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MON CORPS CONSCIENT Ebook
MON CORPS CONSCIENT Ebook
TRANSPARENCE
Tome III
Éditions Gaiayoga
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Préambule
que pour celui qui vit l’instant présent et tout ce qu’il contient, le danger
de se perdre n’existe pas. Il nous faut seulement être vigilant pour
reconnaitre la réalité qui nous convient et c’est là que la maitrise de la
matière prend toute son importance.
Notre mental humain, avec sa capacité d’interpréter, nuit beaucoup
à notre clairvoyance. Il nous faut apprendre à suivre le fl conducteur de
notre ressenti profond ; nous devons nous laisser guider par la partie de
nous qui connait la prochaine étape, nous y accrocher fermement pour ne
pas nous laisser distraire par les interprétations humaines.
La Source m’a dit, un jour : « Bienheureux celui qui sait nommer les
choses… Laisse-toi guider dans ce nouveau monde sans essayer de contrôler, sans
vouloir être celle qui observe. Vis l’expérience. Celui qui sait ne peut pas tout
nommer. »
La Source m’a aussi répété à quelques reprises qu’un être conscient
vit d’abord les expériences pour ensuite les comprendre. C’est donc dans
cet esprit que je vous invite à ce voyage intérieur en compagnie de mon
corps qui devient de jour en jour plus conscient.
Mais qu’est-ce que ça veut dire, un corps conscient ?... et à quoi ça
sert ?...
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amenée à sélectionner tout ce qui concernait mon rapport avec mon corps
physique. Dans les pages qui suivent, je vous expose le fruit de cette
compilation.
Ce temps d’écriture m’aura permis plus que jamais d’accueillir mes
limites en reconnaissant humblement la rapidité avec laquelle nous
oublions les plus grandes leçons. Mes retours en arrière incessants, dus à
la relecture de tous mes messages personnels accumulés depuis plus de
vingt ans, m’ont forcément mise en face de mes faiblesses et de mes oublis.
Mais le plus important, c’est qu’à chaque page noircie, je me sentais de
plus en plus volontaire et active dans la transformation de mon véhicule
terrestre.
C’est donc avec une joie profonde que je me prépare à vous livrer
mon intimité avec mon corps physique.
Première partie
3
Ce travail intensif est raconté en détail dans notre livre Transparence II, le triangle de la
vie consciente. Il y a aussi deux vidéos sur l’alimentation consciente dans la section
conférence de notre site internet www.ecole-de-vie-consciente.com
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en entendant mon corps me parler de cette façon, j'ai constaté à quel point
ce n'était pas intégré dans mon vécu.
Quand mon corps lui-même m'a fait remarquer que je m'identifais
à une carcasse, ce fut une révélation et même un choc pour moi ; car… je
me croyais évoluée et consciente !
Comme je l'ai mentionné plus haut, j'avais déjà depuis longtemps
l'habitude de parler à mes cellules. En général, j'étais assez satisfaite de
leur degré d'obéissance sur tout ce que je leur demandais ou ordonnais.
Mais parfois elles prenaient elles-mêmes le micro pour me « parler » à leur
façon, par des malaises et des douleurs.
Lorsqu’elles quittaient ainsi leur nature obéissante pour se
positionner en mode avertissement, j’étais à tout coup désarçonnée. Un
peu comme la plupart des parents qui ne savent pas écouter leurs enfants
lorsque ces derniers osent exprimer leur opinion et réclamer une attention
différente de celle de l'enfant chéri et obéissant, peu importe leur âge...
Ce message de mon corps, on ne peut plus clair et précis tout en
étant d'une bienveillance émouvante, a changé radicalement mon attitude
envers lui. Mes cellules n'étaient donc pas seulement de braves petits
soldats que je pouvais mener à ma convenance : elles se révélaient
maintenant des êtres à part entière qui m'invitaient à collaborer à la
transformation de la matière humaine, dans le courant de la vie éternelle.
WOW !
Du coup, mon orgueil trépignait : je n'étais plus la valeureuse et
courageuse pionnière qui avait décidé de transformer sa matière humaine,
mais bien quelqu'un qui se faisait attendre, caché derrière sa suffsance. À
l'opposé, mes cellules savaient déjà exprimer humblement et sans honte
leur peur d'être laissées pour compte et leur diffculté à me suivre.
La joie de retrouver mon corps n'a pas permis à mon orgueil blessé
de se manifester longtemps. Et, tout simplement, je me suis tournée vers
mes cellules avec une nouvelle attitude. L'envie de les écouter et de les
comprendre m'habitait entièrement et j’ai ENFIN donné de l'importance à ce
qui en a vraiment, comme nous l'a si souvent suggéré la Source, en
explorant davantage mon silence intérieur.
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RESPIRE CONSCIEMMENT
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Voir la section sur l’eau, dans le chapitre « Le temps du sevrage » de notre livre
Transparence II. Consulter aussi les travaux du Dr Masaru Emoto, I.H.M. General
Research Institute
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sonder cette tristesse, je me suis rendue compte que j'avais mal interprété
le message de mes Frères de lumière, reçu au début de l'hiver.
J’avais écrit le mot esprit avec un « e » minuscule, ce qui changeait
complètement la teneur de la communication. Mais je n'ai pas compris cela
toute seule. Il a fallu que je m'intériorise à nouveau pour entendre leur
sagesse s'exprimer.
La maitrise de ton esprit n'est pas ce que tu crois. Bien sûr, il te faut
accumuler tes secondes de présence et te ramener dans le moment présent chaque
fois que tu t'aperçois que tu t'es perdue dans tes pensées. Mais ce n'est pas de cela
que nous te parlions en décembre dernier.
Par la maitrise de ton esprit, nous voulions signifer TON ESPRIT QUI
S'IMPOSE EN MAITRE, lorsque tu lui laisses la place, que tu lui donnes la
priorité ; lorsque tu te réfères à lui aussi bien avant d'agir que pendant ton action,
et que tu le laisses t'enseigner après l'action.
Mon Esprit qui s’impose en maitre... Voilà ce que signifait la
maitrise de mon Esprit ! J’avais donc bien travaillé même si je trouve que
j’ai encore beaucoup trop de moments d’absence, puisque dans l’action, je
me laisse de plus en plus guider par mon Esprit.
Cependant, l’être humain dans son état actuel ne peut pas être
constamment dans l'intensité de l'action conduite par son Esprit. Mes
Frères de lumière m’ont invitée à faire reposer mon corps plus souvent
afn qu'il me serve de mieux en mieux, et ils ont ajouté :
Sois plus consciente de la région de ton cœur lorsque tu es en action avec
ton Esprit. Laisse-toi guider, tout en gardant ta centration dans la zone de ton
cœur. La maitrise de ton Esprit... Nous sommes tout près...
WOW ! Malgré toutes ces années à suivre ma guidance intérieure, il
me faut encore et toujours être vigilante dans l'interprétation des
communications avec l'autre dimension. Et c'est d’autant plus important
pour les messages de mon corps qui tombe sous l'infuence du
mental/émotionnel quand je relâche ma conscience.
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Je vois bien les signes de l’âge avancé sur mon véhicule, mais à
l’intérieur de moi je n’ai pas d’âge et même, je me sens plus en forme qu’à
vingt ans. Mon corps est plus souple, plus léger. C’est pourquoi j’ai
tendance à négliger sa réalité biologique.
Mon corps me l’a sévèrement rappelé un jour en me disant ceci :
Tu agis comme si tout était supposé fonctionner en moi comme
lorsque j'avais vingt ans et pourtant tu sais bien que ce n'est pas ma
réalité biologique. Il faudrait que tu respectes davantage mes limites
présentes, que tu aies un autre regard sur moi, ton véhicule humain. Je te
demande de prendre le temps de m'aimer, comme au temps où tu vivais
très intensément ton alimentation pranique, de façon plus consciente, et
que tu portais plus d'attention à l'eau que tu buvais.
On s'habitue à tout et il avait raison.
En l’an 2000, j’ai vécu ce qu’on appelle un processus pranique : je
me suis nourrie d’eau et de prana pendant cinq mois, pour ensuite intro-
duire un peu de pain avec de l’huile d’olive dans mon menu quotidien.
Durant cette période de ma vie, je vivais chaque heure du jour en
collaboration avec mes cellules : toute ma centration était orientée vers et
pour mon corps physique que j’initiais à la nourriture pranique. Puis les
années ont passé, et je suis devenue moins présente à lui car il s’était
habitué à ne plus dépendre de la nourriture matérielle. Même chose avec
l'eau : depuis qu'elle n'était plus un élément de survie pour moi, comme
dans les premières années de sevrage de nourriture matérielle, je la buvais
moins consciemment jusqu'à ce que je reçoive ce message.
Ce rappel fut le début d’une plus grande alliance avec mon corps
physique. J’ai commencé à donner moins d’importance à mes performances
de transformation de la matière et à écouter plus profondément la vibration
de mes cellules. J’ai pu ressentir leur fatigue et constater que je leur
imposais d'un côté beaucoup de travail physique et de l’autre beaucoup
d'intensité énergétique, sans toutefois prendre assez de temps pour
31
6
Pour en savoir plus, lire Anton Parks, Éditions Pahana Books.
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maitrisé cette forme de yoga qui me plaisait, mais après quelques mois de
pratique, je perdais souvent l'équilibre dans certaines postures et je me
demandais bien pourquoi.
Mon corps physique m'a alors avoué qu'il était affecté par ce
surplus d'exercices, et il m'a demandé de le reposer un peu en revenant
pour un temps à mon yoga initial :
Je te suggère de suspendre cette nouvelle activité, le temps que je
reprenne mon aplomb. Quand tu fais des exercices d'étirement, je perds
mes repères ‒ mes tensions musculaires ‒, et mon équilibre n'est plus le
même. Mon cerveau doit s'adapter : il ne peut plus calculer de la même
façon puisque mes tensions musculaires ont disparu ou ne sont plus les
mêmes, mes muscles n'obéissent plus de la même façon.
Ces informations se sont avérées très précieuses pour moi qui
connais peu l'anatomie humaine. Mon comportement a évidemment
changé suite à cette explication très logique. En étant plus à l’écoute de
mon corps, j’ai cessé de vouloir « performer » en essayant de maintenir à
tout prix mon équilibre dans certaines positions diffciles.
J’ai aussi suivi son conseil en délaissant peu à peu ce yoga plus
exigeant, (certains le nommaient yoga extrême), centré sur la performance
physique plutôt que sur l’intériorisation.
Une époque de ma vie se terminait et je choisissais d’entrer plus
profondément dans mon expérience d’intimité avec mon corps, une écoute
amoureuse qui se poursuit encore.
Toutefois, la prise de conscience et le choix conscient ne sont pas la
garantie de la transformation immédiate. Comme vous allez pouvoir le
constater en poursuivant votre lecture, je l’ai fait souffrir inutilement
encore longtemps...
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8
Dans notre livre Transparence, de l’amour humain à l’Amour conscient, il y a un chapitre
qui parle des buzz de Reine-Claire. C’est celui de l’osmose cellulaire qui commence à
la page 23.
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Nos Guides nous ont enseigné de libérer notre plexus solaire par la respiration
consciente, en faisant passer son contenu à travers le fltre de notre quatrième chakra,
celui de notre cristal intérieur, situé dans notre cœur énergétique.
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Respire profondément
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Le Guide fait allusion aux séances individuelles que je donnais dans la mer. Je faisais
des sons sous l’eau en touchant les personnes.
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Respire profondément
Mon rôle de guide pour les humains exige beaucoup de mon corps
physique et récemment, j’ai compris à quel point je dois en prendre soin.
Pour y arriver, mon corps a dû me le rappeler encore et encore :
Fais-moi bouger dans d'autres rythmes, d'autres mouvements.
Ainsi, ton attention se portera davantage sur moi, sur ma biologie, sur
mes besoins, sur mon état, ma fréquence, mes rythmes. Tu apprends à
mesurer le temps juste pour chaque chose, mais tu oublies de prendre du
temps pour moi... J'ai besoin de toi, de ta présence, pour maintenir ma
fréquence élevée.
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J’ai fnalement choisi de lui obéir. D'abord, j’ai cessé de faire les
postures de yoga que je répétais systématiquement depuis des années
pendant le Chant des voyelles. J'ai fait une pause de plusieurs mois, en
attendant les consignes de mon corps. Puis, doucement et avec plaisir, j'ai
expérimenté divers mouvements, à sa grande satisfaction.
Je n'ai pas cessé d'être à son écoute. Certains matins, il me demande
de ne pas bouger, certains autres, je sais quels mouvements il a le gout de
faire. J'ai aussi pris l'habitude de marcher deux kilomètres le matin, avant
le Chant des voyelles, peu importe la température.
Je ressens de plus en plus d'amour pour lui. Je le respecte et je suis
aussi impressionnée par la clarté de ses messages : il me parle maintenant
beaucoup plus fort que mes corps mental et émotionnel. Un exemple ? En
voici un très précis.
Pendant l'hiver, le mental ne peut résister à s'informer des données
météorologiques. Évidemment, dès qu'il transfère ces informations à son
complice émotionnel, la logique prend le dessus et incite tout être humain
le moindrement sain d'esprit à ne pas aller se balader à -25°C, encore
moins quand les spécialistes de la météo font miroiter un facteur vent de
-39°C.
Mais mon corps, lui, aime cela : il m'invite très clairement à prendre
le temps de bien me vêtir afn d'être confortable ; il prend plaisir aux
différents rythmes de marche que je lui impose et apprécie grandement
mes efforts pour ignorer les tentatives de dissuasion du tandem
mental/émotionnel.
Lorsque je marche avant de faire le Chant des voyelles, c'est un
moment d’écoute attentive qui me permet de savoir s'il désire se reposer
pendant les voyelles ou continuer avec des mouvements, des postures de
yoga ou d’autres genres d’exercices physiques.
J'adore cette complicité du matin ; mais, il y a le reste de la journée…
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Respire
respire
profondément
12
Mère a été la compagne spirituelle du maitre indien Sri Aurobindo. L’Agenda est son
journal de bord recueilli verbalement par son disciple Satprem. Cet ensemble de
13 volumes nous expose son exploration de la conscience cellulaire dans le corps
humain pendant 23 années. Elle cherchait la clé du passage de l’humanité vers
l’espèce suivante. Le travail d’exploration de Mère se vivait directement dans la
conscience de son corps humain qu’elle avait transformé en laboratoire et qui lui a
permis de découvrir le mental cellulaire, ainsi que les codes de la matière primordiale.
Il s’agit d’une véritable révolution de la conscience. En travaillant directement avec,
dans et par son propre corps, son but était de changer les lois de l’espèce humaine,
dans le même sens que nous parlons de modifer les codes automatiques de notre
matière.
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C’est parfois long avant que je ne découvre le piège tendu par mon
corps. J’ai confance en lui, mais les autres ne peuvent pas savoir ce qui se
passe à l’intérieur de moi. Ils voient uniquement la manifestation
extérieure – le malaise, la maladie – et je comprends qu’ils puissent
s’inquiéter ou ne pas être d’accord avec mes choix.
C’est pourquoi je suis très reconnaissante envers Mario-Gaal qui vit
de plus en plus calmement ses inquiétudes lorsqu’il accepte de respecter
ma volonté, tout en m’assistant du mieux qu’il peut. Les efforts qu’il fait,
dans ces moments, pour maitriser son corps émotionnel me permettent de
vivre plus intensément ma relation intime avec mon corps, mon temple,
mon véhicule.
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Mon corps est mon véhicule, mon temple, mon outil d'incarnation.
Et comme tous les outils et tous les temples, il a besoin d'entretien. Ce qui
le différencie des temples construits de mains d’hommes, c’est que je ne
peux pas engager des employés pour l’entretenir ou le nettoyer : je dois le
faire moi-même.
Et ce qui le distingue d’un véhicule ordinaire, c’est que je n’ai pas
besoin de livre d’instructions. Mon corps me les donne lui-même si je
prends le temps de l’écouter. En voici une liste glanée au fl de nos années
de complicité :
Ne sois pas préoccupée pour moi : je peux te suivre harmonieu-
sement si tu me fais respirer consciemment.
Ne t'inquiète pas du froid que tu ressens : cela provient du travail
profond de ma transformation.
Ne te préoccupe pas du fait de dormir beaucoup pendant certaines
périodes, car c'est ma transformation qui l'exige.
N'oublie pas : tu ne dois jamais être fatiguée pour fonctionner en
conscience et tu dois fonctionner en conscience pour ne pas te fatiguer...
Centre ton attention sur la lumière émanant de mon cœur et
permets à ton soleil de me nourrir de sa douceur.
Respire dans ton premier chakra pour me nettoyer.
La fatigue qui t'envahit est une vieille fatigue émotive due au
nettoyage cellulaire que tu m'imposes... Laisse passer...
Ne t'inquiète pas et occupe-toi de bien me ressentir et ne fais rien en
fonction de « il faut ». Ressens-moi à chaque instant et agis en fonction de
ce ressenti.
Un peu plus d'eau sous toutes ses formes me serait d'un grand
secours quand tu vis des moments intenses. Et surtout, un peu plus de
silence intérieur.
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13
Exercice suggéré par le Dr Bates, pour améliorer la vue, voir en annexe.
54
C’est tellement facile pour toi d’écrire, aie donc la sagesse de savoir que ce
n’est pas le temps pour toi lorsque cela ne coule pas de source. De la même façon,
ce n’est pas le temps en ce moment, pour toi, d’essayer la bicyclette même si tu en
as le gout. N’infige pas ce stress à ton corps maintenant. Tu auras l’occasion de
te reprendre. Pas maintenant. N’infige pas ce stress à ton corps.
Cela se passait à l’époque de mon processus pranique et ce fut une
étape importante pour moi.
Au fl des ans, j’ai appris à changer le rythme de mes journées pour
éviter de dormir trop d’heures durant la nuit car j’ai compris qu’il vaut
mieux répondre au corps au moment où il le demande, par exemple en
dormant de très courtes périodes durant la journée.
Pour cela, il faut sortir des rythmes sociaux préétablis. Il faut
évidemment avoir déjà fait des choix de vie qui nous permettent d’être
maitres de notre horaire, ce qui semble bien être un prérequis pour
devenir maitre de notre matière. Bien que certains individus y soient
parvenus dans des conditions extrêmes, comme l’esclavage, les camps de
concentration ou les prisons à haute sécurité.
Mais ce n’est pas tout d’être maitre de son horaire… il faut encore
prendre conscience de nos nombreuses structures de comportement :
Pendant tes séjours au Costa Rica, tu trouves diffcile de ne pas
être dans une intensité d'action, mais ce temps de repos m'est nécessaire
afn de me permettre de m'adapter sans douleurs physiques aux
changements que tu m'imposes.
J’ai effectivement eu beaucoup de diffculté, pendant nos nombreux
séjours d’enseignement au Costa Rica, avec le « rien à faire » entre nos
séances de travail. Je devais faire un énorme effort pour ne pas tourner
mon attention vers les autres. Je n’arrivais pas à rester en contact avec mon
corps physique et ses besoins et ce n’était ni par gout ni par plaisir, mais
plutôt par obligation que je m’imposais les longues promenades à la mer.
Je n’avais alors pas encore conscience du tapage infernal qui
envahissait mon monde intérieur quand j’étais inoccupée et j’ignorais à
quel point le bruit de mon mental empoisonnait ma matière physique. J’ai
55
donc passé beaucoup de temps perdue dans mes pensées durant ces
longues promenades avec mon compagnon de vie.
Maintenant que nous n’allons plus au Costa Rica, je reconnais
toutes ces occasions manquées de descendre en moi pour contacter mon
essence. Pourtant, j’en aurais eu bien besoin, pour me soutenir dans le rôle
que j’ai à jouer sur cette Terre, en cette période de transition importante
pour son humanité...
56
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Je sais que je suis venue sur Terre pour briser certaines structures
énergétiques de ce monde, celles qui maintiennent l'humanité dans le
faux. Je travaille intensément en développant la compassion, la sérénité et
la paix intérieure afn de remplir mes mots de justesse et de force.
Je me sens guidée dans cette tâche et, dans mon silence intérieur, je
peux contacter ma guidance. Cependant, j’attends encore souvent des
mots, alors que mon corps sait mieux me parler sans mots…
Un jour, nos Guides m’ont révélé comment mon corps pouvait
m’aider :
Laisse-le faire le plein d'information et d'énergie, puis accompagne-le dans
son humanité, dans ses limites, dans sa transformation. Quand tu manques de
respect pour ses capacités présentes, cela engendre en lui des tensions électriques
puissantes. Prends le temps de le voir gémir sous l'intensité que tu lui imposes…
Ce n’était pas tellement le temps mais bien plutôt l’humilité qui me
manquait. Particulièrement pendant cette période, au début de mon
processus pranique, où je me suis entêtée à pratiquer le yoga à deux avec
Mario, tout en voyant pertinemment que je dépassais les limites de mon
corps physique. Bien sûr, ce corps qui vivait presqu’uniquement de prana
était « capable ». Je persistais justement pour cette raison, sans me rendre
compte que je lui imposais une souffrance inutile.
Le pire eut lieu pendant une séance de groupe, durant un stage.
Placés d’abord dos à dos, debout, je devais me pencher horizontalement
en avant, les jambes droites, afn que mon partenaire puisse basculer sur
mon dos, en quittant son appui au sol.
Eh oui ! 74 kg sur 47 remplis uniquement de lumière… J’en avais les
larmes aux yeux et, bien sûr, je les ai fait disparaitre rapidement avant de
me relever… Je blessais consciemment mon corps, devenu fragile à ce
moment particulier de ma vie, en laissant l’orgueil prendre le dessus…
58
14
Voir dans notre livre Le nouveau monde, « La récupération par l’égo », p. 113-121.
59
15
Cette différence est décrite à quelques reprises dans notre livre Le grand jeu de la
respiration cellulaire consciente.
61
Respire profondément,
fais respirer ts celules
16
Pour en savoir plus sur notre véhicule électromagnétique, voir le texte en annexe.
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17
Pour en savoir plus au sujet de cette expérience, lire le récit de cet épisode dans notre
livre Transparence, de l’amour humain à l’Amour conscient (p. 123 et suivantes), dans
lequel je raconte cette blessure et mon travail de bucheronne, durant les premières
années de mon processus pranique.
66
67
18
Le nouveau monde, p.171
68
Respire profondément
69
Je ne peux nier qu’au moment où j’écris ces lignes, les gens de mon
entourage respirent plus calmement grâce à ce changement. Mais cette
semaine, j’ai eu une vision intérieure : j’étais en parfaite santé depuis mon
processus pranique et depuis quelques années, c’est-à-dire depuis que j’ai
modifé ma façon d’intervenir, il y a toujours quelque chose qui ne va pas
dans mon corps physique : refoulement des émotions ?...
J’avoue qu’en « voyant » cela, j’ai un peu paniqué. Je ne sais pas
encore jusqu’à quel point cela est juste. Parfois, il faut plusieurs jours ou
semaines avant qu’une information trouve sa place sans inférence du
mental.
Quand je suis perturbée ainsi, il m’arrive d’oublier la raison de
départ et de sombrer dans le chaos intérieur. Dans ces moments, je
consulte mon tarot zen. Je l’ai donc fait cette nuit et le texte de la carte
rendait exactement mon état intérieur. Et le commentaire qui l’accompa-
gnait expliquait ceci :
« Ce que la méditation peut opérer lentement, graduellement, le cri
inopiné du maitre au moment où le disciple pose une question ou encore une
gi fle, un coup de pied, le renvoi brutal peuvent l’obtenir en un clin d’œil. »19
La vie m’a enseigné ceci : les gens « grugés » par leurs émotions
deviennent malades parce que leur corps s'épuise. Ainsi donc, les
émotions sont percutantes puisqu’elles ont suffsamment de puissance
pour modifer la chimie du corps. Alors je n’ai pas été surprise lorsque
mon corps m’a lancé :
19
Tarot zen, Éditons du Gange, p. 41
71
20
Dans notre livret Chantons pour la Terre, pp. 104-105.
73
Respire profondément !
74
Repire profondément...
Respire
PROFONDÉMENT
La Source m’a aussi enseigné que le corps physique obéit aux codes
automatiques non pas par choix mais bien par obligation, faute de
nouvelles données. Dès qu’on l’informe d’une autre possibilité, il s’y
intéresse rapidement si on lui donne l’assurance que le maitre est là,
présent en lui, pour l’appuyer dans ses premiers pas vers la conscience.
Grâce à mes efforts de présence, je peux désormais ressentir la
densité qui m'habite lorsque je respire consciemment et je peux mesurer le
vide que je perçois quand je me perds dans mon corps mental. Je prends
aussi conscience de ma fatigue lorsque je ne respire pas consciemment.
C’est en comparant ces deux expériences que mon choix de respirer
consciemment devient plus facile.
J’apprends ainsi à m’abandonner consciemment dans la profondeur
de mon être et je commence à observer, ou plutôt à réellement ressentir à
quel point cela aide mon système nerveux.
Mon corps m’aide beaucoup à faire ces pas. Il m’a déjà dit claire-
ment que je devais séparer mes préoccupations mentales de celles qui sont
matérielles. Toujours, il m’invite à la détente et à prendre soin de lui :
J’ai besoin de ton attention car tu exiges beaucoup de moi lorsque
tu vis tes stages intensifs. Sois en paix, et cette paix tu la trouveras dans
les profondeurs de ton être, en passant par mon cœur énergétique.
Respire, profondément...
Respire profondément
(Respires-tu consciemment ?)
86
21
Voir les informations de la Source à ce sujet dans notre livre Transparence II, page 55
pour les Éditions Gaiayoga et page 71 pour les Éditions Ariane.
87
Grâce à la science, nous savons tous, de nos jours, que sur le plan
atomique, notre corps physique n’est que lumière. Les communications de
la Source nous ont aussi appris qu’il est transformable à l'infni, avec la
fermeté de l'intention.
Malheureusement, cette dernière se situe souvent au niveau du
mental alors que la transformation de notre corps physique requiert une
intention d'amour émanant de notre cœur énergétique, accompagnée du
sentiment de certitude. Voici comment mon corps traduit cela.
Cette intention d'amour est une onde qui se propage dans chacune
de mes cellules et qui permet la transformation que tu souhaites.
Il y a un très beau chant, dans notre livret Chantons pour la Terre,22
dont la défnition nous ramène directement à ce thème. Il s’agit d’Amantié :
« Le thème de la Trinité est présent :
Corps, Âme, Esprit.
N’oublie jamais ces trois corps
dans ton processus de transformation.
Ne t’arrête pas avant d’avoir atteint
la conviction, l’émotion et
la sensation physique
de ta transformation.
Ainsi tu progresseras de façon certaine et
rien ne te semblera impossible.
Loin de la magie,
tu comprends le processus de transformation. »
Respire profondément
(si tu connais Amantié, chante-le)
22
Chantons pour la Terre, p. 55
88
23
La Cellule de Gaiayoga est un groupe d’au moins sept personnes (adultes et/ou
enfants) qui se réunissent dans le but de chanter pour la Terre. C’est une cellule du
grand corps de Gaia, une réunion d’âmes qui ont choisi de participer consciemment et
activement à leur évolution, celle de la planète, celle de l’humanité et de toute la
création. Vous trouverez plus d’information dans notre livre Ojja 2 et sur notre site
Internet (section Gaiayoga).
89
Respire profondément...
— Respire —
— Respire profondément —
Au sujet de cette fameuse séparation entre la matière et l’esprit, les
Artisans de notre devenir24 m’invitèrent, il y a très longtemps, à
approfondir la zone foue qui se situe entre le matériel et le spirituel, en
précisant clairement qu’ils parlaient de la psyché humaine :
Plutôt que de dénigrer la psychologie, tu devrais au contraire en explorer
davantage la profondeur pour être en mesure d'évaluer les dommages qu'elle a
causés et cause encore à l'humanité. Tu es différente, tu le sais, et c'est vrai. Tu
portes une clé en toi... elle est dans ta matière... Laboure ta matière avec ta
conscience afn d'en extraire cette clé.
24
Groupe de Guides spirituels qui nous ont aidés, Mario et moi, au début de notre
relation. Ils sont présentés dans notre livre Les Guides aux quotidiens et on retrouve
plusieurs de leurs messages dans notre livre Transparence, de l’amour humain à l’Amour
conscient.
91
25
Dans le DVD Dr Bruce Lipton : La nouvelle biologie cellulaire ‒ L’impact de l’environnement
et de l’état d’esprit sur la santé, Collection Découvertes de Jean-Yves Billien.
97
26
Pour savoir comment transformer vos aliments, référez-vous à l’annexe de la première
partie de notre livre Transparence II, Éditions Gaiayoga, page 109 ou à la fn du livre,
pour l’Édition Ariane.
98
Respire profondément
Respire,
respire profondément,
encore...
103
Respire profondément
Respire profondément
106
Respire profondément
Respire encore
donc sortie à l’extérieur pour respirer et me connecter avec les arbres et les
oiseaux très présents à ce moment-là. J’ai alors reçu ce qui suit :
Tu viens de canaliser non seulement des mots mais une énergie très
puissante pour démarrer cette activité dans une région où vous n’êtes jamais
intervenus, Mario et toi. Une énergie très puissante passait à travers toi afn de
frayer un passage à la nouvelle conscience.
J’ai pris le temps de digérer cette information et de permettre à mon
corps de retrouver son équilibre. Puis, j’ai fait le lien avec ce qui s’est passé
au début du cours Alao Saya : nous mettions alors en place une toute
nouvelle manière de transmettre les enseignements que nous avons reçus
et intégrés depuis 20 ans !
Je ressens maintenant toute l’importance, la nécessité et l’urgence
de laisser à mon corps le temps de récupérer après ces expériences qui
exigent tant de lui.
112
113
Je suis ton laboratoire tant que je suis utile pour ton évolution.
Alors profte de moi au maximum pour exercer tes capacités.
Depuis plus de trente ans, je suis très affectée par un problème de
mauvaise haleine qui empoisonne non seulement ma vie intime, mais aussi
ma vie professionnelle, puisque je travaille avec les sons émis par mon
corps, donc souvent la bouche ouverte et proche des personnes en séance
individuelle. Mon corps m’a informée et soutenue dans ma recherche :
Les problèmes reliés à mes dents sont une section du laboratoire. En
fermant les yeux et en me faisant respirer consciemment, tu peux regarder
tous les schèmes mentaux qui passent, toute l’énergie qui est reliée aux dents
problématiques. Il te faudra travailler sur la source de ce problème qui est
enfouie en moi. Je suis ton laboratoire, proftes-en au maximum.
Même si j’arrivais à écrire ce que je ressentais ou entendais durant
ces communications, j’étais trop affectée pour réagir sainement et
j’oubliais très rapidement. J’ai souvent demandé de l’aide à Mario, via les
canalisations, et il a fait preuve de beaucoup de patience… Je lui suis
reconnaissante car je crois sincèrement que seule, je n’y serais pas arrivée.
Voici quelques-uns des messages de la Source qui me sont
parvenus par son intermédiaire. Ils sont un peu longs, mais je trouve
important de vous les offrir ici, car ils indiquent comment la conscience
collective est organisée pour occulter et nous faire complètement oublier
notre responsabilité dans la guérison de notre corps physique.
Ces dents canalisent l'énergie négative produite par toi, à l'intérieur de
ton corps. Si tu les arraches, ce sera un premier pas pour rencontrer la source et
pour vider ce moule énergétique que tu entretiens inconsciemment en toi. Si tu les
gardes, il te sera plus diffcile de travailler sur la source parce que tu es très
affectée par les effets matériels négatifs qu'elles engendrent et que cela trouble ton
114
esprit. Il est possible de travailler en les gardant ; sache simplement que ce chemin
sera beaucoup plus diffcile. L'important est que tu travailles sur la source et que
tu cesses d'alimenter inconsciemment cette énergie.
Réveille-toi à ta lumière au fond de toi. Ce côté obscur que tu traines dans
tes mémoires doit être mis à jour. C'est une porte importante que tu dois franchir ;
cesse de remettre à plus tard ou de mettre de côté cette manifestation que ton
corps exprime depuis si longtemps.
Quatre mois plus tard, après avoir fait arracher les deux dents les
plus atteintes :
Tout a été dit... La conscience est là, la compréhension aussi, de même que
le choix. Alors choisis ta voie en toute conscience. Maintenant que tu es détachée
du problème, la transformation est possible, à toi de choisir.
Cependant, ne le fais jamais au détriment de tes corps émotif et mental, ni
même de ton corps physique. Ceci dit, prends le chemin que tu ressens comme le
bon, le juste. C'est ce qui aidera le plus à ta construction.
Ne perds pas de vue qu'il s'agit de la construction de ton âme car ton corps
ne reste toujours qu'un outil, un accessoire, un terrain d'expérimentation, quelque
chose à aimer du plus profond de ton être afn de pouvoir le transformer à ta guise.
Reste fdèle à Toi. Identife-toi à l’âme que tu es et qui expérimente la matière.
Fais pénétrer l'énergie christique en toi, laisse-la t'envahir. Quand tu
auras saisi cela, tu comprendras beaucoup plus ce que sont l'abandon et l'écoute.
Tu es rendue là, à te servir de ton corps physique pour approfondir ta maitrise de
la matière humaine. Ne t'en fais pas trop pour son apparence, mets plutôt l'accent
sur ta conscience.
C’est un travail ardu, il va sans dire. Il me serait beaucoup plus facile
de croire les dentistes pour qui le problème de parodontie est congénital :
selon eux, l’avenir ne nous offre que la certitude de perdre lentement toutes
nos dents. Mais en évitant d’assumer ma responsabilité face à cette
dégénérescence dans ma bouche, je passerais complètement à côté de cette
section de mon laboratoire.
Respire profondément
115
28
Je vous invite à lire (ou relire) l’explication de cette notion dans notre livre
Transparence, de l'amour humain à l'Amour conscient (« Le point de rupture », dans le
chapitre 5 « Nos balises »).
116
Tu abandonnes trop vite, tu laisses dans les mains du Christ trop rapide-
ment. Le moule n’est pas formé pour que l’énergie puisse l’emplir, il n’y a pas de
résultat dans la matière. L’appel de l’énergie christique se fait par l’intention
soutenue, soutenue par l’être tout entier qui sait.29
Tes dents sont le miroir de tes fausses croyances. Ce n’est pas un défaut ou
une lacune, c’est un éveil à ce qu’il reste à transformer en toi pour qu’agisse la
puissance divine comme tu le veux, quand tu le veux : cette source que tu dois
ouvrir par ton intention… cette source que tu dois comprendre. Respire bien ceci.
Reste bien en contact avec la pureté du message et avec le coup d’envoi que
tes dents te permettent de faire. Respire ces paroles.
Tu sais bien, au fond de toi, de quoi il est question. Tu respires la douleur
de la prise de conscience. Tu es la vigilance. Tu apprends l’humilité. Tu agis selon
ta bonne volonté. Tu acquiesces aux directives. Il te manque l’action soutenue.
Respire bien ces paroles, respire bien ces paroles, petite feur. Tu demandes, tu
reçois. Voilà qui est dit.
Je pleurais, pleurais et pleurais tellement en entendant les paroles
que Mario canalisait. Pour sûr, je comprenais, au fond de mon être. Je ne
pourrais le mettre en mots aujourd’hui, mais je sais à quel point cette
communication m’a aidée sur mon chemin de la maitrise de la matière.
Le changement ne s’est pas fait sur le champ, loin de là : il y a eu
quelques années de vagabondage spirituel entre ce message et mes
nouveaux comportements. C’est en préparant ce livre et en relisant cette
canalisation que je l’ai enfn comprise cellulairement, ce qui me permet de
bien asseoir mes nouveaux choix en ce qui concerne non seulement mes
dents, mais bien la santé globale de mon corps physique.
29
Les lecteurs qui ont suivi notre cours Alao Saya reconnaitront cette notion :
l’importance de créer le moule et de le remplir de la bonne intention quand on fait une
demande à l’Univers. Je vous invite à réviser la communication 15 de votre matériel
de cours.
117
Respire profondément
118
Respire profondément
Repire consciemment
(Respire consciemment...)
Les années passant, étant tous les deux centrés sur notre transfor-
mation mutuelle, nous avons adouci nos rapports ; et même si nous vivons
sous le même toit 24 heures sur 24 depuis vingt ans, nous avons atteint un
équilibre permettant à nos deux univers de se voisiner dans un calme
relatif.
Quand la vie est devenue plus harmonieuse entre nous deux, je n’ai
même pas eu le temps de m’inquiéter pour savoir comment j’allais mainte-
nant me transformer… Mon corps m’en a informée très rapidement :
Tu sais que pour apprendre, tu n’as plus à vivre de crises folles, ces
crises relationnelles, émotionnelles. Alors, d’où viendrait la leçon pour
continuer ton évolution d’âme incarnée si je n’intervenais pas ?
Apprends à vivre en harmonie avec toutes mes manifestations. Cela
signife vivre en paix, avec ta curiosité d’âme et d’écoute plutôt qu’avec la
recherche mentale. Sois, disons… passive dans ta recherche, abandonnée
dans ta recherche intérieure qui se traduit par une écoute profonde, qui se
vit sans tension.
Encore une fois, j’ai été heureuse de retrouver un précieux message
de nos Guides qui fait écho au discours de mon corps :
La liberté vient de l’abandon des dépendances et cet abandon n’est pas
mental mais cellulaire. Ce n’est pas une décision mentale mais bien un abandon à
la Force divine en vous. C’est un acte de foi en ce que vous êtes. Réféchissez là-
dessus…
Reine-Claire, il y a beaucoup d’abandon dans ton corps. Il y a beaucoup de
lâcher-prise. Il y a beaucoup d’amour pour tes cellules. Continue de les remercier
du travail qu’elles accomplissent pour supporter de plus en plus la pureté que tu
incarnes. Remercie ton corps plus souvent. Permets-lui de suivre la transition.
Écoute-le. Donne-lui du repos. Par tes propos, encourage-le.
Tu as le temps et l’espace voulu pour bien ressentir chaque situation.
Prends le temps, chaque jour, d’être en contact, sans attentes ni préoccupations,
avec l’énergie pure, l’énergie christique. Permets-toi ce temps de solitude, ce
temps de ressourcement, ce temps d’amour pour toi. Cela solidifera ton être,
126
Écoute-le, déploie toutes tes antennes. Regarde au-delà, ne t’identife pas trop
à lui pour être en mesure de l’observer, de jouer avec, de provoquer les chaleurs
intentionnellement pour en contrôler le processus. Et trouver la cause. Cherche.
J’ai eu beaucoup de plaisir dans cette recherche, ou plutôt beaucoup
de satisfaction à découvrir les mystères de la matière.
Par exemple, grâce à une observation minutieuse, j’ai commencé à
percevoir la chaleur dans mes corps énergétiques avant qu’elle ne se mani-
feste dans mon corps physique. Avec la pratique et l’écoute corporelle, je
me suis entrainée à me vêtir en pelures d’oignons. Dès que je ressentais
une vague de chaleur se manifester dans mon corps énergétique, j’enlevais
un vêtement, parfois deux, et j’évitais alors complètement les fameuses
chaleurs des femmes ménopausées dont je croyais être la cible.
Passionnant !
Aujourd’hui, à 70 ans, je fonctionne toujours de la même façon, ce
qui ne laisse aucun doute : il ne s’agit défnitivement pas de ménopause. Je
serais très heureuse de voir des scientifques s’y intéresser…
J’ai aussi découvert que certaines émotions pouvaient provoquer
une forte transpiration, sans lien avec la température. Mon corps réagissait
simplement à l’onde émotionnelle. Le même phénomène s’est produit
lorsque je partageais des choses très intimes, ou pendant mes conférences,
ou des périodes intenses d’enseignement de groupe.
* Respire profondément
J’ai appris que tout ce qui n'est pas contrôlé est mené par les
automatismes de comportement. Ainsi, lorsque mon feu intérieur prend le
dessus, cela me décentre et provoque des sautes d’humeur ; il s’ensuit des
tensions extrêmes et des malaises très inconfortables. Heureusement, je
suis toujours guidée par les enseignements de la Source :
Pour grandir dans ta sagesse d’âme, tu dois étudier le feu de ton corps.
Si je veux que cessent ces manifestations désagréables, je dois
apprendre à maitriser ce feu afn de ne plus le laisser s’exprimer comme
un volcan. En comprenant les mécanismes qui le régissent, je pourrai
récupérer la force que je perds chaque fois qu’il s’exprime hors de
contrôle.
Utilise la force du feu. Apprends à la maitriser. Retrouve ton équilibre à
chaque fois, le plus rapidement possible.
J'ai suivi ce conseil de la Source et je peux maintenant assez bien
percevoir quand l'expression de mon corps dépasse les bornes, c’est-à-dire
lorsque mon corps émotionnel s’exprime plus fort que ma sagesse
intérieure. C’est une sensation à la fois physique et énergétique très claire.
Lorsque le feu de mon corps s’exprime, un courant électrique le
traverse et son pouls s’accélère. C’est une sensation intense et pas
nécessairement agréable. Pour détecter s’il s’agit d’une manifestation juste
ou d’un débordement, je dois ramener mon corps au calme en le faisant
respirer consciemment.
Lorsque je ressens ma paix intérieure, malgré l’accélération du
pouls ou même parfois un essouffement, alors l’emportement est juste.
Mais lorsque le calme intérieur ne revient pas, bien que le rythme
biologique soit revenu à la normale, il s’agit d’un débordement et je révise
mon action pour apprendre à maitriser mon corps émotionnel ou tout
simplement les réactions impulsives de l’appareil que j’habite. À partir de
là, je peux l’amener à changer ses codes.
130
...Respire... profondément
R e s p i r e pr o f o n d é m e nt
134
Re s p i r e p r o f o n d é m e n t
30
Voir la description de ce mantra en annexe.
135
Mise à part cette expérience qui m’a été suggérée par la Source,
mon corps continue de m’interpeler afn que je reste bien ancrée dans la
dimension physique de mon expérience terrestre. Et pour cause : j’ai passé
la moitié de ma vie à vouloir quitter la Terre…
La Vie t’appelle à une autre dimension que tu côtoies de plus en
plus, mais fais attention pour ne pas trop quitter la dimension physique si
tu veux éviter ces moments de déséquilibre ou d’étourdissement qui te
préoccupent.
Par exemple, quand tu fais ton yoga des voyelles et que tu reçois
plein d’informations, cela indique que tu es plus présente à l’autre
dimension qu’à moi, ton corps physique : c’est cela qui peut créer le
déséquilibre dans certaines de tes postures.
Il y a aussi ton corps émotif qui a besoin d’être nettoyé de diverses
expériences qui l’ont marqué ; il infuence souvent mes comportements
vers une tendance au déséquilibre.
Ce n’est donc pas suffsant de m’être libérée de mon histoire
personnelle et d’avoir laissé mon passé derrière moi : je dois être très
vigilante pour identifer ce qui s’est imprimé dans ma mémoire
émotionnelle et qui infuence le comportement de mon corps physique...
J’apprends aussi que :
Je suis chargé de codes automatiques et tu dois devenir consciente
de chacun d’eux si tu veux devenir maitre à bord.
Oh ! Là… tu y vas un peu fort, non ? Mais j’ai à peine prononcé ces
mots qu’il m’encourage doucement :
Prends le temps de respirer tout cela. C’est dans la simplicité de
mon cœur que tu trouveras l’équilibre et que tu pourras m’imposer les
comportements de ton choix.
Alors j’ai respiré… et je me suis souvenu d’un enseignement
complémentaire que Mario-Gaal et moi avions reçu, il y a déjà longtemps,
lorsque nous étions au Costa Rica.
139
N’aie pas peur, ne t’inquiète pas quand tes doigts sont engourdis au
réveil. Respire quand cela se produit. Reprends possession de moi ; habite-
moi complètement. Apprends à te servir de toutes les manifestations qui
se produisent en moi, et n’oublie pas que l’inquiétude génère et entretient
les malaises.
Comme je l’ai mentionné précédemment, on oublie trop souvent le
danger d’accumuler la lumière en nous tout en maintenant actives nos
peurs inconscientes. On est alors assis sur un volcan et croyez-moi, il ne
s’agit pas d’un volcan éteint ou endormi. En fait, la lumière qui nous
envahit ne peut être contenue ni retenue. C’est la Source qui m’a expliqué
cela, un jour où je l’avais consultée pour des malaises que je n’arrivais pas
à gérer seule :
Les malaises dont tu es victime sont dus en partie au fait que ta matière, ta
personnalité, fltre trop et retient la lumière. C’est très peu mais c’est suffsant.
Puis elle m’a expliqué ce qui suit :
On ne peut arrêter un cours d’eau ne serait-ce qu’une seconde sans qu’il y
ait accumulation d’eau. Ta disponibilité est très grande, mais c’est un engage-
ment total qui est demandé à ta matière : l’abandon au service de l’être que tu es.
Il y a encore un décalage au niveau de ton être émotif qui te cause parfois
des ennuis, qui fait dévier l’énergie, qui te fait devenir un circuit fermé et alors tu
ne peux plus contenir l’intensité du rayon d’amour qui passe maintenant par toi.
L’exigence est là : devenir maitre est exigeant pour la matière.
Habituellement, quand la Source me parle, je vois assez clairement
le tableau de mes comportements. C’est assez percutant mais surtout très
aidant. Cette fois, j’ai pu voir les déviations énergétiques provoquées par
mon corps émotif.
Lorsque je me laisse happer par des associations mentales, mon
corps émotionnel s’emballe. Tout survient uniquement dans mon monde
intérieur. Personne ne pourrait se douter de ce qui s’y passe, mais je me
sens effectivement devenir un circuit fermé. Tout se rigidife à l’intérieur
143
Interlude
La deuxième partie de ce livre est très différente de la
première. On pourrait presque la qualifer de journal
personnel où je raconte mon épisode de défaillance physique
vécu à l’hiver 2016. Vous y trouverez des leçons autant
éprouvantes que nourrissantes, aidantes, mais dans tous les
cas percutantes – du moins, c’est ainsi que je les aie vécues...
Ce que vous lirez me concerne moi et mon
cheminement personnel. Mais si vous savez profter de cette
expérience, vous récolterez de précieuses balises pour
jalonner votre parcours sur le chemin de l’éveil et de la
maitrise de la matière humaine.
Cependant, soyez vigilant(e)s : votre compréhension
sera directement reliée à votre intégration de la première
partie de ce livre. En d’autres mots : ne vous découragez pas
et ne mettez pas ce livre de côté si vous ne comprenez pas
du premier coup tout ce qui est partagé dans les pages qui
suivent !
Peut-être même serait-il avisé d’attendre un peu avant
de vous y lancer… Attendre que les 34 messages de mon
corps se déposent solidement dans le vôtre, ou relire
certaines sections de la première partie.
Dans tous les cas, prenez soin de vous. Suivez votre
ressenti, restez à l’écoute. Et sachez qu’il ne nous est jamais
rien imposé ni même suggéré qu’on ne soit prêt à vivre.
150
151
Deuxième partie
La volte-face de ma matière
31
Voir l’annexe.
160
Respire profondément
32
Divergence, Véronique Roth, Éditions AdA.
33
Le grand jeu de la respiration cellulaire consciente.
161
Janvier 2016
34
Notre École de vie consciente qui à l’époque n'était pas habitée en dehors des
moments de stage.
165
Février 2016
couches de ton être, pas seulement à ton corps physique, mais aussi à tes corps
émotif et mental.
C'est l'abandon émotif, mental et physique qui provoque la libération de
l'énergie, le changement de programme de ton cerveau ; c'est ce que tu nommes
l'abandon total, l'abandon à la force divine. Mais la plupart du temps, tous les
réfexes de survie viennent brouiller les cartes, réactivant ainsi le programme de la
maladie.
Je t'invite en fait à un combat diffcile vers la simplicité : ne plus donner
de prise aux réfexes de survie et donner l'ordre à ton cerveau de régler le cas, en
fait, inverser l'énergie.
Quand le doute t'envahit, c'est en fait une énergie qui t'envahit et ton
exercice précis en cet instant est de la transmuter. Je te parle de l'alchimie
intérieure, c'est-à-dire d'utiliser la force de l'ombre pour créer la lumière,
permettant à ton corps de retrouver son harmonie.
C'est un exercice de sagesse diffcile à mettre en pratique quand tes corps
émotif et mental s'emballent ; il t'est alors presqu'impossible de voir clair et de
rester sereine pour pouvoir faire cette alchimie et c'est là que la plupart du temps
tu achoppes dans ton processus de guérison.
Comprends bien que l'abandon du moule se fait progressivement, en
conscience et en maitrise. Ce n'est pas une décision, c'est un processus de
conscience.
Respire profondément
Ce n'est pas une décision, c'est un processus de conscience...
J’ai toujours éprouvé une réticence viscérale et inexplicable envers
ce qui se nomme la pensée positive et c’est encore plus fort depuis la mode
des affrmations positives. J’ai la conviction profonde que les gens qui
répètent des phrases positives se font piéger (surtout quand ils les
trouvent dans des livres) mais je n’ai jamais su comment l’expliquer.
Quelle ne fut pas ma joie quand j’ai entendu Bruce Lipton expliquer
ceci : notre conscient gère uniquement 5% de notre fonctionnement global,
alors que notre inconscient gère le reste, à savoir 95%. Ce scientifque
170
35
DVD : La nouvelle biologie cellulaire, par le Dr. Bruce H. Lipton, Collection découvertes,
171
L'oubli...
J'ai oublié et même honteusement oublié... J'ai commencé l'année
2016 en fagrant délit d'automatisme !
Une phrase de Mario s'était inscrite dans mon subconscient. Il
m'avait raconté l’histoire d'un homme à qui il avait demandé pourquoi il
était aussi souvent enrhumé. L’homme lui avait répondu qu'il avait une
garderie à la maison et que les enfants lui communiquaient à tour de rôle
les microbes reliés au rhume.
Ceux et celles qui me connaissent bien savent que je n'adhère pas à
ce genre de croyance, et cette conviction était encore plus ancrée depuis
mon processus pranique, commencé en 2000, puisque je n'avais plus eu de
rhume.
Eh ! bien, croyez-le ou non, durant la première semaine de janvier,
alors que débutait notre garderie-école, un enfant « très enrhumé » a
éternué dans ma fgure, à quelques centimètres de mon nez... J'ai ressenti
des centaines de gouttelettes asperger mon visage... Et la magie des
croyances s'est opérée ! Il a suff d'une fraction de seconde accordée au
souvenir de la phrase de Mario pour que j'« attrape » le rhume...
Vous pouvez me croire : j'ai été extrêmement déçue de moi-même,
mais en même temps contente car cela me permettait de constater que
même dans un corps conscient et entrainé, « on ne sait jamais » quand
l'automatisme peut se pointer... En fait, si, on le sait : c'est lorsque la
présence n'y est plus. Jusqu’alors, c’était une notion enseignée par la
Source. Là, j’en faisais l’expérience !
Si j'avais été dans la même conscience qu'à la fn de l'année
précédente, je me serais auto guérie assez rapidement. Mais avec le choc
de la gérance de notre nouvelle entreprise, auquel s’est ajouté, à la fn du
mois de janvier, un stage intensif d’une semaine avec un groupe d’adultes,
la fatigue s'est immiscée et j'ai « oublié » ce que j'avais vu, compris et écrit
en début de l’hiver.
173
Mars 2016
Je tousse à me fendre l'âme et cela n'a plus rien à voir avec le rhume
de janvier. Je tousse à me fendre l'âme... je n'ai jamais aussi bien compris
cette expression : j'ai littéralement l'impression d'imploser chaque fois que
je tousse.
Les moteurs de mon véhicule humain se sont arrêtés le lundi
suivant le message de double absence, exactement à 16h30. Je me suis
allongée en petite boule sur un divan et ne me suis pratiquement pas
relevée pendant un mois, sauf pour assumer le cours Alao Saya et ma
conférence de mars. Quelquefois je changeais de siège à l'heure où le soleil
pointait dans une autre pièce de la maison.
Tout s'est arrêté, même ma capacité à respirer consciemment.
L'association que j’avais développée avec mon corps physique depuis plus
de 15 ans était en déroute : je n'étais plus aux commandes de mon
véhicule, ou du moins, je ne le ressentais plus.
Je pressentais qu'il avait décidé de me donner une leçon et... je
n'étais pas contre cette idée, car j'étais consciente depuis trop longtemps
de tout ce qui devait changer dans ma vie, tout en constatant mon
incapacité à passer à l'action sur ce plan.
En fait, je ne savais pas sur quel fl je devais tirer pour initier les
changements, car tout était imbriqué. Les trois secteurs de ma vie
actuelle ‒ le fonctionnement de l'École de vie consciente, ma relation avec
Mario, et mes comportements ‒ étaient intimement reliés, voire soudés.
Malgré mon état physique douloureux et mon épuisement, je ne
sentais pas d'animosité de la part de mon corps : c'était bel et bien une
leçon d'amour qu'il était en train de me donner. Alors quand je lui ai
demandé de m'accorder un sursis afn de pouvoir remplir mon obligation
pour le cours Alao Saya (7 heures dans un amphithéâtre avec un groupe de
30 personnes), il m'a exaucée pour ensuite casser défnitivement.
Cette nuit-là, de retour sur mon divan, Mario ne m'as pas quittée
une seule seconde, le doigt toujours prêt à former le 911 sur le téléphone.
Il tremblait dans sa diffculté à respecter ma demande de ne pas intervenir
175
pour me laisser régler cela avec mon corps. Je ressens envers lui une
infnie gratitude pour m'avoir assistée pendant toute cette période en
respectant la volonté de mon être.
J'ai pu entrer en profonde communion avec mes cellules. Je n'étais
pas si certaine moi-même de passer la nuit et je me souviens même avoir
pensé que fnalement, ce n'est pas souffrant de mourir, qu'il sufft de se
laisser aller...
En plus des soins de Mario, j'ai reçu l'aide de ma nièce Louise qui a
cette faculté de lire dans un corps quand elle le touche. Elle m'a beaucoup
aidée, en complétant le travail de mon conjoint. Avec elle, j'ai pu prendre
du recul et reconstruire mes balises. Les deux à leur façon m'ont incitée à
refaire ma connexion avec la Terre à l'aide de la nourriture ; je l'ai acceptée
avec la conscience de bercer mon corps, ce corps qui se tordait sous la
tension que je lui imposais par mes efforts de transformation.
J'ai aussi accepté d'aller passer une radiographie des poumons,
question de prouver ma bonne volonté et d'assurer mon entourage que
j'avais encore toute ma tête. Lorsque les résultats sont arrivés, on m'a
suggéré des antibiotiques. J'ai demandé leur nom avec l'intention de les
prendre virtuellement.36 Mais en fait, je ne l'ai fait qu'une seule fois,
puisque je « savais » mes poumons en santé, bien que très éprouvés.37
36
Prendre un médicament virtuellement signife de ne pas le consommer directement
par voie orale ou autre. Au début, il sufft de le prendre dans notre main, l’appuyer
sur notre plexus solaire et commander à nos cellules de se laisser traiter par la partie
thérapeutique de ce médicament. On évite ainsi les effets secondaires. Mario s’est
guéri d’une forte allergie en procédant de la sorte. Il simulait tous les gestes, faisant
semblant de boire de l’eau pour avaler le comprimé qu’il gardait en main. Plus tard, il
n’a même plus eu besoin de tenir le comprimé, mais se contentait de mimer les gestes.
Nous connaissons plusieurs personnes qui se sont guéries de façon similaire. C’est ce
que j’ai fait avec les antibiotiques suggérés, mais en tenant seulement la prescription et
en informant mes cellules.
37
Plusieurs semaines plus tard, j'ai eu entre les mains le protocole d'imagerie médicale
sur lequel on peut lire : Je note la présence de quelques petites trainées d'in filtration à la
base postérieure droite compatibles avec des phénomènes très discrets de bronchopneumonie.
Ce texte était suivi d'une signature électronique. Sur le coup, je n'ai pas su si je devais
me tordre de rire ou hurler d'indignation ! Heureusement que j'ai écouté mon ressenti,
malgré mon état très affecté, et que je n'ai rien pris…
176
Mai 2016
Juin 2016
J'ai le nez qui coule et la toux reprend pendant toute une journée.
La panique m'envahit dans un premier temps et laisse la folle du logis
intervenir : « J'ai repris presque toutes mes tâches, bien sûr je travaille
trop ! Comment je vais faire pour me sortir de là, et bla, bla, bla... »
Puis le silence et l'attente...
Mais NON ! Ce n'est pas le travail, c'est quelque chose qui manque.
Ce qui fait défaut, c'est le contact permanent avec mon corps, grâce au
silence intérieur, même quand je suis en action. Mon corps peut tout faire
si je suis AVEC lui. C’est un appel à la vigilance.
Alors je m'y mets : silence intérieur, gestes et déplacements plus
lents, respiration consciente, pensées d’amour pour mon corps et
gratitude, gratitude, gratitude....
Écoute attentive de toutes les manifestations de mon corps
physique, avec la conviction de plus en plus grande qu'elles sont toutes,
sans exception, des messages.
Voici encore quelques exemples.
• Le 14 juillet, après le Chant des voyelles, j'ai un grand
malaise qui m'oblige à m'allonger sur le fameux divan. J'ai
de nouveau le gout de me rouler en boule puis le mental
s'active : le camp des enfants commence dans quelques jours
et je suis trop fatiguée ; je n'y arriverai pas ; je vais encore
avoir une rechute, etc.
Je respire pour me calmer, puis je vois dans un fash
l’aménagement du dortoir : je me lève et je prépare le plan que
je dois remettre à la personne en charge qui arrive JUSTE au
moment où je termine ! Et ensuite, devinez quoi ? Plus de
malaise ! C'était encore une fois un message de mon corps qui
m'avisait de préparer le plan....
178
38
Voir note suivante.
179
Mais bon... je n'ai quand même pas perdu tout mon temps car
aujourd'hui, mon corps devenu conscient m'impose sa volonté. Une grâce !
Et je comprends enfn son message : il sufft de s'arrêter ! Mais vraiment
s'arrêter et s'asseoir sur son sac de glace ! Quoi ? ! 39
Donc s'asseoir et observer ce qui se passe dans le corps. Parler à nos
cellules. Ne pas seulement éteindre les feux quand on a mal, mais bien
engager un dialogue quotidien avec nos cellules.
*
Juillet et aout 2016
J'assume assez bien toutes mes responsabilités pendant l'été, la
période la plus intensive de l'année avec la serre, les jardins et les
semaines internationales.
*
Septembre 2016
Nous partons en vacances quelque peu mitigées par le travail : une
conférence dans le Saguenay le premier soir, dans le but de, peut-être ?, y
commencer un cours le dernier jour de nos vacances.
Cette période de repos m'aura permis de voir clairement que ce
n'est pas le travail qui me rend malade mais le fait de ne pas être présente
à 100% ou de ne pas liquider immédiatement tout ce qui n’est pas fuide.
Pendant ces trois semaines, j'ai vécu plusieurs petits épisodes de différents
malaises qui se résolvaient immédiatement lorsque j'écoutais mon corps
ou quand je partageais. Je ne peux plus me permettre de ne pas le faire !
39
Je vous laisse découvrir ce qu'est le bain dérivatif, expliqué par France Guillain. Elle le
fait trop bien pour que j'ose parler à sa place. Je vous recommande fortement de
commencer par son premier livre sur le sujet (Les bains dérivatifs, Un moyen de santé
simple, effcace et gratuit, Éditions Jouvence), même si c’est dans le second (La Méthode,
Éditions du Rocher) qu'elle explique la méthode moderne. Dans le premier, vous y
trouverez l'essence-même et les explications complètes sur le fonctionnement du bain
dérivatif et ses effets dans nos corps.
180
Octobre 2016
La présence à toi-même
est l’ancrage de ta vie consciente.
Prends le temps,
chaque jour,
Le royaume du mental
n'a pas accès à cette porte.
186
Respire consciemment
le plus souvent possible,
chaque jour.
Respirer consciemment
permet à tes cellules
d'augmenter leur
fréquence vibratoire.
La Vie
semble être beaucoup plus belle
vue de là-haut,
dans les hautes fréquences.
C’est pourquoi l’invitation
lancée à l’Humanité
depuis toujours
est la libération.
Prendre le temps
signife vivre l’engagement,
vivre le service.
En contact avec
ce qui se cache
derrière le masque des apparences
des gens qui te côtoient,
garde la « position adéquate »
pour intervenir et
aider les gens à grandir,
ce qui est différent de
les pousser à grandir…
192
Respire dans ta
paix intérieure.
Laisse ton corps absorber cette paix.
Découvre qui
est ton corps physique.
Prends le temps de ressentir
la fréquence nourricière de l’Amour.
Si tu veux gagner
la liberté de ton corps
et celle de l’humanité,
ne nourris plus
ce qui n’a pas de valeur.
193
Pose-toi la question :
Quel genre d’atomes est-ce que j’attire vers moi,
à travers les autres,
en fonction de ce que j’entretiens en moi
par mes pensées ?
La matière humaine
quitte alors son état minéral et animal
pour devenir de plus en plus éthérée. »
(La Source)
196
Laisse-le t’envahir,
comme une émotion,
pour découvrir ce qu’il cache.
N’essaie jamais de
te convaincre mentalement
de quelque chose.
(La Source)
197
Annexes
198
199
Le véhicule électromagnétique
plus grand véhicule, lui-même étant une pièce d’un autre plus grand, et
ainsi jusqu’à l’infni. Voici ce que nous révèle la Source, à ce sujet.
En ce qui vous concerne, l'ouverture de votre conscience à cette structure,
à ce VEM, a fait en sorte que vous n'avez plus la même conception limitée de
votre être ; ces dimensions intangibles, perceptibles ont ouvert votre conscience à
l'existence du champ d'énergie dans lequel tous les êtres baignent, et par
l'émergence de cette conscience, l'utilisation de l'énergie contenue dans cet océan
est maintenant accessible, permise dans votre champ d'évolution. Tout est relié :
une ouverture de conscience en apporte une autre et le monde évolue. (La Source)
Notre VEM est une structure programmable qui voit au maintien
de la forme mais aussi à sa transformation. Cette structure est parfois
appelée le corps de Lumière. Lorsque nous respirons consciemment, c’est
ce corps de Lumière qui se déverse dans le corps physique et le transforme
peu à peu en Lumière.
Pour la programmation du VEM, il s'agit là d'une étape dans l'évolution
d'un être ; mais avant d'arriver là, l'être doit s'être reconnu, avoir bien identifé
le personnage qu'il s'était fabriqué, et être en contact avec la Source à travers son
cœur énergétique. Dans cet état vibratoire, tout devient possible.
Sans cette fréquence, le VEM n'est pas sous la gouverne de la conscience
individuelle, et toute programmation tentée à partir de la personnalité reste une
illusion. Le VEM est auto programmé selon les désirs de l'âme qui s'est incarnée ;
il répond directement de ses souhaits et non de ceux de la personnalité. Sans la
fusion corps, âme, esprit, le VEM demeure un outil inaltérable, le programme
inscrit en lui se poursuit.
Pour avoir accès à la modifcation de ce programme, vous connaissez
maintenant le chemin : la Présence, l'identifcation à votre être de Lumière. Ainsi,
peu à peu, l'énergie, le fuide universel, entre en plus grande quantité dans le
corps de matière et le transforme de plus en plus en corps de Lumière.
Sans la réelle Présence, rien de tout cela n'est possible, tout est question de
fréquence ; la fréquence vibratoire donne la permission, ouvre les portes à d'autres
possibilités. L'Univers s'auto protège ainsi.
202
Si vous voulez dépasser votre plan de vie, le plan inscrit par votre âme à
son arrivée, il vous faut faire le chemin qu'il vous est enseigné ici. Reconnaissez-
vous, ressentez l'être éternel que vous êtes, et de là, tout vous sera dévoilé, en
toute simplicité et en toute clarté.
Soyez patients et persévérants ; abandonnez-vous à la Source de votre être
le plus souvent possible afn d'y être régénérés.
Bienvenue dans cet espace de Paix, dans cet espace d'Amour, dans ce lien
avec l'ensemble.
(La Source)
203
Le mantra de l’Alliance
Ce mantra est composé des quatre mantras Om, Aum, Hum et Ojja,
dont voici la signifcation en résumé :
Om : le son de l’alliance
« Le OM, dans votre univers privé, en vous, dans votre être, vous aide à
faire la paix. Il vous unife. L’ombre et la lumière se fondent dans la reconnais-
sance juste de qui vous êtes, de ce que vous habitez, de ce qu’il y a à transformer.
Vous êtes en plein cœur du processus de transformation, de création, où il
y a toujours place pour mieux. »
Sauf exception, tous les ouvrages sont publiés par les Éditions Gaiayoga.
Série Ojja
Série Transparence
Le nouveau monde
Un recueil d’enseignements fondamentaux et d’outils concrets pour ceux
qui désirent participer activement à la transformation de la planète Terre
et de son humanité. Reliure spiralée, 305 p.
ecole-de-vie-consciente.com
ISBN 978-2-9814575-3-0