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02
APTITUDE NUMERIQUE
IFSI
cos²a + sin² a = 1
1 Les ensembles
Il existe principalement 4 ensembles qui sont ceux avec lesquels nous travaillons le plus souvent.
Ces ensembles sont :
ℕ : ensemble des entiers naturels.
ℕ = {0,1,2,3,4,…,10,…}
ℚ : ensemble des nombres rationnels (nombres pouvant se mettre sous forme de fraction).
ℚ = {…,-1/3,…,0,…,2/3,…,2,…}
1 appartient à ℚ car 1 = 1/1, de même, 2 = 2/1 et ainsi de suite pour tous les entiers.
ℝ
ℚ
ℤ
1
Beltrame Stéphane Version 03.02
1. Addition.
Propriétés :
• Commutativité : l’addition de deux nombres réels est indépendante de l’ordre de ses
termes.
Soient a et b, a + b = b + a
Exemple : 5 + 3 = 3 + 5
8 = 8
Exemple : (3 + 2) + 5 = 3 + (2 + 5)
5 +5=3+ 7
10 = 10
Techniques opératoires
323
+465
788
unité 3 + 5 =8
dizaine 2 + 6 = 8
centaine 3 + 7 = 8
1 9 9 1
+1034
2025
unité 1 + 4 = 5
dizaine 9 + 3 = 12 soit 2 dizaines et 1 centaine
centaine 9 + 1 (retenue) = 10 soit 0 centaines et 1 millier
millier 1 + 1(retenue) = 2 milliers
2
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2. Soustraction.
Cette méthode de calcul sera abordée en détails dans le chapitre concernant les nombres relatifs.
Technique opératoire
Exemple :
8 11 8
- 644
174
8–4=4
11 – 4 = 7
8 – 6 –1 = 1
3. Multiplication.
Propriétés :
• Commutativité : le produit de deux nombres réels est indépendant de l’ordre de ses
facteurs.
Soient a et b, a x b = b x a
Exemple : 3 x 4 = 4 x 3
12 = 12
Exemple : (3 x 4) x 2 = 3 x (4 x 2)
12 x 2 = 3 x 8
24 = 24
3
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Règles de priorité
La multiplication est prioritaire sur l’addition et la soustraction.
Exemple : 1 + 5 x 4 = 1 + (5 x 4) = 1 + 20 = 21
4. Division.
Dividende Diviseur
Reste Quotient
Règles de priorité
La division est prioritaire sur l’addition et la soustraction.
Exemple : 3 - 4 : 2 = 3 - ( 4 :2) = 3 – 2 = 1
Technique opératoire
Exemple : 324 5
-30 64,8
24
-20
40
-40
0
Ces deux opérations ont le même ordre de priorité. Dans ce cas, les calculs s’effectuent dans le
sens de la leture.
Dans un calcul contenant des parenthèses et/ou des crochets, il faut d’abord effectuer les
calculs dans ces parenthèses ou crochets en respectant les règles de priorité.
4
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Nombres relatifs
La fonction distance à zéro (ou valeur absolue) de a est notée de la façon suivante | a | . Elle
supprime le signe négatif du nombre a pour le rendre positif .En d'autres termes :
| a | = a si a est positif Ex | 3 | = 3
| a | = - a si a est négatif Ex |-3 | = 3
-6 -5 -4 -3 -2 -1 0 +1 +2 +3 +4 +5 +6
Exemples :
( -15 ) + ( +7 ) = - ( | -15 | - | +7 | ) = - ( 15 – 7 ) = - 8
( -36 ) + ( + 41) = + ( | +41 | - | -36 | ) = + ( 41 – 36 ) = + 5
5
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23 – 44 = - ( | -44 | -| +23 | ) = - ( 44 – 23 ) = - 21
39 – 52 = - ( | -52 | - | +39 | ) = - ( 52 – 39 ) = - 13
-73 + 54 = - ( | -73 | - | +54 | ) = - ( 73 – 54 ) = - 19
-44 + 52 = + ( | +52 | - | -44 | ) = + ( 52 – 44 ) = + 8
70 –73 = - ( | -73 | - | +70 | ) = - ( 73 - 70 ) = - 3
- 45 + 12 = - ( | -45 | - | +12 | ) = - ( 45 -12 ) = - 33
Exemples :
(-7) x (-8) = 7 x 8 = 56
(-7) x (-9) = 7 x 9 = 63
(+8) x (+9) = 8 x 9 = 72
-4 x (-8) = 4 x 8 = 32
Exemples :
(-8) x 8 = - ( | -8 | x | +8 | ) = - ( 8 x 8 ) = - 64
9 x (-6) = - ( | +9 | x | -6 | ) = - ( 9 x 6 ) = - 54
-7 x 6 = - ( | -7 | x | +6 | ) = - ( 7 x 6 ) = - 42
6
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Division entière
Définition 1: Un nombre entier a est un diviseur du nombre entier b s’il existe un nombre entier
n tel que : b = a x n
Définition 2 : Un nombre entier a est divisible par un nombre entier non nul b si et seulement si
b est un diviseur de a ,c’est à dire s’il existe un nombre entier n tel que : a = b x n
Un nombre est divisible par deux (reste = 0 et quotient est entier) si et seulement si
l'unité de ce nombre est un nombre pair ( { 0;2;4;6;8 } )
Exemples :
2 456 : l'unité de 2 456 est 6, 6 est un nombre pair, 2 456 est nombre pair donc 2 456
est divisible par deux (reste = 0 et quotient est entier)
244 : l'unité de 244 est 4, 4 est un nombre pair, 244 est nombre pair donc 244 est
divisible par deux (reste = 0 et quotient est entier)
1 457 : l'unité de 1 457 est 7 , 7 est un nombre impair, 1 457 est nombre impair donc
1 457 n'est pas divisible par deux (reste ≠0 et quotient est entier)
Un nombre est divisible par trois (reste = 0 et quotient est entier) si et seulement si
la somme de l'unité, dizaine, centaine, millier, dizaine de millier, etc. de ce nombre est égale à un
nombre divisible par trois (reste = 0 et quotient est entier) .
Exemples :
12 324 : l'unité = 4, dizaine = 2 , centaine =3 , millier = 2 dizaine de millier = 1
la somme de l'unité, dizaine, centaine, ... est égale 4+2+3+2+1 ( = 12 ) .
12 divisé par trois égale quatre (reste = 0 et 4 est un quotient entier)
donc 12 324 est divisible par trois .
321 : l'unité = 1, dizaine = 2 , centaine =3 ,la somme de l'unité, dizaine, centaine est
égale 1+2+3 ( = 6 ) .6 divisé par trois égale deux (reste = 0 et 2 est un quotient entier )
donc 321 est divisible par trois .
323 : l'unité = 3, dizaine = 2 , centaine =3, la somme de l'unité, dizaine, centaine est
égale 3+2+3 ( = 8 ) .
7
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8 divisé par trois égale 2,666 (reste = 2 et 2 est un quotient entier ) donc 323 n'est pas
divisible par trois .
ATTENTION: Cette règle ne fonctionne que pour des nombres divisibles par trois ou neuf mais
surtout pas pour 7 ou d'autres.
Un nombre est divisible par neuf (reste = 0 et quotient est entier) si et seulement si
la somme de l'unité, dizaine, centaine, millier, dizaine de millier, etc. de ce nombre est égale à un
nombre divisible par neuf (reste = 0 et quotient est entier)
Exemples :
12 384 : l'unité = 4, dizaine = 8 , centaine =3 , millier = 2 dizaine de millier = 1
la somme de l'unité, dizaine, centaine, ... est égale 4+8+3+2+1 ( = 18 ) .18 divisé par
neuf égale deux (reste = 0 et 2 est un quotient entier ) donc 12 384 est divisible par
neuf .
ATTENTION: Cette règle ne fonctionne que pour des nombres divisibles par trois ou neuf
mais surtout pas pour 7 ou d'autres.
Un nombre est divisible par cinq (reste = 0 et quotient est entier) si et seulement si
ce nombre finit par 5 ou 0 .
Exemples :2 455 : l'unité de 2 455 est 5, donc 2 455 est divisible par cinq (reste = 0 et quotient
est entier)
1 450 : l'unité de 2 450 est 0, donc 1 450 est divisible par cinq (reste = 0 et quotient est
entier)
Un nombre est divisible par dix (reste = 0 et quotient est entier) si et seulement si
ce nombre finit par 0 .La division entière par 10 revient à retirer le 0 de l'unité.
Exemple :
8
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1 450 : l'unité de 1 450 est 0, donc 1 450 est divisible par cinq (reste = 0 et quotient
est entier.
(1 450 divisé par 10 est égal à 145 )
ATTENTION : Si 10 est diviseur d'un nombre alors 2 et 5 le sont aussi (car 5 x 2 =10).
De même si 9 est diviseur d'un nombre alors 3 l'est aussi (car 3 x 3 =9).
Un nombre est divisible par 100 si son chiffre des dizaines et son chiffre des unités est 0
Exemple :
1200 : unité de 1200 est 0 et dizaine est 0, donc 1200 est divisible par 100
(1200 = 12 x 100 )
6. Division entière par 11 (reste = 0 et quotient est entier) d'un nombre inférieur à
1 000.
Un nombre inférieur à 100 est divisible par onze (reste = 0 et quotient est entier ) si et
seulement si l'unité est égale à la dizaine .
Exemple :
99 : unité = 9 dizaine = 9
unité = dizaine donc 99 est divisible par 11 (reste =0 et quotient est entier).
Un nombre supérieur à 100 et inférieur à 1 000 est divisible par onze (reste = 0 et
quotient est entier) si la somme de l'unité et centaine est inférieure strictement à 10 et est égale à
la dizaine . Ce nombre est égale à {centaine unité} fois 11.(Premier cas)
sinon si la somme de l'unité et centaine est supérieure ou égale à 10 et la somme de l'unité
et de la centaine moins 11 est égale à la dizaine . Ce nombre est égale à { [centaine -1]
unité} fois 11 .( Deuxième cas)
45 39
x 11 x 11
45 139
45• 39•
495 429
Exemples :
Premier cas : 275 ( unité =5 , centaine = 2 , dizaine =7 )
5+2 =7 (unité + centaine = dizaine et unité + centaine < 10)
donc 275 est divisible par 11.
ce nombre est égale à {centaine unité} fois 11 donc (25) fois 11 .
792 (2+7 =9 , unité + centaine = dizaine
donc792 = 72 x 11)
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Un nombre est divisible par 11 si la différence entre la somme des chiffres de rangs
impairs et la somme des chiffres de rangs pairs est un multiple de 11.
Exemples :
Un nombre est divisible par 4 (reste = 0 et quotient est entier) si le nombre constitué par le
chiffre des unités et le chiffre des dizaines est divisible par 4 ou si les deux chiffres sont des 00
Un nombre est divisible par 25 si le nombre constitué par le chiffre des unités et le chiffre
des dizaines est 25 ; 50 ; 75 ou si ces deux chiffres sont des 0
10
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1) Un nombre premier n'est divisible (sous entendu division entière donc reste =0 et le
quotient est entier) que par lui même et par 1. Le nombre 1 n'est pas considéré comme un
nombre entier .
2) Un nombre premier n'est pas divisible par les autres nombres premiers qui le précèdent.
i) tout d'abord repérer tous les diviseurs du nombre en question en utilisant les
méthodes citées dans les paragraphes 1 à 8 , chapitre division entière.
ii) diviser par le diviseur le plus simple et mettre le diviseur dans une liste de facteurs.
Puis appliquer de nouveau i) au nombre trouvé jusqu'à ce que i) ne fonctionne plus.
(sachant que nous retrouverons au moins les diviseurs qui n'ont pas été utilisés).
iii) si le nombre trouvé n'est pas un nombre premier alors diviser successivement par les
nombres premiers 7 , 13 ,17 ,19 , 23 ... .Si l'un ou plusieurs de ces diviseurs donne un reste
= 0 et un quotient qui est entier alors les ajouter à la liste des facteurs. Si le quotient trouvé
est un nombre premier alors l'ajouter à la liste des facteurs.
Exemples :
Décomposition en facteurs premier du nombre entier 52 .
11 , 10 , 9 , 5 , 3 ne sont pas des diviseurs (division entière) de 52, mais par contre 2
est un diviseur de 52 (52 = 26 x 2) donc nous ajoutons 2 à notre liste de diviseurs.
2 est à nouveau le diviseur de 26 ( 26 = 13 x 2 ) nous rajoutons de nouveau 2 à notre
liste de diviseurs .
13 s'avère être un nombre premier donc nous ajoutons 13 à notre liste de diviseurs.
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10 ,4, 2 ne sont pas des diviseurs (division entière) de 495, mais par contre 11, 9
(donc 3), 5 sont des diviseurs de 495 (495 = 11x45) donc nous mettons 11 dans notre
liste de diviseurs.
45 est divisible par 9 (donc 3) et 5 ( 45 = 5 x 9 ) : nous retrouvons bien les deux
diviseurs 9 et 5 qui n’ont pas été utilisés .
12
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Fraction
a
Soit la fraction nous appelons numérateur la partie supérieure de la fraction (a),
b
dénominateur la partie inférieure de la fraction (b)
3
Exemple : Pour la fraction le numérateur est égal à 3 et le dénominateur est égal à 2 .
2
a
est aussi noté sous les formes a b ou a b .
b
1. Règles sur les fractions par rapport à la multiplication ou la division.
Le produit de deux fractions est une fraction dont le numérateur est le produit des
numérateurs des deux fractions et dont le dénominateur est le produit des dénominateurs
des deux fractions voir iii). Attention avant d’effectuer les deux produits vérifier si on peut la
simplifier voir § 2 .
a×b 1 2×3 1
v) = × a × b, ∀ c ≠ 0 Ex : = × 2 × 3 (application de la règle
c c 5 5
ii deux fois)
13
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a a 3 3
vi) =− ,∀b≠0 Ex : =−
−b b −2 2
−a a −5 5
vii) =− ,∀b≠0 Ex : =−
b b 3 3
a + b −(a + b) − a − b 3 + 2 − (3 + 2) − 3 − 2
viii) − = = ,∀c≠0 Ex : − = =
c c c 2 2 2
a 3
b = a×d 5 = 3 × 25 = 3 × 5 × 5 = 3/ × 5/ × 5 = 5
ix ) c b c , ∀ b, c, d ≠ 0 Ex : 9 5 9 5 3 × 3 5/ × 3/ × 3 3
d 25
Proposition :La valeur d'une fraction reste inchangée si nous multiplions ou divisons le
numérateur et le dénominateur par un même nombre entier non nul.
∀c≠0
a a×b
= avec b non nul
c c×b
7 7 × 8 56
Exemple : = =
9 9 × 8 72
ATTENTION : Les règles ci dessus ne fonctionnent pas si nous remplaçons la
multiplication par l'addition .
Exemple :
4 4 +1
≠
2 2 +1
car
4 2×2 2
= = × 2 = 1× 2 = 2
2 2 2
et
4 +1 5
= ≈ 1, 666666666.....
2 +1 3
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7 25 12 9
Exemples : , , , .
2 6 11 2
16 2/ × 8 8 2/ × 4 4
Exemples : = = = =
12 2/ × 6 6 2/ × 3 3
16 8 4
: est une fraction réductible en puis en
12 6 3
27 3/ × 9 9 3/ × 3 3
= = = =
36 3/ × 12 12 3/ × 4 4
27 9 3
: est une fraction réductible en qui est réductible en qui est cette fois ci irréductible.
36 12 4
Pour simplifier une fraction et trouver la fraction irréductible qui lui est égale, il faut
diviser le numérateur et le dénominateur de la fraction donnée par le PGCD (Plus Grand
Commun Diviseur) du nombre au numérateur et du nombre au dénominateur .
Le PGCD de deux ou plusieurs nombres entiers non nul est le produit de facteurs
premiers communs, chacun d’eux étant affecté du plus petit exposant sous lequel il figure .
126
Exemple : 126 = 2 x 3² x 7 54 = 2 x 33
54
le PGCD ( 126 ; 54 ) = 2 x 3² = 2 x 9 =18
126 : 18 7
=
54 : 18 3
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126 2/ x 3²/ x7 7
= =
54 2/ x 3²
/ x3 3
3× 4
ATTENTION AU PIEGE : Quand nous avons une fraction qui ressemble à nous
9+3
3/ × 4 4
sommes tentés de simplifier la fraction de la manière suivante = or il s'avère que cela
9 + 3/ 9
est faux et même extrêmement faux . Pourquoi ?
3 × 4 12 4
Voici la reponse : nous avons = qui est égale à 1 ! Et nous avons , soit environ
9 + 3 12 9
0,44 ≠ 1.
Voici la réponse exacte : nous avons l'opérateur plus au dénominateur or il s'avère qu'il aurait
fallu avoir l'opérateur multiplier pour pouvoir simplifier.
Si deux fractions ont le même numérateur, la plus grande est celle qui a le plus petit
dénominateur .
Exemple : 13/8 est une fraction supérieure à 13/25 car 8 est plus petit que 25
on écrit 13/8 > 13/25
Si deux fractions ont le même dénominateur, la plus grande est celle qui a le plus grand
numérateur .
Exemple 7/3 est une fraction supérieure à 4/3 car 7 est plus grand que 4
on écrit 7/3 > 4/3
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Exemple : 12/9 et 5/3 Le PPCM (9 ;3) est 9 d’où 5/3 = 15/9 or 12/9 < 15/9
on a donc 12/9 < 5/3
4 5 9
Exemple : + = =1
9 9 9
4.1 Méthode pas très efficace
Pour additionner ou soustraire deux fractions qui possèdent des dénominateurs différents, il
faut d'abord trouver un dénominateur commun aux deux, puis effectuer l'addition .
7 3 7 × 16 8 × 3 7 × 16 + 8 × 3 112 + 24 136
Exemple : + = + = = = (fraction
8 16 8 × 16 8 × 16 8 × 16 128 128
réductible )
136 2/ × 68 2/ × 34 2/ × 17 17
car = = = =
128 2/ × 64 2/ × 32 2/ × 16 16
17
Beltrame Stéphane Version 03.02
Définition du PPCM : Le PPCM de deux ou plusieurs nombres entiers non nuls est le
produit de tous les facteurs premiers communs ou non aux décompositions de ces
nombres affectés, pour chacun d’eux, du plus grand exposant sous lequel ils figurent .
Exemple :
792 | 11 836 | 11
72 | 9 (3 x3 ) 76 | 2
8 | 8 (2 x 2 x 2) 38 | 2
1| 19| 19
1
Donc :
792 = (2)3 x (3)² x (11)1
836 = (2)² x (11)1 x (19)1
pour le facteur premier "2" -> la puissance la plus élevée est "3"
[car "2" est à la puissance 3 dans 792 et à la puissance 2 dans 836]
pour le facteur premier "3" -> la puissance la plus élevée est "2"
[car "3" est à la puissance 2 dans 792 et à la puissance 0 dans 836]
pour le facteur premier "11" -> la puissance la plus élevée est "1"
[car "11" est à la puissance 1 dans 792 et à la puissance 1 dans 836]
pour le facteur premier "19" -> la puissance la plus élevée est "1"
[car "19" est à la puissance 0 dans 792 et à la puissance 1 dans 836]
Il vaut mieux avoir 15 048 pour dénominateur commun que 836 x 792 = 662 112 !
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Beltrame Stéphane Version 03.02
Exemple :
16 4 3 2/ x 2 3 2/ ² 3
+ − = + − On applique 1
30 36 5 2/ x 3 x 5 2/ ² x 3² 5
23 1 3
= + −
3 x 5 3² 5
23 3 1 5 3 3²
= x + x - x On applique 2
3x5 3 3² 5 5 3²
3 3
2 x3 5 3
= + −
3² x 5 3² x 5 3² x 5
2 3 x 3 + 5 - 33 24 + 5 - 9
= = On applique 3
3² x 5 3² x 5
20 2² x 5/ 2²
= = = On applique 4
3² x 5 3² x 5/ 3²
4
=
9
19
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Puissance
Règles de calcul
i ) an = a x a x a x ............................ x a x a Ex : 3 5 = 3 x 3 x 3 x 3 x 3 = 243
\____________ _____________/ \_____ ____/
\/ \/
n fois Il y a 5 fois le multiple de 3
ii ) a0 = 1 Ex : 1810 = 1
iv ) aP x aQ = a P+Q Ex : 32 x 33 = 3 2+3 = 3 5
v ) (a x b)n = an x bn Ex : (3 x 2)4 = 34 x 24
donc a-n = 1
an
Remarque :
20
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Un nombre négatif : -à une puissance paire (2; 4; 6;...) est toujours positif.
- à une puissance impaire (3; 5; 7;...) est toujours négatif.
Ex (-3) = (-3) x (-3) x (-3) x (-3) x (-3) = 3 x 3 x 3 x 3 x (-3) = -243 = (-1)5 x (3)5
5
21
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Racine carrée
a=x a est un nombre toujours positif ou nul ( a ∈ℜ + ) et x est aussi toujours positif ou
nul.
Avec x vérifiant : x² = a
En d'autres termes, la racine carrée d'un nombre négatif n'existe pas .
i) 0=0
ii) 1=1
iii) a² = a et Ex : ( −3)² = − 3 = 3
iv) a × b= a × b Ex : 6= 3 × 2= 3 × 2
v) c a + b a = (c + b) a (attention Ex : a + a = 2 a ≠ a ) Ex : 3 5 + 6 5 = 9 5
vi) c × ( a + b) = c a + c × b Ex : 2 × ( 3 + 5) = 2 3 + 2 × 5 = 2 3 + 10
vii) a 2n = a
n
Ex : (− 3)6 = (− 3)2×3 3
= − 3 = 33
3
5 6 = 5 2×3 = 5 = 5 3
Démonstration de vii)
a 2n = a 2 x n = (a 2 ) n = (a )
2 n
= a
2xn
= a
nx2
= (a )
n 2
n
= a d' après iii)
22
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Démonstration de ix)
a 2n+1 = a n × 2 × a
= a 2n × a d'après iv)
= an × a d'après vii)
3.1
a a× b a b a b 3 3× 2 3 2 3 2
= = = Ex : = = =
b b × b ( b) 2
b 2 2 × 2 ( 2) 2
2
3.2
a a × (b - c d ) a × (b - c d ) a × (b - c d )
= = 2 =
b + c d (b + c d ) × (b - c d ) b - (c d ) 2 b² - c² × d
a a × (b + c d ) a × (b + c d ) a × (b + c d )
= = 2 =
b - c d (b - c d ) × (b + c d ) b - (c d ) 2 b² - c² × d
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Ex :
12 3/ × 4 4 4 × (3 + 2 3) 4 × (3 + 2 3 ) 4 × (3 + 2 3 )
= = = = 2 =
9 − 6 2 3/ × (3 − 2 3 ) 3 − 2 3 (3 − 2 3 ) × (3 + 2 3 ) 3 − 2 2 ( 3 ) 2 9−4×3
4 × (3 + 2 3 ) 4 × (3 + 2 3)
= =−
−3 3
de même :
a a × (b - c ) a × (b - c ) a × (b - c )
= = 2 =
b + c (b + c) × (b - c ) b - ( c ) 2 b² - c
etc...
Attention : il est possible que la racine se trouvant au dénominateur soit la racine carrée
d'un carré donc il n'y a pas lieu d'utiliser la méthode ci dessus .
a a 3 3 3
Ex : = Ex numérique = = = −1
b + c d2 b+c×d 2 − 25 2 − 5 − 3
24
Beltrame Stéphane Version 03.02
Identités remarquables
(a + b )² = a² + 2 a b + b²
(a - b )² = a² - 2 a b + b²
(a + b ) ( a - b ) = a² - b²
2. Triangle de Pascal
1
1 1
1 2 1 ( coef du 2ième degré )
1 3 3 1 ( coef du 3ième degré )
1 4 6 4 1 ( coef du 4ième degré )
1 5 10 10 5 1 ( coef du 5ième degré )
1 1
1 1 1+1
↓ .
1+2 1 1 2+1
↓ . ↓ .
1 3+3 1 1+3 3+1
↓ . ↓ ↓ .
1 4 6+4 1 1 4+6 4+1
↓ . ↓ ↓ .
1 5 10 10 5 1 1 5 10 10 5 1
Le premier terme est de la forme an , le suivant an-1 b, puis an-2 b2 ....... jusqu'à bn .
Les coefficients se situant devant chaque terme sont les coefficients du triangle de pascal se
trouvant à la ligne n+2
Ex : (a + b ) 5 = 1 a5 + 5 a4 b1 + 10 a3 b2 + 10 a2 b3 + 5 a1 b4 + b5
Il en est de même pour (a - b )n sauf à chaque fois que b est à une puissance impaire, le signe
devant le terme se transforme en moins au lieu de plus
25
Beltrame Stéphane Version 03.02
Développement / Factorisation
1. Développer
a × (b + c) = a × b + a × c =ab + ac
Ainsi développer consiste à multiplier le terme se trouvant devant ou derrière les parenthèses, crochets,
etc., par tous les autres termes se trouvant dans ces parenthèses (etc.).
Exemple :
(x - 7)(x + 7) = (x – 7) × x + (x – 7) × 7 = x × x – 7 × x + x × 7 – 7 × 7 = x² - 7x + 7x – 49 = x² - 49.
On peut aussi reconnaître l’identité remarquable (a – b)(a + b) = a² - b² et donc dire :
(x - 7)(x + 7) = x² - 49.
2. Factoriser
Factoriser c'est transformer un polynôme en un produit de polynômes (ou transformer une somme ou
une différence en produit de facteurs). C’est le processus inverse du développement.
Pour factoriser, on utilise le plus souvent les identités remarquables si c’est possible sinon on utilise la
méthode suivante :
ab + ac = a × b + a × c = a × (b + c)
Premier exemple :
Factoriser A = 15y2 + 12y.
Cette expression est une somme comportant deux termes : 15y2 et 12y.
1. On commence par chercher le facteur commun à chacun de ces deux termes :
26
Beltrame Stéphane Version 03.02
Deuxième exemple :
Factoriser A = x3 - 16x.
Cette expression est une somme comportant deux termes : x3 et 16x.
1. On commence par chercher le facteur commun à chacun de ces deux termes :
Le facteur commun est x, car x3 = x × x² et 16x = x × 16
2. On met ce facteur commun en évidence dans chacun des termes : A = x × x² - x × 16
3. On peut écrire A sous la forme d'un produit dont x est un facteur.
A = x × (x² - 16)
Soit A = x (x² - 16)
4. On reconnaît maintenant une identité remarquable de la forme (a – b)(a + b) = a² - b² dans
le deuxième facteur, soit : (x² - 16) = (x – 4)(x + 4).
5. A peut s’écrire sous la forme A = x (x² - 16) = x(x – 4) (x + 4).
6. Il n’y a plus aucun terme commun, la factorisation est donc terminée.
27
Beltrame Stéphane Version 03.02
Pourcentages
Le symbole du pourcentage (%) veut dire «pour cent», mais de façon abrégée.
Les problèmes de pourcentage sont généralement reliés aux prix, remises, intérêts, impôts,
moyennes, etc.
Calcul d’un prix TTC (Toutes Taxes Comprises) : Pour cela, il faut multiplier le prix HT (Hors
Taxes) par le taux de TVA : Prix TTC = Prix HT + (Prix HT × TVA).
Exemple : Le prix d’un article est de 20 € HT. Sachant que la TVA qui lui est appliquée est de
5,5%, quel est son prix TTC ?
Prix TTC = Prix HT + (Prix HT × TVA)
5,5 11
soit Prix TTC = 20 + (20 × ) = 20 + = 20 + 1,1 = 21,1 €
100 10
Calcul du taux de TVA : Le calcul précédent pour le prix TTC nous donne :
PrixTTC
Prix TTC = Prix HT + (Prix HT × TVA) = Prix HT (1 + TVA) soit = 1 + TVA soit :
PrixHT
PrixTTC
TVA = −1.
PrixHT
Calcul du montant de l’intérêt : une somme S est placée au taux annuel de TA%. Le but est de
TA
calculer l’intérêt annuel (IA) rapporté par ce placement : IA = S × .
100
Exemple : Une somme de 1800€ est placée au taux annuel de 8% pendant un an. Quel est
l’intérêt annuel rapporté par ce placement ?
TA 8
En utilisant la formule : IA = S × , on trouve : IA = 1800 × = 18 × 8 = 144 . L’intérêt
100 100
annuel est donc de 144€.
28
Beltrame Stéphane Version 03.02
Calcul du taux : Une somme S placée pendant un an a rapporté R€. Pour calculer le taux annuel
R
de placement (TA%), il faut effectuer l’opération suivante : TA = × 100 .
S
Exemple : Une somme de 45 000€ placée pendant un an a rapporté 5175€. A quel taux a-t-elle
été placée ?
R 5175 5175
En utilisant la formule : TA = × 100 , on trouve : TA = × 100 = = 11,5 . Le taux
S 45000 450
annuel est donc de 11,5%.
Calcul du capital : Pour obtenir un revenu R par an en plaçant une somme S à TA% l’an, quelle
100
somme faut-il placer ? Le calcul à effectuer est le suivant : S = ×R .
TA
Exemple : Pour obtenir un revenu de 54000€ par an en plaçant une somme à 9% l’an, quelle
somme faut-il placer ?
100 100 5 400 000
En utilisant la formule : S = × R , on trouve : S = × 54000 = = 600 000 . Il faut
TA 9 9
donc placer 600 000€.
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Beltrame Stéphane Version 03.02
b d
Si = Alors a × d = b × c
a c
Exemple :
x × 6,5 = 4 700
4700
x=
6,5
30
Beltrame Stéphane Version 03.02
Proportionnalité
On dit qu'un tableau est proportionnel quand on peut multiplier les termes de la première ligne
par un même nombre pour obtenir ceux de la deuxième.
Lorsque deux grandeurs sont proportionnelles, la suite des nombres qui mesurent l’une et la suite
correspondante des nombres qui mesurent l’autre sont proportionnelles.
Exemple :
× 22
Quantités (en Kg) 1 2 3 4 5
Prix (en Euros) 22 44 66 88 110
Définition : Deux suites de nombres sont proportionnelles quand on passe de l’une à l’autre par
une multiplication, une division ou une succession de ces opérations.
On dit qu'il y a proportionnalité sur un graphique quand tous les points sont alignés sur une
droite qui passe par l'origine.
3. Echelles.
Pour des raisons pratiques, il arrive qu’on représente un objet en l’agrandissant ou en le
réduisant. Chaque longueur est alors multipliée par un coefficient et les angles sont conservés.
31
Beltrame Stéphane Version 03.02
1
Exemple : Sur une carte au , la distance entre deux villes est de 8 cm. Quelle est la
100 000
distance réelle entre ces deux villes ?
Dréelle = dcarte × 100 000 soit Dréelle = 8 × 100 000 = 800 000 cm soit 8 Km.
4. Les vitesses
Un mouvement est dit uniforme si la distance parcourue est proportionnelle à la durée du
parcours.
On appelle vitesse le quotient de la distance parcourue par la durée du parcours.
d d
V= ou d =V×t ou t=
t V
V = vitesse
où d = distance
t = temps
Unité de longueur m Km Km m
Unité de durée s h min h
Unité de vitesse m/s Km/h Km/min m/h
m m
M= ou m =M×V ou V=
V M
M = masse volumique
où m = masse
V = volume
32
Beltrame Stéphane Version 03.02
Unité de masse mg cg Kg hg g
Unité de volume mm3 cm3 dm3 m3 L
Unité de masse volumique mg / mm3 cg / cm3 Kg / dm3 hg/ m3 g /L
6. Les débits
Le débit moyen (D) d’un fleuve, d’une rivière, d’un robinet, …, est le quotient du volume de
liquide écoulé (V) par la durée de l’écoulement (t). Lorsque l’écoulement est régulier, le volume
qui s’écoule est proportionnel à la durée de l’écoulement.
V V
D= ou V = D×t ou t=
t D
D = débit
où V = volume de liquide écoulé
t = durée de l' écoulement
33
Beltrame Stéphane Version 03.02
Conversions d’unités
1. Les masses.
t q Kg hg dag g dg cg mg
tonne quinta kilo - hecto - déca - gramme déci - centi - milli –
l gramme gramme gramme gramme gramme gramme
1 0 0 0 0 0 0 0 0 0
1 0 0 0 0 0 0
1 0 0 0
1 once = 30,594 g.
1 livre = 12 onces.
2. Les longueurs.
Km hm dam m dm cm mm
kilo - hecto - déca - mètre déci - centi - milli –
mètre mètre mètre mètre mètre mètre
1 0 0 0 0 0 0
1 0 0 0
1 toise = 1,949 m.
1 yard = 914 m.
3. Les aires.
34
Beltrame Stéphane Version 03.02
4. Les volumes.
5. Les capacités.
hL daL L dL cL mL
hectolitre décalitre litre décilitre centilitre Millilitre
1 0 0 0
1 0 0 0 0
1 0 0 0 0 0
1 L = 1 dm3.
1 stère = 1 m3 = 1000 L.
6. Les durées.
1 année = 12 mois = 52 semaines = 365 ou 366 jours.
1 mois = 30 ou 31 jours.
1 semaine = 7 jours.
1 jour = 24 h.
1 h = 60 min = 3600 s.
1 min = 60 s.
35
Beltrame Stéphane Version 03.02
3 h 25 min
+ 2 h 48 min or 60 min = 1 h soit 73 min = 1 h 13 min
5 h 73 min
5 min 25 s 4 min 85 s
− 2 min 48 s revient à poser : − 2 min 48 s
4 min 85 s
− 2 min 48 s
On obtient donc : 2 min 37 s
36
Beltrame Stéphane Version 03.02
convertit en minutes soit 2 h = 2 × 60 min = 120 min, minutes que l’on additionne aux minutes
existantes. Soit 120 + 10 = 130 minutes. On cherche maintenant combien de fois 3 il y a dans
130, on trouve 43 fois (43 × 3 = 129), il reste donc 1 minute. On convertit ensuite cette minute en
secondes : 1 × 60 s = 60 s, secondes que l’on additionne aux secondes existantes, soit 60 + 15 =
75 s. Ensuite, on voit que 75 = 3 x 25, le reste de la division est 0.
Ensuite, on fait une division classique : 18 615 : 3 = 6 205. Nous obtenons donc 6 205 s qu’il faut
à nouveau convertir en heures, minutes, secondes.
6205 s = 6205 / 3600 = 1,72… : nous retenons seulement les unités, soit 1 h.
Il nous reste 6205 – 3600 = 2605 s soit 2605 : 60 = 43,41…, nous retenons aussi uniquement les
chiffres à gauche de la virgule soit 43 min (ou on prend le résultat 1,72… auquel on soustrait 1 et
on multiplie par 60).
Il nous reste : 2605 – (43 × 60) = 25 s (ou on prend le résultat 43,41… auquel on soustrait 43 et
on multiplie par 60).
Nous obtenons bien 1 h 43 min 25 s comme avec la méthode précédente.
37
Beltrame Stéphane Version 03.02
a) résolvons : X + 3 = 5
Considérons le symbole égalité comme une balance, X comme un objet (une bille, une pomme,
une cerise, …) :
5gr
X
X+3 = 5
3gr 3gr
Nous obtenons X = 2.
2gr
X = 2
Autre explication : chez le marchand vous payez 5€ , le vendeur, tout en vous donnant la bille
X, vous rend 3€ vous en déduisez que le prix de la bille est 5€ - 3€ = 2€.
38
Beltrame Stéphane Version 03.02
c) résolvons : 3 X = 6
Considérons le symbole égalité comme une balance, X comme un objet (une bille, une pomme,
une cerise, …) :
6gr
3X
2gr 2gr
3X = 6
= 2gr = 2gr
2gr
Nous obtenons X=2.
X = 2
Autre explication : chez le marchand il y a une promotion sur les billes X, 6€ les trois billes.
Le prix de la bille X est de 6€/3 soit 2€.
En résumé pour résoudre 3X=6 nous divisons chaque coté de l’égalité par 3. Dans la pratique
nous écrivons X = 6/3, puis X = 2.
Dans le cas 3 X= 5 nous devons multiplier chaque coté de l’égalité par la fraction 2/3 (qui est
2 2
l’inverse de 3/2. En effet 3× 2 =1 ) et nous aurions eu 3/ × 2/ X= 5 × 2/ puis X = 5 .
2 3 2/ 3/ 2/ 3 3
39
Beltrame Stéphane Version 03.02
Ex : X = 5 ⇔3/ × X = 5 ×3/ ⇔ X = 5
3 6 3/ 3/ ×2 2
e) Résolution d’une équation de la forme a X +e= c avec a, b, c, d,e nombres connus non
b d
nuls et X qui est l’inconnu :
Ex :
2 X +1= 1 ⇔ 2 X = 1 −1⇔ 2 X = 1 − 5 ⇔ 2 X =1−5 ⇔ 2 X = −4 ⇔ X = −4× 3 ⇔ X = −4×3 ⇔ X = −2×2/ ×3 ⇔ X = −6
3 5 3 5 3 5 5 3 5 3 5 5 2 5×2 5×2/ 5
f) Exemples :
c) 3X =9⇔ X = 9 ⇔ X = 3×3/ ⇔ X =3
3 3/
d) 11 X = 22 ⇔ X = 2×11×13 ⇔ X = 2×11×13 ⇔ X = 2
13 39 13×3 11 13×3×11 3
40
Beltrame Stéphane Version 03.02
g)
2X − 5 = 2 ⇔ 2X = 2 + 5 ⇔ 2X = 2×2 + 5 ⇔ 2X = 4+5 ⇔ 2X = 9 ⇔ 2X = 3/ ×3 ⇔ 2X = 3 ⇔ X = 3 ⇔ X = 3
6 3 3 6 3×2 3×2 3×2 3×2 3/ ×2 2 2×2 4
41
Beltrame Stéphane Version 03.02
Soient x et y deux inconnues, nous devons résoudre le système ci dessous par substitution (ou
remplacement).
−4x+2y=30 (eq 1)
2x+3y=35 (eq 2)
des deux équations ou vice versa. Ici nous allons nous servir de (eq 1) afin d’exprimer y en
Puis à substituer ou remplacer la valeur de y dans (eq 2) par celle de y dans (eq 1b) comme ci
dessous :
y = −30+ 4x (eq 1b) y = −30+ 4x (eq 1b) y = −30+4x (eq 1b)
2 2 2
⇒ ⇒
2x+3y =35 (eq 2) 2x+3× −30+4x =35 (eq 2a) 2/ ×(−15+2x ) =35
2 2x+3× 2/
(eq 2b)
42
Beltrame Stéphane Version 03.02
comme ci dessous :
Soient x et y deux inconnues, nous devons résoudre le système ci dessous par combinaisons (ou
par addition).
La méthode de combinaison consiste à faire apparaître le même nombre de x dans chacune des
deux équations. Pour cela nous devons multiplier l’une ou les deux équation(s) afin d’avoir des
coefficients opposés pour x ou y.
Ici nous allons multiplier (eq 1) par -2 et (eq2) par 5 afin d’ avoir le même nombre de x dans
43
Beltrame Stéphane Version 03.02
Puis nous additionnons les deux équations (eq1a) et (eq2a) pour obtenir dans ce cas une
équation en fonction de y uniquement :
y =3 (eq1d) y =3 (eq1d)
⇒ ⇒
10x=50 (eq 2e) x= 50/ =5 (eq 2f)
10/
- nous pouvons repartir des équations de départ (eq1) et (eq2) et appliquer de nouveau
la méthode de combinaison pour trouver la valeur de x :
44
Beltrame Stéphane Version 03.02
Puis nous additionnons les deux équations (eq1a) et (eq2a) pour obtenir dans ce cas une
équation en fonction de x uniquement :
50x+30y =340 (eq 1a) 50x+30y =340 (eq 1a)
⇒ ⇒
x= 220 = 2×11×2×5 (eq 2d) x=5 (eq 2e)
44 2×2×11
Rappel : n’oubliez pas de remplacer les valeurs de x et y trouvées dans vos deux équations, cela
vous permettra de vérifier que vous ne vous êtes pas trompé ! (ceci est valable aussi pour les
équations du premier degré à une inconnue)
45
Beltrame Stéphane Version 03.02
LEXIQUE DE GEOMETRIE
IFSI
cos²a + sin² a = 1
46
Beltrame Stéphane Version 03.02
Carré
A = c x c = c²
Rectangle
A=lxL
Losange
A = (L x l)/2
Parallèlogramme
A=Bxh
Triangle
A = (B x h)/2
47
Beltrame Stéphane Version 03.02
Trapeze
A = ((B + b)/2) x h
Angle
Deux angles sont adjacents s’ils ont : même sommet, un côté commun et s’ils sont situés de part
et d’autre de ce côté commun.
48
Beltrame Stéphane Version 03.02
Un angle obtus est un angle saillant plus grand qu’un angle droit.
Bissectrice
La bissectrice d’un angle est la droite qui partage l’angle en deux angles égaux adjacents.
49
Beltrame Stéphane Version 03.02
Les bissectrices des « angles » d’un triangle sont concourantes en un point appelé centre du
cercle inscrit.
Si une droite partage un angle en deux angles égaux alors c’est la bissectrice de cet angle.
Si une droite est la bissectrice d’un angle alors elle partage l’angle en deux angles égaux.
Si un point est sur la bissectrice d’un angle, alors il est à égale distance des côtés de l’angle.
Carré
Un carré est à la fois un rectangle et un losange.
Centre de gravité
Les trois médianes d’un triangle sont concourantes en un point appelé centre de gravité du
triangle.
50
Beltrame Stéphane Version 03.02
Si un point est le point de concours des médianes d’un triangle alors ce point est le centre de
gravité du triangle.
Si un point est le centre de gravité d’un triangle alors toute médiane de ce triangle passe par ce
point.
Le centre de gravité se trouve aux deux tiers de chaque médiane, à partir du sommet
correspondant.
Cercle
Un cercle est l’ensemble des points d’un plan situés à la distance r d’un point fixe O. Cette
distance est appelée le rayon, le point O est le centre du cercle.
51
Beltrame Stéphane Version 03.02
Hauteur
Dans un triangle on appelle hauteur une droite passant par un sommet et coupant le côté opposé
perpendiculairement.
Losange
52
Beltrame Stéphane Version 03.02
Un losange est un parallélogramme dont deux côtés consécutifs sont de même longueur.
Médiane
Dans un triangle on appelle médiane une droite passant par un sommet et le milieu du côté
opposé.
Si, dans un triangle, une droite passe par un sommet et le milieu du côté opposé, alors cette droite
est une médiane de ce triangle.
Si une droite est une médiane d’un triangle alors elle passe par un sommet et le milieu de son
côté opposé.
Les médianes d’un triangle sont concourantes en un point appelé centre de gravité du triangle. Ce
point est situé aux deux-tiers de chaque médiane à partir du sommet.
Médiatrice
La médiatrice d’un segment [AB] est la perpendiculaire à la droite (AB) passant par le milieu du
segment [AB].
53
Beltrame Stéphane Version 03.02
Les médiatrices des côtés d’un triangle sont concourantes en un point appelé centre du cercle
circonscrit au triangle.
Tout point situé sur la médiatrice est équidistant des extrémités de ce segment.
Milieu
Le milieu d’un segment est le point situé à égale distance des extrémités de ce segment.
Si un point d’un segment est équidistant des extrémités de ce segment alors ce point est le milieu
de ce segment.
Si un point est le milieu d’un segment alors il est équidistant des extrémités de ce segment.
Orthocentre
Les trois hauteurs d’un triangle sont concourantes en un point appelé orthocentre d’un triangle.
54
Beltrame Stéphane Version 03.02
Si les trois hauteurs d’un triangle sont concourantes, leur point commun s’appelle l’orthocentre.
Parallèles (droites)
Deux droites parallèles sont deux droites qui ne sont pas sécantes.
Parallélogramme
Un parallélogramme est un quadrilatère dont les côtés sont parallèles deux à deux.
55
Beltrame Stéphane Version 03.02
Dans tous les cas, pour connaître un périmètre il faut additionner les valeurs des longueurs des
côtés de la figure.
Carré
P=c+c+c+c=4xc
Rectangle
P = l + L + l + L = 2 x (l + L)
Losange
P=c+c+c+c=4xc
Parallèlogramme
P = l + L + l + L = 2 x (l + L)
Triangle
P = AB + BC + CA
Perpendiculaires (droites)
Deux droites sont perpendiculaires si elles forment un angle droit.
Réciproque : si dans un triangle le carré d’un côté est égal à la somme des carrés des deux autres,
alors ce triangle est rectangle, l’hypoténuse est le plus grand côté.
Rectangle
Un rectangle est un parallélogramme dont un angle est droit.
56
Beltrame Stéphane Version 03.02
Sécantes (droites)
Deux droites sécantes sont des droites ayant un seul point commun.
Symétrie centrale
Deux points A et B sont symétriques par rapport à un point O lorsque O est le milieu du segment
[AB].
Si A et B sont symétriques par rapport à un point O alors O est le milieu du segment [AB].
Si O est le milieu d’un segment [AB] alors A et B sont symétriques par rapport au point O.
57
Beltrame Stéphane Version 03.02
AM AN MN
= =
AB AC BC
Trapèze
Un trapèze est un quadrilatère dont deux côtés sont parallèles.
Un trapèze dont deux côtés opposés sont de même longueur est un trapèze isocèle.
Triangle équilatéral
Un triangle équilatéral est un triangle qui a trois côtés de même longueur. On peut aussi dire q’il
a trois angles de même mesure (60°).
58
Beltrame Stéphane Version 03.02
(AA’), (BB’), (CC’) sont à la fois médiatrices, hauteurs et axes de symétrie du triangle. Le point
O est centre des cercles circonscrit et inscrit, centre de gravité et orthocentre, c’est le centre du
triangle.
Triangle isocèle
Un triangle isocèle est un triangle qui a deux côtés de même longueur. On peut aussi dire q’il a
deux angles de même mesure.
A’
59
Beltrame Stéphane Version 03.02
Triangle rectangle
Un triangle rectangle est un triangle qui a un angle droit.
Si un triangle ABC est inscrit dans un cercle de diamètre [BC], alors il est rectangle en A.
Triangle (théorèmes)
Théorème de la droite des milieux
Si dans un triangle une droite passe par le milieu de deux côtés alors elle est parallèle au
troisième côté.
60
Beltrame Stéphane Version 03.02
Théorème de la droite passant par le milieu d’un côté et parallèle à un autre côté
Si dans un triangle une droite passe par le milieu d’un côté et est parallèle à un deuxième côté
alors cette droite coupe le troisième côté en son milieu.
61
Beltrame Stéphane Version 03.02
Prisme droit : la base est un polygone, les faces sont des rectangles.
V = B x h, B = aire de la base et h = hauteur
Prisme oblique :
V = B x h, B = aire de la base et h = hauteur
Cylindre :
V = B x h, B = aire de la base (aire d’un cercle) et h = hauteur
62
Beltrame Stéphane Version 03.02
Pyramide :
V = (B x h)/3, B = aire de la base et h = hauteur
Cône :
V = (B x h)/3, B = aire de la base (aire d’un cercle) et h = hauteur
Tronc de cône :
V = (∏ h (R²+r²+Rr))/3
Sphère : rayon R
V = ∏ R3 x (4/3)
63