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REVUE MARS-AVRIL 2024
REVUE MARS-AVRIL 2024
REVUE
D’INFORMATIONS
MISSION VIEILLE CATHOLIQUE
SAINTE-CROIX
Christ est
vraiment
Ressuscité !
Alléluia!
Alléluia!
Mission Vieille Catholique Sainte-Croix - La Prairie - - Québec - Canada
« Et si le Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, et 2
votre foi aussi est vaine ».
l’occasion de Pâques, cette phrase de l’Apôtre Paul aux Corinthiens arrive à point. Cet
À ancien persécuteur des chrétiens devenu Apôtre par élection divine, met tout son poids sur
Jésus Crucifié-Ressuscité. Depuis plus de 2000 ans, la foi des chrétiens repose uniquement
sur la résurrection. Aujourd’hui encore, c’est toujours aussi vrai. Sans la résurrection du Christ,
l’Église et tout le reste ne servent à rien. La vie de foi s’impose lorsque Jésus entre dans la vie de
quelqu’un par le sacrement du Baptême. Saint Paul en a fait l’expérience! Après sa conversion
subite, Paul devient le porte-parole de Dieu en se mettant au service de la Parole : « Et le Verbe
(la parole de Dieu) s'est fait chair, et il a habité parmi nous… » (Saint Jean 1, 14)
Pâques, qui veut dire passage, est un événement hors du commun. Jésus est passé de la mort à la
vie, assurance de notre propre résurrection. La foi vécue au quotidien nous ouvre la porte du Salut.
Croire, n’est pas suffisant… même le diable croit en Dieu! Croire c’est d’abord AIMER. Voilà la
pratique religieuse qui plaît à Jésus. D’ailleurs, dans son épitre au Corinthiens, Saint Paul écrit
ceci : « J’aurais beau parler toutes les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la
charité, s’il me manque l’amour, je ne suis qu’un cuivre qui résonne, une cymbale
retentissante ». (1 Corinthiens, 1) Également, dans la lettre de Saint Jacques, toujours dans la
Bible, la foi et les œuvres vont de pair : « En effet, de même que le corps sans esprit est mort,
de même la foi sans [les] œuvres est morte. » (Saint Jacques 2.26) La foi sans les œuvres est
morte car l'absence d'œuvres révèle une vie qui n'a jamais vraiment été transformée ou un cœur
atteint de mort spirituelle. Beaucoup de versets bibliques attestent du fait que la foi qui sauve a
pour résultat une vie transformée, manifestée par de bonnes œuvres. Notre vie révèle ce en quoi
nous croyons et la vivacité de notre foi.
Plusieurs fois dans les Évangiles, le Christ annonce sa mort et sa résurrection. Cet événement est
attesté par des témoins oculaires et invite à la contemplation du Crucifié-Ressuscité.
L’interprétation de cet événement nous est donnée dans le Nouveau Testament lui-même. La vie
de Jésus constitue le cadre où se déploie, dans sa phase centrale, l’activité rédemptrice de Dieu .
Vivre en ressuscité c’est avoir une relation intime et communautaire avec Dieu. Il est facile de
dire que « je suis croyant mais non pratiquant » mais lorsqu’il y arrive un moment difficile, cette
phrase ne veut pas dire grand-chose. C’est comme dire « Je t’aime » sans nécessairement le
démontrer par des gestes concrets au quotidien. Je vous souhaite donc de très Joyeuses Pâques
chrétiennes et que le Seigneur Ressuscité augmente en nous la foi, l’espérance et l’amour-charité.
Dans les rites de tradition catholique et orthodoxe, l’huile consacrée par un évêque ou bénite
par un prêtre revêt d’une grande importance. Il faut puiser dans la sainte Bible pour y
connaître sa signification et sa fonction.
Dans l'Ancien Testament, l'onction se pratiquait en versant de l'huile parfumée sur la tête d'une personne, cf
Lévitique 21.10, ou sur un objet que l'on consacrait à Dieu: «Avec cette huile, tu consacreras par onction,
...» Exode 30.25-26 et Lévitique 8.10-12. L’onction était une parure qui mettait à part et contenait en elle-même
une série de bénédictions, cf Psaume 133.1-2.
L'onction a-t-elle encore une signification ? L’application d'huile sur une personne est utilisée en vue d’une
consécration à Dieu lors d’une confirmation, d’une ordination, d’un envoi… Ainsi, au travers de ce rituel, les
participants (les témoins) s’associent à qui reçoit l’onction en demandant pour lui-même à Dieu, par la prière, la
grâce et le courage de tenir ferme dans son engagement. (Claude-Alain Nuti)
Concernant l’onction d’huile, il est utile de préciser que cet acte ne relève en aucune manière de la magie, mais tient
plus à l’assurance de l’accompagnement du croyant dans sa souffrance qu’à une formule de guérison.
Le Seigneur nous a révélé que si le menteur et son œuvre sur la terre sont représentés dans les lieux célestes par
l'accusateur des frères qui accuse jour et nuit devant Dieu, ceux que Jean appelle "les petits enfants" possèdent
dans le ciel un Avocat qui intercède pour eux. Mais sur la terre aussi ils ont un trésor, un secret de victoire:
l'onction. Dans le service du tabernacle, l'onction d'huile sainte était un acte symbolique important. Composée
d'ingrédients spéciaux, objet des soins du souverain sacrificateur, l'huile sainte ne devait être répandue sur la chair
d'aucun homme; tout abus et toute imitation étaient punis de mort.
Mais aujourd'hui, pour être prêt à combattre pour son Seigneur ici-bas, tout enfant de Dieu doit recevoir cette
onction divine et protectrice. Comme la colonne de nuée protégeait Israël, de même cette onction reçue de la part
de Celui qui est saint nous couvre effectivement contre les assauts de l'ennemi.
Mais l'onction n'est pas seulement une couverture protectrice, elle est aussi une force active qui nous fait grandir
en Christ: "Et Celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c'est Dieu, Lequel nous a aussi
marqués d'un sceau et a mis dans nos cœurs les arrhes de l'Esprit." 2 Corinthiens 1:21-22.
L'onction nous communique connaissance et discernement, nous donnant de rester dans la ligne de notre
vocation. "Si ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous, vous demeurerez aussi dans le
Fils et dans le Père". 1 Jean 2:24. Elle crée en nous l'esprit de vigilance et de prière qui se traduit par un service
direct auprès des âmes, au Nom de notre Seigneur Jésus.
Mais elle nous prépare également au moment où, en l'espace d'un clin d'œil, nous serons enlevés à la rencontre
de Jésus-Christ! Le Saint-Esprit le précise en termes solennels: "Et maintenant, petits enfants, demeurez en Lui,
afin que, lorsqu'Il paraîtra, nous ayons de l'assurance, et qu'à Son avènement nous ne soyons pas confus et
éloignés de Lui." 1 Jean 2:28. (Source : Bible ouverte.ch)
Durant la saison estivale, les Sanctuaires du monde accueillent des millions de pèlerins. En chemin avec Jésus,
ces pèlerins de quelques heures ou de quelques jours y viennent pour se ressourcer dans la prière et l’action de
grâce. Chacun de ces hauts lieux chrétiens ont une boutique d’objets de piété que les pèlerins peuvent apporter à
la maison. L’huile d’olive est très prisée par les croyants. Bénite par un ministre ordonné, ce sacramental utilisé
pour l’onction sur un corps malade invite les gens à s’unir davantage dans la prière et l’écoute de la Parole de
Dieu.
Pour se faire, ils disposaient en plein air ou dans les églises, des séries d’évocation (tableaux,
statues, croix…), des scènes marquantes de l’itinéraire du Christ vers le calvaire et ils faisaient
prier et méditer les fidèles à chacune de ses étapes ou « stations ». Le nombre de celles-ci varia
jusqu’au XVIIIème siècle. Au cours duquel elles furent fixées à 14 par les papes Benoît XII et
Clément XIV… » (Source : site internet du diocèse de Laval, France.)
Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer, et conduisez au ciel toutes les âmes,
spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
Et comme Pilate reprenait: "Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs?", de
nouveau ils crièrent: "Crucifie-le!" Pilate leur disait: "Qu’a-t-il donc fait de mal?" Mais ils crièrent encore plus
fort: "Crucifie-le!" Pilate, voulant contenter la foule, relâcha Barabbas et, après avoir fait flageller Jésus, il le
livra pour qu'il soit crucifié. Mc 15, 12-15
…Et il garde le silence! …Lui, l'innocence même… Lui, dont les paroles donnent la vie! …Quelle leçon pour
moi! …Ô mon Dieu, pardonnez-moi toutes les paroles par lesquelles j'ai blessé la charité, l'humilité, la modestie,
la douceur, la piété, et faites que, dans mes épreuves, je vous honore par ma résignation et mon silence.
Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau rouge et lui remirent ses vêtements. Puis ils
l'emmenèrent pour le crucifier. Mc 15, 20
Et Jésus, portant lui-même sa croix, sortit en direction du lieu dit Le Crâne (ou Calvaire), qui se dit en hébreu
Golgotha. Pilate avait rédigé un écriteau qu'il fit placer sur la croix, avec cette inscription: "Jésus le Nazaréen,
roi des Juifs". Jn 19, 17,19
Et il la reçoit avec joie, avec amour, sa croix… Il la presse contre son cœur. Oh! Comme il nous aime! …Mon
bon maître, pardonnez-moi les plaintes et les murmures avec lesquels j'ai accueilli les peines que votre tendresse
m'a envoyée, et faites que je m'estime heureux de souffrir quelque chose pour vous.
En fait, c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu’il
était châtié, frappé par Dieu, humilié. Or, c’est à cause de nos fautes qu’il a été transpercé, c’est par nos péchés
qu’il a été broyé. Le châtiment qui nous obtient la paix est tombé sur lui, et c’est par ses blessures que nous
sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait son propre chemin. Mais le Seigneur
a fait retomber sur lui nos fautes à nous tous. Is 53, 4-6
Père saint, je vous offre la chute de mon Sauveur en expiation de toutes les fautes par lesquelles j'ai mal édifié,
scandalisé mon prochain. À cause de Jésus humilié et souffrant, faites-moi miséricorde! En réparation, je vais
travailler à faire éviter le mal et à vous gagner des cœurs.
Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère: "Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de
beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront
dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre." Lc 2, 34-35
Quel moment! Quelle douleur! …Quels regards je vois s'échapper entre ce fils Dieu et cette tendre mère! …Ô
Père saint, je vous offre leurs larmes en expiation de toutes mes indélicatesses et de mon peu de résignation à vos
volontés saintes; accordez-moi comme à Marie, de rencontrer les regards de Jésus dans tous mes sacrifices.
Comme ils l'emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène qui revenait des champs, et ils le chargèrent de
la croix pour qu'il la porte derrière Jésus. Lc 23, 26
Le serviteur n'est pas plus grand que son maître; s'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront vous aussi. Jn 15, 20
Hé quoi! Un étranger aide mon bon maître à porter sa croix! Et moi, son enfant, l'objet de sa tendresse, je lui
refuse mon aide en m'éloignant de contradictions dont la vie est semée. Oh! que je suis ingrat! – Pardon, mon
Dieu, oubliez le passé, désormais je partagerai vos douleurs, au moins en acceptant chrétiennement les miennes.
Il était sans apparence ni beauté qui attire nos regards, son aspect n’avait rien pour nous plaire. Méprisé,
abandonné des hommes, homme de douleurs, familier de la souffrance, il était pareil à celui devant qui on se voile
la face; et nous l’avons méprisé, compté pour rien. En fait, c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs
dont il était chargé. Is 53, 2-4
Et ne devrais-je pas à son exemple vous faire oublier les outrages que vous recevez de la part de tant de pécheurs,
par plus de fidélité, plus d'amour. Oh! c'est ce que je veux faire, mon Dieu, en mettant ma gloire dans vos
humiliations et vos souffrances.
Tous ceux qui me voient me bafouent, ils ricanent et hochent la tête. Ne sois pas loin: l'angoisse est proche, je
n'ai personne pour m'aider. Ps 21, 8, 12
Il a été transpercé à cause de nos crimes, écrasé à cause de nos fautes. Le châtiment qui nous rend la paix est sur
lui, et dans ses blessures nous avons la guérison. Is 53, 5
Oh! Dans quel état d'abaissement et d'opprobre je vous vois réduit, mon Sauveur Jésus! …Un Dieu dans la
poussière! Et pourquoi! pour expier mes pensées de vanité, d'estime de moi-même. Oh! comme il faut que je les
aie en horreur, puisque Jésus a tant souffert pour m'en obtenir le pardon. – Mon Dieu, mon Dieu, miséricorde!
Rendez mon cœur vraiment humble.
Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur
Jésus. Il se retourna et leur dit: «Femmes de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi! Pleurez sur vous-mêmes et sur
vos enfants! Voici venir des jours où l’on dira: "Heureuses les femmes stériles, celles qui n’ont pas enfanté, celles
qui n’ont pas allaité!" Alors on dira aux montagnes: "Tombez sur nous", et aux collines: "Cachez-nous". Car si
l’on traite ainsi l’arbre vert, que deviendra l’arbre sec? Lc 23, 27-31
Oh! Le bon Maître! Au milieu de ses douleurs, il s'occupe de la douleur qui fait couler les larmes de ces pieuses
femmes! Il leur apprend à pleurer utilement pour elles et il daigne les consoler! Ô mon Sauveur, donnez-nous de
pleurer nos péchés qui sont la vraie cause de vos douleurs. – Donnez-moi en particulier une douleur sincère de
mes fautes; faites que ma dernière larme soit une larme de repentir et d'amour.
Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous
mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme.
Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. Mt 11, 28-30
…Puis, à la vue du Calvaire, il se relève, s'il se peut dire, avec un nouveau courage, un nouvel amour! Son cœur
le presse de mourir pour ses enfants. – Ô tendresse du cœur de mon Dieu, que vous trouvez peu de retour! …À la
vue de la plus légère peine, du plus petit sacrifice, je me sens effrayé, découragé. Pardon! mon Jésus, pardon, je
me relève avec vous et pour m'animer à vous suivre, je penserai à vous dans toutes mes répugnances et je me
dirai: la charité de Jésus me presse.
Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat.
Ils prirent aussi la tunique; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas. Alors ils se
dirent entre eux: "Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura." Jn 19, 23-24
Alors on crucifia avec lui deux bandits, l’un à droite et l’autre à gauche. Les passants l’injuriaient en hochant la
tête: "Toi qui détruis le Temple et le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, si tu es Fils de Dieu, et descends
de la croix!" De même, les chefs des prêtres se moquaient de lui avec les scribes et les anciens, en disant: "Il en a
sauvé d’autres, et il ne peut pas se sauver lui-même!" Mt 27, 38-42
Ô mon Dieu, je sais bien que ce n’est pas assez de me dépouiller de moi-même! Il faut encore m'attacher, m'unir
à vous. – Hélas! Je le comprends, cela n'est possible en ce monde que par la souffrance! J'y consens, Seigneur,
sans délai, sans réserve. Étendez-moi sur la croix que votre providence prépare à tout homme passant en ce monde,
afin de le rendre conforme à vous et lui mériter ainsi la participation à votre bonheur éternel dans le paradis.
À partir de la sixième heure (c’est-à-dire: midi), l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure.
Vers la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte: "Éli, Éli, lema sabactani?", ce qui veut dire: "Mon Dieu, mon
Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?" Mt 27, 45-46
Père saint, Dieu tout puissant et éternel, je vous offre les souffrances de mon Jésus, ses plaies sacrées, son sang
adorable, ses dernières paroles et son dernier soupir: en remerciement des bienfaits dont vous m'avez comblé; en
expiation de mes fautes, et tout particulièrement pour implorer trois grâces. Pour moi et pour les miens, une
contrition sincère avec une ferme volonté d'être tout à vous. Pour les pauvres pécheurs, la conversion. Et pour la
sainte Église notre Mère, le secours qu'elle attend de votre bonté dans l'épreuve terrible qu'elle subit. Ne regardez
pas nos péchés, Seigneur! mais regardez la face de votre Christ. Regardez son cœur qui nous a tant aimés, et à
cause de lui, faites-nous miséricorde!
Il y avait là de nombreuses femmes qui observaient de loin. Elles avaient suivi Jésus depuis la Galilée pour le
servir. Comme il se faisait tard, arriva un homme riche, originaire d’Arimathie, qui s’appelait Joseph, et qui était
devenu, lui aussi, disciple de Jésus. Il alla trouver Pilate pour demander le corps de Jésus. Alors Pilate ordonna
qu’on le lui remette. Mt 27, 55,57-58
Ô Marie, ma tendre Mère, c'est moi qui ai causé vos douleurs, permettez que du moins je pleure avec vous.
Vengez-vous, Mère chérie, il est bien juste! mais vengez-vous en Mère. Obtenez-moi de votre divin fils cet amour
qui me fasse boire avec une sainte générosité les quelques gouttes qu'il m'a réservées dans le calice de sa Passion,
et qui me fasse répéter avec Madeleine: Oh! qu'il est doux de retrouver l'innocence dans les larmes du repentir et
de l'amour…
Prenant le corps, Joseph l’enveloppa dans un linceul neuf, et le déposa dans le tombeau qu’il venait de se faire
tailler dans le roc. Puis il roula une grande pierre à l’entrée du tombeau et s’en alla. Cependant Marie Madeleine
et l’autre Marie étaient là, assises en face du tombeau. Mt 27, 59-61
Ô mon Jésus, mon Sauveur, vous n'y serez pas seul, laissez votre enfant s'y ensevelir avec vous. Ce n'est pas
assez, ouvrez-moi votre cœur, c'est là que je veux me cacher pour n'être vu que de vous seul. Mon Dieu, mon
Dieu, faites que je n'agisse plus que pour vous.
L
a Mission Vieille Catholique Sainte-Croix est un organisme de bienfaisance
enregistré qui ne vit que par les dons des particuliers et de partenaires
commerciaux. Nous avons une comptabilité sobre qui couvre les dépenses
nécessaires pour son fonctionnement. M. Marc Tremblay, secrétaire du C.A. a mis
sur pied une boutique sur la plateforme internationale « Etsy » dont le nom est « les
trésors spirituels ». Les profits des ventes vont aux différents programmes de
bienfaisance que notre organisme met en œuvre pour soulager la misère humaine.
José Sanchez del Rio, « Joselito », meurt martyr à 15 ans lors de la guerre des Cristeros au
Mexique. A cette époque, beaucoup de chrétiens se sont soulevés et ont lutté contre la
législation anti-chrétienne promulguée en 1926 interdisant le culte public et ordonnant la
fermeture des églises.
Sa vie
N é dans la région de Michoacan, l’une des plus religieuses du Mexique, Joselito a 13 ans quand éclate la
guerre civile des Cristeros. Il demande la permission à ses parents de se joindre à l’armée des Cristeros.
En raison de son jeune âge, sa mère et le général cristero Gorostieta refusent. A force d’insistance, le
général l’admet comme porte-étendard de la Vierge de Guadalupe
et non comme soldat armé. Il prie le rosaire durant la nuit avec les
membres de l’armée improvisée et les encourage à défendre leur
foi.
Sa foi
Dès son enfance, José Luis vit de sa foi chrétienne. Il participe à la vie de l’Eglise. Il veut donner sa vie à Dieu.
Il se donne un objectif : arriver au ciel. « Maman, il n’a jamais été aussi facile de gagner le ciel qu’aujourd’hui,
et je ne veux pas perdre cette opportunité », a-t-il répondu à sa mère face au danger lié à la défense de la foi dans
la situation que connait le Mexique à l’époque. Le Christ Roi et la Vierge de Guadalupe sont au centre de sa foi
qu’il alimente par les sacrements, le chapelet, l’oraison et la catéchèse.
Force et courage
Les martyrs sont témoins de la foi. Ils sont capables de donner leur vie pour le Christ et supportent la torture et la
souffrance avec Lui. La grâce de Dieu et la puissance de l’Esprit Saint se manifestent dans la faiblesse humaine.
La force et le courage du jeune Joselito sont un motif d’admiration et d’imitation du Seigneur. Il est un exemple
pour les jeunes d’aujourd’hui. Comme les premiers chrétiens, José n’a pas hésité pas à donner à sa vie pour ne
pas renier sa foi. Devant la tombe de l’avocat Anacleto Gonzalez Flores, mort martyr le 1er avril 1927, le garçon
demanda à Dieu de pouvoir mourir comme lui en défendant la foi catholique.
Générosité
« Il n’y a pas d’amour plus grand que de donner sa vie pour ceux qu’on aime» (Jean 15,13). La parole du Seigneur
continue de s’accomplir pour ceux qui offrent leur vie avec une générosité totale au service du Seigneur, de
son Évangile et de ses frères.
Depuis plusieurs années, la Mission Sainte-Croix de La Prairie est proche des personnes seules
et des familles qui souffrent de déficit alimentaire.
L’équipe, entièrement bénévole, s’active avec générosité pour que les familles soient heureuses
à Noël, à Pâques et tout au long de l’année. Étant un organisme de bienfaisance enregistré
au fédéral et au provincial, nous pouvons émettre des reçus d’impôt pour un don de 25.00 $ et
plus.
Actuellement, nous avons besoin de produits non périssables et des articles d’entretien corporel
et d’entretien ménager.
Chacun et chacune a droit de vivre dans la dignité en partageant avec ceux et celles qui ont
faim et soif. Voir un sourire sur les visages des gens lorsqu’ils reçoivent leur panier d’aliments
est une source d’énergie pour nos bénévoles.
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Vous désirez que la Mission Vieille Catholique Sainte-Croix continue sa Mission auprès des
personnes qui frappent à notre porte? Voici quelques suggestions :
Offrande de Messe pour un défunt, une intention particulière ou
un malade : 20.00 $
www.missionvcsaintecroix.com