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AUGUSTE

LE PREMIER EMPIRE
(CLARA, MATHIS)
Connu et réputé pour ses stratégies et son système politique, Auguste
né Octave fût le premier empereur romain, après de nombreuses
réformes et péripéties.
Ainsi, on peut se questionner sur son chemin pour y arriver, ses actions
lors de son règne, et ce qu’il nous reste de ses réformes. Ici nous le
traitons dans notre devoir.

I. UN AVENIR PROMETTEUR

Petit-neveu de Jules César, il est le fils d’une famille aristocrate plus que
prospère, avec son père étant le premier membre à faire partie du Sénat,
toutefois il meurt alors que Octave n’a que 4 ans. C’est alors César qui
fait office de figure paternel pour lui, en essayant de l’insérer dans la vie
publique Romaine, décelant en lui un fort potentiel.
Suite à son assasinat en -44, on constatera que le jeune homme, selon le
testament de César, se retrouve son fils adoptif, soit son héritier direct.
Ainsi, il fera tout son possible pour s’approprier l’héritage autant
financier que politique, mais l'ancien bras droit du tyran, Marc Antoine,
se considérait prétendant légitime pour lui succéder.
Lors de la campagne de Modena, Octave sût faire valoir ses atouts pour
que le Sénat le considère comme sa meilleur option contre
Marc-Antoine. Ce fût un succès, car malgré son jeune âge il parvient à
devenir Sénateur, et son rival est contraint de fuir en Gaule. Et lorsque
les deux Consuls supervisant ces opérations perdirent la vie, les troupes
d’Octave, qui davantage reconnu comme le fils de César prend
l'appellation Gaius Julius César (que l’on dit Octavien), souhaite le voir
consul avec Cicéron. Toutefois le Sénat refuse. Il représente pendant
longtemps l’adversaire du futur Auguste, qui luttera contre la montée
au pouvoir d’un potentiel nouveau César.

Le 17 Novembre 43 av. JC, Octavien forme un accord avec Marc Antoine


et un des anciens partisans de César, Lépide, pour former le triumvirat.
Il y verra l’occasion de traquer et punir les assassins de César lors de
l’année suivante, ou il les vaincra lors de la batailles de Philippes, Brutus
et Cassius se suicidant.

1 ans après la fin officiel du triumvirat, en -31. av. JC., les deux hommes
s'affrontent dans une nouvelle guerre civile à l'échelle de la
Méditerranée : Octave finit par l’emporter face à Marc Antoine et son
amante Cléopâtre, lors d’une bataille décisive à Actium. Le couple se
suicide, Octave est désormais seul au pouvoir. Il a 32 ans.
(Cette statue, d’Auguste, dite Auguste de Prima Porta, représente
Auguste en Imperator, avec un Sphinx sur chaque épaule, symbole
d’Alexandre le Grand mais aussi de l’Egypte qu’il a annexé, de chaque
côté de son buste, une femme représentant l’Espagne et la Gaule. On y
voit aussi Tellus et Caelus, la Terre et le ciel divinisé, ce qui fait sens car
durant son règne il sera sacralisé rien qu’en portant ce titre.)

II. AUGUSTE, Ier EMPEREUR

Lors de son règne, son but principal est d’éviter l’assasssinat, convaincu
que la chute de César devait être liée au peu d’effort qu’il mettait à
dissimuler sa volonté de puissance. Alors , il prétend restaurer la
République, soit conserver les institutions de la Res Publica, mais se voit
confier en 27 avant J.-C. des pouvoirs exorbitants par les sénateurs
eux-mêmes. Derrière une façade républicaine, il fonde une véritable
monarchie. Mais il refuse alors qu'on le nomme maître. Il ne sera
officiellement que le princeps, c’est-à-dire le 1er des citoyens.
Il finit toujours par conserver le pouvoir : lorsqu’en en 23 av. J.C il se
retire du Consul, et que de nombreuses crises impactent Rome, dont
une violente disette, les citoyens se révoltent, considérant le départ
d’Auguste comme dénominateur commun. Sous pression, le Consulat
souhaite lui accorder la dictature, mais à l’étonnement de tous, il refuse
de porter ce titre, même temporairement ; toutefois, il reprend en
charge la restauration de Rome.
Mais tout en affectant une grande sobriété dans son mode de vie, il
concentre progressivement tous les pouvoirs (politiques, militaires,
judiciaires) et le sénat le nomme Auguste, titre jusque-là réservé aux
dieux. Il est Grand pontife (plus haute fonction religieuse) et il met en
place le culte impérial. Il met en place une intense propagande visant à
sacraliser sa personne et sa fonction. Avec l'aide de son conseiller
Mécène, il mobilise les meilleurs artistes (poètes, architectes, etc.) qui
annoncent le retour de « l'âge d'or ».

Pour l’imperator, un citoyen romain peut se trouver n’importe où dans


l’empire, à partir du moment ou il figure parmis les plus puissants de et
qu’il se soumet aux lois et coutumes, ce qui fait qu’il pouvait avoir des
alliés à disposition n’importe ou de Byzance à Narbonne.

III. DES REFORMES, UN HERITAGE


Beaucoup de ces réformes mis en place par le princeps ont pavé le
chemin pour de véritables systèmes et lois que l’on emploie à l’heure
d’aujourd’hui.
● Il réforme le système romain de la fiscalité, c’est-à-dire qu’il abolit
la taxe des agricultures pour établir une taxe général ou tout le
monde était taxé sur 1 pourcents de sa fortune.
● Il met en place des lois très complexes sur le mariage en voyant le
taux de natalité baissait chez les puissantes familles : les
célibataires de plus de 38 ans étaient taxés, tandis que les familles
de plus de trois enfants se voient récompensées.
● Il développe des réseaux de routes avec un système de courrier
officiel.
● Il invente le service militaire, établit une armée permanente, crée
la garde prétorienne, la police officielle, ainsi que des services de
pompiers à Rome.

CONCLUSION

Bien qu’aujourd’hui les historiens critiquent son autocratie dissimulée,


et ses méthodes cruelles, Auguste sera parvenu à mettre en œuvre un
gouvernement stable, à assurer la sécurité et la prospérité de l’Empire
Romain. Il évitera une révolte en prenant bien soin de ne jamais se
nommer en tant que Roi ou Dictateur, mais cumulera les titres, étant
Princeps, Imperator, Chef des mœurs, tribun à vie, et Grand pontife en
même temps à la fin de sa vie. Son plus grand succès est la PAX
ROMANA (ou la paix romaine) qu’il aura maintenu durant ses 41 ans de
règne grâce à son pouvoir militaire, sa main de fer, mais aussi au culte
religieux qu’il aura maintenu en divisant son oncle César qui poussa à sa
propre divinisation.

SOURCES :
Res Gestae Divi Augusti
Britannica
histoire-pour-tous.fr
Manuel d’histoire
Belin.education
roma-latina
wikipedia

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