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COURS L1 TRANSMISSION OPTIQUE Partie1
COURS L1 TRANSMISSION OPTIQUE Partie1
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PLAN DU COURS
I. GENERALITES
V. SYSTEME INFRAROUGE
1
CHAPITRE I. GENERALITES
Objectifs : l’optique sera au XXe siècle ce que l’électronique a été au XXe siècle. Tel que
le rêve de ceux qui travaillent dans ce domaine à ce jour.
Dans le métier des réseaux et télécoms, des connaissances sur de supports de transmission
optique s’avèrent indispensable. Elles permettent à l’étudiant de :
2
SUPPORTS DE TRANSMISSION
Câble Câble
Transmission Infrarouge
asymétrique symétrique
Liaison Radio sur LAN
Fibre Monomode
Fibre Multimode
Satellite de télécoms
Transmission Laser
Faisceaux Hertzien
Paires torsadées
Twinaxial
Coaxial
Quarte
I.2. COMMUNICATION OPTIQUES
Fibre optique
Démodulateur Détecteur
Utilisateur décodeur Optique
3
Une double conversion s’impose :
- Au départ, le signal électrique est converti en signal lumineux à l’aide d’un composant
photo émetteur (diodes électroluminescentes, diodes laser, …)
Photodétecteur
Photoémetteur
Fibre optique
- A l’arrivé, le signal optique est converti en signal électrique à l’aide d’un composant
photo détecteur (photodiode PIN, Photodiodes à avalanche, …).
4
Il s’agit précisément de : Photorécepteur ou détecteur de la
lumière :
Photoémetteur ou Emetteur de lumière :
- Photodiode PIN
- Diode électroluminescentes
- Photodiode à avalanche,
- Diodes Lasers
- Phototransistors,
- Afficheurs et Ecrans LCD
- Photorésistances,
Système utilisant la lumière :
- Photo coupleurs
- Le câble à fibre optique
- Cellules photovoltaïque
- Le système infra rouge
- Photomultiplicateurs
- Le système laser ; etc.
MATIERE :
= tout ce qui peut être perçu par nos organes de sens et qui possède une masse et un volume.
= substance constituée des corps → elle possède un mouvement et une activité propre (matière
vivante ou organique) ou pas (matière inerte ou minérale).
Fusion Vaporisation
Congélation Liquefaction
Sublimation
Solidification
5
1.3.2. Constitution de l’atome
A l’état fondamental (état naturel), un atome est initialement neutre, il comporte autant
d’électrons que des protons. La charge totale des électrons est composée par la charge positive
du noyau (protons).
6
Les électrons tournent autour du noyau atomique à l’instar des planètes qui gravitent autour du
soleil.
Les électrons internes occupant les couches internes et son très fortement liés au noyau ;
Les électrons périphériques (électrons de valence) occupent la dernière couche et la plus
externe au noyau.
Les électrons sont répartis sur des orbites successives désignées à partir du noyau par des
lettres : K, L, N, O, P, Q.
CONFIGURATION ATOMIQUE
A Gain d’un électron :
Z
Xq X + 1 e → X1- : ANION
X – 3 e →X : CATION
3+
→A=A+Z
q : nombre de charge de l’atome : charge totale des protons + charge totale des électrons (q= 0,
pour un atome se trouvant à l’état fondamental).
Notion de valence
La valence d’un élément chimique est le nombre maximal de liaison ioniques (covalences) qu’il
peut former en fonction de sa configuration électronique. La valence détermine le nombre
d’autres atomes auxquels il peut se lier.
7
La couche périphérique d’un atome ne peut posséder plus de 8 électrons. Les propriétés
électriques dépendent des électrons de cette couche :
Multiple 10-15 10- 10-9 10-6 10-3 10-2 10-1 101 102 103 106 109 1012 1015
12
Préfixe femto Pico nano Micro Milli centi déci déca hecto kilo méga giga Tera péta
Symbole F P n 𝜇 M c d da h k M G T P
8
I.3.5. Interaction forte – Electron (Loi de Coulomb)
A B
Fr
q
q1 q2
f1 f2
d
F =q E
q2
F =qE q1
f1 fa f2
𝐾. 𝑞1 ∗ 𝑞2
𝐹𝑟 = 𝐹𝑎 =
𝑑2
Force électrostatique de répulsion (Fr)ou d’attraction (Fa), elle s’exprime en Newton (N)
Les forces qui s’exercent entre les charges électriques sont régies par la loi du physicien français
Coulomb découverte en 1785.
Fc
La stabilité de l’électron sur une donnée, résulte d’un
e
compromis entre la force électronique d’attraction (Fa)
qu’exerce le noyau sur l’électron et la force centrifuge (Fc)
due au mouvement de rotation de celui-ci.
Fa N
𝐾 𝑞2 1
𝑟=𝑚. avec 𝐾 = or ∈= ∈0 . ∈𝑟
𝑉2 4.∩.∈
9
∈𝑟 : permittivité diélectrique relative (du milieu par rapport à l’air)
𝐾 : constante de proportionnalité
𝑲.𝒒∗𝒒′ 𝒒𝟐
𝑭𝒂 = or q = q’ → 𝑭𝒂 = 𝑲.
𝒅𝟐 𝒓𝟐
𝑽 𝒎. 𝑽𝟐
𝑭𝒄 = 𝒎. 𝒂𝒄 = 𝒎. 𝝎𝟐 . 𝒓 𝒐𝒓 𝝎 = → 𝑭𝑪 = .𝒓
𝒓 𝒓𝟐
𝒎.𝑽𝟐 𝒒𝟐
Equilibre : 𝑭𝑪 = 𝑭𝒂 → =𝑲
𝒓 𝒓𝟐
𝑲 𝒒𝟐
𝒓= .
𝒎 𝑽𝟐
La force de coulomb
Une particule chargée de charge q, mobile, placée dans un champ électrique E est soumise à
une force appelée force de coulomb d’expression :
𝑭 = 𝒒. 𝑬
Une conséquence est que les électrons se déplacent dans le sens opposé à celui du champ
électrique.
L’orbite la plus éloignée du noyau (dernière couche externe) elle est appelée couche
périphérique. Seul les électrons de cette couche participer à la conduction électrique et ces
électrons sont appelés électron de valence.
La sous couche périphérique d’un atome est subdivisée en trois sous couches correspondant
aux bandes d’énergies suivantes :
10
Bande de valence (BV)
Bande interdite (BI)
Bande de conduction (BC)
A l’état normal, les électrons de la couche périphérique se trouve dans la bande de valence.
Pour qu’il y est conduction, il faut que les électrons passent de la bande de valence vers la bande
de conduction.
Energie (eV)
Électron libre
0
En
Électron lié
K
L
M
E1 Atome de sillicium
E2
Niveau d énergie
Dans le conducteur, la BI est inexistante et les électrons peuvent passer sans difficulté de la BV
à BC, tandis que pour les isolants, la BI est tellement large que les électrons ne peuvent pas la
traverser pour participer à la conduction électrique.
Bande
de
Bande
Conduction
de
(VIDE)
Conduction
Bande
de Bande interdite Bande interdite
Conduction (large) (etroite)
Bande
de valence
Bande
de valence Bande
de valence
11
I.4.2. Postulats de Niels Bohr
Les électrons d’un atome à l’état fondamental gravitent autour du noyau immobile sur des
orbites privilégiées sans rayonner de l’énergie. Ils se meuvent dans des orbites bien définies
(orbites stationnaires) et chacune d’elles correspondent un niveau d’énergie spécifique appelé
« Niveau permis ». Tout niveau intermédiaire entre 2 niveaux permis est un niveau interdit.
2e Postulat de BOHR
Les électrons peuvent passer d’une orbite à une autre moyennant l’absorption ou l’émission
d’énergie « ∆𝐸 » sous forme d’un rayonnement électromagnétique dont la fréquence ‘F’ est
donnée par :
∆𝐸 = 𝐸1 − 𝐸0 = ℎ. 𝑓 = 𝐾𝐵 . 𝑇
1 𝑐
𝑓 = 𝑇 = 𝜆 Avec C : célérité = 3.108 m/s
12
e- e-
Niveau d énergie
E3
Etats E2
excités
E1
E2 = E arrivée
L énergie de l électron
augmente par absorption
d un photon
E2 – E1 = h.v
E1 = E départ
E1 = E départ
L énergie de l électron
E2 – E1 = h.v diminue par émission
d un photon
E2 = E arrivée
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On dit que l’énergie transportée par un rayonnement électromagnétique est quantifiée.
En effet, un apport d’énergie (chaleur, lumière, champ électrique, tension électrique) peut faire
passer l’électron à un niveau d’énergie supérieur (il change alors d’orbite). L’électron est alors
dans un état « excité »
L’électron peut revenir à sa position initiale en restituant son excédent d’énergie sous forme
d’émission de photons → radiation lumineuse.
1 2
e- e-
Niveau d énergie
E3
Etats E2
excités
E1
3e Postulat de BOHR
Les éléments sont continuellement en mouvement autour du noyau sur des orbites bien
déterminées →l’atome possède différents états d’énergies bien définis :
Eo : état stable → plus basse énergie (état fondamental de l’atome) : ses électrons sont le
plus près possible du noyau.
Quand un atome est dans un état excité, son niveau ‘énergie est plus élevée et des électrons
sont situés sur orbites plus éloignées du noyau. C’est un état instable. Et, son énergie :
En+1 > En
Pour séparer ou arracher définitivement un électron de son atome, il faut fournir une énergie
dite ‘énergie d’ionisation’. Pour les métaux conducteurs cette énergie est très faible, leur
conductibilité est donc élevée et leur résistance très faible.
14
E (eV)
E Ionisation
E3
2e Etat E2
excité
1er Etat E1
excité
0 E0 état fondamental
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CHAPITRE II. STRUCTURE DE LA LUMIERE
Pendant plus de trois siècles, la nature de la lumière fur au cœur des débats scientifiques : 2
théories, s’affrontent pour finalement donner naissance à la physique moderne. Cette dernière
reconnait 2 caractère ou 2 aspects pour présenter la lumière et modéliser la lumière :
λ= 𝐶 ∗ 𝑇 = 𝐶/𝐹
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Dans le vide ou dans l’air, les deux vecteurs E et H sont perpendiculaires dans l’espace et en
phase dans le temps, d’où le nom d’onde électromagnétique transversale. On dit aussi c’est le
mode TEM (Transverse Electromagnétique Mode).
λ= 𝐶 ∗ 𝑇 = 𝐶/𝐹
ℎ. 𝐶
𝐸 = 𝐻. 𝐹 =
λ
La lumière corpusculaire est constituée de petits paquets de matière appelés photons qui se
propagent à la vitesse de la célérité. Chaque photon transporte un quantum d’énergie suivant la
relation : 𝐸 = 𝐻. 𝐹
L’énergie d’un photon est souvent exprimée en électronvolt (eV) : 1eV : 1,6.10--19 J
La distance entre deux crêtes successives de l’onde, montre une double périodicité :
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+a
+a
λ T
0
0
x t
-a
-a
λ= 𝑪 ∗ 𝑻 = 𝑪/𝑭
→ la périodicité spatiale (longueur d’onde) : distance entre deux points successives d’une
onde ayant le même état oscillatoire
→ périodicité temporelle (période d’onde ‘T’) : son inverse est la fréquence
C’est le rapport entre la vitesse de la lumière dans le vide ou dans l’air (célérité) et la vitesse de
la lumière au travers d’un matériau.
1
∈=∈0 . ∈𝑟 V= 𝜇 = 𝜇0 + 𝜇𝑟
√∈.𝜇
18
Avec :
Dans le premier cas, un électron stable un photon (particule de lumière) et atteint un niveau
d’énergie supérieur, il est excité.
Le deuxième cas est la situation inverse, un électron désexcité retombe spontanément à un
niveau d’énergie inférieur en émettant de la lumière (émission spontanée).
Enfin, dans le dernier cas, sous certaines conditions, la présence de lumière lors de la
désexcitation d’un électron provoque l’émission d’autres photons qui ont alors les mêmes
caractéristiques (longueur d’onde et direction) que celui qui était présent au départ.
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Pour que l’émission stimulée puisse avoir lieu, il faut qu’il y ait plus d’atomes
excités dans le niveau base.
Transmission Rapide
On parle alors d’une « inversion
Niveau de
pompage de population ». Cette condition
est obtenue le plus souvent par
Niveau de piège
l’existence d’un ‘niveau piégé »
Niveau basse
II.1.3. Terminologie
La lumière
Lumière visible
Lumière blanche
20
II.2. SYNTHESE DE LA LUMIERE
C’est Isaac Newton qui est le premier à expliquer le phénomène de décomposition de la lumière
blanche en ses différentes composants colorées.
Une source lumineuse est dite « primaire » si elle émet directement de la lumière, au contraire
d’une source « secondaire » qui transmet ou diffuse une lumière qu’elle reçoit d’une source
primaire. La lumière peut-être :
Lumière colorée
Lumière
blanche
Prisme
Arc électrique
Fente
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Source Lumineuse
Observateur
Sujet
Il n’est pas nécessaire d’utiliser toute les couleurs spectrales pour reconstituer la lumière
blanche, mais que 3 seulement suffisent : le rouge (R), le vert (V) et le bleu (B=, et qu’à partir
de ces 3 couleurs primaires, il est effectivement possible de reconstituer toutes les autres
couleurs (couleurs secondaires) : Jaune, Magenta et Cyan. C’est le principe de la synthèse
trichromatique additive des couleurs.
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Observateur
LR+LV+LB
Ecran
diffusant
R
Lampes
Filtre coloré
Coin neutre
C’est l’opération consistant à combiner l’effet d’absorption de plusieurs couleurs afin d’en
obtenir une nouvelle. Le terme soustractif vient du fait qu’un objet coloré absorbe (soustrait)
une partie de la lumière incidente.
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Synthèse Additive
+ + =
+ + =
Couleur
complémentaire
24
II.2.4. Cercle Chromatique
Primaires : couleurs qui ne peuvent être obtenues par aucun mélange mais dont le mélange
permet d’obtenir toutes les autres couleurs.
Secondaires : couleurs obtenues par le mélange de 2 primaires.
Complémentaires : sont des couleurs opposées l’une à l’autre sur le cercle chromatique.
Une couleur est la complémentaire d’une autres si le mélange des deux, donne du blanc en
synthèse additive ou du noir en synthèse soustractive.
Un filtre ou un pigment : absorbe la composante du spectre située en face dans le cercle
chromatique (par exemple : un filtre jaune absorbe la lumière bleue).
Vert
Cyan Jaune
Blanc
Bleue Rouge
Magenta
Les filtres se comportent comme des objets diffusants. Deux types :
Les filtres primaires : ne transmettent qu’une couleur. Ainsi, un filtre bleu diffuse que la
lumière bleue et absorbe les radiations verte et rouge.
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a
Pas de lumière
b
Filtres
Les Filtres secondaires : transmettent le mélange des couleurs primaires à l’exception de
sa couleur complémentaire. Exemple le filtre jaune absorbe toute la lumière bleue (sa
couleur complémentaire) et laisse passer les lumières rouge et verte.
Incident
Reflechi
a b c d
Réflexion :
Lorsqu’une surface éclairée renvoie la lumière dans une direction privilégiée dans la zone
négative, on dit qu’elle réfléchit la lumière (ex : feuille).
Diffraction
Phénomène par lequel les rayons lumineux issus d’une source ponctuelle sont déviés de leur
trajectoire rectiligne lorsqu’ils rasent les bords d’un obstacle opaque.
Aussi lorsque les rayons lumineux sont déviés lors du passage par l’ouverture.
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Ouverture de
petite dimension
Diffraction sur
un obstacle
Onde Onde
incidente incidente
Onde
réfléchie
ϴ
ϴ I1
n1
Onde
n2 Onde
réfractée
incidente
Onde I2
réfléchie
ϴ
ϴ
VIDE
Métal
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II.3.2. Classification des ondes radioélectriques
Lumière visible
Infrarouge
Ultraviolet
Ondes Ondes
sonores Radiofréquences Rayon X
Rayon gamma
3Khz
400 789 300 60 fou λ
3Thz Thz
Thz Phz EhZ
780nm 390nm 5pm
Ondes AF Ondes RF Ondes Optiques Ondes radiatives
Rayon incident
a2 Rayon réflechi
a1
n1
Milieu 1
S
Milieu 2
n2
a3
Rayon réfracté
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S : (dioptre) interface entre le milieu 1 d’indice de réfraction n1 et le milieu 2 d’indice de
réfraction n2.
N : est la norme à l’interface
a1, a2 et a3 sont les angles faits par la normale respectivement avec le rayon incident, le
rayon réfléchi et le rayon réfracté.
Dans un milieu 1, on : n1 = C/v1
De même dans le milieu 2 : n2 = C/v2
Lois de la réflexion :
Lois de la réfraction
𝑛2 𝑛2
sin 𝑖1𝑙𝑖𝑚 = = sin 90° =
𝑛1 𝑛1
Lorsque l’incidence est rasante, l’angle d’incidence est maximum (i1=90°), l’angle de
réfraction est maximum mais n’atteint pas 90°.
𝑛2 𝑛2
sin 𝑖2𝑚𝑎𝑥 = = sin 90° =
𝑛1 𝑛1
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II.4. Domaine du spectre optique
Rayons
radiactives Ondes Radio
SPECTRE OPTOELECTRONIQUE
RAYON -X UV LV IR MICRO-ONDE
0,01 0,03 0,037 0,78 30 1000
λ (nm)
f(HZ)
3*1011
SPECTRE OPTIQUE
Appelé aussi spectre visible, elle a une fréquence variant de 385ThZ à 750Thz. C’est la seule
partie du spectre électromagnétique à laquelle l’œil humain est sensible et visible.
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Couleur Longueur d’onde F
Rouge 625 à 740 𝜇𝑚 480 à 405
Orange 590 à 625 𝜇𝑚 510 à 880
Jaune 565 à 590 𝜇𝑚 530 à 510
Vert 520 à 565 𝜇𝑚 580 à 530
Bleu 446 à 520 𝜇𝑚 690 à 580
Violet 380 à 446 𝜇𝑚 790 à 690
IR > 780 𝜇𝑚 <405
UV < 380 𝜇𝑚 >790
Ce nom signifie au-delà du violet. Il s’agit d’un rayonnement électromagnétique d’une longueur
d’onde comprise entre celle de la lumière visible et celle du rayon X dont la fréquence est
comprise entre 570Thz et 3PHZ.
Les longueur d’onde comprise entre le spectre visible et le microonde (onde radio
hyperfréquence) constitue le domaine de l’infrarouge (IR).
31
Suivant la longueur d’onde, l’infrarouge est divisé entre :
D’une façon générale tous les corps chauffés émettent de l’énergie sous forme de l’infrarouge
même s’ils ne sont lumineux.
Le flux
L’intensité
L’éclairement,
La luminance du rayonnement.
Grandeurs Définition
32
CHAPITRE III. LIGNE A GUIDE D’ONDES OPTIQUES
Une fibre optique est un guide d’ondes optique à structure cylindrique qui
exploite les propriétés réfléchissantes et réfractrices de la lumière. Elle permet de conduire la
lumière sur une grande distance.
3.1.2. Avantages
Légèreté : les fibres sont de petites dimensions, ce qui permet la construction de câbles
très petits, légers, souples. Elles peuvent peser 20 à 100Kg/ km contre plus de 200Kg/Km
pour un coaxial.
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Performances : atténuation faible, bande passante élevée, permettant des liaisons longues
distances à grand débit sans répéteurs.
Immunité électromagnétique : la fibre optique est un diélectrique qui entraine une
insensibilité aux parasites d’origine électromagnétique et une très bonne isolation
électrique entre les deux extrémités de la liaison.
Isolation galvanique : pas de contact électrique entre émetteur et récepteur. Pas de
problème de terre électrique dans le raccordement entre 2 bâtiments, pas de danger en
milieu explosif
Discrétion : pirate très difficile ; il n’y a pas de diaphonie avec l’emploi des fibres
optiques.
Prix de la fibre : reste faible, car la matière de base utilisée, la silice (verre très pur
composé de dioxyde de silicium), est très abondante sur la terre.
3.1.3. Application
FTTH
FTTO
FTTLA
RoF
Suivant les dimensions du cœur et les valeurs des indices n1 et n2, on classe
les fibres en 2 catégories :
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La fibre multimodes (classe A) dites multimodales (propagation de la lumière par une
succession de réflexion internes) ;
Les fibres monomodes (classe B) dites unimodales (propagation en ligne droite).
L a fibre
Multimode Monomode
Monomode Multimode
Classe B A1 A2 A3 A4
Cœur Silice Silice Silice Silice plastique
Gaine Silice Silice Silice Silice plastique
Indice Saut Gradient Saut saut Saut
Application Longues distances Courte distance
35
Comparaison entre les différents types de fibres :
Application
Structure Avantages Inconvénients
pratiques
Multimodes à saut Grande ouverture Pertes, dispersion et Communication
d’indice (S1) numérique, distorsion, élevées courte distance,
connexion facile, du signal réseaux locaux
faible prix, facilité
de mise en œuvre
Multimodes à Bande passante Difficile à mettre en Communications
gradient d’indice raisonnable et bonne œuvre courtes et moyennes
qualité de distances
transmission
Monomode Bande passante très Prix élevé Communications
grande, atténuation longues distances
très faible, faible
dispersion
Emetteur Recepteur
electro- photo
photonique électronique
Fibre optique
O
E
O E
36
Emetteur
Recepteur
Connecteur Photodiode
Diode électroluminescence Laser
Emetteur : Récepteur :
Les signaux numériques sont modulés par un émetteur En réception, on peut utiliser le récepteur
électro photonique qui peut être : photo électronique tel que :
a1 01
00
n1
n0 n2
37
n0 sin ϴ0 = n1 Sin a1 (lois de Descartes) On sait que :
𝑛1 𝑛12 − 𝑛22
𝑛0 𝑠𝑖𝑛 𝜃0 = 𝑛1 √ 1 − ( ) 2 = 𝑛1 √ 2 = √𝑛12 − 𝑛22
𝑛2 𝑛1
Les conditions pour avoir une réflexion totale de la lumière dans la fibre sont
les suivantes :
Avec n0 < n2 < n1, pour qu’un rayon lumineux se propage dans la fibre avec
un angle Ճ(alpha) < l’angle limite. Il doit être injecté dans la fibre selon un angle d’incidence
ϴ0, appelé angle d’acceptance. Le sinus de l’angle d’acceptance ϴ0 est appelé ouverture
numérique.
On note ici la présence de deux angles d’incidences limites de part et d’autres
de l’axe de la fibre optique, les deux angles représentent un Cone.
a. La différence normalisée :
Elle donne une mesure du saut d’indice entre le cœur et la gaine optique :
𝑛𝑐𝑜𝑒𝑢𝑟− 𝑛𝑔𝑎𝑖𝑛𝑒
∆=
𝑛𝑐𝑜𝑒𝑢𝑟
38
b. L’ouverture numérique :
𝑛12 − 𝑛22
𝑂. 𝑁 = 𝑠𝑖𝑛𝜃0 = √
𝑛0
Cette valeur est d’une importance essentielle pour l’injection de la lumière dans la fibre et lors
du passage de la lumière entre 2 connecteurs.
Dispersion modale
E
t
S
t
Dispertion modale
t
Dispersion chromatique
39
Dispersion
I I
t
Source :
f I t
Destination :
d. Bande passante
Elle est déterminée par la quantité de lumière qu’elle peut transporter. Elle n’est optimale que
3 bandes du spectre centrées autour de 850, 1300 et 1550nm
La fibre optique est un filtre, la bande passante à – 3dB est égale à la fréquence de coupure
haute et dépend de la dispersion totale. La dispersion étant proportionnelle à a longueur de la
fibre, la bade passante diminuera donc avec cette longueur.
Une atténuation se traduit en FO par la diminutions d’énergie lumineuse dans la fibre. Elle est
mesurée en dB/km. C’est le rapport entre la puissance d’entrée et la puissance de sortie de la
FO.
40
dB
Km
3.0 Fibre à gradient d indice
2.0
1.0
41
Courbure
Extrémité Extrémité de
Absorption Inhomogénéités Joint
d entrée sortie
Fibre optique
Pertes par
rayonnement
dues à la Pertes par Pertes de Pertes par
courbure diffusion Jonction couplage
Pertes par Pertes par
couplage absorption
f. Délai d’acheminement
Dans l’établissement d’une liaison par fibre optique, on est contraint de relier :
Jointage : consiste à souder 2 fibres entre-elles, bout en bout, par fusion des matériaux
constituants en utilisant une fusioneuse automatique (affaiblissement 0,15dB maxi).
Epissurage : consiste, comme précédemment) à assembler bout en bout deux fibres, et à
coller le tout par l’apport d’une colle spéciale de même indice optique que les fibres à
raccorder (affaiblissement)
Connexion amovible : consiste à utiliser deux pièces mécaniques qui s’emboitent ou
sévissent pour amener les 2 fibres en vis-à-vis.
42
3.5.2. Types des connecteurs de la Fibre
43
Les types de connecteurs
Diamètres
Type Noms complets Norme Applications
férule
FC Ferrule connector 2,5 mm IEC 61754- Connecteur à embout céramique
13 DATA de haute précision. Utilisé surtout
COM comme interface sur les
équipements de mesure,
DATACOM, télécoms,
monomodes lasers
LC Lucent connector or local 1,25 mm IEC 61754- Connections de forte densité, SFP
connector 20 Transceivers
SC Subscribe connector ou 2,5 mm IEC 61754-4 Est un connecteur fibre optique
standard connector ou avec un mécanisme de
siemon connctor verrouillage push-pull rapide.
Utilisés en DATA COM et
télécoms
ST Straight Tip 2,5 mm IEC 61754-2 Connecteurs à baïonnette utilisés
pour les fibres multimodes
MIC Media Interface Premier connecteur bivoie à
connector embouts flottants dédiés au réseau
FDDI
44