Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Financé par
LES ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE
Par l’intermédiaire de la
MILLENNIUM CHALLENGE CORPORATION
Pour
LES TRAVAUX DE REHABILITATION DE LA RN7 POUR LE
TRONCON DOSSO-BELLA II (83KM) ET DE GESTION
D’ENTRETIEN PAR NIVEAUX DE SERVICE (GENIS) DE
L’ENSEMBLE DE L’AXE DOSSO - BELLA II –GAYA (157KM)
DAO N° : IR/RMA/3/CB/051/19
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
Madame, Monsieur,
1. Le Projet Irrigation et Accès aux Marchés, dont l’objectif est d’augmenter les
revenus d’origine rurale par le biais de l’amélioration de la productivité agricole et de
l’augmentation des ventes issues de la modernisation de l’irrigation agricole et des
systèmes de gestion des inondations, en assurant un accès suffisant aux divers secteurs et
marchés existants.
2
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
Tous les Soumissionnaires éligibles sont invités à soumettre une offre. Veuillez noter
qu’aucune présélection n’a eu lieu pour cette passation de marchés. Le processus de
sélection, tel que décrit, comporte une étape de qualification qui comprendra un examen
des performances passées et un contrôle des références, qui feront l’objet d’une
vérification avant l’attribution du marché.
Un Entrepreneur sera sélectionné par le biais d’une procédure d’Appel d’offres ouvert
basé sur la Qualité et le Prix (Quality and Price Based Selection – QPBS) telle que décrite
dans le Dossier d’appel d’offres accompagnant le présent Avis d’appel d’offres. Les
Soumissionnaires sont avisés que ces procédures sont régies par les Directives sur la
Passation des marchés du Programme de MCC, qui peuvent être consultées sur le site
web de MCC. Bien que ces procédures soient semblables à celles de la Banque Mondiale 1
relatives aux Dossiers Types d’Appel d’Offres pour la Passation de marchés des Travaux
Routiers à Obligation de Résultats, il existe plusieurs différences notables, les
Soumissionnaires sont donc priés de lire attentivement ces instructions.
Toutes les Offres doivent être accompagnées d’une Garantie d’Offre sous la forme et
pour le montant indiqué dans les DPAO au paragraphe 20.1 des IS.
La date limite de dépôt des Offres est fixée au 28 Mai 2020 à 10h00, heure de Niamey,
Niger. Les Offres reçues après cette date et heure ne seront pas prises en compte et non
ouvertes à la séance d’ouverture publique des offres. Le dépôt des offres se fera de ma-
nière électronique selon la procédure détaillée en annexe 1 de la Section II du Dossier
d’Appel d’offres.
Les Offres seront ouvertes en présence des Soumissionnaires et/ou de leurs représentants
qui choisiront d’assister à l’ouverture, qui se déroulera le 28 Mai 2020 à 10h30mn, heure
de Niamey, via la conférence en ligne, le lien de la conférence sera adressé par email aux
soumissionnaires après soumission de leur offre.
1
Droits d’auteur de la Banque Mondiale : http://www.worldbank.org
3
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
Veuillez noter que seules les offres électroniques seront acceptées. Les offres reçues
après la date et heure requises ne seront en aucun cas acceptées.
Les offres seront évaluées par un panel d’experts dûment qualifiés pour évaluer des
offres. Le panel évaluera les capacités des Soumissionnaires à réaliser les Travaux selon
le budget proposé conformément aux dispositions de la Section III, Examen des Offres,
Critères d’évaluation, et Exigences de qualification du Soumissionnaire.
4
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
PREMIÈRE PARTIE
PROCÉDURES D’APPEL
D’OFFRES OUVERT
A DEUX ENVELOPPES
5
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
6
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
F. PAIEMENT........................................................................................................................624
G. SUSPENSION ET RÉSILIATION....................................................................................634
H. SOMMES PROVISIONNELLES......................................................................................641
I. MODIFICATION D’ÉLÉMENTS DU CONTRAT..........................................................642
DISPOSITIONS COMPLÉMENTAIRES..............................................................................647
SECTION VII - CAHIERS DES CLAUSES ADMINISTRATIVES PARTICULIÈRES...........................652
SECTION VIII. FORMULAIRES CONTRACTUELS.........................................................................666
FORMULAIRE DE NOTIFICATION D’INTENTION D’ATTRIBUTION.........................667
FORMULAIRE D’ACCORD CONTRACTUEL...................................................................669
MODÈLE DE GARANTIE DE BONNE EXÉCUTION (GARANTIE BANCAIRE)........6729
MODÈLE DE GARANTIE DE REMBOURSEMENT D’AVANCE (GARANTIE
BANCAIRE)...........................................................................................................................674
MODÈLE DE GARANTIE DE RETENUE DE GARANTIE................................................675
FORMULAIRE DE CERTIFICAT D’OBSERVATION DES SANCTIONS.......................677
FORMULAIRE D’AUTO-CERTIFICATION POUR LES
CONSULTANTS/ENTREPRENEURS/FOURNISSEURS...........ERREUR ! SIGNET NON
DÉFINI.0
7
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
8
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
9
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
A. Généralités
Les termes et expressions ci-dessous utilisés dans la première partie (Procédures d’appel
d’offres) et dans la deuxième partie (Enoncé de Travaux et de services) du présent
Dossier Type d’Appel d’Offres, ont le sens qui leur est attribué ci-après.
10
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
11
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
12
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
avec le Contrat.
(kk) « Lettre de l'Offre financière » signifie le formulaire rempli
avec le titre « Lettre de l’Offre financière » inclus dans la section
IV, Formulaires de Soumission des Offres, qui font partie de
l'offre du soumissionnaire.
(ll) « Lettre de l’Offre technique » désigne le formulaire dûment
complété, intitulé « Lettre de l’Offre technique » qui figure à la
Section IV (Formulaires de soumission des Offres) et qui fait
partie intégrante de l’Offre du Soumissionnaire.
(mm) « Services d’entretien » ou « Services » désigne l’ensemble
des interventions effectuées sur les Travaux par l'Entrepreneur
de manière à atteindre et maintenir les critères de résultats
correspondant aux Niveaux de Service requis, figurant dans les
Spécifications Techniques et les Critères de résultats figurant à
la Section V, Enoncé de Travaux et services de ces documents
d'appel d'offres.
(nn) « Politique AFC du MCC » signifie la politique du MCC sur la
prévention, la détection et la correction de la fraude et de la
corruption dans les opérations du MCC.
(oo) « Financement de MCC » désigne le Financement de MCC mis
à la disposition du Gouvernement en vertu du Compact.
(pp) « Directives sur la Passation des marchés du Programme de
MCC » « Directives de la MCC » désigne les Directives sur la
Passation des marchés du Programme de MCC, ainsi que les
modifications éventuelles y afférentes apportées ultérieurement,
et pouvant être consultées sur le site web de MCC à l’adresse :
www.mcc.gov.
(qq) « Entité Millennium Challenge Account » désigne une
entité responsable désignée par un gouvernement pour la mise en
œuvre d’un Compact.
(rr) « Millennium Challenge Corporation » ou « MCC » désigne la
Millennium Challenge Corporation, entité du Gouvernement des
États-Unis agissant pour le compte dudit Gouvernement.
(ss)« Notification d’intention d’attribution » désigne le formulaire
dûment complété, intitulé « Notification d’intention
d’attribution » qui figure à la Section VIII, Formulaires de
contrat, qui sera émis par le Maître d’ouvrage conformément aux
dispositions du paragraphe 38.1 des IS.
(tt) « CCAP » désigne les conditions particulières de Contrat
prévues à la section VII, Cahier des Clauses Administratives
Particulières.
(uu) « Garantie de bonne exécution » désigne la Garantie que
l’Entrepreneur doit fournir conformément aux dispositions de la
Sous-Clause 63.3 des CCAG.
13
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
14
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
1. Objet du 1.1 Le Maître d’ouvrage, tel qu’indiqué dans les DPAO, a émis un Avis
marché d’appel d’offres accompagné du présent dossier d’appel d’offres pour
la passation de marchés de Travaux routiers avec des services
d'Entretien à obligation de résultats en vue de la réalisation des
Travaux et services spécifiés dans la Partie II : Énoncé des Travaux
et de services. L’Entrepreneur sera sélectionné conformément aux
procédures d’appel d’offres ouvert énoncées dans les Directives sur la
Passation des marchés du Programme de MCC et comme précisé à la
Section III, Examen des Offres, Critères d’évaluation, et Exigences
de qualification du Soumissionnaire. Le nom, l’identification et le
nombre de lots de ce marché figurent dans les DPAO.
Le Marché des Travaux routiers avec des services d'Entretien à
obligation de résultats couvrira les Travaux et Services indiqués dans
les DPAO, et comprendra, lorsqu’indiqué ou requis dans les DPAO,
les Travaux suivants :
(a) Les Travaux de réhabilitation ;
(b) Les Services d’entretien ou Services ;
(c) Les Travaux d’amélioration et
(d) Les Travaux d’urgence
15
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
16
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
4. Exigences
environnemental
es et sociales
Traite des personnes 4.1 MCC a une politique de tolérance zéro en ce qui concerne la Traite
des personnes. La Traite des personnes (« TIP ») est un crime qui
consiste à agir par la force, fraude et/ou coercition pour exploiter une
autre personne. La Traite des personnes peut prendre la forme de la
servitude domestique, du péonage, du travail forcé, de la servitude
18
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
Directives 4.4 Des renseignements supplémentaires sur les exigences de MCC pour
environnementales de lutter contre la Traite des personnes sont énoncés à la Partie 14 des
MCC et normes de Directives sur la Passation des marchés du Programme de MCC,
performance de la disponible sur le site web de MCC.
SFI https://www.mcc.gov/resources/doc/policy-counter-trafficking-in-
persons-policy. Tous les contrats financés par la MCC doivent se
conformer aux exigences minimales relatives au respect de la
Politique de lutte contre la Traite des personnes. Les contrats portant
sur des projets classés par la MCC comme présentant un risque élevé
de TIP doivent mettre en œuvre un Plan de gestion des risques de TIP
(lequel Plan doit être élaboré par l'Entité MCA et mis en œuvre par la
partie contractante concernée).
4.5 Les projets financés par MCC dans le cadre d'un Compact seront
développés et mis en œuvre conformément aux directives de MCC en
matière d’environnement (tel que ce terme est défini dans le Compact
ou l'accord connexe, qui sont disponibles sur http://www.mcc.gov),y
compris aux normes de performance environnementale et sociale
énoncées dans les Normes de performance de la Société Financière
Internationale en matière de durabilité environnementale et sociale,
telles qu’amendées de temps à autre. L’Entrepreneur doit veiller à ce
que ses activités, y compris les activités réalisées par les Sous-
traitants, en vertu du Contrat soient conformes aux Directives de
MCC en matière d’environnement (tel que ce terme est défini dans le
Compact ou accord connexe, disponible à l’adresse http :
//www.mcc.gov), et qu’elles ne soient pas « de nature à causer un
risque important pour l'environnement, la santé ou la sécurité » tel
19
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
5.2 Un Soumissionnaire peut être une entité privée, une entité publique
(conformément aux Directives sur la Passation des marchés du
Programme de MCC tel que décrit au paragraphe 5.4 des IS) ou une
combinaison de telles entités, telle que confirmée par une lettre
d’intention de conclure un accord de constitution d’une joint-venture
ou de toute autre association ou en vertu d’un accord existant de
joint-venture ou d’association.
Entreprises 5.4 Les Entreprises publiques (ou « GOE » en anglais) ne sont pas
publiques autorisées à soumettre des offres pour des marchés financés par
MCC. Une Entreprise publique (a) ne peut pas être partie à un contrat
de fourniture de biens ou de Travaux, financé par MCC et attribué à
la suite d’un appel d’offres concurrentiel ouvert ou restreint, d’une
passation de marché de gré à gré ou de la sélection d’un fournisseur
unique ; et (b) ne peut pas être pré-qualifiée ou présélectionnée pour
un contrat financé par MCC et devant être attribué par ces méthodes.
Cette interdiction ne s’applique pas aux Travaux en régie effectués
par des entités appartenant au Gouvernement du pays du Maître
d’ouvrage ou par des établissements d’enseignement et centres de
recherches du secteur public ainsi que par des entités statistiques ou
cartographiques, ou par d’autres entités techniques du secteur public
qui n’ont pas été constituées principalement à des fins commerciales,
ou pour lesquelles une dérogation a été accordée par MCC
conformément à la Partie 7 des Directives sur la Passation des
20
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
Conflits d’intérêts 5.6 Le Soumissionnaire ne doit pas avoir de conflit d’intérêts. Tout
Soumissionnaire en situation de conflit d’intérêts sera disqualifié,
sauf si le conflit d’intérêts a été atténué et si l’atténuation a été
approuvée par MCC. Le Maître d’ouvrage exige des
Soumissionnaires et de l’Entrepreneur de défendre avant tout et à tout
moment les intérêts du Maître d’ouvrage d’éviter scrupuleusement
toute possibilité de conflit, y compris avec d’autres activités ou avec
les intérêts de leurs cabinets, et d’agir sans faire entrer en ligne de
compte l’éventualité d’une mission ultérieure. Sans limiter la portée
générale de ce qui précède, un Soumissionnaire ou un Entrepreneur,
y compris toutes les parties constituant ledit Soumissionnaire ou ledit
Entrepreneur et tout Sous-traitants et fournisseur d’une partie
quelconque du Contrat, y compris des services connexes ainsi que
leur personnel et affiliés respectifs, peuvent être considérés comme
ayant un conflit d’intérêts et (i) dans le cas d’un Soumissionnaire, ce
dernier peut être disqualifié ou (ii) dans le cas d’un Entrepreneur, le
Contrat pourra être résilié :
21
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
22
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
23
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
Commissions et
primes 5.10 Le cas échéant, le Soumissionnaire communique les renseignements
sur les commissions et primes éventuellement réglées ou devant être
réglées en rapport avec la présente procédure de passation de marché
public ou en rapport avec son Offre et, pendant la période d’exécution
du Contrat, si le marché a été adjugé à ce Soumissionnaire, en
réponse à toute demande conforme aux dispositions du présent
Dossier d’appel d’offres.
7. Différentes 7.1 Le présent Dossier d’appel d’offres est composée des Première,
parties du Deuxième et Troisième Parties, comprenant toutes les sections
Dossier énoncées ci-dessous, et doit être lu conjointement avec tout Addenda
d’appel émis conformément à la Clause 9 des IS :
d’offres
24
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
7.2 L’Avis d’Appel d’offres émis par le Maître d’ouvrage ne fait pas
partie du Dossier d’appel d’offres.
7.3 Le Maître d’ouvrage n’est pas responsable de l’exhaustivité du
Dossier d’appel d’offres et de ses Addenda, s’ils ne proviennent pas
directement de la source indiquée par le Maître d’ouvrage dans l’Avis
d’Appel d’Offres.
7.4 Le Soumissionnaire doit examiner toutes les instructions, les
formulaires, conditions et Spécifications techniques du présent
Dossier d’appel d’offres. Ne pas fournir toutes les informations et
tous les documents exigés dans le cadre du présent Dossier d’appel
d’offres peut entraîner le rejet de l’Offre.
25
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
26
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
10. Frais de 10.1 Sauf indication contraire dans les DPAO, le Soumissionnaire
soumission de supportera tous les frais afférents à la préparation et à la
l’Offre soumission de son Offre, et le Maître d’ouvrage n’est en aucun cas
responsable de ces frais, quel que soit le déroulement ou l’issue de
la procédure d’appel d’offres.
11. Langue de
11.1 L’Offre, ainsi que toute la correspondance et tous les documents
l’Offre
concernant la soumission, échangés entre le Soumissionnaire et le
Maître d’Ouvrage, seront rédigés dans la langue prévue dans les
DPAO. Les documents complémentaires et les fiches imprimées
fournis dans le cadre de la soumission peuvent être rédigés dans
une autre langue, à condition d’être accompagnés d’une traduction
précise des passages importants dans la langue indiquée dans les
DPAO, auquel cas, aux fins d’interprétation de l’Offre, la
traduction en cette langue fera foi.
12. Documents
constitutifs de 12.1 L’Offre comprendra les documents suivants :
l’Offre
(a) Lettre d’Offre technique et lettre d’Offre financière
conformément à la Section IV, Formulaire de soumission des
offres ;
(b) tous les autres Formulaires de soumission des offres
conformément à la Section IV, Formulaires de soumission des
offres ; y compris le Cadre de devis complété conformément
aux clauses 13 et15 des IS ;
27
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
12.2 Si elle est soumise sur papier, l'offre doit être composée d'une
seule enveloppe extérieure, contenant deux enveloppes intérieures
scellées avec l'Offre technique et l'Offre financière
respectivement.
28
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
14.1 Sauf indication contraire prévue dans les DPAO, les variantes
14. Variantes
ne seront pas prises en compte.
14.2 Lorsque des variantes de délais d’exécution pour atteindre les
Niveaux de services requis ou pour achever les Travaux de
réhabilitation ou d’Amélioration, sont explicitement sollicitées, les
DPAO préciseront cette demande, et indiqueront la méthode
retenue pour l'évaluation des différents délais d'achèvement.
14.3 Sous réserve des dispositions des IS ci-dessus, les soumissionnaires
souhaitant offrir des variantes techniques doivent d'abord chiffrer
la solution de base du Maître d’ouvrage telle que décrite dans les
documents d'appel d'offres, et fournir en outre toutes les
informations dont le Maître d’ouvrage a besoin pour procéder à
l’évaluation complète des variantes proposées, y compris les plans,
notes de calcul, spécifications techniques, ventilation des prix, et
méthodes de construction proposées, et tous autres détails utiles.
Le cas échéant, seules les variantes techniques du Soumissionnaire
ayant soumis l’offre technique et financière combinée la plus
élevée et possédant les qualifications exigées pour exécuter le
Contrat de façon satisfaisante sera considéré.
14.4 Quand les Soumissionnaires sont autorisés dans les DPAO, à
soumettre directement des variantes techniques pour certaines
parties des Travaux de réhabilitation et / ou d’amélioration, ces
parties doivent être décrites dans le DPAO et la méthode de leur
évaluation décrite à la Section III Examen des Offres, Critères
d’évaluation, et Exigences de qualification du Soumissionnaire.
15 Prix de 15.1 Les prix et rabais indiqués par le Soumissionnaire dans la Lettre
l’Offre et de l’Offre financière et dans le Cadre de devis seront conformes
29
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
16. Monnaies 16.1 La ou les monnaies de l’Offre et des paiements devront être
de l’Offre et comme indiqué dans les DPAO.
paiement
17. Documents 17.1 Le Soumissionnaire devra fournir une Offre technique incluant un
constituant programme des Travaux, les méthodes d’exécution prévues, la
l’Offre liste des équipements, du personnel, le calendrier d’exécution et
30
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
19. Période de 19.1 Les Offres demeureront valables pendant la période spécifiée
validité des dans les DPAO après la date limite de soumission des Offres,
Offres fixée par le Maître d’ouvrage. Une Offre valide pour une période
plus courte sera considérée comme non conforme et pourra être
rejetée par le Maître d’ouvrage.
19.2 Exceptionnellement, avant l’expiration de la Période de validité
des Offres, le Maître d’ouvrage peut demander aux
Soumissionnaires de prolonger la période de validité de leur
Offre. La demande et les réponses seront formulées par écrit. Si
une Garantie d’Offre est exigée, sa validité sera prolongée jusqu’à
vingt-huit (28) jours après le délai d’extension de la période de
validité des Offres. Un Soumissionnaire peut refuser de prolonger
la validité de son Offre sans perdre sa Garantie. Un
Soumissionnaire qui consent à cette prolongation ne se verra pas
demander de modifier son Offre, ni ne sera autorisé à le faire, sauf
conformément à la Clause 19.3 des IS.
19.3 Si l’attribution est retardée de plus de quatre-vingt-quatre (84)
jours au-delà de la période initiale de validité de l’Offre, les
conditions suivantes s’appliqueront :
(a) Les tarifs unitaires et prix de réalisation indiqués par les
Soumissionnaires dans leur Cadre de devis seront actualisés par
le facteur spécifié dans les DPAO ; et
(b) L’évaluation des Offres sera basée sur le prix de l’Offre sans
prise en considération de l’actualisation appliquée en vertu de la
Sous-Clause (a) ci-dessus.
20. Garantie 20.1 Le Soumissionnaire fournira, dans le cadre de son Offre, l’original
d’Offre d’une Garantie d’Offre. Le montant de la garantie et la monnaie
dans laquelle elle sera libellée seront précisées dans les DPAO.
Si un Soumissionnaire soumet une offre sur plusieurs lots, la
Garantie d’Offre requise sera précisée dans les DPAO.
20.2 Sauf indication contraire précisée dans les DPAO, la Garantie
31
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
32
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
33
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
34
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
24. Offres hors 24.1 Le Maître d’ouvrage n’acceptera aucune offre arrivée après
délai l’expiration de la date limite de soumission des Offres,
conformément à la Clause 23 des IS. Toute offre reçue par le Maître
d’ouvrage après la date limite de soumission des Offres sera
déclarée hors délai, rejetée et renvoyée au Soumissionnaire sans être
ouverte, aux frais de ce dernier, s’il en fait la demande.
25. Retrait, 25.1 Un Soumissionnaire peut retirer, remplacer ou modifier son Offre
remplacement et après l’avoir déposée, mais avant l’expiration de la date limite de
modification des soumission des Offres, par voie de notification écrite dûment
Offres signée par un représentant habilité, assortie d’une habilitation
conformément aux dispositions de la Clause 21.2 des IS (sauf pour
ce qui est des notifications de retrait). La modification ou l’Offre de
remplacement correspondante doit être jointe à la notification écrite.
Toutes les notifications doivent être :
(a) préparées et délivrées conformément aux dispositions des
Clauses 21 et 22 des IS (sauf pour ce qui est des notifications de
retrait qui ne nécessitent pas de copies). Par ailleurs, les enve-
loppes doivent porter clairement, selon le cas, la mention claire
du terme « RETRAIT », « OFFRE DE REMPLACEMENT » ou
« MODIFICATION » ; et
(b) reçues par le Maître d’ouvrage avant la date limite de remise des
35
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
26. Ouverture des 26.1 Le Maître d’ouvrage procèdera à l’ouverture des plis en public, à la
Plis date et à l’adresse indiqués dans les DPAO. Tout le monde peut
assister à l’ouverture des plis, y compris les représentants des
Soumissionnaires et toutes autres personnes intéressées, sans
restriction aucunes.
26.2 Les enveloppes marquées « RETRAIT » seront ouvertes et lues en
premier tandis que l’enveloppe contenant l’Offre correspondante ne
sera pas ouverte et sera renvoyée au Soumissionnaire. Le retrait
d’une Offre ne sera pas autorisé que si la notification correspondante
contient une habilitation valide du signataire à demander le retrait et
si cette notification est lue à haute voix au moment de l’ouverture
des plis. Ensuite, les enveloppes marquées « OFFRE DE
REMPLACEMENT » seront ouvertes, lues à haute voix et la nouvelle
offre correspondante substituée à la précédente qui sera renvoyée au
Soumissionnaire concerné sans être ouverte aux frais du
soumissionnaire, si le soumissionnaire en fait la demande, ou
autrement détruite, Le remplacement d’une Offre ne sera autorisé
que si la notification correspondante contient une habilitation valide
du signataire à demander le remplacement et que celle-ci est lue à
haute voix au moment de l’ouverture des plis. Les enveloppes
marquées « MODIFICATION » seront ouvertes et lues à haute voix
avec l’Offre correspondante. La modification d’une Offre ne sera
autorisée que si la notification correspondante contient une
habilitation valide du signataire à demander la modification et que
celle-ci est lue à haute voix au moment de l’ouverture des plis.
Seules les Offres qui sont ouvertes et lues à haute voix lors de
l’ouverture des plis seront prises en considération lors de la
procédure d’attribution des marchés.
26.3 Les offres techniques et financières doivent être triées le cas échéant.
Les offres techniques seront ouvertes comme spécifié dans les
DPAO. Le Maître d’ouvrage veillera à ce que les Offres finan-
cières restent scellées et stockées en toute sécurité jusqu'à la fin de
l'évaluation des Offres techniques.
36
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
37
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
29. Divergences, 29.1 Les définitions suivantes s’appliquent à l’évaluation des Offres :
réserves et (a) Une « divergence » désigne un écart par rapport aux
omissions exigences du Dossier d’appel d’offres ;
(b) Une « réserve » constitue la formulation d’une
conditionnalité restrictive, ou la non-acceptation de toutes
les exigences du présent Dossier d’appel d’offres ; et
(c) Une « omission » constitue un manquement à fournir tout ou
partie des informations ou documents exigés par le présent
Dossier d’appel d’offres.
30. Évaluation 30.1 Le Panel d’évaluation technique (PET) évalue les Offres tech-
des Offres niques sur la base de leur conformité aux Exigences du Maître
tech- d’ouvrage, à l’aide des critères et sous-critères d’évaluation et
niques et du système de points spécifiés à la Section III Examen des
Notifica- Offres, Critères d’évaluation, et Exigences de qualification du
tion aux Soumissionnaire. Chaque Offre technique conforme se voit at-
Soumis- tribuer un score technique (St). Toute offre non conforme aux
sionnaires aspects importants du Dossier d’appel d’offres, et particuliè-
rement aux Exigences du Maître d’ouvrage, ou qui obtient un
score technique inférieur au score technique minimum indiqué
dans la Section III
Examen des offres, Critères d'évaluation et exigences de qualifica-
tion des soumissionnaires, peut être rejetée à ce stade.
30.2 Dans le cadre de l’évaluation des Offres techniques, l’examen des
38
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
30.4 La notification doit aussi aviser les Soumissionnaires dont les propo-
sitions techniques n’ont pas obtenu le score minimum de qualifi-
cation requis ou qui ont été déclarés irrecevables, que leurs Offres
financières leur seront retournées non ouvertes, une fois que le
Maître d’ouvrage aura achevé le processus de sélection.
31.1 Les Offres financières seront ouvertes publiquement en présence des
31. Ouverture et
représentants des Soumissionnaires qui choisissent d’y assister à la
Évaluation des
date, à l’heure et au lieu indiqués dans l’avis publié conformément
Offres financières
à la sous-clause 30.3 des IS. Toutes les offres financières seront
d'abord inspectées pour confirmer qu'elles sont restées scellées et
non ouvertes. Seules les offres financières des Soumissionnaires
ayant atteint la note technique minimale et répondant également
aux qualifications requises, à l'issue de la phase d'évaluation
technique, seront ouvertes. La note technique (St) et uniquement le
montant total de l'offre, comme indiqué dans la lettre de
Soumission de l’'offre financière, doivent être lus à haute voix et
enregistrés. Une copie des minutes de l’ouverture des offres
financières sera ensuite envoyée aux soumissionnaires dont les
offres financières ont été ouvertes et au MCC.
39
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
31.6 Après application des procédures d’examen spécifiées dans les sous-
clauses 31.2 et 31.3 des IS ci-dessus, l’examen des montants doit
être calculée comme indiqué dans les DPAO.
32. Conversion 32.1 Si les soumissionnaires ne sont pas tenus de soumettre des offres
en une monnaie financières dans une seule devise, les prix seront convertis en une
40
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
unique seule devise pour les besoins d’évaluation, en utilisant les taux de
change, dont la source et la date sont indiqués dans les DPAO.
33. Caractère 33.1 Si l’analyse du caractère raisonnable des prix suggère qu’une Offre
raisonnable des est considérablement déséquilibrée, notamment en conséquence
Prix d’une demande de paiement de coûts excessivement élevés pendant
la période initiale, le Maître d’ouvrage peut demander au
Soumissionnaire de fournir une analyse détaillée des prix pour
certains ou pour tous les éléments figurant dans le Cadre de devis,
prouvant l’adéquation interne entre les prix et la méthode de
construction et le programme proposés.
Si le résultat de la vérification du caractère raisonnable des prix
s’avère négatif (soit parce qu’ils s’avèrent excessivement élevés ou
déraisonnablement bas), l’Offre peut, à la discrétion du Maître
d’ouvrage, être rejetée pour ce motif. Au cas où le prix proposé par
un Soumissionnaire a été jugé déraisonnable, ledit Soumissionnaire
n’est pas autorisé à réviser sa proposition
34. Absence de 34.1 Conformément aux Directives sur la Passation des marchés du
marge de Programme de MCC, aucune marge de préférence ne sera accordée
préférence aux Soumissionnaires originaires du pays du Maître d’ouvrage.
35. Vérification 35.1 Conformément aux Directives sur la Passation des marchés du
des performances Programme de MCC, les performances passées du Soumissionnaire
passées et des dans le cadre de contrats antérieurs seront prises en considération
références du dans la procédure de qualification du Soumissionnaire par le Maître
Soumissionnaire d’ouvrage. Le Maître d’ouvrage se réserve le droit de vérifier les
références de tout contrat antérieur, fournies par le Soumissionnaire
ou d’utiliser toute autre source. Si le Soumissionnaire (y compris
tout associé ou membre de sa co-entreprise/son association) a fait
partie ou a été partie d’un contrat financé par MCC (soit directement
par MCC, soit par l’intermédiaire d’une Entité du Millennium
Challenge Account, n’importe où dans le monde), que ce soit en
qualité de Entrepreneur principal, société affiliée, associé,
succursale, sous-traitant ou à tout autre titre, le Soumissionnaire
devra mentionner le contrat dans sa liste de références jointe à son
offre en utilisant le Formulaire d’Offre REF 1 : Références des
Contrats financés par MCC. Ne pas mentionner de tels contrats
pourra amener le Maître d’ouvrage à prendre une décision négative
par rapport aux capacités du Soumissionnaire à exécuter le Contrat
qui sera attribué. Cependant, ne pas mentionner de tels contrats
parce que le Soumissionnaire (y compris tout associé ou membre de
sa co-entreprise/de son association) n’a pas été partie à de tels
41
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
36. Droit du 36.1 Le Maître d’ouvrage se réserve le droit d’accepter ou de rejeter toute
Maître d’ouvrage Offre, et d’annuler la procédure d’appel d’offres et de rejeter toutes
d’accepter l’une les Offres à tout moment avant l’attribution du Marché, sans
quelconque des encourir de ce fait une quelconque responsabilité vis-à-vis des
Offres, ou de Soumissionnaires. En cas d’annulation, toutes les Offres soumises
rejeter une ou et, plus particulièrement, les Garanties d’Offre, seront restituées
toutes les Offres dans les meilleurs délais aux Soumissionnaires aux frais du Maître
d’ouvrage. Si toutes les Offres sont rejetées, le Maître d’ouvrage
examinera les motifs de rejet et envisagera de réviser les modalités
du Contrat, les Spécifications techniques et de Conception, la portée
du Contrat ou une combinaison de ceux-ci, avant d’émettre un
nouvel Appel d’offres. Le Maître d’ouvrage se réserve également le
droit d’annuler la passation de marchés si elle n’est plus dans son
intérêt. Le rejet de toutes les Offres et l’annulation de la procédure
d’Appel d’offres nécessitent l’approbation préalable de MCC.
F. Attribution du marché
37. Critères 37.1 Sous réserve de la Clause 36 des IS, le Maître d’ouvrage attribuera
d’attribution du le Marché au Soumissionnaire dont l’Offre aura obtenu le score
marché technique et financier combiné le plus élevé, à condition que le
Soumissionnaire ait été jugé qualifié pour exécuter le Contrat de
façon satisfaisante.
42
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
39. Recours 39.1 Les Soumissionnaires ne pourront contester les résultats d’une
soumis par les procédure d’appel d’offres qu’en respectant les règles fixées dans
Soumissionnaires le Système de recours des Soumissionnaires mis en place par le
Maître d’ouvrage et approuvé par MCC. Les règles et dispositions
du Système de résolution des recours soumises par les
Soumissionnaires sont publiées sur le site web du Maître
d’ouvrage indiqué dans les DPAO.
40. Signature du 40.1 À l’expiration du délai de dépôt des recours des Soumissionnaires
marché et à la résolution de ces recours, le Maître d’ouvrage enverra la
Lettre d’acceptation au Soumissionnaire retenu. La Lettre
d’acceptation spécifiera le montant que le Maître d’ouvrage
paiera à l’Entrepreneur au titre de l’exécution et de l’achèvement
des Travaux et Services et des interventions destinées à remédier
aux éventuels défauts dans les Travaux, conformément aux
dispositions du Contrat. En attendant qu’un Contrat formel soit
préparé et signé, la Lettre d’acceptation constituera un Contrat
ayant force obligatoire entre le Maître d’ouvrage et
l’Entrepreneur.
40.2 La Lettre d’acceptation comprend l’Accord contractuel pour examen
et signature par le Soumissionnaire retenu.
40.3 Dans les vingt-huit (28) jours suivant la notification de l’Accord
contractuel par le Maître d’ouvrage au Soumissionnaire retenu, ce
dernier le signera, le datera et le renverra au Maître d’ouvrage,
avec la Garantie de bonne exécution conformément à la Clause 41
des IS, le formulaire de Certification de conformité aux sanctions,
et le formulaire d’Auto-certification d’Entrepreneurs inclus dans
la section VIII, Formulaires de contrat.
40.4 Si des négociations ou des éclaircissements sont requis par le
Maître d’ouvrage ou le Soumissionnaire retenu, il devra y être
donné suite pendant la même période de vingt-huit (28) jours
43
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
41. Garantie de 41.1 Dans les vingt-huit (28) jours suivant la réception de la Lettre
bonne exécution d’acceptation, le Soumissionnaire retenu fournira au Maître
d’ouvrage la Garantie de bonne exécution, conformément aux
conditions de la sous-clause 63.3 des CCAG, en utilisant le
Formulaire de Garantie de bonne exécution figurant à la Section
VIII : Formulaires contractuels, ou tout autre formulaire jugé
acceptable par le Maître d’ouvrage. Si la Garantie de bonne
exécution provient d’une institution étrangère, celle-ci devra avoir
une institution financière correspondante dans le pays du Maître
d’ouvrage.
41.2 Si le Soumissionnaire retenu ne soumet pas la Garantie de bonne
exécution susmentionnée ou ne signe pas le Contrat dans les vingt-
huit (28) jours suivant la réception de la Lettre d’acceptation,
l’attribution pourra être annulée et la Garantie d’Offre du
Soumissionnaire sera saisie par le Maître d’ouvrage. Dans ce cas,
le Maître d’ouvrage pourra attribuer le Marché au Soumissionnaire
ayant obtenu la deuxième note technique et financière combinée la
plus élevée et possédant les qualifications exigées pour exécuter le
Contrat de façon satisfaisante.
42. Publication de 42.1 Dès réception de l’Accord contractuel signé et d’une Garantie de
la Notification bonne exécution valide, le Maître d’ouvrage restituera les
d’attribution du Garanties d’Offre aux Soumissionnaires non retenus et publiera
marché sur UNDB Online, sur dgMarket, sur le site web du Maître
d’ouvrage et sur les autres sites indiqués par MCC et
conformément aux Directives sur la Passation des marchés du
Programme de MCC, les résultats identifiant l’Offre et les
numéros de lot, le cas échéant, ainsi que les informations
suivantes :
(a) le nom du Soumissionnaire retenu ;
(b) le prix de l’Offre retenue et le prix du Contrat attribué si
son montant est différent ; et
(c) la durée et un résumé de la portée du Marché attribué.
44
Section I : Instructions aux Soumissionnaires
44. Conflits avec 44.1 La Passation de marchés faisant l’objet de ce Dossier d’appel
des Directives sur la d’offres est conduite conformément aux Directives sur la
Passation des Passation des marchés du Programme de MCC et est soumise à
marchés du toutes ses dispositions. En cas de divergence entre toute Section
Programme de ou disposition du présent Dossier d’appel d’offres (y compris tout
MCC Addenda pouvant être ajouté audit Document) et les Directives sur
la Passation des marchés du Programme de MCC, les conditions et
modalités des Directives sur la Passation des marchés du
Programme de MCC feront foi, à moins que MCC n’ait accordé
une dérogation à l’application de ces Directives.
46. Avance et 46.1 Le Maître d’ouvrage fournira une avance sur le Prix contractuel
Garantie comme stipulé dans les CCAG, plafonné à un montant maximal,
comme énoncé dans les DPAO (« Avance de démarrage »).
L’avance sera cautionnée par une Garantie.
La Section VIII, Formulaires de contrat, fournit un Formulaire de
Garantie Bancaire pour l’avance.
47. CPPRS 47.1 Pendant l’exécution du contrat, le Maître d’ouvrage doit conserver
un dossier de performance de l’Entrepreneur conformément au
Système d’évaluation des performances passées de l’entreprise
(SEPPE/CPPRS) de MCC tel que décrit sur le site Web du
MCC.
45
Section II : Données particulières de l’appel d’offres
A. Généralités
IS 1.1 Nom du Maître d’ouvrage : Millennium Challenge Account-Niger (MCA-
Niger).
Travaux faisant l’objet du DAO : Travaux de réhabilitation de la RN7 pour le
tronçon Dosso-Bella II (83km) et de Gestion d’Entretien par niveaux de
service (GENiS) de l’ensemble de l’axe (Dosso - Bella II - Gaya (157 Km).
Les Travaux consistent en un Lot unique.
Sections de Travaux faisant l’objet des Travaux de réhabilitation :
IS 1.1(a) Tronçon Dosso – Bella II : environ 83 Km.
Les Services d’entretien sont demandés sur l’ensemble du linéaire Dosso - Bella II
IS 1.1(b)
- Gaya (157 Km).
IS 1.1(c) Les Travaux d’Amélioration ne sont pas demandés.
IS 1.1(d) Les Travaux d’Urgence seront demandés, selon les cas.
Le délai d’exécution des travaux est de 56 mois dont 20 mois de Travaux de
IS 1.2
réhabilitation et 36 mois des travaux d’entretien par niveaux de service.
IS 8.1 Le nombre minimum de jours avant la date limite de soumission des Offres pour la
réception de toute demande d’éclaircissements est : 14 jours
Le nombre minimum de jours avant la date limite de soumission des Offres dans
lesquels le Maître d’ouvrage répondra à toute demande d’éclaircissements est : 10
jours en publiant les réponses sur le site web du Maître d’ouvrage.
IS 8.2 Une visite de site organisée par le Maître d’ouvrage aura lieu à la date, l’heure et
l’adresse ci-après :
Date : 29 Avril 2020
Heure : 7 heures du matin, heure de Niamey, Niger
46
Section II : Données particulières de l’appel d’offres
IS 8.4 Une Conférence préalable à la soumission des Offres sera organisée via une
conférence en ligne. Le lien sera transmis aux soumissionnaires enregistrés auprès
de l’Agent de Passation des Marchés.
IS 8.5 Les questions pourront être formulées par écrit et adressées au Maître d’ouvrage au
plus tard 05 jours avant la date de la Conférence préalable à la soumission des
Offres.
47
Section II : Données particulières de l’appel d’offres
Les prix proposés pour les Services d’entretien ne sont pas révisables.
IS 15.6 Les Soumissionnaires [insérer « sont » ou « ne sont pas »] invités à soumettre des
Offres pour les lots suivants :
Sans Objet.
IS 16.1 La ou les monnaies de l’Offre sont : US DOLLARS et/ou F CFA
La ou les monnaies du paiement sont : US DOLLARS et/ou F CFA
IS 19.1 La période de validité de l’Offre sera de 120 jours.
IS 19.3 (a) Les prix des Travaux de réhabilitation ne sont pas actualisables.
Les prix des Services d’entretien pourraient être ajustés.
Le facteur de révision sera basé sur le taux de l’inflation au Niger pendant la
période et sera spécifié aux soumissionnaires dans la requête d’extension du délai.
IS 20.1 Le montant et la devise de la garantie d’offre ne doivent pas être inférieurs à Un
Milliard Cinq Cent Millions (1 500 000 000) de Francs CFA ou l’équivalent en
Dollars US (1 USD=560 FCFA).
L’original de la garantie d’offre sera transmis par courrier ou remise en mains
propres (pour les soumissionnaires locaux) à l’adresse ci-dessous avant la date et
l’heure limite de soumission des offres :
Attention : Agent de Passation des Marchés
Millennium Challenge Account Niger
2eme Etage
Avenue Mali Bero - En face du Lycée Bosso
Niamey Niger
Si la garantie d’offre originale n’est pas reçue avant la date limite de soumission
des offres à l’adresse indiquée ci-dessus, l’offre soumise par voie électronique sera
rejetée conformément au IS 20.3.
IS 21.1 Les Offres devront être soumises exclusivement par voie électronique.
IS 21.2 La confirmation écrite de l’habilitation de signer au nom du Soumissionnaire
consistera en :
Une procuration écrite, pour les Entreprises soumissionnant comme Entité
unique.
Pour les Entreprises soumissionnant en tant que Co-entreprise ou
Consortium, chaque membre doit fournir une procuration écrite confirmant
l’autorisation au membre principal de signer au nom de la Co-entreprise ou
du Consortium. La personne autorisée doit appartenir au membre principal
de la Co-entreprise ou du Consortium.
48
Section II : Données particulières de l’appel d’offres
IS 22.3 à
22.8 Non Applicable
49
Section II : Données particulières de l’appel d’offres
F. Attribution du Marché
IS 39.1 Le Système de recours des soumissionnaires est publié sur le site web
www.mcaniger.ne
IS 46.1 Le Paiement de l’Avance de démarrage est limité à dix (10) pourcent du montant
du Marché pour les Travaux de Réhabilitation, payable à la signature du Contrat ;
.
50
Section II : Données particulières de l’appel d’offres
51
Section II : Données particulières de l’appel d’offres
11 Pour nommer leurs Offres, les Soumissionnaires doivent utiliser les formats de nom de
fichier suivant :
52
Section III – Examen des offres, Critères d’évaluation et Qualifications, et exigences de
qualification des soumissionnaires
1.0 Procédure
Cette Section contient tous les critères que le Maître d’ouvrage utilisera pour examiner les
Offres, s’assurer que le Soumissionnaire possède les qualifications requises, et enfin sélectionner
l’Offre retenue. Aucun autre facteur, méthode ou critère ne doit être utilisé. Le Soumissionnaire
fournira toutes les informations demandées dans les formulaires joints à la Section IV,
Formulaire de Soumission des Offres. Cet examen se basera sur les informations fournies par le
Soumissionnaire dans ces formulaires, sur les performances passées du Soumissionnaire, sur les
références et toutes autres sources d’informations, à la seule discrétion du Maître d’ouvrage pour
confirmer et vérifier les qualifications du Soumissionnaire et les déclarations qu’il a faites dans
son Offre.
Le Maître d’ouvrage pourra effectuer cet examen selon un ordre déterminé, comme il le juge
approprié.
OFFRE TECHNIQUE
53
Section III – Examen des offres, Critères d’évaluation et Qualifications, et exigences de
qualification des soumissionnaires
inclure tout autre document montrant qu'il entend s’associer ou qu'il s’est associé à l'autre ou
aux autres entités qui soumettent conjointement une Offre. Chaque membre du groupement
qui constitue le Soumissionnaire doit fournir les informations requises dans le formulaire
QUAL-1.
3. Critères financiers
Le Soumissionnaire doit fournir des preuves démontrant qu'il a la capacité financière suf-
fisante requise pour ce Contrat, comme demandé dans le formulaire QUAL-5. Chaque
membre du groupement qui constitue le Soumissionnaire doit fournir les informations re-
quises dans le formulaire QUAL-5.
4. Critères de Litige
Le soumissionnaire doit fournir des informations précises sur tout litige ou arbitrage en
cours ou passé résultant de contrats achevés, résiliés ou en cours d'exécution par le Sou-
missionnaire au cours des cinq (5) dernières années, et sur l'historique des contrats non
exécutés ou en défaut de signature, comme indiqué dans le formulaire QUAL-4. Un his-
torique constant de sentences contre le Soumissionnaire ou l'existence d'un litige de
grande valeur, qui peut menacer la situation financière du Soumissionnaire, peut entraîner
le rejet de l'Offre. Chaque membre du groupement qui constitue le Soumissionnaire doit
fournir les informations requises dans le formulaire QUAL-4.
5. Examen de qualification
Ce processus sera mené pour déterminer si le Soumissionnaire satisfait aux Exigences de
qualification. La détermination sera basée sur un examen des preuves documentaires sou-
mises par le Soumissionnaire comme demandé à la section IV- Formulaires de soumis-
sion des offres, incluant une évaluation du personnel, de la méthode et de l'approche du
Soumissionnaire pour satisfaire aux Exigences environnementales, sociales, de genre, de
santé et de sécurité, ainsi que le dossier du Soumissionnaire sur les performances passées
et un examen des références et de toute autre source, à la discrétion du Maître d’ouvrage.
Toutes les Exigences de qualification doivent être considérées sur une base de Satisfait/
Non Satisfait. Une détermination positive de qualification sera une condition préalable à
l'attribution du Marché à un Soumissionnaire.
pas mentionner de tels contrats pourra amener le Maître d’ouvrage à prendre une décision
négative par rapport aux capacités du Soumissionnaire à exécuter le Contrat qui sera attri-
bué. Cependant, ne pas indiquer de tels contrats parce que le Soumissionnaire (y compris
tout associé ou membre de sa co-entreprise/de son groupement) n’a pas été partie à de
tels contrats ne sera pas un motif de décision négative par le Maître d’ouvrage sur les ca -
pacités du Soumissionnaire à exécuter le contrat à attribuer. Par conséquent, la perfor-
mance passée dans le cadre d’un contrat financé par la MCC n’est pas nécessairement re-
quise. Le Maître d’ouvrage vérifiera les références, y compris les rapports d’évaluation
des performances passées du Soumissionnaire, saisis dans le Système d’évaluation des
performances passées de l’Entrepreneur (SEPPE/CPPRS) de la MCC.
Réf. Élément
Critère L’Entreprise ou le Groupement doit avoir exécuté au minimum trois (3) marchés
obligatoire de Travaux de réhabilitation d’un linéaire minimum de 70 Km de route bitumée
durant les dix (10) dernières années, incluant la bonne gestion des aspects envi-
ronnementaux, sociaux, hygiène, santé et sécurité.
55
Section III – Examen des offres, Critères d’évaluation et Qualifications, et exigences de
qualification des soumissionnaires
1.5 Expérience dans des projets de travaux routiers financés par des
bailleurs de fonds internationaux
Deux projets au cours des 5 dernières années (1,5 points) 2
Trois projets et plus au cours des 5 dernières années (2 points)
56
Section III – Examen des offres, Critères d’évaluation et Qualifications, et exigences de
qualification des soumissionnaires
57
Section III – Examen des offres, Critères d’évaluation et Qualifications, et exigences de
qualification des soumissionnaires
58
Section III – Examen des offres, Critères d’évaluation et Qualifications, et exigences de qualification des soumissionnaires
Nombre
Nombre de Nombre de
Score Nombre Points Points de Points Points Points Points Points Points
projets projet
Total d’années par max projets par max par max par max Exp
exécuté en exécuté au
par d’expérience année Annees similaires projet Projets projet Exp projet Sahel
Afrique Sahel
poste Exp Exp exécuté exécuté similair exécuté Afrique exécuté
Gen es
5 à moins de 10 1 projet 1 projet en 1 projet au
Responsable des ans d’expérience 1 similaire 0,5 Afrique 0,25 Sahel 0,25
travaux
4 10 à moins de 15 2 projets 2 projets et 2 projets et
ans d’expérience 2 similaires 1 plus en Afrique 0,50 0,5 plus au 0,50 0,5
1,5 0,75
Sahel
15 ans 3 projets
d’expérience et similaires
2 1
plus et plus
5 à moins de 8 1 projet 1 projet en 1 projet au
Conducteur des ans d’expérience similaire Afrique 0,25 Sahel 0,25
0,25 0,75
travaux
8 à moins de 10 2 projets 2 projets et 2 projets et
3 ans d’expérience 1 similaires plus en Afrique plus au 0,50
0,5 1 1 0,50 0,5 0,5
et plus Sahel
10 ans
d’expérience et
- - - - - -
plus 1
59
Section III – Examen des offres, Critères d’évaluation et Qualifications, et exigences de qualification des soumissionnaires
et plus Sahel.
10 ans
d’expérience et 1 - - - - - -
plus
5 à moins de 7 1 projet 1 projet au
Ingénieur 3 ans 0,25 similaire 0,5 Sahel 0,5
Topographe
7 à 9 ans 2 projets 2 projets et 2 projets et
d’expérience 0,5 1 similaires 1 1 plus en Afrique 0,25 0,25 plus au 0,75 0,75
et plus Sahel.
10 ans
d’expérience et 1 - - - - - -
plus
7 à 9 ans 1 projet 2 projets et 1 projet au
Ingénieur Ouvrages d’expérience similaire plus en Afrique Sahel
0,25 0,5 0,25 0,5
d’Art
1 1 0,25 0,75
3 10 ans 2 projets 2 projets et
d’expérience et 0,5 similaires 1 plus au 0,75
plus et plus Sahel.
7 à 9 ans 1 projet 2 projets et 1 projet au
Technicien Supérieur d’expérience 0,25 similaire 0,5 plus en Afrique 0,25 Sahel 0,25
en Génie Civil, avec
une expérience en 0,5 0,25
GENiS 2 10 ans 2 projets 2 projets et
d’expérience et 0,5 similaires 0,75 0,75 plus au 0,50 0,5
plus et plus Sahel.
7 à 9 ans 1 projet 1 projet en 1 projet au
Chef de Chantier d’expérience 0,25 similaire 0,25 Afrique 0,25 Sahel 0,25
1,5 0,5 0,25 0,25
10 ans 0,5 2 projets
d’expérience et 0,5 similaires 0,5 - - - -
plus et plus
7 à moins de 10 1projet 1 projet et plus 1 projet au
Expert ans d’expérience 0,15 similaires 0,15 en Afrique 0,25 Sahel 0,25
Environnementalist
0,25
e 10 ans 2projets
1 d’expérience et 0,25 0,25 similaires 0,25 - - - -
0,25 0,25
plus et plus
5 à moins de 08 1projet 1projet en 1 projet au 0,25
Responsable Santé ans d’expérience 0,15 similaires 0,15 Afrique et plus 0,25 Sahel 0,25
et Sécurité
08 ans 0,25 2 projets 0,25
1 d’expérience et 0,25 similaires 0,25 0,25
60
Section III – Examen des offres, Critères d’évaluation et Qualifications, et exigences de qualification des soumissionnaires
plus et plus
7 à moins de 10 1 projet 1 projet et plus 1 projet au
Responsable Genre ans d’expérience 0,15 similaire 0,15 en Afrique 0,25 Sahel 0,25
et Inclusion Sociale
10 ans 0,25 2 projets
1 d’expérience et 0,25 similaires 0,25 0,25 - - - - 0,25
0,25
plus et plus
61
Section III – Examen des offres, Critères d’évaluation et Qualifications, et exigences de
qualification des soumissionnaires
OFFRE FINANCIÈRE
8. Examen de l’exhaustivité administrative
Cet examen est effectué pour vérifier que l’Offre financière est complète, que tous les
documents exigés figurent dans l’Offre ainsi que tous les formulaires dûment complétés. Le
Soumissionnaire peut être appelé à soumettre d’autres informations ou documents dans un
délai raisonnable et/ou de corriger des non-conformités non significatives dans l’Offre
portant sur la documentation requise de l’Offre financière. Les décisions prises au cours de
cet examen comprennent :
Déterminer si la Lettre de l’Offre financière est jointe et signée en conformité aux
Clauses 21 et 22 des IS ; et ;
Déterminer si tous les autres formulaires requis sont joints et dûment complétés.
9. Examen des Prix dans l’Offre financière
Cet examen est effectué pour déterminer le Prix de l’Offre financière évaluée de chaque
Offre. Le « Prix de l’Offre évaluée » est le Prix de l’Offre ajusté pour la correction des
erreurs arithmétiques, des omissions, des éclaircissements, etc., conformément à la
Clause 31 des IS.
Après la réalisation des ajustements et corrections ci-dessus, le Maître d’ouvrage
convertira le Prix de l’Offre évaluée en une monnaie unique conformément à la Clause 31
des IS.
62
Section III – Examen des offres, Critères d’évaluation et Qualifications, et exigences de qualification des soumissionnaires
2.0 Qualification
Documents attestant les Qualifications du Soumissionnaire
Le Soumissionnaire devra communiquer toutes les informations demandées dans les feuilles d’information et formulaires figurant à la
Section IV, Formulaires de soumission des offres, pour établir qu’il possède les qualifications requises ci-après.
63
Section III – Examen des offres, Critères d’évaluation et Qualifications, et exigences de qualification des soumissionnaires
64
Section III – Examen des offres, Critères d’évaluation et Qualifications, et exigences de qualification des soumissionnaires
2.2.1 Antécé- Le défaut d’exécution d'un Doit satisfaire S/O Doit satisfaire S/O Formulaire
dents de défaut contrat (y compris les elle-même aux elle-même aux QUAL-4
d’exécution de contrats résiliés pour un exigences, y exigences, y
contrats motif valable) n'a pas eu lieu compris en tant compris en tant
dans les cinq (5) dernières que membre que membre
années avant la date limite de passé ou passé ou
soumission des offres, existant d’une existant d’une
déterminée grâce aux co-entreprise ou co-entreprise
informations sur l’ensemble autre ou autre
des procédures, litiges, groupement groupement
arbitrages, actions, (non obligatoire (non
réclamations, enquêtes ou si elle a été dans obligatoire si
différends entièrement le passé elle a été dans
réglés. Une procédure, un membre d’une le passé
litige, un arbitrage, une co-entreprise ou membre d’une
action, une réclamation, une autre co-entreprise
enquête ou un différend a été groupement ou autre
entièrement réglé lorsqu’il a ayant une part groupement
été résolu conformément au de moins de ayant une part
mécanisme de règlement des vingt pourcent de moins de
différends prévu au contrat et (20%) dans le vingt pourcent
que toutes les voies de contrat). (20%) dans le
recours du Soumissionnaire contrat).
ont été épuisées.
65
Section III – Examen des offres, Critères d’évaluation et Qualifications, et exigences de qualification des soumissionnaires
2.2.2 Défaut de Le défaut de signature d’un Doit satisfaire Doit Doit satisfaire S/O Formulaire
signature d’un contrat après la réception aux exigences satisfaire aux exigences QUAL-4
contrat d’une notification aux
d’attribution ne s’est pas exigences
produit au cours des cinq
dernières années. Tout écart
devra être expliqué dans le
Formulaire d’inexécution de
contrat.
66
Section III – Examen des offres, Critères d’évaluation et Qualifications, et exigences de qualification des soumissionnaires
2.2.3 Litiges en L’ensemble des procès, Doit satisfaire S/O Doit satisfaire S/O Formulaire
cours litiges, arbitrages, actions en elle-même aux elle-même aux QUAL-4
justice, plaintes, enquêtes ou exigences, y exigences, y
différends en instance, ne compris en tant compris en tant
doit pas représenter plus de que membre que membre
dix pourcent (10%) des actifs passé ou passé ou
nets du Soumissionnaire. existant d’une existant d’une
co-entreprise ou co-entreprise
autre ou autre
groupement groupement
(non obligatoire (non
si elle a été dans obligatoire si
le passé elle a été dans
membre d’une le passé
co-entreprise ou membre d’une
autre co-entreprise
groupement ou autre
ayant une part groupement
de moins de ayant une part
vingt pourcent de moins de
(20%) dans le vingt pourcent
contrat). (20%) dans le
contrat).
67
Section III – Examen des offres, Critères d’évaluation et Qualifications, et exigences de qualification des soumissionnaires
68
Section III – Examen des offres, Critères d’évaluation et Qualifications, et exigences de qualification des soumissionnaires
69
Section III – Examen des offres, Critères d’évaluation et Qualifications, et exigences de qualification des soumissionnaires
70
Section III : Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de qualification
2.4.2 Expérience Participation à titre Doit S/O Doit S/O Formulaire EXP-2
similaire d’Entrepreneur de satisfaire satisfaire aux
construction/Réhabilitation aux Exigences.
; d’Entrepreneur en Gestion Exigences
ou de Sous-traitant dans au
moins trois (3) contrats de
travaux routiers au cours
des dix (10) dernières
années , avec une valeur
minimum de 120 millions
de dollars US ou
71
Section III : Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de qualification
72
Section III : Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de qualification
2.4.3 Expérience Pour les contrats référencés Doit Doit S/O Pour chaque Formulaire EXP-3
spécifique dans ci-dessus ou autres contrats satisfaire satisfaire aux activité
des Activités Clés qui auraient été exécutés aux Exigences énumérée,
pendant la période Exigences un membre
mentionnée au point 2.4.2 au moins
ci-dessus, une expérience doit justifier
minimale dans les Activités son
Clés suivantes1 : expérience
1. Avoir d’un niveau
construit/réhabilité égal à au
complètement une moins 55 %
route bitumée d’au du nombre,
moins 70 km volume ou
2. Avoir réalisé une taux de
route comprenant production
des terrassements spécifiés.
(déblais, remblais,
purges) d’au moins
300000m3 et de
l’enrobe dense d’au
moins 30 000
3
m dans une période
maximale de dix-
1
Voir le Document guide de référence pour une valeur appropriée
73
Section III : Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de qualification
74
Section III : Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de qualification
75
Section III : Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de qualification
76
Section III : Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de qualification
77
Section III : Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de qualification
78
Section III : Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de qualification
dernières années
minimum
Avec Expérience en Afrique et
dans la Région du Sahel
Au moins deux (02) projets
Diplôme Ingénieur en Génie routiers et ouvrages d’art et
Un (01) Ingénieur Civil ou Travaux Publics ou d'assainissement similaires de
6 Ouvrage d’Art équivalent de formation Bac 10 même envergure dans les dix (10)
+ 4 au minimum dernières années
Avec Expérience en Afrique et
dans la Région du Sahel
Au moins deux (02) projets
Un (01) Technicien Diplôme Technicien
routiers avec ouvrages d’art et
Supérieur en génie Supérieur en génie civil ou
d'assainissement dans les dix (10)
7 civil, avec une Travaux Publics ou 08
dernières années
expérience en GENiS équivalent de formation Bac
Avec Expérience en Afrique et
+ 2 au minimum
dans la Région du Sahel
Au moins deux (02) projets
similaires de même envergure
Deux (02) Chefs de BEP Génie Civil ou
dans les dix (10) dernières années
8 chantier ouvrages équivalent 10
Avec Expérience en Afrique et
dans la Région du Sahel
79
Section III : Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de qualification
80
Section III : Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de qualification
2.6 Équipements
3 Camions entretien 1 8
Centrale de latérite-ciment de classe 2r 1
Ou
4 8
Une épandeuse de ciment + un pulvimixer
type RM350 ou équivalent 2
5 Centrale d’enrobage 100 t/h minimum 1 8
Bulldozer D7 de puissance d’au moins 200
6 4 8
CV
Chargeurs de puissance d’au moins 200
7 6 8
CV
8 Niveleuses (graders) d’au moins 140 Cv 8 8
13 Camion de servitude 3 8
81
Section III : Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de qualification
largeur
Fondoir (> 10 m³) 2 2
17 Auto Gravillonneurs 2 6
18 Tracteurs 3 10
19 Balai mécanique 2 8
Compacteurs vibrants à main et/ou plaques
20 3 8
vibrantes
21 Pelle hydraulique d’au moins 200 CV 2 6
29 GPS Différentiel 1 2
Générateur du courant électrique (100
30 1 Etat neuf
KVA)
31 Générateur du courant électrique (50 KVA) 1 Etat neuf
34 Autobus personnel 2 5
37 Ambulance de chantier 1 2
82
Section III : Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de qualification
42 Compresseurs 2 6
44 Recycleuse 1 7
45 Scraper (décapeuse) 2 5
46 Tractopelles 2 5
83
Section III : Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de qualification
2.7 Références
Si le Soumissionnaire (y compris l’un quelconque de ses associés ou des membres de sa co-
entreprise/son groupement) est partie ou a été partie à un contrat financé par la MCC (soit avec la
MCC, soit avec une Entité du Millennium Challenge Account , n’importe où dans le monde), à
titre d’Entrepreneur principal, de société affiliée, d’associé, de succursale, de sous-traitant ou à
tout autre titre, le Soumissionnaire doit mentionner lesdits contrats (s’ils n’ont pas été déjà
mentionnés dans les formulaires EXP-1, EXP-2, EXP-3, EXP-4 ou EXP-5) en utilisant le
Formulaire REF-1, figurant à la Section IV, Formulaires de soumission des offres . Pour éviter
tout doute, il convient de signaler que l’absence d’expérience antérieure dans des contrats
financés par la MCC n’affecte nullement les qualifications du Soumissionnaire.
84
Section III : Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de qualification
85
Section IV – Formulaires de soumission des offres
86
Section IV – Formulaires de soumission des offres
87
Section IV – Formulaires de soumission des offres
(Le soumissionnaire doit préparer cette Lettre de l'Offre technique sur papier à en-tête et l’en-
tête indiquant clairement le nom complet et l'adresse commerciale du Soumissionnaire.)
Date : ________________________________________________________________________
À l’attention de :
Mamane ANNOU
Directeur General
Millennium Challenge Account - Niger
Avenue Mali Bero
Niamey Niger
Madame, Monsieur,
Nous soumettons par la présente notre Offre technique dans une enveloppe intérieure / colis inté-
rieur distinct et clairement identifié. Notre offre financière est soumise dans une enveloppe inté-
rieure / colis intérieur distinct et clairement identifié. L'Offre technique et l'Offre financière sont
soumises simultanément dans une enveloppe extérieure / un colis extérieur.
Nous déclarons par la présente que toutes les informations et déclarations faites dans cette Offre
technique sont véridiques et acceptons que toute mauvaise interprétation contenue dans celle-ci
puisse entraîner notre disqualification.
88
Section IV – Formulaires de soumission des offres
Si l'attribution du contrat a lieu pendant la période initiale de validité de l'Offre technique, nous
nous engageons à conclure le contrat sur la base du Personnel Clé désigné.
Nous respectons les dispositions de la Clause 5 des IS du Dossier d’appel d’offres, le cas
échéant.
Tous les sous-traitants et fournisseurs éventuels respecteront les dispositions de la Clause 5 des
IS du Dossier d’appel d’offres, le cas échéant.
Notre Offre sera valide pendant une période de [insérer le nombre] jours à compter de la date
limite fixée pour la soumission des Offres dans le Dossier d’appel d’offres, et cette Offre
continuera de nous engager et peut être acceptée à tout moment avant l’expiration de cette
période.
Nous ne participons pas en tant que Soumissionnaire ou sous-traitant à plus d’une soumission
dans le cadre de cet appel d’offres conformément à l’alinéa 5.6 (d) des IS.
Nous avons adopté des mesures afin d’assurer qu’aucune personne agissant pour notre compte
ou en notre nom ne puisse se livrer à des actes de corruption ou à des manœuvres frauduleuses
telles que décrites dans la Clause 3 des IS.
Les commissions ou primes, le cas échéant, que nous avons réglées ou que nous règlerons à des
représentants ayant rapport avec cette Offre et avec l’exécution du Contrat si ledit Contrat nous
est attribué, sont indiquées ci-après :
Nous avons adopté des mesures afin de s’assurer qu’aucune personne agissant pour notre
compte ou en notre nom ne puisse se livrer à des pratiques de pots-de-vin.
Nous déclarons par la présente que nous ne sommes pas engagés dans des activités interdites
décrites dans la Politique de la MCC en matière de lutte contre la Traite des personnes, et que
nous ne faciliterons pas et n’autoriserons pas ces activités interdites tout au long de la durée
du Contrat. Par ailleurs, nous garantissons que les activités interdites décrites dans la
Politique de la MCC en matière de lutte contre la Traite des personnes ne seront pas tolérées
de la part de nos employés, de nos sous-traitants/fournisseurs et de leurs employés respectifs.
Enfin, nous reconnaissons que notre engagement dans de telles activités constituera un motif
de suspension ou de résiliation du Contrat.
89
Section IV – Formulaires de soumission des offres
Nous comprenons et acceptons sans condition que tout recours ou remise en cause de la
procédure ou des résultats de cet appel d’offres se fera uniquement par le biais du Système de
recours des soumissionnaires du Maître d’ouvrage.
Nous comprenons que vous n’êtes pas tenus d’accepter une quelconque Offre technique que
vous recevez.
Meilleures salutations,
[Signataire autorisé]
[Nom du Soumissionnaire]
[Adresse du Soumissionnaire]
90
Section IV – Formulaires de soumission des offres
FORMULAIRES DE QUALIFICATION
DU SOUMISSIONNAIRE
Pour établir ses qualifications pour exécuter le Contrat conformément aux exigences de
qualification énoncées dans la Section III – Examen des Offres, Critère d’évaluation et
Exigences de qualification du Soumissionnaire, le Soumissionnaire doit fournir les
informations requises dans les formulaires ci-après.
91
Section IV – Formulaires de soumission des offres
Formulaire QUAL-1
92
Section IV – Formulaires de soumission des offres
Formulaire QUAL-2
Dénomination sociale du
Soumissionnaire
93
Section IV – Formulaires de soumission des offres
Formulaire QUAL-3
CERTIFICATION
94
Section IV – Formulaires de soumission des offres
95
Section IV – Formulaires de soumission des offres
96
Section IV – Formulaires de soumission des offres
Je certifie par les présentes que les renseignements fournis ci-dessus sont exacts et sincères à
tous points importants et que toute inexactitude des renseignements fournis, fausse déclaration
ou omission de fournir les informations demandées dans ce certificat peut être considérée comme
une «fraude» aux fins des Directives sur la Passation des marchés du Programme de la MCC et
d’autres politiques ou directives applicables de MCC, y compris la Politique de la MCC en
matière de prévention, de détection et de correction de la fraude et de la corruption dans le cadre
des activités de la MCC.
Formulaire QUAL-4
97
Section IV – Formulaires de soumission des offres
(Le tableau suivant doit être complété par le Soumissionnaire et chaque partie dans une co-
entreprise ou autre groupement constituant le Soumissionnaire.)
Dénomination sociale du Soumissionnaire : ________________________
Date : ________________
Dénomination sociale de la Partie à une co-entreprise constituant le Soumissionnaire :
_______________________________________________
Page ___ sur ___pages
Contrats inexécutés conformément aux dispositions de la Section III, Examen des Offres, Critères
d’évaluation et Exigences de qualification
Pas de défaut d’exécution d’un Contrat au cours des cinq dernières années qui précèdent la
date limite de soumission des Offres conformément aux dispositions de la Section III,
Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de qualification).
OU
Défaut d’exécution d’un/ des Contrat(s) au cours des cinq dernières années qui précèdent
la date limite de soumission des Offres conformément aux dispositions de la Section III,
Examen, Critères d’évaluation et Exigences de qualification.
Montant total du
Partie non
Identification du contrat Contrat (valeur
Année exécutée du
actualisée, en
Contrat
équivalent US$)
[insérer [insérer le Identification du Contrat : [indiquer le nom complet du [insérer le montant
l’année] montant et le contrat, son numéro et tout autre élément d’identification] ]
pourcentage] Nom de l’institution : [insérer le nom complet]
Adresse de l’institution : [insert la rue/la ville/le pays]
Raison(s) du défaut d’exécution : [indiquer la ou les
principales raisons]
Défaut de signature d’un Contrat, conformément aux dispositions de la Section III, Examen des
Offres, Critères d’évaluation et Exigences de qualification
Défaut de signature d’un contrat conformément aux dispositions de la Section III, Examen des Offres,
Critères d’évaluation et Exigences de qualification
OU
Défaut de signature d’un contrat conformément aux dispositions de la Section III, Examen des Offres,
Critères d’évaluation et Exigences de qualification
98
Section IV – Formulaires de soumission des offres
Dans le cas d’un Défaut de signature d’un contrat, veuillez clarifier/expliquer votre situation conformément
aux dispositions de la Section III, Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de qualification
Montant de la
Montant total du
réclamation en
Contrat (valeur
Année pourcentage Identification du contrat
actualisée, en
du total de
équivalent US$)
l’actif
[insérer [insérer le Identification du Contrat : [indiquer le nom complet du [insérer le
l’année] pourcentage] contrat, son numéro et tout autre élément montant]
d’identification]
Nom de l’institution : [insérer le nom complet]
Adresse de l’institution : [insert la rue/la ville/le pays]
Objet du contentieux : [indiquer les principaux points
faisant l’objet du litige]
Procès, litiges, arbitrage, actions en justice, plaintes, enquêtes et différends actuels et passés conformément
aux dispositions de la Section III, Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de qualification
(chaque partie à une Co-entreprise/groupement constituant le Soumissionnaire doit compléter ce tableau)
Vous êtes priés de fournir des informations sur les procès, litiges, arbitrages, actions en justice, plaintes,
enquêtes et différends actuels et passés des cinq (5) dernières années comme indiqué sur le formulaire ci-
dessous conformément à la Section III, Examen des Offres, Critères d’évaluation et Exigences de
qualification.
Le Soumissionnaire, ou une société ou entité apparentée, est actuellement, ou a été, au cours des cinq (5) dernières
années, partie à un procès, un litige, un arbitrage, une action en justice, une plainte, une enquête ou un différend
dont la procédure ou le résultant pourrait raisonnablement être interprété par le Maître d’ouvrage comme pouvant
avoir un impact sur l’état financier du Soumissionnaire d’une manière pouvant affecter négativement la capacité du
Soumissionnaire à satisfaire à l’une quelconque de ses obligations contractuelles :
Non OU Oui
99
Section IV – Formulaires de soumission des offres
Formulaire QUAL-5
Situation financière
Total Actif
Total Passif
Valeur Net
Actif courant
Passif courant
Revenus totaux
Ci-après des copies des États financiers (Bilans y compris toutes les notes y afférentes, et Comptes de résul -
tats) pour les cinq dernières années, comme indiqué ci-dessus, qui satisfont aux conditions suivantes :
Tous ces documents reflètent la situation financière du Soumissionnaire ou de la partie à une Co-entre -
prise ou autre groupement, et non celle de la société-mère ou des filiales.
Les états financiers passés doivent avoir été audités par un expert-comptable.
Les états financiers passés doivent être complets et inclure toutes les notes qui leur ont été ajoutées.
Les états financiers passés doivent correspondre à des exercices fiscaux déjà terminés et audités (les états
financiers d’un exercice partiel ne seront ni demandés ni acceptés).
Ratios financiers
Ratio de liquidité
générale
Ratio d’endettement
*Les Soumissionnaires doivent compléter ce tableau. Le Maître d’ouvrage le vérifiera pendant l’Examen de l’offre.
100
Section IV – Formulaires de soumission des offres
Formulaire QUAL-6
Données sur le chiffre d’affaires annuel au cours des cinq dernières années (Construction uniquement)
Les informations fournies doivent représenter le chiffre d’affaires annuel des activités de
Construction du Soumissionnaire ou de chacune des parties à une Co-entreprise/groupement
composant le Soumissionnaire. Ce chiffre d’affaires est le total des montants facturés aux clients
pour les Travaux en cours ou achevés et est converti en US$ au taux de change en vigueur à la
fin de chaque exercice indiqué.
101
Section IV – Formulaires de soumission des offres
Formulaire QUAL-7
Ressources financières
102
Section IV – Formulaires de soumission des offres
Formulaire QUAL-8
103
Section IV – Formulaires de soumission des offres
Formulaire EXP-1
Rôle du
Identification et nom de chaque contrat Soumissionnaire/
Début Fin Nom et adresse du Maître d’ouvrage de la Partie à
Brève description des Travaux réalisés par le une Co-
Mois Mois Années
Soumissionnaire/la Partie à une entreprise/group
Année Année ement
Co-entreprise/groupement composant le
Soumissionnaire composant le
Soumissionnaire
104
Section IV – Formulaires de soumission des offres
Formulaire EXP-2
Entrepreneur en
Entrepreneur Gestion de la Sous-traitant
Construction
Montant total du contrat) US$
Dans le cas d’une partie à
une Co-entreprise ou
autre groupement, ou
dans le cas d’un sous- Pourcentage du total Montant
traitant, indiquer la
participation au montant
total du contrat
Nom du Maître
d’ouvrage
Adresse :
Numéro de
téléphone/télécopie
E-mail
105
Section IV – Formulaires de soumission des offres
Formulaire EXP-3
Entrepreneur en
Rôle dans le Contrat Entrepreneur Gestion de la Sous-traitant
Construction
Montant total du Contrat US$
Dans le cas d’une partie à une Co-
entreprise ou autre groupement,
Pourcentage du
ou dans le cas d’un sous-traitant, Montant
total
indiquer la participation au
montant total du contrat
Nom du Maître d’ouvrage
Adresse :
[Numéro de téléphone]
[Numéro de télécopie]
E-mail
106
Section IV – Formulaires de soumission des offres
Formulaire EXP-4
Rôle du
Identification et nom de chaque contrat Soumissionnaire
Début Fin Nom et adresse du Maître d’ouvrage (c. à d.,
Mois Mois Brève description des Travaux réalisés par le Entrepreneur
Année Année Soumissionnaire, des enjeux E&S, et des mesures principal ou Sous-
d’atténuation mises en œuvre traitant dans les
questions E&S)
Le Soumissionnaire doit démontrer qu'il possède un haut niveau d'expertise en gestion E&S et
peut gérer avec succès les risques associés à la mise en œuvre des Travaux, comme suit :
Avoir réalisé au cours des cinq dernières années au moins deux (02) projets similaires et
même envergure pour lesquels le Soumissionnaire a développé et mis en œuvre un Plan
de gestion E&S formel couvrant toutes les opérations liées au projet ;
Fournir deux (2) exemples de Plans de gestion E&S développés par le soumissionnaire
pour des Travaux similaires et même envergure au cours des 5 dernières années ;
Démontrer une expérience réussie de mise en œuvre de mesures d'atténuation E&S effi-
caces sur des projets similaires et même envergure au cours des 5 dernières années ;
Fournir deux (2) références concernant l'élaboration par le Soumissionnaire de Plans de
gestion E&S propres au site pour des projets similaires et même envergure et même en-
vergure et la mise en œuvre réussie des mesures d’atténuation E&S ;
Avoir une connaissance dans le domaine de l'acquisition des terres et la réinstallation.
107
Section IV – Formulaires de soumission des offres
De plus, le soumissionnaire doit démontrer son expérience dans l'intégration du genre et de l'in-
clusion sociale, la gestion de la communication avec les populations locales et la lutte contre la
traite des personnes comme suit :
Fournir deux (2) exemples d'intégration formelle ou ad hoc du genre et de l'inclusion so-
ciale, développés par le soumissionnaire pour des travaux similaires et de même enver-
gure au cours des 10 dernières années avec 2 références ;
Fournir deux (2) exemples de plans de gestion de la communication formels ou ad hoc
avec les populations, développés par le soumissionnaire pour des travaux similaires et de
même envergure au cours des 10 dernières années avec 2 références ;
Fournir un (1) exemple de plan d'atténuation des risques de traite des personnes élaboré
par le soumissionnaire pour des travaux similaires et de même envergure au cours des 10
dernières années avec 1 référence.
108
Section IV – Formulaires de soumission des offres
Formulaire EXP-5
Rôle du
Soumissionnaire
Identification et nom de chaque contrat (c. à d.,
Début Fin
Nom et adresse du Maître d’ouvrage Entrepreneur
Mois Mois
Brève description des Travaux réalisés par le principal ou sous-
Année Année traitant dans les
Soumissionnaire et des mesures de SST mises en œuvre
questions relatives
à la SST)
Le soumissionnaire doit démontrer qu'il possède un haut niveau d’expertise en gestion de la SST
et peut gérer avec succès les risques associés à la mise en œuvre des Travaux, comme suit :
Avoir réalisé au moins deux (02) projets similaires et de même envergure pour lesquels le
Soumissionnaire a développé et mis en œuvre un Plan SST formel couvrant toutes les
opérations liées au projet ;
Fournir deux (2) exemples de plans de gestion de la SST développés par le
soumissionnaire pour des travaux similaires et de même envergure au cours des 5
dernières années ;
Présenter le système de consignation des accidents de travail et fournir des statistiques re-
latives à la SST pour deux (2) projets similaires et de même envergure (Taux de fré-
109
Section IV – Formulaires de soumission des offres
quence des accidents du travail, Taux de gravité des accidents du travail, Nombre de mor-
talités, Nombre d’accident du travail avec arrêt, etc.) ;
Démontrer une bonne expérience de mise en œuvre avérée de Plans de gestion de la SST
sur des projets similaires et de même envergure au cours des 5 dernières années ;
Fournir deux (2) références d’élaboration et de mise en œuvre d’un Plan de Gestion de la
SST.
110
Section IV – Formulaires de soumission des offres
Formulaire REF-1
Nom et numéro du Rôle dans le Contrat Montant total du Nom et adresse du Maître
Contrat contrat d’ouvrage
Nom et numéro du Rôle dans le Contrat Montant total du Nom et adresse du Maître
Contrat contrat d’ouvrage
111
Section IV – Formulaires de soumission des offres
112
Section IV – Formulaires de soumission des offres
Formulaire TECH-1
Par conséquent, l’Offre technique doit inclure une méthode d’exécution des Travaux, qui doit
démontrer l’adéquation de l’Offre avec les Enoncés des Travaux et Services, sa capacité à
atteindre l’objectif du Maître d’ouvrage en termes de performance conformément aux
Spécifications Techniques et à achever l’ensemble des Travaux et Services à exécuter
conformément aux exigences décrites dans les conditions du Contrat. A cet égard, les
Soumissionnaires doivent faire preuve d'une parfaite compréhension de l’étendue, de la nature et
des ressources nécessaires à l'exécution des Travaux et Services et des phases d’exécution des
différents postes et activités associées aux Travaux dans les délais prévus pour le Délais
d’achèvement des Travaux et Services.
La déclaration portant sur la méthode d’exécution des Travaux doit comprendre, à titre indicatif
et non limitatif, les informations suivantes :
(a) une description du programme des Travaux proposée par le Soumissionnaire et des
phases d’exécution des principales activités, identifiant celles pour lesquelles le respect
du calendrier peut être déterminant pour le Délai d’achèvement. Les soumissionnaires
doivent inclure une description du plan de services du soumissionnaire avec un pro-
gramme provisoire de performance pour les services de maintenance, avec un graphique
à barres montrant les activités en fonction du temps, avec des liens entre activités
connexes / séquentiels autant que possible et appropriées.
(b) une description des mesures prévues dans l'Offre qui seront mises en œuvre pour at-
teindre la qualité d'exécution exigée dans le Contrat.
(c) une déclaration attestant de l’évaluation et de la reconnaissance par le Soumissionnaire
des conditions actuelles sur le site et des dispositions nécessaires et prévues dans l’Offre
pour limiter les interruptions au cours de l’exécution des Travaux et Services.
(d) une description des risques pour la sécurité à l’intérieur du site et dans les zones avoisi -
nantes, associées à l'exécution des Travaux et Services, et des mesures décrites dans
l’Offre pour atténuer les risques pour tout le personnel participant aux Travaux et Ser-
vices, y compris pour le grand public.
(e) une description de l’approche que le Soumissionnaire entend adopter et qui est prévue
dans l’Offre pour acquérir et aménager une aire réservée aux installations de l'Entreprise
et de l'Ingénieur, compte tenu de la nature des zones environnantes.
(f) une description des dispositions proposées par le Soumissionnaire pour répondre au be-
soin de déplacement des personnes et propriétés situées sur le site et du droit d’accès au
113
Section IV – Formulaires de soumission des offres
site et de prise de possession du site pour chaque phase d’exécution des Travaux, tel que
décrit dans le Contrat, et, par conséquent, la nécessité de programmer l'exécution des Tra-
vaux en conséquence dans le Délai d’achèvement. [Utiliser si nécessaire]
(g) une description des dispositions proposées par le Soumissionnaire et prévues dans l’Offre
pour satisfaire aux exigences environnementales et sociales (y compris celles liées à l’ac-
quisition des terres et la réinstallation), aux exigences liées à l’égalité des genres, à la
santé et à la sécurité prévues dans les Spécifications techniques.
(h) une description des dispositions proposées par le Soumissionnaire et prévues dans l’Offre
pour satisfaire aux exigences liées à l’égalité des genres prévues dans les Spécifications
techniques, y compris les interdictions de Traite des personnes (TIP). Il est entendu que
certains Soumissionnaires peuvent ne pas posséder ce type de compétences et d’expé-
rience, il convient par conséquent, d’accorder une attention particulière à l’importance
d’une offre interdisciplinaire et d’un plan de dotation en personnel adéquats.
(i) Une description des dispositions proposées par le Soumissionnaire et prévues dans l'Offre
pour traiter la nature géotechnique et hydrologique du sol existant, et des méthodes adop-
tées pour les Travaux d'excavation, de remblais et d'assèchement nécessaires prévues
dans l'offre. [Utiliser si nécessaire]
(j) une description des dispositions proposées par le Soumissionnaire et prévues dans l’Offre
pour effectuer les essais lors de l'achèvement des Travaux conformément aux Spécifica-
tions techniques.
(k) une description des dispositions proposées par le Soumissionnaire et prévues dans l’Offre
pour la livraison des Travaux, y compris l’achèvement des plans conformes à l’exécution,
et toute autre question supplémentaire.
(l) Description des dispositions que le soumissionnaire se propose d'adopter et qu'il a in-
cluses dans son Offre pour assurer un suivi continu et adéquat de l'état des Routes suivant
les Spécifications Techniques.
114
Section IV – Formulaires de soumission des offres
Formulaire TECH-2
Les Soumissionnaires doivent fournir les informations ci-dessous pour montrer qu’ils ont du
personnel en nombre suffisant chargé des questions environnementales et sociales, de l’égalité
des genres, de santé et de sécurité ainsi que la méthodologie appropriée pour s’acquitter des
responsabilités de l’Entrepreneur dans le cadre du Contrat conformément aux Directives de la
MCC en matière d’Environnement, à la Politique de la MCC en matière d’égalité des genres, au
Plan du Maître d’ouvrage en matière d'intégration sociale et de la dimension de genre, et aux lois
et réglementations environnementales et sociales en vigueur dans le pays du Maître d’ouvrage,
de manière sûre et professionnelle.
Le Soumissionnaire doit établir dans une section narrative de son Offre technique qu'il possède
un niveau approprié d'expertise en matière de gestion environnementale et sociale, de santé et de
sécurité et d’égalité des genres, et qu’il peut gérer avec succès les risques environnementaux,
sociaux, de santé, de sécurité et d’égalité de genres associés à l’exécution des Travaux proposés
(y compris aux biens, Travaux ou services fournis par les sous-traitants du Soumissionnaire), en
donnant :
(a) une description des rôles et responsabilités du personnel clé proposé pour les considéra-
tions environnementales, sociales, les questions relatives à la santé et à la sécurité, et à
l’égalité des genres, ainsi que de la structure de gestion pour ces activités.
(b) une description de l’approche proposée pour gérer systématiquement les risques et l’im-
pact sur l’environnement, la population, la santé, la sécurité et l’égalité des genres pen-
dant la mise en œuvre du projet, y compris des mesures d’atténuation des effets qui seront
prises, et des normes internationales applicables en matière de protection de l’environne-
115
Section IV – Formulaires de soumission des offres
116
Section IV – Formulaires de soumission des offres
Formulaire TECH-3
Programme
Par conséquent, les Soumissionnaires doivent inclure dans l'Offre technique un Programme qui
servira de base au programme détaillé de l’Entrepreneur devant être soumis conformément aux
dispositions de la Clause 19 des CCAG comprenant un calendrier des principales activités pour
l'exécution des Travaux, y compris des dates de début et d’achèvement de chaque activité,
identifiant les activités pour lesquelles le respect du calendrier peut être déterminant pour le
Délai d’achèvement. Les Soumissionnaires doivent également fournir pour les activités
déterminantes et les autres activités principales, les résultats escomptés et les niveaux prévus de
ressources en termes d’équipement et de production des matériaux nécessaires à l’achèvement
des Travaux dans le Délai d’achèvement.
Le Programme doit donc comprendre, à titre indicatif et non limitatif, les informations
suivantes :
(a) les détails du calendrier proposé pour la préparation du Programme des Travaux, le Plan
de Gestion Environnementale et Sociale de l'Entrepreneur (PGES), le Plan de Gestion de
Santé et de Sécurité (PGSS) propres au site, le Plan d'assurance qualité, et les Plans et
Dessins, y compris l'examen et l'approbation par l'Ingénieur.
(b) les détails du calendrier proposé pour achever la mobilisation en vue de la réalisation des
Travaux.
(c) les détails du calendrier proposé pour l'exécution des Travaux dans le Délai d’achève-
ment, sous forme de diagramme en bâtons montrant notamment le chemin critique.
(d) les détails des ressources nécessaires (personnel, équipement et matériaux) pour l’achève-
ment des Travaux dans le Délai d’achèvement.
(e) les détails du calendrier proposé pour les essais, la mise en service et la livraison des Tra-
vaux achevés,
(f) l’organisation et le détail des activités pour les travaux d’entretien par niveau de service.
117
Section IV – Formulaires de soumission des offres
Formulaire TECH-4
Le Soumissionnaire doit fournir des informations suffisantes pour établir clairement qu'il est en
mesure de satisfaire aux exigences concernant le personnel clé énoncées dans la Section V,
Enoncés des Travaux et Services. Au minimum, des CV doivent être fournis pour le Personnel
Clé occupant les postes suivants, à l'aide des formulaires fournis à cet effet.
118
Section IV – Formulaires de soumission des offres
119
Section IV – Formulaires de soumission des offres
(a) l’organigramme montrant les voies de communication ainsi que le plan de communica-
tion pour gérer les communications avec les principales parties prenantes.
(b) les plans de sous-traitance de certaines parties des Travaux et des services à exécuter par
des sous-traitants spécialisés.
(c) les feuilles d'information sur les sous-traitants dûment remplies pour tous les sous-trai-
tants spécialisés identifiés.
(d) le système de gestion de la qualité, décrivant la base et le fonctionnement du système de
gestion de la qualité proposé, y compris les essais, les examens de gestion, les audits des
procédures, les contrôles, les procédures de suivi, de présentation de rapports et de règle-
ment des non-conformités, les mesures correctives et l’information en retour.
Veuillez noter que durant les négociations liées au Contrat, le Maître d’ouvrage ne tiendra pas
compte de la substitution de l’un quelconque des membres du Personnel clé, à moins que les
parties ne conviennent qu’un retard indu dans le processus de sélection rend une telle substitution
inévitable ou pour des raisons telles qu’un décès ou une incapacité médicale de l’un quelconque
des membres du Personnel clé. Nonobstant les dispositions susmentionnées, la substitution des
membres du personnel clé durant les négociations peut être envisagée si elle est due uniquement
à des circonstances indépendantes de la volonté de l'Entrepreneur et non prévisibles, notamment
le décès ou l'incapacité médicale, et / ou si elle est exigée par le Maître d’ouvrage à la suite du
processus d'évaluation des offres. Dans ce cas, le Soumissionnaire proposera un remplaçant au
membre du personnel clé dans les délais spécifiés par le Maître d’ouvrage, et le remplaçant devra
avoir une expérience et des qualifications supérieures ou égales à celles du membre du personnel
clé initial.
120
Section IV – Formulaires de soumission des offres
Formulaire TECH-5
Équipements de construction
Le Soumissionnaire doit fournir des informations suffisantes pour établir clairement qu'il est en
mesure de satisfaire aux exigences concernant les principaux équipements énoncés dans la
Section V, Enoncés des Travaux et Services. Un formulaire distinct doit être préparé pour
chaque équipement énuméré ou pour d’autres équipements proposés par le Soumissionnaire.
Équipement proposé
121
Section IV – Formulaires de soumission des offres
Formulaire TECH-6
Nom du soumissionnaire :
Poste
Télécopie E-mail
122
Section IV – Formulaires de soumission des offres
Garantie bancaire
Nous avons été informés que [insérer le nom du Soumissionnaire] (ci-après dénommé
« le Soumissionnaire ») vous a soumis son Offre datée (ci-après dénommée
« l’Offre ») pour l’exécution de [insérer le nom du contrat] en réponse à l’Appel
d’offres N° [insérer le numéro de l’Appel d’offres].
Par ailleurs, nous comprenons que, selon vos conditions, l’Offre doit être accompagnée
d’une Garantie d’Offre.
(a) s’il retire l’Offre après la date limite de soumission des offres, mais pendant la
période de validité de l’Offre qu’il a indiquée dans sa Lettre de l’offre technique ;
ou
(b) Si, après avoir été avisé de l’acceptation de son Offre par le Maître d’ouvrage
pendant la période de validité de l’Offre, (i) il ne signe pas ou refuse de signer le
Contrat, ou (ii) ne fournit pas ou refuse de fournir la Garantie d'exécution,
conformément aux dispositions de la Lettre d’acceptation ou aux Conditions du
Contrat applicables.
Cette garantie expire : (a) si le Contrat est attribué au Soumissionnaire, lorsque nous
recevons une copie du Contrat signé par le Soumissionnaire et de la Garantie
d'exécution émise en votre nom, selon les instructions du Soumissionnaire ; ou (b)
si le Contrat n’est pas attribué au Soumissionnaire, à la première des deux dates
suivantes : (i) lorsque nous recevons copie de votre notification au
Soumissionnaire du nom du soumissionnaire retenu et de la signature du Contrat
et de la fourniture de la Garantie d'exécution par ce dernier ; ou (ii) vingt-huit (28)
jours suivant l’expiration de la période de validité de l’Offre du Soumissionnaire.
123
Section IV – Formulaires de soumission des offres
Par conséquent, toute demande de paiement au titre de la présente garantie doit être reçue
par nos services à cette date au plus tard.
[La banque émettrice devra supprimer les mentions non applicables]. Nous confirmons
que [nous sommes une institution financière dûment autorisée à fournir cette
garantie dans le pays du Maître d’ouvrage] [OU] [nous sommes une institution
financière située en dehors du pays du Maître d’ouvrage, mais nous avons une
institution financière correspondante située dans le pays du Maître d’ouvrage qui
assurera l’exécution de cette garantie. Le nom de notre banque correspondante et
ses coordonnées sont les suivants : [indiquer le nom, l’adresse, le numéro de
téléphone et l’adresse électronique].
La présente Garantie est soumise aux Règles uniformes relatives aux garanties,
Publication 758 de la Chambre de commerce internationale, Révision de 2010,
sauf dispositions contraires susmentionnées.
_______________________
[Signature(s)]
124
Section IV – Formulaires de soumission des offres
125
Section IV – Formulaires de soumission des offres
FORMULAIRE FIN-1
LETTRE DE SOUMISSION DE L’OFFRE FINANCIÈRE
Appel d’offres No. :___________
Nom du Marché : _____________________________________
Date______________
À : Mamane ANNOU
Directeur Général
Millennium Challenge Account - Niger
Avenue Mali Bero
Niamey Niger
Madame, Monsieur,
1. Nous avons examiné le Dossier d’appel d’offres, y compris les Addenda émis conformé-
ment aux Instructions aux Soumissionnaires, et n’avons aucune réserve à leur égard.
2. Conformément au Contrat, aux Enoncés des Travaux et Services, [insérer les numéros
des Addenda] aux Spécifications pour l’exécution des Travaux et Services susmention-
nés, nous proposons, de construire et d’installer ces Travaux et de remédier aux défauts et
d'entreprendre les services de maintenance, tous en conformité au Contrat, aux Enoncés
des Travaux et Services, et aux Spécifications pour un montant de:
Description Montant
(en chiffres)
(a) Travaux de réhabilitation pour un montant de [montant en
toutes lettres] [nom de la monnaie].
(b) Services d’entretien pour un montant de [montant en toutes
lettres] [nom de la monnaie].
(c) Travaux d’urgence pour un montant de [montant en toutes
lettres] [nom de la monnaie].
TOTAL = (a) + (b) + (c)
126
Section IV – Formulaires de soumission des offres
127
Section IV – Formulaires de soumission des offres
12. Nous certifions que nous avons adopté des mesures afin de s’assurer qu’aucune personne
agissant pour notre compte ou en notre nom ne puisse se livrer à des pratiques de pots-de-
vin.
13. Nous ne nous engageons, ne facilitons ou n’autorisons aucune des activités interdites
décrites dans la Politique de la MCC en matière de lutte contre la Traite des personnes, et
que nous ne nous engagerons, ne faciliterons pas et n’autoriserons pas ces activités
interdites tout au long de la durée du Contrat. Par ailleurs, nous garantissons que les
activités interdites décrites dans la Politique de la MCC en matière de lutte contre la
Traite des personnes ne seront pas tolérées de la part de nos employés, de nos sous-
traitants/fournisseurs et de leurs employés respectifs. Enfin, nous reconnaissons que
notre engagement dans de telles activités constituera un motif de suspension ou de
résiliation du Contrat.
14. Nous comprenons et acceptons sans condition que, conformément au paragraphe 39 des
IS, tout recours ou remise en cause de la procédure ou des résultats de cet appel d’offres
se fera uniquement par le biais du Système de recours des soumissionnaires du Maître
d’ouvrage.
Date : Le 20
Signature En qualité de
Dûment autorisé(e) à signer des Offres pour le compte et au nom de
Adresse :
Témoin :
Adresse :
Profession :
128
Section IV – Formulaires de soumission des offres
FORMULAIRE FIN-2
Chaque Soumissionnaire doit indiquer en détail la prévision des flux de trésorerie en indiquant
les dépenses trimestrielles prévues pendant toute la durée du Contrat, en pourcentage du montant
accepté du contrat et en pourcentage cumulé du montant accepté du contrat par trimestre. La
prévision des flux de trésorerie doit prendre en compte les éléments suivants, en tenant compte
du Paiement anticipé, de l'amortissement du Paiement anticipé, des paiements minimums et de la
retenue :
(a) les paiements périodiques par étapes pour achever la mobilisation.
(b) Les paiements périodiques sur la base des métrés d’exécution des Travaux.
(c) Prévisions mensuelles et trimestrielles des paiements pendant la période des Travaux
d’Entretien.
129
Section IV – Formulaires de soumission des offres
CADRE DE DEVIS
Les prix du bordereau comprennent toutes les dépenses de l’Entrepreneur sans exception en vue
de réaliser la totalité des travaux prévus au présent marché, en particulier les dépenses de
fournitures de matériel, de main d’œuvre, de transport, d’assurances, les droits d’importation
temporaire ou définitive, les impôts, les frais généraux, les faux frais, le bénéfice et, d’une façon
générale, toutes les dépenses qui sont la conséquence nécessaire et directe des travaux. Les frais
de maintien de la circulation sur les routes existantes ou sur les déviations sont compris dans les
prix unitaires.
En ce qui concerne les droits d’importation temporaire ou définitive du matériel et des matériaux
ainsi que les impôts et taxes, l’Entrepreneur se conformera aux dispositions du Cahier des
Charges Fiscales en vigueur en République du Niger.
Les prix s’appliquent à des travaux réalisés dans les conditions et selon les spécifications définies
au CCAP et au CCTP. Ils tiennent compte de tous les aléas et de toutes les sujétions des travaux
envisagés, dont l’Entrepreneur est sensé connaître parfaitement la nature et les difficultés, Ils
comprennent tous les ouvrages du projet.
La définition des Prix doit stipuler que les prix unitaires comprennent les frais relatifs au respect
de l’environnement naturel et humain, et en particulier les frais inhérents.
● À la restauration du milieu naturel et agricole endommagés pour les besoins du chantier ;
● À la réparation des préjudices causés par l’Entrepreneur aux routes et pistes hors projets ;
À la gestion des sous-traitants pour les activités ne relevant pas de la compétence de
l'Entrepreneur (végétalisation, plantations et sensibilisation des populations riveraines).
L'offre inclut les Devis quantitatifs et Bordereaux des Prix Forfaitaires suivants :
130
Section IV – Formulaires de soumission des offres
131
Section IV – Formulaires de soumission des offres
132
Section IV – Formulaires de soumission des offres
Prix Forfaitaire
N° Prix Description des Service et Prix Forfaitaire
(F CFA)
1. Forfait Kilométrique mensuel
Ce prix rémunère entièrement les Travaux et services que
doit exécuter l'Entrepreneur pour maintenir, après les
travaux de réhabilitation, les niveaux de service décrits dans
les Spécifications et autres dispositions du Marché.
Il comprend également le coût des activités mises en œuvre
par l'Entrepreneur se rattachant à l’autocontrôle, l’assurance
qualité et les essais de matériaux.
Outre les dépenses générales ci-avant, ce prix comprend
également :
- les frais liés à la vérification périodique des Niveaux
de Service des axes entretenus,
- les frais résultant de la mise en place et du
fonctionnement d'une Unité d’autocontrôle interne pour la
connaissance du réseau et l'autocontrôle des Niveaux de
Service,
- les frais liés à la mise en œuvre et respect de la
composante environnementale de la RN7,
- toutes sujétions
Le paiement sera effectué conformément aux dispositions
décrites aux spécifications relatives au contrôle des niveaux
de services ainsi que les services de gestion et d’entretien.
133
Section IV – Formulaires de soumission des offres
Forfait
Route ou Niveau de service Kilométriq
N° Longueu Nbre Prix Total
section de (Liste définis dans le ue Mensuel
Prix r (km) mois HTVA
route contrat) HTVA au
Km.Mois
001 Dosso- 157 -
écoulement
Bella II- continu du
Gaya trafic ;
- uni et
homogénéité de
la chaussée ;
- absence de
dégradations ;
- propreté de la
chaussée ;
- accotements en
bon état ;
- assainissement
opérationnel ;
- végétation
adéquate ;
- talus en place ;
- ouvrages d’art
fonctionnels ;
- signalisation
routière
assurée ;
- tenue des
rapports de
gestion de la
route
- etc.
SOUS-TOTAL par mois:
134
Section IV – Formulaires de soumission des offres
GÉNÉRALITÉS
Les indications et descriptions générales des travaux ou matériaux figurant ailleurs dans les
documents contractuels, ne sont pas nécessairement répétées dans la description des prix
unitaires. Pour voir la portée complète de chaque prix, il faut se référer aux passages applicables
figurant dans les documents contractuels et dessins.
Les prix unitaires indiqués par l'Entrepreneur dans le bordereau des prix doivent couvrir la
totalité des dépenses nécessaires pour la réalisation et l'entretien des travaux, y compris, entre
autres, tous les risques, responsabilités, événements imprévus, assurances et obligations
imposées ou impliquées par le Marché.
Les prix doivent correspondre à la valeur relative de chaque item en proportion avec le montant
total de l'offre. Ils ne doivent surtout pas altérer la comparaison des offres ou aboutir à des
paiements intermédiaires qui soient nettement disproportionnés par rapport à la valeur normale
des prestations à fournir.
La quantité de chaque item de travaux exécutés par l'Entrepreneur conformément au Marché sera
mesurée nette et il ne sera pas tenu compte des pertes, accumulations, rétrécissements,
augmentations ou diminutions du volume dues à un compactage ou à la prévision d'espace de
travail.
Les prix du bordereau comprennent toutes les dépenses de l’Entrepreneur sans exception en vue
de réaliser la totalité des travaux prévus au présent marché, en particulier les dépenses de
fournitures de matériel, de main d’œuvre, de transport, d’assurances, les droits d’importation
temporaire ou définitive, les impôts, les frais généraux, les faux frais, le bénéfice et, d’une façon
générale, toutes les dépenses qui sont la conséquence nécessaire et directe des travaux. Les frais
de maintien de la circulation sur les routes existantes ou sur les déviations sont compris dans les
prix unitaires.
En ce qui concerne les droits d’importation temporaire ou définitive du matériel et des matériaux
ainsi que les impôts et taxes, l’Entrepreneur se conformera aux dispositions du Cahier des
Charges Fiscales en vigueur en République du Niger.
Les prix s’appliquent à des travaux réalisés dans les conditions et selon les spécifications définies
au CCAP et aux Spécifications Techniques. Ils tiennent compte de tous les aléas et de toutes les
sujétions des travaux envisagés, dont l’Entrepreneur est sensé connaître parfaitement la nature et
les difficultés, Ils comprennent tous les ouvrages du projet.
Sans toucher le sens général des stipulations figurant ci-dessus, les prix unitaires indiqués dans le
Bordereau des Prix par l'Entrepreneur doivent comprendre, entre autres, tous les coûts et
dépenses en rapport avec et résultant de ce qui suit :
- La main-d’œuvre et le personnel d'encadrement ;
- Toutes fournitures de matériaux, matières, matériel et outillage ;
- Tous les transports, indifféremment de leur justification et des distances ;
- La location et l’amortissement de matériel et d'outillage ;
135
Section IV – Formulaires de soumission des offres
De même, l’Entrepreneur est sensé avoir tenu compte des aspects suivants :
L’Entrepreneur est supposé avoir pris connaissance des lieux pour l’élaboration de sa soumission
et avoir examiné et estimé à son point de vue toutes les conditions et sujétions relatives aux
travaux à exécuter et, de façon générale tout ce qui peut avoir une influence sur les coûts
d’exécution.
Sauf dans les cas mentionnés expressément dans les pièces du contrat, les quantités qui seront
prises en compte pour les règlements des travaux seront celles qui résultent des dessins
d’exécution approuvés par l’Ingénieur et des levés topographiques du terrain naturel exécutés
contradictoirement entre l’Ingénieur et l’Entrepreneur. En aucun cas, il ne sera tenu compte des
méthodes d’estimation particulières qui auraient été adoptées localement pour les travaux de
même nature, ni des hors profils et/ou travaux qui n’auraient pas, au préalable, fait l’objet d’une
autorisation écrite de l’Ingénieur. Il n’est pas tenu compte d’un quelconque facteur de
foisonnement ou de contre-foisonnement ou de tassement, ni des sur-largeurs d’exécution, dans
la détermination des volumes des déblais, des remblais et des matériaux des remblais techniques,
qui sont mesurés au profil théorique après compactage.
Pour les prix payés sur une base mensuelle liée à la durée des travaux, aucun dépassement des
quantités prévues ne sera réglé s’il correspond à un retard dû à l’entrepreneur.
Les prix unitaires rémunèrent les frais relatifs au respect de l’environnement naturel et humain,
et en particulier les frais inhérents, à l’exception des coûts payés avec les prix de la série 700.
Les prix unitaires servent de base à la rémunération de l'ensemble des prestations, fournitures et
travaux nécessaires à la réhabilitation de la RN7.
Les prix unitaires portés par l’Entrepreneur dans les bordereaux des prix sont réputés
comprendre toutes sujétions et notamment :
- Les conséquences des conditions, instructions, obligations, engagements et sujétions de
toute nature figurant dans les pièces et documents du contrat : les descriptions de chaque
prix identifient généralement la partie considérée des travaux et non le détail des tâches à
entreprendre par l'Entrepreneur ;
- Le coût de tous les essais définis dans les pièces et documents du contrat, sauf les essais
explicitement prévus comme n’étant pas à la charge de l’entrepreneur ;
136
Section IV – Formulaires de soumission des offres
- Les dépenses et indemnités de toute nature qui résulteront des travaux et des installations
provisoires nécessaires à l’exécution du contrat y compris fourniture, installation, entre-
tien, surveillance et enlèvement des installations de chantier, ainsi que le nettoyage et la
remise en état des lieux à l’achèvement des travaux. Ces travaux et installations com-
prennent sans que la liste en soi limitative : les voies d’accès, les carrières et autres zones
d’emprunts, de dépôt et leurs installations, les sites de chantier, bureaux, logements du
personnel, infirmerie, ateliers, cantine, etc. ….
- Les frais d’établissement des profils en long et levés topographiques complémentaires re-
quis et des études d’exécution des ouvrages (y compris plans de coffrage, plans de fer-
raillage et nomenclature des aciers), sur la base des dessins joints au présent dossier et
des modifications ou adaptations qui y seront éventuellement apportées par l’Ingénieur);
- Les frais d’établissement et d’édition des rapports contractuels ;
- Tous les frais tels que : frais généraux, frais de siège, frais de chantier, faux frais, assu-
rances, taxes, impôts, redevances, charges sociales, avances de trésorerie, bénéfices ;
- Toutes les dépenses entraînées d’une façon générale par l’exécution complète des travaux
conformément aux prescriptions des pièces et documents du contrat, suivant les règles de
l’art et à la satisfaction de l’Ingénieur et par les réparations éventuelles au cours de la pé-
riode de garantie, comme prévu aux pièces et documents du contrat ;
- Toutes les dépenses résultant des essais de réception ;
- Un prix unitaire doit être indiqué pour chaque item dans le Bordereau des Prix, sans
considérer si dans le Devis Estimatif des quantités sont indiquées ou non ;
- Les items pour lesquels aucun prix unitaire n'est indiqué seront considérés comme étant
couverts par les autres prix unitaires indiqués par l'Entrepreneur dans le Bordereau des
Prix ;
- Le prix unitaire indiqué pour un item quelconque du Bordereau des Prix aura la priorité
sur toute erreur dans le cadre du calcul du total pour cet item dans le Devis Estimatif ;
- Au cas où des items particuliers ne seraient pas prévus dans le Bordereau des Prix pour
des travaux requis par le Marché, le coût de ces travaux sera considéré comme étant in-
clus dans les autres prix unitaires ;
- Il est précisé que le bois éventuellement réutilisable, produit par le déboisement et l'abat-
tage des arbres restera la propriété du Maître d'Ouvrage ;
- Les quantités payées à l'Entrepreneur - sauf dispositions contraires spécifiées dans les
Spécifications Techniques et ses annexes - seront celles résultant des dimensions et pro-
fils contractuels et le cas échéant des levés du terrain fait contradictoirement avant tout
commencement d'exécution. L'Entrepreneur devra relever sur place toutes les cotes et di-
mensions nécessaires à l'exécution des travaux et demeurera responsable des consé-
quences de toute erreur de mesure. S'il constate des erreurs ou des omissions dans le Dos-
sier d'Appel d'Offres, il devra le signaler par écrit à l’ingénieur avant tout commencement
d’exécution.
137
Section IV – Formulaires de soumission des offres
138
Section IV – Formulaires de soumission des offres
Il est rémunéré à :
- soixante pour cent (60 %) dès constat, par l’Ingénieur, du
repliement du chantier, après réception provisoire des travaux ;
- vingt pour cent (20 %) dès constat de la validation des plans de
récolement, ainsi que de l’ensemble des documents de suivi
d’exécution, par l’Ingénieur et conformément aux
Spécifications Techniques;
- vingt pour cent (20 %) à la fin des travaux de GENiS et
repliement complet des installations restantes.
139
Section IV – Formulaires de soumission des offres
140
Section IV – Formulaires de soumission des offres
141
Section IV – Formulaires de soumission des offres
142
Section IV – Formulaires de soumission des offres
143
Section IV – Formulaires de soumission des offres
144
Section IV – Formulaires de soumission des offres
145
Section IV – Formulaires de soumission des offres
146
Section IV – Formulaires de soumission des offres
147
Section IV – Formulaires de soumission des offres
attachement.
104 Démolition d'ouvrages hydrauliques existants
Ce prix s'applique à la démolition totale ou partielle d'ouvrages
d'assainissement (buses métalliques ou en béton ou autres
ouvrages d’art) ou de murs existants en béton armé ou non et en
maçonnerie, soit parce qu'ils sont à supprimer, à remplacer ou à
allonger, soit qu'ils sont susceptibles de nuire à un écoulement
correct des eaux et quelles que soient leurs dimensions.
Il comprend :
- tous terrassements nécessaires le long de l’ouvrage,
mécaniquement ou manuellement y compris fouilles ;
- la démolition proprement dite, complète ou en partie de
l'ouvrage et toutes sujétions d'exécution ;
- le chargement, le transport sur toutes distances, le
déchargement et la mise en dépôt des gravats ou matériaux
extraits ;
- le remblaiement des fouilles (sauf instruction contraire
de l’Ingénieur) jusqu'au niveau de l'ancienne chaussée, et la
fourniture des matériaux ayant les qualités définies aux
Spécifications Techniques ;
- le compactage jusqu'à l'obtention d'une densité "in situ"
égale à quatre-vingt-quinze pour cent (95 %) de celle obtenue à
l'essai PROCTOR MODIFIE.
Les quantités à prendre en compte seront les unités démolies
résultant d'attachements contradictoires. Aucun paiement ne
pourra être fait avant que tous les débris, gravats ou matériaux
extraits n’aient été acheminés vers le lieu de dépôt autorisé par
l’Ingénieur.
Démolition d'ouvrages hydrauliques (Buse en béton armé
104.1 u
ou métallique)
Ce prix rémunère à l’unité, la démolition d’ouvrages
hydrauliques de type buse quel que soit sa nature, son diamètre
et sa longueur et y compris le comblement des trous et
l’évacuation des décombres, conformément aux dispositions
des Spécifications Techniques.
Démolition d’ouvrages hydrauliques en béton armé (Dalot à
104.2 U
une ouverture)
Ce prix rémunère à l’unité, la démolition d’ouvrages
hydrauliques de type dalot à une cellule quel que soit sa nature,
sa longueur et son type et y compris le comblement des trous et
l’évacuation des décombres, conformément aux dispositions
des Spécifications Techniques.
Démolition d’ouvrages hydrauliques en béton armé (Dalots
104.3 m²
à deux ouvertures)
Ce prix rémunère à l’unité, la démolition d’ouvrages
148
Section IV – Formulaires de soumission des offres
149
Section IV – Formulaires de soumission des offres
150
Section IV – Formulaires de soumission des offres
151
Section IV – Formulaires de soumission des offres
152
Section IV – Formulaires de soumission des offres
201.2 Purges m3
Ce prix rémunère au mètre cube l’enlèvement des terres de
mauvaise tenue réalisées manuellement ou avec des engins
spéciaux dans les zones ou la portance du sol et les conditions
d’accès ne permettent pas le déplacement des engins à chenilles
classiques des matériaux compressibles ou excédent de terre
végétale non prise en compte par les prix de décapage ou de
déblais ainsi que le curage de bourbiers observés sur la route.
Ce prix comprend notamment :
- les frais d’amenée de matériel spécial ou le travail
manuel,
- l’extraction et le chargement,
- le transport sur toutes distances,
- la mise en dépôt aux emplacements agréés par
l’Ingénieur,
- les frais d’ouverture, d’exploitation et de fermeture du
dépôt Le remblaiement par des matériaux sélectionnés
ainsi que le compactage à quatre-vingt-dix pour pourcent
(90%) de l’OPM.
153
Section IV – Formulaires de soumission des offres
154
Section IV – Formulaires de soumission des offres
155
Section IV – Formulaires de soumission des offres
156
Section IV – Formulaires de soumission des offres
157
Section IV – Formulaires de soumission des offres
158
Section IV – Formulaires de soumission des offres
159
Section IV – Formulaires de soumission des offres
160
Section IV – Formulaires de soumission des offres
161
Section IV – Formulaires de soumission des offres
162
Section IV – Formulaires de soumission des offres
163
Section IV – Formulaires de soumission des offres
164
Section IV – Formulaires de soumission des offres
165
Section IV – Formulaires de soumission des offres
166
Section IV – Formulaires de soumission des offres
167
Section IV – Formulaires de soumission des offres
168
Section IV – Formulaires de soumission des offres
169
Section IV – Formulaires de soumission des offres
170
Section IV – Formulaires de soumission des offres
171
Section IV – Formulaires de soumission des offres
mécanique ;
- la mise en œuvre par couches ;
- l’arrosage éventuel, le compactage et le réglage final des
remblais ;
- toutes les sujétions relatives aux travaux précédents.
172
Section IV – Formulaires de soumission des offres
173
Section IV – Formulaires de soumission des offres
174
Section IV – Formulaires de soumission des offres
175
Section IV – Formulaires de soumission des offres
176
Section IV – Formulaires de soumission des offres
177
Section IV – Formulaires de soumission des offres
178
Section IV – Formulaires de soumission des offres
603 Équipement
1. Fourniture et pose de balise en béton U
179
Section IV – Formulaires de soumission des offres
180
Section IV – Formulaires de soumission des offres
181
Section IV – Formulaires de soumission des offres
182
Section IV – Formulaires de soumission des offres
183
Section IV – Formulaires de soumission des offres
184
Section IV – Formulaires de soumission des offres
185
Section IV – Formulaires de soumission des offres
186
Section IV – Formulaires de soumission des offres
187
Section IV – Formulaires de soumission des offres
1. Le BP/DQE pour les Travaux de réhabilitation doit être pris en compte par le
Soumissionnaire conjointement avec les Instructions aux soumissionnaires, les Cahiers des
Clauses administratives générales et particulières, les Spécifications Techniques et les plans.
3. Bien que le dossier d'appel d'offres puisse indiquer des quantités estimatives de Travaux de
réhabilitation, il incombe au soumissionnaire d'établir sa propre estimation de la quantité de
travail requise pour chaque activité de réhabilitation. Le soumissionnaire doit indiquer ces
quantités dans le Devis quantitatif.
4. Le Maître d’ouvrage peut dans certains cas indiquer des quantités fixes pour certains travaux
de réhabilitation. Ces cas sont clairement indiqués comme tels par le Maître d’ouvrage dans la
Fiche de données de l’appel d’offres, les Spécifications Techniques et le Devis quantitatif des
travaux de réhabilitation.
5. Le paiement des Travaux de réhabilitation doit être effectué en fonction des résultats des
travaux réalisés de manière satisfaisante, conformément aux Spécifications Techniques, tels que
constatés par l’Entrepreneur et vérifiés par l’Ingénieur , et évalués aux taux unitaires et aux prix
indiqués dans le Devis quantitatif. Le prix total des Travaux de réhabilitation, ne doit pas
dépasser le prix ou le pourcentage fixé par le Maître d’ouvrage dans la fiche des données de
l’appel d’offres.
Stipulations Générales
6.Sauf stipulations contraires spécifiées dans le Contrat, les prix fournis par le Soumissionnaire
devront comprendre toutes les installations de construction, les équipements, la main-d’œuvre, la
gestion, la supervision, les matériaux, le montage, l’entretien, les assurances, les profits, les
impôts, droits et taxes, ainsi que la couverture des risques généraux, des engagements et autres
obligations spécifiées explicitement ou implicitement dans le Contrat. Les taux et prix unitaires
doivent également inclure le coût des services de conception technique et les mesures nécessaires
pour prévenir ou atténuer les impacts environnementaux ainsi que les mesures de sécurité.
7. Les taux et prix unitaires peuvent être libellés entièrement en monnaie locale, mais le
paiement sera effectué dans les proportions et les monnaies indiquées dans le tableau des
données de révision des prix.
188
Section IV – Formulaires de soumission des offres
8. Une quantité, un taux ou un prix unitaire devra être indiqué par le soumissionnaire pour
chaque élément de travaux jugés nécessaires pour atteindre les niveaux de service requis et le
maintenir par la suite grâce à l’exécution des Services d’entretien prévus séparément.
9. Les indications générales et les descriptions des travaux et matériaux ne sont pas
nécessairement reprises ou résumées dans le Devis quantitatif. Les références aux sections
appropriées du Dossier doivent être considérées avant de chiffrer les taux ou prix pour chaque
élément du Devis quantitatif
10. La méthode de constatation des travaux exécutés en vue du paiement devra être en accord
avec les spécifications relatives à la constatation des travaux et au paiement prévues dans la
section appropriée des critères de résultats.
11. Les erreurs arithmétiques éventuelles relevées avant l’attribution du Contrat seront
corrigées par le Maître d’ouvrage suivant les spécifications prévues dans les Instructions aux
soumissionnaires.
189
Section IV – Formulaires de soumission des offres
P.U. Montant
N° Prix Désignations Unités Quantités
(HT-HD )
000 INSTALLATION DE CHANTIER
001 Installations générales du chantier Fft 1.00
190
Section IV – Formulaires de soumission des offres
P.U. Montant
N° Prix Désignations Unités Quantités
(HT-HD )
007.2 Entretien des déviations Fft/mois 24.00
Campagne de déflexion et d'IRI à la fin
008
des travaux de chaussée
008.1 Campagne de mesures de déflexions km 83.00
191
Section IV – Formulaires de soumission des offres
P.U. Montant
N° Prix Désignations Unités Quantités
(HT-HD )
tricolores
116 Déplacement de réseaux
116.1 Réseau Téléphone Prov 1.00
116.2 Réseau Électricité Prov 1.00
116.3 Réseau Eau Prov 1.00
117 Fourreaux de réservation 160 mm ml 396.00
Sous total 100
200 TERRASSEMENTS GENERAUX
201 Déblais
201.1 Déblais non réutilisables m3 82 224.00
201.2 Purges m3 3 000.00
202 Remblais
202.1 En provenance de déblais m3 8 710.00
202.2 En provenance d'emprunts m3 10 779.00
PV de transport des matériaux
203 d'emprunt sur une distance supérieure à m3 x km 61 951.00
5 000 m
Sous total 200
300 CHAUSSÉE
192
Section IV – Formulaires de soumission des offres
P.U. Montant
N° Prix Désignations Unités Quantités
(HT-HD )
une distance supérieure à 5 km
Sous total 300
400 REVETEMENT
401 Imprégnation
500 ASSAINISSEMENT
501 Exécution de fossés triangulaires en terre ml 132 047.00
Exécution de fossés triangulaires
502 ml 4 362.00
maçonnés
Caniveaux en Béton armé avec rainures
503
de pose de dallettes (Largeur x Hauteur)
503.1 Caniveau 80 x 80 cm (hors rainure) ml 3 309.00
503.2 Caniveau 100 x 80 cm (hors rainure) ml 403.00
503.3 Caniveau 140 x 100 cm (hors rainure) ml 1 158.00
504 Fourniture et pose de dallettes
Dallettes série légère sur caniveaux ou
A
fossés maçonnés
Dallette série légère pour caniveaux de 80 x
504.1 ml 199.00
80 cm
Dallette série légère pour caniveaux de 100
504.2 ml 25.00
x 80 cm
193
Section IV – Formulaires de soumission des offres
P.U. Montant
N° Prix Désignations Unités Quantités
(HT-HD )
Dallette série légère pour caniveaux de 140
504.3 ml 70.00
x 100 cm
Dallettes série lourde sur caniveaux ou
B.
fossés maçonnés
Dallette série lourde pour caniveaux de 80 x
504.4 ml 199.00
80 cm
Dallette série lourde pour caniveaux de 100
504.5 ml 25.00
x 80 cm
Dallette série lourde pour caniveaux de 140
504.6 ml 70.00
x 100 cm
505 Fourniture et mise en œuvre de gabions m3 1 165.00
Fourniture et mise en œuvre de perré
506 m² 22 766.00
maçonné
Fourniture et mise en œuvre des
507 m3 965.00
Enrochements
508 Bordures
508.1 Bordures de type T2 continues ml 14 118.00
508.2 Bordures de type T2 discontinues ml 10 081.00
508.3 Bordures de type T1 ml 14 541.00
508.4 Bordure de types I4 continues ml 10 081.00
509 Descentes d'eau en béton ml 2 785.00
Curage des ouvrages hydrauliques
510 ml 32.00
existants
Fouilles pour fondation des ouvrages
511 m3 7 456.00
hydrauliques
512 Remblais contigus aux ouvrages m3 3 977.00
194
Section IV – Formulaires de soumission des offres
P.U. Montant
N° Prix Désignations Unités Quantités
(HT-HD )
601 Signalisation horizontale
Peinture rétro-réfléchissante pour ligne
601.1 ml 44 420.00
continue
Peinture rétro-réfléchissante pour ligne
601.2 discontinue de 3 m avec espacement de ml 67 650.00
10,00 m
Peinture rétro-réfléchissante pour ligne
601.3 discontinue de 3 m avec espacement de 1,33 ml 15 160.00
m
Peinture rétro-réfléchissante pour ligne
601.4 discontinue de 3 m avec espacement de 3,50 ml 135 400.00
m
Peinture rétro-réfléchissante pour marques
601.5 transversales pour lignes d'arrêt ou passage m2 4 630.00
piétons ou autres
601.6 Ralentisseurs
601.6.a Ralentisseurs (type dos d'âne) u 44.00
601.6.b Ralentisseur (type trapézoïdal) ml 173.00
601.6.c Bandes avertisseurs sonores u 29.00
602 Signalisation verticale
Fourniture et pose de panneaux de type A,
602.1 u 619.00
B, AB, C
Fourniture et pose de panneaux de direction
602.2 u 26.00
de type D
602.3 Fourniture et pose de panneaux de type EB u 68.00
602.4 Fourniture et pose de panneaux de type G u 2.00
Fourniture et pose de panonceaux de type
602.5 u 47.00
M
603 Équipement
603.1 Fourniture et pose de balise en béton U 1 243.00
Fourniture et pose de bornes penta
603.2 U 17.00
kilométriques
603.3 Fourniture et pose de feux tricolores U 7.00
604 Glissières de sécurité de type GS2 ml 3 643.00
195
Section IV – Formulaires de soumission des offres
P.U. Montant
N° Prix Désignations Unités Quantités
(HT-HD )
MESURES ENVIRONNEMENTALES
700
ET SOCIALES
Préparation du Plan d’Actions
701 Fft 1
Environnementales et Sociales (PAES)
702 Mise en œuvre du PAES Fft/mois 1
Activités additionnelles en matière
703
environnementale
703.a Plantations d’alignements (1900) Fft 1
196
Section IV – Formulaires de soumission des offres
197
Section IV – Formulaires de soumission des offres
198
Section IV – Formulaires de soumission des offres
Généralités :
Tous les travaux seront exécutés conformément aux Spécifications Techniques du marché et
auront pour but de remettre les ouvrages à leur état neuf en intégrant toutes les autres tâches non
spécifiées dans le présent bordereau.
100. PRIX GENERAUX.
N° Désignation Prix HTVA
Unité
Prix (avec les prix unitaires en lettres) (en chiffres)
101 Réalisation des déviations. km
Ce prix rémunère les travaux d'aménagement de déviations
provisoires pour le maintien de la circulation publique au moment
de l’exécution des travaux.
Il comprend toutes les opérations nécessaires à la réalisation de
déviations provisoires de la circulation durant les travaux d’urgence
de la route et des ouvrages hydrauliques et de drainage, y compris
les indemnisations et compensations qui seraient associées à des
destruction totales ou partielles de biens ou bâtiments ou à des
empiètements ou occupations temporaires de terres utilisées pour la
culture, le commerce et autres activités rémunératrices, le tout en
conformité avec les dispositions du Plan d’Action de Réinstallation
élaboré pour la RN7 entre Dosso, Bella II et Gaya dans le cadre des
travaux d’entretien GENiS.
LE KILOMETRE:
102 Régulation du trafic et entretien de la déviation Km.
Ce prix rémunère AU KILOMETRE.JOUR l’ensemble des actions Jr
prises par l’entrepreneur dans le sens de la régulation du trafic
(panneaux, gestion du trafic, etc…) et l’entretien des déviations.
LE KILOMETRE.JOUR:
Il comprend notamment :
l’abattage, le dessouchage, le débitage de l’arbre en tronçons d’une
longueur inférieure à deux mètres (2 m),
le transport, le débitage, la remise aux ayants droits conformément
aux dispositions environnementales et sociales ;
L’entreprise à l’obligation de payer toutes redevances liées à
199
Section IV – Formulaires de soumission des offres
L’UNITE:
200
Section IV – Formulaires de soumission des offres
LE METRE CUBE:
LE METRE CARRE:
201
Section IV – Formulaires de soumission des offres
LE METRE CUBE:
LE METRE CUBE:
202
Section IV – Formulaires de soumission des offres
LE METRE CUBE:
203
Section IV – Formulaires de soumission des offres
compactage.
LE METRE CUBE:
LE METRE CARRE :
204
Section IV – Formulaires de soumission des offres
LE METRE CUBE:
Ce prix comprend :
toutes les fournitures nécessaires y compris les adjuvants éventuels et
l'eau de gâchage,
les terrassements de finition en terrain de toute nature y compris
rocheux ;
la préparation éventuelle du fond de fouille et l'assainissement de la
surface de travail,
le chargement, le transport quelle que soit la distance, le
déchargement et le réglage des terres en excès et des gravois,
la mise en œuvre, comprenant la vibration, la cure, coffrage ordinaire
ou soigné et d'une façon générale toutes sujétions relatives à la bonne
exécution des travaux y compris les divers essais (entre autres le
béton de convenance) et contrôles de qualité ;
toutes sujétions.
205
Section IV – Formulaires de soumission des offres
LE METRE CUBE:
304 Béton de qualité Q350 m³
LE METRE CUBE:
206
Section IV – Formulaires de soumission des offres
bitume.
Il s’applique au mètre carré (m²) de parois traitées.
LE METRE CARRE:
LE METRE LINEAIRE:
307 Enrochements m³
Ce prix rémunère le remblai en blocs et la réalisation de la protection
en enrochement (talus, appuis, …) à l'aide de blocs (granitique ou
latérite).
Il comprend :
la fourniture, le transport des matériaux rocheux quelle que soit la
distance,
les fouilles nécessaires, l’évacuation des déblais au lieu agréé par
l’Ingénieur, et le compactage soigné du fond de fouille,
la mise en œuvre selon les dispositions de l'article 26 du CCTG
(fascicule 64) et toutes sujétions d’exécution.
le réglage, la taille des pierres et l'arasement des parties supérieures
et du parement;
la garniture des intervalles.
Il s'applique au mètre cube (m3) apparent d’enrochement mis en
place, mesuré contradictoirement.
LE METRE CUBE :
207
Section IV – Formulaires de soumission des offres
208
Section IV – Formulaires de soumission des offres
209
Section IV – Formulaires de soumission des offres
210
Section IV – Formulaires de soumission des offres
N° UNIT P. Unitaire
DESIGNATION Quantité Total. HTVA
Prix E HTVA
100. PRIX GENERAUX.
101 Réalisation des déviations km 2 -
Régulation du trafic et entretien de
102 Km. Jr 60 -
la déviation
TOTAL SERIE 100 -
200. TERRASSEMENTS ET CHAUSSEE
201 Abattage d’arbres U 20 -
211
Section IV – Formulaires de soumission des offres
212
Section V – Enoncé des travaux et services
DEUXIÈME PARTIE
SECTION V
ÉNONCÉ DES TRAVAUX ET
SERVICES
213
Section V – Enoncé des travaux et services
214
Section V – Enoncé des travaux et services
215
Section V – Enoncé des travaux et services
216
Section V – Enoncé des travaux et services
217
Section V – Enoncé des travaux et services
4..5.1.1 Provenance..............................................................................................................................339
4..5.1.2 Qualité......................................................................................................................................339
4..5.1.3 Ciment......................................................................................................................................340
4..5.2 EXECUTION DE LA COUCHE DE FONDATION........................................................................341
4..5.2.1. Fabrication....................................................................................................................................342
4..5.2.2. Mise en œuvre...............................................................................................................................343
4..5.2.3 Contrôles à la mise en œuvre.........................................................................................................345
4..5.3 CONTROLES - RECEPTION...........................................................................................................346
4..5.3.1 Réception géotechnique...........................................................................................................346
4..5.3.2 Réception topographique.........................................................................................................346
4.6 – COUCHE DE BASE..................................................................................................................................347
4..6.1 MATERIAUX........................................................................................................................................347
4..6.1.1 Provenance..............................................................................................................................347
4..6.1.2 Qualité......................................................................................................................................347
4..6.1.3 PAQ – Contrôle interne...........................................................................................................349
4..6.2 ÉTUDE DE FORMULATION..............................................................................................................349
4..6.3 FABRICATION.....................................................................................................................................349
4..6.3.1 Les granulats............................................................................................................................350
4..6.3.2 Teneur en filler.........................................................................................................................351
4..6.3.3 Teneur en liant.........................................................................................................................351
4..6.3.4 Essais de formulation et de convenance de la grave bitume...................................................351
4..6.3.5 Malaxage..................................................................................................................................351
4..6.3.6 Contrôle de la fabrication........................................................................................................352
4..6.4 TRANSPORT ET MISE EN OEUVRE.................................................................................................354
4..6.4.1 Chargement et transport de la grave bitume...........................................................................354
4..6.4.2 Mise en œuvre de la grave bitume...........................................................................................354
4..6.4.3 Contrôle de la mise en œuvre de la grave bitume....................................................................355
4..6.4.4 Contrôle géométrique de la mise en œuvre..............................................................................355
4..6.4.5 Joints transversaux..................................................................................................................355
4..6.4.6 Joints longitudinaux.................................................................................................................355
4..6.4.7 Autres joints.............................................................................................................................356
4..6.4.8 Compactage de la grave bitume..............................................................................................356
4..6.4.9 Mode d’exécution du compactage...........................................................................................356
4.6.5 CONTROLE DE LA MISE EN OEUVRE.............................................................................................356
4..6.5.1 Contrôles géotechniques à la charge de l’Entrepreneur.........................................................356
4..6.5.2 Contrôles géotechniques à la charge de l’Ingénieur...............................................................357
4..6.5.3 Réception topographique - tolérances.....................................................................................358
4.7- LIANTS POUR REVÉTEMENT, BASE ET IMPRÉGNATION..........................................................358
4.7.1 DÉFINITION DES LIANTS..................................................................................................................358
4.7.2 QUALITÉ DES LIANTS POUR DIFFÉRENTES COUCHES.............................................................359
4.7.3 LIVRAISON ET STOCKAGE...............................................................................................................359
4.7.4 CONTRÔLES.........................................................................................................................................359
4.8 - IMPRÉGNATION SUR COUCHE DE FONDATION..........................................................................359
4.9 – ENDUITS SUPERFICIELS ET COUCHE D’ACCROCHAGE..........................................................360
4..9.1 – ENDUIT SUPERFICIEL MONOCOUCHES....................................................................................360
4.9.2 – ENDUIT SUPERFICIEL BICOUCHE................................................................................................362
4..9.3 – COUCHE D’ACCROCHAGE............................................................................................................362
4.10 – BÉTON BITUMINEUX..........................................................................................................................363
4.10.1 DÉFINITION DU BÉTON BITUMINEUX.................................................................................363
4..10.2 GRANULATS...............................................................................................................................363
4..10.3 LE LIANT HYDROCARBONÉ POUR LE BBME :..................................................................363
4..10.4 EXÉCUTION DU BÉTON BITUMINEUX................................................................................364
4..10.4.1 Essais de formulation et de convenance du béton bitumineux................................................364
4..10.4.2 Emplacement des centrales......................................................................................................365
4..10.4.3 Alimentation du sécheur - Pré doseur de granulats................................................................365
218
Section V – Enoncé des travaux et services
219
Section V – Enoncé des travaux et services
220
Section V – Enoncé des travaux et services
221
Section V – Enoncé des travaux et services
222
Section V – Enoncé des travaux et services
PLANS 555
223
Section V – Enoncé des travaux et services
224
Section V – Enoncé des travaux et services
225
Section V – Enoncé des travaux et services
Le recours aux marchés routiers à obligation de résultats pour la gestion et l’entretien des
réseaux routiers est une nouvelle approche destinée à améliorer l’efficacité et la qualité de la
gestion et de l’entretien des investissements routiers. Il s’agit de garantir que l’état physique
des routes objet du marché, satisfera aux besoins des usagers tout au long de la durée de ces
marchés qui sont en principe pluriannuels. Avec ce type de marché, le rôle dévolu au secteur
privé s’amplifie nettement, passant de la simple exécution de travaux à la gestion et la
préservation des investissements routiers.
226
Section V – Enoncé des travaux et services
Un aspect fondamental du MROR est que l’« Entrepreneur » ne doit pas forcément et dans
tous les cas être un entrepreneur de travaux traditionnel, mais peut-être (si autorisé dans le
Dossier d’Appel d’Offres) toute société ou entreprise ayant la capacité technique, managériale
et financière nécessaire pour remplir le marché. En tout cas, l’entrepreneur a la charge de
concevoir et d’accomplir les travaux, les services et les actions qu’il juge nécessaires afin
d’atteindre et de maintenir les Niveaux de Service indiqués dans le marché. Les Niveaux de
Service sont définis selon les besoins de l’usager et peuvent comprendre des facteurs tels que
les vitesses moyennes de circulation, le confort pendant le trajet, les caractéristiques de
sécurité, etc. Si le Niveau de Service n’est pas atteint pour un mois donné, le paiement pour le
mois peut être réduit, voire suspendu.
Dans le cadre du MROR, l’Entrepreneur est fortement incité sur le plan financier à être à la
fois efficient et efficace chaque fois qu’il entreprend des travaux. Afin de maximiser son
profit, il doit restreindre ses activités au plus petit volume possible d’interventions conçues
avec intelligence, qui assurent néanmoins que les indicateurs prédéfinis du Niveau de Service
sont atteints et maintenus dans le temps. Ce type de marché exige de l’Entrepreneur d’avoir
une bonne capacité de gestion. Ici la « gestion » signifie l’aptitude à définir, optimiser et
effectuer à temps des interventions physiques qui sont nécessaires à court, moyen et à long
terme, afin de garantir le maintien des Routes au-dessus des Niveaux de service requis. En
d’autres termes, dans les limites du Marché, des règlements et lois en vigueur, des
Spécifications Techniques et de performance et des règlements environnementaux et sociaux,
l’Entrepreneur est libre de définir de façon indépendante : (i) que faire, (ii) où le faire, (iii)
comment le faire, et (iv) quand le faire. Le rôle de l’Administration Routière et du Maître
d’Ouvrage est de faire respecter le Marché en vérifiant la conformité avec les Niveaux de
Service convenus et avec les dispositions légales et règlementaires applicables.
L’entretien du réseau routier comprend à la fois des tâches d’entretien courant et d’entretien
périodique. L’entretien courant comporte plusieurs tâches différentes, fréquemment
nécessaires pour maintenir la fonction de la route (réparations des nids de poule, nettoyage
des fossés, réparation des fissures, coupe de la végétation etc.). L’entretien périodique
consiste en des activités prévisibles et plus coûteuses d’une nature moins fréquente, conçues
pour éviter la dégradation des routes (nivellement, assainissement, réfection du revêtement,
couches de revêtement bitumeux, etc.). Une gestion intelligente des interventions en temps
opportun et l’adéquation des solutions techniques adoptées sont essentielles. Il est attendu que
faire appel à des entreprises spécialisées dans le cadre de marchés à obligation de résultats
entraînera des gains d’efficacité considérables et stimulera l’innovation par rapport aux
pratiques traditionnelles d’administration routière.
Les critères de performance devraient idéalement couvrir tous les aspects du marché et tenir
compte du fait que différentes sous-zones, dans la zone du marché, pourraient requérir
différents Niveaux de Service. Les critères peuvent être définis à trois niveaux (bien que des
marchés plus simples n’utiliseront pas tous les critères identifiés ci-dessous) :
227
Section V – Enoncé des travaux et services
● Orniérage ;
● Résistance au dérapage ;
● Temps de réponse pour rectifier les défauts qui compromettent la sécurité des
usagers ;
● Interventions suite aux accidents de la route ;
● Solidité de la chaussée ;
● Contrôle de la végétation ;
228
Section V – Enoncé des travaux et services
On s’attend à ce que les bénéficiaires du nouveau concept soient les usagers de la route,
l’Administration Routière, et les entrepreneurs de travaux ou d’autres entreprises du secteur
privé. Dans un sens plus large, les futures générations pourront bénéficier d’une meilleure
conservation des investissements routiers. Les usagers de la route connaîtront le Niveau de
Service qu’ils sont en droit d’attendre en retour pour le prix que leur coûte l’utilisation de
l’infrastructure (péages, redevances d’usage, taxes, etc.). Les Administrations Routières
devraient y gagner en obtenant un meilleur état général des routes pour le même niveau de
dépenses. Pour les entrepreneurs et autres entreprises du secteur privé, le nouveau type de
marché devrait permettre de nouveaux créneaux d’activités, dans lesquels des durées de
marché plus longues assurent un environnement des affaires plus stable et la mise en place de
vraies relations de partenariat public privé. Toutefois, il se peut que ce soit les générations
futures qui en profiteront le plus, puisqu’elles ne devront pas payer pour la reconstruction des
routes détruites en raison du manque d’entretien actuel.
229
Section V – Enoncé des travaux et services
Dans le cadre du projet de la RN7, le Maître d’Ouvrage a déjà réalisé des études pour définir
les Travaux de réhabilitation à effectuer avant la gestion par niveaux de service.
L’ensemble de ces travaux seront donc réalisés par l’entrepreneur avant le démarrage de la
phase Gestion et entretien par niveaux de service (GENiS) définis dans le marché.
Les marchés routiers à obligation de résultats transfèrent une charge de risque importante à
l’entrepreneur. Il est important que cette charge soit à la fois équitable et compatible avec la
capacité de l’industrie. Le marché définit le profil de risques portés par l’entrepreneur
émanant d’intempéries, de changements de législation, de changements du volume du trafic,
et d’évolution de l’environnement immédiat de la route.
Un certain volume de Travaux d’urgence devrait toujours être prévu. Ceux-ci sont destinés à
remédier à des dégâts inattendus qui surviennent à la suite de phénomènes naturels
exceptionnels et qui affectent l’utilisation normale du réseau de routes, ou la sûreté et la
sécurité des usagers. Pour les travaux d’urgence, le marché limite la responsabilité de
l’Entrepreneur, établissant que le Maître d’Ouvrage approuvera l’exécution des services et
prévoyant une rémunération séparée sur la base de montants spécifiques, rémunération
proposée par l’Entrepreneur, sur la base du volume des travaux estimés au cas par cas et de
prix unitaires figurant dans l’offre et dans le marché. Une somme provisionnelle est
normalement prévue pour les travaux d’urgence.
La RN7 est conçue pour une durée de vie de 20 ans suivant sa structure telle que définie dans
ce contrat en tenant compte du trafic actuel qui n’est pas soumis à un contrôle de charge à
l’essieu. Dans l’optique de l’application du Règlement 14 de l’UEMOA relatif au contrôle de
charge à l’essieu, le Maître d’Ouvrage définira de manière concrète, le mode de contrôle de la
charge qui sera réalisé ainsi que les modalités de ce contrôle. L’Entrepreneur, dans ce cas,
doit veiller à l’application de ce Règlement sur les routes sous contrat au niveau des
installations mises en œuvre à cet effet. Il y affectera des agents pour s’assurer du bon
déroulement des opérations du contrôle.
● Les Services d’entretien sous la forme du montant mensuel forfaitaire d’après les
conditions du marché (ce forfait sera un montant mensuel fixe pendant toute la durée
de la partie maintenance qui démarrera après la fin des travaux de réhabilitation) ;
● Les Travaux de réhabilitation sous forme d’une somme obtenue en appliquant aux
quantités prévues des prix unitaires, ces quantités mesurables de travaux à exécuter
permettront à l’Entrepreneur d’atteindre les niveaux de service définis dans les docu-
ments de consultation. Les paiements sont effectués selon l’avancement des résultats
mesurés ;
● et les Travaux d’urgence (à prix unitaires) sous la forme d’un détail quantitatif et es-
timatif classique. Les paiements seront effectués pour chaque urgence au cas par cas,
estimé par l’Entrepreneur et approuvé par le Maître d’Ouvrage sur la base des quanti-
tés estimées et des prix unitaires du marché.
230
Section V – Enoncé des travaux et services
Les prix proposés par le Soumissionnaire pour les Travaux de réhabilitation sont révisables
pour compenser les augmentations des indices de coût.
Le paiement mensuel convenu pour les Services d’entretien sera effectué à l’Entrepreneur s’il
s’est conformé, au cours du mois pour lequel le paiement doit être effectué, aux obligations de
Niveaux de Service convenus sur le réseau routier. En même temps que sa facture mensuelle,
l’Entrepreneur rendra compte de sa propre évaluation conformément aux Niveaux de Service
demandés, en s’appuyant sur son propre système de suivi qui est obligatoire. Sa déclaration
sera alors vérifiée par le Maître d’Ouvrage ou son représentant (consultant en charge de la
supervision) par le moyen d’inspections. Si les Niveaux de Service ne sont pas atteints, les
paiements sont réduits, selon des modalités prévues dans le marché. Les paiements peuvent
même être suspendus, et le marché résilié, si l’entrepreneur manque à ses engagements au
cours d’une période spécifiée, d’atteindre les seuils minimaux de Niveaux de Service. Le
marché inclut les formules utilisées pour calculer la réduction de paiement et les dispositions
relatives aux éventuelles suspensions de marché.
L’entretien d’un réseau routier inclut des tâches courantes et périodiques. L’entretien courant
comprend différentes opérations fréquemment nécessaires pour maintenir la fonction de la
route (comme le nivellement, la réparation des nids de poule, le nettoyage de
l’assainissement, la coupe de la végétation, etc.…). L’entretien périodique comprend des
mesures prévisibles et plus coûteuses, d’une nature moins fréquente, conçues pour éviter la
dégradation de la route (comme le ressurfaçage ou la réhabilitation). Une gestion intelligente,
l’intervention en temps utile et la mise en œuvre de solutions appropriées sont vitales pour un
bon entretien.
Dans les contrats GENiS, l’état de la route est exprimé en termes d’indicateurs de qualité de
niveau de service, afin de définir et mesurer la performance attendue de l’entreprise. Ces
indicateurs sont les seuils minimaux acceptés pour la qualité de la route dont l’Entreprise est
responsable. Afin de pouvoir prétendre à son paiement mensuel pour les prestations
d’entretien, l’Entreprise doit s’assurer que les routes sous contrat sont conformes aux niveaux
de service demandés et spécifiés dans les documents contractuels.
L’Entreprise fera part, dans le cadre de sa facturation mensuelle, des résultats de sa propre
évaluation de conformité aux niveaux de services demandés, effectuée par son propre système
de suivi qui est obligatoire. Ses déclarations sont alors vérifiées par le Maître d’Ouvrage ou
son représentant (consultant de supervision) au moyen d’inspections. Si les niveaux de qualité
de service ne sont pas atteints, les paiements sont réduits selon un mécanisme défini au
contrat. Les paiements peuvent même être suspendus et le contrat annulé, si l’Entreprise ne
parvient pas à respecter sur une longue durée certaines valeurs de seuil minimales pour les
niveaux de service. Le contrat décrit les formules utilisées pour calculer les réductions de
paiements et les suspensions potentielles de contrat.
Il est possible que pendant quelques mois, au cours de la saison des pluies en particulier, des
quantités substantielles de travaux soient nécessaires pour respecter les niveaux de service
231
Section V – Enoncé des travaux et services
demandés, et que par contre très peu de travaux le soient le reste du temps. Cependant, le
paiement mensuel reste le même, tant que les niveaux de service sont respectés
1.3 NIVEAUX DE QUALITÉ DE SERVICE
Les critères de performance devraient idéalement couvrir tous les aspects du marché et tenir
compte du fait que différentes sous-zones, dans la zone du marché, pourraient requérir
différents Niveaux de Service. Les critères peuvent être définis à trois niveaux (bien que des
marchés plus simples n’utiliseront pas tous les critères identifiés ci-dessous) :
● Orniérage ;
● Epaufrures.
(b) Les objectifs relatifs à la Durabilité de la Route, qui peuvent être exprimés en termes
tels que :
● L’uni ;
● La déflexion ;
● La largeur de chaussée ;
● L’assainissement ;
● La végétation ;
(c) Les objectifs relatifs à la Performance de Gestion, qui définissent les informations
dont le Maître d’Ouvrage a besoin pour administrer l’investissement routier pendant
la durée du marché, et pour faciliter le prochain appel d’offres. Les exigences de-
vraient comprendre :
● La production et fourniture de rapports d’avancement périodiques à l’Autorité de
Contrôle de la Route ;
232
Section V – Enoncé des travaux et services
Ensemble, ils représentent les normes minimales selon lesquelles les routes doivent être
entretenues. Cependant, afin de minimiser le risque de pénalités pour non-conformité,
l’Entreprise est en fait obligée de maintenir les routes dans un état meilleur que celui demandé
par les critères de qualité de service, pour assurer qu’il existe une marge suffisante pour tenir
compte de l’inévitable détérioration des routes entre les interventions d’entretien.
Il s’ensuit que, dans le cadre des contrats par niveaux de service, l’Entreprise a une forte
incitation financière à être efficace en minimisant les quantités de travaux à réaliser pour
respecter les critères de niveaux de service. Pour maximiser ses profits, elle doit réduire ses
activités autant que possible au moyen d’une organisation et d’une gestion des ressources
soigneuses, tout en s’assurant que les résultats prédéfinis (indicateurs de niveaux de service
mesurés) sont atteints et maintenus au cours du temps.
Les travaux d’entretien seront réalisés dans le strict respect des clauses environnementales et
sociales.
1.4 ASPECTS DE GESTION
Les contrats à niveau de service nécessitent des Entreprises dotées d’une bonne capacité de
gestion. Ici, la « gestion » signifie la capacité à définir, optimiser et réaliser au bon moment
les interventions physiques nécessaires à court, moyen et long terme, pour garantir que les
routes restent au-dessus des niveaux de qualité de service attendus. En d’autres termes,
l’Entreprise est habilitée à définir de façon indépendante, dans les limites du contrat, et dans
le respect de la législation locale, des Spécifications Techniques et de performance, des
réglementations et des clauses contractuelles relatives aux questions environnementales,
sociales, lutte contre la traite des personnes (C-TIP) et Santé & Sécurité : (i) quoi faire ; (ii)
où le faire ; (iii) comment le faire ; et (iv) quand le faire. Le rôle de l’Administration des
Routes et du Maître d’Ouvrage à travers le bureau de contrôle est d’appliquer le contrat en
vérifiant si les niveaux de services attendus ont été respectés, ainsi que le reste de la
législation et de la réglementation auxquelles l’Entreprise doit se conformer.
233
Section V – Enoncé des travaux et services
niveaux de qualité de service demandés. Ainsi l’entreprise est encouragée à rechercher des
gains d’efficacité, comme dit précédemment, mais aussi à essayer de nouvelles techniques.
L’Entreprise doit avoir une capacité de gestion au-dessus de la capacité moyenne d’une
entreprise de travaux publics classiques, et doit en particulier disposer de compétences en
gestion de la route, supérieures à celles demandées dans le cadre de contrats classiques. Pour
amener ces compétences au projet, l’Entreprise est vivement encouragée à former un
groupement avec d’autres sociétés, comme des sociétés d’Ingénierie, ou de recruter du
personnel spécialisé directement pour sa propre organisation. L’exécution de certains travaux
d’entretien peut être sous-traitée à de petites ou même des micros entreprises, ce qui laisse à
l’entreprise principale la responsabilité des opérations majeures et la gestion globale du
contrat.
Une caractéristique fondamentale du contrat par niveau de service est que l’Entreprise est
responsable de la conception et de l’exécution des travaux qu’elle estime nécessaires pour
respecter les niveaux de qualité de service spécifiés dans le contrat. La plupart des travaux
nécessaires concernent l’entretien des routes et demandent peu d’efforts d’études, mais
l’Entreprise doit aussi exécuter les Travaux de réhabilitation pour ramener les routes aux
normes requises au début du contrat, le cas échéant. Le Maître d’Ouvrage, au besoin, donnera
une indication de l’ampleur estimée de ces travaux dans le dossier de consultation. Dans le
cas précis de la RN7, l’estimé des travaux est fourni dans le dossier de consultation ainsi que
les plans correspondants.
Le Maître d’Ouvrage définira une limite à la part des Travaux de réhabilitation dans le prix
total des travaux et services d’entretien. Ceci permettra de restreindre le programme des
travaux pour les Entreprises qui souhaiteraient redistribuer le risque dans leur offre, en
surestimant peut être les travaux de réhabilitation, payés selon les quantités réalisées, et en
réduisant le prix des Services d’entretien qui est payé selon la performance. Selon le
programme des travaux concerné, la limite pourrait obliger les entreprises à inclure une Partie
Du prix des Travaux de réhabilitation dans leurs prix de service d’entretien. Durant la
préparation de leur offre, les Entreprises doivent donc apporter un soin particulièrement
attentif aux besoins de trésorerie et à leurs conséquences sur le financement du projet.
L’offre financière pour les Travaux de réhabilitation est libellée sous la forme de prix
unitaires pour chaque type de travaux. Les paiements correspondants seront effectués aux prix
unitaires pour les travaux effectués. Pendant l’exécution du contrat, l’entreprise reste
responsable de la conformité de tous les travaux avec les spécifications du contrat. Ceci
l’oblige à réaliser tous les tests nécessaires pour réaliser dans les règles de l’art.
Les travaux d’amélioration, si nécessaire, sont étudiés par le Maître d’Ouvrage et sont
convenus à l’aide de plans et de quantités dans les documents de consultation. L’entreprise
fixe les prix unitaires pour les rubriques du détail, et est payée sur la base des quantités
réalisées conformément aux spécifications, comme dans un contrat classique à prix unitaires.
234
Section V – Enoncé des travaux et services
Une provision pour les Travaux d’Urgence est incluse en tant que somme dans le contrat.
Elle est destinée aux réparations des dégâts de phénomènes naturels exceptionnels, qui
affectent l’usage normal du réseau routier, ou la sécurité des usagers. Le contrat limite la
responsabilité de l’Entreprise, et prévoit que le Maître d’Ouvrage approuve préalablement
l’exécution des travaux d’urgence. Il obtient un accord de l’Entreprise sur le programme
des travaux nécessaires pour chaque évènement, qui est alors chiffré sous la forme d’un
détail quantitatif classique. Les paiements seront effectués pour chaque urgence au cas par
cas, selon le bordereau des prix unitaires présenté par l’Entrepreneur et approuvé par le
Maître d’Ouvrage sur la base des quantités estimées et des prix unitaires du marché.
1.7 CHIFFRAGE DES OFFRES
Les prix proposés par le Soumissionnaire pour les Travaux d’urgence sont révisables pour
compenser les augmentations des indices des prix.
Les bénéficiaires de ce concept nouveau sont les usagers de la route, l’Administration des
Routes et les entreprises de construction ou les autres entreprises du secteur privé. Au sens
large, les générations futures bénéficieront d’une meilleure préservation des investissements
consentis sur les routes. Les usagers de la route auront une plus grande possibilité de
connaître le niveau de service qu’ils peuvent s’attendre compte tenu de leurs paiements pour
l’utilisation de l’infrastructure (péage, taxes, impôts, droits sur l’usager …). L’Administration
des Routes devrait profiter de l’obtention d’un meilleur état général des routes pour le même
niveau de dépenses. Pour les entreprises et l’ensemble du secteur privé, le nouveau type de
contrat devrait ouvrir de nouveaux marchés, dans lesquels des durées de contrats plus longues
fournissent un environnement de travail plus stable.
On s’attend à ce que l’utilisation des contrats par niveaux de service dégage des gains
d’efficacité significatifs, et qu’ils stimulent l’innovation par rapport aux pratiques classiques
d’entretien routier.
235
Section V – Enoncé des travaux et services
Nonobstant les dispositions de la clause 9 du CCAP, les services devant être fournis par
l’Entrepreneur comprennent l’ensemble des activités, matériels et autres, que l’Entrepreneur
doit mettre en œuvre pour respecter les critères de résultats correspondant aux niveaux de
service requis dans le cadre du Marché, ou toute autre spécification du Marché. Ils englobent,
en particulier, des tâches de gestion et des travaux physiques.
Les critères de performance sont appliqués pour la partie gestion de la route aussi bien que
pour la partie entretien.
● Section N°2 : Bella II – Gaya – Frontière Bénin d’un linéaire de 73,318 kilomètres.
La zone d’influence du projet se définit comme une zone dont l’activité économique et les
flux de transport pourront être modifiés suite à la réalisation du projet. Elle est estimée à 30
km de part et d’autre de l’infrastructure routière.
236
Section V – Enoncé des travaux et services
La région de Dosso, d’une superficie de 33 844 km2, représente 2.7% du territoire national,
elle est composée des 5 départements suivants : Boboye, Dogondoutchi, Dosso, Gaya et Loga.
2.1.2.2 Démographie
En 2010, la population de la région était estimée à environ 2 085 614 habitants, soit 13% de la
population totale nationale (15 318 442 habitants) et avec une densité de 61.6 habitants/km2,
contre 12 habitants/km2 au niveau national.
Dosso, capitale de la région, comptait 462 052 habitants selon les estimations de 2010 ce qui
place la ville parmi les 16 plus grandes villes du pays (de + de 400 000 habitants).
Parmi les 29 villes du pays comprenant entre 300 000 et 1 300 000 habitants, trois (03) villes
se trouvent également dans la province de Dosso : Dogondoutchi avec 682 289 habitants,
Boboye avec 372 904 habitants et Gaya avec 349 794 habitants.
237
Section V – Enoncé des travaux et services
Cette population est inégalement répartie entre les départements de la région. Le département
de Dosso avec 492 560 habitants (24 % de la population de la région) est le plus peuplé.
Selon le dernier RGPH, les populations des communes en 2012 étaient de 88 984 habitants
pour la Commune Urbaine (CU) de Dosso, 40 235 habitants pour la Commune Rurale (CR)
de Farrey et 27 814 habitants pour la CR de Gollé. Les projections de l’Institut National de la
Statistique (INS) donnent pour l’année 2019 des populations de :
Le RGPH 2012 montre une population très jeune avec, dans la Région de Dosso, un âge
moyen de la population égal à 20 ans, et un âge médian égal à 15 ans (la moitié de la
population a moins de 15 ans). La taille moyenne des ménages au Niger est de 7,1 personnes
selon le RGPH et 6 personnes selon l’EDS de 2012, qui note d’ailleurs une faible différence
entre les ménages urbains et ruraux.
Dans la région de Dosso, le milieu naturel offre des conditions climatiques peu favorables. Le
climat de type sahélo-soudanien se caractérise par une répartition déséquilibrée des
précipitations dans l'espace et dans le temps, ce qui affecte les rendements et la productivité
de l’agriculture, l’élevage et la pêche.
Les températures sont relativement basses en décembre, et très élevées en mars et en avril. La
région se découpe en trois (03) types de zones « écologiques », la zone des plateaux, la zone
des plaines et la zone des valets. La route Dosso-Bella II se trouve dans la zone des plaines,
dont le climat et le relief sont les plus propices à la pratique d’activités génératrices de
revenus telles que l’agriculture, et l’élevage.
Les sections de routes concernées par le présent Marché Routier à Obligation de Résultats
(MROR) sont :
a. Dosso – Bella II (82,794 km),
b. Bella II – Gaya – Frontière Bénin (73,318 km).
Le présent Marché de type MROR vise à réhabiliter la section Dosso – Bella II et à offrir des
services pour la gestion et l’entretien de la route Dosso – Bella II – Gaya – Frontière du Bénin
par le concept GENiS.
238
Section V – Enoncé des travaux et services
Les sections de route concernées font Partie Du corridor Niamey - Gaya sur la Route
Nationale N°1 (Niamey-Dosso) et la Route Nationale N°7 (Dosso-Gaya).
Les renseignements ci-après sont fournis aux Soumissionnaires pour leur information
générale. L’Entrepreneur devra s’approprier les informations mises à sa disposition et
effectuer les vérifications nécessaires. Il ne pourra pas formuler de réclamation en invoquant
des erreurs possibles ou omissions éventuelles dans ces renseignements. Il est réputé avoir
intégré dans son offre l’ensemble des contraintes et données les plus actualisées relatives aux
travaux objets du présent dossier d’appel d’offres.
2.1.4.1 Trafic
Les études de trafic réalisées par le Maître d’Ouvrage (MCA) dans le cadre du projet ont
permis de spécifier divers scénarios de croissance du trafic.
Les résultats de ces études sont consignés dans le tableau ci-après :
239
Section V – Enoncé des travaux et services
Enfin, ces études ont permis de déduire un taux d’accroissement du trafic poids lourds qui est
de 5,5% sur la période 2022 – 2041.
La RN7 sur toutes les deux (2) sections (Dosso – Bella II et Bella II – Gaya – Frontière
Bénin) présente des caractéristiques géométriques d’une route avec une vitesse de référence
qui est de 60 km/h pour la catégorie R60 et 100 km/h pour la catégorie T100. Les vitesses
maximales autorisées seront limitées à 50 km/h pour la catégorie R60 (traversée
d’agglomération) et 90 km/h pour la catégorie T100 (rase campagne).
Les caractéristiques principales des pentes des profils en travers-types pour les deux (2)
sections de route se résument comme suit :
⮚ Pour la rase campagne et les traversées des agglomérations autres que la ville de Dos-
so :
a. Largeur du revêtement de chaussée : 2 x 3,50 m soit 7,00 m ;
b. Largeur des accotements : 2 x 1,50 m soit 3,00 m revêtus ;
c. Pente de la chaussée en toit :
● Chaussée revêtue : 2,5 % ;
● Accotements : 3,0 % ;
d. Pente de la chaussée déversée :
● Chaussée revêtue : variable selon le rayon de 2,5 % à 7,0 % ;
e. Structure de chaussée :
240
Section V – Enoncé des travaux et services
A noter que pour la section 2 (Bella II – Gaya), des Travaux de réhabilitation sont en cours de
réalisation. Ces travaux avaient démarré en 2011 puis interrompus en 2015 pour reprendre en
2019 et devraient être terminés en février 2020. Pendant la période 2015-2019, cette section,
dont les travaux étaient arrêtés au niveau de la couche de base en grave bitume, avait été
soumise au trafic pendant près de 3 années avant le redémarrage des travaux. Cependant,
l’Administration avait pris le soin de procéder à une expertise réalisée par le Laboratoire
Nationale du Bâtiment et des Travaux publics (LNBTP) au redémarrage des travaux.
Tous les Travaux de réhabilitation devront satisfaire les critères de conception minimum
définis à la « Partie B. Spécifications Techniques Relatives aux Travaux Routiers » de la
présente « Section V, Spécifications Techniques ».
Par ailleurs, le rapport d’intégration du tronçon Bella II – Gaya – Frontière Bénin, issu d’une
étude commandée par le Maître d’Ouvrage, recommande son intégration sous contrat GENiS
sans travaux additionnels.
Les matériaux employés par l’Entrepreneur doivent respecter ou dépasser les critères de
qualité définis à la « partie B. Spécifications Techniques Relatives aux Travaux Routiers » de
la présente « Section V. Spécifications Techniques ». Avant toute extraction de matériaux
destinés à être employés dans le cadre des routes objet du Marché, l’Entrepreneur est tenu :
i) de procéder aux essais de laboratoire nécessaires en vue de déterminer la qualité de ces
241
Section V – Enoncé des travaux et services
matériaux ; et ii) de s’assurer que les matériaux sont d’une qualité suffisante pour l’utilisation
qui doit en être faite.
Les relevés correspondants, relatifs au respect (ou au non-respect) des Niveaux de service par
l’Entrepreneur, seront communiqués à l’Ingénieur par l’Unité d’autocontrôle au moyen de
tableaux suivant un format imposé. On établira un tableau par section de route. Ces tableaux
seront intégrés au Décompte mensuel de l’Entrepreneur et pourront être assortis de
commentaires en tant que de besoin, sans format imposé. Le modèle de tableau imposé est
donné ci-après.
242
Section V – Enoncé des travaux et services
RESPECT
É
[préciser] [préci [insérer une [insérer une [insérer une [insérer une [indiquer
ser] croix « X » croix « X » croix « X » croix « X » le sous-
ou laisser ou laisser ou laisser ou laisser critère non
vide] vide] vide] vide] respecté]
[Se référer aux règlements de Chantier et aux procédures de travail repris dans les « Partie
B. Spécifications Techniques pour Travaux Routiers » et « Partie D. Spécifications Relatives
aux Aspects Environnementaux et Sociaux » de la présente « Section V. Spécifications
Techniques »].
243
Section V – Enoncé des travaux et services
- Enterprise :
o Responsable des travaux :
- Coordination, organisation et planification de l’ensemble des activités
techniques et administratives du projet.
Les documents à fournir par l’Entrepreneur dans le cadre du présent marché, en particulier
pendant la partie maintenance :
244
Section V – Enoncé des travaux et services
L’objectif du Plan d’Assurance Qualité est d’intégrer les exigences du marché et les systèmes
d’assurance qualité de l’Entrepreneur pour réaliser les Services.
● contrôler et/ou évaluer le travail pour garantir la conformité aux critères de qualité,
● garantir qu’une action rapide est entreprise pour rectifier toute non-conformité.
Le Plan d’Assurance Qualité de l’Entrepreneur doit décrire clairement les systèmes, les
procédures et les méthodes qui seront utilisés pour assurer et contrôler la conformité des
Services :
245
Section V – Enoncé des travaux et services
Du fait de la nature des Services, l’Entrepreneur peut, de temps à autre, être exposé à des
situations dangereuses qui pourraient entraîner des risques de différents degrés, pour le
personnel contractant et/ou le public ou pour l’environnement.
Des situations surviendront où il ne sera pas possible d’éliminer ou de circonvenir des risques
sérieux. Dans de telles situations, les risques doivent être réduits au maximum en garantissant
que des systèmes de protection planifiés (ex. équipement, vêtement) sont effectivement
utilisés.
Le Plan de Gestion Environnementale et sociale, TIP et Hygiène et Sécurité doit toujours être
appliqué par le personnel de l’Entrepreneur et de tous les sous-traitants à tous moments, y
compris un plan spécifique inclusif et de cas de Traite des Personnes.
● inclure des procédures d’urgence pour faire face au déversement accidentel, pollution
ou danger imminent ;
● assurer une revue et une évaluation périodique de chaque risque identifié, y compris
les risques TIP, et faire le suivi des employés exposés à ces risques ;
● assurer qu’un compte rendu soit effectué et enregistré pour tout incident de sécurité
sur le lieu de travail afin que les problèmes d’environnement et d’hygiène et de sécuri -
té soient traités rapidement et périodiquement. C’est une condition de ce Marché que
l’Ingénieur soit avisé immédiatement de tout incident de ce genre.
1
L'option de déposer des plaintes de manière anonyme est importante et obligatoire.
246
Section V – Enoncé des travaux et services
● Assurer le suivi régulier des exigences du MCC en matière de traite des personnes sur
le chantier, la base vie, dans et autour des villages impactés ;
● Créer les opportunités d’emplois aux femmes, aux jeunes et autres personnes vulné-
rables ;
Les déchets seront gérés conformément au Plan de Gestion des Déchets du PGES.
Si cela est exigé dans les CCAP, le Programme d’Exécution devra comprendre des
Procédures de réponse aux situations d’Urgence et des Plans de Remplacement qui établiront
les rôles, les pratiques et les procédures durant les types spécifiques de cas d’urgence
identifiés dans les plans et les plans de remplacement associés à la fermeture des routes. Les
Procédures d’Urgences et les Plans de Remplacement doivent être élaborés par l’Entrepreneur
et approuvés par l’Ingénieur (bon pour exécution).
L’objectif des Procédures d’Urgence et des Plans de Remplacement est d’assurer la sécurité
du personnel de l’entrepreneur et des usagers de la route en cas d’urgence et/ou fermeture de
la route. Il devrait comprendre :
● le contact des autres parties qui ont besoin d’être informées en cas d’urgence ex. la po-
lice ;
Le délai de fourniture des Procédures initiales d’Urgence et Plan de Remplacement est au plus
tard 28 jours après la date de démarrage de la partie maintenance.
Ces procédures doivent prendre en compte le Plan de Préparation Réponse aux Situations
d’Urgences (PPRSU) de MCA Niger.
247
Section V – Enoncé des travaux et services
Si cela est exigé dans le CCAP, le Programme d’Exécution comprendra un Plan de Gestion de
la Circulation. Le Plan de Gestion de la Circulation établit les pratiques pour la gestion de la
circulation sur les sites de travail. Le Plan de Gestion de la Circulation doit être élaboré par
l’Entrepreneur et approuvé par l’Ingénieur.
● Un système de localisation et de contrôle des documents pour assurer que seul le der-
nier exemplaire en vigueur du Plan de Gestion de la Circulation est en usage ;
● Les détails de contact pour l’Entrepreneur, le Mandant, les services d’urgence et autres
parties prenantes ;
● Les schémas, les méthodes etc., pour la mise en œuvre du contrôle de la circulation en
garantissant chaque aspect des Services (y compris les schémas, et les méthodes spéci-
fiques à un site d’activité particulier, dans les cas où les Services requièrent des me-
sures de contrôle de la circulation différentes des règlements standards).
248
Section V – Enoncé des travaux et services
Actuellement, le Maitre d’Ouvrage exploite les données suivantes en relation avec les actifs
qui doivent être entretenus dans le cadre du Marché, en version électronique et sur papier :
● le comptage de trafic ;
● le parc automobile ;
● la performance du réseau ;
L’Entrepreneur doit fournir toutes les informations nécessaires pour conserver ces données
dans un état d’exactitude, de mise à jour et de complétude appropriés aux utilisateurs pour
lesquels les données sont destinées.
L’Entrepreneur doit fournir des copies sur papier et en version électronique des informations
au Maitre d’Ouvrage comme demandées de façon raisonnable.
249
Section V – Enoncé des travaux et services
● tous problèmes non résolus, surtout ceux qui peuvent avoir un impact sur l’En-
trepreneur suivant,
On entend par contrôles formels les contrôles programmés contradictoirement à l’avance par
l’Ingénieur et effectués par l’Entrepreneur (par le biais de son Unité d’autocontrôle). Ils ont
pour principal objet de permettre à l’Entrepreneur d’établir son décompte mensuel, et a
l’Ingénieur de délivrer le certificat de paiement. L’Ingénieur doit informer l’Entrepreneur de
son intention de procéder à un contrôle formel au moins 48 heures à l’avance, en précisant la
date, l’heure et le lieu où ce contrôle doit débuter. L’Entrepreneur est tenu d’être présent à la
date, à l’heure et aux lieux spécifiés par l’Ingénieur, et de fournir les moyens matériels
nécessaires au contrôle, comme indiqué plus loin.
Les contrôles formels seront normalement, mais pas nécessairement, programmés de manière
à commencer dans un délai de cinq (5) jours avant la présentation par l’Entrepreneur d’un
décompte mensuel à l’Ingénieur, et ils devront normalement être achevés dans un délai
maximum de cinq (5) jours. Ils permettent de comparer les informations sur le respect des
Niveaux de service fournies par l’Entrepreneur dans les tableaux types qui font Partie De son
Décompte mensuel avec les contre-mesures effectuées sur des sections ou en des points à
déterminer par l’Ingénieur.
Lors de ces contrôles formels, l’Ingénieur préparera un bref Mémorandum décrivant : i) les
circonstances générales de la visite effectuée sur place, y compris la date, les sections de
routes visitées, les personnes présentes, etc. ; ii) tout cas de non-conformité ayant pu être
observé, y compris les non-conformités avec les exigences environnementales, sociales et
santé-sécurité ; et iii) le délai accordé par l’Ingénieur à l’Entrepreneur pour remédier aux
vices constatés. Sur la base des conclusions du contrôle, l’Ingénieur demandera à
l’Entrepreneur de tenir compte des insuffisances et d’apporter les corrections
nécessaires.
Des contrôles formels seront également programmés pour les visites complémentaires
effectuées sur place dans le but de vérifier si l’Entrepreneur a bien remédié aux éléments à
l’origine du cas de non-conformité antérieur, et ce dans les limites du délai accordé par et
spécifié dans le Mémorandum.
Les contrôles formels programmés régulièrement sur une base mensuelle (à l’exclusion des
visites complémentaires) couvriront CENT POUR CENT (100%) des sections de routes objet
du Marché.
250
Section V – Enoncé des travaux et services
L’Ingénieur peut procéder à des contrôles informels des Niveaux de service au titre du mandat
d’ordre général que lui a confié le Maître d’Ouvrage. Il peut agir ainsi de sa propre initiative,
à tout moment dans le délai imparti dans le cadre ses interventions mensuelles et à tout
endroit sur les sections de routes objet du Marché. Il doit utiliser ses propres moyens pour ces
contrôles. S’il détecte des zones sur lesquelles les Niveaux de service ne sont pas respectés, il
sera tenu d’en informer l’Entrepreneur par écrit dans un délai de 24 heures, pour lui permettre
de prendre le plus tôt possible les mesures correctives voulues. Les conclusions des contrôles
informels ne peuvent être utilisées par l’Ingénieur pour rectifier les décomptes mensuels de
l’Entrepreneur ni pour appliquer des réfactions ou des indemnités forfaitaires, sauf dans les
cas où la circulation sur la route a été totalement interrompue et où les critères correspondant
à la viabilité de la route n’ont pas été respectés.
Pour les contrôles formels du respect des Niveaux de service, l’Unité d’autocontrôle de
l’Entrepreneur travaillera en étroite collaboration avec l’Ingénieur, et sous sa supervision. Les
moyens matériels nécessaires à ces contrôles seront fournis par l’Entrepreneur (pour lui et
pour le contrôle) ; ce sont les mêmes que ceux normalement utilisés par l’Unité
d’autocontrôle pour le contrôle interne permanent du respect des Niveaux de service et/ou des
services de gestion par l’Entrepreneur, à savoir notamment :
● Tous autres équipements nécessaires pour les besoins des services de gestion spécifiés
dans le Marché.
La présente section spécifie les Niveaux de Service à respecter. Il y a à cet égard quatre
critères principaux :
● Utilisation de la Route ;
● Mesures de Durabilité ;
251
Section V – Enoncé des travaux et services
L’Entrepreneur devra veiller à ce que toutes les sections de route soient ouvertes à la
circulation et permettent l’écoulement ininterrompu du trafic à tout moment. Des exceptions
seront admises dans les cas suivants :
● la coupure de la route suite à une inondation ponctuelle (pont, radier, dalot, etc.) pen-
dant la période de crue jusqu’au moment où le niveau de l’eau descend plus bas que le
niveau de la route ;
b) Méthodologie de contrôle
Les critères de qualité correspondant aux Niveaux de service pour les chaussées, les
accotements et l’emprise sont définis dans le tableau ci-dessous :
252
Section V – Enoncé des travaux et services
253
Section V – Enoncé des travaux et services
● Mesuré au moyen de 2
règles (une règle hori-
Il ne doit pas y avoir zontale de 3 m de long
d’ornières de plus de placée perpendiculaire-
quinze (15) mm
ment en travers de la
de profondeur. Un orniérage supérieur à la
Aucune des sections voie de circulation ; la valeur seuil doit être
Orniérage profondeur de l’ornière
définies dans le Marché ne éliminé dans un délai
doit présenter d’ornières est la hauteur sous la de trente (30) jours.
de plus de dix (10) mm règle horizontale jus-
sur plus de 5% de son qu’au point le plus bas
linéaire. de l’ornière, mesurée
au moyen d’une petite
règle millimétrée)
Les surfaces affectées
Arrachement
Il ne doit pas y avoir de doivent être réparées dans
(plumage, pelade, ● Contrôle visuel
surfaces d’arrachement un délai de trente (30) jours
etc.)
après leur détection.
Il ne doit pas y avoir
Les réparations doivent être
d’épaufrures (dégradation
achevées dans un délai de
Épaufrures du corps de la chaussée en ● Contrôle visuel
trente (30) jours après la
rive provoquant des
détection du problème.
ruptures du revêtement)
Les réparations doivent être
Niveau des La différence de niveau en ● Mesurée au moyen achevées dans un délai de
accotements par bordure de chaussée ne
rapport à la chaussée doit pas dépasser 25 mm d’une règle millimétrée trente (30) jours après la
détection du problème.
Doivent en permanence :
Rester étanches pour
Les réparations doivent être
éviter les infiltrations
achevées dans un délai de
Accotements revêtus d’eau, ne pas présenter de ● Contrôle visuel
trente (30) jours après la
déformations ni
détection du problème.
d’érosions, ne pas
présenter de nids de poule
Doivent en permanence :
Rester étanches pour
Les réparations doivent être
éviter les infiltrations
Aire de achevées dans un délai de
d’eau, ne pas présenter de ● Contrôle visuel
stationnement trente (30) jours après la
déformations ni
détection du problème.
d’érosions, ne pas
présenter de nids de poule
Il ne doit pas y avoir de Les réparations doivent être
Bourrelet ● Contrôle visuel
bourrelets (dégradation du achevées dans un délai de
254
Section V – Enoncé des travaux et services
b) Méthodologie de Contrôle
Les critères seront vérifiés sur des sections de routes choisies par l’Ingénieur en fonction de
leur aspect visuel.
La surface unitaire des dégradations ponctuelles, (notamment les nids de poule) est mesurée à
l’aide d’un gabarit de forme carrée (de 1 mètre de côté) ou des règles. On inscrit la
dégradation considérée dans un rectangle ou un carré inscrit à l’intérieur du gabarit, et on
évalue la surface de ce rectangle ou de ce carré. Si une dégradation déborde du gabarit, on
pourra utiliser quatre règles, selon le même principe.
Les activités de gestion et d’entretien routier mises en œuvre par l’Entrepreneur pendant toute
la durée du Marché ne doivent pas compromettre la durabilité de la route, qui dépend de
plusieurs critères définis ci-dessous :
● L’uni ;
● La déflexion ;
● La largeur de chaussée ;
● L’assainissement ;
● La végétation ;
255
Section V – Enoncé des travaux et services
Bien que la rugosité de la route puisse également être considérée comme Mesure de Confort
de l’Usager de la Route, au terme du présent marché, elle sera considérée comme une Mesure
de Durabilité de la Route.
L’Entrepreneur est chargé de veiller à ce que l’IRI reste inférieur aux valeurs seuils indiquées
dans le tableau ci-dessous :
● Moyenne sur la ou les route(s) ou la ou les section(s) complète(s) ;
● Moyenne maximum admise sur une section d’un km quelconque de cette ou ces
route(s) ou de cette ou ces section(s) ;
● Moyenne maximum admise pour de nouvelles chaussées construites dans le cadre des
travaux de réhabilitation.
Les critères de qualité correspondant au niveau de service pour l’uni sont définis dans le
tableau ci-dessous :
b) Méthodologie de contrôle
256
Section V – Enoncé des travaux et services
Chaque année et chaque fois que la chaussée a été modifiée par des réhabilitations, des
travaux de revêtement ou similaires, l’uni de la route sera mesuré par l’Entrepreneur sous la
supervision de l’Ingénieur.
Si la mesure révèle que l’uni de la route est supérieur au seuil établi, l’Ingénieur établira un
calendrier pour que l’Entrepreneur prenne les mesures correctives nécessaires. Ce calendrier
devrait normalement assurer que les travaux correspondants sont achevés dans un délai de
quatre mois et avant que la mesure suivante ne doive être exécutée. L’Ingénieur doit toutefois
accorder un délai plus long si, à son avis, la situation le justifie.
Les critères pour « durabilité de la route » seront vérifiés dans les sections de routes
sélectionnées par l’Ingénieur sur la base de l’aspect visuel. Si la valeur mesurée dépasse la
valeur maximum spécifiée, la section d’un kilomètre où le problème se produit, sera jugée
non conforme.
Les réductions de prix applicables pour non-conformité à l’exigence de Niveau de Service sur
l’uni de la route, au-delà de la date limite déterminée par l’Ingénieur, sont fixées comme suit :
100 mètres de voie de circulation non-conforme ; le montant de réfactions est de 500 F CFA/
par jour/Voie.
L’Entrepreneur est chargé de veiller à ce que la déflexion moyenne de la chaussée sur une
section quelconque de 1 km reste inférieure aux valeurs seuils indiquées dans le tableau
ci-dessous :
b) Méthodologie de contrôle
L’Entrepreneur est tenu de garantir que la déflexion de la chaussée des routes objet du Marché
est inférieure aux valeurs seuils indiquées dans les Spécifications, à un temps donné de
l’exécution du marché.
257
Section V – Enoncé des travaux et services
Pour chacune des sections de la routes objet de la RN7, l’Entrepreneur est tenu de mesurer la
déflexion de la chaussée au moins une fois par an, dans le cadre de ses activités ordinaires de
suivi et d’évaluation. Il informera l’Ingénieur au moins une semaine à l’avance du lieu et du
moment où doivent être effectuées les mesures de déflexion de la chaussée, afin de permettre
à l’Ingénieur d’assister au processus et d’en vérifier les résultats. Si l’une de ces mesures
révèle que la déflexion de la chaussée est supérieure au seuil fixé, l’Ingénieur imposera un
calendrier à l’Entrepreneur pour que celui-ci réalise les actions correctives nécessaires, et
puisse les achever au plus tard au moment fixé pour l’entrée en vigueur des seuils de
déflexion. L’Ingénieur peut néanmoins accorder un délai plus long si, à son avis, les
circonstances le justifient.
Le Maître d’Ouvrage est habilité à retenir la garantie de bonne exécution de la phase
maintenance fournie par l’Entrepreneur jusqu’à ce que l’ensemble des routes objet du marché
réponde aux critères de déflexion de la chaussée. S’il s’avère, à la fin du marché, que
l’Entrepreneur n’a pas respecté les critères de niveau de service sur la déflexion de la
chaussée, le Maître d’Ouvrage sera habilité à engager d’autres entrepreneurs pour exécuter les
travaux nécessaires afin d’assurer le respect des critères de déflexion de la chaussée, et à
utiliser, dans sa totalité ou en partie, le montant de la garantie de bonne exécution afin de
payer ces travaux. En tout état de cause, si à la fin du marché, l’Entrepreneur n’a pas exécuté
les travaux nécessaires pour résoudre un cas de non-respect des critères de déflexion de la
chaussée, l’Entrepreneur perdra tout droit au remboursement de la garantie de bonne
exécution qui est de 10% du montant total hors taxes du marché relatif à la partie
maintenance.
L’Entrepreneur est chargé de veiller à ce que la largeur de la chaussée soit au moins égale
à celle spécifiée ci-dessous :
Note : la fréquence des mesures de la largeur de la chaussée est de chaque fin de mois
d) Méthodologie de contrôle
Les critères seront vérifiés sur des sections de routes choisies par l’Ingénieur en fonction de
leur aspect visuel.
258
Section V – Enoncé des travaux et services
D’une manière générale, l’Entrepreneur doit veiller à ce que tous les dispositifs et ouvrages
d’assainissement soient libres de toute obstruction susceptible de réduire leur section
d’écoulement normale et d’entraver le libre écoulement des eaux.
Les critères de qualité correspondant aux Niveaux de Service pour les dispositifs et ouvrages
d’assainissement sont indiqués dans le tableau ci-dessous :
b) Méthodologie de contrôle
Le principe de base qui sert à déterminer la propreté des dispositifs d’assainissement est « le
pourcentage de la section d’écoulement théorique de la structure ou du dispositif qui est libre
de toute obstruction ». Ce pourcentage est spécifié dans le Tableau récapitulatif ci-dessus.
Pour une section de 1 km, la propreté des fossés ou des exutoires doit être indemne sur
au moins deux (2) sous-sections de 50 mètres chacune.
Pour un kilomètre quelconque de route, le respect de ce critère suppose : i) que tous les
dispositifs d’assainissement soient dans un état de propreté tel que défini ci-dessus ; ii) que
259
Section V – Enoncé des travaux et services
tous les dispositifs soient, de l’avis de l’Ingénieur, structurellement sains ; et iii) que pas plus
d’une sous-section de 50 mètres soit jugée dans un état de propreté non satisfaisant.
2.3.4.3.5 Végétation
La hauteur de la végétation sur les abords et la hauteur libre sous végétation au droit de la
chaussée entrent dans le cadre des critères d’évaluation de la Durabilité de la route.
b) Méthodologie de contrôle
Le contrôle se fera sur des sections de routes choisies par l’Ingénieur sur simple examen
visuel. La hauteur, mesurée au moyen d’une règle, est la distance verticale entre le sol et
l’extrémité haute de la végétation. La hauteur libre, également mesurée au moyen d’un
décamètre, est la distance entre le point le plus bas de l’arbre (ou autre plante) et la chaussée.
260
Section V – Enoncé des travaux et services
● Panneaux indicateurs ;
cm ● Glissières de sécurité ;
● Rambardes ;
● Poteaux d’éclairage ;
● Culées de pont.
S’applique au contrôle de végétation autour de :
● Extrémités de dalot ;
● Évacuations latérales ;
● Chenaux de dalot ;
● Fossés revêtus ;
● Accotements revêtus ;
● Platelages de ponts.
S’applique au contrôle de la végétation dans
l’espace, y compris les arbres, la broussaille ou les
Croissance supprimée quand elle
branches qui pendent dans la Zone sans Végétation
5 envahit la Zone sans végétation
(dans un espace de 0,5 m des panneaux indicateurs
par le côté ou le dessus.
de bord ou dans un espace de 6,0 m au-dessus de la
chaussée).
Végétation : La hauteur libre, La hauteur libre minimum admise sous les branches
6
également mesurée au moyen d’arbres au-dessus de la chaussée est de 5 m.
261
Section V – Enoncé des travaux et services
Les différents types de contrôle de la végétation sont présentés dans le schéma ci-après.
L’inspection des talus fait Partie Des inspections, formelle et informelle, de l’Ingénieur. Le
respect des critères sera vérifié pour les sections choisies visuellement par l’Ingénieur. Celui-
ci sera le seul juge du respect des critères.
Il a été adopté que, s’il y a au moins un cas de non-respect des critères sur une section de 1
km, cette section sera classée non - conforme.
L’Entretien des talus des remblais et déblais entre dans le cadre des critères d’évaluation de la
Durabilité de la route.
L’Entrepreneur est responsable de l’entretien de l’ensemble des talus des sections de route
incluses dans le contrat, en particulier leur stabilité et le contrôle des éventuelles déformations
et érosions. Toutefois, la reconstruction des talus et la construction de nouveaux ouvrages de
soutènement ou de stabilisation sont exclus, si ce dernier n’est pas demandé par ailleurs dans
les Spécifications Techniques.
262
Section V – Enoncé des travaux et services
b) Méthodologie de contrôle
L’inspection des talus fait Partie Des inspections, formelle et informelle, de l’Ingénieur. Le
respect des critères sera vérifié pour les sections choisies visuellement par l’Ingénieur. Celui-
ci sera le seul juge du respect des critères.
Il a été adopté que, s’il y a au moins un cas de non-respect des critères sur une section de
1 km, cette section sera classée non - conforme.
Les critères de qualité correspondant aux Niveaux de service pour les ponts et ouvrages d’art
analogues sont indiqués dans le tableau ci-dessous :
263
Section V – Enoncé des travaux et services
b) Méthodologie de Contrôle
L’inspection des ouvrages fait Partie Des inspections, formelle et informelle, de l’Ingénieur.
Le respect des critères sera vérifié pour les sections choisies visuellement par l’Ingénieur.
Celui-ci sera le seul juge du respect des critères. Dans le cas d’au moins un cas du non-
respect des critères sur une section de 1 km, cette section sera classée non - conforme.
Les Travaux de réhabilitation définissent les diverses signalisations à installer sur les
itinéraires.
L’Entrepreneur est chargé de veiller à ce que l’ensemble de la signalisation horizontale et
verticale ainsi que les glissières de sécurité et autres dispositifs de sécurité routière soient
pleinement conformes à la Réglementation en vigueur au Niger.
264
Section V – Enoncé des travaux et services
Les critères de qualité correspondant aux Niveaux de Service pour les dispositifs de
signalisation et de sécurité routière sont indiqués dans le tableau ci-dessous :
b) Méthodologie de Contrôle
265
Section V – Enoncé des travaux et services
Délai accordé
pour la
Élément Niveau de service Mesure/Détection
transmission
du rapport
266
Section V – Enoncé des travaux et services
L’évaluation des Services de Gestion fait Partie Des inspections, formelle et informelle, de
l’Ingénieur ainsi que le suivi quotidien du contrat. Si, pour la mise en œuvre de toute clause
du marché ou lors de ses inspections une défaillance (rapport non - conforme ou tardif)
apparaît dans la remise des rapports indiqués ci-dessus, par l’Ingénieur, et si cette défaillance
n’est pas rectifiée dans le délai accordé ci-dessus, il en découlera, pour la portion de route (en
km) traitée dans ce rapport, un jugement de non-conformité : Cf tableau de réfaction pour les
non conformités.
Les éléments de la composante environnementale, ci-dessous cités, font Partie Des Services de
gestion de la route. L’Entrepreneur doit veiller à ce que : i) les arbres plantés pendant la période
de réhabilitation soient entretenus durant la phase de maintenance de la route ii) la sensibilisation
entamée pendant la phase des Travaux de réhabilitation se poursuive pendant la phase
maintenance pour contribuer à la réduction des risques de propagation des IST/VIH/SIDA, iii)
enfin la sensibilisation à la sécurité routière des usagers de la route et des populations riveraines
se poursuivent également pendant la période d’entretien par niveau de service.
Délai
accordé
pour
Élément Niveau de service Mesure/Détection réparations
ou
tolérance
Insertion Il est attendu dans le cadre de Contrôle visuel :
paysagère : la poursuite d’entretien, les
activités suivantes : Présence physique de
Entretien des l’arbre y compris sa
plantations grille de protection lors
● Un suivi et un entretien régu-
d’alignement des opérations de 15 jours
lier doivent être prévus pour contrôle.
assurer une bonne reprise et
une bonne croissance pour
que les plants jouent pleine- Quatre (4) séances de
ment et rapidement leur rôle contrôle par an.
d’ombrage et ou de protec-
tion d’une manière efficace.
267
Section V – Enoncé des travaux et services
Délai
accordé
pour
Élément Niveau de service Mesure/Détection réparations
ou
tolérance
● Un entretien régulier doit
être effectué selon les be-
soins, notamment : le désher-
bage ; le remplacement des
plants morts ; la taille de for-
mation ou d’entretien ;
● le dépistage volontaire ;
Deux (2) séances de
● la démonstration du port de contrôle par an.
préservatif ;
● le traitement aux Antirétrovi-
raux (ARV) ;
● la prise en charge psycho-so-
ciale des personnes infectées
et affectées par le VIH/
SIDA.
268
Section V – Enoncé des travaux et services
Une séance/semestre.
Délai accordé
pour
Élément Niveau de service Mesure/Détection
réparations
ou tolérance
Il est attendu dans le cadre de la
poursuite d’entretien, les activités
suivantes : le contrôle des aspects
environnementaux, d’hygiène,
Douze (12) Rapports de
santé et sécurité, de gestion des
Mise en œuvre des mission mensuelle de
déchets, de gestion des emprunts et
exigences du PAES contrôle /an 15 jours
carrières, de gestion des produits
pendant la phase de
dangereux, gestion des doléances
maintenance Au minimum une missions
de genre et inclusion sociale y
de contrôle par mois.
compris la prévention et la
mitigation contre la Traite des
Personne au sein de bases vies et
des aires industrielles
b) Méthodologie de Contrôle
L’inspection des arbres plantés dans le cadre du projet ainsi que les séances de sensibilisation
des populations à la prévention des IST/VIH/SIDA et sur la sécurité routière fait Partie Des
inspections, formelle et informelle, de l’Ingénieur. Le respect des critères pour les arbres
plantés sera vérifié quatre (4) fois par an, pour les sections choisies visuellement par
l’Ingénieur. Celui-ci sera le seul juge du respect des critères. L’absence d’un arbre pendant
la période de vérification rendra ce kilomètre non conforme.
269
Section V – Enoncé des travaux et services
Les tableaux suivants définissent les périodicités pour l’application des Niveaux de service à
respecter.
Les sections de routes concernées par le présent Marché Routiers à Obligation de Résultats
(MROR) sont :
● Dosso – Bella II (82,794 km) ;
L’exigibilité des niveaux de service démarrera après la fin des travaux de réhabilitation. En
d’autres termes dès le premier mois de l’entrée en vigueur de la phase de maintenance.
Conformément aux clauses correspondantes du CCAG, des réfactions seront appliquées aux
paiements en cas de non-respect des critères de qualité correspondant aux Niveaux de service,
tandis que des pénalités de retard s’appliquent en cas de non-respect des prescriptions de
Travaux de réhabilitation.
De même, des réfactions seront appliquées aux paiements de l’Entrepreneur en cas de non-
respect des clauses environnementales et sociales contenues dans son Plan d’Action
Environnementale et Sociale (PAES) conformément aux dispositions du paragraphe 3.2 de la
270
Section V – Enoncé des travaux et services
Partie D des Spécifications Techniques et ceci durant toute la période GENiS. Les critères des
niveaux de service sont indiqués dans la section 2.3.5.3 Composante environnementale.
Des réductions ou réfactions de paiement sont appliquées dans le cas de non-conformité aux
exigences du Niveau de Service, alors que les pénalités sont appliquées dans le cas de retard
observé dans le cadre des Travaux de réhabilitation ou d’amélioration.
Les conclusions de chacun des contrôles formels des critères des niveaux de services requis
seront consignées par l’Ingénieur sous la forme d’un Mémorandum. Ce Mémorandum
indiquera le type et l’emplacement de tout cas de non-conformité détecté, en particulier les
cas de non-conformité déjà identifiés dans les tableaux types fournis par l’Entrepreneur dans
le cadre de ses Décomptes mensuels. Pour chaque cas de non-conformité, l’Ingénieur fixera
une date à laquelle l’Entrepreneur devra avoir mené à bien les mesures nécessaires pour
remédier à la cause du problème. Une visite complémentaire sur place devra donc être
effectuée à la date fixée par l’Ingénieur , ou peu après, afin de vérifier que l’Entrepreneur a de
fait remédié à la cause du problème.
Si, à la date indiquée dans le Mémorandum, l’Entrepreneur n’a pas supprimé la cause d’un cas
de non-conformité, et quelles que soient les raisons invoquées pour ce manquement, il encourt
des réfactions conformément aux stipulations contenues dans le tableau des réfactions ci -
dessous.
Les réfactions sont susceptibles d’augmenter avec le temps. Tant que l’Entrepreneur n’aura
pas supprimé la cause d’un cas de non-conformité pour lequel une réfaction a déjà été
appliquée, le montant de la réfaction due à ce manquement augmentera. Cette réfaction est
d’abord journalière (même pendant les 30 premiers jours) avant d’être exponentiel d’un mois
sur l’autre, sans plafonnement, jusqu’à ce que le respect du niveau de service soit finalement
constaté.
Le calcul des montants initiaux des réfactions (au titre du premier mois) et la formule
employée pour leur augmentation progressive, s’établissent selon les règles ci-après.
a) Réfactions pour non-respect des niveaux de service
271
Section V – Enoncé des travaux et services
272
Section V – Enoncé des travaux et services
273
Section V – Enoncé des travaux et services
Les taux unitaires de réductions (« TUR ») indiqués dans le tableau ci-dessus sont applicables
au cours des 30 premiers jours de non-conformité. Si un cas de non-conformité n’a pas été
rectifié dans un délai de trente jours, les réductions applicables pour les périodes au-delà de
30 jours sont calculées en moyen de la formule suivante : TUR = 2n TURu
Sachant que :
274
Section V – Enoncé des travaux et services
J −1
● n = 30 arrondi à l’unité (sans décimales) ;
De par cette formule, nous remarquons qu’au-delà de 30 jours, la réduction augmente chaque
jour et de façon exponentielle. Pour rappel cette réfaction est d’abord journalière (même
pendant les 30 premiers jours) avant d’être exponentielle d’un mois sur l’autre, sans
plafonnement, jusqu’à ce que le respect du Niveau de service soit finalement constaté.
Si une section sur laquelle un seul critère n’est pas conforme et que cette situation n’a pas été
rectifiée dans un délai de trois mois après le déclenchement de la première réfaction sur cette
section, le maitre d’œuvre mettra en demeure le titulaire du marché de procéder aux travaux
nécessaires pour rétablir tous les critères de niveau de service sur cette section dans un délai
maximum de quinze jours. Au-delà de ce délai, le paiement de la totalité du forfait mensuel
prévu dans le contrat pour l’ensemble de la route sera suspendu, y compris sur les sections de
la route entièrement conformes, jusqu’à ce que tous les critères soient rétablis sur la section
incriminée.
Les pénalités de retard sont appliquées en cas de retard dans l’exécution des Travaux de
réhabilitation et d’amélioration conformément aux dispositions concernant lesdits travaux
(notamment la Partie B des Spécifications Techniques Relatives aux Travaux Routiers). Ces
pénalités sont définies dans la Clause 49.3 du CCAP.
Le délai d’exécution pour les Travaux de réhabilitation est défini dans la Clause 12.2 du
CCAP. Le délai d’exécution pour les Travaux d’urgence sera défini par l’Ingénieur au cas par
cas.
275
Section V – Enoncé des travaux et services
Conformité Réduction de
Conformité réelle Non-conformité
requise paiement
Critères de Niveau Longueur Longueur % de
de Service Km totale non- Réduction Km
Objectif Critères de conformité Route A Route B
1 conforme conforme (3) de paiement (5 = 3x4)
(km) 2 (1-2) (4)
1.Utilisation de 100% Interruption de la circulation 100% 100% 0 1%
la Route (km jours) Sous total
Nid de poule
Profondeur des ornières Sous total
2. Confort de
Arrachement
l’Usager de la
Dégradations totales de la
Route
zone
Signalisation routière
1
Hauteur de la végétation Sous total
Enlèvement de la végétation
3. Durabilité Largeur de route utilisable
Profil longitudinal
Assainissement
Rapports d’exécution des Sous total
4. Service de travaux,
gestion de la route Sous total
Rapports de sécurité
1
276
Section V – Enoncé des travaux et services
routière,
Rapport de suivi Sous total
environnemental et
d’avancement du PGES
Rapport de suivi de la mise Sous total
en place des moyens
logistiques et d’autres
services d’entretien,
Rapport de mise à jour de la Sous total
base de données pour
l’Administration de la route,
Rapport de remise-reprise Sous total
Rapport du niveau de Sous total
service
Composante Sous total
environnementale
TOTAL
Longueur en km à payer à ce niveau de service, ce mois :
Récapitulatif du Paiement – Marché ROR
Mois du Marché :
Niveau de Service Réseau Pénalité Km à payer ce mois
km km
TRES BON
BON
MOYEN
TOTAL
Paiement total à effectuer ce Taux par km x km à payer
mois
Les décomptes mensuels à soumettre seront présentés selon un format validé par les services du Maître d’Ouvrage
277
Section V – Enoncé des travaux et services
Nonobstant les dispositions des Clauses 22 et 40 du CCAG, les matériaux utilisés doivent
respecter ou dépasser les critères et/ou normes de qualité définis à la « Partie B. des
Spécifications Techniques Relatives aux Travaux Routiers » de la présente « Section V.
Spécifications Techniques ».
278
Section V – Enoncé des travaux et services
279
Section V – Enoncé des travaux et services
Il est important de noter que les Travaux de réhabilitation de la section Bella II – Gaya – Frontière du
Bénin sont en cours de finalisation. Cette section sera prise en charge dans le cadre de l’entretien, par
niveau de service, une fois que l’ensemble des travaux de la RN7 entre Dosso – Bella II – Gaya –
Frontière du Bénin sera terminée.
- L'emprise de la route est la Partie Du domaine public légalement réservée à la route et à ses
équipements annexes.
280
Section V – Enoncé des travaux et services
- L’emprise des travaux est la bande de l’emprise de la route nécessaire à l’exécution des Travaux y
compris les déviations
- La plate-forme des terrassements consiste en la partie supérieure des remblais (couche de forme)
ou en la partie inférieure des déblais (fond de forme).
- La couche de fondation est la couche en matériau portant, placée immédiatement sur la plate-forme
des terrassements.
- La couche de base est la couche en matériau portant, placée immédiatement sur la couche de
fondation.
- Le revêtement est placé sur la couche de base.
- La chaussée est la Partie De la route réservée aux véhicules.
- Les accotements et les trottoirs sont situés de part et d'autre de la chaussée et sont réservés à la
circulation des piétons.
- La ligne rouge désigne les cotes successives de la chaussée finie à l'axe de la chaussée.
- L'emprise des terrassements est la largeur comprise entre pieds de talus en remblais ou entre
sommets de talus en déblais.
(iii) Planimétrie
Tous les points sont repérés en coordonnées planes géoréférencées dans le système WGS84
(coordonnées UTM).
(iv) Altimétrie
Tous les dessins sont rapportés au zéro du nivellement du réseau général du Niger et toutes les
altitudes sont exprimées en mètres.
281
Section V – Enoncé des travaux et services
Des poteaux électriques MT et BT, téléphone, et des candélabres d’éclairage public se situent à
proximité de la route. Ils sont présentés sur les dessins. Les études et travaux des déplacements
éventuels sont à la charge de l’Entrepreneur en rapport avec la NIGELEC.
1.1.2.6 Contexte climatique
(v)Classe d'exposition à l'environnement climatique
(Norme NF EN 206-1)
Pour les ouvrages en béton, les classes d'exposition définies à l'article 4.1 de la norme NF EN 206-
1, auxquelles sont soumises les différentes parties de l'ouvrage, sont précisées à l'article 5.1.1 des
présentes Spécifications Techniques.
1.1.3 DONNÉES GÉOMÉTRIQUES ET FONCTIONNELLES
1.1.3.1 Généralités
Les données géométriques et fonctionnelles de la route et des ouvrages sont définies dans les dessins
du dossier de Consultation.
La longueur totale du projet est de 82,794 km environ. L’ancienne route à réhabiliter et élargir est, en
section courante, constituée d’une plate-forme de 9 m dont 6 m revêtus d’un enduit superficiel très
dégradé. Celui-ci disparaissant sur de très longues sections.
Seules les principales caractéristiques sont rappelées ci-après.
1.1.3.2 Tracé en plan
Il reprend dans l’ensemble le tracé de la route existante. Les profils du dossier d'Avant-Projet Détaillé
sont implantés tous les 50 mètres environ.
Origine du projet : L’origine du projet des Travaux de réhabilitation se situe à l’entrée de la brigade
mixte N°2 de gendarmerie de Dosso, sur le croisement entre les routes nationale N°1 et N°7. Les
coordonnées du point origine sont : long :3.1900414° ; lat :13.045725°
Fin du projet : La fin du projet des Travaux de réhabilitation se situe au niveau de la jonction avec le
début des travaux de la section Bella II-Gaya à l’entrée de la ville de Bella II. Les coordonnées de la
fin du projet sont : long :3.336708° ; lat :12.385291°
A noter que la fin du projet des travaux de Gestion et Entretien par niveau de service de la RN7 est la
ville de Gaya (long : 3.398103° ; lat : 11.883533°).
Aussi, il y a lieu de noter que la section Bella II – Gaya est en cours de réhabilitation.
Le profil en long projeté est calé sur le profil en long de la route existante. En effet, le profil en long de
la chaussée existante a été rehaussé de l’épaisseur de la structure projetée soit une moyenne
d’environ17 cm. Cependant, il y a lieu de tenir compte du décapage préalable de la chaussée existante
qui sera effectué avant la mise en place de la structure de chaussée nouvelle.
Les pentes du profil en long sont donc très faibles de même que les rampes.
Les caractéristiques géométriques du tracé en plan et du profil en long restent essentiellement celles du
tracé actuel avec une vitesse de référence de 100 km/h, en section courante et rase campagne ; 60 km/h
en agglomération.
Les profils en travers de la route réhabilitée élargie sont les suivants :
En rase campagne, le nouveau profil en travers courant possède les caractéristiques suivantes:
- largeur de la plate-forme routière en grave bitume : 10,00 m ;
- largeur de la chaussée revêtue en béton bitumineux : 7,00 m ;
282
Section V – Enoncé des travaux et services
Les études d’exécution comprennent la définition finale de la structure de la chaussée, en fonction des
caractéristiques des matériaux d’emprunt et du mélange au ciment :
La structure suivante est communiquée à titre indicatif :
- Couche de fondation en latérite améliorée au ciment d’épaisseur de 22 cm constituée par le re -
cyclage de l’ancienne chaussée avec un apport de matériaux complémentaires,
- Couche de base en grave bitume 0/20 d’une épaisseur de 12 cm sur toute la largeur de la plate-
forme (10,00 m),
- Revêtement en Béton Bitumineux à Module Elevé (BBME 0/14) d’épaisseur 5 cm.
283
Section V – Enoncé des travaux et services
émulsion
ECR 60
Cut-back
Couche 400/600
NF T 65-002
d'accrochag Bitume fluidifié ou
NF T 65-011
e émulsion
ECR 69
Revêtement
NF P 98-274
des Bicouche et
Enduit superficiel NF P 65-011
Accotement monocouche
NF P 65-002
s
Couche de NF EN 13108-
Béton Bitumineux BBME
Roulement 1
Le tableau ci-dessous indique les dimensions et la localisation des différents ouvrages projetés.
Nombre
Largeur Hauteur
PK N°OH Nature travées:
(m) (m)
n
0+885 OH1 DCF 2 4 1.5
1+123 OH2 DCF 2 4 1.5
4+861 OH3 DCF 4 4 1.5
6+249 OH4 DCF 2 3 1.5
8+925 OH5 DCF 1 4 1.5
11+068 OH6 DCF 2 3 1.5
11+468 OH7 DCF 3 4 1.5
11+847 OH8 DCF 1 4 1
15+605 OH9 DCF 1 4 1.5
16+128 OH10 DCF 1 4 1.5
17+713 OH11 DCF 1 4 1.5
19+776 OH12 DCF 3 4 1.5
23+393 OH13 DCF 3 4 1
25+845 OH14 DCF 3 4 1
31+474 OH15 DCF 1 2 1
31+889 OH16 DCF 1 2 1
32+560 OH17 DCF 2 4 1.5
33+487 OH18 DCF 4 4 2.5
34+206 OH19 DCF 2 4 1
35+788 OH20 DCF 2 2 1
38+637 OH21 DCF 1 4 1.5
40+430 OH22 DCF 3 4 1.5
41+397 OH23 DCF 2 2 1
284
Section V – Enoncé des travaux et services
● Dispositions des Cahiers des Clauses Techniques Générales du Ministère de la Transition Eco-
logique chargé des Transports de la République Française (C.C.T.G France).
1.2.1 NORMES :
La liste ci-dessous, non exhaustive, présente les principales normes susceptibles d’être utilisées à titre
contractuel dans le cadre des travaux. Les normes ne sont pas datées dans la mesure où c’est la
dernière version publiée qui fait foi, et la norme Européenne correspondant le cas échéant à la norme
française qu’elle remplace.
285
Section V – Enoncé des travaux et services
Eurocodes
Eurocodes 0 : Base de calcul des structures NF EN 1990/A1
Annexe nationale NF-EN 1990/A1/NA
Eurocode 1: actions sur les structures NF-EN 1991 (série)
Eurocode 2: Calcul des structures en béton NF-EN 1992 (série)
Eurocode 3: Calcul des structures en acier NF-EN 1993 (série)
Eurocode 4: Calcul des structures mixtes acier-béton NF-EN 1994 (série)
d'aluminium
Eurocode 5: Calcul des structures en bois NF-EN 1995 (série)
Eurocode 6: Calcul des ouvrages en maçonnerie NF-EN 1996 (série)
Eurocode 7: Calcul géotechnique NF-EN 1997 (série)
Eurocode 8: Conception et dimensionnement des NF-EN 1998 (série)
structures pour leur résistance aux séismes
Eurocode 9: Calcul des structures en alliages NF-EN 1999 (série)
d’aluminium
Ciments
Guide de l’utilisation de ciments FD-P 15-010
Évaluation de la conformité ENV 15-101-2-FD
197,2
Vérification de la qualité de livraisons, NF-P 15-300
emballage marquage
Ciments courants NF-EN 15-301
Ciments (suite)
Ciment à usage tropical NF-EN 15-302
Ciments pour travaux à la mer NF-EN 15-317
Ciment à teneur en sulfures limitée pour béton NF-EN 15-318
précontraint
Technique des essais de détermination des Temps de NP-P 15-431
prise
Détermination du retrait et du gonflement NP-P 15-433
Méthodes d’essais de ciment EN 196-1 à 7
Teneur en alcalin réactif NF-EN 934-2
Additions
286
Section V – Enoncé des travaux et services
Granulats
Granulats pour béton NF-EN 12-620+A1
Définition, conformités, spécifications XP-P 18-545
Essai d’alcali-réaction XP-P 18-542
Essai cinétique XP-P 18-594
Prélèvement de matériaux sur stocks XP-P 18-551
Prélèvement de matériaux en cours XP-P 18-552
d’écoulement
Masse volumique réelle du filler NF-EN 1097-7
Analyse granulométrique par tamisage NF-EN 933-1
Épaisseur moyenne XP-P 18-562
Indice des vides RIGDEN XP-P 18-565
Micro Deval XP-P 1097-1
Los Angeles NF-EN 1097-2
Fragmentation statique XP-P 18-574
Polissage accéléré NF-EN 1097-8
Essai du bleu de méthylène NF-EN 933-9
Équivalent de sable à 10% de fines XP-P 18-579
Équivalent de sable NF-EN 933-8
Caractéristiques géométriques des granulats XP-P 18-622
analyse granulométrique par tamisage EN 933 (1 à10)
dimensions des tamis
aplatissement
surfaces cassées NF-EN 933-5
évaluation des fines NF- EN 933-10
Bétons
Classification et désignation des bétons hydrauliques, NF-EN 206-1 et
spécifications, performances, production et 206-1/A1
conformité 206-1/A2
Contrôle qualité NF-EN 450-1+A1
NF-EN 13-233-1
Classification et désignation des Environnements FD-P 18-011
agressifs
Béton prêt à l’emploi NF-EN 206-1/A1 et 206-
1/A2
Adjuvants ; pourcentage d’air NP-EN 12-350
Adjuvants ; reconnaissance chimique NF-EN 480-6 et 480-8
Moules pour éprouvettes NP-P 18-400
Essais d’étude de convenance et contrôle NP-P 18-404
Essai d’information NP-P 18-405
Essai de compression NP-EN 12390-3
Addition de fillers NP-P 18-501
Qualité de l’eau de gâchage NF-EN 1008
Aciers
287
Section V – Enoncé des travaux et services
Parements
Surfaces et parements des bétons NF-P 18-503
Étanchéité
Feuilles d’étanchéité à base de bitume NF-P 84-316
Palplanches
Standard acier A 05-251
Nuances d’acier et profils NF-EN 10-248-1 et 2
Exécution des structures en acier NF-EN 1090-2
Règles techniques des structures en acier NF-P 22-101-2C/N
Garde-corps
Gardes corps S8 NF-P 98-405
Superstructures
Systèmes de canalisation en plastique pour l’évacuation des eaux NF-EN 1329-1
vannes et des eaux usées
Systèmes de canalisation en plastique pour les branchements et NF-EN 1401-1
les collecteurs d’assainissement enterrés sans pression
Vieillissement à l’étuve NF-T 46-004
Tuyaux d’évacuation NF-EN 10-088-1
Bordures et caniveaux préfabriqués en béton NF-EN 1340 et
NF-P 98-340
288
Section V – Enoncé des travaux et services
Sols
Classification des matériaux utilisables en remblais et couches de NF-P 11-300
forme
Limite d’Atterberg NP- P 94-051
Masse volumique de sols fins NP-P 94-053
Masse volumique des particules solides (pycnomètre) NP-P 94-054
Analyse granulométrique par tamisage à sec NP-P 94-056
Analyse granulométrique par sédimentation NP-P 94-057
Détermination de la masse volumique en place : NP-P 94-061-1
1 : gamma densimètre
2 : densitomètre à membrane Et
3 : méthode au sable 94-061-2
4 : matériaux grossiers (dmax >50 mm)
Masse volumique d’une roche par pesée Hydrostatique NP-P 94-064
Essai du bleu de méthylène NP-P 94-068
Essai de cisaillement à la boîte NP-P 94-071
1 : direct
2 : alterné
Scissomètre en laboratoire NP-P 94-072
Essai triaxial (UU, CU et CD) NP-P 94-074
Essai CBR NP-P 94-078
Essai Proctor normal-essai Proctor modifié NP-P 94-093
Préssiomètre MENARD NP-P 94-110-1
Essai scissométrique en place NP-P 94-112
Essai de pénétration statique NP-P 94-113
Essai de pénétration dynamique A NF EN ISO 22476-
2
Essai de pénétration dynamique B NP-P ISO 22476-
2
Compacteurs
Évaluation des performances des compacteurs NF-P 98-737
Matériel d’aide à la conduite et au contrôle des compacteurs XP-P 98-771
Chaussées
Méthodologie d’étude en laboratoire des matériaux traités aux NF-P 98-114-1 et
liants hydrauliques 98-114-2
1 : graves
2 : sables
Grave ciment NF-EN 14-227-1
Essai statique de chargement à la plaque NF-P 94-117-1 à
3
Exécution des corps de chaussée. Exécution et Contrôle NF-P 98-115
Mesure de la déflexion NF-P 98-200-1 et
1 : définition, moyens de mesure, valeurs 98-200-2
2 : déflectomètre Benkelman
Mesure d’uni NF-P 98-218-1et
1 : règle fixe de 3 m 98-218-2
289
Section V – Enoncé des travaux et services
2 : règle roulante de 3 m
Uni transversal NF-P 98-219-1
1 : définition et classification
Comportement au compactage (autres que Traités aux liants
hydrocarbonés)
1 : Essai Proctor Modifié adapté aux graves et sable utilisées en NF-EN 13286-2
assises de chaussée (si interprétation de l’essai classique
impossible)
2 : vibrocompression à paramètre contrôlés (VPC) NF-EN 13286-3
Essai statique de chargement à la plaque NF-P 94-117 1 à
3
Mesure de la masse volumique par NF-P 98-241
Gammadensimètre
Liants hydrocarbonés
Définition et classification FD 15352
CEN
TR
Bitume pur NF EN 12591
Bitumes fluidifiés T 65-002
Bitumes fluxés T 65-003
Émulsions cationiques de bitume NF-EN 13808
Enduits superficiels
Essai Vialit d’adhésivité NF-EN 12272-3
Essai de dosage moyen et de régularité NF-EN 12272-1
Transversal
Répandeuses de liant NF-P 98-707
Gravillonneurs NF-P 98-709
Glissières de sécurité
Fonctionnement et performance NF-P 98-410
Spécifications Techniques de fabrication NF-P 98-411
Implantation et montage NF-P 98-413
291
Section V – Enoncé des travaux et services
Signalisation verticale
Généralités NF-P 98-501
NF-EN 12899-1
Ralentisseurs
Ralentisseurs du trafic type dos d’âne NF-P 98-300
Centrales (doseurs)
Banc et méthode d’essai de la mesure du débit NF-P 98-721
Acquisition des données pour les centrales XP-P 98-772
Calibrage et vérification sur chantier des NF-P 98-744
Calibrages
2 : doseur pondéral à granulats
3 : doseur volumétrique à granulats
C.C.T.G FRANCE
Le tableau ci-dessous présente une liste non exhaustive des fascicules qui constituent le C.C.T.
L'Entrepreneur peut proposer d'autres produits ou services à condition d'une part, qu'ils soient
conformes à des normes équivalentes et d'autre part, qu'ils soient acceptés par l’Ingénieur, ce dernier
restant seul juge de l'équivalence.
Les présentes Spécifications Techniques prévoient également que certains produits ou services doivent
être titulaires soit d'une marque de qualité française (marque NF ou autre), soit d'un avis technique,
d'un agrément ou d'une homologation émis par un organisme public français (SETRA, LCPC, CSTB,
etc.).
L'Entrepreneur peut proposer d'autres produits ou services à condition que ceux-ci bénéficient de
modes de preuves en vigueur attestés par des organismes accrédités fournissant la preuve de leur
conformité aux normes de la série NF EN 45000. Ces produits ou services doivent également être
acceptés par l’Ingénieur, ce dernier restant seul juge de l'équivalence.
292
Section V – Enoncé des travaux et services
L’Ingénieur dispose d'un délai de 30 jours à partir de la livraison de ces éléments pour accepter ou
refuser ce produit. Son acceptation est fondée sur le respect des exigences définies dans la norme
française ou dans le règlement de la marque de qualité, de l'avis technique, de l'homologation ou de
l'agrément requis, qui constituent toujours la référence technique.
Tout produit ou service pour lequel l'équivalence aurait été sollicitée et qui serait livré sur le chantier
ou engagé sans respecter le délai précité est réputé être en contradiction avec les clauses du marché et
doit donc être immédiatement retiré ou interrompu au frais de l'Entrepreneur, sans préjudice des frais
directs ou indirects de retard ou d'arrêt de chantier.
293
Section V – Enoncé des travaux et services
- les démolitions nécessaires, dont celles des biens affectés par le projet ayant fait l’objet d’un
Plan d’Action de Réinstallation ;
- les études d’exécution ;
- le contrôle interne de l’Entrepreneur (interne et externe) ;
- les dispositions nécessaires au maintien en toute sécurité de la circulation et de l’alimentation
en eau, téléphone et électricité, ou éléments provisoires et tous les ouvrages mis au marché et
qui ne font pas Partie De l'ouvrage proprement dit ;
- les essais et contrôles sur les matériaux (essais et contrôles du contrôle interne) ;
- la remise en place définitive des réseaux ;
- toutes les sujétions et travaux provisoires.
L'Entrepreneur tiendra compte des contraintes suivantes qui peuvent influencer les délais de réalisation
de certains travaux :
- recherche des zones d’emprunts et des carrières ;
- terrassements et transport des matériaux ;
- exécution du recyclage de la chaussée existante ;
- Productivité réduite.
Les engins de chantier devront être en nombre suffisant, mais la productivité quotidienne sera
conditionnée par les circonstances ci-dessous :
- Délais courts : les travaux devront être organisés de façon à concerner à chaque fois des tron-
çons clairement délimités et la séquence des travaux devra être établie de façon à éviter de gê-
ner la circulation dans toute la mesure du possible. Les travaux devront être achevés dans les
délais les plus courts, avec une date de début et une date d'achèvement bien déterminées ;
- Main-d’œuvre : il faudra prévoir une très importante main-d’œuvre spécialisée. Les interven-
tions devront être programmées en fonction de chaque tâche précise ;
- Etude de conception : l'étude de conception indique toutes les opérations prévisibles à réaliser.
Il se peut toutefois qu'en cours de réalisation certaines modifications s'avèrent nécessaires. Il
n'est pas à exclure que certaines modifications puissent s'avérer même substantielles. Elles de-
vront toujours faire l'objet d'une concertation préalable avec l'Ingénieur.
L'attention de l'Entrepreneur est attirée sur la présence de réseaux de services gérés par des
concessionnaires publics à proximité des travaux. Il devra donc prendre toutes les précautions prévues
à ce sujet dans les CCAP du marché.
294
Section V – Enoncé des travaux et services
L’Entrepreneur organisera un service médical d’urgence sur les bases vie. Il disposera, rattachés
directement au Directeur de Projet, au minimum : d'un responsable de l'environnement des chantiers,
d’un coordinateur sécurité chargé de veiller à la sécurité des travailleurs et des populations en contact
avec les chantiers, d’un expert en réinstallation involontaire et d’un spécialiste chargé du suivi de
l’intégration du Genre et Inclusion Sociale ; ces agents disposeront de toute l’autorité et de tout le
soutien matériel et logistique nécessaires à leur mission.
En plus de la sous-traitance habituelle aux opérateurs locaux de certains travaux de génie civil,
l’Entrepreneur est tenu de sous-traiter à des opérateurs spécialisés, préférentiellement des ONG, les
travaux et activités ne relevant pas de sa compétence, notamment :
✔ les plantations d'arbres
✔ les activités de sensibilisation aux risques de transmissions des MST/Sida au sein de l’en-
treprise et des populations riveraines
✔ les activités de sensibilisation/information des populations sur divers sujets,
✔ les activités d’appui aux femmes dans le cadre de l’intégration du Genre et Inclusion So-
ciale,
295
Section V – Enoncé des travaux et services
Dans tous les cas, l’Entrepreneur sera tenu pour responsable de la qualité des prestations de ses sous-
traitants.
Aucun payement séparé ne sera fait pour une prestation couverte par la mise en œuvre de la gestion
environnementale et sociale des travaux.
L’Entrepreneur sera responsable du paiement des frais associatifs avec les permis environnementaux,
l’application, et ou les rapports obtenus par l’entrepreneur. Tous les coûts associés avec cette section
seront inclus dans la charge du contrat. L’Entrepreneur sera responsable du paiement de tous les
amendes/frais relatifs aux violations ou à la non-conformité avec les lois et règlementations nationales.
L’approbation de l’Ingénieur chargé de la supervision du chantier est requise pour, entre autres, la
soumission de tous les documents constituant le Plan d’Action Environnemental et Sociale (PAES)
ainsi que toutes ses composantes.
L'Entrepreneur doit soumettre à l'acceptation de l’Ingénieur toutes les dispositions techniques qui ne
font pas l'objet de stipulations dans le présent marché.
Ces dispositions ne doivent pas modifier sensiblement la nature des travaux (ces dispositions ne
peuvent être que de simples adaptations techniques), ni être contraires aux règles de l'art, ni être
susceptibles de réduire la sécurité et la durabilité de la structure et des équipements en phase
d'exécution comme en phase de service.
Ces propositions doivent être assorties des justifications correspondantes (notes de calculs, métrés,
mémoires).
En particulier, l’Entrepreneur a la charge de réaliser les études d’exécutions sur la base du projet
d’APD joint au Contrat, et ce dans les dispositions définies les fascicules du C.C.T.G France.
L'ensemble des documents à fournir par l'Entrepreneur est soumis au visa de l’Ingénieur, excepté :
− les documents de suivi du contrôle interne dont seul le cadre est soumis à son acceptation.
Tous les documents et plans sont fournis, sauf disposition contraire spécifique en :
- 6 copies « Papier » à l’échelle appropriée, 6 copies en fichier numérique « PDF » correspon-
dant ;
- Les fichiers « source », de type Word, Excel, MS-Project, Autocad 2017, ARGIS, etc. (en 6 co-
pies).
L'ensemble des documents à fournir par l'Entrepreneur, soit pendant la mise au point du marché, soit
pendant la période de préparation des travaux, soit pendant les travaux, soit après exécution, est
regroupé sous les rubriques suivantes :
296
Section V – Enoncé des travaux et services
Le programme d'exécution des travaux sera conforme aux dispositions de la Sous Clause 19.2 des
CCAG et, le cas échéant, les CCAP. Il comprend les documents suivants :
- Plan des installations du chantier ;
- Planning détaillé d'amenée du matériel ;
- Planning d'approvisionnement en matériaux latéritiques, granulats, liant, bitume ;
- Echéancier financier prévisionnel par mois et par série de prix du bordereau ;
- Prévision quantitative d'emploi de main œuvre ;
- Planning détaillé d’approvisionnement en eau ;
- Le planning général des travaux ;
- Plan d’Assurance Qualité (P.A.Q) ;
- Plan sureté ;
- Plan d’hygiène et sécurité du chantier, incluant un plan de signalisation temporaire du
chantier ;
297
Section V – Enoncé des travaux et services
Ce programme doit être établi sous forme de MS Project 2016 et comprendre les éléments ci-après :
⮚ la date d’installation du chantier ;
⮚ les dates de démarrage et d’achèvement pour chaque activité de construction selon les sec-
tions déjà définies : déviation, installations de chantier, etc. ;
⮚ les liaisons et les enchaînements entre les tâches et activités ;
⮚ les liaisons entre les moyens affectés (personnel et matériel), les rendements et durées.
Le programme d’exécution sera, en soi, un document complet, indiquant clairement toutes les durées
des activités, ainsi que la chronologie des activités.
Chaque fois que l’Entrepreneur propose la mise à jour du Programme, il doit en informer
immédiatement l’Ingénieur, par écrit, et si celui-ci considère que cette mise à jour revêt une grande
importance, l’Entrepreneur doit soumettre un programme révisé.
En tout état de cause, le programme d'exécution des travaux doit être mis à jour par l’Entrepreneur au
minimum chaque mois dans le cadre de l’élaboration de l’état périodique mensuel (Sous Clause 19.2
des CCAG et le cas échéant, les CCAP).
1.3.9.3 Programme de préparation des études d’exécution
L’Entrepreneur a la charge de réaliser les études d’exécutions sur la base du projet d’APD joint au
Contrat, et ce dans les dispositions définies au C.C.T.G France.
Les études d’exécution ont pour but d’établir les documents nécessaires à la réalisation des ouvrages
provisoires et définitifs, et qui sont fournis par l’Entrepreneur.
Ces études d’exécution :
- complètent les études d’APD en tant que de besoin ;
- prennent en compte les dispositions constructives et les ouvrages provisoires retenus par l’En-
trepreneur et acceptés par l’Ingénieur.
Les notes de calculs électroniques doivent être accompagnées d'une note de synthèse manuelle qui
récapitule :
- les hypothèses et données introduites dans le programme ;
- les principes généraux du fonctionnement du programme ;
- les principaux résultats obtenus et leur interprétation.
Le projet d’exécution des travaux de terrassement et de chaussée sera établi par tronçons de 15 km
minimum.
Quarante (40) jours au moins avant tout commencement de travaux correspondants, l'Entrepreneur est
tenu de présenter pour chaque tronçon d’au moins 15 kilomètres de route, et pour chaque ouvrage les
plans d’exécution, les essais de laboratoire, les notes de calcul justificatives ; ceci en six copies
accompagnées des fichiers sources. Le dossier devra être accompagné des avant-métrés
correspondants. L'Entrepreneur utilisera pour cela une méthode de calcul agréée par l'Ingénieur.
299
Section V – Enoncé des travaux et services
L’Entrepreneur demandera une confirmation écrite à l’Ingénieur indiquant que les mesures à prendre
dans le cadre du Plan d’action pour la réinstallation (« PAR ») approuvé ont été prises avant le début
d’exécution des Travaux ou d’une Section (selon le cas). L’Entrepreneur notifie immédiatement le
Maître d’ouvrage de tout besoin d’acquisition de terrain ou de réinstallation résultant de la conception
ou des Travaux qui n’aurait pas été prévu dans le PAR. Les Travaux affectant les nouvelles zones ainsi
identifiées ne pourront pas commencer sans l’approbation de l’Ingénieur.
S'il y a des besoins de réinstallation en dehors de ceux identifiés dans le PAR, l'entrepreneur devra
alors évaluer les besoins d'indemnisation et soumettre à MCA. L'entrepreneur devra préparer un PAR
pour les fosses de triage, les routes d'accès ainsi que les camps de base et toutes les autres zones non
couvertes par le PAR pour les routes.
L'Ingénieur renverra à l'Entrepreneur, dans un délai de vingt et un (21) jours à partir de leur réception,
une copie revêtue de son visa ; ou portant des instructions pour modification ; dans ce cas, la procédure
sera recommencée.
Quand le projet est approuvé, l'Entrepreneur fournit à l'Ingénieur pour signature, avant tout
commencement d'exécution, six (6) exemplaires des plans, notes et métrés rectifiés accompagnés des
fichiers sources et des fichiers « PDF ».
Les approbations données par l'Ingénieur ne réduisent en rien la responsabilité de l'Entrepreneur, celui-
ci ne pouvant, en particulier, se prévaloir d'aucune erreur ou omission dans ses plans, dessins, notes de
calcul, etc. pour se dégager de sa responsabilité.
Aucune indemnité d'aucune sorte ne pourra être allouée à l'Entrepreneur du fait d'une interruption
quelconque des travaux, motivée par la non-présentation en temps voulu d'un quelconque document
d'exécution.
Les détails des études sont communiqués dans les chapitres correspondants aux différents types de
travaux, en particulier : les études d’exécution relatives à la formulation de la latérite-ciment (de la
couche de fondation), de la grave bitume et du béton bitumineux et au dimensionnement de chaussée
sont décrites en détail dans le chapitre 4 des présentes Spécifications Techniques.
1.3.9.5 Plans des installations de chantier
Les plans des installations de chantier doivent indiquer l’ensemble des dispositions d’installations de
chantier qu’elles soient destinées à être utilisées par l’Entrepreneur ou par le Maître d’Ouvrage,
l’Ingénieur ou leurs représentants, notamment :
- les installations générales de chantier ;
- les carrières de roche, de sable et de matériaux pour bétons, remblais et chaussée ;
- les aires de stockage des matériaux, agrégats, de fabrication des bétons ou de préfabrication,
- l’aire de la centrale d’enrobage,
- les aires de dépôt des matériels, les ateliers, les aires de stockage des carburants et lubrifiants,
- les décharges et dépôts,
- le laboratoire commun,
- les bureaux et logements de l’Entrepreneur,
- les bureaux et logements mis à disposition par l’Entrepreneur pour le personnel du Maître
d’Ouvrage, de l’Ingénieur ou de leurs représentants,
- les véhicules et matériels mis à disposition par l’Entrepreneur pour le personnel du Maître
d’Ouvrage, de l’Ingénieur ou de leurs représentants.
Les installations doivent être conformes aux dispositions du Contrat et devront avoir obtenues toutes
les autorisations légales.
La liste des documents de suivi est définie au PAQ pour chaque procédure (cf. 1.3.10 ci-après).
300
Section V – Enoncé des travaux et services
Lors de l'exécution, l'Entrepreneur adresse à l’Ingénieur les documents de suivi au fur et à mesure de
l'obtention des résultats du contrôle interne.
Les dispositions de la Sous-Clause 19.3 des CCAG et, le cas échéant, des CCAP sont de stricte
application. L’Entrepreneur remettra les états périodiques sous la forme du rapport mensuel décrit ci-
dessous.
b) Notes de l’Entrepreneur sur son personnel et son équipement
Les dispositions des Sous-Clause 13.5 et 21.1 des CCAG et, le cas échéant, des CCAP sont de stricte
application. L’Entrepreneur remettra les notes selon le format que lui communiquera l’Ingénieur, elles
seront intégrées dans le rapport mensuel décrit ci-dessous.
c) Rapport mensuel
Le Rapport Mensuel doit inclure les exigences de la Sous-Clause 19.3 des CCAG et de la Sous-Clause
21.1
Ce rapport, en plus des exigences de tous les volets, devra contenir un volet spécifique à la traite de
personnes (TIP) conformément aux exigences de la politique TIP de MCC.
Dans les 7 jours qui suivent la fin de la période mensuelle de rapportage, laquelle sera établie par
l’Ingénieur, l'Entrepreneur remettra un rapport mensuel en 6 exemplaires (+ une copie numérique
comprenant les fichiers sources), qui devra comporter au moins :
− l'état d'avancement des principaux ouvrages, comparé au programme d’exécution des travaux
(coût encourus, coût prévisionnel sur le trimestre, et le pourcentage accompli par rubrique du
devis quantitatif);
− la liste du matériel de construction disponible sur le chantier et l'affectation de ce matériel;
− un résumé des travaux faits durant le mois avec description des difficultés éventuelles;
− la situation des paiements, avec les dates de présentation par l'Entrepreneur des projets de dé -
comptes, du certificat pour paiement et du paiement effectif.
− un album contenant au moins 10 photographies numériques couleur significatives des travaux
légendées.
− les mesures de suivi environnemental et social prises par l’Entrepreneur;
− les mesures prises par l’entrepreneur et relatives à la prise en compte du genre et inclusion so-
ciale.
Au titre du rapport mensuel, l’Entrepreneur aura l’obligation de fournir l’information dans le format et
le détail qui sera demandé par l’Ingénieur.
301
Section V – Enoncé des travaux et services
d) Journal de chantier
Le journal de chantier du jour ouvrable J est soumis en trois exemplaires au visa de l’Ingénieur dans la
soirée du jour ouvrable J+1 (avant dix-sept heures). L’Ingénieur retourne un exemplaire, visé à
l’Entrepreneur le lendemain avant douze heures, avec ses observations éventuelles.
L’entrepreneur est tenu de mettre en place, en nombre et qualité suffisants, le personnel et les
moyens nécessaires à la tenue du journal de chantier.
e) Programme hebdomadaire
Afin de permettre à l’Ingénieur d’organiser la supervision des travaux, l’Entrepreneur présente chaque
fin de semaine (le vendredi avant 17 h00) le programme des travaux de la semaine suivante selon le
format que lui présentera l’Ingénieur.
Ce programme sera présenté par activité et comprendra la description des moyens prévus (listes de
personnel, de matériel, approvisionnement) et des travaux.
L’Ingénieur pourra y apporter ses observations ou son approbation sous un délai de 24 heures.
Les dispositions des Sous-Clauses 20.3 et 27.5 des CCAG et, le cas échéant, les CCAP sont de stricte
application. Les rapports relatifs aux accidents seront annexés au journal de chantier et aux rapports
mensuels.
302
Section V – Enoncé des travaux et services
g) Informations météo
Le chantier est équipé aux frais de l’Entrepreneur d'un thermomètre hygromètre, d’'un anémomètre et
d’un pluviomètre.
L'Entrepreneur prend tous les contacts nécessaires auprès des services techniques de gestion des crues
pour bénéficier des prévisions des variations de niveau des rivières.
Des réunions de chantier sont organisées périodiquement, dans les locaux de l’Ingénieur et en sa
présence. Leur fréquence est variable en fonction du volume et du programme des travaux mais elle ne
peut être inférieure à une réunion bihebdomadaire.
L’Entrepreneur est tenu d’y assister en étant représenté par le Responsable des Travaux ou en cas
d’empêchement avéré par un représentant disposant des pouvoirs de décision.
1.3.9.9 Dossier de récolement de l’ouvrage
Le dossier de récolement comprend les documents d’exécution des travaux en section courante tels que
réalisés sur le site et notamment pour les ouvrages d’art les documents listés au A 4.2.3 de la norme
NF EN 13670, y compris les documents suivants :
Ces documents (plans, schémas itinéraires, schémas d'aménagement, etc.) doivent permettre au Maître
d’Ouvrage d'entretenir et réparer dans les meilleures conditions les ouvrages exécutés.
Ils sont convenablement cotés et renseignés pour cela et comportent tous les repères, symboles et
coordonnées nécessaires à leur localisation et leur structure.
A la fin des Travaux et en tous cas 15 jours avant la dernière réception provisoire l’Entrepreneur remet
également à l’Ingénieur trois (3) exemplaires de tous les plans sur support informatique CLE-USB
(fichiers compatibles : Piste+, AutoCad, Word ou Excel selon le cas).
303
Section V – Enoncé des travaux et services
Tant que ces dossiers n'auront pas été fournis, cette réception provisoire ne pourra être prononcée. Sur
les plans figureront tous les ouvrages tels qu'ils ont réellement été réalisés, avec leurs positions, côtes
et dimensions. Les plans de récolement doivent également reprendre les ouvrages existants non traités
(le positionnement, la nature et les dimensions des ouvrages existants ainsi que leur état)
L'établissement de ces documents est à la charge de l’Entrepreneur.
L’Entrepreneur doit mettre en œuvre un système qualité permettant de s’assurer que les travaux
réalisés sont bien conformes et d’en apporter la preuve. Il doit également mettre en place une
organisation et un encadrement suffisant pour assurer le contrôle de la réalisation selon les directives
du PAQ correspondant aux travaux à réaliser.
Le contrôle interne est assuré par l’Entrepreneur. Il s’exerce au moyen du contrôle interne, chaque
exécutant étant chargé de contrôler lui-même ce qu’il produit, et au moyen du contrôle externe.
Le contrôle externe est exercé par une organisation indépendante de la Direction des travaux. Cette
organisation est placée sous la direction du responsable qualité qui aura reçu de la direction de
l’Entrepreneur les pouvoirs et l’autorité suffisants.
Cette organisation comprend les structures externes nécessaires : le responsable qualité de
l’Entrepreneur d’une part, au moins un bureau d’études externe pour la vérification des études
d’exécution d’autre part. Par ailleurs, le laboratoire de chantier est contrôlé par un laboratoire externe
pour les audits extérieurs.
Le contrôle extérieur est assuré par l’Ingénieur et par les bureaux d’audit ou représentants mandatés
par le Maître d’Ouvrage. Pour la garantie décennale des Ouvrages hydrauliques, l’Entrepreneur
s’attachera les services d’un Bureau de Contrôle technique extérieur agréé.
a) Procédures générales
Ce sont les procédures applicables sur l’ensemble du chantier. Elles peuvent être intégrées dans le
document d’organisation (Note d’Organisation Générale) ou y sont citées en référence et transmises en
même temps que le plan qualité. Elles comprennent au moins les procédures obligatoires de l’ISO
9001 :
- maîtrise des documents ;
- maîtrise des enregistrements relatifs à la qualité;
304
Section V – Enoncé des travaux et services
b) Procédures d’exécution
Les procédures d’exécution définiront les processus de travail de l’Entrepreneur pour respecter les
prescriptions techniques et les règles de l’art ; elles devront couvrir, notamment et de manière non
limitative, toutes les tâches mentionnées aux chapitres 3 ; 4 et 5.
Les procédures d'exécution peuvent être établies par nature de travaux ou par parties d'ouvrage.
Elles sont établies conformément aux prescriptions des présentes Spécifications Techniques et
définissent notamment :
● Objet : les travaux ou parties de travaux et/ou les ouvrages ou parties d’ouvrages faisant l’objet de
la procédure considérée ;
● Documents de référence : l’ensemble des documents (du marché ou du PAQ) qui ont un rapport
direct avec l’élaboration de la procédure ;
⮚ les points sensibles de l’exécution qui doivent particulièrement retenir l’attention en vue
d’une bonne réalisation, par référence aux phases d’exécution des travaux avec une des-
cription des modes opératoires et les consignes d’exécution ;
⮚ les interactions avec les autres procédures et les conditions préalables à remplir pour
l’exécution ultérieure de certaines tâches, notamment lorsque celle-ci est soumise à
l’accord explicite de l’Ingénieur ou à l’obtention de résultats du contrôle extérieur
(points d’arrêt) ;
305
Section V – Enoncé des travaux et services
● Plan de contrôle : il détaille pour chacune des phases d’exécution des travaux :
⮚ Les fiches de contrôle : référence à la fiche de contrôle qualité reprenant l’essai à réali-
ser ;
Lors de l'exécution, l'Entrepreneur adresse à l’Ingénieur les documents de suivi au fur et à mesure de
l'obtention des résultats du contrôle interne.
Les formulaires qualité sont des documents de suivi de l’exécution du plan qualité. Une fois
renseignés, ils deviennent des enregistrements c’est-à-dire des documents faisant état de résultats
obtenus ou apportant la preuve de la réalisation d'une activité. Pour faciliter le contrôle qualité,
l’Entrepreneur établira tous les formulaires qualité indispensables et les soumettra à l’approbation de
l’Ingénieur avant leur utilisation.
La procédure d’audit interne dans le plan qualité est applicable sur le chantier mais est assujettie à la
notification préalable de l’Ingénieur. Elle ne doit pas entraver la bonne marche du chantier.
306
Section V – Enoncé des travaux et services
Par ailleurs, l’Entrepreneur devra décrire les dispositifs de sûreté, à minima la protection physique, la
protection humaine, les actions d’anticipation afin de satisfaire à ses obligations en termes de sûreté,
telles que décrites dans le Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCAG), Clause 27.
Le prestataire de sûreté devra faire preuve de sa connaissance des mouvements insurrectionnels et
terroristes sahéliens et son expérience éprouvée en gestion de crise dans la région, de manière à les
prévenir le plus amont possible par sa connaissance du terrain et ses contacts avec les Services
Nationaux.
L’Entrepreneur précisera également les sociétés de gardiennage/sûreté qu’il a prévu d’employer. Il est
bien entendu que le niveau d’exigence demandé pour ces sociétés est une protection conformément
aux exigences internationales. Un changement dans le type de société après la remise des offres devra
être validé par le Maître d’Ouvrage et/ou l’Ingénieur.
Préalablement à leur utilisation, dès qu'ils seront disponibles et avant le début des travaux
correspondants, les matériaux destinés aux terrassements et couches de chaussée feront l'objet de
planches d'essais en vue d'examiner leur comportement à la mise en œuvre, et d'arrêter dans chaque
cas, les techniques de fabrication, de mise en œuvre et de compactage permettant d'obtenir les qualités
optimales : types d'engins, fréquence et ordre de passage, dosage des matériaux, épaisseurs, etc.
Aucune exécution ne peut être entreprise, tant que ces planches d'essais ne sont pas réalisées, et auront
permis de fixer les standards exacts de mise en œuvre.
Dix jours ouvrables avant l'exécution d'une planche d'assai, l’Ingénieur doit être informé par écrit, par
l’Entrepreneur, sur l'intention d'effectuer une planche d'essai.
L’Ingénieur, devra répondre dans un délai de trois jours ouvrables.
L’Entrepreneur reconnait avoir tenu compte des délais nécessaires à ces études préliminaires lors de
l'élaboration de son programme de travaux.
Les planches d'essai à réaliser seront définies dans le PAQ et concerneront au moins :
307
Section V – Enoncé des travaux et services
Les planches d'essai seront relatives à un matériau spécifique provenant d'un site, d'un gisement ou
d'une centrale de fabrication, bien identifiés.
Tout changement dans les ateliers de l’Entrepreneur et/ou dans les méthodes de travail par rapport aux
compositions et aux méthodes mises au point à l'occasion des planches d'essais, devra faire l'objet
d'une demande d'autorisation adressée à l’Ingénieur. Celui-ci pourra l'accepter ou demander la
réalisation d'autres planches d'essais.
1.3.15.2 Objectifs
La réalisation des différentes planches d'essai doit permettre de définir (liste non exhaustive) :
● Les dosages des matériaux en fonction de leurs caractéristiques propres mais aussi des caracté-
ristiques des supports (par exemple de l'état d'une surface, selon qu'elle est lisse, rugueuse, fer-
mée ou poreuse, etc.) ;
● Le mode d'emploi des ateliers de compactage (nombre d'engins, lestage, ordre de passage, vi-
tesse de marche, pression de gonflage des pneumatiques) et le nombre de passages nécessaires
pour chaque engin dans le but d'obtenir la compacité requise (en faisant varier le nombre de
passages par progression géométrique), et de vérifier la compacité maximale possible ;
● La cadence d’épandage et la capacité maximale des ateliers de mise en œuvre ou de compac-
tage ;
● Les modalités d'obtention d'une teneur en eau précise et homogène ;
● Vérifier que les essais prévus au contrôle donnent des résultats satisfaisants ;
● Constater les valeurs des déflexions et de plaque à la suite de chaque opération, en ce qui
concerne les travaux de chaussée.
308
Section V – Enoncé des travaux et services
Pour chaque planche d'essai, l’Entrepreneur devra disposer de tout le matériel en parfait état de
marche, nécessaire à la réalisation des travaux testés.
Le matériel de compactage devra être choisi parmi les compacteurs vibrants à pieds dameurs Vpi,
vibrants Vi rouleaux lisses et/ou à pneus Pi pour que la compacité minimale requise soit obtenue sur
toute l'épaisseur de la couche en veillant à ne pas provoquer de feuilletage, de fragmentation des
gravillons, etc.
De plus, l’Entrepreneur devra disposer :
• d'un camion-citerne avec rampe d'arrosage ;
• d'un camion chargé à treize (13) tonnes sur l'essieu arrière pour les mesures de déflexion.
Après chaque planche d'essais et en fonction des résultats obtenus, l'Ingénieur fixera par Ordre de
Service, les dosages, les procédures de mise en œuvre et les qualités à obtenir après la mise en œuvre.
Pour chaque technique de mise en œuvre, les essais suivants seront réalisés à raison d'au moins une
série d'essais par cent (100) mètres carrés :
• poids volumique « in situ » ;
• épaisseur et identification ;
• analyse granulométrique avant et après compactage ;
• contrôle de dosage en liant ;
• contrôle de dosage en granulats ;
• déflexion ;
• essai à la plaque.
1.3.14.6 Coûts
L’Entrepreneur aura à sa charge tous les frais et sujétions en personnel, matériel, fonctionnement,
mise en œuvre, tout essai de laboratoire et autres frais inhérents à la réalisation de chaque planche
d'essais et la fourniture à pied d’œuvre des matériaux nécessaires aussi bien dans le cas des planches
d'essais obligatoires que des planches d'essais relevant de la décision de l'Ingénieur.
Tous les essais courants seront à la charge de L’Entrepreneur. L'ingénieur prendra en charge tous les
autres essais non contractuels qui seraient jugés utiles.
309
Section V – Enoncé des travaux et services
Le visa d'approbation accordé par l’Ingénieur « BON POUR EXECUTION » sur les dossiers et
documents qui lui sont présentés n'atténue en rien la responsabilité de l’Entrepreneur en l'absence de
réserves exprimées par lui et par écrit.
Les dispositions générales concernant la soumission, la mise au point et l'approbation des documents à
remettre par l’Entrepreneur à l’Ingénieur sont décrites ci-après.
1.3.15.2 Délais
Sauf indications contraires, l’Ingénieur fera part de ses observations et de sa décision dans un délai
standard de (20) jours calendaires à compter de la réception de ces documents.
Pour les corrections, mises au point, etc., découlant des observations que l’Ingénieur aurait
éventuellement émises à leur encontre, l’Entrepreneur devra y répondre dans un délai de dix (10) jours
calendaires à compter de leurs notifications.
Les propositions, documents, plans amendés etc., soumis de nouveau à l'approbation de l’Ingénieur
sont réexaminés et approuvés « BON POUR EXECUTION » selon la même procédure qu'exposée ci-
dessus.
1.3.15.3 Demande d’approbation
Le nombre standard d'exemplaires de dossier à remettre par l’Entrepreneur à l’Ingénieur lors d'une
demande d'agrément ou d'approbation, est de trois (3).
Toutefois, en cas de nécessité particulière, l’Ingénieur peut demander à l’Entrepreneur de lui remettre
un (1) ou deux (2) exemplaires supplémentaires sans que celui-ci puisse contester cette demande.
Le nombre standard d'exemplaires de dossier à remettre par l’Entrepreneur à l’Ingénieur pour recevoir
l'approbation finale est de cinq (5).
La ventilation des documents ainsi approuvés sera de :
● Ingénieur = 3 exemplaires
● Entreprise = 2 exemplaires
Les cinq (5) exemplaires des documents du projet d'exécution (plans, schémas d'aménagement,
diagrammes de terrassement de transport, notes de calcul, métrés etc.) recevront systématiquement de
la part de l’Ingénieur à l'approbation, les mentions « BON POUR EXECUTION ».
310
Section V – Enoncé des travaux et services
1.4.1 GÉNÉRALITÉS
Le projet d'installation de chantier sera présenté dans le délai de la période de préparation du
programme des travaux indiqués à la Sous-Clause 19.2 des CCAG, et, le cas échéant, des CCAP. II
prendra en compte l'avis formulé par le coordonnateur de sécurité et comportera au minimum :
⮚ un dessin au 1/200ème sur lequel seront reportés :
✔ les réseaux divers en indiquant les contraintes y afférent (gabarits, protections, etc…) ;
✔ les entrées pourvues de portails, dont l'entrée de secours et les barrières de sécurité dans
l'emprise du chantier ;
✔ l'éclairage ;
Chaque dessin fera apparaître les emplacements réservés aux sanitaires, aux douches, le réfectoire,
ainsi que les points de défense contre l'incendie (lances, extincteurs, bacs à sable, etc...) et les lieux de
stockage des kits anti-pollution.
⮚ le nettoyage général complet, y compris tout le long de la route, et la remise en état des
lieux après l'exécution des travaux et avant la réception provisoire de l'ensemble des tra-
vaux;
⮚ les infrastructures d'assainissement et dispositifs de recueil et de traitement des eaux usées
et polluées en provenance des installations du chantier, l’ensemble étant correctement
conçu (géo-membranes, géotextiles, tuyaux, décanteur-déshuileur en entrée de bassin,
pompes, cloison siphoïde en sortie de bassin, ...) par l’Entrepreneur et agréé par l’Ingénieur
pour satisfaire la préservation des milieux environnants conformément aux dispositions de
la Partie D (ESP) des Spécifications Techniques ;
⮚ une installation téléphonique raccordée au réseau général, avec répondeur automatique, fax
et accès internet ;
⮚ une installation électrique autonome et/ou raccordée au réseau électrique général assurant à
tout moment de l’énergie nécessaire au bon fonctionnement des installations de l’Entrepre-
neur ;
⮚ le raccordement au réseau général d’eau potable et/ou une installation autonome (forage,
centrale de potabilisation, etc..) permettant d’assurer l’approvisionnement à tout moment en
eau potable.
Les installations et dépôts ne devront pas gêner l'exécution de travaux étrangers à l'Entrepreneur, ni la
circulation sur les voies en service, ni les accès aux propriétés riveraines. Ils devront présenter pendant
toute la durée des travaux l'aspect d'un chantier bien ordonné. Une attention particulière sera portée par
l’Ingénieur sur cet aspect.
Les circuits d'approvisionnement du chantier devront être étudiés de façon à ne constituer aucune gêne
pour la circulation des voies publiques et privées en service.
Dans l'étude de l'organisation du chantier, il sera tenu le plus grand compte de la sécurité des usagers
des voies de service.
Il est rappelé à l'Entrepreneur que toutes les installations de chantier doivent faire l'objet d'une
surveillance permanente (24 heures sur 24, 7 jours sur 7) par gardiennage.
Les installations comprennent les installations de l’Entrepreneur et celles de l’Ingénieur et du
représentant du Maitre d’ouvrage (logements, bureaux, laboratoire, véhicules et matériels) pendant la
période de construction.
312
Section V – Enoncé des travaux et services
Dans ce qui suit, la phase de construction est, par définition, la période qui démarre à la date de
Commencement telle que définie dans la Sous Clause 12.1 des CCAG, et, le cas échéant des CCAP ; et
se termine 45 jours après la réception de l’ensemble des travaux (Clause 12.2 des CCAG, et, le cas
échéant des CCAP).
Pour ce qui concerne le matériel de l’Entrepreneur, il devra être mobilisé suffisamment tôt (durant la
période indiquée à l’article 12.1 des CCAG) pour ne pas occasionner de retard par rapport au planning
validé par l’Ingénieur.
Pour ce qui concerne les installations dues à l’Ingénieur et au représentant du Maître d’Ouvrage, on
distinguera les éléments suivants :
Bâtiments et équipements de bureau : Les bâtiments et équipements de bureaux nécessaires au
fonctionnement normal des services des représentants du Maître d’Ouvrage et de l’Ingénieur seront
pris en charge par l’Entrepreneur pendant la phase de construction. Ils seront implantés
géographiquement en coordination avec l’Ingénieur à qui les plans de ces installations seront soumis.
Logements : Les logements des représentants du Maître d’Ouvrage et de l’Ingénieur sont pris en charge par
l’Entrepreneur pendant la phase de construction et de maintenance. Ils seront implantés
géographiquement en coordination avec l’Ingénieur à qui les plans de ces installations seront soumis.
Véhicules : Les véhicules de l’Ingénieur et du représentant du Maître d’Ouvrage seront pris en charge par
l’Entrepreneur (achat et fonctionnement).
En fin de travaux, les terrains ayant servi aux installations de chantier (sauf celles devant être conservé
pour les travaux de maintenance GENiS) devront être remis en leur état initial. En particulier, tous les
matériaux de construction de plate-forme, les massifs de fondation, les déchets, etc… seront évacués
en dépôt définitif ou vers les centres de recyclage, réemploi…
Les installations seront, entre autres, conformes aux prescriptions environnementales et sociales
présentées dans la Partie D (ESP) des Spécifications Techniques.
Les emplacements nécessaires aux installations de chantier, au stationnement du matériel, au stockage
des matériaux, seront choisis par l’Entrepreneur sous sa responsabilité ; ils devront respecter les
spécifications des Clauses Environnementales et Sociales (Cf Partie D des Spécifications Techniques).
Si l'Entrepreneur établit ses installations sur des terrains privés, il devra indemniser correctement les
ayants droits en respectant les Normes de Performance (NP) de la Société Financière internationale
(SFI), en particulier la NP 5 concernant l’acquisition de terres et réinstallation involontaire. Dans ce
cas les installations fixes louées ou construites par l’Entrepreneur devront faire l’objet d’accord entre
l’Entrepreneur et le propriétaire du terrain. Les terrains privés se définissent comme étant des terrains
exploités par un propriétaire titré ou par un propriétaire coutumier, en conformité avec les exigences
applicables nigériennes.,., les lignes directrices environnementales de MCC, le SGES de MCA, et le
Cadre de Politique de Réinstallation des Populations (CPRP) de MCA.
Il est précisé à l’Entrepreneur que les indemnisations requises pour pertes temporaires de terres de
cultures en saisons pluviales et les mesures de compensation et de soutien au revenu requises pour la
313
Section V – Enoncé des travaux et services
perte permanente de terres exploitées devront être basées sur les règles appliquées dans le Plan
d’Action de Réinstallation de la RN7.
Les locaux seront raccordés au réseau téléphonique de Niger Telecom et à internet. Les locaux seront
raccordés aux réseaux de la NIGELEC (électricité) et de la SEEN (eau) si c’est possible en fonction de
la localisation des installations. Ils seront gardés 24 heures sur 24.
Les frais d’eau, d’électricité, d'entretien et de fonctionnement et de gardiennage liés à l'usage de ces
locaux seront à la charge de l'Entrepreneur pendant la phase de construction et de maintenance du
projet routier. Les locaux seront également équipés des groupes électrogènes nécessaires au maintien
de l’électricité 24 heures sur 24 ; l’Entrepreneur fournira le carburant et prendra en charge l’entretien,
pendant la phase de construction et de maintenance du projet routier. L’alimentation en eau potable
sera également assurée de manière permanente, en mettant en place des réserves ou par forage.
Bureau :
⮚ un local pour bureau de cent quatre-vingt mètres carrés (180 m 2) pour les représentants du Maître
d’Ouvrage et de l’Ingénieur, comprenant au moins 7 pièces pour bureau (de superficie supérieure
ou égale à 20 m2), une salle de réunion d’au moins 35 m 2, de deux sanitaires communs avec lavabo
et WC à l’Anglaise (1 pour les hommes et 1 pour les femmes) pour les cadres et employé(e)s de
bureau, de trois sanitaires avec lavabo et WC à l’Anglaise ( 2 pour les hommes et 1 pour les
femmes) pour le bureau du Chef de Lot et des représentant(e)s du Maître d’Ouvrage, de deux sani -
taires communs avec lavabo et WC à l’Anglaise (1 pour les hommes et 1 pour les femmes) pour les
chauffeurs et le personnel de service de bureau. Les bureaux seront équipés au minimum des mobi-
liers et équipements communiqués en annexe n°1.
Logements :
⮚ Sept (7) logements entièrement équipés, au minimum selon la liste communiquée en annexe n°2, à
disposition de l’Ingénieur et du Maître d’Ouvrage. Les logements auront une superficie d’au moins
trois cent mètres carrés (300 m2) et comprendront au moins : 1 pièce salon / salle à manger, une (1)
chambre principale équipée d’une toilettes et douche intérieure, deux (2) chambres secondaires
équipées chacune de toilettes et douche intérieure en plus d’une toilette extérieure pour les visi-
teurs, une cuisine, les sanitaires avec lavabo, douche et WC à l’anglaise, un débarras. Cf. annexe 1
pour le détail des équipements.
⮚ Trois (3) studios pour les Ingénieurs de la mission de contrôle qui auront une superficie d’au
moins cent mètres carrés (100 m 2) et comprendront au moins : 1 pièce salon / salle à manger, deux
(2) chambres équipées chacune de toilettes et douche intérieure en plus d’une toilette extérieure
pour les visiteurs. Cf. annexe 2 pour le détail des équipements. Les logements seront en outre
équipés d’un abri couvert pour voiture.
315
Section V – Enoncé des travaux et services
Laboratoire commun :
⮚ un local pour laboratoire commun entièrement équipé de cent quatre-vingts mètres carrés (180 m 2)
comprenant au moins 2 pièces pour bureau d’au moins douze mètres carrés (12 m 2), dont 1 pour le
géotechnicien de l’Ingénieur, une salle d’essai d’au moins soixante-quinze mètres carrés (75 m 2),
une salle pour les essais des produits noirs d’au moins vingt-cinq mètres carrés (25 m 2), les bacs
pour conservation des éprouvettes, deux sanitaires avec douche (pour les hommes et les femmes).
⮚ Ce laboratoire commun avec l’Entrepreneur devra être opérationnel dès le début effectif des tra-
vaux. Les travaux ne peuvent commencer que si le laboratoire est prêt avec tous les équipements
nécessaires au contrôle des travaux selon le programme des travaux. En cas de déplacement des
installations de chantier de l’Entrepreneur, celui-ci assurera à ses frais le démontage, le transport,
le remontage et les réétalonnages des matériels du laboratoire de chantier.
⮚ L’Entrepreneur mettra en permanence sur le chantier tous les instruments, outils et matériels géo -
techniques de laboratoire nécessaires pour effectuer les vérifications prévues aux présentes Spécifi-
cations Techniques au moins des mobiliers et matériels de laboratoire. Ces matériels devront être
opérationnels dès le début effectif des travaux. A l’issue des travaux, ces matériels et installations
resteront propriété de l’Entrepreneur.
SOLS ET CHAUSSEE
- Analyse granulométrique pour sols, gravillons et agrégats (tamisage et sédimentation) ;
- Équivalent de sable ;
- Limites d’Atterberg ;
- Dosage en matières organiques ;
- Essai au bleu de méthylène ;
- Teneur en eau ;
- Essai Proctor modifié ;
- Essai de portance CBR avec mesure du gonflement (minimum 30 moules), y compris la
machine de poinçonnement CBR (3 anneaux 30 kN, 60 kN et 100 kN) ;
- Essai de compression diamétrale ;
316
Section V – Enoncé des travaux et services
AGREGATS
- Mesure des masses volumiques, porosité, coefficient d’absorption et teneur en eau ;
- Mesure du coefficient d’aplatissement et coefficient de forme ;
- Détermination de l’homogénéité des granulats ;
- Détermination de la propreté des granulats ;
- Essais d’abrasion Los Angeles ;
- Essai Micro Deval en présence d’eau.
BETONS
- Qualité de l’eau pour bétons ;
- Résistance à la compression du béton (minimum 12 moules), y compris la machine d’écrase-
ment des éprouvettes ;
- Analyse de béton frais ;
- Essai physico-chimiques sur ciments.
LIANTS
- Pénétrabilité
- Température bille et anneau
- Viscosité
- Essai RTFOT
- Essai Marshall et Duriez
- Extraction de liant à la centrifugeuse à flux continu
ESSAIS IN SITU
- Essais à la plaque
- Contrôlé d’uni de la chaussée finie
- Densité in situ : densitomètre à membrane et gamma densimètre
- Poutre Benkelman (déflexion et rayon de courbure)
- Carottage sur enrobé
- Densité hydrostatique sur enrobé
- Mesure de l’IRI avec un matériel approprié et calibré selon les règles de l’art
ENVIRONNEMENT
- Mesure de l’Intensité du bruit
Le laboratoire de chantier devra comporter un nombre suffisant de matériel pour les besoins du
chantier tenant compte de la fréquence des essais de densité requis.
L’Entrepreneur devra assurer à ses frais le maintien en bon état de toutes les installations et matériels
de laboratoire y compris en cas de détérioration éventuelle de leur remplacement.
L’Ingénieur peut charger un laboratoire d’essais indépendants pour faire des essais complémentaires
ou supplémentaires, s’il le juge nécessaire.
Des essais spéciaux pourront être effectués sur les matériaux aux frais de l'Entrepreneur par un
laboratoire ayant les références suffisantes, par exemple :
317
Section V – Enoncé des travaux et services
Avant de soumettre tout ou Partie D'une tâche ou d'un ouvrage à l'agrément de l'Ingénieur ou aux
essais de réception (notamment terrassements, chaussée, emprunts), l'Entrepreneur devra avoir
préalablement effectué ses essais de contrôle interne, tels que prévus dans son P.A.Q. (Plan
d'Assurance Qualité). Il joint le dossier du contrôle interne à sa demande.
Matériel topographique
Véhicules
Les véhicules suivants seront mis à la disposition de l’Ingénieur et de ses représentants à partir de la
date de démarrage des travaux :
⮚ Une (1) Station Wagon 4x4 Diesel, conformément aux spécifications de l’annexe 5, pour le Chef
de Mission,
⮚ Huit (8) Pick Up 4x4 diesel, double cabine, conformément aux spécifications de l’annexe 5, pour
les autres membres de la mission de contrôle.
Ces véhicules seront livrés neufs à la date de démarrage des travaux. Ils seront climatisés. Les frais de
fonctionnement y compris le chauffeur, l’entretien, l’assurance tous risques seront à la charge de
l'Entrepreneur. Tout véhicule en panne sera immédiatement remplacé par un véhicule équivalent.
318
Section V – Enoncé des travaux et services
Les travaux comprennent aussi la remise en état des gisements des emprunts et la prise en
compte des Spécifications Techniques liées aux directives environnementales et sociales
(Partie D (ESP) des Spécifications Techniques).
Les travaux de terrassement seront réalisés notamment selon les dispositions du chapitre 3 des
présentes Spécifications Techniques, et les prescriptions environnementales et sociales de la Partie D
(ESP) des Spécifications Techniques.
1.7 CHAUSSEE
La chaussée sera dimensionnée en considérant l'essieu de 13 tonnes pour une durée de vie de 20 ans :
- largeur de la plate-forme 10,00 m ;
- largeur de la chaussée revêtue 7,00 m à 8.00 m (traversée Dosso)
- largeur de l'accotement 2 x 1,50 m (en rase campagne)
- largeur des trottoirs 2 x 1,50 m.
319
Section V – Enoncé des travaux et services
Les travaux de chaussées seront réalisés selon les dispositions du chapitre 4 des présentes
Spécifications Techniques, et les prescriptions environnementales et sociales de la Partie D (ESP) des
Spécifications Techniques.
1.8 OUVRAGES HYDRAULIQUES ET ASSAINISSEMENT
Les travaux d’ouvrages hydrauliques et d’assainissement courant consistent en :
- la démolition des ouvrages existants ;
- la construction de dalots en béton armé, y compris têtes de dalots et protections ;
- les remblais techniques contigus aux ouvrages ;
- la réalisation de dispositifs de drainage et de lutte contre l'érosion : bordures, descentes
d’eau, perrés, moellons et gabions ;
- la réalisation des fossés en terre ou revêtus ;
- la réalisation des caniveaux et de dalots longitudinaux en agglomération ;
- la réalisation de tous les dispositifs d’assainissement temporaires nécessaires pendant les tra-
vaux.
Les ouvrages hydrauliques et d'assainissement font l'objet des plans types inclus dans le Dossier des
Plans ; ils sont présentés sur les plans du tracé combiné. Ils seront réalisés conformément aux
dispositions du chapitre 5.
1.9 DISPOSITIFS DE SIGNALISATION
Le tableau ci-après comporte une liste non limitative des opérations à effectuer par l'Entrepreneur pour
l'organisation et la préparation des travaux.
Documents à présenter : Délai de présentation des Délai de réponse de
documents l’Ingénieur
Programme d'exécution des travaux 28 jours après avoir reçu 21 jours
comprenant aussi notamment les l'avis de démarrage des
listes de personnel et matériel, les travaux (Sous-Clause 12.1
origines des produits des CCAG)
Programme des études d’exécution 28 jours après avoir reçu 21 jours
l'avis du démarrage des
travaux
Plan des installations de chantier 28 jours après avoir reçu 21 jours
l'avis du démarrage des
travaux
320
Section V – Enoncé des travaux et services
L’Entrepreneur assurera, de jour comme de nuit, à ses frais le balisage et la signalisation temporaire de
chantier.
Elle comprendra au moins, pour chaque tronçon en travaux:
- deux panneaux P1 avec limitation de vitesse à 40 km/h, placés à 300 m de la zone de tra -
vaux ;
- un groupe de panneaux (P2 avec limitation de vitesse à 30 km/h, panneau triangulaire de dan-
ger, plaque de déviation à 150 m, panneau circulaire d’interdiction de dépasser) placés à 150
m de la zone de travaux ;
- un groupe de panneaux (barrière horizontale à chevrons, panneaux circulaires de sens interdit
et de sens unique) placés aux extrémités des zones de travaux. Ces extrémités des zones de
travaux sont à signaler de nuit par des indicateurs lumineux clignotants ;
1
Ce plan doit être conforme au Plan d'Intégration Genre et Inclusion Sociale de MCA-Niger (PIGIS)
321
Section V – Enoncé des travaux et services
- des panneaux P2 avec limitation de vitesse à 30 km/h placés aux extrémités des déviations
autorisées ;
- les panneaux de rappel nécessaires ;
- les balisages fluorescents aux abords des fouilles et tranchées ;
- les séparateurs en béton munis de bandes réflectorisées.
322
Section V – Enoncé des travaux et services
323
Section V – Enoncé des travaux et services
324
Section V – Enoncé des travaux et services
L'Entrepreneur ne pourra débroussailler et élargir que les zones que lui aura indiquées l'Ingénieur ou,
si c'est lui qui les propose, elles devront avoir été préalablement acceptées par l'Ingénieur.
2.3 - RESEAUX DE SERVICES
Avant le démarrage des travaux, l'Entrepreneur devra prendre contact avec les différents
concessionnaires pour :
- convenir avec eux du déplacement des conduites qui se trouveraient dans les zones concernées
par les travaux;
- s'assurer qu'aucune conduite ne peut entraver la bonne marche du chantier.
De même, l'Entrepreneur s'assurera qu'aucun réseau privé ne nécessite d'être déplacé ou protégé de
façon particulière.
L’Entrepreneur est tenu de signaler le nombre, la nature et la localisation des réseaux sur la totalité de
l’itinéraire dans un délai de 40 jours à compter de la date de notification de démarrage des travaux.
Pour sa part, l’Administration s’attachera à permettre administrativement les travaux de déplacement
ou le déguerpissement tronçon par tronçon, avec une avance d’au moins 15 jours sur la date de
démarrage des travaux routiers selon le programme approuvé.
2.4 - PREPARATION DU TERRAIN
325
Section V – Enoncé des travaux et services
Les matériaux provenant de la démolition des ouvrages seront mis en dépôt dans un endroit agréé par
l’Ingénieur ; notamment dans les anciens emprunts où ils seront ensuite recouverts de terre (Partie D
(ESP) des Spécifications Techniques).
Sauf instructions contraires de l’Ingénieur, la démolition des fondations des ouvrages concernés est
poursuivie jusqu'au niveau du lit de la rivière ou jusqu'à 30 cm au-dessous du terrain naturel. Si les
fondations des ouvrages concernés sont situées dans l'emprise d'un ouvrage de remplacement, elles
doivent être enlevées de manière à permettre la construction du nouvel ouvrage.
Les opérations de démolition risquant d'endommager l'ouvrage de remplacement doivent être achevés
avant la construction du nouvel ouvrage.
Les tranchées et les puits occasionnés par la démolition sont remblayés à l'aide de matériaux de
remblais sans que l’Entrepreneur ne puisse prétendre à rémunération supplémentaire de ce fait.
326
Section V – Enoncé des travaux et services
327
Section V – Enoncé des travaux et services
− un croquis du site indiquant l'emplacement des puits réalisés (manuels ou mécaniques selon
une maille de trente (30) mètres) ;
328
Section V – Enoncé des travaux et services
− les résultats des essais de laboratoire définissant sans ambiguïté les caractéristiques des maté-
riaux avant, et éventuellement après amélioration au ciment : essais d'identification (granulo-
métrie / limites d'Atterberg / équivalent de sable / teneur en eau naturelle) et essais de poinçon-
nement (Proctor / CBR à quatre (04) jours d'imbibition, effectué sur un mélange de matériaux
provenant de plusieurs sondages) ;
− le volume présumé des matériaux utilisables ;
− une note technique définissant, l’utilisation et la destination (PK des zones) des matériaux ex-
ploités ;
− un plan de la zone d'emprunt montrant le schéma de principe prévu pour l’exploitation de l’em-
prunt et les aménagements concernant le drainage et la protection de l'environnement.
329
Section V – Enoncé des travaux et services
- de l'indemnisation des propriétaires pour les dommages occasionnés par les travaux
(déboisement, destruction des récoltes, impossibilité de cultiver pendant l’occupation temporaire, etc.).
Les cultures détruites sont indemnisées en fonction des surfaces et des rendements obtenus dans la
région, les arbres fruitiers en état de production qui sont détruits font l’objet d’une indemnité
forfaitaire,
- de la découverte ;
- de la remise en état des lieux après exploitation ;
- des travaux et des sujétions pour la protection de l'environnement.
La prospection, la reconnaissance, les études des matériaux d’un emprunt, d’un gîte ou d’une carrière
peuvent être effectuées par un laboratoire agréé, aux frais de l’Entrepreneur et sur la demande de celui-
ci.
L’Entrepreneur soumettra à l’agrément de l’Ingénieur, dans un délai maximum de soixante (60) jours
après l’ordre de démarrage des travaux, les sites qu’il compte exploiter avec indication des
spécifications des matériaux.
L’Ingénieur aura quinze (15) jours pour se prononcer sur l’agrément d’un emprunt, d’un gîte ou d’une
carrière, ou prescrire des études complémentaires.
En cas d’agrément d’un emprunt, d’un gîte ou d’une carrière, l’Ingénieur précisera à l’Entrepreneur les
limites autorisées et les épaisseurs de matériaux exploitables.
À la réception de l'agrément du gisement par l’Ingénieur, l’Entrepreneur devra présenter dans un délai
de dix (10) jours, un Programme d’Exploitation du site établi en fonction du volume de matériaux à
extraire pour les travaux.
L’Ingénieur disposera en retour d'un délai de dix (10) jours, à compter de la date de remise de ce
Programme d'Exploitation, pour faire part de ses remarques à l’Entrepreneur ou lui donner son
agrément de principe.
En tout état de cause cet agrément de principe ne pourra se transformer en autorisation d'exploitation,
qu'une fois toutes les objections soulevées par les Administrations et Collectivités locales auront été
levées.
En aucun cas, l’Ingénieur ne pourra être tenu responsable des retards ou des blocages nés des
formalités administratives et légales qui incombent au Titulaire.
L’agrément d’un emprunt, d’un gîte ou d’une carrière ne dégage en rien la responsabilité de
l’Entrepreneur qui demeure entièrement responsable de la conformité des matériaux aux spécifications
définies dans les présentes Spécifications Techniques, après leur mise en œuvre.
L’Ingénieur pourra à tout moment retirer l’agrément d’un emprunt, d’un gîte ou d’une carrière, s’il
estime au vu des essais de contrôle que le gisement ne donne plus de matériaux répondant aux
Spécifications.
3.1.1.4 Fermeture et remise en état
L’Entrepreneur exécutera à la fin du chantier, les travaux nécessaires à la remise en état du site. La
nature de ces travaux dépend en Partie De l’usage qui sera fait ultérieurement du site, et qui sera
indiqué par l’Ingénieur après consultation des populations riveraines. Ces travaux comprennent
- le repli de tous les matériels, engins et matériaux ;
- l’enlèvement de tous les déchets et leur mise en dépôt dans un endroit agréé ;
- la suppression de l’aspect délabré du site en répartissant et dissimulant les gros blocs rocheux
ou les tas divers ;
330
Section V – Enoncé des travaux et services
- le réglage des matériaux de découverte et ensuite le réglage des terres végétales afin de faciliter
la percolation de l’eau, une végétalisation en herbe et des plantations, le rétablissement des
écoulements naturels antérieurs et l’aménagement de fossés de garde et exutoires afin d’éviter
l’érosion des terres régalées et assurer le drainage des eaux de ruissellement ;
- la remise en état de l’environnement autour du site.
3.1.1.5 Changement de gisement
L’Entrepreneur demande à substituer aux gisements retenus d’autres gisements, le Maître d’Ouvrage
ne pourra lui accorder cette autorisation que si la qualité des matériaux extraits est supérieure ou au
moins égale à celle des matériaux initialement prévus. L’Entrepreneur ne pourra alors prétendre à
aucune révision des prix du Marché, du fait de la variation des frais d’extraction et de transport des
matériaux.
L’Entrepreneur ne peut, sans autorisation écrite, employer soit à l’exécution de travaux privés, soit à
l’exécution de travaux publics autres que ceux en vue desquels l’autorisation a été accordée, les
matériaux qu’il a fait extraire des gisements exploités par lui, en vertu du droit qui lui a été conféré par
le Maître d’Ouvrage.
3.1.1.6 Avertissement
Le dossier géotechnique joint au Marché est donné à titre indicatif et n’engage en rien la responsabilité
du Maître d’Ouvrage quant à la qualité et aux quantités de matériaux qui y sont indiquées.
L’Entrepreneur reste maître de la recherche et de la sélection des emprunts et gîtes qu’il présentera,
avant exploitation, à l’approbation de l’Ingénieur.
L’Entrepreneur avant toute prospection ou exploitation d’emprunts ou matériaux, devra s’assurer de la
disponibilité des terrains.
L’étude d’exécution est réalisée sur la base du projet d’APD. Elle comprend l’élaboration du tracé
combiné à l’échelle 1/1.000, des profils en travers courants à l’échelle 1/200 ; des plans de détails à
l’échelle 1/500 (ou 1/200 si nécessaire) ainsi que l’élaboration du mouvement des terres à l’échelle
1/500.
3.1.2.2 Études d’exécution relatives aux emprunts pour terrassements
Le dossier remis par l'Entrepreneur devra indiquer, pour chaque zone d'emprunt ou carrière
prospectée :
- son plan d’implantation ;
- un croquis de la zone indiquant l'emplacement des sondages effectués (carrés de 50 m de côté
pour les terrassements) avec indication des sondages pour lesquels des essais ont été effectués
(au moins 1 / 2 pour la base éventuellement et la fondation) ;
- les coupes des sondages avec indication de la découverte éventuelle ;
- le volume présumé des matériaux utilisables.
Les dossiers seront complétés par l'indication des endroits où les matériaux seront mis en œuvre.
331
Section V – Enoncé des travaux et services
La documentation accompagnant ce dossier devra indiquer les résultats obtenus aux essais suivants :
- Teneur en eau naturelle ;
- Analyse granulométrique ;
- Limites d'Atterberg ;
- Proctor modifié ;
- CBR à 3 points à 4 jours d'imbibition et 95% OPM, sur des mélanges représentatifs de lot de
5000 m3 au plus ;
- Gonflement ;
- Teneur en matière organique.
Les sols classifiés A7-5 et A7-6, selon la classification AASHTO, ne sont pas utilisables pour les
remblais.
Pour les trente centimètres supérieurs (arase des terrassements, sous les couches de forme dans le cas
de chaussées neuves) et les élargissements (remblais des redans):
332
Section V – Enoncé des travaux et services
333
Section V – Enoncé des travaux et services
L'ouverture et l’exploitation d'une zone d'emprunt ou d'une carrière devront toujours se faire dans le
respect de la réglementation en vigueur et des prescriptions environnementales présentées dans la
Partie D (ESP) des Spécifications Techniques.
Dans le cadre des études d’exécution, l'Entrepreneur devra faire, à ses frais, les sondages et essais
nécessaires pour déterminer la qualité et les quantités des produits des zones d’emprunts ou des
carrières qu'il entend utiliser, dont il restera le seul responsable.
Il ne pourra commencer à exploiter les zones d’emprunts ou carrières retenues qu’après en avoir reçu
l'autorisation écrite de l'Ingénieur, celui-ci pouvant la retirer à tout moment s'il estime que la qualité
n'est plus convenable. Le cas échéant, l'Entrepreneur ne pourra réclamer aucune indemnité.
L'Entrepreneur supportera tous les frais d'exploitation des zones d’emprunt et des carrières et
notamment l'ouverture et l'aménagement de leurs pistes d'accès, leur débroussaillement et
déboisement, l'enlèvement de la terre végétale ou des matériaux indésirables et leur mise en dépôt. Le
drainage des zones d’emprunt ou carrières devra être efficace. Toutes les dispositions nécessaires
devront être prises pour que l'eau de ruissellement puisse s'écouler normalement sans causer de dégâts
aux propriétés riveraines. L'Entrepreneur sera tenu de réaliser, à ses frais, un système d'évacuation des
eaux et de protection de la route (fossés de garde, puisards, ouvrages sous chaussées) qui ne puisse
plus tard provoquer des écoulements nuisibles à la bonne conservation de la route.
L'Entrepreneur devra préparer l’ensemble des plans requis pour la protection de l’environnement,
conformément aux dispositions de la Partie D (ESP) des Spécifications Techniques.
3.4 - OPERATIONS PREALABLES A LA MISE EN ŒUVRE
3..4.1 PURGES
La purge des sols impropres sera exécutée conformément aux Prescriptions Techniques, à l’épaisseur
et à la largeur sur instruction expresse de l'Ingénieur, après décapage.
Le remplacement de ces sols sera assuré par un matériau de qualité remblai, compacté à 90 % de
l'OPM au moins, jusqu'à rétablir la côte du terrain décapé. Le comblement des vides, caves, puits,
puisards et excavations de toute nature sera réalisée dans les mêmes conditions.
L’Entrepreneur installera et entretiendra des systèmes de drainage temporaire du site pour garantir la
mise en place des matériaux de substitution et pour l’exécution des ouvrages d'assainissement.
3.5 - REMBLAIS
334
Section V – Enoncé des travaux et services
Avant de mettre en place la première couche de remblai, l'Entrepreneur est tenu d'exécuter les
prescriptions prévues à l'article 3.4 ci-dessus.
Les matériaux devront répondre aux spécifications définies à l'article 3.1.3 ci-dessus.
Les remblais seront exécutés conformément aux profils en travers et aux cotes d'étude en utilisant des
matériaux provenant en priorité de déblais ou de redans.
Il est rappelé que l'Entrepreneur est tenu d'exécuter les ouvrages provisoires nécessaires à la bonne
exécution des travaux afin d'éviter que les eaux ne stagnent sous l'assise des remblais. Après
décapage, déboisement, déboisage, essouchement et préparation des surfaces destinées à recevoir les
remblais, les matériaux pour remblais seront mis en œuvre par couche d'une épaisseur compatible avec
les moyens de compactage mais jamais supérieure à trente-cinq (35) centimètres sur toute la largeur du
remblai (mesurée après compactage) jusqu'à arriver aux cotes indiquées sur les plans et profils.
L'exécution des remblais se fera par application de la méthode dite "du remblai excédentaire". Les
talus devront être soigneusement dressés et reprofilés après compactage, de manière qu'il n'y ait ni
jarrets, ni irrégularités. Les pentes à donner aux talus sont indiquées sur les dessins des profils-en-
travers types.
L'Entrepreneur devra exécuter les remblais de façon à maintenir en permanence des pentes
transversales conformément aux profils en travers types.
En saison des pluies, en cas d’arrêt des chantiers d'une durée supérieure à quatre (4) heures,
l'Entrepreneur prendra ses dispositions pour que l'arase des terrassements soit nivelée puis fermée au
moyen d'un compacteur approprié.
L'Entrepreneur sera tenu d'assurer l'écoulement des eaux superficielles en bordure de la plate-forme et
de prendre toutes les dispositions nécessaires pour qu'elles ne ravinent pas les bords des remblais et des
talus. Il s'assurera du bon fonctionnement des ouvrages provisoires d'écoulement des eaux.
L’élargissement des remblais existants se fera à travers l’exécution d’un reprofilage à redans des talus
du remblai existant suivant les plans types.
3..5.2 COMPACTAGE
Le mode d'exécution du compactage sera soumis à l'agrément de l'Ingénieur. Avant tout
commencement d'exécution, l'Entrepreneur procédera à l'étalonnage de son matériel de compactage en
présence de l'Ingénieur.
Une planche d'essai de mise en œuvre sera réalisée pour définir la teneur en eau et la composition de
l'atelier de mise en œuvre. On donnera aux matériaux la teneur en eau optimale déterminée par l'essai
Proctor modifié. Le compactage se fera avec des engins d'une efficacité éprouvée de façon à obtenir,
sur toute l'épaisseur de la couche, la densité prévue de 92 % de l'OPM pour toutes les couches du
remblai, sauf pour le couronnement de 30 cm qui devra être compactée à la densité de 95 % de l’OPM
dans le cadre du réglage de l’arase des terrassements.
L'exécution des remblais comprend aussi leur régalage, humidification et aération pour évaporation.
Les essais Proctor modifié devront obligatoirement, pour tous les matériaux, être effectués dans
des moules CBR.
L'Entrepreneur devra veiller particulièrement au compactage des bords de remblais. Pour cela, il leur
donnera provisoirement une légère inclinaison vers l'intérieur de façon à ce que les compacteurs
puissent circuler sur ces bords sans risquer d’être déséquilibrés.
Pour assurer le compactage des bords de remblai, l’Entrepreneur mettra en œuvre provisoirement, à ses
frais, une surlargeur de remblai de cinquante centimètres au moins afin de pouvoir ensuite le reprofiler
selon la section type établie.
335
Section V – Enoncé des travaux et services
3.6 - REDANS
Des redans seront réalisés pour assurer un bon accrochage des matériaux de remblais d’élargissement.
Les travaux et les rémunérations seront réalisés conformément aux plans types.
3..6.2 COMPACTAGE
L'Entrepreneur devra proposer à l'agrément de l'Ingénieur les moyens de compactage qu'il a l'intention
d'employer.
Une planche d'essai permettra de définir le nombre de passes et les compacteurs à utiliser pour obtenir
les résultats exigés.
Les matériaux seront portés (après séchage ou humidification éventuelle) à une teneur en eau proche
de la teneur en eau optimale (1 % de l'essai Proctor modifié), puis compactés jusqu’à atteindre 95 %
de la densité sèche maximum de l'Optimum Proctor modifié.
L'Entrepreneur devra enlever et reprendre, à ses frais, les couches dont les caractéristiques de densité
et les profils en long ou les profils en travers ne seraient pas conformes.
La tolérance sur les bords de talus sera de ± 5 cm par rapport au projet d’exécution sur les 30
centimètres supérieurs ; ± 10 cm ailleurs.
La tolérance sur l’exécution des redans sera ± 10 cm par rapport au projet d’exécution dans toutes les
directions.
3.8 - CONTROLE - RECEPTIONS
Les contrôles des terrassements effectués par l’Entrepreneur comportent les opérations et les
fréquences minimales suivantes :
336
Section V – Enoncé des travaux et services
− essai à la plaque suisse (SNV 670317 a) Md > 500 Kg / cm 2 tous les 100 m sur la plate-
forme.
Les prescriptions relatives à la portance des terrassements (essai à la plaque) devront être atteintes
quelle que soit la saison et notamment après les pluies, aussi bien en remblai qu’en déblai, pour plus de
quatre-vingt-quinze (95 %) des mesures (après que la teneur en eau soit à une valeur nominale).
Les fréquences sont adaptées si nécessaire à l’hétérogénéité des matériaux.
L’Ingénieur peut assister aux essais du contrôle interne, chaque fois qu’il le juge nécessaire en
déléguant du personnel auprès du laboratoire de l’Entrepreneur.
L’Entrepreneur est tenu de fournir les résultats du contrôle géotechnique intérieur dans un délai de 24
heures au plus, selon un format agréé par l’Ingénieur.
3..8.2.2 Contrôle et réception par l’Ingénieur
Les essais réalisés en vue d’une réception seront effectués contradictoirement par l’Entrepreneur et
l’Ingénieur sur la base du dossier du contrôle interne fourni par l’Entrepreneur et à l’aide d’essais de
contrôle au gré de l’Ingénieur.
Toutefois, l’essai de plaque est fait obligatoirement en présence de l’Ingénieur.
Si les valeurs requises ne sont pas atteintes, l’Ingénieur pourra prescrire une reprise complète de la (ou
des) couche (s) si les matériaux ne sont pas conformes, ou un compactage supplémentaire ; aux frais de
l’Entrepreneur.
Il vérifie l’implantation de l’axe au moins à chaque point singulier (début et fin d’Alignement droit ;
début et fin de courbe) et en milieu de courbe.
L’Ingénieur peut assister aux levés topographiques du contrôle interne, chaque fois qu’il le juge
nécessaire en déléguant du personnel auprès des équipes topographiques de l’Entrepreneur.
337
Section V – Enoncé des travaux et services
Les levés topographiques réalisés en vue d’une réception seront effectués contradictoirement par
l’Entrepreneur et l’Ingénieur sur la base du dossier du contrôle interne fourni par l’Entrepreneur et à
l’aide de contrôle au gré de l’Ingénieur. De même l’axe sera vérifié au gré de l’Ingénieur.
Si nécessaire des vérifications peuvent être faites sur des profils intermédiaires.
Si les tolérances requises ne sont pas atteintes, l’Ingénieur prescrira une reprise des travaux ; aux frais
de l’Entrepreneur.
3.9 – PLANTATIONS D’ARBRES
La fourniture et la plantation manuelle d'arbres d'espèces adaptées au milieu naturel aux emplacements
définis par l'Ingénieur, impose les tâches suivantes :
- la fourniture des plants de hauteur à valider par l’Ingénieur (maximale 1,0 m) ;
- leur plantation, leur protection, l'arrosage et l'entretien jusqu’à la réception définitive, le rem-
placement en cas d'échec.
Ces prescriptions s'appliquent aussi aux plantations d'arbres effectuées par l'Entrepreneur dans le cadre
de son plan de gestion environnementale et de ses PPES approuvés par l'Ingénieur.
3.10 – POINTS D’ARRÊT
La liste des points d’arrêt est donnée ci-dessous ainsi que les délais de préavis de l’Ingénieur.
Le délai de préavis démarre à la fourniture effective à l’Ingénieur des résultats du contrôle interne de
l’Entrepreneur.
Cette liste sera mise à jour à l’occasion de l’élaboration du PAQ de l’Entrepreneur
Phase des travaux/ délais de Point d’arrêt (délai de préavis de l’Ingénieur, hors délai
préavis supplémentaire pour les week-end et jours fériés)
Implantation des entrées en Acceptation du piquetage, par tronçon d’au moins cinq cent mètres ;
terre (48 h)
Réalisation des purges Réception du fond de purges et métré de la profondeur ; (24 h,
338
Section V – Enoncé des travaux et services
Cette liste est complétée dans la cadre de la fourniture et de l’exécution du PAQ de l’Entrepreneur.
339
Section V – Enoncé des travaux et services
CHAPITRE 4 CHAUSSEE
340
Section V – Enoncé des travaux et services
TERMINOLOGIE ET ABREVIATIONS
PRODUITS
d/D : Granularité comprise entre les ouvertures de tamis à mailles carrées (d et D),
exprimées en mm.
W : Teneur en eau
ES : Équivalent de sable
IP : Indice de plasticité
F : Passant au tamis de 80 microns
LA : Limites d’Atterberg
WP-WL Limites de plasticité et de liquidité
OPM : Optimum du Proctor Modifié
CBR : Indice de Portance Californien (Californian Bearing Ratio)
341
Section V – Enoncé des travaux et services
− un suivi qualité draconien de réalisation des chaussées dans le cadre du Système d’assurance
qualité.
✔ la prospection des gisements latéritiques pour couches de forme, couche de fondation et couche
de base ; ceci en s’appuyant sur les études d’APD jointes au Dossier d’Appel d’Offres, en les
complétant si nécessaire ;
✔ la caractérisation des latérites naturelles et roches des gisements prospectés ;
✔ une étude de performance, par emprunt, des mélanges au ciment pour les latérites vérifiant les
spécifications de couche de fondation améliorée au ciment ;
✔ la finalisation du dimensionnement structural de la chaussée.
Les dossiers seront complétés par l'indication des endroits où les matériaux seront mis en œuvre ainsi
qu’un tableau récapitulatif du mouvement des matériaux.
La documentation accompagnant ce dossier devra indiquer les résultats obtenus aux essais suivants :
⮚ Pour la forme, la fondation et la base :
342
Section V – Enoncé des travaux et services
Ces essais devront avoir été exécutés sur des échantillons pris à différents emplacements et à
différentes profondeurs de la zone d'emprunt ou de la carrière étudiée. Ils seront exécutés sur un
échantillon obtenu en mélangeant des matériaux extraits de plusieurs sondages voisins correspondant
au plus à un volume d’emprunt possible de 3 000 m3. Ils seront réalisés selon les normes en vigueur.
L’attention de l’Entrepreneur est attirée sur le fait que l’exploitation des matériaux pour la couche de
base se fait généralement sur des épaisseurs plus faibles que pour la fondation. L’étude d’exécution
tiendra compte de ce fait, puis ensuite le mode d’exploitation des emprunts concernés afin d’éviter de
gaspiller les matériaux qui présentent la qualité la meilleure. Les caractéristiques exigées pour les
matériaux de couche de base peuvent ainsi contraindre à extraire d’abord ces matériaux de surface
avant d’atteindre plus profondément les matériaux de la couche de fondation. Dans ces conditions,
l’étude d’exploitation précisera les lieux de dépôt des matériaux réservés pour la couche de base et la
protection prévue contre les intempéries.
⮚ Pour du ciment CEM I 42,5 et CEM II 42,5 et pour des dosages de 2%, 2,5% et 3% plus au
moins un dosage supplémentaire ciblé en fonction des premiers résultats (dosages exprimés par
rapport à la masse sèche du mélange, ciment inclus : 2% signifie 2% en masse de ciment +98%
en masse de matériaux secs). Ceci avec de l’eau douce ;
⮚ Nature des éprouvettes : Ф=H=152 mm, élancement 1. La fabrication des éprouvettes se fera
conformément aux recommandations du CEBTP. Masse volumique visée : 0.96 ρd max OPM.
Teneur en eau : WOPM ;
343
Section V – Enoncé des travaux et services
⮚ Essais à réaliser (en sus des essais de caractérisation des matériaux crus), au moins 3 essais par
mélange :
✔ Évolution de l’indice de plasticité IP. L’Entreprise déterminera, pour chaque dosage en ci-
ment et nature de l’eau d’ajout, l’IP d’un mélange traité au ciment âgé de trois jours et
conservé à 20 °C en sac étanche, IP après 24 h ;
✔ Proctor modifié ;
⮚ L’étude est à mener selon NF EN 13286-45. Si le malaxage est prévu en place, il ne sera pas
nécessaire de faire cette partie d’étude. L’étude devra se conclure par un abaque de lecture
simple reliant, pour le % de ciment retenu, le % de retardateur exprimé en poids sec par rapport
au % de ciment, la température du mélange et le délai de maniabilité. Lorsque le débit nominal
de fabrication sera fixé et que le mode de dilution du retardateur sera décidé, l’abaque sera
converti en litres/h en fonction du délai souhaité et de la température du mélange constatée.
L’étude devra envisager la possibilité que le délai entre malaxage et la fin du compactage
puisse être long.
Le laboratoire commun devra disposer des ressources matérielles et humaines pour réaliser tous les
essais selon les normes en vigueur (normes françaises ou européennes applicables en France,
conformément aux dispositions des présentes Spécifications Techniques).
Sur chaque emprunt identifié devant fournir les graveleux latéritiques pour couche de fondation, une
étude de performances devra être produite par l’Entreprise. L’objectif est de déterminer le pourcentage
en ciment et la qualité de ciment économiquement optimaux.
Le choix du dosage en ciment à adopter sera fait par l’Ingénieur, dans l’intervalle 2% minimum à
3,0% maximum ; il tiendra compte des contraintes suivantes par ordre de priorité décroissante, sans
préjuger des résultats qui peuvent être variables par emprunt :
L’Entrepreneur mènera également les investigations intermédiaires requises pour assurer que le
mélange présente les caractéristiques d’un matériau suffisamment souple. C’est-à-dire des valeurs de
module en traction E, à 60 jours, qui restent dans tous les cas < 1 000 MPA.
Il est rappelé à cet égard qu’augmenter la quantité de ciment revient à rigidifier la structure, et, en fait,
à la fragiliser.
4.3 - CARRIÈRES DE ROCHE MASSIVE POUR LA PRODUCTION DE GRAVILLONS ET DE
SABLE DE CONCASSAGE
Ces matériaux sont destinés aux enrobés, aux ouvrages et enduits superficiels éventuellement.
L'exploitation des carrières de roche est subordonnée à l’accord écrit préalable de l’Ingénieur :
- A la suite de l'exécution d'un nombre suffisant d'essais de laboratoire sur échantillons permet-
tant de vérifier que les matériaux ont bien les caractéristiques indiquées aux articles ci-des-
sous ;
- A la suite de la vérification du respect des clauses environnementales (cf Partie D des Spécifi-
cations Techniques).
Dans le cadre des études d’exécution, l'Entrepreneur devra faire, à ses frais, les sondages et essais
nécessaires pour déterminer la qualité des produits des carrières qu'il entend utiliser, dont il restera le
seul responsable.
− une étude géologique et pétrographique, qui sera réalisée en s’appuyant obligatoirement sur des
sondages forés, et des essais de laboratoires (lames minces, Los Angeles, Fragmentation dyna-
mique, etc.) et devra mettre en évidence :
345
Section V – Enoncé des travaux et services
✔ le résultat des essais suivants pour chaque type de granulométrie requise : courbe granu-
lométrique, pourcentage d’éléments fins passant au tamis de 80 micromètres, coeffi-
cient/indice de forme, coefficient d’aplatissement, essai d’adhésivité avec les caractéris-
tiques du dope d’adhésivité devant être utilisé ;
✔ toute autre caractéristique susceptible d'influencer la qualité des matériaux produits ;
− les fiches techniques de produits (FTP) telles que définies dans la norme XP P18-145 (dès lors
que l’exploitation est autorisée) ;
− le mode d’extraction, de concassage, de stockage et de transport prévus ;
− le type et le volume des fabrications envisagées, ainsi que le détail des zones approvisionnées à
partir de ce gisement ;
− une note de synthèse sur le site rappelant ses particularités, ses contraintes et les mesures envi-
sagées par l’Entrepreneur pour y remédier, notamment au niveau de la protection de l'environ-
nement (détérioration du paysage, présence d'habitations, irrigation, etc.).
Ces FTP devront être établies à partir de la production de 5 jours minimum pour chaque fraction et
comporter au moins 10 valeurs : granulométrie, aplatissement, adhésivité.
Les dossiers seront complétés par l'indication des endroits où les matériaux seront mis en œuvre.
La documentation accompagnant ce dossier devra indiquer au minimum les résultats obtenus aux
essais suivants, en fonctionnement courant :
⮚ pour les roches (pour chaque carrière et au maximum 10 000 m3 de volume exploitable) :
- une étude pétrographique et minéralogique ;
- une mesure du coefficient Micro Deval en présence d’eau ;
- une mesure du coefficient Los Angeles ;
- un essai granulométrique (1 pour 500 t et au moins 1 par jour de fabrication) ;
- un essai d’aplatissement (1 pour 1000 t) ;
- un essai d’adhésivité (1 pour 2000 t) ;
346
Section V – Enoncé des travaux et services
Des échantillons seront conservés pour servir de référence en cas d'éventuelles contestations
ultérieures entre l'Ingénieur et l'Entrepreneur.
⮚ pour les sables, (pour chaque 1 000 m3 de volume exploitable):
- un essai granulométrique (1 pour 500 t et au moins 1 par jour de production) ;
- un équivalent de sable ou valeur au bleu de méthylène.
Les essais seront réalisés selon les normes indiquées au chapitre 1.2.1.
L’Entrepreneur est chargé de l’aménagement des carrières en saison des pluies et de la remise en état
des sites suivant les prescriptions environnementales de la Partie D (ESP) des Spécifications
Techniques.
Quel que soit le mode d’exploitation, les granulats feront l’objet d’essais au niveau du chantier.
En cas de non conformités, les granulats seront rejetés ; à moins que l’Entrepreneur puisse les
dépoussiérer par criblage ou lavage dans le cas où seule la propreté est insuffisante.
L'Entrepreneur devra préparer un "Plan de Protection de l'Environnement du Site" (PPES) relatif à la
manière dont il entend exploiter les carrières, plan qu'il devra soumettre à l'agrément préalable de
l'Ingénieur, conformément aux prescriptions de la Partie D (ESP) des Spécifications Techniques.
L’Ingénieur est tenu de veiller à l'uniformité de qualité des matériaux approvisionnés, de façon que les
propriétés des couches réalisées soient conformes aux résultats de laboratoire obtenus au moment de la
prospection. Les matériaux non conformes seront évacués et les travaux déjà réalisés avec ces
matériaux seront repris aux frais de l'Entrepreneur.
4.3.1.2 Programme d’exploitation de la carrière
À la réception de l'agrément du gisement par l’Ingénieur, l’Entrepreneur devra présenter dans un délai
de dix (10) jours, un Programme d’Exploitation de la carrière établi en fonction du volume de
matériaux à extraire pour les travaux. Ce Programme comportera :
− un levé topographique au 1/500ème de la carrière (zone d'extraction), des aires annexes (aires de
concassage, de stockage, de dépôts, etc.) avec indication des voies d'accès, de services et de cir-
culation ;
− un plan d'exploitation du front de taille avec dimensions, sens de progression, zones délaissées,
etc.,
− une note écrite détaillant les modalités relatives :
✔ aux tirs : fréquence hebdomadaire, maille de forage, nature des explosifs, dispositifs
d'allumage, charges, volumes abattus, etc. ;
✔ au stockage des explosifs ;
✔ à la sécurité du personnel ;
347
Section V – Enoncé des travaux et services
✔ aux aménagements prévus en cours et à la fin d'exploitation, pour déduire les impacts
négatifs sur l'environnement.
4.4 – COUCHE DE FORME
Les matériaux pour couche de forme seront des graveleux latéritiques provenant :
− en priorité de la récupération de la chaussée existante,
4..4.1.2Qualité
Les matériaux pour couche de forme devront répondre aux spécifications suivantes :
- limite de liquidité inférieure à 50 ;
- IP inférieur à 15 ;
- valeur au bleu de méthylène inférieure à 2,5 g par kg de fines (les fines étant comprises entre
0 et 5 mm) ;
- densité sèche à 100% de l'OPM supérieure ou égale à 19,0 kN/m3 ;
- CBR à 95% de l'OPM après 4 jours d'imbibition supérieur ou égal à 25 ;
- gonflement linéaire inférieur à 0,5 % ;
- taux de matériaux organiques < 0,5%.
Tamis en mm Passant en %
40 95-100
31.5 90-100
20 70-100
10 50-100
5 35-80
2 25-70
1 20-60
0.5 15-50
0.08 5-35
Un éventuel criblage devra être exécuté avant le transport à pied d'œuvre.
348
Section V – Enoncé des travaux et services
Le nombre de passes sera fixé en fonction de la planche d’essai réalisée en dehors du projet, si possible
sur une plate-forme de même qualité que l’arase des terrassements, en présence de l’Ingénieur. La
mise en œuvre est à la charge de l'Entrepreneur.
Après compactage selon les règles de l'art par application systématique d'un atelier agréé, la compacité
sera supérieure à 95% de la masse volumique maximale Proctor Modifié.
Par temps de pluie continue, la mise en œuvre des matériaux latéritiques est strictement interdite.
La tolérance admise par rapport aux épaisseurs prévues est de dix (10) % en plus ou en moins, par
rapport à l’épaisseur théorique. La tolérance de nivellement admissible est de plus ou moins 2 cm.
La tolérance en largeur horizontale est de cinq centimètres (± 5 cm). Si ces valeurs ne sont pas
respectées, l’Ingénieur prescrira une reprise de la couche.
L’Entrepreneur sera tenu de maintenir, même sous trafic le cas échéant, les couches de forme en
parfait état jusqu’au moment de la mise en œuvre de la couche de fondation.
Les contrôles des couches de forme effectués par l’Entrepreneur comportent les opérations et les
fréquences minima suivantes:
- teneur en eau tous les 500 m2
- granulométrie et limites d’Atterberg tous les 500 m2
- Proctor Modifié tous les 2 000 m2
- CBR, à 3 énergies de compactage (90, 95, 100 % OPM) tous les 2 000 m2
- densité in situ tous les 550 m en
quinconce
- déflexion caractéristique (essieu de 13 t à roues jumelées prouvé par pesée à la bascule) D90
≤ 200/100 tous les 50 m en quinconce (à exécuter au moins 24 h après compactage).
Les essais réalisés en vue d’une réception seront effectués contradictoirement par l’Entrepreneur et
l’Ingénieur sur la base du dossier du contrôle interne fourni par l’Entrepreneur, à l’aide d’essais de
contrôle au gré de l’Ingénieur.
L’essai de déflexion est fait obligatoirement en présence de l’Ingénieur.
Si les valeurs requises ne sont pas atteintes, l’Ingénieur pourra prescrire, aux frais de l’Entrepreneur,
une reprise complète de la (ou des) couche (s) si les matériaux ne sont pas conformes, ou à un
compactage supplémentaire s’il est insuffisant. Dans ce cas, les essais du contrôle interne et du
contrôle extérieur seront à nouveau réalisés.
4..4.3.2 Réception topographique
Il vérifie l’implantation de l’axe au moins à chaque point singulier (début et fin d’Alignement droit ;
début et fin de courbe) et en milieu de courbe.
L’Ingénieur peut assister aux levés topographiques du contrôle interne, chaque fois qu’il le juge
nécessaire en déléguant du personnel auprès du laboratoire de l’Entrepreneur.
L’Entrepreneur procède à des mesures d'épaisseur tous les 250 m au moins.
Les levés topographiques réalisés en vue d’une réception seront effectués contradictoirement par
l’Entrepreneur et l’Ingénieur sur la base du dossier du contrôle interne fourni par l’Entrepreneur et à
l’aide de contrôle au gré de l’Ingénieur.
De même l’axe sera vérifié au gré de l’Ingénieur ainsi que les épaisseurs avec une mesure tous les 500
m au moins.
Si les tolérances requises ne sont pas atteintes, l’Ingénieur prescrira une reprise des travaux, aux frais
de l’Entrepreneur.
Le couronnement de plate-forme devra être réalisé de façon à respecter, après exécution, les tolérances
suivantes :
- Nivellement + 2 cm par rapport aux côtes d'étude
- Largeur en crête de la plate-forme ± 5 cm par rapport à l'étude
- Implantation des bords de la plate-forme ± 5 cm par rapport à l'étude
Si ces valeurs ne sont pas respectées, l'Ingénieur pourra prescrire la reprise de la couche.
Les matériaux pour couche de fondation seront des graveleux latéritiques provenant des emprunts
étudiés, améliorés au ciment et validés lors des études d’exécution.
4..5.1.2Qualité
Les matériaux pour couche de fondation devront répondre aux spécifications suivantes :
- limite de liquidité inférieure à 40 ;
- IP inférieur à 20 ;
- F x IP < 650 ;
- valeur au bleu de méthylène inférieure à 2,5 g par kg de fines (les fines étant comprises entre
0 et 5 mm) ;
- densité sèche à 100% de l'OPM supérieure ou égale à 20,0 kN/m3 ;
- CBR à 95% de l'OPM après 4 jours d'imbibition supérieur ou égal à 30
- Dimension du plus gros éléments <50 mm ;
- gonflement linéaire inférieur à 0,5 % ;
- taux de matériaux organiques < 0,5%.
350
Section V – Enoncé des travaux et services
Tamis en mm Passant en %
40 95-100
31.5 90-100
20 75-100
10 58-100
5 40-78
2 28-65
1 22-56
0.5 18-50
0.08 5-30
⮚ Qualité
Le but de l’ajout de ciment est essentiellement de libérer de la chaux susceptible de réagir sur les
parties argileuses de la latérite. Il n’est pas recherché de performances mécaniques élevées.
Les ciments d'une même spécification proviendront d'une même usine agréée par l’Ingénieur et
devront satisfaire aux normes EN 197-1. Le ciment sera un CEM II 32,5 ou 42, 5 ou un CEM I 32.5 ou
42.5 N. Tout autre type de ciment sera préalablement soumis à l'agrément de l’Ingénieur, qui pourra
demander à l’Entrepreneur les résultats de l'autocontrôle de l'usine de production.
Le ciment devra répondre aux conditions suivantes :
- Vitesse de prise (NF P 15-431) : début de prise à 20°C supérieur à 1h30 mn
- Expansion à chaud et à froid (NF P 15-432) : expansion à chaud et à froid inférieure à 10 mm
- Retrait (NF P 15-433) : retrait à 28 jours d'âge inférieur à 800 micromètres par mètre
- Analyses chimiques (NF P 15-461): teneurs en anhydride sulfurique (SO 3), en magnésie (MgO)
et en chlore doivent être respectivement inférieures à 4%, 5% et 0,05%.
(vi)
⮚ Livraison
Les ciments seront livrés en vrac ou en « big bag » aux fins d’alimenter les répandeuses mécaniques.
⮚ Stockage
La durée des stockages et transports des ciments n'excédera en aucun cas six (6) mois au-delà de la
date de fabrication. La récupération des poussières est interdite.
⮚ Contrôles
Les essais de contrôle des ciments seront effectués aux frais de l’Entrepreneur da ns un laboratoire
préalablement agréé par l’Ingénieur.
351
Section V – Enoncé des travaux et services
Notamment sur les prélèvements de ciments pour bétons dosés à trois cent cinquante (350) kg/m 3 ou
plus, les essais seront les suivants :
- temps de prise (épreuve normale) : un essai par prélèvement ;
- expansion à chaud (sur pâte pure) : deux essais par prélèvement.
Les résultats de ces essais devront être communiqués au Maître d'Œuvre dans les soixante-douze (72)
heures et en tout état de cause avant l'emploi de ces ciments.
Sur demande de l’Ingénieur, L’Entrepreneur devra produire les factures, les certificats d'origine et
les résultats d'essai correspondant des usines productrices.
Tout ciment présentant des signes de fausse prise ou d'éventement sera systématiquement réputé
non conforme et évacué hors du chantier.
L'Entrepreneur est tenu d'exécuter, à ses frais, un essai de fausse prise quand, à son arrivée en
chantier, le liant est à une température de plus de 50°C.
Il communique à l'Ingénieur les bordereaux de livraison à chaque arrivée de ciment.
L'Ingénieur peut exiger des essais de conformité, des essais effectués par la cimenterie. Ces essais sont
à la charge de l'Entrepreneur. Ils sont réalisés conformément à la norme NF P 15.300, ou équivalente,
et portent sur :
- le temps de prise à chaud ;
- l'expansion à chaud ;
- la surface spécifique de Blaine ;
- la chaleur d’hydratation ;
- la teneur en chlore et en soufre ;
- la résistance mécanique.
Si l'Ingénieur est amené à refuser l'utilisation de tout ou de partie du ciment livré ou déjà
approvisionné, les lots correspondants sont immédiatement évacués du chantier, aux frais de
l'Entrepreneur.
La tolérance admise par rapport aux épaisseurs prévues est de cinq (55) % en plus ou en moins, par
rapport à l’épaisseur théorique. La tolérance de nivellement admissible est de plus ou moins 1 cm.
La tolérance en largeur horizontale est de cinq centimètres (± 5 cm). Si ces valeurs ne sont pas
respectées, l’Ingénieur prescrira une reprise de la couche.
4..5.2.1. Fabrication
La grave latéritique proviendra des emprunts reconnus aptes à cette fourniture. Les matériaux seront
préparés (criblage si besoin pour le respect du Dmax, ajout d’eau si nécessaire pour porter dès ce stade
les matériaux à une teneur en eau proche de la teneur en eau optimale, idéalement légèrement
supérieure), puis mis en stock sur le site d’emprunt et feront l’objet d’une réception en qualité, par lot ;
la taille du lot sera proposée par l’Entrepreneur. Chaque lot fera l’objet d’un contrôle par
l’Entrepreneur qui proposera sa réception par l’Ingénieur sur la base des résultats du contrôle interne.
Ce dernier prononcera la conformité du lot, au vu des résultats présentés par l’Entrepreneur et après
avoir effectué ses propres essais. Le lot jugé conforme sera autorisé à la livraison sur le chantier. C’est
un point d’arrêt.
La grave sera mise en œuvre à la niveleuse, arrosée à nouveau si nécessaire pour porter sur toute
l’épaisseur de la couche la teneur en eau à la valeur de l’OPM du mélange final et compactée en visant
une épaisseur après compactage légèrement supérieure à l’épaisseur finale nominale. Le compactage a
ici pour but d’une part de permettre la circulation des engins de mise en œuvre : épandeur (si tel est le
cas) et pulvimixeur, et d’autre part d’éviter une diminution trop forte de la teneur en eau.
Afin d’obtenir une teneur en eau optimale évitant un arrosage important pendant les travaux, il est
recommandé de préparer la section concernée la veille au soir en la portant à une teneur eau adéquate
compte tenu de l’évaporation éventuelle pendant la nuit. En tout état de cause, le mode d’exécution
devra assurer une parfaite homogénéité de la teneur en eau sur toute l’épaisseur de la couche, au besoin
par un nombre suffisant de passages du pulvimixeur pendant ou après l’arrosage complémentaire
La teneur en eau sera mesurée sur 5 points répartis sur la section mise en œuvre et en attente du
ciment.
⮚ Livraison du liant
Le liant sera livré soit en vrac ou par sac. La livraison en vrac est adaptée à un épandage par machine.
⮚ Épandage du liant
L’entreprise choisira le mode d’épandage et le soumettra pour accord à l’ingénieur. C’est un point
d’arrêt.
L’épandage pourra être fait par dispersion à sec. Le dosage au m 2 sera déterminé à partir de la
connaissance de l’épaisseur nominale de malaxage, définie pour chaque section de travaux, et de la
masse volumique moyenne du matériau brut mis en œuvre ; la masse volumique sèche moyenne sera
déterminée à partir de 5 points de mesure par jour au minimum. L’Entrepreneur présentera à
l’acceptation de l’ingénieur le calcul du nombre de m² par poids de ciment en tenant compte de
l’épaisseur à malaxer, de la masse volumique de la grave latéritique en place, du dosage théorique en
ciment et du mode d’introduction du liant (sec ou par voie diluée). C’est un point d’arrêt.
Le nombre de m² pour 100 kg de ciment est : [0.1 / (h * ρd)] * [(100 – x) / x] avec :
353
Section V – Enoncé des travaux et services
- x = % de ciment
- h épaisseur malaxée en m
- ρd masse volumique sèche en t / m3
Par exemple pour x = 3 % de ciment, ρd = 2 t/m3 et h = 0,24 m : 100 kg devront couvrir 6.74 m².
La machine d’épandage devra présenter des caractéristiques LTV, définies selon le guide CFTR de
juillet 2003 : « retraitement en place à froid des anciennes chaussées », au moins égales à 2-3-2.
Si l’apport de ciment est prévu sous une forme diluée, l’entreprise précisera le taux de dilution, le
calcul du dosage de liant dilué par m² et l’incidence sur l’eau d’ajout nécessaire pour mettre le mélange
final à une teneur en eau proche de WOPM-0.5.
L’épandage à sec est proscrit en cas de fort vent. L’attention de l’Entrepreneur est attirée sur la
nécessité de protéger les ouvriers par des masques anti-poussières à renouveler au moins 1 fois par jour
et à chaque fois qu’il sera constaté que les masques sont obstrués ou détériorés.
Les ouvriers seront équipés de gants qu’ils porteront en permanence. Une information orale et écrite
sur les risques encourus sera fournie à chacun à l’embauche.
⮚ Malaxage
Le malaxage sera effectué par un matériel permettant de traiter au moins l’épaisseur nominale prévue
+ 5 cm.
Le matériel sera de caractéristiques HEPI (définies selon le guide CFTR de juillet 2003 : « retraitement
en place à froid des anciennes chaussées ») correspondant aux critères 2-2-3-2 (chapitre 6.2 ; critères
de performance du matériel de retraitement). La puissance du pulvimixeur aura la capacité de traiter de
façon homogène une couche de 25 cm après réglage et compactage. L’entreprise soumettra le matériel
de malaxage pour accord à l’ingénieur. C’est un point d’arrêt.
H signifie : critère de qualité d’Homogénéisation du matériau avec le ou les liants suivant que le
matériel dispose ou ne dispose pas d’un malaxeur associé au rotor de fragmentation.
E : critère de maîtrise de l’Épaisseur de retraitement de la chaussée
P : critère de puissance disponible pour fragmenter l’ancienne chaussée
I : critère de présence d’un dispositif d’injection d’eau dans la chambre de malaxage ou de
fragmentation.
2 pour le critère H signifie : matériel pourvu d’un système d’Homogénéisation verticale
2 pour le critère E signifie : matériel pourvu d’un système de réglage et de contrôle de l’épaisseur
3 pour le critère P signifie : puissance supérieure à 70 kW (par mètre linéaire de rotor de fraisage)
2 pour le critère I signifie : Pompe à débit variable asservi à la translation.
Le malaxage sera suivi d’une mise en forme du profil par réglage fin. Si nécessaire, la teneur en eau
du mélange final sera portée à une valeur proche de WOPM-0.5 ; par arrosage à la rampe fine, après
quelques passes de compactage pour faciliter le transfert de l’arroseuse.
En fin de journée, l’excédent de matériau traité devra être évacué ou mis en œuvre sur une autre partie
de l’ouvrage que la chaussée, car son délai de maniabilité ne permettra pas son emploi le lendemain.
L’admission du trafic PL ne sera autorisée, après leur réception en compacité, imprégnation et enduit
monocouche de protection, sur des sections de 3 jours d’âge au moins afin de ne pas casser les liaisons
au ciment ou le collage des grains par le ciment.
L’Entrepreneur définira l’organisation qu’elle propose pour le déroulement du chantier, le respect des
temps ci-dessus, le maintien éventuel du trafic, la signalisation provisoire, et la protection contre la
circulation abusive des riverains ou usagers. Les dispositions seront soumises à l’acceptation de
354
Section V – Enoncé des travaux et services
l’ingénieur. Lorsque le trafic circulera sur la couche de fondation fraîchement mise en œuvre,
l’Entrepreneur cherchera à canaliser le trafic le plus possible sur la partie correspondant à
l’accotement.
(vii)
L'Entrepreneur est tenu de soumettre à l'agrément de l'Ingénieur tout le matériel qu'il se propose
d'utiliser. Ce matériel doit permettre d'exécuter les opérations ci-dessous pendant le délai de
maniabilité et, plus précisément, il doit permettre:
- d'assurer un mélange homogène des graveleux et du ciment selon les épaisseurs prévues ;
- de contrôler la teneur en eau du mélange ;
- d'obtenir un compactage moyen de 98 % de l'OPM sur toute l'épaisseur de la couche ; au-
cune valeur ne devra être inférieure à 95 % ;
- de régler la surface finie.
L'Entrepreneur est également tenu, avant toute mise en œuvre, d'exécuter, à ses frais, des planches
d'essai d’une longueur minimale de 200 m. Les modalités de mise en œuvre seront définitivement
établies sur la base des résultats de planches d'essai. Outre les modalités de compactage, les planches
d’essai pour la couche de fondation ont pour objectif de vérifier que la méthodologie permet d’obtenir
les teneurs en eau et en ciment prévues et ce de façon homogène sur toute l’épaisseur de la couche et
sur toute la surface traitée.
Le résultat de ces planches d'essai doit être soumis à l'approbation de l'Ingénieur au plus tard 21 jours
avant la date prévue pour la mise en œuvre.
L’agrément du matériel par l’Ingénieur et son accord sur les modalités de mise en œuvre à l’issue des
planches d’essai sont des points d’arrêt.
⮚ Mise en œuvre
Le régalage sera fait par au moins une niveleuse ou un bouteur. Le réglage fin sera assuré par au moins
une niveleuse.
Le réglage sera effectué par enlèvement de matière exclusivement. Il est interdit de combler un
manque d’épaisseur par une fine couche de rattrapage ; si un tel cas se produit, l’entreprise procédera à
un apport de matériau et l’ensemble de la couche sera scarifié et réglé à nouveau.
Pendant toute l’opération de réglage, la teneur en eau sera maintenue par arrosage fin effectué à la
rampe (la queue de carpe ou tout équipement assimilé interdits).
Le piquetage sera implanté avec un intervalle tel que l’épaisseur finale de la couche de fondation
respecte : épaisseur moyenne = épaisseur nominale, avec une tolérance en tout point : + 1 / – 0.5 cm et
que la tolérance de nivellement admissible est de + 0,5 / – 0.5 cm.
Deux (2) types de compacteurs doivent être employés sur le chantier :
- Au moins un compacteur vibrant de classe supérieure ou égale à V3 ou mixte de classe au
moins VX 3 selon NF P 98-736
- Au moins un compacteur à pneus de classe supérieure ou égale à P 2 selon NF P 98-736.
Le nombre de compacteurs sera défini à l’issue de la planche d’essais.
Les compacteurs utilisés lors des essais seront définis, pour les vibrants, par leur balourd et leur
amplitude à vide déclarés par l’Entrepreneur et pour les pneus par leur charge par roue et la pression de
gonflage déclarés par l’entreprise. Ces valeurs devront pouvoir être vérifiées à la demande de
l’ingénieur (bon de pesée des compacteurs à pneus, mesure de M1/L et A0 pour les vibrants).
Sur cette planche, on réalisera des passages de vibrant et on mesurera la densité atteinte en moyenne
sur 5 points après 4, 8, 16 passes (progression géométrique obligatoire) et aussi 20 passes. On retiendra
355
Section V – Enoncé des travaux et services
pour nombre de passes celui qui, s’il était augmenté de 6 passes, conduirait à une augmentation de la
densité moyenne limitée à 1 %.
On réalisera ensuite 10, 14, 18 et 22 passes de pneus. De la même manière, on retiendra pour nombre
de passes celui qui, s’il était augmenté de 4 passes, conduirait à une augmentation de la densité
moyenne limitée à 1 %. Quel que soit le résultat de l’essai précédent, un minimum de 10 passes sera
effectué en tout point.
A partir du nombre de passes, l’entreprise déterminera le débit maximal de chaque engin et proposera
à l’ingénieur, le nombre de chaque appareil à mettre en service sur le chantier en tenant compte des
coefficients de rendement et de couverture du profil en travers. C’est un point d’arrêt.
Pendant toute la durée du compactage, le matériau sera maintenu à une teneur en eau voisine de W OPM-
0.5, par arrosage à la rampe fine.
Le nombre de passes défini à l’issue des planches d’essais doit être appliqué sur tout le profil en
travers en tout point.
Dans tous les cas, le matériel de compactage doit permettre d’obtenir une compacité au moins égale à
95% de l'OPM (pour 100% des mesures) avec une moyenne de 97% avant l’amélioration de la latérite
au ciment, pour la couche d’assise ou de forme.
Reprise de construction
Avant toute reprise de construction, un joint de construction transversal, exécuté à la niveleuse et à
faces verticales, doit être aménagé dans le matériau épandu la veille.
Les essais suivants sont réalisés par l’Entrepreneur dans le cadre du contrôle interne.
● Référence de masse volumique Proctor modifié: 2 par jour (ou 1 à chaque changement notable de
granulométrie du matériau).
● Mesures de la masse volumique sèche : 20 points par jour de mise en œuvre ; la population de
contrôle sera définie par sa moyenne et son écart-type et comparée à la valeur de référence qui doit
être de 98% en moyenne et 95% pour toutes les mesures. Les points de mesures seront situés de
façon à couvrir tout le profil en travers de la chaussée.
356
Section V – Enoncé des travaux et services
● Déflexion caractéristique (essieu de 13 t à roues jumelées prouvé par pesée à la bascule) D90 ≤
100/100 tous les 25 m en quinconce (à exécuter 7 jours après compactage ; y compris après la réa-
lisation de l’imprégnation et de l’enduit superficiel).
● Mesures de l’épaisseur de la couche de fondation : elles seront exécutées à l’emplacement des me-
sures de masse volumique.
La population de mesures devra respecter :
- épaisseur moyenne = épaisseur nominale
- tolérance en tout point : + 0,5 cm / – 0.5 cm.
Les essais réalisés en vue d’une réception seront effectués contradictoirement par l’Entrepreneur et
l’Ingénieur sur la base du dossier du contrôle interne fourni par l’Entrepreneur, à l’aide d’essais de
contrôle au gré de l’Ingénieur.
L’essai de déflexion est fait obligatoirement en présence de l’Ingénieur.
Si les valeurs requises ne sont pas atteintes, l’Ingénieur prescrira, aux frais de l’Entrepreneur, une
reprise complète de la couche de fondation. Dans ce cas, les essais du contrôle interne et du contrôle
extérieur seront à nouveau réalisés.
4..5.3.1Réception géotechnique
Les contrôles des couches de fondation effectués par l’Entrepreneur comportent les opérations et les
fréquences minima suivantes:
- teneur en eau tous les 500 m2
- granulométrie et limites d’Atterberg tous les 500 m2
- Proctor Modifié tous les 2 000 m2
- CBR, à 3 énergies de compactage (90, 95, 100 % OPM) tous les 2 000 m2
- densité in situ tous les 100 m en
quinconce
- déflexion caractéristique (essieu de 13 t à roues jumelées prouvé par pesée à la bascule) D90
≤ 100/100 tous les 25 m en quinconce (à exécuter au moins 24 h après compactage)
357
Section V – Enoncé des travaux et services
Les essais réalisés en vue d’une réception seront effectués contradictoirement par l’Entrepreneur et
l’Ingénieur sur la base du dossier du contrôle interne fourni par l’Entrepreneur, à l’aide d’essais de
contrôle au gré de l’Ingénieur.
Si les valeurs requises ne sont pas atteintes, l’Ingénieur pourra prescrire, aux frais de l’Entrepreneur,
une reprise complète de la (ou des) couche (s) si les matériaux ne sont pas conformes, ou à un
compactage supplémentaire s’il est insuffisant. Dans ce cas, les essais du contrôle interne et du
contrôle extérieur seront à nouveau réalisés.
Il vérifie l’implantation de l’axe au moins à chaque point singulier (début et fin d’Alignement droit ;
début et fin de courbe) et en milieu de courbe.
L’Ingénieur peut assister aux levés topographiques du contrôle interne, chaque fois qu’il le juge
nécessaire en déléguant du personnel auprès du laboratoire de l’Entrepreneur.
L’Entrepreneur procède à des mesures d'épaisseur tous les 250 m au moins.
Les levés topographiques réalisés en vue d’une réception seront effectués contradictoirement par
l’Entrepreneur et l’Ingénieur sur la base du dossier du contrôle interne fourni par l’Entrepreneur et à
l’aide de contrôle au gré de l’Ingénieur.
De même, l’axe sera vérifié au gré de l’Ingénieur ainsi que les épaisseurs avec une mesure tous les 500
m au moins.
Si les tolérances requises ne sont pas atteintes, l’Ingénieur prescrira une reprise des travaux aux frais
de l’Entrepreneur.
4.6 – COUCHE DE BASE
4..6.1 MATERIAUX
4..6.1.1Provenance
358
Section V – Enoncé des travaux et services
Les granulats pour couche de base proviendront de la carrière de Ouna ou toute autre carrière agrée par
l’Ingénieur.
Il est précisé que les limites de chacune des classes granulaires définissant les fuseaux pour matériaux
de couche de base constituent les limites de tolérance, qui permettent d’accepter ou de refuser un lot de
production, mais que la courbe moyenne de ce dernier doit se tenir dans la partie médiane du fuseau
prescrit et en respecter l’allure.
Les gravillons pour la grave bitume seront exclusivement obtenus par concassage et criblage de roche
massive en provenance des carrières indiquées au dossier géotechnique du DAO ou toutes autres
carrières agréées par l’Ingénieur sur proposition de l’Entrepreneur et exploitées par ce dernier et sous
sa responsabilité. Les dimensions des gravillons seront en principe les suivantes :
4..6.1.2Qualité
Les granulats pour couche de base en grave bitume devront répondre aux spécifications suivantes :
- Granulométrie :
Le mélange minéral sera obtenu par recomposition de 3 à 4 classes définies par des seuils de
granularité d/D.
La grave bitume 0/14 ou 0/20 sera élaborée à partir d’une grave concassée approvisionnée en trois ou
quatre fractions granulométriques 0/4 – 4/6,3 – 6,3/10 – 10/14 ; 0/4 – 4/10 – 10/14 ou 0/4 – 4/6,3 –
6,3/10 – 10/20 avec ou sans sable roulé d’apport. D’autres fractions granulométriques différentes
peuvent être soumises à l'agrément de l’Ingénieur.
Les granulats appartiendront à la catégorie C de résistance et III a de la fabrication selon les normes
NF EN 13043et NF XP P 18-545.
Les gravillons devront être exempts de terre végétale et de matières organiques, selon la norme NF EN
1744-1.
Les tolérances granulométriques des gravillons à mettre en œuvre devront répondre aux spécifications
de la norme NF XP 18-545 et aux caractéristiques qui y sont définies.
En cas de dépassement de ces tolérances, des réductions de prix seront appliquées de plein droit aux
taux indiqués, et au-delà des limites indiquées, la fourniture des gravillons incriminés sera refusée.
- Fuseau de contrôle de régularité :
A l’issue des essais préliminaires d’agrément, l’Entrepreneur définira la courbe de référence de chaque
classe granulaire.
Ces courbes respecteront les prescriptions suivantes :
- le refus à D sera inférieur ou égal à 10 % en poids ;
- pour les classes d / D, le refus à 1,25 D sera nul ;
- le passant à d (différent de 0) sera inférieur ou égal à 10 % en poids ;
- la somme du refus à D et du passant à d sera inférieure à 15% ;
- le passant à (d+D)/2 sera compris entre 1/3 et 2/3 en poids.
359
Section V – Enoncé des travaux et services
- Résistance à l’usure :
La résistance à l’usure du granulat, mesurée par l’essai LOS ANGELES suivant essais L.C.P.C. / SP /
2 – 1964, devra présenter un coefficient :
LOS ANGELES inférieur ou égal à 28
DEVAL humide inférieur ou égal à 25
- Equivalent de sable
Le PAQ précise, au titre du contrôle interne, les types d'essais ainsi que leur fréquence par rapport au
volume de matériaux, qui seront réalisés sur les matériaux de couche de base.
360
Section V – Enoncé des travaux et services
L’Entrepreneur soumettra par écrit, à l'agrément de l’Ingénieur, la centrale qu'il compte utiliser,
préalablement à son amenée à pied d'œuvre ou à son montage. Cette demande devra être accompagnée
de tous les renseignements utiles et notamment les dates d'achat et de révision avec documents
justificatifs, le livre de bord avec les heures de fonctionnement et tous les autres éléments permettant
de juger l'état du matériel.
L’Ingénieur disposera d'un délai de quinze (15) jours pour formuler ses observations ou donner son
agrément qui, dans tous les cas et de quelque façon que ce soit, n'engagera pas la responsabilité du
Maitre d’Ouvrage. En particulier, il ne préjugera en rien de l'acceptation des enrobés en cas de non-
conformité avec les spécifications exigées.
De plus, si après la mise en service de la centrale des écarts sensibles et répétées dans la qualité de
fabrication étaient constatés, l'agrément pourrait être retiré par un ordre de service de
l’Ingénieur/Maître d'Œuvre.
Le squelette minéral des enrobés bitumineux à l'exception d'un filler d'apport éventuel, sera réalisé à
partir de trois à quatre composants de classe granulométrique distincte, stockés en trémies pré-
doseuses automatisées permettant à la fabrication toutes variations de dosage et tous contrôles aisés.
L’adjonction de filler dans la formulation se fera obligatoirement par des systèmes de dosage
pondéral.
Les proportions des divers constituants seront déterminées de façon à ce que la courbe résultant du
mélange s'inscrive dans le fuseau de spécifications des enrobés bitumineux.
4..6.3 FABRICATION
Les conditions de fabrication et de mise en œuvre du béton bitumineux et de la grave bitume sont
définies dans les normes NF P 98-150-1 et NF EN 13108-21, avec les précisions ci-après : la capacité
nominale de la centrale sera au moins de cent (100) tonnes par heure.
Les enrobés seront élaborés dans une centrale de type discontinue à dosage pondéral ou de type
continue éventuellement, agréé par l’Ingénieur.
L’Entrepreneur procédera à la mise en œuvre de la couche de base en grave bitume sur une épaisseur
minimale conformément aux plans et aux indications de l’Ingénieur.
4..6.3.1Les granulats
Ils devront respecter les spécifications décrites ci avant. La grave bitume sera réalisée à partir d’une
grave 0/20 mm de roche entièrement concassée.
❑ Approvisionnement des granulats
Les granulats doivent être stockés de façon à assurer leur conservation en bon état pour les travaux.
Les aires de stockage seront propres, nivelées, compactées, convenablement dressées et drainées de
manière à assurer l’écoulement efficace des eaux. Elles seront entretenues avec précaution pendant
toute la durée des travaux.
La mise en stock des granulats sera réalisée de telle sorte à éviter toute ségrégation.
Les granulats seront stockés par classe granulaire.
La réalisation des aires de stockage est à la charge de L’Entrepreneur. Il devra sous sa responsabilité
veiller à la mise en stock des matériaux et assurer en outre le contrôle et le gardiennage permanent de
ce stock.
361
Section V – Enoncé des travaux et services
La centrale sera pourvue d’un équipement de pesage continu (sauf avis contraire de l’Ingénieur) ; pour
cela, les dispositifs de sécurité suivants seront mis en place.
L’enrobé pouvant être fabriqué à partir de plusieurs granulats, l’installation devra permettre un
mélange selon les proportions fixées de ces différents granulats.
À cet effet, la centrale comportera plusieurs trémies doseuses divisés en compartiments séparant les
classes et les catégories de granulats ; le cloisonnement sera réalisé de façon qu’aucun changement des
trémies, aucun mélange de granulats ne soit possible ; en particulier la largeur en tête des trémies devra
être supérieure d’au moins 50 centimètres à celle du godet de l’engin de chargement.
❑ Chauffage et déshydratation des granulats
La centrale doit disposer des moyens mécaniques appropriés pour que l’introduction des granulats
dans le sécheur soit faite de façon uniforme, de manière à obtenir une température de sortie constante.
Le sécheur doit être capable de chauffer les granulats de façon à obtenir une teneur en eau limite de
0,50 %.
La température des granulats à la sortie du sécheur devra être comprise entre 150 et 165 °C.
Toutes précautions devront être prises pour que les températures maximales ne soient pas dépassées,
de façon à éviter tout risque de brûlage de bitume.
À cet effet, la centrale doit être munie d’un appareil de mesure placé de telle sorte qu’il indique la
température du granulat avant l’entrée dans le malaxeur.
❑ Dépoussiérage
4..6.3.6Contrôle de la fabrication
Sur stock en tas pour chaque classe granulométrique qui ne dépasseront pas cinq cents (500) m 3 avec
un minimum de 3 séries de contrôle :
A la centrale d'enrobage :
− quatre prélèvements, dont deux seront soumis aux essais, à la sortie du malaxeur par journée de
production pour la mesure de la teneur en bitume (extraction) et la granulométrie ;
En cas de moyenne des résultats insuffisante sur la teneur en liant pour la première série de deux
essais, ces essais seront également réalisés sur les deux autres prélèvements. Si les résultats obtenus
sur les deux premiers échantillons sont confirmés, par dérogation aux articles 9 et 17 du fascicule 25
du CPC, il sera fait application des réfactions de prix ou sanctions suivantes :
1ercas : Dépassement égal ou inférieur à zéro virgule deux (0,2) point des limites de la fourchette
des teneurs fixées à l'agrément de la formule
a) De zéro (0) à zéro virgule un (0,1) inclus : abattement de trois pour cent (3 %) sur le prix du m3
ou de la tonne de l’enrobé bitumineux ;
b) Supérieur à zéro virgule un (0,1) à zéro virgule deux (0,2) point inclus : abattement de dix pour
cent (10 %).
364
Section V – Enoncé des travaux et services
exécution, même s'il n'y a pas eu démolition, d'une nouvelle couche conforme aux
spécifications du Marché.
Dans les deux cas (réfaction ou refus), les sanctions seront appliquées d'une part :
sur les enrobés fabriqués et mis en œuvre entre l'essai considéré et la mise en route ou l'arrêt de
la centrale si aucun autre contrôle n'a été fait entre temps.
Et d'autre part :
sur la moitié des enrobés fabriqués et mis en œuvre entre l'essai considéré et le contrôle suivant
et précédent.
Cependant dans le 2ème cas (refus) et dans ce cas seul, l’Entrepreneur aura la faculté de demander que
des prélèvements contradictoires en place soient effectués sur les enrobés intéressés.
La densité de ces derniers prélèvements sera de quatre (4) échantillons par cinquante (50) m3 ou cent
(100) tonnes environ, deux emplacements étant choisis par l’Entrepreneur et deux par l’Ingénieur.
La moyenne des teneurs en liant obtenus sur les échantillons du lot de cinquante (50) m3 ou cent (100)
tonnes environ considéré sera admise pour la décision définitive (confirmation du refus ou réfaction).
Tous les frais inhérents à ces essais complémentaires et à la remise en état de la couche, si la
démolition n'est pas exigée, seront à la charge de l’Entrepreneur.
D'autre part, en considérant six (6) contrôles consécutifs quelconques, s'il est constaté qu'à trois (3)
reprises :
la courbe granulométrique sort du fuseau-type défini au présent article,
Ou
la teneur en liant s'écarte de plus de zéro virgule deux (0,2) point des limites fixées par la
formule agréée,
la fabrication devra être immédiatement arrêtée par un simple ordre de l’Ingénieur sur le chantier. Cet
ordre sera confirmé par un ordre de service et l’Entrepreneur ne pourra invoquer cette décision pour
formuler quelque réclamation ou demande d'indemnité que ce soit.
Après l'arrêt de la centrale et avant toute reprise de fabrication, l’Entrepreneur sera tenu de soumettre
par écrit à l’Ingénieur les dispositions qu'il envisage pour remédier aux défauts constatés. Celles-ci
devront être assorties de tous essais utiles et au besoin d'une nouvelle étude et d'une nouvelle planche
d'essai.
La reprise de la fabrication des enrobés bitumineux destinée à la mise en œuvre ne pourra intervenir
que sur un ordre écrit de l’Ingénieur.
Tout changement d'origine (carrière, gîtes, etc.) des éléments constitutifs des enrobés bitumineux
entraînera obligatoirement l'étude complète, aux frais de l'Entrepreneur, d'une nouvelle formule selon
les modalités et prescriptions précitées.
Tous les matériaux enrobés fabriqués pendant toutes les périodes d'essais et de calages de la centrale
ne devront pas être utilisés pour l'exécution du Marché.
365
Section V – Enoncé des travaux et services
À défaut d’un autre dispositif agréé par l’Ingénieur pour les centrales continues, une trémie de
chargement ayant une capacité d'au moins dix minutes de fabrication de l’enrobé doit être disposée à la
sortie du malaxeur continu : la trappe de la trémie ne devra être ouverte qu’après remplissage de celle-
ci.
Le transport des enrobés de la centrale au chantier de mise en œuvre est effectué dans les véhicules à
bennes métalliques qui doivent être nettoyées de tous corps étrangers avant chaque chargement.
L’Entrepreneur doit disposer de camions en nombre suffisant pour évacuer normalement la production
du poste d’enrobage et alimenter régulièrement les chantiers de répandage.
Chaque véhicule de transport doit être équipé d’une bâche appropriée capable de protéger les enrobés
et d’éviter un refroidissement de plus de 10 °C avant leur mise en œuvre, même en cas d’intempéries
ou de distance de transport plus importantes.
4..6.4.2Mise en œuvre de la grave bitume
L’Entrepreneur devra procéder avant toute exécution de la couche de grave bitume à un balayage
mécanique énergique et à un nettoyage préalable de la surface de la couche sous-jacente, pour éviter
tout défaut d’accrochage.
L’enrobé (grave bitume.) devra être répandu aux températures minimales figurant dans le tableau ci-
après :
Température minimale de répandage
Classes de bitume
[°C]
10/20 - 15/25 145
20/30 140
35/50 130
50/70 125
70/100 120
L’enrobé ne doit être répandu que lorsque l’état de la chaussée et les conditions atmosphériques sont
compatibles avec une bonne exécution des travaux et une bonne tenue ultérieure de la couche.
Toutefois, si l’enrobé, parti de la centrale alors que les conditions atmosphériques étaient normales,
arrive au chantier de répandage et que les conditions atmosphériques se sont modifiées entre temps, il
doit être répandu immédiatement, sauf opposition de l’Ingénieur, pourvu que la température reste
supérieure à la limite fixée ci avant.
L’Entrepreneur devra disposer d'un moyen de communication (liaison radio, cellulaire, etc.) entre le
poste d'enrobage et le chantier de répandage, de façon à pouvoir stopper immédiatement la fabrication
en cas d'incident, pannes intempéries, etc.
L’enrobé bitumineux sera mis en œuvre à l'aide d'un ou plusieurs finisseurs automoteurs capables de
les répartir sans produire de ségrégation, en respectant les épaisseurs et les profils fixés. La vitesse des
finisseurs devra être aussi régulière que possible, le rapport de boîte de vitesses étant choisi de façon à
réduire les arrêts au maximum.
La répandeuse doit être munie d’un dispositif de vibration ou de damage et d’un dispositif de
chauffage pour maintenir l’enrobé à la température de répandage.
En vue d’éviter des irrégularités du profil en long, la vitesse de la répandeuse doit être aussi régulière
que possible.
366
Section V – Enoncé des travaux et services
Le répandage de la couche nouvelle est conduit de façon à épouser parfaitement le bord de la couche
ancienne, après découpage soigné de celui-ci, sauf lorsque l’enrobé de la couche ancienne n’est pas
encore compacté ni complètement durci et refroidi.
4..6.4.7Autres joints
Pour l’établissement des joints au bord des trottoirs, des caniveaux ou autre revêtements adjacents, les
vides subsistant après le passage de la répandeuse seront comblés à la pelle à l’aide de l’enrobé, de
façon qu’il ne subsiste aucune dénivellation après compactage.
4..6.4.8Compactage de la grave bitume
367
Section V – Enoncé des travaux et services
● 10% pour les indices de compactage compris entre 97% exclu et 96% inclus.
Si l’indice de compactage obtenu est inférieur à 96%, la couche correspondante sera enlevée et
remplacée aux frais de l’Entrepreneur.
4..6.4.9Mode d’exécution du compactage
Le compactage est commencé le plus tôt possible après le répandage. Le compactage d’une bande de
répandage posée à côté d’une bande déjà en place est commencé par le joint.
La vitesse des engins effectuant la finition du compactage doit être suffisamment faible pour obtenir
un bon surfaçage. Toutes précautions doivent être prises pour empêcher le mélange d’adhérer aux
roues des engins de compactage. On évitera que le compacteur s’éloigne de plus de 50 mètres du
finisseur.
Les engins doivent effectuer des passes assez longues de façon à limiter le nombre des arrêts ; le
renversement de marche doit être effectué d’une façon très progressive pour éviter la formation de
vagues ; les embrayages des engins doivent être en bon état. Le changement de sens sera décalé d’au
moins un (1) mètre à chaque passe. La marche des engins de compactage doit être aussi continue que
possible et conduite de manière telle que toutes les parties du revêtement reçoivent un compactage
sensiblement égal. Le compactage sera poursuivi jusqu’à ce que le cylindre lisse ne laisse plus aucune
trace latérale lors de son passage.
Les essais suivants sont à la charge de l’Entrepreneur dans le cadre du contrôle interne.
- Propreté: 1 essai toutes les 500 tonnes de GB (et au moins 1 par
journée de production) ;
- Granulométrie : 1 essai toutes les 250 tonnes de GB (au moins 2 par
journée de production) ;
- Los Angeles : 1 essai toutes les 2 semaines de production ;
- Aplatissement: 1 essai toutes les 500 tonnes de GB (et au moins 1 par
journée de production) ;
- Pénétrabilité : 1 essai toutes les 25 tonnes de liant ;
- Point de ramollissement : 1 essai toutes les 25 tonnes de liant ;
- Température: 1 essai toutes les 25 tonnes de GB ;
- Teneur en liant : 1 essai toutes les 250 tonnes de GB (au moins 2 par
journée de production) ;
- Compacité par carottage : 1 essai pour 200 mètres,
- Épaisseur : 1 essai tous les 200 mètres ;
- Déflexions: 1 essai tous les 25 mètres, en quinconce, selon la norme NF P 98-200-2 de novembre
1992 : D90 inférieure à 60/100 (essieu de 13 t à roues jumelées prouvé par pesée à la bascule).
L’Entrepreneur remettra en temps réel les essais du contrôle interne à l’Ingénieur.
368
Section V – Enoncé des travaux et services
L’épaisseur moyenne de la couche de base en grave bitume mesurée par tronçon de 1000 m supérieure
ou égale à la valeur prescrite dans les plans (12 cm). Une mesure sera effectuée tous les 50 m.
La tolérance (en moins) sur l’épaisseur ponctuelle de la couche de base sera limitée à moins cinq mm
(-5 mm).
Le plan de surface de la couche, après exécution, devra être conforme au projet d’exécution en tout
point, avec une tolérance de plus 10 mm ou moins cinq (5) mm par rapport aux cotes théoriques.
La tolérance par rapport à la largeur théorique est de +5 cm. Aucune tolérance en moins ne sera
admise.
Les essais réalisés en vue d’une réception seront effectués contradictoirement par l’Entrepreneur et
l’Ingénieur sur la base du dossier du contrôle interne fourni par l’Entrepreneur, à l’aide de levés sur
des profils intermédiaires (au moins 1 tous les 50 m), et de carottes tous les 500 m en des endroits
choisis par l’Ingénieur.
Si les tolérances ne sont pas respectées sur un tronçon donné, l’Ingénieur peut demander la
reconstruction de la couche de base (sur toute la largeur) ou proposer au Maître d’Ouvrage une
sanction financière d’au moins 25% du prix de la couche de base du tronçon considéré.
4.7- LIANTS POUR REVÉTEMENT, BASE ET IMPRÉGNATION
⮚ Bitumes purs : obtenus par raffinage de brut pétrolier et ne comportant aucun ajout ;
⮚ Bitumes fluidifiés ou cut-back : obtenus par un mélange de bitume pur avec un diluant provenant
de la distillation du pétrole (à l’exclusion du gazole) ;
⮚ Bitumes fluxés : obtenus par une addition à du bitume pur d'une huile de fluxage ;
Pour la couche d'accrochage, on utilisera du bitume pur ou une émulsion cationique de bitume dosée à
69 % environ de bitume résiduel (ECR 69) conformément à la norme NF EN 13808.
4.7.4 CONTRÔLES
Dans le cadre du contrôle interne, l’Entrepreneur prélèvera 2 litres par camion-citerne ou par 25 t de
produit transporté pour effectuer le contrôle de conformité et s'assurer que la livraison correspond aux
caractéristiques indiquées par le fournisseur.
Les essais de réception seront les suivants :
Dans le cadre du contrôle extérieur, l’Ingénieur vérifie l’exhaustivité et la qualité les documents de
contrôle présentés par l’Entrepreneur ; il ordonne ou fait les essais complémentaires qu’il juge
nécessaire.
Le type de bitume à utiliser, sera le bitume fluidifié 0/1 et le dosage minimal de 1,0 kg/m². Le dosage
définitif sera décidé à l’issue d’une planche d’essai (jusqu’à 1,4 kg au maximum selon l’aspect de la
couche et les résultats de la planche d’essai).
371
Section V – Enoncé des travaux et services
systématiquement détruite, évacuée en remblai ou dans un dépôt agréé et reconstruite, aux frais de
l’Entrepreneur. Par ailleurs, l’Entrepreneur prendra toutes dispositions nécessaires pour assurer une
bonne pénétration du bitume fluidifié 0/1 : scalpage, balayage mécanique suivi de soufflage au
compresseur si nécessaire.
L’épandage du bitume fluidifié sera exécuté à une température comprise entre 60° et 80°C.
L’écart autorisé par rapport à la quantité de liant fixée ne pourra pas excéder un dixième de
kilogramme par mètre carré (0,1 kg/m²). Le dosage en liant répandu sera contrôlé suivant la norme NF
P 98-275-1.
En cas d’excès de liant, un sablage sera exécuté aux frais de l’Entrepreneur sur les surfaces imprégnées
à raison de sept (7) à huit (8) litres de sable 2/4 par mètre carré.
4.9 – ENDUITS SUPERFICIELS ET COUCHE D’ACCROCHAGE
Le liant sera une émulsion cationique de bitume ECR 65. Le dosage en liant sera tel que la quantité
minimale de bitume résiduel restant sur la chaussée sera de 0,8 kilogramme par mètre carré ; ce dosage
provisoire sera confirmé lors des planches d’essai (viser entre 0,7 et 1,0 kg/m2). Si un sablage après
imprégnation a été effectué, le dosage sera augmenté à 0,3 kg par mètre carré en moyenne, aux frais de
l’Entrepreneur. Tout excès de liant sera impérativement évité.
L'Entrepreneur devra prévoir si nécessaire l'utilisation de dopes d’adhésivité pour l’enduit :
⮚ Adhésivité passive (tenue d’un film de liant en présence d’eau), norme NF 13 614 : valeur su-
périeure ou égale à 90 à 20°C et à 75 à 60°C.
L’emploi de dopes sera soumis à l’accord préalable de l’Ingénieur. L’écart autorisé par rapport à la
quantité de liant fixée à l’issue de la planche d’essai ne pourra pas excéder un dixième de kilogramme
par mètre carré (0,1 kg/m²). Le dosage en liant répandu sera contrôlé suivant la norme NF P 98-275-1.
Les granulats seront des granulats 4/6. Le dosage en granulats 4/6 sera de 11,0 litres au m 2 (dosage
provisoire à confirmer lors des planches d’essai), avec une tolérance de 1,0 litres/m2.
Les spécifications que doivent respecter les gravillons pour enduits sont les suivantes :
372
Section V – Enoncé des travaux et services
Caractéristiques de fabrication
Granularité selon NF P 18-560
% refus à 1,25 D 0
% refus à D 15
% tamisât à (d+D)/2 compris entre 33 - 66
% tamisât à d 15
% tamisât à 0,63 d <3
Étendue maximale du fuseau de régularité selon XP P18-545,
variation du refus à D et au tamisât à d ± 5%
Coefficient d'aplatissement (A) selon NF P 18-561 15
Angularité : Indice de Concassage (Ic) 100%
Propreté (P= % tamisât à 0,5 mm) selon NF P 18-591 < 0,5
Proportion de fines argileuses Homogénéité : coefficient 0%
d’homogénéité pour α = 0,4 (tolérance maximale de grains > 97
friables ou altérés : 3%)
Le tableau ci-après donne les spécifications imposées (colonne 1), les limites de refus au-delà
desquelles la fourniture est refusée (colonne 2) et la valeur en pourcentage des réductions de prix des
fournitures pour chaque pour cent en tolérance (colonne 3). En cas de dépassement de ces tolérances
des réductions de prix seront appliquées de plein droit aux taux indiqués ci-après et au-delà des limites
indiquées dans le tableau, la fourniture sera refusée.
Réduction
Spécification Limites de prix par
DESIGNATION
s (1) refus (2) %de
tolérance (3)
% en poids retenu sur le tamis D 15% 20% 1%
% en poids passant sur le tamis d >15% 20% 1%
Le contrôle extérieur sera réalisé par mesures des dosages et vérification de la granulométrie, de la
forme et de la propreté des granulats. A cet égard tout tas de granulats ou tout répandage de granulats
laissant échapper de la poussière sera immédiatement rejeté.
Le béton bitumineux sera du BBME (béton bitumineux à module élevé): de type EB 10 ou EB14
roulement 20/30 conformément à la norme NF EN 13108-1, il aura une épaisseur de 5 cm.
Le squelette minéral du béton bitumineux sera obtenu par recomposition de sables, de gravillons et
éventuellement de fines d’apport. Éventuellement un sable naturel pourra être admis, dans la limite de
10 % en poids sec et sous réserve que l’étude de formulation en montre la possibilité.
Les granulats proviendront de l’extraction en carrière de roches massives (une proportion maximale de
10% de sable roulé étant néanmoins admise pour le 0/4).
Les matériaux seront exploités en carrière, puis traités dans une centrale de concassage.
4..10.2 GRANULATS
Le béton bitumineux sera élaboré à partir d'au moins trois fractions granulométriques 0/4 – 4/6,3 –
6,3/10 ou 0/4 – 4/10 – 10/14 plus un filler d'apport de type hydraulique (ciment ou de préférence de la
chaux) et d'un bitume pur 20/30 sans additif.
Dans tous les cas, l’Entrepreneur devra proposer une formulation à l’agrément de l’Ingénieur.
Les spécifications que doivent respecter les matériaux pour la matrice granulaire du béton bitumineux
sont les suivantes :
Caractéristiques de fabrication
Granularité (après recomposition) selon NF EN 933-1
Tamis en mm
14 100
10 95-100
6,3 65-72
2 38-46
0,5 20-27
0,08 6-9
Les gravillons devront être exempts de terre végétale et de matières organiques, selon la norme NF EN
1744-1.
❑ Livraison et stockage
Les liants seront livrés en citernes ou en fûts de 200 kg. L’Entrepreneur doit prendre toutes les
dispositions de sécurité pour le transport de ces produits et notamment utiliser des camions en parfait
état respectant les normes de sécurité.
375
Section V – Enoncé des travaux et services
❑ Contrôle
L’Entrepreneur prélèvera 2 litres par camion-citerne ou par 25 t de produit transporté pour effectuer le
contrôle de conformité et s'assurer que la livraison correspond aux caractéristiques indiquées par le
fournisseur.
Les essais de réception seront les suivants :
Bitume pur Bitume fluidifié Emulsion de bitume
Les enrobés seront élaborés dans une centrale de niveau 2 d’un type agréé par l’Ingénieur.
4..10.4.1 Essais de formulation et de convenance du béton bitumineux
Dans le cadre des études d’exécution, l’Entrepreneur fera exécuter, à ses frais, l’étude de composition
du béton bitumineux par nature de granulats provenant des diverses sources agréées par l’Ingénieur.
L’étude de composition comprendra obligatoirement les essais suivants :
- essais de compactage à la presse à cisaillement giratoire (NF EN 12697-31) ;
- essais à l’ornière LPC. (NF EN 12697-22) ;
- essais Marshall (suivant les processus d’essai AASHTO) ;
- essais d’immersion compression (suivant les normes AFNOR (NF EN 12697-12), ceci pour 4
teneurs en liant encadrant la valeur proposée, avec pour chaque teneur en liant une série d’es-
sais sur 3 éprouvettes, dont on prendra la moyenne arithmétique.
Les essais à la PGC et à l’ornière seront effectués par un laboratoire spécialisé aux frais de
l’Entrepreneur mais sous le contrôle de l’Ingénieur.
Les échantillons de bitume et de granulats seront prélevés, conditionnés et scellés en présence de
l’Ingénieur. Le bon de commande stipulera que tous les résultats seront fournis à l’Ingénieur en même
temps qu’à l’Entrepreneur ; une copie sera remise à l’Ingénieur.
376
Section V – Enoncé des travaux et services
Les résultats d’étude de composition du béton bitumineux devront être présentés à l’Ingénieur au
moins 40 jours avant le démarrage de la fabrication correspondante. L’Ingénieur fixera alors la
composition définitive à adopter.
Toutes précautions devront être prises pour que les températures maximales ne soient pas dépassées,
pour éviter tout risque de brûlage du bitume.
A cet effet, la centrale doit être munie d’un appareil de mesure placé de telle sorte qu’il indique la
température du granulat avant l’entrée dans le malaxeur.
4..10.4.5 Dépoussiérage
Le dépoussiérage sera assuré par un appareil associé au poste d’enrobage et fonctionnant en
permanence lors de la préparation du granulat.
Lorsque l’Ingénieur le prescrit, les poussières récupérées doivent pouvoir être réincorporées dans le
mélange de façon uniforme; sinon, elles sont évacuées par les soins de l’Entrepreneur.
- soit par dosage pondéral au moyen d’un tapis et d’une trappe mobile dont la position sera auto-
matiquement définie par un appareil de pesage continu.
Dans tous les cas, le débit sera contrôlé par un compte-tours inviolable qui commandera l’ouverture et
la fermeture des vannes de la pompe à liant pendant les opérations de contrôle et de réglage.
Un dispositif permettra de connaître à tout moment le niveau des granulats dans la trémie tampon, afin
de pouvoir arrêter le malaxeur en cas de niveau insuffisant.
Dans le cas d’une centrale pourvue d’un équipement de pesage continu, les dispositifs de sécurité
suivants seront mis en place:
- lorsque la bascule détectera une variation de pesée supérieure à 3 % du dosage théorique, une
alarme retentira avec enregistrement sur compteur;
- si l’anomalie de dosage persiste au-delà de 10 secondes, l’arrêt de la centrale devra se faire au-
tomatiquement, avec enregistrement sur compteur.
Par ailleurs, en cas d’une centrale de type continu, une centrale de criblage sera obligatoirement
installée en amont de la centrale de malaxage. Cette centrale de criblage alimentera exclusivement la
centrale de malaxage ; elle sera équipée avec des cribles correspondants aux granulométries qui
378
Section V – Enoncé des travaux et services
composent le mélange. L’objectif est d’avoir la garantie pendant l’exécution des travaux que les
granulométries des gravillons sont bien conformes en permanence à la formulation adoptée.
La centrale doit disposer de réservoirs pour le stockage du liant, d’une capacité, totale suffisante pour
assurer le fonctionnement continu de la centrale, et comportant une jauge préalablement étalonnée.
Les réservoirs de stockage comportent un dispositif permettant de chauffer le liant entre 149° et 163°,
en évitant toute surchauffe locale.
Un thermomètre protégé, d’une précision de 5° C, doit être placé à un endroit approprié de la conduite
d’alimentation en liant du malaxeur, de façon à indiquer la température du liant à l’entrée de cet
appareil.
4..10.4.10 Alimentation en liant du malaxeur
La centrale doit comporter un dispositif de dosage de l’alimentation en liant, soit en poids, soit en
volume, soit par la mesure d’un débit.
Si le dosage du liant est effectué en poids, la centrale doit être équipée d’une balance sans ressort,
munie d’un godet pouvant contenir une quantité de liant d’un poids au moins égal à 10% du poids du
granulat nécessaire à une gâchée.
La balance doit permettre d’effectuer les pesées avec une précision telle que l’erreur relative sur le
poids du liant soit inférieure à 1,5%.
Si le dosage est effectué en volume ou en débit moyen d’une pompe d’injection, l’équipement doit
comporter un dispositif permettant d’arrêter automatiquement la pompe lorsque la quantité voulue de
liant a été introduite dans le malaxeur et d’obtenir la même précision que dans le cas du dosage par
pesée.
379
Section V – Enoncé des travaux et services
La centrale doit comporter un dispositif d’alimentation continue dont le débit puisse être réglé avec
une précision de 1,5%.
La synchronisation de l’alimentation du malaxeur en granulats et en liant doit être assurée par un
dispositif d’asservissement entre les débits de granulats et de liant, réalisés soit par des systèmes
d’enclenchement mécanique soit par tout autre système efficace, agréé par l’Ingénieur.
4..10.4.11 Malaxage
La centrale doit être équipée d’un malaxeur capable de produire des enrobés homogènes.
Si la boîte du malaxeur n’est pas fermée, elle doit être pourvue d’un capot pour empêcher la perte de poussières
par dispersion.
Le malaxeur doit porter une plaque, apposée par le fabricant, indiquant sa capacité volumétrique en
fonction de la hauteur du remplissage et, en cas de malaxage continue, le débit d’agrégats par minute
pour le régime normal de l’installation.
La durée de malaxage des granulats et du filler avec le bitume doit être suffisante pour obtenir un
enrobage parfait, et la centrale doit être dotée de moyens efficaces permettant de régler les temps de
malaxage et de les maintenir constants.
Dans le cas d’un malaxage discontinu, il faut d’abord procéder, avant le malaxage humide avec le
liant, à un malaxage à sec, afin d’obtenir un mélange homogène des granulats et, éventuellement, du
filler.
La centrale doit être dotée de systèmes efficaces pour régler les temps, en fonction de la formule
suivante:
La température des enrobés à la sortie du malaxeur sera fixée dans les limites suivantes:
Le matériel de malaxage sera placé dans un endroit convenu par l’Ingénieur. La capacité de malaxage
du matériel devra suffire pour assurer le fonctionnement continu du finisseur à tout moment lors du
déroulement des travaux avec un minimum de 150 t/h. Le matériel sera approuvé par l’Ingénieur, et il
s’agira d’un matériel de dosage pondéral sauf approbation explicite donnée par écrit et autorisant
l’utilisation d’un matériel de malaxage continu.
Si l’essai de désenrobage indique qu’il faut prévoir un additif anti-désenrobage, alors le matériel sera
doté d’un distributeur de dosage automatique et précis, servant à injecter l’additif dans le bitume
immédiatement avant que celui-ci soit ajouté au mélange.
Avant le début du chantier, toutes les fois que le matériel est déplacé ou dérangé ou modifié
(remplacement de capteurs, de câbles etc.), ou bien à tous autres moments indiqués par l’Ingénieur, le
380
Section V – Enoncé des travaux et services
mécanisme de pesée, de mesure et d’enregistrement ainsi que les jauges de températures seront
vérifiées par un service compétent. L’Entrepreneur présentera alors dans les meilleurs délais à
l’Ingénieur, un certificat attestant cette vérification ainsi qu’une liste des dérives éventuelles, et
l’Ingénieur gardera ces certificats et liste. L’ensemble de l’installation sera maintenu en bon état de
fonctionnement, et l’Ingénieur aura le droit de l’inspecter à tout moment.
La centrale sera étalonnée par l’entreprise en présence du représentant de l’Ingénieur. L’étalonnage
sera vérifié au point de fonctionnement prévu pour la cadence nominale envisagée. C’est un point
d’arrêt.
Une vérification d’étalonnage sera effectuée 1 fois par semaine sur les trémies à dosage pondéral ou
contrôle pondéral et le doseur de filler. C’est un point d’arrêt.
Le béton bitumineux devra être répandu aux températures minimales figurant au tableau ci-après:
20/30 140
35/50 130
50/70 125
381
Section V – Enoncé des travaux et services
70/100 120
Le béton bitumineux ne doit être répandu que lorsque l’état de la chaussée et les conditions
atmosphériques sont compatibles avec une bonne exécution des travaux et une bonne tenue ultérieure
du tapis.
La surface de la chaussée doit être sèche. Il ne doit y avoir ni pluie ni brouillard épais.
Toutefois, si le béton bitumineux parti de la centrale dans des conditions atmosphériques normales
arrive au chantier alors que ces conditions ont changé entre-temps, il doit être immédiatement répandu,
sauf si l’Ingénieur s’y oppose.
Le béton bitumineux sera mis en place au moyen d’une répandeuse mécanique automatique (finisseur),
à marches avant et arrière, capable de le répartir sans produire de ségrégation et en respectant
l’alignement, les profils et l’épaisseur fixés. Le finisseur doit être muni d’un dispositif d’arrosage,
d’un dispositif de vibration ou de damage et d’un dispositif de chauffage pour maintenir le béton
bitumineux à une température de répandage conforme au tableau précédent.
Le finisseur sera équipé d’un dispositif de contrôle et de correction automatique de l’uni de surface tel
que palpeur et système GPS.
Pour éviter des irrégularités du profil en long, la vitesse du finisseur doit être adaptée au rythme de la
fabrication et de l’arrivée du béton bitumineux et s’avérer autant que possible régulière. La vitesse
devra se situer entre 3 et 6 m/mn.
L’Entrepreneur doit éviter de vidanger complètement la trémie du finisseur entre le répandage de deux
chargements successifs; il doit également éviter l’accumulation d’enrobés refroidis dans la trémie du
finisseur et, le cas échéant, éliminer les enrobés refroidis avant la reprise du répandage.
L’approche des camions contre le finisseur doit se faire sans heurts, de manière à éviter toute
irrégularité dans le profil en long du tapis. La rotation des camions d’apport devra se faire hors
chantier et l’entreprise mettra en place une procédure et un dispositif permettant de débarrasser les
pneus des camions de toute matière pouvant salir le support ou polluer le BB.
L’Entrepreneur doit pouvoir disposer d’ouvriers qualifiés pour corriger, immédiatement après
l’épandage et avant de commencer le compactage, les petites irrégularités flagrantes comme les trous,
les rainures, etc., par des apports d’enrobé bitumineux frais soigneusement déposé à la pelle. Toute
autre intervention manuelle est interdite derrière le finisseur.
Au cas où, lors de la construction, de grosses irrégularités seraient constatées après le passage d’un
finisseur sans qu’on puisse les corriger par réglage de ce dernier, le finisseur sera arrêté et
l’Entrepreneur devra en fournir un autre.
L’épaisseur du tapis est réglée une fois pour toutes pour chaque section d’épandage et l’Entrepreneur
doit s’abstenir d’agir par la suite sur la commande de réglage de l’épaisseur, sauf en cas de nécessité,
d’ajustement du joint longitudinal.
Le réglage et le contrôle de l’épaisseur moyenne seront effectués sur des longueurs de bande
d’épandage correspondant à des groupes de trois camions successifs dont le poids d’enrobé bitumineux
transporté aura été déterminé par pesée; le contrôle portera en outre sur les quantités répandues par
kilomètre de bande, et par demi-journée de travail, compte tenu de la production de la centrale
d’enrobage.
Après accord de l’Ingénieur, le béton bitumineux sera mis en œuvre manuellement à l’aide de petits
outillages, sur les parties où il ne peut être répandu par l’épandeuse automotrice (surlargeurs,
intersections, embranchements, etc.) Toutes précautions doivent être prises dans ce cas pour que la
mise en place soit effectuée avant refroidissement des enrobés, en utilisant ceux-ci à une température
proche du maximum indiqué ci-dessus et en limitant au minimum la ségrégation.
382
Section V – Enoncé des travaux et services
4.10.4.14 Joints
Généralités
Les joints doivent être réalisés de façon à assurer la continuité du raccordement entre les couches
adjacentes. Les joints seront découpés de manière franche à l’aide d’une scie à enrobés.
Joints longitudinaux
L’Entrepreneur soumettra à l’agrément de l’Ingénieur le mode de réalisation des joints longitudinaux,
les largeurs des passes d’épandage et la position des joints longitudinaux.
L’épandage de la nouvelle couche est mené de façon à recouvrir légèrement le bord longitudinal de la
couche ancienne; le béton bitumineux en excès recouvrant la couche ancienne sera ensuite
soigneusement éliminé, sauf si les enrobés de la couche ancienne ne sont encore ni compactés ni
complètement durcis et refroidis.
Si, du côté de l’accotement, le bord de la couche d’enrobé bitumineux présente des irrégularités, il sera
coupé verticalement suivant une ligne parallèle à l’axe de la chaussée.
Joints transversaux
A chaque arrêt journalier, le béton bitumineux sera épandu sur un lit de sable ou du papier Kraft et sera
écrasé en biseau sur un minimum de 50 cm de façon à réaliser un joint bien à niveau avec la reprise du
lendemain. A la reprise, le lendemain, le biseau sera éliminé en totalité et le matériau évacué. Le joint
vertical de reprise sera badigeonné d’émulsion à la main.
Autres -joints
Pour l’établissement des joints au bord des trottoirs, des caniveaux ou d’autres revêtements adjacents,
les vides laissés après le passage de l’épandeuse seront comblés à la pelle à l’aide d’enrobé bitumineux
pour que ne subsiste aucune dénivellation après compactage.
383
Section V – Enoncé des travaux et services
Si les valeurs requises ne sont pas atteintes, l’Ingénieur pourra prescrire, aux frais de l’Entrepreneur,
une reprise complète du revêtement ou proposer au Maître d’Ouvrage les sanctions financières
présentées ci-après.
4.11.1 MATÉRIAUX
4.11.1.1 Domaines de réalisation
Les pavés en béton sont prévus pour la réalisation des trottoirs dans les traversées d’agglomérations.
4.11.1.2 Spécifications
386
Section V – Enoncé des travaux et services
- sables NF EN 18-545
- granulats NF EN 18-545
- ciment NF EN 197-1
tolérance épaisseur ± 3 mm
4 M Pa
25 mm
- résistance à la rupture par fendage NFP 98 303 1400 KN
- résistance à l'abrasion NFP 98 303
4.11.1.3 Descriptions
Les pavés de type autobloquant sont des pavés en béton. Les pavés seront des dalles en béton compact,
de 6 cm ou 10 cm d'épaisseur :
● autobloquants : du type emboîtement et épaulement. Cette forme permet de créer, après mise en
place, une liaison verticale et horizontale entre les éléments du pavage ainsi constitué.
Des pavés spéciaux (demi-pavés ou fractions de pavés dans le sens de la longueur) seront également
fabriqués.
Les pavés de 6 cm seront destinés aux trottoirs tandis que ceux de 10 cm seront mis dans les zones
franchissables par des véhicules.
387
Section V – Enoncé des travaux et services
4.11.2.1 Préparation
Les sables seront conformes aux spécifications décrites au chapitre 5 : sables pour mortier et béton, les
granulats seront conformes aux spécifications du chapitre 5 : granulats pour béton.
Les pavés seront fabriqués dans des moules en fonte graphique lamellaire. L’Entrepreneur fournira à
toute requête de l’Ingénieur le certificat d'origine correspondant. L’Entrepreneur ne peut utiliser des
moules n'ayant pas reçu l'agrément de l’Ingénieur.
L’Entrepreneur devra être équipé d'un nombre de moules suffisant pour faire face aux cadences de
fabrication nécessitées par les délais prévus à son marché ou les délais de mise à disposition à
l'Entrepreneur chargée des travaux de pose qui lui seront notifiés par l’Ingénieur. Les tolérances
dimensionnelles des moules avec les dimensions du modèle du pavé seront au plus de 0,5 mm. Les
moules présentant des déformations ou de l'usure après un certain nombre de rotations entraînant des
écarts dimensionnels hors tolérances devront être mis hors service.
Le béton devra être mis en place dans les moules au plus tard une (1) heure après avoir été
confectionné.
Il sera énergiquement serré à l'aide de tables vibrantes. L'emploi de vibreurs dans les moules est
interdit.
388
Section V – Enoncé des travaux et services
Les pavés seront conservés sous abri et ne seront soumis à aucune manipulation ni aucun chargement
pendant 20 heures au minimum, afin d'assurer une prise et un durcissement corrects. Lorsque
l'hygrométrie relative est particulièrement faible, il pourra s'avérer nécessaire durant les 20 premières
heures de prévoir des dispositions pour éviter la dessiccation prématurée des pavés.
Aucun empilement de pavés ne pourra en particulier être effectué avant 20 heures ou avant un délai
fixé par l’Ingénieur.
Pendant les (14) premiers jours de conservation, l’Entrepreneur est tenu de respecter les règles
impératives suivantes :
− marquage et identification des pavés en fin de durcissement et au moment du premier sto-
ckage ;
− interdiction de manipuler et d'effectuer des reprises des pavés avec changement d'emplace-
ment dans les 10 premiers jours de stockage. A cet effet, l’Entrepreneur prendra toutes les
dispositions nécessaires en ce qui concerne l'organisation des accès, des surfaces et des éta-
gements de ses aires de conservation ;
− conservation dans un endroit parfaitement protégé du soleil et arrosage régulier pendant les
10 premiers jours ;
− interdiction de mise à disposition des pavés sur le site d'emploi (et pour autant que les spé-
cifications en matière de résistance soient respectées) avant que les pavés aient
28 jours.
L’Entrepreneur est tenu de mettre en place des procédures permettant d'une part de suivre
journellement sa production de béton et de pavés, d'autres part d'identifier les lots de pavés produits
journellement. Pour ce faire :
− il tiendra journellement un registre ou figureront, avec mention des dates, les indications
minimales suivantes :
- les quantités partielles et cumulées de béton produit et le nombre de pavés fabri-
qués ;
- les prélèvements de béton du contrôle journalier destinés aux essais de résistance en
compression, avec les résultats correspondants ;
- les prélèvements des séries de pavés destinés aux essais sur les pavés, avec les ré -
sultats correspondants ;
- il marquera de manière indélébile la date du jour de fabrication sur les cinq (5) pre -
miers pavés du lot formé par la production du jour considéré ;
- il stockera les lots journaliers de pavés suivant un rangement ordonné et chronolo-
gique, de façon à retrouver aisément les pavés d'un lot déterminé.
L’Entrepreneur est tenu de communiquer son registre à l’Ingénieur à toute demande de ces derniers et
de tenir compte de leurs remarques relatives à sa tenue.
L’Ingénieur peut demander à l’Entrepreneur de modifier les dispositions qu'il aura prises en matière de
marquage et de rangement des pavés s'ils estiment qu'elles ne sont pas satisfaisantes.
Après approvisionnement sur le site d'emploi, les possibilités d'identification et de repérage des lots de
pavés doivent être maintenues intactes.
Le manquement par l’Entrepreneur de ses obligations de mise en place de procédures agréées par
l'Ingénieur et relatives à l'identification des pavés pourra conduire au refus de réception technique
partielle ou totale de la production.
389
Section V – Enoncé des travaux et services
Le rythme des essais pratiques au niveau de la fabrication des pavés sera le suivant :
− fabrication : 1 essai / jour sur 3 pavés
L’Entrepreneur remet en temps réel à l’Ingénieur les résultats du contrôle interne, à des fins de
réalisation de contrôle aléatoires au gré de l’Ingénieur.
Chaque prélèvement portera sur une série de trois (3) pavés confectionnés le même jour, à la date dn.
Une même opération de contrôle peut porter sur plusieurs séries, correspondant à des dates d(n-1), dn,
d(n+1)…
Une série de la date dn sera considérée comme représentative d'un lot de pavés produits entre 2 dates
d1 et d2 définies façon suivante :
- d1 = milieu de la période entre les dates d(n-1) et dn
- d2 = milieu de la période entre les dates dn et d(n+1)
d(n-1), d(n+1) étant les dates de confection des 2 séries également contrôlées, encadrant la date
de la série considérée.
⮚ Applications et tolérances
Dans le cas où la valeur de la charge de rupture en compression simple est inférieure à 1200 kN, le lot
incriminé sera éliminé, quelles que soient les valeurs obtenues par ailleurs pour les résistances du
béton des éprouvettes témoins.
Dans le cas où la valeur de la charge de rupture en compression simple est comprise entre 1200 et
1400 kN, le lot considéré sera accepté sous réserve d'une réfaction sur le prix de fourniture et pose des
pavés de ce lot. La réfaction sera calculée sur la base de 1 % par 20 points de différence entre la
spécification de 1400 kN et la valeur obtenue, avec arrondi au demi pour cent supérieur.
Pour ne pas détruire la planéité du lit de pose toute circulation y sera interdite.
Il est précisé que le pavage descend au compactage. Il est donc recommandé de réserver une garde de
compactage de 0,5 à 1 cm maximum au moment du réglage du lit de pose, valeur qui pourra être
modifiée après réalisation de planches d'essais.
La fréquence des contrôles d'épaisseurs est la suivante :
⮚ Trois (3) points (bords et axe) tous les cinq (5) mètres linéaires de chaussée. Les épaisseurs seront
mesurées sous une planche de quarante (40) centimètres par quinze (15) cm, posée à plat sur la
couche finie. La tolérance sera de plus ou moins (± 1 cm).
Chaque fois que les qualités exigées ne seront pas atteintes ou que les tolérances d'épaisseur seront
dépassées, l’Entrepreneur sera tenu de procéder à toutes opérations utiles pour remédier à ces
défaillances (enlèvement du pavage, apport, enlèvement ou remplacement des matériaux, remise en
œuvre, etc…).
Pose des pavés
La pose s'effectuera à joints serrés, un joint de 4 mm étant laissé entre chaque pavé. Certains types de
pavés munis d'écarteurs permettront de réaliser des joints de largeur régulière.
L'emboîtement nécessitera :
- 5 dalles dans le sens de la largeur soit : 5 x (0,20 + 0,004) = 1,02 m
- et 4 dalles dans le sens de la longueur soit : 4 x (0,25 + 0,004) = 1,02 m
La mise en œuvre s'effectuera en progressant en diagonale. L'ouvrier poseur étant tourné face à
l'avancement du pavage, c'est à dire le poseur étant placé sur le travail déjà réalisé.
Un soin particulier sera porté au calage des rives en raison de la moins bonne diffusion horizontale en
ces points, des efforts transmis verticalement et de la présence d'efforts horizontaux important dus aux
charges roulantes. Cette butée sera obtenue par la réalisation en rives du pavage de longrines en béton
armé 20 cm x 30 cm.
La liaison avec les rives se fera soit en utilisant des pavés spéciaux prévus à cet effet, soit en coupant
des pavés en rives, sans toutefois avoir des éléments inférieurs à un demi-pavé. Pour le raccordement
avec les divers ouvrages existants ou à construire, regards de visite, caniveau, bâtiments, les
dimensions des joints et leur nature devront être semblables à celles des autres joints entre pavés.
Le colmatage des joints au sable 0/3, du même type que celui utilisé pour le lit de sable ne sera réalisé
qu'après avoir contrôlé le dressage parfait du pavage. L'utilisation d'un mortier de scellement étant
proscrite.
Sa bonne pénétration dans les joints sera assurée par arrosage et balayage à refus. L'utilisation d'un
matériel de compactage dynamique tel que dame ou cylindre, avec semelle ou jante caoutchoutée est
obligatoire.
Un compactage adapté aux produits sera effectué pour assurer la mise en place des pavés et serrer les
joints. Un cylindre vibrant de dix (10) tonnes minimum sera utilisé. Après passage du compacteur,
dont le nombre de passes sera défini en accord avec l’Ingénieur, les joints seront à nouveau bouchés au
sable et la planéité constamment vérifiée. Tout caillou susceptible, sous compactage, de briser les
arêtes des pavés doit être éliminé avant compactage.
Contrôles de réception
Les tolérances par rapport aux côtes du projet seront :
- en nivellement : plus ou moins un centimetre (± 1 cm)
- en plan: plus ou moins cinq centimetres (± 5 cm)
391
Section V – Enoncé des travaux et services
Le contrôle de l'état du pavage sera effectué au moyen de règles de trois mètres (3 m) disposées dans le
sens transversal ou horizontal.
En désignant ''T'' la dénivellation constatée sous les règles ainsi disposées :
-Si ''T'' est inférieur à cinq (5 mm) millimètres, la dénivellation sera considérée comme acceptable ;
-Si ''T'' est compris entre cinq (5) et dix (10) millimètres, il sera appliqué une pénalité égale à 2 x
(T - 5) pour cent sur le prix de fourniture et pose des pavés sur la section intéressée (T exprimé
en millimètres) ;
-Si ''T'' est supérieur à dix (10) millimètres, l’Entrepreneur sera tenu de procéder à ses frais à la re-
mise en place du pavage dans la zone intéressée.
392
Section V – Enoncé des travaux et services
4.12.1 GÉNÉRALITÉS
L'Entrepreneur intégrera dans son Plan d’Assurance Qualité (PAQ) les mesures nécessaires permettant
d’assurer une mise en œuvre conforme aux exigences des Spécifications Techniques. Le PAQ devra
notamment comporter en détail les mesures associées :
− à la caractérisation des matériaux de chaussées ;
− à l’appréciation de la teneur en eau en chantier avant l’ajout du ciment dans le cas de traitement in
situ ;
− à l’homogénéité de l’épandage du ciment lors de la mise en place ;
La liste des points d’arrêt est donnée ci-dessous ainsi que les délais de préavis de l’Ingénieur.
Le délai de préavis démarre à la fourniture effective à l’Ingénieur des résultats du contrôle interne de
l’Entrepreneur.
Cette liste sera mise à jour à l’occasion de l’élaboration du PAQ de l’Entrepreneur.
Phase des travaux/ délais de Point d’arrêt (délai de préavis de l’Ingénieur, hors délai
préavis supplémentaire pour les week-end et jours fériés)
Extraction des graveleux Soumission de l’étude d’exécution de l’emprunt (40 j avant le début
latéritiques des travaux correspondants, (délai de réponse de l’Ingénieur : 21 j) ;
Analyse des tas gerbés (7 j)
Étude de performance de la Soumission de l’étude 40 j avant le début des travaux correspondants,
latérite ciment ; (délai de réponse de l’Ingénieur : 21 j)
Choix du ciment et du dosage
Étude de formulation de la Soumission de l’étude 40 j avant le début des travaux correspondants,
grave bitume (délai de réponse de l’Ingénieur : 21 j)
Étude de formulation du béton Soumission de l’étude 40 j avant le début des travaux correspondants,
bitumineux (délai de réponse de l’Ingénieur : 21 j)
Réalisation des planches Soumission du dossier de réalisation des planches d’essai (48 h)
d’essais de la fondation
393
Section V – Enoncé des travaux et services
394
Section V – Enoncé des travaux et services
Cette liste est complétée dans la cadre de la fourniture et de l’exécution du PAQ de l’Entrepreneur.
Les documents annexés aux procédures comprennent en outre au moins les documents suivants :
- Le dossier d’exploitation des emprunts ;
- Les plans de la signalisation provisoire.
395
Section V – Enoncé des travaux et services
396
Section V – Enoncé des travaux et services
Béton armé pour ouvrages de tête, > 240 / > compris entre 2,5 et
Q350
Infrastructure de ponts 310 4 cm
397
Section V – Enoncé des travaux et services
Avant toute mise en œuvre, l’Entrepreneur soumet pour agrément, les modèles des différentes
pièces de béton qu’il compte réaliser en préfabriqué. De plus, en cours de préfabrication, 6
éprouvettes cylindriques ou 6 cubes seront confectionnés et un cône ASTM sera prélevé par
tranche de 20 m3 de béton.
Si l’Entrepreneur met en œuvre des éléments préfabriqués par un fournisseur tiers, ces éléments
doivent être préalablement agréés par l’Ingénieur.
❒ Nature et qualité
Les ciments devront satisfaire respectivement aux normes en vigueur ou aux circulaires ministérielles
d’agrément ou d’emploi.
Le ciment à utiliser est du Ciment Portland Artificiel (CPA) 45 ou 45R pour les bétons armés, les
mortiers et les micro-bétons. Tout autre type de ciment doit être préalablement soumis à l’agrément de
l’Ingénieur, qui peut demander à l’Entrepreneur les résultats de l’autocontrôle de l’usine de
production.
Lorsque les travaux de bétonnage se font en présence d’eaux chargées de sulfates, le ciment à utiliser
doit être de la classe « ES », c'est-à-dire « eaux à haute teneur en sulfate ».
Le ciment doit satisfaire aux conditions suivantes :
● vitesse de prise (NF P 15-431) : le début de prise à 20° C doit être supérieur à 1 h 30 mn ;
● expansion à chaud et à froid (NF P 15-432) : l’expansion à chaud et à froid doit être inférieure à
10 mm ;
● retrait (NF P 15-433) : le retrait à 28 jours d’âge doit être inférieur à 800 micromètres par mètre ;
398
Section V – Enoncé des travaux et services
● classe de résistance (NF P 15-451) : les résistances à 7 jours et 28 jours d’âge doivent respective-
ment être supérieures à 17,5 MPa et être comprise entre 35 et 55 MPa ;
● essais chimiques (NF P 15-461) : les teneurs en anhydride sulfurique (SO3), en magnésie (MgO) et
en chlore doivent être respectivement inférieures à 4 % et 0,05 %.
❒ Circuits de distribution
L’Entrepreneur doit s’assurer que l’ensemble des opérations de transport et de stockage des ciments,
depuis le lieu de distribution jusqu’à l’introduction dans le malaxeur à béton, est conçu de manière à
éviter tout risque d’atteinte à la qualité des liants, notamment par :
❒ Mode de livraison
Les ciments pour béton et mortier sont livrés en sacs de cinquante (50) kilogrammes, faits de papier
renforcé et imperméable (emballage six feuilles). L’Entrepreneur s’engage à tenir à la disposition de
l’Ingénieur, sur le chantier, une bascule permettant de peser les sacs de ciment approvisionné avec une
précision de 0,5 kilogramme. L’Entrepreneur est tenu de fournir les dates d’ensachage des ciments.
Les ciments pour béton et mortier doivent être livrés sur chantier à une température inférieure à
soixante (60) degrés Celsius.
Durant le transport et en transit, les sacs de ciment sont continuellement protégés contre tout contact
avec l’eau et l’humidité. Aucun sac de ciment ne peut être posé à même le sol et en plein air, sauf pour
la brève période du chargement, et cela sous des conditions atmosphériques favorables. Les sacs
éventrés pendant le transport ne seront pas utilisés et seront immédiatement évacués du chantier.
L’Entrepreneur doit prévenir l’Ingénieur de toute livraison, au minimum trois (3) jours avant la date de
celle-ci.
❒ Stockage
Le stockage réalisé devra être supérieur à la quantité du liant nécessaire à la réalisation de toute partie
d’ouvrage ne permettant pas de reprise. L'Entrepreneur doit assurer en permanence un stock de ciment
correspondant aux travaux des deux (2) mois à venir.
Sur le chantier, les sacs de ciments doivent être gardés dans des locaux maintenus secs, clos, à l’abri
des courants d’air et couverts capables d’emmagasiner la quantité prescrite ci-dessus. En cas
d’utilisation de plusieurs natures de ciments, ceux-ci doivent être nettement séparés. Les sacs sont
entreposés sur des plates-formes en bois. Ils sont arrimés sans laisser d’espace entre eux et ne doivent
pas être placés contre des murs extérieurs. Chaque pile doit être munie d'une plaque donnant toutes les
caractéristiques de fourniture et de qualité.
En utilisant le ciment, une rotation des stocks doit être respectée. Le stockage en magasin des ciments
ne doit pas excéder six (6) mois après la date de fabrication. La récupération des poussières est
interdite.
399
Section V – Enoncé des travaux et services
Les silos éventuels doivent être adaptés aux matériaux pulvérulents, être équipés de thermomètres,
permettre de préserver le ciment de l’air et des intempéries, et disposer de systèmes de sécurité pour le
personnel. Le dispositif d’aspiration ou de refoulement du ciment de la citerne de transport dans le silo,
doit être muni d’une grille afin d’écarter tout nodule.
Les sacs de ciment altérés par l’humidité ainsi que les demi sacs ou sacs percés sont refusés et enlevés
immédiatement du chantier.
❒ Prélèvements conservatoires
Conformément aux modalités prévues aux clauses 2.2 et 2.3 de la norme NF P 15-300, l’Entrepreneur
devra effectuer des prélèvements conservatoires de ciment :
● de 20 kg pour chaque lot de ciment utilisé pour les épreuves d’étude et de convenance des bétons ;
Au début de chaque livraison d’un ciment de qualité nouvelle, il est effectué systématiquement un
prélèvement conservatoire et contradictoire d’un échantillon par lot de livraison de 20 tonnes de
ciment.
Ces prélèvements sont conservés à l’abri en récipients étanches et étiquetés.
❒ Contrôle
- Les essais de contrôle seront effectués par le laboratoire de l’Entrepreneur. S’il n’est pas possible
de réaliser tous les essais prévus par les présentes Spécifications Techniques dans ce laboratoire,
l’Entrepreneur pourra soumettre tout autre laboratoire à l’agrément de l’Ingénieur ;
- Essai d’identification rapide.
En cas de doute sur la provenance ou la conformité avec le bordereau de livraison et la lettre de
commande, un essai d’identification rapide pourra être effectué conformément à la norme NF P
15-466, au moment de chaque livraison, de nature et de classe donnée.
L’échantillon nécessaire sera prélevé par l’Entrepreneur et transporté par ses soins au laboratoire.
Dans ce cas l’utilisation du lot de ciment sera subordonnée au résultat positif de l’essai
d’identification rapide.
Les analyses à effectuer sur les prélèvements à analyser sont les suivantes :
- temps de prise (épreuve normale) : 1 essai ;
- expansion à chaud (sur mortier normal) : 2 essais ;
- fissurabilité (après 5 jours de repos) : 2 essais.
Les résultats de ces essais devront être communiqués à l’Ingénieur dans les dix (10) jours et en tout
état de cause avant l'emploi de ces ciments.
5..1.3 SABLES
5..1.3.1 Sable pour mortier et bétons
Les sables pour mortier et bétons devront satisfaire à la norme NF P 18-301.
Les sables pour mortier et béton seront durs, propres, sains, criblés avec soin, débarrassés de tous
détritus organiques ou terreux. L’équivalent de sable réalisé suivant le mode opératoire du L.C.P.C. (SI
5.1963) des divers granulats fins devra être supérieur à 80%. Des analyses granulométriques seront
exécutées à la demande de l'Ingénieur sur les sables afin de vérifier leur régularité.
Son module de finesse sera compris entre 2,2 et 2,8.
400
Section V – Enoncé des travaux et services
Les matériaux latéritiques ne sont admis comme agrégats qu’après un accord préalable de l’Ingénieur
et après examen des résultats des différents essais.
Les désignations utilisées pour le mortier et les bétons dans la suite des Spécifications Techniques ont
les significations suivantes :
- M: signifie mortier,
- C: signifie béton courant,
- Q: signifie béton de qualité.
❒ Nature
La nature et la provenance des sables et éléments fins demeurent soumises à l’agrément de l’Ingénieur.
Ils sont fournis par l’Entrepreneur, et doivent satisfaire aux prescriptions des présentes Spécifications
Techniques.
Le sable et les éléments fins pour mortiers et bétons sont soit du sable naturel de rivière non micacé,
soit du sable de concassage de carrières ou de granite éventuellement tamisé.
Les essais d’identification préalables devront avoir montré que les granulats ne sont pas altérables. La
teneur en silice devra être supérieure à 75 %.
Les sables de mer sont totalement exclus, de même que tous ceux dont la teneur en carbonate de
calcium serait supérieure à vingt-cinq pour cent (25 %).
❒ Propreté
La quantité d’éléments très fins (limons, vase, argile et matières solubles) susceptibles d’être éliminés
par décantation, ne doit pas dépasser un pour cent (1 %).
L’équivalent de sable (ES) mesuré par la méthode visuelle doit satisfaire aux conditions indiquées dans
le tableau ci-après :
Destinations Équivalent de sable
Béton type C150 et C250 Es > 70
Mortier «M» 80 < Es < 90
Béton type Q350, QF350 et Q400
80 < Es < 90
et QF400
❒ Granularité
La granulométrie par tamisage et sédimentométrie (NF P 18-560) devra remplir les conditions suivantes :
La proportion maximale d'éléments retenus sur le tamis de module 38, tamis de cinq (5) mm,
devra être inférieure à 15 % ;
La proportion maximale d'éléments retenus sur le tamis de module 35, tamis de deux virgule cinq
(2,5) mm, devra être inférieure à 10 % ;
401
Section V – Enoncé des travaux et services
Il sera effectué une mesure d'équivalent de sable (ES) par cinquante (50) m 3 de sable et une
granulométrie par cent (100) m3.
Le cas échéant, l’Ingénieur, s’il trouve nécessaire, peut exiger que les granulats soient nettoyés par
lavage avant emploi.
La granularité est contrôlée par la mesure du module de finesse (valeur généralement comprise entre
2,2 et 2,8), dont la valeur ne doit pas s’écarter de plus de 0,20 en valeur absolue, du module de finesse
du granulat de l’étude.
❒ Friabilité
Le coefficient de friabilité devra être inférieur à vingt (20).
❒ Stockage
Les sables et éléments fins sont stockés sur des aires bétonnées et inclinées pour permettre l’arrosage
des matériaux et l’évacuation des produits d’arrosage. Ils sont classés par nature en lots séparés en
fonction de leur granularité.
L’Entrepreneur ne peut utiliser pour les bétons que des sables approvisionnés depuis au moins deux (2)
jours. En conséquence, la capacité de stockage des différents sables doit correspondre au moins à la
plus forte consommation prévue durant deux (2) jours de bétonnage.
Si le programme de bétonnage prévoit des périodes de bétonnage de plus de deux (2) jours consécutifs,
l’Entrepreneur doit disposer du stockage supplémentaire nécessaire.
Pour chaque livraison, l’Entrepreneur devra remettre à l’Ingénieur, un bordereau de livraison faisant
paraître, nettement, la provenance des granulats ainsi que la date et l’heure de chargement.
❒ Contrôle
Les prélèvements sont effectués en présence de l’Ingénieur ou de son représentant. Les dépenses de
prélèvement d’échantillons et d’essais sont à la charge de l’Entrepreneur. Tous les essais de réception
sont exécutés dans le laboratoire du chantier.
L’Ingénieur peut, s’il le juge utile, augmenter le nombre d’essais donnés ci-après, étant entendu que les
frais de ces essais supplémentaires sont à la charge du Maître d’Ouvrage si leur résultat est satisfaisant
et à la charge de l’Entrepreneur dans le cas contraire.
Il est prévu par échantillon :
En cas de résultat non satisfaisant d’un essai, l’Ingénieur fait procéder, aux frais de l’Entrepreneur à
deux contre-essais. Si le résultat de l’un des contre-essais n’est pas satisfaisant, le lot correspondant est
rejeté. Dans le cas contraire, il est accepté.
L’Ingénieur peut par ailleurs, faire exécuter, aux frais du Maître d’Ouvrage, tous les autres essais
prévus par la norme NF P 18-301, notamment :
● essais calorimétriques.
Les granulats moyens et gros pour béton devront satisfaire à la norme NF P 18-301.
❒ Nature
Les granulats pour béton seront des granulats roulés ou concassés. Les matériaux latéritiques ne seront
pas admis comme granulats.
Les essais d’identification préalable devraient montrer que les granulats ne sont ni altérables, ni gélifs.
Le coefficient volumétrique moyen (NF P 18-301) sera inférieur à vingt pour cents (20 %) et le
pourcentage d’agrégats longs et plats n’excèdera pas dix pour cents (10 %) du poids total.
La proportion de calcaire incluse dans les granulats pour béton armé ne devra pas excéder 30 % du
poids des granulats.
Les granulats pour bétons armés doivent avoir un coefficient Los Angeles au plus égal à vingt-cinq
(25) pour tous les types de granulats.
L’installation de production, criblage et concassage doit être agréée par l’Ingénieur.
❒ Propreté
La proportion maximale en poids des granulats destinés aux bétons Q350, QF350, Q400 et QF400
passant au lavage au tamis de 0,5 mm (module 34), doit être inférieure à deux (2) pour cent (mode
opératoire L.C.P.C.).
L’indice de plasticité sur ce passant devra être non mesurable.
La proportion de matières susceptibles d’être éliminées par décantation suivant le processus de la
norme NF P 18-301 ne devra pas dépasser un virgule cinq (1,5) pour cent.
❒ Granularité
Les courbes granulométriques tracées doivent avoir un tracé régulier, sans discontinuité marquée, et
doivent présenter une concavité dirigée vers le haut.
Chaque composition granulométrique est proposée par l’Entrepreneur à l’agrément de l’Ingénieur, en
même temps que la composition des bétons.
Les seuils de granularité seront les suivants :
❒ Stockage
Les règles spécifiques de l’article ‘’SABLES POUR MORTIER ET BÉTONS’’ seront appliquées aux
granulats moyens et gros.
403
Section V – Enoncé des travaux et services
❒ Contrôle
Les prélèvements sont effectués en présence de l’Ingénieur ou de son représentant. Les dépenses de
prélèvement d’échantillons et d’essais sont à la charge de l’Entrepreneur. Tous les essais de réception
sont exécutés dans le laboratoire du chantier.
a) Préalablement à l’étude des bétons, et pour chaque carrière utilisée, l’Entrepreneur doit produire
50 m3 de matériaux. Sur cette production, il effectue au moins les essais suivants :
- essais d’analyse granulométrique par tamisage ;
- 1 essai Los Angeles ;
- 1 essai de coefficient volumétrique moyen ;
- 1 essai de matières décantables ;
- 1 essai de propreté superficielle ;
- 1 essai de coefficient d’aplatissement.
Après réception des résultats de ces essais, l’Ingénieur a un délai de quatorze (14) jours pour
donner son agrément ou formuler ses observations. Passé ce délai, l’accord est censé être acquis.
En cas de granularité, de propreté ou de forme non conformes, les études de bétons (ainsi que les
bétonnages) ne peuvent pas démarrer avant que l’Entrepreneur ait fait la preuve qu’il peut
produire des granulats conformes.
b) Durant la production ultérieure, il est prévu :
- 1 essai de propreté des granulats par jour de production ;
- 1 essais d’analyse granulométrique par jour de production ;
- 1 essai de coefficient volumétrique moyen par jour de production.
L’Ingénieur peut, s’il le juge utile, augmenter le nombre d’essais donnés ci-dessus, étant entendu que
les frais de ces essais supplémentaires sont à la charge du Maitre d’Ouvrage si leur résultat est
satisfaisant et à la charge de l’Entrepreneur dans le cas contraire.
En cas de résultat non satisfaisant d’un essai, l’Ingénieur fait procéder, aux frais de l’Entrepreneur à
deux contre-essais. Si le résultat de l’un des contre-essais n’est pas satisfaisant, le lot correspondant est
rejeté, dans le cas contraire, il est accepté.
5..1.5 ADJUVANTS
L’incorporation en usine de tout adjuvant dans les liants est interdite.
L’Entrepreneur pourra être autorisé à incorporer à ses frais et après agrément de l’Ingénieur, un
adjuvant dans son béton mais un essai de convenance (aux frais de l’Entrepreneur) sera obligatoire.
L’emploi d’adjuvant pour la confection des bétons ne pourra se faire qu’avec l’agrément de
l’Ingénieur.
Les bétons d'affaissement au cône d'Abrams, supérieur à 8 cm, seront obligatoirement plastifiés. Les
bétons de pieux seront également retardés.
L'adjuvant devra être mélangé préalablement à une quantité d'eau au moins égale au 1/3 de la quantité
totale prévue. La centrale devra être équipée d'un dispositif de dosage automatique.
404
Section V – Enoncé des travaux et services
❒ Domaine d'emploi
Les aciers doux sont utilisés :
● comme armatures en attente de diamètre inférieur ou égal à dix (10) millimètres si elles sont ex-
posées à un pliage suivi d'un dépliage ;
405
Section V – Enoncé des travaux et services
● pour toutes les armatures secondaires ne contribuant pas à la résistance mécanique des sections
d'ouvrages.
5..1.8.2 Armatures à haute adhérence
❒ Stockage et Préparation
Les barres d’acier sont approvisionnées en longueur de 12 mètres. Elles doivent être parfaitement
propres, sans aucune trace de rouille non adhérente, de peinture, de graisse, de ciment ou de terre.
Aucune déformation des armatures à haute résistance n’est tolérée en dehors du façonnage prévu.
Elles sont coupées et cintrées à froid.
L’enrobage de toute armature est en principe au moins égal à trois (3) centimètres pour les parements
coffrés ; il peut être modifié par l’Ingénieur en cas de besoin.
5..1.9 COFFRAGES
Les coffrages et éventuellement les étaiements seront en bois, métalliques ou autres, au choix de
l'Entrepreneur.
Celui-ci justifiera les qualités requises pour un bon comportement des coffrages et soumettra les
matériaux utilisés à l'agrément de l'Ingénieur.
De plus, les coffrages des faces visibles devront être du type pour parements fins au sens donné par le
C.P.C. Ils seront réalisés soit en planches assemblées par rainures et languettes et rabotées après
assemblage, soit en feuilles de contreplaqué avec joints collés ou par tout autre dispositif agréé par
l'Ingénieur de manière à obtenir un parement lisse et sans bavure ou ségrégation.
2. sur les parois verticales difficilement accessibles, le type "cible" en fonte émaillée ;
3. sur les surfaces horizontales, le type "rivet" en acier inoxydable.
5..1.15 MOELLONS
Les matériaux pour moellons pour maçonneries, gabions, enrochement, perrés maçonnés destinés aux
ouvrages de drainage proviendront de carrières déjà exploitées, de carrières que l'Entrepreneur ouvrira
après agrément de l’Ingénieur, ou de la récupération des moellons des maçonneries existantes.
Les moellons de récupération seront nettoyés proprement avant leur utilisation dans le gros béton ou
dans les perrés.
Les moellons seront compacts, sans fissuration, non sujets à l'écaillement et à arêtes vives.
La qualité et la forme des moellons devront être agréées par l’Ingénieur.
Les moellons seront extraits de roches massives ou de blocs rocheux durs, non altérés et dégagés de
toute gangue ou terre végétale.
Les moellons pour les perrés et maçonneries auront au moins 10 cm d'épaisseur et 20 cm de queue
pour les massifs, ou 30 cm de queue pour les parements.
407
Section V – Enoncé des travaux et services
Les moellons employés en parement seront choisis et dégrossis de manière à ne présenter ni saillie ni
flaches de plus de 3 cm par rapport au plan de l'ouvrage.
Les moellons pour remplissage de gabions ne devront pas passer au travers de l'anneau de diamètre 10
cm. Les moellons au contact des mailles devront avoir une dimension dans tous les sens au moins
égales à 1,5 fois l'ouverture des mailles et avoir au moins 3 dm3 de volume.
Les moellons pour enrochement devront avoir un poids minimal de 50 kg et ne devront pas passer au
travers de l'anneau de diamètre 20 cm.
5..1.16 GABIONS
Les gabions sont constitués de cages en grillage galvanisé ayant la forme d’un parallélépipède
rectangle.
Les gabions auront les dimensions suivantes : 2 x 1 x 1 m et 2 x 1 x 0,5 m.
Le fil de fer galvanisé entrant dans la fabrication des gabions, ou fourni en vue de la confection des
ligatures et tirants, doit satisfaire aux conditions suivantes :
● le fil est en acier doux et recuit de la meilleure qualité, exempt de pailles ou de tout autre dé -
faut, obtenu par tréfilage continu et à froid ;
● le fil doit présenter à la traction une résistance de 42 kg/mm 2 au minimum et un allongement à
la rupture de 10 % au minimum mesuré sur une éprouvette de 100 mm environ ;
● les mailles du grillage seront hexagonales. Le diamètre du fil sera égal à 3 mm et les dimen -
sions des mailles double torsion seront 100/120 ;
● les fils sont galvanisés à chaud au zinc pur.
4 x 1 x 0,5 2 24,5 28
2x1x1 2 18 21
Le fil pour ligatures et tirant doit être de diamètre 2,4 mm et de même qualité que le fil constituant les
gabions. Le poids de ce fil est évalué par gabion à 5 % du poids de celui-ci.
Tous les bords du grillage sont renforcés par des fils galvanisés de diamètre 3,9 mm pour augmenter la
résistance.
Le fil de fer entrant dans la fabrication des gabions ou fourni en vue de la confection des ligatures et
tirants est à galvanisation très riche sur recuit. Tout le fil employé a une résistance à la traction de 380
à 500 MPa en accord avec la norme EN 10223.
En vue de la réception des gabions, il est procédé sur dix (10) gabions pris dans chaque lot de 200 à
300 gabions aux vérifications suivantes :
- dimensions et poids des gabions ;
- diamètre du fil ;
- dimension des mailles ;
- qualité des fils.
409
Section V – Enoncé des travaux et services
Les fossés revêtus sont situés généralement dans les sections où la déclivité est supérieure à 3 %.
Les emplacements de ces fossés seront désignés par l'Ingénieur. Dans les traversées des villages,
des dallettes en béton armé préfabriqué Q350 sont disposées à l'initiative de l'Ingénieur afin de
donner accès aux riverains.
a) Mise en œuvre Fossés revêtus préfabriqués en béton
Les éléments sont préfabriqués en béton moulé Q350. Avant toute mise en œuvre, les éléments
préfabriqués doivent être agréés par l’Ingénieur. Les éléments préfabriqués sont posés sur un lit
de béton C250.
410
Section V – Enoncé des travaux et services
- l'enlèvement des débris végétaux obstruant les exutoires et leur mise en dépôt au lieu agréé
par l’Ingénieur ;
- tous les autres travaux de nettoyage (arbustes…) pouvant améliorer les conditions d'écoule-
ment.
5.2.8 BORDURES
Les bordures sont en éléments préfabriqués en béton Q350 moulé et vibré, de dimensions
conformes à celles indiquées dans les plans (type T1, T2, I4, CS2 ou T3). Les dimensions des
éléments courbes seront établies par l’Ingénieur.
Les bordures à mettre en place seront exécutées avec des éléments en béton préfabriqué dosé à
350 kg /m3 de ciment. Les éléments ne doivent pas présenter de défectuosités telles que
fissuration, déformation ou arrachement ; les flaches de plus de 3 millièmes de longueur pour les
éléments de moins d'un mètre sont interdites ; les arêtes et congés doivent être nets et réguliers
sur toute leur longueur. À l'égard seulement des qualités physiques et mécaniques, les éléments
de bordure devront avoir une résistance de un (1) kilonewton par cm2.
Les bordures seront posées sur une fondation de béton maigre C250 de dix centimètres (10 cm)
d'épaisseur. Le béton formera un épaulement de la bordure conformément aux dispositions des
schémas types.
Les joints auront une épaisseur voisine de un (1) cm sans toutefois dépasser cette dimension et
seront garnis au mortier M400.
Les éléments auront des longueurs standard de 1,00 mètre et pour les parties en courbe de rayon
supérieur à 10 mètres, la longueur sera de 0,50 mètre. Ils seront confectionnés dans des coffrages
métalliques. Les surfaces visibles doivent être parfaitement lisses.
Les bordures seront posées avant la mise en œuvre de la couche de base. Elles seront
parfaitement alignées en plan et en niveau. Les joints seront garnis au mortier de ciment. Les
bouts seront abaissés selon les instructions de l’Ingénieur.
412
Section V – Enoncé des travaux et services
La qualité et la composition du béton Q350 sont indiquées au Titre III - § 3.10 du C.C.T.G.
Les descentes d’eau sont posées à flanc de talus sur lit de béton Q250. Les éléments se
recouvrent mutuellement d’au moins 0,05 m.
Lorsque les descentes débouchent dans un fossé de terre, le profil de celui-ci est bétonné sur une
longueur d’un mètre de part et d’autre.
L’Entrepreneur est tenu de soumettre à l’Ingénieur vingt et un (21) jours avant le début des
travaux concernés, pour chaque descente, un plan de détail tenant compte des conditions
topographiques particulières. Ce plan doit être accompagné d’un métré.
● le remblayage des tranchées en graves latéritiques conformes aux prescriptions des présentes
Spécifications Techniques. Les terres de remblayage étant compactées par couches de 0,20 m
à 95 % de l’OPM et 98% de l’OPM pour les remblais contigus aux ouvrages ;
● sur indications de l’Ingénieur, la dérivation des eaux et l’aménagement sommaire du lit des ri-
vières sur une distance maximum de 20 m en amont et en aval ;
413
Section V – Enoncé des travaux et services
● la pose d’une couche de produit bitumineux préalablement agréé par l’Ingénieur sur les sur-
faces des dalots-cadres en contact avec les terres.
c) Contrôle de compacité du remblai
Il est procédé à une mesure de compacité du remblai par ouvrage. La compacité du remblai doit
être en tout point supérieur à 95 % de l’OPM et 98% de l’OPM pour les remblais contigus aux
ouvrages.
CONTROLE ET RECEPTION
Les tolérances de réalisation suivantes seront à respecter en tout point par rapport aux plans
d'exécution :
- cinq centimètres (5 cm) en valeur absolue mesurée par rapport au piquetage général ;
- quatre centimètres (4 cm) en valeur relative mesurée entre deux points quelconques ;
- pour le nivellement des dalots, parafouilles, tolérance de cinq millimètres (5 mm).
NOTA: Par "tête", il faut comprendre ouvrage de tête amont ou aval, et puisard amont.
414
Section V – Enoncé des travaux et services
Nombre
Largeur Hauteur
PK N°OH Nature travées:
(m) (m)
n
4+861 OH3 DCF 4 4 1.5
6+249 OH4 DCF 2 3 1.5
8+925 OH5 DCF 1 4 1.5
11+068 OH6 DCF 2 3 1.5
11+468 OH7 DCF 3 4 1.5
11+847 OH8 DCF 1 4 1
15+605 OH9 DCF 1 4 1.5
16+128 OH10 DCF 1 4 1.5
17+713 OH11 DCF 1 4 1.5
19+776 OH12 DCF 3 4 1.5
23+393 OH13 DCF 3 4 1
25+845 OH14 DCF 3 4 1
31+474 OH15 DCF 1 2 1
31+889 OH16 DCF 1 2 1
32+560 OH17 DCF 2 4 1.5
33+487 OH18 DCF 4 4 2.5
34+206 OH19 DCF 2 4 1
35+788 OH20 DCF 2 2 1
38+637 OH21 DCF 1 4 1.5
40+430 OH22 DCF 3 4 1.5
41+397 OH23 DCF 2 2 1
42+018 OH24 DCF 2 2 1
44+296 OH25 DCF 2 4 1
44+727 OH26 DCF 3 4 1.5
48+358 OH27 DCF 2 4 1.5
50+151 OH28 DCF 3 4 1
53+910 OH29 DCF 2 4 1
55+083 OH30 DCF 2 4 1
55+955 OH31 DCF 2 3 1.5
59+386 OH32 DCF 2 4 1
60+928 OH33 DCF 1 4 1
61+683 OH34 DCF 1 2 1
62+117 OH35 DCF 2 3 1.5
63+873 OH36 DCF 1 4 1.5
64+582 OH37 DCF 2 4 1
65+086 OH38 DCF 1 4 1
66+588 OH39 DCF 2 4 1
69+498 OH40 DCF 2 3 1.5
73+135 OH41 DCF 2 4 1
78+286 OH42 DCF 2 3 1.5
79+630 OH43 DCF 2 4 1
82+456 OH44 DCF 2 4 1
DCF : Dalot Cadre Fermé
415
Section V – Enoncé des travaux et services
La liste des points critiques, assortie des délais de préavis de l’Ingénieur, est présentée par
l'Entrepreneur dans le document d'organisation générale du PAQ.
417
Section V – Enoncé des travaux et services
418
Section V – Enoncé des travaux et services
Avant toute commande, l’Entrepreneur soumettra à l’Ingénieur un dossier d’agrément des produits. A
ce dossier seront obligatoirement joints un panneau de prescription « témoin » permettant de vérifier
de visu la qualité effective des produits proposés.
419
Section V – Enoncé des travaux et services
6..2.1 IMPLANTATION
6..2.1.1 Implantation verticale et latérale
Les panneaux doivent être légèrement tournés vers l'extérieur de la route pour éviter le phénomène
d'éblouissement. L'axe de support du panneau se situe à 1,50 m environ du bord extérieur de la
chaussée.
Le bord inférieur du panneau se situe à 2,25 m au-dessus du niveau de l'accotement.
Les panneaux seront implantés aux emplacements définis sur les plans d'exécution, soit à 5,00 mètre
de l'axe de la route et selon les plans relatifs à la signalisation.
Ils seront de la gamme normale et auront les dimensions suivantes :
- panneaux de danger : A - Triangulaires de 1000 mm de côté
- panneaux de prescription : B - Circulaires (diamètre = 850 mm) ou carrés (700 mm de côté)
- panneaux d'intersection : AB - Triangulaires (1000 mm de côté),carrés (700 mm de côté)
ou
octogonaux (800 mm de côté)
- panneaux de direction
ou de localisation : D - Rectangulaires avec ou sans pointe de flèche
(Hc : hauteur des caractères type "L4 majuscules" = 200 mm)
Avant le début effectif des travaux de mise en place, on procédera au piquetage de la ligne d'aplomb
vertical de l'axe des supports des panneaux.
Tous les panneaux seront rétro réfléchissants et conformes à la réglementation française en vigueur et
notamment à l'Arrêté français du 19 janvier 1982. Le Titulaire précisera dans son offre la
dénomination commerciale et le numéro d'homologation du film rétro-fléchissant qu'il compte utiliser.
Les supports de panneaux seront métalliques.
Les supports des panneaux seront scellés dans un massif de fondation en béton Q350. Les massifs de
fondation seront exécutés conformément aux plans type.
6.2.2.1.2 Implantation longitudinale
Les panneaux doivent être légèrement tournés vers l'extérieur de la route pour éviter les phénomènes
d'éblouissement.
En rase Sur accotement, le bord du panneau doit être à une distance minimale de
campagne : 1,00 m de la chaussée. La base du panneau doit être à 2,00 m au
minimum du sol.
En agglomération : Le bord du panneau doit être à 1,00 mètre au moins de la bordure du
trottoir
et la base du panneau doit être de 2,00 m à 2,30 m au-dessus du niveau
du sol.
421
Section V – Enoncé des travaux et services
Les caractéristiques longitudinales des lignes discontinues varient dans le rapport des pleins aux vides.
Les modulations, tirets plus intervalles, sont des multiples ou des sous - multiples de 13 m. En rase
campagne pour les lignes axiales de délimitation des voies, elles seront de type T1 (soit une bande de 3
m de trait plein pour 10 m de vide) ou T3 (soit trois bandes de 3 m de trait plein espacées de 1,33 m de
vide).
422
Section V – Enoncé des travaux et services
Il sera prélevé, pendant toute la durée du chantier, un échantillon de trente (30) kilogrammes de
peinture, ainsi qu'un sac de microbilles de verre. Les analyses de ces échantillons seront alors
effectuées à la discrétion de l'Ingénieur, et ce, par le laboratoire de son choix, à la charge de
l'Entrepreneur.
423
Section V – Enoncé des travaux et services
Autres contrôles
En tout temps et en tout lieu, et ce pendant la durée de la période de notification des vices, le niveau de
service du marquage devra présenter les caractéristiques minimales ci-après :
- Degré D'usure : Note 6 A L'échelle D'usure Du L.C.P.C. 75,
- Rétroflexion : R = 150 Mld/Lux/M²,
- Glissance : G = 0,45 S.R.T.,
- Contraste : Facteur de luminance L > 0,27.
L’Ingénieur se réserve le droit d'effectuer les contrôles de garantie à l'aide du procédé "ECODYN",
matériel du Laboratoire Central des Ponts et Chaussées français ou équivalent. Le choix des sections à
contrôler sera établi lors de la réunion de planification valant ordre de commencer les travaux de
marquage. La longueur contrôlée sera de l'ordre de 50 % de la longueur réalisée.
6..4.2 NORMES
Les travaux et fournitures devront être conformes aux prescriptions et normes en vigueur. Ils devront
satisfaire en outre, aux normalisations, spécifications et règles techniques établies par l'Union
Technique de l'Electricité (UTE), France Télécom, et aux règlements de voirie.
Les travaux seront conduits de façon à ne causer aucun dommage aux propriétés riveraines.
Les travaux seront réalisés selon les règles de l'art, conformément aux normes et règlements en vigueur
à la date du présent marché, et suivant les directives de l’Ingénieur.
Les normes et règlement suivants d'une manière non limitative seront d’application :
- NFX 50 relative à la durée de vie des biens ;
- NFC 15.100 installations électriques B.T. ;
- NFC 18.510 prescriptions de sécurité applicable aux travaux de construction ;
- SERIE NFC 20.010 classification des degrés de protection procurés par les enve-
loppes applicables au matériel ;
424
Section V – Enoncé des travaux et services
L'entrepreneur devra se procurer, à ses frais, les documents énoncés ci-dessus, s’il ne les
possède pas déjà, et ne pourra en aucun cas invoquer l'ignorance de ceux-ci pour se dérober aux
obligations qui y sont contenues.
L'acceptation d'un matériel par l’Ingénieur ne pourra pas avoir pour effet de dégager l'entrepreneur
de ses responsabilités.
▪ La signalisation, le balisage ;
▪ Les tranchées ;
▪ Après la pose des réseaux, le remblaiement des tranchées suivant les présentes Spécifica-
tions Techniques ;
425
Section V – Enoncé des travaux et services
Tous les équipements lumineux seront livrés complets avec leurs sources lumineuses à diodes
électroluminescentes (led) et seront d’équivalence technique et esthétique au matériel « VISION » des
établissements FARECO ou similaire.
Les signaux seront livrés entièrement assemblés y compris les pattes de fixation et câblés avec une
longueur de câble suffisante pour les raccorder au bornier du support. Si le signal comporte 2 consoles
de fixation, la sortie du câble d’alimentation se fera obligatoirement par la partie basse de chaque
élément.
Toutes les fixations des appareillages seront en acier inoxydable. Les circuits électriques sous tension
devront être inaccessibles lors des changements des sources lumineuses. Chaque matériel possèdera un
indice minimal de protection IP44.
L’homogénéité des longueurs d’onde des couleurs des LEDS sera respectée sur l’ensemble des
signaux.
Les signaux seront équipés de lentilles claires diffusant de manière uniforme la couleur du
signal correspondant, de visières, de leur bras de fixation en aluminium, de leur câble
d’alimentation.
Les fléchages ou les pictogrammes seront précisés ultérieurement par le Maître d’Ouvrage.
426
Section V – Enoncé des travaux et services
Le corps de ces signaux sera réalisé avec structure en zamac, peint d’une teinte RAL (ou
d’équivalence technique et esthétique), composé de 1 signal rectangulaire, une silhouette d’un
piéton en mouvement pour le signal de couleur verte, une silhouette d’un piéton au repos pour
celui de couleur rouge.
Les signaux seront équipés de visières, de leur bras de fixation permettant leur orientation, de
leur câble d’alimentation.
6..4.5 ARMOIRE
Cette armoire de commande et de comptage, en aluminium, peint d’une teinte RAL qui sera
définie par l’Ingénieur, devra être prévue pour un usage extérieur, équipée de 2 portes
extérieures « anti-affichage et anti-graffitis ». L’ensemble devra être prévu anti-vandalisme.
Elle sera équipée de :
2 portes :
- d’un mécanisme de fermeture 3 points avec tringle et serrure métallique ;
- fermeture et ouverture pas ¼ de tour ;
- d’un canon de serrure type européen (borgne);
- d’un bouton de manœuvre non saillant avec cache ;
- de deux ouïes de ventilation (1 en haut à gauche, l’autre en bas à droite)
protégées par flasque en acier émaillé et grillage métallique maille de 1 mm à
l’intérieur.
Les dimensions de celles-ci devront être adaptées pour recevoir un contrôleur de commande de feux
tricolores.
427
Section V – Enoncé des travaux et services
- Type U1000R2V
- Sections - 12 x 2,5 mm² - 7 x 2,5 mm² - 3 x 2.5 mm² Cu avec conducteur Vert / Jaune,
conforme à la norme NF.C. 32.321.
● Câbles de terre.
- Type cuivre nu
- Section de 1*25mm².
● Câbles de boucles.
- Type U1000R2V
- Section 3 x 2.5 mm² Cu
● Câbles téléphoniques.
- Câbles téléphoniques suivant spécifications S.Y. T. 2 avec écran : Diamètre nominal de l'âme
0,6mm, pour coordinations souterraines :
- Câbles 30 paires : 4 faisceaux de 7 paires.
428
Section V – Enoncé des travaux et services
429
Section V – Enoncé des travaux et services
Les bordures préfabriquées sont posées sur un bain de mortier d’épaisseur 2 cm et jointoyées au
mortier également. Tous les joints seront lissés à la truelle puis à l’éponge humide. Elles seront
parfaitement alignées en plan et en élévation (tolérance 3 mm). Les bordures sont posées sur une
semelle en béton de 10 cm d'épaisseur minimum et de 50 cm de largeur, réalisée sur toute la longueur
des bordures. Un épaulement en partie arrière est réalisé sur les 2/3 de la hauteur de la bordure et la
largeur de cet épaulement est de 20 cm au niveau de la semelle.
Les bordures à mettre en œuvre dans le cadre du marché devront répondre à la classification de la
norme NF EN 1340 – NF P 98-340. Ce sont notamment des bordures de type T1, T2 et I4.
430
Section V – Enoncé des travaux et services
6.8 – RALENTISSEURS
Des ralentisseurs seront réalisés conformément à la norme NF P98 – 300 selon les plans types du
dossier :
- bandes rugueuses en enduit superficiel pour pré signalisation ;
- type dos d’âne à l’entrée des agglomérations ;
- type passage piétons surélevé à l’intérieur des agglomérations (il est dans ce cas associé à un pas-
sage piéton).
Ces ralentisseurs seront réalisés en béton légèrement armé Q350 et strié pour éviter la glissance. Ils
seront armés (ferraillage minimal). Ils pourront être peints avec de la peinture routière (signalisation
horizontale). Ils feront l’objet d’un plan d’exécution et seront rémunérés selon les prix unitaires
correspondants sans plus-value d’aucune sorte.
431
Section V – Enoncé des travaux et services
CHAPITRE 7
432
Section V – Enoncé des travaux et services
Les fiches suivantes récapitulent une partie des prescriptions techniques concernant la qualité des
matériaux. Elles pourront être complétées dans le cadre de la préparation des travaux.
En cas de contradiction avec le texte des chapitres 2 à 6, c’est le texte des chapitres 2 à 6 qui fait foi.
433
Section V – Enoncé des travaux et services
434
Section V – Enoncé des travaux et services
435
Section V – Enoncé des travaux et services
436
Section V – Enoncé des travaux et services
437
Section V – Enoncé des travaux et services
Module sécant en fendage NF-EN13286-42 E <1000 MPa à 60 j (au 1/3 de la force maximale de Étude de performance
rupture du matériau
Traction par fendage NF-EN13286-42 < 0,4 MPa à 60 j Étude de performance
Portance CBR NF-EN 13286-47 CBR > 160 (à 7 J : 3 cure à l’air + 4 immersion) 1 par 2000 m3
438
Section V – Enoncé des travaux et services
439
Section V – Enoncé des travaux et services
440
Section V – Enoncé des travaux et services
441
Section V – Enoncé des travaux et services
i) Ciments pour Le fascicule 3 du CCTG et l’article 82.1 du fascicule 65 sont applicables ainsi que les normes FD P 15-010, NF EN 197-1, NF P 15 – 302, NF-P 15-317 à 319.
ouvrages de Il ne peut être fait appel qu'à des ciments normalisés agréés par l’Ingénieur.
drainage et
ouvrages divers
MODE DE LIVRAISON
Les ciments sont livrés, soit en sacs de cinquante kilogrammes, soit en vrac. L’Entrepreneur s'engage à tenir à la disposition de l’Ingénieur sur le chantier, une
bascule permettant de peser la masse des sacs de ciments approvisionnés avec une précision d'un demi-kilogramme. Lorsque le ciment est livré en vrac,
L’Entrepreneur assure le nettoyage préalable des containers, et en particulier l'élimination de tout résidu contenant du sucre ou des nitrates.
Le ciment doit être livré sur le chantier à une température inférieure à soixante (60) degrés Celsius.
Ciment à faible exothermie et à prise lente (ciments de résistance à court terme R proscrits.
Vitesse de prise Norme NF P 15-431 Début de prise à 20°C > 1 h 30 mn Relevés des résultats du fabricant de ciment ;
Expansion à chaud et à froid NF EN 196-3 Inférieure à 10 mm engagement sur la valeur minimale retenue C
Retrait à 28 jours d'âge NF P 15-433 Inférieur à 800 µ/m min.
Classe de résistance NF EN 196-1 Conformité aux prescriptions de la norme
Contrôle interne de l’Entrepreneur
442
Section V – Enoncé des travaux et services
443
Section V – Enoncé des travaux et services
Granularité NF P 18 - 301 Si D > 2,5d, le passant à (d + D)/2 est compris entre 1/3 et
approbation carrière : 1 essai exploitation :
2/3
Los Angeles NF EN 1097-2 Coefficient Los Angeles -LA < 30 sur échantillon de la
classe 10/14
Micro-Deval NF EN 1097-1 Coefficient Micro-Deval en présence d'eau < 30 1 essai de propreté tous les 100 m3
ou par livraison
Aplatissement NF EN 933-3 Coefficient d'aplatissement -A 30 %
Propreté superficielle NF XP P 18-591 Passant au tamis de 0,5 mm < 1,5 %
444
Section V – Enoncé des travaux et services
Dans tous les cas dans la mesure où la température de mise en place du béton risque d'avoisiner ou dépasser trente (30) degrés Celsius, on effectue les mesures mentionnée
Pour cela on effectue les épreuves d'étude du béton décrites dans des présentes Spécifications Techniques pour les quatre (4) bétons suivants :
1. Béton sans adjuvant, 2. Béton normalement dosé en adjuvant (conformément aux prescriptions du
fabricant), 3. Béton surdosé en adjuvant, 4. Béton sous-dosé en adjuvant.
Les taux de sur et sous dosages sont soumis à l'agrément de l’Ingénieur.
RECEPTION
Toute livraison d'adjuvants sur chantier donne lieu à la présentation d'un certificat d'origine indiquant la
date limite au-delà de laquelle ces produits doivent être mis au rebut.
445
Section V – Enoncé des travaux et services
parmi les aciers à haute adhérence, seuls les aciers conformes à la norme NF A35-080-1, et de nuance B500B au sens de la norme, ayant fait l'objet d'une fiche d'iden
446
Section V – Enoncé des travaux et services
447
Section V – Enoncé des travaux et services
Signalisation Produits conformes aux Spécifications Techniques homologués par l'Administration française. Au gré de l’Ingénieur
verticale Fournisseur agréé par l’Ingénieur
Glissières de Produits conformes aux Spécifications Techniques homologués par l'Administration française. Au gré de l’Ingénieur
sécurité Fournisseur agréé par l’Ingénieur
448
Section V – Enoncé des travaux et services
449
Section V – Enoncé des travaux et services
Les fiches suivantes récapitulent une partie des prescriptions techniques concernant le contrôle des
travaux. Elles pourront être complétées dans le cadre de la préparation des travaux.
En cas de contradiction avec le texte des chapitres 2 à 6 ; c’est le texte des chapitres 2 à 6 qui prévaut.
450
Section V – Enoncé des travaux et services
NOM PROCESSUS
NF P 98-241-1
à être remblayées et teneur en eau membrane NF P 94-061-2 92% OPM si hauteur remblai > 30 cm 1 tous les 1.000 m²
NF P 98-241-1
ou Gamma densimètre
NF P 98-241-1
Terrassements et teneur en eau membrane NF P 94-061-20 95% OPM 1 tous les 50 m en quinconce
451
Section V – Enoncé des travaux et services
NF P 98-241-1
Réglage Nivellement de précision 2 cm par rapport au profil théorique à chaque profil en travers
(3 points minimum)
Dévers Règle + 0,5% par rapport au profil théorique à chaque profil en travers
Talus en déblai Réglage Nivellement de 10 cm par rapport au profil théorique (sous l’arase) à chaque profil en travers
Fossés Réglage Nivellement de 2 cm par rapport au profil théorique à chaque profil en travers
en terre précision
452
Section V – Enoncé des travaux et services
NOM PROCESSUS
453
Section V – Enoncé des travaux et services
454
Section V – Enoncé des travaux et services
Rapport r / R 0,75
Vi =5% ; Vs = 8%
Vi =5% ; Vs = 8%
Essai Marshal NF EN 12697-34 Essai réalisés avec la formule retenue à l’issue des essais PCG et Duriez
Compacité à 50 coups notamment, pour contrôle à l’exécution des travaux.
455
Section V – Enoncé des travaux et services
Analyse granulométrique NF EN 12697-2 Respect du fuseau déduit de la courbe agrée à l’étude et des tolérances 1 analyse toutes les 250
par tamisage spécifiées à l’article D10.6 t et au moins 2 par jour
Enrobé bitumineux
Teneur en eau
(fabrication)
granulats à la sortie du NF EN 1097-6 < 0 ,5 %
sécheur
Temp. EB sortie malaxeur Thermomètre à régler pour avoir 145 à 165 °C 1 analyse toutes les 250
t et au moins 2 par jour
Essai Marshal NF EN 12697-34 Respect des valeurs obtenues lors de l'étude de formulation, notamment
Compacité à 50 coups pour vérification de l’homogénéité de la production
Teneur en liant de l’EB LCPC Rec 2 / 3 Respect de la teneur en liant résultant de l'étude avec : 1 essai toutes les 250 t et
au moins 2 par jour
NF EN 12697-1et 39 BBSG: TL min 5,2 % (au sens de la norme)
NF EN 13 108-1
456
Section V – Enoncé des travaux et services
Compacité en place Gamma densimètre 100 % de la compacité LCPC de référence résultant de 1 tous les 25 ml
l'étude de formulation (détermination du pourcentage de
NF P 98-241-1 vides)l
Réglage Nivellement de précision + 1 cm et - 0,5 cm par rapport au profil théorique à chaque profil en travers
(3 points minimum)
Surfaçage Règle de 3 m Flèche maximum mesurée 0,2 cm. Entre 0,2 cm et 1 cm,
pénalité de 20% appliquée sur 10 m2. Au-delà : refus
NF EN 13036-7
Épaisseur Carottage Sur la moyenne : 0 ; par mesure – 0,5 cm au maximum, 1 carotte tous les 200 ml
Compacité sur carotte LCPC 100 % de la compacité LCPC de référence résultant de 1 carotte tous les 200 ml
l'étude de formulation ; entre 98 et 100 % = pénalités ; < 98
% refus côté G - axe - côté D
457
Section V – Enoncé des travaux et services
Déflexion Poutre Benkelman Déflexion caractéristique (m+1,3σ) ≤ 50 / 100 mm 1 mesure tous les 25 m en quinconce
NF P 98-200-2
Essieu à roues jumelées de 13 t prouvé à la bascule
458
Section V – Enoncé des travaux et services
NOM PROCESSUS
Imprégnation Dosage du liant Pesée de plaquettes 0,1 kg/m² - valeur > 1 kg/m2 1 tous les 1.500 m2
transversale
Vérification matériel inspection visuelle propreté des tuyauteries, filtres, gicleurs, etc.
Enduit superficiel Vérification matériel Inspection visuelle propreté des tuyauteries, filtres, gicleurs, gravillonneurs, etc. au gré de l’Ingénieur
Dosage du liant Pesée de plaquettes 0,1 kg/m² - valeur > 0.8 kg/m2 1 tous les 1 500 m2
Dosage des granulats Pesée de plaques 10 % quantité prescrite ( 15 % pour valeur isolée) 1 tous les 1 500 m2
Régularité NF P 98-276-1 - NF 10 % de la valeur moyenne sur un même profil 20 mesures au début de la mise en œuvre de
EN 12271 chaque couche de granulats
transversale des
granulats
459
Section V – Enoncé des travaux et services
bitume
CONTRÔLE DES TRAVAUX CT 6
MATERIAU NATURE DES ESSAIS RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS
NOM PROCESSUS
Désignation et destination des bétons :
C150kg/m3 : béton de propreté
Bétons hydrauliques C250 : Gros béton de remplissage
Q350/Q400 : Béton de qualité.
1 - Par convention, les résistances visées aux paragraphes suivants sont prises égales :
• au quatre-vingt-cinq centièmes (85/100ème) de la moyenne arithmétique des mesures effectuées, lorsque le nombre de ces mesures est inférieur à douze
(12). • à la moyenne
arithmétique des mesures diminuée des huit dixièmes (8/10ème) de leur écart quadratique moyen, lorsque le nombre de ces mesures est égal ou supérieur à
douze (12), plafonnée aux neuf dixièmes (9/10ème) de la moyenne arithmétique.
2 - La résistance du béton à 7 jours est déterminée par les épreuves d'études.
Épreuve d'étude
Béton de qualité
Analyse granulométrique des constituants. Détermination d'une composition
Formulation
pondérale par courbe de référence.
Détermination de la maniabilité optimale (ou maniabilité LCPC) par étude de la
Affaissement variation du rapport sable/gravillon.
Essai d'affaissement selon EN 12350-1
Résistance à la Q350 : Éléments préfabriqués pour R (28 j., sur cylindres) > 22,5 / > 29,0 6 cylindres à 7 jours
compression les descentes d’eau, filets d’eau, 16 cylindres à 28 jours
fossés revêtus, dallettes et bordures
ou bétons coulés sur place
Résistance à la Q350 : Béton armé pour dalots R (28 j., sur cylindres) > 24 / > 31 6 cylindres à 7 jours
compression 16 cylindres à 28 jours
Épreuve de Résistance à la Pr EN 12390-3 :1999 R (7 j.) = 80/100ème des résistances 14 éprouvettes en compression
obtenues à 28 jours
convenance compression Lors de l'épreuve d'étude R (28 jours) = 4 utilisées à 7 jours et 10 utilisées à 28 jours
résistance exigée.
Résistance à la EN 12390-6 14 en traction;
traction par fendage 4 utilisées à 7 jours et 10 utilisées à 28
jours
Dans le cas de résultats insuffisants, L’Entrepreneur après examen de la centrale et des divers constituants
doit produire un nouveau béton de convenance fournissant des résultats satisfaisants, tout bétonnage avec le
béton concerné étant interdit.
460
Section V – Enoncé des travaux et services
NOM PROCESSUS
Épreuve de Affaissement EN 12350-1 Entre 80 et 120% de l'affaissement obtenu avec le béton d'étude 3 mesures toutes les heures de bétonnage
contrôle correspondant (moyenne sur 3 mesures)
Résistance à la Pr EN 12390-3 :1999 R (7 jours) = 9/10ème de la résistance à 7 jours du béton de 12 éprouvettes par journée de bétonnage :
compression convenance
● 4 pour l'essai à 7 jours
R (28 jours) = résistance exigée
● 4 pour l'essai à 28 jours
Résistance à 90 jours
● 4 pour l'essai à 90 jours
ème
Résistance à la traction EN 12390-6 R (7 jours) = 9/10 de la résistance à 7 jours du béton de
par fendage convenance
au gré de l’Ingénieur
R (28 jours) = résistance exigée
Résistance à 90 jours
Si les résistances d'un béton de contrôle sont insuffisantes, l’Ingénieur peut prescrire l'arrêt du bétonnage, l'inspection des installations de fabrication et la
production d'un nouveau béton de convenance.
L’Ingénieur peut en outre, prescrire toutes les vérifications nécessaires pour apprécier la résistance du béton de l'ouvrage et les mesures de consolidation, réparation
ou démolition nécessaires.
Coffrages Tolérances
● Semelles de fondation : +/- 4 cm par rapport aux bases d’implantation de l’ouvrage
● Piles : +/- 4 cm par rapport à des repères quelconques pris sur un autre appui
● Culées, mur en retour : +/- 4 cm par rapport à des repères quelconques pris sur un autre appui
● Tablier coulé en place : +/- 2 cm par rapport aux piles et culées de l’ouvrage
461
Section V – Enoncé des travaux et services
462
Section V – Enoncé des travaux et services
NOM PROCESSUS
Portance CBR à 95 %
de l'OPM et à 4 jours
d'immersion dans NF P 94-078 – NF EN CBR (95 % OPM, 4 jours d'immersion dans l'eau) ≥ 1 par ouvrage
l'eau 13286-47 25
Fossé bétonné Réglage Nivellement de 2 cm par rapport au profil théorique à chaque profil en travers
précision
Fossé maçonné Réglage Nivellement de 2 cm par rapport au profil théorique à chaque profil en travers
précision
Caniveaux en Réglage Nivellement de 2 cm par rapport au profil théorique à chaque profil en travers
463
Section V – Enoncé des travaux et services
précision
Drains Dimension Géotextile : respect des spécifications pour les au gré de l’Ingénieur
recouvrements
Pente 1 mm/m
Descentes d'eau Épaisseur respect des plans types pour chaque descente d'eau
Bordures Alignement 1 cm en plan et en hauteur par rapport à la ligne sur toute la longueur
idéale
Glissières Montage Éléments de glissière : vérification du sens de dès la pose des 200 premiers mètres
recouvrement
de sécurité
boulonnerie : conformité de la mise en œuvre
Signalisation Implantation
● respect de la distance par rapport au bord de
verticale chaussée et respect de la hauteur sous panneau au gré de l’Ingénieur
● respect de l'angle panneau / axe de la route
Signalisation Dosage de la peinture Pesée de plaques Dosage > 85 % du dosage préconisé par le
fournisseur
464
CHAPITRE 9 : ANNEXES
ANNEXE n°1
466
Section V – Enoncé des travaux et services
Tous les équipements et mobiliers devront être agréés par l’Ingénieur avant fourniture.
467
Section V – Enoncé des travaux et services
ANNEXE n°2
- 1 climatiseur par pièce principale : séjour/ salon (split d’au moins 2 CV), chacune
des 2 chambres (split d’au moins 1,5 CV)
- 1 réfrigérateur électrique de 250 litres au minimum,
- 1 congélateur de 250 litres au minimum,
- 1 cuisinière 4 feux avec four, mixte (gaz, électrique),
- 1 machine à laver le linge (5 kg),
- Un jeu complet d’ustensiles de cuisine pour 6 personnes,
- 1 salon d'intérieur avec sofa, 4 fauteuils et une table basse,
- 1 salle à manger avec table, 6 chaises, buffet et meuble de rangement,
- 1 meuble bibliothèque,
- 1 table et 4 chaises de cuisine,
- 1 buffet de cuisine et des étagères,
- 1 filtre à eau à charbon actif,
- 1 lit double avec matelas, draps, moustiquaire imprégnée commode, lampes de
chevet, deux chaises et armoire de rangement pour chaque chambre,
- 1 armoire à pharmacie,
- 1 meuble de rangement pour salle de bain,
- 1 chauffe-eau électrique,
- 1 téléviseur en couleur avec écran plat 16/9 de diagonale 63 cm minimum,
- des doubles fenêtres munies de moustiquaires imprégnées
- l’éclairage et au moins trois prises de terre par pièce
- le raccordement au réseau satellite.
- un extincteur de feu de 8Kg,
- écrans moustiquaires aux portes et fenêtres.
Les équipements et mobiliers devront être agréés par l’Ingénieur avant fourniture.
468
Section V – Enoncé des travaux et services
ANNEXE n°3
Les équipements et mobiliers devront être agréés par l’Ingénieur avant fourniture.
469
Section V – Enoncé des travaux et services
470
Section V – Enoncé des travaux et services
0'16 1
0,08 3
Couvercle de tamis 2
Fond de tamis 2
Balance électronique de 15 kg 1
471
Section V – Enoncé des travaux et services
472
Section V – Enoncé des travaux et services
Moule Marshall 6
Dame Marshall 1
Socle de compactage 1
Extracteur Marshall 1
Marshall Bain thermostatique 1
Mâchoire d'écrasement 1
Fluomètre (Comparateur et support pour
1
mesure de fluage)
Presse Marshall 1
Moule Duriez 6
Dame Duriez 1
Piston de confection 1
Duriez
Piston de démoulage 1
Enceinte climatique 1
Presse duriez 1
Extraction de Centrifugeuse à flux continu 1
bitume Consommables (solvants) nécessaires 5
Mesure Thermomètre à tige capacité 250°C 4
température Thermomètre Laser 2
Moteur pour carotteuse 1
Carottage
Couronne diamantée 15
Balance Roberval ou électrique de portée 5
kg 2
Imprégnation
Jeu de poids de 1g à 1 kg 2
Plaque 25 cm X 25 cm 12
473
Section V – Enoncé des travaux et services
474
Section V – Enoncé des travaux et services
ANNEXE n°4
- 1 Station totale de type LEICA TSO2 ou équivalent avec les accessoires (2 batte-
ries longue durée et fiche de transfert à ordinateur) et compatible Windows XP et
Windows 7 ;
- 2 Niveaux automatiques de type LEICA SPRINTER 200 ou équivalent (2 batte-
ries et fiche de transfert à ordinateur) ;
- 4 cannes (avec bulles de niveau et trépied) de 3.00 m de long au moins et 4
prismes ;
- 4 mires d'au moins 3 m de longueur ;
- 2 trépieds en bois pour la station totale et le niveau.
475
Section V – Enoncé des travaux et services
ANNEXE n°5
476
Section V – Enoncé des travaux et services
477
Section V – Enoncé des travaux et services
Carburant Gasoil
Cylindrée 2.600 à 3.000cc diesel atmosphérique ou
turbocompresseur
Tôle de protection Tôle de protection sous moteur
Transmission Boite vitesses manuelle, 5 ou 6 rapports AV + Marche
arrière - Passage en 4x4 à l’intérieur du véhicule
Freins Freins à disques
Suspension AV et AR avec ressorts à boudins ou à lames
Capacité réservoir Minimum 80 litres
Direction Assistée, pour Assistée, volant à gauche
conduite à gauche, airbags
passagers et conducteur
Nombre de places assises Minimum 5 places
Plateau Plateau de charge avec crochets d’arrimage à l’extérieur
Verrouillage des portes Verrouillage centralisée des portes et fermeture centralisée
des portes avec commande à distance
Sécurité Airbags AV chauffeur et passager AV
Ceintures de sécurité sur tous les sièges et repose têtes.
Climatisation Climatisé
Radio Radio AM/FM lecteur CD/lecteur MP3
Rétroviseurs Rétroviseurs électriques
Intérieur Tissu
Lève-vitres Lève vitres électriques sur les quatre (4) portes
Pare buffles et feux Des Pare buffles Avant et arrière et des feux antibrouillard
antibrouillard à installer avant livraison
Pneus Pneus tout terrain larges radial tubeless, 265/70R16 ou
similaires + avec roue de secours + cric hydraulique et clé
à roue
Marche pieds Marche pieds latéraux à installer avant livraison
Accessoires à fournir
Fiche technique du véhicule + catalogue 2 triangles de signalisation + 1 extincteur
Bâches et arceaux
478
Section V – Enoncé des travaux et services
ANNEXE n°6
- 3 versions papier de toutes les normes citées dans des présentes Spécifications
Techniques ou, en 3 exemplaires, la dernière version de « NOEMIE » ;
- 1 abonnement au serveur DTRF pendant toute la durée des travaux (jusqu’à la ré-
ception provisoire);
- 1 abonnement au serveur Them@ccès Routes pendant toute la durée des travaux
(jusqu’à la réception provisoire).
479
Section V – Enoncé des travaux et services
480
Section V – Enoncé des travaux et services
Les Travaux d’urgence sont destinés à réparer les dégâts directement causés aux routes objet
du Marché, pendant la partie maintenance, par des phénomènes naturels imprévisibles aux
conséquences exceptionnelles qui se produisent dans la zone de ces routes ou qui, s’étant
produits ailleurs, ont néanmoins une incidence directe sur ces routes. Les « Phénomènes
naturels imprévisibles » se définissent ainsi :
● des pluies et vents d’une intensité et/ou d’une durée extraordinaire reconnue comme
tel par le bureau de météorologie avec un période de retour de plus de 20 ans ;
● des inondations durant lesquelles le niveau de l’eau dépasse le niveau des ouvrages
existants.
La liste ci-dessous, sans être limitative, indique les dégâts nécessitant des Travaux
d’urgence :
● coupure d’une route à la suite d’emportements par les eaux représentant plus de cent
(100) mètres cubes de matériaux sur une section de moins de 500 mètres de long.
Les prestations à la charge de l'Entrepreneur, telles qu'elles figurent au § 2.1 des présentes
Spécifications Techniques, mentionnent l'exécution de travaux d'urgence pour le
rétablissement du transit normal sur les itinéraires sous contrat, en cas d'apparition de
dégradations imprévues de forte importance sur certains de ces axes.
La possibilité de transit sur les itinéraires entretenus dans le cadre du Marché doit être une
priorité de l'Entrepreneur. Cela suppose qu'il prenne les mesures d'urgence appropriées pour
rétablir la circulation, dans tous les cas où des événements imprévus affectent l'utilisation
normale des routes et/ou menacent la sécurité des usagers. Il en est ainsi par exemple en cas
de chute d'un arbre ou de branches sur la route, en cas d'accident de la circulation, en cas de
désordres au niveau d'un ouvrage d'art, en cas de ravines profondes ou d'érosions sur la route,
etc. Les actions entreprises par l'Entrepreneur pour remédier à ces désordres entrent dans le
cadre de son Marché, et ne donnent pas lieu à une rémunération additionnelle particulière.
481
Section V – Enoncé des travaux et services
Par contre, étant donné le régime climatique existant dans les régions traversées par la RN7
entretenue dans le cadre du Marché, des événements exceptionnels peuvent apparaître, dont
la gravité affecte une grande partie de la route et la rende inutilisable.
Les prestations que l'Entrepreneur doit alors envisager pour pallier ces désordres entrent dans
le cadre de ce qu'il est convenu de désigner par l'appellation "travaux d'urgence", dont les
procédures de prise en compte et les limites sont détaillées ci-après.
Si des dégâts manifestement dus à des « Phénomènes naturels imprévisibles » entraînent une
réduction des Niveaux de service en deçà des valeurs seuils normales spécifiées dans le
présent Marché, l’Entrepreneur pourra soumettre au Maitre d’Ouvrage une demande formelle
en vue d’entreprendre des Travaux d’urgence spécifiquement destinés à y remédier. Si
l’Entrepreneur décide de formuler une demande de Travaux d’urgence, il devra :
● Informer immédiatement l’Ingénieur de son intention, par téléphone, par radio ou par
d’autres moyens ;
● documenter les circonstances du cas de Force Majeure et les dégâts qu’il a causés, au
moyen de photographies, d’images vidéo et autres ; et
● établir une demande par écrit, en indiquant le type de travaux qu’il compte exécuter,
leur emplacement exact, leurs quantités et coûts estimatifs, et en y joignant des docu-
ments photographiques. En tout état de cause, une demande de Travaux d’urgence
doit être formulée dès que l’Entrepreneur prend connaissance de l’existence de dégâts
causés par des « Phénomènes naturels imprévisibles ».
Le Maitre d’Ouvrage, dès qu’il aura reçu la demande formulée par l’Entrepreneur évaluera
cette demande sans délais en effectuant une visite contradictoire des lieux et donnera un
ordre d’exécution des Travaux d’urgence. Cet ordre précisera le type de travaux à exécuter,
leurs quantités estimatives, la rémunération à verser à l’Entrepreneur et le délai accordé pour
l’exécution de ces travaux.
Les Travaux d’urgence sont rémunérés par le Maître d’Ouvrage sous la forme d’un détail
quantitatif classique. Les paiements seront effectués pour chaque urgence au cas par cas,
estimé par l’Entrepreneur et approuvé par le Maître d’Ouvrage sur la base des quantités
estimées et des prix unitaires du marché.
482
Section V – Enoncé des travaux et services
Le montant global du Marché inclura une Provision fixe pour l’exécution de Travaux
d’urgence pendant la durée du Marché. Les propositions financières à présenter par les
Soumissionnaires comprendront le montant de la Provision qui est de 10% du montant global
du marché en fonction du contexte particulier de la zone dans laquelle sont situées les routes
objet du Marché.
Compte tenu de la nature du présent Marché et du fait que les Travaux d’urgence sont
rémunérés séparément, l’Entrepreneur, durant l’exécution de ces Travaux d’urgence, restera
en charge d’assurer les Niveaux de service normaux sur toutes les routes objet du Marché. Il
devra assurer, dans la mesure du raisonnable et du possible, l’utilisation normale de
l’ensemble des routes objet du Marché, y compris les sections affectées par des situations
d’urgence.
● pour la garder ouverte durant les Travaux d’urgence, ceci sans pouvoir prétendre
à une rémunération particulière à ce titre. Cela vaut tout particulièrement pour les
arbres et autres objets tombés sur la chaussée, les dégâts causés aux rampes d’ac-
cès aux ponts, l’érosion des remblais, l’effondrement des talus, les accidents de la
circulation, les inondations, etc.
Si les travaux nécessaires pour réparer les dégâts causés par des « Phénomènes naturels
imprévisibles » sont inférieurs à certaines valeurs seuils, l’Entrepreneur exécutera ces travaux
dans le cadre de ses obligations normales et sans avoir le droit d’invoquer les dispositions du
Marché concernant les situations d’urgence et la rémunération des Travaux d’urgence. En
pareil cas, le consentement du Maitre d’Ouvrage n’est pas requis et l’Entrepreneur exécutera
simplement les travaux de sa propre initiative. Il informera néanmoins l’Ingénieur des dégâts
constatés et des mesures correctives prises.
Les valeurs seuils pour les réparations mineures sont présentées dans le tableau ci-dessous :
483
Section V – Enoncé des travaux et services
484
Section V – Enoncé des travaux et services
485
Section V – Enoncé des travaux et services
486
Section V – Enoncé des travaux et services
487
Section V – Enoncé des travaux et services
488
Section V – Enoncé des travaux et services
A – PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES
489
Section V – Enoncé des travaux et services
490
Section V – Enoncé des travaux et services
491
Section V – Enoncé des travaux et services
● Les activités de sensibilisation à la sécurité routière au niveau des usagers, des em-
ployés du chantier et des populations riveraines ;
L’Entrepreneur doit présenter des pré-protocoles établis avec les sous-traitants dans le cadre
de la préparation de son PAES. Les protocoles spécifieront explicitement leur
engagement à exécuter les mesures environnementales et sociales appropriées
en se référant aux PGES et Clauses E&S applicables à leur intervention. Les
dossiers d’identification desdits sous-traitants doivent être soumis pour
examen et validation par l’Ingénieur et le MCA.
492
Section V – Enoncé des travaux et services
● Dans les cas où l’Entrepreneur souhaitera déborder de cette emprise libérée, l’Entre-
preneur devra au préalable respecter toutes les dispositions de la NP5 de la SFI ainsi
que les dispositions et procédures du MCA présentées dans le CPRP du Compact et le
Plan d’Action de Réinstallation (PAR) de la RN7, entre autres en compensant toute
perte encourue par les populations selon les règles et les barèmes établis dans le PAR.
Si l’Entrepreneur prévoit un quelconque dommage ou débordement de l’emprise qui
aura été libérée et compensée par l’équipe réinstallation, il devra en soumettre le dos-
sier d’évaluation et de compensation à l’équipe réinstallation du MCA pour valida-
493
Section V – Enoncé des travaux et services
tion, avant le début de ces travaux spécifique dans la zone en question. Toutes les ac-
tivités reliées de près ou de loin à la réinstallation physique ou économique devront
être coordonnées et/ou exécutées par un(e) spécialiste en la matière dont le CV et les
compétences auront été approuvés par l’Ingénieur. Aucune éviction forcée ne sera to-
lérée. En aucun cas, l’Entreprise ne devra mettre un propriétaire ou un usager de la
terre devant un fait accompli ou un état de fait irréversible ;
● l’Entrepreneur mettra en œuvre tous ses moyens pour assurer la qualité environne-
mentale des opérations objet du présent marché, et pour ne pas entamer la qualité de
vie des populations des villages riverains, notamment par application des prescrip-
tions et dispositions applicables. L’Entrepreneur considérera l'exécution de travaux ou
la mise en œuvre de dispositions à caractère environnemental et social comme faisant
494
Section V – Enoncé des travaux et services
partie intégrante des opérations relevant du programme général d'exécution des tra-
vaux ;
495
Section V – Enoncé des travaux et services
496
Section V – Enoncé des travaux et services
laire ne seront situés dans un rayon de 200 mètres autour d’une habitation ou d’un bâ -
timent public quelconque ;
● la mise à disposition pour le personnel des chantiers de quantités suffisantes d’eau po-
table et des latrines et blocs sanitaires tenus propres et séparé H/F avec de l’eau cou-
rante, du savon et des dispositifs d’essuyage des mains (selon les normes OMS) ;
● la réalisation de constats finaux des sites, précisant notamment leur état par rapport à
l’état l'initial, et ce en vue des réceptions de travaux et pour définir les opérations de
nettoyage, de remise en état puis, le cas échéant, de réhabilitation ou de réaménage-
ment approprié des sites de travaux (drainage éventuel des eaux stagnantes, reprofi-
lage des lits des cours d’eau (koris), réalisation des plantations d’arbres, et autres) li-
bérés par l’Entrepreneur au fur et à mesure de l'avancement des travaux. Cette obliga-
tion conditionne les réceptions de travaux et la mise en règlement par le Maitre d’Ou-
vrage des sommes dues à l’Entrepreneur ;
● le contrôle des risques pour la santé liés aux travaux et au personnel de l’Entrepre-
neur, notamment l'adoption de règles d'hygiène minimale sur son installation et vis-à-
vis des riverains, le contrôle par arrosage des envols de poussière et le contrôle des
eaux stagnantes ;
● l’Entrepreneur doit donner un préavis aux chefs de village et aux municipalités, qui
doit être affiché et radiodiffusé au sein de la commune concernée, 30 jours avant le
démarrage de tout travail de construction dans un rayon de 200 mètres autour d’un
village. Cela doit aussi concerner les itinéraires de transport des matériaux des car-
rières et des gites d’emprunt vers les chantiers ;
● au moins deux semaines avant d’entrer dans le périmètre de tout village dans le cadre
des travaux de construction, l’Entrepreneur doit organiser des réunions afin d’infor-
mer les populations sur la nature des travaux prévus, leur durée et toute conséquence
qu’ils pourraient comporter, notamment la poussière, la fumée ou le bruit, qui pourrait
être ressentie dans le village et les risques liés aux chantiers, ainsi que les mesures
d’atténuation préconisées. En outre l’Entrepreneur informera de la disponibilité du
mécanisme de gestion des plaintes et réclamations ;
● l’Entrepreneur doit aussi informer les communautés (via les chefs de villages et/ou
des médias disponibles) des opportunités en matière de recrutement de la main
d’œuvre locale. L’Entrepreneur accordera la priorité au recrutement de la main
d’œuvre locale en vue d’assurer une meilleure implication de la population riveraine
et minimiser les conflits pouvant surgir par suite de la présence d’ouvriers allochtones
et des nuisances liées aux travaux. L’Ingénieur doit être associé à ces séances d’infor -
497
Section V – Enoncé des travaux et services
● tous les véhicules de chantier doivent circuler à faible allure (30 km/h au maximum),
dans les sites de chantier et pistes de chantier
● la minimisation des pollutions et des nuisances générées par les travaux (soit les émis-
sions atmosphériques, fixes et mobiles, nuisances sonores, lumineuses et vibrations,
ainsi que les rejets liquides et les déchets solides) ;
● la réutilisation des matériaux disponibles chaque fois que les conditions techniques et
économiques permettent de l'envisager après demande de l’Entrepreneur et approba-
tion de l’Ingénieur ;
● la soumission d’un plan de gestion des sites et d’un planning détaillé pour les activités
d’exploitation des matériaux des carrières, du sable et de la latérite y compris les acti-
498
Section V – Enoncé des travaux et services
vités de transport et stockage, assortis des documents cartographiques des sites d’ex-
ploitation et des itinéraires de transport des matériaux. Cette soumission est exigée
avant la réalisation de toute activité de préparation, d’ouverture et/ou de réouverture
des carrières et des gites d’emprunt et/ou de la livraison des matériaux sur le site des
travaux ;
● Recruter des ouvriers qualifiés ou non parmi les femmes et les hommes dans les
zones des travaux sans discrimination aucune sous quelque forme que ce soit ;
499
Section V – Enoncé des travaux et services
● Aménager et équiper des espaces pour femmes et jeunes dans le but de l’allègement
des tâches, de l’amélioration des revenus ;
● Dans la mesure du possible, confier des tâches d’entretien des locaux et de la restau-
ration de la base vie aux organisations féminines locales ;
● S’assurer à tout moment que des ouvriers ne commettent pas des forfaits sur les
femmes ou d’autres personnes vulnérables (filles mères abandonnées, enfants aban-
donnés, dettes non payées, femmes enlevées, etc.). Pour ce faire, l'Entrepreneur met-
tra en place une stratégie interne à ses services pour s'acquitter de ses obligations en
la matière ;
● Assurer un suivi régulier du respect des dispositions, mesures et autres initiatives vi-
sant l’application de toutes les mesures prévues pour la participation et la prise en
compte des contraintes et préoccupations spécifiques des femmes, des jeunes femmes,
et d’autres personnes vulnérables, pendant les travaux ;
● Inclure dans les rapports mensuels et trimestriels correspondants une section portant
sur le suivi de l’intégration du Genre et de l’Inclusion Sociale.
500
Section V – Enoncé des travaux et services
privilégié de main d’œuvre locale de la région. Cet affichage ciblera à la fois les populations
résidentes et les usagers de la route, notamment les transporteurs internationaux.
L’Entrepreneur communiquera sa politique de recrutement préférentiel favorisant la main
d’œuvre locale.
L’Entrepreneur favorisera dès son installation les services des populations locales en matière
de restauration et de petits commerces.
● qu’il ne facilitera ni ne permettra pas le travail forcé pendant la durée de son contrat
et prévoira des sanctions allant jusqu’à la rupture de contrat en cas de contravention.
2.5.2 Sensibilisation
L’Entrepreneur mènera des sensibilisations à l’endroit :
● de son personnel sur le travail forcé à travers son règlement intérieur et les séances de
sensibilisations prévues à cet effet ;
● des communautés locales sur les risques d’exploitation sexuelle de leurs filles.
Un système de report anonyme de suspicion de traite des personnes (travail des enfants,
travail forcé et prostitution forcée) sera mis en place à l’adresse des employés ainsi qu’à toute
personne non-employée concernée par le projet afin qu’ils puissent dénoncer des cas suspects
de traite de manière gratuite (numéro vert) et sécurisée (garantie de l’anonymat) et
l’Entrepreneur s’engagera à investiguer chaque cas.
2.5.3 Lutte contre le travail des enfants
501
Section V – Enoncé des travaux et services
L’Entrepreneur s’engagera à contrôler l’âge de ses employés sur la base de leurs papiers
d’identité et du contrôle médical de pré-embauche, le compte-rendu de ce contrôle devant
être présenté à l’Ingénieur. L’Ingénieur sera en droit de demander une contre-expertise en cas
de suspicion sur l’âge d’un employé. La découverte d’un employé n’ayant pas atteint l’âge
légal de travail pourra entraîner des pénalités voire la rupture du contrat de l’Entrepreneur.
L’Entrepreneur informera son personnel, à travers son règlement intérieur, de la nécessité de
dépasser l’âge légal de travail et des sanctions prises contre les contrevenants.
L’Entrepreneur exigera de ses sous-traitants et fournisseurs locaux un acte écrit
d’engagement à ne pas employer des enfants sous l’âge légal de travail. Un certificat de
conformité avec cette prescription, signé de l’Inspection du travail, sera demandé aux sous-
traitants et fournisseurs. En cas de travail des enfants constaté et confirmé chez un sous-
traitant ou fournisseur local, l’Entrepreneur devra rompre son contrat et choisir un autre
fournisseur ou sous-traitant, sous peine de voir son propre contrat de marché annulé.
2.5.4 Lutte contre le travail forcé
Le processus de recrutement local de l’Entrepreneur exigera des employés une attestation de
résidence signée par la Mairie. Le contrat de chaque employé devrait être conclu par écrit et
relever clairement les droits et les obligations des parties. Chaque contrat devrait être
enregistré à l’Inspection du Travail, l’Entrepreneur garde une copie et une copie sera remise
à l’employé.
En cas de signalement de cas de victime avérée de travail forcé, l’Entrepreneur prendra
toutes les mesures nécessaires pour mettre fin immédiatement à cela. Il tiendra le MCA
informé dans un délai de 24 heures. Enfin, l’entrepreneur pourrait également informer le
point focal de l’ANLTP à Dosso. L’Entrepreneur s’engagera à vérifier que les victimes de
traite soient délivrées des préjudices qu’elles subissent et qu’elles ne souffrent pas de
représailles ou autres violations de leurs droits humains. Ces victimes devront être dirigées
vers les structures de prises en charge adéquates avec l’aide du point focal de l’Agence
Nationale de Lutte contre la Traite des Personnes (ANLTP). Par ailleurs, ce point focal qui
est statutairement un substitut du Procureur de la République du siège de la région en tant
qu’autorité de poursuite pourrait au regard de la gravité du cas enclencher des poursuites.
2.5.5 Lutte contre les foyers potentiels de prostitution forcée
L’Entrepreneur devra mettre tout en œuvre pour minimiser la prostitution en général sur le
lieu de travail, en particulier la prostitution au service des travailleurs. Pour cela, il veillera à
éviter la création de campements commerciaux informels qui pourraient devenir des foyers
de prostitutions forcées. S’il était établi sur la base de rapports que des employés se livrent à
la prostitution forcée, l’entrepreneur devra agir immédiatement pour mettre fin à cette
situation. L’Entrepreneur devra insister à l’embauche et stipuler clairement dans les contrats
de travail des employés les sanctions qu’ils vont encourir lorsque ceux-ci se livreront à la
prostitution forcée. Par ailleurs, l’Entrepreneur doit les dénoncer sans délai aux autorités
judiciaires pour que des poursuites soit engagées à leur encontre.
L’Entrepreneur devra inclure dans les rapports mensuels et trimestriels correspondants une
section obligatoire traitant de la surveillance de la traite de personnes (TIP).
502
Section V – Enoncé des travaux et services
Le PAES équivalent du PGES ajusté aux réalités du chantier déclinera les engagements de
l’Entrepreneur en matière de :
● Environnement, y inclus les aspects Gestion des sols et de l’érosion ; Protection des
cours d’eau ; Abattage des arbres et revégétalisation ; Émissions de poussières et de
gaz ; Nuisances sonores ; Effluents liquides ; Gestion des déchets solides et liquides ;
Gestion des huiles et autres produits dangereux ou polluants ; Remise en état et fer-
meture des chantiers et des sites affiliés ;
● Hygiène et Santé, y inclus l’accès à l’eau potable et à une nourriture saine aux tra-
vailleurs ; la propreté des lieux de vie et des locaux de travail ; l’accès aux soins ; la
1
http://www.ifc.org/wps/wcm/connect/38fb14804a58c83480548f8969adcc27/ PS_French_2012_Full-Document.pdf?MOD=AJPERES
2
https://www.ifc.org/wps/wcm/ connect/corp_ext_content/ifc_external_corporate_site/about+ifc_new/ resources
3
http://www.mcaniger.ne/2018/07/02/approche-sensible-au-genre/
4
https://assets.mcc.gov/content/uploads/2017/05/mcc-policy-gender.pdf et https://assets.mcc.gov/content/uploads/2017/05/guidance-
2011001054001 genderintegration.pdf
5
https://www.mcc.gov/resources/doc/policy-counter-trafficking-in-persons-policy
503
Section V – Enoncé des travaux et services
● Sécurité, y compris les aspects signalisation et balisage des chantiers ; gestion des
risques et dangers ; urgence et premiers secours ; protection du public et sécurité des
communautés voisines aux chantiers ; sécurité routière et gestion du trafic routier ;
équipements de protection individuelle et collective,
● Aspects sociaux, y compris : Logement des ouvriers et sanitaires sur les chantiers ;
Politique de recrutement des travailleurs ; Aspects genre et inclusion sociale ; Lutte
contre la traite des personnes ; embauche et promotion du développement local ;
Communication et relations avec le public et autres mesures spécifiques que le MCA
souhaite voir précisées.
Ce document devra être structuré comme suit :
I. Politique de l’Entrepreneur :
o engagements en matière d’environnement, de social, d’hygiène, de santé et de
sécurité, de genre et d’inclusion sociale ;
o engagements de l’Entrepreneur vis-à-vis du public, et
o dynamique d’amélioration continue de l’Entrepreneur ;
II. Objectifs et cibles en matière d’environnement, de social et d’hygiène, de santé et de
sécurité, de genre et d’inclusion sociale ;
III. Organisation de l’Entrepreneur en matière d’environnement, de social, d’hygiène, de
santé et de sécurité, de genre et d’inclusion sociale ;
IV. Documentation :
L’Entrepreneur présentera au sein du PAES : des plans annexes parmi lesquels figureront au
minimum :
● Des Plans de Protection Spécifiques aux Sites (PPSS)
504
Section V – Enoncé des travaux et services
● Le plan d’embauche ;
● Le Plan de Lutte contre la traite des personnes, y compris les exigences de rapports
périodiques de conformité minimales ;
505
Section V – Enoncé des travaux et services
Composantes du PAES
3.2.1
L’Entrepreneur est tenu de soumettre à l’approbation de l’Ingénieur un Plan d’Action
Environnementale et Sociale de Chantier (PAES) dans un délai de 30 jours à compter de la
date de démarrage des travaux.
Au minimum, le PAES-Chantier comprendra :
● L'organigramme du personnel affecté à la gestion Hygiène, Santé & Sécurité, Envi-
ronnement, Genre et Inclusion Sociale en particulier :
o Nom(s) de la (des) personne(s) au sein de l’organisation de l’Entrepreneur qui
est (sont) responsable(s) pour assurer son application ;
o Nom(s) de la (des) personne(s) au sein de l’organisation de l’Entrepreneur qui
est (sont) responsable(s) de la santé et la Sécurité au Travail ;
o Nom(s) et compétences de la (des) personne(s) responsable(s) des matières
dangereuses devant être évacués du site, si applicable ;
o Nom (s) et compétences de la (des) personne(s) responsable(s) de la formation
du personnel de l’Entrepreneur sur la protection de l’environnement ;
o Description du programme de formation du personnel sur la protection de
l’environnement, y compris la formation pour tous les employés et sous-trai-
tants du site.
● Le plan des zones de travaux indiquant l’activité proposée durant chaque étape du
chantier. Ce plan doit indiquer les zones d'utilisation limitée ou non utilisées ainsi que
les moyens de démarcation des limites des zones utilisées y compris les méthodes de
protection des zones d’autorisation des travaux.
506
Section V – Enoncé des travaux et services
● Le plan de gestion des matières dangereuses et des déchets banals, qui identifiera les
méthodes et situations d’évacuation des déchets solides, et/ou de recyclage possible
ou d’élimination. Ce plan prendra également en compte l’évacuation et le traitement
des déchets de démolition du revêtement et des ouvrages.
● Le plan de gestion des risque et mesures de sécurité de contrôle des déversements, qui
décrira les procédures, instructions et rapports devant être utilisés pendant les déver-
sements imprévus de matières dangereuses telles que fuels, des lubrifiants et autres
substances inflammables, explosives, toxiques ou nuisibles à l’environnement. Le
plan du contrôle de déversement à proposer devra être compatible avec le SGES du
MCA et complète les normes de gestion des déchets carburants et lubrifiants établis
dans le PAES. Ce plan inclura au minimum :
o Le nom de l’individu, responsable Environnement ou autre cadre de l’Entre-
preneur, qui fera le rapport sur tout déversement ou substance dangereuse et
qui fera un suivi avec une documentation complète. Cette personne notifiera
immédiatement tout incident (libération de substances dangereuses dans l’en-
vironnement) à l’Ingénieur. Le plan contiendra une liste des chaînes de repor-
tages requises et des numéros de téléphone,
o Le nom et les compétences de la personne qui sera responsable de l’exécution,
la supervision ainsi que la question du nettoyage,
o Les normes de formation pour le personnel de l’Entrepreneur ainsi que les mé-
thodes pour finaliser la formation,
o Une liste des matériaux et équipements adaptés aux travaux de nettoyage des
substances dangereuses potentielles identifiées, doit être immédiatement dis-
ponible sur le site des travaux,
o Le nom et la situation des fournisseurs de matériaux et les méthodes de récu-
pération, nettoyage, restauration des substances et les équipements de place-
ment de matériel disponible dans le cas d’un déversement inattendu,
o Les méthodes et procédures à utiliser pour le nettoyage prompt des déchets
nuisibles.
507
Section V – Enoncé des travaux et services
● Le cahier des procédures : révision et mise à jour du plan intégré lui-même, investiga-
tion et suivi visant les incidents environnementaux, investigation et suivi des acci-
dents de chantier, résolution des conflits liés à la non-conformité de l’Entrepreneur,
information, sensibilisation et communication avec le public, enregistrement et traite-
ment des plaintes, réclamations et griefs, document et classement, etc.
L’ensemble des engagements énoncés dans le PAES devra être au minimum conforme aux
Clauses Environnementales et Sociale insérés dans le contrat. Les points
éventuels de non-conformité entre le PAES et les clauses environnementales
devront être clairement mentionnés et ils ne pourront être justifiés que par des
cas de force majeure.
L’Entrepreneur est informé que chacune des non-conformités majeures aux engagements et
dispositions du PAES de la RN7 qui ne sera pas corrigée dans les délais
indiqués par l’Ingénieur fera l’objet d’une suspension de paiement jusqu’à ce
que cette non-conformité soit corrigée.
508
Section V – Enoncé des travaux et services
● Une description des risques pour la santé & sécurité et des mesures spécifiques rete-
nues pour les prévenir et les contrôler.
Emprun
Atelier Centrale
Site / Activité / Information. Base vie t
technique béton
Carrière
Localisation : distance par rapport aux zones sensibles (villages,
X X X X
rivières, tec.).
Mode d'acquisition des terrains. X X X X
Dimension du site, utilisation sol, topographie. X X X X
Durée d'exploitation. X X
Stockage de produits dangereux, d’explosifs et dispositifs de
X X X X
rétention et prévention des risques.
Nombre et description des bâtiments et installations. X X X
Approvisionnement et gestion de l'eau. X X X
Assainissement pluvial. X X X X
Gestion des déchets. X X X
Gestion des carburants, lubrifiants et produits dangereux. X X X
Analyse des risques et élaboration d’un plan HSS spécifique. X X X X
Préservation du milieu naturel. X X X X
Sécurité routière. X X X X
Sûreté des lieux X X X X
Gestion des eaux usées. X X X
Plan de repli, restauration et restitution. X X X X
509
Section V – Enoncé des travaux et services
● les procédures proposées pour favoriser le recrutement des populations riveraines par-
mi son personnel administratif, d’entretien, de restauration et de chantier, qui lui per-
mettra d’accorder une priorité au recrutement de riverain(e)s comme employé(e)s par
l’Entrepreneur et ses sous-traitants ;
510
Section V – Enoncé des travaux et services
1 DISPOSITIONS GÉNÉRALES
1.1 Rappel de la politique hygiène et sécurité
1.2 Règlementation applicable
1.3 Responsabilité et organisation
1.4 Registres et plans
1.5 mesures de surveillance (inspection, dérogation, mesures disciplinaires)
4 CONDITIONS DE TRAVAIL
4.1 Aération et ventilation des locaux et ambiance thermique
4.2 Lutte contre les piqûres de moustiques et autres animaux nuisibles sur les installations
fixes et sur les chantiers en cours
4.3 Vestiaires et installations sanitaires
4.4 Restauration, Les dispositions concernant la qualité et la quantité d’eau et de
nourriture mises à disposition des employés.
511
Section V – Enoncé des travaux et services
5 PROCÉDURE D’URGENCE
5.1 Plan d’urgence
5.2 Lutte contre l’incendie
5.3 Les équipements de premier secours existant sur les installations fixes et les chantiers
mobiles.
5.4 Les dispositions concernant les interventions médicales d’urgence en cas d’accident.
5.5 Les dispositions concernant la sécurité des chantiers pour les populations riveraines et
les usagers de la route.
5.6 Les accidents, incidents et quasi-accidents sont enregistrés, investigués et rapportés
aux autorités.
5.7 La procédure lors d’un accident de travail (rapport, déclaration, etc.).
9 INTERVENTIONS DE SOUS-TRAITANTS
512
Section V – Enoncé des travaux et services
tibruit, gants, etc.) selon le poste occupé et les incitations à les faire effectivement
porter par les employés bénéficiaires, ainsi que les vérifications d’entretiens et de
remplacements nécessaires ;
● Prescriptions concernant la lutte contre les sites de prolifération des insectes vecteurs
et autres animaux nuisibles sur les installations fixes et sur les chantiers en cours ;
● Prescriptions concernant les latrines et autres équipements d’hygiène sur les installa-
tions fixes et les chantiers mobiles ;
● Prescriptions concernant la sécurité des chantiers pour les populations riveraines et les
usagers des routes et pistes empruntés par les camions et véhicules de l’Entrepreneur.
513
Section V – Enoncé des travaux et services
514
Section V – Enoncé des travaux et services
● Identification et évaluation des situations à risque en regard des zones sensibles : ana-
lyse des activités et travaux présentant des risques pour l’environnement ou la sécuri-
té des personnes (type d’activité, composantes ou zones sensibles du milieu récepteur,
nature du risque, etc.), cartographie des zones sensibles, consultations périodiques
avec les travailleurs contractuels et temporaires et la communauté environnante pour
identifier des situations d’urgence sur et hors site ;
515
Section V – Enoncé des travaux et services
L’ensemble des engagements énoncés dans le PPRSU devra être au minimum conforme aux
Clauses environnementales et sociales portées au présent cahier et aux
exigences du SGES du MCA-Niger. Les points éventuels de non-conformité
entre le PPRSU et les clauses environnementales devront être clairement
mentionnés et ils ne pourront être justifiés que par des cas de force majeure
dont l’appréciation comme tel est laissée à l’entière responsabilité de
l’Ingénieur.
● les déchets non dangereux seront séparés dès leur collecte en biodégradables et non
biodégradables ;
● les déchets biodégradables seront dans la mesure du possible valorisés par compos-
tage avec l’implication des autorités locales (ou d’Associations locales) ;
● les déchets non biodégradables, non toxiques et recyclables comme les plaques de bé-
ton, seront triés de façon sélective et stockés pour être mis à disposition des popula-
tions. Les déchets enfouissables devront être enfouis selon les règles de l’art sur un
site identifié et aménagé en conséquence avec l’aval des autorités locales et les ser-
vices techniques déconcentrés de l’environnement. Il convient de choisir un site d’en-
fouissement qui permette d’éviter que les ordures enterrées n’entrent en contact direct
avec la nappe phréatique ou les eaux de surface à un moment quelconque de l’année ;
● les huiles, filtres et batteries usagés devront être collectées pour assurer leur traite-
ment par l’entité compétente en la matière que l’Entrepreneur aura contractée, en ac-
516
Section V – Enoncé des travaux et services
cord avec l’ingénieur et le MCA-Niger, après avoir examiné les options possibles au
niveau de la cimenterie de Malbaza ou avec les possibles repreneurs spécialisés au
Niger ou dans les pays voisins (Bénin, Nigéria).
517
Section V – Enoncé des travaux et services
518
Section V – Enoncé des travaux et services
L’Entrepreneur considérera dans ce contexte que MCA-Niger peut exiger (de même
l’Ingénieur peut proposer) le départ du chantier de toute personne employée
par l’Entrepreneur faisant preuve d’incapacité ou coupable de négligences,
d’imprudences répétées ou défaut de probité et, plus généralement, de toute
personne employée par lui et dont l’action est contraire à la bonne exécution
des travaux. L’Entrepreneur supporte seul les conséquences dommageables
des fraudes ou malfaçons commises par les personnes qu’il emploie dans
l’exécution des travaux.
En accompagnement de ce plan, l’Entrepreneur produira un programme de
Communication/Sensibilisation, aligné avec les dispositions prévues dans le
cadre du PEPP du Compact. Il s’agit notamment de :
519
Section V – Enoncé des travaux et services
● S’assurer que spécifiquement, les femmes, les jeunes (femmes et hommes) et autres
personnes vulnérables aient accès à toutes les informations partagées ;
● Expliquer et faire adopter par tous les groupes des communautés les mesures de sécu-
rité et de santé en vigueur sur le chantier qui devront être appliquées avec un soin par-
ticulier au personnel sans qualification recruté temporairement.
ARTICLE.4. Mesures pour le respect des zones, lieux, éléments et périodes sensibles
520
Section V – Enoncé des travaux et services
● les bois sacrés, les sites archéologiques ou historiques répertoriés, les lieux protégés
de tous types, y compris les forêts classées, les aires et espèces protégées, et les zones
avec un but socioreligieux, et les tombes ou lieux de sépulture ;
● les lits des cours d'eau et des plans d’eau, à sec ou non ;
● les plaines alluviales, notamment celles dont les eaux souterraines sont peu profondes,
protégées ou non, et/ou celles qui recèlent des sols fertiles, des zones humides, des
marécages et des zones engorgées ;
● les cultures pérennes et annuelles et les périmètres de reboisement, les parcs arborés,
les aménagements culturaux, et les parcelles boisées délimitées ;
● les terres en pente (pourcentage et linéaire en jeu), à nature particulière du sol (éroda-
bilité accrue de matériaux à faible cohésion, instabilité, etc.), dégradées, à faible taux
de couverture avec concentrations érosives d'eaux de ruissellement, etc. ;
521
Section V – Enoncé des travaux et services
En vue de réduire ou de supprimer les incidences négatives des travaux sur l’environnement
physique, biologique et socio-économique, L’Entrepreneur sera tenu de mettre
en œuvre les mesures suivantes :
5.1 Contrôle des polluants gazeux
Afin de limiter les fortes émissions de gaz d’échappement, le parc de véhicules et engins
lourds de l’Entrepreneur et de ses sous-traitants en service dans le cadre du
présent marché devra être à 90% constitué de véhicules/engins âgés de moins
de 10 ans.
L’ensemble du parc devra être entretenu de manière régulière en conformité avec les
recommandations des constructeurs. Aucune émission de fumée noire des pots
d’échappement ne devra être visible à plus de 50 m du véhicule/engin en
fonctionnement.
Les installations fixes de chauffage de bitume, de fabrication de béton bitumineux et les
centrales à béton devront être conformes aux normes nationales ou
internationales (OMS, Banque Mondiale) en matière de rejet atmosphériques
et hydriques. L’Entrepreneur devra fournir la documentation attestant de cette
conformité (par exemple spécifications environnementales citées dans la
documentation technique des installations). En cas d’impossibilité de
présenter ces documents, l’Entrepreneur devra faire réaliser à sa charge par un
bureau agréé et indépendant des mesures à l’émission permettant d’établir la
conformité avec les normes nationales.
522
Section V – Enoncé des travaux et services
5.2 Bannissement du bois et du charbon de bois comme sources d’énergie dans les
installations fixes
L’Entrepreneur bannira toute utilisation de bois vert, bois mort ou charbon de bois, ou autre
produit végétal à des fins de chauffage et de cuisson sur les installations fixes
et les chantiers. Seule l’électricité et le gaz seront autorisés à ces utilisations.
Des panneaux d’information sur cette réglementation seront mise en place
dans les installations fixes. Une formation à l’utilisation sécurisée au gaz
domestique sera prodiguée au personnel utilisant ce combustible.
5.3 Limitation de l’érosion des sols
L’Entrepreneur doit prendre toutes les précautions nécessaires afin de prévenir l’érosion du
sol, suite à l’utilisation ou à l’occupation qu’il fait d’une terre donnée.
Sur instruction de l’Ingénieur, les mesures de conservation du sol sur les surfaces excavées
ou remblayées qui font partie des ouvrages prévus doivent être mises en
œuvre conformément aux présentes Spécifications et tel qu’indiquées dans les
Plans.
Si, de l’avis de l’Ingénieur, les activités de l’Entrepreneur dans des zones autres que celles
décrites ci-dessus comportent des risques d’érosion, l’Entrepreneur doit
prendre, à ses propres frais, les mesures de conservation du sol qui s’imposent
dans ces zones au moment indiqué par l’Ingénieur et conformément aux
pratiques et procédures décrites dans les présentes Spécifications.
Il y a lieu de mettre en œuvre toutes les mesures de conservation du sol le plus tôt possible,
tel que décidé par l’Ingénieur et afin de veiller à ce que la protection
nécessaire soit assurée à l’achèvement des travaux.
5.4 Protection des eaux de surface et des nappes aquifères
Même si les dispositions précédentes pourvoient déjà à la prévention de la pollution des eaux
et des sols par les déchets solides et liquides, il est néanmoins rappelé que les
lits et berges des rivières devront faire l’objet de la part de l’Entrepreneur et
de ses sous-traitants d’une attention particulière afin de limiter les risques de
pollution des eaux superficielles. L’Entrepreneur devra prendre les
dispositions nécessaires pour éviter tout déversement de déchets liquides ou
solides, dont les rejets d’eaux usées, boue, coulis, hydrocarbures, polluants de
toute nature etc., dans les puits, forages, nappes d’eaux superficielles ou
souterraines, cours d’eau et plans d’eau temporaires ou permanents, égouts,
fossés, etc.
Les activités suivantes sont interdites dans le lit des cours d’eau et plans d’eau et à une
distance inférieure à 30 m des berges :
● Tout stockage et tout déversement de laitances de béton, de lubrifiants, carburants ou
autres hydrocarbures ou liquides dangereux pour l’environnement ;
● Tout dépôt, même provisoire, de déchets spéciaux (filtres à huile, batteries, etc.) ;
● Tout dépôt ou entreposage de déchets banals pour une durée supérieure à 8 heures ;
523
Section V – Enoncé des travaux et services
● Toute vidange ou appoint d’huile (moteur ou autre élément mécanique) sur véhicules
et engins sans autorisation de l’Ingénieur ;
Les sites d’installation des chantiers et les sites de carrières et emprunts doivent être situés à
une distance d'au moins 200 m d'un lac ou cours d'eau.
En cas de déversements ou fuites accidentels, les substances indésirables seront retirées avec
soin, éventuellement après fixation sur des matériaux absorbant, puis stockées
et traitées en fonction de leur nature et selon les prescriptions applicables
énoncées dans les présentes clauses environnementales et sociales.
L'Entrepreneur devra, sous le contrôle de l'Ingénieur, nettoyer et éliminer à ses
frais toute forme de pollution due à ses activités, et indemniser ceux qui
auront subi les effets de cette pollution. Les eaux qui devraient être pompées
pourront être contaminées par différents polluants dont des hydrocarbures et
leur rejet pourra entraîner une pollution indésirable en aval. L’Entrepreneur
devra mettre en place des mesures de contrôle adéquates afin de ne pas rejeter
des polluants dans l’environnement. Des filtres en géotextile pourront
notamment être utilisés, de même que des matières absorbantes pour les
hydrocarbures.
5.5 Protection de la flore
L’exécution du présent Contrat exige que l’on enlève des spécimens d’espèces arborées et
arbustives protégées ou non. Pour ces opérations, l’Entrepreneur devra
informer les représentants locaux de l’administration forestière du nombre et
du lieu d’abattage et/ou de plantation de ces végétaux ligneux afin d’obtenir
les autorisations nécessaires. Les opérations de défrichement et de
déboisement seront à mener sous leur contrôle. L’Entrepreneur devra payer la
taxe avant tout abattage d’arbres.
Dans la mesure du possible, l’Entrepreneur devra confier l’abattage d’arbres et d’arbustes à
de la main-d’œuvre locale, moyennant rémunération et sous la supervision
d’un Technicien. Le bois sera coupé en morceaux par taille fixée d’avance, et
accumulé dans des endroits choisis en accord avec l’Ingénieur, avant d’être
restitué aux populations riveraines comme indiqué dans les rapports d’EIES.
Le transport du bois à la zone de stockage sera assuré par l’Entrepreneur et à ses frais.
L’Entrepreneur doit prendre toutes les dispositions nécessaires pour éviter la vente ou le
détournement dudit bois à de tierces personnes. L'ensemble des produits ligneux collectés par
abattage pour les besoins du chantier et non utilisés devront être restitués aux propriétaires
formels ou aux communautés traditionnellement attachés aux parcelles d'abattage.
524
Section V – Enoncé des travaux et services
L’Entrepreneur doit éviter de détruire, enlever ou abattre des arbres, couper du bois, des
arbustes, des cultures ou tous autres éléments de la flore, dans des proportions
supérieures à celles approuvées par l’Ingénieur comme étant nécessaires pour
l’exécution du présent Contrat, et doit prendre toutes les mesures utiles pour
empêcher ses employés de détruire les cultures ou tous autres éléments de la
flore protégés par la loi.
Les sites d’installation de base-vie et techniques devront être choisis afin de limiter le
débroussaillement, l’arrachage d’arbustes et l’abattage des arbres. Ils doivent
être choisis en dehors des zones sensibles, en règle générale, sur des terres à
faible capacité agricole ou forestière et dans tous les cas en dehors des limites
des zones d’exploitation, de préférence dans les zones déjà anthropisées ou
intégrés dans des espaces déjà utilisés, pour éviter la dégradation d’autres
espaces naturels. Là, comme en limite de zones agricoles, ou en traversée de
village, l’Entrepreneur fera respecter les mesures de protection suivantes :
● Limitation stricte des opérations d’abattage à l’emprise délimitée pour les travaux ;
● Maintien dans la mesure du possible de bandes boisées étagées sur les lisières de
coupes à blanc ;
● Préservation, lors du dégagement des emprises, des arbres à grand diamètre et de qua-
lité lorsque ceux-ci ne présentent pas de gêne pour les travaux et conservation;
● Interdiction de vente et du sciage illicite du bois ou de son utilisation en tant que bois
de chauffe par le personnel ;
● La sensibilisation des employés contre les risques de feu de brousse et de coupe illi -
cite ;
525
Section V – Enoncé des travaux et services
● 1 panneau de sensibilisation sur le risque faunique pour chacun des sites de chantier
(minimum de 5 à prévoir et à entretenir).
526
Section V – Enoncé des travaux et services
527
Section V – Enoncé des travaux et services
particulièrement aux déviations, aux pistes d’accès aux sites d’emprunts et à la piste d’accès
à la carrière de Ouna (Sia-RN7). Des mesures seront également prises pour éviter les
dégagements excessifs de poussières lors de la mise en œuvre de la latérite-ciment à Dosso.
Lors du transport des matériaux de construction, l'Entrepreneur devra charger les camions de
manière à éviter les pertes de matériaux au cours du transport. Il devra
s’assurer de la présence de systèmes réflecteurs de signalisation des véhicules,
de l’obligation des conducteurs d’allumer les feux de signalisation en journée
et les gyrophares pour les engins la nuit et de la dotation de bâches de
couverture pour les bennes des camions de transport des matériaux. Le réglage
des machines et des engins et le respect des limitations de vitesse
contribueront à la réduction des émissions de poussières et de fumées.
528
Section V – Enoncé des travaux et services
ou permanentes, y compris les carrières, les zones d’emprunts, les bases vie, les zones
d'implantation, les carrières, etc.
● S’abstenir de pénétrer sur une propriété privée, quelle que soit la raison, sans permis-
sion formelle ;
● protéger la propriété publique ou privée contiguë aux lieux de travaux contre tout
dommage et toute avarie pouvant résulter directement ou indirectement de l’exécution
ou du défaut d’exécution des travaux ;
● protéger contre tout déplacement et dommage les bornes, marques ou repères, indica-
teurs de niveaux ou de lignes de propriété, jusqu’à ce qu’un agent autorisé ait rattaché
ou transféré ces bornes et permis formellement leur déplacement ou leur enlèvement ;
● éviter le gaspillage des matériaux de construction dans les carrières et autres sources ;
● protéger contre tout dommage les monuments, les bâtiments à caractères patrimonial
ou religieux, les sites sacrés, les tombes, les cimetières, sites historiques ou archéolo-
giques qui pourraient se trouver dans l’emprise du chantier ou dans toute autre aire
utilisée par l’Entrepreneur pour ses travaux ;
L’Entrepreneur est responsable pour tout préjudice qu’il peut causer à toute terre ou autre
propriété située au-delà des limites du chantier. Il devra faire nettoyer et
éliminer à ses frais toute forme de casse ou pollution due à ses activités et
indemniser ceux qui auront subi les effets de ces désagréments. Il doit faire
réparer tous les dégâts ou dommages causés à la propriété publique ou privée
touchée par ses travaux, aux koris, plans d’eau, aux sites de campement et du
parc du matériel, d’entreposage ou d’approvisionnement de matériaux, à
l’environnement et au domaine forestier ou agricole.
L’Entrepreneur doit effectuer dans les plus courts délais les réparations ou reconstructions de
biens qu’il a endommagés ou détruits, et ce, à ses frais. Il devra sensibiliser
son personnel au respect du bien d’autrui et particulièrement celui des rites
cultuels, en adoptant des procédures concernant les lieux sacrés et religieux
(relevé et signalisation ; nettoyage et entretien ; réhabilitation ou
dédommagement selon les coutumes et le respect du CPRP du MCA-Niger et
du plan de réinstallation).
L’indemnisation au titre des préjudices causés à ces terres ou propriétés par l’Entrepreneur
doit être évaluée par l’Ingénieur, de concert avec les autorités locales, aux fins
de règlement par l’Entrepreneur par le biais du Maitre d’Ouvrage.
529
Section V – Enoncé des travaux et services
● Dépôt de préavis à la Mairie de Dosso, affichage au niveau des écoles ou autres bâti-
ments publics sur des panneaux extérieurs bien visibles, des dates, durées et quartiers
concernés par les coupures ;
● Affichage sous forme de symboles ou illustrations sur les sites de marchés et centres
de santé afin de toucher les plus possibles les femmes, même non alphabétisées ;
530
Section V – Enoncé des travaux et services
531
Section V – Enoncé des travaux et services
des autorités et des jeunes filles, distance, honnêteté, pudeur, valeurs religieuses et
culturelles, traite des personnes et travail des enfants).
Les plaintes seront collectées et analysées par l’Ingénieur. Si une plainte est jugée recevable,
elle fera l’objet d’une discussion entre l’Ingénieur et l’Entrepreneur afin de
proposer une solution au plaignant. Si le plaignant refuse cette première
solution, un Comité de médiation ou une Commission de Gestion des Plaintes
sera constituée présidée par l’autorité locale (Chef de village) conseillé par le
Chef religieux, l’imam et/ou tout autre « sage », où siègeront également des
représentants respectifs de l’Entrepreneur et de l’Ingénieur. Cette instance
aura pour objectif de proposer une nouvelle solution au plaignant, qui, s’il la
refuse de nouveau, devra s’orienter vers une démarche judiciaire.
L’Entrepreneur devra faire preuve de bonne volonté pour apporter des solutions favorisant le
règlement rapide de ces litiges.
532
Section V – Enoncé des travaux et services
● Bilan des non-conformités par thème : bruit, poussières, gestion des carburants, ges-
tion des lubrifiants, gestion des déchets liquides et solides, port des EPI, accidents et
autres ;
● Accords de sous-traitance ;
● Journal de chantier ;
533
Section V – Enoncé des travaux et services
● Rapport de démarrage ;
● Rapports annuels ;
534
Section V – Enoncé des travaux et services
B – PRESCRIPTIONS SPECIFIQUES
● Les limites des terrains dédiés aux installations devront se situer à plus de 200 m de
tout établissement humain (habitation, commerce, mosquée, école, centre de santé,
marché, puits ou autres). Une distance de 500 m sera respectée entre les unités géné-
ratrices de « nuisances ou risques permanents » : centrale à béton, centrale à béton bi-
tumineux, stockage d’hydrocarbures supérieur 90 000 L, générateurs électriques ther-
miques, unités de concassage et les établissements « sensibles » : établissements sco-
laires, établissements de santé, mosquées, aires de marché et de rassemblement. Une
distance de 200 m des cours d’eau permanent ou des mares permanentes ou semi-per-
manentes sera maintenue ;
535
Section V – Enoncé des travaux et services
● Un réseau de drainage général devra protéger les sols des installations de l'érosion
pluviale ;
● Un plan d’accès aux sites pour les employés, sous-traitants et visiteurs externes sera
établi ;
● Les sites seront pourvus d’un dispositif d’approvisionnement en eau potable sanitaire
et pour la boisson ; Les eaux usées (eaux industrielles, eaux grises et eaux noires) se-
ront collectées et traitées par des dispositifs adéquats. Les déchets y seront collectés,
triés et stockés conformément au pro de gestion des matières dangereuses et déchets ;
● Au repli de l’Entrepreneur, les sites seront débarrassés de leurs déchets, mis en sécuri-
té, restaurés et réhabilités conformément au Plan de Fermeture ;
● Aucune aire d’activités ne doit être située sur des terres arables, y compris les zones
de jachère, sans le consentement délibéré du paysan/de l’utilisateur et l’indemnisation
de celui-ci pour l’utilisation de la terre, y compris pour toutes les cultures qui ne
peuvent être récoltées.
536
Section V – Enoncé des travaux et services
537
Section V – Enoncé des travaux et services
(p) en cas d’accident, le signalement verbal ou par téléphone, puis la déclaration, dans un
délai de 12 heures, de l’accidents à l’Ingénieur et au MCA Niger à l’aide d’un
formulaire de déclaration d’accident en conformité avec les requêtes du volume 3 du
dossier de l’EIES (PGHSS – Chapitre 3.11) Procédure des accidents et des incidents de
travail). Les incidents environnementaux, sociaux, sanitaires et sécuritaires graves
doivent être notifiés dans un délai de 12 heures aux représentants désignés de
l’Ingénieur et du Maître d’Ouvrage. L’Entrepreneur doit également soumettre des
rapports de suivi à l’Ingénieur, afin de rendre compte de l’état et de l’efficacité des
mesures de protection et correctives identifiées dans le Formulaire de déclaration
d’incident.
(q) les Fiches de travaux à soumettre par l’Entrepreneur qui doivent indiquer la mise en
place des dispositions sécuritaires et environnementales
(r) les dispositifs d’évacuation d’urgence (voiture médicalisée positionnée sur site de
chantier)
538
Section V – Enoncé des travaux et services
● Établir une liste de tous les produits utilisés sur le chantier avec des FDS ;
● Installer les groupes électrogènes sur des bacs de rétention pour récupérer leurs fuites
éventuelles ;
● Posséder un kit anti-pollution par site technique ou par véhicule de transport de pro-
duits polluants en cas de déversements accidentels ;
● Remplacer les produits dangereux par d’autres moins nocifs, dans la mesure du pos-
sible, voire interdire certains produits et fournir la liste établie à chaque Partie Du
marché (Maître d’ouvrage, Ingénieur, prestataires) ;
● Transvaser tout produit dangereux ou polluant sur une zone imperméabilisée avec un
bac de rétention avec caillebotis et collecter les restes et déchets dans des contenants
étanches ;
539
Section V – Enoncé des travaux et services
● Ne pas stocker de produit dangereux ou potentiellement polluant sur une zone inon-
dable.
9.3.2 Eclairage
L’Entrepreneur doit fournir un éclairage suffisant de manière à ce que, dans tous les endroits
où les travaux sont en cours :
● il existe des conditions de travail sûres pour le personnel de l’Entrepreneur, le person-
nel des autres entrepreneurs employé par le Maitre d’Ouvrage et/ou le personnel de
l’Ingénieur ;
● les travaux puissent être exécutés en parfaite conformité avec les termes du Contrat ;
● l’Ingénieur puisse procéder à une inspection complète de tous les travaux en cours.
Sauf instructions contraires données par l’Ingénieur, l’éclairage minimum au sol et sur les
surfaces de travail à assurer pour les différentes opérations sur les aires de
travail doit être conforme aux normes indiquées dans le tableau suivant.
540
Section V – Enoncé des travaux et services
L’éclairage des zones ou opérations qui ne figurent pas dans le tableau ci-dessus doit être
conforme aux normes prévues par le Guide de l’éclairage des sites de
construction et du génie civil, Société du génie de l’éclairage, Londres.
L’Entrepreneur doit fournir à l’Ingénieur un instrument approprié pour la mesure de
l’intensité de l’éclairage. Cet instrument doit être compatible avec la norme
BS 667.
Tous les équipements mobiles utilisés pendant les opérations nocturnes doivent être équipés
de lumières et de réflecteurs suffisants pour assurer des conditions de travail
sûres.
Au minimum, 14 jours avant le démarrage des opérations nocturnes, l’Entrepreneur doit
soumettre à l’Ingénieur ses propositions relatives à l’éclairage des zones où il
entend travailler la nuit. Il doit modifier les propositions à la demande de
l’Ingénieur, et ne doit commencer les opérations nocturnes qu’une fois que ses
propositions concernant l’éclairage, sous leur forme amendée le cas échéant,
ont été approuvées par l’Ingénieur.
Ni la présentation par l’Entrepreneur de ses propositions relatives à l’éclairage à l’Ingénieur,
ni l’approbation de ces propositions par l’Ingénieur, n’exonère l’Entrepreneur
de ses responsabilités et obligations au titre du Contrat.
541
Section V – Enoncé des travaux et services
L’Entrepreneur doit mettre en place toutes les procédures sécuritaires nécessaires pour éviter
les accidents (balisages, brochures, réservation d’un quart d’heure de sécurité
sur chacun des sites avant le démarrage de la journée et un rappel est fait
concernant un point précis HSE, etc.
Une initiation aux premiers secours sera dispensée aux ouvriers, aux conducteurs d’engins de
chantier et aux chauffeurs de camions de transport.
Les visiteurs de tout site seront équipés des équipements de sécurité et seront informés des
mesures de sécurité en vigueur.
542
Section V – Enoncé des travaux et services
● des bottes de chantier, les bottes ou chaussures à embout d'acier ou des bottes simi-
laires ;
● lunettes de protection ;
● des protège-oreilles ;
● des imperméables ;
● etc.
543
Section V – Enoncé des travaux et services
Tous les services et équipements fournis au titre de la présente section doivent faire l’objet de
l’approbation préalable de l’Ingénieur. Au cas où ce dernier estimerait, à un
moment donné, que ces services ou équipements sont inadéquats pour
satisfaire les besoins du projet et le notifierait à l’Entrepreneur par écrit, celui-
ci devra prendre immédiatement toutes les mesures nécessaires pour combler
les lacunes, tel qu’exigé par l’Ingénieur. Toutes ces mesures sont à la charge
de l’Entrepreneur.
L’Entrepreneur doit veiller à ce qu’un nombre suffisant d’employés (au moins un sur dix)
maîtrisent la manipulation des équipements de lutte contre l’incendie et
puissent prendre le contrôle des opérations en cas de situation d’urgence.
L’Entrepreneur a l’obligation de réaliser à l’attention de tous ses personnels et de ceux de ses
sous-traitants :
● des démonstrations périodiques de l’utilisation des équipements de lutte contre l’in-
cendie, ou
L’Entrepreneur devra obtenir tous les accords ou licences nécessaires auprès des autorités
locales pour le stockage et l’utilisation des matières dangereuses. Une copie de ces
autorisations sera transmise à l’Ingénieur.
L'Entrepreneur met en œuvre pour chaque produit dangereux utilisé par son personnel ou ses
sous-traitants, les recommandations décrites dans les Fiches de Données de Sécurité de
chaque produit et par le Système général harmonisé de classification et d'étiquetage des
produits chimiques des Nations Unies concernant les produits chimiques dangereux utilisés.
Une copie des Fiches de Données de Sécurité est maintenue sur les sites d’activité, à
disposition du personnel. L’Entrepreneur remet à l’Ingénieur une copie de l’ensemble des
Fiches de Données de Sécurité.
Les lieux de stockage sont conçus et aménagés par l'Entrepreneur en tenant compte non
seulement des propriétés physico-chimiques des produits, mais aussi des types de contenants
qui y seront entreposés, du nombre de personnes devant y avoir accès, des besoins en
ventilation, de la quantité de produits consommée et des réactions chimiques potentielles
avec d’autres substances. L’Entrepreneur veillera à :
544
Section V – Enoncé des travaux et services
● Respecter les dates de péremption de produits et mettre en place une procédure d’éli-
mination des produits inutiles ou périmés ;
Les lieux de stockage devront être clairement identifiés par des panneaux d’avertissement à
l’entrée. L'Entrepreneur apposera également un affichage du plan de stockage (localisation
des différents produits, capacité maximale), un récapitulatif de l’étiquetage des produits
entreposés et le rappel des incompatibilités éventuelles.
Les produits chimiques pouvant réagir les uns avec les autres (provoquant des explosions,
des incendies, des projections ou des émissions de gaz dangereux) devront être séparés
physiquement. Les produits réagissant violemment avec l’eau doivent être entreposés de
façon à ce que tout contact avec de l’eau soit impossible, même en cas d’inondation. Les
produits inflammables devront être stockés à part dans une enceinte dédiée et constamment
ventilée. Les locaux de stockage de produits dangereux en quantités importantes sont isolés
des autres bâtiments, afin d’éviter la propagation d’un incendie qui s’y déclarerait. Ils seront
bâtis à l’aide de matériaux durs et incombustibles et munis de systèmes appropriés
d'évacuation et de lutte contre le feu. L’accès au local sera facile, permettant une évacuation
rapide en cas d’accident. L’installation électrique est réduite au minimum indispensable à
l’intérieur du local, un éclairage suffisant (300 lux) est à prévoir à l’aplomb des accès.
Des capacités de rétention seront prévues par catégorie de produits. Chaque lieu de stockage
de produit dangereux est lui-même en rétention générale. Un produit absorbant approprié aux
produits stockés (neutralisant, incombustible) devra être disponibles dans le lieu de stockage,
afin de récupérer fuites et gouttes de produits.
L'Entrepreneur mettra en œuvre des mesures pour maintenir la température du lieu de
stockage des produits dangereux à un niveau évitant les ruptures des conditionnements ou
évitant les surpressions des contenants.
545
Section V – Enoncé des travaux et services
Les bassins de rétention devront être équipés d’un dispositif permettant d’évacuer les eaux de
pluie qui s’y accumuleront. Ce dispositif sera muni d’une vanne maintenue par défaut en
position fermée et qui dirigera les eaux vers un séparateur d’huile. Les eaux pourront être
évacuées du bassin de rétention par le responsable environnement de l’Entrepreneur
uniquement en l’absence d’une importante phase flottante de carburant. Un dispositif de lutte
contre l’incendie de même que des kits d’absorbants synthétiques équiperont toutes les aires
de stockage. Toutes ces mesures devront être appliquées même pour un stockage de
carburant « temporaire ».
Les aires d’avitaillement, d’entretien mécanique et de lavages des véhicules seront également
imperméabilisées et pourvues d’un caniveau collecteur étanche équipé d’une fosse avec
séparateur d’hydrocarbures. Un dispositif de lutte contre l’incendie ainsi qu’un bac à
matériaux absorbant équiperont toutes les aires d’avitaillement.
Les camion-citerne de ravitaillement, les véhicules de graissage des engins lourds sur les
chantiers et les gisements ne devront pas montrer de fuites visibles laissant s’échapper du
carburant sur le sol et ce du début à la fin du chantier. Ces véhicules devront à leur bord
disposer de plateaux anti-gouttes et d’un kit d’urgence de récupération des hydrocarbures
comprenant une quantité suffisante de matériaux absorbants (feuilles et boudins absorbants)
et de matériels connexes (pelles, gants, obturateurs de fuite, etc.) pour pallier toute situation.
Ces kits seront également présents à bord de tous les engins de chantiers.
Les lubrifiants en réserve seront stockés sur des aires imperméables pourvues d’un caniveau
collecteur étanche équipé d’une fosse avec séparateur. Les huiles de vidange (usagées) seront
stockées dans les mêmes conditions dans les fûts d’origine ou citernes métalliques étanches.
Si par nécessité un fût ouvert ou autre récipient important non scellé d’huile devrait être
transporté hors d’une zone imperméabilisée, il devra être disposé sur une palette de rétention
adéquatement dimensionnée.
Toute vidange de réservoir d’huile de véhicules et d’engins en dehors des zones
imperméables prévues à cet effet sera interdite.
Les activités de lavage et d’entretien des véhicules et engins seront réalisées sur des aires
imperméables pourvues d’un caniveau collecteur étanche équipé d’une fosse avec séparateur.
Les résidus d’hydrocarbures ainsi récupérés dans les dégraisseurs seront stockés avec les
huiles de vidange
En aucun cas, les huiles usées ne devront être déversées ou enfouies sur les sites d’activités
ni ailleurs, ni distribuées aux populations. En cas de besoin, une Partie Des huiles pourra être
utilisée pour enduire les bois de coffrage.
Pour les huiles usées, l’Entrepreneur devra présenter une filière d’élimination ou de
recyclage dans son PAES de chantier pour approbation. Il pourra notamment opter pour :
546
Section V – Enoncé des travaux et services
Dans les deux cas, l’Entrepreneur devra décrire le devenir des résidus :
● Un traitement externe :
547
Section V – Enoncé des travaux et services
Les dispositions suivantes seront prises afin de renforcer la sécurité des tirs de mine :
● Informations sur les tirs. Le surintendant forage et explosion sera en mesure de com-
muniquer à tout instant aux autorités compétentes les plans de tir des gisements en ex-
ploitation, ainsi que les comptes- rendus d’anomalies consécutives au tir ;
● Évacuation des zones dangereuses. L’évacuation sera dirigée par l’Ingénieur Forage
et Explosion. Quatre préposés se positionnent autour du gisement afin de surveiller
les accès. Le reste du personnel se mettra à l’abri. Après vérification du blocage des
accès et évacuation du personnel, l’Ingénieur Forage et Explosion rejoindra son abri ;
● Départ du tir. Avant le tir, le boutefeu doit s’assurer qu’aucun produit explosif n’est
resté sur les lieux ou susceptible d’être atteint par les projections et que les endroits
susceptibles d’être atteints par les projections sont évacués et leur accès interdit et
gardé. Le boutefeu annonce la mise à feu par 2 coups longs de sirène avant le tir ;
● Fin du tir. Le boutefeu est responsable de son chantier et il doit le surveiller. Après le
tir, et un délai de 3 minutes, le boutefeu procède à la reconnaissance du chantier afin
548
Section V – Enoncé des travaux et services
de déceler les risques qui peuvent subsister, relatifs à la présence de produits explosifs
et à la tenue des terrains. Si aucune anomalie n’est constatée, le boutefeu lève l’inter-
diction d’accès du chantier en procédant à l’annonce du signal de fin de tir par 1 coup
de trompette long (5 à 6 secondes).
● Risques de noyade
● Inondations
● Embourbements
Il devra s’équiper des matériels nécessaires tels que décrits dans le PRRSU et sera soumis à
un processus de suivi-évaluation sur ces aspects de la part du MCA Niger.
549
Section V – Enoncé des travaux et services
550
Section V – Enoncé des travaux et services
Il faut prévoir des vestiaires séparés qui seront mis à disposition des femmes employées sur
le chantier. En outre, il faut prévoir des dortoirs séparés au cas où des femmes
logeraient à la base-vie. L’ensemble des logements de personnel devra être
équipé de moustiquaires imprégnées installées neuves en début de chantier et
réimprégnées après chaque période de 12 mois.
Les aires de bureaux et de logement doivent être pourvues d’installations sanitaires (latrines,
fosses septiques, puits perdus, lavabos et douches) en fonction du nombre
d’employés et de ceux logés sur place. Il faut considérer de fournir des
toilettes et douches séparées pour les hommes et les femmes, car des femmes
seront employées sur le chantier. Des réservoirs d’eau devront être installés en
quantité suffisante et la qualité d’eau devra être adéquate aux besoins. Un
drainage adéquat doit protéger les installations. Les installations sanitaires
devront se conformer au minimum à la réglementation nationale et aux
normes de l’OMS.
Les aires de cuisines et de réfectoires devront être pourvus d’un dallage en béton lissé, être
désinfectés et nettoyés quotidiennement. Un réservoir d’eau potable doit être
installé et le volume doit correspondre aux besoins. Des lavabos devront faire
Partie De ces installations. Un drainage adéquat doit protéger les installations.
L'ensemble des dispositions prévues par l'Entrepreneur dans le cadre de
l'hygiène doivent être consignées dans le PGHSS à présenter à l’Ingénieur.
551
Section V – Enoncé des travaux et services
552
Section V – Enoncé des travaux et services
553
Section V – Enoncé des travaux et services
554
Section V – Enoncé des travaux et services
aucun cas les déchets ne seront brulés, ni même les papiers et les objets à base de plastiques
ou caoutchouc (pneus).
Les déchets banals et domestiques non volumineux qui ne pourront être recyclés seront
enfouis au sein des installations fixes après compactage. Si pendant la période
d’exploitation, une décharge finale était ouverte dans la région de Dosso, les
déchets y seront transférés. L’Entrepreneur assurera l’évacuation et le dépôt
des déchets banals résiduels sur un site approuvé à la fois par la DDE/SU/DD
de Dosso, la Commune et par l’Ingénieur.
Les pneus usagés seront également le plus possible recyclés par rechapage. Les pneus non
recyclables seront stockés par empilement ordonné sur un endroit dédié au sein d’une
installation fixe en attendant leur évacuation. Le brûlage des pneus à l’air libre est interdit.
L'ensemble des dispositions prévues par l'Entrepreneur dans le cadre de la gestion des
déchets banals doivent être consignées dans le PGHSS à présenter à
l’Ingénieur pour validation avant le démarrage des travaux.
555
Section V – Enoncé des travaux et services
règles de l’art, comprendra un dessableur, une double chambre et des parois en béton étanche
et un système d’évacuation par puisard peu profond (< 5 m) ou mieux par lit filtrant. Cette
fosse devra être régulièrement entretenue. L’utilisation d’une fosse « toutes eaux »
recueillant l’ensemble des eaux grises et des eaux vannes est autorisé pourvu que les
spécifications citées ci-avant soient respectées : prétraitement, dimensionnement, étanchéité,
évacuation souterraine mais à faible profondeur.
● Calendrier d’exécution ;
556
Section V – Enoncé des travaux et services
● Comportement à adopter par les populations pour réduire les risques d’accidents et ne
pas gêner le travail de l’Entrepreneur ;
Des séances d’information et de sensibilisation seront tenues dans les zones d’habitation
impactées par les travaux, à proximité des installations fixes de chantier, dans
les quartiers fréquemment traversés par les véhicules de l’Entrepreneur, et
dans les écoles proches des zones des travaux.
Cette prestation sera confiée à une ONG spécialisée dans les démarches d’information et de
sensibilisation suivant une approche IEC.
10.2 Restitution des produits ligneux
L'ensemble des produits ligneux collectés par abattage pour les besoins du chantier, sur
l’emprise de la route, des contournements ou sur les sites d’emprunt, devra
être restitué aux propriétaires formels ou aux communautés traditionnellement
attachés aux parcelles d'abattage. Les arbres coupés relevant du Domaine de
l’État seront laissés à la disposition des autorités compétentes.
L’Entrepreneur devra céder la totalité des produits ligneux, y compris les arbres
commercialisables, aux populations y ayant droit. Dans un délai minimal de
15 jours calendaires avant de commencer tout abattage, ces populations
devront être identifiées et informées de ces dispositions.
Les arbres abattus sur les sites d’emprunt et dans les emprises de la route et des
contournements seront coupés en tronçons d’une longueur inférieure à 1,5
mètre et déposés en un endroit accessible et sécuritaire désigné par la
communauté bénéficiaire et approuvé par l’Ingénieur.
Une fois les produits ligneux déposés par l’Entrepreneur sur les sites autorisés, les activités
de surveillance, de débitage (en bois de chauffe) et de transport des produits
ligneux, seront sous la responsabilité et à la charge de la communauté
bénéficiaire.
Une ONG sera mandatée pour soutenir les communautés. Cette ONG aura notamment pour
objectifs d’identifier les populations légitimement bénéficiaires de cette
restitution, sur la base des terroirs affectés, et d’assurer une répartition
équitable des produits entre hommes et femmes, ces dernières étant en
principe les principales utilisatrices de bois-énergie
10.3 Activités de sensibilisation des populations riveraines concernant les IST/VIH/
SIDA
En plus des actions de sensibilisation menées auprès du personnel de l'Entrepreneur, il est
requis de mettre en place des actions de lutte contre les IST/VIH/SIDA, les
autres infections transmissibles sexuellement et les grossesses indésirées,
spécifiquement ciblées sur la population générale et les groupes à risque tels
que les prostituées et les transporteurs utilisant la RN7.
557
Section V – Enoncé des travaux et services
● L’évaluation du programme.
Les approches devront être adaptées aux différentes populations cibles, notamment les
hommes, les femmes, les jeunes hommes et les jeunes femmes.
Les opérateurs seront de préférence des ONG intervenant dans le domaine de la santé
publique, et si possible expérimentées dans l'approche IEC (information – éducation –
communication) et de Genre et Inclusion sociale. Les offres des ONG devront être rédigées
selon le canevas suivant :
1. Caractéristiques des risques et réponses du IST/VIH/SIDA.
a. Maladies Sexuellement Transmissibles.
b. Incidence régionale.
c. Niveau des risques dans la zone du projet.
d. Action individuelle de prévention.
e. Les traitements.
558
Section V – Enoncé des travaux et services
3. Compétences de l’ONG.
4. Mise en Œuvre.
a. Partenaires au niveau national.
b. Coût de la mise en œuvre.
559
Section V – Enoncé des travaux et services
de l’ajustement à la forme du nouvel ouvrage mis en place, le lit et les berges seront
remodelés pour retrouver leurs profils transversal et longitudinal initiaux.
10.6 Reconstitution des sols et parcelles agricoles
En plus de se limiter aux zones dûment libérées par le PAR mis en œuvre par le Consultant
du Maître d’Ouvrage, l’Entrepreneur doit éviter le long de chaque tronçon dans la mesure du
possible tout empiètement sur les terres utilisées à des fins agricoles, compte tenu de
l’importance de ces terres comme moyen de subsistance pour les populations locales. Plus
particulièrement, les terrains cultivables utilisés pour les besoins de la construction devront
être remis en parfait état pour pouvoir être cultivés à nouveau dès la fin des travaux,
notamment : enlèvement de tous les matériaux et terres utilisés pour la construction,
ameublement et aération, labourage, et enrichissement chimique et organique des sols.
À la fin des travaux, les sols agricoles compactés par le passage des engins devront être
ameublis par scarification. Les haies et clôtures enlevées ou abîmées devront être remplacées
conformément aux vœux des propriétaires et/ou exploitants. Il est précisé à l’Entrepreneur
que les indemnisations requises pour perte temporaire de terre de culture et les mesures de
compensation et de soutien au revenu requises pour la perte permanente de terres exploitées
devront être basées sur les règles appliquées dans le CPRP et le Plan d’Action de
Réinstallation (PAR). L’Ingénieur en consultation avec le MCA-Niger devra établir le besoin
de la préparation d’un PAR ou d’un amendement au PAR existant. Toutes les activités
reliées de près ou de loin à la réinstallation physique ou économique devront être exécutées
par un(e) spécialiste en la matière dont le CV et les compétences auront été approuvées par
l’Ingénieur.
10.7 Réutilisation et gestion des matériaux non réutilisés
Les matériaux non réutilisés provenant de déblais, découverte, destruction d'ouvrage,
débroussaillement, etc., devront être rapidement évacués en dehors de l’emprise des
aménagements et des routes d’accès. Ils seront stockés sur des sites adéquats où ils pourront
être régalés et ne devront pas gêner l'écoulement des eaux. De préférence, les matériaux non
réutilisés seront disposés dans les portions excavées des zones d’emprunt (en début, en cours
ou après exploitation). Les piles de stockage de tels matériaux ne devront pas dépasser 2 m
au-dessus du terrain naturel afin de ne pas présenter de pentes trop vulnérables à l’érosion. À
la demande des populations riveraines, ces matériaux pourront être utilisés à des fins de
nivelage ou de comblement d’excavations. Les débris végétaux ne pourront être brûlés sur
place, mais devront le plus possible restitués aux populations riveraines.
Autrement, les matériaux non réutilisés sur le chantier devront être rapidement évacués par
l’Entrepreneur ou ses sous-traitants en dehors de l'emprise des travaux. Ils seront stockés sur
des sites adéquats où ils seront mis à disposition des populations, sans gêner l'écoulement des
eaux, les sites étant nivelés, une fois le chantier terminé.
Cas des matériaux issus de la démolition des ouvrages
Les éléments en béton, quelle que soit leur taille, provenant de la démolition des ouvrages,
non utilisables par l’Entrepreneur ou les populations riveraines, seront, dans toute la mesure
du possible, concassés et utilisés comme remblai général. En cas d’impossibilité, ils seront
acheminés et déposés sur les sites de dépôts des matériaux non réutilisés où ils devront être
560
Section V – Enoncé des travaux et services
enfouis sous une couche d’au moins 50 cm de matériaux fins afin de les rendre invisibles et
éviter tout danger pour les populations et les animaux.
Les éléments métalliques (buses, ferraillages et câbles inclus dans le béton) seront de
préférence recyclés par revente à des ferrailleurs locaux. En cas d’impossibilité, ils subiront
le même traitement que les éléments en béton.
Au site d’ouvrages existants à démolir, l’Entrepreneur devra respecter les emprises prévues
dans l’APD. Elle devra corriger immédiatement les empiètements hors-emprise et réhabiliter
les surfaces perturbées.
561
Section V – Enoncé des travaux et services
● situation à plus de 200 m en dehors des forêts classées et toute autre zone protégée ou
d’intérêt pour la biodiversité, y compris les zones humides, et ;
Après visite des sites proposés par l’Entrepreneur, l’Ingénieur de suivi confirmera dans un
délai d’une semaine, le bilan des contraintes environnementales et sociales de
chacun de ces site, accompagnées de recommandations qui seront à prendre en
compte dans le PAES et les soumettra au MCA-Niger pour approbation
préalable.
Suite à l’accord préalable du MCA-Niger, l’Entrepreneur fera réaliser et soumettre à
l’examen de l’Ingénieur de suivi et du MCA-Niger un proposé de plan
d’exploitation accompagné d’une notice d’impact environnemental et social,
dans un délai de 30 jours, pour lesquels une réponse sera fournie dans les 15
jours.
Suite à l’accord de principe de l’Ingénieur et du MCA-Niger, il proposera un plan de gestion
de chacun des sites envisagés, également dans les 15 jours, à soumettre à avis
et accord de l’Ingénieur et du MCA-Niger.
562
Section V – Enoncé des travaux et services
● Aux travaux de drainage nécessaires pour protéger les matériaux mis en dépôt et au
rétablissement si possible des écoulements antérieurs ;
563
Section V – Enoncé des travaux et services
● L’Entrepreneur s’acquitte des taxes auprès du Ministère chargé des Mines et peut
commencer son exploitation non sans avoir disposé, à chaque voie d’accès et de ma-
nière visible un panneau portant les éléments suivants :
o Nom de l’emprunt et celui de la localité où il est situé ;
o Nom de l’exploitant ;
o Surface exploitée et volume de matériaux extrait (prévu) ;
o Date d’ouverture et de fermeture (prévue) ;
o Type de restauration/réhabilitation prévue ;
o Autorisation ministérielle (date et N°) ;
o Autorisation de la communauté/des propriétaires concernés (date) ;
o Rappel de l’interdiction de coupe de bois et de chasse sans autorisation de
l’exploitant et des Services des Eaux et Forêts.
564
Section V – Enoncé des travaux et services
● Les sites de stockage des deux matériaux seront éloignés d’un minimum de 200 m de
tout cours d’eau (Dallos) ou mares permanents ou semi permanents et de tous bas-
fonds ou plaines rizicoles ;
● Ces terres devront être le plus possible utilisées pour la réhabilitation de zones exca-
vées ou dégradées, la terre végétale étant systématiquement étalée en surface. Les
zones d’emprunts seront des sites privilégiés de réutilisation de ces terres, mais pour
des économies de transport, elles pourront être étalées sur les emprunts utilisés pour
la RN35 sous réserve d’un accord entre les deux entreprises.
Les sites d’entreposage et les méthodes de réutilisation des terres seront soumis à autorisation
de l’Ingénieur.
11.3 Réhabilitation des zones d’emprunts après fermeture
Il est rappelé que l’Entrepreneur doit fournir un plan cadre de fermeture dans le PAES pour
chaque site prévu en APD, et de tout autre site d’emprunt qu’il aura eu à
exploiter, tel que prévu par les grandes lignes identifiées dans le rapport EIES
du Projet. Une première mouture du plan de fermeture et remise en état de
chaque site sera élaborée à partir d’un Plan de Gestion de Site réalisé à
l'ouverture de chaque site et doit être transmis à l’ingénieur et au MCA-Niger
pour examen et validation dans les 30 jours après l’accord de principe pour
l’exploitation du site. Une version finale réalisée sur la base préalable d’un
état des lieux ad-hoc, sera soumise pour non-objection au moins 3 mois avant
le début de la démobilisation de chaque site concerné. L’Ingénieur assurera un
suivi concerté avec le MCA-Niger.
Ce plan de réhabilitation prévoira, en solution de base minimale, les actions suivantes :
● repli de tous les matériels et engins de l’Entrepreneur, ainsi que et l'enlèvement de
tous les déchets et leur mise en dépôt dans un endroit agréé;
565
Section V – Enoncé des travaux et services
● suppression de l’aspect délabré du site en répartissant et dissimulant les gros blocs ro-
cheux ;
● Adoucissement des pentes au pourtour de la mare (toutes les pentes devront être d’au
plus 3H/1V) ;
566
Section V – Enoncé des travaux et services
● Plantation d'arbres (espèces non consommées par le bétail ou alors protégées par des
grillages) autour de la mare, afin de stopper l'érosion ultérieure, de constituer une
zone d'ombre et de fraîcheur pour les hommes et les animaux, et d'améliorer l'aspect
esthétique du site.
La réhabilitation des emprunts doit être mise en œuvre au fur et à mesure ou, au plus tard, dès
que l’exploitation est terminée. Il importe que les engins déjà sur place soient
affectés à ces Travaux de réhabilitation avant d’être transférés sur de
nouveaux sites. Ceci implique que les démarches de consultation auprès des
populations soient entreprises tôt dans le processus et que les plans de
réhabilitation soient complétés avant la fin de l’exploitation d’un emprunt
donné.
À la fin de l’exploitation, s’il s’avère que les passages répétés des camions de l’Entrepreneur
ou de ses sous-traitants ont visiblement dégradé les routes existantes en
certains endroits (par exemple, la jonction avec la piste d’accès à l’emprunt),
l’Entrepreneur réalisera à ses frais les travaux de rechargement et de
nivellement nécessaires à la remise en état de la route, de manière à lui
redonner au moins l’état qu’elle avait avant l’exploitation.
Il est rappelé que les coûts d’aménagement ci-dessus décrits, sont supposés inclus dans le
prix du m3 de matériaux figurant dans le bordereau des prix unitaires.
Il sera prévu que la remise en état soit documentée et validée par une évaluation finale,
réalisée avec les parties prenantes (Ingénieur de supervision, MCA-Niger,
représentant du BNEE pour la DDE/SU/DD, représentants de la commune et
des populations locales) et d’un audit ex-post 2 ans après la fermeture pour
vérification des reprises de végétation.
11.4 Aménagement de la carrière de Ouna après exploitation
À la fin de l’exploitation, les stériles issus d’exploitation seront étalés en une couche épaisse
de 2 m maximum dans un endroit non exploitable dans l’avenir. Les talus seront stabilisés
par des bloc rocheux de grandes tailles. La terre végétale sera ensuite étalée en surface de
manière homogène et le plateau ainsi constitué sera reboisé avec des arbres améliorateurs du
sol tels que les Acacia.
567
Section V – Enoncé des travaux et services
Le choix des tracés des pistes d’accès aux emprunts de matériaux et aux stations de
prélèvement d’eau pour les travaux doit se faire en évitant soigneusement les
zones de diversité biologique, les zones d’inondation, les cimetières, les sites
historiques, les sites culturels et cultuels (lieux de prière et autres rites, etc.).
L’Entrepreneur limitera le plus possible le nombre de pistes pour
l’approvisionnement des matériaux quand une même piste peut être utilisée à
plusieurs fins (pistes arborescentes plutôt que parallèles).
L’Entrepreneur évitera de détruire des bornes et ouvrages posés par les services
topographiques et autres services habilités.
L’Entrepreneur doit maintenir toutes les pistes réservées aux charrettes et les pistes à bétail,
afin de permettre aux membres de la communauté et aux troupeaux d’aller et
venir, tant au sein de leurs zones d’habitation qu’en dehors de celles-ci, ainsi
que d’avoir accès à leurs ressources locales. Là où des pistes réservées aux
charrettes et d’autres pistes, notamment les passages de bétail, doivent être
fermées au trafic pour cause de travaux, l’Entrepreneur doit prévoir des modes
d’accès de substitution afin de permettre la circulation des personnes, biens et
animaux entre les points accessibles en temps normal à toute population ainsi
perturbée.
12.2 Entretien des voies
L’Entrepreneur est entièrement responsable de l’entretien de toutes les voies qu’il construit.
Dans le cadre de cet entretien, il doit :
● libérer et maintenir en bon état de fonctionnement tous les ouvrages routiers, ponts,
caniveaux, drains et autres voies d’eau que ses engins et véhicules utilisent ;
● assurer l’entretien de tous les postes de sécurité, poteaux indicateurs, bornes de pro-
tection des piétons, clôtures, signaux, signalisation fixe et autres structures routières ;
568
Section V – Enoncé des travaux et services
● etc.
Le libellé sur toute la signalisation doit être en français. La taille, la couleur et les inscriptions
sur tous les panneaux, ainsi que l’emplacement de ceux-ci, seront soumis à
l’approbation de l’Ingénieur. Si l’Ingénieur estime que le système de
signalisation mis en place par l’Entrepreneur est insuffisant pour assurer la
sécurité ou n’est pas satisfaisant sous d’autres rapports, l’Entrepreneur doit
compléter, amender ou changer le système, à la satisfaction de l’Ingénieur.
L’Entrepreneur doit assurer l’entretien de toute la signalisation mise en place par lui-même.
Les travaux sur l’axe principal et les ouvrages devront être clairement signalisés de manière
visible de jour comme de nuit au niveau des localités. Les excavations ou obstacles seront
entourés de périmètres de sécurité délimités par des panneaux et des rubans de haute
visibilité. Cette signalisation sera particulièrement appliquée les jours de marché.
La vitesse des véhicules de l’Entrepreneur est limitée à 80 km/h en dehors des
agglomérations et 30 km/h dans les agglomérations (Dosso et autres localités rurales). Pour
les camions transportant les matériaux, les limites sont portées respectivement à 70 et 30
km/h.
12.4 Plan de circulation dans la ville de Dosso
Avant la mise en travaux de la portion urbaine de la RN7 (PK0,0 à PK 2,5) qui sera ensuite
fermée à la circulation, l’Entrepreneur élaborera un plan de circulation qui sera soumis à
l’approbation de l’Ingénieur avec recueil de l’avis de la Municipalité. Ce plan de circulation
devra assurer un trafic sécurisé des véhicules et surtout des gros porteurs sans provoquer de
congestion accrue du trafic automobile au sein de la ville. Le plan présentera également
l’ensemble de la signalisation mise en place pour guider les véhicules et organiser les
déplacements.
569
Section V – Enoncé des travaux et services
● Soit décapés de leur latérite et ameublis pour plantation d’arbres ou cultures. La laté-
rite récupérée pourra être laissée aux communautés pour la fabrication de ciment ou
tout autre usage.
Chacun des traitements pourra être effectué sur une partie seulement du contournement. Le
coût du traitement fera l’objet d’un avenant entre l’Entrepreneur et le MCA-Niger.
570
Section V – Enoncé des travaux et services
En sus des sanctions prévues par la règlementation, l’Entrepreneur prendra les dispositions
nécessaires au niveau de son règlement intérieur concernant des sanctions
professionnelles spécifiques, pouvant prévoir des radiations en fonction de la
gravité des infractions et des cas de récidive. Le non-respect de certaines
clauses du règlement interne (comme le braconnage ou les actes de rejets de
déchets dans le milieu naturel, le harcèlement sexuel) devront être une cause
de licenciement immédiat.
L’Entrepreneur devra respecter et appliquer rigoureusement la législation nigérienne en
matière de sécurité du travail, en particulier l’Ordonnance N°96-039 du 29
juin 1996 portant Code du travail et l’Ordonnance N°93-13 du 2 mars 1993,
instituant un code d'hygiène publique.
Les équipements de protection individuelle (EPI : casques, gants, chaussures de sécurité,
gilets de haute visibilité, masque anti poussière, etc.) seront distribués
adéquatement aux postes occupés par les employés. De même, les engins et
poids lourds seront impérativement équipés d’avertisseurs de recul.
Des affiches rappelant l'obligation de port d'équipement de protection individuelle seront
mises en place aux endroits adéquats du chantier afin qu'ils puissent être vus
par l'ensemble des employés.
Sauf autorisation exceptionnelle, le transport dans les véhicules de chantier de l’Entrepreneur
et de ses sous-traitants de personnes étrangères au chantier sera interdit.
13.3 Activités de sensibilisation du personnel
Plusieurs activités de sensibilisation du personnel de l’Entrepreneur et de ses sous-traitants
devront être réalisées à la charge de l’Entrepreneur dès leur installation et
avant le démarrage de toute activité.
571
Section V – Enoncé des travaux et services
L’accent sera mis sur le dépistage volontaire des employés. L'Entrepreneur devra mettre en
place un système de distribution de préservatifs à prix réduits au niveau des
bases vie et installations fixes.
Les opérateurs à mobiliser seront de préférence des ONGs intervenant dans le domaine de la
santé publique, du développement communautaire et si possible
expérimentées dans l'approche IEC (information – éducation –
communication) en matière de prévention des risques des IST et du VIH-
SIDA.
● tenue des actions de sensibilisation sociale (genre et inclusion sociale, Traite des Per-
sonnes) ;
572
Section V – Enoncé des travaux et services
● les changements liés aux hypothèses, conditions, mesures, plans et aux activités
réelles au titre des aspects environnementaux, sanitaires et sécuritaires ;
● les observations faites, les préoccupations exprimées et/ou les décisions prises
concernant la gestion de l’environnement, de la santé et de la sécurité au cours des
réunions sur le chantier ;
● le suivi de l’état et de l’efficacité des mesures de protection et/ou des mesures correc-
tives identifiées dans les Formulaires de déclaration d’incident ou par tout autre
moyen ;
● le suivi, notamment des mesures de protection, l’état des mesures et leur efficacité,
concernant le non-respect des conditions contractuelles ;
● le bilan des plaintes reçues, traitées et non-traitées avec les dates de règlement pré-
vues et les résultats obtenus ;
● l’état de mise en œuvre des mesures en rapport avec celles initialement prévues et la
présentation des nouvelles mesures prises en fonction des nécessités sur le terrain.
573
Section V – Enoncé des travaux et services
L’Entrepreneur doit aussi rapidement que possible signaler verbalement ou par téléphone,
puis rendre compte par écrit à l’Ingénieur de suivi et au MCA-Niger, dans un
délai de 12 heures et selon le formulaire de notification déclaration d’accident
formulé conformément aux requêtes du volume 3 du dossier de l’EIES
(PGHSS – Chapitre 3.11 Procédure de gestion des accidents et des incidents
au travail) et en s’inspirant de l’exemple fourni à l’annexe A de ces présentes
clauses, de tous accidents ou incidents entraînant la mort, de graves blessures
causées à des membres du personnel ou aux autres travailleurs et riverains,
des découvertes archéologiques fortuites, des dégâts aux biens publics ou
privés, ou le déversement de matériaux ou liquides dangereux.
En outre, l’Entrepreneur doit soumettre des récapitulatifs mensuels sur tous les accidents
dont sont victimes les membres du personnel, autres travailleurs et riverains,
qui se traduisent par une perte de temps, selon la formule exigée par
l’Ingénieur.
Il doit rendre compte des mesures prises pour corriger ou compenser les effets des incidents
et accidents.
Les indicateurs de surveillance à utiliser renseigneront sur la mise en œuvre des mesures
préconisées par le PGES. Ces indicateurs sont détaillés dans le programme de
surveillance cf. PGES du dossier de l’EIES du projet.
L’Entrepreneur se conformera aux outils de surveillance environnementale et sociale requis
par l’Ingénieur de suivi et fournira pour accord les modèles à envisager afin
de renseigner les données nécessaires pour réaliser le reportage attendu. Ils
comprennent entre autres :
● La Fiche d’Identification Environnementale et Sociale (FIES) des impacts et mesures
attendues ;
● La fiche d’indicateurs ;
● Les correspondances ;
574
Section V – Enoncé des travaux et services
● Registre des déchets (production par catégories de déchets, transport, traitement, des-
tination finale, justification des écarts) ;
575
Section V – Enoncé des travaux et services
Les décisions prises durant ces réunions seront rédigées par écrit et envoyées aux concernés.
Si nécessaire, l’Ingénieur peut solliciter à n’importe quel moment une réunion
avec l’Entrepreneur.
Les ordres du jour et les documents connexes seront conservés par l’Ingénieur.
La définition des Prix doit stipuler que les prix unitaires comprennent les frais relatifs au
respect de l’environnement naturel et humain, et en particulier les frais inhérents.
576
Section V – Enoncé des travaux et services
● À la réparation des préjudices causés par l’Entrepreneur aux routes et pistes hors pro-
jets ; À la gestion des sous-traitants pour les activités ne relevant pas de la compé -
tence de l'Entrepreneur (végétalisation, plantations et sensibilisation des populations
riveraines).
577
Plans
579
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
TROISIÈME PARTIE
CLAUSES ADMINISTRATIVES
GÉNÉRALES DU CONTRAT ET
FORMULAIRES CONTRACTUELS
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
A. CONTRAT ET INTERPRÉTATION....................................................................................565
1. Définitions..............................................................................................................................565
2. Interprétation.........................................................................................................................573
3. Documents formant le Contrat...............................................................................................573
4. Conservation et fourniture de documents..............................................................................573
5. Plans ou instructions différés............................................................................................574
6. Langue et Droit applicable................................................................................................575
7. Notices...............................................................................................................................575
8. Règlement des différends...................................................................................................576
B. ATTRIBUTION DES RESPONSABILITÉS.........................................................................580
9. Étendue des Travaux et Services.......................................................................................580
10. . Responsabilité de Conception.........................................................................................580
11. Droit d’auteur....................................................................................................................583
12. Date de Démarrage et Date d’achèvement.......................................................................583
13. Responsabilités de l’Entrepreneur....................................................................................583
14. Sous-traitance....................................................................................................................586
15. Cession du Contrat............................................................................................................586
16. Responsabilités du Maître d’ouvrage................................................................................588
17. Confidentialité...................................................................................................................588
C. EXÉCUTION DES TRAVAUX ET SERVICES...................................................................590
18.Représentants........................................................................................................................590
19.Programme............................................................................................................................592
20. Exécution des Travaux......................................................................................................593
21. Personnel...........................................................................................................................595
22. Essais et inspection............................................................................................................597
23. Travaux de Réhabilitation.................................................................................................599
24. Travaux d’amélioration.....................................................................................................599
25. Services d’Entretien...........................................................................................................599
26. Normes de performance....................................................................................................603
27. Procédures de Sécurité......................................................................................................603
28. Protection de l’Environnement..........................................................................................604
29. Sensibilisation au VIH.......................................................................................................606
30. . Personnel et Main-d’oeuvre...........................................................................................606
31. Genres................................................................................................................................607
32. Interdiction du travail forcé ou obligatoire.......................................................................608
33. Interdiction du travail des enfants.....................................................................................608
581
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
582
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
583
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
A. Contrat et Interprétation
Les termes en majuscules utilisés dans le présent Contrat et qui n’ont pas été autrement
définis, ont le sens qui leur est attribué dans le Compact ou autre document connexe. A
moins que le contexte ne l’exige autrement, chaque fois qu’ils sont utilisés dans le présent
Contrat, les termes suivants ont le sens qui leur est attribué ci-dessous :
584
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
585
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
586
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
587
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
588
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
589
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
590
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
591
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
3. Documents for- 3.1 Les documents suivants sont réputés faire partie intégrante du
mant le présent Contrat et doivent être interprétés selon l’ordre de
Contrat priorité suivant :
1. l’Accord,
2. la Lettre d’acceptation,
3. les Cahiers Clauses Administratives Particulières (CCAP) y
compris les dispositions stipulées dans l’Annexe A (Disposi-
tions complémentaires) jointe aux CCAP, et tout autre atta-
chement joint aux CCAP.
4. les Cahiers des Clauses Administratives Générales (CCAG),
5. l’Offre de l’Entrepreneur,
6. les Spécifications techniques,
7. les Plans,
8. le Devis quantitatif, et devis forfaitaires,
9. et tout autre document mentionné dans les CCAP comme fai-
sant partie du Contrat.
4. Conservation et 4.1 Les spécifications et les dessins doivent être conservés sous la
fourniture de garde et aux soins du Maître d’ouvrage. Sauf indication
592
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
5. Plans ou 5.1. L'Entrepreneur doit aviser l'Ingénieur chaque fois que les
instructions Plans ou les Travaux sont susceptibles d'être retardés ou
différés interrompus si aucun plan ou instruction nécessaire n'est pas
remis à l'Entrepreneur dans un délai raisonnable. L'avis doit
inclure des détails sur les plans ou les instructions nécessaires,
sur la raison et la date à laquelle il doit être émis, ainsi que sur
la nature et l'ampleur du retard ou de l’interruption susceptible
de se produire en cas de retard.
593
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
6. Langue et 6.1. La/les langue(s) du Contrat est/sont précisée(s) dans les CCAP.
Droit Le présent Contrat, sa signification et son interprétation ainsi que les
applicable relations entre les parties sont régies par les lois et tout autre
instrument ayant force de loi en vigueur dans le pays spécifié dans
les CCAP (« Droit applicable. »)
7. Notices 7.1 Sauf indication contraire dans le contrat, tous les avis à
donner en vertu du contrat doivent être écrits et envoyés par
livraison personnelle, poste aérienne, courrier spécial, fax ou e-mail
à l'adresse de la partie concernée indiquée dans les CCAP, avec les
dispositions suivantes :
7.1.1 Tout avis envoyé par fax ou e-mail doit être confirmé dans
les deux (2) jours suivant l'expédition par un avis envoyé par poste
aérienne ou par courrier spécial, sauf indication contraire dans le
contrat.
7.1.2 Tout avis envoyé par avion ou par courrier spécial sera
réputé (en l'absence de preuve de réception antérieure) avoir été
remis dix (10) jours après l'envoi. Pour prouver le fait de
l'expédition, il suffit de prouver que l'enveloppe contenant cet avis a
été correctement adressée, tamponnée et acheminée aux autorités
postales ou à un service de messagerie pour être transmise par avion
ou par courrier spécial.
7.1.3 Tout avis remis en mains propres ou envoyé par fax ou e-mail
sera réputé avoir été remis à la date de son envoi.
7.1.4 Chaque partie peut changer son adresse postale, fax ou e-mail
ou son destinataire pour la réception de ces avis par un préavis écrit
de dix (10) jours à l'autre partie.
594
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
595
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
par l'autre partie. Si l'un de ces membres n'est pas ainsi sélectionné
et approuvé dans les 28 jours suivant la date de la Lettre
d'acceptation, à la demande de l'une des parties ou des deux, ce
membre sera sélectionné dès que possible par l'Autorité investie du
pouvoir de nomination indiquée dans les CCAP. Le troisième
Membre sera choisi par les deux autres Membres et approuvé par les
parties. Si les deux membres sélectionnés par les parties ou en leur
nom ne parviennent pas à sélectionner le troisième Membre dans les
14 jours suivant la dernière de leurs sélections, ou si dans les 14
jours suivant la sélection du troisième Membre, les parties
n'approuvent pas ce Membre, alors à la demande de l'une ou des
deux parties, ce troisième Membre sera sélectionné rapidement par
la même Autorité investie du pouvoir de nomination indiquée dans
les CCAP, qui demandera l'approbation par les parties du troisième
Membre proposé, avant sa nomination mais, à défaut d'une telle
approbation, nommera néanmoins le troisième Membre. Le
troisième Membre remplira la fonction du Président du BC.
596
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
8.2 Arbitrage
597
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
598
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
9. Étendue des 9.1 Sauf limitation expresse dans les Spécifications, les
Travaux et obligations de l'Entrepreneur couvrent la réalisation de tous les
Services Travaux et l'exécution de tous les Services nécessaires au maintien
de la Route conformément aux Niveaux de Service définis dans les
Spécifications, tout en respectant les plans, procédures,
spécifications, dessins, codes et tout autre document identifié dans
les Spécifications. Ces Spécifications comprennent, sans s'y
limiter : la fourniture de main-d'œuvre, de matériaux, d’équipement
; services publics; matériaux, structures et installations
temporaires; le transport (y compris, sans limitation, le
déchargement et le transport vers, depuis et sur le Chantier); et le
stockage, à l'exception des fournitures, Travaux et services qui
seront fournis ou exécutés par le Maître d’ouvrage, le cas échéant,
comme indiqué dans les Spécifications correspondantes.
599
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
600
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
601
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
11. Droit d’auteur 11.1 Le droit d'auteur sur tous les Plans, documents et autres
matériaux contenant des données et des informations fournies au
Maître d’ouvrage par l'Entrepreneur reste acquis à l'Entrepreneur
ou, s'ils sont fournis au Maître d’ouvrage directement ou par
l'intermédiaire de l'Entrepreneur par un tiers, y compris des
fournisseurs de matériaux, le droit d’auteur sur ces matériaux reste
la propriété de ces tiers.
602
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
603
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
604
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
14. Sous-traitance 14.1 L'Entrepreneur peut sous-traiter les activités énumérées dans
les CCAP. Toute autre activité dans le cadre du Contrat ne peut
être sous-traitée que sur approbation de l’Ingénieur.
L'Entrepreneur ne peut céder la totalité du Contrat sans
l'approbation écrite du Maître d’ouvrage conformément à la Clause
15 des CCAG. La sous-traitance ne modifiera pas les obligations
de l'Entrepreneur ni ne dégagera l'Entrepreneur de toute
responsabilité ou obligation en vertu du Contrat, et l'Entrepreneur
sera responsable des actes, défauts et négligences de tout sous-
traitant et des agents, préposés et ouvriers de celui-ci, aussi
pleinement que s'ils étaient les actes, défauts ou négligences de
l'Entrepreneur, de ses agents, préposés ou ouvriers. L'Entrepreneur
doit donner à l’Ingénieur un préavis d'au moins vingt-huit (28)
jours de la date prévue de démarrage des Travaux de chaque sous-
traitant et du début de ces Travaux sur le Chantier. Chaque contrat
de sous-traitance comprend et sera régi par les dispositions
énoncées à l'annexe A (Dispositions supplémentaires) jointe aux
CCAP.
605
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
606
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
16. Responsabilité 16.1 Le Maître d’ouvrage doit faire preuve d’une diligence
s du Maître raisonnable pour s’assurer de l’exactitude de toutes les
d’ouvrage informations et/ou données devant être fournies à l’Entrepreneur
conformément aux Spécifications techniques, sous réserve de
dispositions contraires figurant dans le Contrat.
607
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
608
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
18.
Représentants 18.1 Les fonctions et pouvoirs de l’Ingénieur
(a) Le Maître d’ouvrage nomme l’Ingénieur qui remplit les fonctions
qui lui sont assignées dans le contrat. Le personnel de l’Ingé-
nieur doit comprendre des Ingénieurs dûment qualifiés et
d’autres professionnels compétents pour exécuter ces tâches.
(b) L’Ingénieur ne sera pas autorisé à modifier le contrat.
(c) L’Ingénieur peut exercer l'autorité attribuable à l'Ingénieur
comme spécifié ou nécessairement implicite dans le contrat.
Si l’Ingénieur doit obtenir l'approbation du Maître d’ouvrage
avant d'exercer une autorité spécifiée, les exigences doivent
être conformes aux conditions particulières. Le Maître d’ou-
vrage s'engage à ne pas imposer de contraintes supplémen-
taires à l'autorité de l’Ingénieur, sauf accord avec l'Entrepre-
neur.
(d)Cependant, chaque fois que l’Ingénieur exerce une autorité spéci-
fique pour laquelle l'approbation du Maître d’ouvrage est re-
quise, alors (aux fins du contrat), le Maître d’ouvrage est ré-
puté avoir donné son approbation.
(e) Sauf indication contraire dans les présentes conditions générales
609
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
du contrat :
(i) chaque fois qu'il exerce des fonctions ou exerce une auto-
rité, spécifiées ou implicites dans le contrat, l'Ingé-
nieur est réputé agir pour le compte du Maître d’ou-
vrage ;
(ii) l’Ingénieur n'a pas le pouvoir de dégager l'une ou l'autre
des parties de toute tâche, obligation ou responsabili-
té en vertu du contrat ; et
(iii) toute approbation, vérification, certificat, consentement,
examen, inspection, instruction, avis, proposition, de-
mande, essai ou acte similaire de la part de l’Ingé-
nieur (y compris l'absence de désapprobation) ne li-
bère pas l’Entrepreneur de toute responsabilité qu'il a
en vertu du contrat, y compris responsabilité pour les
erreurs, omissions, écarts et non-conformités.
610
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
611
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
18.5 Déterminations
(a) Chaque fois que les Cahiers des Clauses Administratives Géné-
rales prévoient que l’Ingénieur doit procéder conformément
à la présente Clause 18.5 des CCAG pour convenir ou déter-
miner une question, l’Ingénieur consultera chaque partie
pour tenter de parvenir à un accord. Si aucun accord n'est
trouvé, l’Ingénieur prendra une décision équitable conformé-
ment au contrat, en tenant dûment compte de toutes les cir-
constances pertinentes.
(b) l’Ingénieur doit informer les deux parties de chaque accord ou
décision, avec les détails à l’appui. Chaque Partie donne effet
à cet accord ou à cette détermination, sauf si et jusqu’à ce
qu’il soit révisé en vertu de la Clause 8 des CCAG.
612
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
613
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
614
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
Si, à tout moment, les progrès réels des Travaux sont en re-
tard par rapport au Programme mentionné à la sous-Clause
19.2 des CCAG, ou s'il devient évident qu'ils prendront du
retard, l'Entrepreneur doit préparer et fournir à l’Ingénieur
Programme révisé, en tenant compte des circonstances en
vigueur, et informera l’Ingénieur des mesures prises pour ac-
célérer les Travaux afin d'atteindre l'achèvement des Travaux
et la prestation des Services dans le Délai d'achèvement en
vertu de la sous-Clause 12.2 des CCAG, et en tenant compte
de toute extension en vertu de la Clause 74 des CCAG , ou
toute période prolongée qui pourrait autrement être convenue
entre le Maître d’ouvrage et l'Entrepreneur.
615
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
d’ouvrage.
616
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
617
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
21. Personnel 21.1 L’Entrepreneur emploie le personnel clé comme décrit dans les
Spécifications, ou tout autre personnel approuvé par l’Ingénieur.
L’Ingénieur n’approuve un remplacement proposé du Personnel Clé
que si les qualifications et compétences du personnel de
remplacement sont sensiblement égales ou meilleures à celles du
personnel désigné dans la Liste du personnel clé de l’Offre de
l’Entrepreneur.
618
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
22. Essais et 22.1 L’Entrepreneur devra réaliser à ses propres frais sur le
inspection Chantier tous les essais et/ou inspections stipulés dans les
Spécifications techniques, en suivant pour cela les procédures
décrites dans les Spécifications techniques.
619
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
620
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
Si des parties des Travaux ou des fondations ont été couvertes sur le
Chantier après avoir satisfait aux exigences de la sous-Clause 22.9
des CCAG et sont jugées avoir été exécutées conformément au
Contrat, les frais de découverte, de réalisation d'ouvertures, de
rétablissement et de remise en état seront pris en charge par le
Maître d’ouvrage, et le Délai d'achèvement sera raisonnablement
ajusté dans la mesure où l'Entrepreneur a ainsi été retardé ou entravé
dans l'exécution de ses obligations en vertu du contrat.
23. Travaux de 23.1 Si indiqué dans les CCAP, des Travaux de réhabilitation
Réhabilitatio spécifiques doivent être effectués explicitement conformément aux
n Spécifications techniques et comme spécifié dans le Dossier d’appel
d’offres et dans l’Offre de l’Entrepreneur. Des quantités de Travaux
de réhabilitation ont été communiquées aux prix unitaires inclus
dans le Cadre des devis.
24. Travaux 24.1 Si indiqué dans les CCAP, des Travaux d’amélioration sont
d’amélioratio exigés et consistent en un ensemble d’interventions indiqué dans les
n Spécifications techniques et destiné à donner aux Travaux de
nouvelles caractéristiques pour répondre à des conditions actuelles
ou futures de sécurité ou autres conditions. Les Travaux
d’amélioration ont été proposés à des prix unitaires qui figurent dans
le Cadre de devis.
621
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
25. . Services Les Services d’entretien sont les activités nécessaires pour maintenir
d’Entretien la route en conformité avec les normes de performance
conformément à la Clause 26 des CCAG. Les Services d’entretien
doivent inclure toutes les activités nécessaires pour atteindre et
maintenir les normes de performance et les Niveaux de service. Ces
Services seront rémunérés par un montant forfaitaire pour la durée
du Contrat payé en mensualités fixes pendant toute la durée du
Contrat.
26. . Normes de 26.1 L'Entrepreneur doit exécuter les Services d'Entretien pour
performance maintenir la Route conforme aux Niveaux de service définis dans les
Spécifications. L'Entrepreneur exécutera tous les Travaux et
Services conformément aux normes de performance indiquées dans
les Spécifications.
622
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
623
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
624
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
30. . Personnel 30.1 L’Entrepreneur doit adopter et mettre en œuvre des politiques
et Main- et procédures en matière de ressources humaines adaptées à sa taille
d’œuvre et à son effectif, qui définissent son approche en matière de gestion
du personnel. L’Entrepreneur doit au moins communiquer à
l’ensemble du Personnel des informations détaillées, claires et
compréhensibles sur ses droits en vertu de la loi nationale du travail
et de l'emploi et sur toute convention collective applicable, y
compris sur ses droits relatifs à l’emploi, la santé, la sécurité, le
bien-être, l’immigration et l’émigration, dès le début de la relation
de travail et lorsque des changements importants se produisent
625
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
626
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
33. Interdiction 33.1 L’Entrepreneur ne peut employer un enfant pour réaliser des
du travail des tâches considérées comme une exploitation économique, ou qui sont
enfants susceptibles d’être dangereuses, ou qui portent atteinte à son
éducation, nuisent à sa santé, ou portent atteinte à son
développement physique, mental, spirituel, moral ou social.
L’Entrepreneur devra signaler la présence de toute personne âgée de
moins de dix-huit (18) ans. Lorsque les lois en vigueur ne prévoient
pas d’âge minimum, l’Entrepreneur veillera à ce que les enfants de
moins de quinze (15) ans ne soient pas employés pour exécuter des
tâches prévues au Contrat. Lorsque les lois en vigueur prévoient un
627
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
628
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
38. Procédures 38.1 Lorsque l'ensemble des Travaux et Services ont été achevés
de réception en grande partie et ont passé avec succès tous les tests d'achèvement
prescrits par le Contrat, l’Entrepreneur peut adresser un avis à cet
effet à l’Ingénieur, accompagné d'un engagement écrit de terminer
629
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
630
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
40. Qualité des 40.1 Les matériaux utilisés par l’Entrepreneur pour l’exécution du
matériaux Contrat doivent être de qualité conforme aux exigences définies
utilisés par dans les Spécifications techniques. Si l’Entrepreneur est d’avis que
l’Entreprene des matériaux de qualité supérieure aux exigences définies dans les
ur Spécifications techniques doivent être utilisés pour faire en sorte que
les dispositions du Contrat soient respectées, il devra utiliser de tels
matériaux de meilleure qualité sans pouvoir prétendre à des prix ou
des rémunérations plus élevés.
41. Signalisation 41.1 Pour assurer la sécurité des usagers de la route, y compris les
, délimitation usagers de la route non motorisés et les piétons, l'Entrepreneur est
des Chantiers responsable d'installer et d'entretenir à ses frais la signalisation et la
et déviations délimitation adéquates des Chantiers, qui doivent en outre respecter
la législation applicable.
631
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
632
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
43. Risques à la 43.1 Le Maître d’ouvrage supporte les risques énoncés dans le
charge de Contrat comme étant à la charge du Maître d’ouvrage, et
l’Entreprene l’Entrepreneur supporte les risques énoncés dans le Contrat comme
ur étant à la charge de l’Entrepreneur.
633
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
45. Assurance 45.1 Dans la mesure spécifiée dans les CCAP, l’Entrepreneur
fournit, à ses propres frais, contracter et maintenir en vigueur, ou
faire contracter et maintenir en vigueur, pendant l’exécution du
Marché, les assurances énumérées ci-dessous, pour les montants et
avec les franchises et autres conditions spécifiées dans les CCAP.
L’identité des assureurs et la forme des polices seront soumises à
l’approbation du Maître d’ouvrage, étant entendu que cette
approbation ne devra pas être refusée sans motif légitime.
(a) Perte ou dommage occasionné aux Travaux, Installations et
Matériel couvrant les pertes et dommages avant l’achèvement des
Travaux et Services.
(b) Assurance de Responsabilité civile vis-à-vis des tiers
Couvrant les dommages corporels ou décès subis par des tiers (y
634
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
635
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
636
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
47. Modification 47.1 Si, après la date de vingt-huit (28) jours précédant la date de
des soumission des offres, dans le pays où le Chantier est situé, une loi,
législations une règlementation, une ordonnance, un arrêté ou un règlement
et ayant force de loi est adopté, promulgué , abrogé ou modifié (qui
réglementati sera réputé inclure tout changement d'interprétation ou d'application
ons par les autorités compétentes) qui affectera ultérieurement les coûts
et dépenses de l’Entrepreneur et / ou le Délai d'achèvement, le
montant à payer à l’Entrepreneur conformément au contrat sera
augmenté ou diminué en conséquence, et / ou le Délai d'achèvement
doit être raisonnablement ajusté dans la mesure où l'Entrepreneur a
ainsi été affecté dans l'exécution de l'une de ses obligations en vertu
du Contrat. Nonobstant ce qui précède, ces coûts supplémentaires
ou réduits ne sont pas payés ou crédités séparément s'ils ont déjà été
pris en compte dans les dispositions d'ajustement de prix, le cas
échéant ; à condition que, pendant la durée du Compact, aucun
ajustement de ce type ne soit effectué en raison de toute
modification des lois du pays où le Chantier est situé en matière des
impôts et taxes (comme cela est défini a la Clause 62 des CCAG).
637
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
638
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
E. Garanties et Responsabilités
49. Délai 49.1 L'Entrepreneur garantit qu'il atteindra les Niveaux de service
d’achèvemen spécifiés et l'achèvement des Travaux de réhabilitation et des
t Garanties et Travaux d'amélioration (ou une partie pour laquelle un Délai
Responsabilit d’achèvement distinct est spécifié dans les CCAP) dans les délais
és spécifiés dans les CCAP et les Spécifications, conformément à Sous-
Clause 12.2 des CCAG, ou dans un Délai prolongé auquel
l'Entrepreneur a droit en vertu de la Clause 74 des CCAG des
présentes.
639
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
50. Garantie de 50.1 L'Entrepreneur garantit que lors des tests de performance ou
bonne des inspections pour les Travaux de réhabilitation, les Travaux
exécution et d'amélioration et les Travaux d'urgence, la Route et toutes ses parties
Responsabilit doivent atteindre les Normes de performance spécifiées dans les
és Spécifications correspondantes.
640
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
51. Garantie des 51.1 L'Entrepreneur garantit que les Travaux et Services ou toute
défectuosités partie de ceux-ci seront exempts de défauts de conception,
d'ingénierie, de matériaux et de fabrication des Travaux et services
exécutés.
641
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
642
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
53. Responsabilit 53.1 L'Entrepreneur ne peut être tenu responsable des pertes ou
é pour les dommages de toute nature résultant d'accidents de la circulation sur
dommages les routes incluses dans le Contrat, sauf si ces accidents de la
résultant circulation ont été causés directement par des nids de poule ou
d'accidents d'autres défauts majeurs de la Route couverts par le Contrat, ou si
de la l’Entrepreneur ne parvient pas à réparer en temps opportun les actes
circulation et criminels, les fautes intentionnelles ou la négligence grave de
d'interruption l'Entrepreneur.
s de la
circulation 53.2 En aucun cas, l’Entrepreneur ne peut être tenu responsable
des pertes ou dommages de toute nature et de toute personne
résultant d'interruptions de circulation ou de retards de circulation
sur la Route incluse dans le Contrat, y compris toute perte ou
dommage indirect ou consécutif, perte d'utilisation, perte de la
production, ou la perte de profits ou de frais d’intérêt.
F. Paiement
54. Montant 54.1 Le Prix contractuel sera spécifié dans la Lettre d’acceptation
contractuel et doit être payé en des monnaies indiquées dans les CCAP ; et doit
être utilisé uniquement pour le calcul de l’Avance de démarrage. Les
montants réels à payer à l'Entrepreneur en vertu des présentes seront
déterminés conformément à la Clause 57 des CCAG. Toutes les
quantités qui peuvent être indiquées dans le Devis quantitatif
estimatif sont des quantités estimées et ne doivent pas être
considérées comme les quantités réelles ou corrigées des Travaux
que l'Entrepreneur est tenu d'exécuter ou aux fins de la Clause 57
des CCAG.
643
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
55. Avance de 55.1 Le Maître d’ouvrage doit verser à l’Entrepreneur une avance
démarrage (« l’Avance de Démarrage »), pour les montants et à dates précisées
dans les CCAP, contre constitution par l’Entrepreneur d’une
garantie bancaire inconditionnelle sous une forme et auprès d’une
banque agréée par le Maître d’ouvrage, pour des montants et dans
des monnaies correspondant à l’avance. La garantie restera effective
jusqu’au remboursement de l’avance, et le montant de la garantie
sera diminué progressivement des montants remboursés par
l’Entrepreneur. Aucun intérêt ne sera prélevé sur l’avance.
56. Bordereaux 56.1 Les Bordereaux des Prix et les détails quantitatifs estimatifs
des prix et comprennent des prix pour des groupes d’activités comprenant
Devis l’exécution des services (mesurés par des Normes de performance).
quantitatifs Les Devis quantitatifs doivent inclure, le cas échéant, les prix
estimatifs unitaires pour les Travaux de réhabilitation, et les Travaux
d'urgence.
644
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
57. Mesurage 57.1 Les Services d’entretien ne sont pas mesurés en termes de
volume ; Cependant, le paiement de ces services sera affecté par le
respect des critères de résultats conformément aux dispositions de la
Clause 26 des CCAG. Les Services d’entretien sont facturés sous
forme de montants mensuels fixes, conformément à la somme
forfaitaire prévue dans le Devis pour les Services d’Entretien, à
compter de la date de démarrage des Travaux de la partie
maintenance. Les paiements seront effectués avec des réductions si
les critères de résultats ne sont pas respectés, tels que définis dans
les Spécifications Techniques. Les réductions pour non-respect des
critères de résultats seront appliquées sur une base journalière pour
la période pendant laquelle les Travaux ne sont pas conformes aux
critères de résultats, conformément à la méthode de calcul prévue
dans les Spécifications Techniques.
(a) Chaque fois que l’Ingénieur exige qu'une partie des Travaux soit
mesurée, un délai raisonnable doit être donné au responsable des
Travaux qui doit
(i) assister ou envoyer rapidement un autre représentant qualifié
pour aider l'Ingénieur à effectuer les mesures, et
(ii) fournir tout renseignement demandé par l’Ingénieur. Si
l'Entrepreneur ne se présente pas ou n'envoie pas de représentant, la
mesure effectuée par (ou au nom de) l'Ingénieur doit être acceptée
comme exacte.
(b) Sauf indication contraire dans le contrat, chaque fois que des
Travaux doivent être mesurés à partir des documents, ceux-ci
doivent être préparés par l’Ingénieur. L'Entrepreneur doit, sur
demande, assister à l'examen et à l'approbation de ces documents
avec l’Ingénieur, et doivent les signer contradictoirement. Si
l'Entrepreneur n'est pas présent, les documents doivent être acceptés
comme exacts.
645
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
58. Révision des 58.1 Les prix seront révisés pour tenir compte des fluctuations du
Prix coût des intrants uniquement si les CCAP en disposent ainsi. En
646
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
647
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
60. Paiements 60.1 Les paiements seront ajustés pour tenir compte des
déductions effectuées au titre des avances de démarrage et des
retenues, et le cas échéant, des réfactions pour ne pas avoir atteint
les Normes de performance des Services d’Entretien. Le Maître
d’ouvrage doit payer à l’Entrepreneur les montants certifiés par
l’Ingénieur dans les vingt-huit (28) jours suivant la date de de dépôt
de chaque décompte de paiement. Si le Maître d’ouvrage effectue un
paiement en retard, l’Entrepreneur doit recevoir des intérêts au titre
de l’arriéré dans le cadre du paiement suivant. Les intérêts sont
calculés de la date à laquelle le paiement aurait dû être effectué, au
taux d'intérêt en vigueur pour les emprunts commerciaux pour
chacune des devises dans lesquelles les paiements sont effectués.
648
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
62. Impôts et 62. 1 Tel que prévu et davantage défini en vertu du Compact, la
Taxes plupart, des activités et des services exécutés au titre du Contrat, y
compris en rapport avec l’exécution des Travaux, sont exonérés de
tous impôts, taxes, cotisations ou autres droits applicables
conformément aux Lois actuellement en vigueur ou qui seront en
vigueur à l’avenir dans le pays du Maître d’ouvrage (dénommés
séparément « impôt/taxe» et collectivement « impôts/taxes »)
pendant la durée de validité du Compact, y compris, à titre indicatif
et non limitatif :
(a) les impôts sur le revenu, les retenues d’impôts à la source et les
autres impôts sur les bénéfices ou sur les entreprises prélevées sur
des personnes physiques, des organisations ou des entreprises
(autres que les ressortissants ou résidents permanents du pays du
Maître d’ouvrage) ;
649
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
650
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
devront s’acquitter de tous les impôts prévus par les Lois en vigueur.
Le Maître d’ouvrage ne sera en aucun cas responsable du paiement
de ces impôts.
63. 2.1 L’Entrepreneur doit, dans les vingt-huit (28) jours suivant la
notification de l'attribution du Contrat, fournir une garantie d'un
montant égal à une avance de démarrage calculé conformément aux
CCAP, et dans la même ou les mêmes devises.
63. 2.2 La Garantie doit être sous la forme prévue dans le Dossier
d'appel d'offres ou sous une autre forme acceptable par le Maître
d’ouvrage. Le montant de la garantie est réduit proportionnellement
à la valeur des Travaux et Services exécutés et payés de temps à
autre à l’Entrepreneur, et devient automatiquement nul et non avenu
lorsque le montant total de l’avance de démarrage a été récupéré par
le Maître d’ouvrage. La Garantie doit être restituée à l'Entrepreneur
immédiatement après son expiration.
63. 3.1 L’Entrepreneur doit, dans les vingt-huit (28) jours suivant la
Notification de l’attribution du Contrat, fournir une Garantie bonne
exécution du Contrat, d’un montant spécifié dans les CCAP.
651
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
652
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
G. Suspension et Résiliation
68. . Suspension 68.1 Le Maître d’ouvrage peut demander à l’Ingénieur, par avis à
l'Entrepreneur, d'ordonner à l'Entrepreneur de suspendre l'exécution
de tout ou partie de ses obligations en vertu du Contrat. Cet avis
précisera l'obligation dont l'exécution doit être suspendue, la date
d'entrée en vigueur de la suspension et les raisons de celle-ci.
L’Entrepreneur suspendra alors l'exécution de cette obligation (à
l'exception des obligations nécessaires à l'Entretien ou à la
préservation du Chantier et des Travaux) jusqu'à ce qu'il lui soit
ordonné par écrit de reprendre cette exécution par l’Ingénieur
653
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
68.2 Si :
(a) le Maître d’ouvrage n'a pas payé à l'Entrepreneur toute
somme due en vertu du Contrat dans le délai imparti, n'a pas
approuvé des factures ou pièces justificatives sans juste motif en
vertu du Contrat, ou commet une violation substantielle du Contrat,
l'Entrepreneur peut donner un avis au Maître d’ouvrage exigeant le
paiement de cette somme, avec les intérêts qui y sont stipulés dans la
sous-Clause 60.1 des CCAG, requiert l'approbation de cette facture
ou des pièces justificatives, ou spécifie l'infraction et oblige le
Maître d’ouvrage à y remédier, selon le cas. Si le Maître d’ouvrage
ne paie pas cette somme avec ces intérêts, n'approuve pas cette
facture ou ces pièces justificatives ou ne donne pas les raisons de
son refus, ou ne remédie pas à la violation ou ne prend pas de
mesures pour remédier à la violation dans les quatorze (14) jours
après réception de l'avis de l'Entrepreneur ; ou
654
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
655
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
656
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
69.2.2 Si l'Entrepreneur
(b) sans motif valable, n’a pas commencé les Travaux promptement
ou a suspendu (dans les conditions autres que celles prévues à la
sous-Clause 68.2 des CCAG) l'avancement de l'exécution du Contrat
pendant plus de vingt-huit (28) jours après avoir reçu une instruction
écrite du Maître d’ouvrage d’exécuter le Contrat ;
(a) cesser tout autre travail, à l'exception des Travaux que le Maître
d’ouvrage peut spécifier dans l'Avis de résiliation dans le seul but de
protéger la partie des Travaux et Services déjà exécutés, ou tout
travail requis pour quitter le Chantier dans un environnement propre
et sans danger ;
657
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
69.3.1 Si :
(a) Le Maître d’ouvrage n'a pas payé à l'Entrepreneur toute
somme due en vertu du Contrat dans le délai imparti, n'a pas
approuvé de facture ou de pièces justificatives sans motif valable
conformément à la Clause 60 des CCAG, ou commet une violation
substantielle du Contrat, l'Entrepreneur peut donner un avis au
Maître d’ouvrage, qui exige le paiement de cette somme, avec les
intérêts qui y sont stipulés dans la sous-Clause 60.2 des CCAG,
requiert l'approbation de cette facture ou des pièces justificatives, ou
spécifie l'infraction et oblige le Maître d’ouvrage à y remédier, le
cas échéant. Si le Maître d’ouvrage ne paie pas cette somme avec
ces intérêts, n'approuve pas cette facture ou ces pièces justificatives
ou ne donne pas les raisons de son refus, ne remédie pas à la
violation ou ne prend pas de mesures pour remédier à la violation
dans les quatorze (14) jours suivant la réception de la notification de
l'Entrepreneur,
ou
658
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
(a) cesser tout autre travail, à l'exception des Travaux qui pourraient
être nécessaires pour protéger la partie de la Route déjà exécutée, ou
de tout travail nécessaire pour quitter le Chantier dans un état propre
et sûr,
659
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
H. Sommes provisionnelles
70. Sommes 70.1 « Somme Provisionnelle » désigne une somme incluse dans le
provisionnell Contrat à utiliser lorsqu'elle est autorisée par le Maître
es d’ouvrage pour les Travaux d'urgence et pour les imprévus,
cette somme pouvant être utilisée, en tout ou en partie, ou pas
du tout, sur les instructions du Maître d’ouvrage.
L’Entrepreneur n’a droit en ce qui concerne les Travaux,
fournitures ou imprévus auxquels les Sommes provisionnelles
se rapportent, qu’aux montants déterminés par l’Ingénieur
conformément à la présente Clause.
71. Utilisation de 71.1 Après avoir détecté une situation qui, à son avis, justifie
Sommes l’exécution de Travaux d’urgence ou d’autres dispositions
660
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
661
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
662
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
Le fait que l'Entrepreneur ne s'y soit pas opposé n'affectera pas son
droit de s'opposer aux modifications ultérieures demandées dans les
présentes, ni n'affectera son droit de prendre en compte, lors de cette
objection ultérieure, le pourcentage d'augmentation ou de diminution
du Prix contractuel que toute modification non contestée par
l'Entrepreneur représente.
663
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
664
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
74. Prolongation 74.1 Le ou les Délais d'achèvement spécifiés dans les CCAP seront
du Délai prolongés si l’Entrepreneur est retardé ou entravé dans l'exécution
d’achèveme de l'une de ses obligations en vertu du Contrat en raison de l'une des
nt prévu situations suivantes :
665
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
75. Exonération 75.1 Si le contrat est interrompu par le déclenchement d'une guerre
de ou par tout autre événement entièrement indépendant de la volonté
l’obligation du Maître d’ouvrage ou de l'Entrepreneur, l’Ingénieur certifie que le
de Contrat a été inexécutable. L'Entrepreneur devra sécuriser le Chantier
l’exécution et arrêter les Travaux dans les plus brefs délais après réception de ce
Certificat et sera rémunéré pour tous les Travaux effectués avant sa
réception et pour tout travail effectué par la suite pour lequel un
engagement a été pris.
Dispositions complémentaires
666
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
77. Fraude et 77.1 L'Entrepreneur accepte par la présente de se conformer aux di-
Corruption rectives anti-fraude et corruption du MCC et à ses sanctions, poli-
tiques et procédures en vigueur, telles que définies dans la Politique
de MCC sur la prévention, la détection et la répression de la fraude
et de la corruption dans les opérations de MCC, disponible sur :
https://www.mcc.gov/resources/doc/policy-fraudand-
corruption.
667
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
tance d’une valeur de plus de 500 000 Dollars US. Les infor-
mations relatives à la mise en place d’un code d’éthique et de
conduite des affaires peuvent être obtenues auprès de nom-
breuses sources, y compris, à titre indicatif et non limitatif, sur
les sites web suivants :
http://www.oecd.org/corruption/Anti-
CorruptionEthicsComplianceHandbook.pdf;
https://www.cipe.org/wp-content/uploads/2014/01/
CIPE_Anti-
Corruption_Compliance_Guidebook.pdf
668
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
78. Lutte contre 78.1 MCC comme d’autres entités du Gouvernement américain ont
la Traite des une politique de tolérance zéro en ce qui concerne la Traite des
personnes personnes. Conformément à cette politique :
L’Entrepreneur doit :
i. certifier qu'il n'est pas engagé dans, facilitation ou autorisation
des activités constituant la TIP, ou des activités connexes égale-
ment interdites au titre de la présente politique, pendant la durée
du Contrat ;
669
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
ii. donner l'assurance que les activités constituant la TIP, ou les ac-
tivités connexes également interdites en vertu de la présente po-
litique, ne seront pas tolérées par son personnel, ses sous-trai-
tants ou ses sous-consultants (selon le cas), ou leurs employés
respectifs ;
iii. reconnaître que la participation à de telles activités est une cause
de suspension ou de cessation d'emploi ou du Contrat.
iv. s’acquitter des obligations qui lui incombent en vertu de la
présente Clause 78 des CCAG et de toutes autres obligations en
rapport avec la (TIP) prévues dans les Spécifications techniques
ou dans tout autre document qui fait partie du Contrat ;
v. notifier à ses employés la politique de MCC en matière C-TIP et
les activités interdites décrites dans la présente Clause 78 des
CCAG ;
vi. informer ses employés de la politique MCC C-TIP et des
mesures qui seront prises contre le personnel en cas de violation
de cette politique. Ces actions peuvent inclure, mais sans s'y
limiter, la résiliation du contrat, la réduction des avantages
sociaux ou la cessation d'emploi ; et
vii. prendre des mesures appropriées, pouvant aller jusqu'au
licenciement, contre le personnel ou les sous-traitants ou sous-
consultants qui violent les interdictions énoncées dans la
présente politique.
670
Section VI – Cahier des Clauses Administratives Générales
671
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières
Le Personnel Clé est comme indiqué dans le Formulaire TECH-6 fourni par le
Soumissionnaire
Le Chantier est :
- Travaux de réhabilitation sur Tronçon Dosso – Bella II (83 Km).
- Services d’entretien sur l’ensemble du linéaire Dosso - Bella II -
Gaya (157 Km).
N.B. Les Services d’entretien sur l’ensemble du linéaire Dosso - Bella II -
Gaya (157 Km) commenceront après achèvement des Travaux de
réhabilitation sur Tronçon Dosso – Bella II (83 Km).
673
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières
674
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières
La Date de commencement doit être au plus tard dans les quarante-cinq jours
après l’émission de la Lettre d’acceptation par le Maître d’ouvrage.
12.1
La Date d’achèvement prévue est de vingt (20) mois après l’OS de démarrage
des travaux.
675
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières
Le MCA-Niger doit être désigné comme co-assuré sur les assurances sus-
mentionnées.
54.1 Le paiement du montant dû au contrat ci-dessous sera fait dans les monnaies
suivantes : US Dollar et/ou Francs CFA.
676
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières
677
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières
Exécution sera de dix pour cent (10%) du montant total des Services
d’Entretien, à délivrer par l’Entrepreneur dès réception de la notification de
l’OS pour les Services d’Entretien,
La Garantie bancaire doit être inconditionnelle (voir Section VIII des
Formulaires contractuels).
Dans les vingt-huit (28) jours suivant la date d’émission du Certificat de
réception provisoire des Travaux de réhabilitation, la Garantie de bonne
exécution relative aux Travaux de réhabilitation est réduite à 2,5% du
montant des Travaux de Réhabilitation.
Les Plans et/ou Manuels sont requis à des dates qui sont spécifiées dans
67.1
l’énoncé des Travaux.
Si les documents requis ne sont pas fournis conformément à la sous Clause
67.2 67.1 des CCAG et à la Clause 67.1 des CCAP, le montant à retenir est de
50 000 F CFA par jour par document.
La condition de non-exécution persistante du Contrat est donnée si et quand le
69.2.2(c) montant total des réductions de paiement et des dommages-intérêts appliqués
en vertu du Contrat atteint dix pour cent (10 %) du montant total du contrat.
73.1.1 Le Maître d’ouvrage a le droit de proposer des Modifications au Contrat : Oui
678
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières
Dispositions générales
Les termes en majuscules utilisés mais non définis dans la présente annexe ont le sens qui leur
est donné dans les CCAG, les CCAP ou dans le Compact ou les accords connexes.
1. Statut MCC. MCC est une société d'État américaine agissant au nom du gouvernement
américain dans la mise en œuvre du Compact. À ce titre, MCC n'a aucune responsabilité
en vertu du contrat et est à l'abri de toute action ou procédure découlant du contrat ou s'y
rapportant. Pour les questions découlant du Contrat ou s'y rapportant, le MCC n'est pas
soumis à la juridiction des tribunaux ou de tout autre organe juridique ou autre d'une
juridiction.
c) MCC peut, de temps à autre, exercer ses droits ou discuter de questions liées au
contrat avec les parties ou le gouvernement, selon le cas, conjointement ou
séparément, sans encourir de ce fait aucune responsabilité ou obligation envers toute
partie.
679
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières
3. Bénéficiaire tiers. MCC est réputé être un tiers bénéficiaire en vertu du contrat.
L'Entrepreneur doit veiller à ce que tous les achats de biens, Travaux ou services en vertu du
contrat ou liés à celui-ci soient conformes aux principes généraux énoncés dans le Compact et
dans les directives de passation des marchés du programme MCC de temps à autre en vigueur
telles qu'elles sont publiées. sur le Chantier Web du MCC à www.mcc.gov. L'Entrepreneur doit
se conformer aux exigences d'admissibilité liées aux dispositions relatives aux sources interdites
ou aux parties restreintes conformément aux lois, règlements et politiques des États-Unis, aux
politiques ou directives applicables de la Banque mondiale et conformément aux autres
exigences d'admissibilité qui peuvent être spécifiées par le MCC ou le Maître d’ouvrage.
1. Rapports et informations. L'Entrepreneur doit tenir ces livres et registres et fournir ces
rapports, documents, données ou autres informations au Maître d’ouvrage de la manière
et dans la mesure requise par le Compact ou les documents connexes, et comme cela peut
être raisonnablement demandé par le Maître d’ouvrage de temps à autre. Afin de se
conformer à ses obligations de déclaration découlant du Compact ou des documents
connexes. Le MCC peut utiliser librement toute information qu'il reçoit dans tout rapport
ou document qui lui est fourni de la manière que le MCC juge appropriée. Les
dispositions du Compact et des documents connexes applicables au gouvernement à cet
égard s'appliquent, mutatis mutandis, à l’Entrepreneur comme s'il était le gouvernement
en vertu de la Compact.
680
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières
1. L'Entrepreneur doit s'assurer qu'aucun paiement n'a été ou ne sera effectué par l'Entrepreneur à
un fonctionnaire du gouvernement, au Maître d’ouvrage ou à un tiers (y compris tout autre
fonctionnaire du gouvernement) en rapport avec le contrat en violation des lois des États-Unis.
Foreign Corrupt Practices Act of 1977, tel que modifié (15 USC 78a et suiv.) (Le « FCPA ») ou
qui serait autrement contraire au FCPA si la partie effectuant ce paiement était réputée être une
personne ou une entité américaine soumise au FCPA, ou à une loi similaire applicable au contrat,
y compris les lois locales. L'Entrepreneur affirme qu'aucun paiement n'a été ou ne sera reçu par
un fonctionnaire, un employé, un agent ou un représentant de l'Entrepreneur en relation avec le
contrat en violation du FCPA ou qui autrement serait en violation du FCPA si la partie effectuant
ce paiement étaient réputés être une personne ou une entité américaine soumise au FCPA ou à
une loi similaire applicable au contrat, y compris les lois locales.
681
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières
3, L'Entrepreneur doit s'assurer que ses activités dans le cadre du contrat sont conformes à toutes
les lois, réglementations, décrets et politiques américains applicables concernant le blanchiment
d'argent, le financement du terrorisme, la traite des personnes, les lois américaines sur les
sanctions, les pratiques commerciales restrictives, les boycotts et tous les autres sanctions
économiques promulguées de temps à autre au moyen d'une loi, d'un décret, d'un règlement ou
administrées par l'Office of Foreign Assets Control du Département du Trésor des États-Unis ou
toute autorité gouvernementale successive, y compris 18 USC § 1956, 18 U.S.C. § 1957, 18
U.S.C. § 2339A, 18 U.S.C. § 2339B, 18 U.S.C. § 2339C, 18 U.S.C. § 981, 18 U.S.C. § 982,
décret exécutif 13224, 15 C.F.R. Partie 760, et les programmes de sanctions économiques
énumérés à 31 C.F.R. Parties 500 à 598 et veillera à ce que ses activités en vertu du contrat
soient conformes à toutes les politiques et procédures de surveillance des opérations visant à
garantir la conformité, comme cela peut être établi de temps à autre par le MCC, le Maître
d’ouvrage, l'agent fiscal ou la Banque, selon le cas. être applicable. L'Entrepreneur doit vérifier,
ou faire vérifier, de manière appropriée toute personne, société ou autre entité ayant accès ou
recevant des fonds, vérification qui doit être effectuée conformément aux procédures énoncées
dans la partie 10 des directives d'approvisionnement du programme MCC (éligibilité Procédures
de vérification) qui peuvent être consultées sur le Chantier Web du MCC à l'adresse
www.mcc.gov. L'Entrepreneur doit (A) effectuer la surveillance mentionnée dans le présent
paragraphe au moins une fois par trimestre, ou toute autre période raisonnable que le Maître
d’ouvrage ou le MCC peut demander de temps à autre et (B) remettre un rapport de cette
surveillance périodique au Maître d’ouvrage avec copie au MCC.
682
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières
G. Assurance
L'Entrepreneur doit obtenir une assurance, des garanties de bonne exécution, des garanties ou
d'autres protections appropriées pour couvrir les risques ou les responsabilités liés à l'exécution
du contrat. L'Entrepreneur doit être nommé bénéficiaire de toute assurance de ce type et
bénéficiaire de ces garanties et garanties de bonne fin. Le Maître d’ouvrage et, à la demande de
MCC, MCC seront désignés comme assurés supplémentaires sur toute assurance ou autre
garantie de ce type, dans la mesure permise par les lois applicables. L'Entrepreneur doit veiller à
ce que tout produit des réclamations payées au titre de cette assurance ou de toute autre forme de
garantie soit utilisé pour remplacer ou réparer toute perte ou pour poursuivre l'achat des biens,
Travaux et services couverts ; à condition, toutefois, qu’au choix de MCC, ces produits soient
déposés dans un compte désigné par le Maître d’ouvrage et accepté par MCC ou selon les
instructions de MCC.
H. Conflit d'intérêts
L'Entrepreneur doit s'assurer qu'aucun officier, directeur, employé, affilié, Entrepreneur, sous-
traitant, agent, conseiller ou représentant de l'Entrepreneur ne participe à la sélection,
l'attribution, l'administration ou la surveillance d'un contrat, d'une subvention ou de tout autre
avantage ou transaction financé en totalité ou en partie (directement ou indirectement) par MCC
Funding dans le cadre du contrat, dans lequel (i) l'entité, la personne, les membres de sa famille
immédiate ou de son ménage ou ses partenaires commerciaux, ou des organisations contrôlées
par ou impliquant de manière substantielle cette personne ou entité, a ou a un intérêt financier ou
autre ou (ii) la personne ou l'entité négocie ou a un arrangement concernant un emploi potentiel,
à moins que cette personne ou entité n'ait préalablement divulgué par écrit aux parties aux termes
du contrat et du MCC les conflit d'intérêts et, à la suite de cette divulgation, les parties au contrat
conviennent par écrit de procéder nonobstant ce conflit. L'Entrepreneur doit s'assurer qu'aucun de
ses dirigeants, administrateurs, employés, sociétés affiliées, Entrepreneurs, sous-traitants, agents,
conseillers ou représentants impliqués dans la sélection, l'attribution, l'administration, la
surveillance ou la mise en œuvre de tout contrat, subvention ou autre avantage ou transaction
financé en en tout ou en partie (directement ou indirectement) par MCC Funding dans le cadre
du contrat doit solliciter ou accepter ou offrir à un tiers ou chercher ou être promis (directement
ou indirectement) pour lui-même ou pour une autre personne ou entité tout cadeau, gratification ,
favorisent ou profitent, autres que les éléments de valeur de minimis et autrement conformes aux
directives que MCC peut fournir de temps à autre. L'Entrepreneur doit s'assurer qu'aucun de ses
dirigeants, administrateurs, employés, sociétés affiliées, Entrepreneurs, sous-traitants, agents,
conseillers ou représentants ne se livre à une activité qui est ou donne l'apparence d'un conflit
d'intérêts en rapport avec le contrat. Sans limiter ce qui précède, l'Entrepreneur doit se conformer
et assurer la conformité avec les politiques applicables en matière de conflits d'intérêts et
d'éthique du Maître d’ouvrage, telles que fournies par le Maître d’ouvrage à l'Entrepreneur.
I. Incohérences
683
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières
J. Autres dispositions
L'Entrepreneur doit se conformer à toutes autres modalités ou conditions qui peuvent être
spécifiées par le Maître d’ouvrage ou le MCC dans le cadre du contrat.
K. Dispositions accréditives
Dans tout sous-contrat ou sous-contrat conclu par l'Entrepreneur, comme le permet le contrat,
l'Entrepreneur veillera à inclure toutes les dispositions contenues dans les paragraphes (A) à (J)
ci-dessus.
684
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières
685
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières
686
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières
Comme prévu dans le Dossier d’appel d’offres (Clause 37.1 des IS) relativement à
[insérer le nom du Contrat et le numéro d’identification, tel qu’indiqué dans le Dossier
d’appel d’offres], la présente notification a pour but de vous informer que nous avons
retenu votre offre associée à l’appel d’offres susmentionné et, que nous prévoyons de
vous envoyer une notification formelle d'attribution et un accord contractuel à
l’expiration du délai de dépôt des recours et la résolution des recours soumises,
conformément aux règles prévues dans le Système de Recours des Soumissionnaires,
comme expliqué plus en détail dans le Dossier d’appel .
Nous vous remercions pour votre participation à la procédure d’appel d’offres. Pour toute
information au sujet de cette notification, vous êtes priés de contacter la personne dont le
nom figure ci-dessous.
Signataire autorisé :
Nom et fonction du Signataire :
[insérer le nom du Maître d’ouvrage]
687
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières
La présente lettre a pour but de vous informer que l’Offre que vous avez soumise en date
du [insérer la date] pour l’exécution du [insérer le nom du Contrat et son numéro
d’identification, tel que prévu dans le Dossier d’appel d’offres] pour le Prix équivalent à 0
[insérer le montant en chiffres et en lettres] [insérer la monnaie], tel que corrigé et
modifié0 conformément aux Instructions aux Soumissionnaires, a été acceptée par le
Maître d’ouvrage.
Nous vous demandons par les présentes (a) de commencer l’exécution des Travaux
conformément au Contrat, (b) de signer et de nous retourner l’Accord Contractuel ci-
joint, (c) de remplir et renvoyer le Formulaire de Certificat d’Observation des Sanctions
inclus dans la Section VII, Annexe au Cahier des Clauses Administratives Particulières –
Formulaires contractuels ; d) de remplir et renvoyer le Formulaire d'auto-attestation de
conformité des entrepreneurs et e) de nous faire parvenir la garantie de bonne exécution
conformément à la Sous-Clause 63.3 des CCAG dans les 28 jours suivant la réception de
la présente Lettre d’acceptation.
Signataire autorisé :
0
Supprimez « équivalent à » si le Prix du Contrat est libellé dans une seule
monnaie.
0
Supprimez « corrigé et » ou « et modifié » si cela ne s’applique pas.
688
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières
ACCORD CONTRACTUEL
ATTENDU QUE tous les paiements versés par le Maître d’ouvrage seront soumis a, à
tous égards, y compris les restrictions sur l’utilisation du Financement MCC, aux termes
et conditions du Compact et des documents connexes.
ATTENDU QUE le Maître d’ouvrage souhaite que certains Travaux soient exécutés par
l’Entrepreneur, à savoir Les Travaux de réhabilitation de la RN7 pour le tronçon
Dosso-Bella II (83km) et de Gestion d’Entretien par Niveaux de Service (GENiS) de
l’ensemble de l’axe Dosso - Bella II–Gaya (157km), et qu’il a accepté l’Offre de
l’Entrepreneur pour l’exécution et la réalisation de tels Travaux, ainsi que la rectification
de toute malfaçon y afférent, le cas échéant.
689
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières
EN FOI DE QUOI, les parties aux présentes ont fait signer le présent Accord contractuel
le jour et l’année susmentionnés.
En la présence de :
________________________________________________________________________
________________________________________________________________________
________________________________________________________________________
690
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières
0
Voir le Document de politique générale pour un supplément d’informations
691
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières
692
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières
située dans le pays du Maître d’ouvrage qui assurera l’exécution de cette garantie. Le
nom de notre banque correspondante et ses coordonnées sont les suivants : [indiquer le
nom, l’adresse, le numéro de téléphone et l’adresse électronique].
La présente Garantie est régie par les Règles uniformes de la Chambre de commerce
internationale relatives aux garanties sur demande, Publication CC no.758, Révision de
2010, mais l’exigence de déclaration justificative prévue à l’Article 15(a) est
expressément exclue par les présentes sauf dispositions contraires susmentionnées.
_____________________________
[Signature(s)]
693
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières
Nous avons été informés que [insérer le nom de l’Entrepreneur] (ci-après dénommé
« l’Entrepreneur ») a conclu avec vous le Contrat N° [insérer le numéro de référence du
Contrat] en date du [insérer la date] pour l’exécution de [insérer le nom du Contrat et une
brève description des Travaux] (ci-dessous dénommé le « Contrat »).
De plus, nous comprenons qu’en vertu du Contrat, une Avance d’un montant de [montant
en chiffres] ([montant en toutes lettres]) est versée contre une garantie de restitution
d’avance.
À la demande de l’Entrepreneur, nous [nom de la banque] nous engageons par la
présente, irrévocablement, à vous payer, à première demande écrite, toutes sommes
d’argent que vous pourriez réclamer dans la limite de [insérer la somme en chiffres]
([insérer la somme en lettres]). Votre demande de paiement doit être accompagnée d’une
déclaration indiquant :
(a) que l’Entrepreneur n’a pas remboursé l’Avance, en totalité ou partie,
conformément aux termes et conditions du Contrat ;
(b) les montants de l’Avance que l’Entrepreneur n’a pas remboursés.
Toute demande et paiement au titre de la présente garantie est conditionnelle à la
réception par l’Entrepreneur de l’Avance mentionnée ci-dessus dans son compte portant
le numéro ____________ auprès de _________________ [insérer le nom de la Banque].
Le montant maximum de la Garantie sera progressivement réduit par déduction des
montants de l’avance remboursés par l’Entrepreneur, comme attesté par les relevés
bancaires intérimaires ou par les certificats de paiement qui nous seront présentés. La
présente Garantie expire, à la première des deux dates suivantes : au plus tard, dès que
nous aurons reçu une copie du Certificat de paiement intérimaire indiquant que [__] 0 pour
cent du Prix du Contrat a été certifié pour paiement, ou à la date du ________ 2____. Par
conséquent, toute demande de paiement en vertu de la présente Garantie doit nous
parvenir au plus tard à cette date.
La présente Garantie est régie par les Règles uniformes de la Chambre de commerce
internationale relatives aux garanties sur demande, Publication CC no.758, Révision de
2010, mais l’exigence de déclaration justificative prévue à l’Article 15(a) est
expressément exclue par les présentes sauf dispositions contraires susmentionnées.
__
___________________
[Signature(s)]
0
Voir le Document de politique générale pour un supplément d’informations
694
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières
Nous avons été informés que [insérer le nom de l’Entreprise] (ci-après dénommé
« l’Entreprise ») a conclu avec vous le Contrat N° [insérer le numéro de référence du
Contrat] en date du [insérer la date] pour l’exécution de [insérer le nom du Contrat et une
brève description des Travaux] (ci-dessous dénommé le « Contrat »).
De plus, nous comprenons que l’Entrepreneur doit recevoir une avance [une partie] de la
Retenue de garantie en vertu du Contrat, un tel paiement devant être effectué contre une
garantie de retenue de garantie.
À la demande de l’Entrepreneur, nous [nom de la banque] nous engageons par la
présente, irrévocablement, à vous payer, à première demande écrite, toutes sommes
d’argent que vous pourriez réclamer dans la limite de [insérer la somme en chiffres]
([insérer la somme en lettres]), ladite somme étant payable dans la monnaie dans laquelle
le Prix du Contrat est libellé. Votre demande doit être accompagnée d’une déclaration
indiquant :
(a) que l’Entrepreneur ne s’est pas acquitté de ses obligations, à savoir réparer
certains vices de construction qui sont à sa charge en vertu du Contrat ;
(b) la nature de tels vices ; et
(c) la somme nécessaire pour réparer de tels vices.
À aucun moment notre responsabilité en vertu de la présente garantie ne saurait dépasser
le montant total de la Retenue de garantie payé à l’Entrepreneur par vos soins, tel que
justifié par les notifications que vous aurez signifiées conformément aux conditions du
Contrat, et dont une copie nous est adressée.
La présente Garantie expire au plus tard dans un délai de vingt-huit (28) jours suivant la
date de délivrance d’un Certificat de fin du délai de responsabilité pour malfaçon
conformément aux termes du Contrat, selon le calcul basé sur une copie du Certificat de
fin du délai de responsabilité pour malfaçon qui sera mis à notre disposition ; ou le
______ 2___, selon la date survenant en premier, à moins que la date indiquée n’ait été
prorogée conformément au paragraphe suivant.
Nous avons appris que vous pouvez demander à l’Entrepreneur de proroger la durée de la
présente garantie si le Certificat de fin du délai de responsabilité pour malfaçon en vertu
du Contrat n’a pas été délivré vingt-huit (28) jours avant la date indiquée au paragraphe
ci-dessus (le ________ 2____). Nous nous engageons à proroger la date d’expiration de
la présente garantie dès que nous aurons reçu, avant l’expiration du délai vingt-huit (28)
jours, votre demande et votre déclaration écrites indiquant que le Certificat de fin du délai
de responsabilité pour malfaçon n’a pas été délivré et que l’Entrepreneur reste tenu de
fournir la garantie de Retenue de garantie en application des Clauses du Contrat.
695
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières
Toute demande de paiement en vertu de la présente garantie doit nous parvenir au plus
tard à la date d’expiration de la période de validité de ladite garantie, cette période de
validité pouvant être prorogée conformément aux modalités indiquées ci-dessus.
La présente Garantie est soumise aux Règles uniformes relatives aux garanties,
Publication 758 de la Chambre de commerce internationale, Révision de 2010, sauf
dispositions contraires susmentionnées.
_____________________
signature(s)]
696
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières
0
. « Contrat financé par MCC” désigne un contrat signé par une Entité ou Equipe de base
MCA contrairement à un contrat signé par MCC, conformément aux spécifications des
Directives sur les passations de marché du Programme de MCC, utilisant des fonds
fournis par MCC par l’intermédiaire d’un Programme Compact, d’un Programme seuil
ou d’un financement en vertu d’un Accord au titre de la Clause 609(g).
697
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières
Je certifie par la présente que les renseignements fournis ci-dessus sont sincères et exacts
à tous égards importants et je comprends que toute déclaration inexacte, fausse
déclaration ou omission de fournir les renseignements demandés dans la présente
attestation peut être considérée comme un cas de « fraude » aux fins du contrat, des
Directives relatives à la passation des marchés du Programme de la MCC et d'autres
politiques ou directives applicables de la MCC, y compris la Politique de la MCC sur la
prévention, la détection et la répression de la fraude et de la corruption dans le cadre des
opérations de la MCC.
Signataire autorisé : ______________________________ Date : _________________
Nom du signataire en caractères d’imprimerie :
____________________________________________________
L’Entrepreneur doit exécuter les procédures suivantes pour vérifier l'admissibilité des
entreprises, du personnel clé, des sous-traitants, des vendeurs, des fournisseurs et des
bénéficiaires de financements, conformément aux dispositions de l’Annexe A «
Dispositions complémentaires », paragraphe G « Respect de la législation sur le
financement du terrorisme et autres restrictions », énoncées ci-dessous.
L’Entrepreneur doit vérifier que toute personne, société ou autre entité qui a accès aux
ressources de la MCC ou qui en est bénéficiaire, y compris son personnel, ses
consultants, ses sous-traitants, ses vendeurs, ses fournisseurs et les bénéficiaires de
financements, ne figure sur aucune des listes suivantes :
0
« Financement MCC » est défini comme les ressources mises à disposition par la MCC, par l'entremise
d'un programme Compact, d'un programme de seuil ou des fonds de l’accord 609(g).
698
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières
mondiale du
Gouvernement
américain
Entrepreneur (le
cabinet lui-
même)
Membre du
personnel n° 1
Membre du
personnel n° 2
Consultant n° 1
Consultant n° 2
Sous-traitant n°
1
Sous-traitant n°
2
Vendeur n° 1
Fournisseur n° 1
Bénéficiaire n° 1
En outre, comme les trois listes sont des bases de données consultables qui renvoient une
page de résultats de recherche positifs ou négatifs lorsqu’un nom est soumis en vue
d’effectuer des recherches, l’Entrepreneur doit imprimer et conserver pour chaque
membre du personnel, consultant, sous-traitant, vendeur, fournisseur ou bénéficiaire de
financement la page de résultats de recherche pour chaque source de vérification de
l'admissibilité, qui devrait se présenter comme suit, « Fait l’objet d’une exclusion en
cours ? « Non » (en ce qui concerne le SAM), « Aucune donnée correspondante n’a été
trouvée ! » (en ce qui concerne la Liste des exclusions de la Banque mondiale), ou «
Aucun résultat trouvé » (en ce qui concerne la Liste récapitulative de présélection du
Gouvernement américain).
Si une ou plusieurs données défavorables ont été trouvées pour une ou plusieurs
personnes ou entités, y compris pour l’Entrepreneur lui-même, l’Entrepreneur doit
effectuer des recherches supplémentaires pour déterminer si le résultat est un « faux
positif ». S'il s'agit d'un faux positif, l’Entrepreneur marquera le membre du personnel, le
consultant, le sous-traitant, le vendeur, le fournisseur ou le bénéficiaire de financement
comme étant admissible et conservera les données de la recherche confirmant cette
admissibilité.
699
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières
Si, en revanche, l’un des membres du personnel, des consultants, des sous-traitants, des
vendeurs, des fournisseurs ou des bénéficiaires de financement de l’Entrepreneur est jugé
inadmissible à cette étape, l'Entité MCA déterminera s'il est possible, dans les
circonstances, de permettre à l’Entrepreneur de procéder à son remplacement. Cette
décision sera prise au cas par cas et devra être approuvée par la MCC, indépendamment
de la valeur estimative du contrat envisagé.
Tous ces documents doivent être conservés par l’Entrepreneur dans le dossier général du
contrat pendant la durée du Contrat et pendant la période supplémentaire après
l'expiration du Contrat qui est requise pour la conservation des documents aux termes du
contrat (généralement cinq ans après la date d'expiration du programme Compact ou du
programme de seuil). L'Entité MCA, la MCC ou leurs représentants doivent avoir accès
à ces documents conformément aux dispositions pertinentes du contrat.
700
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières
2. La Partie contractante doit s'assurer que ses activités dans le cadre du présent Accord
sont conformes à l'ensemble des lois, règlements et décrets-lois américains appli-
cables en matière de blanchiment d'argent et de financement du terrorisme, aux lois
américaines prévoyant des sanctions, aux pratiques restrictives du commerce, au boy-
cottage et à toutes autres sanctions économiques promulguées de temps à autre au
moyen d’une loi, d’un décret-loi, d’un règlement ou administrées par le Bureau du
contrôle des avoirs étrangers du Département du Trésor des États-Unis ou de toute
autorité gouvernementale qui lui succèdera, y compris 18 U.S.C.C. Section 1956, 18
U.S.C. Section 1957, 18 U.S.C. Section 2339A, 18 U.S.C. Section 2339B, 18 U.S.C.
Section 2339C, 18 U.S.C. Section 981, 18 U.S.C. Section 982, le décret-loi n° 13224,
15 C.F.R. Part 760, et les programmes de sanctions économiques énumérés à 31
C.F.R. Parts 500 à 598 et doit s'assurer que ses activités dans le cadre du Contrat sont
conformes aux politiques et procédures de surveillance des opérations afin de garantir
l’observation des normes, telles qu'elles peuvent être établies de temps à autre par la
MCC, l'Entité MCA, l'Agent financier ou la Banque, selon le cas. La Partie contrac-
tante doit effectuer ou faire effectuer des vérifications sur toute personne, société ou
autre entité ayant accès à des fonds ou destinataire de fonds, laquelle vérification doit
être effectuée conformément aux procédures énoncées dans la 10è Partie des Direc-
tives relatives à la passation des marchés du Programme de la MCC (Procédures de
vérification de l'admissibilité) qui sont disponibles sur le site web de la MCC à
l'adresse www.mcc.gov La Partie contractante A) effectue le contrôle visé au présent
paragraphe au moins une fois par trimestre, ou dans tout autre délai raisonnable que
l'Entité MCA ou la MCC pourrait demander de temps à autre et B) remet un rapport
de ce contrôle périodique à l'Entité MCA avec copie à la MCC.
701
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières
---------------------------------------------------------------------------------------------------
------------------
702
Section VII – Cahier des Clauses Administratives Particulières
703