Dissertation SES : Emilie Dornic

En 2022,il y a eu un développement des voyages spatiaux privés. Elon Musk, Jeff

Bezos et Richard Branson se sont engagés dans des vols spatiaux au sein de leurs
entreprises, générant ainsi des questions sur l'économie. Dans ce contexte de
l'exploration spatiale privée, cela est important de se questionner sur les facteurs dit
«conventionnel » de la croissance, à savoir le travail et le capital, pour expliquer la
croissance économique. Grâce à ce développement des technologies spatial nous
pouvons analyser la croissance économique autrement en prenant en compte les progrès
technologiques par exemple.
Les facteurs travail et capital sont-ils suffisants pour expliquer la croissance
économique ?
Tout d'abord nous allons définir les mots clés du sujet pour mieux comprendre la
problématique, les facteurs travail et capital sont des facteurs de production , c'est à dire
que ce sont des moyens mis en œuvre dans la combinaison productive. La croissance
économique, elle, est l'augmentation soutenue pendant une ou plusieurs periode longue ,
d'un indicateur de dimension pour une nation , le produit global en termes réels.
Pour commencer, nous verrons dans un premier temps que les facteurs travail et
capital explique en partie la croissance économique mais qu'ils ont des limites , puis nous
étudierons le faite qu'il y ai d'autres facteurs lié au progrès technique qui vont pouvoir
expliquer la croissance économique.

Tout d'abord , pour expliquer la croissance économique nous pouvons prendre le

facteur travail, ce facteur est lié à la main d’œuvre disponible dans une économie. La main
d’œuvre est l'ensemble des travailleurs qui fournissent leur temps, leur compétences et
leur force à une entreprises ou une organisation de production contre rémunération, plus
communément un salaire. Et donc lié au facteur socio-démographique. C'est à dire que ce
facteur est lié à différents éléments prenant en compte la population d'une société et
surtout le nombre de travailleurs aptes à faire fonctionner l'économie. Il y a tout d'abord la
taille de la population, l'age légal pour commencer à travailler , en France il est de 16 ans.
Mais également le taux d'inactivité et surtout la durée de travail avec le nombre d'heure
dans une semaine et l'age légal et minimum du départ à la retraite. Pour augmenter ce
facteurs et donc pour accroître l'économie grâce à ce facteur travail il peut y avoir recours
à l'immigration, pour augmenter le nombre de travailleurs , mais également sur le long
terme une hausse des naissances. En effet la France à atteint un nombre d'enfant par
femme en dessous de 2 , actuellement d'environ 1,8 enfant par femme. De plus pour
augmenter ce facteur, nous pouvons avoir recours à l'augmentation du temps de travail et
donc le temps alloué aux activités productive. Par exemple nous pouvons voir que dans le
premier document parlant de la contribution en point de pourcentage à la croissance du
PIB en 2017, on peut voir que la Grèce à 1,5 point de pourcentage pour le facteur travail.
C'est la donnée la plus élever, donc la Grèce à priorisé le facteur travail pour augmenter le
PIB de son pays. L'Allemagne et les états unis sont à 0,8 point de pourcentage concernant
les heures travaillées totales et donc ce qui est lié au facteur travail. Par ailleurs une
meilleure éducation de la population contribuera car étant donné que le facteur travail se
réfère à la main-d'oeuvre, une population plus qualifié peut augmenter la productivité du
travail. En france , d'après l'état de l'école en 2019, nous pouvons voir que la depense
dans l'éducation à fortement augmenter passant ainsi de 77,7 milliard d'euro de dépense à
157,2 milliard en 2018, soit plus du double que en 1980. On peut regarder les resultats du
PIB qui a augmenté en partie grâce à l'investissement de l'état dans l'éducation passant
de 6,5% à 6,7 %.
De plus le facteur capital aide à comprendre la croissance économique, en effet ce facteur
dépend du niveau d'investissement dans les biens de production, c'est-à-dire qu'il dépend
des biens durables , donc ce qui dure plus de un an, comme les machines, les bâtiments
et les différentes infrastructures. Et donc pour améliorer le facteur capital il faut investir
dans ces biens pour améliorer la production et l’efficacité, plus le nombre de machine
augmentent plus il y aura une augmentation du PIB. Prenons de nouveau le premier
document pour appuyer ces propos, la Corée du sud à elle investi dans le facteur capital ,
avec 1,4 de point de pourcentage dans le PIB contre 0,7 pour la France , cela fait le
double pour la Corée du sud comparée à la France.
Cette croissance économique est appelé extensive, c'est-à-dire l'augmentation du nombre
de facteurs.
Ces deux facteurs essentiels pour comprendre le croissance économique ont aussi
leur limite en effet concernant le facteur travail la simple augmentation de la population
active ne suffit pas si il n'y a pas d'accumulation des facteurs. Et quant au facteur capital ,
il ne peut pas aboutir si elle n'est associer à d'autres facteurs comme le progrès technique
que nous étudierons un peu plus tard. L'un ne va pas sans l'autre. Mais également une
autre limite se pose , les rendements décroissants. Une augmentation constante de la
quantité de travail et de capital peut emmener des rendements décroissants, c'est-à-dire
quand il y a une unité en plus cela peut apporter un surplus soit de mains d’œuvre , donc
pouvant se gêner durant leurs taches soit un surplus de capital , et un travailleur ne peut
pas s'occuper de 100 machines en même temps.

Mais il y a d'autres sources qui explique la croissance économique, car étant donné
que les facteurs travail et capital ont des limites non négligeable, il y a d'autres éléments
expliquant cette croissance. Pour commencer le progrès technique est la principale source
de la croissance, le progrès technique est défini de façon générale comme un
accroissement de la connaissance que les humains ont des lois de la nature appliquées à
la production. Il consiste donc en l'invention de produits et procédés nouveaux, qui
augmentent le bien-être des individus soit par un accroissement soit par une
transformation de la consommation. Ce facteur est lié en partie aux facteurs précédent car
l'ensemble des éléments qui améliorent la combinaison travail-capital, rendent plus
efficaces les facteurs de production, sans que leur quantité ait nécessairement augmenté.
L'impact du progès technique est mesuré par la production globale des facteurs. (La PGF
c'est le rapport entre le volume de la production obtenue et le volume de l'ensemble des
facteurs de production utilisés.) Cette croissance économique est appelé intensive, car
elle se rapporte à une meilleure utilisation des facteurs de production.
Le progrès technique peut donc prendre 4 formes : de nouveau produits, des
nouvelles sources d'énergie, une nouvelle organisation mais également une améliorations
du capital humain.
Nous allons dans un premier temps voir que le progrès technique apporte de nouvelles
innovations et invention et donc que ce progrès technique est endogène. En effet le
progrès technique apporte de nouvelles idées, ces nouvelles idées sont dans les biens
productif car elles sont non excluable et non rivales.Par exemple : Alan Turing a inventer
un ordinateur et donc cette idée à été reprise par d'autres pour créer un ordinateur
portable. C'est grâce à ce genre d'invention que le progrès technique permet le progrès
technique, comme un cercle.
De plus, aujourd'hui les institutions aident au progrès technique, si il n'y avait pas
d'institution les entreprises seraient moins tenté d'innover. Pourquoi ? Car c'est un
investissement, les entreprises dépensent de l'argent dans la recherche et développement
et si il n'y avait pas les institutions les autres pourraient utilisés les recherches faite par
une entreprise sans payer cet investissement. C'est pour cela que maintenant il existe des
brevet pour que les entreprises aient le monopole de leur innovation pendant un temps.
Ces brevets font donc augmenter les recherches et développement car toutes entreprises
s'y mettent , si elles n'innovent pas, elles ne gagneront plus assez. Grâce au document 2 ,
parlant de la recherche et développement nous pouvons apprendre que « l'intensité de la
recherche et du developpement (en pourcentage du PIB) dans la zone OCDE est passée
de 2,34% en 2017 à 2,38% en 2018 », soit une augmentation de 0,04%, cela peut
parraitre négligeable mais non , cela montre une évolution positive de la recherche et du
developpement. Les institutions sont donc essentielles pour un bon fonctionnement de la
croissance économique, mais le fait qu'il y ai des institutions ne veut pas forcement dire
qu'elles sont respecter, il faut donc des institutions solides. En effet grâce au document 3
intitulé Indicateur de gouvernance mondiaux en 2018, nous pouvons y lire différentes
catégorie avec des chiffres et données lié, les indicateurs varient entre -2,5 et 2,5 , plus la
valeur est élevée, plus la gouvernance peut favoriser le développement. Nous pouvons
donc voir dans la « qualité de la réglementation » que la Norvège est à 1,8 donc plutôt
élevé contre -1,2, pour Haïti. Soit une différence de 1,6 points. Cela montre que à Haïti la
qualité de la réglementation est très basse. Ce qui peut nous intéresser également c'est
l’efficacité des pouvoirs publiques donc l'application de politiques favorables au
développement. Pour la Norvège et Haïti il y a donc les deux opposées donc 1,9 et -1,9.
Nous pouvons donc conclure avec ces données que pour une croissance économique il
faut des institutions donc qui apportent des règles formelles et informelles mais surtout
qu'elles soient respectés comme en Norvège par exemple.

Pour conclure on peut dire que les facteurs travail-capital explique en partie la
croissance économique grâce à leur amélioration et donc à la croissance extensive. Mais
ces facteurs ont des limites et donc on doit utiliser d'autres facteurs pour expliquer la
croissance économique comme le progrès technique qui est lié aux innovations et
invention et encadré par les institutions. Il y a une autre forme de croissance avec le
progrès technique appelé la croissance intensive.