1400 KN
- résistance à l'abrasion NFP 98 303

- résistance à la rupture à la compression à 28


jours

4.11.1.3 Descriptions

Les pavés de type autobloquant sont des pavés en béton. Les pavés seront des dalles en béton compact,
de 6 cm ou 10 cm d'épaisseur :
● autobloquants : du type emboîtement et épaulement. Cette forme permet de créer, après mise en
place, une liaison verticale et horizontale entre les éléments du pavage ainsi constitué.
Des pavés spéciaux (demi-pavés ou fractions de pavés dans le sens de la longueur) seront également
fabriqués.
Les pavés de 6 cm seront destinés aux trottoirs tandis que ceux de 10 cm seront mis dans les zones
franchissables par des véhicules.

387
Section V – Enoncé des travaux et services

4.11.2 MISE EN ŒUVRE


L'ensemble des travaux et prestations dues par l’Entrepreneur au titre du présent marché comprend :
− les études de formulation de béton et les essais sur les constituants qui pourraient être de-
mandés par le Maître d'Œuvre ou son représentant ;
− les travaux d'installation provisoire ou définitive des aires ou magasins nécessaires au sto-
ckage des matériaux (granulats, ciment…), d'installation des aires ou des ateliers de préfa-
brication, d'équipement en matériel conforme qualitativement et quantitativement, d'ali-
mentation en eau et en énergie ;
− la préfabrication et la fourniture des éléments proprement dits, comprenant :
● la fabrication du béton ;
● le moulage des éléments par compression et vibration ;
● le démoulage et les différentes opérations de conservation ;
● le conditionnement des pavés en vue de leur transport sur le site ;
− les travaux d'installation des aires provisoires ou définitives de stockage et de conservation
des éléments ;
− toutes prestations propres à assurer et à maintenir les qualités exigés pendant la fabrication,
le durcissement, les manutentions.

4.11.2.1 Préparation

Les sables seront conformes aux spécifications décrites au chapitre 5 : sables pour mortier et béton, les
granulats seront conformes aux spécifications du chapitre 5 : granulats pour béton.
Les pavés seront fabriqués dans des moules en fonte graphique lamellaire. L’Entrepreneur fournira à
toute requête de l’Ingénieur le certificat d'origine correspondant. L’Entrepreneur ne peut utiliser des
moules n'ayant pas reçu l'agrément de l’Ingénieur.
L’Entrepreneur devra être équipé d'un nombre de moules suffisant pour faire face aux cadences de
fabrication nécessitées par les délais prévus à son marché ou les délais de mise à disposition à
l'Entrepreneur chargée des travaux de pose qui lui seront notifiés par l’Ingénieur. Les tolérances
dimensionnelles des moules avec les dimensions du modèle du pavé seront au plus de 0,5 mm. Les
moules présentant des déformations ou de l'usure après un certain nombre de rotations entraînant des
écarts dimensionnels hors tolérances devront être mis hors service.

4.11.2.2 Exécution des travaux

⮚ Fabrication et marquage des pavés

Le béton devra être mis en place dans les moules au plus tard une (1) heure après avoir été
confectionné.
Il sera énergiquement serré à l'aide de tables vibrantes. L'emploi de vibreurs dans les moules est
interdit.
388
Section V – Enoncé des travaux et services

Les pavés seront conservés sous abri et ne seront soumis à aucune manipulation ni aucun chargement
pendant 20 heures au minimum, afin d'assurer une prise et un durcissement corrects. Lorsque
l'hygrométrie relative est particulièrement faible, il pourra s'avérer nécessaire durant les 20 premières
heures de prévoir des dispositions pour éviter la dessiccation prématurée des pavés.
Aucun empilement de pavés ne pourra en particulier être effectué avant 20 heures ou avant un délai
fixé par l’Ingénieur.
Pendant les (14) premiers jours de conservation, l’Entrepreneur est tenu de respecter les règles
impératives suivantes :
− marquage et identification des pavés en fin de durcissement et au moment du premier sto-
ckage ;
− interdiction de manipuler et d'effectuer des reprises des pavés avec changement d'emplace-
ment dans les 10 premiers jours de stockage. A cet effet, l’Entrepreneur prendra toutes les
dispositions nécessaires en ce qui concerne l'organisation des accès, des surfaces et des éta-
gements de ses aires de conservation ;
− conservation dans un endroit parfaitement protégé du soleil et arrosage régulier pendant les
10 premiers jours ;
− interdiction de mise à disposition des pavés sur le site d'emploi (et pour autant que les spé-
cifications en matière de résistance soient respectées) avant que les pavés aient
28 jours.

L’Entrepreneur est tenu de mettre en place des procédures permettant d'une part de suivre
journellement sa production de béton et de pavés, d'autres part d'identifier les lots de pavés produits
journellement. Pour ce faire :
− il tiendra journellement un registre ou figureront, avec mention des dates, les indications
minimales suivantes :
- les quantités partielles et cumulées de béton produit et le nombre de pavés fabri-
qués ;
- les prélèvements de béton du contrôle journalier destinés aux essais de résistance en
compression, avec les résultats correspondants ;
- les prélèvements des séries de pavés destinés aux essais sur les pavés, avec les ré -
sultats correspondants ;
- il marquera de manière indélébile la date du jour de fabrication sur les cinq (5) pre -
miers pavés du lot formé par la production du jour considéré ;
- il stockera les lots journaliers de pavés suivant un rangement ordonné et chronolo-
gique, de façon à retrouver aisément les pavés d'un lot déterminé.
L’Entrepreneur est tenu de communiquer son registre à l’Ingénieur à toute demande de ces derniers et
de tenir compte de leurs remarques relatives à sa tenue.
L’Ingénieur peut demander à l’Entrepreneur de modifier les dispositions qu'il aura prises en matière de
marquage et de rangement des pavés s'ils estiment qu'elles ne sont pas satisfaisantes.
Après approvisionnement sur le site d'emploi, les possibilités d'identification et de repérage des lots de
pavés doivent être maintenues intactes.
Le manquement par l’Entrepreneur de ses obligations de mise en place de procédures agréées par
l'Ingénieur et relatives à l'identification des pavés pourra conduire au refus de réception technique
partielle ou totale de la production.

389
Section V – Enoncé des travaux et services

⮚ Contrôle, sanctions en cas de non-conformité

Le rythme des essais pratiques au niveau de la fabrication des pavés sera le suivant :
− fabrication : 1 essai / jour sur 3 pavés

− masse volumique : 1 essai / jour sur 3 pavés

− rupture par fendage : 1 par semaine sur 3 pavés

− abrasion : 1 par semaine

− compression à 28 jours : 1 par jour

L’Entrepreneur remet en temps réel à l’Ingénieur les résultats du contrôle interne, à des fins de
réalisation de contrôle aléatoires au gré de l’Ingénieur.
Chaque prélèvement portera sur une série de trois (3) pavés confectionnés le même jour, à la date dn.
Une même opération de contrôle peut porter sur plusieurs séries, correspondant à des dates d(n-1), dn,
d(n+1)…

Une série de la date dn sera considérée comme représentative d'un lot de pavés produits entre 2 dates
d1 et d2 définies façon suivante :
- d1 = milieu de la période entre les dates d(n-1) et dn
- d2 = milieu de la période entre les dates dn et d(n+1)
d(n-1), d(n+1) étant les dates de confection des 2 séries également contrôlées, encadrant la date
de la série considérée.

⮚ Applications et tolérances

Dans le cas où la valeur de la charge de rupture en compression simple est inférieure à 1200 kN, le lot
incriminé sera éliminé, quelles que soient les valeurs obtenues par ailleurs pour les résistances du
béton des éprouvettes témoins.
Dans le cas où la valeur de la charge de rupture en compression simple est comprise entre 1200 et
1400 kN, le lot considéré sera accepté sous réserve d'une réfaction sur le prix de fourniture et pose des
pavés de ce lot. La réfaction sera calculée sur la base de 1 % par 20 points de différence entre la
spécification de 1400 kN et la valeur obtenue, avec arrondi au demi pour cent supérieur.

⮚ Pose des pavés autobloquants

− Lit de pose en sable


Après réception de la couche de base, l’Entrepreneur pourra procéder sur les sections concernées à
l'exécution du lit de pose en sable des pavés en béton, à l'aide d'un sable pour mortier.
Le lit de pose des pavés sera nivelé et préalablement dressé à la règle de la même manière que l'on tire
une chape en béton en se souciant des pentes pour l'évacuation des eaux. Un lit de pose réglé avec soin
facilite la pose des pavés et évite notamment d'éventuels défauts de planéité du revêtement final.
L'épaisseur finale du lit de pose après compactage sera de trois (3) centimètres. Elle sera aussi
uniforme que possible sous peine de risques de tassements différentiels, à craindre notamment en cas
de sur-épaisseur, ou de poinçonnement en cas de sous-épaisseur.
390
Section V – Enoncé des travaux et services

Pour ne pas détruire la planéité du lit de pose toute circulation y sera interdite.
Il est précisé que le pavage descend au compactage. Il est donc recommandé de réserver une garde de
compactage de 0,5 à 1 cm maximum au moment du réglage du lit de pose, valeur qui pourra être
modifiée après réalisation de planches d'essais.
La fréquence des contrôles d'épaisseurs est la suivante :
⮚ Trois (3) points (bords et axe) tous les cinq (5) mètres linéaires de chaussée. Les épaisseurs seront
mesurées sous une planche de quarante (40) centimètres par quinze (15) cm, posée à plat sur la
couche finie. La tolérance sera de plus ou moins (± 1 cm).
Chaque fois que les qualités exigées ne seront pas atteintes ou que les tolérances d'épaisseur seront
dépassées, l’Entrepreneur sera tenu de procéder à toutes opérations utiles pour remédier à ces
défaillances (enlèvement du pavage, apport, enlèvement ou remplacement des matériaux, remise en
œuvre, etc…).
Pose des pavés
La pose s'effectuera à joints serrés, un joint de 4 mm étant laissé entre chaque pavé. Certains types de
pavés munis d'écarteurs permettront de réaliser des joints de largeur régulière.
L'emboîtement nécessitera :
- 5 dalles dans le sens de la largeur soit : 5 x (0,20 + 0,004) = 1,02 m
- et 4 dalles dans le sens de la longueur soit : 4 x (0,25 + 0,004) = 1,02 m

La mise en œuvre s'effectuera en progressant en diagonale. L'ouvrier poseur étant tourné face à
l'avancement du pavage, c'est à dire le poseur étant placé sur le travail déjà réalisé.
Un soin particulier sera porté au calage des rives en raison de la moins bonne diffusion horizontale en
ces points, des efforts transmis verticalement et de la présence d'efforts horizontaux important dus aux
charges roulantes. Cette butée sera obtenue par la réalisation en rives du pavage de longrines en béton
armé 20 cm x 30 cm.
La liaison avec les rives se fera soit en utilisant des pavés spéciaux prévus à cet effet, soit en coupant
des pavés en rives, sans toutefois avoir des éléments inférieurs à un demi-pavé. Pour le raccordement
avec les divers ouvrages existants ou à construire, regards de visite, caniveau, bâtiments, les
dimensions des joints et leur nature devront être semblables à celles des autres joints entre pavés.
Le colmatage des joints au sable 0/3, du même type que celui utilisé pour le lit de sable ne sera réalisé
qu'après avoir contrôlé le dressage parfait du pavage. L'utilisation d'un mortier de scellement étant
proscrite.
Sa bonne pénétration dans les joints sera assurée par arrosage et balayage à refus. L'utilisation d'un
matériel de compactage dynamique tel que dame ou cylindre, avec semelle ou jante caoutchoutée est
obligatoire.
Un compactage adapté aux produits sera effectué pour assurer la mise en place des pavés et serrer les
joints. Un cylindre vibrant de dix (10) tonnes minimum sera utilisé. Après passage du compacteur,
dont le nombre de passes sera défini en accord avec l’Ingénieur, les joints seront à nouveau bouchés au
sable et la planéité constamment vérifiée. Tout caillou susceptible, sous compactage, de briser les
arêtes des pavés doit être éliminé avant compactage.
Contrôles de réception
Les tolérances par rapport aux côtes du projet seront :
- en nivellement : plus ou moins un centimetre (± 1 cm)
- en plan: plus ou moins cinq centimetres (± 5 cm)

391
Section V – Enoncé des travaux et services

Le contrôle de l'état du pavage sera effectué au moyen de règles de trois mètres (3 m) disposées dans le
sens transversal ou horizontal.
En désignant ''T'' la dénivellation constatée sous les règles ainsi disposées :
-Si ''T'' est inférieur à cinq (5 mm) millimètres, la dénivellation sera considérée comme acceptable ;
-Si ''T'' est compris entre cinq (5) et dix (10) millimètres, il sera appliqué une pénalité égale à 2 x
(T - 5) pour cent sur le prix de fourniture et pose des pavés sur la section intéressée (T exprimé
en millimètres) ;
-Si ''T'' est supérieur à dix (10) millimètres, l’Entrepreneur sera tenu de procéder à ses frais à la re-
mise en place du pavage dans la zone intéressée.

392
Section V – Enoncé des travaux et services

4.12 – PLAN D’ASSURANCE QUALITÉ (PAQ) POUR LES TRAVAUX DE CHAUSSÉE

4.12.1 GÉNÉRALITÉS
L'Entrepreneur intégrera dans son Plan d’Assurance Qualité (PAQ) les mesures nécessaires permettant
d’assurer une mise en œuvre conforme aux exigences des Spécifications Techniques. Le PAQ devra
notamment comporter en détail les mesures associées :
− à la caractérisation des matériaux de chaussées ;

− aux essais en laboratoire d’amélioration des latérites ;

− à la détermination des teneurs en ciment par emprunt ;

− à la délimitation des zones exploitables pour chaque emprunt ;

− aux mesures de contrôle des résistances sur chantier ;

− à l’appréciation de la teneur en eau en chantier avant l’ajout du ciment dans le cas de traitement in
situ ;
− à l’homogénéité de l’épandage du ciment lors de la mise en place ;

− à la mise en œuvre des différentes couches de chaussée et de revêtement, et en particulier la couche


de fondation en latérite ciment, la couche de base en grave bitume et le revêtement en BBME.

4..12.2 POINTS D’ARRÊT

La liste des points d’arrêt est donnée ci-dessous ainsi que les délais de préavis de l’Ingénieur.
Le délai de préavis démarre à la fourniture effective à l’Ingénieur des résultats du contrôle interne de
l’Entrepreneur.
Cette liste sera mise à jour à l’occasion de l’élaboration du PAQ de l’Entrepreneur.

Phase des travaux/ délais de Point d’arrêt (délai de préavis de l’Ingénieur, hors délai
préavis supplémentaire pour les week-end et jours fériés)
Extraction des graveleux Soumission de l’étude d’exécution de l’emprunt (40 j avant le début
latéritiques des travaux correspondants, (délai de réponse de l’Ingénieur : 21 j) ;
Analyse des tas gerbés (7 j)
Étude de performance de la Soumission de l’étude 40 j avant le début des travaux correspondants,
latérite ciment ; (délai de réponse de l’Ingénieur : 21 j)
Choix du ciment et du dosage
Étude de formulation de la Soumission de l’étude 40 j avant le début des travaux correspondants,
grave bitume (délai de réponse de l’Ingénieur : 21 j)
Étude de formulation du béton Soumission de l’étude 40 j avant le début des travaux correspondants,
bitumineux (délai de réponse de l’Ingénieur : 21 j)
Réalisation des planches Soumission du dossier de réalisation des planches d’essai (48 h)
d’essais de la fondation
393
Section V – Enoncé des travaux et services

Réalisation de la fondation Réception géotechnique : qualité des matériaux, compactage (24 h)


Réalisation de la fondation Réception topographique (24 h)
Fabrication de la couche de Soumission du dossier d’agrément du matériel de malaxage, du mode
fondation en latérite ciment de répandage du ciment et du mode de modification de la teneur en
eau, 60 j avant le début des travaux correspondants, (délai de réponse
de l’Ingénieur : 21 j)
Compactage de la couche de Soumission du dossier d’agrément du matériel de compactage, 60 j
base en grave bitume avant le début des travaux correspondants, (délai de réponse de
l’Ingénieur : 21 j)
Réalisation des planches Soumission du dossier de réalisation des planches d’essai pour
d’essais la couche de base agrément des modalités de mise en œuvre (72 h)
Réalisation de la couche de Réception géotechnique : épaisseurs, compactage (24 h)
base
Réalisation de la couche de Réception topographique (24 h)
base
Commande des bitumes et Soumission du dossier d’agrément des produits, 60 j avant le début
produits bitumineux pour des travaux correspondants, (délai de réponse de l’Ingénieur : 21 j)
l’imprégnation, l’enduit
superficiel et le béton
bitumineux
Commande des granulats pour Soumission du dossier d’agrément des produits (60 j avant le début
enduits et béton bitumineux des travaux correspondants, délai de réponse de l’Ingénieur : 21 j)
Mise en œuvre de Soumission du dossier d’agrément du matériel de répandage (nombre
l’imprégnation et qualité, 60 j avant le début des travaux correspondants, (délai de
réponse de l’Ingénieur : 21 j)
Mise en œuvre de Vérification des dosages (immédiat)
l’imprégnation
Mise en œuvre de la couche Vérification des dosages (immédiat)
d’accrochage
Mise en œuvre de l’enduit Soumission du dossier d’agrément du matériel de répandage et de
superficiel compactage (nombre et qualité, 60 j avant le début des travaux
correspondants, (délai de réponse de l’Ingénieur : 21 j)
Mise en œuvre de l’enduit Vérification des dosages (immédiat)
superficiel
Fabrication du béton Soumission du dossier de la centrale d’enrobés : 60 j avant le début
bitumineux des travaux correspondants, (délai de réponse de l’Ingénieur : 21 j) ;
Essais de convenance (15 j)
Fabrication du BB Vérification hebdomadaire de l’étalonnage des trémies à doseur
pondéral ou à contrôle pondéral
Transport du BB Nombre de camions de transport du BB au chantier
Fabrication de la grave bitume Soumission du dossier de la centrale d’enrobés : 60 j avant le début
des travaux correspondants, (délai de réponse de l’Ingénieur : 21 j) ;
Essais de convenance (15 j)

394
Section V – Enoncé des travaux et services

Fabrication de la grave bitume Vérification hebdomadaire de l’étalonnage des trémies à doseur


pondéral ou à contrôle pondéral
Transport de la grave bitume Nombre de camions de transport de la GB au chantier
Mise en œuvre du béton Soumission du dossier d’agrément du matériel de répandage et de
bitumineux et de la GB compactage (nombre et qualité, 60 j avant le début des travaux
correspondants, (délai de réponse de l’Ingénieur : 21 j)
Mise en œuvre du béton Réception géotechnique : carottage, compactage (24 h), déflexion,
bitumineux et de la GB IRI (pour BB)

4.12. 3 PROCÉDURES D’EXÉCUTION


4.12.3.1 Liste des procédures d’exécution des travaux de chaussée
Les procédures d'exécution exigées sont au minimum les suivantes :
- Exploitation et remise en état des emprunts ;
- Étude de caractérisation des matériaux ;
- Étude de performance de la latérite améliorée au ciment ;
- Réalisation de la couche de fondation ;
- Fabrication de la couche de base ;
- Mise en œuvre de la couche de base ;
- Mise en œuvre de l’imprégnation ;
- Mise en œuvre de l’enduit superficiel ;
- Fabrication du béton bitumineux et de la GB ;
- Mise en œuvre du béton bitumineux et de la GB ;
- Etc.

Cette liste est complétée dans la cadre de la fourniture et de l’exécution du PAQ de l’Entrepreneur.

4..12.3.2 Documents annexés aux procédures d’exécution

Les documents annexés aux procédures comprennent en outre au moins les documents suivants :
- Le dossier d’exploitation des emprunts ;
- Les plans de la signalisation provisoire.

395
Section V – Enoncé des travaux et services

CHAPITRE 5 OUVRAGES HYDRAULIQUES ET D’ASSAINISSEMENT

396
Section V – Enoncé des travaux et services

5.1- PROVENANCE ET QUALITÉ DES MATÉRIAUX

5.1.1 COMPOSITION ET MATERIAUX POUR BETON D’OUVRAGES


HYDRAULIQUES
Les différents bétons sont désignés symboliquement par une lettre suivie d’un nombre de trois
chiffres. La lettre désigne la catégorie, Q signifiant béton de qualité et C béton courant. Le
nombre désigne le poids minimal (exprimé en kilogrammes) de ciment que doit contenir un
mètre cube de béton. Le volume considéré étant celui occupé après mise en œuvre.
5..1.1.1 Composition des bétons
a) Provenance
L’étude de la composition des bétons incombe à l’Entrepreneur. Elle porte sur le calcul
du dosage théorique des ciments, sables et granulats, ainsi que de la quantité d’eau de
gâchage.
L’Entrepreneur soumet à l’approbation de l’Ingénieur, les résultats de son étude de
composition, vingt et un (21) jours avant la date prévue pour la mise en œuvre.
b) Qualité et fabrication
Le tableau ci-après indique les caractéristiques requises pour chacun des bétons, en regard de la
destination :
Résistance Affaissement au
Type Destination (1)
Cône ABRAMS
Béton de propreté sous toutes les pas de valeur pas de valeur
C150
surfaces en contact avec le sol exigée exigée

Béton maigre, béton d’enrobage,


lit de pose des éléments pas de valeur pas de valeur
C250
préfabriqués, exigée exigée
béton cyclopéen

Éléments préfabriqués pour les


descentes d’eau, filets d’eau, fossés
Q350 > 225 / > 290 <3 cm
revêtus, dallettes et bordures ou
bétons coulés sur place

Béton armé pour ouvrages de tête, > 240 / > compris entre 2,5 et
Q350
Infrastructure de ponts 310 4 cm

Béton armé pour superstructure de


Q400 > 270 / >350 <3 cm
ponts et pour buses préfabriquées

(1) Résistance moyenne en compression en bars à 28 jours sur éprouvette


cylindrique 16 x 32.

L’installation de fabrication est soumise à l’agrément de l’Ingénieur. L’utilisation d’une


bétonnière sur les lieux du chantier est obligatoire.
L’Ingénieur dispose, sur le chantier, d’un matériel de pesage permettant le dosage du ciment et
des granulats. La bétonnière est pourvue d’un appareillage permettant une lecture précise de la
quantité d’eau ajoutée. L’estimation du dosage réel en eau, calculé par rapport au dosage

397
Section V – Enoncé des travaux et services

théorique, en tenant compte de l’humidité des granulats, est soumise à l’approbation de


l’Ingénieur avant chaque confection des bétons Q350 et Q400.
La fabrication de gâchées sèches en vue d’une addition ultérieure d’eau est interdite.
Le temps de malaxage, compté après l’introduction de tous les constituants, n’est pas inférieur à
une minute.

c) Contrôle des bétons

❑ Q350 et Q400 coulés sur place

Il est confectionné 6 éprouvettes cylindriques ou 6 cubes de 20 cm de côté suivant les


instructions de l’Ingénieur.
Il est prélevé un cône ASTM par tranche de 20 m3 de béton ou suivant les instructions de
l’Ingénieur.

❑ Bétons préfabriqués (béton Q350)

Avant toute mise en œuvre, l’Entrepreneur soumet pour agrément, les modèles des différentes
pièces de béton qu’il compte réaliser en préfabriqué. De plus, en cours de préfabrication, 6
éprouvettes cylindriques ou 6 cubes seront confectionnés et un cône ASTM sera prélevé par
tranche de 20 m3 de béton.
Si l’Entrepreneur met en œuvre des éléments préfabriqués par un fournisseur tiers, ces éléments
doivent être préalablement agréés par l’Ingénieur.

5.1.2 LIANTS HYDRAULIQUES


La fourniture des liants hydrauliques est à la charge de l’Entreprise. Ils doivent satisfaire aux
prescriptions de la norme NF P 15-301.

❒ Nature et qualité
Les ciments devront satisfaire respectivement aux normes en vigueur ou aux circulaires ministérielles
d’agrément ou d’emploi.
Le ciment à utiliser est du Ciment Portland Artificiel (CPA) 45 ou 45R pour les bétons armés, les
mortiers et les micro-bétons. Tout autre type de ciment doit être préalablement soumis à l’agrément de
l’Ingénieur, qui peut demander à l’Entrepreneur les résultats de l’autocontrôle de l’usine de
production.
Lorsque les travaux de bétonnage se font en présence d’eaux chargées de sulfates, le ciment à utiliser
doit être de la classe « ES », c'est-à-dire « eaux à haute teneur en sulfate ».
Le ciment doit satisfaire aux conditions suivantes :

● vitesse de prise (NF P 15-431) : le début de prise à 20° C doit être supérieur à 1 h 30 mn ;

● expansion à chaud et à froid (NF P 15-432) : l’expansion à chaud et à froid doit être inférieure à
10 mm ;

● retrait (NF P 15-433) : le retrait à 28 jours d’âge doit être inférieur à 800 micromètres par mètre ;

398
Section V – Enoncé des travaux et services

● classe de résistance (NF P 15-451) : les résistances à 7 jours et 28 jours d’âge doivent respective-
ment être supérieures à 17,5 MPa et être comprise entre 35 et 55 MPa ;

● essais chimiques (NF P 15-461) : les teneurs en anhydride sulfurique (SO3), en magnésie (MgO) et
en chlore doivent être respectivement inférieures à 4 % et 0,05 %.

❒ Circuits de distribution

L’Entrepreneur doit s’assurer que l’ensemble des opérations de transport et de stockage des ciments,
depuis le lieu de distribution jusqu’à l’introduction dans le malaxeur à béton, est conçu de manière à
éviter tout risque d’atteinte à la qualité des liants, notamment par :

● le mélange entre ciments de nature, de classe ou de qualités différentes ;

● la pollution du ciment, notamment durant son transport ;

● une erreur d’identification du produit.

Les conclusions de ces vérifications seront présentées par écrit à l’Ingénieur.

❒ Mode de livraison
Les ciments pour béton et mortier sont livrés en sacs de cinquante (50) kilogrammes, faits de papier
renforcé et imperméable (emballage six feuilles). L’Entrepreneur s’engage à tenir à la disposition de
l’Ingénieur, sur le chantier, une bascule permettant de peser les sacs de ciment approvisionné avec une
précision de 0,5 kilogramme. L’Entrepreneur est tenu de fournir les dates d’ensachage des ciments.
Les ciments pour béton et mortier doivent être livrés sur chantier à une température inférieure à
soixante (60) degrés Celsius.
Durant le transport et en transit, les sacs de ciment sont continuellement protégés contre tout contact
avec l’eau et l’humidité. Aucun sac de ciment ne peut être posé à même le sol et en plein air, sauf pour
la brève période du chargement, et cela sous des conditions atmosphériques favorables. Les sacs
éventrés pendant le transport ne seront pas utilisés et seront immédiatement évacués du chantier.
L’Entrepreneur doit prévenir l’Ingénieur de toute livraison, au minimum trois (3) jours avant la date de
celle-ci.

❒ Stockage
Le stockage réalisé devra être supérieur à la quantité du liant nécessaire à la réalisation de toute partie
d’ouvrage ne permettant pas de reprise. L'Entrepreneur doit assurer en permanence un stock de ciment
correspondant aux travaux des deux (2) mois à venir.
Sur le chantier, les sacs de ciments doivent être gardés dans des locaux maintenus secs, clos, à l’abri
des courants d’air et couverts capables d’emmagasiner la quantité prescrite ci-dessus. En cas
d’utilisation de plusieurs natures de ciments, ceux-ci doivent être nettement séparés. Les sacs sont
entreposés sur des plates-formes en bois. Ils sont arrimés sans laisser d’espace entre eux et ne doivent
pas être placés contre des murs extérieurs. Chaque pile doit être munie d'une plaque donnant toutes les
caractéristiques de fourniture et de qualité.
En utilisant le ciment, une rotation des stocks doit être respectée. Le stockage en magasin des ciments
ne doit pas excéder six (6) mois après la date de fabrication. La récupération des poussières est
interdite.

399
Section V – Enoncé des travaux et services

Les silos éventuels doivent être adaptés aux matériaux pulvérulents, être équipés de thermomètres,
permettre de préserver le ciment de l’air et des intempéries, et disposer de systèmes de sécurité pour le
personnel. Le dispositif d’aspiration ou de refoulement du ciment de la citerne de transport dans le silo,
doit être muni d’une grille afin d’écarter tout nodule.
Les sacs de ciment altérés par l’humidité ainsi que les demi sacs ou sacs percés sont refusés et enlevés
immédiatement du chantier.

❒ Prélèvements conservatoires
Conformément aux modalités prévues aux clauses 2.2 et 2.3 de la norme NF P 15-300, l’Entrepreneur
devra effectuer des prélèvements conservatoires de ciment :

● de 20 kg pour chaque lot de ciment utilisé pour les épreuves d’étude et de convenance des bétons ;

● de 5 kg pour les lots de ciment utilisés au cours du chantier.

Au début de chaque livraison d’un ciment de qualité nouvelle, il est effectué systématiquement un
prélèvement conservatoire et contradictoire d’un échantillon par lot de livraison de 20 tonnes de
ciment.
Ces prélèvements sont conservés à l’abri en récipients étanches et étiquetés.

❒ Contrôle
- Les essais de contrôle seront effectués par le laboratoire de l’Entrepreneur. S’il n’est pas possible
de réaliser tous les essais prévus par les présentes Spécifications Techniques dans ce laboratoire,
l’Entrepreneur pourra soumettre tout autre laboratoire à l’agrément de l’Ingénieur ;
- Essai d’identification rapide.
En cas de doute sur la provenance ou la conformité avec le bordereau de livraison et la lettre de
commande, un essai d’identification rapide pourra être effectué conformément à la norme NF P
15-466, au moment de chaque livraison, de nature et de classe donnée.
L’échantillon nécessaire sera prélevé par l’Entrepreneur et transporté par ses soins au laboratoire.
Dans ce cas l’utilisation du lot de ciment sera subordonnée au résultat positif de l’essai
d’identification rapide.
Les analyses à effectuer sur les prélèvements à analyser sont les suivantes :
- temps de prise (épreuve normale) : 1 essai ;
- expansion à chaud (sur mortier normal) : 2 essais ;
- fissurabilité (après 5 jours de repos) : 2 essais.
Les résultats de ces essais devront être communiqués à l’Ingénieur dans les dix (10) jours et en tout
état de cause avant l'emploi de ces ciments.

5..1.3 SABLES
5..1.3.1 Sable pour mortier et bétons
Les sables pour mortier et bétons devront satisfaire à la norme NF P 18-301.
Les sables pour mortier et béton seront durs, propres, sains, criblés avec soin, débarrassés de tous
détritus organiques ou terreux. L’équivalent de sable réalisé suivant le mode opératoire du L.C.P.C. (SI
5.1963) des divers granulats fins devra être supérieur à 80%. Des analyses granulométriques seront
exécutées à la demande de l'Ingénieur sur les sables afin de vérifier leur régularité.
Son module de finesse sera compris entre 2,2 et 2,8.

400
Section V – Enoncé des travaux et services

Les matériaux latéritiques ne sont admis comme agrégats qu’après un accord préalable de l’Ingénieur
et après examen des résultats des différents essais.
Les désignations utilisées pour le mortier et les bétons dans la suite des Spécifications Techniques ont
les significations suivantes :
- M: signifie mortier,
- C: signifie béton courant,
- Q: signifie béton de qualité.

❒ Nature
La nature et la provenance des sables et éléments fins demeurent soumises à l’agrément de l’Ingénieur.
Ils sont fournis par l’Entrepreneur, et doivent satisfaire aux prescriptions des présentes Spécifications
Techniques.
Le sable et les éléments fins pour mortiers et bétons sont soit du sable naturel de rivière non micacé,
soit du sable de concassage de carrières ou de granite éventuellement tamisé.
Les essais d’identification préalables devront avoir montré que les granulats ne sont pas altérables. La
teneur en silice devra être supérieure à 75 %.
Les sables de mer sont totalement exclus, de même que tous ceux dont la teneur en carbonate de
calcium serait supérieure à vingt-cinq pour cent (25 %).

❒ Propreté
La quantité d’éléments très fins (limons, vase, argile et matières solubles) susceptibles d’être éliminés
par décantation, ne doit pas dépasser un pour cent (1 %).
L’équivalent de sable (ES) mesuré par la méthode visuelle doit satisfaire aux conditions indiquées dans
le tableau ci-après :
Destinations Équivalent de sable
Béton type C150 et C250 Es > 70
Mortier «M» 80 < Es < 90
Béton type Q350, QF350 et Q400
80 < Es < 90
et QF400

❒ Granularité
La granulométrie par tamisage et sédimentométrie (NF P 18-560) devra remplir les conditions suivantes :

● Sable pour béton de propreté : C150 et C250

La proportion maximale d'éléments retenus sur le tamis de module 38, tamis de cinq (5) mm,
devra être inférieure à 15 % ;

● Sable pour mortier : M450 ;

La proportion maximale d'éléments retenus sur le tamis de module 35, tamis de deux virgule cinq
(2,5) mm, devra être inférieure à 10 % ;

● Sable pour bétons à caractère normalisé Q350, QF350 et Q400, QF400.

401
Section V – Enoncé des travaux et services

Il sera effectué une mesure d'équivalent de sable (ES) par cinquante (50) m 3 de sable et une
granulométrie par cent (100) m3.
Le cas échéant, l’Ingénieur, s’il trouve nécessaire, peut exiger que les granulats soient nettoyés par
lavage avant emploi.
La granularité est contrôlée par la mesure du module de finesse (valeur généralement comprise entre
2,2 et 2,8), dont la valeur ne doit pas s’écarter de plus de 0,20 en valeur absolue, du module de finesse
du granulat de l’étude.

❒ Friabilité
Le coefficient de friabilité devra être inférieur à vingt (20).

❒ Stockage
Les sables et éléments fins sont stockés sur des aires bétonnées et inclinées pour permettre l’arrosage
des matériaux et l’évacuation des produits d’arrosage. Ils sont classés par nature en lots séparés en
fonction de leur granularité.
L’Entrepreneur ne peut utiliser pour les bétons que des sables approvisionnés depuis au moins deux (2)
jours. En conséquence, la capacité de stockage des différents sables doit correspondre au moins à la
plus forte consommation prévue durant deux (2) jours de bétonnage.
Si le programme de bétonnage prévoit des périodes de bétonnage de plus de deux (2) jours consécutifs,
l’Entrepreneur doit disposer du stockage supplémentaire nécessaire.
Pour chaque livraison, l’Entrepreneur devra remettre à l’Ingénieur, un bordereau de livraison faisant
paraître, nettement, la provenance des granulats ainsi que la date et l’heure de chargement.

❒ Contrôle
Les prélèvements sont effectués en présence de l’Ingénieur ou de son représentant. Les dépenses de
prélèvement d’échantillons et d’essais sont à la charge de l’Entrepreneur. Tous les essais de réception
sont exécutés dans le laboratoire du chantier.
L’Ingénieur peut, s’il le juge utile, augmenter le nombre d’essais donnés ci-après, étant entendu que les
frais de ces essais supplémentaires sont à la charge du Maître d’Ouvrage si leur résultat est satisfaisant
et à la charge de l’Entrepreneur dans le cas contraire.
Il est prévu par échantillon :

● une mesure de l’équivalent de sable (par lot de 50 m3),

● un contrôle granulométrique (par lot de 100 m3),

● une mesure des éléments très fins.

En cas de résultat non satisfaisant d’un essai, l’Ingénieur fait procéder, aux frais de l’Entrepreneur à
deux contre-essais. Si le résultat de l’un des contre-essais n’est pas satisfaisant, le lot correspondant est
rejeté. Dans le cas contraire, il est accepté.
L’Ingénieur peut par ailleurs, faire exécuter, aux frais du Maître d’Ouvrage, tous les autres essais
prévus par la norme NF P 18-301, notamment :

● essais calorimétriques.

5..1.4 GRANULATS MOYENS ET GROS POUR BÉTON


402
Section V – Enoncé des travaux et services

Les granulats moyens et gros pour béton devront satisfaire à la norme NF P 18-301.

❒ Nature
Les granulats pour béton seront des granulats roulés ou concassés. Les matériaux latéritiques ne seront
pas admis comme granulats.
Les essais d’identification préalable devraient montrer que les granulats ne sont ni altérables, ni gélifs.
Le coefficient volumétrique moyen (NF P 18-301) sera inférieur à vingt pour cents (20 %) et le
pourcentage d’agrégats longs et plats n’excèdera pas dix pour cents (10 %) du poids total.
La proportion de calcaire incluse dans les granulats pour béton armé ne devra pas excéder 30 % du
poids des granulats.
Les granulats pour bétons armés doivent avoir un coefficient Los Angeles au plus égal à vingt-cinq
(25) pour tous les types de granulats.
L’installation de production, criblage et concassage doit être agréée par l’Ingénieur.

❒ Propreté
La proportion maximale en poids des granulats destinés aux bétons Q350, QF350, Q400 et QF400
passant au lavage au tamis de 0,5 mm (module 34), doit être inférieure à deux (2) pour cent (mode
opératoire L.C.P.C.).
L’indice de plasticité sur ce passant devra être non mesurable.
La proportion de matières susceptibles d’être éliminées par décantation suivant le processus de la
norme NF P 18-301 ne devra pas dépasser un virgule cinq (1,5) pour cent.

❒ Granularité
Les courbes granulométriques tracées doivent avoir un tracé régulier, sans discontinuité marquée, et
doivent présenter une concavité dirigée vers le haut.
Chaque composition granulométrique est proposée par l’Entrepreneur à l’agrément de l’Ingénieur, en
même temps que la composition des bétons.
Les seuils de granularité seront les suivants :

Inférieur tamis Supérieur tamis


Béton
(mm) (mm)
Béton de propreté 5 40
Gros béton de fondation 5 30
Bétons pour bordures 5 25
Béton pour B.A. 5 25
Le poids de granulats retenus sur le tamis correspondant au seuil supérieur de chaque classe granulaire
est inférieur à dix pour cent (10 %) du poids initial soumis au criblage, et le poids de granulats passant
à travers le tamis correspondant au seuil inférieur est inférieur à cinq pour cent (5%) du poids initial
soumis au criblage.

❒ Stockage
Les règles spécifiques de l’article ‘’SABLES POUR MORTIER ET BÉTONS’’ seront appliquées aux
granulats moyens et gros.

403
Section V – Enoncé des travaux et services

❒ Contrôle
Les prélèvements sont effectués en présence de l’Ingénieur ou de son représentant. Les dépenses de
prélèvement d’échantillons et d’essais sont à la charge de l’Entrepreneur. Tous les essais de réception
sont exécutés dans le laboratoire du chantier.
a) Préalablement à l’étude des bétons, et pour chaque carrière utilisée, l’Entrepreneur doit produire
50 m3 de matériaux. Sur cette production, il effectue au moins les essais suivants :
- essais d’analyse granulométrique par tamisage ;
- 1 essai Los Angeles ;
- 1 essai de coefficient volumétrique moyen ;
- 1 essai de matières décantables ;
- 1 essai de propreté superficielle ;
- 1 essai de coefficient d’aplatissement.
Après réception des résultats de ces essais, l’Ingénieur a un délai de quatorze (14) jours pour
donner son agrément ou formuler ses observations. Passé ce délai, l’accord est censé être acquis.
En cas de granularité, de propreté ou de forme non conformes, les études de bétons (ainsi que les
bétonnages) ne peuvent pas démarrer avant que l’Entrepreneur ait fait la preuve qu’il peut
produire des granulats conformes.
b) Durant la production ultérieure, il est prévu :
- 1 essai de propreté des granulats par jour de production ;
- 1 essais d’analyse granulométrique par jour de production ;
- 1 essai de coefficient volumétrique moyen par jour de production.
L’Ingénieur peut, s’il le juge utile, augmenter le nombre d’essais donnés ci-dessus, étant entendu que
les frais de ces essais supplémentaires sont à la charge du Maitre d’Ouvrage si leur résultat est
satisfaisant et à la charge de l’Entrepreneur dans le cas contraire.
En cas de résultat non satisfaisant d’un essai, l’Ingénieur fait procéder, aux frais de l’Entrepreneur à
deux contre-essais. Si le résultat de l’un des contre-essais n’est pas satisfaisant, le lot correspondant est
rejeté, dans le cas contraire, il est accepté.

5..1.5 ADJUVANTS
L’incorporation en usine de tout adjuvant dans les liants est interdite.
L’Entrepreneur pourra être autorisé à incorporer à ses frais et après agrément de l’Ingénieur, un
adjuvant dans son béton mais un essai de convenance (aux frais de l’Entrepreneur) sera obligatoire.
L’emploi d’adjuvant pour la confection des bétons ne pourra se faire qu’avec l’agrément de
l’Ingénieur.
Les bétons d'affaissement au cône d'Abrams, supérieur à 8 cm, seront obligatoirement plastifiés. Les
bétons de pieux seront également retardés.
L'adjuvant devra être mélangé préalablement à une quantité d'eau au moins égale au 1/3 de la quantité
totale prévue. La centrale devra être équipée d'un dispositif de dosage automatique.

5..1.6 EAU DE GÂCHAGE


L’eau de gâchage des mortiers et bétons doit être propre. Elle ne peut avoir une teneur en matières
nocives telles que : acide, alcalis, sulfates, matières sucrées, matières grasses ou matières organiques
suffisantes pour compromettre la qualité des bétons.
L’eau de gâchage devra répondre aux caractéristiques de la norme NF P 18-303.

404
Section V – Enoncé des travaux et services

Elle devra contenir par litre :

● moins de deux (2) grammes de matière en suspension ;

● moins de deux (2) grammes de sels dissous.

Sa température devra être comprise entre 5 et 35 degrés centigrades.


L’autorisation de l’Ingénieur est exigée avant de pouvoir utiliser l’eau proposée par l’Entrepreneur.

5..1.7 PRODUIT DE CURE


Les produits de cure éventuels devront figurer sur la liste ministérielle d'agrément.
Ils seront proposés par l'Entrepreneur à l’agrément de l’Ingénieur au moment de l'étude de composition
des bétons.
Ils seront appliqués aux bétons témoins de l'épreuve de convenance, du résultat de celle-ci dépendra la
décision d'agrément.

5..1.8 ACIERS POUR BÉTON ARMÉ


Les aciers doivent provenir d’usines reconnues et agréées par l’Ingénieur. Leur fourniture est à la
charge de l’Entrepreneur. Sur demande de l’Ingénieur, l’Entrepreneur doit produire les factures, les
certificats d’origine et les résultats d’essais correspondants des usines ou des fonderies de provenance.
L’emploi des barres soudées est formellement interdit. Le transport des aciers ne constitue pas un poste
séparé donnant lieu à une rémunération particulière.
La durée et les conditions de stockage des armatures doivent être soumises à l’agrément de l’Ingénieur.
Ces conditions doivent prévoir au minimum le stockage sur un plancher situé à au moins 0,30 m au-
dessus du sol, à l’abri de la pluie, cet abri pouvant être constitué par une bâche.
Les aciers seront disposés en lots classés par diamètre et par nuance d'acier.
Le diamètre du mandrin de pliage des barres sera supérieur ou égal à 10 fois le diamètre des barres ; le
pliage sera obligatoirement mécanique pour les barres de diamètre supérieur ou égal à 12 mm.
5..1.8.1 Armatures rondes lisses

❒ Nuance des aciers


Les aciers doux seront de la nuance Fe E 235, conformes aux spécifications du chapitre II du Titre 1 er
du Fascicule 4 du C.C.T.G. et à la norme NF A 35.015. Ils présenteront une limite d'élasticité au moins
égale à 22 kg/mm².
Conformément à l'Article 9 du Titre I du Fascicule 4, ces aciers seront dispensés d'essais de réception,
s'ils sont livrés par un producteur agréé. Lorsque le producteur ne sera pas agréé, ou lorsqu'il s'agira
d'un fournisseur, l'Ingénieur se réserve le droit d'appliquer les mesures de recettes prévues dans ledit
Fascicule. Dans cette hypothèse, les essais seront à la charge du fournisseur ou de l'Entrepreneur.

❒ Domaine d'emploi
Les aciers doux sont utilisés :

● comme armatures de frettage ;

● comme barres de montage ;

● comme armatures en attente de diamètre inférieur ou égal à dix (10) millimètres si elles sont ex-
posées à un pliage suivi d'un dépliage ;
405
Section V – Enoncé des travaux et services

● pour toutes les armatures secondaires ne contribuant pas à la résistance mécanique des sections
d'ouvrages.
5..1.8.2 Armatures à haute adhérence

❒ Classe des aciers


Les classes des aciers seront choisies parmi celles qui sont définies à l’article 3 du Titre 1 du Fascicule
4 du C.C.T.G. et qui font l'objet d'une fiche d'identification diffusée par décisions ministérielles. Elles
devront être conformes à la norme NF A 35.016 à NF A 35.019.
Les conditions d’emploi de ces armatures doivent satisfaire aux recommandations incluses dans leur
fiche d’identification.
Elles présenteront les caractéristiques suivantes :

● limite d'élasticité (du diamètre cinq au diamètre vingt) 42 kgf/mm² ;

● limite d'élasticité (du diamètre vingt-cinq au diamètre quarante) 40 kgf/mm².

❒ Stockage et Préparation
Les barres d’acier sont approvisionnées en longueur de 12 mètres. Elles doivent être parfaitement
propres, sans aucune trace de rouille non adhérente, de peinture, de graisse, de ciment ou de terre.
Aucune déformation des armatures à haute résistance n’est tolérée en dehors du façonnage prévu.
Elles sont coupées et cintrées à froid.
L’enrobage de toute armature est en principe au moins égal à trois (3) centimètres pour les parements
coffrés ; il peut être modifié par l’Ingénieur en cas de besoin.

❒ Nuance des aciers


Les armatures à haute adhérence pour béton armé sont en acier Tor ou équivalent, de la classe Fe E
500.
L’Entrepreneur peut cependant proposer l’emploi d’acier Fe E 400 ou 450.
Domaine d'emploi
Seuls les aciers Fe E 500 peuvent être utilisés pour constituer les armatures coudées de diamètre
supérieur ou égal à vingt (20) millimètres, les cadres, épingles et étriers non prévus en ronds lisses.

5..1.9 COFFRAGES
Les coffrages et éventuellement les étaiements seront en bois, métalliques ou autres, au choix de
l'Entrepreneur.
Celui-ci justifiera les qualités requises pour un bon comportement des coffrages et soumettra les
matériaux utilisés à l'agrément de l'Ingénieur.
De plus, les coffrages des faces visibles devront être du type pour parements fins au sens donné par le
C.P.C. Ils seront réalisés soit en planches assemblées par rainures et languettes et rabotées après
assemblage, soit en feuilles de contreplaqué avec joints collés ou par tout autre dispositif agréé par
l'Ingénieur de manière à obtenir un parement lisse et sans bavure ou ségrégation.

5..1.10 REPÈRES DE NIVELLEMENT


Trois types de repères pourront être utilisés :
1. sur les parois verticales accessibles, le type "M" de l'I.G.N. en fonte rendue inoxydable ;
406
Section V – Enoncé des travaux et services

2. sur les parois verticales difficilement accessibles, le type "cible" en fonte émaillée ;
3. sur les surfaces horizontales, le type "rivet" en acier inoxydable.

5..1.11 BADIGEON POUR PAREMENTS CACHÉS DE BÉTON


Le badigeon pour parements cachés de béton sera soit du goudron désacidifié, soit du bitume à chaud,
soit une émulsion non acide de bitume.

5..1.12 ÉLÉMENTS PRÉFABRIQUÉS


L'Entrepreneur aura toute facilité de préfabriquer tous les éléments en béton ou en béton armé entrant
dans l'exécution des travaux. Il devra toutefois soumettre à l'agrément de l'Ingénieur les
caractéristiques précises de ces éléments ou d'éléments couramment utilisés dont les caractéristiques
soient très voisines de celles qui sont demandées dans l'exécution des travaux. Il devra également
soumettre à l'agrément de l'Ingénieur leur mode d'exécution et de mise en œuvre.

5..1.13 GARDE CORPS


Les garde-corps seront métalliques de type S8. Le béton ou micro-béton de scellement dans le socle
contre-caniveau sera en béton Q350.
Le béton ou micro-béton de scellement dans la corniche garde-corps sera en béton Q350.

5..1.14 BORDURES (T1, T2 ET I4)


Les bordures seront des éléments préfabriqués ou coulés en place, en béton de ciment, de dimensions
définies sur les plans. La longueur peut être réduite pour certains éléments en parties courbes. Les
caractéristiques requises sont celles définies à l’article 6 du fascicule 31 du C.C.T.G. Elles seront de la
classe B (résistance à la compression 37 MPa).
Elles seront réalisées conformément à la norme NF P 98-302.
Elles seront au ciment avec du ciment CPA 45 dosé au minimum à 350 kg par mètre cube de béton en
place. La dimension maximale des granulats sera de 12,5 mm (tamis). Le béton servant à la fabrication
des bordures sera ainsi que ses composants soumis aux prescriptions des présentes Spécifications
Techniques exposées ci-avant, y compris les contrôles.
Il ne sera pas réalisé d’essais systématiques de flexion, toutefois, l’Ingénieur pourra décider de réaliser
de tels essais.

5..1.15 MOELLONS
Les matériaux pour moellons pour maçonneries, gabions, enrochement, perrés maçonnés destinés aux
ouvrages de drainage proviendront de carrières déjà exploitées, de carrières que l'Entrepreneur ouvrira
après agrément de l’Ingénieur, ou de la récupération des moellons des maçonneries existantes.
Les moellons de récupération seront nettoyés proprement avant leur utilisation dans le gros béton ou
dans les perrés.
Les moellons seront compacts, sans fissuration, non sujets à l'écaillement et à arêtes vives.
La qualité et la forme des moellons devront être agréées par l’Ingénieur.
Les moellons seront extraits de roches massives ou de blocs rocheux durs, non altérés et dégagés de
toute gangue ou terre végétale.
Les moellons pour les perrés et maçonneries auront au moins 10 cm d'épaisseur et 20 cm de queue
pour les massifs, ou 30 cm de queue pour les parements.

407
Section V – Enoncé des travaux et services

Les moellons employés en parement seront choisis et dégrossis de manière à ne présenter ni saillie ni
flaches de plus de 3 cm par rapport au plan de l'ouvrage.
Les moellons pour remplissage de gabions ne devront pas passer au travers de l'anneau de diamètre 10
cm. Les moellons au contact des mailles devront avoir une dimension dans tous les sens au moins
égales à 1,5 fois l'ouverture des mailles et avoir au moins 3 dm3 de volume.
Les moellons pour enrochement devront avoir un poids minimal de 50 kg et ne devront pas passer au
travers de l'anneau de diamètre 20 cm.

5..1.16 GABIONS
Les gabions sont constitués de cages en grillage galvanisé ayant la forme d’un parallélépipède
rectangle.
Les gabions auront les dimensions suivantes : 2 x 1 x 1 m et 2 x 1 x 0,5 m.
Le fil de fer galvanisé entrant dans la fabrication des gabions, ou fourni en vue de la confection des
ligatures et tirants, doit satisfaire aux conditions suivantes :

● le fil est en acier doux et recuit de la meilleure qualité, exempt de pailles ou de tout autre dé -
faut, obtenu par tréfilage continu et à froid ;
● le fil doit présenter à la traction une résistance de 42 kg/mm 2 au minimum et un allongement à
la rupture de 10 % au minimum mesuré sur une éprouvette de 100 mm environ ;
● les mailles du grillage seront hexagonales. Le diamètre du fil sera égal à 3 mm et les dimen -
sions des mailles double torsion seront 100/120 ;
● les fils sont galvanisés à chaud au zinc pur.

Le matériau de remplissage sera soumis à l’agrément de l’Ingénieur.


On aura recours, pour le remplissage des gabions, à des matériaux durs insensibles à l’eau, non
évolutifs, non poreux, ni friables.
Les roches métamorphiques litées, schistes, gneiss, serpentine sont à proscrire. Le coefficient de Los
Angeles du matériau devra être inférieur à 45.
Les pierres au contact des mailles devront avoir une grandeur dans tous les sens au moins égales à 1,5
fois la grosseur des mailles.
Pour assurer la finition du remplissage, il faut éviter de terminer par de petites pierres ou des pierres
plates, celles-ci doivent être mises au-dessous de la dernière couche de pierres.
Le matériau de remplissage ne doit pas passer au travers de l’anneau de 0,8 cm.

5..1.17 MATÉRIAUX POUR MURS EN PIERRE, GABIONS, PERRÉS ET


ENROCHEMENT
5..1.17.1 Moellons pour maçonneries, gabions, enrochement, perrés maçonnés
Les matériaux pour moellons pour maçonneries, gabions, enrochements, perrés maçonnés et
maçonneries de moellons destinés aux ouvrages de drainage proviendront de carrières déjà exploitées,
de carrières que l'Entrepreneur ouvrira après agrément de l’Ingénieur, ou de la récupération des
moellons des maçonneries existantes.
Les moellons de récupération seront nettoyés proprement avant leur utilisation dans le gros béton ou
dans les perrés.
Les moellons seront compacts, sans fissuration, non sujets à l'écaillement et à arêtes vives.
408
Section V – Enoncé des travaux et services

La qualité et la forme des moellons devront être agréées par l’Ingénieur.


Les moellons seront extraits de roches massives ou de blocs rocheux durs, non altérés et dégagés de
toute gangue ou terre végétale.
Les moellons pour les perrés et maçonneries auront au moins 10 cm d'épaisseur et 20 cm de queue
pour les massifs, ou 30 cm de queue pour les parements.
Les moellons employés en parement seront choisis et dégrossis de manière à ne présenter ni saillie ni
flaches de plus de 3 cm par rapport au plan de l'ouvrage.
Les moellons pour remplissage de gabions ne devront pas passer au travers de l'anneau de diamètre 10
cm. Les moellons au contact des mailles devront avoir une dimension dans tous les sens au moins
égaux à 1,5 fois l'ouverture des mailles et avoir au moins 3 dm3 de volume.
Les moellons pour enrochements devront avoir un poids minimal de 50 kg et ne devront pas passer au
travers de l'anneau de diamètre 20 cm.
5..1.17.2Cages métalliques pour gabions
Les cages métalliques pour gabions sont réalisées en grillage double torsion à maille hexagonale
standard 100 mm x 120 mm. Le fil d’acier nécessaire à la confection des cages est du fil d’acier
galvanisé ∅3 mm (tolérance plus ou moins 2 % conforme de la Jauge de Paris).
Les gabions sont constitués par des cages en grillage galvanisé ayant la forme de parallélépipède
rectangle, sauf formes particulières. Les hauteurs sont de 1 m, sauf pour les gabions semelles où elles
sont de 0,50 m. Les largeurs sont de 1 m, et les longueurs de 2 m sauf cas exceptionnel.
Le tableau ci-dessous donne le poids approximatif de différents gabions pour des fils n° 17 J.P. maille
double torsion.
Poids-gabions métalliques avec diaphragme - maille double torsion ∅3 mm
Volume Poids unitaire en kg
Dimension
m3 Maille 100 x 120 Maille 80 x 100
2 x 1 x 0,5 1 13,5 15

3 x 1 x 0,5 1,5 19,5 21,5

4 x 1 x 0,5 2 24,5 28

2x1x1 2 18 21
Le fil pour ligatures et tirant doit être de diamètre 2,4 mm et de même qualité que le fil constituant les
gabions. Le poids de ce fil est évalué par gabion à 5 % du poids de celui-ci.
Tous les bords du grillage sont renforcés par des fils galvanisés de diamètre 3,9 mm pour augmenter la
résistance.
Le fil de fer entrant dans la fabrication des gabions ou fourni en vue de la confection des ligatures et
tirants est à galvanisation très riche sur recuit. Tout le fil employé a une résistance à la traction de 380
à 500 MPa en accord avec la norme EN 10223.
En vue de la réception des gabions, il est procédé sur dix (10) gabions pris dans chaque lot de 200 à
300 gabions aux vérifications suivantes :
- dimensions et poids des gabions ;
- diamètre du fil ;
- dimension des mailles ;
- qualité des fils.

409
Section V – Enoncé des travaux et services

5.2- MODE D’EXÉCUTION DES OUVRAGES

5.2.1 FOSSES LONGITUDINAUX ET DIVERGENTS EN TERRE


Les fossés sont exécutés aux dimensions prévues dans les profils types. Si la configuration
l’exige, l’Ingénieur peut prescrire des formes et des profils différents. La pente longitudinale est,
autant que possible, identique à celle de l’axe de la chaussée. Si cela s’avère nécessaire, la pente
est augmentée pour éviter toute accumulation d’eau en un point du tracé. Elle doit toutefois
rester inférieure à celle conduisant à la vitesse critique d’érosion.
Les matériaux excédentaires ou impropres sont mis en dépôt à l’aval des écoulements pour éviter
leur retour dans le fossé. Les matériaux utilisables sont réemployés dans les travaux de
terrassement.
L’exécution des fossés en terre dans les zones de terrassement en déblais fait partie intégrante de
ces travaux et est rémunérée au prix unitaire des déblais. Les fossés doivent être créés lors de
l’exécution des déblais, de sorte que les matériaux puissent être utilisés, s’il y a lieu. Ainsi, ces
fossés participent à l’assainissement de la plate-forme en déblai. Si l’Entrepreneur choisit de
différer l’exécution de ces fossés, il doit en supporter toutes les conséquences éventuelles (la
réutilisation de ces matériaux en remblais n’ayant pu avoir lieu en temps utile, l’Entrepreneur
prend en charge la mise en dépôt de ces matériaux et leur remplacement par des matériaux
d’emprunt).
Les fossés de crête sont réalisés avant les fossés latéraux.
La tolérance sur le fil d’eau des fossés en terre est égale à + ou - 2 cm par rapport au profil
théorique.
Des fossés divergents sont créés pour réduire les vitesses d’écoulement dans les fossés latéraux
ou pour éviter des débordements sur la plate-forme. Leur emplacement, déterminé par
l’Entrepreneur, est soumis à l’agrément de l’Ingénieur.
La distance entre 2 divergents est de l’ordre de 200 mètres, sauf en cas d’ouvrage intercalé. La
longueur des divergents est telle que la dispersion des eaux à leur extrémité ne présente aucun
obstacle ou danger pour la plate-forme.
Les divergents sont réglés en profil en long pour assurer une parfaite évacuation des eaux des
fossés latéraux et sont orientés de 30 à 45° par rapport à l’axe de la route, dans le sens de la pente
du terrain.
Les fossés longitudinaux ou divergents ont, en principe, une section trapézoïdale (pour les
divergents) de 1,30 m environ de largeur en gueule. Les talus sont réglés à 1v/2h. La profondeur
a été limitée à 0,60 m.

5.2.2 FOSSÉS LONGITUDINAUX REVÊTUS

Les fossés revêtus sont situés généralement dans les sections où la déclivité est supérieure à 3 %.
Les emplacements de ces fossés seront désignés par l'Ingénieur. Dans les traversées des villages,
des dallettes en béton armé préfabriqué Q350 sont disposées à l'initiative de l'Ingénieur afin de
donner accès aux riverains.
a) Mise en œuvre Fossés revêtus préfabriqués en béton
Les éléments sont préfabriqués en béton moulé Q350. Avant toute mise en œuvre, les éléments
préfabriqués doivent être agréés par l’Ingénieur. Les éléments préfabriqués sont posés sur un lit
de béton C250.

410
Section V – Enoncé des travaux et services

b) Mise en œuvre Fossés revêtus en béton coulé sur place


Le fond de tranchée est compacté à 95 % de l’OPM et recouvert d’un béton de propreté C150 de
0,1 m d’épaisseur. Après coulage de la partie inférieure, les parois latérales sont coulées. Un
joint de dilatation est prévu au moins tous les 10 m.
Les fossés revêtus, dans les villages, impliquent la mise en œuvre de dallette en béton armé
préfabriqué Q350 afin de donner accès aux riverains.

5.2.3 CANIVEAUX ET BORDURES CHASSE-ROUES EN BÉTON ARMÉ


Les caniveaux et les chasse-roues sont à réaliser, en béton Q350 armé, dans les traversées des
agglomérations de part et d’autre de la chaussée selon les dimensions et les détails donnés dans
le dossier des plans. Les chasse-roues surmontent la paroi latérale du caniveau bordant la
chaussée et sont ancrés à celle-ci. Ils sont chanfreinés dans la partie supérieure sous la forme de
bordure T3. La chaussée est liée aux caniveaux par des saignées de 1 mètre de largeur,
distancées de 10 mètres pour permettre le ruissellement des eaux.
Les chasse-roues sont coulés sur place de préférence après le répandage de la couche de base
pour éviter de les abîmer par les engins.
Les armatures des chasse-roues sont attachées à des aciers en attente ancrés dans la paroi latérale
du caniveau.
Le coffrage doit être parfaitement droit, fermé et lisse. Le coulage d'une unité de chasse-roue
(entre deux saignées) doit se faire en une seule fois. Aucun joint de reprise n'est admis, un soin
particulier doit être donné au vibrage du béton.

5.2.4 PERRÉS MAÇONNÉS


Les perrés maçonnés ne sont exécutés que sur ordre du Maître Œuvre, lorsque celui-ci aura
estimé les remblais stabilisés.
Les moellons seront des moellons de roche massive, soit granite, soit dolorite, soit de basalte.
Les moellons devront être conformes au Titre III - § 3.18 du C.C.T.G.
Les perrés maçonnés auront une épaisseur minimale de 0,3 mètre. Les joints seront réalisés à
l'aide de mortier gras.
Le mortier de pose sera dosé à 400 kg/m3 et aura une épaisseur de 10 à 15 cm.

5.2.5 MAÇONNERIE EN MOELLONS


Les piédroits des traversées, les murs en aile, les caniveaux sont réalisés en moellons appareillés
et seront hourdés et dosés à 400 kg de ciment/m3.
Les moellons seront durs, dégagés de toute gangue ou terre et propres. Ils seront arrosés à grande eau sur le
tas de manière à être légèrement humiques au moment de l’emploi. Ils devront présenter une
bonne résistance au choc et devront être capables de résister à une chute, d’une hauteur de 1,50
mètre, sans se briser. Ils devront être assemblés et jointoyés de façon à obtenir une surface aussi
unie que possible. La pose des moellons sur champ est prohibée, tous les moellons seront posés à
plats. Pendant le durcissement du mortier les maçonneries seront arrosées à raison d’au moins
deux arrosages par jour pendant une semaine. Après l’achèvement des maçonneries, les
parements nus seront nettoyés.

5.2.6 REPROFILAGE ET NETTOYAGE DES EXUTOIRES D'OUVRAGES


Ces travaux comprennent :
- le reprofilage et la mise en dépôt des terres ou sables obstruant les exutoires, suivant les indi-
cations de l’Ingénieur;
411
Section V – Enoncé des travaux et services

- l'enlèvement des débris végétaux obstruant les exutoires et leur mise en dépôt au lieu agréé
par l’Ingénieur ;
- tous les autres travaux de nettoyage (arbustes…) pouvant améliorer les conditions d'écoule-
ment.

5.2.7 FILETS D'EAU


Les filets d’eau sont constitués d’éléments en béton Q350.
Les filets d’eau sont réservés aux zones en remblai avec risque d’érosion. Leurs emplacements
sont désignés par l’Ingénieur.
La qualité du béton Q350 et sa composition, ainsi que la qualité des matériaux le composant,
sont indiquées au Titre III - § 3.10 du C.C.T.G.
Les éléments sont posés sur lit de béton de propreté C150 jointivement dans l’accotement, à la
limite extérieure de la surface imprégnée et sablée.
La pente longitudinale du filet d’eau a au minimum 0,5 %.

5.2.8 BORDURES
Les bordures sont en éléments préfabriqués en béton Q350 moulé et vibré, de dimensions
conformes à celles indiquées dans les plans (type T1, T2, I4, CS2 ou T3). Les dimensions des
éléments courbes seront établies par l’Ingénieur.

❑ Qualité des bordures

Les bordures à mettre en place seront exécutées avec des éléments en béton préfabriqué dosé à
350 kg /m3 de ciment. Les éléments ne doivent pas présenter de défectuosités telles que
fissuration, déformation ou arrachement ; les flaches de plus de 3 millièmes de longueur pour les
éléments de moins d'un mètre sont interdites ; les arêtes et congés doivent être nets et réguliers
sur toute leur longueur. À l'égard seulement des qualités physiques et mécaniques, les éléments
de bordure devront avoir une résistance de un (1) kilonewton par cm2.

❑ Pose des bordures

Les bordures seront posées sur une fondation de béton maigre C250 de dix centimètres (10 cm)
d'épaisseur. Le béton formera un épaulement de la bordure conformément aux dispositions des
schémas types.
Les joints auront une épaisseur voisine de un (1) cm sans toutefois dépasser cette dimension et
seront garnis au mortier M400.
Les éléments auront des longueurs standard de 1,00 mètre et pour les parties en courbe de rayon
supérieur à 10 mètres, la longueur sera de 0,50 mètre. Ils seront confectionnés dans des coffrages
métalliques. Les surfaces visibles doivent être parfaitement lisses.
Les bordures seront posées avant la mise en œuvre de la couche de base. Elles seront
parfaitement alignées en plan et en niveau. Les joints seront garnis au mortier de ciment. Les
bouts seront abaissés selon les instructions de l’Ingénieur.

5.2.9 DESCENTES D’EAU


Les descentes sont constituées d’éléments préfabriqués en béton armé Q350. Leur but est
d’amener l’eau recueillie par les filets d’eau au pied du talus.
Leurs emplacements sont désignés par l’Ingénieur.

412
Section V – Enoncé des travaux et services

La qualité et la composition du béton Q350 sont indiquées au Titre III - § 3.10 du C.C.T.G.
Les descentes d’eau sont posées à flanc de talus sur lit de béton Q250. Les éléments se
recouvrent mutuellement d’au moins 0,05 m.
Lorsque les descentes débouchent dans un fossé de terre, le profil de celui-ci est bétonné sur une
longueur d’un mètre de part et d’autre.
L’Entrepreneur est tenu de soumettre à l’Ingénieur vingt et un (21) jours avant le début des
travaux concernés, pour chaque descente, un plan de détail tenant compte des conditions
topographiques particulières. Ce plan doit être accompagné d’un métré.

5.2.10 DALOTS-CADRES EN BÉTON ARMÉ


a) Définition des travaux
L’Entrepreneur, lors de l’établissement de son projet d’exécution, tient compte du fait que la cote
de la ligne rouge doit se situer au moins à 0,50 m au-dessus de la partie supérieure du dalot.
Les dalots-cadres et leurs murs de tête sont en béton armé Q350. Le béton de propreté est de type
C150 et les parafouilles de type “béton cyclopéen” C350. Les qualités des bétons ainsi que des
matériaux les composant sont indiqués au paragraphe 5.1.1 précédent.
b) Mise en œuvre
L’exécution des dalots-cadres a lieu avant ou après celle des terrassements. Les travaux
comprennent :

● La démolition et évacuation des produits de démolition de l’ouvrage existant ;

● l’exécution des tranchées aux endroits indiqués ;

● la mise hors eau pour l’exécution des travaux ;

● le décapage, l’évacuation et le remplacement des terres de mauvaise tenue sous le radier de


l’ouvrage ;
● l’évacuation en dehors de l’emprise de la route des matériaux en excès ou impropres ;

● le compactage du fond de tranchée à 95 % de l’OPM ;

● l’exécution d’une couche de 0,10 m d’épaisseur de béton de propreté C150 ;

● l’exécution de cadres comprenant radier, piédroits et dalle supérieure à 0,25 m d’épaisseur en


béton armé Q350 ;
● l’exécution des ouvrages de tête, murs en ailes à 35 grades de 0,25 m d’épaisseur, en béton ar-
mé Q350 ;
● l’exécution d’avant-radier et d’arrière-radier avec bêches en béton C350;

● le remblayage des tranchées en graves latéritiques conformes aux prescriptions des présentes
Spécifications Techniques. Les terres de remblayage étant compactées par couches de 0,20 m
à 95 % de l’OPM et 98% de l’OPM pour les remblais contigus aux ouvrages ;
● sur indications de l’Ingénieur, la dérivation des eaux et l’aménagement sommaire du lit des ri-
vières sur une distance maximum de 20 m en amont et en aval ;

413
Section V – Enoncé des travaux et services

● la pose d’une couche de produit bitumineux préalablement agréé par l’Ingénieur sur les sur-
faces des dalots-cadres en contact avec les terres.
c) Contrôle de compacité du remblai
Il est procédé à une mesure de compacité du remblai par ouvrage. La compacité du remblai doit
être en tout point supérieur à 95 % de l’OPM et 98% de l’OPM pour les remblais contigus aux
ouvrages.

TETES DES DALOTS


PROVENANCE ET SPECIFICATION DES MATERIAUX
Les têtes des dalots seront réalisées en béton armé C350 suivant les plans de détail joint.
Ils prévoient normalement d’adopter des murs en aile ou murs de soutènement en béton armé en
protection des remblais d’accès. Normalement l’exécution des ouvrages de tête des dalots
s’accompagne de l'aménagement du fossé intéressé par l’ouvrage en ce qui concerne le lit ainsi que la
protection du corps de remblai d’accès à l’ouvrage.
EXECUTION
Elle sera conforme aux plans de détails prévus pour chaque dalot.
Il reste, dans tout le cas, l'obligation de l'entreprise d'étudier à nouveau chaque ouvrage et son
implantation et en particulier les ouvrages relatifs à l'embouchure et au débouché en les réadaptant si
nécessaire aux situations existantes.
L'Entrepreneur soumettra à l'approbation de l'Ingénieur les plans définissant le ferraillage de chaque
type de tête. Les bétons seront vibrés et resteront bruts de décoffrage.
Si malgré les précautions prises, les parements après décoffrage ne sont pas parfaitement lisses et
présentent des creux ou bavures, l'Entrepreneur fera disparaître les défectuosités, à ses frais, par un
ragréage soigné ou un enduit si nécessaire.

CONTROLE ET RECEPTION
Les tolérances de réalisation suivantes seront à respecter en tout point par rapport aux plans
d'exécution :
- cinq centimètres (5 cm) en valeur absolue mesurée par rapport au piquetage général ;
- quatre centimètres (4 cm) en valeur relative mesurée entre deux points quelconques ;
- pour le nivellement des dalots, parafouilles, tolérance de cinq millimètres (5 mm).
NOTA: Par "tête", il faut comprendre ouvrage de tête amont ou aval, et puisard amont.

5.2.11 BADIGEONS POUR PAREMENTS ENTERRÉS


Les parements enterrés seront badigeonnés de trois (3) couches croisées : soit d’un goudron
désacidifié, soit d’un bitume à chaud, soit d’une émulsion non acide de bitume.

5.2.12 LISTE DES OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT


La liste ci-après récapitule l’ensemble des ouvrages à construire :
Nombre
Largeur Hauteur
PK N°OH Nature travées:
(m) (m)
n
0+885 OH1 DCF 2 4 1.5
1+123 OH2 DCF 2 4 1.5

414
Section V – Enoncé des travaux et services

Nombre
Largeur Hauteur
PK N°OH Nature travées:
(m) (m)
n
4+861 OH3 DCF 4 4 1.5
6+249 OH4 DCF 2 3 1.5
8+925 OH5 DCF 1 4 1.5
11+068 OH6 DCF 2 3 1.5
11+468 OH7 DCF 3 4 1.5
11+847 OH8 DCF 1 4 1
15+605 OH9 DCF 1 4 1.5
16+128 OH10 DCF 1 4 1.5
17+713 OH11 DCF 1 4 1.5
19+776 OH12 DCF 3 4 1.5
23+393 OH13 DCF 3 4 1
25+845 OH14 DCF 3 4 1
31+474 OH15 DCF 1 2 1
31+889 OH16 DCF 1 2 1
32+560 OH17 DCF 2 4 1.5
33+487 OH18 DCF 4 4 2.5
34+206 OH19 DCF 2 4 1
35+788 OH20 DCF 2 2 1
38+637 OH21 DCF 1 4 1.5
40+430 OH22 DCF 3 4 1.5
41+397 OH23 DCF 2 2 1
42+018 OH24 DCF 2 2 1
44+296 OH25 DCF 2 4 1
44+727 OH26 DCF 3 4 1.5
48+358 OH27 DCF 2 4 1.5
50+151 OH28 DCF 3 4 1
53+910 OH29 DCF 2 4 1
55+083 OH30 DCF 2 4 1
55+955 OH31 DCF 2 3 1.5
59+386 OH32 DCF 2 4 1
60+928 OH33 DCF 1 4 1
61+683 OH34 DCF 1 2 1
62+117 OH35 DCF 2 3 1.5
63+873 OH36 DCF 1 4 1.5
64+582 OH37 DCF 2 4 1
65+086 OH38 DCF 1 4 1
66+588 OH39 DCF 2 4 1
69+498 OH40 DCF 2 3 1.5
73+135 OH41 DCF 2 4 1
78+286 OH42 DCF 2 3 1.5
79+630 OH43 DCF 2 4 1
82+456 OH44 DCF 2 4 1
DCF : Dalot Cadre Fermé

415
Section V – Enoncé des travaux et services

5.3 PLAN D’ASSURANCE QUALITÉ ET ÉTUDES D’EXÉCUTION


Le contenu du Plan Qualité est conforme aux dispositions des articles 3.1 (cas des processus de type
industriel) et/ou 3.2 (cas des processus de type génie civil) du fascicule 56 du CCTG et, par dérogation
à l'annexe A1 du fascicule 66 du CCTG, à l'annexe C de la norme NF EN 1090-2.

5..3.1 POINTS D’ARRÊT ET POINTS CRITIQUES


La liste des points d'arrêt est donnée ci-dessous ainsi que les délais de préavis de l’Ingénieur :
Phase des travaux/ Points d’arrêt (délai de préavis de l’Ingénieur, hors délai
Délais de préavis supplémentaires pour les week-end et jours fériés)
Implantation des Acceptation du piquetage complémentaire (48 h)
ouvrages
Batardeaux (le cas Acceptation du niveau et du fond de fouille (72 h)
échéant)
Acceptation du batardeau avant la mise en place des armatures de la
semelle de fondation (72 h)
Acceptation du batardeau après vidange, niveau et réglage du béton
(48 h)
Bétonnages Réception des centrales à béton (21 jours)
Autorisation de réaliser les épreuves de convenance (48 h)
Acceptation de l'épreuve de convenance (72 h)
Acceptation de l'élément témoin de convenance (48 h)
Autorisation de bétonnage d'une Partie D'ouvrage (48 h)
Autorisation de décintrement d'un tronçon de tablier (48 h)
Protection contre la Acceptation des documents préalables à l'exécution (PAQ) (15 j)
corrosion des éléments
galvanisés Fourniture des documents de suivi d'exécution avec les éléments finis
(15 j)
Eléments d’ouvrages Acceptation de l'état de surface du tablier (48 h)
(dalle, pieds droits,
radier, murs, etc…)
Gabions - Autorisation de remplissage des gabions après acceptation des cages
et de leurs ligatures (72 h)

La liste des points critiques, assortie des délais de préavis de l’Ingénieur, est présentée par
l'Entrepreneur dans le document d'organisation générale du PAQ.

5..3.2 GESTION DE LA QUALITÉ DES PARTIES EN BÉTON


(Normes NF EN 13670 et 13670/NA, fasc. 65 du CCTG)

L’application de la norme NF EN 13670 s’effectue selon les modalités suivantes :


416
Section V – Enoncé des travaux et services

⮚ pour l'application du 4.3.1 de la norme NF EN 13670, la classe d'exécution à retenir est la


classe 3 ;
⮚ pour l'application des 4.1.4, 4.3.1.6, 4.3.1.7 de la norme NF EN 13670, l’Entrepreneur ap-
plique le chapitre 2 du fascicule 65 du CCTG.
Ainsi :
⮚ l’Entrepreneur doit effectuer tous les contrôles prévus par le fascicule 65 du CCTG et four-
nir un programme de ces contrôles conforme au B.4.3.3 de la norme NF EN 13670 ;
⮚ en plus du contrôle interne effectué par l’Entrepreneur, un contrôle extérieur est effectué
sous la responsabilité de l’Ingénieur.

5..3.3 PROCÉDURES D’EXÉCUTION


5..3.3.1 Liste des procédures d’exécution
Les procédures d'exécution peuvent être établies par nature de travaux ou par parties d'ouvrage.
Dans le cas où les procédures sont établies par nature de travaux, les procédures d'exécution exigées
sont les suivantes :

Pour tous les ouvrages :


- implantation et terrassements ;
- exécution des fouilles pour fondations ;
- réalisation des ouvrages provisoires de première catégorie ;
- coffrages et parements ;
- ferraillages ;
- bétonnage.
5..3.3.2 Documents annexés aux procédures d’exécution
Les documents annexés aux procédures comprennent en outre les documents suivants :
- le projet des ouvrages provisoires ;
- le dossier d'étude des bétons ;
- la note de calculs de l'ouvrage.

5..3.4 DOCUMENTS DE SUIVI DU CONTRÔLE INTERNE


La liste des documents de suivi est définie au PAQ pour chaque procédure.
Lors de l'exécution, l'Entrepreneur adresse à l’Ingénieur les documents de suivi au fur et à mesure de
l'obtention des résultats du contrôle interne.

417
Section V – Enoncé des travaux et services

CHAPITRE 6 DISPOSITIFS DE SECURITE

418
Section V – Enoncé des travaux et services

6.1 - SIGNALISATION ET EQUIPEMENTS

6..1.1 CONSISTANCE DES TRAVAUX


Le présent chapitre décrit les spécifications et les conditions d'exécution des travaux de signalisation et
d'équipements du projet. Les travaux comprennent :
- la réalisation de la signalisation horizontale ;
- la réalisation de la signalisation verticale ;
- des travaux divers (ralentisseurs, bandes sonores, dos d’ânes, glissières, balises, bornes
penta-kilométriques et feux tricolores).

6..1.2 DESCRIPTION DES TRAVAUX


6..1.2.1 Généralités
Il est rappelé que les aménagements devront être conformes au Code de la route appliquée au Niger ; et
sauf stipulation particulières aux Instructions interministérielles françaises sur la signalisation routière
(Arrêté du 07/06/1977 relatif à la signalisation des routes et autoroutes, modifié par les Arrêtés du
13/04/1979, du 15/02/1988, du 17/10/1988 et la Circulaire du 09/05/1988).

6..1.3 PROVENANCE ET QUALITE DES MATERIAUX


Les matériaux proviendront d'usines ou de fournisseurs qui devront être agréés par l’Ingénieur.
L'importation des matériaux pour la signalisation de l’équipement tels que peinture routière, panneaux
de signalisation, devront avoir fait l’objet de vérification de leur conformité au regard des normes
avant expédition.
Les dimensions des panneaux seront celles de la gamme « normale », définie par les Instructions
interministérielles françaises sur la signalisation routière.
Les panneaux devront être protégés contre les actes de vandalisme ; notamment l’arrachage du
film retro-réfléchissant :
Le film retro-fléchissant sera de classe 2, à nids d’abeille ;
Les panneaux seront recouverts d’un film anti-graffitis ;
Les bords des panneaux seront sertis dans un profilé.

Avant toute commande, l’Entrepreneur soumettra à l’Ingénieur un dossier d’agrément des produits. A
ce dossier seront obligatoirement joints un panneau de prescription « témoin » permettant de vérifier
de visu la qualité effective des produits proposés.

419
Section V – Enoncé des travaux et services

6.2 - SIGNALISATION VERTICALE

6..2.1 IMPLANTATION
6..2.1.1 Implantation verticale et latérale
Les panneaux doivent être légèrement tournés vers l'extérieur de la route pour éviter le phénomène
d'éblouissement. L'axe de support du panneau se situe à 1,50 m environ du bord extérieur de la
chaussée.
Le bord inférieur du panneau se situe à 2,25 m au-dessus du niveau de l'accotement.
Les panneaux seront implantés aux emplacements définis sur les plans d'exécution, soit à 5,00 mètre
de l'axe de la route et selon les plans relatifs à la signalisation.
Ils seront de la gamme normale et auront les dimensions suivantes :
- panneaux de danger : A - Triangulaires de 1000 mm de côté
- panneaux de prescription : B - Circulaires (diamètre = 850 mm) ou carrés (700 mm de côté)
- panneaux d'intersection : AB - Triangulaires (1000 mm de côté),carrés (700 mm de côté)
ou
octogonaux (800 mm de côté)
- panneaux de direction
ou de localisation : D - Rectangulaires avec ou sans pointe de flèche
(Hc : hauteur des caractères type "L4 majuscules" = 200 mm)
Avant le début effectif des travaux de mise en place, on procédera au piquetage de la ligne d'aplomb
vertical de l'axe des supports des panneaux.
Tous les panneaux seront rétro réfléchissants et conformes à la réglementation française en vigueur et
notamment à l'Arrêté français du 19 janvier 1982. Le Titulaire précisera dans son offre la
dénomination commerciale et le numéro d'homologation du film rétro-fléchissant qu'il compte utiliser.
Les supports de panneaux seront métalliques.
Les supports des panneaux seront scellés dans un massif de fondation en béton Q350. Les massifs de
fondation seront exécutés conformément aux plans type.
6.2.2.1.2 Implantation longitudinale
Les panneaux doivent être légèrement tournés vers l'extérieur de la route pour éviter les phénomènes
d'éblouissement.
En rase Sur accotement, le bord du panneau doit être à une distance minimale de
campagne : 1,00 m de la chaussée. La base du panneau doit être à 2,00 m au
minimum du sol.
En agglomération : Le bord du panneau doit être à 1,00 mètre au moins de la bordure du
trottoir
et la base du panneau doit être de 2,00 m à 2,30 m au-dessus du niveau
du sol.

Le bord inférieur du panneau se situe à 2,25 m au-dessus du niveau de l'accotement.


Avant le début effectif des travaux de mise en place, on procédera au piquetage de la ligne d'aplomb
vertical de l'axe des supports des panneaux.
Les supports des panneaux seront scellés dans un massif de fondation en béton C350. Les massifs de
fondation seront exécutés conformément aux plans type.
Panneaux de danger (type A) :
Ils sont placés en général à 150 mètres du point ou du début de la zone à signaler en rase campagne et
à 50 mètres en l'agglomération.
Panneaux de prescription (type B) :
Ils doivent être implantés au voisinage immédiat de l'endroit où s'applique la prescription, sauf pour
certains panneaux notamment d'obligation, qui doivent être implantés comme les panneaux de danger.
420
Section V – Enoncé des travaux et services

Panneaux d'indication, de direction et de repérage (types C, D, AB, EB, G, M):


Ils sont placés en général à 100 mètres du point ou du début de la zone à signaler dans le cas de rase
campagne et à 40 mètres dans le cas d'agglomération. Les panneaux d'indication d'agglomération, de
type EB, sont placés en début et fin des villes et villages, aux emplacements fixés par l'Ingénieur.

421
Section V – Enoncé des travaux et services

6.3 – SIGNALISATION HORIZONTALE


Les marques sur chaussée seront réalisées conformément aux dispositions de la réglementation
française en vigueur au moyen de produits homologués pour cet usage. Elles seront réflectorisées et
constituées de bandes blanches continues ou discontinues
L’Entrepreneur précisera dans son offre la dénomination commerciale et le numéro d'homologation
du produit qu'il compte utiliser.
Ces bandes ont pour but d'assurer le guidage des usagers. La réglementation internationale distingue
différents types de marques, dont les principales sont les suivantes :
a) les lignes longitudinales :
- continues infranchissables ;
- discontinues axiales ou de délimitation des voies ;
- discontinues d'annonce d'une ligne continue ou de dissuasion (dépassement dangereux) ;
- discontinues de bord de chaussée.

b) les lignes transversales continues (STOP) ou discontinues (céder le passage) ;


c) les autres marques :
- pour passage de piétons ;
- pour stationnement et autres périmètres protégés ;
- les flèches.
La largeur des lignes est définie par rapport à une largeur unité "U" pour les itinéraires revêtus au
Niger , il sera :
U = 5 cm, avec :
- 2 U = 10 cm pour les lignes longitudinales axiales (continue et modulations T1 et T3) ;
- 3 U = 15 cm pour les lignes de rive (modulation T2).

Les caractéristiques longitudinales des lignes discontinues varient dans le rapport des pleins aux vides.
Les modulations, tirets plus intervalles, sont des multiples ou des sous - multiples de 13 m. En rase
campagne pour les lignes axiales de délimitation des voies, elles seront de type T1 (soit une bande de 3
m de trait plein pour 10 m de vide) ou T3 (soit trois bandes de 3 m de trait plein espacées de 1,33 m de
vide).

6..3.1 PEINTURE ROUTIERE


La signalisation horizontale sera du type peinture à l'eau ou peinture à solvant (TOLKENE ou
équivalent), ou peinture thermoplastique. Le produit proposé devra être agréé au préalable par
l’Ingénieur et l'Entrepreneur devra fournir son homologation ainsi que les prescriptions de mise en
œuvre du fabricant. Le produit sera rétro-réfléchissant. La mise en œuvre se fera mécaniquement et
conformément aux prescriptions du fabricant.
Les bordereaux de livraison des produits devront indiquer la date de fabrication et la référence du
certificat correspondant. Les récipients contenant les produits devront porter en plus de leur
dénomination la référence d'homologation, la date de fabrication et le délai limite de conservation sans
brassage.
Niveau de rétro-flectorisation après deux ans : 150 millicandelas (lux/m²).
Par rétro-flectorisation seront ajoutés 30% de microbilles en poudre de 125 – 600 microns relatifs au
poids de la peinture.
Le dosage sec du produit seul devra être en moyenne au moins égal à celui figurant sur la Circulaire
relative à l'homologation.

422
Section V – Enoncé des travaux et services

Il sera prélevé, pendant toute la durée du chantier, un échantillon de trente (30) kilogrammes de
peinture, ainsi qu'un sac de microbilles de verre. Les analyses de ces échantillons seront alors
effectuées à la discrétion de l'Ingénieur, et ce, par le laboratoire de son choix, à la charge de
l'Entrepreneur.

Ces contrôles comporteront en particulier :


- pour les peintures :
▪ une détermination de la masse volumique ;

▪ une détermination de la valeur de l'extrait sec ;

▪ une détermination de la teneur en cendres.

- pour les enduits et les protubérances :


▪ une détermination de la masse volumique ;

▪ une détermination de la valeur de la teneur en cendres ;

▪ une détermination du point de ramollissement.

6..3.2 MODE D'EXECUTION DES TRAVAUX


L'Entrepreneur fournira un projet d'exécution détaillé de tous les aménagements qu'il se propose de
réaliser dans les conditions définies dans le chapitre 1 des présentes Spécifications Techniques. Ce
projet sera basé sur l’APD.
Les travaux de signalisation horizontale devront être effectués conformément aux indications de
l'Ingénieur.
En section courante, les chaussées seront matérialisées par des lignes d'axe continues de 12 cm de
largeur et par des lignes d'axe continues et discontinues de type T1 et T3 de 12 cm de largeur, ainsi que
des flèches de rabattement. Les marquages de rive seront matérialisés par des lignes de rive module
T2 de 18 cm de largeur. Les dimensions et les caractéristiques des marquages sont décrits dans les
plans suivant l'Instruction interministérielle sur la signalisation routière, Livre I, 7ème partie "Marques
sur chaussées " (Arrêté du 16 février 1988).
L’Entrepreneur comprend les marquages spéciaux prévus au projet : aires de stationnement, flèches de
sélection, bandes STOP, passages piétons.

6..3.3 APPLICATION DES PRODUITS DE MARQUAGE AU SOL


Le prémarquage des bandes sera effectué par un filet continu ou pointillé. L'Entrepreneur procédera
immédiatement avant l'application du produit au dépoussiérage avec compresseur haute pression des
parties de chaussées devant recevoir les marquages. La réflexion sera conforme aux caractéristiques
portées sur les certificats d'homologation. Le dosage sera au minimum celui porté sur le certificat
d'homologation. L'application des produits sera faite mécaniquement. L’Entrepreneur précisera dans
son offre la dénomination commerciale et le n° d’homologation du produit qu’il compte utiliser.

6..3.4 CONTROLE D'EXECUTION DU MARQUAGE AU SOL


L'Entrepreneur devra fournir chaque jour à l'Ingénieur l'ensemble des fiches de contrôle interne
prévues à cet effet par son Plan d'Assurance Qualité (P.A.Q.) "Signalisation et équipements".
L'Ingénieur se réserve le droit d'effectuer à sa discrétion les mêmes contrôles que ceux prévus dans le
P.A.Q. de l'Entrepreneur, et plus particulièrement les contrôles suivants :

423
Section V – Enoncé des travaux et services

- contrôle des modules de lignes ;


- contrôle des largeurs de bandes ;
- contrôle de la rétro-réflectorisatio ;
- contrôle du taux de répandage de la peinture.
Contrôle du produit
La peinture devra répondre aux conditions de l'article 6.3.1. L'Entrepreneur devra fournir tous les
certificats authentifiant l'origine et la classe des peintures approvisionnées. Dans le cas où elle ne
répondrait pas aux spécifications, elle serait refusée et les travaux déjà exécutés non rémunérés.
Contrôle du module
Le contrôle du module des bandes sera fait sur l’initiative de l'Ingénieur, par sondage. L'Entrepreneur
aura à sa charge tous les travaux de complément de marquage qui s'avéreraient nécessaires.

Autres contrôles
En tout temps et en tout lieu, et ce pendant la durée de la période de notification des vices, le niveau de
service du marquage devra présenter les caractéristiques minimales ci-après :
- Degré D'usure : Note 6 A L'échelle D'usure Du L.C.P.C. 75,
- Rétroflexion : R = 150 Mld/Lux/M²,
- Glissance : G = 0,45 S.R.T.,
- Contraste : Facteur de luminance L > 0,27.

L’Ingénieur se réserve le droit d'effectuer les contrôles de garantie à l'aide du procédé "ECODYN",
matériel du Laboratoire Central des Ponts et Chaussées français ou équivalent. Le choix des sections à
contrôler sera établi lors de la réunion de planification valant ordre de commencer les travaux de
marquage. La longueur contrôlée sera de l'ordre de 50 % de la longueur réalisée.

6.4 – FEUX TRICOLORES

6..4.1 CONSISTANCE DES TRAVAUX


Il est prévu la fourniture et la mise en place de sept (7) feux tricolores dans la traversée urbaine de
Dosso.
Ces feux seront implantés au niveau des carrefours du PK 0 et PK 0+720.

6..4.2 NORMES
Les travaux et fournitures devront être conformes aux prescriptions et normes en vigueur. Ils devront
satisfaire en outre, aux normalisations, spécifications et règles techniques établies par l'Union
Technique de l'Electricité (UTE), France Télécom, et aux règlements de voirie.
Les travaux seront conduits de façon à ne causer aucun dommage aux propriétés riveraines.
Les travaux seront réalisés selon les règles de l'art, conformément aux normes et règlements en vigueur
à la date du présent marché, et suivant les directives de l’Ingénieur.
Les normes et règlement suivants d'une manière non limitative seront d’application :
- NFX 50 relative à la durée de vie des biens ;
- NFC 15.100 installations électriques B.T. ;
- NFC 18.510 prescriptions de sécurité applicable aux travaux de construction ;
- SERIE NFC 20.010 classification des degrés de protection procurés par les enve-
loppes applicables au matériel ;
424
Section V – Enoncé des travaux et services

- NFC 68.145 matériels de pose de canalisation ;


- normes NFC 71.000 et 71.003 : règles générales et particulières sur les luminaires ;
- NFC 91.100 et additifs relatifs à la protection de la radiodiffusion et télévision
contre les troubles parasites.

La provenance, la qualité, le type, le contrôle et la réception des matériaux et produits fabriqués


doivent être conformes aux normes homologuées ou réglementairement en vigueur.
L'entrepreneur est réputé connaître ces normes.
Les installations devront, en particulier, être conformes aux :
- Normes NFC 14100 - NFC 15100 – NFC 17200 ;
- Normes NFC 11001 – NFC 11-201 – NFC 33210 ;
- Normes UTE ;
- L'arrêté technique interministériel du 2 Avril 1991 ;
- Aux Spécifications Techniques de l'EDF, FRANCE TELECOM, RTE, TRANS-
PORT GAZ ;
- Voir cahier des clauses techniques particulières de type voirie.

L'entrepreneur devra se procurer, à ses frais, les documents énoncés ci-dessus, s’il ne les
possède pas déjà, et ne pourra en aucun cas invoquer l'ignorance de ceux-ci pour se dérober aux
obligations qui y sont contenues.
L'acceptation d'un matériel par l’Ingénieur ne pourra pas avoir pour effet de dégager l'entrepreneur
de ses responsabilités.

6.4.3 DESCRIPTION DES TRAVAUX


Les travaux consistent en la fourniture et mise en place de feux de signalisation tricolores avec
réalisation de tranchée, pose de fourreaux et massifs de fondation ainsi que la mise en place des
feux tricolores avec tous les tests requis.
Les travaux comprennent :

▪ La signalisation, le balisage ;

▪ La fourniture, la mise en place de feux tricolore suivant les spécifications appropriées ;

▪ Les tranchées ;

▪ L’évacuation et la mise en décharge des déblais extraits ;

▪ Après la pose des réseaux, le remblaiement des tranchées suivant les présentes Spécifica-
tions Techniques ;

▪ Les réfections de chaussées et trottoirs éventuellement ;

▪ Les plans de récolement.

6..4.4 FEUX TRICOLORES

425
Section V – Enoncé des travaux et services

Tous les équipements lumineux seront livrés complets avec leurs sources lumineuses à diodes
électroluminescentes (led) et seront d’équivalence technique et esthétique au matériel « VISION » des
établissements FARECO ou similaire.
Les signaux seront livrés entièrement assemblés y compris les pattes de fixation et câblés avec une
longueur de câble suffisante pour les raccorder au bornier du support. Si le signal comporte 2 consoles
de fixation, la sortie du câble d’alimentation se fera obligatoirement par la partie basse de chaque
élément.
Toutes les fixations des appareillages seront en acier inoxydable. Les circuits électriques sous tension
devront être inaccessibles lors des changements des sources lumineuses. Chaque matériel possèdera un
indice minimal de protection IP44.
L’homogénéité des longueurs d’onde des couleurs des LEDS sera respectée sur l’ensemble des
signaux.

⮚ Signaux lumineux tricolores circulaires destinés aux véhicules.

a) Signaux tricolores circulaires principaux type VISION.


Le corps des signaux sera réalisé en acier inoxydable fixé sur poteau par fixation courte et peint
d’une teinte RAL (ou d’équivalence technique et esthétique), de diamètre 300mm pour le rouge
et 200mm pour les autres couleurs, l’accès à l’intérieur des signaux devra être aisé pour la
maintenance, et résistant au vandalisme.
Les signaux seront équipés de lentilles claires diffusant de manière uniforme la couleur du
signal correspondant, de visières, de leur bras de fixation, de leur câble d’alimentation.
Certains signaux seront pourvus d’une répétition en forme de croix grecque de leur seul feu de
couleur rouge, servant aux usagers venant en sens inverse et leur permettant de connaître
l’état de ce signal.
b) Signaux tricolores de répétition type VISION II.
Le corps des signaux sera réalisé avec structure en zamac et peint d’une teinte RAL (ou
d’équivalence technique et esthétique), de diamètre 100mm, l’accès à l’intérieur des signaux
devra être aisé pour la maintenance, et résistant au vandalisme.
Les signaux seront équipés de lentilles haute visibilité diffusant de manière uniforme la couleur
du signal correspondant, de visières, de leur fixation sur le support, de leur câble d’alimentation.
c) Signaux tricolores circulaires modaux et directionnels.
Le corps des signaux sera réalisé avec structure en zamac et peint d’une teinte RAL (ou
d’équivalence technique et esthétique), de diamètre 200mm, l’accès à l’intérieur des signaux
devra être aisé pour la maintenance, et résistant au vandalisme.

Les signaux seront équipés de lentilles claires diffusant de manière uniforme la couleur du
signal correspondant, de visières, de leur bras de fixation en aluminium, de leur câble
d’alimentation.
Les fléchages ou les pictogrammes seront précisés ultérieurement par le Maître d’Ouvrage.

⮚ Signaux lumineux destinés aux piétons type VISION II.

426
Section V – Enoncé des travaux et services

Le corps de ces signaux sera réalisé avec structure en zamac, peint d’une teinte RAL (ou
d’équivalence technique et esthétique), composé de 1 signal rectangulaire, une silhouette d’un
piéton en mouvement pour le signal de couleur verte, une silhouette d’un piéton au repos pour
celui de couleur rouge.
Les signaux seront équipés de visières, de leur bras de fixation permettant leur orientation, de
leur câble d’alimentation.

⮚ Supports de signalisation lumineuse tricolore.


- Support de 3.70m pour signaux lumineux destinés aux véhicules.
Les supports de feux devront être de type bi-section en acier galvanisé. Ils comporteront à leur
base une semelle permettant leur boulonnage sur quatre tiges d'ancrage à l'entraxe européen
(200). Ils seront de sections 140/90 avec une hauteur de base de 1m, avec une trappe de
400*100.
Ils seront livrés avec le kit complet de scellement.
Ils seront munis d’un point de raccordement intérieur permettant la connexion du câble de
protection de terre d’une section de 10mm2 maxi avec le support.
Ils seront équipés d'une boîte de raccordement Classe II avec un bornier comportant 12 bornes
extensible à 18 bornes.
Ils seront équipés d’un chapeau de finition.
La hauteur totale des supports de feux sera de 3,60 m à partir de la base et celle des supports
piétons sera de 2,70 m.
Le support sera peint d’un teinte RAL ou d’équivalence technique et esthétique et sera livré
avec ses 4 tiges de scellement et sera équipé d’un élément de raccordement de prise de terre.
- Plaque de réglage.
Une plaque d’appui type PEPLIC ou similaire sera installée entre le massif et la semelle. Un
fourreau isolera la tige de scellement du mât ainsi qu’une rondelle PVC de l’écrou.

6..4.5 ARMOIRE
Cette armoire de commande et de comptage, en aluminium, peint d’une teinte RAL qui sera
définie par l’Ingénieur, devra être prévue pour un usage extérieur, équipée de 2 portes
extérieures « anti-affichage et anti-graffitis ». L’ensemble devra être prévu anti-vandalisme.
Elle sera équipée de :
2 portes :
- d’un mécanisme de fermeture 3 points avec tringle et serrure métallique ;
- fermeture et ouverture pas ¼ de tour ;
- d’un canon de serrure type européen (borgne);
- d’un bouton de manœuvre non saillant avec cache ;
- de deux ouïes de ventilation (1 en haut à gauche, l’autre en bas à droite)
protégées par flasque en acier émaillé et grillage métallique maille de 1 mm à
l’intérieur.
Les dimensions de celles-ci devront être adaptées pour recevoir un contrôleur de commande de feux
tricolores.

427
Section V – Enoncé des travaux et services

Les dimensions hors tout ne devront pas être supérieures à :


Hauteur : 1325 mm ;
Largeur : 375 mm ;
Longueur : 1175 mm.
La fixation au châssis du contrôleur de commande de feux tricolores sera réalisée par
boulonnage aux 4 trous Ø14 existant sur celui-ci et devra permettre l’enlèvement de l’enveloppe
sans démontage du châssis du contrôleur de feux tricolores de son massif.
Cette enveloppe devra : avoir un IP minimum de 44 et résister aux agents chimiques.

6..4.6 CÂBLE DE DISTRIBUTION


Les câbles de distribution utilisés seront du type U 1000 R 2 V conforme à la norme UTE NFC
32-321. Les câbles de toute nature seront livrés accompagnés d’une fiche délivrée par le
fabricant estimant leur longueur, leur section et précisant que les essais et les spécifications
répondent au règlement de l’U.T.E.
Il appartient à l’entreprise de vérifier les différentes sections utilisées conformément à la
norme NFC 15-100. Il appartiendra à l’entreprise de signaler à l’Ingénieur les erreurs ou
omissions qu’il pourrait relever sur les plans et tous documents graphiques ou écrits qui lui
ont été remis.

● Câbles d’alimentation des feux.

- Type U1000R2V
- Sections - 12 x 2,5 mm² - 7 x 2,5 mm² - 3 x 2.5 mm² Cu avec conducteur Vert / Jaune,
conforme à la norme NF.C. 32.321.

● Câbles de terre.

- Type cuivre nu
- Section de 1*25mm².

● Câbles de boucles.

- Type LIYCY 2 x 1,5 mm² C blindé.

● Câbles pour boutons d’appel.

- Type U1000R2V
- Section 3 x 2.5 mm² Cu

● Câbles téléphoniques.

- Câbles téléphoniques suivant spécifications S.Y. T. 2 avec écran : Diamètre nominal de l'âme
0,6mm, pour coordinations souterraines :
- Câbles 30 paires : 4 faisceaux de 7 paires.

428
Section V – Enoncé des travaux et services

- Câbles 56 paires : 4 faisceaux de 14 paires.

429
Section V – Enoncé des travaux et services

6.5 - BORNES PENTA-KILOMETRIQUES ET BALISES DE VIRAGES


La fondation des bornes aura au moins cinquante (50) centimètres de profondeur.
Les bornes seront placées du côté droit de la route, dans le sens défini par son appellation officielle, et
à la limite extérieure de l'accotement.
Les balises sont prévues pour les virages et au droit des ouvrages hydrauliques.
Les balises seront implantées sur l'accotement extérieur du virage, l'axe à un (1) mètre du bord
extérieur de la couche de roulement. Leur mode d'ancrage doit être tel qu'elles ne présentent qu'un
faible danger en cas de choc et sera soumis à l'approbation de l'Ingénieur préalablement à toute
exécution. L'espacement entre deux balises consécutives sera égal à 10 mètres, sauf dérogation
accordée par l'Ingénieur.
Les indications portées sur la borne seront incrustées dans le béton.
6.6 - GLISSIERES DE SECURITE
Des glissières en métal seront installées à l’extérieur de l’accotement. Les emplacements exacts des
glissières seront définis par l’Ingénieur.
Le dispositif à implanter est constitué d’une bande en acier boulonnée sur des supports métalliques par
l’intermédiaire d’écarteurs en acier servant de caches supports.
Tous les éléments métalliques constituant la glissière doivent être en acier de qualité non inférieure à
S235 JR (anciennement Fe 360 B), conforme à la norme NF E 25 (ou équivalente), apte à la
galvanisation (classe I, II selon NF A 35.503 ou équivalente).
La bande devra avoir une épaisseur minimale de 3 mm, un profil à double onde, une hauteur effective
non inférieure à 300 mm, développement non inférieur à 475 mm.
Le support doit avoir un profil à C aux dimensions non inférieures à 80x120x80 mm, une épaisseur
non inférieure à 5 mm, une longueur non inférieure à 1,95 m.
L’écarteur aura une hauteur de 30 cm, une profondeur non inférieure à 15 cm, une épaisseur minimale
de 2,5 mm.
Les boulons auront tête ronde et résistance élevée.
En ce qui concerne la liaison entre une bande et l’autre, les dimensions de la plaque cache support
seront de 45x100 mm et son épaisseur de 4mm.
Il faut respecter les suivantes instructions de mise en place :
- Le bord supérieur de la bande doit se trouver à non moins de 70 cm du plan viable ;
- La superposition des bandes ne doit pas être supérieure à 32 cm ;
- L'espacement entre les supports est compris entre 3,00 et 4,00 mètres conformément aux instruc-
tions de l'Ingénieur ;
- Les supports seront enfoncés sur 121,5 cm dans le terrain sans bloc d’ancrage ;
- Le support d’extrémité dans le cas d'un élément de fin de file incliné est fondé sur un bloc d’an-
crage en béton C20/25 de 100 x 100 cm conformément aux plans types.

6.7 – TROTTOIRS ET BORDURES


Le béton pour trottoir sera un béton légèrement armé Q350 sur 10 cm d’épaisseur.

Les bordures préfabriquées sont posées sur un bain de mortier d’épaisseur 2 cm et jointoyées au
mortier également. Tous les joints seront lissés à la truelle puis à l’éponge humide. Elles seront
parfaitement alignées en plan et en élévation (tolérance 3 mm). Les bordures sont posées sur une
semelle en béton de 10 cm d'épaisseur minimum et de 50 cm de largeur, réalisée sur toute la longueur
des bordures. Un épaulement en partie arrière est réalisé sur les 2/3 de la hauteur de la bordure et la
largeur de cet épaulement est de 20 cm au niveau de la semelle.
Les bordures à mettre en œuvre dans le cadre du marché devront répondre à la classification de la
norme NF EN 1340 – NF P 98-340. Ce sont notamment des bordures de type T1, T2 et I4.

430
Section V – Enoncé des travaux et services

6.8 – RALENTISSEURS
Des ralentisseurs seront réalisés conformément à la norme NF P98 – 300 selon les plans types du
dossier :
- bandes rugueuses en enduit superficiel pour pré signalisation ;
- type dos d’âne à l’entrée des agglomérations ;
- type passage piétons surélevé à l’intérieur des agglomérations (il est dans ce cas associé à un pas-
sage piéton).
Ces ralentisseurs seront réalisés en béton légèrement armé Q350 et strié pour éviter la glissance. Ils
seront armés (ferraillage minimal). Ils pourront être peints avec de la peinture routière (signalisation
horizontale). Ils feront l’objet d’un plan d’exécution et seront rémunérés selon les prix unitaires
correspondants sans plus-value d’aucune sorte.

431
Section V – Enoncé des travaux et services

CHAPITRE 7

FICHES RÉCAPITULATIVES DE LA QUALITÉ DES MATÉRIAUX

432
Section V – Enoncé des travaux et services

Les fiches suivantes récapitulent une partie des prescriptions techniques concernant la qualité des
matériaux. Elles pourront être complétées dans le cadre de la préparation des travaux.

En cas de contradiction avec le texte des chapitres 2 à 6, c’est le texte des chapitres 2 à 6 qui fait foi.

433
Section V – Enoncé des travaux et services

CONTRÔLE QUALITE CQ1


MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS
NOM PROCESSUS
Remblais Teneur en matières NF EN 1744-1 Teneur en matières organiques - MO% < 1 % Au gré de l’Ingénieur
d'emprunts pour organiques
redans et
arase des Analyse granulométrique NF EN 933-1 Absence de sols impropres, humides, sols Au moins une série d'essais par
terrassements par tamisage compressibles, sols rocheux de dimension supérieure zone homogène d'emprunt
à celle prescrite et de débris
végétaux et divers
Passant au tamis de 80 µ 35% Granulométrie/500 m3
Dimension maximale des éléments - D (mm) 50 Limites d'Atterberg/500 m3 CBR
/3000 m3
Limites d'Atterberg NF P 94-051 Indice de plasticité - IP 30
Indice liquidité – LL 60
Portance CBR à 4 NF EN 13286-47
CBR (95% OPM, 4 jours d'immersion dans l'eau) 15
jours d'immersion
dans l'eau

Gonflement linéaire NF EN 13286-47 Gonflement linéaire - g% 1%


dans le moule CBR

434
Section V – Enoncé des travaux et services

CONTRÔLE QUALITE CQ2


MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE
D'ESSAIS
NOM PROCESSUS
Graveleux Teneur en matières NF EN 1744-1 Teneur en matières organiques - Au gré de
latéritiques MO% < 0,5 % l’Ingénieur
pour couche de organiques
forme
Essai au bleu de NF EN 933-9 Valeur au bleu < 2,5 g/kg de fines
méthylène (les fines étant comprises entre 0
et 5 mm) ;
Limites NF P 94-051 Indice de plasticité 25 Granulométri
d'Atterberg e et limites
Limite de liquidité < 50 Tous les 500
m³ de
matériau mis
en œuvre
Analyse NF EN 933-1 FUSEAU APRES
COMPACTAGE "IN SITU"
Granulométrique
par tamisage
Tamis en mm Passant en %
40 95-100
31.5 90-100
20 70-100
10 50-100
5 35-80
2 25-70
1 20-60
0.5 15-50
0.08 5-35
Proctor Modifié NF EN 13286-2 Densité in
Densité sèche
3 à 100% de l'OPM - 19 kN/m
situ tous les
50 m
Proctor
Modifié tous
les 2000 m³
Portance CBR à NF EN 13286- CBR tous les
CBR (95% OPM, 4 jours d'immersion dans l'eau) 25
95% 47 2 000 m³
de l'OPM et à 4
jours
d'immersion dans
l'eau
Gonflement NF EN 13286- Gonflement linéaire - g% < 0,5 %
linéaire 47
dans le moule
CBR

435
Section V – Enoncé des travaux et services

CONTRÔLE QUALITE CQ3


MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS
NOM PROCESSUS
Graveleux latéritiques Teneur en matières NF EN 1744-1 Teneur en matières organiques - MO% < 0,5 % Au gré de l’Ingénieur
pour couche de organiques
Fondation (cru ou à Essai au bleu de NF EN 933-9 Valeur au bleu < 2,5 g/kg de fines (les fines étant
améliorer) méthylène comprises entre 0 et 5 mm) ;
Limites d'Atterberg NF P 94-051 Indice de plasticité 20 Granulométrie et limites
Limite de liquidité < 40 Tous les 500 m³ de matériau mis
en œuvre
Analyse NF EN 933-1 FUSEAU APRES COMPACTAGE "IN SITU"
Granulométrique par
tamisage
Tamis en Passant en %
mm
40 95-100
31.5 90-100
20 75-100
10 58-100
5 40-78
2 28-65
1 22-56
0.5 18-50
0.08 5-30
3
Proctor Modifié NF EN 13286-2 Densité sèche à 100% de l'OPM - 20 kN/m Densité in situ tous les 50 m
Proctor Modifié tous les 2000 m³
Portance CBR à 95% NF EN 13286-47 CBR (95% OPM, 4 jours d'immersion dans l'eau) 35 CBR tous les 2 000 m³
de l'OPM et à 4 jours
d'immersion dans l'eau

Gonflement linéaire NF EN 13286-47 Gonflement linéaire - g% < 0,5 %


dans le moule CBR

436
Section V – Enoncé des travaux et services

CONTRÔLE QUALITE CQ4


MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS
NOM PROCESSUS
Graveleux latéritiques Teneur en matières NF EN 1744-1 Teneur en matières organiques - MO % < 0,5 % Au gré de l’Ingénieur
naturels pour couche de base organiques
améliorée au ciment Essai au bleu de NF EN 933-9 Valeur au bleu < 2,5 g/kg de fines (les fines étant
méthylène comprises entre 0 et 5 mm) ;
Limites d'Atterberg NF P 94-051 Indice de plasticité 15 Tous les 500 m3
Limite de liquidité < 35%
Analyse NF EN 933-1 FUSEAU APRES COMPACTAGE "IN SITU"
granulométrique par
tamisage
Tamis en mm Passant en %
40 95-100
31.5 90-100
20 75-100
10 58-100
5 40-78
2 28-65
1 22-56
0.5 18-50
0.08 5-25
Proctor Modifié NF EN 13286-2 Densité sèche de l'OPM - 21 kN/m 3 Tous mes 2000 m3
Portance CBR à 95% de NF EN 13286-47 CBR (95% OPM, 4 jours d'immersion dans l'eau) 60 + 1 par 1000 m3
l'OPM et à 4 jours supplémentaires
d'immersion dans l'eau
Gonflement linéaire dans NF P 94-078 Gonflement linéaire - g % < 0,1% Au gré de l’Ingénieur
le moule CBR

437
Section V – Enoncé des travaux et services

CONTRÔLE QUALITE CQ5


MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS
NOM PROCESSUS
Température du ciment Contrôle par Température maximale définie par l’Ingénieur en 1 fois par porteur arrivant et
l’Ingénieur fonction du ciment proposé par l’Entrepreneur déversé dans le silo de stockage si
livraison en vrac et encore au
démarrage le matin dans le silo de
dosage
Température mélange Contrôle par Défini par l’Ingénieur (pour définir le % de 2 fois /j.
l’Ingénieur retardateur si celui-ci est envisagé)
Pesée de bacs si épandage Contrôle par Poids conforme 4 par jour
Latérite améliorée au ciment machine l’Ingénieur
Enregistrement débit Contrôle par Débit conforme aux méthodes d’exécution validées Permanent
malaxage en centrale l’Ingénieur par l’Ingénieur

Module sécant en fendage NF-EN13286-42 E <1000 MPa à 60 j (au 1/3 de la force maximale de Étude de performance
rupture du matériau
Traction par fendage NF-EN13286-42 < 0,4 MPa à 60 j Étude de performance
Portance CBR NF-EN 13286-47 CBR > 160 (à 7 J : 3 cure à l’air + 4 immersion) 1 par 2000 m3

438
Section V – Enoncé des travaux et services

CONTRÔLE QUALITE CQ6


MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS
NOM PROCESSUS
i) Liant pour Bitumes fluidifiés 0/1 NF T 65-002 Conformité aux spécifications de la norme. Pour chaque lot de livraison :
couche d'imprégnation - Spécifications Bitume fluidifié 0/1 à base de bitume pur 50/70. • Documents de livraison
(certificat de contrôle du
fournisseur).
ii) Liant pour enduit Émulsion de bitume NF EN 13 808 Conformité aux spécifications de la norme pour ECR
cationique ECR 65 65
Notamment Teneur en bitume T : 64% T 66%
Adhésivité sur granulats Adhésivité passive : Tenue
d'un film de EN 13 614 90 à 20°C et 75 à 60°C.
liant en présence d'eau
iii) Liant pour Bitumes purs NF EN 12591 Conformité aux spécifications de la norme. • Une série d'essais d'étude et de
béton bitumineux, - Spécifications Bitume pur 20/30 contrôle.
Adhésivité sur granulats Adhésivité active à la
plaque VIALIT 90
NF-EN 12272-3
Adhésivité globale à la 90
plaque VIALIT

439
Section V – Enoncé des travaux et services

CONTRÔLE QUALITE CQ7


MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS
NOM PROCESSUS
(suite) iii) Granulats pour Granularité d/D
Analyse
enduits superficiels Refus à 1,58 D : 0% Une série d'essais par lot de livraison ou de
granulométrique par
NF EN 18-545 et Refus à D 15 % production ou au minimum toutes les 200
tamisage
933-1 Passant à d 15 % tonnes de matériaux mis en œuvre
Passant à 0,63 d < 3 %
Étendue maximale du refus à D et tamisât à d = 5 %
Étendue maximale du fuseau de régularité à (d + D)/2 =
33 %
Propreté superficielle NF P 18-591 Passant au tamis de 0,5 mm < 1 %
Proportion de fines argileuses = 0 %
Aplatissement NF EN 933-3 Coefficient d'aplatissement - A < 15 %
Los Angeles NF EN 1097-2 Coefficient Los Angeles -LA 25
Micro-Deval NF EN 1097-1 Coefficient micro-Deval en présence d'eau 20

Polissage accéléré NF EN 1097-8 Coefficient de polissage accéléré 0,5


Homogénéité NF P 18-571 Coefficient d'homogénéité > 97 pour α = 0,4 (tolérance
maximale de grains friables ou altérés égale à 5%)

440
Section V – Enoncé des travaux et services

CONTRÔLE QUALITE CQ8


MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS
NOM PROCESSUS
Enrobés hydrocarbonés
Béton Bitumineux BBME Classe 3 NFEN 13108-1 Essais Marshall (NF EN 12697-34)
0/10 ou 0/14 Conditions de NFP 98-150-1 Essais immersion-compression (NF EN 12697-12)
fabrication et de NFEN 13108-1 Essais de compactage (NF EN 12697-31)
mise en œuvre Essais à la PCG
Essais à l’orniéreur (NF EN 12697-22)
température, teneur en liant,)
Granulats Condition de NFXPP18-540 Essais de propreté, granulométrie, LA, aplatissement.
fabrication et de
mise en œuvre

Granulats NFP 98-150


catégorie CIII NFP 98-132
Granulats catégorie CIII
NF-P 18-586 LA<25 ; MDE<20
Indice concassage = 100%
NF-P18-545 Pas de terre végétale et de matières
organiques.
Masse de bleu du sable < 0,2g/100g
Fines d’apport NFP 18-101 Éventuellement sable roulé 0/4 :
10% maximum
Granularité NF EN 933-1 Tamis mm Passant %
après recomposition 14 100
(éventuellement sable roulé 10 95-100
10% maximum) 6,3 65-72
2 38-46
0,5 20-27
0,08 6-9
Liant Bitume 20/30 NF EN 12591 Essais RTFOT par 1000 tonnes de bitume utilisé
pénétrabilité, point de ramollissement

441
Section V – Enoncé des travaux et services

CONTRÔLE QUALITE CQ9


MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS
NOM PROCESSUS
Bétons et mortiers NATURE ET QUALITE

i) Ciments pour Le fascicule 3 du CCTG et l’article 82.1 du fascicule 65 sont applicables ainsi que les normes FD P 15-010, NF EN 197-1, NF P 15 – 302, NF-P 15-317 à 319.
ouvrages de Il ne peut être fait appel qu'à des ciments normalisés agréés par l’Ingénieur.
drainage et
ouvrages divers
MODE DE LIVRAISON
Les ciments sont livrés, soit en sacs de cinquante kilogrammes, soit en vrac. L’Entrepreneur s'engage à tenir à la disposition de l’Ingénieur sur le chantier, une
bascule permettant de peser la masse des sacs de ciments approvisionnés avec une précision d'un demi-kilogramme. Lorsque le ciment est livré en vrac,
L’Entrepreneur assure le nettoyage préalable des containers, et en particulier l'élimination de tout résidu contenant du sucre ou des nitrates.
Le ciment doit être livré sur le chantier à une température inférieure à soixante (60) degrés Celsius.
Ciment à faible exothermie et à prise lente (ciments de résistance à court terme R proscrits.
Vitesse de prise Norme NF P 15-431 Début de prise à 20°C > 1 h 30 mn Relevés des résultats du fabricant de ciment ;
Expansion à chaud et à froid NF EN 196-3 Inférieure à 10 mm engagement sur la valeur minimale retenue C
Retrait à 28 jours d'âge NF P 15-433 Inférieur à 800 µ/m min.
Classe de résistance NF EN 196-1 Conformité aux prescriptions de la norme
Contrôle interne de l’Entrepreneur

Prélèvements du contrôle extérieur au


Essais chimiques NF EN 196-2 Conformité aux prescriptions de la norme l’Ingénieur

6 essais par prélèvement


Les résultats de ces essais doivent être communiqués à l’Ingénieur moins de 10 jours après la date du prélèvement, et en tout état de cause, avant l'emploi du
ciment.

442
Section V – Enoncé des travaux et services

CONTRÔLE QUALITE CQ10


MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS
NOM PROCESSUS
ii) Sables pour mortiers NATURE : Le granulat fin est du sable répondant aux prescriptions de la norme NF EN 18-545 complétée par les spécifications ci-dessous. Les
et béton cadences d'essais définies ci-après peuvent être augmentées par l’Ingénieur en fonction des résultats obtenus et des dispersions. En cas de résultats
négatifs d'un seul de ces essais, il est procédé à un nouveau prélèvement dans le stock. En cas de résultats négatifs, le lot est rebuté.
Analyse granulométrique par NF EN 933-1 Béton armé, non armé, chapes, préfabrication (0,08 - 5 1 essai par livraison ou tous les
tamisage mm) FUSEAU DE SPECIFICATION 100m3
Maille tamis (mm) Tamisât en %
5 95 - 100
2,5 70 - 90
1,25 45 - 80
0,63 28 - 55
0,315 10 - 30
0,16 2 - 10
Mortier (0,08 - 2,5 mm)
2,5 90 - 100
Module de finesse - Mf compris entre 1,8 et 3,2 (tolérance
maximale pour une fourniture donnée = ± 0,2 en valeur
absolue)
Friabilité NF P 18-576 Coefficient de friabilité 40
Équivalent de sable NF EN 933-8 ESV 80 1 essai par livraison ou tous les
35m3
Bleu de méthylène NF EN 933-9 Valeur au bleu – VB (0/D) 1g/ 100 g

443
Section V – Enoncé des travaux et services

CONTRÔLE QUALITE CQ11


MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS
NOM PROCESSUS
iii) Granulats Quantité nécessaire de granulat concassé pour approbation carrière : 50 m³ NATURE : Les granulats pour béton doivent répondre à la norme NF EN 18-
moyens et gros 545 complétée par les prescriptions suivantes : le rythme d'essai peut être augmenté à la demande de l’Ingénieur, en fonction des résultats des premiers
pour béton essais et de leur dispersion. En cas de résultats négatifs d'un seul de ces essais, il est procédé à un nouveau prélèvement dans le stock. En cas de résultats
négatifs, le lot est rebuté. Préalablement aux livraisons et avant tout agrément, il est effectué les essais suivants sur chaque classe granulaire.
Analyse granulo- NF EN 933-1 approbation carrière : 2 essais
métrique par tamisage
Classe d/D Refus à D Passant à d exploitation :
Béton armé :
• petits éléments 5/12,5 < 10 % <5% 2 essais par jour de production
• éléments moyens 12,5/25 < 10 % <5%

Granularité NF P 18 - 301 Si D > 2,5d, le passant à (d + D)/2 est compris entre 1/3 et
approbation carrière : 1 essai exploitation :
2/3
Los Angeles NF EN 1097-2 Coefficient Los Angeles -LA < 30 sur échantillon de la
classe 10/14
Micro-Deval NF EN 1097-1 Coefficient Micro-Deval en présence d'eau < 30 1 essai de propreté tous les 100 m3
ou par livraison
Aplatissement NF EN 933-3 Coefficient d'aplatissement -A 30 %
Propreté superficielle NF XP P 18-591 Passant au tamis de 0,5 mm < 1,5 %

444
Section V – Enoncé des travaux et services

CONTRÔLE QUALITE CQ12

MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS


NOM PROCESSUS
iv) Eau de gâchage XP P 18-303 Elle doit satisfaire aux spécifications de la norme NF EN 1008 Conforme à la norme (avec un contrôle
pour béton et à celles du fascicule 65A, article 82.3 du CCTG et de la extérieur au gré de l’Ingénieur):
norme EN 206-1.
L’eau potable est considérée comme appropriée ; les eaux usées Eau potable : aucun essai ;
ne conviennent pas ; l’eau récupérée des bétons, les eaux Eau récupérée : Annexe A de la norme EN
d’origine souterraine, les eaux naturelles de surface les eaux de 1008 ;
rejet industrielles doivent être soumises aux essais prévus dans Eau naturelles de surface, eau et d’origine
la norme ; l’eau de mer et les eaux saumâtres ne conviennent souterraine ou industrielle: avant-première
pas en général du fait des chlorures (teneur maximale pour le utilisation puis une fois par mois
béton armé 1000 mg/l en général) Eau de mer et eaux saumâtres : avant-
première utilisation, puis une fois par et en
cas de doute.
Sa température doit en outre être inférieure à trente-cinq (35)
degrés Celsius au moment de son utilisation.
Adjuvant pour AGREMENT : NF EN 480; NF EN 934
béton L'incorporation en usine de tout adjuvant dans les liants est interdite.
Le PAQ définit la nature, le dosage et la provenance des adjuvants.
Si l'adjuvant a fait l'objet d'un agrément par un Comité Technique, l’Entrepreneur doit joindre au PAQ le texte de l'agrément.

Dans tous les cas dans la mesure où la température de mise en place du béton risque d'avoisiner ou dépasser trente (30) degrés Celsius, on effectue les mesures mentionnée

Pour cela on effectue les épreuves d'étude du béton décrites dans des présentes Spécifications Techniques pour les quatre (4) bétons suivants :
1. Béton sans adjuvant, 2. Béton normalement dosé en adjuvant (conformément aux prescriptions du
fabricant), 3. Béton surdosé en adjuvant, 4. Béton sous-dosé en adjuvant.
Les taux de sur et sous dosages sont soumis à l'agrément de l’Ingénieur.
RECEPTION
Toute livraison d'adjuvants sur chantier donne lieu à la présentation d'un certificat d'origine indiquant la
date limite au-delà de laquelle ces produits doivent être mis au rebut.

445
Section V – Enoncé des travaux et services

CONTRÔLE QUALITE CQ13


MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS
NOM PROCESSUS
Aciers pour béton armé Le titre I du fascicule 4 du CCTG est applicable.
Il est précisé que :

parmi les aciers à haute adhérence, seuls les aciers conformes à la norme NF A35-080-1, et de nuance B500B au sens de la norme, ayant fait l'objet d'une fiche d'iden

446
Section V – Enoncé des travaux et services

CONTRÔLE QUALITE CQ14


MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS
Matériaux pour NOM PROCESSUS
assainissement
Provenant de roches dures, propres et non altérés (LA
Pour enrochements < 30), au moins 50 kg,
Granulométrie 400 mm/800 mm
NF EN 1097-2 Provenant de roches dures, propres et non altérés (LA
Pour maçonnerie
Moellons < 30) Épaisseur 10 cm Queue pour massif : 20 cm
Pour perrés 150 mm / 400mm. Queue : 30 cm Pas de saillie ni
flache > 3 cm Au gré de l’Ingénieur
Pour gabion
150 mm / 300mm; plus petite dimension
3 > 150 mm; d 27 kN/m
Gabions Cage En grillage galvanisé Forme parallélépipède rectangle Tous les 100 à 200 gabions : Contrôle
sur 5 cages :
Poids 14 kg/m³ (± 5 %) • de la dimension
• du poids
Maille Hexagonale et à double torsion • du diamètre du fil
dimension : 100 x 120 mm (± 5 %) • de la dimension de la maille
Fil Galvanisation très riche sur recuit • de la qualité des fils
Diamètre : 3 mm (± 0,08 mm) Poids : 5 % du poids
de gabion

447
Section V – Enoncé des travaux et services

CONTRÔLE QUALITE CQ15


MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS
NOM PROCESSUS
Qualité des Les produits utilisés doivent être homologués en application de l'Instruction Interministérielle du 30 octobre 1973 Au gré de l’Ingénieur
peintures pour
marquage au sol
Les récipients contenant les produits en stock ou prêts à l'emploi doivent porter en plus de leur dénomination,
leur numéro d'homologation, la date de fabrication et le temps limite de conservation sans brassage.

Signalisation Produits conformes aux Spécifications Techniques homologués par l'Administration française. Au gré de l’Ingénieur
verticale Fournisseur agréé par l’Ingénieur

Glissières de Produits conformes aux Spécifications Techniques homologués par l'Administration française. Au gré de l’Ingénieur
sécurité Fournisseur agréé par l’Ingénieur

448
Section V – Enoncé des travaux et services

CHAPITRE 8 CONTROLE DES TRAVAUX

449
Section V – Enoncé des travaux et services

Les fiches suivantes récapitulent une partie des prescriptions techniques concernant le contrôle des
travaux. Elles pourront être complétées dans le cadre de la préparation des travaux.

En cas de contradiction avec le texte des chapitres 2 à 6 ; c’est le texte des chapitres 2 à 6 qui prévaut.

450
Section V – Enoncé des travaux et services

CONTROLE DES TRAVAUX C.T.1


MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS

NOM PROCESSUS

Arase des Densité en place et Densitomètre à membrane 1 tous les 50 m en quinconce


terrassements en teneur en eau NF P 94-061-2
déblai 95% OPM
ou Gamma densimètre

NF P 98-241-1

Proctor Modifié NF P 94-093 1 tous les 2.500 m²

Surfaces destinées Densité en place Densitomètre à

à être remblayées et teneur en eau membrane NF P 94-061-2 92% OPM si hauteur remblai > 30 cm 1 tous les 1.000 m²

ou Gamma densimètre 95% OPM si hauteur remblai 30 cm

NF P 98-241-1

Proctor Modifié NF P 94-093 1 tous les 5.000 m²

Corps de remblai Densité en place Densitomètre à

et teneur en eau membrane NF P 94-061-2 92% OPM 1 tous les 250 m3

ou Gamma densimètre

NF P 98-241-1

Proctor Modifié NF P 94-093 1 tous les 2.500 m2

Arase des Densité en place Densitomètre à

Terrassements et teneur en eau membrane NF P 94-061-20 95% OPM 1 tous les 50 m en quinconce

451
Section V – Enoncé des travaux et services

Et élargissements ou Gamma densimètre

NF P 98-241-1

Proctor Modifié NF P 94-093 1 tous les 2.500 m2

Portance CBR à Au gré de l’Ingénieur


95%OPM et à 4
jours d'immersion NF P 94-078 CBR (95%OPM, 4 jours d'immersion dans l'eau) ≥ 15 au moins1 tous les 5.000 m2
dans l'eau

Réglage Nivellement de précision  2 cm par rapport au profil théorique à chaque profil en travers

(3 points minimum)

Dévers Règle + 0,5% par rapport au profil théorique à chaque profil en travers

Largeur Chaîne - 0 à + 5 cm par rapport à la largeur théorique à chaque profil en travers

Talus en déblai Réglage Nivellement de  10 cm par rapport au profil théorique (sous l’arase) à chaque profil en travers

et en remblai précision  5 cm par rapport au profil théorique (au niveau de l’arase)

Fossés Réglage Nivellement de  2 cm par rapport au profil théorique à chaque profil en travers

en terre précision

452
Section V – Enoncé des travaux et services

CONTROLE DES TRAVAUX


C.T.2
MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS

NOM PROCESSUS

Couche de Densitomètre à 100 % des mesures > 95 % OPM


Densité en place membrane NF P 94- CBR (95% OPM) > 25
forme en graveleux et teneur en eau 061-2 ou Gamma Déflexion caractéristique d90 = (m + 1,3σ) < 150/100 1 tous les 50 m en
latéritiques densimètre après compactage (couche supérieure) ; essieu à quinconce
roues jumelées de 13 t prouvé à la bascule
Couche de Moyenne : 97 % OPM et 100 % des mesures > 95
fondation en Densitomètre à % OPM)
graveleux Densité en place membrane NF P CBR (95% OPM) > 35 1 tous les 25 m en
latéritiques (cru ou et teneur en eau 94-061-2 ou Déflexion caractéristique d90 = (m + 1,3σ) < quinconce
à améliorer) Gamma densimètre 100/100 après compactage (essieu à roues jumelées
de 13 t prouvé à la bascule)
Couche de base en 20 points par jour de
graveleux Densitomètre à mise en œuvre
latéritique amélioré Densité en place et membrane NF P
Moyenne : 98 % OPM (et 100 % des mesures > 95
au ciment teneur en eau 94-061-2
% OPM)

21 kN/m3 2 par jour ou à chaque


Proctor Modifié NF P 94-093 changement de
matériau
Portance CBR à 98
% de l'OPM et à 4
NF P 94-078 CBR (95% OPM, 4 jours d'immersion dans l'eau) 160 1 tous les 3.000 m3
jours d'immersion
dans l'eau
Déflexions Poutre Benkelman Déflexion caractéristique d90 = (m + 1,3σ) < 60/100 tous les 25 m en
LCPC 1979 à 7 jours (essieu à roues jumelées de 13 t prouvé à la quinconce
bascule)
Réglage Épaisseur Épaisseur moyenne = nominale, tolérance en tout A l’emplacement des
point 1 cm ; -0,5 cm mesures de masse
volumique
Niveaux Nivellement de + 0,5 cm, - 0,5 cm par rapport au profil théorique Tous les 25 m (3
précision points)
Surfaçage Règle de 3 m Flèche maximum 0,5 cm tous les 25 m

453
Section V – Enoncé des travaux et services

CONTROLE DES TRAVAUX CT 3-1

454
Section V – Enoncé des travaux et services

MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS


NOM PROCESSUS
EB 10 roulement

Essai de compactage à la PCG NF EN 12697-31 et NF % de vides 60 girations Vmin =5 %


EN 13108-20
Vmax = 10%

Essai de compression NF EN 12697-12 Compacité : C 92 < C < 96

simple LCPC – Duriez Résistance à la compression à sec R > 7 MPa


à 18 °C à 7 j avec bitume 35/50

Rapport r / R 0,75

Essai d’orniérage NF EN 12697-22 et NF à 30.000 cycles et 60° P 7,5 %


EN 13108-20
Enrobé bitumineux Vi =5% ; Vs = 8%
(études et formulation)
Module de rigidité NF EN 13108-20 à 15 °C, 10 Hz ou 0,02s 7 000 Mpa

Vi =5% ; Vs = 8%

Résistance à la fatigue NF EN 13108-20 à 10°C, 25 Hz ɛ6-100 100.10-6

Vi =5% ; Vs = 8%

Sensibilité à l’eau ISTR NF EN 13108-20 ISTR 70 (70%)

Essai Marshal NF EN 12697-34 Essai réalisés avec la formule retenue à l’issue des essais PCG et Duriez
Compacité à 50 coups notamment, pour contrôle à l’exécution des travaux.

Stabilité Marshall AASHO-T 245 – 82 8 KN SM 12 KN


À 60°C

Fluage Marshall AASHO -T245 – 82 Compris entre 2 mm et 4 mm

CONTROLE DES TRAVAUX CT 3-2

455
Section V – Enoncé des travaux et services

MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS


NOM PROCESSUS
Temp. de stockage liant Thermomètre 145 à 155 °C au gré de l’Ingénieur

Propreté 1 essai toutes les 250 t et


au moins 1 par jour

Analyse granulométrique NF EN 12697-2 Respect du fuseau déduit de la courbe agrée à l’étude et des tolérances 1 analyse toutes les 250
par tamisage spécifiées à l’article D10.6 t et au moins 2 par jour
Enrobé bitumineux
Teneur en eau
(fabrication)
granulats à la sortie du NF EN 1097-6  < 0 ,5 %
sécheur

Temp. EB sortie malaxeur Thermomètre à régler pour avoir 145 à 165 °C 1 analyse toutes les 250
t et au moins 2 par jour
Essai Marshal NF EN 12697-34 Respect des valeurs obtenues lors de l'étude de formulation, notamment
Compacité à 50 coups pour vérification de l’homogénéité de la production

Teneur en liant de l’EB LCPC Rec 2 / 3 Respect de la teneur en liant résultant de l'étude avec : 1 essai toutes les 250 t et
au moins 2 par jour
NF EN 12697-1et 39 BBSG: TL min 5,2 % (au sens de la norme)

NF EN 13 108-1

Stabilité Marshall AASHO-T 245 – 82 1200 kg Idem


À 60°C

Fluage Marshall AASHO -T245 – 82 Compris entre 2 mm et 4 mm Idem

456
Section V – Enoncé des travaux et services

CONTROLE DES TRAVAUX CT 4

MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS


NOM PROCESSUS
Enrobé Vérification matériel Inspection visuelle Propreté des bennes de camions, du finisseur, des Au gré de l’Ingénieur
bitumineux (mise compacteurs
en œuvre)
Température de l’EB Thermomètre 130 °°C Contrôle bi-horaires

derrière finisseur NF EN 12697-13

Compacité en place Gamma densimètre 100 % de la compacité LCPC de référence résultant de 1 tous les 25 ml
l'étude de formulation (détermination du pourcentage de
NF P 98-241-1 vides)l

entre 98 et 100 % = pénalités ; < 98% refus

Réglage Nivellement de précision + 1 cm et - 0,5 cm par rapport au profil théorique à chaque profil en travers

(3 points minimum)

Surfaçage Règle de 3 m Flèche maximum mesurée 0,2 cm. Entre 0,2 cm et 1 cm,
pénalité de 20% appliquée sur 10 m2. Au-delà : refus
NF EN 13036-7

Largeur Chaîne - 0 cm par rapport à la largeur théorique à chaque profil en travers

Dévers Règle  0,5 %

Épaisseur Carottage Sur la moyenne : 0 ; par mesure – 0,5 cm au maximum, 1 carotte tous les 200 ml

NF EN 12697-36 Si sous- épaisseur comprise entre 0,2 et 0,5 cm ou moyenne


inférieure aux exigences : pénalité de 20% appliquée à la
surface mise en œuvre entre 2 prélèvements.

Compacité sur carotte LCPC 100 % de la compacité LCPC de référence résultant de 1 carotte tous les 200 ml
l'étude de formulation ; entre 98 et 100 % = pénalités ; < 98
% refus côté G - axe - côté D

457
Section V – Enoncé des travaux et services

Déflexion Poutre Benkelman Déflexion caractéristique (m+1,3σ) ≤ 50 / 100 mm 1 mesure tous les 25 m en quinconce
NF P 98-200-2
Essieu à roues jumelées de 13 t prouvé à la bascule

UNI NF P 98-218-3 IRI 2 m/km;

si IRI > 3,5 : revêtement rejeté

si 2,5 < IRI 3,5: pénalité

458
Section V – Enoncé des travaux et services

CONTROLE DES TRAVAUX CT 5


MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS

NOM PROCESSUS

Imprégnation Dosage du liant Pesée de plaquettes  0,1 kg/m² - valeur > 1 kg/m2 1 tous les 1.500 m2

Régularité Pesée de plaquettes r1 < 0,15 au gré de l’Ingénieur

transversale

Vérification matériel inspection visuelle propreté des tuyauteries, filtres, gicleurs, etc.

Enduit superficiel Vérification matériel Inspection visuelle propreté des tuyauteries, filtres, gicleurs, gravillonneurs, etc. au gré de l’Ingénieur

Dosage du liant Pesée de plaquettes  0,1 kg/m² - valeur > 0.8 kg/m2 1 tous les 1 500 m2

Régularité transversale NF P 98-275-1 - NF EN r1 < 0,15 au gré de l’Ingénieur


du liant 12271

Régularité r2 < 0,15 1 opération de contrôle/1000 ml


longitudinale

Dosage des granulats Pesée de plaques  10 % quantité prescrite ( 15 % pour valeur isolée) 1 tous les 1 500 m2

Régularité NF P 98-276-1 - NF  10 % de la valeur moyenne sur un même profil 20 mesures au début de la mise en œuvre de
EN 12271 chaque couche de granulats
transversale des

granulats

459
Section V – Enoncé des travaux et services

bitume
CONTRÔLE DES TRAVAUX CT 6
MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS
NOM PROCESSUS
Désignation et destination des bétons :
C150kg/m3 : béton de propreté
Bétons hydrauliques C250 : Gros béton de remplissage
Q350/Q400 : Béton de qualité.
1 - Par convention, les résistances visées aux paragraphes suivants sont prises égales :
• au quatre-vingt-cinq centièmes (85/100ème) de la moyenne arithmétique des mesures effectuées, lorsque le nombre de ces mesures est inférieur à douze
(12). • à la moyenne
arithmétique des mesures diminuée des huit dixièmes (8/10ème) de leur écart quadratique moyen, lorsque le nombre de ces mesures est égal ou supérieur à
douze (12), plafonnée aux neuf dixièmes (9/10ème) de la moyenne arithmétique.
2 - La résistance du béton à 7 jours est déterminée par les épreuves d'études.
Épreuve d'étude
Béton de qualité
Analyse granulométrique des constituants. Détermination d'une composition
Formulation
pondérale par courbe de référence.
Détermination de la maniabilité optimale (ou maniabilité LCPC) par étude de la
Affaissement variation du rapport sable/gravillon.
Essai d'affaissement selon EN 12350-1
Résistance à la Q350 : Éléments préfabriqués pour R (28 j., sur cylindres) > 22,5 / > 29,0 6 cylindres à 7 jours
compression les descentes d’eau, filets d’eau, 16 cylindres à 28 jours
fossés revêtus, dallettes et bordures
ou bétons coulés sur place
Résistance à la Q350 : Béton armé pour dalots R (28 j., sur cylindres) > 24 / > 31 6 cylindres à 7 jours
compression 16 cylindres à 28 jours
Épreuve de Résistance à la Pr EN 12390-3 :1999 R (7 j.) = 80/100ème des résistances 14 éprouvettes en compression
obtenues à 28 jours
convenance compression Lors de l'épreuve d'étude R (28 jours) = 4 utilisées à 7 jours et 10 utilisées à 28 jours
résistance exigée.
Résistance à la EN 12390-6 14 en traction;
traction par fendage 4 utilisées à 7 jours et 10 utilisées à 28
jours
Dans le cas de résultats insuffisants, L’Entrepreneur après examen de la centrale et des divers constituants
doit produire un nouveau béton de convenance fournissant des résultats satisfaisants, tout bétonnage avec le
béton concerné étant interdit.

460
Section V – Enoncé des travaux et services

CONTROLE DES TRAVAUX CT 7


MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS

NOM PROCESSUS

Épreuve de Affaissement EN 12350-1 Entre 80 et 120% de l'affaissement obtenu avec le béton d'étude 3 mesures toutes les heures de bétonnage
contrôle correspondant (moyenne sur 3 mesures)

Résistance à la Pr EN 12390-3 :1999 R (7 jours) = 9/10ème de la résistance à 7 jours du béton de 12 éprouvettes par journée de bétonnage :
compression convenance
● 4 pour l'essai à 7 jours
R (28 jours) = résistance exigée
● 4 pour l'essai à 28 jours
Résistance à 90 jours
● 4 pour l'essai à 90 jours
ème
Résistance à la traction EN 12390-6 R (7 jours) = 9/10 de la résistance à 7 jours du béton de
par fendage convenance
au gré de l’Ingénieur
R (28 jours) = résistance exigée

Résistance à 90 jours

Si les résistances d'un béton de contrôle sont insuffisantes, l’Ingénieur peut prescrire l'arrêt du bétonnage, l'inspection des installations de fabrication et la
production d'un nouveau béton de convenance.

L’Ingénieur peut en outre, prescrire toutes les vérifications nécessaires pour apprécier la résistance du béton de l'ouvrage et les mesures de consolidation, réparation
ou démolition nécessaires.

Coffrages Tolérances
● Semelles de fondation : +/- 4 cm par rapport aux bases d’implantation de l’ouvrage

● Piles : +/- 4 cm par rapport à des repères quelconques pris sur un autre appui

● Culées, mur en retour : +/- 4 cm par rapport à des repères quelconques pris sur un autre appui

● Tablier coulé en place : +/- 2 cm par rapport aux piles et culées de l’ouvrage

● Axe de l’ouvrage terminé : +/- 3 cm par rapport à l’axe théorique de l’ouvrage

461
Section V – Enoncé des travaux et services

462
Section V – Enoncé des travaux et services

CONTROLE DES TRAVAUX CT 8

MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS

NOM PROCESSUS

Dalot Densité en place et Densitomètre à


teneur en eau membrane NF P 94-050
(fouille) 90 % de l'OPM sur le fond de fouille au gré de l’Ingénieur

Proctor Modifié NF P 94-093

(ouvrage) Implantation Nivellement de  5 cm en nivellement


précision
 10 cm en plan

(bloc technique) Densité en place et Densitomètre à 1 toutes les couches


teneur en eau membrane NF P 94-050
95 % de l'OPM

Proctor Modifié NF P 94-093 1 par ouvrage

Portance CBR à 95 %
de l'OPM et à 4 jours
d'immersion dans NF P 94-078 – NF EN CBR (95 % OPM, 4 jours d'immersion dans l'eau) ≥ 1 par ouvrage
l'eau 13286-47 25

(graveleux latéritiques pour couche de forme)

Fossé bétonné Réglage Nivellement de  2 cm par rapport au profil théorique à chaque profil en travers
précision

Résistance/ NF P 18-406 – NF EN R (28 jours) = résistance exigée au gré de l’Ingénieur


compression 12390-3

Fossé maçonné Réglage Nivellement de  2 cm par rapport au profil théorique à chaque profil en travers
précision

Caniveaux en Réglage Nivellement de  2 cm par rapport au profil théorique à chaque profil en travers
463
Section V – Enoncé des travaux et services

précision

béton Résistance/ NF P 18-406 R (28 jours) = résistance exigée au gré de l’Ingénieur


compression

Drains Dimension Géotextile : respect des spécifications pour les au gré de l’Ingénieur
recouvrements

Pente  1 mm/m

Descentes d'eau Épaisseur respect des plans types pour chaque descente d'eau

Fonctionnement écoulement correct à plein débit pendant 10 minutes

Bordures Alignement  1 cm en plan et en hauteur par rapport à la ligne sur toute la longueur
idéale

Glissières Montage Éléments de glissière : vérification du sens de dès la pose des 200 premiers mètres
recouvrement
de sécurité
boulonnerie : conformité de la mise en œuvre

Signalisation Implantation
● respect de la distance par rapport au bord de
verticale chaussée et respect de la hauteur sous panneau au gré de l’Ingénieur
● respect de l'angle panneau / axe de la route
Signalisation Dosage de la peinture Pesée de plaques Dosage > 85 % du dosage préconisé par le
fournisseur

Horizontale Largeur Chaîne respect de la largeur prévue au gré de l’Ingénieur

Modules Chaîne respect des longueurs trait / espace

464
CHAPITRE 9 : ANNEXES

ANNEXE 1 : LISTE DES MOBILIERS ET ÉQUIPEMENTS DES LOGEMENTS DE L’INGÉNIEUR, DE SES


REPRÉSENTANTS ET DES REPRÉSENTANTS DU MAÎTRE D’OUVRAGE

ANNEXE 2 : LISTE DES MOBILIERS ET ÉQUIPEMENTS DES LOGEMENTS DE L’INGÉNIEUR, DE SES


REPRÉSENTANTS ET DES REPRÉSENTANTS DU MAÎTRE D’OUVRAGE

ANNEXE 3 : LISTE DES MOBILIERS ET ÉQUIPEMENTS DU LABORATOIRE COMMUN

ANNEXE 4 : LISTE DES MATÉRIELS TOPOGRAPHIQUES

ANNEXE 5 : SPÉCIFICATIONS DES VÉHICULES DE CHANTIER

ANNEXE 6 : LISTE DES DOCUMENTS POUR L’INGÉNIEUR ET LE MAÎTRE D’OUVRAGE


Section V – Enoncé des travaux et services

ANNEXE n°1

LISTE DES MOBILIERS ET ÉQUIPEMENTS DES BUREAUX DE L’INGÉNIEUR,


DE SES REPRÉSENTANTS, ET DES REPRESENTANTS DU MAÎTRE
D’OUVRAGE

Pour chacun les bureaux des Ingénieurs et Techniciens :


- 1 climatiseur par bureau (split)
- 1 armoire pour classement dossiers de dimension > 3 m x 2m
- 1 meuble à classeurs verticaux,
- 1 bureau 3 tiroirs de surface > 2,20 m2
- 1 fauteuil de direction, ergonomique
- 3 chaises « visiteurs »
- 1 lampe de bureau
- Le câblage pour le réseau intranet et internet
- Au moins 4 prises avec terre
- L’éclairage par néon.
- Un micro-ordinateur de bureau
- Une imprimante laser A4 couleur
- Une imprimante A3 à jet d’encre couleur ;
- Un réfrigérateur de 50 litres ;
- Un stabilisateur de courant 600 VA
- Logiciels : Office pour Windows 10, AutoCad 2020, Piste.5 ou Covadis (logiciel
de tracer et calcul des quantités), Alize LCPC, antivirus avec mise à jour en ligne,

Pour le bureau secrétariat :


- 1 climatiseur (split)
- 1 armoire pour classement dossiers de dimension > 3 m x 2m
- 1 meuble à classeurs verticaux,
- 1 bureau 3 tiroirs de surface > 2,20 m2
- 1 fauteuil de direction
- 3 chaises « visiteurs »
- 1 lampe de bureau
- Le câblage pour le réseau intranet et internet
- Au moins 4 prises avec terre
- 1 photocopieuse couleur A3 avec bacs trieurs et magasins papier A4 et A3
- 1 ordinateur de bureau à double cœur, 4 M0 de mémoire vive, disque dur 1T0
- Imprimante - photocopieur couleur de format A3 avec au minimum 16 pages A3
à la minute y compris port USB et connections RJ45, compatible Windows XP,
Windows 7 et Windows 10, magasins A3 et A4 et trieuse.
- Périodiquement et selon besoin, fournitures de bureaux (papier, cartouches pour
imprimantes et photocopieur, …);

466
Section V – Enoncé des travaux et services

Pour la salle de réunion


- Un ou plusieurs tables de dimensions suffisantes pour accueillir 35 personnes,
- 35 chaises visiteurs,
- 2 climatiseurs 2 CV (split),
- 1 réfrigérateur électrique de 150 litres au minimum,
- 1 rétro projecteur pour présentation numérique,
- 1 écran de projection,
- 1 tableau de présentation

Tous les équipements et mobiliers devront être agréés par l’Ingénieur avant fourniture.

467
Section V – Enoncé des travaux et services

ANNEXE n°2

LISTE DES MOBILIERS ET ÉQUIPEMENTS DES LOGEMENTS DE


L’INGÉNIEUR, DE SES REPRÉSENTANTS, ET DES REPRESENTANTS DU
MAÎTRE D’OUVRAGE

Pour chaque logement :

- 1 climatiseur par pièce principale : séjour/ salon (split d’au moins 2 CV), chacune
des 2 chambres (split d’au moins 1,5 CV)
- 1 réfrigérateur électrique de 250 litres au minimum,
- 1 congélateur de 250 litres au minimum,
- 1 cuisinière 4 feux avec four, mixte (gaz, électrique),
- 1 machine à laver le linge (5 kg),
- Un jeu complet d’ustensiles de cuisine pour 6 personnes,
- 1 salon d'intérieur avec sofa, 4 fauteuils et une table basse,
- 1 salle à manger avec table, 6 chaises, buffet et meuble de rangement,
- 1 meuble bibliothèque,
- 1 table et 4 chaises de cuisine,
- 1 buffet de cuisine et des étagères,
- 1 filtre à eau à charbon actif,
- 1 lit double avec matelas, draps, moustiquaire imprégnée commode, lampes de
chevet, deux chaises et armoire de rangement pour chaque chambre,
- 1 armoire à pharmacie,
- 1 meuble de rangement pour salle de bain,
- 1 chauffe-eau électrique,
- 1 téléviseur en couleur avec écran plat 16/9 de diagonale 63 cm minimum,
- des doubles fenêtres munies de moustiquaires imprégnées
- l’éclairage et au moins trois prises de terre par pièce
- le raccordement au réseau satellite.
- un extincteur de feu de 8Kg,
- écrans moustiquaires aux portes et fenêtres.

Les équipements et mobiliers devront être agréés par l’Ingénieur avant fourniture.

468
Section V – Enoncé des travaux et services

ANNEXE n°3

LISTE DES MOBILIERS ET ÉQUIPEMENTS DU LABORATOIRE


COMMUN A DISPOSITION DE L’INGÉNIEUR

Pour le bureau du géotechnicien de l’Ingénieur :

- 1 climatiseur par bureau (split)


- 1 armoire pour classement dossiers de dimension > 3 m x 2m
- 1 meuble à classeurs verticaux,
- 1 bureau 3 tiroirs de surface > 2,20 m2
- 1 fauteuil de direction, ergonomique
- chaises « visiteurs »
- 1 lampe de bureau
- Le câblage pour le réseau intranet et internet
- au moins 4 prises avec terre
- l’éclairage par néon
- des doubles fenêtres munies de moustiquaires imprégnées

Pour la salle d’essai:

- 1 climatiseur par bureau (split)


- 1 armoire pour classement dossiers de dimension > 3 m x 2m
- 1 meuble à classeurs verticaux,
- 1 bureau 3 tiroirs de surface > 2,20 m2

Les équipements et mobiliers devront être agréés par l’Ingénieur avant fourniture.

469
Section V – Enoncé des travaux et services

Liste de matériels du laboratoire


(Liste non exhaustive ; tous les essais prévus dans des présentes Spécifications
Techniques doivent pouvoir être réalisés ; Pour les consommables, les stocks sont à
renouveler en temps utile. Les matériels hors d’état sont à remplacer)
Matériel
Désignation Nombre
environnemental
Mesure du niveau Sonomètre intégrateur pour mesure sur des
1
sonore périodes de référence
Matériel météo
Pluviomètre 1
Thermomètre –hygromètre 1
Anémomètre 1
Essais Désignation Nombre
Divers Étuve 450 litres 2
Plaques chauffantes 2
Pissettes 5
Pied à coulisse 2
Balance électronique 30 kg portée 1
Tamis inox Ø 315 mm d'ouverture en mm
50 1
40 1
31,5 2
25 2
20 3
16 2
14 2
12,5 2
10 2
Analyse 8 2
granulométrique 6,3 2
pour sols et béton 5 2
4 1
3,15 2
2,5 1
2 1
1,25 1
1 1
0,63 1
0,5 1
0,4 2
0,315 1
0,2 1

470
Section V – Enoncé des travaux et services

0'16 1
0,08 3
Couvercle de tamis 2
Fond de tamis 2
Balance électronique de 15 kg 1

Essais Désignation Nombre


Granulats et Appareil Los Angeles 1
agrégats Appareil Micro Deval 1
Échantillonneur à bacs ouverture 63 mm 1
Échantillonnage Échantillonneur à bacs ouverture 6,3 mm 1
Échantillonneur à bacs pour sable 1
Grille à fentes d'ouvertures en mm 1
40 1
31,15 1
25 1
20 1
16 1
Coefficient de 12,5 1
forme 10 1
8 1
6,3 1
5 1
4 1
3,15 1
2,5 1
Appareillage complet avec accessoires
Valeur au bleu 1
(ensemble)
Appareil Casagrande complet 2
Balance électronique de 420 g 1
Coupelle lisse 2
Coupelle rugueuse 2
Limites
Outil à rainurer AFNOR 20
d'Atterberg
Calibre laiton 80 mm x D.3 mm 2
Étuve ventilée de 240L 1
Plaque de malaxage 2
Solution lavante (doses) 50
Dame Proctor modifié 3
Moule CBR 60
Plateau de gonflement 60
Proctor et CBR
Anneaux de surcharge ronde 120
Balance mécanique de portée 20kg ou
1
électrique de 35 kg

471
Section V – Enoncé des travaux et services

Disque d'espacement épais de 3,6 4


Trépieds comparateur 16
Comparateur à cadran mécanique 16
Presse électrique CBR avec anneau de 50 KN 1
Éprouvette graduée de 1000 ml 2
Presse et lot d’équipement nécessaires à la
détermination du module sécant des 1
matériaux traités au ciment.
Moule brésilien 10/20 12
Résistances
Piston de confection 2
mécaniques,
Piston d'écrasement 2
éprouvettes sol-
Mâchoire d'écrasement 2
ciment
Balance électrique de 20 kg 1
Bombonne de 5 litres 1
Tube laveur complet 1
Équivalent de Piston réglable taré 1
sable Éprouvette graduée ES + bouchon 3
Godet de prélèvement en plastique 2
Entonnoir 1
Essais Désignation Nombre
Moule cylindrique 16/32 36
Cône d'Abrams complet 24
Presse électrique à béton de capacité
1
Béton minimale de 2000KN
Moteur vibreur 1
Aiguille vibrante de 25 2
Appareil à surfacer 1
Pycnomètre de 1000ml 2
Poids spécifique
Thermomètre à mercure de 0 à 45°C 4
Pénétromètre à aiguille 1
Godet de 35 2
Pénétrabilité
Godet de 55 2
bitume pur
Aiguilles 3
Thermomètre 3
Appareil bille anneau 1
Bille et anneau Bille 2
bitume pur Anneau 2
Thermomètre 2
Viscosimètre BRTA 1
Éprouvette graduée de 100 ml 2
Viscosité bitume
Godet de 4mm 2
fluidifié
Viscosimètre orifice et obturateur 4 mm 1
Viscosimètre orifice et obturateur 10 mm 1
Viscosimètre Engler et accessoires 1
Émulsion
Distillation pour émulsion 1

472
Section V – Enoncé des travaux et services

Moule Marshall 6
Dame Marshall 1
Socle de compactage 1
Extracteur Marshall 1
Marshall Bain thermostatique 1
Mâchoire d'écrasement 1
Fluomètre (Comparateur et support pour
1
mesure de fluage)
Presse Marshall 1
Moule Duriez 6
Dame Duriez 1
Piston de confection 1
Duriez
Piston de démoulage 1
Enceinte climatique 1
Presse duriez 1
Extraction de Centrifugeuse à flux continu 1
bitume Consommables (solvants) nécessaires 5
Mesure Thermomètre à tige capacité 250°C 4
température Thermomètre Laser 2
Moteur pour carotteuse 1
Carottage
Couronne diamantée 15
Balance Roberval ou électrique de portée 5
kg 2
Imprégnation
Jeu de poids de 1g à 1 kg 2
Plaque 25 cm X 25 cm 12

473
Section V – Enoncé des travaux et services

Essais Désignation Nombre


Pycnomètre 500 ml 1
Mesure densité Pycnomètre 150 ml 1
Pycnomètre 25 ml 1
Densitomètre à membrane de 3 litres avec
4
accessoires
Gamma densimètres 2
Balance Roberval de 15 kg 2
Densité en place
Balance électronique de 10 kg 2
Jeu de poids de 1 g à 1 kg 2
Masse marquée de 5 kg 2
Membranes renforcées. 100
Poutre Benkelman 1
Plaque suisse de 30cm 1
Déflexion et
plaque Jeu complet de vérinage pour essai à la
plaque 1
Comparateur digital poutre Benkelman 3
IRI Lot complet du matériel nécessaire 1

Matériel de laboratoire pour le Maître d’Ouvrage


Essais Désignation Nombre
Thermomètre Laser 1
Scléromètre 1
GPS (avec traceur) 2
Contrôle sur site
Appareil photo-numérique avec GPS 2
Laser mètre 1
Pied à coulisse numérique 2

474
Section V – Enoncé des travaux et services

ANNEXE n°4

LISTE non exhaustive DES MATERIELS TOPOGRAPHIQUES POUR L’INGENIEUR

- 1 Station totale de type LEICA TSO2 ou équivalent avec les accessoires (2 batte-
ries longue durée et fiche de transfert à ordinateur) et compatible Windows XP et
Windows 7 ;
- 2 Niveaux automatiques de type LEICA SPRINTER 200 ou équivalent (2 batte-
ries et fiche de transfert à ordinateur) ;
- 4 cannes (avec bulles de niveau et trépied) de 3.00 m de long au moins et 4
prismes ;
- 4 mires d'au moins 3 m de longueur ;
- 2 trépieds en bois pour la station totale et le niveau.

Les équipements devront être agréés par l’Ingénieur avant fourniture.

475
Section V – Enoncé des travaux et services

ANNEXE n°5

SPECIFICATIONS VEHICULES DE CHANTIER

Spécifications Techniques 4X4 Tout Terrain Station Wagon

Châssis long cinq (5) portes

- Longueur totale sans pare buffles 4800 mm Minimum


- Largeur totale hors rétroviseur 1800 mm Minimum
- Hauteur hors rail de toit 1800 mm Minimum
- Empattement 2700 mm Minimum
- Garde au sol Minimum 220 mm
- Carburant gasoil
- Cylindrée 3.000 à 3.200cc diesel atmosphérique ou turbo-
Compresseur
- Tôle de protection Tôle de protection sous moteur
- Transmission Manuelle, boite vitesses 5 ou 6 rapports
AV+Marche arrière
- Rayon de braquage 5,6 m à 6,8 m
- Freins Disques
- Suspension AV et AR avec ressorts à boudins
- Capacité réservoir Minimum 100 litres
- Direction Assistée, pour conduite à gauche, airbags passa-
gers et conducteur
- Nombre de places assises Minimum 7
- Transmissions Boîte automatique
- Sécurité Verrouillage centralisée des portes
- Climatisation Climatisé avant et arrière
- Radio AM/FM, lecteur CD/lecteur MP3
- Ceinture de sécurité et repose tête sur tous les principaux sièges
- Rétroviseurs électriques
- Lève vitres électriques sur les quatre (4) portes et fermeture centralisée des portes
avec commande à distance
- Pare buffles avant et arrière
- Marchepieds latéraux
- Pneus tout terrain larges radial tubeless, 275/65R17 ou similaires
- 01 roue de secours
- Trousse à outils complète avec cric et manivelle
- 2 Triangles de signalisation,
- 2 Extincteurs

476
Section V – Enoncé des travaux et services

- Bâche de couverture du véhicule


- Feu antibrouillard
- Un manuel d'entretien et un manuel de réparation en français
- Tropicalisé d’origine

477
Section V – Enoncé des travaux et services

Spécifications Techniques véhicule 4x4 Pick up double cabine

Carburant Gasoil
Cylindrée 2.600 à 3.000cc diesel atmosphérique ou
turbocompresseur
Tôle de protection Tôle de protection sous moteur
Transmission Boite vitesses manuelle, 5 ou 6 rapports AV + Marche
arrière - Passage en 4x4 à l’intérieur du véhicule
Freins Freins à disques
Suspension AV et AR avec ressorts à boudins ou à lames
Capacité réservoir Minimum 80 litres
Direction Assistée, pour Assistée, volant à gauche
conduite à gauche, airbags
passagers et conducteur
Nombre de places assises Minimum 5 places
Plateau Plateau de charge avec crochets d’arrimage à l’extérieur
Verrouillage des portes Verrouillage centralisée des portes et fermeture centralisée
des portes avec commande à distance
Sécurité Airbags AV chauffeur et passager AV
Ceintures de sécurité sur tous les sièges et repose têtes.
Climatisation Climatisé
Radio Radio AM/FM lecteur CD/lecteur MP3
Rétroviseurs Rétroviseurs électriques
Intérieur Tissu
Lève-vitres Lève vitres électriques sur les quatre (4) portes
Pare buffles et feux Des Pare buffles Avant et arrière et des feux antibrouillard
antibrouillard à installer avant livraison
Pneus Pneus tout terrain larges radial tubeless, 265/70R16 ou
similaires + avec roue de secours + cric hydraulique et clé
à roue
Marche pieds Marche pieds latéraux à installer avant livraison
Accessoires à fournir
Fiche technique du véhicule + catalogue 2 triangles de signalisation + 1 extincteur
Bâches et arceaux

478
Section V – Enoncé des travaux et services

ANNEXE n°6

LISTE DES DOCUMENTS POUR L’INGENIEUR ET LE MAÎTRE d’OUVRAGE

Rappel de la section A0-1

- 3 versions papier de toutes les normes citées dans des présentes Spécifications
Techniques ou, en 3 exemplaires, la dernière version de « NOEMIE » ;
- 1 abonnement au serveur DTRF pendant toute la durée des travaux (jusqu’à la ré-
ception provisoire);
- 1 abonnement au serveur Them@ccès Routes pendant toute la durée des travaux
(jusqu’à la réception provisoire).

479
Section V – Enoncé des travaux et services

PARTIE C : SPECIFICATIONS PROPRES AUX TRAVAUX D’URGENCE

480
Section V – Enoncé des travaux et services

PARTIE C : SPECIFICATIONS PROPRES AUX TRAVAUX D’URGENCE

Définition des « Phénomènes naturels imprévisibles »

Les Travaux d’urgence sont destinés à réparer les dégâts directement causés aux routes objet
du Marché, pendant la partie maintenance, par des phénomènes naturels imprévisibles aux
conséquences exceptionnelles qui se produisent dans la zone de ces routes ou qui, s’étant
produits ailleurs, ont néanmoins une incidence directe sur ces routes. Les « Phénomènes
naturels imprévisibles » se définissent ainsi :

● des pluies et vents d’une intensité et/ou d’une durée extraordinaire reconnue comme
tel par le bureau de météorologie avec un période de retour de plus de 20 ans ;

● des éboulements et glissements de terrain majeurs ayant leur origine en dehors de


l’emprise de la route ;

● des inondations durant lesquelles le niveau de l’eau dépasse le niveau des ouvrages
existants.

La liste ci-dessous, sans être limitative, indique les dégâts nécessitant des Travaux
d’urgence :

● destruction complète d’un ouvrage ou un dalot à la suite de pluies exceptionnelles en-


traînant l’interruption de la circulation routière ;

● coupure d’une route à la suite d’emportements par les eaux représentant plus de cent
(100) mètres cubes de matériaux sur une section de moins de 500 mètres de long.

Définition des travaux d'urgence

Les prestations à la charge de l'Entrepreneur, telles qu'elles figurent au § 2.1 des présentes
Spécifications Techniques, mentionnent l'exécution de travaux d'urgence pour le
rétablissement du transit normal sur les itinéraires sous contrat, en cas d'apparition de
dégradations imprévues de forte importance sur certains de ces axes.

La possibilité de transit sur les itinéraires entretenus dans le cadre du Marché doit être une
priorité de l'Entrepreneur. Cela suppose qu'il prenne les mesures d'urgence appropriées pour
rétablir la circulation, dans tous les cas où des événements imprévus affectent l'utilisation
normale des routes et/ou menacent la sécurité des usagers. Il en est ainsi par exemple en cas
de chute d'un arbre ou de branches sur la route, en cas d'accident de la circulation, en cas de
désordres au niveau d'un ouvrage d'art, en cas de ravines profondes ou d'érosions sur la route,
etc. Les actions entreprises par l'Entrepreneur pour remédier à ces désordres entrent dans le
cadre de son Marché, et ne donnent pas lieu à une rémunération additionnelle particulière.

481
Section V – Enoncé des travaux et services

Par contre, étant donné le régime climatique existant dans les régions traversées par la RN7
entretenue dans le cadre du Marché, des événements exceptionnels peuvent apparaître, dont
la gravité affecte une grande partie de la route et la rende inutilisable.

Les prestations que l'Entrepreneur doit alors envisager pour pallier ces désordres entrent dans
le cadre de ce qu'il est convenu de désigner par l'appellation "travaux d'urgence", dont les
procédures de prise en compte et les limites sont détaillées ci-après.

Procédures de demande de Travaux d’urgence

Si des dégâts manifestement dus à des « Phénomènes naturels imprévisibles » entraînent une
réduction des Niveaux de service en deçà des valeurs seuils normales spécifiées dans le
présent Marché, l’Entrepreneur pourra soumettre au Maitre d’Ouvrage une demande formelle
en vue d’entreprendre des Travaux d’urgence spécifiquement destinés à y remédier. Si
l’Entrepreneur décide de formuler une demande de Travaux d’urgence, il devra :

● Informer immédiatement l’Ingénieur de son intention, par téléphone, par radio ou par
d’autres moyens ;

● documenter les circonstances du cas de Force Majeure et les dégâts qu’il a causés, au
moyen de photographies, d’images vidéo et autres ; et

● établir une demande par écrit, en indiquant le type de travaux qu’il compte exécuter,
leur emplacement exact, leurs quantités et coûts estimatifs, et en y joignant des docu-
ments photographiques. En tout état de cause, une demande de Travaux d’urgence
doit être formulée dès que l’Entrepreneur prend connaissance de l’existence de dégâts
causés par des « Phénomènes naturels imprévisibles ».

Le Maitre d’Ouvrage, dès qu’il aura reçu la demande formulée par l’Entrepreneur évaluera
cette demande sans délais en effectuant une visite contradictoire des lieux et donnera un
ordre d’exécution des Travaux d’urgence. Cet ordre précisera le type de travaux à exécuter,
leurs quantités estimatives, la rémunération à verser à l’Entrepreneur et le délai accordé pour
l’exécution de ces travaux.

L’ordre pourrait indiquer une exigence d’évaluation par un ingénieur/géotechnicien des


options pour les réparations permanentes du Site.

Rémunération des Travaux d’urgence

Les Travaux d’urgence sont rémunérés par le Maître d’Ouvrage sous la forme d’un détail
quantitatif classique. Les paiements seront effectués pour chaque urgence au cas par cas,
estimé par l’Entrepreneur et approuvé par le Maître d’Ouvrage sur la base des quantités
estimées et des prix unitaires du marché.

Provision pour Travaux d’urgence

482
Section V – Enoncé des travaux et services

Le montant global du Marché inclura une Provision fixe pour l’exécution de Travaux
d’urgence pendant la durée du Marché. Les propositions financières à présenter par les
Soumissionnaires comprendront le montant de la Provision qui est de 10% du montant global
du marché en fonction du contexte particulier de la zone dans laquelle sont situées les routes
objet du Marché.

Obligations de l’Entrepreneur lors de Situations d’urgence et dans le cadre de Travaux


d’urgence

Compte tenu de la nature du présent Marché et du fait que les Travaux d’urgence sont
rémunérés séparément, l’Entrepreneur, durant l’exécution de ces Travaux d’urgence, restera
en charge d’assurer les Niveaux de service normaux sur toutes les routes objet du Marché. Il
devra assurer, dans la mesure du raisonnable et du possible, l’utilisation normale de
l’ensemble des routes objet du Marché, y compris les sections affectées par des situations
d’urgence.

Si la circulation routière a été interrompue du fait d’une situation d’urgence, l’Entrepreneur


prendra les mesures voulues :

● pour rouvrir la route au trafic sans délai, et

● pour la garder ouverte durant les Travaux d’urgence, ceci sans pouvoir prétendre
à une rémunération particulière à ce titre. Cela vaut tout particulièrement pour les
arbres et autres objets tombés sur la chaussée, les dégâts causés aux rampes d’ac-
cès aux ponts, l’érosion des remblais, l’effondrement des talus, les accidents de la
circulation, les inondations, etc.

Réparations mineures rendues nécessaires par des « Phénomènes naturels


imprévisibles »

Si les travaux nécessaires pour réparer les dégâts causés par des « Phénomènes naturels
imprévisibles » sont inférieurs à certaines valeurs seuils, l’Entrepreneur exécutera ces travaux
dans le cadre de ses obligations normales et sans avoir le droit d’invoquer les dispositions du
Marché concernant les situations d’urgence et la rémunération des Travaux d’urgence. En
pareil cas, le consentement du Maitre d’Ouvrage n’est pas requis et l’Entrepreneur exécutera
simplement les travaux de sa propre initiative. Il informera néanmoins l’Ingénieur des dégâts
constatés et des mesures correctives prises.

Les valeurs seuils pour les réparations mineures sont présentées dans le tableau ci-dessous :

Poste Unité Quantité


Éboulements de matériaux sur l’emprise de la
m3 200
route
Emportement des matériaux de remblais y m3 200

483
Section V – Enoncé des travaux et services

compris couches de structure de la chaussée


Destruction de la grave bitume et du béton
m2 500
bitumineux
Destruction du béton hydraulique m3 10
Destruction d’ouvrages hydrauliques Nombre 1
Destruction des digues de protection ml 100
Destruction d’ouvrages d’art Nombre 1

484
Section V – Enoncé des travaux et services

PARTIE D – SPECIFICATIONS RELATIVES AUX ASPECTS


ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX

485
Section V – Enoncé des travaux et services

CAHIER DES CLAUSES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES

ARTICLE.1. CADRE GÉNÉRAL DES MESURES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES 476


1.1 Engagements et normes générales 476
1.2 Conformité 477
1.3 Fournisseurs et sous-Traitants 478
1.4 Paiement 479
1.5 Soumissions de document PAES 479
ARTICLE.2. OBLIGATIONS ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES DE L’ENTREPRENEUR 479
2.1 Obligations environnementales et sociales générales de l’Entrepreneur 479
2.2 Obligations environnementales et sociales particulières de l’Entrepreneur 482
2.3 Prescriptions relatives au Plan d’Intégration Genre et Inclusion Sociale 485
2.4 Prescriptions relatives au Plan de Lutte contre les Migrations Induites 486
2.4.1 Limitation des afflux d’immigrants liés au Projet 486
2.4.2 Atténuation des conséquences néfastes de l’immigration 486
2.5 Prescriptions relatives au Plan de Lutte contre la Traite des Personnes 487
2.5.1 Engagement de l’Entrepreneur vis-à-vis de la traite des personnes 487
2.5.2 Sensibilisation 487
2.5.3 Lutte contre le travail des enfants 487
2.5.4 Lutte contre le travail forcé 488
2.5.5 Lutte contre les foyers potentiels de prostitution forcée 488
ARTICLE.3. ÉLABORATION DU PLAN D’ACTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DE CHANTIER
(PAES) 489
3.1 Dispositions générales 489
3.2 Contenu du PAES 492
3.2.1 Composantes du PAES 492
3.2.2 Élaboration des Plans de Protection Spécifiques aux Sites (PPSS) 494
3.2.3 Elaboration du Plan d’Embauche et de Promotion du Développement Local (PEPDL)
495
3.2.4 Elaboration du plan de gestion, hygiène, santé et sécurité (PGHSS) 496
3.2.5 Contenu du Plan de Lutte contre les IST/VIH/SIDA 499
3.2.6 Élaboration du Plan de Prévention et de Réponses aux Situations d’Urgence 499
3.2.7 Élaboration du Plan de Gestion des Déchets (PGD) 501
3.2.8 Élaboration du Plan de Gestion des Carrières, Emprunts et Zones de Dépôts 502
3.2.9 Élaboration du Plan de fermeture des Sites 502
3.2.10 Élaboration du Plan d’Action d’Intégration du Genre et de l’Inclusion Sociale 503
ARTICLE.4. MESURES POUR LE RESPECT DES ZONES, LIEUX, ÉLÉMENTS ET PÉRIODES SENSIBLES
505
ARTICLE.5. PROTECTION DU MILIEU BIOPHYSIQUE 506
5.1 Contrôle des polluants gazeux 507
5.2 Bannissement du bois et du charbon de bois comme sources d’énergie dans les
installations fixes 507
5.3 Limitation de l’érosion des sols 507
5.4 Protection des eaux de surface et des nappes aquifères 508
5.5 Protection de la flore 509
5.6 Préservation des plantations d’alignement et d’ornementation 510
5.7 Protection de la faune 510
5.8 Concertation avec les éleveurs de bétail 511
5.9 Respect des ressources culturelles et archéologiques 511

486
Section V – Enoncé des travaux et services

ARTICLE.6. PROTECTION DU MILIEU SOCIAL 511


6.1 Protection de la population contre les émissions atmosphériques de polluants 511
6.2 Protection de la population contre les poussières 512
6.3 Protection de la population contre le bruit 512
6.4 Limitation des préjudices causés aux propriétés 513
6.5 Limitation des interruptions de réseaux 514
6.6 Maintien des accès aux habitations, bâtiments et marchés hebdomadaires et marchés de
bois 515
6.7 Alimentation en eau de la base de vie et du chantier respectant la satisfaction des
besoins en eau des populations riveraines 515
6.8 Festivals et coutumes religieuses 515
6.9 Sensibilisation du personnel à la protection de l’environnement et à la bonne conduite
vis- à - vis des populations locales 516
6.10 Plaintes des riverains/nes 516
ARTICLE.7. ÉTABLISSEMENT DE RAPPORTS DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE PAR
L’ENTREPRENEUR 517
7.1 Rapports sur les aspects environnementaux, sociaux, sanitaires et sécuritaires 517
7.2 Modalités de reportage, procédures de transmission et validation des rapports 517
ARTICLE.8. SITES D’INSTALLATIONS FIXES À L’USAGE DE L’ENTREPRENEUR 519
ARTICLE.9. HYGIÈNE, SANTÉ, SÉCURITÉ ET ACCIDENTS 520
9.1 Dispositions générales 520
9.2 Responsable Hygiène-Santé-Sécurité 522
9.3 Mesures de sécurité 523
9.3.1 Clôture temporaire 524
9.3.2 Eclairage 524
9.3.3 Activités à proximité des équipements électriques 525
9.3.4 Consignes de sécurité 525
9.3.5 Vêtements et équipements de protection 526
9.3.6 Sécurité machine des grands équipements 527
9.3.7 Services de lutte contre l’incendie 527
9.3.8 Procédures et précautions générales applicables aux matières dangereuses 528
9.3.9 Stockage des carburants et lubrifiants 529
9.3.10 Gestion des explosifs à la carrière de Ouna 531
9.3.11 Autres mesures de préparation et réponses aux situations d’urgences 532
9.4 Mesures de santé du personnel 532
9.4.1 Services de premiers secours et services médicaux 532
9.4.2 Aménagement des horaires de travail 533
9.4.3 Lutte contre les foyers d’insectes vecteurs de maladies 533
9.5 Hygiène Générale des installations fixes 533
9.5.1 Pratiques d’hygiène de base 534
9.5.2 Production et gestion de l’eau de service et sanitaire 534
9.5.3 Installations d’assainissement 535
9.5.4 Logements des travailleurs 536
9.6 Utilisation des ressources en eau 536
9.6.1 Le respect de la satisfaction des besoins en eau des populations 536
9.6.2 Le respect de la qualité de l’eau consommée par les populations 537
9.7 Gestion des déchets et effluents 537
9.7.1 Gestion des déchets banals 537
9.7.2 Gestion des déchets spéciaux 538
9.7.3 Gestion des eaux usées et des eaux vannes 538
9.7.4 Gestion des huiles usagées 539

487
Section V – Enoncé des travaux et services

ARTICLE.10. MESURES D'ACCOMPAGNEMENT ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES 539


10.1 Programme de sensibilisation et d’information générales sur le déroulement des
travaux et leurs conséquences sur les conditions de vie 539
10.2 Restitution des produits ligneux 540
10.3 Activités de sensibilisation des populations riveraines concernant les IST/VIH/SIDA 540
10.4 Aménagement et restitution des sites de bases vie et installations fixes 542
10.5 Nettoyage et remise en état du lit des cours d’eau temporaires (koris) 542
10.6 Reconstitution des sols et parcelles agricoles 542
10.7 Réutilisation et gestion des matériaux non réutilisés 543
ARTICLE.11. MESURES SPÉCIFIQUES À LA GESTION DES EMPRUNTS DE MATÉRIAUX MEUBLES,
GISEMENTS ET CARRIÈRES, DÉPÔTS DE MATÉRIAUX 544
11.1 Ouverture et utilisation d’un site d’emprunt et d’une carrière 544
11.2 Ouverture d’un site d’exploitation de roches sur le gisement de Ouna 547
11.3 Réhabilitation des zones d’emprunts après fermeture 548
11.4 Aménagement de la carrière de Ouna après exploitation 550
ARTICLE.12. VOIES D’ACCÈS, DE DÉVIATION ET DE CONTOURNEMENTS 550
12.1 Maintien des routes d’accès 550
12.2 Entretien des voies 550
12.3 Panneaux de signalisation des travaux et de sécurité routière 551
12.3.1 Panneaux de signalisations des travaux et de sécurité routière 551
12.4 Plan de circulation dans la ville de Dosso 552
12.5 Traitement des déviations et contournement après remise en circulation de l’axe routier
réhabilité 552
ARTICLE.13. GESTION DU PERSONNEL 552
13.1 Mode de recrutement 552
13.2 Règlement interne des employés 553
13.3 Activités de sensibilisation du personnel 553
13.3.1 Sensibilisation du personnel à la protection de l'environnement 553
13.3.2 Sensibilisation du personnel à la prévention contre les IST et le VIH-SIDA et autres
maladies 554
ARTICLE.14. SUIVI DE LA MISE EN ŒUVRE DU PAES 554
14.1 Activités de surveillance environnementale 554
14.2 Rapports de surveillance environnementale 555
14.3 Réunions de suivi du PAES 557
14.3.1 Réunion de pré-démarrage des travaux 557
14.3.2 Réunions sur la Santé, Sécurité et l’Environnement (avec les employés) 558
14.3.3 Réunions d’examen de la conformité environnementale 558
14.4 Tenue de registres 558
14.5 Amélioration des procédures 558
ARTICLE.15. PRESCRIPTION CONCERNANT LA DÉFINITION DES PRIX 558

488
Section V – Enoncé des travaux et services

A – PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES

ARTICLE.1. Cadre général des mesures environnementales et sociales

1.1 Engagements et normes générales


MCA-Niger a obtenu une approbation environnementale pour les activités couvertes par le
projet de réhabilitation de la RN7 entre Dosso et Bella II (83 km).
L’Entrepreneur se conformera aux dispositions du Système de Gestion
Environnementale et Sociale du MCA (SGES) ainsi qu’aux conditions de
délivrance du certificat de conformité environnementale, y compris la mise en
œuvre du PGES du présent projet. Pour ce faire, il doit prendre connaissance
et respecter les mesures environnementales requises au titre des présentes
Spécifications. L’Étude d’Impact Environnemental et Social (EIES), le Plan
de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) et les plans annexes élaborés
par le Groupement Louis berger/AGEIM, le Cadre de Politique de
Réinstallation des Populations (CPRP), le Plan d’Action de Réinstallation
(PAR), les études d’APD et le présent cahier des Clauses Environnementales
et Sociales des travaux pour la réhabilitation de la route Dosso-Bella II sont
fournis aux fins de référence.
Des mises-à-jour des études environnementales et sociales doivent être préparées et
transmises aux autorités (si applicable) si des modifications sont apportées au
projet tel qu’il a été autorisé par le processus d’évaluation environnementale
et sociale (EES). Les déplacements de l’emprise des travaux sont notamment
susceptibles de déclencher la réalisation de ces mises-à-jour.

489
Section V – Enoncé des travaux et services

L‘Entrepreneur minimisera la pollution environnementale et les dégâts pouvant survenir lors


des travaux sur la RN7 entre Dosso et Bella II. Les ressources
environnementales au sein des limites du projet et celles affectées en dehors
des limites des travaux permanents seront protégées pendant la durée totale de
ce contrat. L’Entrepreneur se conformera avec les lois et réglementations
environnementales et sociales nigériennes applicables et les politiques
environnementales sociales, et relative au genre et à l’inclusion sociale du
Millenium Challenge Account Niger (MCA-Niger). Dans ce cadre, il devra
créer les conditions d’opportunités d’emplois aux femmes, et aux jeunes et
autres personnes vulnérables. Ces politiques font notamment références aux
Normes de Performance de la Société Financière Internationale (SFI) de 2012
qui incluent notamment la lutte contre la Traite des personnes. Dans ce cadre,
il devra assurer le suivi régulier des exigences du MCC en matière de traite
des personnes sur le chantier, la base vie, dans et autour des villages impactés.
L’Entrepreneur pourra également appuyer les communautés riveraines en
infrastructures sociales dans le cadre de la responsabilité sociétale de
l’entreprise (RSE). L’Entrepreneur sera responsable de tout retard dû à des
défaillances pour se conformer avec les lois et réglementations
environnementales et sociales.
L’Entrepreneur disposera d'une équipe chargée des aspects Hygiène, Santé, Sécurité,
Environnement et Social (HSSE) compétente et dirigée par un cadre
expérimenté en la matière.
L’Entrepreneur doit obtenir et se mettre en conformité de tout autre permis/autorisations et
exigences des lois et règlementations du Niger. L’Entrepreneur doit élaborer
un Plan d’Action Environnemental Et Social (PAES) couvrant l’ensemble des
sites concernés par le projet et ses plans annexes, tel qu’indiqué ci-dessous,
afin d’indiquer la manière dont il entend procéder pour se conformer aux
exigences contenues dans la présente spécification. En particulier, ce PAES
devra prendre en compte les obligations détaillées ci-après, en précisant :
● Les modalités et procédures d’exécution ;

● Le timing et les fréquences d’exécution des actions et mesures retenues ;

● Les lieux et sites d’intervention ;

● Les responsabilités de mise en œuvre (en interne) ;

● Les parties prenantes concernées y compris les communautés ;

● Les modalités de suivi/évaluation (en interne) et les indicateurs de performance ;

● Les modalités de reportage (type de documents, fréquence).

490
Section V – Enoncé des travaux et services

Le non-respect des directives environnementales et sociales est un motif de suspension des


paiements pouvant mener à la résiliation du contrat.
1.2 Conformité
Aucune exigence de cette section ne sera interprétée comme une dérogation aux lois et
réglementations de protection environnementale nigériennes applicables dans
le cadre des travaux de la RN7. En particulier, mais sans s’y limiter,
l’Entrepreneur et ses sous-traitants seront tenus de respecter, tout au long de la
durée des travaux les principaux textes de la réglementation en vigueur au
Niger quant à la protection de l'environnement, de l’hygiène et de la sécurité
des chantiers qui sont récapitulés dans le tableau suivant.
Secteur Bases légales
/domaine
Loi cadre N° 98/56 du 29 Décembre 1998 relative à la Gestion de
l’Environnement
Atmosphère
Ordonnance N° 93-13 du 2 Mars 1993 instituant un code d’Hygiène
Publique
Loi cadre N° 98/56 du 29 Décembre 1998 relative à la Gestion de
l’Environnement
Loi 2018-28 du 14 mai 2018 Portant principes fondamentaux de l’évaluation
environnementale au Niger
Ordonnance 2010-09 du 1er Avril 2010 portant Code l’eau au Niger
Eau Décret N°97-368/PRN/MHE adopté le 02 octobre 1997, déterminant les
modalités d'application de l'Ordonnance n° 93-014 du 02 mars 1993, portant
Régime de l'Eau
Ordonnance N°93-014 du 02 mars 1993, portant Régime de l'Eau, modifiée
et complétée par la loi n° 98-041 du 7 décembre 1998
l’ordonnance 2010-09 du 1er Avril 2010 portant code l’eau au Niger
Loi N° 2004-040 du 8 juin 2004 portant sur le régime forestier et son décret
d’application 2018-191 du 16 mars 2018
Décret N°74-226 PCMS/MER/CAP du 23 août 1974 fixant les conditions
d'application de la loi 74-7 du 4-3-1974 fixant le régime forestier
Foresterie
Ordonnance N°92-037 du 21 août 1992 portant organisation de la
commercialisation et du transport du bois dans les grandes agglomérations et
la fiscalité qui lui est applicable
Ordonnance N°2010-29 du 20 mai 2010 relative au pastoralisme
Faune Loi N°98-07 du 29 avril 1998 fixant le Régime de la Chasse et de la
Protection de la Faune
Ressources Décret N°97-006/PRN/MAG/E du 10 janvier 1997 portant réglementation de
naturelles la mise en valeur des ressources naturelles rares
Déchets Arrêté N° 140/MSP/LCE/DGSP/DS/DH du 27 septembre 2004 fixant les
normes de rejet des déchets dans le milieu naturel
Hygiène Ordonnance n° 93-13 du 2 Mars 1993 instituant un code d’Hygiène Publique
Mines Loi N°2006-026 du 9 Août 2006 portant loi minière

491
Section V – Enoncé des travaux et services

Décret n°2006-265 PRNMME fixant les modalités d’application de la loi


minière
Produits Loi cadre N° 98/56 du 29 Décembre 1998 relative à la Gestion de
chimiques l’Environnement
Urbanisme Ordonnance N°93-015 du 2 mars 1993 fixant les Principes d’Orientation du
Code Rural
Santé, Loi 2012-045 du 25 Septembre 2012 portant Code du travail de la
Sécurité, République du Niger
Travail Ordonnance N°93-13 du 2 mars 1993, instituant un code d'hygiène publique.

1.3 Fournisseurs et sous-Traitants


Les fournisseurs nigériens de l’Entrepreneur en matériaux de construction extraits ou
produits/élaborés dans le pays devront détenir un Certificat de Conformité
Environnementale délivré par le Ministère de l’Environnement, de la Salubrité
Urbaine et du Développement Durable (MEDD) si exigé par la règlementation
(MESUDD).
L’Entrepreneur assurera la conformité de ses sous-traitants avec la réglementation
environnementale et sociale nigérienne.
En plus de la sous-traitance habituelle aux opérateurs locaux de certains travaux de génie
civil, l’Entrepreneur est tenu de sous-traiter à des opérateurs spécialisés,
préférentiellement des ONG, les travaux et activités ne relevant pas de sa
compétence, à savoir :
● Les plantations d'arbres et la supervision de la restitution des produits ligneux issus
des travaux aux populations ;

● Les activités de sensibilisation aux risques de transmissions des IST/VIH/Sida au sein


de l’entreprise et des populations riveraines, et de transmission de maladies liées à
l’eau au sein de la population ;

● Les activités de sensibilisation à la sécurité routière au niveau des usagers, des em-
ployés du chantier et des populations riveraines ;
L’Entrepreneur doit présenter des pré-protocoles établis avec les sous-traitants dans le cadre
de la préparation de son PAES. Les protocoles spécifieront explicitement leur
engagement à exécuter les mesures environnementales et sociales appropriées
en se référant aux PGES et Clauses E&S applicables à leur intervention. Les
dossiers d’identification desdits sous-traitants doivent être soumis pour
examen et validation par l’Ingénieur et le MCA.

492
Section V – Enoncé des travaux et services

Les opérateurs sélectionnés par l'Entrepreneur, leurs références professionnelles et la


description précise des méthodes et des activités devront être présentés à
l’Ingénieur pour approbation. En particulier, les opérateurs chargés de la
sensibilisation IST/VIH/Sida et autres maladies devront être agréés par les
autorités sanitaires de Dosso.
1.4 Paiement
Aucun payement séparé ne sera fait pour une prestation couverte par la mise en œuvre de la
gestion environnementale et sociale des travaux.
L’Entrepreneur sera responsable du paiement des frais associés avec les permis
environnementaux, l’application, et/ou les rapports obtenus par l’Entrepreneur. Tous les
coûts associés avec cette section seront inclus dans la charge du contrat. L’Entrepreneur sera
responsable du paiement de tous les amendes/frais relatifs aux violations ou à la non-
conformité avec les lois et règlementations nationales.
1.5 Soumissions de document PAES
L’approbation de l’Ingénieur chargé de la supervision du chantier est requise pour le Plan
d’Action Environnemental et Social de Chantier (PAES-Chantier ou PAES) et de l’ensemble
de ses composantes thématiques, telles que décrites plus bas dans l’Article 3.

ARTICLE.2. Obligations environnementales et sociales de l’Entrepreneur

2.1 Obligations environnementales et sociales générales de l’Entrepreneur


Les obligations environnementales générales de l’Entrepreneur au titre du présent marché
comprennent, sans préjudice d'autres dispositions officielles en vigueur :
● l’Entrepreneur ne débutera aucun travail sur une zone avant que ne soit libérée com-
plètement l’emprise de la route ou des sites d’intervention telle que déterminée par
l’Ingénieur et le Maître d’Ouvrage dans l’APD (incluant l’emprise de la route et du
site elle-même et l’emprise des aires adjacentes nécessaires pour l’exécution de ce
travail, y compris les accès, les aires d’entreposage temporaire, les aires de passage et
de stationnement des matériels, les aires utilisées pour le dégagement des remblais,
les aires utilisées pour l’opération des matériels, les déviations et contournements,
etc.).

● Dans les cas où l’Entrepreneur souhaitera déborder de cette emprise libérée, l’Entre-
preneur devra au préalable respecter toutes les dispositions de la NP5 de la SFI ainsi
que les dispositions et procédures du MCA présentées dans le CPRP du Compact et le
Plan d’Action de Réinstallation (PAR) de la RN7, entre autres en compensant toute
perte encourue par les populations selon les règles et les barèmes établis dans le PAR.
Si l’Entrepreneur prévoit un quelconque dommage ou débordement de l’emprise qui
aura été libérée et compensée par l’équipe réinstallation, il devra en soumettre le dos-
sier d’évaluation et de compensation à l’équipe réinstallation du MCA pour valida-

493
Section V – Enoncé des travaux et services

tion, avant le début de ces travaux spécifique dans la zone en question. Toutes les ac-
tivités reliées de près ou de loin à la réinstallation physique ou économique devront
être coordonnées et/ou exécutées par un(e) spécialiste en la matière dont le CV et les
compétences auront été approuvés par l’Ingénieur. Aucune éviction forcée ne sera to-
lérée. En aucun cas, l’Entreprise ne devra mettre un propriétaire ou un usager de la
terre devant un fait accompli ou un état de fait irréversible ;

● Le démarrage effectif des travaux ne pourra s’effectuer qu’après approbation du rap-


port d’Etude d’Impact Environnemental et Social (EIES) par le Ministère de l’Envi-
ronnement, de la Salubrité et du Développement durable (MESU/DD) à travers le Bu-
reau National des Évaluations Environnementale (BNEE).
● L’Entrepreneur, l’Ingénieur, le promoteur devront collaborer et coopérer étroitement
avec les services techniques de l’Etat concernés par la mise en œuvre du présent pro-
jet.
● L’Entrepreneur doit avant le démarrage des travaux, instruire une procédure de repé-
rage des réseaux des concessionnaires (eau potable, électricité, téléphone, etc.) qui
sera formalisée par un Procès-Verbal (PV) signé par toutes les parties (Entrepreneur,
Ingénieur, concessionnaires).

● l’Entrepreneur considérera l'exécution de travaux ou la mise en œuvre des disposi-


tions et des prescriptions à caractère environnemental et social comme faisant partie
intégrante des opérations relevant du programme général d'exécution des travaux. Le
non-respect, dûment constaté, des règles de protection de l’environnement naturel et
humain ou des règles de santé & sécurité est considéré comme un défaut d’exécution.
L’Ingénieur pourra prononcer la suspension des travaux jusqu’à ce que l’Entrepreneur
apporte la preuve qu’il a pris les mesures correctives appropriées et nécessaires ;

● l’Entrepreneur assumera pleinement et entièrement les conséquences de ses choix et


actions; en particulier, et sans préjudice des dispositions réglementaires en vigueur, il
assure le cas échéant la réparation à ses frais et selon la technique et les délais les plus
appropriés, notamment en regard du degré de sensibilité du site concerné, des dom-
mages causés à l'environnement et aux riverains par le non-respect de sa part des dis-
positions réglementaires et/ou administratives et/ou des prescriptions techniques ap-
plicables, ainsi que le paiement des amendes, dommages et intérêts ou autres pénali-
tés dont il se verrait en charge ;

● l’Entrepreneur mettra en œuvre tous ses moyens pour assurer la qualité environne-
mentale des opérations objet du présent marché, et pour ne pas entamer la qualité de
vie des populations des villages riverains, notamment par application des prescrip-
tions et dispositions applicables. L’Entrepreneur considérera l'exécution de travaux ou
la mise en œuvre de dispositions à caractère environnemental et social comme faisant

494
Section V – Enoncé des travaux et services

partie intégrante des opérations relevant du programme général d'exécution des tra-
vaux ;

● Tout en se référant au SGES du MCA-Niger et aux divers éléments du dossier de


l’EIES du Projet, l’Entrepreneur mettra en place une stratégie environnementale et so-
ciale interne à ses services pour s'acquitter de ses obligations en la matière, stratégie
incluant notamment :
o l'embauche et la mobilisation à temps plein d'un(e) responsable Environne-
ment, d’un(e) responsable Hygiène-Santé-Sécurité, autonomes et véhiculés,
rattachés directement au directeur de projet de l’Entrepreneur (le plus haut ni-
veau hiérarchique sur site) dont les curriculum vitae auront été présentés
dans la proposition technique du soumissionnaire, tout changement éven-
tuel étant soumis à l’approbation de l’Ingénieur. Leurs profils seront soumis à
l’approbation de l’Ingénieur. Comme atout, le profil du responsable Environ-
nement pourra faire état d’une expérience en matière de réinstallation, ne se-
rait-ce que par son implication passée dans un projet financé par un bailleur de
fonds adhérant aux normes de la SFI ;
o l'embauche et la mobilisation à temps complet d'un(e) responsable des ques-
tions sociales, genre et inclusion sociale, autonome et véhiculé, rattaché(e) di-
rectement au directeur de projet de l’Entrepreneur. Son profil sera soumis à
l’approbation de l’Ingénieur ;
o l’Entrepreneur soumettra avant toute mise en œuvre des activités d’aménage-
ment du site ou la livraison des matériaux sur le site un Plan d’Action Envi-
ronnemental et Social (PAES) pour son chantier tel que décrit à l’article 3. Ce
Plan et ses annexes seront étudiés et approuvés par l’Ingénieur chargé de la
supervision des travaux. L’objectif est de présenter une vue d’ensemble com-
préhensible des questions environnementales, sociales et sécuritaires connues
ou potentielles que l’Entrepreneur doit aborder pendant la durée du contrat.
Les problèmes importants seront définis dans les différents plans comme cela
ressort dans cette section ;
o L’élaboration, la formation, la vulgarisation, la diffusion et la mise en applica-
tion (avec contrôle) d’un règlement intérieur de chantier rappelant la législa-
tion nationale, adjoint de clauses complémentaires et spécifiques concer-
nant des aspects environnementaux et sociaux (Eaux, Sols, Végétation/forêts
classées, Faune, Personnes) restreignant et pénalisant les infractions réalisées
par le personnel du chantier seront affichés sur le chantier et tous les sites des
travaux. Le programme de formation et mise à niveau du personnel en matière
de gestion et de respect des normes E&S devra être soumis pour examen et
approbation de l’Ingénieur et du MCA Niger ;
o le contrôle par des inspections régulières du respect des dispositions environ-
nementales et sociales de toute nature prescrites, et le suivi environnemental et
social des travaux par le responsable environnement, qui assurera la rédaction
de rapports mensuels et bilans trimestriels correspondants ;

495
Section V – Enoncé des travaux et services

o l'information systématique de l’Ingénieur pour chaque incident ou accident,


dommage, dégradation, causés à l'environnement biophysique (sol, végéta-
tion /forêts classées, aires protégées, espèces protégées, zones humides, etc.)
ou aux résidents ou à leurs biens physiques dans le cadre des travaux, ainsi
que sa consignation dans un répertoire spécifique contresigné par l’Ingénieur
et dans le journal de chantier, l’ensemble de ces informations étant relayées
directement et régulièrement par l’Ingénieur de suivi au MCA ; A cet égard un
format fiche de renseignements sur les accidents doit être proposé pour valida-
tion à l’Ingénieur
o l’information systématique de l’Ingénieur en cas de découverte fortuite de
sites archéologiques doit être faite après arrêt des travaux et prise de mesures
de protection et conservatoires de ces découvertes ;
o l'information et la formation appropriée et continue de ses personnels, cadres
compris, en vue de la sécurisation et/ou de la qualité des opérations ;
o La rédaction de rapports mensuels et bilans semestriels correspondants ;

o La prise de sanctions appropriées contre son personnel ne respectant pas les


prescriptions et dispositions applicables aux aspects environnementaux, so-
ciaux, santé & sécurité et Genre, les PV des sanctions prises étant obligatoire-
ment partagées avec l’Ingénieur de suivi et le MCA Niger. Ces sanctions se-
ront également applicables au personnel des sous-traitants, cette disposition
devant être prévue par le contrat de sous-traitance. L’Ingénieur doit approuver
les sanctions proposées par l’Entrepreneur.
2.2 Obligations environnementales et sociales particulières de l’Entrepreneur
Les obligations environnementales et sociales particulières de l’Entrepreneur au titre du
présent marché comprennent notamment, sans préjudice de l'application des
textes officiels en vigueur :
● la reconnaissance des zones, aires, éléments ou périodes sensibles sur le plan environ-
nemental ou social, indiquées dans l’EIES du Projet des Travaux de réhabilitation de
la RN7 (Dosso-Bella II), dans le PGES et autres documents annexes (PGHSS et
PEPP) de ce projet ;

● l’utilisation rationnelle et économique de l'eau pour le chantier, sans porter une


concurrence avec l'alimentation en eau des riverains (consommation humaine et ani-
male), ainsi que la préservation stricte de la qualité des eaux exploitées pour les be-
soins de chantier, conformément au Plan de suivi de l’Entrepreneur à soumettre à
l’Ingénieur pour approbation ;

● la réalisation de constats initiaux de l'état de surface des sites d'emprise provisoire


(toutes catégories), précisant la nature et la qualité du couvert végétal et des sols, les
sensibilités éventuelles, etc., le modèle de cet état des lieux initial et son contenu étant
fixé d’un commun accord avec l’Ingénieur. Aucun emprunt ni autre excavation simi-

496
Section V – Enoncé des travaux et services

laire ne seront situés dans un rayon de 200 mètres autour d’une habitation ou d’un bâ -
timent public quelconque ;

● la mise à disposition pour le personnel des chantiers de quantités suffisantes d’eau po-
table et des latrines et blocs sanitaires tenus propres et séparé H/F avec de l’eau cou-
rante, du savon et des dispositifs d’essuyage des mains (selon les normes OMS) ;

● la réalisation de constats finaux des sites, précisant notamment leur état par rapport à
l’état l'initial, et ce en vue des réceptions de travaux et pour définir les opérations de
nettoyage, de remise en état puis, le cas échéant, de réhabilitation ou de réaménage-
ment approprié des sites de travaux (drainage éventuel des eaux stagnantes, reprofi-
lage des lits des cours d’eau (koris), réalisation des plantations d’arbres, et autres) li-
bérés par l’Entrepreneur au fur et à mesure de l'avancement des travaux. Cette obliga-
tion conditionne les réceptions de travaux et la mise en règlement par le Maitre d’Ou-
vrage des sommes dues à l’Entrepreneur ;

● le contrôle des risques pour la santé liés aux travaux et au personnel de l’Entrepre-
neur, notamment l'adoption de règles d'hygiène minimale sur son installation et vis-à-
vis des riverains, le contrôle par arrosage des envols de poussière et le contrôle des
eaux stagnantes ;

● l’Entrepreneur doit donner un préavis aux chefs de village et aux municipalités, qui
doit être affiché et radiodiffusé au sein de la commune concernée, 30 jours avant le
démarrage de tout travail de construction dans un rayon de 200 mètres autour d’un
village. Cela doit aussi concerner les itinéraires de transport des matériaux des car-
rières et des gites d’emprunt vers les chantiers ;

● au moins deux semaines avant d’entrer dans le périmètre de tout village dans le cadre
des travaux de construction, l’Entrepreneur doit organiser des réunions afin d’infor-
mer les populations sur la nature des travaux prévus, leur durée et toute conséquence
qu’ils pourraient comporter, notamment la poussière, la fumée ou le bruit, qui pourrait
être ressentie dans le village et les risques liés aux chantiers, ainsi que les mesures
d’atténuation préconisées. En outre l’Entrepreneur informera de la disponibilité du
mécanisme de gestion des plaintes et réclamations ;

● l’Entrepreneur doit aussi informer les communautés (via les chefs de villages et/ou
des médias disponibles) des opportunités en matière de recrutement de la main
d’œuvre locale. L’Entrepreneur accordera la priorité au recrutement de la main
d’œuvre locale en vue d’assurer une meilleure implication de la population riveraine
et minimiser les conflits pouvant surgir par suite de la présence d’ouvriers allochtones
et des nuisances liées aux travaux. L’Ingénieur doit être associé à ces séances d’infor -

497
Section V – Enoncé des travaux et services

mation et de concertation pour lesquelles un rapport circonstancié sera élaboré et


transmis au MCA Niger.

● tous les véhicules de chantier doivent circuler à faible allure (30 km/h au maximum),
dans les sites de chantier et pistes de chantier

● la minimisation des pollutions et des nuisances générées par les travaux (soit les émis-
sions atmosphériques, fixes et mobiles, nuisances sonores, lumineuses et vibrations,
ainsi que les rejets liquides et les déchets solides) ;

● l'interdiction stricte de recours au feu pour le débroussaillage et le nettoyage des sites,


sauf pour le traitement de certains déchets et selon les modalités fixées par l’Ingé-
nieur ;

● l'interdiction pour l’Entrepreneur et son personnel d'exploiter et/ou de prélever, sans


les autorisations requises par la loi, la flore et la faune (notamment le braconnage,
chasse, ou pêche);

● la préservation maximale des ressources naturelles, et l'économie des consommations


d'espace, de sol, d’eau et de végétation, notamment par la minimisation des surfaces
débroussaillées et décapées. A titre d’exemple, lorsqu’un simple débroussaillage sera
requis pour un dépôt provisoire de matériau, celui-ci pourra se faire à l’aide d’un en-
gin à lame haute coupant végétation à au moins 5 cm du terrain naturel. L’abattage
d’arbres, dont les arbres d'alignement, par la gestion adaptée de la terre végétale,
l'érosion des sites et des prélèvements d’eau seront contrôlés par l’applications de
prescriptions figurant plus bas dans ce cahier de spécifications ;

● la réutilisation des matériaux disponibles chaque fois que les conditions techniques et
économiques permettent de l'envisager après demande de l’Entrepreneur et approba-
tion de l’Ingénieur ;

● le gardiennage, l'arrosage, l'entretien et le remplacement (les regarnis) éventuel des


plants mis en place dans le cadre des travaux objet du présent marché, durant la pé-
riode des travaux et durant la période de garantie ;

● la mise en place de signalisations adéquates du chantier et des itinéraires de transport


des matériaux. Le type, les dimensions et les emplacements des signalisations de type
homologués et selon les règles de l’art en la matière ;

● la soumission d’un plan de gestion des sites et d’un planning détaillé pour les activités
d’exploitation des matériaux des carrières, du sable et de la latérite y compris les acti-

498
Section V – Enoncé des travaux et services

vités de transport et stockage, assortis des documents cartographiques des sites d’ex-
ploitation et des itinéraires de transport des matériaux. Cette soumission est exigée
avant la réalisation de toute activité de préparation, d’ouverture et/ou de réouverture
des carrières et des gites d’emprunt et/ou de la livraison des matériaux sur le site des
travaux ;

● la préparation et la mise en œuvre d’un dossier de compensation en cas de dommage


et de débordement d’emprise, qui devra être conforme au document de PAR et validé
par MCA/MCC tant au niveau de la compensation que dans les mesures de rétablisse-
ment des moyens de subsistance s’il s’avère nécessaire.

2.3 Prescriptions relatives au Plan d’Intégration Genre et Inclusion Sociale


Dans sa déclaration de politique environnementale et sociale, l’Entrepreneur devra prendre
en compte les aspects genre et inclusion sociale dans la mise en œuvre de ses activités au
même titre que ceux de l’hygiène, la sécurité et l’environnement, il veillera entre autres
mesures à :
● Imposer dans les bases vie des règles strictes qui visent à protéger les femmes, les mi-
neurs, les personnes vivant avec handicap, et à mobilité réduite, les migrants à bas
âge, etc. et tout autre personne étant susceptible d’être considérée comme assimi-
lables aux différentes catégories constituant les populations vulnérables, selon les
Normes de Performance ESP de la SFI ;

● Recruter des ouvriers qualifiés ou non parmi les femmes et les hommes dans les
zones des travaux sans discrimination aucune sous quelque forme que ce soit ;

● Prendre des dispositions en impliquant au sein de la supervision, un responsable


genre et inclusion sociale qui veillera à défendre les intérêts des femmes et des
couches vulnérables et s’assurer à tout moment que des ouvriers venus d’ailleurs ne
commettent pas des forfaits (filles mères abandonnées, enfants abandonnés, dettes
non payées, femmes enlevées…) sur les femmes, les jeunes filles ou d’autres per-
sonnes vulnérables et s’acquittent de leurs dettes avant de quitter. Pour ce faire, l'En-
trepreneur mettra en place un Plan d’Action d’Intégration de Genre et d’Inclusion So-
ciale spécifique à ses services pour s'acquitter de ses obligations en la matière. Ce
plan sera conforme au Plan d’Intégration Genre et Inclusion Sociale (PIGIS) du
MCA.

● Prendre en compte les contraintes et préoccupations des différents groupes de popula-


tion (femmes, hommes, jeunes femmes, jeunes hommes, personnes vulnérables) dans
la mise en œuvre de ses activités au même titre que ceux de l’hygiène, la sécurité et
l’environnement ;

499
Section V – Enoncé des travaux et services

● Aménager et équiper des espaces pour femmes et jeunes dans le but de l’allègement
des tâches, de l’amélioration des revenus ;

● Dans la mesure du possible, confier des tâches d’entretien des locaux et de la restau-
ration de la base vie aux organisations féminines locales ;

● Prendre des dispositions en impliquant au sein de la supervision, un responsable


genre et inclusion sociale qui veillera à défendre les intérêts des femmes, des jeunes
et autres couches vulnérables ;

● S’assurer à tout moment que des ouvriers ne commettent pas des forfaits sur les
femmes ou d’autres personnes vulnérables (filles mères abandonnées, enfants aban-
donnés, dettes non payées, femmes enlevées, etc.). Pour ce faire, l'Entrepreneur met-
tra en place une stratégie interne à ses services pour s'acquitter de ses obligations en
la matière ;

● Rédiger, mettre en œuvre et actualiser si besoin, des procédures simples, soumises à


l'approbation de l’Ingénieur, l'une portant sur l'organisation générale de sa stratégie de
prise en compte du genre et de l’inclusion sociale ;

● Assurer un suivi régulier du respect des dispositions, mesures et autres initiatives vi-
sant l’application de toutes les mesures prévues pour la participation et la prise en
compte des contraintes et préoccupations spécifiques des femmes, des jeunes femmes,
et d’autres personnes vulnérables, pendant les travaux ;

● Inclure dans les rapports mensuels et trimestriels correspondants une section portant
sur le suivi de l’intégration du Genre et de l’Inclusion Sociale.

● Sur la base d’un appel à manifestation, l’Entrepreneur constituera un registre de four-


nisseurs féminins de la zone du projet pour l’approvisionnement en produits alimen-
taires et artisanaux ou tout autre. Ce registre sera présenté à l’Ingénieur ainsi que, pé-
riodiquement, le nombre et le montant des transactions réalisées avec ces fournisseurs
féminins.

2.4 Prescriptions relatives au Plan de Lutte contre les Migrations Induites

2.4.1 Limitation des afflux d’immigrants liés au Projet


L’Entrepreneur affichera clairement à Dosso et dans les communes et village de la zone
d’impact rapprochée du projet (ZIRP) sa politique de recrutement, avec recrutement

500
Section V – Enoncé des travaux et services

privilégié de main d’œuvre locale de la région. Cet affichage ciblera à la fois les populations
résidentes et les usagers de la route, notamment les transporteurs internationaux.
L’Entrepreneur communiquera sa politique de recrutement préférentiel favorisant la main
d’œuvre locale.
L’Entrepreneur favorisera dès son installation les services des populations locales en matière
de restauration et de petits commerces.

2.4.2 Atténuation des conséquences néfastes de l’immigration


L’Entrepreneur collaborera avec les autorités gouvernementales et locales pour éviter la
formation de campements de populations étrangères aux abords de ses installations, dans le
plus grand respect des personnes migrantes.
L’Entrepreneur organisera le transport de son personnel avec des véhicules dédiés (bus) le
long d’un circuit bien établi afin de dissuader les populations étrangères à la zone de se
rapprocher de ses installations pour solliciter un emploi. Il demandera à ses sous-traitants
recrutant dans la zone d’utiliser le même circuit de transport. Ce circuit prendra en compte le
plan de circulation établi et validé par l’Ingénieur pour la traversée des zones urbaines de
Dosso.
2.5 Prescriptions relatives au Plan de Lutte contre la Traite des Personnes
2.5.1 Engagement de l’Entrepreneur vis-à-vis de la traite des personnes
L’Entrepreneur produira un acte d’engagement écrit certifiant :
● qu’il n’emploiera pas de personnel en dessous de l’âge légal de travail au Niger. Cela
concernera aussi bien les contrats long-terme que les contrats court-terme, voire, le
cas échéant, journaliers ;

● qu’il ne facilitera ni ne permettra pas le travail forcé pendant la durée de son contrat
et prévoira des sanctions allant jusqu’à la rupture de contrat en cas de contravention.
2.5.2 Sensibilisation
L’Entrepreneur mènera des sensibilisations à l’endroit :
● de son personnel sur le travail forcé à travers son règlement intérieur et les séances de
sensibilisations prévues à cet effet ;

● des communautés locales sur les risques d’exploitation sexuelle de leurs filles.

Un système de report anonyme de suspicion de traite des personnes (travail des enfants,
travail forcé et prostitution forcée) sera mis en place à l’adresse des employés ainsi qu’à toute
personne non-employée concernée par le projet afin qu’ils puissent dénoncer des cas suspects
de traite de manière gratuite (numéro vert) et sécurisée (garantie de l’anonymat) et
l’Entrepreneur s’engagera à investiguer chaque cas.
2.5.3 Lutte contre le travail des enfants

501
Section V – Enoncé des travaux et services

L’Entrepreneur s’engagera à contrôler l’âge de ses employés sur la base de leurs papiers
d’identité et du contrôle médical de pré-embauche, le compte-rendu de ce contrôle devant
être présenté à l’Ingénieur. L’Ingénieur sera en droit de demander une contre-expertise en cas
de suspicion sur l’âge d’un employé. La découverte d’un employé n’ayant pas atteint l’âge
légal de travail pourra entraîner des pénalités voire la rupture du contrat de l’Entrepreneur.
L’Entrepreneur informera son personnel, à travers son règlement intérieur, de la nécessité de
dépasser l’âge légal de travail et des sanctions prises contre les contrevenants.
L’Entrepreneur exigera de ses sous-traitants et fournisseurs locaux un acte écrit
d’engagement à ne pas employer des enfants sous l’âge légal de travail. Un certificat de
conformité avec cette prescription, signé de l’Inspection du travail, sera demandé aux sous-
traitants et fournisseurs. En cas de travail des enfants constaté et confirmé chez un sous-
traitant ou fournisseur local, l’Entrepreneur devra rompre son contrat et choisir un autre
fournisseur ou sous-traitant, sous peine de voir son propre contrat de marché annulé.
2.5.4 Lutte contre le travail forcé
Le processus de recrutement local de l’Entrepreneur exigera des employés une attestation de
résidence signée par la Mairie. Le contrat de chaque employé devrait être conclu par écrit et
relever clairement les droits et les obligations des parties. Chaque contrat devrait être
enregistré à l’Inspection du Travail, l’Entrepreneur garde une copie et une copie sera remise
à l’employé.
En cas de signalement de cas de victime avérée de travail forcé, l’Entrepreneur prendra
toutes les mesures nécessaires pour mettre fin immédiatement à cela. Il tiendra le MCA
informé dans un délai de 24 heures. Enfin, l’entrepreneur pourrait également informer le
point focal de l’ANLTP à Dosso. L’Entrepreneur s’engagera à vérifier que les victimes de
traite soient délivrées des préjudices qu’elles subissent et qu’elles ne souffrent pas de
représailles ou autres violations de leurs droits humains. Ces victimes devront être dirigées
vers les structures de prises en charge adéquates avec l’aide du point focal de l’Agence
Nationale de Lutte contre la Traite des Personnes (ANLTP). Par ailleurs, ce point focal qui
est statutairement un substitut du Procureur de la République du siège de la région en tant
qu’autorité de poursuite pourrait au regard de la gravité du cas enclencher des poursuites.
2.5.5 Lutte contre les foyers potentiels de prostitution forcée
L’Entrepreneur devra mettre tout en œuvre pour minimiser la prostitution en général sur le
lieu de travail, en particulier la prostitution au service des travailleurs. Pour cela, il veillera à
éviter la création de campements commerciaux informels qui pourraient devenir des foyers
de prostitutions forcées. S’il était établi sur la base de rapports que des employés se livrent à
la prostitution forcée, l’entrepreneur devra agir immédiatement pour mettre fin à cette
situation. L’Entrepreneur devra insister à l’embauche et stipuler clairement dans les contrats
de travail des employés les sanctions qu’ils vont encourir lorsque ceux-ci se livreront à la
prostitution forcée. Par ailleurs, l’Entrepreneur doit les dénoncer sans délai aux autorités
judiciaires pour que des poursuites soit engagées à leur encontre.
L’Entrepreneur devra inclure dans les rapports mensuels et trimestriels correspondants une
section obligatoire traitant de la surveillance de la traite de personnes (TIP).

502
Section V – Enoncé des travaux et services

ARTICLE.3. Élaboration du Plan d’Action Environnemental et Social de Chantier


(PAES)

3.1 Dispositions générales


L’Entrepreneur devra établir et soumettre à l'approbation de l’Ingénieur son Plan d’Action
Environnemental et Social de Chantier (PAES) intégré portant sur l’ensemble
des aspects visés dans le SGES du MCA, l’EIES et le PGES du projet et les
volumes connexes, qui prend en compte de manière transversale les
préoccupations environnementales, sociales et de genre et d’inclusion sociale,
en conformité avec la législation et les Normes de Performances ESP de la
SFI, la politique Genre du MCC et le Plan d’Intégration du Genre et de
l’Inclusion Sociale de MCA - Niger. De façon générale, en l’absence de texte
réglementaire ou des normes nationales, l’Entrepreneur se référera en
coordination avec l’Ingénieur et sous réserve d’approbation du MCA- Niger
aux documents suivants :
● Les Normes de Performance en matière de durabilité environnementale et sociale de
la Société Financière Internationale (SFI) 1, les Notes d’orientation de la Société Fi-
nancière Internationale -et Directives relatives à l’environnement, la santé et la sécuri-
té du groupe de la Banque mondiale2 ;

● Le Plan d’Intégration du Genre et de l’Inclusion Sociale de MCA - Niger 3 ;

● La Politique Genre du MCC 4 ;

● Lutte contre la traite des personnes5.

Le PAES équivalent du PGES ajusté aux réalités du chantier déclinera les engagements de
l’Entrepreneur en matière de :
● Environnement, y inclus les aspects Gestion des sols et de l’érosion ; Protection des
cours d’eau ; Abattage des arbres et revégétalisation ; Émissions de poussières et de
gaz ; Nuisances sonores ; Effluents liquides ; Gestion des déchets solides et liquides ;
Gestion des huiles et autres produits dangereux ou polluants ; Remise en état et fer-
meture des chantiers et des sites affiliés ;

● Hygiène et Santé, y inclus l’accès à l’eau potable et à une nourriture saine aux tra-
vailleurs ; la propreté des lieux de vie et des locaux de travail ; l’accès aux soins ; la

1
http://www.ifc.org/wps/wcm/connect/38fb14804a58c83480548f8969adcc27/ PS_French_2012_Full-Document.pdf?MOD=AJPERES
2
https://www.ifc.org/wps/wcm/ connect/corp_ext_content/ifc_external_corporate_site/about+ifc_new/ resources
3
http://www.mcaniger.ne/2018/07/02/approche-sensible-au-genre/
4
https://assets.mcc.gov/content/uploads/2017/05/mcc-policy-gender.pdf et https://assets.mcc.gov/content/uploads/2017/05/guidance-
2011001054001 genderintegration.pdf
5
https://www.mcc.gov/resources/doc/policy-counter-trafficking-in-persons-policy

503
Section V – Enoncé des travaux et services

prévention contre les IST, le VIH/SIDA et autres maladies liées à la fréquentation du


chantier ;

● Sécurité, y compris les aspects signalisation et balisage des chantiers ; gestion des
risques et dangers ; urgence et premiers secours ; protection du public et sécurité des
communautés voisines aux chantiers ; sécurité routière et gestion du trafic routier ;
équipements de protection individuelle et collective,

● Aspects sociaux, y compris : Logement des ouvriers et sanitaires sur les chantiers ;
Politique de recrutement des travailleurs ; Aspects genre et inclusion sociale ; Lutte
contre la traite des personnes ; embauche et promotion du développement local ;
Communication et relations avec le public et autres mesures spécifiques que le MCA
souhaite voir précisées.
Ce document devra être structuré comme suit :
I. Politique de l’Entrepreneur :
o engagements en matière d’environnement, de social, d’hygiène, de santé et de
sécurité, de genre et d’inclusion sociale ;
o engagements de l’Entrepreneur vis-à-vis du public, et
o dynamique d’amélioration continue de l’Entrepreneur ;
II. Objectifs et cibles en matière d’environnement, de social et d’hygiène, de santé et de
sécurité, de genre et d’inclusion sociale ;
III. Organisation de l’Entrepreneur en matière d’environnement, de social, d’hygiène, de
santé et de sécurité, de genre et d’inclusion sociale ;
IV. Documentation :
L’Entrepreneur présentera au sein du PAES : des plans annexes parmi lesquels figureront au
minimum :
● Des Plans de Protection Spécifiques aux Sites (PPSS)

● Le Plan de Gestion Hygiène, Santé et Sécurité (PGHSS) ;

● Le Plan de Prévention et de Réponses aux Situations d’Urgence (PPRSU) en confor-


mité au Plan de Préparation et de Réponses aux Situations d’Urgence du MCA Ni-
ger ;

● Le Plan de Gestion des Déchets (PGD) solides et liquides ;

● Les Plans de Gestion des Carrières, Emprunts et Zones de Dépôts ;

● Le plan des sensibilisations ;

504
Section V – Enoncé des travaux et services

● Le plan d’approvisionnement et de gestion de l’eau ;

● Le plan d’embauche ;

● Les Plans de Fermeture des Sites ;

● Le Plan de Lutte contre la traite des personnes, y compris les exigences de rapports
périodiques de conformité minimales ;

● Le Plan d’action d’intégration du genre et de l’inclusion sociale (PAGIS) axé sur le


traitement des inégalités, l’embauche/opportunités et la promotion du développement
local.
Ces plans s’aligneront sur les grandes lignes prescrites dans le cadre du volume 1 à 4 de
l’Etude d’impact Environnemental et Social (EIES/PGES) du projet de réhabilitation de la
route Dosso-Bella II.
V. Communication et Reportage
VI. Procédure d’amélioration continue
Cette activité pilotée par les Responsables Environnement, Santé & Sécurité et Genre et
Inclusion Sociale s’appuie sur une surveillance de l’activité de l’Entrepreneur
au niveau de son Plan d’Assurance Qualité (PAQ) grâce :
o à des audits internes,
o à la surveillance du degré d’insatisfaction des populations riveraines,
o au suivi des réclamations de l’Ingénieur, du BNEE et du MCA-Niger sur la
conduite du chantier (conformité avec les Spécifications Techniques, etc.).
Pour ce faire, l’Entrepreneur mettra en place un registre des doléances et tiendra à jour un
tableau de bord du suivi de la prise en charge des réclamations des riverains et
des indicateurs de suivi Environnemental et Social, Genre et Inclusion
Sociale, Santé & Sécurité conformément aux recommandations du PGES. La
finalité de ce processus de surveillance est d’optimiser la gestion des impacts
environnementaux et sociaux et de prévenir les accidents et défaillances par la
mise en œuvre des actions préventives et/ou correctives nécessaires.
VII. Annexes
- Modèles-type des registres et rapports traitant :
o des carburants,
o des déchets,
o des produits dangereux,
o des accidents de travail,
o des incidents environnementaux,
o de la gestion des plaintes, réclamations et griefs,

505
Section V – Enoncé des travaux et services

o de la sensibilisation à l'environnement des employés et des riverains, etc.


La gestion environnementale et sociale sera actualisée et maintenue sur le site par
l’Entrepreneur.
Les différents sujets ci-dessus sont précisés dans les chapitres suivants lorsque des objectifs
spécifiques sont exigés.
Pendant la durée du contrat, l’Entrepreneur sera responsable de l’identification, l’exécution et
la soumission pour approbation de toute modification des exigences devant
être incluses dans les plans susmentionnés.
3.2 Contenu du PAES

Composantes du PAES
3.2.1
L’Entrepreneur est tenu de soumettre à l’approbation de l’Ingénieur un Plan d’Action
Environnementale et Sociale de Chantier (PAES) dans un délai de 30 jours à compter de la
date de démarrage des travaux.
Au minimum, le PAES-Chantier comprendra :
● L'organigramme du personnel affecté à la gestion Hygiène, Santé & Sécurité, Envi-
ronnement, Genre et Inclusion Sociale en particulier :
o Nom(s) de la (des) personne(s) au sein de l’organisation de l’Entrepreneur qui
est (sont) responsable(s) pour assurer son application ;
o Nom(s) de la (des) personne(s) au sein de l’organisation de l’Entrepreneur qui
est (sont) responsable(s) de la santé et la Sécurité au Travail ;
o Nom(s) et compétences de la (des) personne(s) responsable(s) des matières
dangereuses devant être évacués du site, si applicable ;
o Nom (s) et compétences de la (des) personne(s) responsable(s) de la formation
du personnel de l’Entrepreneur sur la protection de l’environnement ;
o Description du programme de formation du personnel sur la protection de
l’environnement, y compris la formation pour tous les employés et sous-trai-
tants du site.

● La description des méthodes de réduction des impacts sur l’environnement biophy-


sique et socio-économique, en particulier concernant les émissions de gaz polluants
(âge et entretien des véhicules et engins), les émissions de poussières, les émissions
sonores et la sécurité des chantiers (signalisation, etc.).

● Le plan des zones de travaux indiquant l’activité proposée durant chaque étape du
chantier. Ce plan doit indiquer les zones d'utilisation limitée ou non utilisées ainsi que
les moyens de démarcation des limites des zones utilisées y compris les méthodes de
protection des zones d’autorisation des travaux.

506
Section V – Enoncé des travaux et services

● Le plan de gestion et de remise en état des zones d’emprunts et carrières.

● Le plan de gestion de l’eau et de l’assainissement.

● Le plan de gestion des matières dangereuses et des déchets banals, qui identifiera les
méthodes et situations d’évacuation des déchets solides, et/ou de recyclage possible
ou d’élimination. Ce plan prendra également en compte l’évacuation et le traitement
des déchets de démolition du revêtement et des ouvrages.

● Le plan de gestion des risque et mesures de sécurité de contrôle des déversements, qui
décrira les procédures, instructions et rapports devant être utilisés pendant les déver-
sements imprévus de matières dangereuses telles que fuels, des lubrifiants et autres
substances inflammables, explosives, toxiques ou nuisibles à l’environnement. Le
plan du contrôle de déversement à proposer devra être compatible avec le SGES du
MCA et complète les normes de gestion des déchets carburants et lubrifiants établis
dans le PAES. Ce plan inclura au minimum :
o Le nom de l’individu, responsable Environnement ou autre cadre de l’Entre-
preneur, qui fera le rapport sur tout déversement ou substance dangereuse et
qui fera un suivi avec une documentation complète. Cette personne notifiera
immédiatement tout incident (libération de substances dangereuses dans l’en-
vironnement) à l’Ingénieur. Le plan contiendra une liste des chaînes de repor-
tages requises et des numéros de téléphone,
o Le nom et les compétences de la personne qui sera responsable de l’exécution,
la supervision ainsi que la question du nettoyage,
o Les normes de formation pour le personnel de l’Entrepreneur ainsi que les mé-
thodes pour finaliser la formation,
o Une liste des matériaux et équipements adaptés aux travaux de nettoyage des
substances dangereuses potentielles identifiées, doit être immédiatement dis-
ponible sur le site des travaux,
o Le nom et la situation des fournisseurs de matériaux et les méthodes de récu-
pération, nettoyage, restauration des substances et les équipements de place-
ment de matériel disponible dans le cas d’un déversement inattendu,
o Les méthodes et procédures à utiliser pour le nettoyage prompt des déchets
nuisibles.

● Les différents registres avec leur canevas de présentation : sessions de formation


(date, opérateurs, contenus), carburants (approvisionnement, consommation), déchets

507
Section V – Enoncé des travaux et services

(production par catégories, évacuation, traitement, justification des écarts), produits


dangereux (approvisionnement, consommation, volume, stockage, évacuation et trai-
tement des sous-produits), accidents (date, lieux, causes, parties impliquées, gravité,
mesures proposées).

● Le cahier des procédures : révision et mise à jour du plan intégré lui-même, investiga-
tion et suivi visant les incidents environnementaux, investigation et suivi des acci-
dents de chantier, résolution des conflits liés à la non-conformité de l’Entrepreneur,
information, sensibilisation et communication avec le public, enregistrement et traite-
ment des plaintes, réclamations et griefs, document et classement, etc.
L’ensemble des engagements énoncés dans le PAES devra être au minimum conforme aux
Clauses Environnementales et Sociale insérés dans le contrat. Les points
éventuels de non-conformité entre le PAES et les clauses environnementales
devront être clairement mentionnés et ils ne pourront être justifiés que par des
cas de force majeure.
L’Entrepreneur est informé que chacune des non-conformités majeures aux engagements et
dispositions du PAES de la RN7 qui ne sera pas corrigée dans les délais
indiqués par l’Ingénieur fera l’objet d’une suspension de paiement jusqu’à ce
que cette non-conformité soit corrigée.

3.2.2 Élaboration des Plans de Protection Spécifiques aux Sites (PPSS)


L’Entrepreneur est tenu de préparer et de soumettre à l’Ingénieur un Plan de Protection
Spécifique au Site (PPSS) détaillé pour chacune des installations de chantiers
(base vie, centrale d’enrobage, centrale à béton, poste de concassage, atelier,
dépôt, ou toute autre installation d’une durée de fonctionnement supérieure à
une (1) semaine et d’une surface occupée supérieure à 100 m² et pour chacun
des sites d’extraction de matériaux (carrière et emprunts), au moins 28 jours
avant le démarrage des travaux sur le site.
Les PPSS doivent comporter au minimum :
● L’ensemble des mesures de protection du site et leur programme d’exécution.

● La localisation et le plan général du site.

● Le plan de gestion des déchets solides et liquides (dont les hydrocarbures).

● Le plan de gestion de l’eau prélevée, avec mention de la perturbation des prélève-


ments habituels des populations.

● La description des méthodes d’évitement et de réduction des pollutions, des incen-


dies, des accidents.

508
Section V – Enoncé des travaux et services

● Une description des risques pour la santé & sécurité et des mesures spécifiques rete-
nues pour les prévenir et les contrôler.

● La description des infrastructures de santé et de leur accessibilité aux populations en


cas d’urgence.

● La réglementation du chantier concernant la protection de l’environnement et la sécu-


rité.

● Le plan prévisionnel d’aménagement du site en fin de travaux.

Exemple d’informations à inclure dans le PPSS pour différents sites

Emprun
Atelier Centrale
Site / Activité / Information. Base vie t
technique béton
Carrière
Localisation : distance par rapport aux zones sensibles (villages,
X X X X
rivières, tec.).
Mode d'acquisition des terrains. X X X X
Dimension du site, utilisation sol, topographie. X X X X
Durée d'exploitation. X X
Stockage de produits dangereux, d’explosifs et dispositifs de
X X X X
rétention et prévention des risques.
Nombre et description des bâtiments et installations. X X X
Approvisionnement et gestion de l'eau. X X X
Assainissement pluvial. X X X X
Gestion des déchets. X X X
Gestion des carburants, lubrifiants et produits dangereux. X X X
Analyse des risques et élaboration d’un plan HSS spécifique. X X X X
Préservation du milieu naturel. X X X X
Sécurité routière. X X X X
Sûreté des lieux X X X X
Gestion des eaux usées. X X X
Plan de repli, restauration et restitution. X X X X

3.2.3 Elaboration du Plan d’Embauche et de Promotion du Développement Local


(PEPDL)
Afin d'améliorer, au moins temporairement, les revenus des populations riveraines qui
souffrent de sous-emploi endémique responsable d’un fort exode rural, l'Entrepreneur
recrutera préférentiellement, à compétence égale, ses employés temporaires parmi les
populations résidant à moins de 10 km de l’axe de la RN7. Étant donné le faible niveau
éducatif de ces populations, cela concernera particulièrement les emplois non-qualifiés. Les
embauches devront être proposées aux hommes et aux femmes. Les emplois féminins ne

509
Section V – Enoncé des travaux et services

doivent pas obligatoirement se limiter à des postes femmes de ménages ou cuisinières.


Toutefois, l’Entrepreneur prendra soin d’éviter l’exposition des femmes à des substances
toxiques gazeuses, liquides ou solides (bitume, carburants, huiles de vidange, etc.),
généralement toxiques pour la reproduction, ni à des risques particuliers ou encore à des
conditions particulièrement pénibles. Le recrutement devra se faire de manière transparente
afin d’éviter tout clientélisme générateur de ressentiment, et de manière équitable vis-à-vis
des localités du bassin d’emploi.
L’Entrepreneur sera tenu de soumettre à l’approbation de l’Ingénieur un Plan d’Embauche et
de Promotion du Développement Local (PEPDL) détaillé décrivant le mode
de recrutement de son personnel administratif et de chantier, dans un délai de
30 jours à compter de la date de commencement de son installation.
Au minimum, ce PEPDL comprendra :
● l'organigramme du personnel affecté à ce projet, en particulier son personnel adminis-
tratif et de chantier ;

● les procédures proposées pour favoriser le recrutement des populations riveraines par-
mi son personnel administratif, d’entretien, de restauration et de chantier, qui lui per-
mettra d’accorder une priorité au recrutement de riverain(e)s comme employé(e)s par
l’Entrepreneur et ses sous-traitants ;

● les procédures proposées pour la sélection de ses sous-traitants en fonction de la prio-


rité qu’ils accorderaient au recrutement de riverains parmi son personnel administra-
tif, d’entretien, de restauration et d’exécution ;

● les procédures proposées au niveau de l’Entrepreneur et de ses sous-traitants pour y


favoriser l’intégration du genre et l’inclusion sociale ;

● les procédures proposées au niveau de l’Entrepreneur et de ses sous-traitants pour y


favoriser la prévention de la traite des personnes ;

● la description des opérations envisagées pour assurer un renforcement des capacités


des communautés ;

● la description de la participation envisagée par l’Entrepreneur et ses sous-traitants aux


investissements sociaux permettant de promouvoir le développement local dans les
villages riverains des sites du chantier ;

● les actions à proposer seront de préférence conformes à celles désirées et retenues


dans les Plan Communaux de Développement (PCD).

510
Section V – Enoncé des travaux et services

3.2.4 Elaboration du plan de gestion, hygiène, santé et sécurité (PGHSS)


Le PGHSS devra comporter au minimum les chapitres suivants, en conformité avec le Plan
préliminaire HSST annexé à l’EIES, ainsi qu’au Plan de Préparation et de Réponse aux
Situations d’Urgence (PPRSU, version validée) du MCA Niger:

1 DISPOSITIONS GÉNÉRALES
1.1 Rappel de la politique hygiène et sécurité
1.2 Règlementation applicable
1.3 Responsabilité et organisation
1.4 Registres et plans
1.5 mesures de surveillance (inspection, dérogation, mesures disciplinaires)

2 PRISE EN CHARGE DE LA SANTÉ DES SALARIÉS


2.1 Accès aux soins du personnel
2.2 Infirmerie et ambulance
2.3 Personnel médical
2.4 Formations santé-sécurité
2.5 Examen médical de pré-embauche
2.6 Surveillance médicale des salariés
2.7 Premiers secours
2.8 Évacuations d’urgence

3 DISPOSITIONS PRISES EN MATIÈRE DE SANTÉ ET SÉCURITÉ


3.1 Analyse des risques liés aux travaux et les actions prises pour mitiger ces risques
3.2 Information, formation et sensibilisation de la main d’œuvre, employés et sous-
traitants, concernant les aspects hygiène, santé et sécurité en fonction des risques
spécifiques auxquels ils sont exposés
3.2 Postes de travail
3.2 Registre de Santé et de Sécurité et évaluation des risques
3.3 Équipements de protection individuels et collectifs
3.4 Sécurité machine et procédures de cadenassage des équipements
3.4 Travaux en hauteur, travaux en tranchée
3.4 Sécurité électrique
3.4 Signalisation santé-sécurité
3.5 Locaux de travail fermés
3.6 Consignes de sécurité et dossiers de prescriptions
3.7 Restrictions de l’accès au public
3.8 Voies de circulation et transport interne

4 CONDITIONS DE TRAVAIL
4.1 Aération et ventilation des locaux et ambiance thermique
4.2 Lutte contre les piqûres de moustiques et autres animaux nuisibles sur les installations
fixes et sur les chantiers en cours
4.3 Vestiaires et installations sanitaires
4.4 Restauration, Les dispositions concernant la qualité et la quantité d’eau et de
nourriture mises à disposition des employés.

511
Section V – Enoncé des travaux et services

4.5 Installations électriques


La gestion de la circulation dans les zones de travaux.
Les dispositions concernant les latrines et autres équipements d’hygiène sur les
installations fixes et les chantiers mobiles.

5 PROCÉDURE D’URGENCE
5.1 Plan d’urgence
5.2 Lutte contre l’incendie
5.3 Les équipements de premier secours existant sur les installations fixes et les chantiers
mobiles.
5.4 Les dispositions concernant les interventions médicales d’urgence en cas d’accident.
5.5 Les dispositions concernant la sécurité des chantiers pour les populations riveraines et
les usagers de la route.
5.6 Les accidents, incidents et quasi-accidents sont enregistrés, investigués et rapportés
aux autorités.
5.7 La procédure lors d’un accident de travail (rapport, déclaration, etc.).

6 PROCÉDURES DE CONSIGNATION MÉCANIQUE ET ÉLECTRIQUE

7 ENREGISTREMENT DES STATISTIQUES D’ACCIDENT


L’enregistrement et le calcul de statistiques d’accidents (accidents avec premiers
soins, accidents avec traitements médicaux, accidents avec perte de temps, maladies,
accidents évités de justesse et mortalités).

8 MISE EN ŒUVRE DES EXPLOSIFS SUR LA CARRIÈRE


8.1 Plans de tirs
8.2 Dispositions spéciales de sécurité

9 INTERVENTIONS DE SOUS-TRAITANTS

10 SÉCURITÉ DES POPULATIONS RIVERAINES

Ce PGHSS devra comporter la description des méthodes d’évitement et de réduction des


pollutions, des incendies, des accidents de travail. Les points suivants feront
l’objet d’une attention particulière :
● Qualifications et formations du ou des responsable(s) hygiène, santé, sécurité de l’En-
trepreneur et ses interventions chez les sous-traitants qui n’en sont pas dotés ;

● Nombre et qualité du personnel de santé présents de manière permanente, régulière ou


à la demande urgente sur les installations fixes ;

● Prescriptions concernant la mise à disposition (pour le personnel du chantier, pour les


sous-traitants et autres visiteurs), les règles de port d’équipements de protection indi-
viduels (EPI) (chaussures de sécurité, harnais, casques, masques anti-poussière et an-

512
Section V – Enoncé des travaux et services

tibruit, gants, etc.) selon le poste occupé et les incitations à les faire effectivement
porter par les employés bénéficiaires, ainsi que les vérifications d’entretiens et de
remplacements nécessaires ;

● Prescriptions concernant la mise à disposition (pour le personnel du chantier, pour les


sous-traitants et autres visiteurs) et l’utilisation des équipements de protection collec-
tive (échelles, échafaudages, élingues, etc.), les mesures de sécurité adoptées pour le
transport et la manipulation de matières toxiques et dangereuses ;

● Prescriptions concernant la lutte contre les sites de prolifération des insectes vecteurs
et autres animaux nuisibles sur les installations fixes et sur les chantiers en cours ;

● Prescriptions concernant la qualité et la quantité d’eau et de nourriture mises à dispo-


sition des employés ;

● Prescriptions concernant les latrines et autres équipements d’hygiène sur les installa-
tions fixes et les chantiers mobiles ;

● Prescriptions concernant les évacuations médicales d’urgence en cas d’accident ;

● Prescriptions concernant la sécurité des chantiers pour les populations riveraines et les
usagers des routes et pistes empruntés par les camions et véhicules de l’Entrepreneur.

● Aménagement des sites de dépôts de matières facilement inflammables ou explosives


de façon à prévenir les dangers d'incendie et d'explosion.

3.2.5 Contenu du Plan de Lutte contre les IST/VIH/SIDA


Dans le PAES, l’Entrepreneur est aussi tenu de préparer et de soumettre à l’Ingénieur pour
chaque tronçon un Plan de Lutte contre les IST/VIH/SIDA (incluant les autres
maladies sexuellement transmissibles et les grossesses non-désirées) détaillé
pour protéger ses employés et les populations riveraines des sites du chantier,
mis en œuvre par le personnel de santé affecté à la gestion du PGHSS
s’appuyant sur les services des Districts Sanitaires et les ONG spécialisées
intervenant dans les départements concernés par les travaux de réhabilitation.
Le Plan de Lutte contre les IST/VIH/Sida décrira :
● La politique générale de l’Entrepreneur vis-à-vis des IST/VIH/Sida sur le chantier (si
existante) ;

● Les conventions éventuellement passées avec le Comité National ou Régional de


Lutte contre le Sida ;

513
Section V – Enoncé des travaux et services

- Les provisions concernant la sensibilisation des employés à la transmission du VIH/


Sida, aux pratiques de prévention et au dépistage volontaire ;
- Le programme de communication et de sensibilisation des employés concernant la
transmission du VIH/Sida, (incluant les autres maladies sexuellement transmissibles
et les grossesses non-désirées) les pratiques de prévention et le dépistage volontaire.
- Le programme d’éducation et de sensibilisation des populations dans la zone d’in-
fluence du projet.
● Les nombre, compétences et formation des points focaux VIH/Sida au sein de l’Entre-
preneur,

● Les facilités d’accès aux préservatifs des employé(e)s,

● Les réglementations/incitations visant à limiter les contacts entre employé(e)s et po-


pulations à risque (prostituées) et les méthodes de diffusion et de suivi auprès des em-
ployés.
La présentation d’un Plan de Lutte contre les IST/VIH/Sida ne dispensera pas l’Entrepreneur
de recourir à des séances de formation/sensibilisation de son personnel par une ONG
spécialisée, tel que prévu par le PGES annexé au marché des travaux.

3.2.6 Élaboration du Plan de Prévention et de Réponses aux Situations d’Urgence


Faisant Partie Du PAES, l’Entrepreneur est tenu de soumettre à l’approbation de l’Ingénieur,
un Plan de Prévention et de Réponses aux Situations d’Urgence (PPRSU),
élaboré par des experts en la matière, qui décrira les procédures, instructions
et rapports devant être utilisés advenant un accident grave incluant les
incendies, explosions ou les déversements imprévus de fuels, des lubrifiants et
substances chimiques pouvant mettre en Danger la sécurité et la santé des
travailleurs et/ou des populations. La préparation du PPRSU de l’Entrepreneur
devra se baser sur le PPRSU du programme compact élaboré par le MCA
Niger. Ledit PPRSU sera remis à l’Entrepreneur à la signature du contrat. Il
complètera les normes de gestion des déchets et matières dangereuses
(carburants et lubrifiants) établis dans le Plan de Gestion des Déchets. Au
minimum, le PPRSU comprendra :

● Administration du plan d’urgence et ajustement aux sites : contexte et champ d’appli-


cation, encadrements réglementaires et légaux, liste de distribution, calendrier et mo-
dalités de révision et de mise à jour des mesures d’urgence ;

● Equipe de gestion des urgences, rôles et responsabilités des intervenants : organi-


gramme type de chantier, tableau synthèse identifiant les intervenants chargés de l’ap-
plication du plan d’intervention et spécifiant leurs tâches et responsabilités ;

514
Section V – Enoncé des travaux et services

● Communications : procédure de communication et de collaboration (transmission de


l’alerte, liste et coordonnées des intervenants internes et externes tels l’entrepreneur,
l’Ingénieur, les CL, les Forces de sécurité, les Sapeurs-pompiers, etc.) et modalités de
liaison avec le public, les employés, les populations locales et leurs représentants lo-
caux et les médias ;

● Identification et évaluation des situations à risque en regard des zones sensibles : ana-
lyse des activités et travaux présentant des risques pour l’environnement ou la sécuri-
té des personnes (type d’activité, composantes ou zones sensibles du milieu récepteur,
nature du risque, etc.), cartographie des zones sensibles, consultations périodiques
avec les travailleurs contractuels et temporaires et la communauté environnante pour
identifier des situations d’urgence sur et hors site ;

● Mesures de prévention : mesures générales de protection du milieu mises en œuvre


dans le contexte du projet, équipements de prévention (alarmes, extincteurs, trousse
médicale , évacuation d’urgence, produits absorbants, cuvette de rétention, etc.), car-
tographie et signalisation des emplacements de stockage des équipements et voies
d’évacuation, programme de vérification, tests et d’entretien des installations (inspec-
tion et entretien des équipements et des sites à risque), contrôles périodiques, sur-
veillance environnementale des travaux et système d’alerte précoce ;

● Modalités d’intervention d’urgence : niveaux d’intervention selon le risque encouru,


schéma décisionnel d’intervention, réaction initiale, intervention des responsables,
procédures et techniques d’intervention et de secours selon les risques (accidents, ex-
plosions, incendies, émissions de substances dangereuses, déversement de produits,
inondations, enlisement, mouvements sociaux internes et externes, attentats terroristes
et enlèvements), matériel de lutte à acquérir et à mobiliser, liste des fournisseurs de
matériel et coordonnées des ressources externes ;

● Actions a posteriori : gestion des matières et produits récupérés (entreposage, analyse


et disposition des matières contaminées), documentation des incidents (fiche d’inci-
dents, cause et nature, déroulement des opérations, efficacité des méthodes d’inter-
vention employées, mesures correctives, etc.) ;

● Formation, procédures d’exercices, mises à niveau et améliorations : modalités de for-


mation, de test et de recyclage des responsables et du personnel de chantier, pro-
grammes de formation des formateurs, calendrier d’exercices de simulations, élabora-
tion et mise en œuvre d’opérations blanches, enquête sur le niveau de sensibilisation
des travailleurs.

515
Section V – Enoncé des travaux et services

L’ensemble des engagements énoncés dans le PPRSU devra être au minimum conforme aux
Clauses environnementales et sociales portées au présent cahier et aux
exigences du SGES du MCA-Niger. Les points éventuels de non-conformité
entre le PPRSU et les clauses environnementales devront être clairement
mentionnés et ils ne pourront être justifiés que par des cas de force majeure
dont l’appréciation comme tel est laissée à l’entière responsabilité de
l’Ingénieur.

3.2.7 Élaboration du Plan de Gestion des Déchets (PGD)


L’Entrepreneur est responsable de la collecte des déchets produits dans les aires de travail et
de vie, y compris les bureaux de l’Ingénieur, les sites d’emprunts et carrières et de leur
élimination. Ce service doit se poursuivre jusqu’à la fin de la période de garantie pour
l’ensemble des travaux. L’Entrepreneur fera développer et réaliser à cet effet un Plan de
Gestion des Déchets solides et liquides du chantier, conformément aux grandes lignes
proposées dans le PGES et conformément à la Norme de Performance 3 de la SFI. Ce PGD
définira le mode et les moyens à mettre en œuvre pour la collecte, le tri, le stockage, le
transport et la gestion à travers un recyclage (si possible) et un traitement différencié des
déchets et l’élimination des déchets ultimes. L’Entrepreneur doit assurer une collecte
sélective des déchets et un stockage dans des containers appropriés pour une gestion basée
sur le principe dit 3RVE : Réduire à la source, Réutiliser, Recycler, Valoriser, Eliminer.
Celui-ci développera les propositions nécessaires au respect du principe 3RVE, en intégrant
particulièrement les directives suivantes :
● les possibles déchets dangereux doivent être éliminés selon les lois et règlements du
Niger et ne doivent pas être mélangés aux eaux usées ni aux déchets éliminés; une
zone protégée et grillagée sera aménagée pour le stockage de ces déchets toxiques ou
dangereux ;

● les déchets non dangereux seront séparés dès leur collecte en biodégradables et non
biodégradables ;

● les déchets biodégradables seront dans la mesure du possible valorisés par compos-
tage avec l’implication des autorités locales (ou d’Associations locales) ;

● les déchets non biodégradables, non toxiques et recyclables comme les plaques de bé-
ton, seront triés de façon sélective et stockés pour être mis à disposition des popula-
tions. Les déchets enfouissables devront être enfouis selon les règles de l’art sur un
site identifié et aménagé en conséquence avec l’aval des autorités locales et les ser-
vices techniques déconcentrés de l’environnement. Il convient de choisir un site d’en-
fouissement qui permette d’éviter que les ordures enterrées n’entrent en contact direct
avec la nappe phréatique ou les eaux de surface à un moment quelconque de l’année ;

● les huiles, filtres et batteries usagés devront être collectées pour assurer leur traite-
ment par l’entité compétente en la matière que l’Entrepreneur aura contractée, en ac-

516
Section V – Enoncé des travaux et services

cord avec l’ingénieur et le MCA-Niger, après avoir examiné les options possibles au
niveau de la cimenterie de Malbaza ou avec les possibles repreneurs spécialisés au
Niger ou dans les pays voisins (Bénin, Nigéria).

● Les déversements ou rejets accidentels de produits dangereux doivent être notifiés à


l’Ingénieur dans un délai de 12 heures à l’aide du Formulaire de déclaration d’inci-
dent qui figure en annexe, et maîtrisés en l’espace de 24 heures. Les activités de net -
toyage doivent être achevées dans un délai de 48 heures.
L’Entrepreneur doit soumettre à l’Ingénieur ses plans relatifs à la gestion des déchets, à
l’implantation et à l’agencement, à la capacité des sites et les accords
d’entretien prévus avec les prestataires sous-traitants aux fins d’approbation
par l’Ingénieur et le MCA-Niger, dans un délai maximum de 30 jours après la
notification de l’ordre de service. Une fois conçues et les accords de sous-
traitance pris, toutes les installations et procédures feront l’objet
d’examen/évaluation de l’Ingénieur et d’une validation ainsi que de
l’approbation du MCA-Niger.

3.2.8 Élaboration du Plan de Gestion des Carrières, Emprunts et Zones de Dépôts


L’Entrepreneur devra élaborer en accompagnement du plan d’exploitation de ces sites, un
Plan de Gestion des Carrières, Emprunts (carrière d'enrochement, de sables et
de latérite) et Zones de Dépôts qui définit l'ensemble des mesures de bonne
pratique environnementale à mettre en œuvre dans le respect des grandes
lignes prévues dans les volumes du dossier de l’EIES du Projet et
particulièrement dans le PGES parmi lesquelles : la restitution en surface et
l’étalement du matériau de découverte mis en réserve ;
Chaque plan de restauration de site d’emprunt de carrière ou de dépôt sera discuté avec le
propriétaire.

3.2.9 Élaboration du Plan de fermeture des Sites


A la fin des travaux, l’Entrepreneur réalisera toutes les activités de démantèlement et de
restauration nécessaires à la remise en état des lieux, dans le strict respect de
l'environnement. Tous les sites des bases industrielles, des bases vie, des
ateliers sur chantier et autres sites utilisés par l’Entreprise y compris les sites
de carrières et de gites d’emprunts devront être concernés. L'ensemble des
dispositions prévues par l'Entrepreneur dans le cadre de l'abandon des sites en
question et des possibles installations qui s’y trouvent doivent être consignées
et présentées à l’Ingénieur et au MCA-Niger pour avis et approbation au
moins trois mois avant la fermeture d’un site.
A cet effet, l’Entrepreneur fera élaborer à l’avance et mettra en œuvre avant toute fermeture
concrète de site affilié au chantier un plan de fermeture qui définira :
● la procédure qu'il entend suivre ;

● les mesures concrètes qui seront appliquées ;

517
Section V – Enoncé des travaux et services

● le calendrier de démobilisation pour l'ensemble des sites ;

● l’aménagement à envisager dans le cadre d’une possible approche participative et le


contenu proposé pour chaque site.
L’Entrepreneur devra évacuer tout son matériel, engins et matériaux. Il ne pourra abandonner
aucun équipement ni matériaux ou déchets sur le site, ni dans les environs.
S’il est dans l’intérêt d’une collectivité ou association de récupérer certaines
des installations fixes ou bâtiments, l’Ingénieur pourra demander à
l’Entrepreneur de céder sans dédommagements ces installations à condition
qu’il s’agisse d’installations ou de bâtiments en bonne condition et
immédiatement utilisables et fonctionnels. Tout bâtiment ou installation en
mauvaise condition ou qui pourrait présenter un risque pour les utilisateurs
futurs devra être démantelée, retirée et mise en dépôt dans un site adéquat.
Après le repli du matériel, un procès-verbal agréant la remise en état du site devra être dressé
et joint au P.V. de la réception des travaux.

3.2.10Élaboration du Plan d’Action d’Intégration du Genre et de l’Inclusion Sociale


L’Entrepreneur sera tenu de soumettre à l’approbation de l’Ingénieur un Plan d’action
d’Intégration du genre et de l’Inclusion Sociale. Les deux grandes parties de
ce plan inclut un axe sur la création d’opportunité d’embauche pour les
femmes et les jeunes ainsi que la promotion du développement local détaillé
décrivant le mode de recrutement de son personnel administratif et de
chantier. Un deuxième axe sur la prévention et la mitigation des risques de
traite des personnes, pour lequel l'Entrepreneur devra collaborer dès le début
du processus avec l'équipe MCA-GIS afin de s'assurer que les différentes
exigences relatives à TIP sont correctement satisfaites. Cette partie doit
décrire le type de risque, le niveau du risque et les mesures de mitigation à
entreprendre y compris le mécanisme de reportage sécurisé et confidentiel. Ce
plan doit décrire les mesures d’investigations, les mesures de réponses en cas
de plainte y compris le traitement des victimes. Valorisant les possibilités de
travaux HIMO, il considérera en priorité les possibilités de recruter la main
d’œuvre du chantier parmi les riverain(e)s direct(e)s. L’Entrepreneur
démontrera à travers ce plan comment il pourra prendre en compte les besoins
des populations (y compris les personnes vulnérables, les femmes, les jeunes
hommes et les jeunes femmes) durant chaque phase de la création
d’opportunités et la mitigation des risques spécifiques.
Au minimum, ce plan comprendra :
Partie I
● L’organigramme du personnel affecté à ce projet, en particulier son personnel admi-
nistratif et de chantier ;

● Les procédures proposées pour favoriser le recrutement de la population riveraine


parmi son personnel administratif, d’entretien, de restauration et de chantier, qui lui

518
Section V – Enoncé des travaux et services

permettra d’accorder une priorité au recrutement de riverains/nes comme employés/es


par l’Entrepreneur et ses sous-traitants ;

● Les procédures proposées pour la sélection de ses sous-traitants en fonction de la


priorité qu’ils accorderaient au recrutement de riverains parmi son personnel adminis-
tratif, d’entretien, de restauration et d’exécution ;

● Les procédures proposées au niveau de l’Entrepreneur et de ses sous-traitants pour y


favoriser l’intégration du genre et d’inclusion sociale ;

● La description des opérations envisagées pour assurer un renforcement des capacités


des membres recrutés issus des communautés ;

● La description de la participation envisagée par l’Entrepreneur et ses sous-traitants


aux investissements sociaux permettant de promouvoir le développement local dans
les villages riverains des sites de chantier, parmi lesquelles les commodités sanitaires,
dans le respect des règles et clauses prévues pour la protection du milieu social, de
choix de sites d’installations fixes et de gestion du personnel, telles que prévues par
ce CCTP.
Partie II
● La description des risques de traite des personnes et le niveau de risque ;

● Les procédures proposées au niveau de l’Entrepreneur et de ses sous-traitants pour y


favoriser la prévention de la traite des personnes ;

● Les procédures proposées pour un reportage sécurisé et confidentiel ;

● Les procédures pour rapporter des données minimales relatives à TIP ;

● Les procédures d’investigations et le traitement des victimes.

L’Entrepreneur considérera dans ce contexte que MCA-Niger peut exiger (de même
l’Ingénieur peut proposer) le départ du chantier de toute personne employée
par l’Entrepreneur faisant preuve d’incapacité ou coupable de négligences,
d’imprudences répétées ou défaut de probité et, plus généralement, de toute
personne employée par lui et dont l’action est contraire à la bonne exécution
des travaux. L’Entrepreneur supporte seul les conséquences dommageables
des fraudes ou malfaçons commises par les personnes qu’il emploie dans
l’exécution des travaux.
En accompagnement de ce plan, l’Entrepreneur produira un programme de
Communication/Sensibilisation, aligné avec les dispositions prévues dans le
cadre du PEPP du Compact. Il s’agit notamment de :

519
Section V – Enoncé des travaux et services

● Établir une politique de communication et d'information avec les populations et les


communautés locales, explicitant entre autres les procédures d'embauche, la promo-
tion de l’aspect genre et inclusion sociale, les aspects de prévention contre la traite
des personnes, à adresser aux populations et aux diverses autorités administratives ;

● S'assurer que les conditions d'embauche soient parfaitement comprises et acceptées ;

● S’assurer que spécifiquement, les femmes, les jeunes (femmes et hommes) et autres
personnes vulnérables aient accès à toutes les informations partagées ;

● Pendant l'exécution du chantier, établir un tableau de suivi de l'embauche du person-


nel non qualifié. Il contiendra au moins les données suivantes : une liste nominative
(désagrégée par sexe, âge), la durée (en jours) de l'embauche, la date d'embauche, la
date de débauche et l'origine géographique du personnel temporaire ;

● Mettre en place un processus de consultation et d’échange avec les populations lo-


cales dans le cadre d’une approche participative, inclusive et concertée ;

● Etablir un registre (désagrégé selon le genre) de doléances et une procédure de ges-


tion de plainte et de résolution des conflits ;

● Réaliser des campagnes de communication locale ad-hoc ;

● Expliquer et faire adopter par tous les groupes des communautés les mesures de sécu-
rité et de santé en vigueur sur le chantier qui devront être appliquées avec un soin par-
ticulier au personnel sans qualification recruté temporairement.

ARTICLE.4. Mesures pour le respect des zones, lieux, éléments et périodes sensibles

L’Entrepreneur devra identifier pour l'ensemble de son chantier (sites d'emprunts et de


dépôts, carrières et installations comprises) les zones, lieux, éléments et
périodes environnementaux sensibles, notamment, cette liste n’étant pas
exhaustive, les lieux et zones identifiés dans l’EIES, en particulier :
● la proximité et les traversées de zones habitées, cultivées ou loties, les titres fonciers,
les propriétés privées, les terres détenues au titre du régime foncier coutumier, etc… ;

● la proximité d'équipements collectifs (dispensaires, écoles, etc.) et de marchés ;

● les zones de traversées de chaussées pour humains et animaux ;

520
Section V – Enoncé des travaux et services

● les bois sacrés, les sites archéologiques ou historiques répertoriés, les lieux protégés
de tous types, y compris les forêts classées, les aires et espèces protégées, et les zones
avec un but socioreligieux, et les tombes ou lieux de sépulture ;

● les périmètres de protection existants ou justifiés de points d'alimentation en eau (fo-


rages, puits, mares, etc.), les sources et les points d’abstraction des cours d’eau, ainsi
que les points d’approvisionnement d’eau, les sources et les points d’abstraction eux-
mêmes ;

● les lits des cours d'eau et des plans d’eau, à sec ou non ;

● les plaines alluviales, notamment celles dont les eaux souterraines sont peu profondes,
protégées ou non, et/ou celles qui recèlent des sols fertiles, des zones humides, des
marécages et des zones engorgées ;

● les zones de protection contre le bruit ;

● les cultures pérennes et annuelles et les périmètres de reboisement, les parcs arborés,
les aménagements culturaux, et les parcelles boisées délimitées ;

● les terres en pente (pourcentage et linéaire en jeu), à nature particulière du sol (éroda-
bilité accrue de matériaux à faible cohésion, instabilité, etc.), dégradées, à faible taux
de couverture avec concentrations érosives d'eaux de ruissellement, etc. ;

● la végétation naturelle et/ou à statut de protection et/ou en état de conservation (bonne


conservation ou régénération) remarquable, incluant les arbres isolés à préserver (pé-
rimètre racinaire inclus), dont ceux d'alignement de bord de chaussée. Les autres cri-
tères à considérer sont la biodiversité, l'importance du couvert, la taille, l'âge et l'état
sanitaire des arbres, les particularismes de station (zones rocheuses, bas-fonds, etc…),
les possibilités de régénération, l'appartenance ou non à une zone de transition entre
milieux (écotones) ;

● la faune à statut de protection et/ou en état de conservation (bonne conservation ou


régénération) remarquable, incluant les oiseaux et toutes autres espèces fauniques
protégées et ou préservées ;
● les servitudes particulières éventuellement concernées par les travaux, notamment les
projets de développement locaux et réserves foncières de toute nature, les propriétés
privées, les propriétés régies par le régime foncier coutumier et les propriétés louées à
d’autres personnes, ainsi que celles qui sont, autrement, placées sous l’intendance ou
le contrôle des COFODEP ou des communes ;

521
Section V – Enoncé des travaux et services

● les conditions atmosphériques spéciales (grand vent, pluie, etc…) ;

● les dates particulières (jours de marché, de consultation au dispensaire, etc…) ou cer-


taines heures déterminées (corvée d'eau, entrées et sorties de classe, etc.).
L’Entrepreneur mettra en œuvre toutes les dispositions utiles et pertinentes pour en assurer la
préservation et/ou la sécurité et/ou l'évitement dans le cadre de ce marché,
notamment leur repérage sur site en cas de besoin.
Le caractère intolérable d'une contrainte résultant des prescriptions ci-dessus pour l'exécution
des travaux dont il a la charge pourra être accepté par l’Ingénieur, si
l’Entrepreneur en propose une justification convaincante, argumentée
(formellement acceptée par l’Ingénieur si le type et le niveau de sensibilité le
justifient).
L’Entrepreneur est et demeure quoiqu'il en soit responsable durant la période contractuelle de
garantie applicable de toutes les conséquences éventuelles du non-respect
d'une sensibilité environnementale.

ARTICLE.5. Protection du milieu biophysique

En vue de réduire ou de supprimer les incidences négatives des travaux sur l’environnement
physique, biologique et socio-économique, L’Entrepreneur sera tenu de mettre
en œuvre les mesures suivantes :
5.1 Contrôle des polluants gazeux
Afin de limiter les fortes émissions de gaz d’échappement, le parc de véhicules et engins
lourds de l’Entrepreneur et de ses sous-traitants en service dans le cadre du
présent marché devra être à 90% constitué de véhicules/engins âgés de moins
de 10 ans.
L’ensemble du parc devra être entretenu de manière régulière en conformité avec les
recommandations des constructeurs. Aucune émission de fumée noire des pots
d’échappement ne devra être visible à plus de 50 m du véhicule/engin en
fonctionnement.
Les installations fixes de chauffage de bitume, de fabrication de béton bitumineux et les
centrales à béton devront être conformes aux normes nationales ou
internationales (OMS, Banque Mondiale) en matière de rejet atmosphériques
et hydriques. L’Entrepreneur devra fournir la documentation attestant de cette
conformité (par exemple spécifications environnementales citées dans la
documentation technique des installations). En cas d’impossibilité de
présenter ces documents, l’Entrepreneur devra faire réaliser à sa charge par un
bureau agréé et indépendant des mesures à l’émission permettant d’établir la
conformité avec les normes nationales.

522
Section V – Enoncé des travaux et services

5.2 Bannissement du bois et du charbon de bois comme sources d’énergie dans les
installations fixes
L’Entrepreneur bannira toute utilisation de bois vert, bois mort ou charbon de bois, ou autre
produit végétal à des fins de chauffage et de cuisson sur les installations fixes
et les chantiers. Seule l’électricité et le gaz seront autorisés à ces utilisations.
Des panneaux d’information sur cette réglementation seront mise en place
dans les installations fixes. Une formation à l’utilisation sécurisée au gaz
domestique sera prodiguée au personnel utilisant ce combustible.
5.3 Limitation de l’érosion des sols
L’Entrepreneur doit prendre toutes les précautions nécessaires afin de prévenir l’érosion du
sol, suite à l’utilisation ou à l’occupation qu’il fait d’une terre donnée.
Sur instruction de l’Ingénieur, les mesures de conservation du sol sur les surfaces excavées
ou remblayées qui font partie des ouvrages prévus doivent être mises en
œuvre conformément aux présentes Spécifications et tel qu’indiquées dans les
Plans.
Si, de l’avis de l’Ingénieur, les activités de l’Entrepreneur dans des zones autres que celles
décrites ci-dessus comportent des risques d’érosion, l’Entrepreneur doit
prendre, à ses propres frais, les mesures de conservation du sol qui s’imposent
dans ces zones au moment indiqué par l’Ingénieur et conformément aux
pratiques et procédures décrites dans les présentes Spécifications.
Il y a lieu de mettre en œuvre toutes les mesures de conservation du sol le plus tôt possible,
tel que décidé par l’Ingénieur et afin de veiller à ce que la protection
nécessaire soit assurée à l’achèvement des travaux.
5.4 Protection des eaux de surface et des nappes aquifères
Même si les dispositions précédentes pourvoient déjà à la prévention de la pollution des eaux
et des sols par les déchets solides et liquides, il est néanmoins rappelé que les
lits et berges des rivières devront faire l’objet de la part de l’Entrepreneur et
de ses sous-traitants d’une attention particulière afin de limiter les risques de
pollution des eaux superficielles. L’Entrepreneur devra prendre les
dispositions nécessaires pour éviter tout déversement de déchets liquides ou
solides, dont les rejets d’eaux usées, boue, coulis, hydrocarbures, polluants de
toute nature etc., dans les puits, forages, nappes d’eaux superficielles ou
souterraines, cours d’eau et plans d’eau temporaires ou permanents, égouts,
fossés, etc.
Les activités suivantes sont interdites dans le lit des cours d’eau et plans d’eau et à une
distance inférieure à 30 m des berges :
● Tout stockage et tout déversement de laitances de béton, de lubrifiants, carburants ou
autres hydrocarbures ou liquides dangereux pour l’environnement ;

● Tout dépôt, même provisoire, de déchets spéciaux (filtres à huile, batteries, etc.) ;

● Tout dépôt ou entreposage de déchets banals pour une durée supérieure à 8 heures ;

523
Section V – Enoncé des travaux et services

● Tout dépôt ou entreposage de débris de construction ou de résidus de béton, pour une


durée supérieure à 72 heures ;

● Toute vidange ou appoint d’huile (moteur ou autre élément mécanique) sur véhicules
et engins sans autorisation de l’Ingénieur ;

● Tout ravitaillement en carburant de véhicules ou engins de chantier ;

● Tout nettoyage de toupie et autre conteneur à béton.

Les sites d’installation des chantiers et les sites de carrières et emprunts doivent être situés à
une distance d'au moins 200 m d'un lac ou cours d'eau.
En cas de déversements ou fuites accidentels, les substances indésirables seront retirées avec
soin, éventuellement après fixation sur des matériaux absorbant, puis stockées
et traitées en fonction de leur nature et selon les prescriptions applicables
énoncées dans les présentes clauses environnementales et sociales.
L'Entrepreneur devra, sous le contrôle de l'Ingénieur, nettoyer et éliminer à ses
frais toute forme de pollution due à ses activités, et indemniser ceux qui
auront subi les effets de cette pollution. Les eaux qui devraient être pompées
pourront être contaminées par différents polluants dont des hydrocarbures et
leur rejet pourra entraîner une pollution indésirable en aval. L’Entrepreneur
devra mettre en place des mesures de contrôle adéquates afin de ne pas rejeter
des polluants dans l’environnement. Des filtres en géotextile pourront
notamment être utilisés, de même que des matières absorbantes pour les
hydrocarbures.
5.5 Protection de la flore
L’exécution du présent Contrat exige que l’on enlève des spécimens d’espèces arborées et
arbustives protégées ou non. Pour ces opérations, l’Entrepreneur devra
informer les représentants locaux de l’administration forestière du nombre et
du lieu d’abattage et/ou de plantation de ces végétaux ligneux afin d’obtenir
les autorisations nécessaires. Les opérations de défrichement et de
déboisement seront à mener sous leur contrôle. L’Entrepreneur devra payer la
taxe avant tout abattage d’arbres.
Dans la mesure du possible, l’Entrepreneur devra confier l’abattage d’arbres et d’arbustes à
de la main-d’œuvre locale, moyennant rémunération et sous la supervision
d’un Technicien. Le bois sera coupé en morceaux par taille fixée d’avance, et
accumulé dans des endroits choisis en accord avec l’Ingénieur, avant d’être
restitué aux populations riveraines comme indiqué dans les rapports d’EIES.
Le transport du bois à la zone de stockage sera assuré par l’Entrepreneur et à ses frais.
L’Entrepreneur doit prendre toutes les dispositions nécessaires pour éviter la vente ou le
détournement dudit bois à de tierces personnes. L'ensemble des produits ligneux collectés par
abattage pour les besoins du chantier et non utilisés devront être restitués aux propriétaires
formels ou aux communautés traditionnellement attachés aux parcelles d'abattage.

524
Section V – Enoncé des travaux et services

L’Entrepreneur doit éviter de détruire, enlever ou abattre des arbres, couper du bois, des
arbustes, des cultures ou tous autres éléments de la flore, dans des proportions
supérieures à celles approuvées par l’Ingénieur comme étant nécessaires pour
l’exécution du présent Contrat, et doit prendre toutes les mesures utiles pour
empêcher ses employés de détruire les cultures ou tous autres éléments de la
flore protégés par la loi.
Les sites d’installation de base-vie et techniques devront être choisis afin de limiter le
débroussaillement, l’arrachage d’arbustes et l’abattage des arbres. Ils doivent
être choisis en dehors des zones sensibles, en règle générale, sur des terres à
faible capacité agricole ou forestière et dans tous les cas en dehors des limites
des zones d’exploitation, de préférence dans les zones déjà anthropisées ou
intégrés dans des espaces déjà utilisés, pour éviter la dégradation d’autres
espaces naturels. Là, comme en limite de zones agricoles, ou en traversée de
village, l’Entrepreneur fera respecter les mesures de protection suivantes :
● Limitation stricte des opérations d’abattage à l’emprise délimitée pour les travaux ;

● Maintien dans la mesure du possible de bandes boisées étagées sur les lisières de
coupes à blanc ;

● Maintien de zones-tampon de végétation le long des berges des koris ;

● Préservation, lors du dégagement des emprises, des arbres à grand diamètre et de qua-
lité lorsque ceux-ci ne présentent pas de gêne pour les travaux et conservation;

● Interdiction de vente et du sciage illicite du bois ou de son utilisation en tant que bois
de chauffe par le personnel ;

● Approvisionnement du bois pour les travaux auprès des sociétés agréées.

L’entrepreneur se chargera de la mise en œuvre de mesures préventives, parmi lesquelles :

● La conception, la réalisation, la mise en place et l’entretien de 2 panneaux d’informa-


tion par site de chantier sur le règlement intérieur concernant la destruction de la vé-
gétation et d’identification des espèces de flore protégées ;

● La sensibilisation des employés contre les risques de feu de brousse et de coupe illi -
cite ;

● L’entreposage des produits inflammables (tels que le bitume et le carburant) éloigné


des zones peuplées d’espèces végétales ;

525
Section V – Enoncé des travaux et services

● La limitation de la dégradation de la végétation avoisinante par des consignes au per-


sonnel, avec un relevé de situation des zones à préserver, à définir avec l’Ingénieur.
Pour ce qui concerne cet aspect de protection de la flore, il s’agira de collaborer avec la
DDE/SU/DD de Dosso représentant du Ministère de l’Environnement, de la
Salubrité Urbaine et du Développement durable, qui gère les forêts classées et
supervise l’exploitation des forêts non classées, en concertation avec
l'ensemble des acteurs concernés par l'utilisation, l'exploitation et la gestion
des ressources naturelles.
5.6 Préservation des plantations d’alignement et d’ornementation
La destruction de tout arbre forestier de diamètre supérieur à 20 cm à 1 m du sol sera soumise
à autorisation de l’Ingénieur.
La destruction d'arbres d'alignement, d’ornementation, d'ombrage ou d'autres arbres
utilitaires de diamètre supérieur à 20 cm à 1 m du sol, dans l’agglomération de
Dosso ou dans les zones rurales ne se fera qu'en cas d'absolue nécessité, et
avec l'autorisation de l’Ingénieur.
5.7 Protection de la faune
L’Entrepreneur devra veiller au respect de l’interdiction de toutes formes de chasse pratiquée
par le personnel permanent ou occasionnel qu’il aura contracté. En règle
générale, la consommation et la commercialisation de la viande de chasse sera
interdite sur les bases vie y compris par approvisionnement du fait de
personnes extérieures au chantier.
Il doit prendre toutes mesures utiles pour empêcher ses employés de chasser, capturer ou
même perturber la faune.
Pour ce qui concerne cet aspect de protection de la faune, il s’agira de collaborer avec la
DDE/SU/DD de Dosso qui supervise la protection de la faune sauvage et son
exploitation par la chasse et la pêche.
Il spécifiera dans son règlement intérieur l’interdiction et les sanctions à prévoir dans le cadre
de l’exécution volontaire, de la capture d’animaux sauvages (autre que dans
des opérations contrôlées par les autorités de tutelle, ou dans le cadre des
opérations de capture et relâcher) ou de l’implication du personnel du chantier
dans toute transaction commerciale (achat, vente) de toute ou partie du corps
d’un animal ou d’un trophée, ainsi que de la consommation de viande de
brousse même par approvisionnement par le biais de personnes extérieures.
L’Entrepreneur fera concevoir, réaliser, implanter et entretenir :
● 2 panneaux de sensibilisation par site de chantier des sites de rappel de la règlementa-
tion nationale concernant la faune protégée et les dispositions prises concernant la
chasse et la pêche ;

● 1 panneau de sensibilisation sur le risque faunique pour chacun des sites de chantier
(minimum de 5 à prévoir et à entretenir).

526
Section V – Enoncé des travaux et services

5.8 Concertation avec les éleveurs de bétail


L’Entrepreneur devra se concerter avec les éleveurs pour toute intervention sur les couloirs
du bétail, qu’il s’agisse de travaux dans l’emprise des couloirs, d’aménagement de passage
des animaux ou de déplacements provisoires des couloirs.
5.9 Respect des ressources culturelles et archéologiques
En cas de découvertes fortuites de ressources cultuelles non visibles ou de vestiges
archéologiques, l’Entrepreneur sera tenu d’arrêter toute activité susceptible d’endommager
ces objets, de les protéger afin qu’ils ne soient pas dérobés ou abîmés par les employés du
chantier ou les populations, et de prévenir sans tarder l’Ingénieur. En cas de découverte de
ces objets archéologiques, l’Entrepreneur, en conformité avec le SGES (procédure en cas de
découverte fortuite) prendre les mesures suivantes : (i) arrêt des travaux et circonscription de
la zone concernée ; (ii) saisine autorités compétentes en matière de conservation du
Patrimoine National pour disposition à suivre. L’Entrepreneur chargé des travaux doit
prendre des précautions raisonnables pour empêcher ses ouvriers ou toute autre personne
d’enlever ou d’endommager ces objets ou ces choses ; il doit également avertir l’Ingénieur de
cette découverte et exécuter ses instructions quant à la façon d’en disposer.

ARTICLE.6. Protection du milieu social

6.1 Protection de la population contre les émissions atmosphériques de polluants


La limitation des émissions de gaz d’échappement du parc de véhicules et engins lourds de
l’Entrepreneur en service dans le cadre du présent marché permettra de
diminuer les polluants atmosphériques (gaz et particules) respirés par les
populations riveraines des sites de chantier et ainsi que des déviations, pistes
et voies d’accès.
Les centrales à béton et de bitume devront être conformes aux normes Nigériennes en
matière de rejet atmosphériques et hydriques. L’Entrepreneur devra fournir la
documentation attestant de cette conformité (par exemple spécifications
environnementales citées dans la documentation technique des installations).
En cas d’impossibilité de présenter ces documents, l’Entrepreneur devra faire
réaliser à sa charge par un bureau agréé et indépendant des mesures à
l’émission permettant d’établir la conformité avec les normes nationales.
6.2 Protection de la population contre les poussières
Afin de limiter les émissions de poussières, toute section de piste ou route non revêtue
empruntée régulièrement par les véhicules de chantier sera arrosée régulièrement (au moins
deux fois par jour) en période sèche, dans la mesure où cette section est soit située à moins de
100 m des habitations (prévention des nuisances) soit utilisée fréquemment par les usagers
(visibilité, sécurité). La qualification de « période sèche » s’appliquera à chaque journée
précédée par une période de 48 heures sans pluies et où la circulation d’un véhicule sur la
piste à traiter soulèvera une poussière visible à plus de 50 cm au-dessus du sol. La fréquence
d’arrosage sera au minimum de 3 passages par jour séparés d’au moins 3 heures, avec un
premier passage après 8 heures et un dernier passage avant 17 heures. Cela s’appliquera

527
Section V – Enoncé des travaux et services

particulièrement aux déviations, aux pistes d’accès aux sites d’emprunts et à la piste d’accès
à la carrière de Ouna (Sia-RN7). Des mesures seront également prises pour éviter les
dégagements excessifs de poussières lors de la mise en œuvre de la latérite-ciment à Dosso.
Lors du transport des matériaux de construction, l'Entrepreneur devra charger les camions de
manière à éviter les pertes de matériaux au cours du transport. Il devra
s’assurer de la présence de systèmes réflecteurs de signalisation des véhicules,
de l’obligation des conducteurs d’allumer les feux de signalisation en journée
et les gyrophares pour les engins la nuit et de la dotation de bâches de
couverture pour les bennes des camions de transport des matériaux. Le réglage
des machines et des engins et le respect des limitations de vitesse
contribueront à la réduction des émissions de poussières et de fumées.

6.3 Protection de la population contre le bruit


L’attention de l’Entrepreneur est spécialement attirée sur l’obligation de limiter les bruits de
chantier susceptibles d’importuner gravement les riverains, soit par une durée
exagérément longue, soit par leur prolongation en dehors des heures normales
de travail, soit par plusieurs de ces causes simultanément.
Pour atténuer les impacts de la phase des travaux du projet sur la qualité de vie des
populations riveraines, l’Entrepreneur veillera à prendre des mesures
appropriées pour que les seuils moyens de 55 à 60 décibels le jour et 40
décibels la nuit ne soient pas dépassés.
Toutes les opérations sources de bruit doivent, avant d’être entamées, faire l’objet d’un
accord de l’Ingénieur. Cet accord ne sera donné qu’après recherche de toutes
les conditions capables de réduire au minimum la gêne pour les riverains
(engins insonorisés, durée d’emploi limitée, etc.).
Les travaux sources de bruit, exécutés dans un rayon de 100 m autour des habitations,
doivent être arrêtés entre 18 heures et 7 heures.
Le maintien des chantiers en activité pendant la nuit sera subordonné à l'autorisation de
l’Ingénieur. Si l'Entrepreneur a reçu l'autorisation ou l'ordre d'exécuter des
travaux pendant la nuit, il s'engagera à les exécuter de manière à ne pas causer
de trouble aux habitats et établissements riverains du chantier. Le mode
d'éclairage devra être soumis à l'agrément de l'Ingénieur.
Toute émission de bruit non indispensable sera formellement interdite.
6.4 Limitation des préjudices causés aux propriétés
Dans l’exécution de son contrat, l’Entrepreneur, ainsi que son personnel, doivent :
● s’assurer que la zone des travaux a fait l’objet d’une libération suite à la mise en
œuvre du Plan d’Action de Réinstallation, conformément aux exigences et aux procé-
dures du Maître d’Ouvrage.
A noter bien que la « zone de travaux » est définie comme toute zone où
l'Entrepreneur a une incidence sur la superficie des terres sur des bases temporaires

528
Section V – Enoncé des travaux et services

ou permanentes, y compris les carrières, les zones d’emprunts, les bases vie, les zones
d'implantation, les carrières, etc.

● S’abstenir de pénétrer sur une propriété privée, quelle que soit la raison, sans permis-
sion formelle ;

● protéger la propriété publique ou privée contiguë aux lieux de travaux contre tout
dommage et toute avarie pouvant résulter directement ou indirectement de l’exécution
ou du défaut d’exécution des travaux ;

● protéger contre tout déplacement et dommage les bornes, marques ou repères, indica-
teurs de niveaux ou de lignes de propriété, jusqu’à ce qu’un agent autorisé ait rattaché
ou transféré ces bornes et permis formellement leur déplacement ou leur enlèvement ;

● éviter le gaspillage des matériaux de construction dans les carrières et autres sources ;

● protéger contre tout dommage les monuments, les bâtiments à caractères patrimonial
ou religieux, les sites sacrés, les tombes, les cimetières, sites historiques ou archéolo-
giques qui pourraient se trouver dans l’emprise du chantier ou dans toute autre aire
utilisée par l’Entrepreneur pour ses travaux ;

● protéger l’intégrité du domaine agricole et protéger au possible les arbres fruitiers ;

● protéger, maintenir ou contribuer à reconstituer le couvert végétal perdu.

L’Entrepreneur est responsable pour tout préjudice qu’il peut causer à toute terre ou autre
propriété située au-delà des limites du chantier. Il devra faire nettoyer et
éliminer à ses frais toute forme de casse ou pollution due à ses activités et
indemniser ceux qui auront subi les effets de ces désagréments. Il doit faire
réparer tous les dégâts ou dommages causés à la propriété publique ou privée
touchée par ses travaux, aux koris, plans d’eau, aux sites de campement et du
parc du matériel, d’entreposage ou d’approvisionnement de matériaux, à
l’environnement et au domaine forestier ou agricole.
L’Entrepreneur doit effectuer dans les plus courts délais les réparations ou reconstructions de
biens qu’il a endommagés ou détruits, et ce, à ses frais. Il devra sensibiliser
son personnel au respect du bien d’autrui et particulièrement celui des rites
cultuels, en adoptant des procédures concernant les lieux sacrés et religieux
(relevé et signalisation ; nettoyage et entretien ; réhabilitation ou
dédommagement selon les coutumes et le respect du CPRP du MCA-Niger et
du plan de réinstallation).
L’indemnisation au titre des préjudices causés à ces terres ou propriétés par l’Entrepreneur
doit être évaluée par l’Ingénieur, de concert avec les autorités locales, aux fins
de règlement par l’Entrepreneur par le biais du Maitre d’Ouvrage.

529
Section V – Enoncé des travaux et services

Pour dommage temporaire ou permanant et qu’une compensation sera nécessaire,


l’Entrepreneur se réfèrera aux documents du CPRP et le PAR du projet.
L’ingénieur en consultation avec le MCA-Niger devra établir le besoin de
la préparation d’un PAR ou d’un amendement au PAR existant. Toutes
les activités reliées de près ou de loin à de la réinstallation physique ou
économique devront être exécutées par un(e) spécialiste en la matière
dont le CV et les compétences auront été approuvées par l’Ingénieur.
Aucune éviction forcée ne sera tolérée. En aucun cas, l’Entreprise ne
devra mettre un propriétaire ou un usager de la terre devant un fait
accompli ou un état de fait irréversible.
Le Maitre d’Ouvrage a le droit de retenir sur tous paiements dus à l’Entrepreneur des
montants suffisants qu’il jugerait nécessaires pour faire face à la responsabilité
civile de l’Entrepreneur, jusqu’à ce que l’Entrepreneur donne la preuve à
l’Ingénieur que sa responsabilité, à cet égard, a été définitivement assumée.
6.5 Limitation des interruptions de réseaux
Pendant les travaux sur la portion urbaine et périurbaine de la RN7 (PK0,0 à PK6,8),
l’Entrepreneur mettra tout en œuvre pour réduire les coupures de réseaux, notamment d’eau
potable et électricité, dans le temps et l’espace à la stricte nécessité imposée par la bonne
exécution des travaux. Lorsque des interruptions de réseaux seront nécessaires, celles-ci
devront faire l’objet d’avertissements des populations concernées avec un préavis minimal de
15 jours calendaires. La démarche de l’Entrepreneur comprendra les étapes suivantes :
● Discussion avec les opérateurs afin d’identifier les quartiers, établissements et popula-
tions concernés ;

● Dépôt de préavis à la Mairie de Dosso, affichage au niveau des écoles ou autres bâti-
ments publics sur des panneaux extérieurs bien visibles, des dates, durées et quartiers
concernés par les coupures ;

● Affichage sous forme de symboles ou illustrations sur les sites de marchés et centres
de santé afin de toucher les plus possibles les femmes, même non alphabétisées ;

● Avertissements personnalisés des établissements publics (hôpitaux, écoles, bâtiments


administratifs et militaires, etc.) et grands établissements privés (entreprises).
En cas de coupure d’eau, causée par les activités de l’Entrepreneur, dans des villages ou
quartiers urbains isolés habituellement approvisionnés, des citernes d’eau
potable devront être mises à la disposition des populations affectées, aux frais
de l’Entrepreneur.

530
Section V – Enoncé des travaux et services

6.6 Maintien des accès aux habitations, bâtiments et marchés hebdomadaires et


marchés de bois
L’Entrepreneur veillera à ce que les riverains et les établissements administratifs et
commerciaux voient les accès à leurs habitations/bâtiments accessibles à tout moment par
l’installation de passerelle et aménagement de voie piétonnes sécurisées.
Les jours des marchés hebdomadaires des localités rurales ainsi que les marchés ruraux de
bois, l’Entrepreneur permettra aux véhicules extérieurs un accès au marché à
partir de la déviation à l’entrée et à la sortie du village. Un affichage et une
campagne d’information sur le sujet seront mis en œuvre par l’Entrepreneur
lors de son installation. Pendant cette journée, par mesure de sécurité et pour
limiter les encombrements, les travaux seront interrompus sur le tronçon dédié
au marché, ou réduits à des activités peu encombrantes et sans danger, ni
mouvement d’engins ou de camions.
6.7 Alimentation en eau de la base de vie et du chantier respectant la satisfaction des
besoins en eau des populations riveraines
Il est rappelé que l’alimentation en eau nécessaire aux travaux devra respecter les besoins des
populations, du bétail et de la faune tels qu’ils étaient satisfaits auparavant,
qu’il s’agisse des eaux de surface ou des eaux souterraines dont les aquifères
villageois ne devront pas être surexploités.
L’Entrepreneur doit entretenir une collaboration avec les chefs de villages ou les comités
villageois de gestion des sources d’eau potable pour coordonner les
utilisations et informer les populations des mesures prises pour éviter les
conflits d’usage.
6.8 Festivals et coutumes religieuses
Dans toutes ses interactions avec son personnel et la main-d’œuvre, l’Entrepreneur doit tenir
dûment compte de tous les festivals, journées de repos et coutumes religieuses
et autres coutumes reconnues. L’Entrepreneur doit veiller également à ce que
son personnel respecte les coutumes locales et ne les viole pas par ses actions.
L’Entrepreneur doit assurer, avant le démarrage des travaux, des sessions d’information-
sensibilisation de son personnel (qui n’est pas originaire de la région), par des
acteurs locaux à identifier en concertation avec les autorités locales,
concernant les coutumes locales qu’il faudra respecter.
Dans le cas d’apparition de difficultés faisant suite à des frictions ou des conflits entre les
employés de l’Entrepreneur et les populations locales liés aux considérations
culturelles ou religieuses, une conciliation sera sollicitée auprès des autorités
locales officielles et coutumières.
6.9 Sensibilisation du personnel à la protection de l’environnement et à la bonne
conduite vis- à - vis des populations locales
Lors de leur embauche, les personnels de l’Entrepreneur et de ses sous-traitants seront
sensibilisés et informés sur la nécessité de préserver l’environnement (respect de la nature,
rejets de déchets, travail « propre », etc.), sur les pratiques en matière d’hygiène et de sécurité
au travail d’une part, et sur la conduite à adopter vis-à-vis des populations riveraines : respect

531
Section V – Enoncé des travaux et services

des autorités et des jeunes filles, distance, honnêteté, pudeur, valeurs religieuses et
culturelles, traite des personnes et travail des enfants).

6.10 Plaintes des riverains/nes


Le projet dispose d’un mécanisme de gestion des plaintes, conforme au SGES et défini dans
le Plan d’Engagement des Parties Prenantes, selon lequel les éventuelles
plaintes des riverains/nes vis-à-vis des nuisances apportées par le chantier
seront déposées par les populations au niveau
● des Chefs de villages ;

● des maires et/ou leur personnel ;

● des préfets et/ou leur personnel ;

● des installations de l’Entrepreneur.

Les plaintes seront collectées et analysées par l’Ingénieur. Si une plainte est jugée recevable,
elle fera l’objet d’une discussion entre l’Ingénieur et l’Entrepreneur afin de
proposer une solution au plaignant. Si le plaignant refuse cette première
solution, un Comité de médiation ou une Commission de Gestion des Plaintes
sera constituée présidée par l’autorité locale (Chef de village) conseillé par le
Chef religieux, l’imam et/ou tout autre « sage », où siègeront également des
représentants respectifs de l’Entrepreneur et de l’Ingénieur. Cette instance
aura pour objectif de proposer une nouvelle solution au plaignant, qui, s’il la
refuse de nouveau, devra s’orienter vers une démarche judiciaire.
L’Entrepreneur devra faire preuve de bonne volonté pour apporter des solutions favorisant le
règlement rapide de ces litiges.

ARTICLE.7. Établissement de rapports de gestion environnementale et sociale par


l’Entrepreneur

7.1 Rapports sur les aspects environnementaux, sociaux, sanitaires et sécuritaires


Les pratiques environnementales et les travaux spécifiques liés feront l'objet d'appréciations
spécifiques dans chacun des rapports de chantier établis. Les Responsables
Environnement (RE), Santé/sécurité et Genre/Social seront chargés d’élaborer
les chapitres « Environnement et social » et « Santé et sécurité » du rapport de
chantier sur la base d’observation de terrains et de discussion avec les parties
prenantes. La partie environnementale du rapport de chantier sera présentée
selon le canevas suivant :
● Bilan de la surveillance environnementale : énumération des sites surveillés et présen-
tation des fiches d’inspections ;

532
Section V – Enoncé des travaux et services

● Bilan de l’avancement des actions prévues dans le Plan d’Action Environnementale et


Sociale ;

● Bilan des non-conformités par thème : bruit, poussières, gestion des carburants, ges-
tion des lubrifiants, gestion des déchets liquides et solides, port des EPI, accidents et
autres ;

● Bilan de la correspondance environnementale adressée à l’Entrepreneur et de ses ré-


ponses ;

● Conclusions et actions prévues.

7.2 Modalités de reportage, procédures de transmission et validation des rapports


Le personnel dédié de l’Entrepreneur sera chargé de produire entre autres : des rapports
mensuels, trimestriels et annuels (ou ad-hoc, à la demande de l’Ingénieur du
suivi ou du MCA), d’activités environnementales de chantier consacrés aux
aspects environnementaux, santé/sécurité et au volet social du chantier. Ces
rapports comporteront notamment les indicateurs de surveillance définis dans
le dossier de l’EIES et les difficultés rencontrées.
En ce qui concerne la surveillance environnementale des travaux, la documentation
environnementale comprendra une série de fiches d’inspection regroupées en
registres : registres des base-vie et installations fixes, registre des emprunts,
registre des engins et registre des chantiers qui seront préparées en fonction
des réalités de terrain. L’Entrepreneur se conformera aux formats requis par
l’Ingénieur de suivi et/ou le MCA-Niger.
L’Entrepreneur fournira au minimum les documents suivants :
● Organigramme du personnel et profils (CV détaillés) ;

● Règlement intérieur du chantier ;

● Autorisations administratives /accords pour sites à exploiter ;

● Accords de sous-traitance ;

● Journal de chantier ;

● Fac-similé des factures de sous-traitance ;

● Formulaire de déclaration d’accident ;

● Comptes-rendus de résolution d’accidents ;

533
Section V – Enoncé des travaux et services

● Autres (courriers, demandes d’agrément/ de réception) ;

● Plans attendus et manuels de procédures ;

● Programme d’exécution général des mesures environnementales et sociales et plan-


nings correspondants régulièrement actualisés ;

● Rapport de démarrage ;

● Rapports mensuels et trimestriels de suivi environnemental ;

● Rapports annuels ;

● Rapports finaux pour chaque site exploité.

Les rapports mensuels/trimestriels sur les aspects environnementaux, sociaux, sanitaires et


sécuritaires, l’entrepreneur refléteront les activités/tâches menées ainsi que
l’état d’avancement physique et financier des mesures environnementales et
sociales du projet à la charge de l’Entrepreneur dans le cadre du projet du
mois/trimestre précédent et soulignant les difficultés et les enjeux de même
que la planification du mois à venir pour le rapport mensuel et du trimestre à
venir pour le rapport trimestriel. Ces rapports doivent être accompagnés avec
des plannings mensuels et trimestriels actualisés et mis à jour.
Le rapport mensuel/trimestriel seront remis à l’Ingénieur de suivi et au MCA-Niger, dans les
cinq (05) jours suivant la période écoulée, soit le 25 de chaque mois pour le
rapport mensuel, afin de leur permettre de planifier les activités de suivi et de
réaliser des évaluations ad-hoc. Les documents et rapports transmis en cinq
copies physiques et une copie électronique modifiable, seront soumis dans une
première version à l’examen de l’Ingénieur, pour revue et approbation dans un
délai d’une semaine pour les rapports mensuels et de deux semaines pour les
rapports et documents plus consistants. L’Entrepreneur prendra en
considération les recommandations de l’Ingénieur et les fera paraitre dans le
rapport suivant, avec leur état de mise en œuvre.

534
Section V – Enoncé des travaux et services

B – PRESCRIPTIONS SPECIFIQUES

ARTICLE.8. Sites d’Installations fixes à l’usage de l’Entrepreneur

Le terme installations fixes de chantier s’applique aux bases-vies, centre de gestion


mécanique, centrale de bitume, de béton et toutes autres installations d’une
durée de fonctionnement supérieure à 1 semaine et d’une surface occupée
supérieure à 100 m².
L’Entrepreneur proposera à l’Ingénieur le lieu de ses installations de chantier et présentera un
plan d’installation de chantier dans le cadre du PAES-Chantier. L’Entrepreneur sollicitera
l’autorisation d’installation de chantier auprès de l’Ingénieur.
L’importance des installations est déterminée par le volume et la nature des travaux à
réaliser, le nombre d’ouvriers, le nombre et le type d’engins. Le plan d’installation de
chantier devra tenir compte des aménagements et mesures de protection suivantes :
● Les installations fixes comprendront la base-vie et les ateliers de gestion mécanique et
de maintenance et les stations de ravitaillement, ainsi que les campements ouvriers
éventuels, qu’ils soient ou non dans la même enceinte que la base-vie. L’unité de
concassage sera en principe au niveau de la carrière de Ouna pour réduire les coûts de
transport. L'Entrepreneur devra choisir de préférence des sites où l'environnement est
déjà dégradé (zone à sol dénudé et végétation ligneuse très clairsemée par exemple) et
préserver le plus possible les arbres en place. La zone d'installation devra également
présenter une topographie plane, ce qui ne pose pas de difficulté dans la zone, en évi-
tant les zones de débordement et d’accumulation des eaux en saison pluviale ;

● Les limites des terrains dédiés aux installations devront se situer à plus de 200 m de
tout établissement humain (habitation, commerce, mosquée, école, centre de santé,
marché, puits ou autres). Une distance de 500 m sera respectée entre les unités géné-
ratrices de « nuisances ou risques permanents » : centrale à béton, centrale à béton bi-
tumineux, stockage d’hydrocarbures supérieur 90 000 L, générateurs électriques ther-
miques, unités de concassage et les établissements « sensibles » : établissements sco-
laires, établissements de santé, mosquées, aires de marché et de rassemblement. Une
distance de 200 m des cours d’eau permanent ou des mares permanentes ou semi-per-
manentes sera maintenue ;

● Les installations de base-vie et gestion mécaniques devront être entourées de clôtures


formelles et imperméables aux incursions des personnes et du bétail. L’ensemble des
accès doit être dûment contrôlé en permanence par un personnel formé ;

535
Section V – Enoncé des travaux et services

● Un réseau de drainage général devra protéger les sols des installations de l'érosion
pluviale ;

● Un plan d’accès aux sites pour les employés, sous-traitants et visiteurs externes sera
établi ;

● Les sites seront pourvus d’un dispositif d’approvisionnement en eau potable sanitaire
et pour la boisson ; Les eaux usées (eaux industrielles, eaux grises et eaux noires) se-
ront collectées et traitées par des dispositifs adéquats. Les déchets y seront collectés,
triés et stockés conformément au pro de gestion des matières dangereuses et déchets ;

● Les voies d’accès et de circulation devront être compactées et arrosées périodique-


ment. Au débouché des routes fréquentées (RN7 ou routes secondaires), des disposi-
tions seront prises en fonction des conditions de visibilité pour signaliser l’intersec-
tion (stop, panneaux « sortie de camions » ou autres) afin d’assurer la sécurité des
usagers y compris en conditions nocturnes ;

● Au repli de l’Entrepreneur, les sites seront débarrassés de leurs déchets, mis en sécuri-
té, restaurés et réhabilités conformément au Plan de Fermeture ;

● Aucune aire d’activités ne doit être située sur des terres arables, y compris les zones
de jachère, sans le consentement délibéré du paysan/de l’utilisateur et l’indemnisation
de celui-ci pour l’utilisation de la terre, y compris pour toutes les cultures qui ne
peuvent être récoltées.

ARTICLE.9. Hygiène, Santé, Sécurité et accidents

9.1 Dispositions générales


L’Entrepreneur doit veiller, dans la mesure du possible, à l’hygiène, à la santé, à la sécurité et
au bien-être professionnel de son personnel, du personnel de ses sous-traitants
et de toute personne de passage sur les sites de ses chantiers. L’aménagement
des sites de construction et des espaces de travail, ainsi que l’approche de
l’Entrepreneur concernant les aspects ci-dessous énumérés, devront être
intégrés dans son PGHSS. Au nombre des responsabilités de l’Entrepreneur
figurent :
(a)le recrutement d’un Responsable Hygiène-Santé-Sécurité qualifié, dont le rôle
consistera à prodiguer des conseils sur toutes les questions liées à la sécurité des
ouvriers et sur les mesures à prendre pour promouvoir cette sécurité. Il fera office de
premier point de contact de l’Ingénieur pour toutes les questions liées à la santé, à la
sécurité et au bien-être ;
(b)la fourniture et l’entretien d’installations de chantier, d’équipements et de systèmes de
travail sûrs et sans risque pour la santé ;

536
Section V – Enoncé des travaux et services

(c)l’exploitation des équipements et des véhicules de chantier de manière sûre ;


(d)la prise de dispositions appropriées pour assurer la sécurité et prévenir les risques liés à
la santé, susceptibles de découler de l’utilisation, de la manipulation, du stockage, du
transport et de l’élimination des articles et substances ;
(e)la fourniture d’équipements de protection, la création d’une infirmerie dotée du
personnel et du matériel nécessaires (dont le matériel de soin en cas de
blessure/envenimement dus à la faune), ainsi que la fourniture des informations, des
instructions, des services de formation et de supervision indispensables pour assurer la
santé professionnelle et la sécurité du travail pour toutes les personnes employées dans
le cadre des Travaux, conformément à la législation nigérienne ;
(f) la création et l’entretien de l’accès à tous les compartiments du Site, en toute sécurité et
sans risque de blessure, y compris les passages des piétons et du bétail ;
(g)la fourniture de la signalisation indiquant en permanence à ses ouvriers et au grand
public les zones de travaux, les tranchées ouvertes, les fosses ou tous autres dangers ;
(h) la réalisation d’installations de chantier, de transport, de chargement, de déchargement
et d'entreposage des matériaux de manière à ne pas compromettre la sécurité ;
(i) l’établissement de consignes de circulation assorti d’un plan de circulation au chantier
et sur les voies d’accès des véhicules ;
(j) l’exécution sous surveillance constante de toute manipulation de substances
dangereuses ;
(k) l’entreposage des substances dangereuses dans des récipients étanches, sur des aires
d’entreposage sécurisées, à l’abri des intempéries. Garder les aires d’entreposage
verrouillées et contrôler l’inventaire de ces substances ;
(l) la fourniture d’un système approprié d’assainissement, la réduction au minimum des
déchets, la collecte et l’élimination appropriées des ordures, ainsi que le respect de la
législation nigérienne et de tous les règlements administratifs en vigueur au niveau
local, à la satisfaction de l’Ingénieur, pour l’ensemble des maisons, bureaux, ateliers,
laboratoires et hangars construits sur le site ;
(m) le nettoyage et l’entretien régulier des lieux afin de rendre non glissants en toutes
circonstances par des moyens appropriés (sablage, etc.), les passages, plates-formes,
escaliers, marchepieds, etc. ;
(n) la fourniture d’un nombre suffisant de toilettes portatives et de toutes autres
installations sanitaires aux sites qui abritent les travaux, ainsi que l’élimination des
déchets sanitaires, à la satisfaction de l’Ingénieur ;
(o)la mise en œuvre, en consultation avec les autorités de santé publique compétentes, de
mesures appropriées de lutte contre les moustiques, mouches et autres parasites sur le
site, y compris dans les camps ;

537
Section V – Enoncé des travaux et services

(p) en cas d’accident, le signalement verbal ou par téléphone, puis la déclaration, dans un
délai de 12 heures, de l’accidents à l’Ingénieur et au MCA Niger à l’aide d’un
formulaire de déclaration d’accident en conformité avec les requêtes du volume 3 du
dossier de l’EIES (PGHSS – Chapitre 3.11) Procédure des accidents et des incidents de
travail). Les incidents environnementaux, sociaux, sanitaires et sécuritaires graves
doivent être notifiés dans un délai de 12 heures aux représentants désignés de
l’Ingénieur et du Maître d’Ouvrage. L’Entrepreneur doit également soumettre des
rapports de suivi à l’Ingénieur, afin de rendre compte de l’état et de l’efficacité des
mesures de protection et correctives identifiées dans le Formulaire de déclaration
d’incident.
(q) les Fiches de travaux à soumettre par l’Entrepreneur qui doivent indiquer la mise en
place des dispositions sécuritaires et environnementales
(r) les dispositifs d’évacuation d’urgence (voiture médicalisée positionnée sur site de
chantier)

9.2 Responsable Hygiène-Santé-Sécurité


L’Entrepreneur emploie un Responsable Hygiène-Santé-Sécurité pour le site, qui doit être
compétent en matière de sécurité et familier avec le type de travaux exécutés.
Sa mission comprend la prise de mesures de protection en matière de Santé et
de Sécurité, notamment la prévention des accidents. En outre, il doit veiller,
par le biais d’initiatives d’inspection personnelles, à l’application des règles et
règlements en vigueur en matière de santé et sécurité au travail.
Le Responsable Hygiène-Santé-Sécurité peut recevoir des informations de l’Ingénieur sur les
questions liées à l’hygiène, la santé et la sécurité du personnel sur le site, ainsi
que sur la conduite sûre des opérations de chantier.
Le Responsable Hygiène-Santé-Sécurité devra animer des sensibilisations sous formes de
quarts d’heure sécurité afin de briefer régulièrement le personnel sur les
aspects Hygiène-Santé-Sécurité dans chaque poste de travail. Ces quarts
d’heure de sécurité seront tenus au moins deux fois par semaine. Ces
sensibilisations concerneront notamment les aspects santé et sécurité
(présentation des risques particuliers, des conditions de circulation extérieure
et intérieure au chantier, de la sécurité applicable lors de l’exécution des
travaux, des consignes de sécurité particulières, explication des modes
opératoires, suivi des mesures de prévention qui ont été définies pour chaque
tâche dans le plan hygiène santé et sécurité). Le Responsable HSS pourra
former d’autres cadres ou agents de maîtrise à l’animation de quarts d’heure
sécurité afin de le remplacer dans cette tâche.
L’Entrepreneur doit tenir des réunions régulières sur la sécurité, au moins une fois par mois,
avec ses cadres et agents de maîtrise et, le cas échéant, avec l’Ingénieur. Par
ailleurs, il doit tenir l’Ingénieur informé des dates de ces réunions et lui
fournir un exemplaire du projet d’ordre du jour.

538
Section V – Enoncé des travaux et services

9.3 Mesures de sécurité


L’Entrepreneur doit se conformer à toute instruction donnée par l’Ingénieur en matière de
sécurité. Pendant l’exécution des travaux, l’Entrepreneur doit prendre toutes
les précautions raisonnables pour éviter tout préjudice aux personnes et aux
biens. A cet égard, il doit mettre en place et assurer l’entretien de tous les
équipements de sécurité nécessaires temporairement (clôtures, barricades,
barrières, signaux et lumières), et fournir une alarme-incendie, des services de
prévention et d’extinction d’incendie à des points stratégiques du chantier.
Il incombe également à l’Entrepreneur de mettre en place et d’assurer l’entretien des
structures appropriées pour le stockage et le confinement des matériaux et
liquides dangereux. Les conditions suivantes seront respectées pour leurs
utilisations, leurs stockages et leurs manipulations, afin de permettre une
meilleure sécurité sur les lieux de chantier, ainsi qu’une meilleure élimination
de leurs déchets, dans les filières idoines :
● Fournir les Fiches de Données Sécurité (FDS) pour tous produits ou techniques répu-
tés dangereux, à l'arrivée sur le chantier et respecter les prescriptions inscrites sur les
fiches ;

● Elaborer des fiches utilisateurs pour les produits dangereux ;

● Établir une liste de tous les produits utilisés sur le chantier avec des FDS ;

● Étiquetage des contenants et installation des produits dangereux ou de leurs déchets


sur des bacs de rétention ;

● Installer les groupes électrogènes sur des bacs de rétention pour récupérer leurs fuites
éventuelles ;

● Posséder un kit anti-pollution par site technique ou par véhicule de transport de pro-
duits polluants en cas de déversements accidentels ;

● Utiliser de l’huile de décoffrage végétale et limiter au strict nécessaire les quantités


utilisées ;

● Remplacer les produits dangereux par d’autres moins nocifs, dans la mesure du pos-
sible, voire interdire certains produits et fournir la liste établie à chaque Partie Du
marché (Maître d’ouvrage, Ingénieur, prestataires) ;

● Transvaser tout produit dangereux ou polluant sur une zone imperméabilisée avec un
bac de rétention avec caillebotis et collecter les restes et déchets dans des contenants
étanches ;

539
Section V – Enoncé des travaux et services

● Ne pas stocker de produit dangereux ou potentiellement polluant sur une zone inon-
dable.

● Mise en place d’un conseil de sécurité et sante selon le nombre de travailleurs de


l’Entrepreneur
L’Entrepreneur doit adopter et appliquer les règles et règlements nécessaires, souhaitables ou
appropriées pour protéger les populations et toutes les personnes participant
aux travaux et à leur supervision.
L’Entrepreneur est responsable de la protection par signaux mobiles et du contrôle du trafic
et, à ce titre, il doit se conformer aux exigences du Maitre d’Ouvrage, de la
police et des autorités compétentes pour ces questions.
Sauf autorisation exceptionnelle, le transport dans les véhicules de l’Entrepreneur et de ses
sous-traitants de personnes étrangères au chantier sera interdit,

9.3.1 Clôture temporaire


L’Entrepreneur doit construire, entretenir puis démanteler des clôtures temporaires adaptées
et approuvées autour des installations et chantiers (notamment la base-vie, les
travaux en cours près de bâtiments, de voies publiques ou de voies
piétonnières et tout autre lieu où les opérations de l’Entrepreneur sont
susceptibles de constituer une menace pour la sécurité ou les biens publics)
occupés par l’Entrepreneur, qui sont jugées nécessaires pour honorer ses
obligations au titre du Contrat, à la satisfaction de l’Ingénieur.
Lorsqu’une clôture temporaire doit être construite le long d’une voie publique ou d’une voie
piétonnière, elle doit être du type requis et construite selon les normes
acceptables pour l’autorité compétente.

9.3.2 Eclairage
L’Entrepreneur doit fournir un éclairage suffisant de manière à ce que, dans tous les endroits
où les travaux sont en cours :
● il existe des conditions de travail sûres pour le personnel de l’Entrepreneur, le person-
nel des autres entrepreneurs employé par le Maitre d’Ouvrage et/ou le personnel de
l’Ingénieur ;

● les travaux puissent être exécutés en parfaite conformité avec les termes du Contrat ;

● l’Ingénieur puisse procéder à une inspection complète de tous les travaux en cours.

Sauf instructions contraires données par l’Ingénieur, l’éclairage minimum au sol et sur les
surfaces de travail à assurer pour les différentes opérations sur les aires de
travail doit être conforme aux normes indiquées dans le tableau suivant.

Opération ou zone Valeur nominale Valeur minimum

540
Section V – Enoncé des travaux et services

(lux) mesurée (lux)


Travaux de terrassement et d’excavation 50 20
Routes d’accès et de transport, lorsqu’il existe un
20 10
trafic croisé ou d’autres situations dangereuses
Mise en place du béton 100 50
Ateliers d’entretien et bâtiments auxiliaires 500 500

L’éclairage des zones ou opérations qui ne figurent pas dans le tableau ci-dessus doit être
conforme aux normes prévues par le Guide de l’éclairage des sites de
construction et du génie civil, Société du génie de l’éclairage, Londres.
L’Entrepreneur doit fournir à l’Ingénieur un instrument approprié pour la mesure de
l’intensité de l’éclairage. Cet instrument doit être compatible avec la norme
BS 667.
Tous les équipements mobiles utilisés pendant les opérations nocturnes doivent être équipés
de lumières et de réflecteurs suffisants pour assurer des conditions de travail
sûres.
Au minimum, 14 jours avant le démarrage des opérations nocturnes, l’Entrepreneur doit
soumettre à l’Ingénieur ses propositions relatives à l’éclairage des zones où il
entend travailler la nuit. Il doit modifier les propositions à la demande de
l’Ingénieur, et ne doit commencer les opérations nocturnes qu’une fois que ses
propositions concernant l’éclairage, sous leur forme amendée le cas échéant,
ont été approuvées par l’Ingénieur.
Ni la présentation par l’Entrepreneur de ses propositions relatives à l’éclairage à l’Ingénieur,
ni l’approbation de ces propositions par l’Ingénieur, n’exonère l’Entrepreneur
de ses responsabilités et obligations au titre du Contrat.

9.3.3 Activités à proximité des équipements électriques


Pour des raisons de sûreté et de sécurité, l’Entrepreneur doit avoir achevé la construction de
toutes les clôtures de sécurité nécessaires autour des appareils électriques et
mécaniques, avant que lesdits appareils ne soient branchés à une quelconque
source d’alimentation en électricité.

9.3.4 Consignes de sécurité


L’Entrepreneur doit donner à ses employés et à ceux de ses sous-traitants, ainsi qu’au
personnel de l’Ingénieur, des instructions de sécurité imprimées à ses propres
frais en français et dans toutes autres langues utilisées par ses employés sur le
chantier. Les consignes de sécurité doivent être examinées et validées par
l’Ingénieur.
L’Entrepreneur doit fournir pour approbation avant le début des travaux ; entre autres la liste
des consignes relatives à la manutention, élingage des engins de levages ;
consigne visant la protection individuelle ; travaux en hauteur ; transport du
combustible ; consignation et déconsignation électrique ; procédure de gestion
des habilitations et autorisation, etc.

541
Section V – Enoncé des travaux et services

L’Entrepreneur doit mettre en place toutes les procédures sécuritaires nécessaires pour éviter
les accidents (balisages, brochures, réservation d’un quart d’heure de sécurité
sur chacun des sites avant le démarrage de la journée et un rappel est fait
concernant un point précis HSE, etc.
Une initiation aux premiers secours sera dispensée aux ouvriers, aux conducteurs d’engins de
chantier et aux chauffeurs de camions de transport.
Les visiteurs de tout site seront équipés des équipements de sécurité et seront informés des
mesures de sécurité en vigueur.

9.3.5 Vêtements et équipements de protection


L’Entrepreneur doit fournir gratuitement et de manière personnelle à ses employés et ses
visiteurs des Équipement de Protection Individuel (EPI) nécessaires et
appropriés au travail à réaliser, sur la base d'une analyse des risques à couvrir
et des performances offertes par l'EPI (comprenant casques, gants, gilets
fluorescents et chaussures/bottes de sécurité pour l’ensemble – Protections
respiratoires, visuelles, auditives et baudriers pour les postes techniques).
Il doit définir des règles de port et instructions d'utilisation et veiller à la conformité du port
des équipements pendant la présence sur les lieux du chantier et à ce que
ceux-ci soient renouvelés de façon ad-hoc. L’Entrepreneur fixera les
conditions de mise à disposition, d'utilisation, d'entretien et de stockage des
EPI, en consignes parties du règlement intérieur et fera vérifier régulièrement
la conformité des EPI mis à disposition. Ces instructions seront à respecter par
l'utilisateur, qui en cas de refus, engagera sa responsabilité.
L’Entrepreneur, et ce dans tous les cas, se doit de veiller, lui-même et à travers son personnel
de tutelle, à la présence documentée et à l'utilisation effective des EPI. Il
informera les utilisateurs des risques contre lesquels l'EPI les protège, des
conditions d'utilisation, des instructions ou consignes de l'EPI et leur condition
de mise à disposition. Il formera et entraînera les utilisateurs au port de l'EPI
aussi souvent que nécessaire pour que l'EPI soit porté conformément à sa
consigne d'utilisation. Les employés qui ne respectent pas les consignes de
port des EPI devront être renvoyés après un premier avertissement.
L’Entrepreneur instruira les personnes chargées de la mise à disposition et/ou de la
maintenance des EPI des consignes nécessaires pour assurer le suivi, le bon
fonctionnement et un état hygiénique satisfaisant par les entretiens, réparation
et remplacement nécessaires des EPI, y compris une vérification générale
périodique. Cette vérification doit être enregistrée sur le registre de sécurité et
doit être conservée durant 5 années. Ce registre doit être tenu constamment à
jour et à la disposition de l'inspection du travail et de l’Ingénieur. Il doit
contenir les entrées de matériel, les attestations de remise contresignées, le
résultat des vérifications annuelles ou ad-hoc, les réparations et les réformes
des EPI. Ceux-ci comprendront de façon non exhaustive :
● des bottes Wellington ;

542
Section V – Enoncé des travaux et services

● des bottes de chantier, les bottes ou chaussures à embout d'acier ou des bottes simi-
laires ;

● des gants de travail ;

● des casques de protection ;

● des gilets haute visibilité ;

● lunettes de protection ;

● des protège-oreilles ;

● des masques pour éviter l’inhalation de la poussière ;

● des imperméables ;

● etc.

9.3.6 Sécurité machine des grands équipements


Le matériel de grand gabarit (centrale de bitume, béton, de concassage, etc.) devra être
pourvu d’une attestation de bon état mécanique et de procédures de sécurité s’y rattachant. Ils
devront être équipés de tous les éléments de sécurité machine et de tous les dispositifs de
consignation appropries.
Les opérateurs affectés à ces équipements devront fournir les preuves de leur habilitation à
travailler sur ces machines.
Tout le matériel roulant devra être équipé d’une alarme anti-recul.

9.3.7 Services de lutte contre l’incendie


Il incombe à l’Entrepreneur de prendre toutes les mesures de prévention de l’incendie, de
protection contre l’incendie et de lutte contre l’incendie sur le chantier,
pendant la durée du Contrat.
A cet égard, il doit se conformer aux recommandations des autorités locales compétentes (le
cas échéant).
L’Entrepreneur doit fournir, entretenir régulièrement et exploiter tous les équipements de
lutte contre l’incendie appropriés pour assurer la protection de tous les
bâtiments, engins et ouvrages en construction, notamment, cette liste n’étant
pas exhaustive :
● prises d’eau, pompes et tuyaux ;

543
Section V – Enoncé des travaux et services

● sable ou autre matériau d’extinction

● les extincteurs de classe A, B et/ou C, adaptés au poste de travail.

Tous les services et équipements fournis au titre de la présente section doivent faire l’objet de
l’approbation préalable de l’Ingénieur. Au cas où ce dernier estimerait, à un
moment donné, que ces services ou équipements sont inadéquats pour
satisfaire les besoins du projet et le notifierait à l’Entrepreneur par écrit, celui-
ci devra prendre immédiatement toutes les mesures nécessaires pour combler
les lacunes, tel qu’exigé par l’Ingénieur. Toutes ces mesures sont à la charge
de l’Entrepreneur.
L’Entrepreneur doit veiller à ce qu’un nombre suffisant d’employés (au moins un sur dix)
maîtrisent la manipulation des équipements de lutte contre l’incendie et
puissent prendre le contrôle des opérations en cas de situation d’urgence.
L’Entrepreneur a l’obligation de réaliser à l’attention de tous ses personnels et de ceux de ses
sous-traitants :
● des démonstrations périodiques de l’utilisation des équipements de lutte contre l’in-
cendie, ou

● des simulations périodiques de sinistre.

9.3.8 Procédures et précautions générales applicables aux matières dangereuses

L’Entrepreneur devra obtenir tous les accords ou licences nécessaires auprès des autorités
locales pour le stockage et l’utilisation des matières dangereuses. Une copie de ces
autorisations sera transmise à l’Ingénieur.
L'Entrepreneur met en œuvre pour chaque produit dangereux utilisé par son personnel ou ses
sous-traitants, les recommandations décrites dans les Fiches de Données de Sécurité de
chaque produit et par le Système général harmonisé de classification et d'étiquetage des
produits chimiques des Nations Unies concernant les produits chimiques dangereux utilisés.
Une copie des Fiches de Données de Sécurité est maintenue sur les sites d’activité, à
disposition du personnel. L’Entrepreneur remet à l’Ingénieur une copie de l’ensemble des
Fiches de Données de Sécurité.
Les lieux de stockage sont conçus et aménagés par l'Entrepreneur en tenant compte non
seulement des propriétés physico-chimiques des produits, mais aussi des types de contenants
qui y seront entreposés, du nombre de personnes devant y avoir accès, des besoins en
ventilation, de la quantité de produits consommée et des réactions chimiques potentielles
avec d’autres substances. L’Entrepreneur veillera à :

● Limiter l’accès au stockage aux seules personnes formées et autorisées ;

● Tenir à jour un état du stock ;

544
Section V – Enoncé des travaux et services

● Subordonner le stockage d’un produit chimique à l’existence de sa fiche de données


de sécurité réglementaire et de son étiquetage ;

● Mettre en place un classement rigoureux et connu (affichage d’un plan, interdiction


d’entreposer des emballages volumineux ou lourds en hauteur, pas d’entreposage
d’outillage et de matériel dans le local de stockage de produits chimiques) ;

● Respecter les dates de péremption de produits et mettre en place une procédure d’éli-
mination des produits inutiles ou périmés ;

● Interdire l’encombrement des voies d’accès, des issues et équipements de secours.

Les lieux de stockage devront être clairement identifiés par des panneaux d’avertissement à
l’entrée. L'Entrepreneur apposera également un affichage du plan de stockage (localisation
des différents produits, capacité maximale), un récapitulatif de l’étiquetage des produits
entreposés et le rappel des incompatibilités éventuelles.
Les produits chimiques pouvant réagir les uns avec les autres (provoquant des explosions,
des incendies, des projections ou des émissions de gaz dangereux) devront être séparés
physiquement. Les produits réagissant violemment avec l’eau doivent être entreposés de
façon à ce que tout contact avec de l’eau soit impossible, même en cas d’inondation. Les
produits inflammables devront être stockés à part dans une enceinte dédiée et constamment
ventilée. Les locaux de stockage de produits dangereux en quantités importantes sont isolés
des autres bâtiments, afin d’éviter la propagation d’un incendie qui s’y déclarerait. Ils seront
bâtis à l’aide de matériaux durs et incombustibles et munis de systèmes appropriés
d'évacuation et de lutte contre le feu. L’accès au local sera facile, permettant une évacuation
rapide en cas d’accident. L’installation électrique est réduite au minimum indispensable à
l’intérieur du local, un éclairage suffisant (300 lux) est à prévoir à l’aplomb des accès.
Des capacités de rétention seront prévues par catégorie de produits. Chaque lieu de stockage
de produit dangereux est lui-même en rétention générale. Un produit absorbant approprié aux
produits stockés (neutralisant, incombustible) devra être disponibles dans le lieu de stockage,
afin de récupérer fuites et gouttes de produits.
L'Entrepreneur mettra en œuvre des mesures pour maintenir la température du lieu de
stockage des produits dangereux à un niveau évitant les ruptures des conditionnements ou
évitant les surpressions des contenants.

9.3.9 Stockage des carburants et lubrifiants


Les carburants seront stockés dans des cuves métalliques à double parois en des zones
inaccessibles au public. Les cuves seront disposées à l’air libre au sein de bassins de rétention
étanches (béton armé) d’une hauteur minimale de 0,60 m dont la capacité sera égale au plus
grand volume entre 110 % du volume de la plus grosse cuve et 50 % du volume total stocké.
Un dispositif de lutte contre l’incendie équipera toutes les aires de stockage. Les réservoirs
de stockage construits avec des doubles parois peuvent aussi être utilisés.

545
Section V – Enoncé des travaux et services

Les bassins de rétention devront être équipés d’un dispositif permettant d’évacuer les eaux de
pluie qui s’y accumuleront. Ce dispositif sera muni d’une vanne maintenue par défaut en
position fermée et qui dirigera les eaux vers un séparateur d’huile. Les eaux pourront être
évacuées du bassin de rétention par le responsable environnement de l’Entrepreneur
uniquement en l’absence d’une importante phase flottante de carburant. Un dispositif de lutte
contre l’incendie de même que des kits d’absorbants synthétiques équiperont toutes les aires
de stockage. Toutes ces mesures devront être appliquées même pour un stockage de
carburant « temporaire ».
Les aires d’avitaillement, d’entretien mécanique et de lavages des véhicules seront également
imperméabilisées et pourvues d’un caniveau collecteur étanche équipé d’une fosse avec
séparateur d’hydrocarbures. Un dispositif de lutte contre l’incendie ainsi qu’un bac à
matériaux absorbant équiperont toutes les aires d’avitaillement.
Les camion-citerne de ravitaillement, les véhicules de graissage des engins lourds sur les
chantiers et les gisements ne devront pas montrer de fuites visibles laissant s’échapper du
carburant sur le sol et ce du début à la fin du chantier. Ces véhicules devront à leur bord
disposer de plateaux anti-gouttes et d’un kit d’urgence de récupération des hydrocarbures
comprenant une quantité suffisante de matériaux absorbants (feuilles et boudins absorbants)
et de matériels connexes (pelles, gants, obturateurs de fuite, etc.) pour pallier toute situation.
Ces kits seront également présents à bord de tous les engins de chantiers.
Les lubrifiants en réserve seront stockés sur des aires imperméables pourvues d’un caniveau
collecteur étanche équipé d’une fosse avec séparateur. Les huiles de vidange (usagées) seront
stockées dans les mêmes conditions dans les fûts d’origine ou citernes métalliques étanches.
Si par nécessité un fût ouvert ou autre récipient important non scellé d’huile devrait être
transporté hors d’une zone imperméabilisée, il devra être disposé sur une palette de rétention
adéquatement dimensionnée.
Toute vidange de réservoir d’huile de véhicules et d’engins en dehors des zones
imperméables prévues à cet effet sera interdite.
Les activités de lavage et d’entretien des véhicules et engins seront réalisées sur des aires
imperméables pourvues d’un caniveau collecteur étanche équipé d’une fosse avec séparateur.
Les résidus d’hydrocarbures ainsi récupérés dans les dégraisseurs seront stockés avec les
huiles de vidange
En aucun cas, les huiles usées ne devront être déversées ou enfouies sur les sites d’activités
ni ailleurs, ni distribuées aux populations. En cas de besoin, une Partie Des huiles pourra être
utilisée pour enduire les bois de coffrage.
Pour les huiles usées, l’Entrepreneur devra présenter une filière d’élimination ou de
recyclage dans son PAES de chantier pour approbation. Il pourra notamment opter pour :

● Un traitement interne tel que :

o Elimination des particules métallique et brûlage dans la centrale d’enrobé


après mélange au fioul (proportion 10 % en principe) ;
o Raffinage autonome à l’aide d’une unité mobile et réutilisation de l’huile raf-
finée dans les moteurs.

546
Section V – Enoncé des travaux et services

Dans les deux cas, l’Entrepreneur devra décrire le devenir des résidus :
● Un traitement externe :

o Transport et brûlage en cimenterie (nouvelle cimenterie de Malbaza ou autre


équipée d’un four à clinker) ;
o Reprise par le fournisseur qui devra également justifier d’un traitement adé-
quat des huiles usagées ;
o Exportation vers des unités de traitement dans la sous-région, cette solution
étant coûteuse et compliquée en formalité.
L’Entrepreneur et ses sous-traitants s’engageront à ce qu’aucun produit pétrolier ne soit
rejeté volontairement dans l’environnement et prendra les moyens pour s’assurer que cette
règle soit respectée par tous leurs employés. De plus :
● Tous les réservoirs de stockage seront inspectés régulièrement en ce qui concerne le
contrôle du volume ou les mesures d’écoulement, un inventaire des produits pétroliers
devra également être réalisé ;
● Fumer à moins de 10 mètres des aires de stockage de carburant sera formellement in-
terdit ;
● Un permis de feu spécial sera requis pour les travaux de soudure ou de découpe réali-
sés dans les aires de stockage ;
● L’approvisionnement ou l’entretien ponctuel d’équipements mobiles dans des zones
autres que les principales aires de stockage de carburant seront effectués dans des
zones désignées par l’Ingénieur;
● Dans les 30 jours suivant l’abandon d’un des réservoirs de stockage, le fournisseur
devra le vider de son contenu, démonter les mécanismes et ôter les tuyaux concernés,
éliminer les surfaces contaminées, nettoyer la zone et réhabiliter le site dans son état
initial ;
● Tout sol contaminé par des fuites de carburant (huile ou graisse) devra être confiné
dans des contenants ou déplacé dans une zone abritée (du vent, de la pluie ou de
l’érosion causé par l’eau) jusqu’à ce que les produits pétroliers se soient dégradés na-
turellement. Les méthodes pour collecter et traiter les sols contaminés doivent faire
l’objet d’un suivi. La terre perméable et contaminée sera déplacée dans des récipients
spécialement destinés à cet usage et transformée en conformité avec les clauses géné-
rales ;
● Des mesures seront effectuées chaque semaine sur les installations de stockage de
carburant, afin de contrôler la consommation effective de carburant.

547
Section V – Enoncé des travaux et services

9.3.10 Gestion des explosifs à la carrière de Ouna


La mise en œuvre des explosifs sera conforme à la réglementation en vigueur au Niger
complétée par celle appliquée dans un ou plusieurs pays de l’OCDE. Les tirs d’explosifs
seront confiés à une société extérieure spécialisée et habilitée.
Comme l’exige la législation, l’acquisition, le transport, le stockage et l’utilisation
d’explosifs sont soumis à des procédures et règles rigoureuses.
Les produits explosifs seront mis en œuvre suivant un plan de tir définissant, pour chaque
catégorie de chantier :

● La position, l’orientation, la longueur et le diamètre des trous des mines ;

● Les conditions d’amorçage et la composition des charges d’explosifs ;

● Les caractéristiques du bourrage lorsqu’il est exigé.

Les dispositions suivantes seront prises afin de renforcer la sécurité des tirs de mine :
● Informations sur les tirs. Le surintendant forage et explosion sera en mesure de com-
muniquer à tout instant aux autorités compétentes les plans de tir des gisements en ex-
ploitation, ainsi que les comptes- rendus d’anomalies consécutives au tir ;

● Tirs répétés sur la même période/heure de la journée, si possible le matin, afin de


créer une habituation de la faune aviaire et de favoriser la préparation des popula-
tions.

● Évacuation des zones dangereuses. L’évacuation sera dirigée par l’Ingénieur Forage
et Explosion. Quatre préposés se positionnent autour du gisement afin de surveiller
les accès. Le reste du personnel se mettra à l’abri. Après vérification du blocage des
accès et évacuation du personnel, l’Ingénieur Forage et Explosion rejoindra son abri ;

● Moyen de communication. Le boutefeu communique avec ses assistants par liaison


radio ;

● Départ du tir. Avant le tir, le boutefeu doit s’assurer qu’aucun produit explosif n’est
resté sur les lieux ou susceptible d’être atteint par les projections et que les endroits
susceptibles d’être atteints par les projections sont évacués et leur accès interdit et
gardé. Le boutefeu annonce la mise à feu par 2 coups longs de sirène avant le tir ;

● Fin du tir. Le boutefeu est responsable de son chantier et il doit le surveiller. Après le
tir, et un délai de 3 minutes, le boutefeu procède à la reconnaissance du chantier afin

548
Section V – Enoncé des travaux et services

de déceler les risques qui peuvent subsister, relatifs à la présence de produits explosifs
et à la tenue des terrains. Si aucune anomalie n’est constatée, le boutefeu lève l’inter-
diction d’accès du chantier en procédant à l’annonce du signal de fin de tir par 1 coup
de trompette long (5 à 6 secondes).

Autres mesures de préparation et réponses aux situations d’urgences


9.3.11
Pour rappel, en plus des mesures déjà évoquées, en conformité avec le Plan de Préparation et
de Réponse aux Situations d’Urgence (PRRSU) du MCA Niger,
l’Entrepreneur devra prévoir des dispositions concernant la manière de
prévenir et/ou répondre aux situations suivantes :
● Explosion

● Risques de noyade

● Inondations

● Embourbements

● Conflits sociaux internes et externes

● Attaques terroristes et enlèvements

Il devra s’équiper des matériels nécessaires tels que décrits dans le PRRSU et sera soumis à
un processus de suivi-évaluation sur ces aspects de la part du MCA Niger.

9.4 Mesures de santé du personnel

Services de premiers secours et services médicaux


9.4.1
L’Entrepreneur est entièrement responsable de la fourniture à son personnel et à ses ouvriers
des services de premiers secours nécessaires, y compris le transfert des
membres blessés du personnel à l’hôpital ou dans d’autres lieux appropriés, le
cas échéant.
L’Entrepreneur procèdera à l’installation et à l’équipement d’une infirmerie au niveau de la
base-vie pour couvrir les besoins en termes de soins rapides pour les employés
blessés ou malades, contrôle régulier de l’état de santé des employés et des
conditions d’hygiène, dépistage des maladies (dont les maladies sexuellement
transmissibles), etc.

549
Section V – Enoncé des travaux et services

L’Entrepreneur garantira la présence d’un personnel médical stable (infirmier de


permanence) formé au diagnostic et aux premiers soins de blessures dues à la
faune sauvage. L’Entrepreneur doit fournir, gérer et conserver des stocks de
médicaments et d’équipements médicaux dont la couverture, la quantité et les
normes sont jugées satisfaisantes par un médecin pour assurer les premiers
secours. Il procédera à l’achat et au stockage de moyens de précaution et de
soin contre les conséquences de conflits Homme / Faune, dont 50 kits de
premiers secours anti-venin (type ASPIVENIN) et un stock minimal de 10
doses de Sérum Anti Venin (SAV) et 10 doses de sérum antirabique, ainsi que
du nécessaire de premiers soins contre les morsures, à conserver dans des
conditions optimales.
En outre, il doit veiller à ce qu’au moins un employé sur dix, présents sur le site de travail
soit/soient initié(s) à la fourniture des soins de premiers secours et assurer
l’évacuation médicale, le cas échéant.
L’Entrepreneur doit obtenir et suivre les conseils d’un médecin sur des questions telles que
l’alimentation en eau, l’assainissement, l’élimination des déchets et des eaux
usées, ainsi que l’installation de grillages-moustiquaires, les mesures
préventives contre les maladies hydriques et parasitaires et concernant la santé
et l’hygiène professionnelles. La base-vie et la base-chantier doivent être
équipés d’une trousse de premier secours et un véhicule d’urgence doivent
être mis à disposition pour évacuer les personnes blessées jusqu’à l’hôpital.
L’Entrepreneur doit soumettre à l’Ingénieur ses plans relatifs aux installations de santé, aux
procédures et aux sous-traitants prestataires aux fins d’approbation par
l’Ingénieur et le MCA-Niger, dans un délai maximum de 30 jours après la
notification de l’ordre de service. Une fois conçues, toutes les installations et
procédures feront l’objet d’examen/évaluation de l’ingénieur et d’une
validation ainsi que de l’approbation du MCA-Niger.

9.4.2 Aménagement des horaires de travail


Sauf besoin exceptionnel, qui devra être justifié et approuvé par l’Ingénieur, les travaux au
sein des zones habitées (moins de 100 m des premières habitations) devront être
obligatoirement interrompus entre 18H et 7H.

9.4.3 Lutte contre les foyers d’insectes vecteurs de maladies


L’Entrepreneur devra prendre toutes les précautions afin de limiter l’existence et la durée de
points d’eau stagnantes, tels que les excavations, ornières, dépôts de pneus ou
de conteneurs ouverts sur ses installations fixes et à moins de 500 m des
habitations et zones fréquentées par les populations. Il distribuera des
moustiquaires imprégnées au personnel résidant dans et en dehors des bases
du chantier.
9.5 Hygiène Générale des installations fixes
Les installations doivent comporter au moins un point de vente ou de distribution de
préservatifs, bien en évidence pour les employés et diverses affiches de
sensibilisation à la transmission du Sida.

550
Section V – Enoncé des travaux et services

Il faut prévoir des vestiaires séparés qui seront mis à disposition des femmes employées sur
le chantier. En outre, il faut prévoir des dortoirs séparés au cas où des femmes
logeraient à la base-vie. L’ensemble des logements de personnel devra être
équipé de moustiquaires imprégnées installées neuves en début de chantier et
réimprégnées après chaque période de 12 mois.
Les aires de bureaux et de logement doivent être pourvues d’installations sanitaires (latrines,
fosses septiques, puits perdus, lavabos et douches) en fonction du nombre
d’employés et de ceux logés sur place. Il faut considérer de fournir des
toilettes et douches séparées pour les hommes et les femmes, car des femmes
seront employées sur le chantier. Des réservoirs d’eau devront être installés en
quantité suffisante et la qualité d’eau devra être adéquate aux besoins. Un
drainage adéquat doit protéger les installations. Les installations sanitaires
devront se conformer au minimum à la réglementation nationale et aux
normes de l’OMS.
Les aires de cuisines et de réfectoires devront être pourvus d’un dallage en béton lissé, être
désinfectés et nettoyés quotidiennement. Un réservoir d’eau potable doit être
installé et le volume doit correspondre aux besoins. Des lavabos devront faire
Partie De ces installations. Un drainage adéquat doit protéger les installations.
L'ensemble des dispositions prévues par l'Entrepreneur dans le cadre de
l'hygiène doivent être consignées dans le PGHSS à présenter à l’Ingénieur.

9.5.1 Pratiques d’hygiène de base


L’Entrepreneur doit donner à l’Ingénieur la preuve que tout son personnel est initié aux
pratiques d’hygiène de base pendant la défécation et la miction, ainsi qu’à la
prévention des infections sexuellement transmissibles, et qu’il a accès aux
préservatifs.

9.5.2 Production et gestion de l’eau de service et sanitaire


L’Entrepreneur doit prendre ses propres dispositions afin d’installer un système
d’alimentation en eau potable pour ses sites, notamment les base-vies et base
chantier et leurs annexes, ainsi que pour les installations de l’Ingénieur
prévues au titre du Contrat. L’alimentation en eau doit se faire à partir des
sources approuvées par l’Ingénieur.
En aucun cas, les prélèvements d’eau de l’Entrepreneur ne devront influencer négativement
la disponibilité en eau des populations voisines. À cette fin, l’Entrepreneur devra
préalablement produire l’avis argumenté d’un hydrogéologue de référence montrant que son
installation ne sera pas cause de telle nuisance sur la base d’essais de pompages. De plus, une
fois l’installation mise en service, s’assurer à l’aide de piézomètres périodiquement relevés
que le prélèvement n’induit pas d’abaissement significatif des nappes exploitées par les
populations riveraines.
La qualité de l’eau potable doit être conforme aux normes de l’Organisation Mondiale de la
Santé (OMS). Le pH doit se situer entre 6,5 et 8,5.

551
Section V – Enoncé des travaux et services

L’Entrepreneur doit soumettre à l’Ingénieur ses plans relatifs au système d’alimentation en


eau et de distribution, notamment le filtrage, la chloration et les autres
traitements proposés, aux fins d’approbation, dans un délai maximum de 30
jours suite à l’ordre de service. La qualité, le nombre, la capacité et
l’emplacement des points d’eau doivent être satisfaisants pour l’Ingénieur.
En outre, l’Entrepreneur doit assurer la disponibilité de quantités suffisantes d’eau propre
pour le traitement des agrégats, le béton, le nettoyage et ses autres usages pour
les travaux.
En ce qui concerne ses installations, l’Entrepreneur doit prendre les mesures provisoires
nécessaires jusqu’à ce que les dispositions permanentes prévues au titre du
Contrat entrent en vigueur, étant entendu que toutes ces mesures doivent être
approuvées par l’Ingénieur.

9.5.3 Installations d’assainissement


L’Entrepreneur doit fournir, construire, exploiter des toilettes en nombre suffisant sur les
différents sites du chantier et en assurer l’entretien. Les installations doivent
comprendre des latrines amovibles, des cabinets d’aisance, des urinoirs, des
lavabos et douches, des fosses septiques, des tranchées d’absorption ou toutes
autres installations d’élimination d’eaux usées approuvées.
Les toilettes temporaires doivent répondre aux normes fixées par les autorités sanitaires
locales. Il convient d’éviter que les eaux usées éliminées n’entrent en contact
direct avec la nappe phréatique ou les eaux de surface à un moment
quelconque de l’année. Tant le lieu d’implantation que la construction de ces
installations doivent être approuvés par l’Ingénieur. Les divers sites ouverts et
utilisés par l’entrepreneur devront prévoir un drainage adéquat séparatif des
eaux de ruissellement sur l’ensemble de leurs superficies. L’Entrepreneur
situera les puits perdus, les fosses septiques, les plateformes de collecte des
eaux usées et le lieu de stockage temporaire des déchets à plus de 200 m de
tout point d’eau, tout en prenant le soin de vérifier le sens de l’écoulement des
eaux souterraines et en évitant d’installer des sites polluants à proximité des
cours d’eau. Il fera suivre la fonctionnalité de ses installations
d’assainissement, s’assurera de leur entretien et de leur réparation ou
remplacement en cas de panne ou dégradation.
Les eaux usées issues des installations doivent être éliminées de manière hygiénique, tel
qu’approuvé par l’Ingénieur et conformément à la règlementation nationale.
L’Entrepreneur doit soumettre à l’Ingénieur ses plans relatifs aux installations
d’assainissement, aux procédures et aux sous-traitants prestataires aux fins
d’approbation par l’Ingénieur et le MCA-Niger, dans un délai maximum de 30
jours après la notification de l’ordre de service. Une fois conçues, toutes les
installations et procédures feront l’objet d’examen/évaluation de l’ingénieur et
d’une validation ainsi que de l’approbation du MCA-Niger.

552
Section V – Enoncé des travaux et services

9.5.4 Logements des travailleurs


Des dortoirs, toilettes et autres installations sanitaires doivent être construites à la satisfaction
de l’Ingénieur, du MCA-Niger et du chargé départemental de la santé
publique. Les dortoirs doivent être convenablement ventilés et éclairés, et les
lits équipés de moustiquaires imprégnées. Il convient de prendre les
dispositions appropriées pour l’élimination des déchets et des ordures
ménagères, en concordance avec les dispositions prévues dans le Plan de
Gestion des matières dangereuses et des Déchets. Il y a lieu, par ailleurs,
d’assurer une alimentation suffisante en eau pour la lessive, la cuisine et la
consommation humaine.
Une cantine équipée, aux normes sanitaires, sera installée au niveau de la base-vie. Elle sera
fournie en personnel (1 cuisinier/nière et 2 adjoints/tes)) et approvisionnée
régulièrement et suffisamment en viande d’animaux domestiques résultant si
possible d’élevages locaux et en produits de la pêche autorisée, ainsi qu’en
énergie d’éclairage et de cuisson basée sur le gaz ou l’électricité.
L’Entrepreneur assurera l’existence d’un service de distribution / livraison de
rations repas sur les chantiers en journée.
L’Entrepreneur doit soumettre à l’Ingénieur ses plans relatifs aux logements et aux sites de
vie et les accords d’entretien prévus avec les prestataires sous-traitants, aux
fins d’approbation par l’Ingénieur et le MCA-Niger, dans un délai maximum
de 30 jours après la notification de l’ordre de service. Une fois conçues, toutes
les installations fixes feront l’objet d’examen/évaluation de l’Ingénieur et
d’une validation ainsi que de l’approbation du MCA-Niger.
9.6 Utilisation des ressources en eau
De manière générale, tout prélèvement d’eau par l’Entrepreneur devra se faire en conformité
avec l’Ordonnance n° 93-014 du 02 mars 1993, portant Régime de l'Eau et ses
textes d’application et l’ordonnance 2010-09. Cela s’applique particulièrement
aux prélèvements dans le milieu naturel (rivières, plans d’eau
permanents/semi-permanents et aquifères), qui devront être soumis à la fois à
l’approbation des autorités compétentes et des communautés riveraines ou
utilisant couramment les points d’eau exploités.

9.6.1 Le respect de la satisfaction des besoins en eau des populations


L'alimentation en eau nécessaire aux Travaux de réhabilitation de la RN7 devra respecter la
satisfaction des besoins des populations, notamment celle des localités de
Dosso ville, de Zamodey et de Agali. Si L’Entrepreneur choisit de prélever de
l’eau potable publique, ce prélèvement ne devra en aucun cas entraîner des
coupures d’eau dans les quartiers desservis. A cette fin, l’Entrepreneur est
tenu, avant le début des travaux, de tenir des réunions de concertation avec le
concessionnaire (SEEN) et les autorités communales de Dosso et celles des
villages de Zamodey et de Agali, afin de définir les besoins du chantier et le
rythme de prélèvement et de vérifier ainsi l’adéquation avec les volumes
d’eau disponibles.

553
Section V – Enoncé des travaux et services

Le recours de l’Entrepreneur ou de ses sous-traitants à des systèmes d’approvisionnement en


eau villageois (puits, forage ou petits réseaux) est interdit pour les besoins du
chantier.
Si un point d’eau autonome est créé, par exemple un forage sur la base-vie, les autorisations
y afférentes devront être préalablement demandées et obtenues auprès des
autorités compétentes. L’innocuité des prélèvements sur les ressources en
eaux exploitées par les communautés riveraines devra être vérifiée.

9.6.2 Le respect de la qualité de l’eau consommée par les populations


Pendant la durée du Contrat, l’Entrepreneur devra prendre, à tout moment, les mesures
nécessaires qui ont été consignées dans le PAES afin que les Travaux de
réhabilitation n’entraînent pas la pollution des ressources en eaux de surface et
souterraines :
Pour éviter la contamination des cours d’eau et des drains existants par les produits
pétroliers, les huiles ou d’autres matériaux nocifs, le chantier et tous les
espaces de travail temporaires situés au-delà des limites du chantier devront
être propres et ordonnés. A à cet égard, des puisards seront prévus au niveau
de tous les ateliers, qui devront être vidangés régulièrement, leurs déchets
étant éliminés dans un lieu convenu avec l’Ingénieur.
Au cas où ces ressources en eau auraient été quand même polluées ou contaminées du fait
des activités de l’Entrepreneur, celui-ci doit prendre, à ses propres frais, toutes
mesures nécessaires pour remédier à cette pollution, conformément aux
instructions de l’Ingénieur.
Les dispositions prévues par l’Entrepreneur quant à l’utilisation des ressources en eau
doivent être consignées dans le PAES à présenter à l’Ingénieur pour validation
avant le démarrage des travaux.
9.7 Gestion des déchets et effluents
Conformément aux exigences de formulation d’un Plan de Gestion des matières dangereuses
et des Déchets en conformité avec les grandes lignes de l’EIES du projet,
l’Entrepreneur assurera la mise en place d’une aire aménagée de façon ad-hoc
pour le stockage temporaire, le tri, le chargement et l’élimination ou le
recyclage des différents types de déchets.

9.7.1 Gestion des déchets banals


Les déchets banals (papiers, emballages carton ou plastique, verre, pièces mécaniques
endommagées, débris de bois, etc.) seront collectés dans des conteneurs formels disposés par
les opérateurs en divers endroits des installations fixes. Les déchets laissés dans les
véhicules, sur les sites de chantiers et les gisements seront également collectés. Les
conteneurs seront vidés régulièrement pour éviter leur débordement et la dispersion des
déchets par le vent.
Le recyclage maximal des déchets banals (non dangereux) sera pratiqué au bénéfice de
communautés locales. Ce recyclage concernera en premier lieu les conteneurs en plastique et
en verre (n’ayant pas renfermé de produits toxiques ou nuisibles à l’environnement), qui
devront cependant être vidés de leur contenu et nettoyés avant la mise à disposition. En

554
Section V – Enoncé des travaux et services

aucun cas les déchets ne seront brulés, ni même les papiers et les objets à base de plastiques
ou caoutchouc (pneus).
Les déchets banals et domestiques non volumineux qui ne pourront être recyclés seront
enfouis au sein des installations fixes après compactage. Si pendant la période
d’exploitation, une décharge finale était ouverte dans la région de Dosso, les
déchets y seront transférés. L’Entrepreneur assurera l’évacuation et le dépôt
des déchets banals résiduels sur un site approuvé à la fois par la DDE/SU/DD
de Dosso, la Commune et par l’Ingénieur.
Les pneus usagés seront également le plus possible recyclés par rechapage. Les pneus non
recyclables seront stockés par empilement ordonné sur un endroit dédié au sein d’une
installation fixe en attendant leur évacuation. Le brûlage des pneus à l’air libre est interdit.
L'ensemble des dispositions prévues par l'Entrepreneur dans le cadre de la gestion des
déchets banals doivent être consignées dans le PGHSS à présenter à
l’Ingénieur pour validation avant le démarrage des travaux.

9.7.2 Gestion des déchets spéciaux


L'Entrepreneur devra manipuler avec précaution, collecter dans des récipients étanches et si
possible recycler les déchets de chantier, et notamment les déchets dits spéciaux (batteries,
filtres à huile, fûts de bitume usagés etc.,) tant au niveau des installations fixes qu'au niveau
des ateliers mobiles.
Ces déchets spéciaux seront d’abord stockés au niveau des installations fixes dans des
conteneurs métalliques étanches colorés et marqués selon la nature des déchets. Ces
conteneurs seront placés dans une aire inaccessible au public et protégée de la pluie par un
toit de tôle ou autres matériaux durs et étanche. Le sol sera étanchéifié par une couche de
béton ou autre matériau adéquat et entourée par un système de drainage étanche aboutissant à
une fosse avec séparateur d’huile. Les conteneurs devront être vidés avec une fréquence
suffisante pour éviter tout débordement.
En aucun cas, les déchets spéciaux ou dangereux ne devront être déversés ou enfouis ni
distribués aux populations. Les déchets banals ou dangereux générés par
l’Entrepreneur et ses sous-traitants ne devront, en aucun cas, être accessibles
aux enfants ou aux animaux. Ils devront être traités en fonction de
l’accompagnement prévu par MCC ou sinon soit repris par le fournisseur, soit
réexpédiés vers Niamey ou autre grand centre urbain ou industriel
adéquatement équipé à des fins de recyclage ou de stockage sécurisé. La
destination et le devenir de ces déchets devra être clairement spécifié par
l’Entrepreneur dans son PAES pour validation avant le démarrage des
travaux.

9.7.3 Gestion des eaux usées et des eaux vannes


Les eaux usées provenant des cuisines – après dégraissage -, des douches, des aires de lavage
des engins - après séparation des graisses, hydrocarbures et sables, des locaux de bureaux et
autres seront évacuées vers des puisards creusés à moins de 10 m de profondeur afin de ne
pas risquer de polluer les nappes exploitées. En aucun cas, les eaux ne seront déversées dans
le milieu naturel, et encore moins dans le lit des koris.
Les eaux-vannes provenant des toilettes seront dirigées vers une ou plusieurs fosses septiques
dimensionnées pour le nombre de personnels prévus par site. Chaque fosse, conçue selon les

555
Section V – Enoncé des travaux et services

règles de l’art, comprendra un dessableur, une double chambre et des parois en béton étanche
et un système d’évacuation par puisard peu profond (< 5 m) ou mieux par lit filtrant. Cette
fosse devra être régulièrement entretenue. L’utilisation d’une fosse « toutes eaux »
recueillant l’ensemble des eaux grises et des eaux vannes est autorisé pourvu que les
spécifications citées ci-avant soient respectées : prétraitement, dimensionnement, étanchéité,
évacuation souterraine mais à faible profondeur.

9.7.4 Gestion des huiles usagées


Les huiles usagées devront être, soit reprises par le fournisseur, soit réexpédiées vers Niamey
ou un autre grand centre urbain ou industriel adéquatement équipé à des fins
de recyclage ou de stockage sécurisé. La destination et le devenir des huiles
usées devront être clairement spécifiés par l’Entrepreneur dans son PAES. En
aucun cas, les huiles usées ne devront être déversées ou enfouies, ni
distribuées aux populations.
Au site des bases industrielles, les activités de lavage et d’entretien des véhicules et engins
seront réalisées sur des aires étanches suffisamment vastes dont les eaux de
drainage se déverseront dans un système de débourbeur et séparateur d’huile
avant d’être rejetées dans l’environnement. Les dimensions de tous les
débourbeurs et séparateurs seront calculées en fonction des charges prévues
(quantités d’eau usées et/ou quantité de précipitations). Les plans de ces
installations accompagnés des notes de calcul devront recevoir l’approbation
de l’Ingénieur. Les séparateurs seront nettoyés régulièrement et les huiles
surnageantes seront récupérées avec soin. Les résidus d’hydrocarbures ainsi
récupérées dans les dégraisseurs seront stockés avec les huiles de vidange.
L'ensemble des dispositions prévues par l'Entrepreneur dans le cadre de la gestion des
hydrocarbures doivent être consignées dans le PGHSS à présenter à
l’Ingénieur pour validation avant le démarrage des travaux.

ARTICLE.10. Mesures d'accompagnement environnementales et sociales

10.1 Programme de sensibilisation et d’information générales sur le déroulement des


travaux et leurs conséquences sur les conditions de vie
Ces activités, identifiées et décrites dans le PGES du projet, auront pour but d’informer les
populations (hommes, femmes, jeunes femmes, jeunes hommes, les autorités
locales, les écoles etc…) impactées par le projet en ce qui a trait aux points
suivants :
● Description des travaux ;

● Lieux d’exécution et autres lieux impactés par les travaux ;

● Calendrier d’exécution ;

● Description des dangers et nuisances potentiels et moyens de prévention/réduction dé-


veloppés par l’Entrepreneur ;

556
Section V – Enoncé des travaux et services

● Comportement à adopter par les populations pour réduire les risques d’accidents et ne
pas gêner le travail de l’Entrepreneur ;

● Droits des populations et mode de traitement des griefs et réclamations.

Des séances d’information et de sensibilisation seront tenues dans les zones d’habitation
impactées par les travaux, à proximité des installations fixes de chantier, dans
les quartiers fréquemment traversés par les véhicules de l’Entrepreneur, et
dans les écoles proches des zones des travaux.
Cette prestation sera confiée à une ONG spécialisée dans les démarches d’information et de
sensibilisation suivant une approche IEC.
10.2 Restitution des produits ligneux
L'ensemble des produits ligneux collectés par abattage pour les besoins du chantier, sur
l’emprise de la route, des contournements ou sur les sites d’emprunt, devra
être restitué aux propriétaires formels ou aux communautés traditionnellement
attachés aux parcelles d'abattage. Les arbres coupés relevant du Domaine de
l’État seront laissés à la disposition des autorités compétentes.
L’Entrepreneur devra céder la totalité des produits ligneux, y compris les arbres
commercialisables, aux populations y ayant droit. Dans un délai minimal de
15 jours calendaires avant de commencer tout abattage, ces populations
devront être identifiées et informées de ces dispositions.
Les arbres abattus sur les sites d’emprunt et dans les emprises de la route et des
contournements seront coupés en tronçons d’une longueur inférieure à 1,5
mètre et déposés en un endroit accessible et sécuritaire désigné par la
communauté bénéficiaire et approuvé par l’Ingénieur.
Une fois les produits ligneux déposés par l’Entrepreneur sur les sites autorisés, les activités
de surveillance, de débitage (en bois de chauffe) et de transport des produits
ligneux, seront sous la responsabilité et à la charge de la communauté
bénéficiaire.
Une ONG sera mandatée pour soutenir les communautés. Cette ONG aura notamment pour
objectifs d’identifier les populations légitimement bénéficiaires de cette
restitution, sur la base des terroirs affectés, et d’assurer une répartition
équitable des produits entre hommes et femmes, ces dernières étant en
principe les principales utilisatrices de bois-énergie
10.3 Activités de sensibilisation des populations riveraines concernant les IST/VIH/
SIDA
En plus des actions de sensibilisation menées auprès du personnel de l'Entrepreneur, il est
requis de mettre en place des actions de lutte contre les IST/VIH/SIDA, les
autres infections transmissibles sexuellement et les grossesses indésirées,
spécifiquement ciblées sur la population générale et les groupes à risque tels
que les prostituées et les transporteurs utilisant la RN7.

557
Section V – Enoncé des travaux et services

Le programme de sensibilisation et de prévention des risques des IST/VIH/SIDA sera mis en


œuvre en bonne complémentarité et coordination avec les actions locales de lutte contre les
IST/VIH/SIDA supervisées par les services compétents en la matière.
Le programme de lutte contre les IST/VIH/Sida proposé comprendra les composantes
suivantes :

● La conduite d’actions d’information et de plaidoyer visant les dirigeants en organisant


à leur intention une journée dite de plaidoyer durant laquelle ils seront informés à pro-
pos du programme et seront munis de tous les éléments susceptibles de les encourager
à y adhérer et à le soutenir. Cette action sera ponctuée de revues périodiques du pro-
gramme qui requerront leurs observations, leur rétro-information et leur implication
réelle pour la réalisation performante du programme ;

● La formation des agents médicaux, auxiliaires et éducateurs pairs qui s’impliqueront


dans le programme en organisant des séances d’information et de sensibilisation, en
assurant une distribution régulière des préservatifs, en encourageant les personnes à
se faire dépister et en référant éventuellement les agents atteints d’une IST et les per-
sonnes porteuses du VIH ;

● L’élaboration des rapports d’activité ;

● La production et la mise en place des supports d’information, d’éducation et de com-


munication adaptés : boîtes à images, mannequins, affiches, prospectus et panneaux ;

● L’approvisionnement régulier et suffisant des populations riveraines en préservatifs ;

● Le suivi/supervision périodique des activités ;

● L’évaluation du programme.

Les approches devront être adaptées aux différentes populations cibles, notamment les
hommes, les femmes, les jeunes hommes et les jeunes femmes.
Les opérateurs seront de préférence des ONG intervenant dans le domaine de la santé
publique, et si possible expérimentées dans l'approche IEC (information – éducation –
communication) et de Genre et Inclusion sociale. Les offres des ONG devront être rédigées
selon le canevas suivant :
1. Caractéristiques des risques et réponses du IST/VIH/SIDA.
a. Maladies Sexuellement Transmissibles.
b. Incidence régionale.
c. Niveau des risques dans la zone du projet.
d. Action individuelle de prévention.
e. Les traitements.

558
Section V – Enoncé des travaux et services

2. Programme de sensibilisation sur le IST/VIH/SIDA.


a. Base de programme.
b. Responsabilités institutionnelle et personnelle.
c. Les besoins en formation et le développement de la capacité.
d. Les détails techniques.
i. Besoins en personnel et équipement.
ii. Procédures opérationnelles.
iii. Calendrier.
iv. Localisation.
v. Communautés visées.

3. Compétences de l’ONG.
4. Mise en Œuvre.
a. Partenaires au niveau national.
b. Coût de la mise en œuvre.

10.4 Aménagement et restitution des sites de bases vie et installations fixes


Sauf instruction contraire de l’Ingénieur, l'Entrepreneur remettra en état toutes les
installations fixes et autres zones perturbées par les travaux, avant la réception provisoire des
travaux, accès compris.
La remise en état consiste par défaut en l’enlèvement de toutes structures bâties, fabriquées
ou bien enfouies (par exemple, conduite ou fosse septique) et évacuation des matériels,
déchets ou gravats, puis à l’aplanissement des zones de sorte que le drainage des eaux de
ruissellement s'effectue sans érosion de sols ni stagnation des eaux. Il sera procédé ensuite à
une re-végétalisation des sites.
Si les installations sont situées sur un terrain privé, un accord écrit de restitution/remise en
état sera conclu avec le propriétaire et présenté à l’Ingénieur.
Les installations sises en terrain communautaires pourront, à la demande des communautés
pourront être totalement ou partiellement restituées aux populations locales. Celles-ci
pourront ainsi profiter le cas échéant du forage d'eau potable et éventuellement des bâtiments
qui ne seront pas démontés. Là encore, un accord écrit devra être conclu et soumis à
l’Ingénieur, décrivant les modalités de restitution.
D’une manière générale, quels que soient l’accord conclu et l’usage futur de la zone, les sites
remis en état ne devront plus représenter une source de danger ou de risque pour les
personnes ou les animaux domestiques ou sauvages. Les abords des fronts de taille ou fossés
seront signalés avec des panneaux permanents en béton. Les trous sont rebouchés, les
éléments coupants, blessants, ou instables seront éliminés ou rendus inoffensifs.
10.5 Nettoyage et remise en état du lit des cours d’eau temporaires (koris)
Qu’ils aient ou non été pourvus en ouvrages, les lits des koris traversés par le projet devront
être débarrassés de tous déchets, débris ou dépôts de matériaux. Ces refus seront d’abord
transportés vers les installations de l’Entrepreneur pour y être stockés et traités ou valorisés à
l’instar des autres refus de même nature. S’ils ont été modifiés de manière visible, en dehors

559
Section V – Enoncé des travaux et services

de l’ajustement à la forme du nouvel ouvrage mis en place, le lit et les berges seront
remodelés pour retrouver leurs profils transversal et longitudinal initiaux.
10.6 Reconstitution des sols et parcelles agricoles
En plus de se limiter aux zones dûment libérées par le PAR mis en œuvre par le Consultant
du Maître d’Ouvrage, l’Entrepreneur doit éviter le long de chaque tronçon dans la mesure du
possible tout empiètement sur les terres utilisées à des fins agricoles, compte tenu de
l’importance de ces terres comme moyen de subsistance pour les populations locales. Plus
particulièrement, les terrains cultivables utilisés pour les besoins de la construction devront
être remis en parfait état pour pouvoir être cultivés à nouveau dès la fin des travaux,
notamment : enlèvement de tous les matériaux et terres utilisés pour la construction,
ameublement et aération, labourage, et enrichissement chimique et organique des sols.
À la fin des travaux, les sols agricoles compactés par le passage des engins devront être
ameublis par scarification. Les haies et clôtures enlevées ou abîmées devront être remplacées
conformément aux vœux des propriétaires et/ou exploitants. Il est précisé à l’Entrepreneur
que les indemnisations requises pour perte temporaire de terre de culture et les mesures de
compensation et de soutien au revenu requises pour la perte permanente de terres exploitées
devront être basées sur les règles appliquées dans le CPRP et le Plan d’Action de
Réinstallation (PAR). L’Ingénieur en consultation avec le MCA-Niger devra établir le besoin
de la préparation d’un PAR ou d’un amendement au PAR existant. Toutes les activités
reliées de près ou de loin à la réinstallation physique ou économique devront être exécutées
par un(e) spécialiste en la matière dont le CV et les compétences auront été approuvées par
l’Ingénieur.
10.7 Réutilisation et gestion des matériaux non réutilisés
Les matériaux non réutilisés provenant de déblais, découverte, destruction d'ouvrage,
débroussaillement, etc., devront être rapidement évacués en dehors de l’emprise des
aménagements et des routes d’accès. Ils seront stockés sur des sites adéquats où ils pourront
être régalés et ne devront pas gêner l'écoulement des eaux. De préférence, les matériaux non
réutilisés seront disposés dans les portions excavées des zones d’emprunt (en début, en cours
ou après exploitation). Les piles de stockage de tels matériaux ne devront pas dépasser 2 m
au-dessus du terrain naturel afin de ne pas présenter de pentes trop vulnérables à l’érosion. À
la demande des populations riveraines, ces matériaux pourront être utilisés à des fins de
nivelage ou de comblement d’excavations. Les débris végétaux ne pourront être brûlés sur
place, mais devront le plus possible restitués aux populations riveraines.
Autrement, les matériaux non réutilisés sur le chantier devront être rapidement évacués par
l’Entrepreneur ou ses sous-traitants en dehors de l'emprise des travaux. Ils seront stockés sur
des sites adéquats où ils seront mis à disposition des populations, sans gêner l'écoulement des
eaux, les sites étant nivelés, une fois le chantier terminé.
Cas des matériaux issus de la démolition des ouvrages
Les éléments en béton, quelle que soit leur taille, provenant de la démolition des ouvrages,
non utilisables par l’Entrepreneur ou les populations riveraines, seront, dans toute la mesure
du possible, concassés et utilisés comme remblai général. En cas d’impossibilité, ils seront
acheminés et déposés sur les sites de dépôts des matériaux non réutilisés où ils devront être

560
Section V – Enoncé des travaux et services

enfouis sous une couche d’au moins 50 cm de matériaux fins afin de les rendre invisibles et
éviter tout danger pour les populations et les animaux.
Les éléments métalliques (buses, ferraillages et câbles inclus dans le béton) seront de
préférence recyclés par revente à des ferrailleurs locaux. En cas d’impossibilité, ils subiront
le même traitement que les éléments en béton.
Au site d’ouvrages existants à démolir, l’Entrepreneur devra respecter les emprises prévues
dans l’APD. Elle devra corriger immédiatement les empiètements hors-emprise et réhabiliter
les surfaces perturbées.

ARTICLE.11. Mesures spécifiques à la gestion des emprunts de matériaux


meubles, gisements et carrières, dépôts de matériaux

L’appellation « site d’emprunt, gisement carrières et de dépôts » désigne, soit un gisement


identifié non encore exploité qui va être exploité par l’Entrepreneur, soit une
nouvelle zone qui sera exploitée par l’Entrepreneur au sein d’un gisement déjà
exploité et/ou abandonné. L’ouverture et l’exploitation de ces sites sont
assujettis à la loi 2006-026 du 9 Août 2006 portant loi minière et à son décret
d’application. Celui-ci exige pour les grandes carrières à ouvrir une étude
d’impact sur l’environnement incluant un programme de protection de
l’environnement et un schéma de réhabilitation des sites, ainsi qu’un certificat
de conformité environnementale.
Pour les autres sites d’emprunts, l’Entrepreneur devra, sur la base de l’EIES et du certificat
de conformité environnementale déjà acquis par MCA-Niger obtenir toutes les
autorisations nécessaires. L’Entrepreneur se conformera ainsi aux
autorisations prévues par les textes et règlements en vigueur, en ne négligeant
pas de consulter au préalable les autorités administratives et coutumières
locales pour l’ouverture et l’utilisation d’emprunts et de carrières.
L’exploitation devra s’aligner en termes de mesures à prévoir sur les exigences du Plan de
Gestion Environnemental et Social et être accompagnée par un Plan de
protection spécifique au site incluant un Plan de fermeture et remise en état,
mis à jour, ainsi que par une déclinaison des mesures prévues par les autres
plans connexes dont le Plan de Gestion, Hygiène, Santé et Sécurité (PGHSS),
et éventuellement un Plan d’Action de Réinstallation (PAR). Les mesures
déclinées dans le cadre de ces plans préparés à l’issue de la procédure
d’évaluation environnementale et sociale seront en accord avec les grandes
lignes prévues dans l’EIES. Elles seront étudiées et approuvées par
l’Ingénieur chargé de la supervision des travaux. Elles seront soumises à une
approbation finale par MCA Niger-Niger.
L’Entrepreneur prendra à sa charge tous les frais y afférents, y compris les taxes
d’exploitation, les frais de dédommagements éventuels des propriétaires et des
mesures d’atténuation (dont la restauration de ces espaces avec la possibilité
de reboisement), ou de bonification (réhabilitation et transformation des
emprunts en point d’eau pour le bétail par exemple).

561
Section V – Enoncé des travaux et services

11.1 Ouverture et utilisation d’un site d’emprunt et d’une carrière


Des sites de prélèvement de roche, de sable et de latérite sont identifiés dans l’EIES autour
des zones de travaux et proposés dans le cadre du dossier des études.
L’Entrepreneur les examinera et pourra éventuellement proposer d’autres
sites, en dressant les avantages de ces sites, ainsi que les bilans préalables des
contraintes environnementales et sociales de chacun d’entre eux. Toutefois, ils
devront être approuvés par l’Ingénieur de suivi et le MCA-Niger sur la base
minimale des critères suivants :
● situation à plus de 200 m des habitations, et à plus de 30 m de la zone d’assiette des
travaux ;

● situation à plus de 200 m en dehors des forêts classées et toute autre zone protégée ou
d’intérêt pour la biodiversité, y compris les zones humides, et ;

● absence d’exploitation de pentes supérieures à 20%.

Après visite des sites proposés par l’Entrepreneur, l’Ingénieur de suivi confirmera dans un
délai d’une semaine, le bilan des contraintes environnementales et sociales de
chacun de ces site, accompagnées de recommandations qui seront à prendre en
compte dans le PAES et les soumettra au MCA-Niger pour approbation
préalable.
Suite à l’accord préalable du MCA-Niger, l’Entrepreneur fera réaliser et soumettre à
l’examen de l’Ingénieur de suivi et du MCA-Niger un proposé de plan
d’exploitation accompagné d’une notice d’impact environnemental et social,
dans un délai de 30 jours, pour lesquels une réponse sera fournie dans les 15
jours.
Suite à l’accord de principe de l’Ingénieur et du MCA-Niger, il proposera un plan de gestion
de chacun des sites envisagés, également dans les 15 jours, à soumettre à avis
et accord de l’Ingénieur et du MCA-Niger.

L’Entrepreneur supportera toutes les charges d'exploitation du lieu d'emprunts, et notamment


l'aménagement des pistes d'accès, le débroussaillement, l'enlèvement et la
mise en dépôt sécurisé des matériaux de découverte/terres végétales, ainsi que
les travaux d'aménagement prescrits concernant la protection de
l'environnement. Avant, pendant et après l’exploitation, l’Entrepreneur sera
responsable de la mise en œuvre des mesures environnementales spécifiques
décrites dans les paragraphes suivants, qui devront être mentionnées dans le
PPSS du site exploité.
Pendant l’exploitation, la végétation coupée sera stockée sans mélange avec le sol et sera
mise à disposition des populations locales. Les matériaux fins de découverte
seront mis en réserve en piles d’une hauteur inférieure à 2 m disposées sur des
zones, si possible déjà décapées.

562
Section V – Enoncé des travaux et services

Avant, pendant et après l’exploitation, l’Entrepreneur sera responsable de la mise en œuvre


des mesures environnementales spécifiques décrites dans les paragraphes
suivants, qui devront être présentées dans le PPSS de chaque site.
L’Entrepreneur devra présenter un plan de la zone d'emprunt montrant les aménagements
concernant le drainage et la protection de l'environnement. Il présentera un
programme d’exploitation du site en fonction du volume à extraire. En
fonction de la profondeur exploitable, il devra déterminer la surface nécessaire
à découvrir en tenant compte des aires nécessaires pour le dépôt des matériaux
de découverte non utilisables pour les travaux, ainsi que des voies d’accès et
des voies de circulation.
Le drainage des zones d’emprunt devra se faire de façon efficace. Toutes dispositions
devront être prises pour que l'eau de ruissellement puisse s'écouler
normalement en dehors de l'emprise de la zone d’emprunt sans causer de
dégâts aux propriétés riveraines.
Les aires de dépôts au sein des zones d’emprunts devront être choisies de manière à ne pas
gêner l’écoulement normal des eaux et devront être protégées contre l’érosion.
L’Entrepreneur devra obtenir pour les aires de dépôt l’agrément de
l’Ingénieur.
L’Entrepreneur veillera pendant l’exécution des travaux :
● Au décapage et la mise en dépôt de la terre végétale pour une réutilisation ;

● A la préservation des arbres lors du gerbage des matériaux ;

● Aux travaux de drainage nécessaires pour protéger les matériaux mis en dépôt et au
rétablissement si possible des écoulements antérieurs ;

● A la conservation possible des arbres/plantations délimitant le site d’emprunt ;

● A l’information des populations vivant possiblement autour de la zone d’emprunt ou


de carrière ;

● Au gardiennage du site 24/7, à sa signalisation et à sa clôture éventuelle ;

● A ce que toutes les installations connexes (stockage de carburant, atelier, stationne-


ment des engins, entretien, etc.) soient conformes aux dispositions prévues aux pré-
sentes clauses.

La procédure d’exploitation proposée est la suivante :


● L’Entrepreneur contacte le propriétaire du site pour requérir son accord de principe et
réaliser ses sondages géotechniques ;

563
Section V – Enoncé des travaux et services

● L’Entrepreneur s’entend avec le propriétaire sur le mode d’aménagement final du site


après exploitation. Si le propriétaire ne demande pas d’aménagement particulier,
l’Entrepreneur se conformera au plan de fermeture ;

● L’Entrepreneur marque le périmètre d’exploitation qui correspond à ses besoins et dé-


finit avec le propriétaire les indemnités à lui attribuer dans le cadre d’un PAR qu’il
sera tenu de développer. Le PAR sera nécessaire en ce qui concerne les bases vies,
les pistes d’accès, les zones d’emprunt etc. Pour toute compensation, l’Entrepreneur
se réfèrera aux documents du CPRP et du MCA-Niger pour la préparation d’un PAR.
Toutes les activités reliées de près ou de loin à de la réinstallation physique ou écono -
mique devront être exécutées par un(e) spécialiste en la matière dont le CV et les
compétences auront été approuvés par l’Ingénieur. Aucune éviction forcée ne sera to-
lérée. En aucun cas, l’Entreprise ne devra mettre un propriétaire ou un usager de la
terre devant un fait accompli ou un état de fait irréversible.

● L’Entrepreneur s’acquitte des taxes auprès du Ministère chargé des Mines et peut
commencer son exploitation non sans avoir disposé, à chaque voie d’accès et de ma-
nière visible un panneau portant les éléments suivants :
o Nom de l’emprunt et celui de la localité où il est situé ;
o Nom de l’exploitant ;
o Surface exploitée et volume de matériaux extrait (prévu) ;
o Date d’ouverture et de fermeture (prévue) ;
o Type de restauration/réhabilitation prévue ;
o Autorisation ministérielle (date et N°) ;
o Autorisation de la communauté/des propriétaires concernés (date) ;
o Rappel de l’interdiction de coupe de bois et de chasse sans autorisation de
l’exploitant et des Services des Eaux et Forêts.

11.2 Ouverture d’un site d’exploitation de roches sur le gisement de Ouna


L’exploitation de la carrière de Ouna se fera sous réserve de l’obtention des permis et
autorisations nécessaire auprès du Ministère chargé des Mines.
Le matériau de découverte sera extrait en prenant soin de stocker séparément la terre végétale
(couche brune de 30 cm d’épaisseur minimale) et la couche de matériau minéral meuble
(entre la terre végétale et la roche mère) :

564
Section V – Enoncé des travaux et services

● La terre végétale sera entreposée au sein du périmètre d’exploitation en piles de hau-


teurs intérieures à 2 m, sur une zone plane exempte ou quasiment exempte d’arbres, si
possible déjà décapée ou dégradée ;

● Le matériaux meuble minéral sera entreposé en piles de hauteurs intérieures à 6 m,


sur une zone plane exempte ou quasiment exempte d’arbres si possible déjà décapée
ou dégradée ;

● Les sites de stockage des deux matériaux seront éloignés d’un minimum de 200 m de
tout cours d’eau (Dallos) ou mares permanents ou semi permanents et de tous bas-
fonds ou plaines rizicoles ;

● Ces terres devront être le plus possible utilisées pour la réhabilitation de zones exca-
vées ou dégradées, la terre végétale étant systématiquement étalée en surface. Les
zones d’emprunts seront des sites privilégiés de réutilisation de ces terres, mais pour
des économies de transport, elles pourront être étalées sur les emprunts utilisés pour
la RN35 sous réserve d’un accord entre les deux entreprises.
Les sites d’entreposage et les méthodes de réutilisation des terres seront soumis à autorisation
de l’Ingénieur.
11.3 Réhabilitation des zones d’emprunts après fermeture
Il est rappelé que l’Entrepreneur doit fournir un plan cadre de fermeture dans le PAES pour
chaque site prévu en APD, et de tout autre site d’emprunt qu’il aura eu à
exploiter, tel que prévu par les grandes lignes identifiées dans le rapport EIES
du Projet. Une première mouture du plan de fermeture et remise en état de
chaque site sera élaborée à partir d’un Plan de Gestion de Site réalisé à
l'ouverture de chaque site et doit être transmis à l’ingénieur et au MCA-Niger
pour examen et validation dans les 30 jours après l’accord de principe pour
l’exploitation du site. Une version finale réalisée sur la base préalable d’un
état des lieux ad-hoc, sera soumise pour non-objection au moins 3 mois avant
le début de la démobilisation de chaque site concerné. L’Ingénieur assurera un
suivi concerté avec le MCA-Niger.
Ce plan de réhabilitation prévoira, en solution de base minimale, les actions suivantes :
● repli de tous les matériels et engins de l’Entrepreneur, ainsi que et l'enlèvement de
tous les déchets et leur mise en dépôt dans un endroit agréé;

● nivellement maximal du terrain, avec adoucissement des pentes et recoupage des


fronts de taille;

● comblement éventuel des principales excavations avec matériau de découverte ou


autre matériaux de comblement (débris issus de la destruction d’ouvrage);

565
Section V – Enoncé des travaux et services

● restitution en surface et étalement du matériau de découverte/terres végétales mis en


réserve;

● rétablissement au possible des écoulements naturels antérieurs ;

● suppression de l’aspect délabré du site en répartissant et dissimulant les gros blocs ro-
cheux ;

● aménagement de fossés de gardes afin d’éviter l’érosion des terres régalées ;

● aménagement de fossés de récupération des eaux de ruissellement et la conservation


de la rampe d’accès, si la zone d’emprunt est déclarée utilisable pour le bétail ou les
riverains, ou si elle peut servir d’ouvrage de protection contre l’érosion ;

● plantation d'espèces ligneuses, arbres ou arbustes à croissance rapide, adaptées au cli-


mat et aux sols, en accord avec les communautés riveraines. Cette prestation sera
sous-traitée à un opérateur qualifié.
À la fin de l’opération de la zone d’emprunt, les matériaux résiduels qui ne seront pas utilisés
dans le cadre du projet devront être soit retournées dans la zone d’emprunt,
soit rendues disponibles aux populations locales. À la demande des
communautés riveraines, une Partie De certains emprunts pourra être
seulement nivelée, aux frais de l’Entrepreneur, afin de servir de base à des
aménagements publics divers, à la charge cette fois des communautés, tels que
zones de marché, terrains de sport, … ou mare pastorale aisément accessible
aux troupeaux et sans danger pour les populations riveraines. Dans ce cas
spécifique, le choix des excavations à aménager se fera en concertation avec
les communautés locales d'éleveurs, et dans la mesure où la présence d'eau à
ces endroits ne constitue pas de nuisances (notamment prolifération de
vecteurs de maladie hydrique) envers les populations résidentes. La
construction des mares pastorales se fera de la manière suivante :
● Sélection d'une excavation de taille et de profondeur faible (au moins 1000 m² sur 20
cm) ;

● Adoucissement des pentes au pourtour de la mare (toutes les pentes devront être d’au
plus 3H/1V) ;

● Profilage de la partie inondable de la mare en pente uniforme pour ralentir l’assèche-


ment total ;

● Imperméabilisation du fond et des parois de la mare par compaction, avec apport


éventuel de matériaux fins (argile) afin de diminuer la porosité ;

566
Section V – Enoncé des travaux et services

● Plantation d'arbres (espèces non consommées par le bétail ou alors protégées par des
grillages) autour de la mare, afin de stopper l'érosion ultérieure, de constituer une
zone d'ombre et de fraîcheur pour les hommes et les animaux, et d'améliorer l'aspect
esthétique du site.
La réhabilitation des emprunts doit être mise en œuvre au fur et à mesure ou, au plus tard, dès
que l’exploitation est terminée. Il importe que les engins déjà sur place soient
affectés à ces Travaux de réhabilitation avant d’être transférés sur de
nouveaux sites. Ceci implique que les démarches de consultation auprès des
populations soient entreprises tôt dans le processus et que les plans de
réhabilitation soient complétés avant la fin de l’exploitation d’un emprunt
donné.
À la fin de l’exploitation, s’il s’avère que les passages répétés des camions de l’Entrepreneur
ou de ses sous-traitants ont visiblement dégradé les routes existantes en
certains endroits (par exemple, la jonction avec la piste d’accès à l’emprunt),
l’Entrepreneur réalisera à ses frais les travaux de rechargement et de
nivellement nécessaires à la remise en état de la route, de manière à lui
redonner au moins l’état qu’elle avait avant l’exploitation.
Il est rappelé que les coûts d’aménagement ci-dessus décrits, sont supposés inclus dans le
prix du m3 de matériaux figurant dans le bordereau des prix unitaires.
Il sera prévu que la remise en état soit documentée et validée par une évaluation finale,
réalisée avec les parties prenantes (Ingénieur de supervision, MCA-Niger,
représentant du BNEE pour la DDE/SU/DD, représentants de la commune et
des populations locales) et d’un audit ex-post 2 ans après la fermeture pour
vérification des reprises de végétation.
11.4 Aménagement de la carrière de Ouna après exploitation
À la fin de l’exploitation, les stériles issus d’exploitation seront étalés en une couche épaisse
de 2 m maximum dans un endroit non exploitable dans l’avenir. Les talus seront stabilisés
par des bloc rocheux de grandes tailles. La terre végétale sera ensuite étalée en surface de
manière homogène et le plateau ainsi constitué sera reboisé avec des arbres améliorateurs du
sol tels que les Acacia.

ARTICLE.12. Voies d’accès, de déviation et de contournements

12.1 Maintien des routes d’accès


L’Entrepreneur doit prendre toutes les précautions utiles pour assurer la sécurité des usagers
des routes d’accès, et doit assurer l’accès des riverains aux propriétés
attenantes au site à tout moment, pendant la durée du Contrat.

567
Section V – Enoncé des travaux et services

Le choix des tracés des pistes d’accès aux emprunts de matériaux et aux stations de
prélèvement d’eau pour les travaux doit se faire en évitant soigneusement les
zones de diversité biologique, les zones d’inondation, les cimetières, les sites
historiques, les sites culturels et cultuels (lieux de prière et autres rites, etc.).
L’Entrepreneur limitera le plus possible le nombre de pistes pour
l’approvisionnement des matériaux quand une même piste peut être utilisée à
plusieurs fins (pistes arborescentes plutôt que parallèles).
L’Entrepreneur évitera de détruire des bornes et ouvrages posés par les services
topographiques et autres services habilités.
L’Entrepreneur doit maintenir toutes les pistes réservées aux charrettes et les pistes à bétail,
afin de permettre aux membres de la communauté et aux troupeaux d’aller et
venir, tant au sein de leurs zones d’habitation qu’en dehors de celles-ci, ainsi
que d’avoir accès à leurs ressources locales. Là où des pistes réservées aux
charrettes et d’autres pistes, notamment les passages de bétail, doivent être
fermées au trafic pour cause de travaux, l’Entrepreneur doit prévoir des modes
d’accès de substitution afin de permettre la circulation des personnes, biens et
animaux entre les points accessibles en temps normal à toute population ainsi
perturbée.
12.2 Entretien des voies
L’Entrepreneur est entièrement responsable de l’entretien de toutes les voies qu’il construit.
Dans le cadre de cet entretien, il doit :
● libérer et maintenir en bon état de fonctionnement tous les ouvrages routiers, ponts,
caniveaux, drains et autres voies d’eau que ses engins et véhicules utilisent ;

● maintenir la surface de la déviation et des contournements en bon état en comblant ré-


gulièrement les nids de poule avec des matériaux approuvés, et exécuter tous travaux
de nivellement et de rechargement nécessaires aux pistes de desserte des sites du
chantier ;

● assurer l’entretien de tous les postes de sécurité, poteaux indicateurs, bornes de pro-
tection des piétons, clôtures, signaux, signalisation fixe et autres structures routières ;

● débarrasser la chaussée et les accotements de toutes pierres, bois de construction tom-


bés, branches, feuilles, gravats et autres débris et matériaux amenés ou retirés des
sites de chantier ;

● assurer l’entretien des voies.

568
Section V – Enoncé des travaux et services

12.3 Panneaux de signalisation des travaux et de sécurité routière

12.3.1 Panneaux de signalisations des travaux et de sécurité routière


Il incombe à l’Entrepreneur de fournir toutes les signalisations nécessaires pour les travaux.
Ceux-ci doivent comprendre, de façon non exhaustive :
● la signalisation routière classique ;

● les signaux d’avertissement/danger de jour comme de nuit (gyrophares par exemple);

● les signaux de contrôle ;

● les signaux de sécurité ;

● les signaux d’orientation ;

● les signaux d’information sur le chantier et son déroulement ;

● etc.

Le libellé sur toute la signalisation doit être en français. La taille, la couleur et les inscriptions
sur tous les panneaux, ainsi que l’emplacement de ceux-ci, seront soumis à
l’approbation de l’Ingénieur. Si l’Ingénieur estime que le système de
signalisation mis en place par l’Entrepreneur est insuffisant pour assurer la
sécurité ou n’est pas satisfaisant sous d’autres rapports, l’Entrepreneur doit
compléter, amender ou changer le système, à la satisfaction de l’Ingénieur.
L’Entrepreneur doit assurer l’entretien de toute la signalisation mise en place par lui-même.
Les travaux sur l’axe principal et les ouvrages devront être clairement signalisés de manière
visible de jour comme de nuit au niveau des localités. Les excavations ou obstacles seront
entourés de périmètres de sécurité délimités par des panneaux et des rubans de haute
visibilité. Cette signalisation sera particulièrement appliquée les jours de marché.
La vitesse des véhicules de l’Entrepreneur est limitée à 80 km/h en dehors des
agglomérations et 30 km/h dans les agglomérations (Dosso et autres localités rurales). Pour
les camions transportant les matériaux, les limites sont portées respectivement à 70 et 30
km/h.
12.4 Plan de circulation dans la ville de Dosso
Avant la mise en travaux de la portion urbaine de la RN7 (PK0,0 à PK 2,5) qui sera ensuite
fermée à la circulation, l’Entrepreneur élaborera un plan de circulation qui sera soumis à
l’approbation de l’Ingénieur avec recueil de l’avis de la Municipalité. Ce plan de circulation
devra assurer un trafic sécurisé des véhicules et surtout des gros porteurs sans provoquer de
congestion accrue du trafic automobile au sein de la ville. Le plan présentera également
l’ensemble de la signalisation mise en place pour guider les véhicules et organiser les
déplacements.

569
Section V – Enoncé des travaux et services

12.5 Traitement des déviations et contournement après remise en circulation de l’axe


routier réhabilité
Le traitement des déviations (et contournements) sera discuté pour chaque tronçon avec la
communauté concernée et les (anciens) propriétaires. En principe, les parties parallèles à la
route seront laissés dans l’état, car ils pourront servir de parcours pour le bétail et
ultérieurement pour des déviations en cas d’accidents.
Les contournements des villages seront :
● Soit laissés dans l’état après un nivellement rapide si besoin pour conserver leur voca-
tion de voie périphérique ou servir de terrain pour divers occupations (marchés, ter-
rain de sports, construction) ;

● Soit décapés de leur latérite et ameublis pour plantation d’arbres ou cultures. La laté-
rite récupérée pourra être laissée aux communautés pour la fabrication de ciment ou
tout autre usage.
Chacun des traitements pourra être effectué sur une partie seulement du contournement. Le
coût du traitement fera l’objet d’un avenant entre l’Entrepreneur et le MCA-Niger.

ARTICLE.13. Gestion du personnel

13.1 Mode de recrutement


L’Entrepreneur est tenu d’engager (en dehors de son personnel cadre technique) le plus
possible la main d'œuvre dans la zone où les travaux sont réalisés. En
particulier, il devra essayer de recruter un maximum de femmes de la localité
pour effectuer les tâches de nettoyage et de restauration dans la base-chantier
et la base-vie. A défaut de trouver le personnel qualifié sur place, il sera
autorisé à engager la main d'œuvre à l’extérieur de la communauté locale.
Tout le processus du recrutement doit se faire en collaboration avec les
autorités compétentes notamment les inspections de travail et les mairies des
zones concernées par les travaux.
13.2 Règlement interne des employés
Un règlement interne de l’installation du chantier doit mentionner spécifiquement et au
minimum les règles de sécurité, interdire la consommation d’alcool pendant
les heures de travail, prohiber la chasse, la consommation de viande de
brousse, la coupe illicite de bois, l’utilisation de bois de chauffe, sensibiliser le
personnel à la protection de l'environnement, au danger des IST et du VIH-
SIDA, au respect des us et coutumes des populations et des relations
humaines, prohiber le harcèlement sexuel sur tous les sites du chantier.
Des séances d’information et de sensibilisation sont à tenir régulièrement et le règlement est
à afficher de manière visible sur les diverses installations. Les protocoles
prévus dans ce sens seront exposés dans le Plan d’Action Environnementale et
Sociale (PAES) du Chantier.

570
Section V – Enoncé des travaux et services

En sus des sanctions prévues par la règlementation, l’Entrepreneur prendra les dispositions
nécessaires au niveau de son règlement intérieur concernant des sanctions
professionnelles spécifiques, pouvant prévoir des radiations en fonction de la
gravité des infractions et des cas de récidive. Le non-respect de certaines
clauses du règlement interne (comme le braconnage ou les actes de rejets de
déchets dans le milieu naturel, le harcèlement sexuel) devront être une cause
de licenciement immédiat.
L’Entrepreneur devra respecter et appliquer rigoureusement la législation nigérienne en
matière de sécurité du travail, en particulier l’Ordonnance N°96-039 du 29
juin 1996 portant Code du travail et l’Ordonnance N°93-13 du 2 mars 1993,
instituant un code d'hygiène publique.
Les équipements de protection individuelle (EPI : casques, gants, chaussures de sécurité,
gilets de haute visibilité, masque anti poussière, etc.) seront distribués
adéquatement aux postes occupés par les employés. De même, les engins et
poids lourds seront impérativement équipés d’avertisseurs de recul.
Des affiches rappelant l'obligation de port d'équipement de protection individuelle seront
mises en place aux endroits adéquats du chantier afin qu'ils puissent être vus
par l'ensemble des employés.
Sauf autorisation exceptionnelle, le transport dans les véhicules de chantier de l’Entrepreneur
et de ses sous-traitants de personnes étrangères au chantier sera interdit.
13.3 Activités de sensibilisation du personnel
Plusieurs activités de sensibilisation du personnel de l’Entrepreneur et de ses sous-traitants
devront être réalisées à la charge de l’Entrepreneur dès leur installation et
avant le démarrage de toute activité.

13.3.1Sensibilisation du personnel à la protection de l'environnement


Le personnel de l’Entrepreneur et de ses sous-traitants devra être sensibilisé par voie
d'affichage et de réunions de sensibilisation à la protection de
l'environnement.
Au cours de ces réunions seront rappelées les précautions simples permettant d'éviter de
nuire à l'environnement et aux populations riveraines, en évitant notamment
tout rejet direct de substances et déchets polluants dans la nature ou tout
comportement dangereux dans la conduite des véhicules et engins de chantier.

13.3.2 Sensibilisation du personnel à la prévention contre les IST et le VIH-SIDA et


autres maladies
Le personnel de l’Entrepreneur et de ses sous-traitants devra être sensibilisé aux risques de
transmission des IST/VIH/SIDA et autres maladies par voie d'affichage ou
autres (projection de film, réunions d'information, accessoires publicitaires,
etc.). Ce programme sera mis en œuvre en bonne complémentarité et
coordination avec les actions locales de lutte contre ces infections supervisées
par la Délégation Départementale de la Santé de Dosso.

571
Section V – Enoncé des travaux et services

L’accent sera mis sur le dépistage volontaire des employés. L'Entrepreneur devra mettre en
place un système de distribution de préservatifs à prix réduits au niveau des
bases vie et installations fixes.
Les opérateurs à mobiliser seront de préférence des ONGs intervenant dans le domaine de la
santé publique, du développement communautaire et si possible
expérimentées dans l'approche IEC (information – éducation –
communication) en matière de prévention des risques des IST et du VIH-
SIDA.

ARTICLE.14. Suivi de la mise en œuvre du PAES

14.1 Activités de surveillance environnementale


Il sera demandé à l’Entrepreneur, et plus particulièrement à son représentant pour la
supervision environnementale, le RE (responsable environnement), d'assurer
formellement la surveillance environnementale du projet, sur la base d’un
programme de suivi et de surveillance préalablement établi comprenant les
activités suivantes :
● visites d’inspection quotidienne des chantiers ;

● tenue régulière de réunions de chantier consacrées à sa conformité environnementale ;

● élaboration et revue annuelle du Plan d’Action Environnemental et Social ;

● évaluation ex ante et approbation des opérateurs sous-traitants de l’Entrepreneur pour


les mesures environnementales et sociales et évaluation semestrielle des prestations
fournies ;

● documenter les fiches de suivi de base-vie et base-chantier, de chantiers et travaux, de


carrière et de site d’emprunt, … ;

● rédaction du chapitre environnemental et social, couvrant également les aspects hy-


giène et santé/sécurité dans les rapports périodiques de chantier ;

● suivi de l’ensemble des indicateurs détaillés dans le programme de surveillance et de


suivi (cf. PGES du dossier de l’EIES du projet) et ceux requis par l’ingénieur et le
MCA-Niger ;

● tenue des actions de sensibilisation sociale (genre et inclusion sociale, Traite des Per-
sonnes) ;

● tenue des actions de formation, de sensibilisation, de communication et d’approche


participatives… ;

572
Section V – Enoncé des travaux et services

● audit environnemental de fin de chantier et réception environnementale (finale) des


travaux.

14.2 Rapports de surveillance environnementale


L’Entrepreneur doit élaborer et soumettre à l’Ingénieur, pour approbation, des rapports
d’activité sur le respect des dispositions relatives à la mise en œuvre des
activités d’atténuation des impacts. Ces rapports devraient contenir des
informations sur les points ci-après :
● les mesures environnementales, sociales et sécuritaires, notamment les autorisations
sollicitées auprès des autorités locales et nationales ;

● les problèmes liés aux aspects environnementaux, sociaux, sanitaires et sécuritaires


(les incidents, notamment les retards, les conséquences en termes de coûts, etc... qui
en découlent) ;

● le non-respect des conditions contractuelles par l’Entrepreneur ;

● les changements liés aux hypothèses, conditions, mesures, plans et aux activités
réelles au titre des aspects environnementaux, sanitaires et sécuritaires ;

● les observations faites, les préoccupations exprimées et/ou les décisions prises
concernant la gestion de l’environnement, de la santé et de la sécurité au cours des
réunions sur le chantier ;

● les découvertes archéologiques éventuelles ;

● le suivi de l’état et de l’efficacité des mesures de protection et/ou des mesures correc-
tives identifiées dans les Formulaires de déclaration d’incident ou par tout autre
moyen ;

● le suivi, notamment des mesures de protection, l’état des mesures et leur efficacité,
concernant le non-respect des conditions contractuelles ;

● le bilan des plaintes reçues, traitées et non-traitées avec les dates de règlement pré-
vues et les résultats obtenus ;

● l’état de mise en œuvre des mesures en rapport avec celles initialement prévues et la
présentation des nouvelles mesures prises en fonction des nécessités sur le terrain.

573
Section V – Enoncé des travaux et services

L’Entrepreneur doit aussi rapidement que possible signaler verbalement ou par téléphone,
puis rendre compte par écrit à l’Ingénieur de suivi et au MCA-Niger, dans un
délai de 12 heures et selon le formulaire de notification déclaration d’accident
formulé conformément aux requêtes du volume 3 du dossier de l’EIES
(PGHSS – Chapitre 3.11 Procédure de gestion des accidents et des incidents
au travail) et en s’inspirant de l’exemple fourni à l’annexe A de ces présentes
clauses, de tous accidents ou incidents entraînant la mort, de graves blessures
causées à des membres du personnel ou aux autres travailleurs et riverains,
des découvertes archéologiques fortuites, des dégâts aux biens publics ou
privés, ou le déversement de matériaux ou liquides dangereux.
En outre, l’Entrepreneur doit soumettre des récapitulatifs mensuels sur tous les accidents
dont sont victimes les membres du personnel, autres travailleurs et riverains,
qui se traduisent par une perte de temps, selon la formule exigée par
l’Ingénieur.
Il doit rendre compte des mesures prises pour corriger ou compenser les effets des incidents
et accidents.
Les indicateurs de surveillance à utiliser renseigneront sur la mise en œuvre des mesures
préconisées par le PGES. Ces indicateurs sont détaillés dans le programme de
surveillance cf. PGES du dossier de l’EIES du projet.
L’Entrepreneur se conformera aux outils de surveillance environnementale et sociale requis
par l’Ingénieur de suivi et fournira pour accord les modèles à envisager afin
de renseigner les données nécessaires pour réaliser le reportage attendu. Ils
comprennent entre autres :
● La Fiche d’Identification Environnementale et Sociale (FIES) des impacts et mesures
attendues ;

● La fiche d’indicateurs ;

● Le tableau de bord de suivi environnemental et social ;

● Les différents registres de suivi ;

● La fiche de non-conformité environnementale ;

● La fiche d’action préventive à entreprendre ;

● Le compte-rendu des réunions ;

● Les correspondances ;

● Les rapports d’activités.

Il figurera parmi les modèles-type des registres et rapports attendus à fournir :

574
Section V – Enoncé des travaux et services

● Modèle de rapport mensuel concernant les questions environnementales, sociales,


santé & sécurité et genre ;

● Registre des sessions de formation et de sensibilisation (date, opérateurs, contenus) ;

● Registre des carburants (approvisionnement, consommation) ;

● Registre des déchets (production par catégories de déchets, transport, traitement, des-
tination finale, justification des écarts) ;

● Registre des produits dangereux (approvisionnement, consommation, volume, sto-


ckage, évacuation et traitement des sous-produits) ;

● Registre et statistiques courantes mensuelles et cumulées des accidents du travail


(date, lieux, causes, parties impliquées, gravité, mesures correctives proposées, statis-
tiques) incluant sans s’y limiter:
o Nombre de mortalités (interne et externe à l'entreprise)
o Nombre d’heures travaillées
o Nombre d’accident du travail avec arrêt
o Nombre de jours perdus en raison d'accidents avec arrêt
o Nombre de cas de restrictions de travail
o Nombre de cas de traitements médicaux majeurs
o Nombre de cas d’interventions médicales mineures
o Nombre de cas de dommages à la propriété
o Nombre de cas de quasi-accidents et d'incidents à fort potentiel d'accident
o Taux de fréquence des accidents du travail : nombre de cas d'accidents du travail
ayant occasionné un arrêt de travail par 100 000 heures travaillées divisé par les
heures travaillées
o Fournir le taux de gravité des accidents du travail : nombre de jours de travail
perdus en raison d'une blessure subie sur les lieux de travail par 100 000 heures
travaillées divisé par les heures travaillées

● Registre et statistiques courantes et cumulées des incidents environnementaux (date,


lieux, causes, parties impliquées, conséquences, mesures proposées) ;

● Registre des plaintes et doléances.

14.3 Réunions de suivi du PAES


Des réunions (au minimum mensuelle) avec l’Entrepreneur concernant la mise en œuvre
seront tenues régulièrement en présence des spécialistes de l’Ingénieur et de
l’Entrepreneur.

575
Section V – Enoncé des travaux et services

Les décisions prises durant ces réunions seront rédigées par écrit et envoyées aux concernés.
Si nécessaire, l’Ingénieur peut solliciter à n’importe quel moment une réunion
avec l’Entrepreneur.
Les ordres du jour et les documents connexes seront conservés par l’Ingénieur.

14.3.1 Réunion de pré-démarrage des travaux


En collaboration avec l’Ingénieur, l’Entrepreneur devra organiser une réunion d’équipe
préliminaire au démarrage des travaux pour débattre des questions et
obligations et procédures environnementales les plus importantes.

14.3.2Réunions sur la Santé, Sécurité et l’Environnement (avec les employés)


L’Entrepreneur organisera avec son personnel des réunions relatives à la santé et à la sécurité
dans le but de suivre régulièrement les problèmes liés à la sécurité au travail.
Ces réunions auront lieu une fois par semaine en présence de l’Ingénieur,
éventuellement au niveau des réunions hebdomadaires de chantier.

14.3.3Réunions d’examen de la conformité environnementale


L’Entrepreneur participera à des réunions d’examen environnemental qui seront convoquée
par l’Ingénieur pour débattre de la conformité environnementale des activités
du projet. Ces réunions seront aussi l’occasion d’échanger les points de vue et
de résoudre les éventuels problèmes environnementaux en suspens et/ou de
régler les questions concernant des actions correctives. Ces réunions auront
lieu une fois toutes les deux semaines en présence de l’Ingénieur,
éventuellement au niveau de la réunion hebdomadaire de chantier
correspondante.
14.4 Tenue de registres
L’Entrepreneur tiendra à jour ses divers registres, afin de faciliter le contrôle et la
surveillance environnementale de sa gestion des engins, des carburants et
lubrifiants, des déchets, des produits dangereux, des accidents / incidents et
des plaintes (registre de doléances).
Toutes les activités effectuées dans ces domaines seront consignées quotidiennement dans
ces registres.
14.5 Amélioration des procédures
Sur la base des constats faits lors du suivi de l’application du PAES, l’Entrepreneur fera toute
suggestion de nature à améliorer les procédures pour une mise en œuvre efficiente du PAES.
Ces suggestions seront examinées et approuvées par l’Ingénieur sur la base de documents
écrits garantissant la traçabilité.

ARTICLE.15. Prescription concernant la définition des prix

La définition des Prix doit stipuler que les prix unitaires comprennent les frais relatifs au
respect de l’environnement naturel et humain, et en particulier les frais inhérents.

576
Section V – Enoncé des travaux et services

● À la restauration du milieu naturel et agricole endommagés pour les besoins du chan-


tier ;
● À la restauration physique des zones d’emprunt et partie exploitée de la carrière ;

● À la protection et aux déplacements de réseaux ;

● À la réparation des préjudices causés par l’Entrepreneur aux routes et pistes hors pro-
jets ; À la gestion des sous-traitants pour les activités ne relevant pas de la compé -
tence de l'Entrepreneur (végétalisation, plantations et sensibilisation des populations
riveraines).

577
Plans

ETUDES D’AVANT-PROJET DETAILLE (APD) ET D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (EIES)


POUR LES TRAVAUX DE REHABILITATION, DE GESTION ET D’ENTRETIEN PAR NIVEAUX DE SERVICE
(GENIS) DE LA RN7 AVEC OPTION POUR LA SUPERVISION DES TRAVAUX DE REHABILITATION ET
D’ENTRETIEN GENIS
DÉSIGNATION ÉCHELLES FORMATS
I. PLANS GÉNÉRAUX
I.1. Plan de situation 1/2 000 000 A3
I.2. Plan synoptique 1/100 000 297 x 880
II. PROFILS EN TRAVERS TYPE
II.1. Profil en travers type en zone Urbain : U (grande agglomération) 1/100 A3
II.2. Profil en travers type en zone Urbain : MA (Moyennes agglomération) 1/50 A3
II.3. Profil en travers type en rase campagne : RC (section courante) 1/75 A3
II.4. Profil en travers type en rase campagne : RC devers 1/75 A3
III. PLANS TYPE DIVERS
III.1. Plans type de Bordures, de pavés et détails poses 1/5 ; 1/10 ; 1/20 A3
III.2. Aire de stationnement
III.2.1. Profil en travers type en zone Urbain(U) 1/75 ; 1/200 A3
III.2.2. Profil en travers type en Moyennes agglomération (MA) 1/75 ; 1/50 A3
III.2.3. Profil en travers type en rase campagne : RC (section courante) 1/75 ; 1/50 A3
III.3. Plan type des amorces 1/50 A3
IV. ASSAINISSEMENT
1/75 000 A3
IV.2. Plans types de caniveaux : Coffrage et ferraillage 1/15 ;1/20;1/25 A3
IV.3. Plan type de dalots urbains : Coffrage et ferraillage 1/20 ; 1/25 A3
IV.4. Plan type de dalots rase campagne en béton armé
IV.4.1. Plan de coffrage et de ferraillage de dalots simple 1/25 ; 1/50 ; 1/100 A3
Section V – Enoncé des travaux et services

ETUDES D’AVANT-PROJET DETAILLE (APD) ET D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (EIES)


POUR LES TRAVAUX DE REHABILITATION, DE GESTION ET D’ENTRETIEN PAR NIVEAUX DE SERVICE
(GENIS) DE LA RN7 AVEC OPTION POUR LA SUPERVISION DES TRAVAUX DE REHABILITATION ET
D’ENTRETIEN GENIS
DÉSIGNATION ÉCHELLES FORMATS
IV.4.2. Plan de coffrage et de ferraillage de dalots double 1/25 ; 1/50 ; 1/75 ; A3
1/100
IV.4.3. Plan de coffrage et de ferraillage de dalots triples 1/25 ; 1/75 ; 1/100 A3
IV.4.4. Plans de coffrage et de ferraillage de dalots quadruplés 1/25 ; 1/100 A3
IV.4.5. Plans de coffrage et de ferraillage de dalots quintruplés 1/25 ; 1/100 A3
IV.5. Plan type de fossé maçonné et de fossé en terre 1/25 ; 1/50 A3
IV.6. Plan type de descente d'eau et de protection de talus 1/25 ; 1/50 A3
IV.7. Plan type de changement de section des caniveaux 1/25 ; 1/50 A3
IV.8. Plan types des exutoires de caniveaux et dalots
IV.8.1 Exutoires des caniveaux 1/30 ; 1/50 A3
IV.8.2 Exutoires des dalots 1/75 ; 1/100 A3
V. TRACÉS EN PLAN ET PROFILS EN LONG
V.1. Ville de DOSSO (PK0+000 au PK 4+500) 1/1000 ; 1/100 A3
V.2. Rase campagne et moyenne agglomération (PK4+500 au PK 82+794) 1/2000 ; 1/200 A3
V.3. Caniveaux et dalots urbains 1/1000 ; 1/100 A3
V.4. Fossés maçonnés 1/2000 ; 1/200 A3
VI. SIGNALISATION, SÉCURITÉ ET ÉQUIPEMENTS ROUTIERS
VI.1. Plan type de signalisation verticale 1/5 ; 1/10 ; 1/15 A3
VI.2. Plan type de signalisation horizontale 1/50 ; 1/150 A3
VI.3. Plan type de ralentisseurs 1/25 ; 1/50 A3
VI.4. Plan type des équipements de sécurité 1/20 ; 1/25 A3
VII. AMÉNAGEMENT DES CARREFOURS 1/300 A3

579
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

TROISIÈME PARTIE

CLAUSES ADMINISTRATIVES
GÉNÉRALES DU CONTRAT ET
FORMULAIRES CONTRACTUELS
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

Section VI – Cahiers des Clauses Administra-


tives Générales

Table des Matières

A. CONTRAT ET INTERPRÉTATION....................................................................................565
1. Définitions..............................................................................................................................565
2. Interprétation.........................................................................................................................573
3. Documents formant le Contrat...............................................................................................573
4. Conservation et fourniture de documents..............................................................................573
5. Plans ou instructions différés............................................................................................574
6. Langue et Droit applicable................................................................................................575
7. Notices...............................................................................................................................575
8. Règlement des différends...................................................................................................576
B. ATTRIBUTION DES RESPONSABILITÉS.........................................................................580
9. Étendue des Travaux et Services.......................................................................................580
10. . Responsabilité de Conception.........................................................................................580
11. Droit d’auteur....................................................................................................................583
12. Date de Démarrage et Date d’achèvement.......................................................................583
13. Responsabilités de l’Entrepreneur....................................................................................583
14. Sous-traitance....................................................................................................................586
15. Cession du Contrat............................................................................................................586
16. Responsabilités du Maître d’ouvrage................................................................................588
17. Confidentialité...................................................................................................................588
C. EXÉCUTION DES TRAVAUX ET SERVICES...................................................................590
18.Représentants........................................................................................................................590
19.Programme............................................................................................................................592
20. Exécution des Travaux......................................................................................................593
21. Personnel...........................................................................................................................595
22. Essais et inspection............................................................................................................597
23. Travaux de Réhabilitation.................................................................................................599
24. Travaux d’amélioration.....................................................................................................599
25. Services d’Entretien...........................................................................................................599
26. Normes de performance....................................................................................................603
27. Procédures de Sécurité......................................................................................................603
28. Protection de l’Environnement..........................................................................................604
29. Sensibilisation au VIH.......................................................................................................606
30. . Personnel et Main-d’oeuvre...........................................................................................606
31. Genres................................................................................................................................607
32. Interdiction du travail forcé ou obligatoire.......................................................................608
33. Interdiction du travail des enfants.....................................................................................608

581
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

34. Interdiction du harcèlement sexuel.................................................................................6096


35. . Clause de non-discrimination et égalité des chances......................................................609
36. . Mécanisme de règlement des griefs pour le personnel de l'Entrepreneur et des sous-
traitants......................................................................................................................................609
37. Ordre de Service pour des Travaux d’amélioration et des Travaux d’urgence................610
38. Procédures de réception....................................................................................................610
39. Travaux d’urgence.............................................................................................................611
40. Qualité des matériaux utilisés par l’Entrepreneur............................................................612
41. Signalisation, délimitation des Chantiers et déviations....................................................612
D. RÉPARTITION DES RISQUES.................................................................................................613
42. Risques à la charge du Maître d’ouvrage.........................................................................613
43. Risques à la charge de l’Entrepreneur..............................................................................613
44. Perte ou dommages matériels ; Accident ou blessure aux travailleurs; Indemnités.......614
45. Assurance..........................................................................................................................615
46. Circonstances imprévisibles.............................................................................................617
47. Modification des législations et réglementations..............................................................618
48. Force Majeure...................................................................................................................618
E. GARANTIES ET RESPONSABILITÉS................................................................................619
49. Délai d’achèvement Garanties et Responsabilités............................................................619
50. Garantie de bonne exécution et Responsabilités...............................................................620
51. Garantie des défectuosités.................................................................................................621
52. Limite de Responsabilité....................................................................................................623
53. Responsabilité pour les dommages résultant d'accidents de la circulation et
d'interruptions de la circulation.................................................................................................623
F. PAIEMENT...................................................................................................................................624
54. Montant contractuel...................................................................Erreur ! Signet non défini.
55. Avance de démarrage........................................................................................................624
56. Bordereaux des prix et Devis quantitatifs estimatifs.........................................................625
57. Mesurage...........................................................................................................................625
58. Révision des Prix...............................................................................................................627
59. Décompte et Paiement mensuels.......................................................................................628
60. Paiements..........................................................................................................................628
61. . Retenue et Déductions.....................................................................................................629
62. Impôts et Taxes..................................................................................................................629
63. Garanties...........................................................................................................................631
64. Certificat d’achèvement des Travaux...............................................................................633
65. Décompte final...................................................................................................................633
66. Décharge...........................................................................................................................633
67. Plan de récolement et Manuels d’exploitation et d’Entretien...........................................633
G. SUSPENSION ET RÉSILIATION.............................................................................................634
68. . Suspension.......................................................................................................................634
69. Résiliation..........................................................................................................................635
H. SOMMES PROVISIONNELLES...............................................................................................641
70. Sommes provisionnelles.....................................................................................................641
71. Utilisation de Sommes provisionnelles pour les Travaux d’urgence................................641
72. Utilisation de la Somme provisionnelle pour des Imprévus..............................................642

582
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

I. MODIFICATION D’ÉLÉMENTS DU CONTRAT..............................................................642


73. Modification des affectations de l’Entrepreneur...............................................................642
74. Prolongation du Délai d’achèvement prévu....................................................................646
75. Exonération de l’obligation de l’exécution.......................................................................647
76. Dispositions obligatoires de MCC; Dispositions à transférer..........................................647
77. Fraude et Corruption........................................................................................................647
78. Lutte contre la Traite des personnes................................................................................649

583
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

A. Contrat et Interprétation

Les termes en majuscules utilisés dans le présent Contrat et qui n’ont pas été autrement
définis, ont le sens qui leur est attribué dans le Compact ou autre document connexe. A
moins que le contexte ne l’exige autrement, chaque fois qu’ils sont utilisés dans le présent
Contrat, les termes suivants ont le sens qui leur est attribué ci-dessous :

1. Définitions (i) « Programme des activités » désigne le Programme des activités


dûment tarifé et complété, formant partie intégrante de
l’Offre.
(ii) « Avance de démarrage » a la signification décrite à la Clause 55
des CCAG.
(iii) « Accord » fait référence à la partie du Contrat qui est signée
par les représentants autorisés du Maître d’ouvrage et de
l’Entrepreneur.
(iv) « Droit applicable » a la signification décrite à la Clause 6 des
CCAG.
(v) « Autorité chargée de la nomination » fait référence à la per-
sonne ou à l’entité identifiée à la sous-Clause 8.1.2 des
CCAG ainsi qu’à tout successeur de l’Autorité chargée de la
nomination conformément aux conditions du présent
Contrat.
(vi) « Arbitre » désigne la personne nommée conjointement par le
Maître d’ouvrage et par l’Entrepreneur pour résoudre tous li-
tiges devant le tribunal arbitral, comme stipulé à la sous-
Clause 8.2 des CCAG.
(vii) « Devis quantitatif » désigne le Devis quantitatif tarifé et com-
plété faisant partie de l’Offre.
(viii) « Certificat d’achèvement des Travaux » désigne le certificat
délivré par l’Ingénieur à l’achèvement des Travaux de réha-
bilitation, des Travaux d’amélioration et des Travaux d’ur-
gence, ou des parties de ceux-ci, conformément aux disposi-
tions de la Clause 64 des CCAG.
(ix) « Modifications » désigne tout changement conformément à la
sous-Clause 73.1.1 des CCAG.
(x) « Proposition de modification » a la signification décrite à la
sous-Clause 73.2.1.
(xi) « Coercition » signifie porter atteinte ou nuire, ou menacer de
porter atteinte ou de nuire, directement ou indirectement, à
une partie ou à la propriété d’une partie, afin d’influencer
leur participation au processus de passation des marchés, ou
l’exécution d’un contrat.

584
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

(xii) « Collusion » désigne un désigne un accord tacite ou explicite


entre au moins deux parties au su ou à l’insu du Maître d’ou-
vrage, visant à fixer des prix à des niveaux artificiels, non
concurrentiels ou à priver le Maître d’ouvrage des avantages
d’une concurrence libre et ouverte.
(xiii) « Compact » a la signification donnée à ce terme dans le pré-
ambule du Contrat.
(xiv) « Date d’achèvement » désigne la date d’achèvement des Tra-
vaux et Services.
(xv) « Contrat » désigne l’accord passé entre le Maître d’ouvrage et
l’Entrepreneur pour exécuter et achever les Travaux et assu-
rer l’Entretien des Services, et il est constitué des documents
énumérés à la sous-Clause 3.1 des CCAG, qui peuvent être
amendés, modifiés ou complétés à tout moment conformé-
ment aux conditions qui y figurent et à celles des présentes.
(xvi) « Prix contractuel » désigne le montant fixé dans la Lettre
d’acceptation et par la suite, tel qu’il a été révisé conformé-
ment aux dispositions du présent Contrat.
(xvii) « Entrepreneur » désigne la personne ou l’entreprise dont
l’Offre a été acceptée par le Maître d’ouvrage pour exécuter
les Travaux et Services,
(xviii) « Offre de l’Entrepreneur » désigne l’ensemble des docu-
ments de l’Offre soumis par l’Entrepreneur au Maître d’ou-
vrage.
(xix) « Documents de l'Entrepreneur » désigne les calculs, les pro-
grammes informatiques et autres logiciels, les manuels de
plans, les modèles et les autres documents de nature tech-
nique (le cas échéant) fournis par l'Entrepreneur en vertu du
contrat.
(xx) « Plan de gestion environnementale et sociale de l'Entrepre-
neur » ou « PGES » désigne le plan que l’Entrepreneur doit
élaborer, fournir et mettre en œuvre conformément aux dis-
positions de la Clause 28 des CCAG.
(xxi)« Personnel de l’Entrepreneur » désigne le personnel profes-
sionnel clé et personnel supplémentaire fournis par le sou-
missionnaire, ou sous-traitants, qui sont affectés à l’exécu-
tion des Travaux et Services ou toute partie de ceux-ci,
comme indiqué dans le formulaire complété avec le titre
«Formulaire TECH 6» inclus dans la section IV, Formulaires
de Soumission des Offres, qui font partie de l'offre du sou-
missionnaire (ou de tout remplacement de celle-ci proposé
par l’Entrepreneur et approuvé par le Maitre d’ouvrage

585
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

conformément aux termes du Contrat).


(xxii)« Corruption » désigne la proposition, le don, la réception ou la
sollicitation, directement ou indirectement, de toute chose de
valeur pour influencer indûment les actions d’un agent pu-
blic, le personnel du Maître d’ouvrage, le personnel de MCC,
les consultants et les employés d’autres entités participant ou
examinant des décisions ayant trait au processus de sélection,
à l’exécution du contrat, ou au versement de tout paiement à
un tiers dans le cadre d’un contrat ou en vue de l’exécution
d’un contrat.
(xxiii) « Coût » désigne toutes les dépenses raisonnablement enga-
gées (ou à engager) par l’Entrepreneur, que ce soit sur ou
hors du site, y compris les frais généraux et charges simi-
laires, mais ne comprennent pas les bénéfices.
(xxiv) « Jour » désigne un jour du calendrier civil.
(xxv) « Déclaration d’acceptation » signifie le formulaire de déclara-
tion signé par chaque partie afin d'établir le Bureau de
Conciliation.
(xxvi) « Défauts/vices » fait référence à toute partie des Travaux et
Services qui n’est pas exécutée conformément au présent
Contrat.
(xxvii) « Certificat de fin du délai de responsabilité pour vices » dé-
signe le certificat délivré par l’Ingénieur après la suppression
des vices par l’Entrepreneur.
(xxviii) « Délai de responsabilité pour vices » désigne la période dé-
finie dans le Contrat et applicable aux Travaux de réhabilita-
tion ou Travaux d’amélioration, avec des exclusions identi-
fiées dans les CCAP, le cas échéant.
(xxix) « Bureau de Conciliation » désigne un panel constitué de trois
membres désignés par le Maître d’ouvrage et l’Entrepreneur
pour trancher, en premier instance, tout litige issu du Contrat
(de quelque type que ce soit) entre le Maître d’ouvrage et
l’Entrepreneur, conformément à la Clause 8 des CCAG ci-
dessous.
(xxx) « Plans » désigne les calculs et autres informations fournies
par l’Entrepreneur pour l’exécution du Contrat.
(xxxi) « Règles et procédures du BC » désigne les règles et procé-
dures du Bureau de Conciliation, telles qu’elles sont atta-
chées au Contrat.
(xxxii) « Entité éligible » désigne une entité qui remplit les condi-
tions requises pour recevoir le financement de MCC établi

586
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

par le Compact, les Directives de passation des marchés de


MCC, et l’Annexe A, Dispositions complémentaires des
CCAP.
(xxxiii) « Travaux d’urgence » désigne un ensemble d’activités né-
cessaires et suffisantes à effectuer pour remettre en état la
Route et reconstruire sa structure ou sa bande d’emprise en-
dommagée par des phénomènes naturels aux conséquences
impondérables comme de très fortes tempêtes, des inonda-
tions, ou des séismes. Le Maître d’ouvrage et l’Entrepreneur
décident conjointement de la nécessité de procéder à des Tra-
vaux d’urgence, et l’exécution de ces Travaux d’urgence dé-
bute une fois que le Maître d’ouvrage a donné à l’Entrepre-
neur un Ordre de service en ce sens.
(xxxiv) « Maître d’ouvrage » désigne la partie qui emploie l’Entre-
preneur pour exécuter les Travaux et Services.
(xxxv) « Personnel du Maître d’ouvrage » désigne l'Ingénieur, les
assistants désignés à la sous-Clause 18.3 des CCAG, et tout
autre personnel, main-d'œuvre et autres employés de l'Ingé-
nieur et du Maître d’ouvrage ; et tout autre personnel notifié
à l'Entrepreneur, par le Maître d’ouvrage ou l'Ingénieur en
tant que personnel du Maître d’ouvrage.
(xxxvi) « Ingénieur » désigne la personne nommée dans les CCAP
(ou tout autre successeur désigné par le Maître d’ouvrage
conformément à la Clause 18.5 des CCAG) qui est respon-
sable de l'administration globale du Contrat au nom du
Maître d’ouvrage, et de la supervision des Travaux et Ser-
vices à exécuter en vertu de celui-ci.
(xxxvii) « Équipement » désigne l’ensemble des machines et des vé-
hicules de l’Entrepreneur installés provisoirement sur le
Chantier en vue de l’exécution des Travaux et Services.
(xxxviii) « Proposition d'estimation pour les modifications » a le
sens qui lui est donné dans la sous Clause 73.2 des CCAG.
(xxxix) « Décompte final » désigne le compte détaillé décrit à la
Clause 65 des CCAG.
(xl)« Fraude » désigne tout acte ou toute omission, y compris toute
déclaration qui, volontairement ou par négligence, induit ou
tente d’induire en erreur une partie afin d’obtenir un avan-
tage financier ou autre dans le cadre de la mise en œuvre
d’un contrat financé en totalité ou en partie par la MCC, y
compris tout acte ou toute omission visant à influencer (ou
tenter d’influencer) un processus de sélection ou l’exécution
d’un contrat, ou à se soustraire (ou tenter de se soustraire) à
une obligation.

587
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

(xli) « CCAG » désigne les Conditions générales du Contrat.


(xlii) « Gouvernement » a le sens qui est donné à ce terme dans le
préambule du présent Contrat.
(xliii) « Plan de gestion de la santé et de la sécurité » ou « PGSS »
désigne le plan que l’Entrepreneur doit élaborer, fournir et
mettre en œuvre conformément aux dispositions de la Clause
27 des CCAG.
(xliv) « Normes de performance SFI » désigne les Normes de dura-
bilité environnementale et sociale élaborées par la Société Fi-
nancière Internationale.
(xlv) « Travaux d'amélioration » consistent en un ensemble d'inter-
ventions qui ajoutent de nouvelles caractéristiques à la Route
en réponse à des conditions existantes ou nouvelles de circu-
lation, de sécurité ou autres, telles que définies dans les Spé-
cifications.
(xlvi) « Date d’achèvement prévue » désigne la date à laquelle il est
prévu que l’Entrepreneur achève les Travaux. La Date
d’achèvement prévue est spécifiée dans les CCAP. La Date
d’achèvement prévue ne peut être modifiée que par l’Ingé-
nieur après avoir émis un ordre de prolongation conformé-
ment à la Clause 74 des CCAG.
(xlvii) « Personnel Clé » désigne le personnel de l’Entrepreneur
nommé dans la Clause 1.2 des CCAP.
(xlviii) « Lettre d’acceptation » désigne la lettre, datée de la manière
spécifiée dans les CCAP, envoyée par le Maître d’ouvrage à
l’Entrepreneur, avisant ce dernier que son Offre a été accep-
tée et faisant partie intégrante du présent Contrat.
(xlix) « Matériaux » désigne toutes les fournitures, y compris les
produits de consommation, pour incorporation dans les Tra-
vaux et pour la prestation des Services.
(l) « MCC » désigne la Millennium Challenge Corporation, une Ins-
titution du gouvernement des États-Unis, agissant au nom du
Gouvernement des États-Unis.
(li) « Politique du MCC contre la traite des personnes » ou «C-TIP »
signifie la politique de Millennium Challenge Corporation
sur la traite des personnes
(https://www.mcc.gov/resources/doc/policy-counter-
trafficking-policy).
(lii) « Financement de MCC » a la signification donnée à ce terme
dans le préambule du présent Contrat.
(liii) « Politique de MCC en matière d’égalité des genres » désigne

588
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

la Politique de MCC en matière d’égalité des genres publiée


en toutes circonstances sur le site web de MCC :
www.mcc.gov.
(liv) « Membre » désigne un membre du Bureau de conciliation dé-
signé conformément à la Clause 8.1.2 des CCAG.
(lv) « Entité de Millennium Challenge Account » ou « Entité MCA
» signifie une entité responsable désignée par un gouverne-
ment pour mettre en œuvre un Compact.
(lvi) « Mois » désigne un mois calendaire.
(lvii) « Obstruction d’enquête sur des allégations de fraude ou de
corruption » désigne tout acte entrepris dans le cadre de la
mise en œuvre d’un contrat financé en totalité ou en partie
par la MCC: (a) qui cause la destruction, la falsification, l’al-
tération ou la dissimulation délibérées de preuves ou qui
consiste en de fausses déclarations à des enquêteurs ou autres
agents publics dans le but d’entraver une enquête sur des al-
légations de coercition, de corruption, de fraude ou de pra-
tiques interdites ; (b) qui menace, harcèle ou intimide une
partie pour l’empêcher de divulguer sa connaissance d’infor-
mations pertinentes en rapport avec une enquête ou de pour-
suivre l’enquête ; ou (c) qui vise à empêcher la réalisation
d’une inspection et/ou l’exercice des droits d’audit de la
MCC et/ou du Bureau de l’Inspecteur Général (Office of the
Inspector General « OIG ») chargé de la MCC en vertu du
Compact, d’un Accord du Programme Seuil (Threshold), ou
des Accords connexes.
(lviii) « CCAP » désigne les Cahiers des Clauses Administratives
Particulières.
(lix) « Garantie de bonne exécution » désigne la caution que l'Entre-
preneur doit fournir conformément à la sous Clause 63.3 des
CCAG.
(lx) « Normes de performance » désigne, par rapport aux Travaux ou
Services ou tout élément de ceux-ci, les Normes de perfor-
mance spécifiées dans les Spécifications.
(lxi) « Matériels » désigne les appareils, les engins et les véhicules
destinés à faire ou à faire partie des Travaux permanents.
(lxii) « Cadre de devis » désigne, collectivement, les Devis Quantita-
tif Estimatif et le devis forfaitaire relatif au contrat et, indivi-
duellement, le cas échéant.
(lxiii) « Pratiques interdites » désigne tout acte en violation de la
Section E (respect de la législation anti-corruption) de la
Section F (respect de la législation contre le blanchiment de

589
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

fonds) de la Section G (respect de la législation contre le fi-


nancement du terrorisme et la traite des personnes) de l’An-
nexe A (Dispositions complémentaires) jointe au Contrat.
(lxiv) « Décision » désigne toute décision émise par le Bureau de
conciliation conformément aux règles et procédures du Bu-
reau de conciliation.
(lxv) « Travaux de réhabilitation » désigne des Travaux de génie ci-
vil spécifiques et clairement définis que l’Entrepreneur est
tenu d'exécuter en vertu des conditions du Contrat, telles que
définies dans les Spécifications Techniques. Les quantités
des Travaux de réhabilitation ont été estimés par le Maitre
d’ouvrage pour atteindre les Niveaux de service définis par
le contrat, et sont payées suivant les bordereaux des prix uni-
taires.
(lxvi) « Demande de proposition de modification » a le sens prévu à
la sous Clause 73.2 des CCAG.
(lxvii) « Plan d'action de réinstallation (« PAR ») » a le sens indiqué
dans les Normes de Performance SFI.
(lxviii) « Route » désigne la route ou le réseau routier pour laquelle
ou pour lequel les Travaux et Services sont contractés dans le
cadre du présent contrat.
(lxix) « Bureau du Responsable des Travaux » désigne l’emplace-
ment indiqué par l’Entrepreneur à partir duquel le Respon-
sable des Travaux opère et où l’Entrepreneur recevra les no-
tifications.
(lxx) « Responsable des Travaux » désigne la personne nommée par
l’Entrepreneur et chargée de la gestion de l’ensemble des ac-
tivités de l’Entrepreneur en vertu du contrat. Le Responsable
des Travaux est aussi le Représentant de l’Entrepreneur aux
fins du présent Contrat.
(lxxi) « Unité d’Auto-contrôle » désigne l’unité organisée par l’En-
trepreneur conformément à la sous Clause 26.2 des CCAG.
(lxxii) « Section » désigne une partie des Travaux spécifiés dans les
Spécifications en tant que section.
(lxxiii) « Services ou Services d’entretien » désigne toutes les inter-
ventions sur la Route au titre du Contrat et toutes les activités
liées à la gestion et à l'évaluation des Travaux qui sont à exé-
cuter par l’Entrepreneur afin de maintenir les Normes de per-
formance définies par les Niveaux de service, et de recevoir
le paiement intégral de la rémunération mensuelle en vertu
du Contrat.

590
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

(lxxiv) « Niveaux de service » désigne les critères de résultats mini-


mums des niveaux de qualité des Travaux définis dans les
Spécifications Techniques et auxquels l’Entrepreneur doit se
conformer.
(lxxv) « Chantier » désigne la zone définie comme telle dans les
CCAP.
(lxxvi) « Rapport de reconnaissance des Chantiers » désigne les rap-
ports inclus dans le Dossier d’appel d’offres, qui rendent
compte de manière factuelle et analytique de l’état du sol et
du sous-sol sur le Chantier.
(lxxvii) « Plan d'intégration sociale et de genre » signifie le plan du
Maître d’ouvrage pour maximiser les impacts sociaux posi-
tifs des projets du Compact, et pour évaluer et traiter les
questions sociales et de genre transversales telles que la traite
des personnes, le travail des enfants et le travail forcé et le
VIH / SIDA.
(lxxviii) « Spécifications » désigne les Spécifications des Travaux et
Services inclus dans le Contrat et toute modification ou addi-
tion faite ou approuvée par l'Ingénieur.
(lxxix) « Date de démarrage des Travaux » désigne la date comme
étant la date à laquelle l’Entrepreneur doit commencer l’exé-
cution des Travaux et Services.
(lxxx) « Sous-traitant » désigne une personne physique ou morale
qui, en vertu d’un accord contractuel conclu avec l’Entrepre-
neur, entreprend certaines activités relatives aux Travaux et
Services devant être fournis au titre du Contrat, ces activités
pouvant inclure des Travaux sur le Chantier.
(lxxxi) « Certificat de réception définitive » désigne le certificat à
délivrer par le Maître d’ouvrage attestant l'achèvement des
Travaux et/ou Services afférents.
(lxxxii) « Taxe (s) / Impôt(s) » a le sens prévu à la sous Clause 62.1
des CCAG.
(lxxxiii) « Délai d’achèvement » a le sens fourni à la sous-Clause
12.2 des CCAG.
(lxxxiv) « Modification » désigne toute instruction donnée par l’In-
génieur qui modifie les Travaux ou Services.
(lxxxv) « Travaux » désigne ce que l’Entrepreneur est tenu, en vertu
du Contrat, d’effectuer, de mettre en place et de remettre au
Maître d’ouvrage, dans le cadre des Travaux de réhabilita-
tion, des Travaux d’amélioration et des Travaux d’urgence.

591
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

(lxxxvi) « Ordre d’exécution » désigne un ordre donné par l’Ingé-


nieur à l’Entrepreneur et autorisant l’exécution des Travaux
de réhabilitation, des Travaux d’amélioration et des Travaux
d’urgence, conformément aux dispositions de la Clause 37
ci-après.

2. Interprétation Pour interpréter ce Contrat, sauf indication contraire :


(i) « confirmation » désigne confirmation par écrit ;(ii) « par écrit »
signifie qui a été communiqué sous forme écrite (par
exemple, par la poste, par courriel ou par télécopie) livré
avec accusé de réception ; (iii) à moins que le contexte ne
l’exige autrement, les termes mentionnés au singulier com-
prennent également le pluriel et vice versa ; (iv) le féminin
comprend le masculin et vice versa ; (v) les titres ne sont
donnés qu’à titre de référence et n’ont aucune autre significa-
tion.

3. Documents for- 3.1 Les documents suivants sont réputés faire partie intégrante du
mant le présent Contrat et doivent être interprétés selon l’ordre de
Contrat priorité suivant :
1. l’Accord,
2. la Lettre d’acceptation,
3. les Cahiers Clauses Administratives Particulières (CCAP) y
compris les dispositions stipulées dans l’Annexe A (Disposi-
tions complémentaires) jointe aux CCAP, et tout autre atta-
chement joint aux CCAP.
4. les Cahiers des Clauses Administratives Générales (CCAG),
5. l’Offre de l’Entrepreneur,
6. les Spécifications techniques,
7. les Plans,
8. le Devis quantitatif, et devis forfaitaires,
9. et tout autre document mentionné dans les CCAP comme fai-
sant partie du Contrat.

4. Conservation et 4.1 Les spécifications et les dessins doivent être conservés sous la
fourniture de garde et aux soins du Maître d’ouvrage. Sauf indication

592
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

documents contraire dans le contrat, deux exemplaires du contrat et de


chaque plan subséquent doivent être fourni à l’Entrepreneur, qui
peut en produire ou demander d'autres exemplaires aux frais de
l'Entrepreneur.
4.2 Chacun des documents de l’Entrepreneur sera sous la garde
et aux soins de l'Entrepreneur, à moins que et jusqu'à ce qu'il
soit repris par le Maître d’ouvrage. Sauf indication contraire
dans le contrat, l'Entrepreneur doit fournir à l'Ingénieur six
copies de chacun des documents de l'Entrepreneur.
4.3 L'Entrepreneur doit conserver sur le Chantier une copie du
contrat, les documents cités dans les Spécifications, les docu-
ments de l'Entrepreneur (le cas échéant), les Plans et les Mo-
difications et autres communications émises en vertu du
contrat. Le personnel du Maître d’ouvrage a le droit d’accé-
der à tous ces documents à tout moment propice.
4.4 Si l'Entrepreneur ou le Maître d’ouvrage prend connais-
sance d'une erreur ou d'un défaut de nature technique dans un
document qui a été préparé pour être utilisé dans l'exécution
des Travaux, cette partie doit rapidement informer l'autre
partie de cette erreur ou de ce défaut.

5. Plans ou 5.1. L'Entrepreneur doit aviser l'Ingénieur chaque fois que les
instructions Plans ou les Travaux sont susceptibles d'être retardés ou
différés interrompus si aucun plan ou instruction nécessaire n'est pas
remis à l'Entrepreneur dans un délai raisonnable. L'avis doit
inclure des détails sur les plans ou les instructions nécessaires,
sur la raison et la date à laquelle il doit être émis, ainsi que sur
la nature et l'ampleur du retard ou de l’interruption susceptible
de se produire en cas de retard.

5.2. Si l'Entrepreneur subit un retard et/ou engage des frais à la


suite d'un manquement de l'Ingénieur à émettre le plan ou
l'instruction notifié dans un délai raisonnable et spécifié dans
l'avis avec les détails à l'appui, l'Entrepreneur doit donner à
l'Ingénieur un avis préalable au Sous réserve de la Clause 74
des CCAG et a le droit à :
a) une prorogation du délai pour un tel retard, si
l'achèvement est ou sera retardé, conformément à
l'article 74 des CCAG ;

b) Un paiement de ces coûts plus un bénéfice raisonnable.

5.3. Toutefois, si et dans la mesure où la défaillance de l'Ingénieur

593
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

a été causée par une erreur ou un retard de l'Entrepreneur, y


compris une erreur ou un retard dans la soumission de l'un des
documents de l'Entrepreneur, l'Entrepreneur n'a pas droit à
une telle prorogation de temps, coût ou profit.

6. Langue et 6.1. La/les langue(s) du Contrat est/sont précisée(s) dans les CCAP.
Droit Le présent Contrat, sa signification et son interprétation ainsi que les
applicable relations entre les parties sont régies par les lois et tout autre
instrument ayant force de loi en vigueur dans le pays spécifié dans
les CCAP (« Droit applicable. »)

7. Notices 7.1 Sauf indication contraire dans le contrat, tous les avis à
donner en vertu du contrat doivent être écrits et envoyés par
livraison personnelle, poste aérienne, courrier spécial, fax ou e-mail
à l'adresse de la partie concernée indiquée dans les CCAP, avec les
dispositions suivantes :

7.1.1 Tout avis envoyé par fax ou e-mail doit être confirmé dans
les deux (2) jours suivant l'expédition par un avis envoyé par poste
aérienne ou par courrier spécial, sauf indication contraire dans le
contrat.

7.1.2 Tout avis envoyé par avion ou par courrier spécial sera
réputé (en l'absence de preuve de réception antérieure) avoir été
remis dix (10) jours après l'envoi. Pour prouver le fait de
l'expédition, il suffit de prouver que l'enveloppe contenant cet avis a
été correctement adressée, tamponnée et acheminée aux autorités
postales ou à un service de messagerie pour être transmise par avion
ou par courrier spécial.

7.1.3 Tout avis remis en mains propres ou envoyé par fax ou e-mail
sera réputé avoir été remis à la date de son envoi.

7.1.4 Chaque partie peut changer son adresse postale, fax ou e-mail
ou son destinataire pour la réception de ces avis par un préavis écrit
de dix (10) jours à l'autre partie.

7.2 Les Avis sont réputés inclure les approbations, consentements,


instructions, ordres, et certificats à donner en vertu du Contrat.

7.3 L’Entrepreneur doit fournir à ses propres frais, et conserver en


état de fonctionnement en permanence pendant la durée du Contrat,
le matériel de communications permettant d’établir à tout moment
des communications tant écrites (fax ou courrier électronique) que
vocales (Téléphone) :

594
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

a) entre le Responsable des Travaux et son personnel


d’encadrement sur le terrain ;
b) entre l’Ingénieur et le Responsable des Travaux ;
c) entre le système de téléphone public et le Responsable des
Travaux ;
d) étant entendu par ailleurs que le matériel devant être fourni et
entretenu comprend le matériel situé dans les bureaux de
l’Ingénieur.

7.4 À la date de commencement du contrat, l'Entrepreneur doit


communiquer au Maître d’ouvrage l'adresse du bureau de
l'Entrepreneur, y compris l'adresse postale, de télécopieur et de
courriel, qui aux fins du présent contrat est appelé le Bureau de
gestion routière, où les avis seront déposés. Le Maître d’ouvrage
peut exiger que l'emplacement physique du Bureau de gestion
routière soit dans la zone géographique près des routes. Si
l'Entrepreneur ne communique pas l'adresse de son Bureau de
gestion routière et que le Maître d’ouvrage n'est autrement pas en
mesure de localiser le Responsable des Travaux, toutes les
notifications à l'Entrepreneur seront valides si elles sont déposées à
un endroit désigné au sein du Bureau de l’Ingénieur et si une copie
est envoyée à l'adresse légale de l'Entrepreneur.

8. Règlement 8.1 Bureau de Conciliation (BC)


des
différends 8.1.1 En cas de litige de quelque nature que ce soit entre le Maître
d’ouvrage et l’Entrepreneur en relation avec ou découlant du
Contrat, y compris sans préjudice de la généralité de ce qui précède,
toute question concernant son existence, sa validité ou sa résiliation,
ou l'exécution des Travaux et Services - que ce soit pendant leur
exécution ou après leur achèvement, avant ou après la résiliation,
l'abandon ou la rupture du contrat - les parties s'efforceront de
résoudre ce différend ou cette différence par consultation mutuelle.
Si les parties ne parviennent pas à résoudre un tel différend ou une
telle différence par consultation mutuelle, la question en litige sera,
en premier instance, renvoyée par écrit par l'une des parties au
Bureau de Conciliation, avec copie à l'autre partie.

8.1.2 Le BC sera établi lorsque chacun des trois membres du


Bureau aura signé le formulaire intitulé « Déclaration d’acceptation
» conformément aux Règles et Procédures du BC (qui, avec les
formulaires de « Déclaration d’acceptation », sont joints au contrat).
Le BC comprendra trois membres expérimentés dans le type de
Travaux et Services objet du contrat et dans l'interprétation des
documents contractuels. Un membre sera choisi par le Maître
d’ouvrage et l’autre par l'Entrepreneur, chacun devant être approuvé

595
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

par l'autre partie. Si l'un de ces membres n'est pas ainsi sélectionné
et approuvé dans les 28 jours suivant la date de la Lettre
d'acceptation, à la demande de l'une des parties ou des deux, ce
membre sera sélectionné dès que possible par l'Autorité investie du
pouvoir de nomination indiquée dans les CCAP. Le troisième
Membre sera choisi par les deux autres Membres et approuvé par les
parties. Si les deux membres sélectionnés par les parties ou en leur
nom ne parviennent pas à sélectionner le troisième Membre dans les
14 jours suivant la dernière de leurs sélections, ou si dans les 14
jours suivant la sélection du troisième Membre, les parties
n'approuvent pas ce Membre, alors à la demande de l'une ou des
deux parties, ce troisième Membre sera sélectionné rapidement par
la même Autorité investie du pouvoir de nomination indiquée dans
les CCAP, qui demandera l'approbation par les parties du troisième
Membre proposé, avant sa nomination mais, à défaut d'une telle
approbation, nommera néanmoins le troisième Membre. Le
troisième Membre remplira la fonction du Président du BC.

8.1.3 En cas de décès, d'invalidité ou de démission d'un Membre, ce


Membre sera remplacé de la même manière que le Membre
remplacé a été sélectionné. Si, pour une autre raison, un membre
échoue ou ne peut pas siéger, le Président (ou, à défaut d'action du
Président, alors l'un des autres Membres) en informe les parties et ce
Membre non actif sera remplacé de la même manière que le Membre
à remplacer a été sélectionné. Tout remplacement effectué par les
parties doit être achevé dans les 28 jours suivant l'événement à
l'origine de la vacance au sein du BC, faute de quoi le remplacement
sera effectué par l'Autorité investie du pouvoir de nomination, de la
même manière décrite ci-dessus. Le remplacement sera considéré
comme achevé lorsque le nouveau Membre signera la Déclaration
d'acceptation du membre BC. Tout au long du processus de
remplacement, les Membres non remplacés continueront de servir et
le BC continuera de fonctionner et ses activités auront la même
force et effet que si la vacance n'avait pas eu lieu, à condition
toutefois que le BC ne tient pas d'audience ni émet de Décision tant
que le remplacement n'est pas achevé.

8.1.4 Le Maître d’ouvrage ou l’Entrepreneur peut soumettre un


différend au BC conformément aux dispositions des Règles et
procédures du BC. La Décision du BC lie les deux parties, qui la
mettront rapidement en application à moins que et jusqu'à ce qu'elle
soit révisée, comme prévu ci-après, dans une procédure arbitrale.
Sauf si le contrat a déjà été dénoncé ou résilié, l’Entrepreneur
continuera de procéder aux Travaux et Services conformément au
contrat.

596
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

8.1.5 Si le Maître d’ouvrage ou l'Entrepreneur n'est pas satisfait


d'une Décision du BC, ou si le BC ne parvient pas à émettre sa
Décision dans les 56 jours suivant la réception par le Président du
BC de la demande écrite de décision, alors le Maître d’ouvrage ou
l'Entrepreneur peut, dans les 14 jours suivant la réception de la
décision, ou dans les 14 jours suivant l'expiration dudit délai de 56
jours, selon le cas, notifier à l'autre partie son intention d'entamer
l'arbitrage, comme indiqué ci-après, quant à la question en litige.
Un tel avis établira le droit de la partie qui en donne le droit de
commencer l'arbitrage, comme indiqué ci-après, à l'égard de ce
différend et, sous réserve de la sous-Clause 8.2.1 des CCAG, aucun
arbitrage ne pourra être engagé à ce sujet sans qu'un tel avis ne soit
donné.

8.1.6 Si le BC a émis une Décision au Maître d’ouvrage et à


l'Entrepreneur dans lesdits 56 jours et qu'aucun avis d'intention
d'engager l'arbitrage n'a été donné par le Maître d’ouvrage ou
l'Entrepreneur dans les 14 jours suivant la réception de la Décision
par les parties, la Décision deviendra définitive et liera le Maître
d’ouvrage et l'Entrepreneur.

8.1.7 Qu'elle soit ou non définitive et obligatoire pour le Maître


d’ouvrage et l'Entrepreneur, une Décision sera recevable comme
preuve dans toute procédure ultérieure de règlement des différends,
y compris tout arbitrage ou litige ayant un quelconque rapport avec
le différend auquel se rapporte la Décision.

8.1.8 Toutes les Décisions qui sont devenues définitives et


obligatoires doivent être mises en œuvre par les parties par la suite.

8.2 Arbitrage

8.2.1 Si le Maître d’ouvrage ou l'Entrepreneur n'est pas satisfait de


la Décision du BC, le Maître d’ouvrage ou l'Entrepreneur peut,
conformément à la sous-Clause 8.1.5 des CCAG, aviser l'autre partie
de son intention d'entamer l'arbitrage, comme indiqué ci-après,
quant à la question en litige, et aucun arbitrage à ce sujet ne peut être
engagé sans un tel avis. Le tribunal arbitral aura pleins pouvoirs
pour ouvrir, examiner et réviser toute décision, avis, instruction,
détermination, certificat et toute Décision du BC.

8.2.2 Tout différend au sujet duquel un avis d'intention d'entamer


l'arbitrage a été donné, conformément à la sous-Clause 8.2.1 des
CCAG, sera définitivement réglé par arbitrage. Aucune des parties
ne sera limitée dans la procédure devant le tribunal arbitral, aux
preuves ou arguments présentés au BC dans le but d'obtenir sa ou

597
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

ses décisions conformément à la sous-Clause 8.2.1 des CCAG.


Aucune Décision ne peut empêcher le BC d'être appelé à témoigner
et de fournir des preuves devant le ou les arbitres sur quelque
question que ce soit concernant le différend. L'arbitrage peut être
engagé avant ou après l'achèvement des Travaux et Services.

8.2.3 L’arbitrage est conduit conformément aux conditions


spécifiées dans les CCAP et aux procédures d’arbitrage publiées par
l’autorité nommée et dans le lieu spécifié dans les CCAP.

8.2.4 MCC peut, à sa seule discrétion, être un observateur dans toute


procédure d’arbitrage relative au présent Contrat, sans toutefois être
tenue de participer à la procédure d’arbitrage. Que MCC soit ou non
un observateur dans une procédure d’arbitrage associée au présent
Contrat, les Parties doivent remettre à MCC la transcription écrite en
Anglais de toute procédure ou audience d’arbitrage ainsi qu’une
copie écrite de la sentence arbitrale dans les dix (10) jours suivant
(a) chacune de ces procédures ou audiences ou, (b) la date du
prononcé de la sentence arbitrale, telle qu’elle est applicable. MCC
peut faire valoir ses droits en vertu du contrat dans le cadre d'un
arbitrage mené conformément à cette disposition ou en intentant une
action devant tout tribunal compétent. L’acception par MCC du droit
d’être un observateur dans une procédure d’arbitrage ne constitue
nullement une acceptation de la compétence des tribunaux ou de tout
autre organisme d’une quelconque juridiction ou de la compétence
des arbitres ou autre autorité.

8.3 Lorsque ni le Maître d’ouvrage ni l’Entrepreneur n'ont notifié


leur intention d'entamer l'arbitrage d'un différend dans le délai
indiqué à la sous-Clause 8.1.5 des CCAG et que la Décision y
relative est devenue définitive et obligatoire, chaque partie peut, si
l'autre partie ne parvient pas à se conformer à cette Décision et sans
préjudice de tout autre droit qu'elle pourrait avoir, renvoyer le
manquement à l'arbitrage conformément à la sous-Clause 8.2 des
CCAG. Les dispositions de la sous-Clause 8.1 ne s'appliquent pas à
une telle référence.

8.4 Nonobstant toute référence au BC ou à l'arbitrage dans les


présentes,
(a) les parties continuent de s'acquitter de leurs obligations
respectives au titre du contrat, sauf accord contraire ; et
(b) le Maître d’ouvrage paiera à l'Entrepreneur toutes les sommes
dues à l'Entrepreneur.

598
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

B. Attribution des Responsabilités

9. Étendue des 9.1 Sauf limitation expresse dans les Spécifications, les
Travaux et obligations de l'Entrepreneur couvrent la réalisation de tous les
Services Travaux et l'exécution de tous les Services nécessaires au maintien
de la Route conformément aux Niveaux de Service définis dans les
Spécifications, tout en respectant les plans, procédures,
spécifications, dessins, codes et tout autre document identifié dans
les Spécifications. Ces Spécifications comprennent, sans s'y
limiter : la fourniture de main-d'œuvre, de matériaux, d’équipement
; services publics; matériaux, structures et installations
temporaires; le transport (y compris, sans limitation, le
déchargement et le transport vers, depuis et sur le Chantier); et le
stockage, à l'exception des fournitures, Travaux et services qui
seront fournis ou exécutés par le Maître d’ouvrage, le cas échéant,
comme indiqué dans les Spécifications correspondantes.

9.2 L'Entrepreneur doit, sauf indication contraire expresse dans


le Contrat, exécuter tous ces Travaux, Services et / ou fournir tous
les éléments et matériaux non spécifiquement mentionnés dans le
Contrat, mais qui peuvent être raisonnablement déduits du Contrat
comme étant requis pour atteindre les Normes de performance
(comme spécifié dans la Clause 26 des CCAG) comme si ces
Travaux, Services et / ou éléments et matériaux étaient
expressément mentionnés dans le Contrat.

10. . 10.1 L'Entrepreneur sera responsable de la vérification de la


Responsabilité Conception et de la programmation des Travaux et Services, ainsi
de Conception que de l'exactitude et de l'exhaustivité des informations utilisées
pour cette conception et cette programmation conformément aux
exigences établies dans les Spécifications.

10.2 Spécifications et Plans

10.2.1 L'Entrepreneur se chargera de la vérification des dossiers


des études de base et détaillées de la Conception de Travaux
d'ingénierie conformément aux dispositions du Contrat et des
Spécifications, ou, s’il n’est pas indiqué, conformément aux
bonnes pratiques d'ingénierie.

L'Entrepreneur est responsable de toute divergence, erreur ou


omission dans les Spécifications, Plans et autres documents
techniques qu'il a préparés, que ces Spécifications, Plans et autres
documents aient été approuvés ou non par l’Ingénieur à condition

599
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

que ces divergences, erreurs ou omissions ne sont pas dues à des


informations inexactes fournies par écrit à l'Entrepreneur par ou au
nom du Maître d’ouvrage.

10.2.2 L'Entrepreneur est en droit de décliner toute responsabilité


pour toute conception, données, Plans, spécification ou autre
document, ou toute modification de ceux-ci, fournis ou désignés
par ou au nom du Maître d’ouvrage, en adressant un avertissement
à l’Ingénieur.

10.3 Codes et Normes


Partout où il est fait référence dans le Contrat à des Codes et
Normes conformément auxquels le Contrat doit être exécuté,
l'édition ou la version révisée de ces Codes et Normes en vigueur à
la date de vingt-huit (28) jours avant la date de soumission des
offres s'applique sauf indication contraire. Pendant l'exécution du
contrat, toute modification de ces Codes et Normes s’appliquera
après approbation par le Maître d’ouvrage et sera traitée
conformément à la Clause 73 des CCAG.

10.4 Approbation/ Examen des Documents techniques par


l’Ingénieur

10.4.1 Pour les Travaux spécifiés dans le CCAP, l'Entrepreneur


doit préparer (ou faire préparer par ses sous-traitants) et fournir à
l’Ingénieur les documents énumérés dans les Spécifications (Liste
des documents pour approbation ou examen) pour son approbation
ou son examen.
Sauf indication contraire dans les CCAP, l'Entrepreneur n'est pas
tenu de soumettre à l'approbation au Maître d’ouvrage la
Conception ou d'autres documents techniques concernant les
Services d’entretien rémunérés par des paiements forfaitaires
mensuels.
Toute partie des Travaux couverte par documents à approuver par
l’Ingénieur ou liée à ceux-ci, ne sera exécutée qu'après son
approbation par l’Ingénieur.
Les sous-Clauses 10.4.2 à 10.4.7 des CCAG s’appliquent
uniquement aux documents nécessitant l'approbation de
l’Ingénieur, mais pas à ceux fournis à l’Ingénieur à titre
d'information ou d'examen uniquement.

10.4.2 Dans les quatorze (14) jours suivant la réception par


l’Ingénieur de tout document nécessitant l'approbation de
l’Ingénieur conformément à la sous-Clause 10.4.1 des CCAGG,
l’Ingénieur doit soit en retourner une copie à l'Entrepreneur avec
son approbation soit aviser par écrit l'Entrepreneur de sa

600
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

désapprobation et des raisons qui en découlent ainsi que des


modifications que l’Ingénieur propose.

Si l’Ingénieur ne prend pas de telles mesures dans les quatorze (14)


jours, ledit document sera réputé avoir été approuvé par
l’Ingénieur.

10.4.3 L’Ingénieur ne désapprouvera aucun document, sauf au


motif que le document n'est pas conforme à certaines dispositions
spécifiées du Contrat ou qu'il est contraire aux bonnes pratiques
d'ingénierie.

10.4.4 Si l’Ingénieur désapprouve le document, l'Entrepreneur doit


modifier le document et le soumettre à nouveau à l'approbation de
l’Ingénieur conformément à la sous-Clause 10.4.2 des CCAG. Si
l’Ingénieur approuve le document sous réserve de modification(s),
l’Entrepreneur apportera les modifications requises, après quoi le
document sera réputé avoir été approuvé.

10.4.5 Si un différend ou une différence survient entre le Maître


d’ouvrage et l'Entrepreneur en relation avec ou résultant de la
désapprobation par l’Ingénieur de tout document et / ou de toute
modification de celui-ci qui ne peut être réglé entre les parties dans
un délai raisonnable, alors un tel différend ou différence peut être
soumis au BC pour décision conformément à la sous-Clause 8.1
des CCAG. Si un tel différend ou une telle différence est renvoyé
au BC, l’Ingénieur donnera des instructions sur la question de
savoir si l'exécution du contrat doit se poursuivre, et si oui,
comment. L'Entrepreneur doit exécuter le contrat conformément
aux instructions de l’Ingénieur, à condition que si le BC partage
l'avis de l'Entrepreneur sur le différend et si le Maître d’ouvrage n'a
pas donné un avis en vertu de la sous-Clause 8.1.5 des CCAG,
alors l’Entrepreneur sera remboursé par le Maître d’ouvrage de
tous les frais supplémentaires encourus en raison de ces
instructions et sera déchargé de toute responsabilité en rapport avec
le litige et l'exécution des instructions que le BC décidera, et le
Délai d'achèvement sera être prolongé en conséquence.

10.4.6 L'approbation de l’Ingénieur, avec ou sans modification du


document fourni par l'Entrepreneur, ne dégage pas l'Entrepreneur
de toute responsabilité qui lui est imposée par les dispositions du
Contrat, sauf dans la mesure où toute défaillance subséquente
résulte de modifications requises par l’Ingénieur.

10.4.7 L'Entrepreneur ne doit déroger à aucun document approuvé


à moins qu'il n'ait d'abord soumis à l’Ingénieur un document

601
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

modifié et obtenu l'approbation de celui-ci, conformément aux


dispositions de la présente sous-Clause 10.4 des CCAG.

10.4.8 Si l’Ingénieur demande une modification de tout document


déjà approuvé et / ou de tout document s'y rapportant, les
dispositions de la Clause 73 des CCAG s'appliqueront à cette
demande.

11. Droit d’auteur 11.1 Le droit d'auteur sur tous les Plans, documents et autres
matériaux contenant des données et des informations fournies au
Maître d’ouvrage par l'Entrepreneur reste acquis à l'Entrepreneur
ou, s'ils sont fournis au Maître d’ouvrage directement ou par
l'intermédiaire de l'Entrepreneur par un tiers, y compris des
fournisseurs de matériaux, le droit d’auteur sur ces matériaux reste
la propriété de ces tiers.

11.2 Tous les plans, documents et autres matériaux contenant des


données et des informations fournies à l'Entrepreneur par le Maître
d’ouvrage lui-même demeurent la propriété du Maître d’ouvrage
ou, si ils sont fournis à l'Entrepreneur directement ou par
l'intermédiaire du Maître d’ouvrage par un tiers, y compris des
fournisseurs de matériel, le droit d'auteur sur ces matériaux reste
acquis au même tiers.

12. Date de 12.1 L'Entrepreneur doit commencer l’exécution physique des


Démarrage et Travaux et Services dans le délai spécifié dans les CCAP. À la
Date demande de l'Entrepreneur, le Maître d’ouvrage confirmera par
d’achèvement écrit la Date de démarrage, après avoir vérifié que les Travaux et
Services ont commencé sur le Chantier. Le défaut de l'Entrepreneur
de démarrer l’exécution physique des Travaux et de services sur le
Chantier conformément à la période indiquée dans les CCAP
entraînera une obligation de la part de l'Entrepreneur d'augmenter
la valeur de la Garantie de bonne exécution d'un montant égal à
deux pour cent du montant contractuel.

12.2 L'Entrepreneur doit atteindre les Niveaux de service requis et


l'achèvement des Travaux de réhabilitation et des Travaux
d'amélioration (ou d'une partie où un délai d’achèvement de cette
partie est spécifié dans le Contrat) dans les délais inclus dans les
CCAP et les Spécifications, ou dans le délai prolongé auquel
l'Entrepreneur a droit en vertu de la Clause 74 des CCAG (le
«Délai d'achèvement»).

13. 13.1 L'Entrepreneur doit vérifier la Conception (dans la mesure


Responsabilité spécifiée dans le contrat) et exécuter les Travaux et Services (y
s de compris les achats et / ou la sous-traitance associés) nécessaires

602
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

l’Entrepreneur pour se conformer aux exigences établies dans les Spécifications,


avec soin et diligence requises conformément au Contrat, et,
uniquement pour les Travaux, sur instructions de l’Ingénieur.

13.2 L’Entrepreneur confirme qu’il a conclu le présent Contra t


après avoir correctement examiné les données relatives aux
Travaux et Services à fournir, y compris toutes les données et tous
les résultats de tests fournis par le Maître d’ouvrage, et toutes les
informations qu'il pourra avoir obtenues grâce à une inspection
visuelle du Chantier et toutes autres données auxquelles il aura pu
avoir couramment accès au sujet des Routes à la date de vingt-huit
(28) jours avant la soumission des offres. L’Entrepreneur reconnaît
qu’un manque de connaissance de sa part de ces données et
informations ne le dégage pas de la responsabilité qui lui incombe
d’estimer correctement la difficulté ou le coût de la bonne
exécution des Travaux et Services.

13.3 L’Entrepreneur doit obtenir tous permis, agréments et/ou


licences auprès de toutes les autorités locales, régionales ou
nationales ou entreprises de services publics du pays du Maître
d’ouvrage qui sont nécessaires pour l’exécution du Contrat, et
notamment, mais non à titre limitatif, les visas requis pour son
personnel et celui des Sous-traitants, et les autorisations
d’importation pour tout son Équipement. Il devra acquérir tous
autres permis, agréments et/ou licences dont la responsabilité
n’incombe pas au Maître d’ouvrage en vertu des dispositions de la
sous-Clause 16.3 des CCAG et qui sont nécessaires à l’exécution
du Contrat.

13.4. L’Entrepreneur doit respecter toutes les lois en vigueur dans


le pays du Maître d’ouvrage et là où les Travaux et Services sont
mis en œuvre. Ces lois comprennent l’ensemble des lois nationales,
régionales, locales et autres qui ont une incidence sur l’exécution
du Contrat et qui ont force obligatoire à l’égard de l’Entrepreneur.
Celui-ci doit indemniser et garantir le Maître d’ouvrage contre
toute responsabilité, dommage, réclamation, amende, pénalité et
frais de quelque nature que ce soit, nés ou résultant de la violation
de ces lois par l’Entrepreneur ou son personnel, y compris les
Sous-traitants et leur personnel, mais sans préjudice de la sous-
Clause 16.1 des CCAG.

13.5. Tous équipements, matériaux et services qui seront


incorporés dans ou nécessaires pour les Travaux et Services ainsi
que des fournitures doivent être en provenance d’un pays éligible
tel qu’il est défini dans les Directives de passation des marchés de
MCC.

603
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

13.6. L'Entrepreneur doit tenir et doit faire tous les efforts


raisonnables pour obliger ses sous-traitants et sous-consultants à
tenir des comptes et des registres précis et systématiques
concernant les biens sous une forme et avec des détails qui
identifieront clairement les changements de temps et les coûts
pertinents.

13.7. L'Entrepreneur doit autoriser et faire en sorte que ses sous-


traitants et sous-consultants autorisent MCC et / ou les personnes
nommées par MCC à inspecter0 le Chantier et / ou les comptes et
registres relatifs au processus de passation des marchés, à la
sélection et / ou à l'exécution du Contrat, et à avoir de tels comptes
et registres audités par des auditeurs nommés par MCC, sur
demande de MCC. L'attention de l'Entrepreneur et de ses sous-
traitants et sous-consultants est attirée sur la Politique de
prévention, de détection et de répression de la fraude et de la
corruption dans les opérations de MCC 0 qui prévoit, entre autres,
que les actes destinés à entraver sensiblement l'exercice des droits
d'inspection et d'audit de MCC constituent une pratique obstructive
sujette à la résiliation du Contrat (ainsi qu'à une décision
d'inéligibilité conformément aux procédures de sanctions en
vigueur de MCC).

13.8 L'Entrepreneur et ses sous-traitants, y compris leur personnel


respectif et leurs sociétés affiliées, doivent à tout moment pendant
la durée du présent Contrat être qualifiés en tant qu’entité éligible.
L’Entrepreneur ou un sous-traitant et leur personnel et affiliés
respectifs seront réputés avoir la nationalité d'un pays s'il est
citoyen ou constitué, incorporé ou enregistré conformément aux
dispositions des lois de ce pays.

13.9 Tous les équipements, matériaux, installations et services


devant être incorporés dans ou autrement utilisés pour les Travaux
doivent avoir une Entité éligible comme origine et, à la demande
du Maître d’ouvrage, l'Entrepreneur doit fournir une preuve de
cette origine.

13.10 Aux fins de la présente Clause 13 des CCAG, « origine »


0
Une telle activité comprend, mais sans s'y limiter: l'accès et l'examen des dossiers et informations
financiers d'une entreprise ou d'un individu, et répliquer selon la pertinence; accéder et examiner tous les
autres documents, données et informations (que ce soit sur papier ou sous forme électronique) jugés
pertinents pour l'enquête / l'audit, et en faire des copies selon la pertinence; interroger le personnel et
d'autres personnes concernées; effectuer des inspections physiques et des Chantiers sur place, et obtenir la
vérification des informations par des tiers.
0
Disponible à l’adresse : https://www.mcc.gov/resources/doc/policy-fraud-and-corruption

604
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

désigne le lieu où l'Équipement, le Matériel ou l’Installation ont été


extraits, cultivés, produits, fabriqués ou transformés ; ou par le
biais de la fabrication, de la transformation ou de l'assemblage, un
autre article reconnu commercialement qui diffère sensiblement
dans ses caractéristiques de base, ses objectifs ou son utilité de ses
composants sous-jacents. Pour tout Service, le terme « origine »
désigne le lieu à partir duquel les Services sont fournis.

14. Sous-traitance 14.1 L'Entrepreneur peut sous-traiter les activités énumérées dans
les CCAP. Toute autre activité dans le cadre du Contrat ne peut
être sous-traitée que sur approbation de l’Ingénieur.
L'Entrepreneur ne peut céder la totalité du Contrat sans
l'approbation écrite du Maître d’ouvrage conformément à la Clause
15 des CCAG. La sous-traitance ne modifiera pas les obligations
de l'Entrepreneur ni ne dégagera l'Entrepreneur de toute
responsabilité ou obligation en vertu du Contrat, et l'Entrepreneur
sera responsable des actes, défauts et négligences de tout sous-
traitant et des agents, préposés et ouvriers de celui-ci, aussi
pleinement que s'ils étaient les actes, défauts ou négligences de
l'Entrepreneur, de ses agents, préposés ou ouvriers. L'Entrepreneur
doit donner à l’Ingénieur un préavis d'au moins vingt-huit (28)
jours de la date prévue de démarrage des Travaux de chaque sous-
traitant et du début de ces Travaux sur le Chantier. Chaque contrat
de sous-traitance comprend et sera régi par les dispositions
énoncées à l'annexe A (Dispositions supplémentaires) jointe aux
CCAP.

14.2 Nonobstant la sous-Clause 14.1 des CCAG, l'Entrepreneur


peut sous-traiter sous sa propre responsabilité et sans l'approbation
préalable du Maître d’ouvrage les petits Travaux et services
également énumérés dans les CCAP.

15. Cession du 15.1 Ni l’Entrepreneur ni le Maître d’ouvrage ne doivent céder


Contrat tout ou partie du Contrat, ni aucun avantage ou intérêt dans ou en
vertu du Contrat ; étant entendu que le Maître d’ouvrage peut céder
tout ou partie du Contrat, ou tout avantage ou intérêt dans ou en
vertu du Contrat, à une Entité du Gouvernement (ou à une autre
Entité désignée par le Gouvernement) sans le consentement de
l’Entrepreneur à tout moment. Le Maître d’ouvrage doit aviser
l’Ingénieur l'Entrepreneur dans les 10 jours d'une telle cession.

En cas de cession du Contrat par le Maître d’ouvrage


conformément au paragraphe précédent :

(a) l’Entrepreneur doit obtenir une Garantie de bonne


exécution de remplacement conformément aux termes de la sous-

605
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

Clause 63.3 des CCAG d'un montant égal à celui de la Garantie de


bonne exécution émise en désignant le Cessionnaire du Maître
d’ouvrage comme bénéficiaire, et doit remettre cette Garantie de
bonne exécution de remplacement au Maître d’ouvrage au plus tard
à la date à laquelle la cession entre en vigueur, et le Maître
d’ouvrage remettra simultanément la Garantie de bonne exécution
originale à l'Entrepreneur;

(b) dans le cas où une Garantie de la Retenue est en vigueur au


moment de la cession, l’Entrepreneur doit obtenir une Garantie de
la Retenue de remplacement conformément aux termes de la sous-
Clause 61.3 des CCAG d'un montant égal à celui de la Garantie de
la Retenue en vigueur, désignant le Cessionnaire du Maître
d’ouvrage en tant que bénéficiaire, et remettra cette Garantie de la
Retenue de remplacement au Maître d’ouvrage au plus tard à la
date à laquelle la cession prend effet, et le Maître d’ouvrage
restituera simultanément la Garantie de la Retenue originale à
l'Entrepreneur.

(c) dans le cas où une Garantie de remboursement de l’avance


est en vigueur au moment de la cession, l’Entrepreneur doit obtenir
une Garantie de remboursement de remplacement conformément
aux termes de la Clause 63.2 des CCAG d'un montant égal à celui
de la Garantie de remboursement émise désignant le Cessionnaire
du Maître d’ouvrage en tant que bénéficiaire, et remettra cette
Garantie de remboursement de remplacement au Maître d’ouvrage
au plus tard à la date à laquelle la mission prend effet, et le Maître
d’ouvrage doit retourner simultanément la Garantie de
remboursement originale à l'Entrepreneur et.
(d) dans le cas où d'autres garanties, cautionnements,
assurances ou autres instruments ont été obtenus par l’Entrepreneur
pour couvrir les risques ou les responsabilités liés à l'exécution du
Contrat et restent en vigueur au moment de la cession,
l'Entrepreneur doit obtenir une garantie, une caution, une assurance
ou tout autre instrument de remplacement conformément aux
termes du contrat en vertu duquel il a été initialement affiché,
acheté ou autrement devenu effectif, d'un montant égal à celui de la
garantie, caution, assurance ou tout autre instrument désignant le
Cessionnaire du Maître d’ouvrage comme bénéficiaire, et remettra
cette garantie de remplacement, ce cautionnement, cette assurance
ou tout autre instrument au Maître d’ouvrage au plus tard à la date
à laquelle la cession prend effet, et le Maître d’ouvrage doit
retourner simultanément la garantie, le cautionnement, l’assurance
ou tout autre instrument de remplacement.

En outre, l’Entrepreneur ou le Maître d’ouvrage peut :

606
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

(a) céder tout ou partie du Contrat, ou tout avantage ou intérêt


en vertu du Contrat, à tout moment avec l'accord préalable écrit de
l'autre partie, à la seule discrétion de cette autre partie, et
(b) à titre de garantie en faveur du créancier, céder son droit
aux sommes dues ou à devoir en vertu du Contrat.

16. Responsabilité 16.1 Le Maître d’ouvrage doit faire preuve d’une diligence
s du Maître raisonnable pour s’assurer de l’exactitude de toutes les
d’ouvrage informations et/ou données devant être fournies à l’Entrepreneur
conformément aux Spécifications techniques, sous réserve de
dispositions contraires figurant dans le Contrat.

16.2 Le Maître d’ouvrage est responsable de l’acquisition et de


la mise à disposition de la possession légale et physique du
Chantier ainsi que son accès, de la possession et de l’accès à toutes
les autres zones raisonnablement nécessaires à la bonne exécution
du Contrat, y compris tous les droits de passage requis, comme
indiqué dans les Spécifications techniques correspondantes. Il doit
donner totale possession et accorder tout droit d’accès au Chantier
à ou avant la ou les dates spécifiées dans les CCAP.

16.3 Le Maître d’ouvrage doit obtenir et payer tous permis,


agréments et/ou licences auprès de toutes les autorités locales,
régionales ou nationales ou entreprises de services publics du pays
où le Chantier est situé, lorsque ces autorités ou entreprises exigent
qu’il les obtienne au nom de l’Entrepreneur, qui sont nécessaires à
l’exécution du Contrat et qui sont indiqués dans les Spécifications
techniques correspondantes.

16.4 En cas de demande de l’Entrepreneur, le Maître d’ouvrage


fera tout son possible pour l’aider à obtenir en temps voulu et avec
toute la diligence requise, auprès de toutes les autorités locales,
régionales ou nationales ou entreprises de services publics, tous
permis, agréments et/ou licences nécessaires à l’exécution du
Contrat que l’Entrepreneur, ses Sous-traitants ou le personnel de
l’Entrepreneur ou de ses Sous-traitants, selon les cas, sont tenus
d’obtenir par ces autorités ou entreprises.

16.5 Le Maître d’ouvrage est responsable de l'exploitation


continue (mais pas des services d'Entretien) de la route après
l'achèvement, conformément à la Clause 25 des CCAG, et doit
faciliter les contrôles spécifiés dans les spécifications de la route,
conformément à la Clause 22 des CCAG.

16.6 Les frais et dépenses engagés dans l’exécution des


obligations au titre de la présente Clause 16 des CCAG sont à la

607
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

charge du Maître d’ouvrage, à l’exception des frais engagés par


l’Entrepreneur concernant des tests, conformément aux
dispositions de la Clause 22 des CCAG.

17. 17.1 Le Maître d’ouvrage et l’Entrepreneur garderont la


Confidentialité confidentialité et ne devront, sans le consentement écrit de l'autre
partie, divulguer à un tiers aucun document, donnée ou autre
information fournie directement ou indirectement par l'autre partie
dans le cadre du Contrat, que ce soit avant, pendant ou après la
résiliation du Contrat. Chacune des parties s’engage à traiter les
informations relatives au présent Contrat comme étant privées et
confidentielles, sauf dans la mesure nécessaire pour remplir leurs
obligations respectives au titre du Contrat actuel ou se conformer
au Droits Applicables. Les parties s’engagent à ne pas
communiquer ou divulguer les informations relatives aux Travaux
et Services réalisés par l’autre partie sans son autorisation
préalable. Nonobstant ce qui précède, (i) l’Entrepreneur peut
fournir à son (ses) sous-traitant (s) les documents, données et autres
informations qu'il reçoit du Maître d’ouvrage dans la mesure
nécessaire au (x) sous-traitant (s) pour exécuter ses Travaux en
vertu du Contrat, auquel cas l'Entrepreneur doit obtenir de ces
sous-traitants un engagement de confidentialité similaire à celui
imposé à l'Entrepreneur en vertu de la présente Clause 17 des
CCAG; et (ii) l'Entrepreneur sera autorisé à divulguer toute
information accessible au public ou, avec le consentement
préalable du Maître d’ouvrage, toute autre information
raisonnablement nécessaire pour établir ses qualifications pour
concourir pour d'autres projets. Si un différend survient quant à la
nécessité de toute publication ou divulgation des détails du Contrat,
celui-ci sera renvoyé au Maître d’ouvrage dont la décision sera
définitive. L'Entrepreneur doit s'assurer que les exigences
imposées à l'Entrepreneur par la Clause 17 des CCAG s'appliquent
également à chaque sous-traitant.

17.2 Le Maître d’ouvrage ne doit pas utiliser ces documents,


données et autres informations reçues de l'Entrepreneur à des fins
autres que l'exploitation et l'Entretien de la Route. De même,
l'Entrepreneur ne doit pas utiliser les documents, données et autres
informations reçus du Maître d’ouvrage à des fins autres que la
Conception, l'acquisition d'Installations et d'Équipements, la
Construction ou les Travaux et Services nécessaires à l'exécution
du Contrat.

17.3 L'obligation d'une partie en vertu des sous-clauses 17.1 et


17.2 des CCAG ci-dessus, cependant, ne s'applique pas aux
informations qui :

608
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

(a) entrent maintenant ou par la suite dans le domaine public


sans aucune faute de cette partie ;
(b) peuvent être prouvées avoir été en la possession de cette
partie au moment de la divulgation et qu'elles n'avaient pas été
préalablement obtenues, directement ou indirectement, de l'autre
partie ;
(c) autrement deviennent légalement accessible à cette partie
d'un tiers qui n'a aucune obligation de confidentialité.

17.4 Les dispositions ci-dessus de la présente Clause 17 des


CCAG ne modifieront en aucune manière un engagement de
confidentialité donné par l'une des parties avant la date du Contrat
en ce qui concerne les Travaux et Services ou une partie de ceux-
ci.

17.5 Les dispositions de la présente Clause 17 des CCAG


survivront à la résiliation, pour quelque raison que ce soit, du
Contrat.

C. Exécution des Travaux et Services

18.
Représentants 18.1 Les fonctions et pouvoirs de l’Ingénieur
(a) Le Maître d’ouvrage nomme l’Ingénieur qui remplit les fonctions
qui lui sont assignées dans le contrat. Le personnel de l’Ingé-
nieur doit comprendre des Ingénieurs dûment qualifiés et
d’autres professionnels compétents pour exécuter ces tâches.
(b) L’Ingénieur ne sera pas autorisé à modifier le contrat.
(c) L’Ingénieur peut exercer l'autorité attribuable à l'Ingénieur
comme spécifié ou nécessairement implicite dans le contrat.
Si l’Ingénieur doit obtenir l'approbation du Maître d’ouvrage
avant d'exercer une autorité spécifiée, les exigences doivent
être conformes aux conditions particulières. Le Maître d’ou-
vrage s'engage à ne pas imposer de contraintes supplémen-
taires à l'autorité de l’Ingénieur, sauf accord avec l'Entrepre-
neur.
(d)Cependant, chaque fois que l’Ingénieur exerce une autorité spéci-
fique pour laquelle l'approbation du Maître d’ouvrage est re-
quise, alors (aux fins du contrat), le Maître d’ouvrage est ré-
puté avoir donné son approbation.
(e) Sauf indication contraire dans les présentes conditions générales

609
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

du contrat :
(i) chaque fois qu'il exerce des fonctions ou exerce une auto-
rité, spécifiées ou implicites dans le contrat, l'Ingé-
nieur est réputé agir pour le compte du Maître d’ou-
vrage ;
(ii) l’Ingénieur n'a pas le pouvoir de dégager l'une ou l'autre
des parties de toute tâche, obligation ou responsabili-
té en vertu du contrat ; et
(iii) toute approbation, vérification, certificat, consentement,
examen, inspection, instruction, avis, proposition, de-
mande, essai ou acte similaire de la part de l’Ingé-
nieur (y compris l'absence de désapprobation) ne li-
bère pas l’Entrepreneur de toute responsabilité qu'il a
en vertu du contrat, y compris responsabilité pour les
erreurs, omissions, écarts et non-conformités.

18.2 Délégation par l’Ingénieur


(a) L’Ingénieur peut de temps à autre attribuer des fonctions et délé-
guer des pouvoirs aux assistants, et peut également révoquer
cette affectation ou délégation. Ces assistants peuvent com-
prendre un Ingénieur résident et / ou des inspecteurs indé-
pendants nommés pour inspecter et / ou tester les matériels et
/ou matériaux. La cession, la délégation ou la révocation se
fera par écrit et ne prendra effet qu'après réception des copies
par les deux parties.
(b) Les assistants doivent être des personnes dûment qualifiées, qui
sont compétentes pour exercer ces fonctions et exercer cette
autorité, et qui parlent couramment la langue des communi-
cations fournies dans le contrat.
(c) Chaque assistant, à qui des tâches ont été attribuées ou des pou-
voirs ont été délégués, n'est autorisé à donner des instruc-
tions à l’Entrepreneur que dans la mesure définie par la délé-
gation. Toute approbation, vérification, tout certificat,
consentement, examen, inspection, instruction, avis, proposi-
tion, demande, essai ou acte similaire d'un assistant, confor-
mément à la délégation, a le même effet que s'il s'agissait
d'un acte de l'Ingénieur. Cependant :
(i) Tout manquement de désapprouver un travail, matériels
ou des matériaux ne constitue pas une approbation et
ne doit donc pas porter atteinte au droit de l'Ingénieur
de rejeter un travail, des matériels et des matériaux ;
(ii) Si l'Entrepreneur met en doute toute décision ou instruc-

610
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

tion d'un assistant, l'Entrepreneur peut renvoyer la


question à l'Ingénieur, qui doit rapidement confirmer,
infirmer ou modifier la décision ou instruction.

18.3 Instructions de l’Ingénieur


(a) l’Ingénieur peut remettre à l'Entrepreneur (à tout moment) des
instructions et des plans supplémentaires ou modifiés qui
peuvent être nécessaires pour l'exécution des Travaux et la
réparation de tout défaut, le tout conformément au contrat.
L’Entrepreneur doit prendre uniquement les instructions de
l’Ingénieur ou d'un assistant à qui l'autorité appropriée a été
déléguée en vertu de la présente Clause. Si une instruction
constitue une modification, la Clause 73 des CCAG s'ap-
plique.
(b) L'Entrepreneur doit se conformer aux instructions données par
l'Ingénieur ou un assistant délégué, sur toute question liée
aux Travaux. Dans la mesure du possible, leurs instructions
doivent être données par écrit. Si l’Ingénieur ou son assistant
délégué :
(i) donne une instruction orale ;
(ii) reçoit une confirmation écrite de l'instruction, de (ou au
nom de) l'Entrepreneur, dans les deux jours ouvrables
après avoir donné l’instruction ; et
(iii) ne répond pas en émettant un refus écrit et / ou une ins-
truction dans les deux jours ouvrables suivant la ré-
ception de la confirmation ; la confirmation consti-
tuera alors les instructions écrites de l'Ingénieur ou de
l'assistant délégué (selon le cas).

18.4 Remplacement de l’Ingénieur


(a) Si le Maître d’ouvrage a l'intention de remplacer l’Ingénieur, le
Maître d’ouvrage doit, au moins 42 jours avant la date pré-
vue de remplacement, informer l'Entrepreneur du nom, de
l'adresse et de l'expérience pertinente de l’Ingénieur de rem-
placement prévu. Avant l'achèvement des Travaux unique-
ment, le Maître d’ouvrage ne doit pas remplacer l’Ingénieur
par une personne contre laquelle l'Entrepreneur soulève une
objection raisonnable par un avis au Maître d’ouvrage avec
des détails à l'appui.

611
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

18.5 Déterminations
(a) Chaque fois que les Cahiers des Clauses Administratives Géné-
rales prévoient que l’Ingénieur doit procéder conformément
à la présente Clause 18.5 des CCAG pour convenir ou déter-
miner une question, l’Ingénieur consultera chaque partie
pour tenter de parvenir à un accord. Si aucun accord n'est
trouvé, l’Ingénieur prendra une décision équitable conformé-
ment au contrat, en tenant dûment compte de toutes les cir-
constances pertinentes.
(b) l’Ingénieur doit informer les deux parties de chaque accord ou
décision, avec les détails à l’appui. Chaque Partie donne effet
à cet accord ou à cette détermination, sauf si et jusqu’à ce
qu’il soit révisé en vertu de la Clause 8 des CCAG.

18.6 Responsable des Travaux


18.6.1 Si le Responsable des Travaux n'est pas nommé dans le
Contrat, l'Entrepreneur nommera le Responsable des Tra-
vaux avant la Date de commencement des Travaux et de-
mandera par écrit au Maître d’ouvrage d'approuver la per-
sonne ainsi nommée. Si le Maître d’ouvrage ne s'oppose pas
à cette nomination dans un délai de quatorze (14) jours, le
Responsable des Travaux sera réputé avoir été approuvé. Si
le Maître d’ouvrage s'oppose à ladite nomination dans les
quatorze (14) jours en précisant les motifs de sa décision,
l'Entrepreneur nommera alors un remplaçant dans les qua-
torze (14) jours suivant cette objection, et cette nomination
sera soumise aux dispositions de la présente sous-Clause
18.6.1 des CCAG.
18.6.2 Le Responsable des Travaux représente l’Entrepreneur et
agit pour son compte en permanence tout au long de la durée
du Contrat. Il donne à l’Ingénieur tous les avis, instructions,
informations et autres communications de l’Entrepreneur. Le
Responsable des Travaux est chargé de la gestion quoti-
dienne des Travaux et des Services devant être fournis au
titre du présent Contrat au nom de l’Entrepreneur, et dispose
de tous les pouvoirs juridiques et autres pouvoirs pour
prendre toutes les décisions nécessaires relatives à l’exécu-
tion du Contrat.
Tous les avis, instructions, informations et autres communi-
cations donnés par le Maître d’ouvrage ou l’Ingénieur à l'En-
trepreneur au titre du présent contrat seront remis au Respon-
sable des Travaux ou, en son absence, à son adjoint, sauf
dans le cas où les présentes en disposent autrement.

612
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

L’Entrepreneur ne peut révoquer le Responsable des Travaux


sans le consentement écrit préalable du Maître d’ouvrage,
qui ne peut refuser son consentement sans motif valable. Si
le Maître d’ouvrage y consent, l’Entrepreneur désignera un
autre Responsable des Travaux, conformément à la procé-
dure décrite à la sous-Clause 18.6.1 ci-dessus.
18.6.3 Le Responsable des Travaux peut, sous réserve de l'approba-
tion du Maître d’ouvrage (qui ne sera pas refusée sans motif
valable), déléguer à tout moment à toute personne ses pou-
voirs, fonctions et autorités. Une telle délégation peut être ré-
voquée à tout moment. Toute délégation ou révocation de ce
type doit faire l'objet d'un avis préalable à l’Ingénieur, signé
par le Responsable des Travaux, et doit préciser les pouvoirs,
fonctions et autorités ainsi délégués ou révoqués. Aucune dé-
légation ou révocation de ce type ne prendra effet tant qu'une
copie en ait été notifiée à l’Ingénieur.
Tout acte ou exercice par une personne des pouvoirs, fonc-
tions et autorités qui lui sont délégués conformément à la
présente sous Clause 18.6.3 des CCAG sera réputé être un
acte ou des pouvoirs entrepris ou exercés par le Responsable
des Travaux.
18.6.4 De la Date de démarrage à la Date d'achèvement, le Respon-
sable des Travaux supervisera tous les Travaux et Services
effectués sur le Chantier par l'Entrepreneur et sera présent
sur le Chantier pendant les heures normales de travail, sauf
en cas de congé, de maladie ou d'absence pour des raisons
liées à la bonne exécution du contrat. En cas d'absence du
Responsable des Travaux, une personne qualifiée sera dési-
gnée pour agir en qualité d'adjoint.

18.6.5 Le Maître d’ouvrage peut, par avis à l'Entrepreneur, s'oppo-


ser à tout représentant ou personne employé par l'Entrepre-
neur dans l'exécution du Contrat qui, de l'avis raisonnable du
Maître d’ouvrage, peut se comporter de manière inappro-
priée, être incompétent ou négligent, ou commettre une in-
fraction grave des réglementations du Chantier fournies dans
les Spécifications techniques. Le Maître d’ouvrage en four-
nira la preuve, après quoi l'Entrepreneur doit retirer cette per-
sonne du Chantier.

18.6.6 Si un Représentant de l'Entrepreneur ou l’un de ses employés


est renvoyé conformément aux dispositions de la sous-
Clause 18.6.5 des CCAG, l'Entrepreneur doit, le cas échéant,

613
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

nommer rapidement un remplaçant.

18.6.7 Le Responsable des Travaux et toute personne à laquelle le


Responsable des Travaux délègue ses pouvoirs fonctions et
autorités conformément à la sous Clause 18.6.3 des CCAG
doivent maîtriser la langue du Contrat, comme cela est spéci-
fié à la Clause 6.1 des CCAP. Si le l’Ingénieur détermine que
le Responsable des Travaux ou si aucune de ces personnes ne
parle couramment cette langue, l’Entrepreneur mettra à leur
disposition des interprètes compétents pendant toutes les
heures de travail en nombre jugé suffisant par l’Ingénieur.
19.
Programme 19.1 Organisation de l’Entrepreneur
L'Entrepreneur doit fournir à l’Ingénieur un organigramme
montrant l'organisation proposée à mettre en place par l'En-
trepreneur pour l'exécution des Travaux et des Services.
L’organigramme doit inclure l’identité du Personnel Clé ain-
si que leurs curriculums vitae, comme indiqué dans l’Offre
de l’Entrepreneur. L'Entrepreneur doit informer sans délai
par écrit à l’Ingénieur de toute révision ou modification d'un
tel organigramme.

19.2 Programme d’exécution du Contrat


Au plus tard à la Date de commencement, l’Entrepreneur pré -
parera et fournira à l’Ingénieur un Programme d'exécution du
Contrat, établi sous la forme spécifiée dans les Spécifications
Techniques et indiquant la séquence dans laquelle il propose
de concevoir (dans la mesure où il est spécifiée dans le
contrat) et d'exécuter les Travaux et Services, ainsi que la
date à laquelle l'Entrepreneur demande raisonnablement que
le Maître d’ouvrage remplisse ses obligations en vertu du
Contrat afin de lui permettre d'exécuter le Contrat conformé-
ment au Programme et de réaliser l'achèvement conformé-
ment au Contrat. L'Entrepreneur doit mettre à jour et réviser
le Programme en tant que de besoin, mais sans modification
des délais d'exécution indiqués à la Sous-Clause 74.1 des
CCAP et de toute prolongation accordée conformément à la
Clause 74 des CCAP et doit fournir toutes ces révisions à
l’Ingénieur.

19.3 Rapport de l’état d’avancement

614
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

L'Entrepreneur doit surveiller les progrès de toutes les activi -


tés spécifiées dans le Programme mentionné à la sous-Clause
19.2 des CCAG ci-dessus, et fournir un Rapport de l’état
d’avancement chaque mois avec le Décompte mensuel de
l'Entrepreneur. Le Rapport de l’état d'avancement doit être
sous une forme acceptable par l’Ingénieur conformément aux
Spécifications.

19.4 Avancement des Travaux

Si, à tout moment, les progrès réels des Travaux sont en re-
tard par rapport au Programme mentionné à la sous-Clause
19.2 des CCAG, ou s'il devient évident qu'ils prendront du
retard, l'Entrepreneur doit préparer et fournir à l’Ingénieur
Programme révisé, en tenant compte des circonstances en
vigueur, et informera l’Ingénieur des mesures prises pour ac-
célérer les Travaux afin d'atteindre l'achèvement des Travaux
et la prestation des Services dans le Délai d'achèvement en
vertu de la sous-Clause 12.2 des CCAG, et en tenant compte
de toute extension en vertu de la Clause 74 des CCAG , ou
toute période prolongée qui pourrait autrement être convenue
entre le Maître d’ouvrage et l'Entrepreneur.

19.5 Procédures d’exécution


Le Contrat sera exécuté conformément aux Documents du
Contrat et aux procédures définies dans les Spécifications.

20. Exécution 20.1 Implantation/Supervision/Main d’œuvre


des Travaux
20.1.1 Repère Topographique.

L'Entrepreneur est responsable de la mise en place exacte et correcte


des Travaux par rapport aux repères topographiques, aux marques et
lignes de référence qui lui sont fournis par écrit par ou pour le
compte du Maître d’ouvrage.
Si, à tout moment au cours de l'avancement des Travaux, une erreur
apparaît dans la position, le niveau ou l'alignement des Travaux,
l’Entrepreneur doit immédiatement en informer l’Ingénieur et, à ses
frais, rectifier immédiatement cette erreur à la satisfaction
raisonnable de l’Ingénieur. Si une telle erreur est basée sur des
données incorrectes fournies par écrit par ou au nom du Maître
d’ouvrage, les frais de rectification seront à la charge du Maître

615
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

d’ouvrage.

20.1.2 Supervision par l’Entrepreneur.


L'Entrepreneur doit assurer ou fournir toute la supervision
nécessaire pendant l'exécution des Travaux, et le Responsable des
Travaux ou son Adjoint doit être sur le Chantier pour assurer une
supervision à temps plein de l'exécution. L'Entrepreneur ne fournira
et n'emploiera que du personnel technique qualifié et expérimenté
dans ses domaines respectifs et un personnel de supervision
compétent pour superviser adéquatement le travail à effectuer.

20.2 Équipements de l’Entrepreneur

20.2.1 Tout l'équipement de l'Entrepreneur apporté par


l'Entrepreneur sur le Chantier sera réputé être destiné exclusivement
pour l'exécution du Contrat. L'Entrepreneur ne doit pas les retirer du
Chantier sans en informer l’Ingénieur.

20.2.2 Sauf indication contraire dans le Contrat, à la fin des


Travaux et des Services, l'Entrepreneur doit retirer du Chantier tout
l'équipement apporté par l'Entrepreneur sur le Chantier et tous
matériaux excédentaires qui y restent.

20.2.3 Sur demande, le Maître d’ouvrage fera de son mieux pour


aider l'Entrepreneur à obtenir toute autorisation locale, d’État ou
nationale requise par l'Entrepreneur pour l'exportation de
l'Équipement de l'Entrepreneur importé par l'Entrepreneur pour être
utilisé dans l'exécution du Contrat et qui n'est plus requis pour
l'exécution du Contrat.

20.3 Règlements de Chantier et Sécurité

Le Maître d’ouvrage et l’Entrepreneur établiront une réglementation


du Chantier énonçant les règles à respecter dans l'exécution du
Contrat sur le Chantier et s'y conformeront. L'Entrepreneur doit
préparer et soumettre au Maître d’ouvrage, avec une copie à
l’Ingénieur, les règlements du Chantier proposés pour approbation
par le Maître d’ouvrage, laquelle approbation ne doit pas être
refusée sans motif raisonnable.

Ces règlements du Chantier doivent inclure, sans s'y limiter, des


règles en matière de sécurité, de sûreté, de contrôle du trafic, de
réponse aux accidents, de contrôle des portes, d'assainissement, de
soins médicaux et de prévention des incendies.

20.4 Accès au Chantier pour les Autres Entrepreneurs

616
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

20.4.1 L’Entrepreneur doit, sur demande écrite du Maître d’ouvrage


ou de l’Ingénieur, donner accès au Chantier aux Entrepreneurs
employés par le Maître d’ouvrage sur le Chantier ou près du
Chantier.

20.5 Nettoyage du Chantier

20.5.1 Nettoyage du Chantier en cours d’exécution : Au cours de


l'exécution du Contrat, l'Entrepreneur doit maintenir le Chantier
raisonnablement libre de toute obstruction inutile, stocker ou retirer
tout matériaux excédentaires, nettoyer toute épave, détritus ou
Travaux temporaires du Chantier, et retirer tout équipement de
l'Entrepreneur qui n'est plus requis pour l'exécution du Contrat.

20.5.2 Nettoyage du Chantier après Achèvement : Après


l'achèvement de toutes les parties des Travaux et Services,
l'Entrepreneur doit nettoyer et enlever du Chantier toutes les épaves,
les déchets et les débris de toute nature, et doit laisser le Chantier et
la Route propres et sécuritaires.

20.6 Surveillance et Éclairage

L'Entrepreneur doit fournir et entretenir à ses frais tout éclairage,


clôture et surveillance quand et où cela est nécessaire pour la bonne
exécution et la protection des Travaux et Services, pour la protection
de ses propres installations et de son Equipement, pour la sécurité
des propriétaires et occupants des propriétés adjacentes et pour la
sécurité du public.

20.7 Accès au Chantier

L’Entrepreneur doit permettre à l’Ingénieur et à toute personne


autorisée par l’Ingénieur à avoir accès au Chantier et tout autre
endroit où des Travaux sont ou seront exécutés au titre de ce
Contrat.

20.8 Réunions de gestion

20.8.1 L’Ingénieur ou l’Entrepreneur peut demander l’un ou l’autre


d’assister à une réunion de gestion. L’objet d’une telle réunion est
d’examiner les plans du reste des Travaux et de résoudre les
questions soulevées par l’Entrepreneur ou par le Maître d’ouvrage.

20.8.2 L’Ingénieur rédige les comptes rendus des réunions de


gestion et remet des copies aux participants à la réunion et au Maître

617
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

d’ouvrage. La responsabilité des parties pour les mesures à prendre


est déterminée par l’Ingénieur au cours de la réunion de gestion ou
après la réunion de gestion, et notifiée par écrit à toutes les parties
qui ont assisté à la réunion.

21. Personnel 21.1 L’Entrepreneur emploie le personnel clé comme décrit dans les
Spécifications, ou tout autre personnel approuvé par l’Ingénieur.
L’Ingénieur n’approuve un remplacement proposé du Personnel Clé
que si les qualifications et compétences du personnel de
remplacement sont sensiblement égales ou meilleures à celles du
personnel désigné dans la Liste du personnel clé de l’Offre de
l’Entrepreneur.

21.2 Main d’œuvre

(a) L'Entrepreneur doit fournir et employer sur le Chantier pour


l'exécution des Travaux et des services la main-d'œuvre qualifiée,
semi-qualifiée et non qualifiée nécessaire à l'exécution correcte et en
temps opportun du contrat. L'Entrepreneur est encouragé à utiliser
la main-d'œuvre locale qui possède les compétences nécessaires.

(b) Sauf disposition contraire dans le Contrat, l’Entrepreneur est


responsable du recrutement, du transport, de l'hébergement et de la
restauration de toute la main-d'œuvre, locale ou expatriée, nécessaire
à l'exécution du Contrat et de tous les paiements s'y rapportant.

(c) L'Entrepreneur est responsable d'obtenir tous les permis et /


ou visas nécessaires auprès des Autorités compétentes pour l'entrée
de toute la main-d'œuvre et du personnel à employer sur le Chantier
dans le pays où le Chantier est situé.

(d) L’Entrepreneur fournira à ses frais les moyens de


rapatriement à l'ensemble de son personnel et à celui de son Sous-
traitant employé sur le Chantier vers leurs différents pays d'origine.
Il fournira également une prise en charge temporaire appropriée à
toutes ces personnes depuis la cessation de leur emploi sur le contrat
jusqu'à la date programmée pour leur départ. Dans le cas où
l'Entrepreneur ne fournirait pas ces moyens de transport et
d'Entretien temporaire, le Maître d’ouvrage peut les fournir à ce
personnel et recouvrer le coût auprès de l'Entrepreneur.

(e) L'Entrepreneur doit, à tout moment pendant l'avancement du


Contrat, faire tout son possible pour empêcher toute conduite ou tout
comportement illégal, émeute ou désordonné par ou parmi ses
employés et ceux de ses Sous-traitants.

618
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

(f) L'Entrepreneur doit fournir l’hébergement, l'assistance


médicale, l'alimentation et les installations sanitaires aux employés
vivant dans les camps de base de l'Entrepreneur afin de se conformer
aux exigences des Conditions sociales, sanitaires et sanitaires du
travail établi dans les Spécifications.

(g) L’Entrepreneur doit, dans toutes les relations avec sa main-


d'œuvre et celle de ses sous-traitants actuellement employés ou liés
au Contrat, tenir dûment compte de toutes les fêtes, jours fériés,
religieux ou autres coutumes et de toutes les lois et réglementations
locales relatives à l'emploi.

21.3 Retrait du personnel


Si l’Ingénieur demande à l’Entrepreneur de retirer une personne qui
fait partie du personnel ou de la main-d’œuvre de l’Entrepreneur, en
indiquant les raisons de sa demande, l’Entrepreneur veillera à ce que
la personne en question quitte le Chantier dans un délai de sept jours
et n’ait plus aucun rapport avec les Travaux effectués au titre du
Contrat.

21.4 Travail de nuit et jours fériés

21.4.1 Sauf disposition contraire dans le Contrat, si et quand


l'Entrepreneur estime nécessaire d'effectuer des Travaux de nuit ou
pendant les jours fériés afin de respecter les Niveaux de service et le
Délai d'achèvement, et demande le consentement du Maître
d’ouvrage à cet égard (si un tel consentement est nécessaire), le
Maître d’ouvrage ne doit pas refuser sans motif valable.

22. Essais et 22.1 L’Entrepreneur devra réaliser à ses propres frais sur le
inspection Chantier tous les essais et/ou inspections stipulés dans les
Spécifications techniques, en suivant pour cela les procédures
décrites dans les Spécifications techniques.

22.2 L'Employeur et l’Ingénieur ou leurs représentants désignés


ont le droit d'assister au test et / ou à l'inspection susmentionnés.

22.3 Pour les essais effectués à l’initiative de l’Entrepreneur,


chaque fois que celui-ci sera prêt à réaliser l’un quelconque de ces
essais et/ou l’une quelconque de ces inspections, il devra en prévenir
l’Ingénieur raisonnablement à l’avance, en lui indiquant le lieu, la
date et l’heure de cet essai et/ou de cette inspection. L’Entrepreneur
devra fournir à l’Ingénieur un rapport certifié des résultats de chacun
de ces essais et/ou de chacune de ces inspections.

22.4 Si le Maître d’ouvrage ou l’Ingénieur (ou leurs représentants

619
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

désignés) s’abstient d’assister à un essai et/ou une inspection prévue,


ou s’il est convenu entre les parties que ces personnes n’y assisteront
pas, l’Entrepreneur pourra procéder à l’essai et/ou à l’inspection en
l’absence de ces personnes, et il pourra fournir à l’Ingénieur un
rapport certifié des résultats de cet essai et/ou de cette inspection.

22.5 L’Ingénieur pourra exiger de l’Entrepreneur qu’il réalise des


essais et/ou inspections non spécifiés dans le Contrat, étant entendu
que les coûts et dépenses raisonnables encourus par l’Entrepreneur
pour la réalisation de ces essais et/ou inspections seront remboursées
a l’entreprise en ajoutant tout autre montant dû à l’Enterprise en
vertu du contrat. En outre, si ces essais et/ou inspections empêchent
l’avancement des Travaux et/ou l’exécution par l’Entrepreneur des
autres obligations qui lui incombent au titre du Contrat, il en sera
tenu compte pour ce qui est du Délai d’achèvement et des autres
obligations ainsi affectées.

22.6 Si les Travaux de réhabilitation, les Travaux d’amélioration


ou les Travaux d’urgence ne subissent pas avec succès l’un
quelconque de ces essais et/ou inspections, l’Entrepreneur devra soit
rectifier soit remplacer les ouvrages en question, et répéter l’essai
et/ou l’inspection moyennant notification conformément aux
dispositions de la sous Clause 22.3 des CCAG ci-dessus.

22.7 En cas de litige ou de divergence d'opinion entre les parties


en relation avec ou résultant du test et / ou de l'inspection des
Travaux et Services, ou d'une partie d'entre eux, qui ne peut être
réglé entre les parties dans un délai raisonnable, il peut être renvoyé
au BC pour détermination conformément à la sous-Clause 8.1 des
CCAG.

22.8 L’Entrepreneur convient qu’il ne sera délié de ses


responsabilités aux termes du Contrat ni par la réalisation des essais
et/ou inspections des Travaux et Services, ou de toute partie d’entre
eux, ni du fait de l’assistance du Maître d’ouvrage ou de l’Ingénieur
à des essais et/ou inspections, ni encore du fait de l’établissement
d’un rapport certifié des résultats des essais et/ou inspections,
conformément aux dispositions de la sous-Clause 22.4 des CCAG
ci-dessus.

22.9 Aucune partie des Travaux ou des fondations ne devra être


recouverte sur le Chantier sans qu’il ait été procédé aux essais et/ou
inspections exigés par le Contrat. L’Entrepreneur devra prévenir
l’Ingénieur suffisamment à l’avance dès que l’une quelconque de
ces parties des Travaux ou des fondations sera prête ou pratiquement
prête à subir un essai et/ou une inspection ; cet essai et/ou cette

620
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

inspection et leur notification doivent satisfaire aux exigences du


Contrat.

22.10 L'Entrepreneur doit découvrir toute partie des Travaux ou


fondations, ou doit faire des ouvertures que l’Ingénieur peut de
temps à autre exiger sur le Chantier, et doit rétablir et réparer cette
ou ces parties.

Si des parties des Travaux ou des fondations ont été couvertes sur le
Chantier après avoir satisfait aux exigences de la sous-Clause 22.9
des CCAG et sont jugées avoir été exécutées conformément au
Contrat, les frais de découverte, de réalisation d'ouvertures, de
rétablissement et de remise en état seront pris en charge par le
Maître d’ouvrage, et le Délai d'achèvement sera raisonnablement
ajusté dans la mesure où l'Entrepreneur a ainsi été retardé ou entravé
dans l'exécution de ses obligations en vertu du contrat.

23. Travaux de 23.1 Si indiqué dans les CCAP, des Travaux de réhabilitation
Réhabilitatio spécifiques doivent être effectués explicitement conformément aux
n Spécifications techniques et comme spécifié dans le Dossier d’appel
d’offres et dans l’Offre de l’Entrepreneur. Des quantités de Travaux
de réhabilitation ont été communiquées aux prix unitaires inclus
dans le Cadre des devis.

23.2 L'exécution de Travaux de réhabilitation spécifiques sera


demandée par l'Ingénieur, qui émettra un Ordre de Service
définissant les Travaux demandés à exécuter par l’Entrepreneur, sur
la base des activités tarifées dans le cadre des prix. L’Ordre de
Service doit spécifier les activités à réaliser et le prix correspondant.
Le Responsable des Travaux de la route confirmera son acceptation
en signant l’ordre de Service.

24. Travaux 24.1 Si indiqué dans les CCAP, des Travaux d’amélioration sont
d’amélioratio exigés et consistent en un ensemble d’interventions indiqué dans les
n Spécifications techniques et destiné à donner aux Travaux de
nouvelles caractéristiques pour répondre à des conditions actuelles
ou futures de sécurité ou autres conditions. Les Travaux
d’amélioration ont été proposés à des prix unitaires qui figurent dans
le Cadre de devis.

24.2 L'exécution des Travaux d'amélioration doit être demandée par


l’Ingénieur qui émet un Ordre de service définissant les Travaux à
effectuer par l’Entrepreneur, sur base des activités tarifées dans le
Cadre de devis. L’Ordre de Service précise les activités à réaliser et
le prix correspondant. Le Responsable des Travaux doit confirmer

621
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

son acceptation desdits Travaux en signant l’Ordre de Service.

25. . Services Les Services d’entretien sont les activités nécessaires pour maintenir
d’Entretien la route en conformité avec les normes de performance
conformément à la Clause 26 des CCAG. Les Services d’entretien
doivent inclure toutes les activités nécessaires pour atteindre et
maintenir les normes de performance et les Niveaux de service. Ces
Services seront rémunérés par un montant forfaitaire pour la durée
du Contrat payé en mensualités fixes pendant toute la durée du
Contrat.

26. . Normes de 26.1 L'Entrepreneur doit exécuter les Services d'Entretien pour
performance maintenir la Route conforme aux Niveaux de service définis dans les
Spécifications. L'Entrepreneur exécutera tous les Travaux et
Services conformément aux normes de performance indiquées dans
les Spécifications.

26.2 Sauf indication contraire dans les CCAP, l'Entrepreneur doit


établir, au sein de sa propre structure organisationnelle, une « Unité
d'auto-contrôle » dotée de personnel qualifié, dont la tâche est de
vérifier en permanence le degré de conformité de l'Entrepreneur aux
Niveaux de service requis. L'Unité d'auto-contrôle sera également
responsable de la génération et de la présentation des informations
nécessaires à l'Entrepreneur pour la documentation requise telle que
définie dans les Spécifications. L'Unité d’auto-contrôle sera chargée
de maintenir une connaissance détaillée et complète de l'état de la
Route et de fournir au Responsable des Travaux toutes les
informations nécessaires pour gérer et entretenir efficacement la
Route. L'Unité d’auto-contrôle doit également effectuer, en étroite
collaboration avec l’Ingénieur, les vérifications des Niveaux de
service.
26.3 L’Unité d’auto-contrôle de l’Entrepreneur fournit des rapports
de conformité par rapport aux Niveaux de services requis dans le
format présenté dans les Spécifications.
27. Procédures
de Sécurité 27.1 L’Entrepreneur soumet à l’Ingénieur un Plan détaillé de gestion
de la santé et de la sécurité (ou « PGSS ») propre au Chantier
conformément aux dispositions pertinentes en matière de santé et de
sécurité énoncées dans les Spécifications techniques, les
Echéanciers, et les Lois applicables, dans les 21 jours avant la Date
de démarrage des Travaux. Le PGSS doit être approuvé par
l’Ingénieur avant le début d’exécution des Travaux.

27.2 A moins que l’Ingénieur, n’envoie une notification à


l’Entrepreneur dans les 14 jours suivant la réception du Plan de
gestion de la santé et de la sécurité, indiquant dans quelle mesure le

622
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

Plan n’est pas conforme au Contrat, l’Entrepreneur sera tenu de


mettre en œuvre le Plan de gestion de la santé et de la sécurité.

27.3 L’Entrepreneur doit également satisfaire aux exigences du


PGSS approuvé en matière de santé et à sécurité, et se conformer
aux instructions reçues à la suite des inspections périodiques
effectuées par l’Ingénieur dans le cadre de son rôle de supervision.
L’Entrepreneur veille à ce que tous les membres de son personnel et
du personnel des sous-traitants comprennent et travaillent
conformément aux principes et aux exigences du PGSS.

27.4 Si, à un moment quelconque, l’Ingénieur notifie l’Entrepreneur


que la totalité ou partie du PGSS (dans la mesure indiquée) n’est pas
conforme au Contrat, l’Entrepreneur devra soumettre un PGSS
révisé à l’Ingénieur conformément à la présente Sous-Clause.

27.5 L’Entrepreneur informe l’Ingénieur, le Maître d’ouvrage et


MCC dans les 24 heures ou dès que possible dans la mesure du
raisonnable de la survenance d’un quelconque accident ayant
occasionné un dommage matériel ou la perte d’un bien, ou
l’invalidité ou le décès d’une personne, ou qui a été ou aurait pu être
raisonnablement prévu comme susceptible d’avoir un impact
significatif sur l’environnement. L’Entrepreneur présente à
l’Ingénieur, au Maître d’ouvrage et à MCC, au plus tard dans les 7
jours suivant la survenance d’un tel événement, un rapport sommaire
décrivant ledit événement.

27.6 L'Entrepreneur doit surveiller ses sous-traitants et fournisseurs


principaux de façon continue et, lorsqu'il existe un risque élevé de
situations potentiellement mortelles importantes liées aux
travailleurs des sous-traitants principaux, l'Entrepreneur introduira
des procédures et des mesures d'atténuation pour s'assurer que les
sous-traitants et les fournisseurs principaux prennent des mesures
pour : prévenir ou corriger ces situations potentiellement mortelles.
Lorsqu'un recours n'est pas possible, l’Entrepreneur doit changer les
sous-traitants et les principaux fournisseurs auprès desquels il
s'approvisionne pour le Contrat.

28. Protection de 28.1 L’Entrepreneur soumet à l’Ingénieur un Plan de gestion


l’Environne environnementale et sociale (« PGES ») propre au Chantier
ment conformément aux spécifications pertinentes en matière de sûreté,
de sécurité et de gestion de l’effet sur l’environnement et la
population, énoncées dans les Spécifications techniques, les
Programmes, et les Lois applicables, dans les vingt-un (21) jours
avant la Date de démarrage des Travaux. Le PGES doit être

623
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

approuvé par l’Ingénieur avant le début d’exécution des Travaux.

28.2 A moins que l’Ingénieur, n’envoie une notification à


l’Entrepreneur dans les 14 jours suivant la réception du PGES,
indiquant dans quelle mesure le Plan n’est pas conforme au Contrat,
l’Entrepreneur pourra passer à l’étape suivante conformément au
PGES.

28.3 Si, à un moment quelconque, l’Ingénieur notifie l’Entrepreneur


que la totalité ou partie du PGSS (dans la mesure indiquée) n’est pas
conforme au Contrat, l’Entrepreneur devra soumettre un PGSS
révisé à l’Ingénieur conformément à la présente Sous-Clause.

28.4 L’Entrepreneur s’assure que ses activités au titre du Contrat


sont conformes aux Directives de MCC en matière d’environnement
(tel que ce terme est défini dans le Compact ou autre accord
connexe, voir le site web suivant : http://www.mcc.gov), et qu’elles
ne sont pas « de nature à causer un risque important pour
l'environnement, la santé ou la sécurité » tel que défini dans lesdites
Directives.

28.5 L’Entrepreneur demande une confirmation écrite au Maître


d’ouvrage indiquant que les mesures à prendre dans le cadre du Plan
d’Action pour la Réinstallation (« PAR ») approuvé ont été prises
avant le début d’exécution des Travaux ou d’une Section (selon le
cas). L’Entrepreneur informe immédiatement le Maître d’ouvrage de
tout besoin d’acquisition de terrain ou de réinstallation résultant de
la Conception ou des Travaux qui n’aurait pas été prévu dans le
PAR. Les Travaux affectant les nouvelles zones ainsi identifiées ne
pourront pas commencer sans l’approbation de l’Ingénieur.

28.6 L’Entrepreneur met en œuvre les dispositions du PGES


approuvé relatives aux questions environnementales et sociales,
ainsi que les instructions données à la suite des inspections
périodiques effectuées par l’Ingénieur dans le cadre de sa mission de
supervision, afin d’assurer la conformité aux dispositions du PGES.

28.7 L’Entrepreneur doit se conformer aux normes de performance


de la SFI en matière de durabilité sociale et environnementale, et
doit veiller à ce que les sous-traitants ainsi que son propre personnel
et celui des sous-traitants comprenne et travaille conformément aux
principes et exigences des dispositions de cette sous-Clause en
matière d’impact environnemental, social et en matière de santé et
de sécurité, et que des normes similaires s’appliquent aux systèmes
de gestion d’un tel impact et à la performance en matière d’impact
environnemental et social de tous les sous-traitants.

624
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

28.8 Le programme soumis, conservé et mis en œuvre par


l’Entrepreneur conformément à la Clause 19 des CCAG doit
indiquer clairement les procédures et les méthodes de travail de
l’Entrepreneur et de ses sous-traitants pour satisfaire aux exigences
de la présente Clause en matière d’impact environnemental et social.

28.9 L’Entrepreneur veille à ce que les déchets de construction et


de terrassement soient éliminés de manière appropriée
conformément aux Directives de MCC en matière d’environnement
et au Droit applicable. Ceci comprend l’identification de la présence
de matériaux dangereux et l’élaboration de plans approuvés par
l’Ingénieur pour la bonne manipulation et élimination de ces
matériaux.

28.10 L'Entrepreneur doit restaurer le Chantier dans ses conditions


d'origine ou dans un état tel que défini dans les Spécifications
techniques après l'achèvement des Travaux.

29. Sensibilisatio L’Entrepreneur met en œuvre un programme de sensibilisation au


n au VIH VIH/sida dans les lieux d’implantation du projet, tel que requis aux
termes du PGES (Plan de gestion environnementale et sociale)
approuvé et/ou du PGSS, par l’intermédiaire d’un Entrepreneur
approuvé. Il prend par ailleurs toutes les autres mesures prévues
dans le Contrat pour réduire le risque de transmission du VIH entre
les membres du Personnel de l’Entrepreneur, et entre ces derniers et
la population locale, afin de promouvoir le dépistage précoce de la
maladie et d’aider les personnes touchées par le virus.

30. . Personnel 30.1 L’Entrepreneur doit adopter et mettre en œuvre des politiques
et Main- et procédures en matière de ressources humaines adaptées à sa taille
d’œuvre et à son effectif, qui définissent son approche en matière de gestion
du personnel. L’Entrepreneur doit au moins communiquer à
l’ensemble du Personnel des informations détaillées, claires et
compréhensibles sur ses droits en vertu de la loi nationale du travail
et de l'emploi et sur toute convention collective applicable, y
compris sur ses droits relatifs à l’emploi, la santé, la sécurité, le
bien-être, l’immigration et l’émigration, dès le début de la relation
de travail et lorsque des changements importants se produisent

30.2 L’Entrepreneur doit veiller à ce que les conditions d'emploi


des travailleurs migrants ne soient pas affectées par leur statut de
migrant.

30.3 L’Entrepreneur doit s’assurer que les Sous-traitants et

625
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

principaux fournisseurs respectent les conditions d’emploi et de


travail décrites dans les normes de performance de la SFI en vigueur
à un quelconque moment.

30.4 Lorsque des services de logement ou des installations sont


fournis au Personnel de l’Entrepreneur ou au Personnel du Maître
d’ouvrage, l’Entrepreneur doit développer et mettre en œuvre des
politiques sur la qualité et la gestion de ces logements et de la
fourniture de ces installations (y compris un espace minimum,
l’approvisionnement en eau, des systèmes d’évacuation des eaux
usées et d’enlèvement des ordures, une protection appropriée contre
la chaleur, le froid, l'humidité, le bruit, et les animaux porteurs de
maladies, des installations sanitaires et de lavage adéquates, un
système de ventilation, des installations de cuisson et d’entreposage,
un éclairage naturel et artificiel et toutes précautions raisonnables
pour préserver la santé et la sécurité du Personnel de l’Entrepreneur
et du Personnel du Maître d’ouvrage conformément aux dispositions
de la sous-Clause 27). Les services de logement et les installations
doivent être fournis de manière conforme aux principes de non-
discrimination et d'égalité des chances. Les dispositions relatives au
logement ne doivent pas restreindre la liberté de mouvement ou
d'association, sauf que des logements séparés devraient être prévus
pour les hommes et les femmes.

30.5 Des informations supplémentaires se trouvent sur le site


suivant : https://www.mcc.gov/resources/doc/guidance-
accommodation-welfare-staff-and-labor

30.6 Lors de la soumission de son Programme de Gestion Environ-


nementale et Sociale (PGES), l’Entrepreneur doit y inclure les spéci-
fications proposées pour les services et installations qui seront four-
nis au Personnel et à la main-d’œuvre. Les services et installations
proposés doivent être conformes aux exigences de la norme PS-2 de
la SFI (La main d’œuvre et les Conditions de Travail) et être approu-
vés par l’Ingénieur. Pour de plus amples informations sur les normes
applicables au logement des travailleurs, voir : « Logement des tra-
vailleurs : processus et normes, note d'orientation de la SFI et de la
BERD », notamment sa partie II : sous-section I. Normes relatives
au logement des travailleurs, disponibles sur le site :
https://www.ifc.org/wps/wcm/connect/60593977-91c6-4140-
84d3-
737d0e203475/workers_accomodation.pdf?MOD=AJPERES
&CACHEID=ROOTWORKSPACE-60593977-91c6-4140-
84d3-737d0e203475-jqetNIh
31. Genres
31.1 L’Entrepreneur est encouragé à consentir des efforts importants

626
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

pour étendre dans la mesure du possible l'équité sociale et l'égalité


des sexes parmi le personnel interne.

31.2 L’Entrepreneur prépare et met en œuvre un plan, jugé


satisfaisant par le Maître d’ouvrage et MCC quant au fond et à la
forme, pour veiller à ce que ses activités en vertu du présent Contrat
respectent la politique de MCC en matière d’égalité des genres, ainsi
que le plan du Maître d’ouvrage en matière d’intégration sociale et
de la dimension de genre. L’Entrepreneur doit combattre
spécifiquement les inégalités sociales et les inégalités fondées sur le
genre de manière à offrir des chances de participation aux femmes et
aux groupes vulnérables en vertu de ce Contrat, et à garantir que ces
activités n’auront pas d’effets négatifs significatif sur l’intégration
sociale et l’égalité des genres, comme définis dans le plan et la
politique susmentionnés, et dans les Spécifications techniques.

31.3 L’Entrepreneur doit veiller à ce que son personnel ainsi que le


personnel de ses sous-traitants comprennent et appliquent les
principes et les exigences du plan. Le Maître d’ouvrage comprend
que l’Entrepreneur n’est pas responsable de l’impact des Travaux
sur les inégalités sociales et les inégalités fondées sur le genre, si cet
impact résulte directement de l’achèvement des Travaux tels qu’ils
ont été conçus par le Maître d’ouvrage.

32. Interdiction 32.1 L’Entrepreneur s’engage à ne pas recourir au « travail forcé ou


du travail obligatoire » sous quelque forme que ce soit. « Travail forcé ou
forcé ou obligatoire » désigne tous les Travaux ou services effectués de façon
obligatoire non volontaire par une personne contrainte d’effectuer le travail par
la menace du recours à la force ou d’une pénalité.

32.2 L’Entrepreneur devra contrôler ses sous-traitants et ses


principaux fournisseurs de manière continue afin d'identifier tout
changement significatif dans sa chaîne d'approvisionnement et, si de
nouveaux risques ou incidents de travail forcé sont identifiés,
l’Entrepreneur prendra les mesures appropriées pour y remédier.

33. Interdiction 33.1 L’Entrepreneur ne peut employer un enfant pour réaliser des
du travail des tâches considérées comme une exploitation économique, ou qui sont
enfants susceptibles d’être dangereuses, ou qui portent atteinte à son
éducation, nuisent à sa santé, ou portent atteinte à son
développement physique, mental, spirituel, moral ou social.
L’Entrepreneur devra signaler la présence de toute personne âgée de
moins de dix-huit (18) ans. Lorsque les lois en vigueur ne prévoient
pas d’âge minimum, l’Entrepreneur veillera à ce que les enfants de
moins de quinze (15) ans ne soient pas employés pour exécuter des
tâches prévues au Contrat. Lorsque les lois en vigueur prévoient un

627
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

âge différent de l’âge limite susmentionné, c’est l’âge le plus élevé


qui s’applique. Les enfants de moins de dix-huit (18) ans ne
pourront pas être employés pour accomplir un travail dangereux.
Toutes les tâches accomplies par des personnes âgées de moins de
dix-huit (18) ans sont soumises à une évaluation appropriée des
risques ainsi qu’à une surveillance régulière de la santé, des
conditions de travail, et des heures de travail. L’Entrepreneur
signalera la présence de personnes âgées de moins de dix-huit (18)
ans.

33.3 L’Entrepreneur contrôle ses sous-traitants et ses principaux


fournisseurs de manière continue afin d'identifier tout changement
significatif parmi ces sous-traitants ou fournisseurs, Si de nouveaux
risques ou incidents de travail d’enfant sont identifiés,
l’Entrepreneur prendra les mesures appropriées pour y remédier.

Des informations supplémentaires se trouvent sur le site suivant :


https://www.mcc.gov/resources/doc /guidance-on-supply-chains

34. Interdiction L’Entrepreneur met en œuvre une politique interdisant le


du harcèlement sexuel, y compris un plan de documentation et de
harcèlement communication des incidents jugé satisfaisant par le Maître
sexuel d’ouvrage et MCC quant au fond et à la forme. L’Entrepreneur
veillera à ce que son personnel et celui de ses sous-traitants
comprennent et appliquent les principes et exigences de cette
politique.

35. . Clause de 35.1 L’Entrepreneur ne prendra pas de décision d’embauche sur la


non- base de caractéristiques personnelles n’ayant aucun lien avec le
discriminatio profil de l’emploi. Ces caractéristiques personnelles incluent le sexe,
n et égalité la nationalité, l’origine ethnique, l’origine sociale, la religion ou les
des chances croyances, l’invalidité, l’âge, l’orientation sexuelle et l’identité de
genre. L’Entrepreneur basera sa politique en matière d’emploi sur le
principe d’égalité des chances et de traitement équitable, et il ne fera
de discrimination à aucun égard dans le cadre de ses relations de
travail, y compris lors du recrutement et de l’embauche, et lors de la
détermination de la rémunération (y compris salaire et avantages
sociaux), des conditions de travail et des termes du contrat de
travail, de l’accès à la formation, des promotions, des conditions de
résiliation du contrat de travail et du régime de retraite, ainsi que des
mesures disciplinaires éventuellement applicables. Dans les pays où
le droit du travail applicable interdit la discrimination en matière
d’emploi, l’Entrepreneur devra se conformer aux lois en vigueur.
Lorsque le droit du travail applicable ne mentionne pas la non-
discrimination en matière d’emploi, l’Entrepreneur veillera à ce que
les dispositions de la présente Clause soient appliquées en mettant

628
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

en œuvre une politique jugée satisfaisante par le Maître d’ouvrage et


MCC quant au fond et à la forme. Des mesures spéciales de
protection ou d’assistance visant à remédier à une pratique
discriminatoire passée, ou des mesures de sélection pour un emploi
particulier basées sur les besoins inhérents à ce poste ne seront pas
considérées comme constituant une discrimination.

36. . Mécanisme 36.1 L'Entrepreneur met en place un mécanisme de règlement des


de règlement griefs à l’intention du personnel, y compris le personnel des sous-
des griefs traitants en l’absence d’un tel mécanisme chez les sous-traitants, afin
pour le de soulever des préoccupations liées au le lieu de travail.
personnel de L’Entrepreneur informera son personnel de l’existence du
l'Entrepreneu mécanisme de règlement des griefs lors du recrutement et leur en
r et des sous- facilitera l’accès. Le mécanisme doit impliquer un niveau approprié
traitants de gestion et répondre rapidement aux préoccupations, en utilisant
un processus compréhensible et transparent qui fournit des
informations en temps opportun aux personnes concernées, sans
aucune représailles au personnel de l'Entrepreneur pour avoir initié
ou participé à une plainte en vertu de ce mécanisme. Le mécanisme
devrait également permettre que les plaintes anonymes soient
soulevées et traitées. Le mécanisme ne devrait pas entraver l'accès à
d'autres voies de recours judiciaires ou administratifs prévus par la
loi en vigueur ou par des procédures d'arbitrage existantes, ou se
substituer aux mécanismes de règlement des griefs prévus dans les
conventions collectives.

37. Ordre de 37.1 Les Travaux de réhabilitation, d’amélioration et les Travaux


Service pour d’urgence seront exécutés par l’Entrepreneur sur la base des Ordres
des Travaux de service donnés par l’Ingénieur et inclura la date à laquelle l’ordre
d’amélioratio de service est émis et la signature de l’Ingénieur. L’Ingénieur donne
n et des deux exemplaires de l’Ordre de service à l’Entrepreneur, qui doit
Travaux immédiatement contresigner un exemplaire comprenant la date
d’urgence d'acceptation, et le retourner à l’Ingénieur.

37.2 Si l’Entrepreneur a des objections à un Ordre de service, le


Responsable des Travaux notifiera à l’Ingénieur les raisons de cette
objection dans les dix (10) jours suivant la date d'émission de
l’Ordre de service. Dans les cinq (5) jours suivant l’objection du
Responsable des Travaux, l’Ingénieur doit annuler, modifier ou
confirmer l’Ordre d’exécution par écrit.

38. Procédures 38.1 Lorsque l'ensemble des Travaux et Services ont été achevés
de réception en grande partie et ont passé avec succès tous les tests d'achèvement
prescrits par le Contrat, l’Entrepreneur peut adresser un avis à cet
effet à l’Ingénieur, accompagné d'un engagement écrit de terminer

629
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

dans les délais les Travaux en cours pendant la période de


responsabilité des défauts. Un tel avis et engagement seront
considérés comme une demande de la part de l’Entrepreneur pour
que l’Ingénieur délivre un Certificat de Réception pour les Travaux
et Services. L’Ingénieur doit, dans les vingt et un (21) jours suivant
la date de remise de cet avis, soit délivrer à l'Entrepreneur un
Certificat de Réception, indiquant la date à laquelle les Travaux et
les Services ont été pratiquement achevés conformément au Contrat,
soit donner des instructions par écrit à l'Entrepreneur précisant
toutes les conditions à respecter et tous les Travaux qui doivent être
effectués par l'Entrepreneur avant la délivrance de ce certificat.

38.2 De même, conformément à la procédure énoncée à la sous-


Clause 38.1 des CCAG, l'Entrepreneur peut demander et l’Ingénieur
doit délivrer un Certificat de Réception concernant :
(a) toute section pour laquelle un Délai d'achèvement distinct est
prévu dans le Contrat,
(b) toute partie substantielle des Travaux et Services qui a été à
la fois achevée à la satisfaction de l’Ingénieur et, autrement que tel
que prévu dans le Contrat, occupée ou utilisée par le Maître
d’ouvrage, ou
(c) toute partie des Travaux et Services que le Maître d’ouvrage
a choisi d'occuper ou d'utiliser avant l'achèvement (lorsqu'une telle
occupation ou utilisation antérieure n'est pas prévue dans le Contrat
ou n'a pas été convenue par l'Entrepreneur à titre temporaire).

39. Travaux 39.1 Les Travaux d’urgence : le Maître d’ouvrage et


d’urgence l’Entrepreneur décident conjointement de la nécessité de procéder à
des Travaux d’urgence, et l’exécution de ces Travaux d’urgence
nécessitent toujours un Ordre de Service émis par l’Ingénieur.

39.2 L’exécution des Travaux d’urgence est demandée par


l’Entrepreneur à la suite de pertes ou dégâts causés par des
phénomènes naturels imprévisibles comme de très fortes tempêtes,
des inondations, ou des séismes aux conséquences exceptionnelles,
ou en cas de possibilité de dégâts ou pertes, ou si la sécurité des
personnes, des Travaux, des services ou des équipements est
menacée du fait des phénomènes naturels. Afin de décrire les
Travaux d'urgence, l'Entrepreneur doit envoyer un rapport technique
à l’Ingénieur demandant l'exécution des Travaux d'urgence et
décrivant la situation. Sur la base dudit rapport et selon sa propre
appréciation de la situation, l’Ingénieur peut émettre un Ordre de
service à l'Entrepreneur.

39.3 L’Ingénieur ou même les autorités gouvernementales


peuvent déclarer une situation d'urgence sur la base de la législation

630
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

nationale. Dans ces cas, l’Ingénieur peut émettre un Ordre de


Service de Travaux d'urgence à l'Entrepreneur, même en l’absence
d’une demande faite par ce dernier.

39.4 Si l'Entrepreneur ne peut pas ou ne veut pas effectuer ces


Travaux immédiatement, le Maître d’ouvrage peut exécuter ou faire
exécuter les Travaux qu’il juge nécessaire pour éviter que des dégâts
soient occasionnés aux Travaux. Dans un tel cas, le Maître
d’ouvrage doit, dès que possible après la survenance de cet imprévu,
notifier à l'Entrepreneur par écrit cet imprévu, les Travaux effectués
et les raisons. Si les Travaux effectués ou devant être effectués par le
Maître d’ouvrage sont des Travaux que l'Entrepreneur était tenu
d’effectuer à ses propres frais en vertu du Contrat, l'Entrepreneur
devra payer au Maître d’ouvrage les coûts raisonnables engagés par
ce dernier à cet égard. Autrement, le coût de ces Travaux de
réparation est à la charge du Maître d’ouvrage.

40. Qualité des 40.1 Les matériaux utilisés par l’Entrepreneur pour l’exécution du
matériaux Contrat doivent être de qualité conforme aux exigences définies
utilisés par dans les Spécifications techniques. Si l’Entrepreneur est d’avis que
l’Entreprene des matériaux de qualité supérieure aux exigences définies dans les
ur Spécifications techniques doivent être utilisés pour faire en sorte que
les dispositions du Contrat soient respectées, il devra utiliser de tels
matériaux de meilleure qualité sans pouvoir prétendre à des prix ou
des rémunérations plus élevés.

40.2 En aucun cas l’Entrepreneur ne pourra formuler une


réclamation fondée sur le niveau de qualité insuffisant des matériaux
utilisés par lui, même si les matériaux utilisés ont été autorisés par
l’Ingénieur.

40.3 L’Entrepreneur devra effectuer à ses propres frais les essais


de laboratoire et autres dont il a besoin pour vérifier que les
matériaux devant être utilisés sont conformes aux Spécifications
techniques, et conserver les registres de ces essais. Si l’Ingénieur en
fait la demande, l’Entrepreneur devra lui remettre les résultats des
essais.

41. Signalisation 41.1 Pour assurer la sécurité des usagers de la route, y compris les
, délimitation usagers de la route non motorisés et les piétons, l'Entrepreneur est
des Chantiers responsable d'installer et d'entretenir à ses frais la signalisation et la
et déviations délimitation adéquates des Chantiers, qui doivent en outre respecter
la législation applicable.

41.2 Si l'exécution des Travaux et Services dans le cadre du Contrat


est susceptible de gêner la circulation, l’Entrepreneur prend à ses

631
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

frais les mesures nécessaires pour limiter ces interférences au strict


minimum, ou tout danger pour les travailleurs ou autres. À cet effet,
l'Entrepreneur a le droit d'installer, à l'intérieur de l'emprise de la
route, des contournements temporaires, des structures ou d'autres
modifications à utiliser par la circulation lors de l'exécution des
Travaux et Services. L'Entrepreneur doit informer l’Ingénieur de ces
installations temporaires.

41.3 Si l'exécution des Travaux et Services par l’Entrepreneur


nécessite la fermeture temporaire d'un tronçon de route et qu'un
détour de trafic doit être mis en place sur d'autres routes ou rues
publiques, l’Entrepreneur est responsable de la signalisation
adéquate du détour, conformément aux mêmes conditions que celles
énoncées à la sous-Clause 41.1 des CCAG.

41.4 L'Entrepreneur doit informer les autorités locales et la police


locale de ces activités à réaliser qui peuvent entraîner des
interruptions importantes ou des changements dans les modes de
circulation normaux. Ces informations doivent être fournies par
écrit et au moins sept (7) jours avant le début de ces activités. À la
demande de l'Entrepreneur, le Maître d’ouvrage assiste
l'Entrepreneur dans la coordination avec les autorités locales et la
police locale.

D. Répartition des Risques

42. Risques à la 42.1 À partir de la Date de démarrage des Travaux et jusqu’à la


charge du remise du Certificat de fin du délai de garantie, les risques ci-
Maître dessous sont à la charge du Maître d’ouvrage car ils affectent
d’ouvrage directement les Travaux et Services dans le pays où ces Travaux et
Services seront exécutés :

(a) guerre, hostilités (qu’il y ait ou non déclaration de guerre),


invasion, action d’ennemis étrangers ;

(b) rébellion, révolution, insurrection, usurpation par des


gouvernements civils ou militaires, ou guerre civile ;

(c) radiations ionisantes, contamination par radioactivité


provenant de tout combustible nucléaire, ou de tout déchet
nucléaire résultant de la combustion d’un combustible
nucléaire, de propriétés radioactives, toxiques, explosives ou
autres propriétés dangereuses de tout ensemble nucléaire
explosif ou composante nucléaire d’un tel ensemble ;

(d) émeutes, troubles ou désordres, sauf s’ils sont uniquement

632
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

attribuables aux employés de l’Entrepreneur ou de ses Sous-


traitants et s’ils sont en rapport avec la conduite des Travaux
et Services ;

(e) pertes ou dommages dus à l’utilisation ou l’occupation par le


Maître d’ouvrage de toute Section ou partie des Travaux non
achevés, à moins que le Contrat n’en dispose autrement ;

(f) toute manifestation des forces de la nature contre laquelle on


ne peut raisonnablement s’attendre à ce qu’un Entrepreneur
expérimenté prenne des mesures de précaution ; et

(g) conception de toute ou partie des Travaux par le personnel


du Maître d’ouvrage ou par toute autre personne pour
laquelle le Maître d’ouvrage est responsable.

43. Risques à la 43.1 Le Maître d’ouvrage supporte les risques énoncés dans le
charge de Contrat comme étant à la charge du Maître d’ouvrage, et
l’Entreprene l’Entrepreneur supporte les risques énoncés dans le Contrat comme
ur étant à la charge de l’Entrepreneur.

44. Perte ou 44.1 Sous réserve de la sous-Clause 44.3 des CCAG,


dommages l'Entrepreneur doit indemniser et dégager le Maître d’ouvrage, ses
matériels ; employés et agents contre toutes poursuites, actions ou procédures
Accident ou administratives, réclamations, demandes, pertes, dommages, coûts et
blessure aux dépenses de quelque nature que ce soit, y compris les honoraires et
travailleurs; frais d'avocat, (a) en cas de décès ou de blessure de toute personne
Indemnités ou de perte ou de dommage à un bien découlant de l'exécution et en
raison de la négligence de l’Entrepreneur ou de ses sous-traitants, ou
de leurs employés, dirigeants ou agents, (b) de toute réclamation ou
action d'un tiers résultant de, découlant de ou liée à une violation de
toute loi applicable par le Entrepreneur ou ses sous-traitants, ou
leurs employés, dirigeants ou agents, ou (c) toute réclamation ou
l'action d'un tiers résultant de, découlant de, ou liée à la violation ou
au manquement de l'Entrepreneur à l'un de ses engagements ou
déclarations et garanties en vertu du présent contrat, sauf dans la
mesure où ces pertes, dommages, coûts ou dépenses ont été
occasionnés par la négligence ou violation de quelconque droit
applicable ou violation du Contrat par le Maître d’ouvrage, ses
sous-traitants, employés, dirigeants ou agents.

44.2 Si des poursuites sont engagées ou une réclamation est


déposée contre le Maître d’ouvrage qui pourrait engager la
responsabilité de l'Entrepreneur en vertu de la sous-Clause 44.1 des
CCAG, le Maître d’ouvrage en informera rapidement l'Entrepreneur
et l'Entrepreneur pourra, à ses frais et au nom du Maître d’ouvrage,

633
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

mener une telle procédure ou réclamation et toute négociation en


vue du règlement d'une telle procédure ou réclamation.

Si l'Entrepreneur omet d'aviser le Maître d’ouvrage dans les vingt-


huit (28) jours suivant la réception de cet avis qu'il a l'intention de
mener une telle procédure ou réclamation, alors le Maître d’ouvrage
sera libre de mener la même chose en son propre nom. À moins que
l'Entrepreneur n'ait ainsi omis d'aviser le Maître d’ouvrage dans le
délai de vingt-huit (28) jours, le Maître d’ouvrage ne fera aucune
admission qui pourrait être préjudiciable à la défense d'une telle
procédure ou réclamation.

Le Maître d’ouvrage doit, à la demande de l'Entrepreneur, fournir


toute l'assistance disponible à l'Entrepreneur dans la conduite de ces
procédures ou réclamations, et sera remboursé par l'Entrepreneur
pour toutes les dépenses raisonnables engagées à cet effet.

44.3 Le Maître d’ouvrage indemnisera et dégagera l'Entrepreneur et


ses employés, dirigeants et Sous-traitants de toute responsabilité
pour la perte ou les dommages aux biens du Maître d’ouvrage,
autres que les Travaux non encore repris, causés par un incendie,
une explosion ou tout autre danger. , au-delà du montant
recouvrable auprès des assurances contractées en vertu de la Clause
44 des CCAG, à condition que ces incendies, explosions ou autres
périls n'aient pas été causés par un acte ou une défaillance de
l'Entrepreneur.

44.4 La partie qui a droit à une indemnité en vertu de la présente


Clause 44 des CCAG prend toutes les mesures raisonnables pour
atténuer toute perte ou tout dommage survenu. Si la partie ne prend
pas de telles mesures, les responsabilités de l'autre partie seront
réduites en conséquence.

45. Assurance 45.1 Dans la mesure spécifiée dans les CCAP, l’Entrepreneur
fournit, à ses propres frais, contracter et maintenir en vigueur, ou
faire contracter et maintenir en vigueur, pendant l’exécution du
Marché, les assurances énumérées ci-dessous, pour les montants et
avec les franchises et autres conditions spécifiées dans les CCAP.
L’identité des assureurs et la forme des polices seront soumises à
l’approbation du Maître d’ouvrage, étant entendu que cette
approbation ne devra pas être refusée sans motif légitime.
(a) Perte ou dommage occasionné aux Travaux, Installations et
Matériel couvrant les pertes et dommages avant l’achèvement des
Travaux et Services.
(b) Assurance de Responsabilité civile vis-à-vis des tiers
Couvrant les dommages corporels ou décès subis par des tiers (y

634
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

compris le personnel du Maître d’ouvrage) et la perte ou les


dommages matériels survenus dans le cadre des Travaux et Services.
(c) Assurance de Responsabilité automobile
Couvrant l'utilisation de tous les véhicules utilisés par
l’Entrepreneur ou ses sous-traitants (qu'ils soient ou non leur
propriété) dans le cadre de l'exécution du Contrat.
(d) Indemnisation contre les accidents du travail
Conformément aux exigences légales applicables dans tout pays où
le contrat ou une partie de celui-ci est exécuté.
(e) Assurance de Responsabilité civile du Maître d’ouvrage
Conformément aux exigences légales applicables dans tout pays où
le Contrat ou une partie de celui-ci est exécuté.
Autres assurances
Toutes autres assurances dont les parties pourront convenir
expressément.

45.2 Le Maître d’ouvrage doit être nommé Co-assuré en vertu de


toutes les polices d'assurance souscrites par l'Entrepreneur
conformément à la sous-Clause 45.1 des CCAG, à l'exception de la
Responsabilité civile vis à vis des tiers, des Accidents du travail et
des Assurances de responsabilité de Maître d’ouvrage, et les Sous-
traitants de l'Entrepreneur doivent être désignés comme Co-assurés
en vertu de toutes les polices d'assurance souscrites par
l'Entrepreneur conformément à la sous-Clause 45.1 des CCAG, à
l'exception de l'indemnisation des accidents du travail et des
assurances de responsabilité du Maître d’ouvrage. Tous les droits de
subrogation de l’assureur contre ces Co-assurés pour les pertes ou
réclamations résultant de l’exécution du Contrat seront annulés en
vertu de ces polices.

45.3 L'Entrepreneur doit remettre au Maître d’ouvrage des


certificats d'assurance (ou des copies des polices d'assurance)
comme preuve que les polices requises sont pleinement en vigueur.
Les certificats doivent prévoir qu’un préavis d’au moins vingt et un
(21) jours doit être donné au Maître d’ouvrage par les assureurs
avant l’annulation ou la modification importante d’une police.

45.4 L’Entrepreneur veille à ce que, le cas échéant, son ou ses


sous-traitants souscrivent et maintiennent en vigueur des polices
d'assurance adéquates pour leur personnel et leurs véhicules et pour
les Travaux et Services exécutés par eux en vertu du Contrat, à
moins que ces sous-traitants ne soient couverts par les polices
souscrites par l’Entrepreneur.

45.5 Si l’Entrepreneur omet de souscrire et / ou de maintenir en


vigueur les assurances visées à la sous-Clause 45.1 des CCAG, le

635
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

Maître d’ouvrage peut souscrire et maintenir en vigueur de telles


assurances et à tout moment déduire de tout montant dû à
l'Entrepreneur en vertu du Contrat toute prime que le Maître
d’ouvrage aura payée à l’assureur, ou pourrait autrement recouvrer
un montant à titre de dette due par l’Entrepreneur.

45.6 Sauf disposition contraire dans le Contrat, l'Entrepreneur doit


préparer et mener toutes les réclamations faites en vertu des polices
qu'il a effectuées conformément à la présente Clause 45 des CCAG,
et toutes les sommes payables par les assureurs doivent être payées à
l'Entrepreneur. Le Maître d’ouvrage fournira à l'Entrepreneur toute
l'aide raisonnable qui pourrait être requise par l'Entrepreneur. En ce
qui concerne les réclamations d’assurances dans lesquelles l’intérêt
du Maître d’ouvrage est impliqué, l’Entrepreneur ne doit pas donner
de décharge ni faire de compromis avec l’assureur sans le
consentement écrit préalable du Maître d’ouvrage. En ce qui
concerne les réclamations d’assurances dans lesquelles l’intérêt de
l’Entrepreneur est impliqué, le Maître d’ouvrage ne doit pas donner
de décharge ni faire de compromis avec l’assureur sans le
consentement écrit préalable de l’Entrepreneur.

46. Circonstanc 46.1 Si, pendant l'exécution du Contrat, l’Entrepreneur rencontre


es sur le Chantier des conditions physiques (autres que climatiques) ou
imprévisibles des obstacles artificielles qui n'auraient pas pu être raisonnablement
prévues avant la date du contrat par un Entrepreneur expérimenté sur
la base d’un examen raisonnable des données relatives à la Route (y
compris toutes données et tests fournis par le Maître d’ouvrage), et
sur la base des informations qu'il aurait pu obtenir à partir d'une
inspection visuelle du Chantier ou d'autres données facilement
disponibles concernant la Route , et si l’Entrepreneur détermine
qu'en conséquence de telles conditions ou obstructions, il en
résultera des frais et dépenses supplémentaires ou nécessitera du
temps supplémentaire pour s'acquitter de ses obligations en vertu du
Contrat qui n'auraient pas été nécessaires si ces conditions physiques
ou obstructions artificielles n'avaient pas été rencontrées,
l'Entrepreneur doit rapidement et avant d'exécuter des Travaux
supplémentaires ou d'utiliser des installations et des équipements
supplémentaires ou l’Équipement de l’Entrepreneur, aviser par écrit
l’Ingénieur sur:
(a) les conditions physiques ou obstructions artificielles sur le
Chantier qui n'auraient pas pu être raisonnablement prévues ;
(b) les Travaux supplémentaires et / ou les installations et
équipements et / ou l'Équipement de l'Entrepreneur requis, y
compris les mesures que l'Entrepreneur entend ou propose de
prendre pour surmonter ces conditions ou obstructions ;
c) l'étendue du retard prévu ; et

636
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

(d) les frais et dépenses supplémentaires que l'Entrepreneur est


susceptible d'engager.

Dès réception de tout avis de la part de l'Entrepreneur en vertu de la


présente sous-Clause 46.1 des CCAG, l’Ingénieur décide des
mesures à prendre pour surmonter les conditions physiques ou les
obstructions artificielles rencontrées. À la suite de ces consultations,
l’Ingénieur doit informer l'Entrepreneur, avec copie au Maître de
l'ouvrage, des mesures à prendre.

46.2 Tous les frais et dépenses supplémentaires raisonnables


engagés par l'Entrepreneur pour suivre les instructions de
l’Ingénieur visant à surmonter les conditions physiques ou les
obstructions artificielles mentionnées à la sous-Clause 46.1 des
CCAG doivent être payés par le Maître d’ouvrage en tant que
montant supplémentaire dû à l'Entrepreneur conformément au
contrat.

46.3 Si l'Entrepreneur est retardé ou entravé dans l'exécution du


Contrat en raison de telles conditions physiques ou obstructions
artificielles visées à la sous-Clause 46.1 des CCAG, le Délai
d'achèvement sera prolongé conformément à la Clause 74 des
CCAG.

47. Modification 47.1 Si, après la date de vingt-huit (28) jours précédant la date de
des soumission des offres, dans le pays où le Chantier est situé, une loi,
législations une règlementation, une ordonnance, un arrêté ou un règlement
et ayant force de loi est adopté, promulgué , abrogé ou modifié (qui
réglementati sera réputé inclure tout changement d'interprétation ou d'application
ons par les autorités compétentes) qui affectera ultérieurement les coûts
et dépenses de l’Entrepreneur et / ou le Délai d'achèvement, le
montant à payer à l’Entrepreneur conformément au contrat sera
augmenté ou diminué en conséquence, et / ou le Délai d'achèvement
doit être raisonnablement ajusté dans la mesure où l'Entrepreneur a
ainsi été affecté dans l'exécution de l'une de ses obligations en vertu
du Contrat. Nonobstant ce qui précède, ces coûts supplémentaires
ou réduits ne sont pas payés ou crédités séparément s'ils ont déjà été
pris en compte dans les dispositions d'ajustement de prix, le cas
échéant ; à condition que, pendant la durée du Compact, aucun
ajustement de ce type ne soit effectué en raison de toute
modification des lois du pays où le Chantier est situé en matière des
impôts et taxes (comme cela est défini a la Clause 62 des CCAG).

48. Force 46.1 Dans le cadre du présent Contrat, l’expression « Force


Majeure Majeure » désigne tout événement ou condition (a) qui n’est pas
raisonnablement prévisible, qui échappe à la volonté d’une Partie, et

637
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

qui ne résulte pas d’actes, d’omissions ou de retards de la Partie qui


l’invoque (ou de ceux d’un tiers sur lequel cette Partie exerce un
contrôle, y compris un Sous-traitant) ; (b) qui n’est pas un acte, un
événement ou une condition dont la Partie a expressément accepté
d’assumer les risques ou les conséquences en vertu du présent
Contrat ; et (c) et qui n’aurait pu être évité, réparé ou corrigé par la
Partie agissant avec une diligence raisonnable ;. Les cas de Force
Majeure comprennent notamment, mais non exclusivement, les faits
suivants : des actes du Gouvernement agissant dans sa capacité
souveraine, des guerres ou des révolutions, le terrorisme, des
incendies, des inondations, des tremblements de terres, des
épidémies, des restrictions de quarantaine, des embargos sur le fret
et les grèves ou lockouts par des personnes autres que
l’Entrepreneur, ses sous-traitants, ou leurs employés.

48.2 Si l'une des parties est empêchée, entravée ou retardée dans


l'exécution de l'une de ses obligations en vertu du Contrat par un
événement de force majeure, elle doit alors en informer l'autre par
écrit de la survenance d'un tel événement et de ses circonstances
dans un délai de quatorze (14) jours après la survenance d'un tel
événement.

48.3 La partie qui a donné cet avis sera dispensée de l'exécution


ou de l'exécution ponctuelle de ses obligations en vertu du Contrat
aussi longtemps que l'événement de force majeure se poursuivra et
dans la mesure où l'exécution de cette partie est empêchée, entravée
ou retardée. Le Délai d'achèvement sera prolongé conformément à
la Clause 74 des CCAG.

48.4 La ou les parties touchées par le cas de force majeure


déploieront des efforts raisonnables pour en atténuer l'effet sur son
exécution du Contrat et de ses obligations en vertu du Contrat, mais
sans préjudice du droit de l'une ou l'autre des parties de résilier le
Contrat en vertu de la sous-Clause 48.6 des CCAG.

48.5 Aucun retard ou inexécution par l'une ou l'autre des parties


aux présentes causé par la survenance d'un événement de Force
Majeure ne :
(a) constituera un manquement ou une violation du Contrat ;
(b) donnera lieu à toute réclamation pour dommages ou coûts ou
dépenses supplémentaires occasionnés par ce fait ;
si et dans la mesure où ce retard ou cette inexécution est causé par
la survenance d'un événement de Force Majeure.

48.6 Si l'exécution du Contrat est substantiellement empêchée,


entravée ou retardée pour une seule période de plus de soixante (60)

638
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

jours ou une période cumulée de plus de cent vingt (120) jours en


raison d'un ou plusieurs événements de Force Majeure pendant la
durée du Contrat, les parties tenteront de développer une solution
mutuellement satisfaisante, à défaut de quoi l'une des parties pourra
résilier le Contrat en donnant un avis à l'autre, mais sans préjudice
du droit de l'une des parties de résilier le Contrat en vertu de la
Clause 69 des CCAG.

48.7 En cas de résiliation conformément à la sous-Clause 46.6 des


CCAG, les droits et obligations du Maître d’ouvrage et de
l'Entrepreneur seront tels que spécifiés aux sous-Clauses 69.1.2 et
69.1.3 des CCAG.

48.8 Nonobstant la sous-Clause 48.5 des CCAG, la force majeure


ne s'applique à aucune obligation du Maître d’ouvrage d'effectuer
des paiements à l'Entrepreneur aux présentes.

E. Garanties et Responsabilités

49. Délai 49.1 L'Entrepreneur garantit qu'il atteindra les Niveaux de service
d’achèvemen spécifiés et l'achèvement des Travaux de réhabilitation et des
t Garanties et Travaux d'amélioration (ou une partie pour laquelle un Délai
Responsabilit d’achèvement distinct est spécifié dans les CCAP) dans les délais
és spécifiés dans les CCAP et les Spécifications, conformément à Sous-
Clause 12.2 des CCAG, ou dans un Délai prolongé auquel
l'Entrepreneur a droit en vertu de la Clause 74 des CCAG des
présentes.

49.2 Si l'Entrepreneur ne parvient pas à atteindre les Niveaux de


service spécifiés dans les délais convenus contractuellement comme
indiqué dans les Spécifications, l'Entrepreneur recevra des
paiements réduits pour les Services d’entretien pour ce défaut et non
pas comme pénalité, conformément aux CCAP et aux
Spécifications.

49.3 Si l'Entrepreneur n'atteint pas l'achèvement des Travaux de


réhabilitation ou des Travaux d'amélioration (ou une partie pour
laquelle un Délai d’achèvement distinct est spécifié dans la Clause
49.1 des CCAP) dans les délais contractuels requis, l'Entrepreneur
doit payer au Maître d’ouvrage des dommages-intérêts pour un tel
défaut et non comme une pénalité, conformément aux CCAP et aux
Spécifications.

49.4 Les réductions de paiement et les dommages-intérêts


indiqués dans la sous-Clause 49.2 et la sous-Clause 49.3 des CCAG
seront les seules sommes dues par l’Entrepreneur pour de tels

639
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

défauts, et ils seront appliqués pour chaque jour de retard,


conformément aux CCAP et aux Spécifications. Le montant total de
ces dommages-intérêts et réductions de paiement ne doit en aucun
cas dépasser la « limite de responsabilité » conformément à la
Clause 52 des CCAG. Le paiement ou la déduction de ces sommes
ne dégage pas l’Entrepreneur de son obligation d’achever les
Travaux et Services, ou de toute autre de ses obligations et
responsabilités en vertu du Contrat.

50. Garantie de 50.1 L'Entrepreneur garantit que lors des tests de performance ou
bonne des inspections pour les Travaux de réhabilitation, les Travaux
exécution et d'amélioration et les Travaux d'urgence, la Route et toutes ses parties
Responsabilit doivent atteindre les Normes de performance spécifiées dans les
és Spécifications correspondantes.

50.2 Si, pour des raisons imputables à l’Entrepreneur, le Niveau


minimal des normes de performance spécifiées dans les
Spécifications correspondantes n'est pas respecté, en tout ou en
partie, l’Entrepreneur doit, à ses frais et dépenses, apporter ces
changements, modifications et / ou ajouts à la Route ou toute partie
de celle-ci qui peut être nécessaire pour répondre au moins au
Niveau minimum de ces normes. L'Entrepreneur doit aviser le
Maître d’ouvrage à la fin des changements, modifications et / ou
ajouts nécessaires, et doit demander au Maître d’ouvrage de répéter
le test ou l'inspection jusqu'à ce que le Niveau minimum des normes
soit atteint. Si l’Entrepreneur ne parvient finalement pas à atteindre
le Niveau minimum de performance, le Maître d’ouvrage peut
envisager la résiliation du Contrat, conformément à la sous-Clause
69.2.2 des CCAG.

50.3 Si, pour des raisons imputables à l’Entrepreneur, les Normes


de performance relatives aux Travaux de réhabilitation et aux
Travaux d'amélioration spécifiés dans les Spécifications
correspondantes ne sont pas atteintes en tout ou en partie,
l’Entrepreneur devra, au choix de l’Entrepreneur, soit
(a) apporter les changements, modifications et / ou ajouts aux
Travaux et Services ou à toute partie de ceux-ci qui sont nécessaires
pour atteindre les Normes de performance à ses frais et dépenses, et
demander au Maître d’ouvrage de répéter le test, ou
(b) verser des dommages-intérêts au Maître d’ouvrage pour les
Travaux et Services qui ne satisfont pas aux Normes de Performance
conformément aux dispositions des Spécifications correspondantes.

50.4 Le paiement des dommages-intérêts en vertu de la sous-


Clause 49.3 des CCAG, jusqu'à la limite de responsabilité spécifiée
dans les CCAP, doit satisfaire pleinement aux garanties de

640
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

l'Entrepreneur en vertu de la sous-Clause 49.1 des CCAG, et


l'Entrepreneur n'a aucune autre responsabilité que ce soit envers le
Maître d’ouvrage en ce qui concerne de celui-ci. Lors du paiement
de ces dommages-intérêts par l’Entrepreneur, l’Ingénieur délivrera
le Certificat d'achèvement des Travaux ou de toute partie de ceux-ci
pour lesquels les dommages-intérêts ont été ainsi payés.

51. Garantie des 51.1 L'Entrepreneur garantit que les Travaux et Services ou toute
défectuosités partie de ceux-ci seront exempts de défauts de conception,
d'ingénierie, de matériaux et de fabrication des Travaux et services
exécutés.

51.2 La période de garantie sera de douze (12) mois à compter de


la Date d'achèvement des travaux, ou de dix-huit (18) mois à
compter de la Date du Certificat d'achèvement des Travaux (ou
d'une partie de celui-ci), selon la première éventualité.

Si, pendant la période de garantie, un défaut devait être constaté


dans la Conception, l'Ingénierie, les matériaux et la mise en œuvre
des Travaux et services exécutés par l'Entrepreneur, l'Entrepreneur
doit rapidement, en consultation et en accord avec le Maître
d’ouvrage, concernant la réparation appropriée des défauts, et à ses
frais, réparer, remplacer ou autrement réparer (comme
l'Entrepreneur, à sa discrétion, déterminer) un tel défaut ainsi que
tout dommage à la Route causé par un tel défaut. L'Entrepreneur ne
sera pas responsable de la réparation ou du remplacement de tout
défaut ou de tout dommage à la Route découlant de ou résultant
d'une mauvaise utilisation ou Entretien de la Route par le Maître
d’ouvrage après la réception.

51.3 Les obligations de l'Entrepreneur en vertu de la présente


Clause 51 des CCAG ne s'appliquent pas :
(a) à tous Travaux ou matériaux dont la durée de vie normale est
inférieure à la période de responsabilité pour défauts indiquée dans
les présentes ;
(b) aux Conception, Spécifications ou autres données conçues,
fournies ou spécifiées par ou pour le compte du Maître d’ouvrage ou
toute question pour laquelle l'Entrepreneur a décliné toute
responsabilité dans les présentes ; et
(c) à tout autre matériel fourni ou tout autre travail exécuté par ou
au nom du Maître d’ouvrage, à l'exception des Travaux exécutés par
le Maître d’ouvrage en vertu de la sous-Clause 51.6 des CCAG.

51.4 Le Maître d’ouvrage doit donner à l'Entrepreneur un avis


indiquant la nature d'un tel défaut ainsi que toutes les preuves
disponibles de celui-ci, immédiatement après sa découverte. Le

641
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

Maître d’ouvrage doit donner à l'Entrepreneur toutes les possibilités


d'inspecter un tel défaut.

51.5 Le Maître d’ouvrage accordera à l'Entrepreneur tous les


accès nécessaires au Chantier pour lui permettre de s'acquitter de ses
obligations en vertu de la présente Clause 51 des CCAG.
L'Entrepreneur peut retirer du Chantier toute Installations et
Équipement défectueux si la nature du Défaut est telle que les
réparations ne peuvent être effectuées rapidement sur le Chantier.

51.6 Si l'Entrepreneur ne commence pas les Travaux nécessaires


pour remédier à ce Défaut ou à tout dommage à la Route causé par
ce Défaut dans un délai raisonnable (qui ne pourra en aucun cas être
considéré comme inférieur à quinze (15) jours), le Maître d’ouvrage
pourra, à la suite d'un avis à l'Entrepreneur, procéder à ces Travaux,
et les frais raisonnables engagés par le Maître d’ouvrage à cet égard
doivent être payés au Maître d’ouvrage par l'Entrepreneur ou
peuvent être déduits par le Maître d’ouvrage de tout montant dû à
l'Entrepreneur ou réclamé en vertu de la performance.

51.7 Si la route ou une partie de celle-ci ne peut pas être utilisée


en raison d'un tel défaut et / ou de la réparation de ce défaut, la
période de garantie de la Route ou de cette partie, selon le cas, sera
prolongée d'une période égale à la période pendant laquelle la Route
ou une telle partie ne peut pas être utilisée pour l'une des raisons
susmentionnées.

51.8 Sous réserve des dispositions des Clauses 50 et 51 des


CCAG, l’Entrepreneur ne sera en aucun cas responsable, quelle
qu'en soit la cause, que ce soit en vertu du Contrat ou de la Loi, en
ce qui concerne les défauts de la Route ou d'une partie de celle-ci, de
l'installation et de l'équipement, de la Conception ou l'Ingénierie ou
des Travaux exécutés qui apparaissent après l'achèvement des
Travaux et Services, sauf lorsque ces défauts sont le résultat d'une
négligence grave, d'une fraude, d'une action criminelle ou délibérée
de l'Entrepreneur.

52. Limite de 52.1 Sauf en cas de négligence criminelle ou de faute


Responsabilit intentionnelle,
é
(a) l'Entrepreneur ne sera pas responsable envers le Maître
d’ouvrage, que ce soit par Contrat, délit civil ou autre, pour toute
perte ou dommage indirect ou consécutif, perte d'utilisation, perte de
production, ou perte de bénéfices ou de frais d'intérêt, à condition
que l'exclusion ne s'applique à aucune obligation de l'Entrepreneur
de payer des dommages-intérêts au Maître d’ouvrage ; et

642
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

(b) la Responsabilité globale de l'Entrepreneur envers le Maître


d’ouvrage, que ce soit en vertu du Contrat, en responsabilité
délictuelle ou autre, ne doit pas dépasser la limite spécifiée à la
Clause 50.4 des CCAP.

53. Responsabilit 53.1 L'Entrepreneur ne peut être tenu responsable des pertes ou
é pour les dommages de toute nature résultant d'accidents de la circulation sur
dommages les routes incluses dans le Contrat, sauf si ces accidents de la
résultant circulation ont été causés directement par des nids de poule ou
d'accidents d'autres défauts majeurs de la Route couverts par le Contrat, ou si
de la l’Entrepreneur ne parvient pas à réparer en temps opportun les actes
circulation et criminels, les fautes intentionnelles ou la négligence grave de
d'interruption l'Entrepreneur.
s de la
circulation 53.2 En aucun cas, l’Entrepreneur ne peut être tenu responsable
des pertes ou dommages de toute nature et de toute personne
résultant d'interruptions de circulation ou de retards de circulation
sur la Route incluse dans le Contrat, y compris toute perte ou
dommage indirect ou consécutif, perte d'utilisation, perte de la
production, ou la perte de profits ou de frais d’intérêt.

F. Paiement

54. Montant 54.1 Le Prix contractuel sera spécifié dans la Lettre d’acceptation
contractuel et doit être payé en des monnaies indiquées dans les CCAP ; et doit
être utilisé uniquement pour le calcul de l’Avance de démarrage. Les
montants réels à payer à l'Entrepreneur en vertu des présentes seront
déterminés conformément à la Clause 57 des CCAG. Toutes les
quantités qui peuvent être indiquées dans le Devis quantitatif
estimatif sont des quantités estimées et ne doivent pas être
considérées comme les quantités réelles ou corrigées des Travaux
que l'Entrepreneur est tenu d'exécuter ou aux fins de la Clause 57
des CCAG.

54.2 Sauf en cas de changement tel que prévu dans le Contrat, le


montant contractuel sera :
a) Pour les Travaux de réhabilitation, le prix total indiqué dans le
devis quantitatif estimatif/Programme d’activités correspondant, à
payer en fonction de l'avancement des Travaux ;

(b) Pour les Services d’Entretien, un montant forfaitaire ferme à


payer en versements mensuels en fonction du Niveau de service
atteint conformément aux Spécifications techniques des Travaux et

643
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

Services, comme indiqué dans le Devis relatif au paiement


forfaitaire ;

(c) Pour les Travaux d'amélioration, le prix total indiqué dans le


Devis quantitatif estimatif correspondant/ Programme d’activité, à
payer en fonction de l'avancement des Travaux ; et

(d) Pour les Travaux d'urgence, la Somme provisionnelle réservée à


cet effet, tel que décrit à la Clause 70 des CCAG.

55. Avance de 55.1 Le Maître d’ouvrage doit verser à l’Entrepreneur une avance
démarrage (« l’Avance de Démarrage »), pour les montants et à dates précisées
dans les CCAP, contre constitution par l’Entrepreneur d’une
garantie bancaire inconditionnelle sous une forme et auprès d’une
banque agréée par le Maître d’ouvrage, pour des montants et dans
des monnaies correspondant à l’avance. La garantie restera effective
jusqu’au remboursement de l’avance, et le montant de la garantie
sera diminué progressivement des montants remboursés par
l’Entrepreneur. Aucun intérêt ne sera prélevé sur l’avance.

55.2 L’Entrepreneur ne doit utiliser l’avance que pour payer les


Équipements, Matériels, Matériaux et les dépenses d’installation
spécifiquement nécessaires à l’exécution du Contrat. L’Entrepreneur
doit prouver que l’avance a été utilisée de cette manière en
fournissant à l’Ingénieur des copies de factures et autres pièces sous
une forme et un contenu acceptable par l’Ingénieur.

55.3 L’avance est remboursée par déduction de montants


proportionnels –spécifiés dans les CCAP - des paiements dus par
ailleurs à l’Entrepreneur, conformément à la liste des pourcentages
de Travaux et Services achevés donnant lieu au paiement.

56. Bordereaux 56.1 Les Bordereaux des Prix et les détails quantitatifs estimatifs
des prix et comprennent des prix pour des groupes d’activités comprenant
Devis l’exécution des services (mesurés par des Normes de performance).
quantitatifs Les Devis quantitatifs doivent inclure, le cas échéant, les prix
estimatifs unitaires pour les Travaux de réhabilitation, et les Travaux
d'urgence.

56.2 Les Services d’entretien seront mesurés et facturés


séparément et seront rémunérés par un montant forfaitaire et payés
en versements mensuels fixes pendant la période et de la manière
spécifiées dans les CCAP. Les valeurs de rémunération des Services
d’entretien sont celles indiquées dans le Devis forfaitaire.

644
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

56.3 Les Travaux d’urgence, Travaux d’amélioration et Travaux


de réhabilitation seront rémunérés pour la durée du Contrat, en
fonction des quantités mesurables à exécuter afin que la Route
atteigne les Normes de performance spécifiées dans le Dossier
d'appel d'offres. Les paiements seront effectués conformément à
l'exécution des travaux mesurés. Les prix sont ceux indiqués dans le
Devis quantitatif.

57. Mesurage 57.1 Les Services d’entretien ne sont pas mesurés en termes de
volume ; Cependant, le paiement de ces services sera affecté par le
respect des critères de résultats conformément aux dispositions de la
Clause 26 des CCAG. Les Services d’entretien sont facturés sous
forme de montants mensuels fixes, conformément à la somme
forfaitaire prévue dans le Devis pour les Services d’Entretien, à
compter de la date de démarrage des Travaux de la partie
maintenance. Les paiements seront effectués avec des réductions si
les critères de résultats ne sont pas respectés, tels que définis dans
les Spécifications Techniques. Les réductions pour non-respect des
critères de résultats seront appliquées sur une base journalière pour
la période pendant laquelle les Travaux ne sont pas conformes aux
critères de résultats, conformément à la méthode de calcul prévue
dans les Spécifications Techniques.

57.2 Les Travaux de réhabilitation, Travaux d'amélioration et les


Travaux d'urgence doivent être mesurés et évalués pour paiement,
conformément à la présente Clause 57.2:

(a) Chaque fois que l’Ingénieur exige qu'une partie des Travaux soit
mesurée, un délai raisonnable doit être donné au responsable des
Travaux qui doit
(i) assister ou envoyer rapidement un autre représentant qualifié
pour aider l'Ingénieur à effectuer les mesures, et
(ii) fournir tout renseignement demandé par l’Ingénieur. Si
l'Entrepreneur ne se présente pas ou n'envoie pas de représentant, la
mesure effectuée par (ou au nom de) l'Ingénieur doit être acceptée
comme exacte.

(b) Sauf indication contraire dans le contrat, chaque fois que des
Travaux doivent être mesurés à partir des documents, ceux-ci
doivent être préparés par l’Ingénieur. L'Entrepreneur doit, sur
demande, assister à l'examen et à l'approbation de ces documents
avec l’Ingénieur, et doivent les signer contradictoirement. Si
l'Entrepreneur n'est pas présent, les documents doivent être acceptés
comme exacts.

(c) Si l'Entrepreneur examine et n'est pas d'accord avec les

645
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

documents et / ou ne les signe pas comme convenu, alors il doit


aviser l’Ingénieur des points sur lesquels les documents sont
inexacts. Si l'Entrepreneur ne donne pas un avis à l’Ingénieur dans
les 14 jours après avoir examiné les documents, ils seront acceptés
comme exacts.

(d) Sauf indication contraire dans le contrat et nonobstant les


pratiques locales :
(i) la mesure doit être faite sur la quantité réelle de chaque élément
des Travaux, et
(ii) la méthode de mesure doit être conforme au devis quantitatif.

(e) Sauf indication contraire dans le contrat, l’Ingénieur doit


procéder conformément à la Clause 18.5 des CCAG pour convenir
ou déterminer le montant à payer à l'Entrepreneur en évaluant
chaque élément de travail, en appliquant la mesure convenue ou
déterminée conformément à la présente Clause 57.2 des CCAG ainsi
que le taux ou le prix correspondant au poste.

(f) Pour chaque poste, le taux ou le prix correspondant au poste sera


le taux ou le prix spécifié pour un tel poste dans le contrat ou, s'il n'y
en a pas, pour des Travaux similaires. Cependant, un nouveau taux
ou prix sera jugé approprié pour un poste si :
(i) (1) la quantité mesurée du poste est modifiée de plus de 10% par
rapport à la quantité de ce poste dans le devis quantitatif estimatif ;
(2) ce changement de quantité multiplié par ce taux spécifié pour ce
poste dépasse 0,01% du prix du contrat ; (3) ce changement de
quantité modifie directement le coût par unité de quantité de ce
poste de plus de 1% ; et (4) ce poste n'est pas spécifié dans le contrat
comme un « poste à taux fixe » ; ou
(ii) (1) le travail fait l'objet d'une modification ; (2) aucun taux ou
prix n'est spécifié dans le contrat pour ce poste ; et (3) aucun taux ou
prix spécifié n'est approprié parce que le poste n'a pas un caractère
similaire ou n'est pas exécuté dans des conditions similaires, comme
n'importe quel poste du contrat.

Chaque nouveau taux ou prix sera dérivé de tout taux ou prix


pertinent dans le contrat, avec des ajustements raisonnables pour
tenir compte des questions décrites au sous-alinéa (i) et / ou (ii),
selon le cas. Si aucun taux ou prix n'est pertinent pour la
détermination d'un nouveau taux ou prix, il doit être dérivé du coût
raisonnable d'exécution des Travaux, ainsi que d'un bénéfice
raisonnable, compte tenu de toutes autres questions pertinentes.

58. Révision des 58.1 Les prix seront révisés pour tenir compte des fluctuations du
Prix coût des intrants uniquement si les CCAP en disposent ainsi. En

646
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

pareil cas, les montants certifiés dans chaque Certificat de paiement


seront, avant déduction de l’avance de démarrage, le cas échéant,
ajustés en multipliant les montants dus dans chaque monnaie par le
facteur respectif de révision des prix. On appliquera pour chaque
monnaie du Contrat une formule distincte du type de celle figurant
ci-dessous :
Pc = Ac + Bc Imc/Ioc
où :
Pc est le facteur de révision pour la part du montant payable dans
une monnaie « c » donnée
Ac et Bc sont les coefficients0 spécifiés dans les CCAP, qui
représentent, respectivement, la part non révisable et la part
révisable du montant payable dans cette monnaie « c » ;
Imc est l’indice en vigueur à la fin du mois et Ioc est l’indice en
vigueur vingt-huit (28) jours avant l’ouverture des plis pour les
intrants payables, l’un et l’autre dans la monnaie « c »

58.2 Si la valeur de l’indice est modifiée après son utilisation dans


un calcul, le calcul est rectifié et un ajustement effectué dans le
décompte de paiement suivant. La valeur de l’indice est supposée
tenir compte de toutes les modifications de coût dues aux
fluctuations des coûts

59. Décompte et 59.1 L’Entrepreneur fournit à l’Ingénieur des décomptes mensuels


Paiement sous la forme indiquée dans les Spécifications, de la valeur estimée
mensuels des Services d’Entretien, des Travaux de réhabilitation des Travaux
d’amélioration et des Travaux d’urgence exécutés en séparant les
éléments de Travaux et Services du mois correspondant.

59.2 L’Ingénieur vérifie le décompte mensuel de l’Entrepreneur et


certifie dans les quatorze (14) jours le montant à payer à
l’Entrepreneur.

59.3 Le forfait kilométrique mensuel pour les Services exécutés


sera certifié par l’Ingénieur, en tenant compte du montant mensuel
inclus dans le Devis forfaitaire des Services d’Entretien, ajusté des
réductions de paiements conformément à la sous-classe 58.1 des
CCAG.

59.4 Le montant des Travaux exécutés sera déterminée par


0
Dans la formule utilisée pour chaque monnaie, la somme des deux coefficients Ac et
Bc doit être égale à 1 (unité). Normalement, les deux coefficients seront les mêmes pour les
formules applicables à toutes les monnaies, le coefficient A (part non révisable des
paiements) étant un chiffre très approximatif (0,15 est utilisé en général) permettant de tenir
compte des éléments de coûts fixes et autres éléments non révisables. La somme des
révisions effectuées pour chaque monnaie est ajoutée au montant du Contrat.

647
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

l’Ingénieur, en tenant compte des prix unitaires des quantités des


travaux achevés figurant dans le Cadre de devis.

59.5 L’Ingénieur peut exclure n’importe quel élément certifié


dans un décompte précédent ou réduire la proportion d’un élément
précédemment certifié à la lumière d’informations nouvelles.

60. Paiements 60.1 Les paiements seront ajustés pour tenir compte des
déductions effectuées au titre des avances de démarrage et des
retenues, et le cas échéant, des réfactions pour ne pas avoir atteint
les Normes de performance des Services d’Entretien. Le Maître
d’ouvrage doit payer à l’Entrepreneur les montants certifiés par
l’Ingénieur dans les vingt-huit (28) jours suivant la date de de dépôt
de chaque décompte de paiement. Si le Maître d’ouvrage effectue un
paiement en retard, l’Entrepreneur doit recevoir des intérêts au titre
de l’arriéré dans le cadre du paiement suivant. Les intérêts sont
calculés de la date à laquelle le paiement aurait dû être effectué, au
taux d'intérêt en vigueur pour les emprunts commerciaux pour
chacune des devises dans lesquelles les paiements sont effectués.

60.2 Si un montant certifié est augmenté dans un décompte


ultérieur ou à la suite d'une décision de l’Arbitre, l'Entrepreneur
recevra des intérêts sur le retard de paiement comme indiqué dans la
présente Clause. Les intérêts sont calculés à partir de la date à
laquelle l'augmentation du montant aurait été certifiée en l'absence
de litige. Le taux d'intérêt sera déterminé conformément au
paragraphe 60.1.

60.3 Sauf indication contraire, tous les paiements et déductions


seront payés ou facturés dans les proportions de devises composant
le prix du contrat.

61. . Retenue et 61.1 Le Maître d’ouvrage retiendra sur chaque paiement dû à


Déductions l’Entreprise le pourcentage indiqué dans les CCAP, pour des
Travaux de réhabilitation et des Travaux d’amélioration à
l’exception des types de Travaux spécifiés dans les CCAP. Les
paiements mensuels forfaitaires réguliers pour les Services
d’entretien basés sur la performance ne seront pas sujets à retenue,
sauf indication contraire dans les CCAP.

61.2 À l’achèvement de la totalité des Travaux de réhabilitation et


des Travaux d’amélioration, la moitié du montant total des retenues
sera remboursé à l’Entrepreneur et l’autre moitié, après une période
douze (12) mois et après que l’Ingénieur aura certifié que tous les
Vices notifiés à l’Entrepreneur par l’Ingénieur ont été rectifiés avant

648
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

la fin de cette période.

61.3 À l’achèvement de la totalité des Travaux, l’Entrepreneur peut


remplacer la Retenue de garantie par une garantie bancaire
inconditionnelle.

61.4 La réduction des paiements mensuels pour les Services


d’entretien en raison du non-respect des Niveaux de service sera
effectuée comme indiqué dans la sous-Clause 57.1 des CCAG. Le
montant de la réduction pour les jours où la Route ne respectait pas
les Niveaux de service ne sera pas payé ou remboursé, même après
que l'Entrepreneur a rétabli les Niveaux de qualité conformément
aux Normes requises par le Contrat.

62. Impôts et 62. 1 Tel que prévu et davantage défini en vertu du Compact, la
Taxes plupart, des activités et des services exécutés au titre du Contrat, y
compris en rapport avec l’exécution des Travaux, sont exonérés de
tous impôts, taxes, cotisations ou autres droits applicables
conformément aux Lois actuellement en vigueur ou qui seront en
vigueur à l’avenir dans le pays du Maître d’ouvrage (dénommés
séparément « impôt/taxe» et collectivement « impôts/taxes »)
pendant la durée de validité du Compact, y compris, à titre indicatif
et non limitatif :

(a) les impôts sur le revenu, les retenues d’impôts à la source et les
autres impôts sur les bénéfices ou sur les entreprises prélevées sur
des personnes physiques, des organisations ou des entreprises
(autres que les ressortissants ou résidents permanents du pays du
Maître d’ouvrage) ;

(b) les droits de douane, frais de dédouanement, taxes d’importation


et d’exportation, et autres impôts affectant l’importation, l’utilisation
et la réexportation de marchandises, (y compris les Équipements et
pièces de rechange de l’Entrepreneur, les Installations, Matériaux et
fournitures importés dans le pays du Maître d’ouvrage aux fins du
Contrat), de services ou d’effets et articles personnels (y compris des
voitures de tourisme) devant être utilisés en rapport avec l’exécution
des Travaux ou en vue de leur utilisation par les membres du
Personnel de l’Entrepreneur (ou les membres de leur famille) qui ne
sont pas des ressortissants ou résidents permanents du pays du
Maître d’ouvrage et qui se trouvent dans celui-ci aux fins
d’exécution des Travaux ; et
(c) les impôts sur les ventes, la taxe sur la valeur ajoutée, les droits
d’accise, les taxes sur la mutation de biens (meubles ou immeubles),
les taxes sur la propriété, la possession ou l’usage de biens (meubles

649
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

ou immeubles), et autres charges similaires sur des transactions


portant sur des biens, des Travaux ou des services.
les impôts sur le revenu, les retenues d’impôts à la source et les
autres impôts sur les bénéfices ou sur les entreprises prélevés sur des
personnes physiques, des organisations ou des entreprises (autres
que les ressortissants ou résidents permanents du pays du Maître
d’ouvrage) ;
les droits de douane, frais de dédouanement, taxes d’importation et
d’exportation, et autres impôts affectant l’importation, l’utilisation et
la réexportation de marchandises, (y compris les Equipements et
pièces de rechange de l’Entrepreneur, les Installations, Matériaux et
fournitures importés dans le pays du Maître d’ouvrage aux fins du
Contrat), de services ou d’effets et articles personnels (y compris des
voitures de tourisme) devant être utilisés en rapport avec l’exécution
des Travaux ou en vue de leur utilisation par les membres du
Personnel de l’Entrepreneur (ou les membres de leur famille) qui ne
sont pas des ressortissants ou résidents permanents du pays du
Maître d’ouvrage et qui se trouvent dans celui-ci aux fins
d’exécution des Travaux ; et

62. 2 En cas d’importation de biens pour usage personnel, les


informations écrites devront indiquer que les biens seront utilisés
pour usage personnel par le Personnel de l’Entrepreneur (ou les
membres de leur famille) qui ne sont pas des ressortissants ou
résidents permanents du pays du Maître d’ouvrage et qui se trouvent
dans celui-ci aux fins d’exécution des Travaux.

62. 3 Comme prévu par le Compact, le personnel local de


l’Entrepreneur (ressortissants ou résidents permanents du pays du
Maître d’ouvrage) devra s’acquitter des impôts sur le revenu des
personnes physiques qui leur sont applicables dans le pays du Maître
d’ouvrage en fonction de leurs salaires et émoluments
conformément aux Lois alors en vigueur. L’Entrepreneur procèdera
aux déductions d’impôts nécessaires comme il est tenu de le faire en
vertu desdites Lois.

62. 4 Comme prévu par le Compact, le personnel local de


l’Entrepreneur (ressortissants ou résidents permanents du pays du
Maître d’ouvrage) devra s’acquitter des impôts sur le revenu des
personnes physiques qui leur sont applicables dans le pays du Maître
d’ouvrage en fonction de leurs salaires et émoluments
conformément aux Lois alors en vigueur. L’Entrepreneur procèdera
aux déductions d’impôts nécessaires comme il est tenu de le faire en
vertu desdites Lois.

62. 5 L’Entrepreneur, ses sous-traitants et leur personnel respectif

650
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

devront s’acquitter de tous les impôts prévus par les Lois en vigueur.
Le Maître d’ouvrage ne sera en aucun cas responsable du paiement
de ces impôts.

62. 6 Dans le cas où l’Entrepreneur, l’un de ses employés ou l’un


de ses sous-traitants doit payer des impôts couverts par une telle
exonération en vertu du Compact ou d’un accord connexe,
l’Entrepreneur devra rapidement notifier le Maître d’ouvrage du
paiement de ces impôts, et devra coopérer avec le Maître d’ouvrage,
MCC ou l’un de leurs agents ou représentants, et prendre les
mesures qui pourraient être demandées par ces derniers pour obtenir
le remboursement rapide et approprié de ces impôts.

63. Garanties 63. 1 Émission des Garanties

L'Entrepreneur doit fournir les Garanties spécifiées ci-dessous en


faveur du Maître d’ouvrage aux dates, et selon le montant, la
manière et la forme spécifiés ci-dessous.

63. 2 Garantie d’avance de démarrage

63. 2.1 L’Entrepreneur doit, dans les vingt-huit (28) jours suivant la
notification de l'attribution du Contrat, fournir une garantie d'un
montant égal à une avance de démarrage calculé conformément aux
CCAP, et dans la même ou les mêmes devises.

63. 2.2 La Garantie doit être sous la forme prévue dans le Dossier
d'appel d'offres ou sous une autre forme acceptable par le Maître
d’ouvrage. Le montant de la garantie est réduit proportionnellement
à la valeur des Travaux et Services exécutés et payés de temps à
autre à l’Entrepreneur, et devient automatiquement nul et non avenu
lorsque le montant total de l’avance de démarrage a été récupéré par
le Maître d’ouvrage. La Garantie doit être restituée à l'Entrepreneur
immédiatement après son expiration.

63. 3 Garantie de bonne exécution

63. 3.1 L’Entrepreneur doit, dans les vingt-huit (28) jours suivant la
Notification de l’attribution du Contrat, fournir une Garantie bonne
exécution du Contrat, d’un montant spécifié dans les CCAP.

63. 3.2 La garantie doit être libellée dans la ou les devises du


Contrat, ou dans une devise librement convertible acceptable par le
Maître d’ouvrage et doit être sous la forme d'une garantie bancaire
ou sous une autre forme acceptable par le Maître d’ouvrage.

651
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

63.3.3 Vingt-huit (28) jours suivant la date de délivrance du


Certificat de réception provisoire, le montant de la garantie de bonne
exécution peut être réduit au montant spécifié dans les CCAP ; étant
entendu, toutefois, que si la période de garantie a été prolongée sur
une partie quelconque des Travaux conformément à la sous Clause
51.8 du des CCAG des présentes, l’Entrepreneur veillera à ce que,
jusqu'à l'expiration de la période de garantie, la garantie de bonne
exécution soit dans un montant égal au montant spécifié dans les
CCAP plus un montant proportionnel au prix contractuel de cette
partie. La garantie de bonne exécution sera valable vingt-huit (28)
jours au-delà de la date d'achèvement de tous les Travaux et services
dans le cadre du contrat. La Garantie de bonne exécution doit être
retournée à l'Entrepreneur immédiatement après son expiration.

63.3.4 Sans limitation aux autres dispositions de la présente sous-


Clause 63.3 des CCAG, chaque fois que des ajustements du montant
dû à l’Entrepreneur atteignent globalement plus de 25% de la partie
du Prix contractuel payable dans une devise spécifique,
l’Entrepreneur, à la demande écrite de l’Ingénieur, augmentera
rapidement la valeur de la Garantie de bonne exécution dans la
devise applicable d'un pourcentage égal.

La Garantie de bonne exécution d'une Coentreprise ou d'une autre


Association doit être émise de manière à engager pleinement tous les
membres de la Coentreprise ou de l’Association. Si la Coentreprise
ou l’Association n'était pas légalement constituée au moment où la
Garantie de bonne exécution est fournie, la Garantie de bonne
exécution sera au nom de tous les futurs membres de la Coentreprise
ou de l’Association proposée.

64. Certificat 64.1 L'Entrepreneur doit demander à l’Ingénieur de délivrer un


d’achèvemen Certificat d'achèvement des Travaux de réhabilitation, des Travaux
t des Travaux d'amélioration et des Travaux d'urgence, ou des parties de ceux-ci,
selon le cas, et l’Ingénieur le fera lorsqu'il décidera que les Travaux
sont achevés.

65. Décompte 65.1 L’Entrepreneur doit fournir à l’Ingénieur un décompte


final détaillé du montant total qui, d’après lui, est dû au titre du Contrat
avant la fin de la période de garantie. l’Ingénieur doit délivrer un
Certificat de fin du Délai de garantie et certifier tout paiement
définitif qui est dû à l’Entrepreneur à l’égard des Travaux de
réhabilitation, d’amélioration et d’urgence (mais pas à l’égard des
Services) dans les cinquante-six (56) jours suivant la réception du
décompte de l’Entrepreneur, s’il est exact et complet. Dans le cas
contraire, l’Ingénieur devra délivrer dans les cinquante-six (56) jours
un état précisant la portée des corrections ou montants

652
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

supplémentaires, le cas échéant. Si, après une nouvelle présentation,


le Décompte final n’est toujours pas satisfaisant, l’Ingénieur est tenu
de décider du montant payable à l’Entrepreneur et de délivrer un
certificat de paiement.

66. Décharge 66.1 Lors de la soumission du Décompte final, l'Entrepreneur doit


remettre à l’Ingénieur, une Décharge écrite confirmant que le total
du Décompte final représente le règlement complet et final de toutes
les sommes dues à l'Entrepreneur découlant du Contrat ou à l'égard
des Travaux de réhabilitation, d’amélioration et d’urgence (mais pas
à l’égard des Services); à condition que cette Décharge ne devienne
effective après que le paiement dû en vertu du Certificat de paiement
final délivré en vertu de la sous-Clause 65 a été effectué..

67. Plan de 67.1 Si des Plan de récolements et/ou Manuels de fonctionnement


récolement et et d’Entretien sont exigés, l’Entrepreneur les fournira au plus tard
Manuels aux dates prescrites dans les CCAP.
d’exploitatio
n et 67.2 Si l’Entrepreneur ne fournit pas les Plans et/ou Manuels aux
d’Entretien dates prescrites dans les CCAP, ou si ces plans et/ou Manuels ne
reçoivent pas l’approbation de l’Ingénieur, celui-ci retiendra le
montant spécifié dans les CCAP sur les paiements dus à
l’Entrepreneur.

G. Suspension et Résiliation

68. . Suspension 68.1 Le Maître d’ouvrage peut demander à l’Ingénieur, par avis à
l'Entrepreneur, d'ordonner à l'Entrepreneur de suspendre l'exécution
de tout ou partie de ses obligations en vertu du Contrat. Cet avis
précisera l'obligation dont l'exécution doit être suspendue, la date
d'entrée en vigueur de la suspension et les raisons de celle-ci.
L’Entrepreneur suspendra alors l'exécution de cette obligation (à
l'exception des obligations nécessaires à l'Entretien ou à la
préservation du Chantier et des Travaux) jusqu'à ce qu'il lui soit
ordonné par écrit de reprendre cette exécution par l’Ingénieur

Si, en vertu d'un ordre de suspension donné par l’Ingénieur,


autrement qu'en raison du manquement ou de la violation du Contrat
par l'Entrepreneur, l'exécution de l'une de ses obligations par
l'Entrepreneur est suspendue pour une période totale de plus de
quatre-vingt-dix (90) jours , puis à tout moment par la suite et à
condition qu'à ce moment-là cette exécution soit toujours suspendue,
l'Entrepreneur peut donner un avis à l’Ingénieur exigeant que le
Maître d’ouvrage, dans les vingt-huit (28) jours suivant la réception

653
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

de l'avis, ordonne reprise d'une telle exécution ou demande, et


ordonner ultérieurement une modification conformément à la sous-
Clause 73.1 des CCAG à l'exclusion de l'exécution des obligations
suspendues du Contrat.

Si le Maître d’ouvrage ne le fait pas dans ce délai, l'Entrepreneur


peut, par un autre avis à l’Ingénieur, choisir de considérer la
suspension comme une résiliation du Contrat en vertu de la sous-
Clause 69.1 des CCAG.

68.2 Si :
(a) le Maître d’ouvrage n'a pas payé à l'Entrepreneur toute
somme due en vertu du Contrat dans le délai imparti, n'a pas
approuvé des factures ou pièces justificatives sans juste motif en
vertu du Contrat, ou commet une violation substantielle du Contrat,
l'Entrepreneur peut donner un avis au Maître d’ouvrage exigeant le
paiement de cette somme, avec les intérêts qui y sont stipulés dans la
sous-Clause 60.1 des CCAG, requiert l'approbation de cette facture
ou des pièces justificatives, ou spécifie l'infraction et oblige le
Maître d’ouvrage à y remédier, selon le cas. Si le Maître d’ouvrage
ne paie pas cette somme avec ces intérêts, n'approuve pas cette
facture ou ces pièces justificatives ou ne donne pas les raisons de
son refus, ou ne remédie pas à la violation ou ne prend pas de
mesures pour remédier à la violation dans les quatorze (14) jours
après réception de l'avis de l'Entrepreneur ; ou

(b) l'Entrepreneur n'est pas en mesure de s'acquitter de ses


obligations en vertu du Contrat pour une raison imputable au Maître
d’ouvrage, y compris, mais sans s'y limiter, le défaut du Maître
d’ouvrage de fournir la possession ou l'accès au Chantier, ou le
défaut d'obtenir un permis gouvernemental sous la responsabilité du
Maître d’ouvrage et qui est nécessaire à l'exécution et / ou à la
réalisation des Travaux et Services,
l'Entrepreneur peut alors, par un préavis de quatorze (14) jours au
Maître d’ouvrage, suspendre l'exécution de tout ou partie de ses
obligations en vertu du Contrat, ou réduire le taux d'avancement.

68.3 Si l'exécution de ses obligations par l'Entrepreneur est


suspendue ou que le rythme d'avancement est réduit conformément à
la présente Clause 68 des CCAG, le Délai d'achèvement sera
prolongé conformément à la Clause 74 des CCAG, ainsi que tous les
coûts ou dépenses supplémentaires engagés par l'Entrepreneur, à la
suite d'une telle suspension ou réduction, sera payée par le Maître
d’ouvrage à l'Entrepreneur en plus de tout autre montant dû à
l’Entrepreneur conformément au contrat, sauf en cas d'ordre de
suspension ou de réduction du taux d'avancement en raison du

654
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

manquement de l'Entrepreneur ou de la rupture du Contrat.

68.4 Pendant la période de suspension, l'Entrepreneur ne doit pas


retirer du Chantier des Installations, Équipement ou Équipement de
l'Entrepreneur sans le consentement écrit préalable du Maître
d’ouvrage.

69. Résiliation 69.1 Résiliation pour convenance du Maître d’ouvrage

69.1.1 Le maitre d’ouvrage pourra à tout moment résilier le Contrat


pour quelque raison que ce soit en faisant la notification par
référence à la présente sous-Clause 69.1 des CCAG.

69.1.2 A la réception de la notification faite au titre de la sous


Clause 69.1.1 des CCAG, l’Entrepreneur devra, soit immédiatement,
soit à la date spécifiée dans la notification :
(a) cesser tout autre travail, à l'exception des Travaux que le Maître
d’ouvrage aura spécifié dans l'Avis de résiliation dans le seul but de
protéger la partie des Travaux et Services déjà exécutés, ou tout
travail nécessaire pour laisser un environnement propre et sans
danger,
(b) résilier tous les contrats de sous-traitance, à l'exception de ceux
qui seront cédés au Maître d’ouvrage conformément au paragraphe
(d) (ii) ci-dessous,
(c) retirer tout équipement de l'Entrepreneur du Chantier, rapatrier le
personnel de l'Entrepreneur et de ses sous-traitants du Chantier,
retirer du Chantier toute épave, tout déchet et débris de toute nature,
et laisser l'ensemble du Chantier dans un état propre et sûr.
(d) , sous réserve du paiement spécifié à la sous-Clause 69.1.3
des CCAG, doit :
(i) remettre au Maître d’ouvrage les parties des Travaux et
services exécutées par l’Entrepreneur jusqu'à la Date de
résiliation,

(ii) dans la mesure où cela est légalement possible, céder au


Maître d’ouvrage tous les droits, titres et avantages de
l'Entrepreneur sur les Travaux et Services et sur les matériels
et Équipement à la Date de la résiliation et, si le Maître
d’ouvrage peut l'exiger, tous les sous-contrats conclus entre
l’Entrepreneur et ses sous-traitants

(iii) remettre au Maître d’ouvrage tous les plans,


spécifications et autres documents non exclusifs préparés par
l'Entrepreneur ou ses Sous-traitants à la Date de résiliation
dans le cadre des Travaux.

655
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

69.1.3 En cas de résiliation du Contrat en vertu de la sous-Clause


691.1 des CCAG, le Maître d’ouvrage paiera à l'Entrepreneur les
montants suivants :

(a) les montants gagnés ci-dessous pour les Travaux et Services


exécutés par l’Entrepreneur à la Date de résiliation,

(b) les coûts raisonnablement engages par l’Entrepreneur pour le


retrait de son matériel du Chantier et pour le rapatriement du
personnel de l’Entrepreneur et de ses sous-traitants,

(c) tout montant à payer par l’Entrepreneur à ses sous-traitants dans


le cadre de la résiliation de tout sous-contrat, y compris les frais
d'annulation,

(d) les coûts engagés par l'Entrepreneur pour protéger et laisser le


Chantier dans un état propre et sûr conformément au paragraphe (a)
de la sous-Clause 69.1.2 des CCAG,

(e) le coût du respect de toutes les autres obligations, engagements


et réclamations que l’Entrepreneur peut avoir pris de bonne foi avec
des tiers dans le cadre du Contrat et qui ne sont pas couverts par les
paragraphes (a) à (d) ci-dessus.

69.2 Résiliation pour défaillance de l’Entrepreneur

69.2.1 Le Maître d’ouvrage, sans préjudice de tout autre droit ou


recours qu'il peut posséder, peut résilier le Contrat immédiatement
dans les circonstances suivantes en donnant un Avis de résiliation et
ses motifs à l'Entrepreneur, en se référant à la présente Sous-Clause
CCAG 69.2:

(a) si l'Entrepreneur fait faillite ou est insolvable, a un ordre de


séquestre émis contre lui, compose avec ses créanciers ou, si
l'Entrepreneur est une société, une résolution est adoptée ou un ordre
est rendu pour sa liquidation (autre qu'une liquidation volontaire,
liquidation à des fins de fusion ou de reconstruction), un séquestre
est nommé sur toute partie de son entreprise ou de ses actifs, ou si
l’Entrepreneur prend ou subit toute autre action analogue en raison
de la dette ;

(b) si l’Entrepreneur cède ou transfère le Contrat ou tout droit ou


intérêt y relatif en violation de la disposition de la Clause 15 des
CCAG ;

(c) si l'Entrepreneur, de l'avis du Maître d’ouvrage, s'est engagé dans

656
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

la fraude et la corruption, telles que définies à la Clause 1 des


CCAG, en concourant ou en exécutant le Contrat ;

(d) si l’Entrepreneur, de l'avis du Maître d’ouvrage ou de MCC,


manque à ses obligations relatives à l'utilisation des fonds énoncées
à l'annexe A jointe aux CCAP ; ou

69.2.2 Si l'Entrepreneur

(a) a abandonné ou refusé de poursuivre l’exécution du Contrat ;

(b) sans motif valable, n’a pas commencé les Travaux promptement
ou a suspendu (dans les conditions autres que celles prévues à la
sous-Clause 68.2 des CCAG) l'avancement de l'exécution du Contrat
pendant plus de vingt-huit (28) jours après avoir reçu une instruction
écrite du Maître d’ouvrage d’exécuter le Contrat ;

(c) ne parvient pas à exécuter le Contrat conformément au Contrat,


un tel manquement étant défini dans les CCAP, ou néglige de toute
autre manière de s'acquitter de ses obligations au titre du Contrat

(d) refuse ou est incapable de fournir les matériaux, les services ou


la main-d'œuvre pour exécuter et achever les Travaux et Services
ainsi qu’il est spécifiée dans le Programme fourni à la Clause 19 des
CCAG et à un rythme d’avancement assurant au Maître d’ouvrage
que l'Entrepreneur peut parvenir à l'achèvement des Travaux et
Services à la fin du Délai d'achèvement contractuel,

le Maître d’ouvrage peut alors, sans préjudice de tout autre droit


qu'il peut posséder en vertu du Contrat, donner un avis à
l'Entrepreneur indiquant la nature du défaut et exigeant que
l'Entrepreneur y remédie. Si l'Entrepreneur ne remédie pas ou ne
prend pas de mesures pour y remédier dans les quatorze (14) jours
suivant la réception de cet Avis, le Maître d’ouvrage peut résilier le
Contrat immédiatement en donnant un Avis de résiliation à
l'Entrepreneur qui se réfère à la sous-Clause 69.2 des CCAG.

69.2.3 À la réception de l'Avis de résiliation en vertu de la sous-


Clause 69.2.1 ou 69.2.2 des CCAG, l'Entrepreneur doit, soit
immédiatement soit à la date précisée dans l'Avis de résiliation :

(a) cesser tout autre travail, à l'exception des Travaux que le Maître
d’ouvrage peut spécifier dans l'Avis de résiliation dans le seul but de
protéger la partie des Travaux et Services déjà exécutés, ou tout
travail requis pour quitter le Chantier dans un environnement propre
et sans danger ;

657
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

(b) résilier tous les contrats de sous-traitance, à l'exception de ceux


qui seront attribués au Maître d’ouvrage sur la base d'une demande
écrite du Maître d’ouvrage ; et

(c) remettre au Maître d’ouvrage tous les plans, devis et autres


documents préparés par l'Entrepreneur ou ses Sous-traitants à la date
de résiliation en relation avec les Travaux et Services.

69.2.4 L’Entrepreneur aura droit au paiement du Prix contractuel


imputables aux Travaux et Services exécutés à la date de la
résiliation, et le cas échéant, les coûts supportés pour protéger les
Travaux et services et remettre le Chantier dans un état propre et sûr
conformément au paragraphe (a) de la sous-Clause 69.2. des CCAG.
En cas de résiliation par le Maître d'ouvrage du Contrat
conformément à la Clause 69.2.1 (d) des CCAG, l’Entrepreneur sera
tenu de rembourser tous les fonds ainsi détournés. Toute somme due
au Maître d'ouvrage par l'Entrepreneur avant la date de résiliation
sera déduite du montant à payer à l'Entrepreneur en vertu du présent
Contrat.

69.3 Résiliation par l’Entrepreneur

69.3.1 Si :
(a) Le Maître d’ouvrage n'a pas payé à l'Entrepreneur toute
somme due en vertu du Contrat dans le délai imparti, n'a pas
approuvé de facture ou de pièces justificatives sans motif valable
conformément à la Clause 60 des CCAG, ou commet une violation
substantielle du Contrat, l'Entrepreneur peut donner un avis au
Maître d’ouvrage, qui exige le paiement de cette somme, avec les
intérêts qui y sont stipulés dans la sous-Clause 60.2 des CCAG,
requiert l'approbation de cette facture ou des pièces justificatives, ou
spécifie l'infraction et oblige le Maître d’ouvrage à y remédier, le
cas échéant. Si le Maître d’ouvrage ne paie pas cette somme avec
ces intérêts, n'approuve pas cette facture ou ces pièces justificatives
ou ne donne pas les raisons de son refus, ne remédie pas à la
violation ou ne prend pas de mesures pour remédier à la violation
dans les quatorze (14) jours suivant la réception de la notification de
l'Entrepreneur,

ou

(b) l'Entrepreneur n'est pas en mesure de s'acquitter de ses


obligations en vertu du Contrat pour une raison imputable au Maître
d’ouvrage, y compris, mais sans s'y limiter, le défaut du Maître
d’ouvrage de fournir la possession ou l'accès au Chantier ou à

658
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

d'autres zones ou à l'obtention d'un permis gouvernemental en vertu


de la responsabilité du Maître d’ouvrage et nécessaire à l'exécution
et / ou la réalisation des Travaux et Services,
l'Entrepreneur peut alors en aviser le Maître d’ouvrage et, si le
Maître d’ouvrage n'a pas payé la somme impayée, approuver la
facture ou les pièces justificatives, donner les raisons de son refus ou
remédier à la violation dans les vingt-huit (28) jours de cet avis, ou
si l'Entrepreneur n'est toujours pas en mesure de s'acquitter de l'une
de ses obligations en vertu du Contrat pour une raison imputable au
Maître d’ouvrage dans les vingt-huit (28) jours de ladite notification,
l'Entrepreneur peut par un autre avis au Maître d’ouvrage, se
référant à la présente Clause 69.3.1 des CCAG, résilier
immédiatement le Contrat.

69.3.2 L'Entrepreneur peut résilier le Contrat immédiatement en


donnant un avis au Maître d’ouvrage à cet effet, en se référant à la
présente sous-Clause 69.3.2 des CCAG, si le Maître d’ouvrage fait
faillite ou est insolvable, a un ordre de réception émise contre lui,
composé avec ses créanciers, ou, étant une personne morale, si une
résolution est adoptée ou un ordre est rendu pour sa liquidation
(autre qu'une liquidation volontaire aux fins de fusion ou de
reconstruction), un séquestre est nommé sur toute partie de son
entité ou de ses actifs, ou si le Maître d’ouvrage prend ou subit
toute autre action analogue à la suite d'une dette.

69.3.3 Si le Contrat est résilié conformément à la sous-Clause 69.3.1


ou
69.3.2 des CCAG, l’Entrepreneur peut alors immédiatement :

(a) cesser tout autre travail, à l'exception des Travaux qui pourraient
être nécessaires pour protéger la partie de la Route déjà exécutée, ou
de tout travail nécessaire pour quitter le Chantier dans un état propre
et sûr,

(b) résilier tous les contrats de sous-traitance, à l'exception de ceux


qui seront attribués au Maître d’ouvrage conformément au
paragraphe (d) (ii), ci-dessous ;

(c) retirer tout l'Équipement de l'Entrepreneur du Chantier et


rapatrier le personnel de l'Entrepreneur et de ses sous-traitants du
Chantier ; et

(d), sous réserve du paiement spécifié à la sous-Clause 69.3.4 des


CCAG, doit

(i) remettre au Maître d’ouvrage les parties de la Route

659
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

exécutées par l'Entrepreneur jusqu'à la date de résiliation ;

(ii) dans la mesure où cela est légalement possible, céder au Maître


d’ouvrage tous les droits, titres et avantages de l'Entrepreneur sur la
Route et sur les Installations et l'Équipement à la date de la
résiliation et, comme le Maître d’ouvrage l'exige, tous les sous-
contrats conclus entre l’Entrepreneur et ses sous-traitants ; et

(iii) remettre au Maître d’ouvrage tous les dessins, devis et autres


documents préparés par l'Entrepreneur ou ses Sous-traitants à la date
de résiliation en relation avec les Travaux et Services.

69.3.4 Si le contrat est résilié en vertu de la sous-Clause 69.3.1 ou


69.3.2 des CCAG, le Maître d’ouvrage doit payer à l'Entrepreneur
tous les paiements spécifiés dans la sous-Clause 69.1.3 des CCAG,
et une indemnisation raisonnable pour toute perte, sauf pour la perte
de profit, ou les dommages subis par l'Entrepreneur résultant de, en
relation avec ou en conséquence d'une telle résiliation.

69.3.5 La résiliation par l’Entrepreneur en vertu de la présente sous-


Clause 69.3 des CCAG est sans préjudice de tout autre droit ou
recours de l’Entrepreneur qui peut être exercé à la place ou en plus
des droits conférés par la sous-Clause 69.3 des CCAG.

69.4 Dans la présente Clause 69 des CCAG, lors du calcul des


sommes dues par le Maître d’ouvrage à l'Entrepreneur, il sera tenu
compte de toute somme précédemment payée par le Maître
d’ouvrage à l'Entrepreneur en vertu du Contrat, y compris tout
paiement anticipé versé conformément au Contrat.

H. Sommes provisionnelles

70. Sommes 70.1 « Somme Provisionnelle » désigne une somme incluse dans le
provisionnell Contrat à utiliser lorsqu'elle est autorisée par le Maître
es d’ouvrage pour les Travaux d'urgence et pour les imprévus,
cette somme pouvant être utilisée, en tout ou en partie, ou pas
du tout, sur les instructions du Maître d’ouvrage.
L’Entrepreneur n’a droit en ce qui concerne les Travaux,
fournitures ou imprévus auxquels les Sommes provisionnelles
se rapportent, qu’aux montants déterminés par l’Ingénieur
conformément à la présente Clause.

71. Utilisation de 71.1 Après avoir détecté une situation qui, à son avis, justifie
Sommes l’exécution de Travaux d’urgence ou d’autres dispositions

660
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

provisionnell conformément à la Clause 57 des CCAG, l’Entrepreneur doit


es pour les soumettre à l’Ingénieur un Rapport technique décrivant la
Travaux situation, les quantités estimatives des Travaux et les prévisions
d’urgence des coûts à engager pour rectifier la situation d’urgence, ainsi
que le devis proposé à cette fin. Ce devis doit reposer sur les
Spécifications techniques figurant à la Section V, Enoncé des
Travaux et service du présent Dossier d’appel d’offres, et être
établi à partir des prix unitaires inclus dans le Cadre de devis.

71.2 Si l’exécution des Travaux d’urgence doit donner lieu à des


tâches dont le prix ne figure pas dans le Cadre de devis ,
l’Entrepreneur utilisera les sous-détails des prix donnée dans
l’Offre de l’Entrepreneur pour établir les prix unitaires de ces
tâches à inclure dans le devis proposé pour les Travaux
d’urgence, le tout conformément à la méthode convenue pour
l’approbation de nouveaux prix.

71.3 Une fois qu’il a reçu la demande de Travaux d’urgence


accompagnée d’une proposition de prix, l’Ingénieur pourra
donner un Ordre de service, conformément aux dispositions de
la sous-Clause 37.1 des CCAG ci-dessus, en vue de l’exécution
des Travaux d’urgence pour un devis assorti d’un calendrier de
paiement convenu avec l’Entrepreneur. Le coût de ces Travaux
d’urgence sera couvert par les montants compris dans la
Somme provisionnelle.

72. Utilisation de 72.1 L’utilisation de la Somme provisionnelle pour couvrir des


la Somme Imprévus se fera sous le contrôle et à l’initiative de
provisionnell l’Ingénieur, conformément aux conditions du Contrat.
e pour des
Imprévus

I. Modification d’éléments du Contrat

73. Modification 73.1 Introduction d’une modification


des
affectations 73.1.1 Si c’est indiqué dans les CCAP , le Maître d’ouvrage
de a le droit de proposer, et d'exiger par la suite, que
l’Entreprene l’Ingénieur ordonne à l'Entrepreneur de temps à autre
ur pendant l'exécution du Contrat, d'apporter tout
changement, modification, ajout ou suppression aux
affectations à l’Entrepreneur (ci-après dénommé une
«Modification»), à condition que cette Modification
relève de la portée générale du Contrat et ne constitue
pas un travail non lié et qu'il soit techniquement
réalisable, en tenant compte à la fois de l'état
d'avancement des Travaux et Services et la compatibilité

661
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

technique de la Modification envisagée avec la nature


des Travaux et Services tels que spécifiés dans le
Contrat.

73.1.2 Si c’est indiqué dans le CCAP, l'Entrepreneur peut


de temps à autre pendant l'exécution du Contrat proposer
au Maître d’ouvrage (avec une copie à l’Ingénieur toute
Modification qu'il estime nécessaire ou souhaitable pour
améliorer la qualité, l'efficacité ou la sécurité des
Travaux et Services. Le Maître d’ouvrage peut, à sa
discrétion, approuver ou rejeter toute Modification
proposée par l'Entrepreneur.

73.1.3Nonobstant les sous-Clauses 73.1.1 et 73.1.2 des CCAG,


aucune Modification rendue nécessaire en raison d'un
manquement de l'Entrepreneur dans l'exécution de ses
obligations en vertu du Contrat ne sera réputé être une
Modification, et une telle Modification n'entraînera
aucun ajustement du montant dû à l’Entrepreneur ci-
dessous ou du Délai d'achèvement.

73.1.4 La procédure sur la façon de procéder et d'exécuter les


Modifications est spécifiée dans les sous-Clauses 73.2 et
73.3 des CCAG.

73.2 Modifications provenant du Maître d’ouvrage

73.2.1 Si le Maître d’ouvrage propose une Modification confor-


mément à la sous-Clause 73.1.1 des CCAG, il doit envoyer à l'Entre-
preneur une « Demande de proposition de Modification », exigeant
que l'Entrepreneur prépare et fournisse à l’Ingénieur, dès que raison-
nablement possible, une « Proposition de Modification », qui com-
prendra les éléments suivants :
(a) une brève description de la Modification ;
(b) effet sur le Délai d'achèvement ;
(c) le coût estimatif de la Modification ;
(d) effet sur les garanties fonctionnelles (le cas échéant) ;
(e) suffisamment d'informations environnementales, sociales
et santé sécurité et genre (ESS) permettant l’évaluation des
risques et impacts de la Modification sur ESSG ; et
(f) effet sur toute autre disposition du Contrat.

73.2.2 Avant de préparer et de soumettre la Proposition de Mo-


dification, l'Entrepreneur doit soumettre à l’Ingénieur une « estima-
tion de la Proposition de Modification », qui est une estimation du
coût de préparation et de soumission de la Proposition de Modifica-
tion.

662
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

À la réception de la Proposition d’Estimation de Modification de


l’Entrepreneur, le Maître d’ouvrage doit effectuer l’une des actions
suivantes :
(a) accepter l'estimation de l'Entrepreneur avec des instructions à
l'Entrepreneur de procéder à la préparation de la Proposition de Mo-
dification ;
(b) aviser l'Entrepreneur de toute partie de sa proposition d'estima-
tion pour changement qui est inacceptable et demander à l'Entrepre-
neur de revoir son estimation ; ou
(c) aviser l’Entrepreneur que le Maître d’ouvrage n'a pas l'intention
de procéder à la Modification.

73.2.3 Dès réception de l’instruction du Maître d’ouvrage de


procéder en vertu de la sous-Clause 73.2.2 (a) des CCAG,
l’Entrepreneur doit, avec diligence, procéder à la préparation
de la Proposition de Modification, conformément à la sous-
Clause 73.2.1 des CCAG.

73.2.4 Le prix de toute Modification sera, dans la mesure du


possible, calculé conformément aux tarifs et prix inclus dans
le Contrat. Si ces taux et prix sont inéquitables, les parties
conviendront de taux spécifiques pour l'évaluation de la
Modification.

73.2.5 Si, avant ou pendant la préparation de la Proposition de Mo-


dification, il devient évident que l'effet global de la conformité avec
celle-ci, et avec tous les autres ordres de Modification qui sont déjà
devenus obligatoires pour l'Entrepreneur en vertu de la présente
Clause 73 des CCAG, serait d'augmenter ou de diminuer le Prix
contractuel initial de plus de quinze pour cent (15%), l'Entrepreneur
peut donner un avis écrit d'opposition à ce sujet avant de fournir la
Proposition de Modification comme susmentionné. Si le Maître
d’ouvrage accepte l’objection de l’Entrepreneur, le Maître d’ouvrage
retire la Modification proposée et en informe l’Entrepreneur par
écrit.

Le fait que l'Entrepreneur ne s'y soit pas opposé n'affectera pas son
droit de s'opposer aux modifications ultérieures demandées dans les
présentes, ni n'affectera son droit de prendre en compte, lors de cette
objection ultérieure, le pourcentage d'augmentation ou de diminution
du Prix contractuel que toute modification non contestée par
l'Entrepreneur représente.

73.2.6 À la réception de la Proposition de Modification, le Maître


d’ouvrage et l'Entrepreneur doivent s'entendre sur toutes les ques-
tions qui y sont contenues. Dans les quatorze (14) jours suivant
cette entente, le Maître d’ouvrage doit, s'il a l'intention de procéder à

663
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

la Modification, délivrer à l'Entrepreneur un Ordre de Modification.

Si le Maître d’ouvrage n'est pas en mesure de prendre une décision


dans les quatorze (14) jours, il doit informer l'Entrepreneur des dé-
tails du moment où l'Entrepreneur peut s'attendre à une décision.

Si le Maître d’ouvrage décide de ne pas procéder à la Modification


pour quelque raison que ce soit, il devra, dans ledit délai de quatorze
(14) jours, en informer l’Entrepreneur en conséquence. Dans de
telles circonstances, l'Entrepreneur a droit au remboursement de tous
les frais qu'il a raisonnablement engagés dans la préparation de la
Proposition de Modification, à condition que ceux-ci ne dépassent
pas le montant indiqué par l'Entrepreneur dans son estimation de la
Proposition de Modification soumise conformément à la sous-
Clause 73.2.2 des CCAG.

73.2.7 Si le Maître d’ouvrage et l'Entrepreneur ne parviennent pas à


s'entendre sur le prix de la Modification, un ajustement équitable du
Délai d'achèvement ou toute autre question identifiée dans la Propo-
sition de Modification, le Maître d’ouvrage peut néanmoins deman-
der à l'Entrepreneur de procéder à la modification par l'émission
d’un « Ordre de Modification en attente d’un accord».

À la réception d'un Ordre de Modification en attente d’un accord,


l'Entrepreneur doit immédiatement procéder aux modifications cou-
vertes par cet ordre. Les parties tenteront ensuite de parvenir à un
accord sur les questions en suspens dans le cadre de la Proposition
de Modification.
Si les parties ne parviennent pas à un accord dans les soixante (60)
jours à compter de la date d'émission de l'Ordre de Modification en
attente d’un accord, l'affaire peut être renvoyée au Bureau de
Conciliation conformément aux dispositions de la sous-Clause 8.1
des CCAG.

73.3 Modifications provenant de l’Entrepreneur

73.3.1Si l'Entrepreneur propose une Modification conformément à la


sous-Clause 73.1.2 des CCAG, l'Entrepreneur doit soumettre à l’In-
génieur une « Soumission d’une Proposition de Modification »
écrite, expliquant les raisons de la Modification proposée et incluant
les informations spécifiées à la sous-Clause 73.2.1 des CCAG.
Dès réception de la soumission de la Proposition de Modification,
les parties doivent suivre les procédures décrites dans les sous-
Clauses 73.2.6 et 73.2.7 des CCAG. Toutefois, si le Maître
d’ouvrage choisit de ne pas procéder, l'Entrepreneur n'a pas le droit
de recouvrer les coûts de préparation de la Proposition de
Modification.

664
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

73.4 Modifications à l’initiative de l’Entrepreneur

7.3.4.1 L'Entrepreneur peut préparer, à ses frais, une Proposition de


Valeur ajoutée de l'Ingénierie, à tout moment pendant l'exécution du
Contrat. La proposition de Valeur ajoutée de l'Ingénierie doit, au
minimum, comprendre les éléments suivants :
a) la ou les Modifications proposées et une description de la diffé-
rence par rapport aux Exigences du Contrat existant ;
(b) une analyse coûts-avantages complète des Modifications propo-
sées, y compris une description et une estimation des coûts (y com-
pris les coûts du cycle de vie) que le Maître d’ouvrage peut encourir
pour mettre en œuvre la Proposition de valeur ajoutée de l'Ingénierie
; et
(c) une description de tout effet de modification sur les perfor-
mances / fonctionnalités.

73.4.2 Le Maître d’ouvrage peut accepter la Proposition de valeur


ajoutée de l'Ingénierie si la proposition démontre des avantages qui :
a) accélère le Délai d’achèvement ;
(b) réduit le Prix contractuel ou les coûts du cycle de vie pour le
Maître d’ouvrage ;
(c) améliore la qualité, l'efficacité, la sécurité ou la durabilité de la
Route ; ou
(d) confère tout autre avantage au Maître d’ouvrage,
sans compromettre les fonctions nécessaires de la Route et des Ser-
vices.

73.4. 3 Si la Proposition de modification à l’initiative de l’Entrepre-


neur est approuvée par le Maître d’ouvrage et se traduit par :
(a) une réduction du Prix contractuel, le montant à payer à l'Entre-
preneur sera le pourcentage spécifié dans les CCAP de la réduction
du Prix contractuel ; ou
(b) une augmentation du Prix contractuel, mais entraîne une réduc-
tion des coûts du cycle de vie en raison de tout avantage décrit à la
sous-Clause 73.4.2 (a) – (d) des CCAG ci-dessus, alors le montant à
payer à l'Entrepreneur sera la pleine augmentation du Prix contrac-
tuel.

74. Prolongation 74.1 Le ou les Délais d'achèvement spécifiés dans les CCAP seront
du Délai prolongés si l’Entrepreneur est retardé ou entravé dans l'exécution
d’achèveme de l'une de ses obligations en vertu du Contrat en raison de l'une des
nt prévu situations suivantes :

(a) toute modification des Travaux et Services conformément à la


Clause 73 des CCAG,
(b) toute occurrence de Force Majeure des CCAG et les conditions

665
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

imprévues comme prévu dans la Clause 48 des CCAG,


(c) tout retard occasionné par le Maître d’ouvrage au titre de la
Clause 5.2 de CCAG.
(d) tout Ordre de suspension donné par le Maître d’ouvrage au titre
de la Clause 68 des CCAG,
(e) toute modification des lois et règlements conformément à la
Clause 47 des CCAG, ou
(f) tout manquement ou rupture du Contrat par le Maître d’ouvrage,
ou toute activité, acte ou omission de tout autre Entrepreneur em-
ployé par le Maître d’ouvrage, ou
(g) toute autre question spécifiquement mentionnée dans le Contrat,
dans un Délai qui doit être juste et raisonnable dans toutes les cir-
constances et qui doit refléter équitablement le retard ou l'obstacle
subi par l'Entrepreneur.

74.2 Sauf disposition contraire spécifique du Contrat, l'Entrepreneur


doit soumettre à l’Ingénieur un avis de réclamation pour une
prolongation du Délai d'achèvement, ainsi que les détails de
l'événement ou des circonstances justifiant cette prolongation dès
que raisonnablement possible après le début d'un tel événement ou
circonstance. Dès que cela est raisonnablement possible après
réception de cet avis et des détails à l'appui de la réclamation, le
Maître d’ouvrage et l'Entrepreneur conviennent de la période de
cette prolongation. Dans le cas où l'Entrepreneur n'accepte pas
l'estimation du Maître d’ouvrage d'une prolongation de Délai juste et
raisonnable, l'Entrepreneur a le droit de renvoyer l'affaire à un BC,
conformément à la sous-Clause 8.1 des CCAG.

74.3 L'Entrepreneur doit à tout moment déployer tous les efforts


raisonnables pour minimiser tout retard dans l'exécution de ses
obligations en vertu du Contrat.

75. Exonération 75.1 Si le contrat est interrompu par le déclenchement d'une guerre
de ou par tout autre événement entièrement indépendant de la volonté
l’obligation du Maître d’ouvrage ou de l'Entrepreneur, l’Ingénieur certifie que le
de Contrat a été inexécutable. L'Entrepreneur devra sécuriser le Chantier
l’exécution et arrêter les Travaux dans les plus brefs délais après réception de ce
Certificat et sera rémunéré pour tous les Travaux effectués avant sa
réception et pour tout travail effectué par la suite pour lequel un
engagement a été pris.

Dispositions complémentaires

76. Dispositions 76.1 Les dispositions de l’Annexe A (Dispositions


obligatoires complémentaires) font partie intégrante du présent Contrat.
de MCC;

666
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

Dispositions Pour éviter tout doute, les Parties acceptent et comprennent


à transférer que les dispositions de l’Annexe A reflètent certaines
obligations du Gouvernement et du Maître d’ouvrage en vertu
de Clauses du Compact et de documents connexes qui doivent
être transférés à tout Entrepreneur, sous-traitant ou associé qui
participe aux procédures de passation de marchés ou aux
contrats financés en totalité ou partie par MCC, et que, comme
dans d’autres Clauses du présent Contrat, les dispositions de
l’Annexe A sont des Clauses qui lient les Parties au présent
Contrat.
76.2 L’Entrepreneur doit veiller à inclure toutes les dispositions qui
figurent à l’Annexe A dans tout contrat de sous-traitance et de
sous-attribution comme autorisé par les dispositions du présent
Contrat.

77. Fraude et 77.1 L'Entrepreneur accepte par la présente de se conformer aux di-
Corruption rectives anti-fraude et corruption du MCC et à ses sanctions, poli-
tiques et procédures en vigueur, telles que définies dans la Politique
de MCC sur la prévention, la détection et la répression de la fraude
et de la corruption dans les opérations de MCC, disponible sur :
https://www.mcc.gov/resources/doc/policy-fraudand-
corruption.

77.2 Le Maître d’ouvrage exige de l'Entrepreneur qu'il divulgue


toutes commissions ou frais qui auraient pu être payés ou qui
doivent être payés aux agents ou à toute autre partie en ce qui
concerne le processus d'appel d'offres ou l'exécution du
Contrat. Les informations divulguées doivent comprendre au
moins le nom et l'adresse de l'agent ou de l'autre partie, le
montant et la devise, ainsi que le but de la commission,
gratification ou des honoraires.

77.3 MCC exige du Maître d’ouvrage et de tous les bénéficiaires du


Financement de MCC, y compris les soumissionnaires,
fournisseurs, Entrepreneurs et sous-traitants au titre de contrats
financés par MCC, le respect des normes d’éthique les plus
strictes lors de l’attribution et de l’exécution de ces contrats.
Toute entité qui se voit attribuer (y compris, à titre indicatif et
non limitatif, des contrats et des subventions) un Finance-
ment MCC d’une valeur de plus de 500 000 Dollars US, doit
certifier qu’elle adoptera et mettra en place un code d’éthique
et de conduite des affaires dans les quatre-vingt-dix (90) jours
suivant l’attribution du Contrat. Ladite entité doit également
inclure la teneur de cette Clause dans les accords de sous-trai-

667
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

tance d’une valeur de plus de 500 000 Dollars US. Les infor-
mations relatives à la mise en place d’un code d’éthique et de
conduite des affaires peuvent être obtenues auprès de nom-
breuses sources, y compris, à titre indicatif et non limitatif, sur
les sites web suivants :
http://www.oecd.org/corruption/Anti-
CorruptionEthicsComplianceHandbook.pdf;
https://www.cipe.org/wp-content/uploads/2014/01/
CIPE_Anti-
Corruption_Compliance_Guidebook.pdf

77.4 MCC peut annuler toute partie du financement MCC alloué au


Contrat si elle établit, à tout moment, que les représentants du
Maître d’ouvrage, de l’Entrepreneur ou de tout autre
bénéficiaire du Financement de MCC se sont livrés à des
activités de coercition, de collusion, de corruption, de fraude,
d’obstruction ou à des pratiques interdites au cours du
processus de sélection ou d’exécution d’un contrat financé
par MCC, sans que le Maître d’ouvrage, l’Entrepreneur ou
tout autre bénéficiaire ait pris à temps et à la satisfaction de
MCC les mesures appropriées pour remédier à la situation.

77.5 MCC et le Maître d’ouvrage peuvent poursuivre la sanction de


l'Entrepreneur, y compris le déclarer inéligible, indéfiniment
ou pour une période de temps déterminée, à se voir attribuer
tout contrat financé par MCC si à tout moment MCC ou le
Maître d’ouvrage détermine que l'Entrepreneur a, directement
ou par l'intermédiaire d'un agent, engagé dans toute coercition,
collusion, corruption, fraude, obstruction à une enquête sur des
allégations de fraude ou de corruption, ou de pratiques
interdites dans la concurrence ou l'exécution du Contrat ou
d'un autre Contrat financé par MCC.

77.6 Si le Maître d’ouvrage ou MCC détermine que l'Entrepreneur,


tout sous-traitant, l'un de ses employés ou tout agent ou affilié
de l'un d'entre eux a, directement ou indirectement, exercé des
pressions, de la collusion, de la corruption, de la fraude, des
entraves à l'enquête sur des allégations de fraude ou corruption,
ou pratiques interdites, dans la compétition ou l'exécution du
Contrat, le Maître d’ouvrage ou MCC peut, par un préavis,
mettre immédiatement fin à l'emploi de l'Entrepreneur en vertu
du Contrat et expulser l'Entrepreneur du Chantier, et les
dispositions de la sous-Clause 69.2 des CCAG s'appliqueront
comme si une telle expulsion avait été effectuée en vertu de la
sous-Clause 69.2.1 (c) des CCAG.

668
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

77.7 Si un membre du personnel de l'Entrepreneur est déterminé à


avoir exercé des pressions, collusion, corruption, fraude,
obstruction à une enquête sur des allégations de fraude ou de
corruption, ou des pratiques interdites pendant le concours ou
l'exécution du Contrat, mais le Maître d’ouvrage ou MCC
détermine de ne pas mettre fin à l'emploi de l'Entrepreneur et au
Contrat conformément au sous-paragraphe qui précède
immédiatement, le personnel de l'Entrepreneur concerné sera
retiré.

78. Lutte contre 78.1 MCC comme d’autres entités du Gouvernement américain ont
la Traite des une politique de tolérance zéro en ce qui concerne la Traite des
personnes personnes. Conformément à cette politique :

(a) Définition des expressions. Aux fins de l’application et de


l’interprétation de la présente Clause 78 des CCAG :
Les expressions « coercition », « acte sexuel à des fins
commerciales », « servitude pour dettes », « employé »,
« travail forcé », « fraude », « servitude involontaire » et
« exploitation sexuelle » ont la signification qui leur est
attribuée dans Partie 14 [Lutte contre la Traite des
Personnes] des Directives sur la Passation des marchés du
Programme de MCC, et ces définitions figurent à titre de
référence dans cette sous-Clause 78.1 des CCAG.

(b) Interdiction. L’Entrepreneur, les membres de son personnel,


ses sous-traitants, ses fournisseurs et leurs employés respectifs,
ainsi que leurs agent ou représentants ne peuvent :

(i) se livrer à une quelconque forme de traite des personnes


au cours de l’exécution du Contrat ;

(ii) faciliter des actes sexuels à des fins commerciales au


cours de l’exécution du Contrat ; ou

(iii) se livrer à des pratiques de travail forcé au cours de


l’exécution du Contrat.

(c) Obligations de l’Entrepreneur.

L’Entrepreneur doit :
i. certifier qu'il n'est pas engagé dans, facilitation ou autorisation
des activités constituant la TIP, ou des activités connexes égale-
ment interdites au titre de la présente politique, pendant la durée
du Contrat ;

669
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

ii. donner l'assurance que les activités constituant la TIP, ou les ac-
tivités connexes également interdites en vertu de la présente po-
litique, ne seront pas tolérées par son personnel, ses sous-trai-
tants ou ses sous-consultants (selon le cas), ou leurs employés
respectifs ;
iii. reconnaître que la participation à de telles activités est une cause
de suspension ou de cessation d'emploi ou du Contrat.
iv. s’acquitter des obligations qui lui incombent en vertu de la
présente Clause 78 des CCAG et de toutes autres obligations en
rapport avec la (TIP) prévues dans les Spécifications techniques
ou dans tout autre document qui fait partie du Contrat ;
v. notifier à ses employés la politique de MCC en matière C-TIP et
les activités interdites décrites dans la présente Clause 78 des
CCAG ;
vi. informer ses employés de la politique MCC C-TIP et des
mesures qui seront prises contre le personnel en cas de violation
de cette politique. Ces actions peuvent inclure, mais sans s'y
limiter, la résiliation du contrat, la réduction des avantages
sociaux ou la cessation d'emploi ; et
vii. prendre des mesures appropriées, pouvant aller jusqu'au
licenciement, contre le personnel ou les sous-traitants ou sous-
consultants qui violent les interdictions énoncées dans la
présente politique.

viii. notifier l’Ingénieur et le Maître d’ouvrage dans les 24 heures


ou aussi rapidement que possible, dans la mesure du raisonnable,
dès qu’il :
a. est conscient de toutes informations obtenues auprès
d’une quelconque source (y compris en vertu de
l’application de la loi) faisant état que l’un des membres de
son Personnel, ses sous-traitants ou l’un des employés d’un
sous-traitant, s’est livré à une pratique qui enfreint les
dispositions de cette politique ; ou

b. prend des mesures à l’encontre d’un membre de son


Personnel, d’un sous-traitant ou un fournisseur, ou d’un
membre de leur personnel respectif, ou d’un de ses/leurs
agents ou affiliés, conformément aux présentes
dispositions ; et

ix. veiller à ce que tout contrat de sous-traitance ou de sous-


attribution signé par l’Entrepreneur, dans la mesure où cela est
autorisé par le Contrat, prévoit les dispositions de la présente
Clause 78 des CCAG.

(d) Recours. En plus de toute autre voie de recours possible en vertu

670
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales

du présent Contrat ou des Lois applicables, en cas de violation des


dispositions de la présente Clause 78 :
i. le Maître d’ouvrage peut exiger de l’Entrepreneur de retirer
les membres de son Personnel, les sous-traitants ou les
fournisseurs, ainsi que les membres de leur personnel
concernés, ou tous agents ou affiliés concernés ;
ii. le Maître d’ouvrage peut exiger la résiliation d’un contrat de
sous-traitance ou de sous-attribution ;
iii. les paiements contractuels peuvent être suspendus jusqu’à ce
qu’il soit remédié audit manquement d’une façon jugée
satisfaisante par le Maître d’ouvrage et MCC ;
iv. le Maître d’ouvrage ou MCC peut prendre des sanctions à
l’encontre de l’Entrepreneur et d’un sous-traitant, fournisseur
ou autre partie concernée, y compris les exclure indéfiniment
ou pour une période déterminée de toute attribution de
contrats financés par MCC ; et
v. le Maître d’ouvrage ou MCC peut résilier le Contrat de
l’Entrepreneur et lui refuser l’accès au Chantier, auquel cas
les dispositions de la Clause 69 des CCAG s’appliquent.

671
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières

SECTION VII - CAHIERS DES CLAUSES ADMINISTRATIVES


PARTICULIÈRES
Les Cahiers des Clauses Administratives Particulières (CCAP) ci-après complètent et/ou
modifient les Cahiers des Clauses Administratives Générales (CCAG). En cas de divergence,
les Conditions ci-jointes prévaudront sur les CCAG.

Référence aux Clauses des CCAG

La période de garantie est : de douze (12) mois à compter de la Date


d'achèvement des travaux
Le Délai d’achèvement prévu pour les Travaux de réhabilitation est : de
Vingt (20) mois

Le Personnel Clé est comme indiqué dans le Formulaire TECH-6 fourni par le
Soumissionnaire

Le nom de l’Ingénieur est :


1 Le Groupement Louis-Berger/AGEIM ingénieurs conseils

Le Chantier est :
- Travaux de réhabilitation sur Tronçon Dosso – Bella II (83 Km).
- Services d’entretien sur l’ensemble du linéaire Dosso - Bella II -
Gaya (157 Km).
N.B. Les Services d’entretien sur l’ensemble du linéaire Dosso - Bella II -
Gaya (157 Km) commenceront après achèvement des Travaux de
réhabilitation sur Tronçon Dosso – Bella II (83 Km).

Les documents suivants font également partie du Contrat :


(i) APD et Plans,
(ii) SGES du MCA-Niger,
(iii) EIES et Plan de gestion environnementale et sociale (PGES),
3.1 (iv) Plan de gestion de la santé et de la sécurité (PGSS),
(v) CPRP et Plan d’Action de Réinstallation, et
(vi) Plan d’Action Genre et Inclusion Sociale.
(vii) Procès-Verbal de Négociations

La langue du Contrat est le Français. La loi régissant le contrat est la loi


6.1 applicable du Niger.
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières

L’adresse du Maître d’ouvrage est :


Millennium Challenge Account Niger
2eme Etage
Avenue Mali Bero – En face du Lycée Bosso
B.P. 738
7.1 Niamey Niger

L’adresse de l’Entrepreneur est : [insérer l’adresse complète, y compris les


numéros de téléphone et fax, et e-mail]

Le Bureau de Conciliation sera composé d’un membre unique, désigné d’un


8.1.2 commun accord entre les deux parties.

L’Autorité chargée de la désignation est : Le Centre de Médiation et


d’Arbitrage du Niger (CMAN)
8.1.2
La désignation se fera conformément aux Règles et Procédures du Bureau de
Conciliation annexées au Contrat.
La procédure arbitrale est régie conformément aux règles de procédure
suivantes :
Tout litige non réglé à l’amiable et sur lequel le Bureau de Conciliation (le
cas échéant) n’est pas parvenu à une décision définitive et contraignante doit
être réglée par arbitrage après un avis adressé à l’autre partie concernée
conformément aux sous-clauses 8.1.5, 8.2.1 et 8.2.3 des CCAG, et en accord
avec les dispositions suivantes :
1. Sélection des Arbitres. Chaque litige soumis à arbitrage par une Partie
est entendu par un arbitre unique ou par un panel d’arbitres composé de trois
arbitres, conformément aux dispositions suivantes :
(a) Lorsque les Parties reconnaissent que le litige concerne une
question technique, elles peuvent accepter de nommer un arbitre
8.2.3 unique ou, à défaut d’accord sur l’identité de cet arbitre unique dans
les trente (30) jours après réception par l’autre Partie de la proposition
de nom pour cette nomination par la Partie qui a initié la procédure,
chaque Partie peut faire appel à la Chambre Internationale de Com-
merce de Paris afin d’obtenir une liste de pas moins de cinq (5) nomi-
nés, et, à la réception de cette liste, les Parties proposent tour à tour
des noms qui en sont tirés, et le dernier de la liste devient l’arbitre
unique pour la question en litige. Si le dernier nominé n’est pas déter-
miné de cette manière dans les soixante (60) jours à dater de la liste, la
Chambre Internationale de Commerce de Paris nomme, à la demande
d’une Partie, et à partir de la liste ou autrement, un arbitre unique pour
la question en litige.
(b) Lorsque les Parties ne conviennent pas que le litige concerne
une question technique, l’Entité MCA et le Consultant nomment cha-

673
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières

cun un arbitre, et ces deux arbitres nomment ensemble un troisième


arbitre, qui préside le panel d’arbitrage. Si les arbitres nommés par les
Parties ne parviennent pas à nommer un troisième arbitre dans les
trente (30) jours après la nomination du dernier des deux arbitres nom-
més par les Parties, le troisième arbitre, à la demande d’une des Par-
ties, est nommé par la Chambre Internationale de Commerce de Paris.
(c) Si, dans un litige soumis à la sous-clause 8.2.1 (b) des CCAP,
une Partie ne nomme pas d’arbitre dans les trente (30) jours après la
nomination d’un arbitre par l’autre Partie, la partie qui a nommé un ar-
bitre peut faire appel à la Chambre Internationale de Commerce de Pa-
ris pour nommer un arbitre unique pour la question en litige, et l’ar-
bitre nommé suite à cette demande est l’arbitre unique pour ce litige.

2. Règles de procédure. Exception faite de ce qui est précisé aux pré-


sentes, les procédures arbitrales sont menées conformément aux règles de pro-
cédure d’arbitrage de la Commission des Nations Unies pour le droit commer-
cial international (CNUDCI) en vigueur à la date du présent Contrat.

3. Arbitres remplaçants. Si pour une quelconque raison un arbitre n’est


pas en mesure de remplir sa fonction, un remplaçant est nommé de la même
manière que l’arbitre initial.

4. Nationalité et qualifications des Arbitres. L’Arbitre unique ou le troi-


sième arbitre nommé selon les paragraphes (a) à (c) de la sous-clause 8.2.1 est
un expert légal ou technique internationalement reconnu avec une vaste expé-
rience en lien avec la question en litige et il ne peut être un ressortissant du
pays d’origine du Consultant ou du pays du Gouvernement. Aux fins de l’ap-
plication de la présente clause, « pays d’origine » signifie entre autres :
(d) le pays d’origine du Consultant ; ou
(e) le pays dans lequel se trouve le principal établissement du
Consultant ; ou
(f) le pays de la nationalité de la majorité des actionnaires du
Consultant ; ou
(g) le pays de la nationalité des Sous-consultants concernés, lorsque le li-
tige concerne un contrat de sous-traitance.
5. Coûts. En cas de survenance d’un litige, les Parties conviennent de
l’allocation des coûts associés aux efforts de règlement avant arbitrage ou en
lien avec l’arbitrage. Lorsque les Parties ne parviennent pas à un accord
concernant l’allocation, celle-ci est déterminée par l’arbitre.
6. Divers. Dans toute procédure d’arbitrage en vertu du présent
Contrat :
(h) les procédures se tiennent, sauf accord des Parties, en français ;
(i) le français est la langue officielle à tous égards ; et
la décision de l’arbitre unique ou de la majorité des arbitres est définitive et
contraignante et est applicable dans n’importe quelle cour de juridiction com-
pétente, et les Parties renoncent par la présente à toute objection ou demande

674
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières

d’immunité pour cette application.


7. Droit d’observer de la MCC : La MCC a le droit d’être un observateur
lors de n’importe quelle procédure d’arbitrage associée au présent Contrat, à
sa seule discrétion, mais n’est aucunement obligée de prendre part à la
procédure d’arbitrage. Que la MCC soit ou non un observateur dans un
arbitrage associé au présent Contrat, les Parties doivent remettre à la MCC la
transcription écrite en Anglais de toute procédure ou audience d’arbitrage et
une copie écrite de la sentence arbitrale dans les dix (10) jours suivant (a)
chacune de ces procédures ou audiences ou, (b) la date de la remise de la
sentence arbitrale. La MCC peut faire appliquer son droit en vertu du présent
Contrat dans un arbitrage mené conformément à la présente disposition ou en
intentant une action devant toute cour ayant juridiction. L’acceptation par la
MCC du droit d’être un observateur lors d’un arbitrage ne constitue
aucunement une acceptation de la juridiction des tribunaux ou de tout
organisme d’une juridiction ou de la juridiction d’un panel d’arbitrage.
L’Entrepreneur a l’obligation de préparer et soumettre à l’Ingénieur pour
approbation les documents suivants sans s’y limiter :
- Dossier d’exécution des Travaux,
- PAES,
10.4.1 - PPES,
- PAQ,
- Ainsi que tous les livrables (rapports mensuels, trimestriels, rapport de
réception final, Plan de récolement etc…)

La Date de commencement doit être au plus tard dans les quarante-cinq jours
après l’émission de la Lettre d’acceptation par le Maître d’ouvrage.

12.1
La Date d’achèvement prévue est de vingt (20) mois après l’OS de démarrage
des travaux.

Le Calendrier de l’achèvement des Niveaux spécifiques de Services (Dosso-


Gaya) est : de Trente-Six (36) mois à partir de l’achèvement des Travaux de
12.2 réhabilitation du Tronçon Dosso-Bella II. Le démarrage de la phase Entretien
sera notifié à l’Entrepreneur par un Ordre de Service.

L’Entrepreneur est spécifiquement autorisé à sous-traiter les activités suivantes


14.1 : se référer à l’Article 1.3.7 (Contraintes Environnementales et Sociales
Spécifiques) de l’Enoncé des Travaux.
Le consentement de l’Ingénieur ne sera pas requis si la sous-traitance
14.2 représente moins d’un pour cent (1 %) du Prix d'adjudication, avec une limite
maximum de 500 000 Dollars US. Si le montant cumulé de toutes les activités
confiées à des sous-traitants non approuvés atteint 1 250 000 Dollars US, il

675
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières

sera exigé le consentement préalable de l’Ingénieur à chaque utilisation


ultérieure d’un sous-traitant non approuvé.
Remarque : Par contre, l’Entrepreneur n’est pas autorisé à sous-traiter les
activités de Gestion et d’Autocontrôle.

Le Maître d’ouvrage donne possession et accès au Chantier selon la date


16.2
mentionnée dans l’OS.
L’Entrepreneur réalisera les Travaux de réhabilitation suivants, qui sont
23 détaillés dans les Spécifications : voir Spécifications Techniques
correspondantes.
26.2 L’Entrepreneur mettra en place une Unité d’auto-contrôle.
L'Entrepreneur doit souscrire et maintenir les assurances suivantes dans les
sommes et les franchises indiquées ci-dessous :
(a) Perte ou dommage occasionné aux Travaux, Installations et
Matériel couvrant les pertes et dommages avant l’achèvement des
Travaux et Services (à hauteur du Prix contractuel).

(b) Assurance de Responsabilité civile vis-à-vis des tiers


Couvrant les dommages corporels ou décès subis par des tiers (y
45.1 compris le personnel du Maître d’ouvrage) et la perte ou les
dommages matériels survenus dans le cadre des Travaux et
Services. (à hauteur de 25% du Prix contractuel).

(c) Indemnisation contre les accidents du travail


Conformément aux exigences légales applicables au Niger

Le MCA-Niger doit être désigné comme co-assuré sur les assurances sus-
mentionnées.

49.4 Pour les Travaux de réhabilitation, les dommages-intérêts sont de 1/2000eme


du Prix contractuel par jour calendaire de retard, le paiement étant normale-
ment dû aux Travaux spécifiques dont l'achèvement est retardé.
Le montant maximum des dommages-intérêts est : 5% du montant initial du
Contrat.

La responsabilité globale de l'Entrepreneur envers le Maître d’ouvrage ne doit


pas dépasser le montant total des Travaux de réhabilitation. Il est bien entendu
50.4 que le montant total des travaux de réhabilitation comprend les réductions de
paiements mentionnées aux sous-Clauses 49.2 et 49.4 des CCAG.

54.1 Le paiement du montant dû au contrat ci-dessous sera fait dans les monnaies
suivantes : US Dollar et/ou Francs CFA.

676
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières

Le montant de l’Avance de démarrage est de dix (10) pourcent du montant du


Marché pour les Travaux de Réhabilitation, payable à la signature du Contrat
55.1 Le paiement de l’Avance de démarrage sera effectué après réception de l’OS
par l’Entrepreneur et réception et acceptation de la Garantie de
Remboursement d’Avance par le Maitre d’ouvrage.
L’Avance de démarrage sera remboursée par déduction du montant
proportionnel des paiements dus par ailleurs à l’Entrepreneur, par prélèvement
de 20 % du montant de chaque décompte à partir du moment où les travaux
55.3 effectués dépassent 30 % du montant des travaux de réhabilitation. Il doit être
terminé au plus tard lorsque le montant des Travaux de réhabilitation atteint 80
% de la valeur du contrat.

Les Services d’entretien seront payés suivant le forfait kilométrique mensuel


55.2 pendant une période de trente-six (36) mois à partir de la date de réception
provisoire des Travaux de réhabilitation du tronçon Dosso-Bella II.
Les Travaux de réhabilitation seront mesurés sur la base des Travaux réalisés
57.2 et payés en fonction des prix unitaires présentés par l’Entrepreneur dans son
offre et repris dans le Bordereau des Prix Unitaires.
L’Ajustement des Prix s’applique et les coefficients sont :
Ac = 0,15
58.1 Bc = 0,85
L’ajustement est effectué pour la première fois pendant la durée du Contrat à
la fin du 18ème mois suivant la date de démarrage des Travaux.
La Retenue pour les Travaux de réhabilitation est fixée à dix pour cent (10
%) du montant des travaux de chaque décompte mensuel. Elle pourra être
remplacée par une caution bancaire sous une forme acceptable par le Maître
d’ouvrage lorsque le Certificat de réception sera délivré pour les Travaux et
lorsque la première moitié de garantie sera certifiée par l’Ingénieur pour le
61.1 paiement.
Si l’Institution qui émet la garantie est située hors du pays du Maître
d’ouvrage, elle doit obligatoirement avoir une institution financière (Banque)
correspondante dans le pays du Maître d’ouvrage pour garantir qu’elle peut
être appelée par le Maître d’ouvrage.
Le montant de la Garantie de remboursement de l’Avance est le même que le
63.2.1
montant de l’Avance payé.
Le montant de la Garantie de bonne exécution pour les Travaux de
réhabilitation est de cinq pour cent (5%) du montant des Travaux de
63.3.1 réhabilitation sous forme de Garantie bancaire inconditionnelle.
Pour les Services d’entretien, le montant de la Garantie de Bonne

677
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières

Exécution sera de dix pour cent (10%) du montant total des Services
d’Entretien, à délivrer par l’Entrepreneur dès réception de la notification de
l’OS pour les Services d’Entretien,
La Garantie bancaire doit être inconditionnelle (voir Section VIII des
Formulaires contractuels).
Dans les vingt-huit (28) jours suivant la date d’émission du Certificat de
réception provisoire des Travaux de réhabilitation, la Garantie de bonne
exécution relative aux Travaux de réhabilitation est réduite à 2,5% du
montant des Travaux de Réhabilitation.

63.3.3 La Garantie de bonne exécution est libérée immédiatement suivant la


réception définitive des Travaux de Réhabilitation.
La Garantie de bonne exécution relative aux Services d’entretien est libérée
dans les vingt-huit (28) jours suivant la date d’émission du Certificat de
réception des Services d’Entretien.

Les Plans et/ou Manuels sont requis à des dates qui sont spécifiées dans
67.1
l’énoncé des Travaux.
Si les documents requis ne sont pas fournis conformément à la sous Clause
67.2 67.1 des CCAG et à la Clause 67.1 des CCAP, le montant à retenir est de
50 000 F CFA par jour par document.
La condition de non-exécution persistante du Contrat est donnée si et quand le
69.2.2(c) montant total des réductions de paiement et des dommages-intérêts appliqués
en vertu du Contrat atteint dix pour cent (10 %) du montant total du contrat.
73.1.1 Le Maître d’ouvrage a le droit de proposer des Modifications au Contrat : Oui

73.1.2 L’Entrepreneur a le droit de proposer des Modifications au Contrat : Oui

73.4.3 Non applicable


Le Délai d'achèvement est le suivant :
74.1 Cinquante-six (56) mois (Travaux de réhabilitation 20 mois et Services d’en-
tretien 36 mois)

678
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières

Annexe A : Dispositions Complémentaires

Dispositions générales

Les termes en majuscules utilisés mais non définis dans la présente annexe ont le sens qui leur
est donné dans les CCAG, les CCAP ou dans le Compact ou les accords connexes.

Le Maître d’ouvrage est responsable de la supervision et de la gestion de la mise en œuvre du


Compact pour le compte du gouvernement et a l'intention d'appliquer une partie des produits du
Compact aux paiements éligibles au titre du Contrat, à condition que (a) ces paiements ne soient
effectués que à la demande et au nom de le Maître d’ouvrage et tel qu'autorisé par l'Agent
fiscal, (b) MCC n'aura aucune obligation envers l'Entrepreneur en vertu du Compact ou du
Contrat, (c) ces paiements seront soumis, à tous égards, à les termes et conditions du Compact, et
(d) aucune autre partie que le Gouvernement et le Maître d’ouvrage ne pourra tirer des droits
du Compact ou avoir une quelconque réclamation concernant le Financement du MCC.

A. Statut du MCC ; Droits réservés; Bénéficiaire tiers

1. Statut MCC. MCC est une société d'État américaine agissant au nom du gouvernement
américain dans la mise en œuvre du Compact. À ce titre, MCC n'a aucune responsabilité
en vertu du contrat et est à l'abri de toute action ou procédure découlant du contrat ou s'y
rapportant. Pour les questions découlant du Contrat ou s'y rapportant, le MCC n'est pas
soumis à la juridiction des tribunaux ou de tout autre organe juridique ou autre d'une
juridiction.

2. Droits réservés au MCC.

a) Certains droits sont expressément réservés à MCC en vertu du Contrat, du Compact et


des autres documents Compact associés, y compris le droit d'approuver les termes et
conditions du Contrat, ainsi que tout amendement ou modification aux présentes, et le
droit de suspendre ou de résilier le Contrat.

b) Le MCC, en réservant ces droits en vertu du Contrat, du Compact ou d'autres


documents du Compact connexes, a agi uniquement en tant qu'entité de financement
pour assurer la bonne utilisation des fonds du gouvernement des États-Unis, et toute
décision du MCC d'exercer ou de s'abstenir d'exercer ces droits doit être faite en tant
qu'entité de financement dans le cadre du financement de l'activité et ne doit pas être
interprétée comme faisant du MCC une partie au contrat.

c) MCC peut, de temps à autre, exercer ses droits ou discuter de questions liées au
contrat avec les parties ou le gouvernement, selon le cas, conjointement ou
séparément, sans encourir de ce fait aucune responsabilité ou obligation envers toute
partie.

d) Toute approbation (ou non-approbation) ou exercice (ou non-exercice) de tout droit


par le MCC n'empêchera pas le gouvernement, le Maître d’ouvrage , le MCC ou

679
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières

toute autre personne ou entité de faire valoir un droit contre le Entrepreneur, ni de le


libérer de toute responsabilité que l'Entrepreneur pourrait autrement avoir envers le
gouvernement, le Maître d’ouvrage , le MCC ou toute autre personne ou entité. Aux
fins de la présente Clause (d), le MCC est réputé inclure tout dirigeant, directeur,
employé, affilié, Entrepreneur, agent ou représentant du MCC.

3. Bénéficiaire tiers. MCC est réputé être un tiers bénéficiaire en vertu du contrat.

B. Limitations de l'utilisation ou du traitement du financement du MCC

L'utilisation et le traitement du financement du MCC dans le cadre du contrat ne violent pas et ne


doivent pas violer les limitations ou exigences spécifiées dans le Compact ou tout autre accord
ou lettre de mise en œuvre pertinent ou les lois applicables ou la politique du gouvernement des
États-Unis. Aucun financement du MCC ne doit être utilisé à des fins militaires, pour toute
activité susceptible d'entraîner une perte substantielle d'emplois aux États-Unis ou un
déplacement substantiel de la production des États-Unis, pour soutenir toute activité susceptible
de causer un risque important pour l'environnement, la santé ou la sécurité ou pour financer les
avortements ou les stérilisations involontaires comme méthode de planification familiale. Le
financement du MCC sera exempt du paiement ou de l'imposition de toutes les taxes comme
indiqué dans le Compact.

C. Passation des marchés

L'Entrepreneur doit veiller à ce que tous les achats de biens, Travaux ou services en vertu du
contrat ou liés à celui-ci soient conformes aux principes généraux énoncés dans le Compact et
dans les directives de passation des marchés du programme MCC de temps à autre en vigueur
telles qu'elles sont publiées. sur le Chantier Web du MCC à www.mcc.gov. L'Entrepreneur doit
se conformer aux exigences d'admissibilité liées aux dispositions relatives aux sources interdites
ou aux parties restreintes conformément aux lois, règlements et politiques des États-Unis, aux
politiques ou directives applicables de la Banque mondiale et conformément aux autres
exigences d'admissibilité qui peuvent être spécifiées par le MCC ou le Maître d’ouvrage.

D. Rapports et informations ; Accès ; Audits ; Examens,

1. Rapports et informations. L'Entrepreneur doit tenir ces livres et registres et fournir ces
rapports, documents, données ou autres informations au Maître d’ouvrage de la manière
et dans la mesure requise par le Compact ou les documents connexes, et comme cela peut
être raisonnablement demandé par le Maître d’ouvrage de temps à autre. Afin de se
conformer à ses obligations de déclaration découlant du Compact ou des documents
connexes. Le MCC peut utiliser librement toute information qu'il reçoit dans tout rapport
ou document qui lui est fourni de la manière que le MCC juge appropriée. Les
dispositions du Compact et des documents connexes applicables au gouvernement à cet
égard s'appliquent, mutatis mutandis, à l’Entrepreneur comme s'il était le gouvernement
en vertu de la Compact.

680
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières

2. Accès ; Audits et examens. À la demande du MCC, le Entrepreneur doit autoriser les


représentants autorisés du MCC, un inspecteur général autorisé du MCC, le United States
Government Accountability Office, tout auditeur responsable d'un audit envisagé par le
Compact ou mené en application du Compact, ainsi que tout agent ou représentant
engagé par le MCC ou le gouvernement pour effectuer une évaluation, un examen ou une
évaluation du programme, la possibilité de vérifier, d'examiner, d'évaluer ou d'inspecter
les activités financées par le financement du MCC. Les dispositions du Compact et des
documents connexes applicables au Gouvernement à cet égard s'appliquent, mutatis
mutandis, à l’Entrepreneur comme si l’Entrepreneur était le Gouvernement au titre du
Compact.
3. Application aux fournisseurs. L’Entrepreneur veillera à inclure les exigences d'audit,
d'accès et de rapport applicables du Compact dans ses contrats ou accords avec d'autres
fournisseurs en relation avec le contrat.

E. Respect des lois contre la corruption, la lutte contre le blanchiment d'argent, le


financement du terrorisme et la traite des personnes et autres restrictions

1. L'Entrepreneur doit s'assurer qu'aucun paiement n'a été ou ne sera effectué par l'Entrepreneur à
un fonctionnaire du gouvernement, au Maître d’ouvrage ou à un tiers (y compris tout autre
fonctionnaire du gouvernement) en rapport avec le contrat en violation des lois des États-Unis.
Foreign Corrupt Practices Act of 1977, tel que modifié (15 USC 78a et suiv.) (Le « FCPA ») ou
qui serait autrement contraire au FCPA si la partie effectuant ce paiement était réputée être une
personne ou une entité américaine soumise au FCPA, ou à une loi similaire applicable au contrat,
y compris les lois locales. L'Entrepreneur affirme qu'aucun paiement n'a été ou ne sera reçu par
un fonctionnaire, un employé, un agent ou un représentant de l'Entrepreneur en relation avec le
contrat en violation du FCPA ou qui autrement serait en violation du FCPA si la partie effectuant
ce paiement étaient réputés être une personne ou une entité américaine soumise au FCPA ou à
une loi similaire applicable au contrat, y compris les lois locales.

2. L'Entrepreneur ne doit pas fournir de soutien matériel ou de ressources directement ou


indirectement à, ni permettre sciemment que le financement du MCC soit transféré à une
personne, société ou autre entité que l'Entrepreneur connaît, ou a des raisons de savoir, s'engage,
tente d'engager, préconise, facilite ou participe à toute activité terroriste, ou a commis, tenté de
commettre, préconisé, facilité ou participé à toute activité terroriste, y compris, mais sans s'y
limiter, les individus et entités (i) sur la liste principale des personnes spécialement désignées
Ressortissants et personnes bloquées gérées par le Bureau du contrôle des actifs étrangers du
Département du Trésor américain, dont la liste est disponible sur
www.treas.gov/offices/enforcement/ofac; (ii) sur la liste consolidée des individus et des entités
tenue par le «1267» du Conseil de sécurité des Nations Unies ; (iii) sur la liste maintenue sur
www.sam.gov, ou (iv) sur toute autre liste que le Maître d’ouvrage pourra demander de temps à
autre. Aux fins de cette disposition, « soutien matériel et ressources» comprend la monnaie, les
instruments monétaires ou autres titres financiers, les services financiers, l'hébergement, la
formation, les conseils ou l'assistance d'experts, les maisons d'hébergement, les faux documents
ou pièces d'identité, le matériel de communication, les installations, les armes, les armes létales.
substances, explosifs, personnel, transport et autres biens physiques, à l'exception des
médicaments ou du matériel religieux.

681
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières

3, L'Entrepreneur doit s'assurer que ses activités dans le cadre du contrat sont conformes à toutes
les lois, réglementations, décrets et politiques américains applicables concernant le blanchiment
d'argent, le financement du terrorisme, la traite des personnes, les lois américaines sur les
sanctions, les pratiques commerciales restrictives, les boycotts et tous les autres sanctions
économiques promulguées de temps à autre au moyen d'une loi, d'un décret, d'un règlement ou
administrées par l'Office of Foreign Assets Control du Département du Trésor des États-Unis ou
toute autorité gouvernementale successive, y compris 18 USC § 1956, 18 U.S.C. § 1957, 18
U.S.C. § 2339A, 18 U.S.C. § 2339B, 18 U.S.C. § 2339C, 18 U.S.C. § 981, 18 U.S.C. § 982,
décret exécutif 13224, 15 C.F.R. Partie 760, et les programmes de sanctions économiques
énumérés à 31 C.F.R. Parties 500 à 598 et veillera à ce que ses activités en vertu du contrat
soient conformes à toutes les politiques et procédures de surveillance des opérations visant à
garantir la conformité, comme cela peut être établi de temps à autre par le MCC, le Maître
d’ouvrage, l'agent fiscal ou la Banque, selon le cas. être applicable. L'Entrepreneur doit vérifier,
ou faire vérifier, de manière appropriée toute personne, société ou autre entité ayant accès ou
recevant des fonds, vérification qui doit être effectuée conformément aux procédures énoncées
dans la partie 10 des directives d'approvisionnement du programme MCC (éligibilité Procédures
de vérification) qui peuvent être consultées sur le Chantier Web du MCC à l'adresse
www.mcc.gov. L'Entrepreneur doit (A) effectuer la surveillance mentionnée dans le présent
paragraphe au moins une fois par trimestre, ou toute autre période raisonnable que le Maître
d’ouvrage ou le MCC peut demander de temps à autre et (B) remettre un rapport de cette
surveillance périodique au Maître d’ouvrage avec copie au MCC.

4. D'autres restrictions imposées à l'Entrepreneur s'appliqueront comme indiqué dans le Compact


ou les documents connexes en ce qui concerne toute activité en violation des autres lois,
réglementations, décrets ou politiques des États-Unis applicables, toute faute préjudiciable au
MCC ou au Maître d’ouvrage, tout activité contraire aux intérêts de sécurité nationale des États-
Unis ou toute autre activité qui affecte de manière importante et défavorable la capacité du
gouvernement ou de toute autre partie à mettre en œuvre ou à assurer la mise en œuvre effective
du programme ou de tout projet ou à exécuter d'une autre manière ses responsabilités ou
obligations en vertu ou en application du Compact ou de tout document connexe ou qui affectent
de manière importante et défavorable les actifs du Programme ou tout Compte autorisé.

F. Publicité, information et marquage

1. L'Entrepreneur doit coopérer avec le Maître d’ouvrage et le gouvernement pour fournir la


publicité appropriée aux biens, Travaux et services fournis dans le cadre du contrat, y compris
l'identification des Chantiers d'activités du programme et le marquage des actifs du programme
en tant que biens, Travaux et services financés par le gouvernement des États-Unis, agissant par
l'intermédiaire du MCC, le tout conformément aux normes du MCC pour le marquage mondial
disponibles sur le Chantier Web du MCC à l'adresse http://www.mcc.gov; à condition, toutefois,
que tout communiqué de presse ou annonce concernant le MCC ou le fait que le MCC finance le
programme ou tout autre matériel publicitaire faisant référence au MCC, soit soumis à
l'approbation écrite préalable du MCC et doit être conforme aux instructions fournies par le
MCC de temps à temps dans les lettres de mise en œuvre pertinentes.

682
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières

2. À la résiliation ou à l'expiration du Compact, l’Entrepreneur devra, à la demande du MCC,


faire supprimer ces marquages et toute référence au MCC dans tout matériel publicitaire.

G. Assurance

L'Entrepreneur doit obtenir une assurance, des garanties de bonne exécution, des garanties ou
d'autres protections appropriées pour couvrir les risques ou les responsabilités liés à l'exécution
du contrat. L'Entrepreneur doit être nommé bénéficiaire de toute assurance de ce type et
bénéficiaire de ces garanties et garanties de bonne fin. Le Maître d’ouvrage et, à la demande de
MCC, MCC seront désignés comme assurés supplémentaires sur toute assurance ou autre
garantie de ce type, dans la mesure permise par les lois applicables. L'Entrepreneur doit veiller à
ce que tout produit des réclamations payées au titre de cette assurance ou de toute autre forme de
garantie soit utilisé pour remplacer ou réparer toute perte ou pour poursuivre l'achat des biens,
Travaux et services couverts ; à condition, toutefois, qu’au choix de MCC, ces produits soient
déposés dans un compte désigné par le Maître d’ouvrage et accepté par MCC ou selon les
instructions de MCC.

H. Conflit d'intérêts

L'Entrepreneur doit s'assurer qu'aucun officier, directeur, employé, affilié, Entrepreneur, sous-
traitant, agent, conseiller ou représentant de l'Entrepreneur ne participe à la sélection,
l'attribution, l'administration ou la surveillance d'un contrat, d'une subvention ou de tout autre
avantage ou transaction financé en totalité ou en partie (directement ou indirectement) par MCC
Funding dans le cadre du contrat, dans lequel (i) l'entité, la personne, les membres de sa famille
immédiate ou de son ménage ou ses partenaires commerciaux, ou des organisations contrôlées
par ou impliquant de manière substantielle cette personne ou entité, a ou a un intérêt financier ou
autre ou (ii) la personne ou l'entité négocie ou a un arrangement concernant un emploi potentiel,
à moins que cette personne ou entité n'ait préalablement divulgué par écrit aux parties aux termes
du contrat et du MCC les conflit d'intérêts et, à la suite de cette divulgation, les parties au contrat
conviennent par écrit de procéder nonobstant ce conflit. L'Entrepreneur doit s'assurer qu'aucun de
ses dirigeants, administrateurs, employés, sociétés affiliées, Entrepreneurs, sous-traitants, agents,
conseillers ou représentants impliqués dans la sélection, l'attribution, l'administration, la
surveillance ou la mise en œuvre de tout contrat, subvention ou autre avantage ou transaction
financé en en tout ou en partie (directement ou indirectement) par MCC Funding dans le cadre
du contrat doit solliciter ou accepter ou offrir à un tiers ou chercher ou être promis (directement
ou indirectement) pour lui-même ou pour une autre personne ou entité tout cadeau, gratification ,
favorisent ou profitent, autres que les éléments de valeur de minimis et autrement conformes aux
directives que MCC peut fournir de temps à autre. L'Entrepreneur doit s'assurer qu'aucun de ses
dirigeants, administrateurs, employés, sociétés affiliées, Entrepreneurs, sous-traitants, agents,
conseillers ou représentants ne se livre à une activité qui est ou donne l'apparence d'un conflit
d'intérêts en rapport avec le contrat. Sans limiter ce qui précède, l'Entrepreneur doit se conformer
et assurer la conformité avec les politiques applicables en matière de conflits d'intérêts et
d'éthique du Maître d’ouvrage, telles que fournies par le Maître d’ouvrage à l'Entrepreneur.

I. Incohérences

683
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières

En cas de conflit entre le contrat et le pacte et / ou l'accord de mise en œuvre du programme,


l'accord de passation des marchés ou l'accord de décaissement, selon le cas, les termes du pacte
et / ou l'accord de mise en œuvre du programme, l'accord de passation de marchés ou L'accord de
décaissement, selon le cas, prévaudra.

J. Autres dispositions

L'Entrepreneur doit se conformer à toutes autres modalités ou conditions qui peuvent être
spécifiées par le Maître d’ouvrage ou le MCC dans le cadre du contrat.

K. Dispositions accréditives

Dans tout sous-contrat ou sous-contrat conclu par l'Entrepreneur, comme le permet le contrat,
l'Entrepreneur veillera à inclure toutes les dispositions contenues dans les paragraphes (A) à (J)
ci-dessus.

684
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières

Annexe B : Règles et Procédures du Bureau de Conciliation (BC)

685
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières

SECTION VIII. FORMULAIRES CONTRACTUELS

FORMULAIRE DE NOTIFICATION D’INTENTION D’ATTRIBUTION....................................667


FORMULAIRE D’ACCORD CONTRACTUEL.............................................................................669
MODÈLE DE GARANTIE DE BONNE EXÉCUTION (GARANTIE BANCAIRE).......................672
MODÈLE DE GARANTIE DE REMBOURSEMENT D’AVANCE (GARANTIE BANCAIRE)....674
MODÈLE DE GARANTIE DE RETENUE DE GARANTIE..........................................................675
FORMULAIRE DE CERTIFICAT D’OBSERVATION DES SANCTIONS...................................677

686
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières

FORMULAIRE DE NOTIFICATION D’INTENTION


D’ATTRIBUTION

[papier à en-tête du Maître d’ouvrage]


[date]

CECI N’EST PAS UNE NOTIFICATION D’ATTRIBUTION DU CONTRAT OU UNE


LETTRE D’ACCEPTATION.
LE MAÎTRE D’OUVRAGE N’ENTEND FORMER AUCUN CONTRAT EN VERTU
DE CETTE NOTIFICATION

À l’attention de : [insérer le nom et l’adresse du Soumissionnaire retenu]

Comme prévu dans le Dossier d’appel d’offres (Clause 37.1 des IS) relativement à
[insérer le nom du Contrat et le numéro d’identification, tel qu’indiqué dans le Dossier
d’appel d’offres], la présente notification a pour but de vous informer que nous avons
retenu votre offre associée à l’appel d’offres susmentionné et, que nous prévoyons de
vous envoyer une notification formelle d'attribution et un accord contractuel à
l’expiration du délai de dépôt des recours et la résolution des recours soumises,
conformément aux règles prévues dans le Système de Recours des Soumissionnaires,
comme expliqué plus en détail dans le Dossier d’appel .

La présente notification d’intention d’attribution NE constitue pas la formation d'un


contrat entre nous, et ne vous confère aucun droit légal et équitable. De même, nous ne
vous accorderons et n'accepterons aucun droit légal et équitable ni aucune obligation tant
qu’une lettre d'acceptation / une notification d’attribution, ainsi qu’un formulaire de
contrat, et que les exigences énoncées dans cette lettre d'acceptation / notification
d'attribution aient été respectées d'une manière que nous jugeons acceptable. Nous nous
réservons le droit d'annuler cette notification d'intention d’attribution à tout moment
avant l'attribution du Contrat, sans encourir une quelconque responsabilité de ce fait.

Nous vous remercions pour votre participation à la procédure d’appel d’offres. Pour toute
information au sujet de cette notification, vous êtes priés de contacter la personne dont le
nom figure ci-dessous.

Signataire autorisé :
Nom et fonction du Signataire :
[insérer le nom du Maître d’ouvrage]

687
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières

Formulaire de Lettre d’acceptation


Lettre d’acceptation

[papier à en-tête du Maître d’ouvrage]


[La Lettre d’acceptation constituera la base du Contrat, tel que décrit dans la
Clause 39 des IS. Le présent modèle de Lettre d’acceptation devra être complété et
envoyé au Soumissionnaire retenu uniquement après l’évaluation des Offres, sous
réserve de tout examen par MCC, si nécessaire.]
[insérer la date]

N° d’identification et nom du Contrat : [insérer le numéro d’identification et le nom du


Contrat]
À : [insérer le nom et l’adresse de l’Entrepreneur]

La présente lettre a pour but de vous informer que l’Offre que vous avez soumise en date
du [insérer la date] pour l’exécution du [insérer le nom du Contrat et son numéro
d’identification, tel que prévu dans le Dossier d’appel d’offres] pour le Prix équivalent à 0
[insérer le montant en chiffres et en lettres] [insérer la monnaie], tel que corrigé et
modifié0 conformément aux Instructions aux Soumissionnaires, a été acceptée par le
Maître d’ouvrage.

Nous vous demandons par les présentes (a) de commencer l’exécution des Travaux
conformément au Contrat, (b) de signer et de nous retourner l’Accord Contractuel ci-
joint, (c) de remplir et renvoyer le Formulaire de Certificat d’Observation des Sanctions
inclus dans la Section VII, Annexe au Cahier des Clauses Administratives Particulières –
Formulaires contractuels ; d) de remplir et renvoyer le Formulaire d'auto-attestation de
conformité des entrepreneurs et e) de nous faire parvenir la garantie de bonne exécution
conformément à la Sous-Clause 63.3 des CCAG dans les 28 jours suivant la réception de
la présente Lettre d’acceptation.

Signataire autorisé :

Nom et fonction du Signataire :


[insérer le nom du Maître d’ouvrage]
Pièce jointe : Accord
Pièce jointe : Accord contractuel

0
Supprimez « équivalent à » si le Prix du Contrat est libellé dans une seule
monnaie.
0
Supprimez « corrigé et » ou « et modifié » si cela ne s’applique pas.

688
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières

FORMULAIRE D’ACCORD CONTRACTUEL

ACCORD CONTRACTUEL

LE PRÉSENT ACCORD CONTRACTUEL est conclu, ce jour, le 20


entre MCA-Niger
(ci-après dénommé « le Maître d’ouvrage ») d’une part et
(ci-après dénommé « l’Entrepreneur ») d’autre part.

ATTENDU QUE, Millennium Challenge Corporation et le Gouvernement de/du/des


[insérer pays] ont conclu un Compact en vue d’une assistance au titre du Millennium
Challenge Account d’un montant d’environ Quatre Cent Trente Sept Millions de
Dollars US (« Financement de MCC ») afin de contribuer à la réduction de la pauvreté
par la croissance économique au Niger.

ATTENDU QUE le Gouvernement, agissant par l’intermédiaire du Maître d’ouvrage,


entend utiliser une partie du Financement MCC pour effectuer des paiements autorisés en
vertu du Contrat.

ATTENDU QUE tous les paiements versés par le Maître d’ouvrage seront soumis a, à
tous égards, y compris les restrictions sur l’utilisation du Financement MCC, aux termes
et conditions du Compact et des documents connexes.

ATTENDU QU’aucune partie autre que le Gouvernement, le Maître d’ouvrage et MCC


ne peut se prévaloir du Compact ni prétendre au produit du Financement MCC.

ATTENDU QUE le Maître d’ouvrage souhaite que certains Travaux soient exécutés par
l’Entrepreneur, à savoir Les Travaux de réhabilitation de la RN7 pour le tronçon
Dosso-Bella II (83km) et de Gestion d’Entretien par Niveaux de Service (GENiS) de
l’ensemble de l’axe Dosso - Bella II–Gaya (157km), et qu’il a accepté l’Offre de
l’Entrepreneur pour l’exécution et la réalisation de tels Travaux, ainsi que la rectification
de toute malfaçon y afférent, le cas échéant.

PAR CONSÉQUENT, LES PARTIES CONVIENNENT DE CE QUI SUIT :

1. Dans le présent Accord contractuel, les termes et expressions auront la


signification qui leur est respectivement attribuée dans le Contrat.

2. Les documents mentionnés à la Sous-Clause 2.3 des Conditions générales du


Contrat et des Conditions particulières du Contrat seront réputés faire partie intégrante du
Contrat et devront être lus et interprétés comme faisant partie du Contrat, et l’ordre de
priorité desdits documents est tel que prévu à la Sous-Clause 2.3.

689
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières

3. En contrepartie des paiements devant être versés par le Maître d’ouvrage à


l’Entrepreneur tel que prévu au Contrat, l’Entrepreneur s’engage par les présentes envers
le Maître d’ouvrage à exécuter et à réaliser les Travaux, et à rectifier une éventuelle
malfaçon en rapport avec lesdits Travaux conformément aux dispositions du Contrat.

4. Le Maître d’ouvrage s’engage par les présentes à payer à l’Entrepreneur en


contrepartie de l’exécution et de la réalisation des Travaux, ainsi que pour la rectification
des éventuelles malfaçons en rapport avec lesdits Travaux, le Prix du Contrat ou toute
autre somme payable en vertu des dispositions du Contrat aux dates et de la manière
prévues au Contrat.

EN FOI DE QUOI, les parties aux présentes ont fait signer le présent Accord contractuel
le jour et l’année susmentionnés.

Le cachet de ________ a été apposé en conséquence en la présence de :


ou

Signé, cacheté et remis par :

En la présence de :

________________________________________________________________________

Signature liant le Maître d’ouvrage

________________________________________________________________________

Signature liant l’Entrepreneur

________________________________________________________________________

690
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières

Modèles de Garantie de bonne exécution,


de Garantie de restitution d’avance et
de Retenue de garantie0

Des exemples de modèles de Garantie de bonne exécution, de Garantie de restitution


d’avance et de Retenue de garantie sont présentés ci-après. Les Soumissionnaires ne
doivent pas les compléter. Seul le Soumissionnaire retenu doit fournir une garantie de
bonne exécution et une garantie de restitution d’avance conformément aux modèles ou
dans des formats similaires jugés acceptables par le Maître d’ouvrage.

0
Voir le Document de politique générale pour un supplément d’informations

691
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières

MODÈLE DE GARANTIE DE BONNE EXÉCUTION (GARANTIE


BANCAIRE)

[Nom de la banque et adresse de la branche ou de l’agence d’émission]


Bénéficiaire : [Nom et adresse du Maître d’ouvrage]
Date : ________________

GARANTIE DE BONNE EXÉCUTION N° : _________________

Nous avons été informés que [nom de l’Entrepreneur] (ci-après dénommé


« l’Entrepreneur ») a conclu avec vous le Contrat N° [insérer le numéro de référence du
contrat] en date du [date] pour l’exécution de [nom du Contrat et description brève des
Travaux] (ci-après dénommé « le Contrat »).
De plus, nous comprenons qu’une Garantie de bonne exécution est exigée en vertu du
Contrat.
À la demande de l’Entrepreneur, nous [nom de la banque] nous engageons par la
présente, irrévocablement, à vous payer, à première demande écrite, toutes sommes
d’argent que vous pourriez réclamer dans la limite de [insérer la somme en chiffres]
([insérer la somme en lettres]), ladite somme étant payable dans la monnaie dans laquelle
le Prix du Contrat est libellé. Votre demande doit être accompagnée d’une déclaration
attestant que l’Entrepreneur ne s’est pas acquitté de ses obligations en vertu du Contrat,
sans que vous ayez à prouver ou à donner les raisons de votre demande de paiement ou
du montant indiqué dans votre demande.
La présente Garantie expire au plus tard vingt-huit (28) jours suivant la date de délivrance
d’un Certificat de fin du délai de responsabilité pour malfaçon conformément aux
dispositions du Contrat, selon le calcul basé sur une copie du Certificat de fin du délai de
responsabilité pour malfaçon qui sera mis à notre disposition ; ou le ______ 2___, selon
la date survenant en premier, à moins que le délai indiqué ne soit prolongé conformément
au paragraphe suivant.
Nous avons appris que vous pouvez demander à l’Entrepreneur de prolonger la durée de
de la présente garantie si le Certificat de fin du délai de responsabilité pour malfaçon en
vertu du Contrat n’a pas été délivré vingt-huit (28) jours avant la date spécifiée au
paragraphe ci-dessus (le ________ 2____). Nous nous engageons à proroger la date
d’expiration de la présente garantie dès que nous aurons reçu, dans le délai de vingt-huit
(28) jours susmentionnés, votre demande et votre déclaration écrites indiquant que le
Certificat de fin du délai de responsabilité pour malfaçon n’a pas été délivré et que
l’Entrepreneur reste tenu de fournir la Garantie de bonne exécution en application des
Clauses du Contrat.
Toute demande de paiement en vertu de la présente Garantie doit parvenir à nos bureaux
au plus tard à la date d’expiration qui a pu être prorogée, ou avant ladite date,
conformément aux conditions susmentionnées.
[La banque émettrice devra supprimer la mention inutile]. Nous confirmons que [nous
sommes une institution financière autorisée légalement à fournir cette garantie dans le
pays du Maître d’ouvrage] [OU] [nous sommes une institution financière située hors du
pays du Maître d’ouvrage, mais nous avons une institution financière correspondante

692
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières

située dans le pays du Maître d’ouvrage qui assurera l’exécution de cette garantie. Le
nom de notre banque correspondante et ses coordonnées sont les suivants : [indiquer le
nom, l’adresse, le numéro de téléphone et l’adresse électronique].

La présente Garantie est régie par les Règles uniformes de la Chambre de commerce
internationale relatives aux garanties sur demande, Publication CC no.758, Révision de
2010, mais l’exigence de déclaration justificative prévue à l’Article 15(a) est
expressément exclue par les présentes sauf dispositions contraires susmentionnées.

_____________________________
[Signature(s)]

693
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières

MODÈLE DE GARANTIE DE REMBOURSEMENT D’AVANCE


(GARANTIE BANCAIRE)

[Insérer le nom de la banque et l’adresse de l’agence ou de la branche émettrice]


Bénéficiaire : [insérer le nom et l’adresse du Maître d’ouvrage]
Date : __________________

GARANTIE DE REMBOURSEMENT D’AVANCE N° : _________________

Nous avons été informés que [insérer le nom de l’Entrepreneur] (ci-après dénommé
« l’Entrepreneur ») a conclu avec vous le Contrat N° [insérer le numéro de référence du
Contrat] en date du [insérer la date] pour l’exécution de [insérer le nom du Contrat et une
brève description des Travaux] (ci-dessous dénommé le « Contrat »).
De plus, nous comprenons qu’en vertu du Contrat, une Avance d’un montant de [montant
en chiffres] ([montant en toutes lettres]) est versée contre une garantie de restitution
d’avance.
À la demande de l’Entrepreneur, nous [nom de la banque] nous engageons par la
présente, irrévocablement, à vous payer, à première demande écrite, toutes sommes
d’argent que vous pourriez réclamer dans la limite de [insérer la somme en chiffres]
([insérer la somme en lettres]). Votre demande de paiement doit être accompagnée d’une
déclaration indiquant :
(a) que l’Entrepreneur n’a pas remboursé l’Avance, en totalité ou partie,
conformément aux termes et conditions du Contrat ;
(b) les montants de l’Avance que l’Entrepreneur n’a pas remboursés.
Toute demande et paiement au titre de la présente garantie est conditionnelle à la
réception par l’Entrepreneur de l’Avance mentionnée ci-dessus dans son compte portant
le numéro ____________ auprès de _________________ [insérer le nom de la Banque].
Le montant maximum de la Garantie sera progressivement réduit par déduction des
montants de l’avance remboursés par l’Entrepreneur, comme attesté par les relevés
bancaires intérimaires ou par les certificats de paiement qui nous seront présentés. La
présente Garantie expire, à la première des deux dates suivantes : au plus tard, dès que
nous aurons reçu une copie du Certificat de paiement intérimaire indiquant que [__] 0 pour
cent du Prix du Contrat a été certifié pour paiement, ou à la date du ________ 2____. Par
conséquent, toute demande de paiement en vertu de la présente Garantie doit nous
parvenir au plus tard à cette date.
La présente Garantie est régie par les Règles uniformes de la Chambre de commerce
internationale relatives aux garanties sur demande, Publication CC no.758, Révision de
2010, mais l’exigence de déclaration justificative prévue à l’Article 15(a) est
expressément exclue par les présentes sauf dispositions contraires susmentionnées.
__
___________________
[Signature(s)]

0
Voir le Document de politique générale pour un supplément d’informations

694
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières

MODÈLE DE GARANTIE DE RETENUE DE GARANTIE

[Insérer le nom de la banque et l’adresse de l’agence ou de la branche émettrice]


Bénéficiaire : [insérer le nom et l’adresse du Maître d’ouvrage]
Date : __________________

GARANTIE DE RETENUE DE GARANTIE N° : _________________

Nous avons été informés que [insérer le nom de l’Entreprise] (ci-après dénommé
« l’Entreprise ») a conclu avec vous le Contrat N° [insérer le numéro de référence du
Contrat] en date du [insérer la date] pour l’exécution de [insérer le nom du Contrat et une
brève description des Travaux] (ci-dessous dénommé le « Contrat »).
De plus, nous comprenons que l’Entrepreneur doit recevoir une avance [une partie] de la
Retenue de garantie en vertu du Contrat, un tel paiement devant être effectué contre une
garantie de retenue de garantie.
À la demande de l’Entrepreneur, nous [nom de la banque] nous engageons par la
présente, irrévocablement, à vous payer, à première demande écrite, toutes sommes
d’argent que vous pourriez réclamer dans la limite de [insérer la somme en chiffres]
([insérer la somme en lettres]), ladite somme étant payable dans la monnaie dans laquelle
le Prix du Contrat est libellé. Votre demande doit être accompagnée d’une déclaration
indiquant :
(a) que l’Entrepreneur ne s’est pas acquitté de ses obligations, à savoir réparer
certains vices de construction qui sont à sa charge en vertu du Contrat ;
(b) la nature de tels vices ; et
(c) la somme nécessaire pour réparer de tels vices.
À aucun moment notre responsabilité en vertu de la présente garantie ne saurait dépasser
le montant total de la Retenue de garantie payé à l’Entrepreneur par vos soins, tel que
justifié par les notifications que vous aurez signifiées conformément aux conditions du
Contrat, et dont une copie nous est adressée.
La présente Garantie expire au plus tard dans un délai de vingt-huit (28) jours suivant la
date de délivrance d’un Certificat de fin du délai de responsabilité pour malfaçon
conformément aux termes du Contrat, selon le calcul basé sur une copie du Certificat de
fin du délai de responsabilité pour malfaçon qui sera mis à notre disposition ; ou le
______ 2___, selon la date survenant en premier, à moins que la date indiquée n’ait été
prorogée conformément au paragraphe suivant.
Nous avons appris que vous pouvez demander à l’Entrepreneur de proroger la durée de la
présente garantie si le Certificat de fin du délai de responsabilité pour malfaçon en vertu
du Contrat n’a pas été délivré vingt-huit (28) jours avant la date indiquée au paragraphe
ci-dessus (le ________ 2____). Nous nous engageons à proroger la date d’expiration de
la présente garantie dès que nous aurons reçu, avant l’expiration du délai vingt-huit (28)
jours, votre demande et votre déclaration écrites indiquant que le Certificat de fin du délai
de responsabilité pour malfaçon n’a pas été délivré et que l’Entrepreneur reste tenu de
fournir la garantie de Retenue de garantie en application des Clauses du Contrat.

695
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières

Toute demande de paiement en vertu de la présente garantie doit nous parvenir au plus
tard à la date d’expiration de la période de validité de ladite garantie, cette période de
validité pouvant être prorogée conformément aux modalités indiquées ci-dessus.
La présente Garantie est soumise aux Règles uniformes relatives aux garanties,
Publication 758 de la Chambre de commerce internationale, Révision de 2010, sauf
dispositions contraires susmentionnées.

_____________________
signature(s)]

696
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières

FORMULAIRE DE CERTIFICAT D’OBSERVATION DES


SANCTIONS

Conformément à la Clause G des Dispositions complémentaires qui figurent à l’Annexe


A du Contrat, le présent formulaire doit être complété par l’Entrepreneur dans un délai de
28 jours à compter de la date de réception de la Lettre d’Acceptation et de l’Accord
contractuel. L’Entrepreneur soumettra le formulaire dûment complété, accompagné du
Contrat signé, puis le soumettra par la suite le dernier jour ouvrable avant le dernier jour
de chaque trimestre (31 mars, 30 juin, 30 septembre et 31 décembre) après la signature du
contrat financé par MCC0, tout au long de la durée du Contrat. Le formulaire doit être
soumis à l'Agent de Passation de Marchés de l'entité MCA [fournir le courrier
électronique] et un exemplaire envoyé à MCC à l'adresse suivante :
sanctionscompliance@mcc.gov.

Les instructions sur la façon de remplir ce formulaire sont fournies ci-dessous.


Dénomination légale complète de l’Entrepreneur :
_________________________________________________
Nom complet et numéro du Contrat :
_____________________________________________
Entité MCA avec laquelle le Contrat est signé :
________________________________________
 Toutes les vérifications d'admissibilité ont été effectuées conformément aux dispositions de l’Annexe A «
Dispositions complémentaires », paragraphe G « Respect de la législation sur le financement du terrorisme et
autres restrictions ». Aucun Financement MCC0 n’a été mis à la disposition d’une personne physique, société ou
autre entité figurant sur les listes énumérées, y compris l’Entrepreneur lui-même. Aucun Financement MCC n’a été
mis à la disposition d’un pays, ou d’une entreprise établie dans un pays ou exerçant une partie importante de ses
activités dans un pays, qui fait l'objet d'une sanction ou d'une restriction en vertu de la loi ou de la politique des États-
Unis, y compris les États désignés comme commanditaires du terrorisme par les États-Unis.
OU
 Toutes les vérifications d'admissibilité ont été effectuées conformément aux dispositions de l’Annexe A «
Dispositions complémentaires », paragraphe G « Respect de la législation sur le financement du terrorisme et
autres restrictions », et les résultats suivants ont été obtenus (informations à fournir pour chaque résultat) :

 le nom de la personne, de la société ou autre entité :


 la ou les source(s) de vérification de l'admissibilité lorsque le concerné est cité comme n’étant pas admissible :
 Poste (s'il s'agit d'une personne physique), ou biens ou services fournis (s'il s'agit d'une société ou d’une autre
entité) :
 Valeur estimative des travaux exécutés à la date de certification :

0
. « Contrat financé par MCC” désigne un contrat signé par une Entité ou Equipe de base
MCA contrairement à un contrat signé par MCC, conformément aux spécifications des
Directives sur les passations de marché du Programme de MCC, utilisant des fonds
fournis par MCC par l’intermédiaire d’un Programme Compact, d’un Programme seuil
ou d’un financement en vertu d’un Accord au titre de la Clause 609(g).

697
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières

Je certifie par la présente que les renseignements fournis ci-dessus sont sincères et exacts
à tous égards importants et je comprends que toute déclaration inexacte, fausse
déclaration ou omission de fournir les renseignements demandés dans la présente
attestation peut être considérée comme un cas de « fraude » aux fins du contrat, des
Directives relatives à la passation des marchés du Programme de la MCC et d'autres
politiques ou directives applicables de la MCC, y compris la Politique de la MCC sur la
prévention, la détection et la répression de la fraude et de la corruption dans le cadre des
opérations de la MCC.
Signataire autorisé : ______________________________ Date : _________________
Nom du signataire en caractères d’imprimerie :
____________________________________________________

INSTRUCTIONS SUR LA FAÇON DE REMPLIR LE FORMULAIRE :

L’Entrepreneur doit exécuter les procédures suivantes pour vérifier l'admissibilité des
entreprises, du personnel clé, des sous-traitants, des vendeurs, des fournisseurs et des
bénéficiaires de financements, conformément aux dispositions de l’Annexe A «
Dispositions complémentaires », paragraphe G « Respect de la législation sur le
financement du terrorisme et autres restrictions », énoncées ci-dessous.

L’Entrepreneur doit vérifier que toute personne, société ou autre entité qui a accès aux
ressources de la MCC ou qui en est bénéficiaire, y compris son personnel, ses
consultants, ses sous-traitants, ses vendeurs, ses fournisseurs et les bénéficiaires de
financements, ne figure sur aucune des listes suivantes :

1. Système de gestion des marchés (System for Award Management (SAM)


https://www.sam.gov/portal/SAM/#1
2. Liste des exclusions de la Banque mondiale
- http://web.worldbank.org/external/default/main?
contentMDK=64069844&menuPK=116730&pagePK=64148989&piPK=641489
84&querycontentMDK=64069700&theSitePK=84266
3. Liste récapitulative de présélection du Gouvernement américain -
https://2016.export.gov/ecr/eg_main_023148.asp

La documentation du processus prend deux formes. L’Entrepreneur doit préparer un


tableau énumérant chaque membre du personnel, consultant, sous-traitant, vendeur,
fournisseur et bénéficiaire de financement intervenant dans l’exécution du Contrat, tel
que le formulaire fourni ci-dessous.

Nom Date de vérification Admissible


SAM Liste des Liste (O/N)
exclusions de récapitulative
la Banque de présélection

0
« Financement MCC » est défini comme les ressources mises à disposition par la MCC, par l'entremise
d'un programme Compact, d'un programme de seuil ou des fonds de l’accord 609(g).

698
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières

mondiale du
Gouvernement
américain
Entrepreneur (le
cabinet lui-
même)
Membre du
personnel n° 1
Membre du
personnel n° 2
Consultant n° 1
Consultant n° 2
Sous-traitant n°
1
Sous-traitant n°
2
Vendeur n° 1
Fournisseur n° 1
Bénéficiaire n° 1

L’Entrepreneur doit indiquer la date à laquelle la recherche a été effectuée à l'aide de


chaque source de vérification de l'admissibilité et si le membre du personnel, le
consultant, le sous-traitant, le vendeur, le fournisseur ou le bénéficiaire de financement a
été jugé admissible - c'est-à-dire qu'il ne figurait sur aucune des sources de vérification de
l'admissibilité.

En outre, comme les trois listes sont des bases de données consultables qui renvoient une
page de résultats de recherche positifs ou négatifs lorsqu’un nom est soumis en vue
d’effectuer des recherches, l’Entrepreneur doit imprimer et conserver pour chaque
membre du personnel, consultant, sous-traitant, vendeur, fournisseur ou bénéficiaire de
financement la page de résultats de recherche pour chaque source de vérification de
l'admissibilité, qui devrait se présenter comme suit, « Fait l’objet d’une exclusion en
cours ? « Non » (en ce qui concerne le SAM), « Aucune donnée correspondante n’a été
trouvée ! » (en ce qui concerne la Liste des exclusions de la Banque mondiale), ou «
Aucun résultat trouvé » (en ce qui concerne la Liste récapitulative de présélection du
Gouvernement américain).

Si une ou plusieurs données défavorables ont été trouvées pour une ou plusieurs
personnes ou entités, y compris pour l’Entrepreneur lui-même, l’Entrepreneur doit
effectuer des recherches supplémentaires pour déterminer si le résultat est un « faux
positif ». S'il s'agit d'un faux positif, l’Entrepreneur marquera le membre du personnel, le
consultant, le sous-traitant, le vendeur, le fournisseur ou le bénéficiaire de financement
comme étant admissible et conservera les données de la recherche confirmant cette
admissibilité.

699
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières

Si, en revanche, l’un des membres du personnel, des consultants, des sous-traitants, des
vendeurs, des fournisseurs ou des bénéficiaires de financement de l’Entrepreneur est jugé
inadmissible à cette étape, l'Entité MCA déterminera s'il est possible, dans les
circonstances, de permettre à l’Entrepreneur de procéder à son remplacement. Cette
décision sera prise au cas par cas et devra être approuvée par la MCC, indépendamment
de la valeur estimative du contrat envisagé.

En outre, conformément au point P1.A.1.7 des Directives relatives à la passation des


marchés du Programme de la MCC, l’Entrepreneur doit s'assurer que les ressources de la
MCC ne sont pas utilisées pour l’acquisition de biens ou services provenant d'un pays, ou
d'une entreprise qui est constituée ou dont le principal établissement ou une partie
importante des activités se situent dans un pays, qui est soumise à une sanction ou
restriction par la loi ou la politique des États-Unis, y compris les États désignés comme
commanditaires du terrorisme par les États-Unis
(https://www.state.gov/j/ct/list/c14151.htm).

Tous ces documents doivent être conservés par l’Entrepreneur dans le dossier général du
contrat pendant la durée du Contrat et pendant la période supplémentaire après
l'expiration du Contrat qui est requise pour la conservation des documents aux termes du
contrat (généralement cinq ans après la date d'expiration du programme Compact ou du
programme de seuil). L'Entité MCA, la MCC ou leurs représentants doivent avoir accès
à ces documents conformément aux dispositions pertinentes du contrat.

Annexe A « Dispositions complémentaires », paragraphe G « Respect de la


législation sur le financement du terrorisme et autres restrictions ».

1. La Partie contractante ne doit pas fournir de soutien matériel ou de ressources, direc-


tement ou indirectement, ou permettre sciemment que les ressources de la MCC soit
transférées à toute personne, société ou autre entité dont ladite Partie sait, ou a des rai-
sons de savoir, qu’elle commet, tente de commettre, préconise, facilite ou participe à
toute activité terroriste, ou a commis, tenté de commettre, préconisé, facilité ou parti-
cipé à toute activité terroriste, y compris, mais sans s'y limiter, les personnes et entités
i) figurant sur la liste principale des nationaux spécialement désignés et des personnes
faisant l'objet d'un blocage tenue par le Bureau du contrôle des avoirs étrangers (U.S.
Office of Foreign Assets Control) du département du Trésor américain, qui est dispo-
nible à l'adresse www.treas.gov/offices/enforcement/ofac, ii) figurant sur la liste réca-
pitulative des personnes et entités tenue à jour par le « Comité 1267 » du Conseil de
sécurité des Nations Unies, iii) figurant sur la liste tenue à jour sur www.sam.gov, iv)
figurant sur toute autre liste que l'Entité MCA pourrait demander de temps à autre.
Aux fins de la présente disposition, « soutien matériel et ressources » comprend les
devises, les instruments monétaires ou autres titres financiers, les services financiers,
le logement, la formation, les conseils ou l'assistance d'experts, les centres d’accueil,
les faux documents ou pièces d'identité, le matériel de communication, les équipe-
ments, les installations, les armes, les substances létales, les explosifs, le personnel, le
transport et autres biens matériels, à l'exception des médicaments ou du matériel reli-
gieux.

700
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières

2. La Partie contractante doit s'assurer que ses activités dans le cadre du présent Accord
sont conformes à l'ensemble des lois, règlements et décrets-lois américains appli-
cables en matière de blanchiment d'argent et de financement du terrorisme, aux lois
américaines prévoyant des sanctions, aux pratiques restrictives du commerce, au boy-
cottage et à toutes autres sanctions économiques promulguées de temps à autre au
moyen d’une loi, d’un décret-loi, d’un règlement ou administrées par le Bureau du
contrôle des avoirs étrangers du Département du Trésor des États-Unis ou de toute
autorité gouvernementale qui lui succèdera, y compris 18 U.S.C.C. Section 1956, 18
U.S.C. Section 1957, 18 U.S.C. Section 2339A, 18 U.S.C. Section 2339B, 18 U.S.C.
Section 2339C, 18 U.S.C. Section 981, 18 U.S.C. Section 982, le décret-loi n° 13224,
15 C.F.R. Part 760, et les programmes de sanctions économiques énumérés à 31
C.F.R. Parts 500 à 598 et doit s'assurer que ses activités dans le cadre du Contrat sont
conformes aux politiques et procédures de surveillance des opérations afin de garantir
l’observation des normes, telles qu'elles peuvent être établies de temps à autre par la
MCC, l'Entité MCA, l'Agent financier ou la Banque, selon le cas. La Partie contrac-
tante doit effectuer ou faire effectuer des vérifications sur toute personne, société ou
autre entité ayant accès à des fonds ou destinataire de fonds, laquelle vérification doit
être effectuée conformément aux procédures énoncées dans la 10è Partie des Direc-
tives relatives à la passation des marchés du Programme de la MCC (Procédures de
vérification de l'admissibilité) qui sont disponibles sur le site web de la MCC à
l'adresse www.mcc.gov La Partie contractante A) effectue le contrôle visé au présent
paragraphe au moins une fois par trimestre, ou dans tout autre délai raisonnable que
l'Entité MCA ou la MCC pourrait demander de temps à autre et B) remet un rapport
de ce contrôle périodique à l'Entité MCA avec copie à la MCC.

3. D'autres restrictions à l'égard de la Partie contractante s'appliquent comme indiqué à


la section 5.4(b) du Compact en ce qui concerne le trafic de stupéfiants, le terrorisme,
le trafic sexuel, la prostitution, la fraude, un acte délictueux, toute inconduite préjudi-
ciable à la MCC ou à l'Entité MCA, toute activité contraire aux intérêts nationaux des
États-Unis en matière de sécurité ou toute autre activité qui a un effet important et dé-
favorable sur la capacité du Gouvernement ou de toute autre partie de mettre en œuvre
efficacement ou d'assurer la mise en œuvre efficace du Programme ou de tout projet
ou de s'acquitter de ses responsabilités ou obligations au titre du Compact ou de tout
Accord complémentaire ou qui a un effet important et défavorable sur les actifs du
Programme ou sur tout Compte autorisé.

701
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières

FORMULAIRE D'AUTO-CERTIFICATION À REMPLIR PAR LES


CONSULTANTS/SOUS-TRAITANTS/FOURNISSEURS

Le formulaire d'auto-certification ci-dessous doit être signé par l’Entrepreneur


dans le cadre du Contrat. Cette auto-certification déclare que l’Entrepreneur
n'achètera que des biens et matériels essentiels pour le Contrat (comme énoncé
dans le Bordereau des Prix et détail quantitatif et estimatif), auprès de
fournisseurs n’ayant pas recours au travail forcé et au travail des enfants et qui
fournissent à leurs travailleurs directs un lieu de travail sûr et hygiénique.

---------------------------------------------------------------------------------------------------
------------------

Comme stipulé dans le Contrat, l’Entrepreneur doit se conformer aux Normes de


performance en matière de durabilité environnementale et sociale de la Société
financière internationale en ce qui concerne les normes de travail et les mesures
de protection qui leur sont garanties. L’Entrepreneur doit s'assurer quant à lui que
ses principaux fournisseurs, c'est-à-dire toute personne physique ou morale qui
fournit des biens ou des matériels essentiels pour l’exécution du Contrat, n’ont
pas recours au travail forcé et au travail des enfants dans la production de ces
biens et matériels, et garantissent aux travailleurs directs de l’Entrepreneur un lieu
de travail sûr et hygiénique.

En conséquence, je certifie qu'en ce qui concerne ce contrat :

 je comprends les exigences du contrat conclu avec le MCA-[Nom du


pays].

 [Nom de l’Entrepreneur] s'assurera que toutes les activités entreprises sont


effectuées conformément aux normes de performance d’IFC, telles que dé-
crites aux Contrat.

 [Nom de l’Entrepreneur] n'a pas et n’aura pas recours au travail forcé ou


au travail des enfants, et fournit à ses travailleurs un lieu de travail sûr et
hygiénique.

 [Nom de l’Entrepreneur] n'achète pas et n'achètera pas de matériel ou de


biens auprès de fournisseurs ayant recours au travail forcé ou au travail
des enfants.

 [Nom de l’Entrepreneur] n'achètera du matériel ou des marchandises


qu'auprès de fournisseurs offrant à tous les travailleurs un lieu de travail
sûr et hygiénique.

702
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières

 [Nom de l’Entrepreneur] a mis en place un système pour assurer un suivi


de nos fournisseurs, identifier les risques nouveaux et émergents. Ce sys-
tème permet également à [Nom de l’Entrepreneur] de remédier efficace-
ment aux risques.

 Lorsqu'il n'est pas possible de remédier à de nouveaux risques ou inci-


dents, [Nom de l’Entrepreneur] s'engage à rompre les liens avec ces four-
nisseurs.

Enregistrez ici toute exception à ce qui précède :

JE CERTIFIE PAR LA PRESENTE QUE LES RENSEIGNEMENTS FOURNIS CI-


DESSUS SONT SINCERES ET EXACTS À TOUS LES ÉGARDS IMPORTANTS ET
JE COMPRENDS QUE TOUTE DECLARATION INEXACTE, FAUSSE
DECLARATION OU OMISSION DE FOURNIR LES RENSEIGNEMENTS
DEMANDES DANS LA PRESENTE ATTESTATION PEUT ÊTRE CONSIDEREE
COMME UN CAS DE « FRAUDE » AUX FINS DU CONTRAT. JE CONFIRME QUE
JE REPRESENTE VALABLEMENT [NOM DE L’ENTREPRENEUR] ET QUE J’AI
LE POUVOIR LEGAL DE SIGNATURE.

Signataire autorisé : ________________________________ Date : _________________

Nom du signataire en caractères d’imprimerie :


______________________________________________________________________

703

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